États Généraux Du Film Documentaire
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Lussas 2009 Couverture 195x295 mG:Lussas 27/07/09 23:17 Page1 états généraux du film documentaire lussas, 16-22 août 2009 Lussas 2009 Couverture 195x295 mG:Lussas 27/07/09 23:17 Page2 La PROCIREP, société civile des Producteurs de Cinéma et Télévision, a en charge la défense et la représentation des producteurs français dans le domaine des droits d’auteurs et des droits voisins. Dans le cadre des dispositions législatives sur la rémunération pour copie privée alimentée par une redevance sur les supports analogiques (cassettes vidéo vierges) et, depuis novembre 2000, numériques (DVD enregistrable, CD, etc.) visant à indemniser Auteurs, Artistes-Interprètes et Producteurs, en compensation des torts financiers engendrés par le copiage du public des œuvres audiovisuelles et cinématographiques lors de leur diffusion sur les chaînes de télévision, la PROCIREP a en charge la part revenant aux Producteurs. • 75 % de ces sommes sont réparties entre les titulaires de droits sur les œuvres de nationalité française et UE, diffusées sur les chaînes nationales françaises. • 25 % sont affectées par une Commission Cinéma et une Commission Télévision à des actions d’Aide à la Création dans le domaine de la production qui ont pour objet de soutenir les efforts déployés par les producteurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles qui prennent des risques financiers et artistiques pour mettre en œuvre des programmes de qualité. Commission Cinéma Commission Télévision Contact : Catherine FADIER Contact : Elvira ALBERT Long métrage Documentaire Aide à l’écriture, remboursable à 50 %, attribuée Aide à la production attribuée aux sociétés en aux sociétés de production de long métrage, en fonction de leurs investissements et de la qualité fonction de leur politique d’investissement et de artistique du projet [aides de 4,5 à 30 k€, environ développement sur l’écriture de scénario [aides de 300 projets aidés]. € 15 à 60 k , environ 60 projets aidés par an]. Fiction Court métrage Aide au développement et à l’écriture, attribuée aux Aide aux sociétés produisant du court métrage, sociétés en fonction de leur politique de production attribuée sur un programme de courts, en fonction et de la qualité artistique des projets présentés de leur politique de production en cours, des [subventions de 7,6 à 38 k€, environ 60 projets investissements et de la qualité de leurs films et de aidés]. € leurs projets [aides de 3 à 15 k , environ 40 sociétés Animation aidées par an]. Aide à l’écriture et au pilote de programmes, Intérêt Collectif attribuée aux sociétés en fonction de leur politique Aide à des projets favorisant le développement et la de production et de la qualité artistique des projets promotion du métier de producteur et du secteur présentés [aides de 15 à 45 k€, environ 30 projets de la production cinéma. aidés]. Intérêt Collectif Aide à des projets intéressant le développement et la promotion du secteur de la production télévisuelle. 11 bis, rue Jean Goujon – 75008 Paris Tél. 0153839191 – Fax 0153839192 Lussas 2009 Intérieur 195x295 lJ:Lussas 27/07/09 00:15 Page1 Édito 1 Éditorial L’élaboration du programme est chaque année le résultat d’une longue matura- tion. De réflexions en rencontres, de découvertes de nouveaux films en redécouvertes indispensables, à partir de nos envies et de nos questionne- ments, nous construisons un ensemble de propositions, auxquelles nous convions de fidèles compagnons et de nouvelles rencontres. Partir des films reste la plus sûre des promesses, et les associer est une construc- tion délicate et excitante. Pour cette vingt-et-unième édition, nous avons dessiné des trajectoires qui traversent différents champs artistiques sous des formes multi- ples, chaque fois en nous attachant à la valeur d’engagement des œuvres, qu’elles soient l’expression d’un positionnement politique fort et d’un choix d’écriture et de mise en scène affirmé. Nous explorerons et interrogerons ces gestes engagés comme autant de propo- sitions ou d’initiatives qui par leurs tentatives de penser leur époque, de l’habiter, de la bousculer maintiennent ou rétablissent des liens de sens et de pensées, créent des courants de résistance, des mouvements intérieurs et des alliances de travail. Ainsi dans l’invitation faite à des photographes souhaitons-nous en premier lieu explorer leurs démarches de travail, leur appréhension d’un sujet, d’un lieu, d’une histoire, leur façon de penser la description et le récit documentaires. D’emblée, avec Jean-François Chevrier, du point de vue de l’histoire de l’art, nous ouvrirons cette voie, celle du lien entre les formes documentaires et l’histoire des représentations. Ce qui relie un engagement personnel et une pratique artistique, c’est ce que nous regarderons aussi avec Patrick Leboutte et Sylvain George, quand le politique et le cinéma sont convoqués par une nécessité: comment les films luttent, de 1968 à aujourd’hui, en prise avec leur époque, comment ils associent la politique et le cinéma. Comment inventer de nouveaux gestes, de nouvelles croyances intranquilles, de nouvelles formes de luttes émancipatrices? Le regard sur son époque, cette tentative de saisir et de comprendre l’Histoire – sous nos yeux et entre nos mains – traversent également les programmations des films roumains et polonais, exposant toutes deux la confrontation d’un cinéma à la représentation d’une histoire marquée par des années de régime de censure et de propagande. Ces essais de représentations et de récits de l’histoire en mouvement, cette néces- sité de s’y inscrire, se déclinent tout au long de nos programmations, d’une écriture à une autre, d’une époque à l’autre: archives soviétiques avec Revue, images rési- duelles avec Material, analyse historique dans Face aux fantômes, films politiques africains, « étreinte avec l’Histoire » dans « Incertains regards », musique et films de propagande pour la Sacem, cycle sur « L’Argent roi » pour la Scam. Voilà le programme! Et parce qu’il est indispensable de durcir nos réponses face à des politiques régres- sives, l’élargissement de nos regards, de nos propos et de nos actions s’étendra du côté de l’espace public avec Les Amis de Lussas qui nous engagent à Ne pas plier. Penser le cinéma comme trouble à l’ordre. Pascale Paulat et Christophe Postic Lussas 2009 Intérieur 195x295 lJ:Lussas 27/07/09 00:15 Page2 2 Édito Editorial Each year the elaboration of the programme is the result of a long maturing process. From reflections to encounters, discoveries of new films and rediscoveries of indispensable old ones, starting with our desires and our questions, we build up a set of proposals around which we then invite faithful companions and new colla- borators to contribute. Taking films as a starting point produces the most certain promises, and asso- ciating them is a delicate and exciting labour of construction. For this twenty-first edition, we traced paths which criss-cross different artistic fields in multiple forms, each time concentrating on the extent to which the films were signs of engage- ment, whether it be in the expression of a strong political stand or an affirmed choice of writing or direction. We will explore and question these committed gestures as if they were so many proposals or initiatives which in their attempt to think, inhabit, shake up, their time maintain or re-establish ties of meaning and thought, create currents of resis- tance, interior movements and working alliances. Thus in the invitation extended to photographers we desire first of all to explore their methods of work, their apprehension of a subject, a place, a story, their way of thinking “documentary description and narrative”. From the outset with Jean- François Chevrier, from the point of view of art history, we will open this pathway, that connecting documentary forms to the history of representations. The connec- tion between personal commitment and artistic practice is also what we will examine with Patrick Leboutte and Sylvain George when politics and cinema are challenged by necessity: how do films engage, from 68 to today, in the struggles of their times, how do filmmakers associate politics and cinema. How can we invent new gestures, new “intranquil” beliefs, new forms of liberating struggles? The way of looking at our time, the attempt to seize and comprehend History – between our eyes and within our hands – are also concerns crossing the programmes of Romanian and Polish cinema marked by years of censorship and propaganda. These attempts to represent and recount history in movement, to inscribe films in its current, are conjugated all along our programmes, from one artistic style to another, from one period to another: Soviet archives with Revue, residual images with Material, historical analysis in Face aux fantômes, African political films, “embracing History” in “Uncertain Viewpoints”, music and propaganda films for the Sacem, and the cycle on “The God Money” for the Scam. That is the programme. And because it is indispensable to harden our responses to the regressive poli- cies imposed on us, the widening of our viewpoints, our words and actions will spread to the public space with the precious intervention of the association of the Friends of Lussas who call on us not to give in, Ne pas plier. Let us think cinema as a way of disturbing order. Pascale Paulat and Christophe Postic Lussas 2009 Intérieur 195x295 lJ:Lussas 27/07/09 00:15 Page3 Sommaire 3 PROGRAMME RENCONTRES Photographie et cinéma 15 Rencontres de Lavilledieu 169 Photography and cinema Lavilledieu Encounters Séminaire 1 / Seminar