‐ ‐ ‐ ‐ Tristan d’Oelsnitz
GASTRONOMIE DANS L’EMPIRE FRANÇAIS
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GASTRONOMIE DANS L’EMPIRE FRANÇAIS
39 terres profondes explorées en 191 recettes
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Claude Lévy‐Strauss disait de la cuisine que l’on n’en a « pas assez souvent souligné qu’ avec le langage elle constitue une forme d’activité humaine véritablement universelle. » En appliquant à l’anthropologie sociale la méthode structurale, conçue par le grand linguiste Ferdinand de Saussure, if la révolutionna, opposant dans ses analyses le cru et le cuit , le grillé (chaleur extérieure) et le bouilli (chaleur intérieure. )
Le lien était créé entre la gastronomie et les sciences humaines. Les déplacements de populations ont démontré que les habitudes alimentaires sont les plus tenaces. Ce qui explique que New York, principal point d’arrivée des immigrants aux Etats‐ Unis, a la restauration la plus cosmopolite du monde. Ce qui n’empêche pas l’art culinaire de partager, avec la musique, le privilège d’être accessible à tous, au‐delà des divergences politiques ou philosophiques, directement et sans le recours à un interprète. La mondialisation nous invite aujourd’hui à explorer le patrimoine gastronomique de l’humanité dans toute sa diversité.
Les pages qui suivent réunissent des recettes de cuisine originaires de presque tous les pays ou territoires d’outremer où la France a exercé durablement son autorité. Certains vivent toujours dans la cadre de la République. La plupart ont accédé à l’autonomie ou à l’indépendance. Ces pays sont répartis entre toutes les grandes entités géopolitiques, les principales exceptions étant l’Europe, l’Asie centrale et septentrionale, et le Japon . En revanche sont évoquées certaines régions qui ne faisaient plus partie de l’Empire français bien avant la décolonisation, comme le Québec, la Louisiane, les comptoirs de l’Inde, l’Ile Maurice ou Haïti. Ce qui compte ici n’est pas l’exercice d’une puissance mais la cohabitation de cultures différentes qui a pu se produire à certains moments de l’histoire , des contacts qui s’approfondissent aujourd’hui
Diverses motivations ont contribué à l’édification de cet empire comme celles des autre grandes nations colonisatrices: sécuriser et rentabiliser les approvisionnements de la métropole en denrées exotiques, créer des bases maritimes fortifiées, contrarier les ambitions des puissances rivales. La IIIème République qui a partiellement compensé, notamment en Afrique, les pertes de possessions subies au XVIIIème siècle, a justifié ces conquêtes par le souci d’assurer aux populations autochtones les progrès de la civilisation. Les pouvoirs publics n’en tiraient pas profit stricto sensu, soulignaient les dirigeants de l’époque, car la règle était que l’Empire ne devait rien rapporter ni coûter à la métropole.
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‐ ‐ ‐ ‐ L’étude du sujet, dans le cadre des grandes familles gastronomiques, invite à réfléchir sur leurs influences réciproques. Des influences consécutives aux conquêtes mais aussi, comme actuellement, aux courants migratoires à travers la planète.
La cohabitation n’a pas toujours suffi à amorcer les enrichissements mutuels. Les rapports de force ont joué aussi un rôle comme on a pu le constater pendant l’ère coloniale française. Les cuisiniers « indigènes » au service des administrateurs publics ou privés, en Afrique ou en Asie, ont bien été obligés de convertir leurs talents aux normes métropolitaines. Des connaissances qui pouvaient être ensuite mises à profit dans la restauration locale. Mais il n’y a pas eu à proprement parler dans les diverses parties de cet empire, de « colonisation culinaire ». Tout au plus des influences ponctuelles.
Rentrés au pays en fin de carrière, les administrateurs français n’ont guère instruit leurs concitoyens des saveurs de leurs anciens pays de résidence. La restauration exotique n’a fait qu’une timide apparition avec des restaurants ouverts dans les années trente par la diaspora chinoise ou maghrébine. Les choses ont radicalement changé après la Deuxième guerre mondiale, avec les progrès accélérés de l’aviation civile. Les « cuisines d’ailleurs » ont fait leur entrée jusque dans le cadre familial. En conséquence les grandes surfaces ont offert des produits alimentaires exotiques de plus en plus variés. Ce qui permettra au lecteur de faire, s’il le désire, son tour du monde au fourneau.
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Contenu et présentation de l’ouvrage
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‐ ‐ ‐ ‐ Ce livre a été écrit à l’intention de personnes moyennement qualifiées sur le plan technique et soucieuses de faire la fête avec leurs amis plutôt que d’être confinées dans la cuisine au moment où tout le monde s’amuse.
Les recettes sont donc présentées en vue de favoriser la préparation précoce des ingrédients (épluchage, découpage, dosage, mélanges, etc.) éventuellement la veille de la cuisson. La liste des ingrédients est agencée en fonction de la séquence d’utilisation : le premier de la liste est celui utilisé au début, etc. Le vocabulaire technique est évité de préférence, mais un glossaire des termes les plus courants ou propres aux pays évoqués figure après la table des matières (p. 21.)
Les recettes sont réparties entre huit zones géographiques : Asie, pays arabes et maghrébins, Afrique sub‐saharienne, Antilles, Amérique du sud, Amérique du nord et Océanie. Une notice sur l’antarctique figure in fine. Dans le cadre de ces zones les pays sont classés par ordre alphabétique.
Ce panorama ne saurait constituer un relevé culinaire exhaustif des pays évoqués. Les recettes ont été choisies en fonction de plusieurs critères : saveur, représentativité, originalité, facilité d’exécution et, dans toute la mesure du possible, disponibilité des ingrédients. De ce point de vue on note la présence accrue dans les grandes agglomérations d’épiceries arabes, asiatiques et même africaines. Certains sites Internet permettent le télé‐ achat de produits exotiques.
Sauf indication contraire les recettes sont données pour 4 personnes.
Les temps de cuisson sont indicatifs car le résultat dépend aussi du matériel et des principaux ingrédients.
Le sommaire ci‐dessous permettra de choisir une recette par pays tandis que la table des matières guidera plutôt la lecture en fonction des principaux ingrédients.
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SOMMAIRE
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‐ ‐ ‐ ‐ Avant propos ………………………………….... 3
Présentation de l’ouvrage …...... 4
Table des matières (recettes) ...... 9
Asie ………………………………………………….. 23
Cambodge …………………………………………23
Inde ………………………………………………… .31
Laos …………………………………………………. 39
Changhaï ………………………………………… 45
Viêt‐Nam …………………………….…………… 54
Maghreb et pays arabes …………..……. 66
Algérie …………………...……………..……….. 66
Cuisine pied noir ……………………….....… 74
Liban …………………………………….....…….. 84
Maroc ………………………………….…………..96
Mauritanie …………………………..……… …..106
Syrie …………………………………..…………….. 111
Tunisie …………………………….....……. …….118
Océan indien ………………..…………………. 124
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‐ ‐ ‐ ‐ Comores ……………………………..…... ……..124
Madagascar …………………………………...…132
Maurice ………………………………....…….. 141
La Réunion …………………….……… ……...…146
Afrique subsaharienne et orientale … .157
Afrique Occidentale Française …………. 157
Bénin …………………………………….. ….. …. 159
Burkina Faso …………………………………… 158, 161
Cameroun ……..…………………………………158, 163
Côte d’Ivoire ……………..……………………. 157, 165
Guinée …………...………………………….……. 157, 167
Mali ……....…..…………………………….…….. 157, 168
Niger …………………………...... ………..………158, 170
Togo ……………………....…………..…………… 158, 173
Afrique Équatoriale Française ……....…. 174
Gabon ……………………………………....…….. 175
République centrafricaine ……....……….. 174, 177
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‐ ‐ ‐ ‐ Tchad …………….…………………………....…… 174, 179
Afrique Orientale …………....……………….. 180
Djibouti …………………………….....…………… 181
Antilles ……………………………….....…………. 187
Haïti …………………………………...... ………….. 188‐190
Guadeloupe …………………………...... ….….. 200
Martinique …………………………...... ………. 208
Amérique du Sud ……………………...... ……. 216
Guyane …………………………………...... …….. 216
Amérique du Nord ………………...... ………..225
Louisiane ……………………...... ……………….. 225
Québec …………………………………...... …….. 240
Saint‐Pierre et Miquelon ………...... ……. . 260
Océanie ...... 269
Nouvelle‐Calédonie ...... 269
Polynésie française ………...... ……………… 2782
Wallis et Futuna …………...... ……………….. 283
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‐ ‐ ‐ ‐ Vanuatu ……………………………………….. ………….. 296
Terres australes et antarctiques françaises … 302
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TABLE DES MATIÈRES
Potages
Potage de poisson aux pousses de bambou ……………...... ……………… 56
Soupe de poisson au citron vert ……………………… …………………………… 25
Soupe de crevettes ……………………………………………………………………….. 42
Soupe au concombre ……………………………………………………………………. 46
Soupe aux huîtres …………………………………………………………………………225
Fah fah ………………………………………………………………………………………..…181
Hors d’œuvre , salades
Accras d’aubergines ………………………………………………………………………. 206
Accras de morue ……………………………………………………………………………. 190
Achard de mangue verte ……………………………………………………………….. 121
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‐ ‐ ‐ ‐ Allumettes aux anchois ...... 77
Avocat au gingembre …………………………………………………………………….. 166
Carottes râpées à l’orange …………………………………………………………….. 97
Carpaccio de Saint‐Jacques marinées ……………………………………………. 275
Cœurs de coco aux chevrettes ………………………………………………………. 286
Dip de carottes à la touareg …………………………………………………….…….. 110
Entrée de crabe au poulet …………………………………………………………….. 295
Escargots en frita …………………………………………………………………………….. 76
Falafel …………………………………………………………………………………….……..… 87
Fattouche ……………………………………………………………………………………..…. 90
Fèves au cumin …………………..……………………………………………………………… 75
Kibbé cru ……………………………………………………………………………………….…… 87
Mantécaos salés ...... 74
Moules à l’oranaise ………………….………………………………………………….….…. 78
Pâté de cervelle ...... 118
Purée de pois chiches à l’huile de sésame …………………………………………… 89
Salade d’avocats et d’ananas ……………………………………………………………. 215
Salade de carottes au cumin …………………………………………………….………… 73
Salade de cerf ……………………………………………………………………………..……. 273
Salade de crevettes et d’avocat ……………………………………………………….. .285
Salade de christophines ……………………………………………………………………. 210
Salade de crustacés …………………………………………………………………………… 133
Salade dernière mode ……………………………………………………………………….. 229
Salade aux fruits de mer …………………………………………………………………… . 261
Salade huronne ...... 254
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‐ ‐ ‐ ‐ Salade des îles ………………………………………………………….………………………… 298
Salade libanaise ………………………………………………………………………………..… . 93
Salade de mangues vertes ………………………………………………………………….. 285
Salades mélangées aux crevettes et coriandre ……………………………….……. 27
Salade de papayes vertes ……………………………………………………………………… 57
Salade de thon à la banane …………………………………………………………………. 287
Salade de trocas au gingembre……………………………………………………...... 275
Selatha, salade de la Corne d’Afrique ...... 183
Souskaï de mangues vertes ...... 200
Tabboulé ...... 85
Thon mariné au lait de coco ...... 288
Plats à base de viande
Agneau aux coings ...... 114
Agneau aux pruneaux ...... 69
Bangaou ( agneau ) ...... 179
Brochettes d’agneau façon Pondichéry ...... 32
Chakhchoukha de Biskra ( agneau ) ...... 70
Colombo d’agneau ou de cabri ...... 213
Épaule d’agneau au confit d’aubergines ...... 82
Maklouba d’agneau et d’aubergines ...... 112
Pâté ce cervelle (d’agneau)...... 119
Tikourbabine ( agneau ) ...... 72
Tukasu ( agneau ) ...... 170
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‐ ‐ ‐ ‐ Plateau de viande persillée ( agneau ou boeuf) ...... 94
Romazava ( agneau ou boeuf ) ...... 136
Bœuf aux champignons noirs et pousses de bambou ...... 48
Bœuf en daube à la canadienne ...... 250
Bœuf aux feuilles de manioc ...... 161
Bœuf aux mangues ...... 171.
Bœuf aux piments ...... 301
Civet de bœuf ...... 266
Émincé de bœuf ...... 237
Ragoût de bœuf aux bananes ...... 178
Tajine de bœuf aux abricots secs ...... 197
Bo bun (bœuf)...... 62
Chellou ( bœuf ) ...... 211
Couscous aux oignons confits et raisins secs ( bœuf )...... 101
Fondue vietnamienne ( bœuf ) ...... 61
Foufou (bœuf ) ...... 163
Lap sind (bœuf ) ...... 41
Légumes farcis à la viande ( bœuf ) ...... 112
Le lit de roses du derviche ( bœuf ) ...... 91
Pilawo blanc ( bœuf ) ...... 129
Le pot au feu de chez nous ( bœuf ) ...... 83
Saboussas ( bœuf ) ...... 128
Tartare syrien ( bœuf ) ...... 115
Tibs ( bœuf ) ...... 186
Bélélé (bœuf et porc ) ...... 205
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‐ ‐ ‐ ‐ Tourtière du Lac Saint‐Jean (bœuf, porc et poulet ) ...... 248
Lap de viande ( bœuf ou porc ) ...... 39
Tuluks ( bœuf, porc ou poulet ) ...... 299
Marmite des Grands Lacs ( viande rouge ) ...... 239
Filets de porc au romarin, sauce au porto ...... 250
Kondré de porc ...... 164
Ragoût de porc au caramel et aux œufs ...... 28
Sauté de porc au caramel ...... 49
Tourtière au porc ...... 247
Travers de porc sauce à l’aigre‐doux ...... 50
Ma’ya tinito (porc) ...... 294
Cari de bringelles boucané ( porc ) ...... 149
Filet mignon à l’ananas et au poivre vert ( porc )...... 293
Jambalaya ( porc ) ...... 234
Pogo ( porc ) ...... 244
Rougail saucisse ( porc ) ...... 144
Saucisses au chou rave ( porc ) ...... 266
Lap lap ( porc et poulet ) ...... 300
Sagamité ( porc et volaille ) ...... 256
Cabri massalé ( chevreau ) ...... 143
Lapin à l’ail ...... 81
Lapin au pot ...... 233
Lapin au rhum et aux pruneaux ...... 214
Gibelotte de lapin au cidre ...... 251
Ragoût de lièvre aux boulettes de pâte ...... 238
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‐ ‐ ‐ ‐ Caribou rôti « puanaasi » ...... 257
Sanglier à l’arachide ...... 161
Volailles
Poulet à l’anisette ...... 80
Poulet à la citronnelle ...... 60
Poulet cominderance ...... 126
Poulet aux croquettes de fromage ...... 68
Poulet au curry de Pondichery ...... 35
Poulet grillé à la comorienne ...... 127
Poulet malgache ...... 134
Poulet à la polynésienne ...... 291
Poulet rhum coco ...... 206
Poulet rôti à la créole ...... 195
Poulet rôti Louisiane ...... 236
Poulet sauté au miel et au vinaigre ...... 278
Poussins farcis ...... 100
Ailes de poulet à la citronnelle ...... 44
Amiwo au poulet ...... 159
Bougna marmite ( poulet ) ...... 277
Colombo de poulet aux christophines ...... 196
Curry de poulet à la khmère ...... 28
Doro wat ( poulet ) ...... 185
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‐ ‐ ‐ ‐ Tajine de poulet aux olives et citrons confits ...... 99
Yassa au poulet ...... 109
Fricassée de poulet et de chorizo ...... 221
Jambalaya ( poulet et porc ) ...... 217
Canard de Changhaï aux ignames ...... 52
Canard aux kumquats...... 291
Canard à la vanille ...... 154
Rôti de canard au sirop d’érable ...... 252
Lap de viande ( dinde )...... 24
Pot‐au‐feu ding! din! don! ( dinde ) …………………………………………………….…. 246
Fricassée de dinde et de poulet à la guyanaise...... 222
Faisan aux dattes ...... 252
Bastela de pigeon ...... 102
Pigeon braisé ...... 5
Pigeon farci aux dattes ...... 108
Pintade au combava ...... 153
Poissons, crustacés et coquillages
Amok ...... 29
Batboutes aux fruits de mer ...... 98
Bec de cane (empereur) à la belle du Caillou ...... 276
Blaff de poisson ...... 202
Bouillabaisse créole ...... 142
15
‐ ‐ ‐ ‐ Brick au thon ...... 118
Calamars dans leur encre ...... 79
Cari de camarons ...... 151
Cari de poisson (ou poulet) ...... 148
Colombo de poisson ...... 218
Couscous au poisson ...... 121
Cuisses de grenouille des bayous ...... 232
Curry de poisson au tamarin ...... 34
Espadon massalé ...... 152
Filets de cabillaud à la crème ...... 264
Maboké de capitaine ...... 177
Mahi mahi (espadon)...... 270
Morue aux épices ...... 183
Féroce d’avocat (morue)...... 201
Ye assa wath (morue) ...... 184
Rougail de morue aux gros piments ...... 147
Mtsolola à la banane verte ...... 125
Œuf du pêcheur p’tit Jean québécois.(saumon)...... 243
Perche aux épices ...... 230
Pimentade ...... 220
Poisson aux épices ...... 92
Poisson fumé de Changhaï ...... 47
Pot au feu de la mer ...... 269
Poulpe au gingembre ...... 289
Tajine de lotte, citron confit et artichaut ...... 120
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‐ ‐ ‐ ‐ Thiéboudienne .(daurade)...... 107
Touffée de requin ...... 193
Yétissé de poisson ...... 167
Fricassée de langouste ...... 210
Fricassée de ouassous ...... 204
Écrevisses au curry ...... 165
Écrevisses Châlet Brandt ...... 231
Crevettes et pétoncles au curry rouge ...... 245
Crevettes au caramel ...... 59
Rougail de crevettes ...... 137
Gambas au curry ...... 193
Cœurs de coco aux chevrettes ...... 286
Batboutes de fruits de mer ...... 97
Carpaccio de Saint‐Jacques marinées ...... 272
Coquilles Saint‐Jacques au fromage et champignons ...... 263
Coquilles Saint‐Jacques à la platebière ...... 262
Saint‐Jacques au lait de coco et patates douces ...... 173
Plats mixtes
Bami goreng ( bœuf et crevettes ) ...... 276
Bouillon d’awara (bœuf, porc, poulet , poisson et crustacés) ...... 223
Entrée au crabe et au poulet ...... 297
Fondue vietnamienne ( bœuf et crevettes )...... 61
Jambalaya (porc et crevettes) ...... 231
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‐ ‐ ‐ ‐ Laulau (saumon et porc) ...... 288
Marmite de poisson et porc ...... 58
Pimentade (poisson et lard ) ...... 217
Poisson au porc ...... 138
To et tokorodji ( boeuf et daurade ) ...... 168
Tournedos et homard ...... 254
Légumes
Accras d’aubergines ...... 208
Achard de légumes ...... 150
Beignets de chou‐fleur de Pondichéry ...... 38
Chakchouka (ratatouille tunisienne) ...... 118
Curry de tomates ...... 39
Douceur kumala ...... 301
Épinards à la sauce d’arachide ...... 64
Gratin de patates douces et de bananes plantain ...... 274
Haricots blancs façon créole ...... 144
Pommes de terre aux oignons épicés ...... 36
Riz gluant ...... 45
Riz aux haricots rouges ...... 191
Soufflé de chouchoutes ...... 272
Sauces et condiments
Achard de légumes ...... 149
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‐ ‐ ‐ ‐ Achard de mangues vertes ...... 135
Bisque ...... 252
Condiment de carottes ...... 38
Mouhamara ...... 116
Rougaille ...... 130
Rougail de tomates ...... 135
Sauce bordelaise ...... 252
Sauce piquante à l’aigre‐doux ...... 115
Sauce au porto ...... 250
Desserts
Ananas des îles ...... 199
Ananas rôti à la cardamome ...... 156
Bananes flambées au rhum ...... 155
Bananes au four ...... 175
Banique au bleuets ...... 255
Beignets haoti ...... 198
Bescoutou aux amandes ...... 123
Bouchée de la Belle ...... 95
Dessert à la banane ...... 44
Dessert au beurre de cacahouète ...... 53
Flan au fromage blanc et aux dattes ...... 104
Flan aux mangues ...... 281
Galette de manioc au rhum ...... 140
Gâteau aux carottes ...... 267
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‐ ‐ ‐ ‐ Gâteau de fruit de l’arbre à pain ...... 302
Gâteau à la mangue ...... 64
Gâteau aux patates douces ...... 145
Mkatra Signiya ...... 130
Parfait alligator ...... 207
Po’e à la papaye ...... 280
Pudding chômeur ...... 259
Sablé aux bananes ...... 199
Salade de fruits syrienne ...... 117
Salade de fruits à la tahitienne ...... 295
Tarte au maracudja ...... 224
Boissons
Planteur guyanais ...... 217
Punch à la vanille ...... 139
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Abréviations
c à c ……………………. cuillère à café c à s ……………………cuillère à soupe cl ………………………..centilitre
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‐ ‐ ‐ ‐ dl…………………………décilitre g ……………………….. gramme h ………………………. heure k …………………………kilogramme l …………………………litre m ………………………minute min ...... minimum
Syn ...... synonyme
V ...... voir
GLOSSAIRE
Abaisse. Rond de pâte coiffant la partie supérieure d’une tourte.
Accra Petit beignet contenant de la morue et des légumes ( syn. : amarinade).
Achard. Condiment de la cuisine créole.
Batboutes. Petites galettes formées en cavité pour recevoir une farce et refermées pour cuire au four.
Bec de cane. Empereur (poisson).
Besans. Pois chiches
Blaff. Cuisson de poisson blanc dans de l’eau épicée.
Blanchir. Immerger quelques minutes des aliments, le plus souvent des légumes, dans de l’eau bouillante avant de les passer sous l’eau froide. Ceci peut avoir pour but de raffermir, ou d’épurer l’ingrédient, ou d’en faciliter l’épluchage.
Boucané. 1.Fumé (viande ou poisson).
2.Grillade à l’étouffé à la cane à sucre.
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‐ ‐ ‐ ‐ Brèdes. Feuilles comestibles de certaines plantes.
Bringelle. Aubergine.
Cabri. Petit chevreau.
Camarons. Petits crustacés pouvant être remplacés par des gambas.
Cari. Plat de l’océan Indien composé d’ail, d’oignons, de gingembre et de piments écrasé.
Chevrette. Petit crustacé voisin de la crevette.
Chiffonade. Feuilles de salade, d’endives ou d’oseille, découpées en lanières plus ou moins étroites.
Chouchou. Chayotte (océan Indien).
Christophine. Chayotte ( Antilles ).
Colombo .1. Plat comparable au cari de l’océan Indien.
2. Epice créole composée de paprika, cumin, coriandre, muscade, gingembre, poivre, cardamome, anis étoilé clous de girofle, graines de moutarde et safran.
Combava. Agrume ressemblant à un petit citron vert dont on utilise les zestes ou les feuilles pour aromatiser certains plats.
Dombrés. Boulettes de pâte à pain (farine, sel et eau tiède) de la taille d’une olive ou d’un pois chiche, cuites à l’eau et servies en accompagnement d’ingrédients divers (lard, crevettes, haricots, etc.
Falafel. Petites boulettes frites confectionnées avec de la purée de pois chiches.
Fattouche. Salade de la cuisine arabe (Liban, Maroc) s’apparentant au tabboulé.
Féroce. Mélange de farine de manioc, avocat, morue et piment.
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‐ ‐ ‐ ‐ Galanga. Rhizome dont le goût est voisin, en plus doux, de celui du gingembre (on l’appelle parfois gingembre thaï). On le trouve frais ou en poudre.
Garam masala. Mélange d’épices tiorréfiées oroginainre du Nord de l’Inde. Fréquemment utilisé à la Réunion sous le nom de massalé ( V. ce mot. ).
Guedjef. Poisson séché
Kémia. Petits plats froids ou chauds de la cuisine pied noir que l’on consomme avec l’apéritif à la façon du mezzé (V. ce mot) libanais.
Kibbés. Boulettes de viande farcies de blé concassé, servies dans le cadre des mezzés libanais.
Massalé. Mélange de méti, de cumin et de coriandre, éventuellement pimenté.
Mezzé. Ensemble de petits plats froids que l’on consomme au Liban pour accompagner l’apéritif (arak) et qui peuvent même composer un repas complet.
Napper. Recouvrir un met d’une sauce consistante.
Oignon vert. Oignon non mur dont le bulbe est blanc et tendre et les feuilles comestibles.
Oignon pays. Oignon allongé du type ciboule que l’on distingue, aux Antilles, de l’oignon « France », la variété ronde courante en Métropole.
Padek . La sauce de poisson fermenté portant ce nom est typique de la cuisine du Laos. Elle peut toutefois être remplacée par de la sauce de poisson
Pimentade. Ragoût de poisson (ou crevettes) guyanais incorporant légumes et épices.
Quatre épices. Feuilles d’un arbuste d’origine indienne aussi appelées ravinsara.
Rougail. Ce mot, dans la cuisine créole, désigne soit un condiment constitué de piments écrasés, soit un plat principal associant légumes et viande ou poisson.
Souskay. 1. Plat créole composé de morue, légumes et épices.
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Plat de fruits verts râpés macérés dans du jus de citron vert, sel et piment.
Suer. Cuire doucement dans un corps gras des légumes pour conserver l’arôme de leur eau de végétation tout en évitant de modifier leur couleur.
Tabel. Epice tunisienne à base de coriandre à laquelle sont ajoutés d’autres ingrédients parmi lesquels du carvi, de l’ail, du poivre rouge, dans des proportions variant d’un préparateur à l’autre.
Touffée. Plat cuit à l’étouffé, c'est‐à‐dire à petit feu dans un récipient recouvert d’un couvercle et contenant un peu d’eau.
Trocas. Bulots.
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ASIE
Cambodge
Pour se protéger des menaces exercées par les Etats voisins le royaume khmer s’est placé sous le protectorat de la France en 1863. L’indépendance a été recouvrée en 1954 dans la foulée de l’armistice en Indochine. A partir d’avril 1975 le pays, sous le nom d’Etat démocratique du Kampuchéa, a subi le régime sanglant des Khmers Rouges. Le pouvoir central a échappé à ces derniers sous une offensive du Vietnam en janvier 1979, mais le dernier dirigeant khmer Rouge n’a été arrêté. qu’en mars 1999.
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‐ ‐ ‐ ‐ Comme pour d’autres pays de la péninsule indochinoise la cuisine cambodgienne a été influencée par celles de ses principaux voisins. À la Chine elle a emprunté les pâtes alimentaires, le soja et la cuisson à la vapeur. L’Inde a contribué par ses currys, les contrastes sucré‐salé et amer‐acide.
La gastronomie khmère est soucieuse d’esthétique en particulier pour les couleurs, mettant en valeur ses plats par le rouge du piment, le jaune du citron, le rose des crevettes et le blanc du coco.
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SOUPE DE POISSON AU CITRON VERT
1 Quatre tasses de soupe de poisson ou de bouillon de poulet
2. Deux tasses de jus de coco
3. Deux branches de citronnelle coupées en petits morceaux
4. 100 g de grosses crevettes crues décortiquées
5. 100 g de noix de Saint‐Jacques
6. 100 g de filets de poisson blanc et ferme
7. 100 de moules ou de coquillages
8. Une c à s de sauce de poisson
9. Quatre c à s de jus de tamarin (*)
10. ½ c à c de sucre
11. Le jus d’un citron vert
12. Un petit piment haché
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‐ ‐ ‐ ‐ 13. Une tasse d’herbes aromatiques telles que basilic, coriandre et menthe, hachées
Préparation : 20 m
Cuisson : 18 m
Porter le bouillon à ébullition et y faire cuire le jus de coco et la citronnelle pendant 10 à 15 m. Ajouter les ingrédients de 4 à 7 et cuire à feu doux 3 à 4 m. Arrêter le feu et ajouter les ingrédients de 8 à 12 et la plus grande partie des herbes. Le reste servira à décorer les assiettées de soupe.
(*) Le jus de tamarin peut être obtenu en délayant de la pâte de tamarin dans de l’eau chaude.
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SALADES MÉLANGÉES AUX CREVETTES ET CORIANDRE
1.400 g de crevettes, grosses ou moyennes crues
2. ½ tasse d’huile d’olive
3. Deux c à s de jus de citron vert
4. Deux c à s de vinaigre de vin
5. Deux c à c de sirop de sucre
6. ¼ de tasse de l’eau de cuisson des crevettes
7. Une c à c de graines de cumin grillées
28. Deux c à c de paprika
9. Deux c à c de coriandre haché
10. Deux c à c de persil haché
11. Quatre échalotes finement tranchées
12. Feuilles d’un assortiment de salades telles que laitue, roquette, endives, etc.
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 20 m
Cuisson : 5 m
Faire cuire les crevettes quelques minutes, jusqu’à ce qu’elles deviennent colorées. Décortiquer les crevettes, les réserver ainsi que l’eau de cuisson.
Faire une vinaigrette avec les ingrédients de 2 à 6. Ajouter le paprika, le cumin et les herbes. Assaisonner les feuilles de salade avec la vinaigrette et les échalotes.
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CURRY DE POULET À LA KHMÈRE
1. Une c à s de galanga
2. Une c à s de curcuma
3. Quatre tiges de citronnelle
4. Six échalotes hachées
5. Le zeste haché d’1/2 citron vert
6. ½ c à s de poudre d’anis étoilé
7. Quatre gousses d’ail pressées
8. Une c à s de piment séché, trempé dans l’eau 5 m et épépiné
9. Un litre de lait de coco
10. Deux c à s de sauce de poisson
11. ½ c à s de pâte de crevette
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‐ ‐ ‐ ‐ 12. 400 g de chair de poulet coupé en cubes
13. Deux pommes de terre moyennes épluchées et coupées chacune en 8 morceaux
14. Bouillon de poulet (si nécessaire)
15. Une c à s de sucre
16. Une c à s de curry vietnamien (ca rob o)
17. Un oignon moyen tranché
18. 100 g de haricots verts
Préparation : 30 m
Cuisson : 40 m
Dans un mortier réduire en pâte les ingrédients de 1 à 7. Faire bouillir la moitié du lait de coco pour que presque tout le liquide soit évaporé. Mélanger avec la pâte précédemment obtenue et frire jusqu’à ce que cette préparation dégage une odeur agréable.
Ajouter les piments écrasés en purée, la sauce de poisson et la pâte de crevettes. Bien mélanger, ajouter le poulet et mélanger à nouveau. Ajouter les pommes de terre et le reste du lait de coco. Faire bouillit 5 m en ajoutant du bouillon de poulet le cas échéant, pour maintenir la liquidité de la préparation. Ajouter les ingrédients de 15 à 18 et cuire encore 15 m.
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RAGOÛT DE PORC AU CARAMEL ET AUX ŒUFS
1. Six œufs
2. ¾ de tasse de sucre
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. Un oignon
4. Trois clous de girofle
5. ¼ de tasse de sauce poisson
6. ½ c à c de sel
7. Deux tasses de jus de coco
8. 600 g de lard frais
9. 1/4 de c à c de poivre noir
Préparation : 20 m
Cuisson : 55 m
Faire durcir les œufs, les écaler et les réserver. Dans une cocotte faire un caramel en chauffant une c à s de sucre avec la même quantité d’eau. Lorsqu’il aura pris une couleur brune le délayer avec 2 tasses d’eau en mélangeant.
Ajouter l’oignon piqué des clous de girofle ainsi que tous les autres ingrédients. Cuire à feu doux environ 40 m, jusqu’à ce que la viande soit bien tendre. Ajouter les œufs et servir lorsqu’ils seront redevenus bien chauds.
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AMOK
.
1. 500 g de filets de poisson coupés en dés
2. Une tige de citronnelle
3. Quatre ou cinq feuilles de citronnier (ou de bergamote)
4. Une grosse rondelle de galanga (à défaut, gingembre additionné d’un zeste de citron vert)
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‐ ‐ ‐ ‐ 5. Une échalote
6. 40 cl de lait de coco
7. Six ou sept feuilles d’épinard
8. Une grosse branche de brocoli coupé en dés
9. Une salade batavia
10. Trois c à s de cacahuètes hachées
11. Un brin de coriandre frais
12. Deux c à s de nuoc mam
13. Poivre
14. Un petit piment épépiné et taillé en filament
Préparation : 20 min.
Cuisson : 15 min
Mixer les ingrédients de 2 à 5 et ajouter le lait de coco. Dans des papillotes de feuille de bananier répartissez des morceaux de feuilles de salade, les épinards, le poisson, les cacahouètes, le mélange au lait de coco, et les ingrédients de 11 à 14. Fermer hermétiquement et cuire 15 m à la vapeur
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SAMIA M’CHOU YUAN
1. 100 g de racines de lotus coupées en morceaux de 7 cm
2. Quatre gousses d’ail hachées
3. 350 g de filets de poisson tranchés en morceaux d’environ 3 cm
4. Une c à s de sauce de poisson
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‐ ‐ ‐ ‐ 5. ½ tasse de jus de tamarin
6. Une c à s de sel
7. Une c à s de sucre
8. Une grosse tomate coupée en morceaux
9. 100 g d’ananas coupé en morceaux
10. ½ tasse de feuilles de menthe
Préparation : 15 m
Attente : 30 m
Cuisson : 2
Faire tremper les racines de lotus 30 m et réserver.
Dans une poêle faire frire l’ail et le réserver. Dans la même huile faire revenir le poisson et ajouter la sauce de poisson.
Dans une marmite faire bouillir 4 tasses d’eau et y verser le jus de tamarin, le sel et le sucre, puis le poisson, la moitié de l’ail frit, les racines de lotus et une c à s d’huile. Après 5 m de cuisson ajouter l’ananas et les tomates. Retirer du feu lorsque la peau de ces dernières commencent à se détacher. Garnir avec le reste de l’ail et les feuilles de menthe.
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Inde
Après la fondation par Colbert en 1664 de la Compagnie des Indes Orientales les Français créèrent six comptoirs dans ce pays. Joseph François de Dupleix, gouverneur de Pondichéry
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‐ ‐ ‐ ‐ et directeur général des comptoirs français de l’Inde à partir de 1742 fut le premier qui eut l’idée d’y fonder un empire européen. Profitant des dissensions politiques internes il réussit à établir en 1748 une hégémonie française dans le Dekkan. Mais vaincu par les britanniques il fut rappelé en 1754 et le traité de Paris de 1763 ne laissa à La France que les cinq comptoirs de Pondichéry, Karikal, Mahé, Yanaon et Chandernagor. Ceux‐ci furent restitués à l’Inde redevenue indépendante en août 1947.
La cuisine de l’Inde méridionale est à base de riz souvent associé aux lentilles et autres légumes secs, aux feuilles de curry, au tamarin, à la pulpe de coco, au citron ou au yaourt. Les plats sont plus épicés que dans le Nord et l’aspect visuel est un facteur important pour les gourmets de ces régions.. Autre contraste, la cuisine végétarienne tient une place plus importante dans le Sud en raison de la majorité d’hindouistes dans la population. Ceci, toutefois, concerne surtout les castes les plus élevées, brahmanes et jaïns, car les membres des castes inférieures consomment parfois des mets à base de viande ou de produits de la mer, disponibles en abondance dans la ville portuaire de Pondichéry.
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BROCHETTES D’AGNEAU FAÇON PONDICHÉRY
1.Une épaule d’agneau désossée et coupée en dés de 3 cm de côté
2. Un oignon
3. Deux gousses d’ail
4. Environ 3 cm de racine de gingembre tranché
5. Une c à c de harissa
6. Une c à c de curcuma
7. Une pincée de cumin moulu
8. Une pincée de muscade râpée
9. ½ c à c de sel
10. Deux pots de yaourt
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‐ ‐ ‐ ‐ 11. ½ concombre râpé
12. Environ 6 feuilles de menthe fraîche ou 3 brins de coriandre fraîs
Préparation : 20 m
Attente : 3 h
Cuisson : 3 m de chaque côté
Mixer les ingrédients 2 à 9 avec un pot de yaourt. Y laisser mariner la viande pendant 3 h. Embrocher les morceaux de viande et griller 3 m de chaque coté. Servir avec une sauce raïta composée du 2ème pot de yaourt avec le concombre, la menthe ou le coriandre.
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CURRY DE POISSON AU TAMARIN
1. 500 g de filet de cabillaud découpé en cubes
2. Une grosse c à s de pâte de tamarin
3. Une c à c de graines de moutarde
4. Un petit oignon haché
5. Environ 2 cm de racine de gingembre haché
6. Deux gousses d’ail haché
7. ½ c à c de curcuma
8. Six feuilles de curry (facultatif)
9. Deux petits chilis coupés en lanières
10. Une c à c de coriandre en poudre
11. Cinq clous de girofle
12. ¼ de c à c de cannelle
13. Une c à c de vinaigre de cidre
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‐ ‐ ‐ ‐ 134. Dix cl de lait de coco
Préparation : 25 m
Attente : 15 m
Cuisson : 20 m
Mariner le poisson 15 m dans le tamarin dilué dans environ 20 cl d’eau.
Faire chauffer environ 3 c à s d’huile dans un wok. Y cuire les graines de moutarde jusqu’à ce qu’elle craquellent. Ajouter l’oignon jusqu’à brunissement puis le gingembre et l’ail.
Incorporer les ingrédients 7 à 13 avec la moitié du lait de coco et cuire à feu moyen en remuant de temps à autre pendant environ 10 m. Ajouter le poisson avec les ¾ de la marinade. Arrivé à ébullition verser le vinaigre et le reste du lait de coco. Au retour de l’ ébullition baisser le feu et mijoter jusqu’à cuisson achevée du poisson (5 à 6 m).
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POULET AU CURRY DE PONDICHÉRY
1. . Un poulet découpé
2. Un gros oignon émincé
3. Environ 7 g de gingembre haché
4. Deux tomates coupées en gros cubes
5. Une gousse d’ail écrasée
6. Trois c à c de curry massala
7. Jus d’un citron
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Divers légumes au choix tels que carottes coupées en fines lamelles, courgettes en bâtonnets, petits pois
9. Quatre pommes de terre
Préparation : 15 m
Cuisson : 1 h
Dans une cocotte huilée faire dorer les morceaux de poulet et ajouter ensuite les ingrédients de 2 à 6 pendant 10 m.
Cuire à couvert à feu doux pendant au moins 50 m.
Veiller à ce que le fond de la cocotte n’attache pas. Un peu de vin blanc y remédiera, en déglaçant, tout en agrémentant le goût.
Verser le jus de citron avant de servir.
Les pommes de terre peuvent être cuites à l’eau ou à la vapeur séparément et ajoutées à la préparation pour leur fin de cuisson.
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POMMES DE TERRE AUX OIGNONS ÉPICÉS
(Aloo Massala)
1. Quatre oignons émincés
2. ½ c à c de graines de moutarde
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. Un clou de girofle
4. Quelques grains de poivre noir
5. Une c à s de curry en poudre
6. Une c à c de gingembre râpé
7. Une gousse d’ail hachée
8 Une c à c de concentré de tomates
9. Trois pommes de terre coupées en dés
10. Coriandre fraîche
Préparation : 15 m
Cuisson : 30 m
Faire chauffer de l’huile dans une cocotte. Y verser les ingrédients de 1 à 5. Lorsque les oignons ont bruni ajouter les ingrédients 6, 7 et 8 avec environ 5 cl d’eau. Cuire 3 ou 4 m.
Ajouter les pommes de terre, 5 cl d’eau et saler. Cuire jusqu’à ce que les pommes de terre soient al dente.
Décorer avec les feuilles de coriandre.
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BEIGNETS DE CHOU‐FLEUR DE PONDICHERY
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. 30 g de farine de pois chiches (« besan »)
2. Une c à c de cumin moulu
3. ½ c à c de coriandre moulue
4. ½ c à c de curcuma
5. Une pincée de poivre de Cayenne
6. Quatre œufs
7. Six cl d’eau
8. 700 g de chou‐fleur découpé en fleurettes
Préparation : 15 m
Attente : 30 m
Cuisson : 20 ‐ 25 m
Mélanger dans un saladier les ingrédient de 1 à 5 et saler légèrement.
Dans un autre récipient battre 2 œufs et les jaunes des deux autres avec 6 cl d’eau. Creuser un puits dans les ingrédients du saladier et y verser le mélange d’œufs tout en battant pour obtenir une pâte homogène. Laisser reposer 30 m.
Enduire de cette pâte les morceaux de chou‐fleur et les cuire en friteuse, quelques uns à la fois, jusqu’à ce qu’ils soient dorés et gonflés
Egoutter et saler
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‐ ‐ ‐ ‐ CURRY DE TOMATES
1. Un petit oignon émincé
2. 20 cl de lait de coco
3. Une demi c à s d’huile
4. 35 g de concentré de tomates
5. 50 g de noix de cajou
6. Deux clous de girofle
7. Deux c à c de pâte de curry
8. Une grosse pincée de cumin en poudre
9. Une c à c de gingembre haché
10. Une grosse pincée de paprika
11. Une grosse pincée de noix de muscade en poudre
Préparation : 12 m
Cuisson : 2 m
Mélanger tous les ingrédients et les cuire 2 m dans une poêle à feu moyen.
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‐ ‐ ‐ ‐
CONDIMENT DE CAROTTES
1. Deux c à s de graines de moutarde
2. Quatre petites carottes en rondelles
3. Une c à s de curcuma
4. Une c à s d’huile tiède
Préparation : 10 m
Attente : une semaine
Cuisson : 0 m
Écraser la moitié des graines de moutarde et verser l’ensemble des ingrédients bien mélangés dans un bocal fermé. Laisser reposer à température ambiante pendant une semaine. Ce condiment se consomme avec la plupart des plats de la cuisine indienne.
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Laos
Pour se protéger des incursions chinoises et des ambitions siamoises le royaume du Laos s’est placé en 1893 sous le protectorat de la France et s’est trouvé englobé dans l’Union indochinoise. Après l’occupation japonaise de la Deuxième guerre mondiale le pays obtint son autonomie interne en 1947 et son indépendance en 1954. Le Laos est sous régime communiste depuis 1975.
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‐ ‐ ‐ ‐ La base de la nourriture au Laos est le riz gluant qui se mange avec les doigts. Selon la tradition l’accompagnement est souvent le lap, viande ou poisson mariné, parfois consommés crus. La cuisine se présente sous forme de nombreuses variétés en fonction des ressources locales : volaille, buffle, poisson de rivière. Le jus de citron vert, le poisson fermenté et le coriandre sont fréquemment utilisés pour la confection des plats. Les repas entre amis incluent souvent de nombreuses compositions servies en petites quantités sur des feuilles de laitue.
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LAP DE VIANDE
1. 400 g de viande (bœuf, porc, poulet, canard ou dinde) coupée en petits morceaux
2. Deux oignons verts émincés
3. Jus de deux citrons verts
4. Deux c à s de glutamate de sodium
5. Six c à s de farine de riz
6. Trois piments rouges épépinés et finement hachés
7. Un bol de pousses de soja
8. Une dizaine de feuilles de menthe fraîche
Préparation : 15 m
Cuisson : 5 m
Faire revenir à la poêle pendant 4 m la viande et les oignons. Arroser de jus de citron et saupoudrer de glutamate, de sel et de farine de riz. Poivrer et mélanger avec les piments, les pousses de soja et la menthe grossièrement découpée.
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‐ ‐ ‐ ‐ Le lap se sert traditionnellement avec du riz gluant ( V. recette page 45 ), de la salade, du concombre des petites aubergines et des haricots verts
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LAP SIND (Tartare laotien)
1. Un petit verre de riz gluant non cuit
2. Deux tiges de citronnelle coupées en morceaux
3. La moitié d’une racine de galanga hachée
4. Quatre ognons nouveaux hachés
5. Dix branches de menthe hachées
6. Dix branches de coriandre hachée
7. 600 g de viande de bœuf à griller, hachée
8. Deux c à s de jus de citron vert
9. Un piment épépiné et haché
10. Une c à s de nuoc mam
11. Une c à s de sauce padek
12. Un cube dilué de bouillon de volaille
Préparation : 25 m
Attente : 15 m
Cuisson : 0 m
Torréfier le riz dans une poêle sèche, à feu moyen et réservez.
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‐ ‐ ‐ ‐ Macérez la viande une quinzaine de minutes dans le jus de citron. La presser ensuite pour en extraire le jus.
Passer la citronnelle et le galanga aux mixeur et les mélanger avec tous les autres ingrédients, y compris la viande. Saler, poivrer.
Accompagner de riz gluant ou de riz parfumé.
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SOUPE DE CREVETTES
1. 75 cl de bouillon de poulet
2. 250 g d’oignon haché grossièrement
3. 125 g de céleri haché grossièrement
4. Une c à s de graines de coriandre
5. une c à c de grains de poivre noir
6. Trois tiges de citronnelle
7. Trois feuilles de bergamote
8. 150 g de champignons de Paris
9. Cinq cm de galanga
10. Huit crevettes moyennes crues
11. Cinq piments oiseaux
12. Quatre c à s de jus de citron vert
13. ½ c à s de sauce de poisson
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‐ ‐ ‐ ‐ 14. Une poignée de feuilles de coriandre
Préparation : 20 m
Cuisson : 4 h 3 m
Versez dans une marmite les ingrédients de 1 à 5. Cuire 4 h à petits bouillons. Passer à travers un torchon.
Porter à nouveau à ébullition et ajouter les ingrédients de 6 à 10. Cuire quelques minutes, juste assez pour que les crevettes soient cuites. Ajouter 11, 12 et 13. Parsemez de coriandre avant de servir.
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AILES DE POULET À LA CITRONNELLE
1. Huit ou dix ailes de poulet (selon la grosseur) coupées en deux à l’articulation
2. Deux gousses d’ail hachées
3. Un bâton de citronnelle haché
4. Deux c à c de sucre
5. Une c à s de sauce de poisson
Préparation : 10 m
Cuisson : 20 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Mélanger tous les ingrédients avec une pincée de sel. Cuire au four préchauffé à 250° (10) ou à la friteuse.
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RIZ GLUANT
300 g de riz gluant
Préparation : 1 m
Attente : Une nuit
Cuisson : Environ 1 h
Laver le riz jusqu’à ce que l’eau soit claire. Couvrir d’eau froide et mettre au frais une douzaine d’heures. Cuire à la vapeur environ une heure, jusqu’à ce que les grains soient translucides et bien collants.
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‐ ‐ ‐ ‐
DESSERT A LA BANANE
(Nam vaan mac kuey)
1. 25 g de graines de tapioca parfumées au bayteuil (ou feuilles de pandanus)
2. Deux bananes mûres coupées en tronçons
3. 50 g de sucre
4. 100 g de lait de coco
Préparation : 10 m
Cuisson : 25 m
Faire tremper le tapioca dans de l’eau jusqu’à ce qu’il gonfle.
Faire chauffer environ 35 cl d’eau, y plonger les banane et laisser mijoter 15 m.
Ajouter les autres ingrédients en veillant à ce que les graines (préalablement égouttées) ne s’agglutinent pas.
Maintenir la cuisson pendant une dizaine de minutes.
Servir tiède.
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ChanghaÏ
( Concession française)
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‐ ‐ ‐ ‐ Sans être une colonie, la concession française de ChanghaÎ (1 000 hectares dans le Nord de la ville chinoise) s’y apparentait par les privilèges octroyés pour l’établissement, la résidence, le commerce et la finance. Ils ont été accordés par le gouvernement chinois en avril 1849, six ans après les concessions commerciales dévolues à la Grande‐Bretagne pour mettre un terme à la guerre de l’opium. La concession française a été restituée à la Chine en mars 1946.
La cuisine de Changhaî, une des plus raffinée de Chine, a eu pour base les traditions populaires des régions voisines de Jiangsu, Zhejiang et Anhui. Les marinades dans l’alcool et l’usage du sucre ‐ subtilement dosé pour n’être pas perceptible à la saveur ‐ ont contribué à son originalité. Autre spécialité de Changhaï, le « braisé en rouge », un mode de cuisson qui utilise la sauce de soja foncée et le sucre caramélisé donnant cette couleur aux aliments.
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SOUPE AU CONCOMBRE
1. Huit champignons parfumés détachés de leur pied
2. Un grand concombre épluché, coupé en 2 transversalement, épépiné et tranché finement
3. Une tranche épaisse de jambon fumé découpé en allumettes
4. Un l de bouillon de poulet
5. Quatre c à s de sauce de soja
Préparation : 10 m
Cuisson : 15 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Tremper les champignons 15 m dans un bol d’eau tiède. Verser tous les ingrédients, sauf le jambon, dans une casserole sur un feu vif. Lorsque l’ébullition commence couvrir et mijoter 15 m. Disséminer les morceaux de jambon à la surface du potage.
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POISSON FUMÉ DE CHANGHAÏ
1. 500 g de filets de poisson blanc, découpé en rectangles d’environ 4X2,5 cm
2. Trois c à s de vin blanc sec
3. Trois c à s de sauce de soja
4. Deux c à s de sucre
5. Trois ou quatre ciboules hachées, plus une émincée pour garniture
6. Quatre cm de gingembre épluché et haché
7. Une c à s de 5 épices
8. Une c à c de sel
Préparation : 25 m
Attente : 3 h 15 m
Cuisson : 15 – 20 m
Dans un plat creux verser tous les ingrédients et laisser mariner 2 heures au moins. Retirer le poisson et faire mijoter la marinade additionnée de 9 cl d’eau dans une casserole pendant 10 à 15 m. Passer au chinois au dessus d’un plat creux.
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‐ ‐ ‐ ‐ Frire le poisson jusqu’à ce qu’il devienne croustillant. Le remettre ensuite dans la marinade froide pendant 10 à 15 m. Réserver au frais pendant 2 – 3 h au moins et servir avec la garniture de ciboule.
Les deux passages du poisson dans la marinade lui donnent un goût comparable au fumé, d’où le nom de la recette.
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BŒUF AUX CHAMPIGNONS NOIRS ET POUSSES DE BAMBOU
1. 450 g de viande de boeuf à griller
2. 15 dl de saké
3. 150 g de farine de tapioca
4. Quatre poignées de champignons noirs
5. Une boîte de pousses de bambou
6. Autres légumes (carottes en filaments, navets émincés, petits pois… )
7. Une c à c de sauce de soja
Préparation : 25 m
Attente : 1 h
Cuisson : 25 m
Enfariner la viande et mariner dans le saké pendant une heure.
Faire tremper les champignons dans un bol d’eau chaude pendant 30 m.
Cuire 7 à 8 m dans une poêle ou un wok huilé les légumes, les champignons et les pousses de bambou avec la sauce de soja.
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‐ ‐ ‐ ‐ Ajouter la viande et la marinade et cuire quelques minutes à partir de l’ébullition.
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SAUTÉ DE PORC AU CARAMEL
1. 15 cl de sauce soja
2. Deux c à s (rases) de poudre 4 épices
3. 600 g de filet de porc en cubes
4. Deux oignons tranchés en fines lamelles
5. Une gousse d’ail hachée
6. Le jus d’un citron
7. Deux c à s de vin de riz
8. 20 morceaux de sucre
Préparation : 20 m
Attente : 1 h
Cuisson : 1 h
Dans un saladier mélanger la sauce soja et la poudre 4 épices. Ajouter la viande, poivrer, recouvrir d’un film plastique et laisser reposer 1 h au frais.
Dans un wok faire revenir les oignons puis la viande égouttée 7 à 8 m. Ajouter l’ail, le jus de citron, le vin de riz, ½ verre d’eau et la marinade. Cuire une trentaine de minutes à feu moyen.
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire un caramel dans une casserole avec le sucre et le verser dans le wok, prolongeant la cuisson une vingtaine de minutes.
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TRAVERS DE PORC SAUCE À L’AIGRE‐DOUX
1. 450 g de travers de porc coupés en cubes
2. Deux c à c de sauce de soja
3. Une c à c de sucre
4. Une pincée de poivre
5. Trois c à s de vinaigre de vin ou de riz
6. Deux c à s de sucre
7. Une c à s de sauce de soja
8. Une c à s de ketchup
9. Une gousse d’ail hachée
10. Un cm de gingembre frais râpé
11. 100 g d’ananas en morceaux
12. Un poivron vert haché
13. Un petit oignon haché
Préparation : 25 m
Attente : 20 m
Cuisson : 35 m 50
‐ ‐ ‐ ‐
Mélanger les ingrédients de 2 à 4 et y mariner la viande pendant 20 m.
Essorer les travers de porc et les faire frire dans un wok pendant environ 8 m et réserver.
Faire une sauce en mélangeant les ingrédients de 5 à 8.
Nettoyer le wok, remettre de l’huile, faire revenir l’ail et le gingembre. Verser la sauce et lorsque l’ébullition est atteinte ajouter l’ananas, les légumes et la viande et maintenir le feu jusqu’à ce que celle‐ci soit cuite.
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PIGEON BRAISÉ
1. Une c à s d’épice aux cinq parfums
2. Un pigeon d’environ 500 g
3. 50 g de vinaigre
4. 50 g de sucre
5. ½ l d’eau
Préparation : 15 m
Attente : 20 m
Cuisson : 35 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Verser les épices dans 20 cl d’eau froide. Lorsque l’ébullition est atteinte déposer le pigeon dans la casserole et cuire à couvert pendant 30 minutes. Retirer le pigeon et le faire mariner 20 m dans ½ l d’eau additionnée du sucre et du vinaigre. Sécher le pigeon et le faire dorer à l’huile.
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CANARD DE CHANGHAÏ AUX IGNAMES
1. Un canard d’environ 1,5 k
2. Une c à c de sauce Hoisin
3. Trois c à s de vin blanc sec
4. Trois ciboules hachées
5. Six tranches de gingembre épluché
6. 500 g de petites ignames épluchées et coupées en morceaux de 2,5 cm
Préparation : 25 m
Cuisson : 2 h 30
Frotter le canard de sel et de poivre et réserver 2 h. Le rôtir ensuite au four préchauffé à 200° (6), 15 m de chaque côté.
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‐ ‐ ‐ ‐ Sortir le canard du four et l’enduire à l’intérieur et à l’extérieur de sauce Hoisin avec un pinceau.
Le remplir ensuite d’une farce composée des ingrédients de 3 à 6. Remettre le canard, recouvert d’une feuille d’aluminium, au four chauffé à 200° (4) pendant 1 heure. Arroser avec le jus de cuisson, remettre la feuille d’aluminium et cuire encore 1 h, jusqu’à ce que le piqué d’une fourchette fasse sortir un jus clair.
Servir avec les ignames et du riz.
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DESSERT AU BEURRE DE CACAHOUÈTES
Yuan Xia
1. 150 g de farine de riz gluant
2. Beurre de cacahouète
3. Sucre glacé
Préparation : 15 m
Cuisson : 5 m
Mélanger la farine avec de l’eau pour obtenir une pâte souple ( elle tend à s’épaissir avec le temps de malaxage.)
Séparer la pâte en petites boulettes que l’on aplatit et creuse d’un puits au centre.
Remplir la cavité de beurre de cacahouètes préalablement sucré. Refermer les disques de pâte en boulettes, les rouler dans de la farine de riz et bouillir 5 m.
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‐ ‐ ‐ ‐
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Viêt‐Nam
A la faveur de la rivalité entre les royaumes et principautés dans la péninsule indochinoise les troupes françaises ont effectué un premier débarquement à Da Nang en 1858. La Cochinchine orientale a été conquise en 1862, le Cambodge en 1863, la Cochinchine occidentale en 1867, l’Annam et le Tonkin entre 1884 et 1885. L’ensemble des colonies et protectorats (y compris le Laos) de la région ont été regroupés en 1888 dans le cadre de l’Indochine Française.
Cette dernière, administrée après l’armistice de 1940 par le gouvernement de Vichy, dut subir dès le mois de septembre l’occupation par les troupes japonaises et leur prise totale des pouvoirs le 9 mars 1945. Le militant Nguyên Tat Thanh, qui avait fondé le parti communiste vietnamien à Hongkong en mars 1930 et pris le nouveau nom de Ho Chi Minh en 1941, s’allia avec l’armée de Tchang Kaï‐chek pour lutter contre le Japon et la France. Mais les accord de Potsdam conclus par les Alliés, sans la participation de la France Libre, prévoyaient que l’Indochine serait contrôlée au Sud du 16ème parallèle par les troupes britanniques et au Nord par celles de Tchang Kaï‐chek. Ho chi Minh, peu désireux de tomber sous la tutelle de la Chine nationaliste, préféra composer avec la France. Un accord conclu le 6 mars 1946 avec le négociateur français Jean Sainteny accordait au Vietnam l’indépendance dans le cadre de la Fédération Indochinoise et de l’Union Française tout en prévoyant divers avantages pour la France. Mais la Conférence de Fontainebleau ( juillet‐septembre 1946) destinée à en fixer les modalités se solda par un échec. La méfiance s’accrut de part et d’autre au point que le Viêt‐Minh entra dans la clandestinité pour entamer une guerre qui allait durer huit ans. La France tenta de trouver une solution dans le cadre de la vietnamisation, par une accord sur l’indépendance avec l’ancien empereur Bao Daï. Mais la victoire en Chine de Mao Tsé‐Toung, en 1949, allait se traduire par une aide en armes considérable, aide qui ne fut que partiellement compensée par celle des Etats‐Unis engagés dans la lutte anti‐communiste en conséquence de la guerre de Corée. 54
‐ ‐ ‐ ‐ La défaite de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, n’entama pas sérieusement les capacités militaires de la France, mais elle provoqua un choc politique en faveur d’un désengagement. Celui‐ci fut concrétisé par le gouvernement de Pierre Mendès France dans le cadre des accords de Genève (21 juillet 1954).
Le pays fut divisé au niveau du 17ème parallèle entre la République Démocratique (communiste) du Viêt‐Nam, au Nord, et la République du Viêt‐Nam, au Sud.
Cette dernière étant passée sous la protection des Etats‐Unis, la guerre a recommencé en 1958 et n’a pris fin qu’en 1975. Le pays a été réunifié, sous le régime communiste, le 2 juillet 1976.
Le père jésuite Alexandre de Rhodes entreprit dans les années 1620 la transcription en caractères latins de textes de référence rédigés en idéogrammes chinois. Ces travaux débouchèrent sur une réforme de l‘écriture adoptée par les intellectuels désireux de s’affranchir de la tutelle culturelle chinoise.
À la suite de la guerre que reste‐t‐il de la culture française au Viêt‐Nam ? Au début du XXIème siècle 85% des lycéens choisissaient l’anglais comme deuxième langue.
Les cuisines du Viêt‐Nam ont en commun l’usage du nuoc mam et du soja introduit dans le pays en provenance de la Chine, de la Corée et du Japon. La gastronomie du Nord fait une part importante aux soupes, aux plats mijotés et aux grillades. Les régions du centre présentent un contraste entre le raffinement hérité de la cour impériale à Hué et une cuisine populaire souvent très pimentée. La cuisine du Sud a été inspirée par celle du Tonkin, adaptée en fonction des produits locaux, avec une tendance à sucrer davantage les aliments.
Il existe une certaine ambiguïté dans la restauration en France car de nombreux réfugiés du Viêt‐Nam sont originaires de Cholon, le district chinois de Saïgon (Hô Chi Minh Ville). Du fait de cette ambivalence les restaurants « chinois » n’indiquent pas que des spécialités telles que les nems ou les rouleaux de printemps sont typiquement vietnamiennes.
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‐ ‐ ‐ ‐ POTAGE DE POISSON AUX POUSSES DE BAMBOU
( Can mang chua thom)
1. ½ c à s de poudre de tamarin
2. 450 g de pousses de bambou en conserve
3. ½ ananas frais coupé en morceaux
4. Une c à c de sucre
5. 350 g de filets de poisson débités en morceaux
6. Une pincée de poudre de gingembre
7. Une pincée de poivre
8. ½ c à s de nuoc‐mâm
9. Le jus d’un demi ‐ citron vert
10. ½ c à s de menthe fraîche
Préparation : 20 m
Cuisson : 40 m
Diluer la poudre de tamarin dans ½ tasse d’eau et passer au chinois. Dans un wok ou une grande poêle faire revenir les pousses de bambou avec l’ananas, saupoudrer de sucre et ajouter la solution de tamarin.
Dans une casserole porter ¾ de litre d’eau à ébullition, y mettre le poisson, le gingembre, le poivre, la sauce nuoc‐mâm et le jus de citron vert.
Ajouter le mélange ananas‐pousses de bambou. Cuire 2 à 3 m à feu doux et parsemer de menthe avant de servir.
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‐ ‐ ‐ ‐
SALADE DE PAPAYE VERTE
Pour 8 personnes
1. 750 g de papayes vertes découpées en minces bâtonnets
2. Quatre ciboules coupées en minces filaments
3. 1/2 radis noir coupé en fins bâtonnets
4. 12 feuilles de menthe
5. 12 feuilles de basilic
6. Les feuilles d’un demi ‐ bouquet de coriandre
7. Une gousse d’ail hachée
8. ¼ de c à c de pâte de crevette diluée dans 2 c à s d’eau bouillante
9. Trois c à s de vinaigre de riz
10. Trois c à s de jus de citron vert
11. Deux c à s de nuoc‐mâm
12. Deux c à s de sucre
13. Une c à s de sauce de piment doux
14. Deux c à s de crevettes séchées (ou de cacahouètes pilées)
15. Feuilles de menthe et de basilic
Préparation : 30 m
Cuisson : 0 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Mélanger les ingrédients de 1 à 7. Pour la sauce mélanger les ingrédients de 6 à 13 et verser dans le mélange papayes‐légumes. Parsemer l’ensemble de crevettes séchées ou de cacahuètes pilées.
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MARMITE DE POISSON ET PORC
1. 370 g de filets de poisson coupés en cubes
2. 115 g de longe de porc coupée en lamelles
3. Dix gousses d’ail hachées
4. 25 cl de bouillon de poule
5. 125 g de sucre
6. Un piment épépiné et coupé en morceaux
7. Un oignon moyen émincé
8. Une c à s de nuoc‐mâm
9. Une tomate moyenne tranchée
Préparation : 30 m
Cuisson : 40 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Dorer le poisson à l’huile dans une poêle et le transvaser dans une marmite.
Faire la même opération avec la viande et ajouter dans la marmite les ingrédients de 3 à 6.
Après mélange cuire à feu moyen jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Cuire l’oignon dans la poêle jusqu’à ce qu’il soit tendre. Le verser alors dans la marmite avec le nuoc‐mâm.
Répartir les tranches de tomates au dessus du plat avant de servir.
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CREVETTES AU CARAMEL
1. 4‐1/2 c à s de sucre blanc
2. Un dl d’eau
3. Cinq ciboules dont 3 hachées et 2 découpées en fines lanières
4. Quatre gousses d’ail hachées
5. 450 g de crevettes crues décortiquées sans les têtes mais avec les queues
6. Une c à s de nuoc‐mâm
7 Une c à s de jus de citron (vert ou jaune)
8. Une c à s de sucre roux
9. Une pincée de sel
10. ½ poivron vert en lanières 59
‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 22 m
Cuisson : 15 m
Dans une casserole faire chauffer le sucre jusqu’à ce qu’il soit doré. Le dissoudre, en remuant, dans 3 c à s d’eau. Porter à ébullition, baisser le feu et mijoter 3 m environ pour faire foncer le caramel. Retirer la casserole du feu, verser le reste d’eau et remettre sur le feu en remuant pour éviter la formation de grumeaux.
Dans une poêle huilée faire revenir les ciboules et l’ail hachés, ajouter les crevettes qui cuiront jusqu’à ce qu’elles deviennent roses.
Mélanger avec le caramel chaud et le nuoc‐mâm. Incorporer les ingrédients de 7 à 9 Mélanger et cuire 1 m. Décorer avec les lanières de poivron avant de servir.
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POULET À LA CITRONNELLE
1. Quatre blancs de poulet émincés
2. Quatre c à s de sauce de poisson
3. Six gousses d’ail écrasées
4. Deux c à s de curcuma
5. Une c à c de sel
6. Sept c à s de sucre
7. Quatre bâtons de citronnelle (partie blanche)) émincés
8. Deux échalotes émincées
9. Trois petits piments rouges épépinés et émincés
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 20 m
Cuisson : 10 m
Dans un petit saladier mélanger les ingrédients de 1 à 5 avec 3 c à c de sucre et laisser mariner au frais.
Dans une casserole faire fondre le reste du sucre dans 4 c à s d’eau et chauffer jusqu’à l’obtention d’un caramel ambré. Retirer du feu et ajouter lentement 2 c à s d’eau.
Dans un wok cuire les ingrédients de 7 à 9 et lorsqu’ils sont colorés ajouter le poulet et le caramel. Retirer du feu dès que les blancs de poulet sont cuits à cœur. Décorer avec de la ciboulette découpée.
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FONDUE VIETNAMIENNE
1. 600 g de contre‐filet de bœuf ou de rump steak découpé en tranches ultra fines (ce qui sera facilité par une demi‐congélation)
2. 150 g de champignons de Paris coupés en lamelles
3. Cinq ciboules en lanières
4. Huit feuilles de laitue en lambeaux
5. Huit galettes de riz cassées en 4 quartiers
6. Deux carottes moyennes coupées en allumettes
7. 200 g de crevettes cuites décortiquées
8. Un dl de nuoc‐mâm additionné de jus de citron, d’ail pressé et de sucre
9. Un l de vinaigre de vin
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 30 m
Cuisson : 3 m
Chaque ingrédient sera disposé sur la table du repas dans un bol ou petit saladier séparé. Chaque convive disposera de son récipient de nuoc‐mâm.
Les morceaux de galette seront trempées dans un récipient d’eau froide et égouttés. On y déposera un peu de tous les ingrédients en terminant par une petite tranche de viande cuite pendant quelques secondes dans du vinaigre bouillant sur un réchaud au centre de la table (il sera préférable de chauffer le vinaigre par fractions successives. )
La galette sera refermée en un rouleau trempé dans le nuoc‐mâm aromatisé et mangé avec les doigts.
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BO BUN
1. 700 g de viande de bœuf très tendre tranchée en fines lamelles de quelques cm
2. 2 c à s de curry doux en poudre
3. Une gousse d’ail émincée.
4. Une c à c de glutamate
5. Deux c à s de sauce de soja
6 Trois c à s de sauce d’huître
7. Quatre bols d’eau
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Deux bols de sucre
9. ½ bol de vinaigre
11. Un sachet de vermicelles de riz « bun »
12. Une salade batavia découpée en morceaux
13. ½ verre de cacahouètes (optionnel)
14. Une douzaine de feuilles de menthe
15 Une vingtaine de feuilles de coriandre
Préparation : 30 m
Cuisson : 5 m
Cuire la viande très brièvement , à l’huile, et la faire mariner en réfrigération pendant au moins 30 m dans le mélange des ingrédients de 2 à 6.
Faire bouillir les ingrédients de 7 à 9.
Plonger le vermicelle pendant 3 à 4 m dans de l’eau bouillante et égoutter.
Répartir les ingrédients dans des bols individuels en commençant par le vermicelle et en terminant par la sauce, la salade, les cacahouètes et les feuilles.
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EPINARDS À LA SAUCE D’ARACHIDE
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‐ ‐ ‐ ‐
1. 500 g de feuilles d’épinard sans leurs tiges
2. 100 g de beurre de cacahouètes
3. 12 cl de lait de coco
4. 1‐1/2 c à s de sucre
5. Dix cl de sauce de piment doux
6. Deux c à c de jus de citron vert ou jaune
7. 10 cl de bouillon de poule
8. Deux gousses d’ail pilées
9. Trois ciboules hachées
10. 50 g de cacahouètes pilées
11. Une vingtaine de feuilles de coriandre
Préparation : 20 m
Cuisson : 9 m
Blanchir l’épinard en le plongeant 3 minutes dans de l’eau bouillante. Passer à l’eau froide et égoutter.
Cuire à feu doux les ingrédients de 2 à 7 en remuant pour obtenir une sauce homogène.
Faire revenir l’ail et la ciboule. Saler, poivrer, ajouter les cacahouètes pilées et la sauce.
Décorer avec les feuilles de coriandre.
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GÅTEAU À LA MANGUE
1. 250 g de beurre
2. 300 g de noix de macadamia grillées, non salées, broyées
3. Quatre grosses mangues
4. Une c à c d’extrait de vanille
5. 250 g de sucre semoule
6. Quatre œufs
7. 250 g de farine
8. 1‐1/2 c à c de levure chimique
9. 50 g de crème épaisse
10. Cinq g de muscade
Préparation: 35 m
Cuisson : 1 h
Peler les mangues et découper la chair en morceaux. Passer au mixeur le produit de 3 d’entre elles avec la totalité du jus pour obtenir environ 25 cl de purée de mangue.
Battre le beurre ramolli avec l’extrait de vanille et la moitié du sucre. Pour obtenir un mélange bien homogène. Ajouter le reste du sucre et continuer à battre en ajoutant les œufs un par un.
Dans un autre récipient mélanger les noix broyées, la farine et la levure. Verser dans le mélange précédent, avec la purée de mangue, les noix et les morceaux de mangue réservés.
Verser dans un moule à gâteau beurré et cuire 1 h au four préchauffé à 170° (6). Démouler, laisser refroidir, saupoudrer de sucre glace.
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‐ ‐ ‐ ‐ Napper de crème fraîche imprégnée au fouet de la noix de muscade. Ajouter quelques tranches de mangue pour la décoration.
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MAGHREB ET PAYS ARABES
Algérie
De 1520 à 1830 l’Algérie fut une régence gouvernée par un dey et des hauts fonctionnaires de l’empire Ottoman. L’anarchie était endémique dans la population indigène et la course (piraterie maritime) était une des principales ressources du pays. La France fut impliquée dans une contestation sur le paiement d’une cargaison de blé algérien qui dégénéra en un conflit diplomatique. En 1827, son consul ayant été frappé d’un coup d’éventail au visage par le dey Hussein. Le gouvernement du roi Charles X exploita l’incident pour faire diversion en raison de la tension politique qui allait déboucher sur la révolution de 1830.
Les opérations militaires de représailles prirent progressivement de l’ampleur, aboutissant à la reddition de l’émir Abd el‐Kader le 23 décembre 1847. À la faveur de travaux (routes, défrichage) par l’armée, l’immigration européenne (pour moitié des Espagnols, des Italiens et des Maltais) s’accrut rapidement pour s’orienter, au XXème siècle, vers les villes. Avec
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‐ ‐ ‐ ‐ l’annexion en 1848 l’Algérie fut partagée entre trois départements : Oran, Alger et Constantine. En 1957 la superficie de l’Algérie a triplé, les quatre Territoires du sud algérien (constituant le Sahara algérien) ayant été transformés en deux départements.
Plusieurs facteurs ont contribué à la séparation entre les autochtones et la population d’origine européenne. En raison de la polygamie des musulmans la citoyenneté ne fut octroyée qu’aux Juifs par le décret Crémieux d’octobre 1870. L’éligibilité ne fut accordée, sur le plan local, que dans les communes majoritairement européennes. Le faible taux de scolarisation fut un frein à la formation d’élites musulmanes (tout en retardant l’émergence du nationalisme). La croissance démographique pencha fortement en faveur des Arabes.
La défaite de la France en 1940 et l’occupation américaine en 1942 exacerbèrent les tendances séparatistes apparues pour la première fois en 1927 avec la formation de l’Etoile nord‐africaine par Messali Hadj. L’insurrection fut décidée à Alger au printemps 1954 (5 mois après la défaite française à Dien Bien Phu) par le Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA). Le fiasco de l’opération franco‐britannique de Suez (octobre 1956) et la propagande de Gamal Abd el‐Nasser, relayée par les postes de radio à transistors (innovation japonaise de l’époque,) contribuèrent à mobiliser la population arabe. Elle était forte de 9 millions d’e personnes, contre 1,3 million de souche européenne.
Le combat révolutionnaire a été marqué par la rivalité entre le Front de libération nationale (FLN) et le Mouvement national algérien (MNA) rivalité qui a abouti à l’élimination de ce dernier.
Le 13 mai 1957 des pieds noirs se soulevèrent à Alger, craignant d’être abandonnés par les dirigeants de la IVème république. Ils gagnèrent à leur cause les généraux Raoul Salan et Jacques Massu. A leur suite l’armée se rallia à leur « comité de salut public. » Face à l’impuissance du gouvernement de Pierre Pfimlin le général de Gaulle se déclara prêt, le 15 mai, à assumer les pouvoirs de la République. La nouvelle constitution qu’il préconisait, celle de la Vème République, fut adoptée par référendum le 28 septembre 1958.
Les principaux événements dans les dernières années de l’Algérie française furent la découverte, en janvier 1956, du pétrole à Edjeleh (région d’In Amenas), les premiers essais nucléaires français, à partir de février 1960 à Reggane (centre du Sahara algérien) et l’échec, le 23 avril 1961, du putsch à Alger des généraux Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller,
La guerre d’Algérie ne prit fin qu’avec les accords d’Évian ( 18 mars 1962.) et la République algérienne démocratique et populaire (RADP) fut proclamée le 5 juillet 1962. Impressionnés par le slogan « la valise ou le cercueil » les pieds noirs (1, 3 million de personnes parmi lesquelles 130 000 Juifs) choisirent dans leur quasi‐totalité de se réfugier en France.
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‐ ‐ ‐ ‐
La cuisine algérienne est un cas exceptionnel. Ses traditions les plus anciennes la rattachent étroitement au Maroc et à la Tunisie, des deux voisins de l’ensemble maghrébin. Elle s’en distingue par ailleurs de façon radicale par l’apport originale qu’a été la cuisine pied noir, fruit d’un siècle et demi de colonisation.
Les deux rameaux de cette gastronomie ont toutefois des points communs se rattachant tous aux mouvements de populations. Qu’elle soit arabe ou pied noir la cuisine a été modelée par des influences extérieures. Pour la première, le métissage a été africain avec les Berbères, oriental par la domination turque et occidental par la colonisation. La table pied noir a été inspirée autant par l’Espagne , l’Italie et la tradition juive que par la France. Le monde méditerranéen est omniprésent par ses herbes, ses épices, ses fruits, légumes et produits de la mer.
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FERIA
Poulet aux croquettes de fromage
1. Un poulet de 1,5 k découpé en 8 morceaux
2. Deux c à s de beurre
3. Un oignon haché fin
4. Deux c à c de cannelle moulue
5. Une c à c de sel
6. Une pincée de poivre
7. 250 g de pois chiches en conserve
8. Deux œufs
9. 250 g de mie de pain en morceaux
10. Six c à s de lait 68
‐ ‐ ‐ ‐ 11. ¼ de c à c de cannelle moulue
12. 100 g de gruyère râpé
13. Une c à c d’eau de fleur d’oranger
14. Une c à s de jus de citron
15. Deux c à s de persil grossièrement haché
Préparation : 1 h
Cuisson ; 1 h 25 m
Dans une cocotte faire dorer le poulet avec le beurre et l’oignon. Ajouter ensuite les ingrédients de 4 à 7. Verser ¼ de l d’eau, porter à ébullition et cuire 1 h à couvert, à feu moyen. Réserver le poulet et le tenir au chaud.
Imbiber de lait la mie de pain, presser et déposer dans une terrine. Ajouter un des deux œufs ainsi que les ingrédients de 11 à 13. Mélanger et confectionner avec la pâte des petites boulettes que l’on fera dorer dans de l’huile chaude.
Battre le jaune du deuxième œuf avec le jus de citron et 1/8ème de la sauce. Chauffer sans faire bouillir. Cette sauce servira à napper les pois chiches disposés sur le plat de service à côté du poulet et des croquettes, le tout étant parsemé de persil.
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LAHM LHALOU
Agneau aux pruneaux
1. Deux c à s d’huile
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Un k d’agneau maigre ( épaule par ex ) coupé en dés et saupoudré de sel
3. 60 g d’amandes émondées
4. 100 g de sucre
5. ½ bâtonnet de cannelle émiettée
6. Deux c à s d’eau de fleur d’oranger
7. 300 g de pruneaux dénoyauté
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 20 m
Dans une sauteuse chauffer l’huile et dorer la viande sur toutes ses faces. Réserver.
Verser dans la sauteuse les ingrédients de 3 à 6. Ajouter ¼ de l d’eau . Amener à ébullition en remuant. Mettre la viande et son jus à mijoter 1 h, jusqu’à ce que la viande soit tendre.
Ajouter les pruneaux 45 m après le début du mijotage.
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CHAKHCHOUKHA DE BISKRA
1. 500 g de semoule fine
2 150 g de farine
3. 500 g de viande de mouton maigre (épaule par ex.) coupée en morceaux
4. Un oignon finement tranché 70
‐ ‐ ‐ ‐ 5. ½ c à s de paprika
6. ¼ de c à s de rass el Hanout
7. ¼ de c à c de piment fort rouge
8. Une pincée de poivre noir
9. Deux tomates hachées
10. ½ c à s de concentré de tomates
11. Quatre c à s de pois chiches trempés depuis la veille (ou en conserve)
12. Deux pommes de terre moyennes
13. Deux courgettes coupées en quartiers
14. Un piment vert percé à la fourchette
Préparation : 2 h
Cuisson : 2 h
Mouiller d’eau salée la semoule mélangée à la farine et pétrir (avec des mains huilées de préférence), en ajoutant des cuillérées d’eau, jusqu’à obtention d’une pâte lisse et légère. Laisser reposer 5 m et pétrir à nouveau quelques minutes en mouillant si nécessaire. Former des boulettes de la taille d’une mandarine et laisser reposer sur une surface huilée.
Dans une marmite faire revenir pendant 10 m la viande et l’oignon additionnés des ingrédients de 5 à 8. Ensuite ajouter les tomates, le concentré de tomates, les pois chiches. Recouvrir d’eau et cuire à feu doux jusqu’à ce que la viande soit presque cuite. Ajouter les pommes de terre, le piment et les courgettes. Maintenir le niveau de la sauce en ajoutant de l’eau si nécessaire.
Aplatir les boulettes de céréales en fines lamelles et les cuire à feu doux sur une plaque métallique huilée pendant 20 à 30 secondes sur chaque face en veillant à ce qu’elles restent molles. Les entasser les unes sur les autres et les passer à la vapeur après les avoir coupées en morceaux.
Disposer ce « rougag » sur un plat de service, le garnir de viande, l’accompagner des pois chiche et napper avec la sauce.
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TIKOURBABINE
Recette kabyle
1. 150 g de viande d’agneau ou de viande boucanée
2. Deux oignons
3. Deux tomates coupées en morceaux
4. ½ c à c de poivre noir
5. ½ c à c de poivre rouge
6. ½ c à c de rass el Hanout
7. Une poignée de lentilles
8. Deux pommes de terre
9. Deux carottes
10. Trois navets
11. Une courgette
12. Trois verres de semoule moyenne
13. Un bouquet de menthe
14. Un bouquet de coriandre
Préparation : 45 m
Cuisson : 2 h
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‐ ‐ ‐ ‐
Dans une marmite faire revenir la viande, ajouter un des oignons haché et les tomates. Incorporer le poivre rouge, la moitié du poivre noir et la moitié du rass el Hanout. Faire revenir pendant 15 m. Ajouter les lentilles et les légumes coupés en petits morceaux, couvrir d’eau et poursuivre la cuisson au moins 45 m, jusqu’à une tendreté convenable de la viande.
Dans un autre récipient verser la semoule, le deuxième oignon haché menu, le reste du poivre noir et du rass el Hanout, la moitié de la menthe, une c à s d’huile et du sel. Mélanger et confectionner des boulettes de la taille d’un œuf. Les faire cuire dans la sauce de viande et de légumes.
Servir en décorant avec la coriandre et le reste de la menthe.
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SALADE DE CAROTTES AU CUMIN
1. Quatre carottes coupées en rondelles
2. Une c à s d’huile d’olive
3. ½ c à s de vinaigre
4. 1/2 c à c de cumin en poudre
5. ½ c à c de sel
6. Une pincée de poivre de Cayenne
7. Une c à c de paprika
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Une branche de persil haché
Préparation : 15 m
Attente : 2 h
Cuisson : 10 m
Cuire les carottes à l’eau jusqu’elles soient al dente. Passer à l’eau froide. Dans la vinaigrette mélanger les ingrédients de 4 à 7. Verser sur les carottes, décorer avec le persil et laisser reposer une heure ou deux à température ambiante avant de servir en hors d’œuvre.
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CUISINE PIED NOIR
Les quatre premières recettes font partie de la Kémia, ces amuse‐gueule que l’on servait dans les cafés avec l’apéritif et que l’on offre aujourd’hui en famille à l’occasion d’un repas de fête.
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MANTÉCAOS SALÉS
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‐ ‐ ‐ ‐ Kémia
1. 250 g de beurre
2. 250 g de gruyère râpé
3. 250 g de farine
4. Un jaune d’œuf
5. Une c à s de cumin en poudre
Préparation : 15 m
Cuisson : 15 m
Mélanger les ingrédients de 1 à 4. Saler, poivrer. Faire des petites boules et les saupoudrer de cumin. Les placer sur la lèchefrite farinée du four préchauffé à 250° (8). Après 8 m abaisser la température à 200° (6) et défourner au bout de 15 m.
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FÈVES AU CUMIN
Kémia
1. Un k de fèves fraîches (les fèves sèches doivent tremper pendant 2 jours)
2. Une c à c de sel
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. Trois piments de Cayenne
4. Deux c à c de cumin en poudre
5. Une c à c de paprika
6. Quatre gousses d’ail hachées
7. Deux c à s d’huile d’olive
Préparation : 10 m
Cuisson : 3 h
Dans une marmite verser 3 l d’eau froide et les ingrédients de 1 à 3. Cuire 3 h à feu doux, à découvert. Cinq minutes avant la fin de la cuisson incorporer les ingrédients de 4 à 7
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ESCARGOTS EN FRITA
Kémia
1. Un gros oignon finement émincé
2. 100 g de cacahouètes concassées
3. Un poivron rouge et un poivron vert, grillés et découpés en lanières
4. Une petite boîte de purée de tomates
5. ½ c à c de cumin en poudre
6. 24 escargots précuits dans leur coquille
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 45 m
Cuisson : 10 m
Faire revenir l’oignon jusqu’au moment où il devient coloré. Ajouter les cacahouètes, puis les poivrons, pendant 5 m. Incorporer la purée de tomates et mijoter jusqu’au moment où cette sauce ( la « frita ») commence à épaissir. Saler, poivrer, ajouter le cumin et les escargots dans leurs coquilles. Mijoter encore quelques minutes.
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ALLUMETTES AUX ANCHOIS
Kémia
1. 40 filets d’anchois non salés
2. Un rouleau de pâte feuilletée
3. Un œuf battu
Préparation : 15 m
Cuisson : 12 m
Découper dans la pâte des bandes de 12 cm environ de large. Les couper sur une longueur dépassant légèrement celle des filets d’anchois. Déposer ceux‐ci chacun sur un rectangle de pâte. Replier, appuyant sur les bords et badigeonner au pinceau avec l’œuf battu.
Cuire pendant 12 m environ dans un four préchauffé à 220° (7).
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MOULES À L’ORANAISE
1. Trois k de moules
2. Deux branches de thym
3. Quatre feuilles de laurier
4. Deux verres de vin blanc
5. Un oignon tranché
6. Deux tomates coupées en morceaux
7. Une gousse d’ail hachée
8. Quatre branches de persil haché
9. Deux c à s de farine
10. Deux c à c de poivre rouge
11. Un ou deux piments de Cayenne
112. Deux c à c de cumin en poudre.
Préparation ;: 15 m
Cuisson : 25 m
Cuire à feu vif les moules avec le thym, le laurier et le vin jusqu’à ouverture des coquilles. Disposer sur un grand plat les moules dans une seule coquille et jeter la deuxième. Filtrer l’eau rendue par les coquillages.
Dans une cocotte faire revenir dans de l’huile les ingrédients de 5 à 8. Faire un roux avec la farine et l’incorporer au mélange précédent. Ajouter l’eau de cuisson des moules et les ingrédients de 10 à 12. Mijoter 15 m. Retirer le thym et le laurier et passer au mixeur pour obtenir un velouté qui sera versé sur les moules.
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CALAMARS DANS LEUR ENCRE
1. Un k de petits calamars
2. Un petit oignon finement tranché
3. Un verre de vin blanc
4. Deux gousses d’ail hachées
5. Une branche de persil haché
Préparation : 30 m
Cuisson : 40 m
Après avoir réservé leur poche à encre, faire revenir légèrement les calamars entiers dans de l’huile chaude. Ajouter l’oignon, saler et poivrer. Après avoir incorporé le vin et l’ail cuire pendant cinq minutes en tournant, puis 20 minutes à couvert.
Percer les poches à encre pour ajouter à la sauce et cuire encore 10 m avant de ser
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POULET À L’ANISETTE
1. Un gros poulet coupé en morceaux
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. 25 cl d’anisette.
3. I‐1/2 verre d’huile d’olive.
4. Dix gousses d’ail
5. Une pincée de gingembre en poudre
6. Deux gros oignons finement hachés
7. 500 g de tomates coupées en petits morceaux
8. Trois bulbes de fenouil tranché en fines lamelles
9. Un jaune d’œuf
10. Une c à c de moutarde forte
11. 1‐1/2 c à c de paprika
12. Une pincée de Cayenne
Préparation : 45 m
Attente : une nuit
Cuisson : 40 m
La veille mettre dans un saladier le poulet, l’anisette et la moitié de l’huile . Saler, poivrer, couvrir et mettre au réfrigérateur pour la nuit.
Le jour du repas, chauffer le reste d’huile d’olive et faire fondre 6 gousses d’ail finement hachées et les ingrédients de 5 à 8, le poulet et la marinade. Couvrir et cuire 30 m à feu moyen .
Pendant cette cuisson préparer la rouille. Dans un bol mélanger un jaune d’œuf et 1 c à c de moutarde forte. Tourner en faisant couler un filet d’huile en vue d’obtenir une mayonnaise. Celle‐ci sera aromatisée avec le paprika et le Cayenne. La rouille est servie en accompagnement du plat de poulet.
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LAPIN À L’AIL
1. Un lapin de 1 k environ
2. Quatre c à s d’huile d’olive
3. Dix gousses d’ail écrasées ou pressées
4. Une branche de thym
5. Une feuille de laurier émiettée
6. Quatre c à s de vin blanc sec
7. Une c à s de beurre
8. Trois c à s de vinaigre
9. Touffes de cresson ou feuilles de salade pour la décoration
Préparation : 20 m
Cuisson : 50 m
Saler, poivrer le lapin et l’arroser d’huile d’olive. Cuire à four moyen.
Faire une pâte avec l’ail écrasé, salr, poivrer. Ajouter le thym et le feuille émiettée de laurier. Chauffer cette pâte dans le vin, ajouter un filet d’huile et faire bouillir brièvement. Passer au tamis, ajouter le beurre, le vinaigre et le jus de cuisson du lapin déglacé.
Découper et décorer.
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‐ ‐ ‐ ‐
ÉPAULE D’AGEAU AU CONFIT D’AUBERGINE
1. Six aubergines pelées et coupées en cubes
2. Une épaule d’agneau
3. Quatre oignons moyens émincés
4. 15 cl de vin blanc
5. Trois gousses d’ail écrasées
6 . Une c à s de basilic haché
Préparation : 30 m
Cuisson : 1 h 20 m
Faire dégorger les aubergines au sel. Dans une cocote faire revenir l’épaule d’agneau à l‘huile d’olive. Réserver.
Dans le même récipient dorer les oignons dans l’huile d’olive. Déglacer avec le vin blanc et ajouter la viande, l’ail, le basilic et les aubergines.
Cuire à couvert pendant 1 h puis environ 15 m à découvert. Sur le plat, l’épaule sera entourée d’aubergines .
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‐ ‐ ‐ ‐
LE POT‐AU‐FEU DE CHEZ NOUS
Pour 6 personnes
1. 500 g de chair à saucisse
2. Deux œufs
3. Un verre de chapelure
4. Deux c à s de hachis d’ail et persil
5. Une c à s de farine
6. Un k de plat de côte
7. Un k de gîte et de macreuse
8. Une petite boîte de pois chiche
9. Un oignon piqué de clous de girofle
10. Une poule
11. Six navets
12. Un peit chou coupé en trois morceaux
13. Quatre poireaux
14. Quatre feuilles de céleri
15. Un bouquet garni
16. Six petites pommes de terre
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 45 m
Cuisson : 2 h 15 m
Dans un saladier mélanger les ingrédients de 1 à 4, faire des boulettes, les rouler dans la farine et réserver.
Dans une marmite mettre à bouillir 3 l d’eau et verser la viande, les pois chiches et l’oignon. Laisser cuire 30 m. Ajouter la poule, les ingrédients de 11 à 16 et les boulettes. Cuire environ 1 h 30 m.
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Liban
La France, qui bénéficiait depuis longtemps, en vertu du régime des Capitulations, d’une position privilégiée dans l’empire ottoman, est intervenue militairement au Liban en août 1860 pour mettre un terme au massacre des chrétiens par les Druzes et les musulmans de la côte. Son influence grandit dans le pays grâce notamment à l’ouverture de collèges jésuites. Le Liban entreprit de faire reconnaître son indépendance à l’occasion de l’effondrement de l’empire Ottoman et l’occupation du pays par les Alliés en 1918. Mandaté par la population le patriarche maronite obtint à la conférence de paix la création d’un Grand Liban s’étendant sur toute la région côtière, de Tripoli à Sour et englobant à l’intérieur la région du mont Hermon et Baalbek. Mais le Grand Liban fut placé sous mandat Français, ce qui fut confirmé par la Société des Nations en juillet 1922.
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‐ ‐ ‐ ‐ Le parlement français refusa de ratifier le traité de 1936 mettant fin à ce mandat. Après s’être substituées aux représentants de Vichy en juillet 1941 les autorités de la France Libre, sous la pression britannique, acceptèrent le principe de l’indépendance de la Syrie et du Liban, mais firent obstacle à sa mise en œuvre. Une mise en demeure britannique força le comité français d’Alger à s’incliner et la fin du mandat français fut décidée pour le 1er janvier 1944. La pleine indépendance du Liban ne fut instaurée qu’en 1946.
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La cuisine libanaise est fondée sur une tradition paysanne caractérisée par sa sobriété et sa simplicité. Les bases en sont les céréales (blé et bourghoul), les fruits et légumes, la viande n’étant consommée qu’exceptionnellement. Mais le caractère entreprenant de la population et sa propension au commerce local ou lointain ont contribué à un enrichissement des ressources et des méthodes. De ce fait la gastronomie libanaise a pris la caractéristique d’une constante évolution, qu’il s’agisse des recettes originaire des pays voisins ou des recettes familiales dont le thème existe depuis plusieurs générations. La tonalité dominante est arabe et orientale et l’enrichissement est favorisé par la qualité des ressources naturelles, notamment en fruits et légumes.
Le mezzé fera l’objet d’une mention particulière, figurant en tête des recettes (il ne peut s’agir que d’une sélection restreinte parmi une grande variété de formules). Il s’agit de ces petits plats que l’on déguste avec l’arak, la boisson anisée qui est l’apéritif national. Le mezzé a pris naissance dans les année 20 dans la petite ville de Zahlé, sur les bords de la rivière du Bardaouni, qui est précisément bien connue pour sa production d’arak. Les établissements servant le mezzé se sont répandus, dans des cadres chatoyants à travers le pays et cette formule, déclinée sur toutes les gammes de qualité, est devenue une formule allant du simple amuse‐gueule à un repas à part entière.
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TABBOULÉ
Mezzé
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‐ ‐ ‐ ‐
1. Un verre de bourghoul
2. Quatre tomates coupées en petits morceaux
3. Un bouquet de persil haché
4. Un bouquet de menthe fraîche hachée
5. Quatre oignons verts (à défaut un petit oignon blanc) haché fin
6. Une c à c de sel
7. Une pincée de poivre
8. Six c à s d’huile d’olive
9. ½ verre de jus de citron.
Préparation : 45 m
Attente : 30 m
Cuisson : 0 m
Mélanger tous les ingrédients après avoir bien essoré le bourghoul.
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FALAFEL
Mezzé
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. ¾ de verre de farine de fèves (*)
2. ½ verre de farine de pois chiches (*)
3. ½ verre de farine
4. Une c à c de sel
5. Une pincée de poivre
6. Une pincée de piment rouge en poudre
7. Un gros oignon haché très fin
8. Six gousses d’ail pressées
9. Un verre d’huile (d’arachides ou d’olives)
10. Une botte de radis
11. Deux bouquets de persil
12. Une vingtaine de feuilles de menthe fraîche
12. Radis (une botte)
13. Trois tomates tranchées
Préparation : 30 à 45 m
Cuisson : 20 m
(*) À défaut de ces farines, disponibles dans les magasins de diététique, faire tremper une nuit les pois et les fèves secs et les passer au mixeur.
Mélanger les ingrédients de 1 à 10 avec la quantité d’eau juste nécessaire pour obtenir une purée farineuse. Confectionner des petites galettes de l’épaisseur d’un doigt que l’on fera dorer sur les deux faces dans de l’huile chauffée à feu moyen.
Servir dans un plat décoré avec le persil, la menthe et la tomate.
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‐ ‐ ‐ ‐
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KIBB€ CRU
Mezzé
1. Un grand verre de bourghoul
2. 600 g de viande de gigot d’agneau finement hachée
3. Un oignon moyen haché
4. Une pincée de poivre
5. Une vingtaine de feuille de menthe fraîche
6. Huile d’olive
Préparation: 40 m
Attente : 40 m
Cuisson : 0 m
Faire tremper le bourghoul pendant une demi‐heure. Le presser pour en exprimer l’eau et mélanger avec la viande et l’oignon. Après malaxage, étaler sur un plat en une couche ne dépassant pas 1 cm d’épaisseur. Mettre au réfrigérateur 10 m avant de servir. Décorer avec les feuilles de menthe et mettre de l’huile d’olive à la disposition des convives pour l’assaisonnement.
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PURÉE DE POIS CHICHES À L’HUILE DE SÉSAME
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‐ ‐ ‐ ‐ Mezzé
1. Une boîte de pois chiches en conserve
2. Quatre c à c d’huile de sésame
3. 1/2 verre de jus de citron
4. Quatre gousses d’ail pressées
5. ½ c à c de sel
Préparation : 13 m
Cuisson : 0 m
Passer les pois chiches au moulin à légumes, à deux reprises, le but étant d’obtenir une purée assez épaisse.
Mélanger intimement l’huile de sésame au jus de citron, l’ail et le sel. Incorporer ce mélange à la pâte de pois chiches.
Ce mezzé peut être servi comme « dip » que l’on recueille avec des radis, des lamelles d’oignon vert, des rondelles de navet ou des bâtonnets de concombre.
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FATTOUCHE
Mezzé
1.Un bouquet de persil
2. Un bouquet de menthe fraîche
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. 50 g de concombre en demi‐rondelles
4. 500 g de tomates en petits morceaux
5. Deux oignons hachés
6. Quatre gousses d’ail pressées
7. Une c à c de sel
8. Quatre c à s d’huile d’olive
9. Deux verres de miettes de pain arabe grillées
10. Deux c à s de thym en poudre
11. Une c à c de sumac (à défaut c à s de jus de citron)
Préparation : 30 m
Cuisson : 0 m
Effeuiller le persil et la menthe. Piler l’ail avec le sel. Mélanger l’ensemble des ingrédients.
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LE LIT DE ROSES DU DERVICHE
Masbahet El Darweesh
1. 400 g de viande de bœuf haché
2. Deux c à s de farine
3. Deux pincées de muscade
4. Deux pincées de clous de girofle en poudre
5. Une c à c de sel
6. 250 g d’aubergines découpées en tranches épaisses
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‐ ‐ ‐ ‐ 7. 250 g de potiron (ou de courgettes) découpé en tranches épaisses
8. Trois tomates coupées en morceaux
9. 250 g de pommes de terre coupées en dés
10. Trois oignons coupés en 2
11. ½ l de bouillon de bœuf
12. 100 g de fromage de brebis sec émietté
Préparation : 25 m
Cuisson : 40 m
Faire revenir la viande dans de l’huile et la verser dans un plat beurré allant au four. Ajouter les épices et la farine. Mélanger. Ajouter les légumes préalablement mélangés. Arroser de bouillon.
Cuire 40 m au four préchauffé à 180° (4). Avant de servir émietter le fromage sur le plat.
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POISSON ANX ÉPICES
Samaké harra
1. 300 g de cerneaux de noix concassés
2. 20 gousses d’ail pressées
3. Deux c à s de coriandre en poudre
4. Une petite c à c de piment rouge fort
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‐ ‐ ‐ ‐ 5. Une petite c à c de cannelle en poudre
6. Trois c à s d’huile d’olive
7. Deux c à s d’huile de sésame
8. Un verre de jus de citron
9. Quatre filets de poisson de la famille des dorades
Préparation : 20 m
Cuisson : 40 m
Mélanger les ingrédients de 1 à 8 avec une petite c à c de sel en vue d’obtenir une consistance comparable à celle de la pâte à crêpe.
Mettre les filets de poisson légèrement salés dans un plat huilé allant au four et les recouvrir de la sauce.
Cuire environ 40 m dans le four préchauffé à 180° (4)
Servir avec un caviar d’aubergines.
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SALADE LIBANAISE
1. Quatre tomates coupées en morceaux
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Un concombre coupé en rondelles
3. Un poivron vert coupé en lamelles
4. Une botte de persil effeuillée
5. Une botte de menthe effeuillée
6. Un oignon émincé
7. Deux c à s d’huile d’olive
8. Le jus d’un demi‐citron
Préparation : 30 m
Cuisson : 0 m
Mélanger les ingrédients de 1 à 6. Assaisonner avec le mélange d’huile et de jus de citron. Saler et poivrer.
Cette salade peut donner lieu à de multiples variantes selon les légumes ou herbes disponibles.
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PLATEAU DE VIANDE PERSILLÉE
Kafta bi siniyé
1. 600 g de viande maigre de mouton ou de bœuf
2. Deux oignons moyens hachés
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. Un bouquet de persil haché
4. 500 g de pommes de terre coupées en minces rondelles
5. Six tomates moyennes coupées en rondelles
6. Une c à s de beurre
Préparation : 45 m
Cuisson : 60 m
Mélanger la viande avec les oignons et le persil. Saler, poivrer. Étaler, sur une épaisseur de 2 cm environ, dans un plat à four légèrement beurré ou huilé et recouvrir d’une couche de pommes de terre, puis d’une couche de tomates.
Parsemer de petits morceaux de beurre. Cuire pendant environ 1 h dans le four préchauffé à 200° (6).
Servir avec de la salade libanaise ou du caviar d’aubergine.
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BOUCHÉE DE LA BELLE
Laqmit al Hilwa
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Deux verres de sucre en poudre
2. ½ verre d’eau
3. Une c à s de jus de citron
4. Deux c à s d’eau de fleur d’oranger
5. Un l de lait
6. ¾ de verre de semoule fine
7. Une c à s de beurre
Préparation : 30 m
Attente : 3 h
Cuisson : 20 m
Cette recette est composée de petites pâtisseries nappées de sirop. Pour ce dernier, faire fondre un verre de sucre dans ½ verre d’eau. Sur feu moyen porter à ébullition. Écumer, ajouter le jus de citron et l’eau de fleur d’oranger.
Pour les pâtisseries, verser le deuxième verre de sucre et la semoule dans le lait sur un feu assez vif en remuant jusqu’à ce que le mélange épaississe. L’étaler sur un plateau beurré et mettre aussi un peu de beurre sur la surface de la pâte. Laisser refroidir et sécher (environ 3 h).
Découper en carrés ou rectangles et cuire environ 20 m dans un four préchauffé à 200° (6). Laisser refroidir quelque peu et napper de sirop froid.
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‐ ‐ ‐ ‐ Maroc
L’Empire chérifien a fait l’objet, dans la 2ème moitié du XIXème siècle, de la rivalité des puissances européenne : France, Angleterre et Allemagne. La conquête de l’Algérie, parachevée en 1844, les mouvements xénophobes et l’administration désastreuse du sultan Moulay Abd el‐Aziz donnèrent à la France la volonté de se faire reconnaître une position privilégiée. L’intervention personnelle de l’empereur allemand Guillaume II en faveur de l’intégrité du Maroc a débouché sur la conférence d’Algésiras (avril 1906) plaçant le Maroc sous contrôle international mais après de nouvelles interventions militaires française la convention de Fès (30 mars 1912) a placé le Maroc sous le protectorat de la France.
L’administration de ce régime a été profondément marquée par l’autorité de Louis Lyautey résident général du Maroc de 1912 à 1925 (avec une brève interruption lorsqu’il fut ministre de la guerre en 1916‐17 dans le cabinet Briand.) Il reçut le bâton de maréchal en 1921.
Le protectorat a pris fin le 2 mars 1956 sous la pression nationaliste que la répression n’a pu contenir.
Son orientation géographique vers l’océan Atlantique n’a pas empêché le Maroc de se rattacher étroitement, du point de vue culinaire, à l’ensemble maghrébin. De ce point de vue le pays appartient au monde méditerranéen. Sa cuisine a recueilli, de façon parfois complexe, les apports berbères, égyptiens, espagnols, français et juifs. Les repas consistent le plus souvent en un seul plat, ce qui est largement compensé par la variété des ingrédients, qu’il s’agisse des produits de la terre, de la mer ou des épices. Si le couscous marocain ne contient généralement qu’une seule viande il peut incorporer jusqu’à sept légumes différents. Le tajine est en usage dans toute l’Afrique du Nord mais plus particulièrement au Maroc. Cet ustensile se prête bien aux longs mijotages qu’affectionnent les gourmets de ce pays. L’art du sucré/salé et celui de la pâte feuilletée ont également contribué à la réputation de la table marocaine.
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‐ ‐ ‐ ‐
CAROTTES RAPEES À L’ORANGE
1. 500 g de carottes
2. Une pincée de sel
3. Une c à s de sucre
4. Une c à s d’eau de fleur d’oranger
5. Le jus d’un citron
6. Un filet d’huile d’olive
7. Deux oranges pelées et divisées en quartiers
8. Les feuilles d’ ½ bouquet de coriandre
Préparation : 10 m
Cuisson : 0 m
Râper finement les carottes. Incorporer les ingrédients de 2 à 6 et mélanger. Décorer, dans un saladier, avec les quartiers d’orange et les feuilles de coriandre.
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BATBOUTES DE FRUITS DE MER
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Une dose de levure boulangère
2. 500 g de farine
3. Trois carottes râpées
4. Deux c à s d’huile d’olive
5. Une gousse d’ail écrasée
6. 150 g de crevettes
7. 150 g de calamars tranchés en dés
8. 200 g de filet de poisson en morceaux
9. Une c à c de fines herbes
10. ½ c à c de curcuma
11. Une pincée de curry
Préparation : 20 m
Attente : 40 m
Cuisson : 30 m
Dans un bol diluer la levure dans un peu d’eau tiède.
Dans un saladier mélanger la farine et le sel. Faire un trou au milieu et y verser la levure diluée. Pétrir jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Etaler la pâte sur une surface lisse et découper des cercles avec un verre. Laisser reposer 30 m. Cuire à feu doux dans une poêle sèche et retirer du feu avant que la pâte n’ait perdu sa souplesse.
Dans une autre poêle faire revenir l’ail, les carottes, les crevettes et le poisson. Ajouter les herbes, le curcuma et le curry. Laisser tiédir et déposer cette préparation avec une cuillère au centre des cercles de pâte. Relever les bords et refermer en pinçant au sommet de la boule. Aplatir à la main et chauffer les batboutes ainsi obtenues dans une poêle légèrement huilée.
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‐ ‐ ‐ ‐ ______
TAJINE DE POULET AUX OLIVES ET CITRONS CONFITS
1. Un oignon tranché
2. Une c à c de paprika
3. Une c à c de curcuma
4. 3 c à s de coriandre ciselée
5. Un poulet découpé en morceaux
6. Deux citrons confits découpés en quartiers
7. Une ingtaine d’olives vertes dénoyautées
Préparation: 15 m
Cuisson : 1 h 15 m
Dans une cocotte faire revenir l’oignon et les épices. Ajouter le poulet, les olives et les citrons confits. Saler, poivrer. Mouiller d’un verre d’eau et cuire à couvert, à feux doux pendant 1 h 15 m
Dresser dans un plat à tajine et mettre au gril 5 m pour colorer le poulet.
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‐ ‐ ‐ ‐ POUSSINS FARCIS
Recette juive
1. Un petit oignon finement haché
2. Deux gousses d’ail finement hachées
3. 2,5 cm de gingembre finement haché
4. 60 g de noix de pecan grillées et hachées
5. 250 g de couscous précuit
6. ½ c à c de cannelle
7. 60 g de raisins de Smyrne
8. 100 g d’abricots secs hachés
9. Quatre c à s de menthe fraîche (ou une c à s de menthe séchée)
10. 25 cl jus de tomate
11. Quatre poussins (ou deux coquelets)
12. ½ c à c de gingembre moulu
13. ½ c à c de paprika
14. Persil ou cresson pour la garniture
Préparation : 25 m
Cuisson : 1 h 5 m.
Dans une cocotte faire revenir à l’huile d’olive l’oignon 2 à 3 m. Ajouter l’ail et le gingembre et cuire encore 1 m. Incorporer les noix de pecan et bien mélanger. Ajouter les ingrédients de 5 à 10 avec ¼ l d’eau. Saler, poivrer et mélanger à nouveau. Sortir la cocotte du feu et laisser refroidir à couvert 5 m.
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‐ ‐ ‐ ‐ Saler et poivrer l’intérieur des poussins. Badigeonner l’extérieur d’huile d’olive et saupoudrer de gingembre et de paprika. Remplir de farce les intérieurs et enduire les extérieurs de ce qu’ii en reste.
Cuire dans un four préchauffé à 190° (5) 1 h ou jusqu’au moment où une perforation dans la chair laisse échapper un jus clair. Décorer avec des feuilles de cresson ou de menthe.
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COUSCOUS AUX OIGNONS CONFITS ET RAISONS SECS
Recette juive
1. 1 500 g d’oignons coupés en lamelles, sauf un coupé en 2
2. ½ bâtonnet de cannelle
3. 50 g de sucre en poudre
4. Une c à c de safran en poudre
5. 500 g de raisins secs blancs
6. cinq g de miel liquide
7. 800 g de viande de bœuf (macreuse)
8. Un petit bouquet de persil
9. Un petit bouquet de coriandre
10. 500 g de couscous
Préparation : 1h 30 m
Cuisson : 7 h
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans une marmite faire suer les tranches fines d’oignons, ajouter 2 c à s d’huile et les ingrédients de 2 à 4. Laisser confire 2 h. Quand les oignons ont perdu toute leur eau ajouter les raisins secs, la moitié du safran et le miel. Mijoter environ 1H et réserver.
Dans un faitout mettre la viande, le persil, le coriandre, l’oignon coupé en deux, le reste du safran, 8 cl d’huile végétale et 1 l d’eau. Cuire 4 h. Cuire le couscous séparément pendant 1 h. et lui adjoindre les oignons confits et les raisins secs.
Sur un plat de service présenter la viande, le couscous ainsi assaisonné et le bouillon dans un récipient séparé.
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BASTELA DE PIGEON
1. 500 g de farine
2. Une c à c de sel
3. 200 g de beurre
4. Quatre oignons émincés
5. Quatre c à s de persil haché
6. ½ c à c de safran
7. ½ c à c de cannelle
8. Trois c à s de sucre
9. Quatre jeunes pigeon d’environ 500 g
10. Six œufs
11. 150 g d’amandes émondées
Préparation : 1 h 30 m
Attente : 1 h (pour la pâte)
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 1 h 15 m
Mélanger la farine et le sel dans une tasse d’eau. Laisser reposer 1 h. Pétrir ensuite en arrosant d’eau tiède jusqu’à obtention d’une pâte malléable et molle. Pétrir encore quelques minutes et déposer dans une terrine. Couvrir d’eau et laisser reposer 1 h (*)
Etaler la pâte et découper une vingtaine de crêpes de 30‐35 cm de diamètre. Cuire d’un seul côté et réserver sur un linge.
Dans une cocotte faire fondre la moitié du beurre et y verser les ingrédients de 4 à 7 ainsi que les pigeons, 2 c à s de sucre et ½ tasse d’eau. Mijoter 50 m, jusqu’à ce que la chair puisse être détachée des pigeons. Réserver ces derniers.
Faire réduire la sauce, ajouter les œufs battus, en remuant. Retirer du feu et réserver.
Désosser les pigeons et couper la chair en morceaux. Faire dorer les amandes avec le reste du beurre. Après cuisson verser le beurre dans la sauce et piler les amandes égouttées dans un mortier avec le reste du sucre.
Sur une feuille d’aluminium disposer six galettes pour former un cercle dont le diamètre dépasse de 10 à 20 cm celui de la poêle qui servira à la cuisson finale. Recouvrir ces six galettes de six autres et quatre encore superposées au centre.
Étaler les amandes sur ce cercle, recouvrir les amandes de viande et de sauce et rabattre sur les bords, vers le centre, la partie extérieure de la deuxième couche de galettes. Poser au centre les galettes restantes et rabattre les bords de la première couche de galettes.
Dorer à l’huile la bastela dans une poêle sur les deux faces une dizaine de minutes en tout.
(*) La pâte prête à l’usage peut éventuellement être achetée dans les épiceries arabes.
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FLAN AU FROMAGE BLANC ET AUX DATTES
1. Deux feuilles de gélatine
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. 200 g de ricotta
3. 100 g de sucre semoule
4. 1‐1/2 c à s d’eau de fleur d’oranger
5. 1‐1/2 c à s de lait tiède
6. 60 g de dattes assez fermes, dénoyautées et coupées en petits morceaux
Préparation : 25 m
Attente : 2 h
Cuisson : 0 m
Dans une soucoupe assouplir la gélatine dans un fond d’eau froide. Mixer 1 m environ les ingrédients 2 à 5. Incorporer la gélatine au mélange ainsi obtenu.
Répartir les morceaux de dattes entre 4 moules individuels et verser le liquide mixé. Réfrigérer 2 h environ avant de démouler.
Peut être servi accompagné d’un coulis de fruits.
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Mauritanie
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‐ ‐ ‐ ‐ Située aux confins de la zone saharienne, sur la façade Atlantique de l’Afrique, la Mauritanie a entretenu à partir du XVIème siècle des relations commerciales avec les Portugais et les Français. Ces derniers les ont aidés à se protéger contre des incursions, notamment marocaines. Les campagnes du général Faidherbe sous le Second empire aboutirent à une occupation en 1858 et le protectorat français fut instauré en 1907. La Mauritanie devint une colonie en 1920 dans le cadre de l’Afrique Occidentale Française. A la suite du référendum de 1958 elle s’est proclamée république islamique et l’indépendance a été décrétée en 1960.
Les principales racines de la cuisine mauritanienne sont maghrébines. Parmi ses grands classiques le couscous, le méchoui et les tagines, avec les variantes propres à ce pays tant dans les recettes que l’orthographe . Cette parenté est modulée par les facteurs géographiques et humains. Les nomades du Sahara ont apporté leurs galettes de purées de céréales, les populations côtières ont mis à profit une des plus grandes richesses mondiales en poissons, celles du Sud ont recueilli et diffusé les ressources de la cuisine africaine.
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RIZ AU POISSON
Thieboudienne
1. Deux oignons
2. Les feuilles d’un petit bouquet de persil
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‐ ‐ ‐ ‐ 3. Deux gousses d’ail
4. Un petit piment rouge épépiné
5. Une dorade de 1 k
6. Une petite boîte de concentré de tomates
7. Deux carottes
8. ½ chou blanc
9. 250 g environ de potiron
10. Un petit tubercule de manioc
11. Une petite aubergine ronde (facultatif)
12. Deux tablettes de bouillon de poulet
13. 100 g de guedjef (poisson séché)
14. Deux citrons découpés en quatriers
15. Deux branches de persil plat ciselé
Préparation : 2 h 30 m
Cuisson : 1 h
Hacher finement le persil, un oignon, l’ail et une partie (en fonction du goût) du piment. Mettre cette farce dans le poisson. Frire celui‐ci et réserver.
Dans une marmite faire revenir le deuxième oignon tranché, ajouter le concentré de tomates délayé dans un peu d’eau et cuire 2 m à feu doux. Ajouter les légumes coupés en tronçons, couvrir d’eau dans laquelle on a fait fondre les tablettes de bouillon, saler, poivrer et mijoter 45 à 55 m.
Ajouter le poisson et le guedjef, mijoter 15 m et sortir le poisson et les légumes.
Passer le bouillon au chinois et en couvrir le riz dans une casserole. Cuire à feu très doux en ajoutant du liquide si nécessaire.
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‐ ‐ ‐ ‐ Servir le poisson et les légumes, décorés de persil et de quartiers de citron, au centre d’un un grand plat, en les entourant de riz.
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PIGEONS FARCIS AUX DATTES
1. Un verre de riz
2. Un k de dattes dénoyautées et coupées en petits dés
3. ½ c à c de cannelle
4. ¼ de c à c de safran
5. 1/2 c à c de sel
6. Une pincée de poivre
7. Une c à s de persil haché
8. Un petit oignon haché
9. 50 g d’amandes hachées
10. Une c à s de beurre
11. Quatre pigeons
Préparation : 15 m
Cuisson 1 h 30 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuire le riz dans deux fois son volume d’eau avec ½ c à c de sel. Le mélanger avec les ingrédients de 2 à 10. Introduire cette farce dans les pigeons et coudre les ouvertures avec du cordonnet.
Badigeonner les pigeons d’huile et les cuire environ dans un four préchauffé à 190° (5)
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YASSA AU POULET
1. Un gros poulet coupé en morceaux
2. 500 g d’oignons tranchés
3. Le jus de 10 citrons verts
4. Un piment épépiné coupé en lamelles
5. Une branche de thym
6. Une feuille de laurier
7. ½ c à c de sel
8. Une pincée de poivre
Préparation : 25 m
Attente : 12 h
Cuisson : 40 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire une marinade composée des ingrédients de 3 à 7 plus la valeur d’un oignon tranché.
Mariner les morceaux de poulet pendant 12 h.
Égoutter et cuire sur les deux faces 45 à 60 m au gril d’un four préchauffé à 220° (7).
Pendant ce temps préparer la sauce en chauffant l’huile dans une casserole, ajoutant le reste des oignons et la marinade préalablement passée au chinois.
Porter à ébullition, ajouter le poulet et mijoter 15 m.
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DIP DE CAROTTES À LA TOUAREG
1. 500 g de carottes coupées en rondelles
2. 300 g d’oignons émincés
3. Deux c à s de vinaigre d’alcool
4. Huit c à s d’huile d’olive
5. ½ c à c de sel
6. Une pincée de poivre
7. Une pointe de harissa
8. Deux c à c de cumin en poudre
9. ½ c à c de cumin en graines
Préparation : 15 m
Attente : 20 m
Cuisson : 15 m
Cuire les carottes à l’eau salée et égoutter. 109
‐ ‐ ‐ ‐ Faire dorer à l’huile les oignons et verser les avec les carottes (encore chaudes) et piler les ingrédients de 3 à 8 dans un mortier (*) pour obtenir une texture bien lisse. Laisser refroidir.
Verser dans un bol et parsemer de graines de cumin.
Servir avec des triangles de pita grillés et des bâtonnets de naans nature ou aromatisés.
(*) Bien qu’il n’en soit pas question chez les Touareg on utilisera plutôt un mixer pour cette opération
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Syrie
C’est en Syrie que prit naissance au début du XXème siècle, dans le cadre de sociétés secrètes, le nationalisme arabe de l’époque contemporaine. L’Angleterre parut le soutenir au début de la Première guerre mondiale, puisqu’il visait à démanteler l’empire ottoman allié de l’Allemagne. Mais le « protocole de Damas » édicté en mai 1915 par les conjurés exigea de Londres la garantie de l’indépendance au sein d’une vaste zone au Proche Orient. Cependant la priorité outre=Manche était alors de faire suite à la « déclaration Balfour » recommandant la création d’un foyer national juif en Palestine. L’Angleterre a alors cédé à la demande française de mandats sur le Liban et la Syrie. Pour cette dernière il fut confirmé par la conférence de San Remo le 25 avril 1920. Des mouvements de résistance durent être brisés par la force militaire. Le gouvernement de Léon Blum accorda en septembre 1936 l’indépendance à la Syrie mais l’accord ne fut pas ratifié par le parlement français.
Soumise au gouvernement de Vichy après la défaite de 1940 la Syrie fut reprise en juin 1941 par les forces britanniques soutenues par des éléments de la France Libre. Des manifestations en faveur d’une indépendance immédiate furent combattues par l’armée française mais un ultimatum de Londres força le général de Gaulle à un cesser le feu et à une évacuation du pays en mars 1946. L’indépendance fut proclamée dans la foulée.
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‐ ‐ ‐ ‐ La cuisine syrienne s’apparente étroitement à celle du Liban, notamment par la tradition du mezzé – assemblage de petits plats servis en hors‐d’œuvre ou constituant un véritable repas ‐= mais elle ne lui cède en rien sur le plan du raffinement. Comme la plupart des gastronomies sud‐méditerranéennes celle de la Syrie reflète de multiples influences. Celle de la Turquie qui a longtemps régné en maître suzerain, mais aussi la France malgré les tensions dans le cadre du protectorat. Il y eut aussi des apports venus de bien plus loin, de la Chine et de l’Inde par le biais des caravanes parcourant la route de la soie et celle des épices. Les « pays frères » du Maghreb font aussi partie de la palette mais la Syrie – comme le Liban – s’en distingue par un moindre appel aux épices, préférant la saveur des plantes.
La Syrie revendique volontiers le titre de plus ancien état du monde, se référant aux vestiges d’Ebla, dans le Nord‐Est du pays. Son Académie de la gastronomie créée en 2002 vise à la sauvegarde des traditions en ce domaine mais elle est aussi tournée vers l’avenir, se proposant de « développer, d’améliorer et de promouvoir » la cuisine syrienne.
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MAKLOUBA D’AGNEAU ET D’ AUBERGINES
1. Deux aubergines coupées en tranches
1. Deux oignons émincés
3. Un kilo d’épaule d’agneau désossée et découpée en gros dés
4. ½ c à c de cannelle en poudre
5. Une c à c de ras el Hanout
6. 500 g de riz
7. Un verre de bouillon de légumes
8. Les feuilles d’un petit bouquet de persil
9. Une c à s de pignons grillés
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h
Dans une sauteuse faire dorer à l’huile les tranches d’aubergine. Réserver.
Faire revenir les oignons, ajouter la viande et les épices. Saler et poivrer.
Faire cuire le riz à moitié et réserver.
Dans une sauteuse disposer ces éléments par couches successives, en commençant par les aubergines, suivies par la viande et les oignons et en terminant par le riz. Verser le bouillon et cuire à feu doux pendant 10 m. Ne pas mélanger.
En fin de cuisson poser sur la sauteuse, à l’envers, le plat de service. Retourner le tout avec précaution pour « démouler » la maklouba.
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LÉGUMES FARCIS A LA VIANDE
1. Quatre petits poivrons verts
2. Deux aubergines
3. Quatre courgettes rondes
4. Un verre de riz
5. Jus d’un citron
6. 600 g de viande maigre (agneau ou bœuf) hachée.
7. Deux gousses d’ail hachées
8. Une petite boîte de concentré de tomates
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 25 m
Cuisson : 25 m
Creuser les légumes pour y insérer la farce.
Celle‐ci sera composée des ingrédients de 4 à 7. Mélanger, saler et poivrer.
Mettre dans un faitout les légumes emplis de cette farce. Couvrir d’eau mélangée à l’ail et au concentré de tomates. Cuire à feu doux jusqu’à ce le riz soit devenu tendre.
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AGNEAU AUX COINGS
1. 500 g de viande de gigot d’agneau coupée en morceaux
2. Un gros oignon coupé en morceaux
3. Une pointe de couteau de muscade
4. Une pointe de couteau de cannelle
5. Une feuille de laurier
6. Quatre coings bien mûrs épluchés et coupés en quartiers, sans le cœur
7. Une c à s de sirop de grenade
8. Deux c à s de concentré de tomates
9. Une c à s de sucre
10. Une c à s de menthe séchée
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Cuisson : 45 m
Dans une cocotte faire revenir à l’huile la viande sur toutes ses faces. Réserver
Faire dorer l’oignon, déglacer avec un verre d’eau. Ajouter la viande et les épices. Cuire à feu moyen.
Ajouter les ingrédients de 6 à 10 et mijoter environ 30 m, jusqu’à ce que la viande soit devenue bien moelleuse.
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KOUBÉ NAYÉ
Tartare syrien
1. 1/2 poivron rouge coupé en morceaux
2. Une petite tomate
3. Un oignon moyen partagé en 4
4. ½ c à c de piment d’espelette
5. 150 g de bourghoul fin
6. 300 g de viande bœuf pour fondue, coupée en morceaux
7. Quelques feuilles de menthe fraîche
Préparation : 30 m
Attente : 20 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 0 m
Mixer les ingrédients de 1 à 4 avec ¼ de c à c de poivre.
Verser ce coulis sur le bourghoul, mélanger et le laisser gonfler pendant environ 20 m. Malaxer encore, ajoutant éventuellement un peu d’eau pour obtenir une pâte homogène.
Passer plusieurs fois la viande au hachoir électrique pour la réduire à l’état de purée.
Mélanger la viande et la composition de bourghoul et malaxer jusqu’à ce que la pâte n’adhère plus aux parois du récipient de travail.
Étaler sur un plat de service en une couche d’environ 1,5 cm d’épaisseur. Décorer en traçant sur la surface des zigzags avec une fourchette et en plaçant des feuilles de menthe dans une cavité au centre.
Servir avec un bol d’huile d’olive et des oignons nouveaux.
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MOUHAMARA
Sauce piquante à l‘aigre doux
1. Deux c à s de piment doux en poudre
2. 200 g de chapelure
3. Le jus d’un citron
4. Une c à s de cumin en poudre
5. Une c à s de sucre
6. Cinq c à s d’huile d’arachide
7. Quatre c à s d’huile d’olive
8. 150 g de carneaux de noix concassés
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 15 m
Attente : 2 h
Cuisson : 0 m
Dans un bol mélanger le piment en poudre et un verre d’eau. Laisser gonfler pendant au moins 2 h. Ajouter les ingrédients de 2 à 6. Saler et mélanger en vue d’obtenir une consistance semi‐épaisse. Ajouter de l’eau si nécessaire. Si la sauce paraît trop piquante on peut l’atténuer en ajoutant de la chapelure, de l’eau, du sucre, du citron et du cumin.
Verser dans un plat de service. Répartir en surface les noix hachées, que l’on enfoncera légèrement. Garder en réfrigération quelques heures. Avant de servir décorer en plaçant au centre des feuilles de persil et asperger d’huile d’olive.
Cette sauce accompagne les grillades de viande ou de volaille.
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SALADE DE FRUIT SYRIENNE
1. 100 g de figues sèches
2. 100 g de dattes dénoyautées
3. 100 g de noix de coco râpée
4. Une pincée de cannelle
5. Une banane en rondelles fines
6. Une pomme en petits quartiers
7. Un litre de lait chaud
Préparation : 17 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Attente : 30 m
Cuisson : 4 m
Mélanger tous les ingrédients dans un saladier et attendre 30 m avant de servir.
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Tunisie
Motivée officiellement par les incursions de montagnard Khroumirs d’ Algérie, une armée française de 30 000 hommes envahit la Tunisie, sur ordre du gouvernement de Jules Ferry en avril 1881. Affaibli par les maladresses politiques et financières des gouverneurs locaux le pays n’opposa qu’une faible résistance et Sadok bey signa le 12 mai le traité de Bardo donnant le protectorat à la France, lequel fut précisé en juin 1883 par la convention de La Marsa. Le bey ne conservait que la faculté de réformer l’administration, laquelle passa en fait sous le contrôle de Paris.
Le nationalisme s’affirma en 1907 avec la création du mouvement des Jeunes Tunisiens, suivi en 1920 par la fondation du parti Destour. Ce dernier se radicalisa avec le Néo Destour lancé par Habib Bourguiba en 1934. Après la défaite des forces de l’Axe en mai 1943 la Tunisie fut reprise en main par les autorités de la France Libre qui rétablirent le régime du protectorat (27 mars 1944). Pour mettre fin au terrorisme le gouvernement de Pierre Mendès France
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‐ ‐ ‐ ‐ accorda à la Tunisie son autonomie interne en 1954 et l’indépendance totale suivit en 1956. Devenu chef du gouvernement Habib Bourguiba proclama la déchéance de la monarchie et l’instauration de la république le 25 juillet 1957. La France abandonna la base navale de Bizerte en octobre 1963.
La cuisine tunisienne a en commun avec celle des autres pays du Maghreb des plats dominants comme le couscous, les bricks, tajines et autres méchouis. Ils partagent aussi un goût prononcé pour ls pâtisseries faisant largement appel au miel et aux noix, amandes et noisettes . Par contraste avec les gastronomies de la Méditerranée orientale les saveurs sont recherchées davantage du côté des épices que de celui des plantes aromatiques. Par rapport à ceux du Maroc les tajines tunisiens ont deux particularités. Ils incorporent parfois, ce qui n’est pas le cas dans l’empire chérifien, des œufs et du fromage. En Tunisie, le mot tajine peut aussi désigner une sorte d’omelette aux pommes de terre. Le méchoui tunisien ne se fait pas seulement avec de l’agneau mais éventuellement avec des pièces de boeuf.
La spécificité la plus notable cependant est l’importance des produits de la mer dans la cuisine nationale. Les Tunisiens sont les seuls Maghrébins à manger couramment du couscous au poisson.
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PATÉ DE CERVELLE
1.Trois cervelles d’agneau
2.Deux œufs
3.Deux citrons coupés en quatre
4.Une branche de persil ciselé pour la décoration
Préparation : 7 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Attente : 1 h
Cuisson : 25 m
Pocher les cervelles et après refroidissement le détailler en morceaux de 2 à 3 cm de côté.
Amalgamer en battant les blancs et les jaunes d’œufs et verser dans une terrine rectangulaire ayant un fond d’environ 17X8 cm, dont les parois auront été beurrées. Ajouter les morceaux de cervelle en veillant à ce qu’ils soient bien enrobés d’œuf. Saler et poivrer.
Recouvrir la terrine d’une feuille d’aluminium et coiffer d’une planchette d’une dimension légèrement inférieure à la section de la terrine. Mettre un poids au centre et cuire au bain‐ marie une vingtaine de m. Après refroidissement, avant de démouler découper le pâté avec un couteau fin et pointu en tranches d’environ 1 cm d’épaisseur.
Les tranches de pâté seront assaisonnées par les convives avec un filet de citron.
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TAJINE DE LOTTE, CITRON CONFIT ET ARTICHAUTS
1. 500 g de queues de lotte coupées en gros morceaux
2. Un citron jaune non traité
3. 15 g de gingembre frais haché fin
4. 15 gousses d’ail
5. Quatre artichauts (*)
6. Un citron confit coupé en 6 quartiers
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‐ ‐ ‐ ‐ 7. Un gros oignon émincé
8. Un verre de vin blanc sec
9. Sept olives vertes dénoyautées
10. Un bouquet de coriandre
Préparation : 30 m
Cuisson : 25 m
Placer les morceaux de lotte dans un plat à gratin. Laver le citron à l’eau chaude, brosser, essuyer et râper le zeste. Écraser deux des gousses d’ail. Répandre ces ingrédients, ainsi que le gingembre, sur le poisson. Poivrer et arroser avec un peu d’huile d’olive. Réserver le plat au réfrigérateur. Dégager les fonds des artichauts, en éliminant le foin. Les couper en deux.
Dans une cocotte faire revenir les morceaux de citron confits sur chaque côté. Ajouter l’oignon, le reste des gousses d’ail, les coeurs d’artichaut, la lotte, la marinade, le vin et un verre d’eau. Mijoter 35 m.
Ajouter les olives 5 m avant la fin de la cuisson et parsemer de feuilles de coriandre avant de servir.
(*) 8 cœurs d’artichauts s’il s’agit de produits surgelés qui sont de plus petite taille.
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COUSCOUS AU POISSON
Pour 6 personnes
1. 15 filets de merlan hachés
2. Les feuilles hachées d’un bouquet de persil plat
3. Deux gros oignons hachés
54. Une baguette rassise
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‐ ‐ ‐ ‐ 5. Deux œufs
6. Une c à c de cannelle en poudre
7. Une c à c de poudre de roses (corfa ou choucouarde)
8. Une grosse tête de poisson
9. Six carottes
10. Six branches de céleri
11. Six courgettes
12. Six navets
13. Deux tomates
14. Une petite boîte de concentré de tomates
15. Un k de mérou (ou de colin, ou autre poisson de même type)
16. Une grosse boîte de pois chiches
17. Trois verres de semoule
Préparation : 30 m
Cuisson : 40 m
Mélanger le hachis de merlan avec le persil et les oignons et presser dans une passoire pour en extraire l’eau.
Après avoir fait tremper la baguette rassie dans de l’eau, en extraire la croûte et la hacher finement. L’incorporer au mélange précédent. Ajouter les oeufs, la cannelle et la poudre de roses . Saler, poivrer. Faire des boulettes (12 à 18) et les frire.
Faire bouillir la tête de poisson environ 30 m et passer le bouillon au chinois. Y faire cuire les légumes avec le concentré de tomates. Ajouter le poisson encore cru 30 m avant la fin de la cuisson et les pois chiches 10 minutes avant.
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans un saladier verser trois verres de semoule, la même quantité d’eau et 3 c à s d’huile d’olive. Saler. Mélanger et laisser gonfler 4 m. Couvrir et cuire 1 m au micro onde à la puissance maximum (800 w)
Servir séparément le poisson, les légumes, le couscous et les boulettes.
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BESCOUTOU AUX AMANDES
1. 80 g d’amandes hachées très fin
2. Quatre amandes amères hachées très fin
3. Cinq œufs
4. 120 g de sucre en poudre
5. Trois c à c d’eau de fleur d’oranger
6. 50 g de farine
Préparation : 25 m
Cuisson : 40 m
Mettre les amandes dans une casserole avec un verre d’eau et chauffer à feu vif. Retirer du feu dès l’ébullition et passer à l’eau froide pour monder (peler) les amandes. Après les avoir essuyées les passer 6 m au four préchauffé à 220° (7). Laisser refroidir.
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‐ ‐ ‐ ‐ Casser les œufs, séparant les jaunes et les blancs. Battre ces derniers en neige très ferme. Mettre le sucre sur les jaunes et les battre 3 m. Ajouter l’eau de fleur d’oranger et battre 30 s. Incorporer progressivement la farine en battant encore 2 m. Incorporer les amandes et les amandes amères hachées aux jaunes et mélanger. Remuer délicatement avec une fourchette les blancs et les jaunes.
Huiler et fariner un moule à soufflé et y verser la préparation. Mettre au four préchauffé à 250° (10). Après 2 m descendre à 190° (5) et faire cuire 30 m. La fin de la cuisson est signalée par l’émission d’une bonne odeur : une lame de couteau glissée au milieu ressort sèche.
Laisser reposer 5 m avant de démouler.
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OCÉAN INDIEN
Comores
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Situé dans l’océan Indien, dans la partie Nord du canal de Mozambique, l’archipel des Comores est composé de quatre îles, la Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. La France occupa cette dernière en 1843 pour servir de base à la conquête de Madagascar, et les autres entre 1886 et 1898. Rattachées administrativement à Madagascar les Comores furent désignées en 1947 territoire français d’outre‐mer. L‘autonomie interne leur fut accordée en 1961 et, à l’exception de Mayotte qui allait devenir le 101ème département de la France, l’indépendance suivit le référendum du 22 décembre 1974.
La cuisine comorienne est à base de féculents tels que le riz, le manioc, la banane ainsi que de brèdes (feuilles de certaines plantes). Les accompagnements sont enrichis par une grande variétés de viandes et de produits de la mer, le lait de coco et sont relevés par des sauces pimentées. Cette cuisine a été influencée par des courants divers : pays arabes, pays africains, Madagascar et France .
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MTSOLOLA À LA BANANE VERTE
1. Un oignon moyen finement tranché
2. Deux tomates moyennes découpées en cubes
3. Une pincée de safran
4. Une pincée de poivre
5. ½ c à c de sel
6. Une branche de thym
7. Deux ou trois piments bec d’oiseau
8. Quatre bananes vertes pelées, grattées et débitées en rondelles
9. Quatre filets de poisson (*)
10. Le jus d’un citron
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 30 m
Cuisson : 25 ‐30 m (version poisson)
35‐45 m (version poulet)
Faire suer dans une marmite les ingrédients de 1 à 7 jusqu’à ce l’oignon blondisse légèrement. Ajouter les bananes les couvrir d’eau et cuire à feu doux 15 m.
Pocher les filets de poisson dans l’eau bouillante 5 m. et les mettre dans la marmite avec le jus de citron. Maintenir le feu à découvert jusqu’à cuisson complète du poisson ( ou du poulet ).
On peut ajouter de l’eau en vue d’une consommation de la recette comme une soupe.
(*) Le poisson peut être remplacé par du poulet, auquel cas sa cuisson aura lieu dans le mélange oignons‐ épices, ceci pendant 35 à 45 m.
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POULET COMINDERANCE
1. Six pattes de poules coupées en deux à la jointure
2. Dix clous de girofle
3. Deux petits piments verts doux épépinés et coupés en morceaux
4. Trois centimètres de racine de gingembre haché
5. Une pincée de safran
6. Une pincée de curcuma
7. Une c à c de cumin en poudre
8. Une pincée de cannelle
9. Trois gousses d’ail
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‐ ‐ ‐ ‐ 10. Une échalote
11. Un verre de vinaigre de cidre
12. Une grosse tomate coupée en cubes
13. Un pot de yaourt
Préparation : 30 m
Cuisson : 45 m
Faire chauffer 3 c à s d’huile dans une marmite et y faire cuire tous les ingrédients de 1 à 11 pendant environ 45 m à feu doux en remuant de temps en temps pour empêcher le contenu d’attacher au fond de la marmite.
Quinze minutes avant la fin de la cuisson ajouter les morceaux de tomates. En fin de cuisson ajouter le yaourt et mélanger.
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POULET GRILLÉ A LA COMORIENNE
1. Une c à s de gingembre haché
2. Sept ou huit grains de poivre
3. Une c à c de sel
4. Une c à c d’ail haché
5. Une c à s de moutarde
6. Un poulet découpé en morceaux incisés
7. Le jus d’ ½ citron
8. Une c à s d’huile
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‐ ‐ ‐ ‐ 9. Une feuille de laurier émiettée
Préparation : 25 m
Attente : 8 h
Cuisson : 25 m
Piler dans un mortier les ingrédients de 1 à 5 en vue d’obtenir une pâte homogène, au besoin en ajoutant un peu d’eau.
Badigeonner de cette pâte les morceaux de poulet en remplissant les incisions. Mélanger les ingrédients de 7 à 9 et verser sur le poulet qui macérera en réfrigération une nuit.
Griller au four ou au barbecue et servir avec du manioc grillé ou des bananes vertes , éventuellement avec une purée de piments.
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SABOUSSAS
1. 450 g de viande bœuf haché
2. Quatre échalotes moyennes coupées en tranches fines
3. Un piment rouge haché
4. Feuilles de brique
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Cuisson : 15 m
Cuire à demi la viande dans une poêle huilée à feu moyen, saler et réserver.
Cuire à petit feu le piment et les échalotes dans la poêle, jusqu’à ce qu’elles deviennent transparentes. Les incorporer à la viande.
Découper dans des feuilles de brique des triangles au centre desquels on déposera 1‐1/2 ou 2 c à s de viande, refermant ensuite les bords de la pâte avec du jaune d’œuf ou de la farine additionnée d’eau.
Cuire les saboussas dans de l’huile chaude jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Servir sur des feuilles de salade.
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PILAWO BLANC
1. 750 g de viande de bœuf coupée en petits morceaux
2. Deux c à c de cumin en poudre
3. Deux c à c de poivre
4. Deux c à c de cannelle
5. Deux c à c de cardamome en poudre
6. Cinq ou six clous de girofle
7. Deux gousses d’ail écrasées
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Deux oignons moyens coupés en petits morceaux
9. 350 g de riz
Préparation ; 20 m
Attente : 10 m
Cuisson : de 35 à 50 m
Dans une casserole couvrir la viande d’eau salée et cuire 20 m à partit de l’ébullition.
Piler ou mixer ensemble les ingrédients de 2 à 7. Dans une marmite faire revenir légèrement l’oignon et ajouter le mélange d’épices. Ajouter la viande et cuire de 15 à 30 m (selon la type de riz). Laisser reposer 10 m à couvert.
Ce plat peut être composé avec du poulet ou du poisson, ce qui implique de modifier les temps de cuisson en conséquence.
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LA ROUGAILLE
1. Une tomate pelée et écrasée
2. Une échalote hachée
3. Une pincée de gros sel
4. Deux cm de gingembre haché
5. 1/2 piment haché
6. Jus d’un citron
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 10 m
Cuisson : 0 m
Écraser et mélanger tous les ingrédients et ajouter le jus de citron.
Cette combinaison accompagne agréablement les plats à base de viande ou de poisson, ainsi que le riz.
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MKATRA SIGNIYA
1. 500 g de riz Surinam
2. 125 g de coco râpé
3. ½ c à c de cardamome en poudre
4. Un sachet de levure chimique
5. Un sachet de sucre vanillé
6. 250 g de sucre en poudre
Préparation : 30 m
Attente : une nuit
Cuisson : 50 m
Laver le riz, le faire tremper et changer l’eau 3 fois de suite.
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‐ ‐ ‐ ‐ Mixer la moitié du coco dans 35 cl d’eau chaude. Après filtrage mettre dans un bol le lait de coco ainsi obtenu et le résidu dans un autre récipient. Faire la même opération avec l’autre moitié du coco, dont le lait sera versé dans le même bol.
Le résidu sera mixé de la même façon pour donner un liquide qui sera utilisé en réserve, dans la mesure ou celui de la première extraction serait insuffisant.
Dans un robot mettre ¾ de bol de riz, la levure chimique et ½ bol de lait de coco de la première extraction, pour obtenir une pâte lisse et homogène. Renouveler cette opération jusqu’à épuisement du riz.
Laisser reposer une nuit dans un récipient couvert.
Le lendemain jeter l’eau en surface, mélanger avec le sucre en poudre, le sucre vanillé et la cardamome. Verser la pâte dans un plat à tarte et cuire environ 50 m dans un four préchauffé à 250° (8)
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Madagascar
Découverte le le 10 août 1500 par l’explorateur portugais Diego Dias, Madagascar ne reçut régulièrement des visites de navigateurs européens qu’à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle. Les français fondèrent en 1643 Fort Dauphin à la pointe Sud‐Est de cette terre qui fut alors appelée île Dauphine. Mais cette place dut être abandonnée 31 ans plus
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‐ ‐ ‐ ‐ tard en raison de l’hostilité des indigènes. Etablie à Maurice et la Réunion la France fit un retour avec la conquête de l’île de Sainte‐Marie sur la côte orientale et le rétablissement de Fort Dauphin en 1768.
Dominé depuis la fin du XVIIIème siècle par le royaume mérina, l’intérieur se prêtait à des alliances avec l’Angleterre. La France réagit par un rapprochement avec les chefs sakalaves de la côte Nord‐Ouest, hostiles aux Mérinas. L’opposition de la reine Ranavalona III à un protectorat dans cette région amena la France, en 1883, à intervenir militairement , ce qui aboutit à l’annexion de la Grande île le 6 août 1896. Le général Galliéni assura la pacification en dix ans.
Pendant le Deuxième guerre mondiale les Anglais, craignant un débarquement japonais, se substituèrent aux autorités de Vichy en 1942 et remirent le pouvoir à la France Libre. Les élections de 1946 dégagèrent une majorité en faveur des mouvements indépendantistes.. Les massacres et pillages suscités dans la nuit du 29 au 30 mars 1947 par des sociétés secrètes incitèrent le gouvernement de la IVème République à une répression sanglante (80 000 morts) et l’état de siège ne fut levé qu’en 1956. L’autonomie fut accordée le 14 octobre 1958 dans le cadre de la République Malgache, qui obtint sa pleine indépendance le 26 juin 1960 au sein de la Communauté française.
À Madagascar, un repas typique est composé de riz, de romajava, un bouillon de viande parfumé aux brèdes (feuilles comestibles de certaines plantes) et d’un raviboto (ragoût de viande de porc et de feuilles de manioc pilées). Le porc est fréquemment utilisé, de même que les poissons de mer ou de rivière, ainsi que les coquillages. Tous les plats malgaches peuvent être accompagnés de condiments achard ou rougail. Les premiers se conservent, contrairement aux seconds. Le mot rougail désigne aussi une catégorie de plats à part entière
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SALADE DE CRUSTACÉS
1. Trois cm de gingembre pilé
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Un oignon haché
3. 750 g de grosses crevettes décortiquées
4. Une boîte de chair de crabe
5. Une queue de langouste crue
6. Trois citrons
7. Une laitue
8. Quatre tomates découpées en rondelles
9. Une dizaine d’olives vertes dénoyautées
Préparation : 25 m
Cuisson : 15 m (pour la queue de langouste)
Mélanger les ingrédients de 1 à 4. Cuire 15 m la queue de langouste et la découper en tranches. Laisser refroidir et déposer sur des feuilles de salade avec le mélange précédent.
Assaisonner avec une vinaigrette incorporant le jus de deux citrons. Décorer avec les rondelles de tomate, les olives et les quartiers du 3ème citron.
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POULET MALGACHE
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Un poulet découpé en morceaux
2. Deux oignons hachés
3. Une pincée de poivre
4. Une c à c de cumin moulu
5. Une gousse de tamarin
6. Une c à c de curcuma
7. Une branche de basilic
8. Le jus d’un citron
Préparation : 15 m
Cuisson : 30 m
Dans une sauteuse faire revenir à l’huile les morceaux de poulet. Ajouter les ingrédients de 2 à 7. Verser ½ litre d’eau avec le jus de citron.
Cuire 30 m. Servir avec du riz blanc et du rougail (V. recette suivante).
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ROUGAIL DE TOMATES
1. Trois tomates coupées en petits morceaux
2. Une cébette hachée 134
‐ ‐ ‐ ‐ 3. Un cm de gingembre en fines lamelles
4. Une c à c de sel fin
Préparation : 5 m
Cuisson : 0 m
Mélanger les ingrédients et servir en accompagnement d’un plat cuisiné.
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ACHARD DE MANGUE VERTE
1. Trois mangues vertes pelées et râpées
2. Un oignon coupé en fines lamelles
3. 1/2 piment écrasé
4. Une c à s de sel fin
Préparation : 10 m
Attente : 8 h
Cuisson : 0 m
Mettre tous les ingrédients dans un bocal et macérer une nuit. Se conserve en réfrigération plusieurs jours.
Les mangues peuvent être remplacées par du citron ou des légumes tels que carottes, choux, etc.
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ROMAZAVA
1. Un k de viande pour ragoût en morceaux
2. Une gousse d’ail écrasée
3. Un petit oignon émincé
4. 3 ou 4 fines lamelles de gingembre
5. Une tomate en morceaux
6. 500 g de brèdes mafana (*)
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 20 m
Faire revenir la viande dans une marmite huilée.
Ajouter les ingrédients de 2 à 5.
Recouvrir d’eau. Porter à ébullition. Cuire encore 7 à 10 m en écumant.
Ajouter les brèdes et cuire encore 20 à 25 m.
Servir avec du riz blanc.
(*) Ces feuilles séchées, ayant une texture et un goût proches de l’épinard, s’utilisent surtout avec les viandes grasses.
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ROUGAIL DE CREVETTES (*)
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. 10 g de beurre
2. Une tomate émincée
3. Trois cives émincées
4. Une c à s de maïzena
5. ½ c à c de curry
6. Une pointe de couteau de purée de piment
7. 20 grosses crevettes crues
Préparation : 20 m
Cuisson : 5 m
Faire revenir la tomate et les cives dans le beurre. Ajouter 20 cl d’eau.
Incorporer le curry et la purée de piment. Ajouter les crevettes et cuire 5 m.
Servir avec du riz blanc.
(*) Le mot de rougail désigne ici une recette de plat, contrairement à celle qui précède et qui constitue un accompagnement.
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POISSON AU PORC
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‐ ‐ ‐ ‐
1. Un oignon moyen tranché
2. Deux gousses d’ail
3. 550 g de rôti de porc (échine) coupé en cubes
4. Deux tomates coupées en morceaux
5. Quatre filets de poisson coupés en deux
Préparation : 20 m
Cuisson : 40 m
Faire revenir la viande avec l’oignon et l’ail dans une poêle. Ajouter la tomate avec 2/3 de verre d’eau. Cuire 10 m.
Déposer la moitié de la viande sur le fond d’une cocotte d’une taille convenant à un assemblage relativement serré. Recouvrir avec le poisson et finir avec une deuxième couche, de viande. Cuire à feu doux jusqu’à ce qu’il ne reste que peu de liquide.
Servir avec du riz blanc.
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PUNCH À LA VANILLE
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Deux oranges
2. Trois fruits de la passion
2. Une mangue bien mûre
4. Trois litchis (facultatif)
5. Le jus d’un citron jaune
6. Le jus d’1/2 citron vert
7. ½ l de jus d’orange
8. Deux gousses de vanille bourbon fendues dans le sens de la longueur
9. 100 g de sucre en poudre
10 35 cl de rhum
11. Une bouteille de vin blanc
12 . 1 00 g de sucre en poudre
13. ½ l de limonade citron
Préparation : 20 m
Attente : 48 h
Cuisson : 0 m
Dans un grand récipient verser les fruits coupés en quatre et tous les autres ingrédients.
Mélanger jusqu’à complète dissolution du sucre. Laisser reposer 48 h en remuant de temps en temps. Servir frais.
Quantité totale : environ 2 l.
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GALETTE DE MANIOC AU RHUM
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‐ ‐ ‐ ‐
1. 1 k de manioc épluché et râpé
2. 50 g de sucre
3. 200 g de beurre
4. Une gousse de vanille coupée en très petits morceaux
5. Trois c à s de rhum
6 . ½ c à s d’huile par galette
Préparation : 15 m
Cuisson : 30 m
Malaxer les ingrédients de 1 à 5 et séparer la pâte obtenue en 6 boulettes de taille égale.
Dans une poêle faire chauffer 1/2 c à s d’huile et aplatir une boulette pour obtenir une galette de 5 mm d’épaisseur. Cuire chaque face 5 m environ, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.
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Maurice
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‐ ‐ ‐ ‐
Située dans l’océan Indien à l’est de Madagascar, l’île Maurice fut découverte en 1505 par le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas. Les Hollandais qui l’occupèrent en 1598 la nommèrent en l’honneur de Maurice de Nassau, stadhouder de Hollande et de Zélande. Après leur départ en 1710, les Français en firent à partir de 1715, sous le nom d’île de France ,une des principales bases de leur présence dans l’océan Indien. Les Anglais s’en emparèrent en 1810 et se firent confirmer cette possession quatre ans plus tard. Faute d’une reprise suffisante du travail après l’abolition de l’esclavage en 1835 l’administration anglaise favorisa une immigration massive d’ Indiens qui forment depuis la majorité de la population. Après un assouplissement progressif du régime colonial, Maurice a obtenu l’indépendance le 13 mars 1968.
La cuisine à Maurice reflète la grande diversité ethnique de l’île : Indiens, qui sont majoritaires , Chinois, Arabes, Africains et Français de souche qui ont conservé leur culture et leur langue. Les gastronomies de ces populations se sont quelque peu influencées sans toutefois aboutir à un véritable mélange. Pour le choix des recettes figurant ci‐dessous préférence a été donnée aux traditionnelles, celles que l’on qualifie de créoles. Les affinités les plus nettes sont à Madagascar et la Réunion, deux autres îles marquées par la présence française. Comme chez ces deux voisins, la cuisine mauricienne traditionnelle fait largement appel aux épices et aux plantes aromatiques et bénéficie d’une grande variété dans les produits de culture et de la mer. En accompagnement, les Mauriciens consomment du riz blanc ou des petits pains fendus.
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BOUILLABAISSE CRÉOLE
1. Trois oignons émincés
2 Cinq gousses d’ail écrasées
3. 20 g de gingembre haché
4. Une branche de thym
5. Feuilles d’une branche de persil
6. 600 g de poisson à chair blanche en morceaux
7. 300 g de crevettes crues étêtées
8. Une langouste coupée en deux
9. 200 g de purée de tomates
Préparation : 35 m
Cuisson : 1 h
Dans une marmite faire revenir l’oignon et ajouter les ingrédients de 2 à 5. Cuire en remuant pour obtenir un mélange homogène.
Ajouter le poisson, les crustacés et la purée de tomate. Mijoter 15 m. Ajouter 1,5 l d’eau. Faire réduire pendant 45 m. Saler, poivrer.
Passer au chinois, émietter le poisson, réserver les crustacés et passer le reste à la moulinette. Remettre le tout dans la marmite et servir chaud.
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CABRI MASSALÉ
1. 1,2 k de viande de chevreau coupée en petits morceaux
2. Un gros oignon tranché
3. Trois gousses d’ail écrasées
4. Une c à c de gingembre haché
5. Une branche de thym
6. Deux tomates moyennes coupées en dés
7. Une c à s de curcuma
8. Deux c à s de massalé (*)
9. 50 g de pâte de tamarin dilué dans un peu d’eau
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h
Dans une cocotte faire revenir la viande. Ajouter les ingrédients de 2 à 5 et cuire 5 m.
Ajouter les tomates et cuire 5 m. Ajouter les ingrédients de 7 à 9 et cuire encore quelques minutes.
Ajouter de l’eau, saler, poivrer et laisser mijoter à feu doux.
(*) Le massalé est un mélange de méti, de coriandre et de cumin. Il peut être pimenté
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ROUGAIL SAUCISSES
1. Deux saucisses de Toulouse
2. Deux saucisses fumées
3. Deux oignons moyens tranchés
4. Sept tomates en morceaux
5. Quatre grosses gousses d’ail
6. Un piment rouge coupé en morceaux
7. Une dizaine de grains de poivre
8. Une branche de thym
9. Deux cm de gingembre haché
Préparation : 30 m
Cuisson : 2 h
Faire bouillir les saucisses préalablement piquées pendant quelques minutes. Couper en rondelles et réserver.
Dans une marmite faire revenir les oignons et ajouter les tomates. Écraser au mortier les ingrédients de 5 à 9. Ajouter les saucisses, les oignons, les tomates et mijoter environ 2 h.
Servir avec du riz et des haricots blancs façon créole (cuisson avec des lardons, de l’oignon, de l’ail, de l’huile, du girofle, un petit piment et un bouquet garni).
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GÂTEAU DE PATATES DOUCES
1. 200 g de raisins secs
2. ½ verre de rhum
3. 800 à 900 g de patates douces à chair blanche
4. 200 g de beurre
5. Quatre œufs
6. 100 g de farine
7. 225 g de sucre en poudre
8. Une gousse de vanille
9. Quatre c à s de confiture de framboise
Préparation : 10 m
Cuisson : 50 m
Faire tremper les raisins dans le rhum additionné d’un peu d’eau tiède. Peler les patates douces et les faire cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Les réduire alors en purée, y ajouter le beurre et malaxer. Y incorporer les œufs battus en omelette. Incorporer la farine, le sucre , les graines de la gousse de vanille et les raisins secs.
Verser la préparation dans un moule à bords hauts préalablement beurré. Cuire 50 m dans un four préchauffé à 170° (6). Lorsque le gâteau est devenu tiède le démouler et le napper de la confiture de framboise.
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La Réunion
Au sein de l’archipel des Mascareignes, à l’est de Madagascar, l’île de la Réunion fut découverte en 1513 par le Portugais Pedro de Mascarenhas. Elle avait été mentionnée pour la première fois en 1502 sur une carte marine sous le nom de Dina Morgabin. Elle resta inhabitée pendant encore 150 ans, les navigateurs n’y relâchant que pour se ravitailler en eau et vivres frais.
La France en prit possession en 1638 au nom du Roi et lui donna le nom d’île Bourbon. La colonisation commença en 1643 avec l’installation de douze déportés par le gouverneur de Madagascar Jacques Pronis. La Compagnie des Indes Orientales , fondée par Colbert, reçut la concession de l’ile en 1664. Le développement de la culture du café intensifia la traite des Noirs et en 1789 la population atteignait plus de 60 000 habitants contre 2 000 en 1717. Les premiers européens furent français pour la plupart mais il y eut aussi des Allemands, des Suisses, des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Écossais, des Irlandais et des Indiens. Le duc de Choiseul, ministre de Louis XV, racheta les droits de la Compagnie des Indes Orientales et les remit à l’administration royale. L’île fut rebaptisée La Réunion en 1793 et fut occupée par les Anglais de 1810 à 1815.
Parmi les Réunionnais tués dans les combats de la Première guerre mondiale figure l’aviateur Roland Garros. Après avoir été soumise aux autorités de Vichy après l’armistice de 1940 la Réunion se rallia à la France Libre en 1943. L’Assemblée Nationale constituante vota à l’unanimité le 19 mars 1946 l’accession de la Réunion au statut de département français, en même temps que la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique. Elle est une région depuis 1973.
Comme la mauricienne, la cuisine réunionnaise reflète le caractère composite de sa population. Dans les deux îles du même archipel, au fonds culturel des colons français se sont ajoutés ceux des immigrés indiens et chinois. La gastronomie de La Réunion est sans doute plus influencée qu’à Maurice par les apports africains et malgaches.
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‐ ‐ ‐ ‐ La cuisine française a une part importante dans les traditions culinaires familiales préservant les recettes provinciales des uns et des autres. De son côté la cuisine typiquement créole s’articule autour de trois compositions majeures : les caris, les rougails et les achards.
Les premiers, dus aux éléments tamouls de la population, n’ont pas, tout comme en Inde dont ils sont originaires, de rapport avec l’épice composite homonyme (curry). Ce sont des ragoûts de viande ou de poisson : les viandes sont saisies à vif, et l’on mijote l’oignon, l’ail et des tomates réduites à un coulis, par une longue cuisson. Parmi les épices le curcuma a une place importante.
Le rougail est un mot ambigu car il désigne soit un plat voisin du cari, soit un condiment relevé. Dans le premier sens, le rougail est un plat cuit à feu vif jusqu’à la fin, notamment pour la viande, alors que les oignons, l’ail et les épices sont blanchis et non dorés. Contrairement à l’usage pour les caris, le curcuma n’est pas utilisé.
Caris et rougails (plats à part entière) ont en commun d’incorporer du piment fort (selon le goût de chacun) et d’être accompagnés de riz, de graines , des brèdes (feuilles de certaines plantes comestibles) et des condiments sous forme de rougails ou d’achards.
L’étiquette de table réunionnaise veut que le plat et ses accompagnements soient dégustés côte à côte et non pas mélangés dans l’assiette.
Les desserts et pâtisseries ne sont pas dégustés en fin de repas, mais plutôt à un autre moment de la journée ou de la soirée
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ROUGAIL MORUE AUX GROS PIMENTS
1. 600 g de morue dessalée, effeuillée et débarrassée de sa peau et ses arrêtes
2. Six gros oignons émincés
3. Cinq gousses d’ail pilées
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‐ ‐ ‐ ‐ 4. Une branche de thym
5. Huit grosses tomates grossièrement découpées
6. Trois gros piments coupés en deux dans le sens de la longueur et épépinés
Préparation : 15 m
Cuisson : 20 m
Dans une cocotte faire revenir à l’huile la morue avec les oignons en remuant jusqu’à ce qu’ils soient blanchis. Ajouter l’ail, le thym et les tomates. Après quelques minutes verser un verre d’eau. À la reprise de l’ébullition incorporer les piments et remuer souvent. La cuisson est achevée lorsqu’il n’y a plus d’eau.
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CARI POULET (OU POISSON)
1. Un poulet découpé en morceaux (lire en fin de recette la variante poisson)
2. Deux gros oignons tranchés
3. Cinq gousses d’ail pilées
4. Une branche de thym
5. Trois clous de girofle
6. Six tomates coupées en morceaux
7. ½ c à c de curcuma
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 10 m
Cuisson: 20 m
Dans une cocotte faire dorer à l’huile le poulet et ajouter les oignons, ajoutant les épices ( à l’exception du curcuma) et l’ail. Ceux‐ci ayant blondi, incorporer les tomates et les faire réduire en coulis avant d’ajouter le curcuma.
Mouiller d’un verre d’eau et mijoter une vingtaine de minutes.
La même recette peut être utilisé pour un cari poisson. On utilisera des variétés à chair ferme. Le poisson ne sera incorporé qu’après la réduction des tomates en coulis et un morceau de gingembre haché sera ajouté aux épices.
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CARI BRINGELLES BOUCANÉ
1. 400 g de boucané (poitrine de porc fumée)
2. Trois oignons émincés
3. Cinq gousses d’ail écrasées
4. Deux clous de girofle écrasés
5. 15 grains de poivre
6. Un morceau de gingembre haché
7. Trois tomates découpées en morceaux
8. ½ c à c de curcuma
9. Deux grosses bringelles (aubergines) coupées en rondelles d’1/2 cm d’épaisseur
10. Un piment épépiné et écrasé
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Préparation : 15 m
Cuisson : 30 m
Dans une cocotte faire bouillir le boucané 15 m. Verser l’eau de cuisson et poursuivre celle‐ci pour faire dégorger la graisse. N’en conserver que suffisamment pour y faire dorer les oignons. Ajouter l’ail et les épices à l’exception du curcuma.
Incorporer les tomates et le thym, remuer et saupoudrer de curcuma. Les tomates ayant fondu, mouiller de deux verres d’eau et mijoter 15 m. Ajouter les aubergines et le piment. Le cari est cuit lorsque les aubergines sont réduites en purée.
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ACHARD DE LÉGUMES
Cette composition, peut être servie en entrée ou comme condiment
1. 100 g de haricots verts émincés en fines lamelles
2. 200 g de carottes épluchées et passées à la julienne
3. Deux chouchous (chayottes) épluchées, dénoyautés et passés à la julienne
4. Un demi‐gros chou blanc coupé en lamelles moyennes
5. Un demi‐chou‐fleur détaillé en petits bouquets
6. Sept gros piments ouverts dans le sens de la longueur et épépinés.
7. Trois gros oignons émincés grossièrement
8. Six gousses d’ail écrasées
9. Un morceau de gingembre haché
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Attente : 12 h
Cuisson : 0 m
Faire dégorger les haricots verts et les chayottes avec du sel. Presser pour en extraire l’eau. Mélanger tous les ingrédients dans un saladier. Mettre au réfrigérateur une douzaine d’heures et assaisonner avec une vinaigrette.
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CARI DE CAMARONS
1. Un k de camarons (petits crustacés pouvant être remplacés par des gambas)
2. Quatre oignons finement hachés
3. Deux branches de thym
4. Six gousses d’ail
5. Un petit morceau de gingembre haché
6. Sept tomates coupées en morceaux
7. ¼ c à c de curcuma
8. Quatre petits piments écrasés
Préparation : 20 m
Cuisson : 10 m
Décortiquer les camarons et réserver
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans une cocotte faire blondir les oignons. Ajouter les épices pilés et le thym, Incorporer les tomates et le curcuma et cuire à feu vif quelques minutes. Ajouter les camarons.
Mélanger, ajouter deux verres d’eau. Bouillir 5 m et ajouter les piments. Cesser la cuisson lorsque la sauce est suffisamment concentrée.
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ESPADON MASSALÉ (*)
1. 1,5 k d’espadon coupé en gros dés
2. Trois oignons émincés
3. Une grosse gousse d’ail hachée
4. Deux piments hachés
5. Deux cm de gingembre haché
6 Une c à c de curcuma
7. Cinq tomates coupées en petits morceaux
8. Une branche de thym
9. Une c à s de massalé
Préparation : 30 m
Cuisson : 45 m
Dans une poêle faire revenir à l’huile chaude les morceaux d’espadon 2 m et réserver
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire revenir dans l’huile les oignons pendant 3 m et ajouter l’ail et les piments pilés. Ajouter les tomates, le thym et le massalé. Cuire ie mélanger pendant 3 m.
Incorporer le poisson avec ½ verre d’eau. Cuire encore 10 m.
(*) Le massalé est composé de cumin, de coriandre et de
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PINTADE AU COMBAVA
1. Découper une pintade en quatre parts, la carcasse étant réservée pour la sauce
2. 50 g d’oignons tranchés
3. 50 g de carottes coupées en dés
4. 25 g de farine
5. 50 g de tomates
6. Trois gousses d’ail
7. Deux ou trois feuilles de combava
8. Zeste de deux combavas découpés en fines lanières
Préparation : 30 m
Cuisson : 45 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Concasser la carcasse de pintade en morceaux et dorer à l’huile. Baisser le feu, ajouter les oignons et les carottes. Laisser suer. Dégraisser, ajouter la farine et continuer à cuire jusqu’à ce que cette dernière prenne une coloration brune.
Ajouter les tomates et les feuilles de combava et cuire encore pour former un mélange homogène. Verser alors 1,5 litre d’eau et cuire 1 h à feu doux en écumant de temps à autre. Passer la préparation au chinois.
Dorer les morceaux de pintade, saler, poivrer . Saupoudrer de farine et cuire pour obtenir une coloration foncée. Ajouter la tomate, l’ail et le fond de sauce. Porter à ébullition et cuire une heure ou plus en fonction de la tendreté de la chair.
Mettre les morceaux de volaille et servir avec la sauce préalablement filtrée au chinois. Décorer avec les zestes de combavas (partie verte seulement pour éviter l’amertume) découpés en julienne.
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CANARD À LA VANILLE
1. Deux magrets de canard
2. Un gros oignon émincé
3. ½ c à c de vanille en poudre
4. Une c à c bombée de sucre
5. Deux c à s de rhum
6. Une c à s rase de farine
7. Une c à c de concentré de tomates
Préparation : 15 m
Cuisson : 20 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Dans une poêle faire revenir les magrets côté peau en premier, sans matière grasse. Jeter la graisse fondue et cuire les oignons jusqu’à transparence. Ajouter le sucre, la vanille, le rhum et flamber. Saupoudrer de farine, incorporer le concentré de tomates, verser un petit verre d’eau et saler. Les magrets seront cuits « saignants » si l’on arrête la cuisson au moment où l’on arrive à l’ébullition. Sinon attendre un peu plus.
Servir avec du riz créole.
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BANANES FLAMBÉES AU RHUM
1. Un petit verre de jus d’orange
2. Le jus d’ ½ citron
3. Une pincée de cannelle en poudre
4. Une pincée de muscade en poudre
5. Une goutte d’extrait de vanille ou une c à c de sucre vanillé
6. Cinq c à s de sucre roux
7. 20 g de beurre
8. Une c à s d’huile
9. Quatre bananes
10. Dix cl de rhum
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 15 m
Cuisson : 6 m
Mélanger les ingrédients de 1 à 5. Saupoudrer de 2 c à s de sucre. Faire fondre le beurre additionné d’huile et faire frire les bananes 3 m de chaque côte. Répandre le reste du sucre, verser le rhum et flamber.
Servir chaud.
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ANANAS RÔTI À LA CARDAMOME
1. 50 g de beurre
2. Un ananas frais épluché et découpé en tranches de 1 cm environ d’épaisseur
3. Deux c à s de miel liquide
4. Une c à c de cardamome en poudre
5. Deux c à s de cassonade
Préparation : 15 m
Cuisson : 10 m
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Faire rôtir au beurre à feu doux dans une grande poêle les tranches d’ananas jusqu’elles soient colorées. Ajouter le miel et saupoudrer de cardamome. Cuire encore 2 m en retournant les tranches d’ananas.
Saupoudrer de cassonade. Recouvrir avec le jus et servir chaud.
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AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET ORIENTALE
Afrique Occidentale Française
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‐ ‐ ‐ ‐ L’AOF a été un gouvernement général formé de 1895 à 1958 par huit colonies : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Soudan, Dahomey (1899), Haute‐Volta (1919), Mauritanie (1920) et Niger (1922).
Le Sénégal est l’établissement français en Afrique le plus ancien. Dès 1624 des marchands dieppois et rouennais, en vue de profiter de la traite des esclaves, fondèrent la Compagnie du Sénégal et de Gambie. Saint‐Louis du Sénégal fut fondé en 1659. L’essor décisif de la colonisation fut entrepris à partir de 1854 par le général Louis Faidherbe.
En Guinée la colonisation française commença avec la fondation en 1838 d’un établissement sur le rio Nuñez. Avant d’être englobée en 1895 dans l’AOF la Guinée fut rattachée au Sénégal. Territoire d’outre‐mer en 1946, la Guinée sous la conduite de Sékou Touré fut la seule possession française à demander l’indépendance immédiate à la suite du référendum de 1958.
En Côte d’Ivoire les premiers comptoirs français apparurent au XVIIème siècle mais le contrôle militaire et administratif des zones côtières et intérieures ne fut entrepris qu’à partir de 1884. Le statut de colonie fut édicté en 1893.
Le Soudan fut conquis de 1880 à 1895 par les généraux Galliéni et Archimard et devint en 1904 la colonie du Haut‐Sénégal‐Niger rebaptisée en 1929 Soudan Français. Après avoir formé en avril 1959 la Fédération du Mali avec le Sénégal, qui fit sécession en août 1960, le pays est devenu la République du Mali en septembre 1960.
La France qui avait abandonné au XVIIIème siècle des comptoirs sur la Côte des Esclaves au Dahomey revint dans le pays pour créer plusieurs établissements à partir de 1842. Les relations avec le royaume local se détériorèrent et le pays fut conquis en janvier 1894, pour devenir une colonie en 1899 dans le cadre de l’AOF. Ayant accédé à l’ indépendance le 1er août 1960 le Dahomey prit en 1975 le nom de République populaire du Bénin.
Conquise par la France dans la période 1895‐98 la Haute‐Volta fut annexée au Haut‐ Sénégal‐Niger de 1904 à 1919, divisée entre les colonies voisines en 1932 mais reconstituée en 1947. Devenue république autonome au sein de la Communauté, la Haute‐Volta rompit avec cette dernière pour devenir complètement indépendante le 5 août 1960.
Voie de passage entre l’Afrique du Nord et le pays tchadien, le Niger a été colonisé par la France en 1900. Un corps expéditionnaire avait vaincu et tué (22 avril 1900) le « sultan noir » Rabah (Rabih Fadl Allah) un homme de guerre qui, ayant créé un État centré sur le lac Tchad , avait massacré les membres de plusieurs missions françaises. Territoire militaire, le pays fut finalement pacifié vers 1920. Le Niger vota en faveur de la Communauté française au référendum de 1958 et devint totalement indépendant le 3 août 1960.
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‐ ‐ ‐ ‐ La Haute‐Volta était autrefois le Royaume Mossi dont une partie, autour de Ouagadougou fut placée sous protectorat français en 1896. La majeure partie de l’actuel territoire fut conquise deux ans plus tard. En 1919 il fut intégré à l’AOF au sein de la colonie du Haut‐ Sénégal‐Niger. La Haute‐Volta en fut détachée en 1919, pour être démembrée en septembre 1932 entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. En septembre 1947 la Haute‐Volta fut reconstituée dans ses limites de 1932. Le 11 décembre elle devint une république dans le cadre de la Communauté franco‐africaine. L’indépendance a été proclamée le 5 août 1960. En 1984 le nom de Burkina Faso (« pays des hommes intègres ») a été adopté.
La Mauritanie, autre membre de l’Afrique‐Occidentale Française, est évoquée dans la partie consacrée aux pays arabes.
Après leur indépendance les anciennes colonies françaises d’Afrique sont demeurées dans la zone monétaire de l’ancienne métropole. Leur monnaie, le franc CFA (Communauté Financière d’Afrique). Le Trésor français garantit la convertibilité de cette devise à parité fixe d’un euro pour 655,90 francs CFA
Sans être inclus dans l’AOF, le Togo a fait partie du domaine colonial de la France en Afrique de l’Ouest. Colonie allemande jusqu’en 1914, ce pays a été conquis par les forces de la France et de la Grande‐Bretagne qui se le sont partagé dans le cadre de mandats de la Société des Nations. La décolonisation de la partie française (les 2/3 de la superficie totale) a commencé en 1946 avec la création d’une assemblée territoriale, suivie de la suppression du double collège électoral en 1952, de la mise en place d’un conseil de gouvernement en 1955 , de la proclamation d’une république au sein de la Communauté franco‐africaine en août 1956 et de l’indépendance le 27 avril 1960. La partie britannique avait choisi en 1956 de se rattacher à la Côte‐de‐l’Or (Ghana. )
Comme le Togo, le Cameroun, ancienne colonie allemande, fut partagé entre la France (qui en obtint la plus grande partie) et la Grande‐Bretagne dans le cadre de mandats de la SDN. Rallié à la France Libre dès août 1940, le Cameroun fut doté en 1942 d’un Conseil consultatif économique et financier. En 1946, malgré la tutelle de l’ONU, il devint un « territoire associé » de l’Union française. Le nationalisme s’exprima par les émeutes de Douala en mai 1955 et 19 mois plus tard le pays fut doté d’une Assemblée territoriale élue au suffrage universel. Indépendant depuis le 1er janvier 1960 le Cameroun s’est accru d de la partie méridionale de l’ex‐Cameroun britannique, la partie Nord ayant choisi de se joindre au Nigeria. Le bilinguisme est toutefois demeuré officiellement en vigueur.
La cuisine de l’Afrique noire fait exception au schéma habituel, dans le monde, selon lequel la gastronomie se développe, prend sa physionomie particulière autour d’une culture laïque ou 159
‐ ‐ ‐ ‐ religieuse, ou d’un pouvoir politique dominant. On y compte plus de mille langues et les particularismes tribaux ont survécu aux regroupements territoriaux. L’homogénéité paradoxale de cette cuisine lui a permis d’essaimer à l’extérieur dans la mouvance de la cuisine créole.
Les cuisines des deux grands ensembles la colonisation française, l’AOF et l’AEF, ont en commun un usage important des épices et aromates et une différentiation en fonction des productions locales. Les repas en Afrique de l’Ouest font appel aux céréales (mil, sorgho, riz, maïs et fonio) ainsi qu’aux tubercules (manioc, ignames) pour les hydrates de carbone, au poisson et aux volailles pour les protéines
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Bénin
AMIWO AU POULET
1. Un poulet coupé en morceaux
2. Trois gros oignons émincés
3. Trois gousses d’ail hachées
4. Deux branches de céleri hachées
5. Les feuilles d’un bouquet de persil hachées
6. 600 g de tomates coupées en petits morceaux
7. 100 g de crevettes séchées, pilées
8. 500 g de farine de maïs
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h
Faire cuire 15 m le poulet dans un peu d’eau avec la moitié des oignons, les 2/3 de l’ail, le céleri et le persil. Saler et poivrer. Sortir le poulet du récipient, l’égoutter et le réserver.
Faire dorer dans l’huile le reste de l’oignon et de l’ail, ajouter les 2/3 des tomates, les crevettes séchées avec 2 verres d’eau.
Dans une poêle bien chaude faire dorer la farine et en diluer 100 g dans un peu d’eau. Verser dans la sauce bouillante en remuant pour obtenir un liquide homogène. Cuire 15 m à couvert. Verser à nouveau de la farine jusqu’à obtenir une pâte consistante.
Faire une sauce avec les poivrons, les piments et le reste de tomates et d’oignons. Cette sauce sera versée dans un puits creusé au milieu de la pâte, entouré des morceaux de poulet.
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Burkina Faso
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BŒUF AU FEUILLES DE MANIOC
1. Un k de viande de bœuf coupée en dés
2. Deux bottes de feuilles de manioc
3. Cinq c à s d’huile de palme
4. 150 g d’arachides
5. Un petit piment
6. ½ bol de pâte d’arachides
Préparation : 40 m
Cuisson : 1 h 50 m
Faire revenir la viande dans 3 c à s d’huile d’arachide.
Dans le reste de l’huile cuire les feuilles de manioc et les réduire en purée.
Griller le piment et piler avec les arachides.
Mélanger la viande, la purée de feuilles de manioc , les arachides et le piment. Saler et verser 1‐1/2 verre d’eau.
Cuire 1 h, 30 m
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SANGLIER À L’ARACHIDE
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Un k de viande de sanglier coupée en cubes
2. Quatre tomates coupées en petits morceaux
3. Deux oignons émincés
4. Un piment
5. 250 g de pâte d’arachide délayée dans un peu d’eau
Préparation : 15 m
Cuisson : 1 h 30 m
Cuire la viande 1 h dans de l’eau salée. La frire après l’avoir égouttée. Ajouter les tomates, les oignons, le piment et la pâte d’arachide. Mélanger et cuire 30 m à feu doux. Ajouter de l’eau si la sauce épaissit excessivement..
Servir avec du riz blanc, du manioc et des bananes plantain.
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Cameroun
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‐ ‐ ‐ ‐ FOUFOU
1. 500 g de farine de manioc
2. 600 g de viande de bœuf à braiser découpée en morceaux
3. Un oignon tranché
4. Trois cm de gingembre haché
5. Trois c à s de pâte d’arachide diluée dans un peu d’eau
6. Un piment épépiné
7. Deux tomates en petits morceaux
8. 100 g de gombos (okras)
9. Une dizaine de feuilles de basilic
Préparation : 1 h
Cuisson : 1 h
Dans ½ l d’eau bouillante verser la farine en pluie. Remuer, couvrir et laisser cuire 1 m. Ajouter de l’eau pour obtenir une pâte malléable. Confectionner des boulettes et réserver au chaud.
Dans une poêle faire revenir la viande et l’oignon, ajouter le gingembre, mouiller d’eau, saler, poivrer et cuire 30 m à feu moyen.
Ajouter la pâte d’arachides, le piment et les tomates et mijoter au moins 20 m, jusqu’à ce que la viande soit cuite. Incorporer à la sauce les gombos mixés, quelques minutes seulement pour qu’ils ne deviennent pas gluants.
Servir avec les boulettes et décorer avec les feuilles de basilic ciselées.
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‐ ‐ ‐ ‐
KONDRÊ DE PORC
1. 1, 5 k de bananes plantain
2. Deux feuilles de laurier
3. Un k de viande de porc
4. Quatre cm de gingembre haché
5. ½ c à c de poivre
6. Un piment jaune découpé en lanières
7. Huit feuilles de basilic
8. Un cube de bouillon
9. Un oignon tranché
Préparation : 40 m
Cuisson : 1 h 10 m
Dans l’eau froide et salée d’une marmite placer les bananes épluchées avec les feuilles de laurier. Au début de l’ébullition ajouter la viande.
Incorporer les ingrédients de 4 à 8. Mijoter pendant 1 h.
Faire dorer l’oignon et l’ajouter dans la marmite.
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Côte d’Ivoire
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‐ ‐ ‐ ‐ ÉCREVISSES AU CURRY
1. Un k d’écrevisses (*)
2. Une mangue un peu verte pelée et découpée en dés
3. Deux c à c de curry
4. Quatre tomates coupées en petits morceaux
5. 25 g de noix de coco râpée
Préparation : 15 m
Cuisson : 15 m
Faire sauter les écrevisses dans du beurre. Saler, poivrer.
Ajouter tous les autres ingrédients et cuire à feu moyen une dizaine de m.
(*) À défaut d’écrevisses on pourra utiliser des langoustines
Servir avec du riz blanc
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AVOCATS AU GINGEMBRE
1. Le jus d’un citron vert
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Une c à c de gingembre râpé
3. Deux avocats épluchés et coupés en petits dés
Préparation : 5 m
Cuisson : 0 m
Mélanger tous les ingrédients. Saler et poivrer.
Servir bien froid avec un pain croustillant.
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Guinée
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‐ ‐ ‐ ‐
YÉTISSÉ DE ¨POISSON
1. Trois oignons tranchés
2. Une aubergine coupée en deux
3. Une gousse d’ail haché
4. Deux cm de gingembre haché
5. Quatre tomates coupées en 4
6. Un cube d’arome crevette
7. Deux c à s de concentré de tomates
8. Un tubercule moyen de manioc coupé en morceaux
9. Un piment
10. Deux petites carottes
11. 700 g de pavés de thon chambrés
12. 400 g de gombos (okras)
13. 350 g de riz
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 20 m
Dans une cocotte faire cuire à l’huile l’oignon et l’aubergine. Lorsque la chair de cette dernière est tendre écraser à la fourchette sur une surface de travail, remettre dans la cocotte et mélanger avec l’ail et le gingembre. Poivrer.
Ajouter un verre d’eau. Verser les ingrédients de 5 à 10. Mijoter pendant 1 h 10 m.
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‐ ‐ ‐ ‐ Dorer les pavés de thon, les verser dans la cocotte et cuire encore pendant 10 m (le poisson doit être saisi en surface mais non cuit à cœur).
Faire cuire le riz dans 2 fois son volume d’eau. Pendant ce temps cuire à l’eau les gombos équeutés pendant quelques minutes, les écraser à la fourchette et les mélanger au riz.
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Mali
TO ET TOKORODJI
1. 500 g de farine de mil
2. 10 g de bicarbonate
3. 250 g de viande de bœuf à braiser coupée en cubes
4. Deux cubes de bouillon de bœuf
5. Deux oignons émincés
6. Deux c à s de concentré de tomates
7. Une grosse gousse d’ail hachée
8. 40 g de néré
9. Un petit piment
10. Deux filets de daurade
11. 250 g de gombos (okras) pilés
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‐ ‐ ‐ ‐ 12. Un petit filet de poisson sec
Préparation : 45 m
Cuisson : 1 h
Verser le bicarbonate dans 1/3 de la farine, mélanger et laisser reposer 30 m.
Faire dorer la viande dans un peu d’huile. Ajouter un cube de bouillon, la moitié des oignons, le concentré de tomates dilué dans ¼ de verre d’eau. Cuire 5 m.
Ajouter le deuxième cube de bouillon, la moitié de l’ail, les 2/3 du néré, le piment et ½ l d’eau. Mijoter 1 h à couvert, à feu doux.
Dans ½ l d’eau bouillante verser la farine bicarbonatée et cuire 20 m à feu doux. Réserver la moitié de la bouillie ainsi obtenue. Verser dans le récipient le reste de la farine et mélanger activement pour éviter la formation de grumeaux. Incorporer alors progressivement la partie réservée de la bouillie et cuire encore 10 m en continuant à remuer.
Dans un faitout déposer les filets de poisson et les couvrir d’eau. Lorsque celle‐ci arrive à ébullition retirer le poisson et le remplacer par le poisson séché, les gombos et le reste de l’ail, des oignons et du néré.
Après 30 m de cuisson remettre les filets de daurade dans le faitout. Saler, poivrer et cuire encore 5 à 10 m.
Dans un grand plat de service placer la bouillie au milieu, y creuser un puits pour y loger la viande. Le poisson et la sauce seront disposés à la périphérie.
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‐ ‐ ‐ ‐
Niger
TUKASU
1. 30 g de levure boulangère
2. 700 g de farine de blé
3. 1 k de viande de mouton
4. Quatre oignons émincés
5. Cinq tomates coupées en quartiers
6. 200 g de concentré de tomates
7. Huit dattes dénoyautées et écrasées en purée
8. Un piment épépiné
9. ½ c à c de cumin
10. ¼ de c à c de cannelle
11. ½ c à c d’anis
12. Une feuille de laurier
Préparation : 1 h
Cuisson : 1 h 30 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Délayer la levure boulangère dans de l’eau tiède et la mélanger ensuite à 50 g de farine jusqu’à obtenir une pâte homogène. Couvrir et maintenir au chaud pendant 1 h.
Incorporer une c à c de sel au reste de la farine. Faire un puits et y verser le levain avec 3 c à s d’huile.Mélanger petit à petit en ajoutant environ 1‐1/2 verre d’eau. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit lisse.
Diviser la pâte en boules un peu moins grosses qu’une balle de tennis. Déposer au chaud dans un plat et laisser lever pendant 1 h. à couvert.
Dans une marmite faire dorer la viande et les oignons. Ajouter la moitié des tomates et le concentré de tomates. Cuire 3 m. Ajouter la purée de dates diluée dans un petit verre d’eau. Incorporer le piment et les épices et cuire 30 m à feu moyen.
Déposer les boules de pâte à pain, sans les immerger dans la sauce, sur les morceaux de viande. Fermer la cocotte et cuire 35 minutes sans soulever le couvercle.
Retirer les boules de pâte et continuer la cuisson pour faire réduire la sauce.
Servir les boules de pâte recouvertes de sauce.
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BŒUF AUX MANGUES
1. 350 g de viande de bœuf à braiser coupée en morceaux
2. Quatre amandes de mangue
3. 30 cl d’huile de palme
4. Une grosse tomate coupée en dés
5. Un oignon émincé
6. Un piment doux
7. 50 g de néré
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. 60 g d’écrevisses (ou de crevettes séchées)
Préparation : 30 m
Cuisson : 1 h 30 m
Cuire la viande 1 h dans de l’eau salée et poivrée. Broyer les amandes de mangue en poudre fine que l’on délayera dan la moitié de l’huile chauffée.
Dans le reste de l’huile cuire 15 m à feu doux les ingrédients de 4 à 8 avec la viande. Ajouter ensuite le mélange d’huile et de poudre d’amandes et cuire encore 10 m. Allonger la sauce avec le jus de cuisson de la viande.
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Togo
SAINT‐JACQUES AU LAIT DE COCO ET PATATES DOUCES
1. Deux grosses têtes de poisson
2. Une tomate
3. Deux cm de racine de gingembre
4. Une gousse d’ail
5. Une échalote
6. 50 cl de lait de coco
7. Trois patates douces coupées en morceaux
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Un verre de lait
9. 16 noix de Saint‐Jacques avec le corail
Préparation : 20 m
Cuisson : 30 m
Cuire dans une casserole les ingrédients de 1 à 5 avec un peu d’eau.
Après cuisson mixer et passer au chinois. Remettre à cuire pour épaissir. Retirer du feu, ajouter le lait de coco et couvrir.
Faire bouillir et écraser les patates douces en purée. Ajouter une noix de beurre et du lait en fonction du degré de fluidité désiré.
Poêler à feu moyen les Saint‐Jacques à feu moyen 1 m de chaque côté. Les dresser dans un plat, entourées de purée et de sauce.
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Afrique Equatoriale Française
Ce gouvernement général du domaine colonial a été constitué à partir de 1910 de quatre territoire : le Congo et le Gabon au Sud, l’Oubangui – Chari au centre et le Tchad au Nord.
C’est au Gabon que la présence française dans cet ensemble est la plus ancienne. En 1839 le capitaine de vaisseau Bouet‐Willaumez, chargé du contrôle de la traite des esclaves fonda, avec l’accord des chefs locaux, un premier établissement à l’embouchure du fleuve Gabon. Le fort de Libreville fut fondé en 1849 pour accueillir les esclaves libérés (l’abolition date du 4 mars 1848) . Pierre Savorgnan de Brazza établit à partir de 1877 les bases de la colonie qui, d’abord réunie au Congo français en 1888, en fut détachée pour être inclus dans l’AEF en 1910.
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‐ ‐ ‐ ‐ Rallié à la France libre peu après l’armistice de 1940, le Gabon devint en 1945 un territoire d’outre‐mer. L’indépendance a été proclamée le 17 août 1960.
Après avoir été explorée systématiquement par Savorgnan de Brazza à partir de 1875, la région du Congo parut exposée aux ambitions du roi des Belges. Brazza conclut en septembre 1879 un traité avec Makoko, roi des Tékés, et établit les bases de la souveraineté française sur la rive droite du Congo avant de rencontrer l’explorateur anglais John Stanley passé au service de Léopold II. Un traité fixa en 1887 les frontières de l’Etat libre du Congo et la colonie française fut fondée en 1891.
Rallié à la France Libre dès 1940, le Congo devint en 1946 un territoire français d’outre‐mer, une république au sein de la Communauté française après de référendum de 1958 et un pays complètement indépendant le 15 août 1960.
La création d’un avant‐poste à Bangui en 1889 a été le point de départ de l’établissement de l’Oubangui Chari par la France en 1894. Ce territoire était revendiqué par le sultan d’Égypte dont les troupes furent défaites par celles de la France qui établit le régime colonial en 1903. L’Oubangui Chari fut unifié en 1906 avec la colonie du Tchad mais quatre ans plus tard il devint une des composantes de l’AEF avec le Tchad, le Moyen Congo et le Gabon.
Après le référendum de 1958 le pays a pris le nom de République Centrafricaine et son indépendance a été proclamée le 13 août 1960.
Au XIXème siècle la région tchadienne était partagée par plusieurs royaume en lutte continuelle. La tentative d’hégémonie par le négrier égyptien Rabah ( V. la notice sur le Soudan –AOF ) donna à la France l’occasion d’intervenir : trois colonnes convergèrent vers le lac Tchad et écrasèrent les forces de cet envahisseur. La pacification de la région fut achevée en 1917. En août 1949 Félix Éboué, gouverneur du Tchad se rallia au général de Gaulle et Fort‐Lamy devint une importante base militaire alliée. Le 1er régiment de marche du Tchad s’illustra sus les ordres du général Leclerc.
Au référendum de 1959 le Tchad adhéra à la Communauté française et l’indépendance fut proclamée le 11 août 1960.
Alors que l’Afrique de l’Ouest a une cuisine sahélienne, celle de l’Afrique Centrale est de type forestier. Les hydrates de carbone sont surtout des féculents : manioc, igname, banane plantain. La contribution d’aliments spécifiques tels que la viande de singe, de serpent ou de rhinocéros a pratiquement disparu en raison de la protection et de la raréfaction des espèces menacées. Parmi les épices et plantes aromatiques le plus souvent utilisées, tant en AEF qu’en AOF figurent l’ail, les noyaux de mangues sauvages, le basilic, le gingembre , le safran, le curcuma et le piment sous toutes ses formes, notamment le pili pili.
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Gabon
BANANES AU FOUR
1. Un œuf
2. Deux c à s de jus d’orange
3. Huit bananes coupées en 3 dans le sens de la longueur
4. 125 g de chapelure
5. 12 cl d’huile
6. 200 g de crème aigre
7. 100 g de sucre de canne
Préparation : 20 m
Cuisson : 8 m
Battre l’œuf avec le jus d’orange. Plonger les bananes dans ce mélange et les enduire de chapelure.
Dorer légèrement les bananes à l’huile. Les placer sur une plaque et cuire 5 m au four préchauffé à 180° (4).
Mélanger la crème aigre et le sucre. Répartir les bananes et la crème dans des assiettes.
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RAGOÛT DE BŒUF AUX BANANES
1. 600 g de viande de bœuf (bourguignon) coupée en petits morceaux
2. Deux c à s d’huile de palme
3. Deux oignons hachés
4. Trois tomates coupées en quartiers
5. Un poivron vert coupé en lamelles
6. Trois tablettes de bouillon de bœuf
7. Une c à s de curry
8. Trois bananes plantain vertes épluchées et coupées en 3 ou 4 tronçons
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h, 30 m
Dans une marmite faire revenir la viande à l’huile. Ajouter les oignons et quand il commencent à blondir incorporer les tomates et le poivron. Cuire 3 m.
Verser 1 l d’eau, le bouillon et le curry. Saler, poivrer, porter à ébullition. Cuire ensuite à couvert, à feu doux, 40 m environ.
Ajouter alors des bananes et cuire encore 15 m.
Servir avec du riz.
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République Centrafricaine
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‐ ‐ ‐ ‐ MABOKÉ DE CAPITAINE
1. Une gousse d’ail
2. Un gros oignon
3. Un piment
4. Deux branches de persil plat
5. Huit feuilles de bananier
6. Trois petites tomates coupées en rondelles fines
7. Quatre filets de capitaine ( ou perche du Nil )
Préparation : 25 m
Cuisson : 25 m
Hacher finement les ingrédients de 1 à 4. Placer les feuilles de bananier 2 par 2 en croix. Au centre de cette croix déposer une cuillère du mélange précédent et ajouter les tomates.
Poser dessus un filet de poisson et encore une cuillère du mélange. Rabattre les feuilles de bananier et les ficeler aussi hermétiquement que possible. Après avoir mis de l’eau dans la lèchefrite cuire ces « mabokés » (aumônières) 20 à 25 m dans un four préchauffé à 200° (6).
Servir avec des bananes plantain frites ou du riz.
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RAGOÛT DE BŒUF AUX BANANES
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‐ ‐ ‐ ‐
1. 600 g de viande de bœuf (bourguignon) coupée en petits morceaux
2. Deux c à s d’huile de palme
3. Deux oignons hachés
4. Trois tomates coupées en quartiers
5. Un poivron vert coupé en lamelles
6. Trois tablettes de bouillon de boeuf
7. Une c à s de curry
8. Trois bananes plantain vertes épluchées et coupées en 3 ou 4 tronçons
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 30 m
Dans une marmite faire revenir la viande à ‘huile. Ajouter les oignons et quand ils commencent à blondir incorporer les tomates et le poivron. Cuire 3 m.
Verser 1 l d’eau, le bouillon et le curry. Saler, poivrer, porter à ébullition. Cuire ensuite à couvert, à feu doux 40 m environ.
Ajouter alors les bananes et cuire encore 15 m.
Servir avec du riz.
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Tchad
BANGAOU
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. 600 g de viande d’agneau maigre coupée en morceaux
2. Quatre oignons hachés
3. Six gousses d’ail écrasées
4. Une tablette de bouillon de bœuf
5. Quatre tomates coupées en morceaux
6. ½ c à c de gingembre en poudre
7. Deux grosses patates douces rouges coupées en rondelles d’environ 2 cm
Préparation : 15 m
Cuisson : 40 m
Dans une cocotte faire revenir la viande avec l’ail et les oignons. Lorsque ces derniers sont devenus transparents ajouter les tomates et le bouillon dilué dans un peu d’eau.
Lorsque les tomates sont presque cuites ajouter les patates douces et le gingembre. Mijoter 30 m, ajouter les petits pois et cuire encore 10 m.
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Afrique orientale
La présence la France dans la Corne de l’Afrique a commencé en 1862 par la création d’un poste à Obok, sur la côte Nord du golfe de Tadjourah. Le percement du canal de Suez, entrepris en 1659, devait s’achever dix ans plus tard, donnant au débouché de la mer Rouge une importance stratégique considérable. Les Anglais avaient pris pied au Sud, en Somalie en 1884, se substituant à l’autorité Egyptienne.
Les rivalités locales jouant en sa faveur, la France signa en août 1884 un traité de paix et d’amitié avec l’émir régnant sur la côte Nord du golfe, laquelle ne fut occupée militairement qu’à partir de 1884 a vu de l’engagement des Anglais en Somalie et des Italiens en Érythrée.
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‐ ‐ ‐ ‐ Un second pacte, signé en mars 1885, ouvrit la côte Sud à la France. Un mois plus tôt, l’Angleterre, inquiète de cette progression, intervint pour obtenir une délimitation entre l‘emprise française et celle qu’elle avait conquise en Somalie.
L’essor de la ville de Djibouti autour de son port, créé en 1888, a été accéléré par l’accession au statut de colonie en 1896. Un an plus tard fut entrepris la construction du chemin de fer Djibouti‐Addis‐Abeba, terminée en 1917.
Djibouti a rallié la France Libre en 1942. La loi‐cadre en 1956 lui a accordé l’autonomie locale. Le référendum de mars 1967 a donné une majorité en faveur du maintien dans le cadre du « Territoire français des Afars et des Issas » (une référence aux deux ethnies se partageant la population). La République de Djibouti a été proclamée le 27 juin 1977.
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La gastronomie de Djibouti se confond dans une large mesure avec celle de l’Ethiopie, un pays dont la culture a bénéficié d’un pouvoir politique central établi de longue date. Avec les autres pays de l’Afrique sub‐saharienne Djibouti partage, en plus accentué peut être, le goût pour les mets extrêmement pimentés. Malgré une façade maritime ouverte sur l’ Extrême‐‐ Orient, les influences sont beaucoup plus continentales que d’outre‐mer.
La plus grande originalité de la gastronomie de la Corne de l’Afrique apparaît plus dans le rituel des repas que par rapport à la cuisine de l’Afrique noire. C’est ainsi que L’apport en hydrates de carbone se fait principalement sous la forme d’une galette, l’injéra, qui constitue une sorte d’interface entre l’assiette et le, ou les, mets servis. Pour les manger le convive déchire la partie de la crêpe recouvrant ce qu’il a choisi et dont il fait une sorte de cornet remplaçant fourchette ou cuillère.
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‐ ‐ ‐ ‐
Djibouti
FAH FAH
Soupe djiboutienne
1. 500 g de viande d’agneau ou de veau
2. 500 g de pommes de terre
3. ½ chou
4. Deux poireaux
5. Deux tomates
6. Un piment vert
Préparation : 10 m
Cuisson : 1 h
Couper tous les ingrédients en morceaux. Mettre la viande dans un faitout et couvrir d’eau Cuire 20 m.
Ajouter les légumes et mijoter 1 h
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INJÉRA (*)
1. 50 g de farine, de sarrasin, de riz ou de maïs
2. Un sachet de levure de boulanger ou de levure express pour la pâtisserie
Préparation : 5 m
Cuisson : 2 à 3 m pour chaque galette
Mélanger les ingrédients dans de l’eau tiède salée.
La préparation est la même que pour les crêpes, mais la cuisson ne doit être faite que sur une face.
(*) V. la notice sur la cuisine de Djibouti.
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SELATHA
(
1. Trois c à s d’huile (d’olive ou autre)
2. Le jus d’1/2 citron vert ou jaune
3. Une gousse d’ail pilée 183
‐ ‐ ‐ ‐ 4. Une échalote finement coupée en long
5. Un piment vert épépiné et coupé en petits morceaux
6. Une tomate ferme coupée en morceaux
7. Une salade verte finement coupée
Préparation : 10 m
Cuisson : 0 m
Mélanger l’huile et le jus de citron avec du gros sel et en assaisonner les autres ingrédients.
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YE ASSA WATH
(morue aux épices)
1. Trois ou quatre échalotes hachées
2. Deux gousses d’ail hachées
3. Une c à c de piment rouge
4. Une morue dessalée et émiettée
5. Deux cm de gingembre écrasé
6. Une pincée de safran
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 20 m
Cuisson : 35 m
Faire blondir à l’huile les échalotes et l’ail. Ajouter le piment et cuire 1 à 2 m. Ajouter le poisson émietté et faire revenir quelques minutes à feu doux. Mouiller à l’eau, ajouter le gingembre et le safran. Saler, poivrer. Mijoter entre 20 et 30 m en mouillant à nouveau si nécessaire.
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DORO WAT
( poulet en sauce)
1. Deux oignons hachés
2. 25 g de beurre
3. Trois gousses d’ail émincées
4. Cinq ou six feuilles de basilic
5. Une c à c de gingembre haché
6. ½ c à c de cardamome en poudre
7. Une pincée de noix de muscade
8. Deux c à c de paprika
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‐ ‐ ‐ ‐ 9. Une pincée de safran
10. Un petit verre de vin rouge
11. Un poulet coupé en morceaux
12. Deux c à s de jus de citron
13. Quatre oeufs durs écalés
Préparation : 1 h
Attente : 30 m
Cuisson : 1 h
Dans une cocotte faire revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ajouter le beurre, l’ail et les épices. Mijoter 3 ou 4 m.
Ajouter le vin et un petit verre d’eau et porter à ébullition. Badigeonner les morceaux de poulet avec le jus de citron et verser dans la cocotte. Mijoter à couvert 45 m. Un peu avant la fin de la cuisson ajouter les œufs durs. Accompagner de lentilles, légumes ou riz.
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TIBS
1. Un gros oignon émincé
2. Une grosse tomate coupée en rondelles
3. ½ c à c de cumin en poudre
4. ¼ de c à c de safran
5. ¼ de c à c de paprika
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‐ ‐ ‐ ‐ 6. 600 g de viande de bœuf coupée en fines lanières
Préparation : 15 m
Cuisson : 45 m
Dans une cocotte faire revenir l’oignon et la tomate à feu doux. Incorporer les épices, saler, poivrer, mélanger et ajouter la viande. Cuire à feu doux jusqu’à ce que cette dernière soit bien tendre.
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ANTILLES
Après l’Espagne, la France a été le premier colonisateur des Antilles. Des jésuites de Dieppe ont fondé une ville dans l’île de Saint‐‐Christophe en 1538 mais ils en out été chassés par les Espagnols. Perre Belain d’Esnambuc, un aventurier normand, en prit possession en 1625. Revenu en France l’année suivante il obtint de Richelieu lune concession dans le cadre de la Compagnie des îles de Saint‐Christophe (plus tard : « des îles d’Amérique ») ce qui lui permit d’occuper la Martinique, la Guadeloupe et son île satellite Marie‐Galante.
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‐ ‐ ‐ ‐ Belain d’Esnambuc avait installé en 1629 dans l’île de la Tortue, un repaire de flibustiers, une colonie dont il fit une tête de pont pour la conquête de Saint‐Domingue. Mais la première colonisation officielle ne fut décidée, par Louis XIV, qu’en 1659. La partie occidentale de l’île (environ 1/3 de sa superficie), fut accordée à la France par le Traité de Ryswick en 1693. Cette possession reçut le nom de « Côtes et îles en Amérique sous le vent. »
Créée en 1664 par Colbert, la Compagnie des Indes Occidentales eut le monopole du commerce avec les possessions américaines Accusée par les planteurs de négliger la traite négrière, aux dépens de la culture sucrière, elle perdit son monopole puis fut dissoute en 1674. L’économie de la Martinique et de la Guadeloupe passa sous l’autorité directe de Louis XIV. La population d’esclaves noirs s’accrut alors rapidement.
La Révolution française eut de profondes répercussions dans cette population. Un mouvement de révolte, sous la direction d’un prêtre vaudou, s’étendit en 1791 en raison de l’indifférence des grands ténors politiques à l’égard de la cause des Noirs. L’avenir parut toutefois s’éclaircir avec l’abolition de l’esclavage par la Convention (février 1794) mais cette décision n’eut finalement pas l’effet escompté à Saint‐Domingue car elle ne fut appliquée qu’en Guadeloupe.
L’enjeu économique était considérable car Saint‐Domingue était alors le premier producteur mondial de sucre. La Martinique fut occupée par les Anglais en 1794, mais les colons français s’en accommodèrent car ils échappaient ainsi à la décision d’affranchissement (l’abolition de l’esclavage n’intervint en Grande‐Bretagne qu’en 1833.) Napoléon Bonaparte qui était alors Premier Consul profita des négociations avec l’Angleterre, qui allaient déboucher sur la Paix d’Amiens (25 mars 1802), pour envoyer à Saint‐Domingue une armée de 31 000 hommes pour mater la révolte, une opération qui parut initialement réussir.
La Paix d’Amiens ayant restitué la Martinique à la France Bonaparte craignit‐il de voir les colons passer à l’Angleterre plutôt que de perdre leurs esclaves ? Le fait est qu’il abolit la décision d’affranchissement prise par la Convention, ce qui eut pour effet de galvaniser les révoltés de Saint‐Domingue. Ils reprirent les armes et finirent par l’emporter à la bataille de Vertières, le 18 novembre 1803. L’indépendance fut proclamée le 1er janvier 1804, Saint‐ Domingue (partie française) prenant alors le nom de Haïti en référence aux Indiens TaÏnos qui peuplaient l’île à l’arrivé de Christophe Colomb. Napoléon a compensé la perte du sucre des Antilles en développant, sous la conduite de l’industriel Benjamin Delessert, la production du sucre de betterave.
La France s’est emparée des l’îles de Saint‐Barthélemy en 1648 et de Sainte‐Croix en 1650. Elle céda la première à la Suède en 1784 contre un droit d’entrepôt à Göteborg mais la récupéra le 16 mars 1878. Saint‐Barthélemy a été une commune de la Guadeloupe jusqu’au 15 juillet 2007, date à laquelle le statut de collectivité d’outre‐mer lui a été conféré.
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‐ ‐ ‐ ‐ L’île de Sainte‐Croix fut vendue au Danemark en 1733.
L’île de Saint‐Martin avait servi de base à la marine espagnole lors de la Guerre de Quatre‐ Vingts Ans (la révolte des Pays‐Bas) au terme de laquelle, en 1648, elle fut abandonnée. Les colons français et néerlandais furent en concurrence pour l’occuper mais préférèrent se la partager plutôt que d’entrer en conflit. Cette situation est toujours en vigueur. La partie française de l’île a été un arrondissement de la Guadeloupe jusqu’au 17 juillet 2007, date à laquelle est entré en vigueur le statut de collectivité d’outre mer, conformément au résultat d’un référendum en décembre 2003.
Pendant la Deuxième guerre mondiale la Guadeloupe et la Martinique ont été maintenues sous l’autorité du gouvernement de Vichy jusqu’en 1943. Les deux îles sont devenues des départements d’outre‐mer en 1946.
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La cuisine antillaise est si largement partagée entre les pays de la région qu’une seule notice « de style » suffit à cet ensemble. Une situation semblant démontrer que l’insularité y a joué plus en faveur des échanges que des particularismes. Il est vrai que les populations autochtones, principalement des Indiens Arawaks et Caraïbes, sont très minoritaires , et ont souvent migré d’île en île, ce qui a joué contre l’enracinement de traditions culinaires locales. Les principaux apports humains, Espagnols, Anglais, Français, Africains et Indiens ont diffusé leurs recettes et leur savoir faire dans ces archipels où les souverainetés ont changé du XVème au XIXème siècle plus fréquemment que partout ailleurs dans le monde. Quels ont été les principaux apports des autochtones à ce qui allait devenir la cuisine créole ? On peut citer les poissons des mers chaudes, la chair de tortue de mer, le maïs, l’usage du piment, le boucanage, la farine de manioc pour la panification ou en association avec le crabe , le matoutou, les ouassous ou encore les grillades épicées sur le « boucan » devenu l« « barbacoa » et enfin l« « barbecue. »
Parmi les contributions européennes il y a eu les courts‐bouillons de poissons, les blaffs et les dombrés apportés par les Juifs hollandais, les recettes de la France telles que la brandade de morue, les boudins et les pâtisseries,
Les Indiens de l’Inde on apporté la gamme de leurs currys qui, comme le colombo local, contiennent de l’ail, du curcuma, du piment, du coriandre et de la graine de moutarde. Ils y
189
‐ ‐ ‐ ‐ ajoutent généralement du gingembre, de l’oignon, de la cardamome, du cumin, de la cannelle, du poivre, du fenouil du cubebe et du girofle.
Les esclaves africains ont contribué par les usages multiples de racines telles que le manioc, l’igname ou la patate douce. Ils ont apporté des recette appartenant aujourd’hui à la pure tradition antillaise, comme le calalou, les accras ou le pélélé.
Le rhum, qui était au départ un sous‐produit des sucreries, est un ingrédient spécifique de la gastronomie créole. Il est à la base d’une grande variété de punchs et de cocktails, il contribue à de nombreux desserts ainsi qu’à la composition de plats principaux.
La cuisine créole n’est pas cosmopolite seulement par la diversité des apports y ayant contribué, mais aussi par son rayonnement puisqu’on en trouve des versions particulières dans des régions telles que la Louisiane et les îles de l’océan Indien.
La Fête des cuisinières conduite par plusieurs centaines de cordons bleus donne lieu tous les ans depuis 1916 à Pointe à Pitre à une longue procession, des dégustations et un grand bal. Elle est célébrée le samedi le plus proche du 10 août, date anniversaire du saint patron de la fête, Saint Laurent, qui mourut en martyr sur un gril au IIème siècle.
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Haïti
ACCRAS DE MORUE
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‐ ‐ ‐ ‐
1. 250 g de farine
3. Une c à s d’huile
4. Un sachet de levure
5. Un œuf
5. 250 g de morue dessalée
6. Deux gousses d’ail
7. Persil ou fines herbes
8. Un trait de piment confit
Préparation : 20 m
Attente : 2h
Cuisson : 15 m
Étalez la farine dans une terrine, y faire un puits où verser l’huile et la levure. Délayez peu à peu avec de l’eau tiède pour obtenir une pâte homogène. Ajouter un blanc d’oeuf légèrement battu et laisser reposer 2 h. Piler finement la morue avec l’ail et les herbes. Mélanger énergiquement à la pâte et verser le filet d’huile de piment confit.
Former des beignets que l’on fera frire 3 à 4 m de chaque côté.
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‐ ‐ ‐ ‐
RIZ AUX HARICOTS ROUGES
1. 150 g de petits lardons
2. Une boîte de 250 g de haricots rouges
3. Quatre gousses d’ail finement hachées
4. Quelques gouttes de tabasco
5. 2‐1/2 verres de riz (basmati ou thaïlandais.)
Préparation : 20 m
Cuisson : 15 m
Dans une casserole faire revenir les lardons et ajouter les haricots sans leur jus, puis l’ail. Rissoler quelques minutes et ajouter l’eau des haricots, plus 4 verres d’eau et quelques gouttes de tabasco. Verser le riz en pluie et cuire à feu doux jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau, en tournant régulièrement avec une cuillère en bois pour éviter que la préparation n’attache.
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GAMBAS AU CURRY ET À LA PAPAYE
1. Une papaye
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Le jus de trois citrons verts
13. Six gambas
4. 20 g de gingembre
5. 80 g d’oignons hachés finement
6. Deux c à s de curry ou de colombo
7. ½ c à c de cumin en grains
8. Une gousse d’ail pressée
9. 10 cl de lait de coco
10. Deux c à s de feuilles de coriandre
Préparation : 30m
Cuisson : 20 m
Couper la papaye en 4 et l’épépiner. Couper chaque quartier en 3 et peler les morceaux. Arroser avec 3 c à s de jus de citron vert et macérer en retournant de temps en temps.
Décortiquer les gambas en réservant les têtes. Faire bouillir 2 m à petits frémissements dans 1/3 de l d’eau le gingembre et les queues de gambas. Réserver et les remplacer par les têtes de gambas pendant 10 m en les écrasant. Filtrer et réserver le bouillon. Blondir l’oignon dans de l’huile d’olive, ajouter le curry ou le colombo, le cumin, l’ail, mélanger 30 secondes et verser le lait de coco et le bouillon. Cuire encore 3 m à feu vif, ajouter le coriandre et le reste de jus de citron et réduire pendant 2 m en tournant.
Napper les queues de gambas de cette sauce et garnir avec les tranches de papaye.
En plat principal on peut accompagner de riz gluant.
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TOUFFÉE DE REQUIN
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‐ ‐ ‐ ‐
1. Le jus de deux citrons verts
2. Deux feuilles de bois d’Inde
3. Trois clous de girofle
4. Une feuille de laurier
5. Deux gousses d’ail émincées
6. Deux piments épépinés: un vert et un rouge
7. Un k de requin (à défaut petite roussette ou saumonette).
8. Un piment végétarien épépiné et émincé
9. Un oignon tranché
10. Un bouquet garni
11. 500 g de tomates concassées
12. Une petite boîte ( ou ½ tube) de concentré de tomates
Préparation : 40 m
Attente : 1 h 30 m
Cuisson : 25 m
Dans un bol mélanger les ingrédients de 1 à 4, une des deux gousses d’ail et le piment vert. Réserver cette marinade. Ébouillanter le requin, le débarrasser de sa peau et le couper en tranches. Mariner les morceaux pendant 1 h et 30 m.
Dans une marmite faire blondir l’oignon avec le piment végétarien, le reste de l’ail et le bouquet garni. Après quelques minutes ajouter les tomates, le concentré de tomates, le piment rouge, le poisson et sa marinade . Cuire encore à couvert, à petit feu, pendant une vingtaine de minutes.
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‐ ‐ ‐ ‐
POULET RÔTI À LA CRÉOLE
1. 60 g de beurre ramolli
2. Une gousse d’ail
3. 1/3 de bol de chapelure
4. Le jus de 2 citrons verts
5. Une c à s de zeste de citron vert
6. Une c à c de sucre roux
7. ¼ de c à c de muscade
8. Un piment vert épépiné
9. Quatre c à s de rhum
10. Un poulet
11. Trois bananes pelées et hachées
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 30 m
Faire revenir l’ail et la chapelure dans le beurre fondu. Retirer du feu et ajouter les ingrédients de 4 à 8, avec 1 c à s de rhum. Réserver. Remplir la cavité du poulet avec la banane et refermer. Badigeonner le poulet avec la préparation précédente et cuire 1 h 30 m
195
‐ ‐ ‐ ‐ dans un four préchauffé à 180° (4) , en nappant de temps à autre. Avant de servir flamber avec le reste du rhum légèrement chauffé.
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COLOMBO DE POULET AUX CHRISTOPHINES
1. Un poulet coupé en 8 morceaux
2. Deux oignons hachés
3. Une c à c de colombo
4. Deux aubergines coupées en quartiers
5. Deux christophines (chayottes) coupées en quartiers en retirant le cœur
6. Trois gousses d’ail hachées
7. Un piment épépiné
8. Un bouquet de coriandre
Préparation : 20 m
Cuisson : 40 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire revenir les morceaux de poulet et ajouter les oignons et le colombo. Recouvrir d’eau froide et cuire 40 m en remuant de temps en temps.
À mi‐cuisson ajouter les légumes. Décorer avec des feuilles de coriandre avant de servir.
Ce plat peut être accompagné de riz créole.
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TAJINE DE BOEUF AUX ABRICOTS SECS
1. 250 g d’abricots secs
2. Cinq gousses d’ail émincées
3. Deux oignons tranchés
4. 850 g de viande de boeuf à braiser coupée en gros morceaux
5. ½ c à c de gingembre en poudre
6. ½ c à c de cannelle
7. ½ c à c de piment doux
8. 5 cl de sauce tomate
9. Un bouquet de coriandre
Préparation : 20 m
Attente : 1 h
Cuisson : 2 h
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire tremper les abricots secs dans de l’eau tiède environ 1 h. Dans une sauteuse faire revenir l’ail et les oignons et dorer la viande sur toutes ses faces. Ajouter les épices et remuer. Verser ½ verre d’eau, la sauce tomate et les abricots.
Cuire à feu doux jusqu’à ce que la viande soit tendre. Au moment de servir, parsemer de feuilles de coriandre.
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BEIGNET HAOTI
1. Deux œufs battus
2. ½ c à c de cannelle
3. 1/4 de c à c de muscade
4. Un sachet de sucre vanillé
5. 150 g de sucre
6. Deux figues fraîches écrasées
7. 10 cl de lait
8. 250 g de farine
9. Cinq g de levure
Préparation : 15 m
Cuisson : 15 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Mélanger les ingrédients de 1 à 7. Verser la levure dans le lait, verser sur la préparation et mélanger à nouveau. Cuire à la poêle avec du beurre ou de l’huile.
Saupoudrer de sucre glace avant de servir.
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SABLÉ AUX BANANES
1. Trois bananes épluchées et coupées en rondelles
2. 125 g de farine
3. 125 g de beurre fondu
4. 125 g de sucre
5. Un sachet de sucre vanillé
Préparation : 10 m
Cuisson : 35 m
Mélanger les ingrédients de 2 à 5 et verser sur les bananes dans un plat beurré.
Cuire 35 m dans au four préchauffé à 180° (4).
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ANANAS DES ÎLES
1. Un citron vert
2. Une gousse de vanille
3. 250 g de cassonade
4. Un ananas épluché et coupé en morceaux (sans le cœur)
5. Un verre de rhum
Préparation : 10 m
Cuisson : 20 m
Faire frémir ½ l d’eau dans laquelle on a plongé le zeste du citron, la vanille et le sucre en vue d’obtenir un sirop.
Verser les morceaux et le jus de l’ananas et cuire 20 m. Ajouter le rhum, enlever le zeste et la vanille. Laisser refroidir et servir frais dans des coupes.
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Guadeloupe
200
‐ ‐ ‐ ‐ SOUSKAÏ DE MANGUES VERTES
1. Deux mangues vertes épluchées et coupées en cubes
2. Jus de deux citrons verts
3. Une gousse d’ail écrasée
4. 1/2 piment épépiné et émincé
Préparation : 10 m
Attente : 1 h
Cuisson : 0 m
Faire macérer pendant 1 h les morceaux de mangue dans le jus de citron avec du sel, l’ail et le piment.
Servir les mangues piquées de bâtonnets.
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FÉROCE D’AVOCAT
1. 400 g de morue dessalée
2. Deux c à s de vinaigre
3. Trois c à s d’huile 201
‐ ‐ ‐ ‐ 4. Une gousse d’ail pilée
5. Trois ciboules hachées
6. Un oignon pilé
7. Une échalote pilée
8. Un piment épépiné et coupé finement
9. Quatre avocats épluchés et coupés en tranches
10. 150 g de farine de manioc
11. Le jus d’un citron vert
Préparation : 25 m
Attente : 1 h
Cuisson : 20 m
Faire griller la morue et éliminer ensuite la peau et les arêtes. La hacher et l’arroser de vinaigre et d’huile. La faire macérer environ 1 h avec les ingrédients de 4 à 8 (la quantité de piment devra être dosée avec prudence)
Recouvrir les morceaux d’avocat de farine de manioc. Ecraser cette préparation avec une fourchette, ajouter la morue et verser le jus de citron vert.
Peut être servi dans un plat creux, ou sous forme de boulettes.
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BLAFF DE POISSON
1. Un k de poisson (thon, dorade, vivaneau … ) coupé en morceaux
2. Le jus de 7 citrons
202
‐ ‐ ‐ ‐ 3. 1/2 piment épépiné
4. Sept gousses d’ail écrasées
5. Un oignon pays (cive ou ciboule)
6. Un gros oignon coupé en rondelles
7. Un bouquet garni
8. Bois d’Inde
Préparation : 20 m
Attente : 2 h
Cuisson : 20 m
Faire macérer le poisson environ 2 h dans une marinade composée du jus de 5 citrons, du piment, du sel, du poivre et de 2 gousses d’ail.
Dans un faitout porter ½ l d’eau à ébullition et y plonger les oignons, le reste de l’ail, le bois d’Inde et le bouquet garni. Plonger le poisson dans ce bouillon et cuire 20 m. Avant la fin de la cuisson ajouter le jus de 2 citrons et le piment.
Ce plat peut être accompagné d’ignames, de patates douces ou de fruit à pain accompagné de rondelles de banane.
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FRICASSÉE DE OUASSOUS
1. Deux oignons hachés
203
‐ ‐ ‐ ‐ 2. Un k de ouassous (*) étêtés
3. Deux tomates découpées en petits cubes
4. Un bouquet garni
5. Une tige de céleri coupée en tronçons de quelques centimètres
6. 1/2 petit piment épépiné
7. Deux gousses d’ail hachées
8. Une tige de cive (ciboule)
9. Deux feuilles de bois d’Inde
10. Un petit verre de rhum
11.Deux bananes à cuire pelées et coupées en rondelle
12. Une pincée de muscade
13. 60 g de beurre
14. Deux c à s de farine
15. Deux verres de lait chaud
16. Gruyère râpé
(*) L’ouassou est un petit crustacé de la famille des crevettes. Il peut être remplacé par des gambas.
Préparation : 30 m
Cuisson : 45 m
Rissoler les oignons à l’huile environ 5 m. Verser les ouassous et cuire jusqu’à leur coloration sur les deux faces. Réserver.
204
‐ ‐ ‐ ‐ Dans un faitout verser les ingrédients de 3 à 9 et les ouassous dans 15 cl d’eau. Cuire 10 m.. En fin de cuisson ajouter le verre de rhum.
Pocher les bananes. Faire un roux avec le beurre et la farine. Délayer avec le lait. Faire épaissir 10 m en béchamel. Ajouter les bananes et la muscade. Saler, poivrer. Verser dans un plat. Recouvrir de fromage râpé et gratiner 5 m au four.
Ce plat peut être accompagné de riz créole.
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BÉLÉLÉ
1. Une queue de porc coupée en morceaux
2. 150 g de tripes de bœuf coupées en petits morceaux
3. Environ 30 g de poitrine fumée tranchée
4. Une banane verte
5. Une carotte
6. Un morceau de fruit à pain
7. Un morceau de giraumon (à défaut : de potiron)
8. Un navet
9. 1/2 igname
10. ½ malanga (à défaut: igname ou manioc)
11. ½ chou vert
12. Une christophine (chayotte)
205
‐ ‐ ‐ ‐ 13. Une branche de céleri
14. Deux branches de ciboule (cive)
15. Deux gousses d’ail
16. Un oignon
17. 1/2 petit piment épépiné
18. Un bouquet garni
19. 100 g de farine
Préparation : 30 m
Cuisson : 90 m
Mettre la viande à cuire à l’eau dans une marmite pendant 1 h. Couper les légumes (ingrédients de 4 à 17) en petits dés, faire revenir à l’huile les épices finement hachées.
Verser le tout, avec le bouquet garni, dans la marmite et cuire encore 30 m.
Pendant ce temps préparer des « dombrés », petites boulettes (de la taille d’une olive) confectionnées à partir d’un mélange de farine, d’eau et de sel. Elles sont cuites à l’eau pendant environ 30 m (ou jusqu’à ce qu’elles gonflent). Cet ingrédient traditionnel de la cuisine créole sera ajouté au bélélé à la fin de sa cuisson.
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206
‐ ‐ ‐ ‐ POULET RHUM COCO
1. Sept cl de rhum brun
2. Deux c à s de sauce de soja
3. Deux citrons verts
4. Un petit morceau de racine de gingembre découpé en très petits dés.
5. Deux oignons nouveaux avec le vert (ou un blanc de poireau) émincé
6. Un piment épépiné
7. Un poulet découpé en morceaux (ou 4 cuisses ou 4 blancs)
8. Trois c à c de fécule
9. 35 cl de lait de coco
Préparation : 15 m
Attente : 1 h
Cuisson : 30 m
Chauffer le rhum dans une casserole et flamber environ 1 m.
Après avoir laissé taisser tiédir composer une lmarinade en. ajoutant la sauce de soja et le jus des citrons dont on conservera les peaux. Découper celles‐ci en gros quartiers. Ajouter les oignons, le gingembre et le piment.
Entailler profondément la chair de poulet pour y faire pénétrer cette marinade. Mettre le tout dans un grand sac de congélation refermé après avoir évacué le maximum d’air. Déposer dans un récipient creux et laisser reposer environ 1 h.
Cuire le poulet égoutté au barbecue ou au gril. Faire revenir les oignon égouttés dans un peu d’huile. Mélanger la fécule avec le jus de la marinade. Verser le tout sur les oignons et ajouter le lait de coco. Cette sauce sera servie dans bol à côté du poulet .
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PARFAIT ALLIGATOR
1. Quatre avocats
2. Le jus de quatre citrons verts
3. Un verre à liqueur de rhum blanc
4 Quatre jaunes d’œuf
5. 60 g de sucre en poudre
6. Un petit pot de crème fraîche
7. Un paquet de langues de chat
8. Violettes en sucre
9. 1/2 paquet de sucre vanillé
Préparation : 20 m la veille
10 m le jour même
Cuisson : 0 m
Passer la chair des avocats au mixeur avec le jus de citron. Ajouter le rhum, les jaunes d’œuf, le sucre en poudre et la moitié de la crème. Bien mélanger et mettre au congélateur jusqu’au lendemain. Démouler le parfait, l’entourer de langues de chat plantées en périphérie et de violettes en sucre.
On pourra coiffer le parfait de crème chantilly en utilisant le reste de la crème, un peu de lait, de sucre en poudre et de sucre vanillé.
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Martinique
ACCRAS D’AUBERGINES
1. Deux aubergines
2. Un oignon haché
3. Une gousse d’ail pressée
4. Cinq cébettes (ciboules) hachées
5. Thym
6. ¼ de piment épépiné et haché
7. Deux œufs
8. 200 g de farine
9. Cinq g de levure chimique
10. Un filet de vinaigre
11. Quatre branches de persil haché
Préparation : 20 m
Cuisson : 20 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuire pendant 15 m dans de l’eau salée les aubergines épluchées. Battre les blancs d’œufs en neige et réserver les jaunes. Passer les aubergines cuites au mixeur ou réduire en purée à la fourchette. Mélanger la farine et la levure et battre au fouet en incorporant progressivement un verre d’eau.
Ajouter la purée d’aubergines, saler, poivrer, incorporer les ingrédients de 2 à 6, les jaunes d’œufs, le vinaigre et les blancs d’œufs battus en neige.
Former les accras avec une cuillère à soupe et les frire pendant environ 5 m.Parsemer de persil avant de servir.
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SALADE DE CHRISTOPHINES
1. Deux christophines (chayottes) coupées en quatre dans le sens de la longueur
2. Une échalote hachée
3. Deux ciboules hachés
4 . Quatre branches de persil hachées
Préparation : 15 m
Cuisson : 15 m
Retirer la peau et le cœur des quartiers de christophines. Les cuire 15 m dans de l’eau salée. Les égoutter et les accommoder d’une vinaigrette assaisonnée avec les hachis d’ail, de ciboules, d’échalote et de persil.
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‐ ‐ ‐ ‐
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FRICASSÉE DE LANGOUSTE
1. Une langouste vivante (ou congelée crue)
2. Un oignon tranché
3. Deux ciboules
4. Un bouquet garni
5. Une feuille de bois d’Inde
6. Une petite boîte (ou ½ tube) de concentré de tomates
7. Un verre de vin blanc
8. Une pincée de piment de Cayenne
9. Le jus d’un citron vert
10. Trois branches de persil haché
Préparation : 15 m
Cuisson : 20 m
Cuire dans de l’huile d’olive, jusqu’à coloration, la queue de la langouste découpée en médaillons. Ajouter l’oignon, les ciboules, le bouquet garni et le bois d’Inde. Ajouter le concentré de tomates (délayé dans le jus qu’aura rendu la langouste). Saler, poivrer et verser le vin blanc.
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‐ ‐ ‐ ‐ Mijoter une quinzaine de minutes et ajouter le piment de Cayenne et l’intérieur de la tête avec le jus de citron. Avant de servir parsemer de persil et accompagner avec du riz créole.
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CHELLOU
1. 500 g d’abats de bœuf (foie, rate, cœur) coupés en morceaux
2. Une tasse de vinaigre
3. Deux gousses d’ail émincées
4. Deux oignons émincés
5. Deux clous de girofle
6. Un bouquet garni
7. Deux ciboules tranchées
8.. 1/2 piment épépiné
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 30 m
Faire tremper les abats dans le vinaigre une quinzaine de minutes. Les égoutter. Faire revenir à l’huile avec les ingrédients de 3 à 7. Verser 1‐1/2 l d’eau. Saler, poivrer, ajouter le piment et cuire à feu vif entre 1 h et 1h 30 m.
Servir avec du riz.
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‐ ‐ ‐ ‐
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COLOMBO DE MOUTON OU DE CABRI
1. Un k d’épaule, ou souris de gigot, de mouton, ou de viande de chevreau.
2. Deux oignons émincés
3. Trois c à c de colombo
4. Trois gousses de tamarin (facultatif)
5. Un bouquet garni
6. Deux ciboules tranchées
7. 1/2piment épépiné
8. Une courgette coupée en rondelles
9. Une aubergine coupée en rondelles
10. Une christophine ( chayotte) coupée en dés (sans le cœur)
11. Deux pommes de terre coupées en deux
12. Deux gousses d’ail écrasées
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Préparation : 35 m
Cuisson : 1 h
Faire revenir à l’huile la viande avec l’oignon. Verser 2 verres d’eau avec le colombo, ajouter la chair entourant les graines de tamarin. Saler, poivrer. Lorsque l’eau arrive à ébullition ajouter les ingrédients de 5 à 12. Couvrir et cuire 1 h à feu doux.
Servir avec du riz créole.
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LAPIN AU RHUM ET AUX PRUNEAUX
1. Un lapin coupé en morceaux
2. ½ l de vin rouge
3. Deux gros oignons
4. Une carotte
5. Un bouquet garni
6. Le zeste râpé d’un citron vert
7. 400 g de pruneaux dénoyautés
8. Cinq c à s de rhum brun
9. 150 g de lardons
10. ½ verre de farine
Préparation : 30 m
Attente : 24 h
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 45 m
Faire mariner le lapin dans le vin aromatisé avec la carotte, un oignon tranché et le bouquet garni. Le retourner de temps à autre. Faire tremper les pruneaux quelques heures avec le zeste de citron. Les essorer et les tremper dans un peu de rhum. Réserver l’eau de trempage.
Le lendemain rissoler les lardons avec l’autre oignon finement tranché. Les remplacer dans la sauteuse par les morceaux de lapin épongés. Les saupoudrer de farine. Saler, poivrer et mouiller avec l’eau des pruneaux. Ajouter les autres ingrédients réservés, à l’exception des pruneaux, et mijoter 45 m. À 10 m de la fin de la cuisson ajouter les pruneaux et le reste du rhum.
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SALADE D’AVOCATS ET D’ANANAS
1. Quatre feuilles de salade
2. Deux tranches d’ananas coupées en dés
3. Deux avocats coupés en dés
4. Le jus de deux citrons verts
5. 50 g de sucre en poudre
6. Quatre c à s de crème fraîche
7. Une c à s de rhum blanc (facultatif)
Préparation : 10 m
Cuisson : 0 m
Disposer les feuilles de salade sur le fond du plat de service.
Délayer la crème avec le jus d’un des deux citrons et mélanger avec le sucre.
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‐ ‐ ‐ ‐ Verser cet assaisonnement sur les fruits et disposer le mélange sur les feuilles de salade. Le jus du 2ème citron évitera aux morceaux d’avocat de noircir.
Ajouter le rhum avant de servir.
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AMÉRIQUE DU SUD
Guyane
La France a entrepris de coloniser la Guyane au début du XVIIème siècle, fondant la ville de Cayenne en 1643, mais en raison des conditions inhospitalières l’entreprise fut abandonnée. Elle fut reprise dans la perspective d’une production de canne à sucre. Colbert y envoya une puissante flotte en 1664 mais une contre‐attaque anglaise provoqua un nouvel échec. Cayenne fut reprise dix ans plus tard. Sous la conduite du duc de Choiseul, la France tenta
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‐ ‐ ‐ ‐ de compenser le désastreux Traité de Paris (1763) en peuplant le territoire de près de 17 000 hommes, femmes et enfants, pour la plupart originaires de Rhénanie‐Palatinat. Près de 60% d’entre eux moururent de maladies ce qui provoqua un scandale politique à Paris.
De 1792 à 1805 la Guyane fut un lieu de déportation pour les opposants religieux (prêtres réfractaires) ou politiques. A partir de 1854, sous le règne de Napoléon III, furent créés les bagnes de Cayenne, de l’île du Diable et de Saint‐Laurent du Maroni. Ils furent supprimés en 1954, date de la départementalisation de la Guyane. Celle‐ci, qui est le plus grand département français (91 000 km 2), est devenue une région en 1975.
En Guyane la cuisine est « cousine » de l’antillaise. Cette parenté est due principalement au facteur climatique se manifestanttant par une similitude de la faune et de la flore. Les spécificités de la gastronome guyanaise en revanche procèdent d’une part de facteurs humains, à savoir des influences brésilienne et chinoise et de l’autre la dominante forestière dans le milieu naturel : les plats à base de gibier sont nombreux.
La remarquable biodiversité de la Guyane a fait l’objet de mesures conservatoires mais certains de ses restaurants servent encore des plats peu compatibles avec la protection des espèces menacées telles que l’agouti, le tapir, le tatou à grandes bandes ou l’agami. En revanche on n’y trouve plus de mets à base de chair de tortue marine, de chien bois ou de tatou géant.
Comme dans les îles de la zone Antilles‐Caraïbes, les épices sont omniprésentes sur les tables guyanaises. L’article le plus courant dans les marchés locaux est le « bouquet d’épices » assemblant le thym, le persil la ciboulette et les piments. Cayenne a donné son nom à une variété particulière de cette épice mais il y a en fait , dans ce pays, quatre sortes de Cayenne : le piment oiseau, le batoto (jaune et plus piquant), le cabresse (très aromatique) et le Martinique (rouge et très fort)
En revanche il n’y a qu’un seul « couac », un ingrédient que l’on ne trouve en effet, dans la constellation culinaire créole, qu’en Guyane. Il s’agit d’une préparation de la pulpe de manioc pressée et torréfiée se présentant sous la forme d’une sorte de fine semoule jaune .
Comme aux Antilles, le rhum est une boisson « nationale » contribuant aussi à de nombreuses recettes. Mais la Guyane possède en propre un autre élixir : le cachiri, jus fermenté de manioc et de patate douce.
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‐ ‐ ‐ ‐
PLANTEUR GUYANAIS (BOISSON)
1. 25 cl de jus de fruit de la passion
2. 25 cl de jus d’ananas
3. 25 cl de jus de mangue
4. 25 cl de rhum blanc
5. Un bâton de cannelle
6. Deux pincées de noix de muscade
7. Un citron vert coupé en huit
Préparation : 10 m
Attente : 48 h
Cuisson : 0 m
Mettre tous les ingrédients dans un saladier et recouvrir d’un film plastique. Remuer 2 fois par jour.
Au bout de 2 jours enlever le bâton de cannelle et servir bien frais.
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COLOMBO DE POISSON 218
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1. 600 g de cabillaud coupé en gros cubes
2. ½ céleri rave
3. Une carotte
4. ½ poivron rouge épépiné
5. ½ poivron vert épépiné
6. Une petite courgette
7. 100 g de beurre
8. ½ l de fumet de poisson
9. Une c à c de colombo
10. Le jus de 2 oranges
11. Le jus d’un demi‐citron
12. Fleur de sel
13. Quatre c à c d’huile de sésame
14. ½ botte de cerfeuil
15. ½ botte de menthe
16. ½ botte de coriandre
17. ½ botte d’estragon
Préparation : 30 m
Cuisson : 15 m
Réserver le poisson au réfrigérateur. Découper l’ensemble des légumes en gros dés et les faire suer dans 25 g de beurre.
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‐ ‐ ‐ ‐ Verser le fumet de poisson, le colombo et les cubes de cabillaud. Cuire pendant 6 à 8 m (selon la grosseur des morceaux).
Réserver le poisson et les légumes. Passer la sauce au chinois et la bouillir jusqu’à épaississement. Ajouter le reste du beurre coupé en morceaux. Maintenir le tout au chaud.
Préparer une vinaigrette avec le jus des agrumes, la fleur de sel et l’huile de sésame. L’émulsion faite, ajouter les herbes hachées.
Dans un plat disposer le poisson entouré de légumes et servir la vinaigrette séparément.
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PIMENTADE
1. 500 g de filets de poisson
2. Le jus de deux citrons
3. Trois gousses d’ail écrasées
4. 1/2 piment épépiné
5. 150 g de lard coupé en morceaux
6. 250 g de tomates coupées en morceaux
7. Trois gros oignons coupés en rondelles
8. Un bouquet garni
9. Une douzaine de brins de ciboulette en petits morceaux
10. Une branche de basilic
11. Une branche de persil
12. 50 g de beurre
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 45 m
Cuisson : 25 m
Mariner pendant 20 m le poisson dans le jus de citron avec 1 gousse d’ail et le piment. Rissoler pendant 5 m le lard avec l’oignon et et les tomates. Ajouter les oignons, le bouquet garni, la moitié du reste de l’ail, la ciboulette, le basilic et un verre d’eau chaude versée progressivement. Chauffer à feu doux. Lorsque l’ébullition est atteinte déposer les filets de poisson avec un peu de marinade. Couvrir, monter le feu et réserver le poisson lorsque la cuisson est atteinte.
Ajouter le reste d’ail, de l‘huile et du jus de citron et battre le mélange en vue d’épaissir la pimentade. Avant de servir ajouter du persil et une c à s de beurre.
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FRICASSÉE DE POULET ET CHORIZO
1. 150 à 200 g de chorizo coupé en tranches fines
2. Quatre escalopes de poulet coupées en dés
3. 1/2 poivron rouge épépiné et émincé
4. 1/2 poivron vert épépiné et émincé
5. Un dl de lait de coco
6. 20 cl de crème fraîche
7. Une c à s de curry
8. 1/2 c à c de purée de piment
9. Une boîte d’ananas au sirop
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 30 m
Cuisson : 30 m
Dans un wok ou une grande poêle faire dorer le chorizo et le réserver. Après avoir éliminé la graisse, faire dorer les morceaux de poulet, remettre le chorizo avec les poivrons.
Baisser le feu et ajouter le lait de coco, la crème, le curry, la purée de piments et l’ananas coupé en carrés.
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FRICASSÉE DE DINDE ET DE POULET À LA GUYANAISE
1. Deux escalopes de dinde coupées en gros dés
2. Deux escalopes de poulet coupées en gros dés
3. Le jus d’un citron vert
4. Deux gousses d’ail hachées
5. 1/2 piment épépiné
6. Quatre clous de girofle
7. Une c à s de sucre
8. ½ oignon tranché
9. Trois branches de persil haché
Préparation : 15 m
Attente : 1 h
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 30 m
Mariner pendant environ une heure les morceaux de volaille dans le jus de citron additionné d’un demi‐verre d’eau avec l’ail, le piment et les clous de girofle. Dans une poêle caraméliser le sucre dans 3 c à s d’huile et faire dorer la volaille essorée pendant 5 à 10 m. Ajouter l’oignon, le persil et la marinade. Mijoter 20 m.
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BOUILLON D’AWARA
Recette amérindienne
1.350 g de bœuf salé.
2. 300 g de queues de cochon
3. 300 g de lard fumé
4. Un os de jambon
5. Un k de pâte d’awara
6. 500 g de concombre
7. 500 g de concombre piquant
8. . 500 g de chou (vert ou blanc)
9. . 700 g d’épinards
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‐ ‐ ‐ ‐ 10. 300 g d’aubergines
11. 500 g de haricots verts
12. .500 g de poulet boucané
13. 500 g de poisson boucané
14. 300 g de petits crabes
15. 300 g de queues de crevettes
Préparation : 40 m
Attente : une nuit
Cuisson : 6 heures
Faire tremper une nuit la viande de bœuf et les queues de cochon. Le lendemain diluer la pâte d’awara dans un peu d’eau tiède en vue d’obtenir une consistance bien épaisse. La faire cuire 30 m, ajouter les viandes dessalées et l’os de jambon et cuire encore 2 h.
Faire blanchir le chou, couper tous les légumes en morceaux et les incorporer au bouillon à l’exception des aubergines et des haricots verts qui ne seront ajoutés que 30 m après les autres.
Ajouter le poulet en morceaux, la poisson boucané et les crustacés. Poursuivre la cuisson à feu doux pendant encore 4 h.
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TARTE AU MARACUDJA (FRUIT DE LA PASSION)
1. Un rouleau de pâte brisée
2. 125 g de sucre
3. Un sachet de sucre vanille
4. Un œuf
5 20 g de maïzena
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‐ ‐ ‐ ‐ 6. 20 cl de jus de maracudja
7. 20 cl d’eau
8. Une noix de beurre
Préparation : 15 m
Cuisson : 30 m
Etaler la pâte dans un plat à tarte, la piquer à la fourchette et cuire à blanc dans un four préchauffé à 200° (6). Dans une casserole verser le sucre, le sucre vanillé, l’œuf et la maïzena. Mélanger et ajouter le jus de maracudja et 20 cl d’eau. Chauffer. Lorsque le liquide arrive à ébullition ajouter une noix de beurre et remuer. Verser le liquide sur la pâte à tarte en cuire 15 m dans le four préchauffé à 190° (5).
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AMÉRIQUE DU NORD
Louisiane
Acquise en avril 1682 au nom du roi de France par le Normand Cavelier de la Salle et l’Italien Enrico de Tonti et vendue en avril 1803 par Napoléon aux Etats‐Unis, la Louisiane a
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‐ ‐ ‐ ‐ appartenu à la France pendant près de 90 ans compte tenu d’une cession à l’Espagne de novembre 1762 à octobre 1600
Cette prise de possession est l’aboutissement d’une exploration qui a commencé en 1524 sous le règne de François Ier avec le navigateur Giovanni Verazzano. Dix ans plus tard le roi assigne à Jacques Cartier le même objectif mais aussi de fonder une colonie sur les rives du Saint‐Laurent, étape vers la découverte d’un passage vers l’Inde. Cette entreprise échoue mais elle est reprise en 1600 par Samuel de Champlain en vue cette fois de créer un poste pour le commerce de la fourrure. L’objectif est atteint en 1608 avec la fondation de la ville de Québec.
L’exploration de la vallée du Mississipi a été entreprise en mai 1673 par Louis Jolliet et Jacques Marquette lesquels ont découvert qu’il coulait vers le Golfe du Mexique et non vers l’océan Pacifique. Elle a été reprise par Cavelier de la Salle et Enrico de Tonti qui sont arrivés à son embouchure neuf ans après ce début.
S’appuyant sur ces années d’explorations intensives les Français se sont taillé en Amérique du Nord un domaine d’une dimension impressionnante. Il couvrait au XVIIIème siècle un territoire représenté actuellement par 14 états. En plus de la Louisiane actuelle, il comprenait, de la frontière canadienne au Golfe du Mexique, les actuels états du Montana, des Dakota du Nord et du Sud, du Wyoming, du Minnesota, du Nebraska, de l’Iowa, du Colorado, du Kansas, du Missouri, de l’Oklahoma et de l’Arkansas. Un ensemble totalisant 2,2 millions de kilomètres carrés, soit plus de 20% de celle des Etats‐Unis contemporains.
Il ne semble pas que les dirigeants de la France, en particulier Napoléon Bonaparte, aient eu conscience de la valeur de cette possession. Il y eut d’abord le « Pacte de famille » conclu le 15 août 1761 à l’initiative du duc de Choiseul. Il s’agissait d’une entente entre familles régnantes apparentées, sur des questions d’intérêt mutuel. En l’occurrence il établissait une alliance entre la France et l’Espagne face au danger présenté par la flotte britannique. Pour sa part, la France accepta de céder à l’Espagne la partie de la Louisiane sur la rive droite du Mississipi, où se trouve la Nouvelle‐Orléans. L’administration espagnole, assez libérale, n’empêcha pas la colonie de conserver sa culture et son mode de vie français.
À la fin du XVIIIème siècle la population française fut accrue par plusieurs courants : une partie des Acadiens déportés dans le cadre du « grand dérangement » de 1755 (voir la notice sur le Québec), des aristocrates de la métropole fuyant la Terreur et des colons de Saint‐ Domingue déstabilisés par la révolte des esclaves.
La rive gauche du Mississipi fut cédée par la France à l’Angleterre par le Traité de Paris concluant la guerre de 7 ans (10 février 1763). Le roi d’Espagne rétrocéda sa part de la Louisiane à la France en 1800 par le traité de San Ildefonso pour récupérer la Toscane et Parme conquises par Bonaparte. Ce dernier vendit ce territoire aux Etats‐Unis en avril 1803
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‐ ‐ ‐ ‐ pour 15 millions de dollars (*), en vue de financer ses campagne militaires. Cet abandon tenait compte du fiasco à Saint‐Domingue (voir le notice sur Haïti) et de l’amenuisement de la flotte française,. Le Premier Consul aurait aussi estimé que cette possession était indéfendable contre une éventuelle offensive britannique.
Contrairement à ce qui s’était passé pendant les 30 ans d’occupation espagnole, la culture française a été presque entièrement éradiquée de la Louisiane, en raison notamment de la politique répressive de l’éducation publique américaine. Selon le recensement de l’année 2000 il restait encore près de 200 000 francophones en Louisiane, soit environ 4,7% de la population.
(*) Cette somme correspond à environ 400 milliards de dollars deux siècles plus tard par extrapolation en pourcentage du PIB.
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Il reste quand même quelque chose de la France en Louisiane : l’importance d’une gastronomie qui dépasse largement les frontières de cet état et qui est généralement reconnue comme la meilleure des Etats‐Unis. Il y a en fait deux cuisines louisianaises : la créole et la cajun. La première a pris naissance et évolué dans les cuisines de l’aristocratie locale, influencée par les tables les plus riches de France, d’Espagne et aussi du Portugal et des Canaries. Ces courants ont été influencés par les responsables des fourneaux : Africains, Antillais et Amérindiens. Les Espagnols ont induit la consommation de haricots et l’usage de la marinade. Les immigrants italiens, grecs et albanais, fort nombreux entre 1815 et 1925, ont popularisé les tomates et les pâtes. La cuisine créole est particulièrement présente dans les meilleurs restaurants des grandes villes.
La cuisine cajun (appelée aussi acadienne) , plus rustique que la créole, est venue avec les Acadiens expulsés en 1755 du Nouveau‐Brunswick et de Terre‐Neuve. C’est la cuisine des bayous et des campagnes isolées. Ses influences sont françaises (andouille, boudin et roux pour épaissir les sauces) espagnoles, africaines et amérindiennes. Alors que la cuisine créole est épicée, l’autre est davantage pimentée. Elle fait une part importante aux soupes et potages, aux plats à base d’écrevisses (qui pullulent dans tout le pays marécageux) et aux gombos (ragoûts). C’est en pays cajun, où vit une grande variété de gibiers, que l’on trouve
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‐ ‐ ‐ ‐ des recettes incorporant de la viande d’alligator, de serpent, d’opossum, de raton laveur, de tortues de mer ou des bayous. La liste a été écourtée par les mesures de protection des espèces menacées.
Au cours des années 80 la cuisine cajun a connu une vogue qui s’est imposée dans les menus des restaurants de niveau intermédiaire. Depuis, une contre‐offensive s’est produite avec l’apparition de la « nouvelle cuisine créole » influencée par les styles du Sud et du Sud‐Ouest des Etats‐Unis et du Sud‐Est asiatique, mettant l’accent sur la fraîcheur des ingrédients et la légèreté des plats.
Si l’on considère La Louisiane dans l’étendue qu’elle avait avant sa cession aux Etats‐Unis c’est de l’influence amérindienne qu’il faut parler. Les Français se sont généralement bien entendus avec les tribus vivant sur l’immense territoire qu’ils possédaient alors, ce qui a eu des conséquences notables sur le plan culinaire. Les repas des autochtones, sur les deux rives du Mississipi étaient à base de poisson, de gibier (élan, caribou, bison, ours), de maïs et de baies diverses, avec le riz sauvage récoltés par les Séminoles sur les rives des Grands Lacs. Le jambalaya en est un exemple particulièrement élaboré de la cuisine des Indiens, se déclinant selon de multiples variantes.
La Nouvelle‐Orléans a la réputation d’avoir « la meilleure musique, la meilleure cuisine et la meilleure culture » des Etats‐Unis.
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SOUPE AUX HUÎTRES
1. 32 huîtres N°3
2. 30 g de beurre
3. Une branche de céleri coupée en petits dés
4. Trois feuilles d’oignon blanc ciselées
5. Trois c à c de farine
6. 75 cl de fumet de poisson
7. Un verre de jerez sec
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Deux jaunes d’œufs
9. Un brin de persil
Préparation : 40 m
Cuisson : 25 m
Ouvrir les huîtres, les sortir de leur coquille. Filtrer et réserver le jus. Dans un faitout faire fondre le beurre, verser les feuille d’oignon et le céleri. Cuire jusqu’à attendrissement.
Verser la farine en pluie, puis le fumet de poisson et le jus des huîtres. Remuer et porter à ébullition jusqu’à ce que la soupe commence à épaissir.
Réduire le feu, ajouter les huîtres. Saler, poivrer, cuire encore 2 à 3 m et verser le jerez.
Travailler les jaunes d’œufs dans un bol. Incorporer en remuant 2 c à s de liquide chaud et bien mélanger. Hors du feu ajouter les jaunes d’œufs battus à la soupe en remuant constamment.
Verser dans une soupière et garnir de persil.
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SALADE DERNIÈRE MODE
1. 12 feuilles de capucine
2. 50 g de chutney haché finement
3. 300 g de fromage blanc
4. Trois c à c de miel
5. Une scarole coupée en chiffonnade.
6. Trois blancs de poulet cuits en coupés en tranches d’environ ½ cm
7. Quatre mangues épluchées et tranchées
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‐ ‐ ‐ ‐ 8. Quatre c à s d’huile de noisette
9. Quatre c à s de vinaigre de cidre
10. ½ c à c de curry
11. 50 g de pistaches décortiquées et hachées
Préparation : 15 m
Cuisson : 9 m
Farcir les fleurs de capucine avec un mélange des ingrédients de 2 à 4. Placer au réfrigérateur quelques minutes.
Dresser la chiffonnade sur un plat de service et y déposer les tranches de poulet. Garnir avec les capucines farcies de fromage blanc. Décorer avec 8 tranches de mangue.
Napper avec une vinaigrette composée du reste de mangue et des ingrédients de 8 à 10, le tout passé au mixeur. Parsemer des morceaux de pistache.
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PERCHE AUX ÉPICES
1. Quatre filets de perche
2. Deux oranges épluchées et coupées en rondelles
3. 100 g de beurre
4. ½ c à c de quatre épices
5. ½ c à c de paprika
6. Une pincée de piment de Cayenne
7. Quatre brins de persil plat ciselé
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 15 m
Cuisson : 10 m
Dans un plat à four déposer le poisson et le recouvrir des rondelles d’orange et napper avec la pâte obtenue en travaillant le beurre mélangé avec les épices.
Cuire 10 m dans un four préchauffé à 200° (6). Décorer avec le persil avant de servir.
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ÉCREVISSES CHALET BRANDT
1. 100 g de beurre
2. Une gousse d’ail hachée
3. Une échalote moyenne hachée
4. Un bouquet d’aneth ciselé
5. Un brin de persil ciselé
6. Un jaune d’œuf
7. Trois c à s de crème épaisse
8. 28 queues d’écrevisses cuites décortiquées
9. Un petit verre de cognac
10. ½ c à c de farine
11. Un dl de vin blanc
12. Un dl de fumet de poisson
13. Quatre écrevisses entières
231
‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 13 m
Cuisson : 12 m
Dans une sauteuse faire fondre la moitié du beurre et sauter les ingrédients de 2 à 5 (réservant un peu d’aneth pour la présentation) jusqu’à ce que l’échalote devienne transparente.
Dans un bol mélanger le jaune d’œuf et la crème. Réserver.
Ajouter les queues d’écrevisses dans la sauteuse et flamber au cognac. Lorsque la flamme est éteinte incorporer la farine et sans cesser de remuer ajouter le vin et le fumet de poisson. Réduire 3 m.
Hors du feu ajouter le jaune d’œuf avec la crème et le reste du beurre. Réchauffer 2 m sur feu très doux, sans cesser de remuer. Corriger l’assaisonnement. Dresser sur un plat de service avec les écrevisses entières et le reste d’aneth et de persil.
Ce plat peut être accompagné de riz créole ou de riz sauvage.
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CUISSES DE GRENOUILLES DES BAYOUS
1. 50 g de farine
2. Un oignon moyen haché
3. Un poivron vert haché
4. Deux branches de céleri hachées
5. Deux gousses d’ail hachées
6. Trois feuilles d’oignon blanc hachées
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‐ ‐ ‐ ‐ 7. 500 g de tomates coupées en morceaux
8. Deux brins de persil ciselé
9. Un verre de jerez
10. ½ c à c de poivre de Cayenne
11. Douze cuisses de grenouille
12. 50 g de beurre
13. Un citron coupé en tranches
Préparation : 20 m
Cuisson : 40 m
Dans une sauteuse faire un roux avec de l’huile et la farine. Cuire 20 m. Ajouter les ingrédients de 3 à 7. Mélanger, cuire 5 m. Ajouter les tomates et le persil. Cuire encore 5 m.
Incorporer le jerez et le piment de Cayenne. Saler.
Après avoir mijoté quelques instants, verser les cuisses de grenouille préalablement revenues dans le beurre et cuire encore 2 m.
Verser dans un plat de service et décorer avec les rondelles de citron.
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LAPIN AU POT
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. 100 g de beurre
2. Cinq tranches fines de poitrine fumée et découennée
3. Un lapin découpé en 8 morceaux
4. 20 g de farine
5. Une échalote moyenne hachée finement
6. 100 g de champignons de Paris émincés
7. Une gousse d’ail pressée
8. Un petit poivron vert haché
9. Deux dl d’eau
10. Deux dl de vin blanc
11. Une c à c de sauce anglaise
12. ½ c à c de graines de moutarde
13. Une pincée de sucre en poudre
14. Trois brins de persil
Préparation : 35 m
Cuisson : 1 h 30 m
Dans une sauteuse faire brunir la poitrine fumée avec un peu de beurre. La sortir du feu lorsqu’elle est devenue croustillante et la sécher sur du papier absorbant. Émietter et réserver.
Faire dorer le lapin enfariné dans la sauteuse et réserver.
Ajouter du beurre et dorer les légumes. Ajouter les ingrédients de 9 à 13. Bien mélanger en raclant le fond de la sauteuse. Verser les morceaux de lapin et mijoter au moins une heure, couvercle entrouvert.
Disposer le lapin et les légumes dans un plat de service préchauffé. Napper avec la sauce et parsemer les miettes de lard.
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‐ ‐ ‐ ‐
Ce plat peut être accompagné de riz créole.
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JAMBALAYA
1. Un oignon haché
2. Un poivron vert découpé en lanières
3. 125 g de gombos
4. Deux branches de céleri coupé en bâtonnets
5. Une gousse d’ail émincée
6. 250 g de jambon cuit (ou de blancs de poulet) en gros dés
7. 200 g de chorizo en rondelles
8. 400g de tomates en gros dés
9. Trois clous de girofle
10. Un bouquet garni
11. Une c à s de persil haché
12. ½ c à c de piment de Cayenne
13. 200 g de riz
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‐ ‐ ‐ ‐ 14. Huit dl de bouillon de poule chaud
15. Douze crevettes moyennes décortiquées
16. ½ botte de coriandre hachée pour la décoration
Préparation : 20 m
Cuisson : 30 m
Faire revenir à l’huile pendant environ 7 m les ingrédients de 1 à 5. Ajouter le jambon et le chorizo (ce dernier pendant 2 m seulement) ainsi que les ingrédients de 8 à 15.
Cuire 30 m à feu doux. Cinq m avant la fin ajouter les crevettes et remettre le chorizo.
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POULET RÔTI LOUISIANE
1. Un poulet
2. Trois c à s de farine salée et poivrée
3. Un oignon émincé
4. 350 g de gombos coupés en morceaux
5. 150 g de chorizo tranché
6. Deux gousses d’ail pilées
7. Un morceau de gingembre d‘environ 2,5 cm râpé
8. 400 g de tomates coupées en gros morceaux
Préparation : 25 m 236
‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 1 h 30 m
Enduire le poulet de 2 cuillères de farine et le dorer à l’huile dans une grande poêle. Réserver.
Cuire 3 m à feu doux les ingrédients de 3 à 6, ajouter l’ail, le gingembre et cuire encore 5 m. Saupoudrer avec le reste de farine, ajouter les tomates et porter à ébullition.
Verser le mélange dans une cocotte. Poser au dessus le poulet, couvrir et cuire 1 h 15 à 1 h 30 dans un four préchauffé à 180° (4).
Servir avec un riz pilaf.
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ÉMINCÉ DE BŒUF
1. 500 g de bœuf ( gîte, entrecôte ou aloyau) émincé
2. Deux dl de fond de veau
3. Une c à s de sauce anglaise
4. Une gousse d’ail pressée
5. Un poivron vert coupé en julienne
6. Un oignon moyen haché
7. Une tranche de céleri hachée
8. ½ c à s de maïzena
9. 20 g de farine
Préparation : 25 m
Cuisson : 1 h 5 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Dans une sauteuse faire revenir pendant 7 m la viande farinée, salée et poivrée. Ajouter le fond de veau et la sauce anglaise. Mijoter 45 m à couvert.
Incorporer les ingrédients de 4 à 9 et mélanger. Cuire encore 15 m en remuant de temps à autre.
Riz créole en accompagnement.
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RAGOÛT DE LIÈVRE AUX BOULETTES DE PÂTES
Recette amérindienne
1. Trois c à s de farine
2. Un lièvre (à défaut un lapin) coupé en morceaux en réservant le foie et les rognons
3. Deux oignons finement tranchés
4. Quatre grosses carottes tranchées en biais
5. Deux branches de céleri sans leurs feuilles, coupées en tronçons
6. Deux cubes de bouillon de poule
7. 150 g de farine de blé
8. 150 g de farine de maïs
9. Un sachet de levure
10. Une c à c de sauge
11. Trois c à c de feuilles de romarin hachées
Préparation : 25 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 2 h 20 m
Verser 2 c à s de farine dans un grand bol et y rouler les morceaux de lapin. Le faire dorer à l’huile d’olive dans une grande poêle. Ajouter les légumes. Lorsque ces derniers sont légèrement colorés verser 2 c à c de farine ainsi que le foie et les rognons. Bien remuer.
Dissoudre les cubes de bouillon dans 1,2 l d’eau. Porter à ébullition. Saler, poivrer et faire mijoter à couvert pendant environ 1 h 30 m jusqu’à ce que la viande se détache des os.
Pour les boulettes, .²mélanger les farines avec 150 g de beurre, assaisonner et pétrir dans un plat fariné jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Rouler une douzaine de boulettes pour leur donner une forme allongée. Les verser sur le ragoût en secouant pour les enrober de sauce et mijoter encore, à couvert une trentaine de minutes.
Décorer avec les feuilles de céleri.
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MARMITE DES GRANDS LACS
Recette amérindienne
1. 200 g de riz sauvage
2. 150 g de haricots rouges ou noirs trempés depuis la veille
3. Deux épis de maïs
4. Une courgette coupée en tronçons
5. Un k de viande rouge à griller coupée en morceaux
6. Quatre c à s de sirop d’érable
Préparation : 10 m
Attente : une nuit
Cuisson 30 à 60 m (selon la qualité du riz sauvage)
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‐ ‐ ‐ ‐
Faire bouillir séparément les ingrédients végétaux, les mélanger ensuite, les pains de maïs ayant été égrenés dans la marmite. La cuisson du riz sauvage est achevée lorsque les grains se fendent et laissent apparaître le cœur blanc (ne pas attendre que les grains se recourbent).
La viande cuite au barbecue sera ajoutée à l’ensemble qui sera imprégné de sirop d’érable.
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Québec
Le premier établissement français en Amérique du Nord, sous le règne de François Ier, a eu pour point de départ la même illusion que celle de Christophe Colomb : la découverte d’un passage vers l’Orient. La première mission, confiée en 1524 à l’Italien Giovanni Verazzao avec des navires fournis par l’armateur normand Jehan Ango, a permis la première exploration de la côte Est de l’Amérique du Nord entre la Floride et Terre‐Neuve mais n’a pas atteint l’objectif assigné. La seconde entreprise dix ans plus tard par Jacques Cartier aboutit au même échec au terme des deux premiers voyages mais permet en revanche lors du troisième, la fondation d’une colonie fortifiée, Charlesbourg‐Royal, en août 1541. Mais la place devra être évacuée deux ans plus tard en raison de difficultés diverses.
La France n’est revenue dans la région qu’au début de XVIIème siècle en vue de développer le commerce de la fourrure. Une première mission est confiée à cette fin par Henri IV en 1604 à Samuel de Champlain. Celui‐ci participe à une seconde expédition qui permettra la construction de deux établissements, une habitation dans l’île Sainte‐Croix et la colonie de Port‐Royal, dans l’actuelle Nouvelle‐Écosse. Le développement de la Nouvelle‐France s’affirma avec la création de la ville de Québec par Champlain en 1608, de Ville‐Marie (Montréal) par Paul de Maisonneuve en 1642, l’évangélisation des Indiens par les jésuites à
240
‐ ‐ ‐ ‐ partir de 1611 et les récollets quatre ans plus tard, l’alliance avec les Indiens Hurons et Outawais contre les Iroquois hostiles aux Français.
Mais le peuplement de la colonie ne progressait guère. Pour y remédier Richelieu fonda en 1627 la Compagnie de la Nouvelle‐France qui, en échange du monopole du commerce des fourrures devait acheminer 200 à 300 colons par an vers le territoire. Mais le résultat fut très inférieur en raison de difficultés diverses (parmi lesquelles l’occupation anglaise de 1629 à 1632) ce qui motiva le transfert de l’autorité au gouvernement royal .
La tension entre la France et l’Angleterre s’intensifia notamment au Nord entre la compagnie britannique de la Baie d’Hudson et les trappeurs de la Nouvelle‐France. Un conflit se solda, avec le Traité d’Utrecht de 1713, par la cession+ à l’Angleterre des territoires de la Baie d’Hudson, de Terre‐Neuve et de l’Acadie. Refusant de prêter serment à l’autorité britannique les habitants de cette dernière furent condamnés en 1755 à la déportation. Le « grand dérangement » affectant 12 617 personnes les dispersa dans diverses régions du monde car le Québec venait d’être conquis par l’Angleterre.
Voltaire estimait que la Nouvelle‐France n’était que « quelques arpents de neige » mais le désastre de cette entreprise était en fait dû à un problème de peuplement. Pour Versailles ce vaste territoire n’avait besoin que d’un nombre relativement limité de trappeurs alors que pour l’Angleterre l’Amérique du Nord avait une vocation agricole justifiée, sur le plan de ses approvisionnements, par l’exiguïté des îles britanniques et, sur le plan humain, par sa forte poussée démographique. Malgré l’envoi au Québec de « filles du Roy » (entre 800 et 900 au total) pour servir d’épouses aux colons, la population européenne de la Nouvelle‐ France n’est passé que de 2 500 en 1663 à 7 000 en 1674 et 60 000 au milieu du XVIIIème siècle, contre plus d’un million du côté britannique.
Pour surmonter ce lourd handicap la France aurait dû être capable de rivaliser avec l’Angleterre sur le plan maritime. Or, à la suite de la défaite de La Hougue (mai 1692), Louis XIV, au lieu de renforcer la flotte française a coupé son budget de moitié . Le sort du Canada français allait se décider à partir de juin 1755 au sujet du contrôle de la région d’Ohio dont dépendait le passage entre le Canada et la Louisiane. Le conflit se généralisa avec la Guerre de Sept ans qui, commencée en août 1756 fut menée des deux côtés de l’Atlantique. Écrasés sous le nombre, malgré le soutien armé des Indiens, les Français perdirent Québec en septembre 1759 et Montréal un an plus tard.
La perte du Canada par la France fut entériné par le Traité de Paris (10 février 1763).
La France vit dans la guerre d’indépendance des colonies anglaises d’Amérique du Nord, commencée en juin 1775, l’occasion d’affaiblir l’Angleterre. Louis XVI avait reconstitué une flotte puissante et cette fois les colons britanniques étaient engagés contre la mère patrie. La Fayette estima que ce conflit était l’occasion de récupérer le Canada. Il s’en ouvrit à
241
‐ ‐ ‐ ‐ George Washington qui ne souleva pas d’objections. Mais il était anglais et avait combattu la France pendant la Guerre de Sept ans. Il ne voulait pas redonner de la puissance à cet allié de circonstance. Faute d’accorder les moyens nécessaires il fit échouer le projet de La Fayette.
Longtemps marginalisée dans le cadre national du Canada la population francophone du Québec ( les «nègres blancs ») ont progressivement retrouvé une pleine reconnaissance de la part de la majorité anglophone. L’évolution a été beaucoup plus lente pour les Amérindiens et les Inuits, au nombre d’environ 75 000 dans la Belle Province, représentant dix nations.
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Schématiquement, on peut dire qu’il y a trois types de cuisines au Québec. Deux sont traditionnels : la cuisine paysanne et celle des trappeurs‐bûcherons. Le troisième, plus évolutif, est celui des classes moyennes et restaurants. La réalité est moins tranchée car de nombreux plats de la gastronomie moderne reflètent les compositions d’autrefois. Dans la période contemporaine la cuisine française a eu une influence dominante, suivie par celle des pays méditerranées, alors qu’il n’y a guère eu d’apport des Etats‐Unis , si ce n’est de Californie, l’osmose se faisant plutôt du Nord vers le Sud.
La cuisine traditionnelle est un art toujours vivant à l’occasion des fêtes et réunions de famille. On peut la trouver aussi dans des petits restaurants en zones rurales. Parmi les plats les plus répandus figurent le pâté chinois, sorte de hamburger composé d’une couche de viande hachée surmontée de grains de maïs et, en troisième position, de pomme de terre écrasée (le nom rappelle qu’il s’agit du repas servi aux ouvriers chinois affectés à la construction du chemin de fer Canadien Pacifique. Apparue plus récemment, la poutine consiste en une portion de pommes de terre frites parsemées de fromage cheddar en grains et nappées de sauce brune, le tout passé au four.
La tourtière est une forme plus élaborée de ces classiques. Il s’agit de tourtes qui étaient farcies jadis de chair de tourte (d’où son nom), une variété de pigeon autrefois très abondante mais qui a disparu au début du XXème siècle probablement en raison de la destruction de son habitat.
Les trappeurs (bûcherons à temps partiel) ont appris à vivre en grande partie grâce aux ressources naturelles. Les animaux piégés sont utilisés comme nourriture après avoir été dépouillés. Ils partagent souvent les mêmes recettes que les Indiens. Mais cette cuisine, peut‐ être la plus originale du Canada, est difficilement transposable sur les tables « bourgeoises » lorsqu’il s’agit de se procurer de la chair d’orignal, de bison, de pékan, d’hermine ou de rat musqué. 242
‐ ‐ ‐ ‐ En revanche la cuisine des régions agricoles a rapidement incorporé des denrées originaires du continent américain come le maïs ou les tomates. Le sirop d’érable est une spécialité du pays et on le trouve dans de nombreuses recettes qu’il s’agisse de desserts ou de plats principaux. Les Québécois sont friands de poissons, crustacés et coquillages malgré l’éloignement de la haute mer. De même ils ont entrepris dès le XVIème siècle la création d’un vignoble malgré des conditions climatiques peu propices. Au début du siècle on comptait une cinquantaine d’exploitations vinicoles avec une production moyenne de 10 000 à 20 000 bouteilles par an.
La gastronomie est le thème de deux grandes manifestations annuelles au Canada français : le Festival de la Gastronomie de Québec en avril et le « volet gourmand » de Montréal en Lumière, à caractère plus international, en février.
Le Amérindiens et Inuits qui continuent à vivre dans leurs territoires ancestraux ont des habitudes alimentaires souvent trop particulières pour figurer sur les tables des « hommes blancs ». Ceux qui se sont rapprochés de leur mode de vie ont réduit cet écart tout en restant fidèles à leurs traditions. On en trouvera ci‐après quelques exemples.
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ŒUF DU PÊCHEUR P’TIT JEAN QUÊBÊCOIS
Pour une personne
1. Un œuf
2. Une c à s de ketchup
3. 150 g de saumon cuit détaché en petits morceaux
4. Une branche de persil ciselé
Préparation : 5 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 6 m
Séparer le blanc du jaune d’œuf. Battre le blanc en neige et incorporer le ketchup.
Ajouter le poisson et chauffer dans une poêle beurrée. Retourner sur une assiette et placer le jaune d’œuf au milieu. Chauffer 1 m au micro‐onde, décorer avec le persil et servir.
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POGO
1. 12 saucisses fumées
2. 12 bâtonnets (type cure‐dents)
3. 125 g de farine de blé
4. 75 g de farine de maïs
5. Une c à s de sucre
6. Une c à c de moutarde en poudre (ou poudre de chili)
7. Un sachet de levure
8. Une c à c de sel
9 . 20 g de margarine
10 . 12 cl de lait
11. Un œuf battu
Préparation : 20 m 244
‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 20 m
Plonger les saucisses dans une casserole remplie d’eau froide et chauffer jusqu’à ébullition. Égoutter, laisser refroidir un peu et insérer un bâtonnet dans chaque saucisse.
Mélanger les ingrédients de 3 à 11 pour faire la pâte et y tremper les saucisses pour les enrober. Les frire jusqu’à ce qu’elle aient une teinte dorée. Les égoutter sur du papier absorbant.
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CREVETTES ET PÉTONCLES AU CURRY ROUGE
1. 500 g de crevettes moyennes crues
2. 225 g de pétoncles moyennes crues
3. 1/3 de tasse d’huile
4. Un oignon moyen coupé en gros dés
5. Trois c à c de curry rouge
6. Deux c à s de purée de tamarin sans noyaux
7. Deux c à s de sauce aux huîtres
8. Deux c à s de sucre
9. Deux tomates coupées en gros dés
10. Un oignon vert moyen haché
Préparation : 30 m
Cuisson : 10 m
Décortiquer les crevettes en conservant la queue et déveiner. Blanchir les crevettes et les pétoncles à l’eau bouillante 1 à 2 m. Les passer à l’eau froide.
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‐ ‐ ‐ ‐ Faire sauter rapidement à l’huile l’oignon blanc, les crevettes et les pétoncles. Ajouter les ingrédients de 5 à 9 puis l’oignon vert.
Servir avec du riz parfumé.
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POT AU FEU DING ! DIN ! DON !
1. Quatre hauts de cuisses ou pilons de dinde sans la peau
2. Deux c à s de farine
3. 5 g de margarine
4. 20 cl de jus d’orange
5. Deux c à s de sauce de soja
6. Deux cm de racine de gingembre râpé
7. Une c à s de cassonade
8. Une gousse d’ail émincée
9. Quatre grosses pommes de terre pelées et coupées en cubes de 4 cm
10. Trois carottes moyennes tranchées
11. Deux oignons moyens coupés en quartiers
Préparation : 15 m
Cuisson : 1 h 246
‐ ‐ ‐ ‐
. Dans une marmite dorer les pattes de dinde enfarinées. Ajouter les ingrédients de 4 à 8 .
Incorporer les légumes, couvrir et cuire à petit feu environ 1 h, jusqu’à ce que la chair de la volaille soit tendre à cœur.
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TOURTIÈRE AU PORC
1. 500 g de viande de porc hachée
2. Un oignon émincé
3. Une gousse d’ail émincée
4. Une c à c de sel
5. Deux c à c de sarriette
6. ½ c à c de sel de céleri
7. ¼ de c à c de poudre de clous de girofle
8. Un verre d’eau
9. ¾ de verre de chapelure fine (ou une pomme de terre bouillie et écrasée)
10. Un rouleau de pâte brisée
Préparation : 15 m
Cuisson : 1 h
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans un faitout verser tous les ingrédients à l’exception de la chapelure. Amener à ébullition et laisser cuire à découvert 25 m ou le temps d’évaporation de l’eau.
Ajouter la chapelure, mélanger et laisser refroidir. Tapisser de pâte l’intérieur d’une tourtière. Emplir celle‐ci de la préparation, recouvrir d’une pellicule de pâte et sceller les bords. Perforer l’abaisse supérieure pour permettre à la vapeur de s’échapper. Cuire 10 m dans un four préchauffé à 230° (8).. Réduire ensuite à 180° (4) et cuire encore 20 m, jusqu’à ce que la pâte soit dorée.
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TOURTIÈRE DU LAC SAINT‐JEAN
1. 700 g de porc maigre en petits dés
2. 400 g de bœuf en dés
3. Deux blancs de poulet en dés
4. Un oignon haché
5. Deux k de pommes de terre en petits dés
6. Un rouleau de pâte brisée
7. Un l de bouillon de poulet
Préparation : 30 m
Attente : 12 h
Cuisson : 6 h 5 m
Dans un grand bol déposer la viande et l’oignon. Poivrer. Couvrir et réfrigérer une nuit.
Préparer les pommes de terre et couvrir d’eau. Réserver pour le lendemain.
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‐ ‐ ‐ ‐ Le lendemain matin tapisser de pâte les côtés, mais pas le fond, d’un grand faitout (ou d’une marmite), laissant pendre la pâte à l’extérieur.
Déposer dans ce récipient, en alternance, une couche de viande et une couche de pommes de terre, jusqu’à épuisement de ces ingrédients. Couvrir avec les bords de pâte et ouvrir un trou au milieu pour y verser le bouillon très chaud.
Cuire à couvert dans un four préchauffé à 190° (5) pendant 1 h et baisser ensuite à 120° (1) pour 5 à 6 h. Troi quarts d’heure avant la fin de la cuisson retirer le couvercle pour permettre au dessus de la pâte de dorer.
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FILETS DE PORC AU ROMARIN, SAUCE AU PORTO
1. Un verre de jus de pomme
2. Deux c à s de moutarde de Dijon
3. ¼ de verre de cassonade
4. Deux c à s de miel liquide
5. Deux c à s de romarin haché
6. Quatre gousses d’ail hachées
7. Une c à c de graines de moutarde.
8. Un k de filet mignon de porc
9. Quatre c à s d’huile d’olive
10. Une c à s d’échalote hachée
11. Vingt cl de porto
12. Une c à s de moutarde à l’ancienne
13.100 g de beurre ramolli
14 Quelques brins de romarin
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‐ ‐ ‐ ‐
Préparation : 20 m
Attente : 30 m – 2 h
Cuisson : 12 m
Dans un bol à l’aide d’un fouet mélanger les ingrédients de 1 à 7 et 2 c à s de l’huile d’olive. Réserver ¼ de ce mélange pour la cuisson. Verser le reste sur les filets dans un récipient peu profond. Laisser mariner entre 30 m et 2 h, en retournant la viande de temps en temps.
Mélanger le reste de l’huile et des ingrédients (de 10 à 12). Saler, poivrer et réserver.
Griller les filets 4 à 5 m , jusqu’à ce qu’ils soient bien saisis à l’extérieur mais encore légèrement roses à l’intérieur. Découper en tranches de 2 à 3 cm d’épaisseur, Maintenir a chaud, éventuellement, jusqu’à ce que la viande à cœur ne soit plus rosée.
Pour la sauce faire réduire le porto de moitié, ajouter la moutarde et ensuite le beurre progressivement en petits morceaux. Mélanger avec le jus de viande et napper celle‐ci avec la sauce ainsi obtenue.
Décorer le plat avec les brins de romarin.
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BŒUF EN DAUBE À LA CANADIENNE
1. Un oignon haché grossièrement
2. 800 g de viande de bœuf à braiser coupée en dés d’environ 3 cm
3. Une c à c de farine
4. Deux c à s de concentré de tomates
5. ½ tasse de vin rouge
6. ¼ de l de bouillon de bœuf.
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‐ ‐ ‐ ‐ 7. Quatre carottes moyennes
8. Un bouquet garni
9. Une boîte de haricots blancs
Préparation : 20 m
Cuisson : 1 h 10 m
Dans un plat creux allant au four faire saisir l’oignon, puis la viande. Saupoudrer de farine. Ajouter, en mélangeant, les ingrédients de 4 à 8. Cuire 10 m à feu vif.
. Introduire ensuite pour 1 h le plat dans un four préchauffé à 200° (6). 15 m avant la fin verser les haricots et leur eau dans le récipient.
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GIBELOTTE DE LAPIN AU CIDRE
1. Un lapin coupé en morceaux
2. 200 g de lardons
3. 24 oignons grelot
4. Un bouquet garni
5. 30 cl de cidre
6. Un petit verre de calvados
7. Huit petites pommes de terre
8. 200 g de petits champignons de Paris
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 20 m
Cuisson : 45 m
Dans une cocotte faire dorer les morceaux de lapin avec les lardons et les oignons. Saler, poivrer et verser le cidre et le calvados. Couvrir et cuire 30 m à feu doux. Ajouter les pommes de terre.
Mijoter 30 m. 10 m avant la fin ajouter les champignons.
FAISAN AUX DATTES
1. Un faisan désossé
2. Deux c à c d’huile d’olive
3. Deux oignons rouges moyens en rondelles
4. ½ verre d’olives vertes dénoyautées
5. Un verre de dattes dénoyautées
6. Une bouteille de vin blanc
7. Deux branches de thym
Préparation : 15 m
Cuisson : de 3 à 5 h (selon la chaleur)
Dans une cocotte faire blondir les oignons et verser tous les autres ingrédients, y compris les os du faisan. Une cuisson lente donnera les meilleurs résultats.
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‐ ‐ ‐ ‐ ______
RÔTI DE CANARD AU SIROP D’ÉRABLE
1. Une poire williams coupée en quartiers (sans le cœur)
2. Le jus d’un citron
3. Le jus d’une orange
4. Un verre de vin blanc
5. 25 g de sucre
6. Une pincée de poivre
7. Deux dl de sirop d’érable
8. Une carotte
9. Un oignon
10. Une branche de céleri
11. Un salsifis
12. Une gousse d’ail
13. Un clou de girofle
14. Un bouquet garni
15. Un canard
16. Cinq dl de fond de volaille
17. Une c à c de concentré de tomates
Préparation : 30 m
Cuisson: 1 h 40 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans un poêlon cuire jusqu’à ramollissement la poire dans un mélange des ingrédients de 1 à 5 avec la moitié du sirop d’érable. Réserver la poire. Hacher les légumes ((ingrédients de 8 à 12) , ajouter le clou de girofle et le bouquet garni. Badigeonner d’huile le canard, saler, poivrer. Dans un plat allant au four placer la volaille entourée du hachis de légumes. Cuire 15 m dans un four préchauffé à 200° (6) et abaisser ensuite la température à 150° (2).
Arroser d’une c à c de sirop d’érable toutes les 10 m. Lorsque les légumes commencent à roussir ajouter la moitié du fond de volaille et poursuivre la cuisson pendant 1 h.
RSortur le canard du plat, retirer un maximum de graisse et chauffer les légumes dans un poêlon avec le jus, le reste du fond de volaille et le concentré de tomates.
Découper le canard et décorer avec des tranches de poire.
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TOURNEDOS ET HOMARD
1. 700 g de filet de bœuf
2. Deux homards
3. Deux échalotes finement hachées
4. Deux verres de vin de Bordeaux rouge
5. Une branche de thym
6.. 40 g de beurre
7. 20 g de farine
8. Un oignon
9.Une carotte
10. Un éclat de céleri rave
11. Une c à s de concentré de tomates
12. Un petit verre de cognac
13. Un verre de vin blanc sec
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‐ ‐ ‐ ‐ 14. Fumet de poisson ou de veau
15. Fond de veau
Préparation : 35 m
Cuisson (y compris les sauces). Homard : 40 m
Tournedos: 30 m
Ce plat consiste à associer des médaillons de queues de homard à des steaks de filet de bœuf. Il conviendra de commencer par la préparation de deux sauces : une bisque pour accompagner le homard et une sauce bordelaise « à l’ancienne » pour la viande.
Bisque :
Cuire les homards au court bouillon. Réserver les queues et les pinces. Concasser les têtes et pattes et les cuire à l’huile 5 m. Ajouter l’oignon, la carotte et le céleri et cuire à nouveau 5 m à feu doux. Ajouter le concentré de tomates, le cognac et le vin blanc et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le liquide ait réduit de moitié. Mouiller avec du fumet de poisson.
Sauce bordelaise :
Blondir les échalotes dans la moitié du beurre, saler, poivrer, ajouter le vin rouge et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la préparation ait réduit de moitié.
Dans autre récipient faire un roux avec le reste du beurre, ajouter les légumes et le fond de veau vers la fin de la cuisson.
Assemblage du plat :
Sur un côté du plat de service disposer les queues de homard découpées en médaillons, garnies de la chair des pinces et nappées de la bisque. Sur l’autre placer les tournedos, précédemment cuits au gril, nappés de la sauce bordelaise.
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‐ ‐ ‐ ‐
SALADE HURONNE
Recette amérindienne
1. Deux dl de haricots blancs ou rouges cuits
2. Deux dl de grains de maïs en conserve ou de mini‐épis de maïs
3. Trois échalotes finement tranchées
4. Trois branches de persil haché
5. Huit fines tranches d’esturgeon fumé
6. Quatre tronçons d’anguille fumée sans peau ni arêtes
7. Les feuilles de deux branches de persil plat pour la décoration
Préparation : 15 m
Attente : 2 h
Cuisson : 0 m
Dans un saladier mélanger les ingrédients de 1 à 4 et laisser reposer deux heures pour qu’ils atteignent la température ambiante.
Avant de servir disposer les morceaux de poisson au centre des assiettes et les entourer du mélange des autres ingrédients préalablement assaisonnés d’une vinaigrette à la moutarde.
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SAGAMITÉ
Recette amérindienne
1. 25 g de lard salé coupé en morceaux
2. Une perdrix ( ou un pigeon ) coupée en morceaux
3. Deux oignons tranchés en dés
4. Une carotte découpée en morceaux
5. ½ poireau
6. 1 /2 branche de céleri avec les feuilles
7. Une feuille de laurier
8. Un épi de maïs frais
9. Un verre de farine de maïs
Préparation : 15 m
Cuisson : 1 h 30 m
Dans un faitout faire fondre le lard et y dorer les morceaux de volaille avec les oignons. Ajouter les légumes avec la feuille de laurier et verser 1,5 l d’eau. Porter à ébullition et mijoter 1 h 15 m.
Passer le bouillon et y faire cuire 5 m l’épi de maïs. Le passer à l’eau froide et détacher les grains pour les réserver.
Délayer la farine dans un peu d’eau froide et verser dans la valeur de trois tasses de bouillon chaud, en mélangeant constamment pour obtenir un velouté.
Dans chaque assiette répartir les morceaux de volaille avec le maïs et recouvrir de sagamité. Le bouillon sera servi à part en décorant avec des feuilles de cresson.
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CARIBOU RÔTI PUANAASI
Recette inuit
1. Un k et demi de caribou ( à défaut : venaison ) à rôtir 2. Moutarde en poudre
Préparation : 10 m
Cuisson : de 30 à 50 m selon l’intensité de la braise
Enduire la viande de sel, de poivre et de moutarde. Embrocher et cuire au barbecue en arrosant avec de l’huile ( idéalement de l’huile de phoque mais un produit courant suffira ). Evaluer la cuisson par des entailles dans la chair.
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BANIQUE (*) AUX BLEUETS
Recette inuit
1. Un l de farine 2. Une c à c et demi de sel 3. Deux dl et demi de beurre ou de graisse 4. Un sachet de levure chimique 5. Trois dl de bleuets (myrtilles)
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‐ ‐ ‐ ‐ 6. Cinq dl d’eau
Préparation : 10 m Cuisson : 20 m environ Mélanger les ingrédients de 1 à 4. Ajouter les bleuets et l’eau et pétrir pour obtenir une pâte. Étaler en couche mince que l’on enroulera autour d’un bâton fariné avant de cuire dans de l’huile chaude. La pâte pourra être sucrée et additionnée d’autres ingrédients tels que des raisins secs ou des baies sauvages.
( * ) Pain
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LE PUDDING CHÔMEUR
1. 160 g de beurre
2. 200 g de sucre
3. Deux œufs
4. 280 g de farine
5. Un sachet de levure chimique
6. 50 cl de crème 35%
7. 50 cl de sirop d’érable
Préparation : 20 m
Attente : 1 jour
Cuisson : 15 à 20 m
Mélanger le beurre et le sucre. Ajouter les œufs, puis la farine et la levure.
Réfrigérer au moins 24 h. Dans une casserole faire bouillir la crème mêlée au sirop d’érable.
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‐ ‐ ‐ ‐ Déposer la pâte dans un plat allant au four et la recouvrir du mélange crème‐sirop d’érable.
Cuire 15 à 20 m dans un four préchauffé à 230° (8).
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Saint‐Pierre et Miquelon
La découverte en octobre 1520 de l’île Saint‐Pierre située à 25 kilomètres au sud de Terre Neuve est généralement attribuée au navigateur portugais Alvarez Fagendes. Il lui donna le nom de l’île des Onze‐mille Vierges avant qu’elle reçut celui du saint patron des pêcheur. C’est la plus petite île d’un archipel comprenant Miquelon (le grand Michel en espagnol) et Anglade (l’île aux Anglais). Plusieurs ilots sont inhabités.
L’archipel devint au XVIème siècle une base pour les pêcheurs (notamment baleiniers normands, bretons et basques. Le premier établissement permanent date de 1604. Au XVIIIème siècle l’archipel fut occupé à plusieurs reprises par les Anglais : en 1713‐1763, 1778‐1783 et 1793‐1815. A cette dernière date il fut définitivement attribué à la France.
Saint‐Pierre et Miquelon connurent un essor économique dans la deuxième moitié du XIXème siècle avec la pêche à la morue et une période faste pendant la prohibition aux Etats‐Unis (1919‐1933) avec le trafic des alcools et vins de France .
Après l’armistice de 1940 l’archipel fut contrôlé par le régime de Vichy mais le Général de Gaulle, avec l’appui de Winston Churchill et contre la volonté de Franklin Roosevelt fait opérer un débarquement sous la conduite de l’amiral Émile Muselier. Un plébiscite ouvrit un premier territoire à la France Libre mais compromit les relations de son chef avec le président américain.
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‐ ‐ ‐ ‐ Saint‐Pierre et Miquelon ont reçu le statut de territoire d’outre‐mer en 1946, de département d’outre‐mer en juillet 1976 et de collectivité territoriale en février 2007.
La pêche, principale ressource a été affectée par un contentieux avec le Canada contestant sa relation avec la zone économique exclusive jusqu’à 200 milles marin autour des côtes. En vertu d’un arbitrage international sans recours à New York en février 2007 ce droit exclusif a été réduit à 12 milles à l’Est et 24 milles à l’Ouest, plus un corridor nord‐sud de 200 milles de long et 10 milles de large. Avec l’aide des pouvoirs publics des entrepreneurs locaux ont commencé à développer l’aquaculture pour compenser les restrictions dans le cadre des quotas de pêche.
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Traditionnellement liée aux produits de la mer, la cuisine de Saint‐Pierre et Miquelon est restée influencée par celle de la mère patrie. Les recettes ancestrales de la population de pêcheurs se sont affinées avec l’essor du tourisme : une clientèle internationale a affirmé son goût pour l’authenticité culinaire de ce petit coin de France. Le Canada qui eut pendant plusieurs siècles une communauté de destin avec l’archipel exerce encore une certaine influence culinaire.
Le poisson demeure l’aliment de base notamment sous forme de filets grillés, accompagné de beignets ou de légumes locaux cuits à la vapeur. Les œufs de poisson sont souvent combinés avec des ingrédients venus de la métropole. Les fruits de mer sont servis en salades agrémentées d’herbes diverses, ou en tartes.
Dans le domaine des boisssons les habitants dépendent de la France pour les vins, de la Martinique pour le rhum et du Canada pour le sirop d’érable mais ils disposent avec la liqueur de plate‐bière d’une spécialité que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Elle est obtenue par la macération dans l’alcool de la plaquebière, ou mûre polaire, recherchée autrefois par les marins en raison de son efficacité contre le scorbut.
Deux grandes fêtes célèbrent les produist de la mer tous les ans dans l’archipel : le Festival des fruits de mer en août à Miquelon et le Festival du crabe des neiges en septembre à Saint‐ Pierre
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SALADE AUX FRUITS DE MER
1. 180 g de noix de coquilles Saint‐Jacques
2. 150 g de calamars en rondelles
3. 15 cl de vin blanc
4. 180 g de moules
5. 180 g de crevettes cuites décortiquées
6. Le jus d’un citron
7. Trois c à c d’huile d’olive
Préparation : 20 m
Cuisson : 10 m
Dans une casserole mettre les noix de Saint‐Jacques, les calamars et le vin. Porter à ébullition et cuire 3 m. Réserver la chair des fruits de mer.
Cuire les moules à la vapeur et cuire jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent. Décoquiller et réduire le jus sur feu doux. Verser tous les ingrédients, y compris les crevettes, dans un saladier. Ajouter le jus de citron, l’huile d’olive et le jus de moule. Servir frais.
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COQUILLES SAINT‐JACQUES À LA PLATE‐BIÈRE
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1. 24 noix de Saint‐Jacques
2. 10 cl de liqueur de plate‐bière
3. 40 cl de crème fraîche
Préparation : 10 m
Cuisson : 15 m
Dans une poêle faire revenir au beurre les noix de Saint‐Jacques jusqu’à ce qu’elles prennent une coloration brunâtre. Vider l’excès de beurre et déglacer avec la liqueur de plate‐bière.
Laisser frémir quelques instants, saler, poivrer. Ajouter la crème jusqu’à ce qu’elle frémisse. Retirer du feu et servir.
COQUILLES SAINT‐JACQUES AU FROMAGE ET AUX CHAMPIGNONS
1. 500 g de noix de Saint‐Jacques
2. Une échalote ciselée
3. Une c à s de farine
4. Un verre de vin blanc (type chardonnay de préférence)
5. 100 g de champignons de Paris émincés
6. Deux c à s de fromage râpé
7. Une c à s de chapelure fine
Préparation : 15 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 35 m
Dans une poêle faire revenir dans du beurre les noix de Saint‐Jacques avec l’échalote. Saler, poivrer, ajouter la farine et le vin blanc. Faire réduire 5 m à feu doux, ajouter les champignons et cuire encore pour épaissir la sauce. Répartir la préparation entre quatre petits récipients et parsemer de fromage et de chapelure.
Cuire 25 m par le dessous 25 m dans un four préchauffé à 200° (6) puis au gril quelques instants de plus.
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FILETS DE CABILLAUD À LA CRÈME
1. Quatre filets de cabillaud
2. Un verre de vin blanc
3. Le jus d’1/2 citron
4. ½ verre de fines herbes (cerfeuil, persil, ciboulette, estragon) hachées et malaxées dans du beurre
5. 15 cl de crème liquide
Préparation : 15 m
Cuisson : 25 m
Disposer les filets de poisson dans un plat creux allant au four. Saler, poivrer et ajouter le jus de citron et le vin blanc. Cuire 20 m dans un four préchauffé à 180° (4). A mi‐cuisson couvrir d’une feuille d’aluminium. Réserver le poisson et chauffer la sauce pour la faire réduire des ¾. Malaxer les fines herbes dans du beurre, ajouter la crème et la sauce et mettre ce mélange 1 à 2 m sur le feu. Verser sur le poisson et servir.
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POT AU FEU DE LA MER
1. Un blanc de poireau
2. 200 g de filet de cabillaud coupé en dés
3. 200 g de saumon coupé en dés
4. 300 g de noix de Saint‐Jacques
5. Trois jaunes d’œufs
6. 25 cl de crème liquide
7. ½ verre de guignolet
8. 150 g de crevettes cuites décortiquées
9. 150 g de moules (hors coquilles)
10. Pâte feuilletée
Préparation : 20 m
Cuisson : 30 m
Dans une poêle faire cuire au beurre le blanc de poireau à feu très doux pendant 10 m. Saler, poivrer et réserver. Avec une autre noix de beurre saisir à feu vif le cabillaud, le saumon et les noix de Saint‐Jacques. Réserver. Saler, poivrer et remettre les poireaux. Dans un bol battre les jaunes d’œufs avec la crème et le guignolet. Ajouter les crevettes, les moules, les poissons et la noix de Saint‐Jacques.
Verser dans un plat allant au four, en le recouvrant de pâte. Cette composition peut aussi être servie dans des petites marmites individuelles. Cuire 30 m dans un four préchauffé à 200° (6), jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.
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SAUCISSE AU CHOU RAVE (RUTABAGA)
1. Quatre saucisses de Montbéliard
2. Deux gros rutabagas découpés en cubes
3. Deux grosses pommes de terre coupées en cubes
4. Deux grosses carottes coupées en rondelles
5. Un bouquet garni
Préparation : 5 m
Cuisson : 1 h
Dans une marmite mettre tous les ingrédients, saler, poivrer et cuire à feu doux.
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CIVET DE BŒUF
1. Un k de tranche de bœuf ou de bourguignon coupé en morceaux
2. 100 g de beurre
3. 500 g de carottes en rondelles épaisses
4. Trois c à s rases de farine
5. 75 cl d’eau
6. 20 cl de vin rouge
7. Deux oignons hachés
8. Une gousse d’ail
Préparation : 10 m
Cuisson : 2 h
Dans une cocotte faire revenir la viande dans le beurre et réserver. Faire un roux en versant la farine dans le beurre fondu.
Verser le vin, l’eau, les carottes, les oignons et l’ail. Saler, poivrer, couvrir et cuire 2 h à feu doux.
Servir avec des pommes de terre cuites à la vapeur.
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‐ ‐ ‐ ‐ GÂTEAU AUX CAROTTES
1. 250 g de sucre en poudre
2. 25 cl d’huile
3.Trois œufs
4. 325 g de farine
5. Une c à c de sel
6. Une c à c de bicarbonate de soude
7. Un sachet de levure chimique
8. Une c à c de cannelle moulue
9. Quatre ou cinq (selon grosseur) carottes pelées et râpées
10. 200 g de noix de pecan hachées
11. 20 portions de fromage « Kiri »
12. 100 g de beurre mou
13. 100 g de sucre glace
14. Une gousse de vanille
Préparation : 30 m
Cuisson : 45 m
Mélanger le sucre et l’huile. Ajouter les œufs, en battant. Mélanger avec les ingrédients de 4 à 10. Beurrer un plat à four carré. Tapisser le fond de papier sulfurisé et en beurrer la surface. Couler la pâte dans le moule et cuire dans un four préchauffé à 180° (4).
Démouler, laisser refroidir et glacer avec un mélange des ingrédients de 11 à 14.
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OCÉANIE
Nouvelle‐Calédonie
La Nouvelle‐Calédonie a été, avec l’Algérie, à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, la seule colonie française de peuplement. Un peuplement insuffisant toutefois, ici aussi, pour prévenir une montée du nationalisme chez les autochtones dans la période d’après guerre.
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‐ ‐ ‐ ‐ L’île a été découverte le 4 septembre 1773 par le navigateur anglais James Cook qui lui donna le nom de New Caledonia par référence à ses origines écossaises. Les Français furent ensuite les plus nombreux à visiter l’île et ses environs et des missionnaires entreprirent d’évangéliser les indigènes. Des pasteurs britanniques firent de même et une fois de plus ce territoire devint l’enjeu de la rivalité entre les deux pays. Toutefois le massacre par des Canaques de l’équipage de l’Alcmène fut le prétexte d’une prise de possession du territoire par la France en 1853
Nouméa fut fondée l’année suivante, initialement sous le nom de Port‐de‐France. La Nouvelle‐Calédonie fut un lieu de déportation à partir de 1864, pour l’éloignement des ennemis politiques de Napoléon III et celui des insurgés de la Commune de 1872 à 1896. À la suite d’une révolte les Canaques furent regroupés dans des réserves en 1878. Plusieurs courants ont contribué au peuplement européen. Des Alsaciens et Lorrains sont venus pour ne pas devenir allemands après la défaite de 1871. Il y eut aussi des aventuriers déçus par la ruée vers l’or australien, des Russes opposés au régime tzariste, des Irlandais et des Italiens aux prises avec les difficultés économiques, des Réunionnais attirés par le développement (sans lendemain) de la culture de la canne à sucre et les conséquences de la découverte du minerai de nickel . Ce dernier facteur était appelé à jouer le rôle le plus important, de loin, dans la croissance économique de l’île.
La Nouvelle‐Calédonie se rallia à la France Libre dès juin 1940. En 1942 elle devint une importante base militaire américaine contre une éventuelle poussée Japonaise vers les Etats‐Unis. La décolonisation commença avec la suppression du code de l’indigénat pour les autochtones par l’ordonnance du 7 mars 1944. La nationalité française fut accordée à toute la population par la loi du 4 avril 1946. La même année la Nouvelle‐Calédonie reçut le statut de Territoire d’outremer. L’égalité politique fut accordée par le statut du 20 septembre 1946 et le décret du 22 juillet 1957.
Le processus d’élargissement de l’autonomie prévue la loi cadre de 1957 reçut un coup d’arrêt avec la loi Billotte de 1968 retirant à l’Assemblée Territoriale l’essentiel de son pouvoir notamment pour la mise en valeur des gisements de nickel dont la Nouvelle‐ Calédonie allait devenir le 2ème producteur mondial. Ces restrictions furent mal perçues par la population mélanésienne qui était encore majoritaire (55 000 en 1976 contre 50 000 « Caldoches » (français d’origine) et 26 000 Asiatiques et Polynésiens. L’indépendance était en marche dans la région (Samoa Occidentale en 1962 , Nauru en 1968, Fidji et Tonga en 1970, Papouasie Nouvelle‐Guinée en 1975, Salomon et Tuvalu( îles ellice) en 1978, Vanuatu en 1978.
Un nouveau parti local, l ‘Union Calédonienne, revendiqua l’indépendance de la Nouvelle‐ Calédonie en 1977. À l’instigation du premier ministre Michel Rocard, les accords de
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‐ ‐ ‐ ‐ Matignon du 20 juin 1988 prévirent un référendum sur l’indépendance dans un délai de 10 ans.
À cette époque un certain nombre d’intellectuels et de militants écologistes présentaient les Canaques comme un peuple appartenant à la nature et profondément blessé par les atteintes de l’exploitation minière à son environnement. Et pourtant le Front de Libération Nationale Kanaque Socialiste ( FLNKS) – qui avait succédé à l’Union Calédonienne ‐ s’associa en 1998 au Protocole de Bercy entre les entreprises Falconbridge (Canada) et la Société Minière du Sud Pacifique (Nouméa) pour l’exploitation pendant 40 ans du gisement du massif de Koniambo (évalué à 150 millions de tonnes de minerai) en vue de permettre aux Mélanésiens de « maîtriser leurs ressources. »
À la suite des accords de Matignon ( traduits par la loi du 9 novembre 1988) les 33 communes de la Nouvelle‐Calédonie ont été réparties entre trois collectivités territoriales de la République, la province Sud (à majorité « caldoche »), la province Nord et les îles Loyauté (l’une et l’autre à majorité mélanésienne) . Leurs compétences incluent le développement économique, l’enseignement, la culture, l’environnement, le domaine public maritime et les infrastructures.
Ces accords, ratifiés par un référendum le 8 novembre 1998, prévoient un référendum sur l’autodétermination entre 2014 et 2018.
Ce dispositif a été complété par l’Accord de Nouméa du 5 mai 1998, négocié par le gouvernement de Lionel Jospin, prévoyant un transfert progressif des compétences dans le domaine de l’enseignement, de la fiscalité, du droit civil et commercial. Il prévoit ainsi que la création d’une citoyenneté néo‐calédonienne – s’ajoutant à la citoyenneté française ‐ pour les résidents d’au moins dix ans. Depuis 2004 les autorités territoriales peuvent adopter des « lois de pays » applicables seulement à la Nouvelle‐Calédonie.
À la mi‐août 2010 le Congrès de la Nouvelle‐Calédonie s’est entendu sur trois des cinq signes identitaires prévus dans l’Accord de Nouméa. La devise nationale « Terre de parole‐Terre de partage » a été retenue, de même que la musique d’un hymne national (l’adoption d’éventuelles paroles est compromise par le fait que les Mélanésiens s’expriment dans une quarantaine de langues différentes) et le graphisme des billets de banque. Le choix d’un drapeau et celui du nom du pays ont été remis à plus tard.
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271
‐ ‐ ‐ ‐
Située aux antipodes de la métropole, la Nouvelle‐Calédonie était vouée aux influences culinaires traditionnelles et environnantes. De ce point de vue les traditions du groupe Mélanésie‐ Polynésie a une part prépondérante puisqu’il englobe dans des styles comparables la population autochtone et celles des pays les moins éloignés. Un exemple typique est celui du bougna, un ragoût de légumes et viande ou poisson enveloppé de feuilles de bananier et cuit dans un trou tapissé de grosses pierre chauffées, un dispositif identique à celui du hima’a tahitien. Les po’e, desserts tahitiens à base de lait de coco sont aussi courants sur les tables du « caillou ». L’omniprésente cuisine chinoise y a généralisé l’usage de la sauce soja (« soyo ») et l’influence japonaise apparaît dans la consommation de poisson cru. La gastronomie réunionnaise se manifeste surtout par un goût pour les achards (V. la rubrique consacrée à cette rubrique de l’Océan Indien). L’Indonésie a légué sa potée à la viande et au poisson. En revanche l’Australie relativement proche (1 500 km) est surtout représentée par des produits de l’industrie agro‐alimentaires et des vins. De son côté la France, en raison de l’éloignement , l’est plus par ses recettes que par ses denrées.
Les Néo‐calédoniens ont élaboré diverses préparation de la viande de cerf, consommée fraîche, et ont un goût prononcé, y compris parmi les Européens, pour la roussette, une chauve‐souris géante.
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SOUFFLÉ DE CHOUCHOUTES
1. Trois chouchoutes (chayottes)
2. ½ l de lait
3. Une c à s de farine
4. Deux oeufs
5. 100 g de fromage râpé
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 15 m
Cuisson : 50 m
Bouillir 20 m les chayottes, retirer les feuilles extérieures et les coeurs. Passer la chair à la moulinette.Dans une casserole faire une béchamel avec le lait, la farine et le jaune des œufs. Saler et poivrer. Ajouter les chayottes.
Battre les blancs d’œufs en neige et mélanger délicatement à la préparation. Mettre celle‐ci dans un moule à soufflé beurré et cuire 30 m dans un four préchauffé à 190° (5).
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SALADE DE CERF
1. Deux k de viande de cerf découpée en morceaux très fins
2. Le jus de 3 citrons
3. Un botte de ciboulette tranchée en petits morceaux
4. Un oignon haché
5. Trois gousses d’ail pressées
6. Un bouquet de coriandre ciselée
7. 20 cl d’huile (autre que d’olives)
8 . 10 cl de sauce de soja
Préparation : 30 m
Attente : 30m
Cuisson : 0 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Dans un saladier déposer la viande et verser le jus de citron. Laisser macérer 30 m au réfrigérateur en retournant de temps en temps. Presser la viande dans une passoire pour en extraire le jus de citron.
Mélanger dans un saladier avec tous les autres ingrédients. Poivrer mais ne pas saler, ce qui est fait avec la sauce de soja.
Servir glacé avec un riz blanc bien chaud.
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GRATIN DE PATATES DOUCES ET DE BANANES PLANTAIN
1. Trois patates douces
2. Trois bananes plantain
3. 250 g de crème épaisse
4. Un verre de lait
5. Une gousse d’ail pressée
6. ¼ de c à c de muscade
7. 50 g de fromage râpé
Préparation : 30 m
Cuisson :30 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Plonger les bananes et les patates douces dans une casserole d’eau bouillante. Retirer les bananes après 5 m de cuisson. Retirer les patates douces lorsqu’elles sont al dente. Égoutter, éplucher et couper en rondelles épaisses.
Dans un saladier mixer les autres ingrédients salés et poivrés.
Garnir le fond d’un plat à gratin d’une couche de patates douces et de bananes. Recouvrir de la préparation à la crème. Ajouter une deuxième couche de patates douces et de bananes, et ainsi de suite jusqu’aux dernières.
Cuire dans un four préchauffé à 220° (7) jusqu’à ce que le gratin soit doré. Parsemer avec encore un peu de muscade et servir avec un gigot d’agneau, un rôti de porc ou, si possible, de chevreuil .
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SALADE DE TROCAS (BULOTS) AU GINGEMBRE
1. 400 g de chair de bulots cuits, hachée
2. 80 g de concombre coupé en dés
3. 80 g de carottes coupées en julienne
4. 2,5 cm de gingembre
6. Cinq cl de vinaigre.
7. ½ piment épépiné et haché
Préparation : 15 m
Attente : 30 m
Cuisson : 0 m
Faire dégorger le concombre dans du gros sel pendant 30 m. Égoutter, rincer et éponger dans du papier absorbant. Ajouter les bulots, la carotte, le gingembre et le piment. Assaisonner avec la vinaigrette pimentée et servir très frais.
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‐ ‐ ‐ ‐
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CARPACCIO DE SAINT‐JACQUES MARINÉES
1. Huit cl d’huile d’olive
2. Deux gousses d’ail pressées
3. Le jus d’un citron vert
4. 300 g de noix de Saint‐Jacques tranchées
5. Trois branches de coriandre ciselée
Préparation : 10 m
Cuisson : 0 m
Mélanger en battant l’huile, le jus de citron et l’ail. Verser dans un petit récipient creux et tremper les tranches de Saint‐Jacques salées et poivrées. Disposer sur un plat de service et parsemer de feuilles de coriandre.
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BEC DE CANE ( EMPEREUR) À LA BELLE DU CAILLOU
1. Un empereur de 1,5 à 1,7 k
2. Cinq oignons
3. Deux carottes
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‐ ‐ ‐ ‐ 4. Deux poireaux
5. Une branche de céleri
6. Un bouquet garni
7. Une petite boîte de concentré de tomates
8. Trois tomates coupées en morceaux
9. 75 cl de vin blanc
10. Un petit pot de crème épaisse
11. 200 g de champignons de Paris
Préparation : 1 h
Cuisson : 1h
Cuire la tête du poisson 30 m dans un court‐bouillon composé des légumes, dont un oignon piqué de clous de girofle et le bouquet garni.
Dans le fond d’un plat légèrement beurré disposer le reste des oignons coupés en fines lamelles. Cuire 5 m dans un four préchauffé à 180° (4). Ajouter le poisson, saler, poivrer, verser le concentré de tomates et les tomates. Arroser le poisson avec le court‐bouillon préalablement passé au chinois et cuire encore 20 m.
Retirer le plat du four, enlever la peau du poisson, passer la sauce une seconde fois, ajouter le vin blanc, la crème et les champignons revenus au beurre. Réchauffer quelques minutes et servir
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BOUGNA MARMITE
Recette canaque
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Deux feuilles de bananier
2. Un poulet coupé en morceaux
3. Un igname
4. Deux patates carry
5. Deux patates douces moyennes
6. Deux taros
7. 300 g de potiron
8. Deux bananes poingo
9. Trois tomates
10. Deux oignons
11. Deux boîtes de lait de coco
12. 200 g de farine
13. 50 g de sel
Préparation : 1 h
Cuisson : 1 h 30 m
Tapisser l’intérieur d’une cocotte avec les feuilles de bananier. Placer les morceaux de poulet au centre. Entourer et recouvrir des légumes coupés en cubes. Saler, poivrer et tremper à hauteur avec le lait de coco.
Recouvrir les bords de la cocotte avec une pâte faite avec la farine, le sel et une quantité d’eau donnant un mélange malléable. Poser le couvercle et cuire 1 h 30 dans un four préchauffé à 170° (3).
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‐ ‐ ‐ ‐ POULET SAUTÉ AU MIEL ET AU VINAIGRE
1. Un verre de vinaigre de vin
2. Deux c à s de miel
3. Une c à s de sauce de soja
4. Un poulet coupé en morceaux
5. 100 g de beurre
Préparation : 15 m
Attente : 24 h
Cuisson : 20 m
Faire mariner le poulet 24 h dans un mélange du vinaigre avec 1 c à s de miel et la sauce de soja. Égoutter et éponger le poulet et le dorer 15 m dans la moitié du beurre. Réserver sur un plat de service chaud.
Éliminer la graisse de cuisson, verser la marinade dans la cocotte, la réduire un peu et hors du feu ajouter le reste du beurre et du miel. Napper et servir.
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BAMI GORENG
1. 500 g de pâtes asiatique aux œufs
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Dix échalotes coupées en fines rondelles
3. 200 g de viande de bœuf coupé en dés
4. Trois gousses d’ail hachées
5. Quatre noix macadamia pilées
6. Quatre feuilles de chou hachées grossièrement
7. Deux carottes coupées en fines rondelles
8. 200 g de pousses de soja
9. Quatre tomates en dés
10. Deux oignons en fines tranches
11. Cinq c à s de sauce de soja
12. 150 g de crevettes cuites et décortiquées
13. Un bouquet de coriandre
Préparation : 35 m
Cuisson : 30 m
Cuire les pâtes 5 m, égoutter et réserver. Dans un wok faire revenir rapidement les échalotes, ajouter la viande et le mélange pilé de l’ail et des noix. Ajouter les feuilles de chou, les carottes, les pousses de soja et les pâtes. Cuire environ 4 m en remuant. Ajouter les tomates, les oignons, la sauce de soja et finalement les crevettes.
Décorer avec la ciboulette et les feuilles de coriandre.
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PO’E À LA PAPAYE
1. Deux bols de papayes bien mûres, épluchées, égrainées et coupées en cubes
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‐ ‐ ‐ ‐ 2. Deux bols de farine de manioc
3. Un bol de sucre
4. Quatre bols de lait de coco
Préparation :15 m
Attente : une nuit
Cuisson : 1 h 10 m
Faire bouillir les morceaux de papaye et laisser égoutter dans une passoire pendant toute une nuit.
Le lendemain mélanger les fruits avec le sucre, la farine et le lait de coco. Cuire dans un four à 190° (5) pendant 1 h.
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FLAN AUX MANGUES
1. 50 g de raisins secs
2. Un petit verre de kirsch
3. 750 g de mangues épluchées et dénoyautées
4. 190 g de sucre semoule
5. Quatre œufs
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‐ ‐ ‐ ‐ 6. 60 g de fécule
Préparation : 45 m
Cuisson : 45 m
Faire macérer les raisins secs dans le kirsch. Cuire les mangues en compote avec 40 g de sucre. Faire un caramel avec 50 g de sucre pour enduire l’intérieur d’un moule à gâteau.
Fouetter les œufs avec la fécule et 100 g de sucre. Incorporer la compote et les raisins secs. Cuire environ 45 m au bain‐marie dans un four préchauffé à 200° (6). Décorer avec quelques morceaux de mangue crue.
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Polynésie Française
La Polynésie Française est située, dans l’océan Pacifique Sud, à 6 000 kilomètres à l’est de l’Australie . Elle est composée de 118 îles, dont 67 habitées, réparties entre cinq archipels :
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‐ ‐ ‐ ‐ Tuamotou, les îles de la Société (îles du Vent et îles Sous le Vent), des Gambier, des Australes et des Marquises.
Les îles de la Polynésie ont été découvertes progressivement par les Européens à partir du XVIIème siècle. Tahiti (îles de la Société) ne l’a été qu’en 1767 par Lord Byron et visitée ensuite par Bougainville et Cook. Les Anglais ont mis au pouvoir la dynastie des Pomaré envoyé des pasteurs protestants pour évangéliser la population des îles de la Société. La France a répliqué dans les années 1830 avec des missionnaires catholiques dans les Gambier et les Marquise. L’implantation française s’est intensifiée dans les années 1840, la reine Pomaré concluant un accord de protectorat en 1842. Le roi Pomaré V a cédé son royaume à la France en 1882. Tahiti fut le centre de la colonie dénommée Établissements Français d’Océanie.
La Polynésie française se rallia à la France Libre en 1940 et participa aux combats dans le cadre du Bataillon du Pacifique (comme cela avait été le cas lors de la Première guerre mondiale.) En 1946 le statut de colonie fut remplacé par celui de Territoire d’outre‐mer (TPM). Le droit de vote fut attribué à toute la population. Ceci n’empêcha pas l’émergence d’un mouvement indépendantiste avec la formation du RDPT en 1957. La même année, en vertu de la Loi‐cadre Deferre, le territoire acquiert sous le nom de Polynésie Française une plus large autonomie. Celle de la gestion est accordée en 1977 et l’autonomie interne en 1984.
La Polynésie dispose d’une Assemblée, d’un président et d’un gouvernement. Seuls lui échappent les domaines dits régaliens (sécurité, justice et relations internationales. ) Mais la Polynésie a été affectée, depuis ces réformes, d’une instabilité politique due notamment au système électoral à la proportionnelle et à un contrôle du pouvoir exécutif insuffisamment encadré . À la suite d’une mission des Sages composée de membres du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel un projet de loi organique, élaboré après consultation des élus locaux, devait être approuvé par le gouvernement français à la fin de 2010. Cette réforme favorisait des majorités franches par une prime majoritaire, une limitation du nombre de motions de défiance pour chaque conseiller territorial, les motions de défiance ne pouvant être déposées que par une majorité absolue au lieu d’une majorité simple.
Wallis‐et‐Futuna
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‐ ‐ ‐ ‐
La République Française a ceci de particulier qu’elle a sous son autorité trois royaumes, un qui régit l’île de Wallis et deux autres qui se partagent celle de Futuna. Ces deux îles forment avec celle d’Aloli, qui est inhabitée, un archipel situé entre le Nouvelle‐Calédonie et Tahiti.
Les premiers visiteurs européens furent les Hollandais Willem Schouten et Jacob le Maire qui jetèrent l’ancre à Futuna le 22 mai 1616. En 1766 l’Anglais Samuel Wallis aborda l’île à laquelle il allait donner son nom et fut suivi peu après par Louis Antoine de Bougainville et James Cook. La colonisation fut précédée, au XIXème siècle, par l’évangélisation des autochtones par des missionnaires catholiques français.
Des accords de protectorat furent conclus avec le souverain du royaume Uvéa, à Wallis, et ceux des royaumes d’Alo et de Sigave à Futuna, accords qui furent ratifiés en 1887. Ces dépendances reçurent le statut de Territoire d’outre‐mer en vertu de la loi du 29 juillet 1961 qui a garanti aux populations le libre exercice de leurs coutumes dans la mesure où elles ne sont pas « contraires aux principes généraux du droit. » Après la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 ces îles sont devenues des Collectivités d’outre‐mer ce qui impliquait une autonomie élargie.
Les monarchies de cet archipel ne sont pas héréditaires, mais aristocratiques. Le roi est élu – et éventuellement destitué – par les nobles (les alikis). Le roi, qui est chef de la hiérarchie coutumière, préside un gouvernement de six membres (dont le premier ministre). Les dépenses du roi et de son gouvernement sont couvertes par une dotation de la métropole. Le budget local est géré par un conseil élu avec la participation du représentant de l’Etat, qui a le titre d’ « administrateur supérieur. »
La vie politique locale est animée par les représentants locaux des principaux partis français.
Les trois collectivités françaises du Pacifique (Polynésie Française, Wallis et Futuna et Nouvelle Calédonie ont pour monnaie le franc Pacifique (1 CFP = 0,00838
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La cuisine polynésienne a influencé la cuisine française depuis la fin du XXème siècle. Ses associations d’ingrédients jugées autrefois incompatibles, poisson ou crustacés avec la viande, les fruits frais avec la viande ou la volaille, ses marinades de poisson cru et autres salades composites ont bousculé les habitudes du mitonnage bourgeois traditionnel et pas
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‐ ‐ ‐ ‐ seulement pour les adeptes de la « nouvelle cuisine. » Une influence qui ne doit que fort peu aux voyages, à l’immigration ou à la restauration comme ce fut le cas pour la cuisine arabe, chinoise ou japonaise. Ses vecteurs ont été les rubriques culinaires des magazines féminins et les prestations de quelques cuisiniers artistes de la télévision, le tout stimulé par un petit air de fête et de dépaysement absolu.
Mais la duplication sur les tables européennes de la cuisine polynésienne est souvent difficile, sinon impossible, en raison de la non‐disponibilité de certains produits, sans parler de l’hima’a, le four à pierres chaudes enterrées où se préparent les grands festins de ces îles. Des difficultés atténuées par l’élargissement de la gamme de produits exotiques dans les grandes surfaces et par le fait que de nombreuses denrées européennes – légumes, animaux de boucherie – ont été acclimatés dans les îles du Pacifique Sud.
Ce dernier point a en effet favorisé l’influence de la cuisine française dans cette partie du monde. La cuisine chinoise est également importante sous ce rapport, un facteur lié à l’installation en Polynésie française, à la fin du XIXème siècle, de la communauté Hakka, originaire de la région de Canton, dont les descendants font partie intégrante de la population locale.
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SALADE DE MANGUES VERTES
1. Quatre mangues vertes épluchées et râpées
2. Vinaigrette au jus de citron vert
Préparation : 10 m
Attente : 10 m
Cuisson : 0 m
Égoutter les mangues pendant une dizaine de minutes avant de les saler et poivrer. La vinaigrette peut être faite avec de l’huile d’arachide ou d’olive.
La mangue verte peut être remplacée par 1 ou 2 papayes vertes.
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‐ ‐ ‐ ‐
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SALADE DE CREVETTES ET D’AVOCAT
1. Deux avocats pelés, dénoyautés et coupés en petits dés
2. Une petite boîte de crevettes décortiquées
3. Trois c à s de câpres
4. Trois c à s de mayonnaise
5. Quatre feuilles de salade verte
6. 100 g de crevettes fraîches
7. Un petit pot d’œufs de saumon
Préparation : 15 m
Cuisson : 0 m
Dans un saladier mélanger délicatement les ingrédients de 1 à 4.
Déposer la préparation sur un lit de salade verte et décorer avec les crevettes fraîches et les œufs de saumon.
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CŒURS DE COCO AUX CHEVRETTES (*)
1. 300 g de queues de chevrettes décortiquées 286
‐ ‐ ‐ ‐ 2. Le jus de trois citrons verts
3. 30 dl de lait de coco
4. La chair d’une noix de coco émincée finement
5. Vinaigrette
6. Une petite botte de ciboulette
Préparation : 25 m
Attente : 1 h
Cuisson : 0 m
Faire mariner les chevrettes 1 h dans le jus de citron et le lait de coco. Incorporer la chair de coco et la vinaigrette. Saler, poivrer et servir frais.
(*) Les chevrettes peuvent être remplacées par de grosses crevettes ou des gambas.
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SALADE DE THON À LA BANANE
1. 100 g de riz
2. 400 g de saumon blanc
3. Deux poivrons rouges coupés en petits carrés
4. Trois bananes à peine mûres coupées en rondelles
5. Une grosse c à s de crème fraîche
6. Vinaigrette
7. Deux c à c de curry
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 15 m
Attente : 1 h à 10 h
Cuisson : 3 m
Cuire le riz et laisser refroidir.
Pocher le saumon, laisser refroidir et émietter. Mélanger avec le poivron et la banane. Saler, poivrer. Mélanger avec le riz.
Assaisonner avec la crème mélangée à la vinaigrette. Saupoudrer de curry
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LAULAU
1. Feuilles de bananier
2. 7 50 g de feuilles d’épinard sans les tiges
3. 200 g de tranches fines de saumon fumé coupé en lamelles de 2 cm de largeur
4. 750 g de collier de porc en tranches de 2 cm d’épaisseur
Préparation : 20 m
Cuisson : 25 m
Découper les feuilles de bananier en carrés de 12 à 15 cm de côté. Placer au centre de chacune une épaisse couche de feuilles d’épinards. Poser une tranche de viande sur les
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‐ ‐ ‐ ‐ épinards. Saler (en tenant compte de la salure du saumon), poivrer. Poser une tranche de saumon sur la viande.
Replier les bords des feuilles et ficeler pour confectionner des petits paquets bien étanches.. Cuire 25 m dans 2 l d’eau bouillante.
Servir les laulau avec des patates douces.
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THON MARINÉ AU LAIT DE COCO
1. 800 g de thon frais coupé en morceaux d’environ 2 cm x 1 cm
2. Le jus de 6 citrons verts
3. 20 dl de lait de coco
4. Deux tomates émincées
5. Une carotte râpée
6. Un oignon haché
7. Deux œufs durs en rondelles (facultatif)
8. ½ concombre en rondelles (facultatif)
Préparation : 10 m
Attente : 1 h à 5 h
Cuisson ; 0 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Saler et poivrer le poisson. Mariner dans le jus de citron pendant le temps nécessaire à la « cuisson » désirée.
Retirer ensuite une partie du jus et ajouter les crudités et le lait de coco.
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POULPE AU GINGEMBRE
1. Un k de poulpe découpé en tranches
2. Un dl d’huile d’arachide
3. Un gros oignon haché
4. 40 g de gingembre haché fin
5. ¼ de l de lait de coco
Préparation : 10 m
Cuisson : 15 m
Saler et poivrer le poulpe et le faire revenir avec l’oignon pendant une quinzaine de minutes. Ajouter le gingembre et le lait de coco au dernier moment.
Servir avec un riz blanc
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‐ ‐ ‐ ‐
MAHI‐MAHI
1. Quatre tranches d’espadon
2. Une gousse de vanille fraîche fendue sur toute sa longueur
3. 50 cl de crème fraîche liquide
Préparation : 15 m
Cuisson : 10 m
Avant de passer le poisson sur le gril chauffer dans une casserole la crème aec la gousse de vanille sans cesser de remuer.
Napper le poisson avec cette sauce.
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POULET À LA POLYNÉSIENNE
1. Un poulet coupé en quatre
2. 30 g de farine
3. 60 g de gingembre tranché
4. Deux dl de vin blanc sec
5. 1/3 de l de lait de coco
Préparation : 10 m
Cuisson : 45 m 291
‐ ‐ ‐ ‐ Saler et poivrer les morceaux de poulet. Les faire blondir dans de l’huile chaude et saupoudrer de farine. Ajouter le gingembre, mouiller à hauteur avec le vin et de l‘eau. Porter à ébullition et cuire à feu doux pendant 30 m.
Retirer les morceaux de poulet et faire réduire la sauce de moitié. Passer au chinois, ajouter le lait de coco et napper le poulet de cette préparation.
Servir avec du riz blanc.
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CANARD AUX KUMQUATS
1. Une c à c de feuilles de thym
2. Une feuille de laurier émiettée
3. 1/4 de c à c de girofle en poudre
4. Deux rond »elles d’anis étoilée écrasées
5. Une c à s de sauce de soja
6. Une c à s de cognac
7. Deux c à c de miel liquide
8. 12 kumquats coupés en 2
9. Un canard
10. Deux c à c de moutarde de Dijon
11. Une c à c de gingembre en poudre
12. Une tasse de bouillon de volaille
13. Une c à c de maïzena
Préparation : 20 m
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‐ ‐ ‐ ‐ Cuisson : 50 m
Mélanger les ingrédients de 1 à 5 avec la moitié du miel et en enrober les kumquats. Fourrer la cavité du canard avec cette préparation et coudre, ou agrafer l’ouverture. Badigeonner le canard avec le reste du miel mélangé à la moutarde et au gingembre. Saler et poivrer.
Cuire 50 m dans un four préchauffé à 190° (5). Arroser de temps à autre avec le jus de cuisson.. Celle‐ci est achevée lorsqu’une petite perforation dans une partie charnue donne un sang brun et non pas rose.
Napper le canard avec une sauce combinant le jus de cuisson mêlée au bouillon de volaille et épaissie avec la maïzena.
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FILET MIGNON À L’ANANAS ET AU POIVRE VERT
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1. 600 g de filet mignon coupé en médaillons
2. Un oignon émincé
3. 400 g d’ananas au jus coupé en morceaux
4. Une c à s de vinaigre de cidre
5. Une c à s de poivre vert
6. ½ c à c de maïzena
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation : 15 m
Cuisson : 20 m
Dans une cocotte faire dorer à l’huile la viande et l’oignon. Saler, poivrer. Ajouter le jus d’ananas, le vinaigre et le poivre vert. Mijoter 15 m.
Entourer la viande de l’ananas, ajouter la maïzena et mélanger. Mijoter encore 5 m.
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MA’A TINITO
(« repas chinois »)
1. 250 g de haricots rouges
2. Un k de rôti de porc dans l’échine
3. 250 g de carottes coupées en rondelles
4. 1/2 chou (chinois de préférence) coupé en lamelles
5. 150 g de pâtes aux œufs
6. Un gros oignon émincé 294
‐ ‐ ‐ ‐ 7. Deux c à s de sauce de soja
Préparation : 30 m
Cuisson : 2 h 30 m
Faire tremper les haricots pendant 30 m. Dans une cocotte faire cuire le porc et les haricots dans de l’eau salée pendant environ 2 h. Faire cuire les pâtes et réserver.
Dans des poêles faire revenir, séparément, le chou et les carottes.
Couper la viande en petits dés et la faire revenir dans de l’huile avec l’oignon. Ajouter la sauce de soja et l’eau de cuisson des haricots et du porc. Saler, poivrer.
Servir dans un plat creux disposant, en couches successives, les pâtes, les haricots, le chou, les carottes et la viande.
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SALADE DE FRUITS À LA TAHITIENNE
1. 20 cl de lait de coco
2. Trois c à s de miel liquide
3. Une pincée de graines de vanille ( ou 1 c à c d’extrait de vanille)
4. ½ melon épluché, épépiné et coupé en dés
5. ¼ de pastèque épluchée, épépinée et coupée en dés
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‐ ‐ ‐ ‐ Préparation 15 m
Attente : 1 h
Cuisson : 0 m
Dans un bol mélanger le lait de coco, le miel et la vanille.
Dans un saladier placer les fruits, verser la sauce et mélanger délicatement.
Laisser reposer 1 h au réfrigérateur
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Vanuatu
Le Portugais Pedro Fernandez de Quiros fut en 1606, le premier visiteur européen de l’archipel portant aujourd’hui le nom de République de Vanuatu. Il est situé à 540 km au nord‐est de la Nouvelle Calédonie et au sud des îles Salomon. Le second fut Bougainville, en 1768, suivi six ans plus tard par James Cook qui nomma ces îles Nouvelles‐Hébrides.
La colonisation par les Européens ne commença que lentement. A partir de 1830 ce fut, comme souvent dans la région, le fait des missionnaires, amplifié une dizaine d’années plus tard par l’exploitation du bois de santal. Français et Anglais étaient les plus nombreux. La rivalité entre eux aurait pu dégénérer en conflit mais, comme il n’y avait plus aucun territoire à saisir dans cette région du monde, les deux puissances s’entendirent en 1906 296
‐ ‐ ‐ ‐ pour se partager l’administration des Nouvelles‐Hébrides, composées de 83 îles. Ce condominium, unique au monde, dura jusqu’au 30 juillet 1980, date de la proclamation de l’indépendance.
Quarante ans auparavant les Nouvelles‐Hébrides ont été le premier pays d’outre‐mer à se rallier au général de Gaulle et il devint une importante base américaine jusqu’à la fin de la Deuxième guerre mondiale.
Les autorités de Port Vila contrôlent un archipel de 81 îles et en revendiquent deux autres l’île Matthew et l’île Hunter, qui sont toujours occupées par la France, estimant qu’elles font partie du domaine de la Nouvelle‐Calédonie. 93% de la population est autochtone (Mélanésiens – majoritairement ‐ et Polynésiens).
Le Vanuatu indépendant s’est doté d’une monnaie, le vatu, dont le taux de change est d’environ 146 vatus pour 1 euro.
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Conformément à la tendance générale dans le Pacifique Sud, la cuisine de Vanuatu a un solide fond traditionnel sur lequel sont venus se greffer des apports exogènes, européens ou asiatiques. Les recettes et méthodes de cuisson ancestrales sont voisines de ce que l’on voit en Nouvelle‐Calédonie, en raison d’une prépondérance mélanésienne dans les deux populations. On en a pour exemples la consommation de roussette, une chauve‐souris géante ou le four enterré où des pierres volcaniques chauffées à blanc cuisent des aliment entourés de feuilles de bananier, une tradition qui appartient aussi à la Polynésie. L’influence chinoise (ou indochinoise) est également très visible.
Des deux pays colonisateurs la France est celui qui a laissé l’empreinte la plus marquée dans les méthodes culinaires et la consommation de certains ingrédients comme les escargots. L’exécution des recettes traditionnelles varie d’une île à l’autre mais les cuisiniers de l’archipel partagent, en revanche, le même souci du détail et de l’attraction visuelle de leurs compositions.
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ENTRÉE AU CRABE ET AU POULET
1. Quatre petites bananes vertes ou roses
2. Le jus d’un citron vert
3. Une boîte de crabe
4. Une tranche de jambon coupée en lamelles
5. Un blanc de poulet cuit et émietté
6. Une c à s de basilic haché
7. Trois c à s de lait coco
8. Une c à s de moutarde
9. Trois cm de gingembre râpé
10. 1/2 c à c de piment en poudre
Préparation : 25 m
Cuisson : 0 m
Dans un saladier verser les bananes et les arroser du jus de citron. Ajouter les ingrédients de 3 à 6. Saler et poivrer.
Dans un bol composer la sauce en mélangeant les ingrédients de 7 à 10. Verser dans le saladier et remuer délicatement.
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SALADE DES ÎLES
1. Deux bols de chou chinois coupé en morceaux
2. ½ bol de papaye verte râpée
3. Un bol de noix de coco râpée
4. Un bol de lait de coco
5. Deux c à s de jus de citron
6. Une petite botte de ciboulette coupée en petits morceaux
7. 1/2 petit piment épépiné
Préparation : 15 m
Attente : 1 h
Cuisson : 0 m
Mélanger tous les ingrédients dans un salader. Saler. Laisser reposer 1 h avant de servir.
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TULUKS
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‐ ‐ ‐ ‐ 1. Une petite botte de ciboulette coupée en petits morceaux
2. Deux cm de gingembre râpé
3. Une gousse d’ail hachée
4. Une branche de persil hachée
5. 25 à 30 cl de lait de coco
6. Une feuille de bananier sans sa nervure
7. Un tubercule de manioc épluché et râpé
8. 100 g de porc (ou boeuf, ou poulet) haché
Préparation : 25 m
Cuisson : 1 h
Dans une casserole cuire à feu doux les ingrédients de 1 à 5 jusqu’à évaporation du liquide. Découper 4 rectangles dans la feuille de bananier. Les assouplir à la flamme et déposer au centre de chacune, en alternance, une couche de manioc et une couche de viande. Rouler, ficeler avec un bout de nervure et cuire 1 h dans un cuiseur à vapeur
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LAP LAP
1. Deux feuilles de bananier sans leur nervure
2. Une grosse patate douce épluchée et râpée
3. Un tubercule moyen de manioc épluché et râpé
4. Une boîte de lait de coco
5. 16 grandes feuilles d’épinard
6. Quatre tranches de poitrine de porc
300
‐ ‐ ‐ ‐ 7. Quatre pilons ou hauts de cuisse de poulet désossés et coupés en petits morceaux
8. 250 g de farine
Préparation : 40 m
Cuisson : 2 h
Découper quatre rectangles dans les feuilles de bananier. Les assouplis à la flamme. Mélanger le manioc et la patate douce, mouillés avec du lait de coco pour obtenir une pâte consistante. La répartir entre les quatre rectangles de feuille de bananier. Mettre au dessus, en 2ème couche les feuilles d’épinard et ensuite la viande. Rabattre les bords des feuilles de bananier et ficeler. Disposer les lap lap dans une cocotte dont le couvercle sera scellé avec une pâte composée avec la farine additionnée d’eau.
Cuire dans un four préchauffé à 180°
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BŒUF AUX PIMENTS
1. Une tasse de haricots secs
2. Deux oignons coupés finement
3. Une c à s de poivre vert
4. Une tasse de bœuf haché
5. Trois tomates coupées en morceaux
6. 1/2 piment épépiné et coupé fin
Préparation : 15 m
Attente : une nuit
Cuisson : 50 m
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‐ ‐ ‐ ‐
Faire tremper les haricots la veille.
Faire revenir à l’huile les oignons avec le poivre vert. Rissoler la viande, ajouter les haricots, les tomates et le piment. Saler, verser une tasse d’eau et cuire 50 m à feu doux.
Servir avec des taras ou des patates douces.
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DOUCEUR KUMALA
1. 600 g de patates douces pelées, cuites et coupées en morceaux
2. Trois oeufs durs écalés et coupés en petits morceaux
3. Un gros oignon haché
4. Une gousse d’ail hachée
5. Une c à c de gingembre haché
6. Une tasse de lait de coco
Préparation : 12 m
Cuisson : 20 m
Faire revenir dans un peu d’huile les ingrédients de 3 à 5. Mélanger hors du feu avec le lait de coco et incorporer les patates douces et les œufs.
Servir en accompagnement de viande ou de poisson.
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302
‐ ‐ ‐ ‐
GÂTEAU DE FRUIT DE L’ARBRE À PAIN
1. Une poche de fruit de l’arbre à pain coupée en morceaux
2. Une gousse de vanille fendue sur sa longueur
3. Une boîte de lait concentré sucré
4. Trois œufs
5. Quatre c à c de vanille liquide
6. Un zeste de citron
7. Une pointe de cannelle
8. Un sachet de levure chimique
Préparation : 12 m
Cuisson : 1 h 15 m
Cuire à la vapeur le fruit d’arbre à pain avec la vanille. Passer la pulpe au mixeur. Ajouter le lait concentré et le jaune des œufs. Battre les blancs en neige avec une pincée de sel. Mélanger la vanille liquide, le zeste de citron, la cannelle et la levure chimique avec la purée de fruit. Incorporer délicatement les blancs d’œuf battus en neige.
Verser la préparation dans un moule beurré et cuire 1 h dans un four préchauffé à 220° (7).
303
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LES TERRES AUSTRALES ET ANTARCTIQUES FRANÇAISES
Les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) sont constitués d’un ensemble d’îles situées dans le sud de l’océan Indien, totalisant 7 820 km², et d’une partie relativement modeste du continent antarctique, la Terre Adélie ( 432 000 km²). La zone économique exclusive (domaine maritime) totalise 2,2 millions de km².
Tous ces territoires ont été annexés par le décret du 21 novembre 1924 qui les a rattachés au gouvernement général de Madagascar. Ils en ont été détachés pour devenir des Territoires d’outre‐mer en 1955.
On n’y trouve nulle part une population permanente en raison de conditions de vie difficiles (froid intense, vents violents, nature désolée) et une centaine de personnes s’y relayent,
304
‐ ‐ ‐ ‐ affectées pour la plupart à des tâches scientifiques, mais aussi militaires ou de services. La seule activité économique est la pêche dans le cadre d’un armement basé à la Réunion.
Les TAAF sont composés de quatre districts. Celui des îles de la Nouvelle‐Amsterdam et de Saint‐Paul fut découvert le premier. Le Basque Juan Sebastian de Elcano, un compagnon de voyage de Magellan, débarqua dans la première en 1522 mais le nom de Nouvelle‐ Amsterdam fut donné cent onze ans plus tard par le Néerlandais Antonio Van Diemen. Un autre Hollandais, Harwik Claus de Hillegom découvrit Saint‐Paul en 1618.
Les premiers relevés de ces deux îles furent effectués par des Français en 1792, mais l’annexion n’eut lieu que 132 ans plus tard en vertu d’un décret du 21 novembre 1924
L’archipel des Crozet, une vingtaine de petites îles montagneuses où il pleut et vente constamment, a été découvert le 24 janvier 1772 par Marion Dufresne qui leur donna le nom de son second. Il est principalement peuplé d’oiseaux et d’éléphants de mer.
C’est en revanche son propre nom qu’Yves de Kergelen de Trémarec donna à l’archipel de quelques 300 îles et îlots volcaniques qu’il découvrit en 1772. Les lapins introduits en 1874 ont détruit presque toute la végétation. Les Kergelen ont quand même été annexées en 1893 par la France qui y a établi des stations scientifiques permanentes.
Deux autres bases ont été fondées en Terre Adélie, un territoire délimité par environ 270 km de la côte du continent Antarctique (entre les méridiens 136° et 142°) à 3 200 km du pôle Sud géographique. Lorsqu’il découvrit ce territoire le 20 janvier 1840 Jules Dumont d’Urville lui donna le prénom de sa femme.
Le continent Arctique a été reconnu pour la première fois en 1820 par une expédition russe dirigée par Mikhail Lazarev et Fabian Gottlieb von Bellingshausen. D’une superficie de 14 millions de km² et recouvert d’une couche de glace d’une épaisseur moyenne de 1,6 km, c’est le plus grand désert du monde. Sept pays revendiquent une partie de ce continent. Ce sont, par ordre décroissant de superficies, l’Australie, la Norvège, le Royaume‐Uni, le Chili, l’Argentine, la Nouvelle‐Zélande et la France. Certaines de ces revendications se chevauchent, d’autres font l’objet de contestations. Six autres pays se réservent le droit de revendiquer, parmi lesquels la Russie (du fait de sa découverte) et les Etats‐Unis.
Douze pays ayant entretenu un total de 60 bases scientifiques en Antarctique lors de l’Année
Géophysique internationale (mai 1957‐décembre 1958) ont pris une initiative pour maintenir sur ce continent le caractère pacifique des activités qui y sont conduites, y interdire les bases militaires, les essais nucléaires et le dépôt de matières radioactives. Telles sont les dispositions essentielles du Traité sur l’Antarctique signé à Washington le 1er décembre 1959 Ratifié par 46 pays il n’impose pas aux signataires d’abandonner leurs revendications territoriales mais il exclut la possibilité pour eux d’en formuler d’autres
305
‐ ‐ ‐ ‐ pendant la durée du traité. Celui‐ci a été complété par une Convention pour la Conservation de la Flore et de la Faune marines et un Protocole pour la Protection de l’Environnement.
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Ce recueil se termine sur une page blanche : il n’y a ni recette ni style de cuisine propre aux terres australes, qu’elles soient françaises ou non, pour la simple raison qu’elles n’ont jamais été habitées en permanence. Tout ce que l’on y mange est confectionné par des cuisiniers venus d’ailleurs.
La cuisine ne peut naître que d’une patiente expérimentation par l’homme des substances comestibles à sa disposition, transmises par héritage d’une génération à l‘autre. Quelle que soit l’audace de l’innovation il ne peut y avoir de « nouvelle » cuisine ex‐ nihilo.
Le vide de ce dernier chapitre donne à réfléchir.
Le Traité sur l’Antarctique a établi sur ce continent des conditions politiques et de coopération dignes d’une utopie résolument optimiste, une situation d’autant plus remarquable qu’elle a été créée en pleine période de guerre froide. Les observateurs scientifiques de l’Est ont partagé avec ceux de l’Ouest le fruit de leurs études, les revendications nationales ont été mises en sommeil. La faune autrefois massacrée s’est reconstituée et la protection de l’environnement n’a pas connu, dans son cadre de compétences, les divergences apparues trente ans plus tard sur d’autres sujets de cette nature.
Malgré ces aspects exemplaires l’Antarctique est le seul continent sans cuisine. Partout ailleurs la gastronomie, domaine d’échanges et d’émulation, favorise un rapprochement entre les peuples et les cultures. L’ « Empire » que nous venons de parcourir le suggère fortement. La cuisine est donc bien plus, à travers le monde, qu’une réponse à l’obsession des gourmands. Lâchons le mot : c’est un humanisme.
306
‐ ‐ ‐ ‐
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INDEX
Abaisse...... 17
Abd‐el‐Aziz (sultan Moulay ‐ ) ...... 96
Abd el‐Kader …………………………………………….. 66
Abd el‐Nasser (Gamal ‐ ) …….……………….....… 66
Abolition de l’esclavage ……………….…………....140
Abréviations …………………………………………..…...20
Acadie ………………………………………………...…….241
Acadiens ………………………………….…...... 227, 241
Accords d’Evian ……………………………...... ………. 67
Accords de Genève ………………………....…………. 55
Accords de Matignon …………………....…………..270
307
‐ ‐ ‐ ‐ Accords de Nouméa...... 271
Accords de Potsdam ...... 54
Accras ……………………………………………… ..... 190
Accras d’aubergines (Martinique) ………… . 209
Accras de morue (Haïti) ……………………...…. 190
Achard ...... 131, 146, 271
Achard de légumes (La Réunion)...... 150
Achard de mangues vertes (Madagascar) ... 135
Afrique centrale (cuisine) ……………………….. 175
Afrique Équatoriale Française ...... 174
Afrique Occidentale Française ……………....… 158
Afrique orientale ……………………………………. 180
Afrique de l’ouest (cuisine) ……………………. 175
Afrique subsaharienne et orientale ……….. 157
308
‐ ‐ ‐ ‐ Agneau anx coings (Syrie) …………………….. . 114
Agneau aux pruneaux (Algérie) ………………. 69
Ailes de poulet à la citronnelle (Laos) .……. 44
Alcmène ……………………………………….….…… 269
Alger …………………………………………………..…. 67
Algérie …………………………………….……...... 66
Alikis ……………………………………………………. 28
Allumettes aux anchois (Algérie) ……….…… 77
Alo (royaume d’ ‐ ) ……………………………...... 283
Aloli (île d’ ‐ ) ………………………………….….....… 280
Aloo massala (Inde)…………. ………………………… 35
Alsaciens et Lorrains ...... 269
Amérindiens ...... 241
Amérindiennes (recettes) 210, 226, 227, 228, 229, 255, 256
309
‐ ‐ ‐ ‐ Amérique du Nord ……………………………….…….. 225
Amérique du Sud ……………………………………….. 216
Amiwo au poulet (Bénin) …………………..……….. 159
Amok (Cambodge) ………………………………………… 29
Ananas des îles (Haïti) …………………………………… 199
Anglade ………………………………………………………… 260
Ango (Jehan ‐ ) ……………………………………………. 240
Anhui ……………………………………………………………… 47
Anjouan ...... 124
Annam ...... 54
Année géophysique internationale ……………….... 305
Anthropologie sociale…………………………………….....…. 3
Antilles …………………………………....………………………. 187
Aquaculture …………………………………….……………..... 260
310
‐ ‐ ‐ ‐ Arak ...... 85
Arawaks (Indiens ‐ ) ……………………………….……...... 189
Archimard (général Louis ‐ ) ………………....…………. 157
Arkansas ...... 226
Asie ...... 24
Australes (Archipel des ‐ ) ……………………….....…….… 282
Australie ………………………………...... ………………………… 305
Avocats au gingembre (Côte d’Ivoire) ……...... …….… 166
Baalbek ……………………………………………….………...... ….. 84
Bagnes ...... 216
Bami goreng (Nouvelle Calédonie ) …………...... …….. 279
Bananes flambées au rhum ( La Réunion ) ……...... 155
Bananes au four ( Gabon ) …………………………...... ….. 175
Bangaou ( Tchad ) ………………………………………...... …. 179
311
‐ ‐ ‐ ‐ Bangui ……………………………………………………….…...... 174
Banique aux bleuets (Québec)...... 258
Bao‐Daï ...... 54
Barbacoa ………………………………………………...... ………. 190
Barbecue …………………………………………...... ………..….. 190
Bardaouni (rivière du ‐ ) ...... 85
Bastela de pigeon ( Maroc ) ……………………...... ….. 102
Bataillon du Pacifique ………………………………...... …… 282
Batboutes de fruits de mer (Maroc ) …….…………………………. 98
Bayous ...... 227
Bec de cane à la Belle du Caillou ( Nouvelle‐Calédonie ) … 276
Beignets de chou‐fleur de Pondichery ( Inde ) …………………. 36
Beignets haoti ( Haïti ) …………………………………………………… 198
Bélélé ( Guadeloupe ) …………………………………………….. ……..205
312
‐ ‐ ‐ ‐ Belain d’Esnambuc ( Pierre ‐ )……………………………… ……….. 187
Bellinghausen ( Fabian Gottlieb von ‐ ) …………………………. 305
Bénin ……………………………………………………………..……….. …….159
Berbères ……………………………………………………………….....…….. 68
Besan …………………………………………………………………….....…… 21
Bescoutou aux amandes ( Tunisie ) …………………………….…. . 123
Billotte ( Loi ‐ ) …………………………………………………………..…….. 270
Bizerte ……………………………………………………………………...... … 118
Blaff de poisson ( Guadeloupe ) ………………………………..………. 202
Blaffs ……………………………………………………………………….…... ……190
Blum ( Léon ‐ ) …….. ;……………………………………………………….... 111
Bo bun ( Viêt‐Nam ) ……………….……………………………………………… 62
Bœuf aux champignons noirs et pousses de bambou ( Changhaï) … 48
Bœuf en daube à la canadienne ……………………………………………….... 250
313
‐ ‐ ‐ ‐ Bœuf aux feuilles de manioc (Burkina Faso ) …………………………….… 161
Bœuf aux mangues ( Niger ) ……………………………………………………..… 171
Bœuf aux piments ( Vanuatu ) ...... 301
Bois de santal ...... 296
Boucan …………………………………………………………………………………..….. 188
Boucané ...... 21
Bouchée de la Belle( Liban ) ……………………………………….…………...…… 95
Bouët – Willaumez (Capitaine de vaisseau Édouard ‐ ) …………...... 174
Bougainville (Louis Antoine de ‐ ) ………………………. ……282 , 283, 296
Bougna …………………………………………………………………………….………. 271
Bougna marmite( Nouvelle‐Calédonie ) …………………...……….....….. 277
Bouillabaisse créole ( Maurice ) …………………………………………....….. 142
Bouillon d’Awara ( Guyane ) ……………………………………….….....…..... 223
Bourguiba ( Habib ) ……………………………………………………………...... 118
314
‐ ‐ ‐ ‐ Braisé en rouge ………………………………………………………….…………… 46
Brazza ( Pierre Savorgnan de ‐ ) ……………………………………………. 174
Briand ( cabinet ‐ ) ...... 96
Bringelle ...... 21
Brochette d’agneau façon Pondichéry ( Inde ) ………………….…… 33
Burkina Faso ……………………………………………………………….....158, 161
Cabri massalé ( Maurice ) ……………………………………………………. 143
Cachiri ...... 217
Calamars dans leur encre ( Algérie ) ……………………………………….… 79
Caldoches ...... 270
Camarons ...... 151
Cambodge ……………..……………….……………………………………...... … 24, 54
Cameroun ……………………………………….…………...... ….158, 163
Canada ……………………………………………………………...... ….. 241
315
‐ ‐ ‐ ‐ Canadien Pacifique ……….……………………………………………………..242
Canal de Mozambique ...... 124
Canal de Suez ……………………..……………………………...... …. 180
Canaques …………………………………………….…………….. …………….. .270
Canard de Changhaï aux ignames ………………….……. ………………..52
Canard aux kumquats ( Polynésie française ) ...... 291
Canard à la vanille ( La Réunion ) ………………………. …………………154
Can mang chua thom ( Vietnam ) …………………………………………. 55
Canton ...... 284
Caraïbes (Indiens ‐ )…………………………………………... ………………….189
Cari ………………………………………………………………………………....…… 147
Cari de bringelles boucanées ( La Réunion ) ……...... 149
Cari de camarons …………………………………………………………………… 151
Cari de poulet ou de poisson ( La Réunion ) ...... 148
316
‐ ‐ ‐ ‐ Caribou rôti puanaasi ( Québec ) ...... 257..
Carpaccio de Saint‐Jacques marinées ( Nouvelle‐Calédonie ) … 275
Carottes râpées à l’orange ( Maroc ) ……………………………… ...... 97
Castes …………………………………………………………………………… ...... 33
Cartier ( Jacques ‐ ) …...... 225, 240
Cayenne ...... 216
Cayenne (piment) ...... 217
Chakhchoukha de Biskra (Algérie ) ...... 70
Challe (Général Maurice ‐ ) …………………………… …………...... ……. 67
Champlain ( Samuel de – )………...... 225, 240
Chandernagor…………………………………………………………………...32
Changhaï …………………………………………………………………………. 46
Charlesbourg Royal ...... 240
Charles X ………………………………………………………………………… 66
317
‐ ‐ ‐ ‐ Chellou ( Martinique ) ……………………………………………….…. 211
Chemin de fer Djibouti‐Addis Abbeba …………………………… 181
Chevrettes ...... 22
Chiffonnade ...... 22
Chili ...... 305
Choiseul ( Duc de ‐ ) … ;;;;;;……………………… .…….. 146, 216, 226
Cholon ………………………………………………………………….……….… 55
Chouchou ...... 22
Christophine ...... 22
Churchill ( Winston ) ……………………………………………………….…260
Civet de bœuf ( Saint‐Pierre et Miquelon )…………………….…… 266
Cochinchine ...... 54
Cœurs de coco aux chevrettes ( Polynésie Française) ……….. 286
Colbert ( Jean Baptiste ) …………….………...... …… 31, 146, 187, 216
318
‐ ‐ ‐ ‐ Colomb ( Christophe ‐ ) ...... 188, 240
Colombo ...... 190
Colombo d’agneau ou de cabri ( Martinique ) ……………....…… 213
Colombo de poisson ( Guyane ) ……………………….……..….……… 218
Colombo de poulet aux christophines ( Haïti ) ……………..….... 196
Combava ...... 22
Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA) ……..…… 67
Commune ( Insurgés de la ‐ )……………………. …...... 269
Comores ……………………………………………………………………...…… 124
Compagnie de la Baie d’Hudson ………..…………………………… 240
Compagnie des Îles d’Amérique ...... 187
Compagnie des Îles de la Saint‐Christophe …………………….. 187
Compagnie des Indes Occidentales ………………..……………… 187
Compagnie des Indes Orientales ……………………………… 32, 146
319
‐ ‐ ‐ ‐ Compagnie de la Nouvelle‐France …………………………………. 240
Compagnie du Sénégal et de Gambie …………………..………… 157
Comptoirs Français de l’Inde …………………….……………………… 32
Condiment de carottes ( Inde ) …………………………………...... 38
Conférence d’Algésiras ………………………………………………… … 96
Conférence de Fontainebleau …………………………………………. 54
Conférence de San Remo …………………………………………….… 111
Congo ...... 174
Conseil constitutionnel ...... 282
Conseil d’Etat ...... 282
Constantine ………………………………………………….………………….. 67
Contenu et présentation
Convention (Nationale )…………...………………………………….……… 4
Convention pour la conservation de la flore
320
‐ ‐ ‐ ‐ et de la faune marines…………………………………...…………..…………. 305
Convention de Fès ……………………………….. ……...……………….……….. 96
Convention de la Marsa ……………………………………...... ……………… 118
Cook ( James ) …………………………………………….....….269, 282, 283, 296
Coquilles Saint‐Jacques au fromage et aux champignons
( Saint‐Pierre et Miquelon) …………………………………………..…...... ….. 263
Coquilles Saint Jacques à la plate‐bière ( Saint Pierre et Miquelon 262
Corne de l’Afrique ...... 180, 181
Côte des Esclaves …………………………………………………………………………157
Côtes et Îles en Amérique sous le vent ……………………….………………. 187
Côte d’Ivoire ………………………………………………………………....…… 157, 165
Côte‐de‐l’Or ...... 158
Couac ...... 217
Couscous aux oignons confits et raisins secs’ Maroc ) ...... 101
321
‐ ‐ ‐ ‐ Couscous au poisson ( Tunisie ) ………………………………………………… ..121
Crémieux ( Décret ‐ ) ……………………………………………………………………. 67
Créole …………………………………………………………………………….…… 140, 188
Crevettes au caramel ( Viêt‐Nam ) ……………………………………………… 59
Crevettes et pétoncles au curry rouge ( Québec ) …………………… 245
Crozet ( Archipel des ‐ ) ……………………………………………………………….304
Cuisine pied noir ...... 74.
Cuisses de grenouilles des bayous ( Louisiane ) ………………………….. 232
Curry de poisson au tmarin ( Inde ) ……………………………….…………….. 33
Curry de poulet à la khmère ( Cambodge ) …………………………….……… 27
Curry de tomates ( Inde ) …………………..……………………………………….… 38
Dahomey ……………………………………………………………………………...... 157
Dakota du Nord ...... 226
322
‐ ‐ ‐ ‐ Dakota du Sud ...... 226
Da Nang ...... 54
Danemark …………………………………………………………………………………. 189
Dauphine ( ÎÎle ‐ ) ...... 132
Déclaration Balfour …………………………………………………………………… 111
Deferre ( Loi cadre ‐ ) ……………………………………………………………………282
Dekkan ………………………………………………………………………..………………. 32
Delessert ( Benjamin ‐ ) ………………………………………………………………188
Dessert à la banane ( Laos ) ……………………………………………….…………. 45
Dessert au beurre de cacahuètes ( Changhaï )……………….……………….53
Destour ………………………………………………………………………………………. 118
Diable (Ile du ‐ ) ...... 216
Dien Bien Phu ………………..……………………………………………………….. 55, 67
Dina Morgabin ...... 146
323
‐ ‐ ‐ ‐ Dip ce carottes à la touareg ( Mauritanie ) …………………………… 110
Djibouti ……………………………………………………………...... 180, 181
Dombrés ...... 190
Doro wat ( Djibouti ) ………………………………………………………..……. 185
Douceur kumala ( Vanuatu ) ………………………………….………… ...... 301
Druzes …………………………………………………………………………..……….. 84
Dufresne ( Marion ‐ ) ……………………………………………… ....…………. 304
Dumont d’Urville ( Jules ‐ ) ………………………………………………...... …. 304
Dupleix ( François de ‐ ) ………………………………………………………. 32
Éboué ( Félix ‐ ) ……………………………………………………………….…. 175
Écrevisses Chalet Brandt ( Louisiane )………… ………………….……231
Écrevisses au curry ( Côte d’Ivoire ) ……………………………………165
Édjeleh ...... 67
Elcano ( Juan Sebastian de ‐ ) …………………………………………….. . 304
324
‐ ‐ ‐ ‐ Émincé de bœuf ( Louisiane ) ………………………………………. ……. 237
Empire français ……………………………………………………………………….. 3
Empire ottoman ………………………………………………………66, 84, 111
Entrée au crabe et au poulet ( Vanuatu ) …………………………. 297
Épaule d’agneau au confit d’aubergines ( Algérie ) …..………… 82
Épinard à la sauce d’arachide ( Viêt‐Nam ) ……………………. ……. 64
Érythrée ...... 180
Escargots en frita ( Algérie ) …………………………………..……………. 76
Espadon massalé ( La Réunion ) ………………………………………….152
Essais nucléaires français …………………………………………………….. 67
Établissements Français d’Océanie ……….…………………………… 282
Éthiopie ……………………………………………………………………………… 181
Étoile Nord Africaine ……………………………………………………………. 66
Fagendes ( Alvarez ‐ ) ………………………………………………………….. 260
325
‐ ‐ ‐ ‐ Fah fah ( Djibouti ) ………………………………………………………………. 182
Faidherbe ( Général Louis ‐ ) ……………………………………………… 106, 157
Faisan aux dattes ( Québec ) ……………………………………………………... 252
Falafel ( Liban ) ……………………………………………………………………….... 87
Falconbridge ……………………………………………………………………………. 270
Fattouche ...... 90
Fédération indochinoise ...... 54
Fédération du Mali et du Sénégal ……………………………………………. 157
Féria ( Algérie ) …………………………………………………………..……………… 68
Féroce ...... 22
Féroce d’avocat ( Guadeloupe ) ……………..………………………………… 201
Ferry ( Jules ‐ ) ………………………………………………………………………….. 118
Festival du crabe des neiges ( Saint‐Pierre et Miquelon ) ……… .. 261
Festival des fruits de mer ( Saint‐Pierre de Miquelon ) …………….. 261
326
‐ ‐ ‐ ‐ Festival de la gastronomie de Québec ………………………………………. 243
Fête des cuisinières ( Guadeloupe ) ………………………………………….190
Fèves au cumin ( Algérie ) ………………………………………………………….75
Fidji ………………………………………………………………………………………… 270
Filets de cabillaud à la crème ( Saint‐Pierre et Miquelon ) ………. 264
Filet mignon à l’ananas et au poivre vert ( Polynésie française ) … 293
Filet de porc au romarin, sauce au porto ( Québec ) ……………….. 250
Filles du Roy …………………………………………………………………………… 241
Flan au fromage blanc et aux dates ( Maroc ) …………………….…… 104
Flan aux mangues ( Nouvelle‐Calédonie ) ………………………………... 281
Floride ...... 240
Fondue vietnamienne…………………………………………………………..……. 61
Fort Dauphin …………………………………………………………………………… 132
Fort Lamy ...... 176
327
‐ ‐ ‐ ‐ Foufou ( Cameroun ) …………………………………………………..…………... 163
François Ier ………………………………………………………………..……..225, 240
Fricassée de dinde et de poulet à la guyanaise …………………….... 219
Fricassée de langouste ( Martinique ) ……………………………….…….. 210
Fricassée de ouassous ( Guadeloupe ) …………………………………… . 204
Fricassée de poulet et de chorizo ( Guyane ) ………….………………… 222
Front de Libération Nationale ( FLN ) …………………………………………. 66
Front de Libération Nationale Kanaque Socialiste (FLNKS ) …..…. 270
Gabon …………………………………………………………………………… ...... 175
Galliéni ( Général Joseph Simon ‐ ) ……………………………………132, 157
Galette de manioc au rhum ( Madagascar ) ……………………….… 140
Gambas au curry et à la papaye ( Djibouti ) …………………………. 193
Gambier ( Archipel des ‐ ) …………..……………………………………….. 282
Garros ( Roland ‐ ) ………………………………………………………….…… 146
328
‐ ‐ ‐ ‐ Gâteau aux carottes (Sait‐Pierre et Miquelon ) ...... 267
Gâteau de fruit de l’arbre à pain ( Vanuatu ) ……………….………. 302
Gâteau à la mangue ( Viêt‐Nam ) ………..………………………………….. 65
Gâteau de patates douces ( Maurice ) …………………………..……...145
Gaulle ( Général Charles de ‐ ) ………………………………...... 67, 261
Ghana ...... 158
Gibelote de lapin au cidre ( Québec ) …….………...... 251
Glossaire ...... 21
Golfe de Tadjourah …………………………..…………………………………… 181
Golfe du Mexique ...... 225
Göteborg ………………………………………………………………………………..188
Grand dérangement ………………………………………………………....…… 240
Grande Comore ...... 124
Grand Liban ……………………………………………………………………....……. 84
329
‐ ‐ ‐ ‐ Grandes surfaces …………………………………………………………………… 4
Gratin de patates douces et de bananes plantain
( Nouvelle Calédonie ) ………………….…………………………………….. 274
Guadeloupe ……………………………………………………………187, 189, 200
Guerre de Corée ...... 54
Guerre de l’opium …………………………………………………………..……. 46
Guerre de sept ans …………..……………………………………………226, 241
Guerre de Quatre‐vingts ans ...... 188
Guinée …………………………………………………………………...... 157,167
Guillaume II ………………………………………………..………………………… 96
Guyane …………………………………………………………………………….…. 216
Haïti …………………………………………………………………….…………188, 190
Hakka ( Communauté ‐ ) ………………………………………………………… 284
Haricots blancs façon créole ( Maurice ) ...... 144
330
‐ ‐ ‐ ‐ Haut‐Sénégal – Niger ………………………..……………………...... 157, 158
Haute‐Volta ………………………………………………………………………156, 157
Henri IV ………………………………………………………………………….………… 240
Hermon (Mont ‐ ) …………………………………………………………………….. 84
Hillegom ( Harwik Claus de ‐ ) …………….………………………………….. 304
Hima’a ……………………………………………………………………………… ……. 271
Hindouistes ………………………………………..……………………………………… 33
Ho Chi Minh …………………………………………………………………………..….. 54
Hongkong …………………………………………………………………………………… 54
Hué …………………………………………………………………………………………… 55
Hunter ( Île ‐ ) ………………………………………………………………………….. 296
Hurons ...... 240
Hussein (dey ‐ )…………………………………………… …………………………….. 66
Inde ……………………………………………………………………………………... 32,225
331
‐ ‐ ‐ ‐ Indochine française ...... 54
Indonésie ……………………………………………………………………………………. 272
Injéra ( Djibouti ) …………………………………………………………………………182
Inuit ( recettes )...... 257
Inuits ...... 242, 258
Irlandais ...... 269
Iroquois ...... 240
Italiens ...... 269
Jambalaya ( Louisiane ) ………………………………………………………………..234
Jésuites ...... 84, 240
Jeunes Tunisiens ………………………………………………………………………… 118
Jiyangsu ………………………………………………………………………………………… 46
Jolliet ( Louis ‐ ) ...... 226
Jospin (.Lionel ‐ ) ...... 271
332
‐ ‐ ‐ ‐ Jouhaud ( Général Edmond ‐ ) …………………………………………..……..… 67
Juifs ...... 67, 68
Kafta bi siniyé ( Liban ) ……………………...... ……………….. …… 93
Kansas ...... 226
Karikal ………………………………………………...... ……………………31
Kémia ( Algérie ) ………………………………………...... 74 – 77
Kergelen (Îles ‐ )…………………………………………………………………………… 304
Kergelen de Trémarec ( Yves de ‐ ) ……….………...... ………. 304
Khao phat ( Viêt‐Nam ) …………………………………………………….…… ..…. 43
Khroumirs ...... ‐ 118
Kibbé cru ( Liban ) ……………………………………………………………....……… 88
Kondré de porc ( Cameroun ) …………...... …………………… 165
Koniambo ( Massif du ‐ ) …………………………...... ………..… 270
Koubé nayé ( Syrie ) ……………...... ………………………………. 115
333
‐ ‐ ‐ ‐ Lac Tchad ……………………………………………...... ……………… 175
La Fayette ( Marie Joseph marquis de ‐ ) ………...... ….…. 241
Lahm Lhalou ( Algérie ) ……………………………...... ………..….. 69
La Hougue …………………………………………...... …………………241
Laos ...... 40
Lap ...... 40
Lapin à l’ail ( Algérie ) …………………………………………… ...... ….. 81
Lapin au pot ( Louisiane ) ………………………………………...... …. 233
Lapin au rhum et aux pruneaux ( Martinique ) ….………...... 214
Lap lap ( Vanuatu ) ………………………………………….………………………….. 300
Lap sind ( Laos ) …………………………………………………………………..……….. 42
Lap de viande ( tartare laotien ) ………………………………………………..…. 41
Laqmit al Hilwa ( Liban ) ……………………………………………...... … 94
La Réunion …………………………………………….…………… ...... 146, 304
334
‐ ‐ ‐ ‐ La Salle ( René Robert Cavelier de ‐ ) …………………..………...... 225
Laulau ( Polynésie Française ) …………………………………… ...... 288
Lazarev ( Mikhaïl ) …………………………………………..………...... …. 305
Leclerc ( Philippe Marie de Hauteclocque dit ‐ )………...... 54, 175
Légumes farcis à laviande ( Syrie ) ……………………………………….113
Le Maire ( Jacob ‐ ) …………………………………….………………….... 283
Léopold II ………………………………………………………….………...... 174
Lévy‐Strauss ( Claude ) …………………………………………………...... 3
Liban ……………………………………………………………………………...... 84
Libreville ...... 174
Liqueur de plate bière ( Saint‐Pierre et Miquelon ) ………..... 261
Lit de roses des derviches ( Liban ) …………………………...... …. 91
Lord Byron …………………………….……………….………………...... ….‐282
Louisiane …………………………………………………………………...... …. 225
335
‐ ‐ ‐ ‐ Lyautey (Louis Hubert Gonzalve maréchal ‐ ) ………………. 96
Ma’a tinito ( Polynésie Française ) ……………..…………….. 294
Maboké de capitaine ( République Centrafricaine ) ……. 177
Madagascar …………………………………………...... 132, 304
Magellan …………………………………………………… ……...... …. 304
Maghreb et pays arabes ……………………………………..………. ….. 66
Mahé ……………………………………………………………………………….. 32
Mahi‐mahi ( Polynésie Française ) …………………………..……... 290
Maire ( Jzacob le ‐ ) ...... 284
Maisonneuve ( Paul de ) …………………………………………………. 240
Maklouba d’agneau aux aubergines (Syrie ) ...... 112
Makoko ( roi ‐ ) ……...……………………………………………………….. 174
Mali ………………………………………………….………………………157, 168
Mantécaos salés ( Algérie ) ………………………………………..……. 74
336
‐ ‐ ‐ ‐ Mao Tsé Tung ...... 54
Marie‐Galante ( Île de la ‐ )...... 187
Marmite de poisson et porc ( Vietnam )...... 58
Maroc …………………………………………………………………………….…. 96
Marquette ( Jacques ) ………………………………………………….….. 225
Marquises ( Archipel des Îles ‐ ) ………………………………………. 282
Martinique ………………………………………….….. 187, 188, 189, 208
Masbahet el Darweesh ( Liban ) ……………………………………….. 90
Mascareigners ( Archipel des ‐ ) ………………………………….…… 146
Mascarenhas ( Pedro ) …………………………………………...…. 141, 146
Massalé ……………………………………………………………………...... 144
Massu ( Général Jacques ‐ ) ……………………………………………….. 67
Matoutou …………………………………………………..…………………….. 190
Matthew ( Île ‐ ) ………………………………………………………………… 296
337
‐ ‐ ‐ ‐ Maurice …………………………………………………………………………….. 141
Mauritanie ………………………………………………………………… 106, 157
Mayotte ...... 124
Mazklouba aux aubergines ( Mauritanie ) ………………………….. 97
Mélanésiens ……………………………………………………... ;…………..…. 296
Mendes France ( Pierre ‐ ) ……………………………………...... …… 55, 118
Merina ( royaume ‐ ) ...... 132
Messali Hadj ……………………………………………………………………………. 67
Mezzé ( Liban ) …………………………………………………..……...... …..85 – 90
Minnesota ...... 226
Miquelon ...... 260
Mississipi ……………………………………………………………………………….. 225
Missouri ...... 226
Mitsocola à la banane vertes ( Comores ) …………………………………. 124
338
‐ ‐ ‐ ‐ Mkatra signiya ( Comores ) ……………………………………………………….. 130
Mohéli ...... 124
Montana ...... 225
Montréal …………………………………………………………………….……. . 240, 241
Morue aux épices ( Djibouti ) ...... 183
Mouhamara ( Syrie ) ……………………………………………………….………… 116
Moulay Abd el‐Aziz ( Sultan ‐ ) …………………………………………………….. 96
Moules à l’oranaise ( Algérie ) …………………………………………….……… .. 78
Mouvement National Algérien ( MNA ) ………………………………………. . 67
Moyen Congo ……………………………………………………………………..….... 175
Mtsolola à la banane verte ( Comores )...... 125
Muselier ( Amiral Émile ‐ ) ………………………………………………………... 260
Nam vaan mac kuey ( Laos ) ………………………………………………………. 45
Napoléon III ……………………………………………………………………… 216, 269
339
‐ ‐ ‐ ‐ Nassau ( Maurice de ‐ ) ...... 141
Napoléon Bonaparte ……………………………………………………188, 225, 226
Nasser (Gamal Abd el ‐ ) ……………………………………………………….…… 67
Nauru …………………………………………………………………………….………… 270
Nebraska ...... 226
Nègres blancs ...... 242
Néo Destour …………………………………………………………………………….. 118
New Caledonia …………………………………………………………………… …… 269
New York ……………………………………………………………………………….…… 3
Nguyen Ai Quoc ...... 54
Niger ……………………………………………………………….....……,157, 158, 170
Nickel ...... 269
Norvège ...... 305
Nouméa ………………………………………………………………………………….. 269
340
‐ ‐ ‐ ‐ Nouveau Brunswick ………………………………………………………………… 227
Nouvelle‐Amsterdam ( Îles de la ‐ ) ……………………………………..….. 304
Nouvelle‐‐Calédonie ……………………………………………….… 269, 271, 296
Nouvelle‐Écosse ...... 240
Nouvelle‐France …………………………………………………………………….. 240
Nouvelles‐Hébrides ………………………………………………………………... 296
Nouvelle‐Orléans ...... 226
Nouvelle‐Zélande ...... 305
Nuoc mam …………………………………………………………………………. .. 55
Obok ...... 180
Océanie ……………………………………………………………………………….. 269
Océan Indien ………………………………………………………………………… 124
Océan Pacifique ...... 225
Œuf du pêcheur p’tit Jean québecois …….…………………………….. 243
341
‐ ‐ ‐ ‐ Ohio ...... 241
Oklahoma ...... 226
Onze mille vierges ( Île des ‐ ) ...... 260
Oran ……………………………………………………………………………………. 67
Ouagadougou ……………………………………………………………………. 158
Ouassou ……………………………………………………………………………. 190
Oubangui Chari ………………………………………………………………….. 174
Outawais ...... 240
Pacte de famille …………………………….. …………………… …………… 226
Paix d’Amiens ...... 189
Palestine …………………………………………………………………………... 110
Papouasie Nouvelle‐Guinée ……………………………..……………….. 270
Parfait alligator ( Guadeloupe ) ………………………….……………… 207
Parme ……………………………………………………………………………….. 226
342
‐ ‐ ‐ ‐ Pâté de cervelle ( Tunisie ) ...... 119
Pays‐Bas …………………………………………………………………………… 189
Pélélé ………………………………………………………………………………. 190
Perche aux épices ( Louisiane ) ………………………………………… 230
Pétrole …………………………………………………………………………………67
Pfimlin ( Pierre ‐ ) …………………………………………………………………672
Pieds noirs ………………………………..……………………………...... 67, 74
Pigeon braisé ( Changhaï ) …………………………...……………………... 51
Pigeons farcis aux dattes ( Mauritanie ) ………………………..…… 108
Pilawo blanc ( Comores ) ……………………………………………………. 129
Pili pili ...... 175
Pimentade ( Guyane ) ………………………………………………. …....… 220
Pintade au combava ( La Réunion ) ……………………………….……. 153
Planteur guyanais …………………………………………………………….… 217
343
‐ ‐ ‐ ‐ Plaquebière ( Saint‐Pierre et Miquelon ) …………………….……... 261
Plateau de viande persillée ( Liban ) ………………………………..…… 94
Pogo ( Québec ) …………………………………………………………………. 244
Po’e …………………………………………………………………………………… 272
Po’e à la papaye ( Nouvelle‐Calédonie ) ……………..………………. 280
Pointe à Pitre ...... 190
Poisson aux épices ( Liban ) ………………………………………….………. 92
Poisson fumé de Changhaï ……………………………………………….….. 47
Poisson au porc ( Madagascar ) …………………………………………… 138
Polygamie …………………………………………………………………………….. 67
Polynésie Française …………………………………………………………… 282
Polynésiens ……………………………………………………..………… 267, 296
Pomaré ( Reine ‐ ) ……………………………………………………………. ... 282
Pomaré V ( Roi ‐ ) …………………………………………………………….…. 282
344
‐ ‐ ‐ ‐ Pommes de terre aux oignons épicés ( Inde ) ……………………… 35
Pondichéry …………………………………………………………….……………. 32, 33
Porc aux piments et crevettes ( Vietnam ) …………………………… 60
Port‐de‐France ………………………………………………..………………… 269
Port Royal ………….……………………………………………….……………... 240
Port Vila ………………………………………………………………...…………. 296
Pot au feu ding ! din ! don! ( Québec ) ……….………………………. 246
Pot au feu de chez nous ( Algérie ) ……………………………………… 83
Pot au feu de la mer ( Saint‐Pierre et Miquelon ) …………….…264
Potage de poissons aux pousses de bambou ( Viêt‐Nam ) ……. 56
Poulet à l’anisette ( Algérie ) ……………………………………………… 80
Poulet à la citronnelle (Viêt‐Nam) ...... 60
Poulet cominderance ( Comores ) …………………………………….… 126
Poulet à la créole ( Haïti ) ……………………………………………………. 195
345
‐ ‐ ‐ ‐ Poulet aux croquettes de fromage ( Algérie ) ……………..…………. 68
Poulet au curry de Pondichéry ……………………………………………… 34
Poulet grillé à la Comorienne ……….…………………………………….. 127
Poulet malgache ……………………………………………………………… … 134
Poulet à la polynésienne …………………………………………………….. 291
Poulet rhum coco ( Guadeloupe ) …………………………………….….206
Poulet rôti Louisiane …………………………………………………………… 236
Poulet sauté au miel et au vinaigre ( Nouvelle‐Calédonie ) …. 278
Poulpe au gingembre (Polynésie Française ) …………….………... 289
Poussins farcis ( Maroc ) ……………………………………………………… 100
Poutine ( Québec )…………………………………………………..…………. 239
Prohibition ( USA ) ...... 260
Pronis ( Jacques ‐ ) ...... 146
Protocole de Bercy ……………………………………………………………….. 270
346
‐ ‐ ‐ ‐ Protocole de Damas …………………………………………………………….. 111
Protocole pour la protection de l’environnement …………………. 305
Pudding chômeur ( Québec ) ………………………………………………… 259
Punch à la vanille ( Madagascar ) ………………………………………….. 139
Purée de pois chiches à l’huile de sésame ( Liban ) …………………. 89
Putsch des généraux ………………………………………………………………. 67
Quatre épices ...... 23
Quatre vingts ans ( Guerre de ) ……………………………………..……. .. 188
Québec …………………………………………………………………... 225, 240, 241
Quiros ( Pedro Fernandez de ‐ ) ……….…………………………………….. 296
Rabah ( Rabih Fadl Allah ) …………………………………………………158, 174
Ragoût de bœuf aux bananes ( Gabon ) ………………………………….. 178
Ragoût de lièvre aux boulettes de pâte (Louisiane ) ...... 238
Ragoût de porc au caramel et aux œufs ( Cambodge ) …….………… 28
347
‐ ‐ ‐ ‐ Ranavalona ( Reine – III )...... 132
Raviboto ( Madagascar ) ………………………………………………………132
RDPT ...... 282
Récollets …………………………………………………………………………….. 240
Régime des Capitulations ……………………………… ……………………..84
République algérienne démocratique et populaire ...... 67
République centrafricaine ...... 174, 177
République Démocratique du Viêt‐Nam ...... 55
République malgache ...... 132
République du Mali ……………………………………………………...……..… 157
République populaire du Bénin ...... 158
Rétablissement de l’esclavage …………………………………………..... 189
Révolution française ...... 188
Rhénanie‐Palatinat ...... 216
348
‐ ‐ ‐ ‐ Rhodes ( P. Alexandre de ‐ ) ...... 55
Rhum ………………………………………………………………………………….. 190
Richelieu ( Duc de ‐ ) ………………………………………………….. 187, 240
Rio Nuñez ...... 157
Riz gluant ...... 45
Riz aux haricots rouges ( Haïti ) …….…...…………………………….... 191
Riz au poisson ( Mauritanie ) ……………………………………….……… 107
Rocard ( Michel ‐ ) ………………………………………………………………. 270
Romazava (Madagascar ) ……………………………………………………. 136
Roosevelt ( Franklin Delano ‐ ) ……………………………………………. 260
Rôti de canard au sirop d’érable ( Québec ) ……………………….. 252
Rougag …………………………………………………...... …………….....……... 71
Rougail ...... 147
Rougail de crevettes ( Madagascar ) ……………………………………… 136
349
‐ ‐ ‐ ‐ Rougail mùorue aux gros piments (La Réunion ) ...... 147
Rougail saucisses ( Maurice ) …………………………………….…………… 144
Rougail de tomates ( Madagascar ) ……………………………………..... 135
Rougaille ( Comores ) ……………………………………………………………. 130
Roussette ………………………………………………………………….….. 272, 296
Royaume Mosssi …………………………………………………………………… 158
Royaume‐Uni ...... 305
Russes ...... 269
Russie ...... 305
Sablé aux bananes ( Haîti )……………………………………………………. 199
Saboussas ( Comores )…………………………………………………………... 128
Sadok bey ……………………………………………………………………………. 118
Sagamité ( Québec ) ….………………………………………………………… 256
Sahara ...... 67
350
‐ ‐ ‐ ‐ Saint‐Barthélémy ( Île de ‐ )…………………………………………...…..…188
Saint‐Christophe (Île de ‐ ) ...... 187
Saint‐Domingue ...... 187, 226
Sainte‐Croix ( Île de ‐ )...... 188, 237
Sainte‐Marie ( Île de ‐ ) ...... 132
Sainteny ( Jean ‐ ) ………………………………………………………..... …..… 54
Saint‐Jacques au lait de coco et patates douces (Togo )…………. 173
Saint‐Laurent …………………………………………………………………...... 225
Saint‐Laurent du Maroni ...... 216
Saint‐Louis du Sénégal………………………………………………………...… 157
Saint‐Paul ( Île de ‐ ) ……………………………………………………....….. 304
Saint‐Pierre et Miquelon …………………………………………....….…… 260
Sakalave ( Côte ‐ ) ………………………………………………………………. 132
Salade d’avocats et d’ananas ( Martinique ) ………………………. 215
351
‐ ‐ ‐ ‐ Salade de carottes au cumin ( Algérie ) ……………….……………….. 73
Salade de cerf ( Nouvelle‐Calédonie ) ………………………………… 273
Salade de christophines ( Martinique ) …………………….………… 210
Salade de crevettes et d’avocats ( Polynésie Française ) ……. 285
Salade de crustacés ( Madagascar ) ……………………………………. 133
Salade dernière mode ( Louisiane ) ……………………………………. 229
Salade aux fruits de mer ( Saint‐Pierre et Miquelon ) …………. 261
Salade de fruits syrienne ……………………….…………………………… 117
Salade de fruits à la tahitienne …………………………………………… 295
Salade huronne ( Québec )...... 254
Salade des îles ( Vanuatu ) ……………………………………………..……. 298
Salade libanaise ……………………………………………………………………. 93
Salade de mangues vertes ( Polynésie Française ) ………..……… 285
Salades mélangées aux crevettes et coriandre ( Cambodge ) ... 27
352
‐ ‐ ‐ ‐ Salade de papayes vertes ( Viêt‐Nam ) …………………………………….. 57
Salade de thon à la banane ( Polynésie Française ) ……..……….. 287
Salade de trocas ( bulots) au gingembre ( Nouvelle‐Calédonie ) 275
Salan ( Général Raoul ‐ ) ………………………… ……………………………… 67
Salomon ...... 270
Samaké harra ( Liban ) …………………………………………………………… . 91
Samia m’chou yuan ( Cambodge ) …………………………………………. ..30
Samoa Occidentale ……………………………………………………....………. 270
Sanglier à l’arachide ( Burkina Faso ) ……………………………...…… 162
Sauce bordelaise ( Québec ) ………………………………………………… 255
Sauce piquante à l’aigre doux ( Syrie ) ………………………………….. 115
Sauce au porto (Québec) ...... 250
Saucisse au chou rave ( Saint‐Pierre et Miquelon ) ……………….. 266
Saussure ( Ferdinand de ‐ ) ...... 3
353
‐ ‐ ‐ ‐ Sauté de porc au caramel ( Changhail ) ...... 49
Schouten ( Willem ‐ ) ……………………………………………………………. 283
Scorbut …………………………………………………………………………………. 261
Sélatha ( Djibouti ) ……………..……….………………………………………… 183
Séminoles ...... 227
Sénégal ……………………………………………………………………………...... 157
Sigave ( Royaume de ‐ ) ………………………………………………………… 283
Sirop d’érable ……………………………………………………………………… ‐ 243
Société ( Îles de la ‐ ) ...... 282
Société Minière du Sud Pacifique ……………..…………………………… 267
Société des Nations ……………………………………………………..…………158
Somalie ………………………………………………………………………………… 180
Soudan …………………………………………………………………………………… 157
Soudan français ...... 157
354
‐ ‐ ‐ ‐ Soufflé aux chouchoutes ( Nouvelle‐Calédonie ) …………………….. 272
Soupe de crevettes ( Laos ) ………………………………………………………. 43
Soupe aux huîtres ( Louisiane )………………………………………………… 228
Soupe de poisson au citron ,vert ( Cambodge ) ……………………….. 25
Sour ………………………………………………………………………………………… 84
Sous le Vent ( les ‐ ) ...... 283
Soyo ...... 272
Souskaï de mangues vertes ...... 200
Stanley ( John ‐ ) ………………………………………………………………….... 174
Sucre de betterave ………………………………………………………….…… 189
Suède …………………………………………………………………………………… 189
Suer ...... 23
Suez ...... 66
Syrie ……………………………………………………………………………………. 111
355
‐ ‐ ‐ ‐ Tabboulé ( Liban ) …………………………………………………………..……… 85
Tadjourah ( golfe de ‐ ) ...... ‐180
Tahiti ……………………………………………………………………………………. 282
Taïnos ( Indiens ‐ ) …………………………………………………………………188
Tajine …………………………………………………………….……………………. 103
Tajine de boeuf aux haircots secs Haïti ) ……………………………… 197
Tajine de lotte, citron confit et artichauts ( Tunisie ) ….………… 120
Tajine de poulet aux olives et citrons confits ( Maroc ) ……….…. 99
Tartare syrien ……………………………………..……………………………….114
Tarte de maracudja ( Guyane ) ……………………………………… ……224
Tat Thanh ( Nguyên ‐ ) ...... 54
Tchad …………………………………………………………..………...... 174, 179
Tchang Kaï Chek ...... 54
Tékés ………………………………………………………………………………….. 174
356
‐ ‐ ‐ ‐ Terre Adélie ……………………………………………………………………….. 304
Terres Australes et Antarctiques Françaises ………………………… 304
Terre‐Neuve …………………………………………………..……… 227, 240, 260
Territoire des Afars et des Issas ……………………………………….. 180
Territoires de la Baie d’Hudson …………………………….…………. . 241
Thieboudienne …………………………………………………………………… 104
Thon mariné au lait de coco ( Polynésie Française ) ………... …288
Tibs ( Djibouti ) …………………………………………………………………….186
Tikourbabine ( Algérie ) ……………………………………………….…………72
Togo ………………………………………………………………………...... 158, 173
To et tokorodji ( Mali ) ……………………………………………………..… 168
Tonga …………………………………………………………………………………. 270
Tonkin ……………………………………………………….…………………………. 54
Tonti ( Enrico de ) ...... 226
357
‐ ‐ ‐ ‐ Toscane …………………………………………………………………………..…. 223
Tonti ( Enrico de ‐ ) ……………………………………………………………… 225
Tortue ( Île de la ‐ ) ...... 187
Toscane ...... 226
Touffée de requin ( Haïti ) …………………………………………………… 193
Touré ( Sékou ‐ ) ...... 157
Tournedos et homard ‐ surf and turf Québec ) ………....……….. 254
Tourte ……………………………………………………………………………….. . 243
Tourtière du Lac Saint‐Jean ( Québec ) ………………………….……. 248
Tourtière au porc ( Québec ) …………………………………………..….. 247
Traité sur l’Antarctique ...... 305
Traité de Bardo ………………………….………………………………………. 118
Traité de Ildefonso …………………………………………………………….. 226
Traité de Paris …………………………….....…...... … 32, 216, 241, 226
358
‐ ‐ ‐ ‐ Traité de Riswick ……………………………………..…………………………. 188
Traité d’Utrecht ………………………………………………………………… 240
Travers de porc sauce à l’aigre‐doux ( Changhaï ) ……………….. 50
Tripoli …………………………………………………………………………………. 84
Tuamotou ………………………………………………………………………. .. 282
Tukasu ( Niger ) ………………………………………………………………… 170
Tuluks ( Vanuatu ) ………………… ………….……………………………… 299
Tunisie ……………………………………………………….……………………. 118
Union Calédonienne …………………………………………………..……. 270
Union française ...... 54
Union indochinoise ...... 39
Uvéa ( Royaume d’ ‐ ) ………………………………………………………. 283
Van Diemen ( Antonio ‐ ) …………………………………………………. 304
Vanuatu ………………………………………………………………. ……270, 296
359
‐ ‐ ‐ ‐ Vatu ...... 296
Vent ( Iles du ‐ ) ...... 283
Verazzano ( Giovanni ) ……………………………………………… 225, 240
Vertières ( Bataille de ‐ ) ………………………………….………………. 188
Viêt‐Minh ...... 54
Vietnam ...... 54
Ville‐Marie ………………………………………………………………………. 240
Voltaire ……………………………………………………………………………. 240
Wallis ( Samuel ‐ ) ……………………………………………….…………… 283
Wallis‐et‐Futuma …………………………………………………………….. 283
Washington ( George ‐ ) …….…………………………………………….. 241
Wyoming ...... 226
Yanaon ……………………………………………………………………………….. 32
Yassa au poulet ( Mauritanie ) …………………………………….……. 109
360
‐ ‐ ‐ ‐ Ye assa wath ( Djibouti ) …………………….……………………………… 184
Yétissé de poisson ( Guinée ) …………………………..…………..……… 167
Zahlé ...... 85
Zeller ( Général André ‐ ) …………………………………………………..….. 67
Zhejiang ……………..…………………………………………………………………. 47
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361