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Les Inventions Du Xxe Siècle Dans Le Cadre Du Cycle Multimédia Et Temps Réel Du 30 Mars Au 15 Avril Concert-Promenade Les Inventions Du Xxe Siècle

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Les Inventions Du Xxe Siècle Dans Le Cadre Du Cycle Multimédia Et Temps Réel Du 30 Mars Au 15 Avril Concert-Promenade Les Inventions Du Xxe Siècle CITÉ DE LA MUSIQUE CONCERT-PROMENADE AU MUSÉE DIMANCHE 11 AVRIL - DE 14H30 À 17H30 LES INVENTIONS DU XXe SIÈCLE Dans le cadre du cycle Multimédia et temps réel du 30 mars au 15 avril CONCERT-PROMENADE LES INVENTIONS DU XXe SIÈCLE Un événement majeur se produit dans la facture instrumentale du XXe siècle : la transformation des vibrations mécaniques en oscillations électriques ou l’utilisation d’oscillateurs électroniques. Ces procédés vont être à l’origine de la mise au point d’instruments électro-acoustiques. Nombre d’entre eux permettent l’invention de nouveaux timbres alors que d’autres instruments sont conçus en vue de l’élaboration d’un nouveau langage musical. Le Musée en fait entendre plusieurs, issus de ses collections. Thérémin, ondes Martenot ou cristal Baschet sont à écouter ou à jouer ! Deux ateliers de 45 mn sont proposés aux jeunes (à partir de 6 ans) autour de l’instrumentarium Baschet de 15h à 15h45 et de 16h à 16h45. Inscription à l’accueil de la rue musicale. MUSÉE Espace Espace Espace Espace XVIIe siècle XVIIIe siècle XIXe siècle XXe siècle David Korn, Nadia synthétiseur, de 14h30 à 15h Ratsimandresy, Jean-Marc Peltier, ondes Martenot guitare Les inventions du Catherine Brisset, XXe siècle de 15h à 15h30 cristal Baschet Présentation David Korn, Nadia synthétiseur, Ratsimandresy, de 15h30 à 16h Jean-Marc Peltier, ondes Martenot guitare Les inventions du Catherine Brisset, XXe siècle de 16h à 16h30 cristal Baschet Présentation David Korn, Nadia synthétiseur, Ratsimandresy, de 16h30 à 17h Jean-Marc Peltier, ondes Martenot guitare Les inventions du Catherine Brisset, XXe siècle de 17h à 17h30 cristal Baschet Présentation 2 CONCERT-PROMENADE | DIMANCHE 11 AVRIL | LES INVENTIONS DU XXe SIÈCLE ESPACE XVIIe SIÈCLE 14h30, 15h30 et 16h30 – Ondes Martenot Jacques Charpentier (né en 1933) Suite Karnatique, 1er et 2e mouvements Tristan Murail (né en 1947) La Conquête de l’Antarctique Nadia Ratsimandresy (née en 1978) Illusione Nadia Ratsimandresy, ondes Martenot, Ondéa n° 320, SEAM, 2009, collection Nadia Ratsimandresy Ondes Martenot En 1923 Maurice Martenot (1898-1980), technicien radio et violoncelliste amateur, rencontre Léon Theremin, inventeur du thérémin. De ce contact naît un instrument basé sur les idées de Theremin, les « ondes Martenot » breveté le 2 avril 1928. Martenot voulait produire un instrument simple à utiliser pour tous les musiciens. Sur les premiers modèles, le clavier est ictif et ne constitue qu’un repère visuel : le musicien interprète la partition en déplaçant latéralement un anneau le long de ce clavier. Les versions suivantes seront équipées d’un clavier standard. L’appareil est alors monophonique et est équipé d’un ruban de contrôle du glissando et du vibrato, tout comme certains appareils d’aujourd’hui. Les ondes Martenot furent le premier instrument électronique à avoir un réel succès commercial, et Martenot lui-même devint, en 1943, vingt ans après son invention, professeur au Conservatoire de Musique de Paris pour y enseigner les ondes Martenot. Cet instrument bénéicie d’un répertoire important issu des plus grands compositeurs du XXe siècle, dont Olivier Messiaen, André Jolivet, Arthur Honegger et Edgar Varèse. L’instrument qui est présenté aujourd’hui est un Ondéa, évolution récente des ondes Martenot que l’on doit à Ambro Oliva. 3 ESPACE XVIIIe SIÈCLE 15h, 16h et 17h – Cristal Baschet Simon Bertrand D’ombre et de Lumière J.C. Adam Walrand Le vaisseau de verre Sébastien Béranger En verre et contre tout I-Chun Lee Deux cœurs accordés Elizabeth Bossero Ce qui nous échappe, pièce pour cristal et bande Thierry Alla Nébuleuse, pièce pour cristal et bande Catherine Brisset, cristals Baschet, Paris, 1980, E.983.14.1, collection Musée de la musique et 1990, collection Catherine Brisset Cristal Baschet, Bernard et François Baschet Depuis les années 1950, Bernard et François Baschet plient le métal et sculptent l’acier à la recherche de nouveaux instruments de musique. Au gré de leur fantaisie naissent d’étranges sculptures sonores ou « Structures sonores » tel le cristal. En 1955 est créée la première version du cristal Baschet. Le clavier était vertical et les difuseurs étaient faits de vessies gonlables. Ce n’est qu’en 1970 qu’apparaissent les premiers claviers horizontaux. Le cristal est un instrument chromatique au clavier constitué de baguettes de verre. À la diférence de l’harmonica de verre, ces tiges de verre ne produisent aucun son. La vibration provoquée par les doigts humides sur les baguettes de verre se transmet aux tiges d’acier, chacune d’entre elles étant accordée grâce à une masse métallique ixée à son extrémité. Ces tiges, encastrées dans un sommier en métal lourd, propagent leurs vibrations aux difuseurs, lesquels propagent à leur tour les sons dans l’air. Ces difuseurs peuvent être de forme, de taille ou de matériaux divers (acier, inox, ibre de verre ou de carbone). La diférence du matériau des difuseurs détermine le timbre de l’instrument. 4 CONCERT-PROMENADE | DIMANCHE 11 AVRIL | LES INVENTIONS DU XXe SIÈCLE ESPACE XIXe SIÈCLE 14h30, 15h30 et 16h30 – Synthétiseur et guitare David Korn et Jean-Marc Peltier Suite instrumentale | Hamburger World | My Time | Girls in the Shop David Korn, synthétiseur ARP Odyssey, boîte à rythme Ace-Tone Rhythm-Ace FR-1, collection David Korn Jean-Marc Peltier, guitare synthétiseur Roland GR-300, collection David Korn Synthétiseur ARP Odyssey Présenté en 1972, le synthétiseur analogique ARP Odyssey Mark I 2800 est équipé d’un clavier de 37 touches. C’est une version abordable et compacte de l’ARP 2600 de 1970. Conçu comme un concurrent du Minimoog, il ofre une palette de fonctions plus large que celui-ci, et notamment un sample and hold, un modulateur en anneau et un mode de répétition automatique des notes qui permettent une utilisation plus expérimentale. Trois versions furent produites sur une dizaine d’années : blanc, noir/or et noir/orange. Il a été joué par les Beatles, David Bowie, Deep Purple, Devo, Herbie Hancock, Kraftwerk, REM, Tangerine Dream, Supertramp, Vangelis, The Who, Klaus Schulze… Guitare synthétiseur Roland GR-300 Deuxième système de guitare synthétiseur proposé par Roland en 1979, le GR-300 associe le module du même nom avec une guitare dédiée. Grâce à un micro spécial, chacune des cordes fait l’objet d’un traitement distinct dans le module qui sert également de pédalier. Il a été joué notamment par Andy Summers (Police), Richard Pinhas (Heldon)… Boîte à rythme Ace-Tone Rhythm-Ace FR-1 Ace-Tone est la première incarnation de ce qui deviendra la irme Roland. La Rhythm Ace FR-1, introduite en 1967, est la première boîte à rythmes à transistors. Conçue pour accompagner un orgue (la irme Hammond en proposera en option une version intégrée à certains modèles de sa gamme), la boîte à rythme Ace FR-1 ofre seize rythmes présélectionnés. Les premières boîtes permettant de composer ses propres rythmes ne se répandront qu’à la in des années 70. ESPACE XXe SIÈCLE 15h, 16h et 17h - Les inventions du XXe siècle : du Thérémin au Mellotron, présentation Au XXe siècle naît un enthousiasme sans précédent pour l’invention de nouvelles technologies : la radio, l’ordinateur, le néon, la ibre optique… Autant d’inventions qui bouleversent l’activité industrielle, la vie sociale et, bien sûr, la création artistique. L’apparition de l’électricité ouvre un champ inouï à des compositeurs soucieux d’étendre le domaine du timbre à de nouveaux sons. Les instruments des précurseurs Léon Theremin ou Maurice Martenot témoignent d’une inventivité sans pareil. L’électronique et la miniaturisation ouvrent la voie à de nouveaux instruments appelés synthétiseurs, suivis de près par un autre outil indispensable de la création d’aujourd’hui, l’ordinateur. Des instruments sont présentés de façon exceptionnelle… et vous pouvez vous-même jouer du thérémin ! Julien Gauthier, conférencier 5 Thérémin Big Briar, 1990-1993, États-Unis, E.993.3.1, collection Musée de la musique Le thérémin a été inventé en 1920 par Léon Theremin (1896-1993), scientiique russe né à Saint-Pétersbourg. Son appareil se nomme alors « Aetherophone » puis « Thereminvox ». Il possède deux antennes qui transforment les gestes manuels en sons musicaux. En efet, l’instrumentiste module la hauteur de l’intensité du son produit par le thérémin en approchant ou en éloignant ses mains des antennes. Léon Theremin émigre aux États-Unis à la in des années 1920 et vend alors son brevet à la RCA (Radio Corporation of America). L’appareil est commercialisé et difusé en série dès 1929. RCA utilise l’absence de tout clavier et même de tout contact avec l’instrument comme argument publicitaire : Le thérémin est sans doute sur le point de révolutionner le monde de la musique. (…) Vous n’avez pas besoin de savoir lire une seule note de musique pour jouer merveilleusement du thérémin RCA ! (…) Le thérémin répond par de la musique aux seuls mouvements de votre main… . On peut entendre le thérémin dans des ilms de science-iction des années 1940-50 et dans Good Vibrations des Beach Boys dans les années 1960. Il est encore fabriqué aujourd’hui par la société Big Briar (Moog), dont nous présentons un modèle. Mellotron, modèle M400S n° 1132, Mellotronics limited, Londres entre 1970 et 1977, E.998.1.1, collection Musée de la musique La conception du Mellotron dérive du Chamberlin Musicmaster, un instrument imaginé par un inventeur californien, Harry Chamberli à la in des années 1940. Les inventeurs du Mellotron, les trois frères Bradley, ingénieurs en électro-mécanique, sont chargés en 1962 d’améliorer le Chamberlin. Ils décident de lancer leur propre instrument. En 1963, sort leur premier modèle, le Mellotron Mark I, une machine volumineuse équipée d’imposantes lampes électroniques. Avec le modèle 400 créé en 1970, le Mellotron parvient à un stade de maturité, ofrant aux musiciens une palette de banques de sons interchangeables, et surtout des possibilités polyphoniques et une idélité aux sons d’origine que les synthétiseurs ne possédent pas encore.
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