NOTICE EXPLICATIVE R. POSS No 94

ÉTUDE MORPHO-PÉDOLOGIQUE DE LA RÉGION DE (CÔTE D’IVOIRE)

Cartes des paysages et des unités morpho-pédologiques

Feuille KATIOLA

à 1 : 200 000

OFFICEDE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE ET TECHNIQUEOUTRE-MER

1 PARIS 1982 NOTICE EXPLICATIVE No94

ÉTUDEMORPHO-PÉDOLOGIQUE DE LA RÉGION DE KATIOLA (CôTE D’IVOIRE)

Cartes despaysages et des unités morpho-pédologiques

Feuille KATIOLA

a 1 : 200 O00

R. POSS

ORSTOM PARIS

1982 Notice et cartes publiées avec le concours du Gouvernement ivoirien

@ O RSTOM 1982 ISBN 2.7099-0644-9 Sommaire

Pages

INTRODUCTION ...... 1 LE MILIEU NATUREL ...... 3 1 . Le climat ...... 3 2 .La géologie ...... ' 7 3 .L' hydrologie ...... 11 4 .La végétation ...... 13 5 .La géomorphologie ...... 17 6 . L'occupation humaine ...... 23 LAMETHODOLOGIE ...... 25 1 - Les volumespédologiques etleurs limites ...... 25 2 - Le contenu ...... 27 LESPAYSAGES ETLEURS SEGMENTS ...... 39

LES PRINCIPALES CONTRAINTES ET LESFACTEURS FAVORABLES POUR LA MISE EN VALEUR ...... '117 CONCLUSION ...... 125 BIBLIOGRAPHIE ...... 127 ANNEXES ...... 133 .Annexe 1 : laterminologie typologique 135 .Annexe 2 : les méthodesd'analyses de laboratoire 141

Liste des unités cartographiques et de leurs segmentsconstitutifs

Pages Pages UNITECARTOGRAPHIQUE 1 70 UNITE CARTOGRAPHIQUE 14 52 Segment 1 Segment 1 Segment 2 Segment 2

UNITECARTOGRAPHIQUE 2 78 UNITE CARTOGRAPHIQUE 15 58

UNITECARTOGRAPHIQUE 3 80 UNITE CARTOGRAPHIQUE 16 60 Segment 1 Segment 1 Segment 2 Segment 2

UNITECARTOGRAPHIQUE 4 72 UNITE CARTOGRAPHIQUE 17 64 Segment 1 Segment 1 Segment 2 Segment 2

UNITECARTOGRAPHIQUE 5 84 UNITE CARTOGRAPHIQUE18 92 Segment 1 Segment 2 UNITE CARTOGRAPHIQUE20 94

UNITECARTOGRAPHIQUE 6 88 UNITE CARTOGRAPHIQUE21 97 Segment 1 Segment 2 UNITE CARTOGRAPHIQUE23 1O0

UNITECARTOGRAPHIQUE 7 76 UNITE CARTOGRAPHIQUE 24 1O0 Segment 1 UNITE CARTOGRAPHIQUE 11 40 Segment 2 Segment 1 Segment 2 UNITE CARTOGRAPHIQUE 25 1 04 Segment 3 UNITE CARTOGRAPHIQUE26 110 UNITE CARTOGRAPHIQUE12 42 Segment 1 UNITE CARTOGRAPHIQUE 27 112 Segment 2 Segment 1 Segment 2 UNITE CARTOGRAPHIQUE 13 46 Segment 1 UNITE CARTOGRAPHIQUE 28 116 Segment 2 Segment 3

1

Intmduction

L’étudemorpho-pédologique de la région de KATIOLA s’intègredans un programme de cartographie à moyenneéchelle quivise à couvrirtout le Nord-Ouestde la Côte d’Ivoire. Les feuilles d’I3DIENNE[ESCHENBRENNER et BADARELLOI, BOUNOIALI et KORHOGO [BEAUOOU et SAYOLI, TOUBA [VIENNOT, GEORGE et YORDI, NIELLE, TINGRELA et TIENKO [LEVEQUEI ont été réalisées entre 1974 et 1979(fig. II. Les travauxpour lacoupure de KATIOLA ont été conduitsde 1977 à 1979,grâce à uneconvention passée avec le gouvernementIvoirien.

Figure l : CARTE DE SITUATION 2

Les prospectionsont été menées par R. POSS, 3. TOISON,--- A. LEVEQUE, C. VALENTIN, G. YORO et S. TRINH I860 profils).

Les analysesphysico-chimiques ont été effectuées auLaboratoire Central d’Analyses du centre ORSTOM d’Adiopo- douméen 1978 et 1979, sous ladirection de M. GOUZY assisté de P. TOPART (487 échantillonsl.

Lamaquette de la carte fut établieavec la colla- boration de R. SAYOL. 3

Le milieu naturel

I - Le climat

Le degrécarré de Katiola se situe dans une zone climatiqueintermédiaire - [Eldin, 19711. Suivant les années, le climatest voisin de celui des zones plus septentrionales avec une seulesaison des pluies ou decelui des zonesméri- dionales,caractérisé par l’alternance de deux saisons sèches et dedeux saisons des pluies. Ce contrasteinter- annuel est liéaux mouvements de la zone de convergence intertropicale dont l’avancéevers le nordest variable d’uneannée sur l’autre(fig. 21. Lesdonnées moyennes doiventdonc s’interpréter avec prudence.

Danstoute la région, le P [mm1 2000 i climat est assezhomogène, avecune pluviométrie annuellede 1.173 millimè- 1500 tres.Les pluies sont généralementréparties sur 7 mois(fig. 31. d’avril à 1000 octobre,avec un étalement beaucoup plus importantque dansles réglons situées 500 1 plus au nord. Le moisde septembre est le plus F pluvieux I200 à 250 t mm), l951 19FO l951 1970 maisce maximum n’est pas Figure 2 : PLUVlOMfTRlETOTALE ANNUELLE A très marqué.Juillet LASTATION OE KATIOLA[PERIODE présentepar contre un 1951 -1978 1 légerdéficit.

L’intensité des averses est élevée [BRUNET-MORET, 19671, particulièrementau.cours de lapériode orageuse qui précèdela saison des pluies. L’intensité maximale journalièremoyenne atteint 75 mm chaqueannée (60 mm en 4

unedemie heure1 et peut dépasser 120 mm (aversedécen- nalel.Ces pluies peuvent 250 avoir un effetérosif d'autant 250 1 r plusmarqué qu'elles tombent 'Oo sur un sol dénudépar les feuxde brousse. 150 La saisonsèche [mois consécutifs où Pvrier,abaissant l'humidité Figure 3 : PMOYENNESETP ET MENSUELLES relatitvede l'air à 40 ou JO %(etparfois moins). Le DE LASTATION DE KATIDLA[en mm1 déficithydrique de la saison sècheest compris entre 450 et 600 mm.

La températuremoyenne de l'air varie peu (entre 24 et 26°C). L'amplitudejournalière, assez faible en saison despluies (7OC1, devientimportante en période d'harmattan (jusqu'à20°C) où seproduisent les températuresnocturnes les plus bassesitempérature minimale absolue : 15OCI.

Dansune optique agronomique, ces données sont insuffisanteset une étude fréquentielle est nécessaire. Nous reprendronsquelques élliiments d'Un trauailréalisé pour laculture du rizpluvial [LHOMME et MONTENY, 19793. Pour la stationde Katiula, l'étude fréquentielle des pluies a permis d'établirla probabilité que les précipitationsdépassent

JFMAMJ JOSOND ID'apris LHOMME et MONTENY)

Flgure 4 : PRDBABILITE QUE LES PLUIESDEPASSENT LA MDlTlE DE LEtP [P*ETP121 PARDECADES SUCCESSIVESGLISSANT DE 5 EN 5 JOURS [station de -. --.- _" -- I Katiolal 5

lamoitié de l’évapotranspiration réelle [P>ETP/Z),par décadessuccessives glissant de 5 en 5 jours. Le diagramme qui en résulte [fig. 41 permet de prévoir le risquede sécheressephysiologique, en admettant une réserve en eau du sol assez faible. A partirdu début octobre la saison sèches’installe progressivement. Le déficitdevient impor- tant à partirdu 15 octobre et, même lorsque leur réserve utile est importante l150 mm parexemple), les sols sontphysio- logiquement secs B partirde la finnovembre (cf. fig. 31. Les pluiesreprennent généralement à la fin mars, assurant ainsi le départde la végétation (l’évapotranspiration réelle est alors très inférieure à l’ETP,diminuant ainsi les risquespar rapport au diagramme). Une légère dépres- sionapparait dans la première quinzaine de mai ; il est doncpréférable que cette période ne correspondepas à un stadesensible du développement de la plante. Au cours dumois de juillet, la ”petite saisonsèche” se traduitpar un risqueimportant de sécheresse pendant 3 semaines. Par contre,en août, septembre et débutoctobre les pluiessont bienréparties et les risquesde manque d’eau sont très faibles. Cet ensemblede données correspond B desfréquences et n’intègrepas les facteurs annuels : il reste que certaines annéesla petite saison des pluies (avril à juin) est peu marquéelorsque la remontée de la zone de conver- genceintertropicale n’atteint pas la région. Cependant ces études permettent de prévoir les risquesclimatiques dans le casd’une culture nouvellepour laquelle les phases sensiblesdu développement sont bien connues. 6

Figure 5 : Cartegeologique de reconnaissance

le ensemble >c 2e ensemble

n

3e ensemble

X

4e ensemble

B I 100'

tn c. n tn d'après G.Peron ( 1979 1 à l'est de la ligne A B d'après M.Arnould (1961 1 sur le reste de la zone

m Schistesindifférenciks mindifférenciés Granites m Granodiorites m Schistes,Grauwackes etpélites m Granodiorite de m Granitehypéralcalin m Embrichites et anatexites B Diorites 7

II - La géologie

L’ensembledes formations géologiques de KATIOLA (TAGINI, 19711 datedu précambrien (entre 1,5 et 3 milliards d’années).L’orientation générale des roches NNE-SSW, commune à l’ensemblede la Côted’Ivoire, est bienmarquée (fig. 5). Quatre grandsensembles fortement individualisés se succèdentde l’ouest à l’est : - --lapremière zone, dont la bordure est marquée par le Bandamaau nord de la coupure,occupe près de la moitiéde la surface. C’est un vastecomplexe, es.sentielle- ment granitique,mais qui comprend également des passées schisteusesplus difficiles à localiserque ne le laisse- raitsupposer la carte géologique. Au sein desgranites, certainesvariations pétrographiques présentent une inci- dencepédologique importante : les zonesd’embréchite et d’anatexitesont liées à des affleurements rocheuxabondants sur l’es versants ; le petitpointement de granite hyperalca- lin dusud donne un paysage à sols sableuxpeu profonds où 1e.s affleurements sontfréquents. - lapartie centrale de la carte est occupéepar une bandede granite à deuxmicas [type Ferkél. C‘est un granitetarditectonique intrusif qui a fortementcompressé les compartimentsqui le bordent(litage sub-vertical). Les zonesde bordure sont fortement hétérogènes et fracturées (pollutions et pressions lors dela montée), ce qui a conduit à laformation de nombreux inselbergs et zones d’affleurements.Par contre, la ‘zone centrale est beaucoup pluscalme. La limite orientale est brutale et soulignée par une différenced’altitude avec le compartimentvoisin C+ 50 mètres en moyenne). La bordureouest est également bienmarquée au nord[vallée du Bandamal, mais elle s’estom- pe vers le sud. Ce granite est caractérisépar la grosseur de ses grainsde quartz [forte proportion de la classe 2-5 mm]. 8

- l’ensemblesuivant est composé de schistes et degrauwackes birrimiens. C’est unensemble assez homogène dans sa structure : le litagefin sub-vertical est bien marquépartout, ce qui a permisune altération profonde, mais généralementincomplète iles horizonsgravillonnaires sontriches en résidus d’altérite en plaquettes, plus ou moinsindurés). Par contre, la compositionchimique est relativementvariable, car ces sédimentsrksultent de l’érosionde massifs éruptifs. Cette formation est CrQquem- ment peuépaisse : le granitesous-jacent apparait parfois sous forme d’auréolede métamorphisme ou même à l’affleure- ment. Dans la moitiésud se trouvent des. petitsmassifs allongésde roches volcaniques associées à desconglomérats métamorphisésdont la richesseen bases est variable, mais le graintoujours très fin. - le coinsud-est de la carte présenteune organi- sationgdologique complexe. L’originalité de cette zone provientd’affleurements de roches vertes (amphibolites ...l formantune boutonnière située dans l’axe général des plissementsivoiriens. Elle entoureun bloc de granodiorite de 350 kilomètres carré environ. Ces rochesvertes, d’ori- gineéruptives [palgo-rift ?l formentune série decollines alignéesau grain fin et richesen ferro-magnésiens. Les matériaux issusde la dégradationde ces collinesont par- tiellementrecouvert les rochesavoisinantes conduisant, soit à une texture plus fine des horizonsp,Gdologiques, soit à un cuirassementdu sommet des interfluves proches desaffleurements. Quelques lambeaux de l’ancienne couver- tureschisteuse, actuellement cuirassés, ont subsisté sur les granodiorites. Le passage latéral desroches vertes auxschistes encaissants est rapide. Le Sud de cette bou- tonnière est marquépar une discontinuité lithologique : le granitede type Baoulé, qui prend une grandeextension plusau Sud (région de Bouaké1 apparait à ce niveau.C’est ungranite hétérogène fréquemment migrnatitique. Son exten- sion est brutalement limitée à l’Ouestpar une colline de rochesultra-basiques (gisement de Nickell.

Au niveaude la composition chimique (tab. 11 les -granites sont peu différents [exceptés les granites hyper- alcalins pourlesquels Na20 et K20 peuventatteindre 8 %l. Ils sontpauvres en fer mais relativementriches eV potas- sium(inclu pour la plusgrande part dans la muscoviteque l’onretrouve au sein des arènes debas de versant]. Les schistes et grauwackes-- sont un peu plus riches enfer (d’où despaysages cuirassés plus fréquents), mais la richesse enbases est trës voisine. C’est le potassium,pourtant assez peuabondant, qui se maintient le mieuxdans les 9

altérites (environ 50 milli-équivalentsl, certainement au sein de minéraux peu altérables (illites ?J, mais la part échangeable reste toujours très faible (moins de 0.1 milli- équivalentl. Les roches vertes diffèrent considérablement des autres formations par leur richesse en ferro-magnésiens. L’échantillon analysé représente certainement une tendance peu ferrifère, si l’on en juge d’après la composition habituelle des amphibolites (Fe203 + Fe0 de l’ordre de 11%). La teneur en magnésium et en calcium explique aisément la présence de smectites dans les piémonts des collines, étant donné le climat.

types de granitesde granite de schist es et amphibolite roc he la zone Ferké grauwackes occidentale

Origine des Arnould Arnould Peron Peron analyses nombre d’analyses 4 4 27 1

Schistosit6 - - sub-verti- [fracturé sur cale très les bords) marquée

Si02 73 70 66 49

Al203 15 17 14 14

1,5 OJ7 4

2 lOJ3 1 5 Ca0 2 9

K20 2 1

Na 20 3 2

Tableau 1 : Composition chimique de quelques roches [médianes en %l c 11

111 - L‘hydrologie

La plus grandepartie de la zone étudiée (fig. 61 est drainéepar le --Bandama et ses affluents[Bou, Nararnou, Nabion...]. A l’Est, unegrande partie de la bande de schisteset grauwackes ainsi que la région de Katiola sont tributaires du N’Zi, parl’intermédiaire de ses affluents [Loho,Kiohan...]. A l’ouest,la bordure de la coupure est drainéepar un affluentde la Marahoué. I1 n‘y a pasde différencenette d’incision des versants entre ces diffé- rentsbassins.

Le cours du Bandama estétroitement lié à lagéolo- gie : danssa partie septentrionale il serpente sur une mincebande de schistes, bloqué à l’Est parla bande de granites de Ferké. Puis il traverserapidement cette bande à sonpoint le plus étroit[seuil rocheux). I1 reprend ensuite un tracé plus sinueux sur les schisteset grauwackesbirrimiens. Le debits seuilrocheux a bloqué l’éro- sion régressive : à l’aval lapente générale est de 0,6 % alorsqu’elle n’est. quede 0,15 % à l’amont [d’où le grandnombre de méandres dans le courssupérieur]. Le Bou présentela même particu- larité,avec un seuilsitué à vingtkilomètres du con- fluent. Le régimehydrologique est du typeéquatorial de transi- ti0.n atténué [GIRARD , SIRCOU- ‘LON et TOUCHEBEUF, 19711. Les’ moyenneset hautes eaux appa- raissententre Juin et Novem- bre(fig. 71, le dédoublement 12

de la crueannuelle étant exceptionnel. En effet, lors de la premièresaison des pluies, les précipitations ne servent qu’a reconstituer les réserveshydriques du sol. Le Bandama à Béoumi servirad’exemple. Cette station est située à 35 kilomètres au Sudde la carte. Elle intègredonc le régime hydrologiquede la région de Katiola, mais également celui de la régionde Korhogo [plus au Nord). Les données ont été arrêtées en 67, doncavant la création du barrage de KOSSOU, qui a formé un lac à Béourni, etdes complexes sucriers situés sur le courssupérieur du Bandama, qui antconsidérablement diminué le débit du fleuveau cours de la saison sèche. Entrejanvier et juin le débitest inférieur à 30 rn3/s. Le débitd’étiage moyen estde 2 m3/s [annéedécadaire sèche 0,5 m3/s, humide 7,5 m3/sI. I1 ne fautdonc pas compter sur le débit du Bandama pour satisfaire le déficithydrique d’un périmètrede grande culture en saisonsèche. I1 est indispensablede créer des barrages pour touteirrigation. En mars 78, d’ailleurs, le Bandamane coulait plus en aval du périmètresucrier de Katiola-Marabadiassa. Par contre, entrejuillet et novembre, débitsdépassent 100 m3/s, - les conduisant à defréquents débordements sur les berges[crue annuellede 840 rn3/sl. Au coursde la saison sèche, la tota- litédes cours d’eau, à l’exception du Bandama et du Bou sont taris. C’est pourquoi desvillages ont crééde petits barrages pour le bétail,accélérant ainsi le tarissement du Bandama. IL apparaitclairement qu’un plan d’aménagement régionalest indispensable pour gérerces ressources en eau, abondantesmais irrégulières. 13

IV - La végétation

-LE SECTEUR SUBSOUDANAIS La plus grandepartie de la coupure appartient au secteursubsoudanais du domainesoudanais (Guillaurnet, 19711. La ,végétationest le plus souventde type savane [ausens de laréunion de Yangambi, 1956, citéedans "le milieunaturel"). D'arborée à boisée sur les hautsde forme (allantparfois jusqu'à la forêt claire), elle devient arbustive à herbeuse à proximitédes marigots. Par place, principalement en contrebasdes surfaces cuirassées, des ilotsde forêt dense sèche sont fréquents. Des forêts galeriesmarquent souvent les axes de drainage, principa- lementdans les zones granitiques. Elles atteignent parfois uneextension latérale assez importante I200 m) à proximité desprincipaux axes de drainage [Bandama, Bou). Certaines situationsécologiques particulières déterminent une végé- tationoriginale ; c'estle cas des dômesgranitiques, des surfacescuirassées et desplaines alluviales hydromorphes.

Différenciéespar l'importance relative des strates ligneuses et herbacées, elles sontcaractérisées par le groupement à Pannieum PhragmitoZdes. Leur structure est généralement : - stratearborescente (8 à 20 mètres3assurant un recouvrement très incomplet [Daniella Oliveri, Lophira laneeolatu, Terminalia glaueescensl. - stratearbustive (2 à 8 mètres1 - deuxstrates herbacées (moins de 2,5 mètresl, dontle recouvrement peut atteindre 100 % en fin desaison des pluies [Pannicum phragmitoïdes, Digitaria uniglumis, Parinari eurateZZifoZia3. Après miseen culture, les recrus 14

comportent Pennisstum purpzlrsm ou Irnparata cylindriea.

Situéesdans des zones mal drainées, elles sont caractériséespar le groupement à Loudetia phrugrnitaïdes, qui comprenden outre quelques arbres et arbustes isolés.

Elles se trouventdans les zonespréservées de l'actionhumaine et sontcornposées de deux strates : - unestrate arborescente à petitsarbres (8 à .l5 mètres) à cimes plusou moins jointives (IsoEerlinia doka, Uapaca togoensis, Daniel Za oliveri, TerminaZia glaucescerls.. . 1 - une strateherbacée comportant surtout dehautes graminées à touffes plus ou moins contigues (Andropagon teetorum,Beckeropsis uniseka, Aframcmum Zatifoiia, Hyperrheniaehrysargyrea).

Préfigurantl'évolution de la végétation vers le sud, lastructure du couvertvégétal comporte 3 strates : - unestrate arborescente haute pouvant atteindre 30 mètres [Ceibapentandra ou fromager, Anogeissus leiocar- pus, CoZa eordifolia,Antiaris afrieana ou ako, Chlol2ophora ExeeZsu ou irokol. - unestrate arborescente moyenne I8 à 15 ml, parfois richeen palmiers à huile (Bigliasapida, StercuZia traga- cantha,Malacantha aZnifolia, Triehilia prieureannl . - un sous-bois clairpratiquement dépourvu de graminéessavanicoles.

Essentiellementcomposée d'espèces herbacées, elle comportegénéralement le groupement à Eriospora pilcsa.

C'estune végétation herbacée moyenne à Sporobolus pectineZZus et CyanotisZanata dont il nereste que des touffesespacées pendant la saisonsèche. 15

Comprenantgénéralement le groupement à Vitavaria nigritana, elles forment une couverturedense et élevée.

LE DOMAINE GUINEEN

Au sudde la ligne Katiola-Tienigboué, la végétation devientprogressivement de type mésophi1.e(domaine guinéen), La forêtdense humide semi-décidue envahit les versantspar extension des ilotsforestiers, la savane demeurant sur les bas de pente.

Elle réalise un peuplement fermé, pluristrate. La stratesupérieure, élevée, est formée de grands arbres perdantleurs feuilles pratiquement simultanément. Les espècesdes strates inférieures, dépendantes dumidro- climatforestier interne aux contrastes amoindris, sont sempervirentes. La strateherbacée est bien représentée. La régionde Katiola étant si.tuée à lalimite nord du ‘secteurmésophile, le groupementcaractéristique est celui à AubreviZZeakerstingii quicomprend une assezgrande abondancede légumineuses arborescentes (AfzeZiaafrieanu oulingue, AubreviZZeakerstingii, AZbizia eoriara, Erythrophleum guineense . . 3 . Cetteforêt tend à remonter vers lenord, mais son extensionest stoppée par les feux de brousseet la mise en valeur.Les défrichements mécaniques y sontcoûteux et le recruaprès exploitation est très dense.

La structurereste semblable à cellede la zone soudanaise,mais le groupement à Pennisetumrnphragmitoidas comprend un nombre plus restreintd’espèces.

17

V - La géomorphologie

Comme danstout le nordde la Côte d’Ivoire, le modeléde la régionde Katiola est très monotone : le paysage est constituéd’une succession d’interfluves à sommets cuirassés ouplan convexes avec des versants de pentemoyenne, longs d~e 700 à 2.500 mètres (95 % de la cartel. De cette surface, desinselbergs isolés ou des collinesde roche volcanique émergent par place. Dans le sudapparaissent des formes convexes annonçant les demi orangesde la zone plus humide.

Mais cette apparentehomogénéité - des formes dispa- rait à l’analyse. Les interfluves à sommetscuirassés sont présentssur l’ensemble de la coupure, à l’exceptionde la bandede granite de Ferké (cf. géologie). Ces cuirasses correspondent au niveau indurédes 350 mètres, présentdans l’ensembledu nord de la Côted’Ivoire [niveau hautglacis d’Eschenbrenner et Grandinl. Deux pôles, caractérisés par l’intensitédu cuirassement, s’individualisent nettement. Le premiercorrespond à l’indurationla plus forte (paysage morpho-pédologique ,Il. Les plateauxsont très visibles, soulignéspar une bordurecuirassée importante et une zone deraccord au versantconcave très marquée,jonchée de blocsde cuirasse. Le plateau, sur lequel la cuirasse apparaitsouvent à l’affleurement, peutalors dominer le versantd’une dizaine de mètres. Ce typede forme est prin- cipalementlocalisé dans le nordde la feuille et dans le coinsud-est. Dans le nord, cette formecorrespond à la limite méridionaledes grandes surfaces cuirasséesde Korhogo et Niellé (BEALIDOU et SAYOL, LEVEQUEI. Les plateaux sont très étendus(plusieurs centaines d’hectares), molle- ment ondulésmais de pente générale très faible, avec des versants courts(moins de 1 kilomètre)présentant une déni- velée assez réduitede l’ordre de 20 à 30 mètres. Vers le sud, ces plateauxfortement cuirassés disparaissent 18

pratique~entcomplètement sur les schisteset les granites. Ils sontalors liés aux massifs de roche verte, autour desquels ils forment une sortede couronne. Leur surface estinclinée (la pente peut atteindre 3 %l versl'extérieur desmassifs. Ils sontgénéralement séparés des rochesqui leuront donné naissance par une entaille assez marquée. Lesaffleurements de cuirasse y sont plus abondantsque dans le nord. Le secondpôle correspond à une indurationdes plateauxmoins marquée. La bordurecuir'assée est moins nette et peut: même disparaitrepar place, ainsi que la zone de raccordau i~ersarlt. Cette évolution s'accentue vers le sud et le passageaux collines plan convexes est alors souvent progressive, le cuirassementdes plateaux étant limité à labordure, soulignée par quelques affleurements et blocs decuirasse par place. Ce type d'interfluve, à plateaux sommitaux plus oumoins démantelés, représente la forme la plus répandue sur la coupure : plus du tiersde la surface. Deux types, d'aptitudeagronomique très différente,ont été distingués.Dans le premier, le plus fréquent, les affleu- rementssont extrêmement rares sur les versants et localisés lorsqu'ilsexistent, en bas de pente (paysage morpho- pédologique 21. Dans le second(paysage morpho-pédologique Ilbl, le versantprésente des affleurements rocheux abon- dants (en dosde baleine ou même parfoisen petit dôme) atteignantfréquemment une dizained'hectares. Ces affleu- rements sontprincipalement localisés sur lamoitié infé- rieure du versant.Dans ces deuxtypes de paysages, la déniveléegénérale de l'interfluve est de l'ordre de 30 à 50 mètres. Dansl'ensemble des interfluves à sommetplan- convexe,deux grands groupes peuvent être reconnus en fonctionde la richesse en affleurements rocheux. Dans le premier, les affleurementssont très rares, apparaissant soiten sommet de forme, soit sur le bas de pente.Deux paysagesmorpho-pédologiques, morphologiquement proches maisau contenu-sol très différent, ont été distingués. Le premier(paysage 31 estcaractérisé par des sols rouges gravillonnaireset altéritiques en profondeur sur le sommet deforme. Morphologiquement, les critèresd'identification ne sontpas très bien définis : ladénivelée est générale- ment faible(15 à 30 mètres),avec des versants à tendance rectiligne. Ce paysage est généralementassocié aux inter- fluves à sommetcuirassés dont il sembleconstituer soit uneforme de dégradation (blocs de cuirasse au sein des horizonsgravillonnairesl, soit une variante évolutive correspondant à un moindrecuirassement (position mieux drainéedans les paysagesanciens ?l. Le secondpaysage 19

(paysage 71 est caractérisépar ses solsde sommet de forme: ils sontgénéralement sableux en surface, gravillonnaires en profondeur et passantfréquemment à un horizonaltéritique à tendancehydromorphe [plus ou moins induré). Les versants présentent une tendanceconvexe généralement nette avecdes déniveléesplus importantes [25 à 50 mètres). Alors que la végétationnaturelle tend vers la forêtclaire dans le cas dupaysage 3, elle seraitplutôt du type savane arborée pour le paysage 7. La photo-identificationde ces dehx paysages est souventdélicate, Le deuxièmegrand groupe renferme les paysages à affleurementsrocheux abondants. Deux paysagessont reconnus en fonctionde la position des affleurements. Le premier (paysagemorpho-pédologique 51 est caractérisépar d’abon- dantsaffleurements, généralement en dosde baleine, mais parfoiségalement en chaos, sur le sommetd’interfluve comme sur le versant. Ce paysage, lié à des zone5 defrac- ture, se trouveprincipalement sur les borduresorientales et occidentales de labande de granite à deux micas (type Ferkél où i.1 est associé à despaysages à inselbergs.Dans le secondpaysage (paysage morpho-pédologique Ilal les affleurementssont principalement localisés sur lamoitié inférieure duversant, le sommet en étant dépourvu. Les inselbergs(paysage morpho-pédologique 41 ne formentpas, contrairement à larégion de Boundiali, des massifsimportants. Ils sontrépartis pour la plus grande part sur les granitesde type Ferké et les plusimportants sont situés sur labordure orientale, juste aucontact des schistes. Le plusélevé, le montNiangbo (694 mètres) domine brutalementde 300 mètres larégion avoisinante. Cependant depetits inselbergs [ils surmontent leurs versantsde 60 mètres environ)apparaissent également sur d’autresgranites: les plusnombreux sont situés dans le nord-ouest[région de Kadyohal. Il est frappantde constater que les inselbergs apparaissent comme desaccidents isolés : en effet, ils ne modifient ni le modelé, ni larépartition des sols d’es inter- fluves voisins. Les affleurements deroche volcanique forment dans la régionde Katiola une série depetites collines allongées (paysage-- morpho-pédologique 101 de 4 à 5 kilomètres de long dominant leurs versantsd’une cinquantaine de mètres. Les pentessont raides [jusqu’à 30 %l, maiscependant recouvertes d’unesavane arborée dense, qui contraste avec les versants dénudésdes inselbergs. La naturepétrographique variable de ces collinesn’apparait pas dans leur morphologie. Cependant les cuirassesqui leur sontassociées (cf. précé- demment)sont d‘autant mieux individualisées que la roche est plusriche en ferro-magnésiens. Dans le sudde la zone étudiée apparait par place un paysageoriginal par la formede ses versants(paysage morpho-pédologique 121. En effet le sommetd’interfluve est généralementconvexe à planconvexe, parfois légèrement indurésur les bords,donc morphologiquement proche des paysages 2 ou 3. Parcontre, les versants,couverts comme le sommetpar la forêt dense semi-décidue, présentent une formeconvexe marquée. Mais, à l’opposédes interfluves plus méridionaux, le basde versant est nettementrectiligne à concave(avec une végétationde savane arbustive ou arboréel. La dénivelée est comprise entre 30 et 50 mètres. Cette mor- phologieparticulière s’accompagne d’un contenu-sol original. L’étudedes interfluves a doncpermis d’individuali- ser 10 paysagesdifférents. La plupartpossèdent des critères dereconnaissance morphologique simples [tabl. 21, mais certains [paysages 3 et 71dont le contenu sol est pourtant très différent,nécessitent une analysebeaucoup plus délicate.

I 21

Cuirassement r Paysage 1 important

Affleurements Sommet rocheuxrares -Paysage 2 cuirassé sur le versant Faible cuirassement Affleurements rocheuxabondants+Paysage 11 b sur le versant

Sommet deforme à sols rouges+Paysage 3 gravillonnaires Affleurements rocheuxrares Sommets de forme à sols sableux+Paysage 7 gravillonnaires Sommet convexe à planconvexe En sdmmet de forme et sur ___t Paysage 5 les versants Affleurements rocheuxabondants Sur les versants-Paysage 11 a uniquement

Présence Paysage 4 d'inselberg

Présencede collines de : P'aysage 10 rochesvolca- niques

Forme à ten- dance "demi dance , + Paysage 12 orange"[zone forestière1

Tableau 2 : Critères de reconnaissancedes différentspaysages 22

Figure 8 : Densité de la population (1975)

Échelle O 10 20 30 40 50 km J I I I I I m 5-10

40-60ha d'après Arnaud à l'ouest du Bandarna établie par R. POSSà l'est 23

VI - L’occupation humaine

La densitéde population est de 8 habitantspar kilomètrecarré pour l’ensemble de la coupure (recensement 19751.Mais ce chiffre ne rendpas compte de l’hétérogénéité dupeuplement [fig. 8). Toutela zone centrale proche du Bandama est pratiquementdéserte [150.000 hectares)pour des raisonssanitaires (ancien foyer d’onchocercosel. Autour de ce périmètre, quatreethnies ont occupé l’espace.

Les Tagouanas [ethnie dugroupe Sénoufol sont instal- lés à l’est duBandGa et déterminentdeux centresprincipaux à et surtout à Katiola 115.000 habitants), ville qui a bénéficiéd’un équipement rapide à l’occasion des fêtes del’indépendance de 1979. Le peuplement est prin- cipalement lié à l’axede communication nord-sud [Bouaké - Haute Voltaou Malil, asphalté depuis 1977, à l’exceptionde la régionde Katiola où un foyerimportant s’est établi. Les Sénoufosoccupent la partiede l’espace situé à l’ouestdu Bandama et aunord du Bou. C’est la bordure méridionalede la ‘’zonedense’’ de Korhogo (80 ha/km2). Les terrains situés à proximité même du Bou constituentactuel- lement unezone pionnière très activeaprès l’éradication de l’onchocercose. a été uneville animée, avant la fermeture dela mine dediamants qui l‘a replongge dans le sommeil.Sa réouverture en 1979 peut constituer l’amorce du développementdans cette régionisolée. Les Malinkés, ethnie à dominancemusulmane, sont situés à l’ouestdu Bandama et ausud du Bou. Ils réalisent unpeuplement assez dense avec de nombreux villages dispersés Lazone la plus peuplée est centrée sur les villes de Tienighoug et Rouandougou. Les Baouléssont nombreux dans le sud, à proximité deMarabadiassa. Les densitéssont assez élevées (limite nord.du foyer de Botro), mais l’habitat est très dispersé en campements,particulièrement dans la zonede colonisation 24

situéeentre Marabadiassa et Katiola, où Tagouanaset Baoulés se partagentl’espace. Lescultures vivrières dominent : dansle groupe Sénoufol’igname, le rizpluvial et le maïs [surtout vers Katiola)sont les plus fréquents. Le maniocest préféré en paysMalinké. La productiond’agrumes n’est pas négligeable dans le quartméridional et le cotonprend une place assez importantedans l’ensemble de la zone sous l’impulsion d’unesociété d’état. L’élevagen’est pas très répandu. Le troupeauest constituéessentiellement de bovins, avecquelques chèvres etquelques moutons dans les villages. Depuis 1975 despérimètres de cultureindustrielle ontété installés à proximité du Bandama. Le plus étendu [lO.OOO hectares)est le périmètresucrier de Katiola - Marabadiassa. Une usine est implantée sur le site même afin delimiter le transportde la canne. Plus enaval est situé un périmètremaraïcher créé en 1979. Tous deux puisentdans

I_ le Bandamapour compenser le déficithydrique delasaison sèche.L’impact humain de ces implantations est difficile B appréciercar le phénomèneest trop récent.Cependant, il estcertain que l’appel de main d’oeuvre qui en résulte modifieraprofondément le typeet le niveaude population danstoute la région de Marabadiassa. 25

La méthodologie

I - Les volumes pédologiqueset leurs limites

La notionde volumes pédologiques, sur laquelles’est fondénotre découpage spatial a étélonguement développée par ailleurs (BEAUDDU et CHATELIN, 1977, BEAUDOU et COLLINET, 1977, BEAUDDU et SAYOL, 19791. Nous nereprendrons que les pointsnécessaires à lacompréhension de ce document.

Danstoute la zone intertropicale, les sols présen- tentune organisation toposéquentielle marquée (PERRAUD,1967, BOULVERT, 19681 dont il fautrendre compte dans les documents cartographiques.Dans le cadrede cette étude un certain nom- brede volumes sol [segmentspédologiquesl, caractériséspar laprésence de certainsfaits pédologiques, ontété définis sur chaqueinterfluve. Les faitspédologiques ne sont généra- lementpas constants : ils présentent des variationssouvent l.iéesau gradient toposéquentiel. Ils intéressent générale- mentles horizons profonds (infrasol3 ; eneffet les horizons superficielssont affectés d’une variabilité importante qui n’a pu êtreabordée à l’échellede cette étude : c’estpour- quoiles caractères morphologiques des sols ontété décrits à l’aidede données statistiques plutôt que par référence à un orthotype.

Certainssegments pédologiques présentent une traduc- tionmorphologique immédiate (inselbergs, Fig. 91. Pourd’au- tres,par contre, la représentation cartographique est impos- sible, les limitesétant trop variables suivant les inter- fluves : plusieurs segmentsont alors été groupés dans une unité morpho-pédologique(qui constitue l’unité cartographi- quelpouvant être définie par des critèresmorphologiques. Une unité cartographiquerenferme donc un ou plusieurs seg- mentspédologiques . Sila variabilité est ainsi réduite, elle 26

subsiste ce- uc 1 pendant. Le 1 UNfTECARTOGRAPHIQUE 2 tracé des li- mites qui a uc 3 été adopté SEGMENT 4 correspond doncdans ce I cas à l’exten- S5 SE Denivelde I sionmoyenne observéesur I l’ensembledela I coupure, la I légendepréci- I santpar ail- I leurs les ex- trêmes leur - LONGUEUR OU OEMl INTERFLUVE 7 et occurence. La définitiondes Figure 9 : DECOUPAGE SPATIAL DUN INTERFLUVE unitéscarto- graphiques permet de réa- liser le découpagespatial par photo-interprétation. Au total, 23 Unitésont été définiespour établir la carte desunités morpho-pédologiques. I1 apparait alors quecertains interfluves présentent uneorganisation générale semblable : ils constituentun pay- - sagemorpho-pédologique. Dix types différents, dont le plus grarldnombre se retrouved’ailleurs sur les feuillesvoisines, Ont été mis enévidence sur cette coupure.Dans un type de Paysagedonné, l’ensemble des versants est constituéde la même associationd’unités morpho-pédologiques. Cette associa- tion n’est pasparfaitement stable : la successiondes seg- mentspédologiques peut être plusou moins ordonnée et corn- plètesuivant les interfluves.En particulier, dans le cas de Versants courts,certains segments peuvent disparaftre alors qU’àproximité des grands axes de drainage l’allongement des interfluvesconduit à l’hypertrophiedes segments de bas de pente. Les paysagesmorpho-pédologiques sont d6signds par référence a ter- tains caractères géomorphologiquesparticuliers (exemple : paysaged’in- selbergs].Par souci d’homogénéité, les termes employéssont généralement les mêmes queceux de BEAUDOU et SHYOL (19791, bienque les paysages soientlégèrement différents : en effet, ils présentent une certaine dérive Li& augradient latitudinal. Cette dériveporte principalement sur un raccourcissementdes versants, accompagné d’une convexité plus mar- quée, et surune plus faible induration générale des paysages. Cependant les grands traits tantmorphologiques que pédologiques restent inchangés. 27

Les paysagesétant définis par une successionde segments, leurs limites correspondent à cellasdes interflu- ves (axes dedrainage ou, plus rarement, sommets d’interflu- ves] saufdans le cas où unediscontinuité géologique modifie l’organisationdu versant (limite granitede type Ferké- schistes et grauwackesbirrimiensl.

II - Le contenu

LES DI FFÉRENTS NIVEAUX DE LECTURE

Aprèsavoir défini les différentsvolumes pédologi- quespris en comptedans cette étude, leur contenudoit être précisé. I1 comprenddes données pédologiques, morphologiques et d’autres relatives à lavégétation,présentées à diffé- rents niveaux desynthèse. Ces niveaux correspondent à des stades successifs decondensation de l’information pédologi- -que, A chaque niveau s’ajoute l’apport de données morphologi- quesadaptées au degré de synthèse considéré. Au niveaudes segmentsl’information pédologique est doncprimordiale, alo,rsqu’elle cède le pas à l’informationmorphologique au niveau despaysages. Les unités cartographiques,introduites pourdes raisons techniques de représentation graphique, n’ap- paraissentque comme un relais entre les segments et les pay- sages ; leur contenu n’est doncprécisé que très succincte- ment. Comment a été traitéel’information pédologique ? Pourchaque toposéquence étudiée sur le terrain 195 toposé- quencesl, la distinctiondes différents segments constitutifs a été réalisée. L’ensemble des profilspédologiques observés dans un même segmentpédologique a ensuite été extrait. Ces profils,décrits d’une manière analogue grâce à desfiches de terrain normalisées,ont été considérés comme représentatifs dusegment considéré et c’est uniquement à partird’eux que les caractères morphologiquesdes sols de chaquesegment ont été définis ‘(25 profilspar segment en moyenne]. Une présentationen tableaux a été adoptée. Elle per- met, d’unepart l’accession rapide à l’informationpour tous les niveaux desynthèse grâce à une meilleure lisibilité et, d’a,utrepart, le suivide l’évolution des caractères en fonc- 28

tionde la profondeur pour les segments et dE la position sur le versantpour les paysages.

A ce niveau les donnéespédologiques dominent. Les sols observésdans chaque segment ont été classés enfonction de leur développementpédologique. Si l’onappelle infrasol (CHATELIN et MARTIN, 19721 l’ensembledes horizons hydromor- phes,indurés, altéritiques ou très riches en élémentsgros- siers et apex01l’ensemble formé par les autres (cf annexe 11, les profilsde chaque segment peuvent se répartiren 5 types d’apexol : - pas d’apexoZ : roche ou infrasol affleurant5 - Iepto-apexol : appumite(horizon humifèrel/infrasol - brachy-apexolpeu déueZoppé : appumite/structichron dys- crophe(horizon peu humifèrel/infrasol - brachy-apexol strict : appumite/structichrondyscrophe/ structichron[horizon non humifèrel/infra- sol - ortho-apexol : pasd’horizon de l’infrasol jusqu’à 1,5 mètre.

Les profilsde chaque type présentent tous une SUC- cessioncomparable d’horizons. I1 est doncpossible de compa- rer les sols d’une classe enétudiant les variationsdes ca- ractères dechacun des tv~esd’horizon. Pour chaque type - a, -. d’horizon, le traitementdes données relatives à chaque ca- ractère permet de dégagerun intervalle de variation et une valeurmédians [ou moyenne) ou bien une fréquence d’appari- tion (cf ci-dessous). Deusniveaux d’exposé des résultats pédologiquessont doncretenus pour les segments : d’unepart pour chaque type d’apexol et d’autrepart pour le segmentpris dans son ensem- ble.

- -DONNEES MORPHOLOGIQUES PAR TYPE D’APEXOL

Les caractères morphologiquesde chaque type d’horizon [appu- mite, structichrondyscrophe, structichronl sont pr6cisés dans chaque cas : successiondes horizons, couleurs, éléments grossiers,texture, structure,porosit6, cohésion. Los horizonsdc l’infrasol observés sontegalement indiqués ainsi que leur fr6quenca. Ces donnGesconsti- tuent la basesur laquelle s’effectuent les condensationssuccessives. 29

- DONNEES GENERALESPOUR LE SEGMENT

+ Vonndea pEdologique4 moyenneb pour les diffé- rents typesd’horizons (morphologiques et physico-chimiques). La condensationdes données morphologiques est effectuée pour chaquetype d’horizon observé dans le segment (à partirde l’informationfournie par type d’apexoll. Les donnéesphysico- chimiquesobtenues au laboratoire suivent immédiatement avec la même présentation,afin de faciliter le rapprachement en- tre les deuxtypes de renseignements.

+ Vonndea n.eRa;tivea aux typea d’apex0.h. Ce ta- bleau précise l’importancerelative de chaque type d’apexol et les donnéespédologiques principales de chacun [extraites destableaux par type d’apexoll.

- Importancerelative des différents types d’apexoldans le segment. - Profondeurde l’apexol (médiane, extrê- mes I - .Eléments grossiers[médiane de l’horizon le plus riche en éléments grossiers), - Drainageinterne de l’apexol, estimé d’après les caractèresmorphologiques. - Infrasol le plusfréquent [d’après les tableauxpar type d’apexoll. - Végétationla plus fréquente.

Cette rubriquecomprend 4 parties : - Donnéessynthétiques sur les sols : elles précisent les traitspédologiques les plusmarquants, la li- aison entre certains caractères, les variationslatérales éventuelles,l’occurence des affleurements (roche, cuirasse) et tous les renseignementsne pouvant pas figurer dans les tableaux. - Importancedu segment dans l’unité carto- graphique et dans les différentspaysages où il apparait. - Localisationdu segment dans le paysage et donnéesspatiales [forme, extension.. .l - Fréquencedes pentes, déterminées à par- tir deslevés de terrain au clysimètre.

AU...... NIVEAU DES PAYSAGES L’ensembledes informations est fournie sous la for- me d’un -tableau unique. Les troispremières colonnes de gau- W O

Tableau 3 - Nature et localisatio~den donnees p6~l~logiqucsdans la ?Lpzndz 31

Cheexposent les donnéesgéomorphologiques générales, les troissuivantes précisent les unitéscartographiques et les segmentspédologiques constitutifs, les dernièresreprennent les caractèresgéomorphologiques, pédologiques et végétaux générauxde chaque segment.

- DONNEESGEDMORPHOLOGIQUES GENERALES

Elles caractérisentl’ensemble du paysage : + extension sur lacoupure et pourcentagede la surfacetotale. Ces valeursont été déterminées,après des- sinde la carte, par découpage et peséede la maquette. + dénivelée et longueurdu demi-interfluve. Lamédiane et les extrêmes résultentde l’étude destoposéquences décrites et d’un échantillonnageréalisé à partir des cartestopographiques au 1/50.000.

- -LES UNITES CARTOGRAPHIQUES ET LES SEGMENTS Les unitéscartographiques et les segmentssont pré- sentésverticalement afin de rendre compte de leur succession le longdu versant (cf bloc-diagrammes). La superficie(pour les unitéssommitalesl et la longueur sur le versantsont évalués h partirde la carte préliminairedes unités morpho- pédologiques (à l’échelle 1/100.0001. Les proportionsdu pay- sagereprésentées par chaque unité sont évaluées par décou- page et pesée.

- -DONNEES MORPHOLOGIQUES ET PEDOLDGIQUES GENERALES SUR LESSEGMENTS + le model6 est déduitdes relevés de toposé- quences et desobservations de terrain. + les pentes(moyennes et extrêmes3sont éva- luges à partirdes déterminations au clysimètre, + les caractèresgénéraux des sols sont ex- traits dela synthèse déjà réalisée au niveau des segments-

+ profondeurmoyenne : c’est la moyenneIpondé- rée par leur fréquence)des profondeurs de chaque type d’a- pexol observé dans le segment. + élémentsgrossiers [moyenne]: pour chaque type d’apexol, le tauxmoyen dans l’horizon le plusriche en élé- mentsgrossiers était précisé. Au niveaudes paysages la moyennede ces taux, pondéréepar la fréquencedu type d’ape- xolconsidéré, est indiquée. + le drainageinterne de l’apexol exprime le drainagemoyen de l’ensemble des types d’apexols. 32

+ végétation : lavégétation la plus fréquemment rencontrée sur lesegment est seule retenue.

L'EXPRESSIONDES DONNÉES PÉDOLOGIQUES

- laprofondeur de I'apexol : c'.estla profonde~~ b laquelleakarait le premierhorizon de l'infrasol. La li- gendeindique la médiane et les extrêmes des profondeurs ob- servées.La limite del'infrasol correspond scluvent 2 une limitenette pour l'enracinement et la végétation naturelle (principalesexceptions : les gravolites à phasestructi- chrome très meubleet les structi-altéritEsmeubles et bien drainés]. - la coulebr : lescouleurs indiqlrées sont la trar'uc- tion en français des termesdu code Munsell descou1eui.s (édition 19731. Pourchaque horizon la couleur a été déter- minée sur le terrainaprès prélèvement d'un échantillon hu- mecté(couleurs en ilumidel non broyé. Seule la couleur du matérial:dominant est fournie [appumite, structichron.. .). Pour les horizonshétérogènes ou bariolés les teintessont préciséessans référence au code Munsell. Pour un type d'ho- rizon,la couleur ,dominante est soulignée. La notationbrun plus oumoins foncé indique que l'horizon peut être brun ou brunfoncé. Lorsque l'échantillonrage était important, les fréquencesde chaque couleur ont parfois été déterminées. - les éléments grossiers : le tauxd'éléments gros- siers est fourni enpourcentage volumique [qui est inférieur aupourcentage massiquel par appréciation sur le terrain. Danscertains cas un tamisage a étéeffectué lors de la des- criptiondes sols (letaux obtenu étant ensuite transformé enpourcentag~ volumiquel.

Plusieurstypes d'éléments grossiers(notés EGI ont étédistingués. Le terme -gravillons (noté Go3 recouvrel'en- sembledes éléments grossiers de moins de 2 cm dontl'indu- rationest liée auxsesquioxydes métalliques : concrétions sesquioxydiques(de dureté très variable],fragments d'alté- rite induréesouvent sous formede plaquettes plus oumoins contournéeset morceaux de stérite. L6 terme .raviers de quartz[noté Gel d6signe les fragmentsde quaLLz de moss de 2 cm auxangles souvent aigüs. Le termerkgolite est réservé auxdébris de roche encore peu altérés. Suivant les normesinternationales, la dimensiondes graviers est compriseentre 2 mm et 2 cm, celle des cailloux 33

entre 2 et 20 cm, celle des blocsest supérieure à 20 cm. Les morceaux de régoliteétant peu répandusdans les sols étudiés,les éléments grossiers sont généralement com- posésd’une association .de gravillonset de graviers de quartz (EG = Go + Gel.Le taux de chaque fraction est indi- qué par samédiane et ses extrêmes : 30 % Go (O à 50 %l Ex : + +\ médiane minimuh et Gaximum

Le tauxvolumique médian d,es gravillons dans l’hori- zonconsidéré est donc de 30%. Lesvale’urs extrêmes obser- vées sont O et 50%. Attention : la somme desmédianes de deux variablesn’est paségale à lamédiane de la somme : médianedes EG # médianedes Go + médianedes Ge

- LA TEXTURE :. la texture indiquée a été déterminée sur leterrain par le test manuel.Cinq classes de texture ontété retenues en fonction du tauxd’argile apprécié [le tauxde limons, généralement faible dans les sols ferralli- tiques,n’a pas été pris en compte1 : + sableux (SS1 : moins.de 8% d’argile + sablofaiblement argileux (Sal: de 8 à 15% + sablo-argileux (SA): de 15 à 30% + argilo-sableux(AS) : de 30 à 45% + argileux (A) : plus de 45%

Ce taux,apprécié par le pédologue, a plutô’t une va- leur detest de comportement qu’une valeur absolue : enef- fet lesanalyses granulométriques (cf ci-dessous) font ap- paraître une distorsionsystématique pour les valeurséle- véesdu taux d’argile : unetexture qui ‘est appréciée ”supé- rieure à 50% d’argile’’ sur leterrain apparait à l’analyse comme “supérieure à 30% d’argile”,indépendamment du pédolo- gueayant effectué le test. Cette distorsion disparait pour les faiblesteneurs en argile.

Pourchaque type d’horizon la fréquence des diffé- rentesclasses est indiquée. Ex : Sa (15%) SA (85%) Dansle type d’horizon considéré les sols sontsa- blafaiblement argileux (8 à 15% d’argile) et sablo-argileux (15 à 30%). Dans 85% descas le taux d’argile est compris entre 15 et 30%. - LA STRUCTURE : lastructure Citéa décrite à l'aide destermes de CHATELIN et MARTI[?! (cfannexe .Il. La dimension deséléments structuraux est définie grâce aux termes du glos- sairede pédologie (19fi91. Lesdifférentes structures obser- vées sont présentéespar fréquence di!croissante (fri!quence précisée si le nombrede profils était suffisant) la structure dominanteétant soulignée.

- LA POROSITE : laporosité générale de l'horizon a étéappréciée sur leterrain. Quatre classes de porositi! ont étéretenues :

f trèsporeux (TPI + poreux (Pl + peuporeux (PP1 + très peuporeux (TPPI La fréquence de chaqueclasse est indiquée. Lorsque la porositi! risquede constituer une contrainte, les valeurs sont soulignées.

- LA COHESION : seulsles horizons pour lesquelsla description a étéeffectuée à l'étatfrais ou sec ont 6tétrai- tés, les variations de lacohésion en fonction del'état hydri- queétant trop importantes.L'appréciation de lacohésion de l'ensembledes horizons s'esteffectuée selon 7 classes :

+ boulant 183 + trèsmeuble (TM1

f meuble (Ml

f peumeuble (PMI

f Assez cohérent (AC1

f Cohérent (Cl horizons de 1 ' inf rasol f trÈs cohérent (TC1 i La fréquencede chaque classe est indiquée et, comme pour lacohésionJla classe est soulignée lorsque sa fréquence d'apparitionrisque de constituer une contrainte importante. LES...... DONNEES PHYSICO-CHLMIQ1JES --- Le principedes méthodes analytiques utilisées est préciséen annexe (anr~exe 21. - LA TEXTURE : les différentesclasses texturales dé- terminéespar l'analyse granulométrique sont représentées, pour chaquehorizon, par la médianede l'ensemble des détermi- nations (1~total des fractions peut donc être différent de 100...3. Ces données sont analytiquementpréférables au test manuelde terrain, mais le nombred'échantillons analysés est beaucoLpmoins représentatif. La représentationadoptée per- metcependant de suivrefacilement l'gvolution dela texture avecla pz o~o~~'!deur. 35

- LE pH : les pHeau et pH KC1 sontindiqués par leurs médianeset leurs extrêmes. Ex : 680 5.4 +- minimum / 7,1 + maximum médiane Lorsque le nombred’échantillons est faible, seuls les extrêmessont précisés. - LA MATIEREORGANIQUE : + L&---- taux est représenté comme le pH

Ex : 285 2,q + minimum / 2,3 + maximum médiane + l?’appn&ciation---_ de cette teneura eté effectuée pourchaque échantillon d’après les normes de DABIN (19681. Ces normespermettent la distinction entre une bonne teneur (blet une teneur faible (fl. Unebonne teneur correspond à : - plus de 2% dematière organique pour les sols sableux, - plus de 3% dematière organique pour les sols limoneux, - plus de 1,5% dematière organique pour les sols argileux, - plus de 4% dematière organique. pour les sols hydromorphes.

Lafréquence de chacune desdeux classes est indiquée. Ex : f (20%) Exceptionell I I b IBO%) Dans 80% descas la te- ---ir Très bon 1 bon F neuren matière organi- queest suffisante se-

Tris bon I lonces normes. Lesteneu-rs observées o.:] Très ban sontreprésentatives du milieusous végétation natu,relle.Toute mise envaleur provoque ra- Très Très pidementune chute im.. portantedu stock orga- b8s b8s nique.

6.5 6 5 4.5

Figure 10 : ABAQUE DE FERTlllTE POUR LES SOLS TROPICAUX

[ AZOTE EN FONCTION OU PH POUR UN RAPPORT

G/N #l0 1 ’ 36

+ ---trapp0n.t --- C/! : indicationde la médiane et desextrêmes. - LA FERTILITE azotéedes sols estappréciée enfonc- tion du pH COABIN, Fig. IO). La fréquencede chaque classe de fertilitéest précisée.

- LE COMPLEXE D'ECHANGE :

A;: A;: 1 1 pauvre [pl moyen (my) 1 riche Ir1 I 1:; La fréquencede chaque classeest fournie. <3 , < O,? : mauvais (mvl <7 7-1 1 - 0,1-0,2 : médiocre (mdl - 0,2-0,4 : moyen [my) 80 9-14 - O,4-0,6 : bon (bl > 0,6 : très bon (tbl Tableau 4 : Appréciation de la somme desbases échangeables (en meq/ 100 g) en fonction de la somme argile + limons Appréciation du potassiuméchangeable (meq/l00 g) 4 le puka,~aium-_-_-_-_--dchak1geabCe estapprécié selon les normes de BOYER (19781. Le potassium 6tant expriméen milliéquivalents pour 100 grammes de sol. Sila teneur en argileest inférieure à 10% ; ces chiffres sont multipliéspar un coefficient 0,7 ou O,5.

+ L'Cquitibne------de.& bused @changeables s'évalue d'aprèsles valeurs de quelques rapports caractéristiques (BOYERI : - K/Ca + Mg doit êtrecompris entre 2 ou 3 et 7% - Mg/K doit êtrecompris entre 2 ou 3 (l'optimum est33et 20 - Ca/Mg doit êtrecompris entre 1 et 40. Les déficitsobservés sont signalésen clair. Ces in- dications sont trèssuccinctes et ne sont destinées qu'à orienterdes analyses ultérieures plus fines. 37

- LES RESERVES :

+ les bases totales sont précisées par la mé- 4 diane et les extrêmes (en meq/100 g),

+ le cation dominant est indiqué,

+ le phosphore total (en %l est représenté par sa médiane et ses extrêmes,

+ l’appréciation de la teneur en phosphore total est réalisée en fonc- tion de la richesse azotée IDABIN, fig.l.11. Les dif- 0. 1 férentes classes d’appré- 0.1 07 03 0,4 0.5 0,6 97 0,s 0.9 1 1.1 1,Z 19 1.4 1 D’après OABlN P205 %m ciation sont déduites de Figure 11 : ABAQUE DE FERTILITEPOUR LES SOLSTROPICAUX l’interprétation du dia- [AZOTEEN FONCTION OU PHOSPHORETOTAL gramme POUR UN RAPPORT C/N # 101

SgSSVlrIfl3 SNlOW~l30 l3 XflV31Vld 3Ll 38VSMd T 39VSAWd s~uaur6asanal )a sa6esAed sal

6E

41

PAYSAGE 2 PAYSAGE DE PLATEAUX ET DE TeFiOINS CUIRASSESPARTIELLEt!ENT DCt'ANTE&S l

50 très rapide

avane arbo- Be i 115 II '3'floI 8P P IS 21 '3'fisl SPI lOX3dY,l 311 SNOZIYOH S311 S3flOIWIH3-031SAHd S38313WV3 43

uc l2 S1

45

uc 12 S2

BRACHY-APEXOLSPEU DtVELOPPtS

Typa Couleur El6ments Texture Structure PomsItB Coheslcn d'horlzon grossiers

Apexol Appmlte rouge SMibre, rougeterne, 4% €G loi 651) Sa (20%) rmxlode, adro- TP 160%) TM 16C1) rouge foncé, brun foncé. brun 45% Go IO à 65s) SA (3011 ?&urnclode P (40%) M I4Cl) rougeltre fonce O d 5% Ga

Structichmn brun mugeltre foncé. rouge 55% €G I10 à 652) SA 145%) admqIuFacloce, TP 120%) V IBCI) dyacmphe foncé, muge, brun fonce (Gnt > 6 40%) AS (55%) a&m anguclods P IBOS1 PM I2Ci) 501 Ga (10 65%) O b 51 Ge

Infrasol ler horizon Gravolire présentant un taux variable de phase StruCtlCh- Evolutlon en - Gravolite (60%) A phase srru;tialt6rltlque dtlrnportancs variable profondeur - Alterite Souvent faiblement indurée

ORTHO-APEXOLS meml Appumlte brunmuoeltre foncé. brun 10% €G l O b 20%) S6 (101) yumclode, Souvent TP 170%) TM 16CI) fonc8, gris fonct. a trk 10% M ( O i 20%) Sa 110%) Très netTe, adm- P (30%) M 14011 fond, mugs très smbre ,O A 51 Ge - Parfois SA 130%1 grwclode prdsence de cail- low de stérits

Structlchmn brun muvitre fonce. brun 402 €G O à 65%) Sa 110%) amfro ancrclode ltres TP (50%) TM IlCI) dyrcmphe mqe8tre. brun, rouge POW 401 Go ( O a 65%) SA 120%) flne), amira-grutrcr- P 16011 M 14011 bre, mnge fond, brun gris;- O b 51 Ge - Parfois AS 1701) clode, an&mde, grw FP (10%) R1 ISCil ire présence de call- clode IOYXde sterlte 46

U C 13 S1 47

Ut U S1 LEPTO-APEXOLS

Type Couleur Texture Ei6.wnts Structure Poroslt6 Coh&rlon grossiers

Apex01 Appumite muge fonc6. gris ma6 IO d 35% GO sa 6 As grmclode TPaP TM&# (quelques cailloux et blocs)

InfraSol Gravollteler horizon ou ait6rlte 48

U C 13 S2 49

UC 13 S2

BRACHY-APEXOLSPEU DtVELOPPeS

QOXOI III

lfrasol

ORTHO-APEXOLS 50 STJXGV-OHIMO

IS uc 14 S1 53

uc 14 S1

(Infrasollier horizon Nature variable, mis % hydrmrpne dans 50% (les cas : 1 - Fragl OY pdtmrt4rlte 13411 - Gravoilte - Psamlton - Rétichmn II I - Gravilon

dtichmn (602) parfois alt4ritlqus. souvent gravlllonnaire IInfraroiI Fragl ou p€tmst6rits 54 55

UC 14 S2

LEPTO-APEXOLS

Typa Couleur El&W"tS Texture Structure Pomslt6 Coh6sl.m i d'horizon grossiers I i II I l I

mullle ou ocre muille, par- (la texture fol5 belges. Dans certalns prgsents sou- cas tralnëes entre 18s agré- vent des varia gats ou le long des racines. tlonslatbra- Il les Importan- ter1

lnfrasoiHydmrphe : - oxyriductons argileux ou argilo-.ableux(souvent assez bien structuréa)(70$1 - oxyrédwtoos sableux (33s) sUrmo.?Tant pariois un altërite a grosgrains (les oxyrgductons sableux correspondentgénéralement aux appumites du pdie sabieuxl. 1 BRACHY-APEXOLS PEU DCVELOPPES

I:::; I:::; - I l

fois oranges.jaunes. grises. textural sou- Parfoirettralnëes le long des racines et des faces des. agregatr. l Ivent'Ort) I II

l t l BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apex01 Appuzite de brun cd oris foncé d noir :O d 51 EG Ss (20%) rumclods (65%) TP (551) TM (85%) (rarement tal- brun fonce, gris,gris T~PS O d 51 Go Sa (651) %êro-grulxlade, P 1451) M (15%) blement hydro- foncé. MIT. brun grisaire O à 51 Ge SA (152) anéro-anguciode mrphe) très fond

Structlchmn brun fonc4 t grisàtre. jaws- O à 5% €G SA (50%) rm&ro-anouclode, am& P (6%) M dyscrophe tre ou olive : brun foncé, O 5 51 Go M 150il rode, grumxlode 5 (35%) (hydmmrphle brun grlsàtre trës foncé, O A 51 Ge à tache dans brun Jaunâtre foncé. brun 111 der cas) oiive clair, brun olive

Structlchmn brm f .ia-nitr+ ou qrisitre : O a 51 EG SA (501) a&ra-anguclode. a&- P (70%) H (toujours f brunvit. run fonce. brun O à 5% Go AS (2011 rode, mguclode E (30%) hydmrphe) Jaunatreclair. brun jaunâtre O a 3% Ge A . (34%) brungrisütre, muge,muge Jaunâtre. jaune olive. Taches rouille, ocre belges ou belges

HydronDrphs - oxyriducton (80%) 6 texture iras varlablc l - fraglrtérlte 120%) r&ichmme

LS lOX3dV,l 3U SNOZIBOH S311 S3flOIWIH3-031EAHd S38~13VBV3

S3d.U ",D(. I I . nOX3dV,U

SS 59

uc l5

BRACHY-APEXOLS PEU DEVELOPPBS Typa buleur Elfnents Texture Structure FOmslt6 Cohdslcn d'horlron grossiers

l 1 Structlchron rouge smm plus ou wlns 40; EG ro A 65;) SA 12521 arrsro-grunacloder30~)'~~ (25%) TH (IOSI dyscmphe brun 20; Go (O L 502) , AS (40%) ou anguclode très fin P (6011 H (901) <52 Ge (O b 60;) A (55%) (7011 g€n€ralenent FP 11511 bien marquee, ml5 parfois 6 tendance dmde

Infrasol ler horizon - Grawlite (4511 C Ge C alt€rltlqus - Gravela (4511 *Go i alt6rltlque - Alterite (1011 Evolutlon en - Apparition d'alt(rite, qui occupe plus da 502 du wIum dans 751 des cas profondeur

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apexol .Aa?unite muce force $ brun ou Qrls c:: EG l: i ASSI ,Sa tlo%l G€n€rale-ent pruwlo TP (ZOf) TM 15Otl O a 152 Go SA (7021 d~ neme. Parfols P W:) M (5% I O b 351 Ge AS 12Qf) tendance mérode Pp 1201)

Structlchron mugs A brunrougeetre plus 20: EG IO B 501) SA (ML) Anguclode qbirale- TP (1011 M (9011 dyscmphe ou mins fond 15% Go (0 6 40%) AS (40%) ment très fin. Peu P 180%) FM 110%) g52 Oa (O 35:l A 13011 marqde dans 9%des PP (10%) Ca5

Structlchron muge parfois brunstre ou 402 EG (O & 5511 SA (1OZl Anguclode flnlparfols TP (IOLI TU (15s) lalt6ritlque Jaunâtre 251 Go (C b 55%) A5 (4011 grumclodel 6 tendan- P 16021 M (7011 dans 20% der

ORTHO-APEXOLS

Apexol Appmlts brunrougeâtre plus ou mins <51 EG (O & 352) SA 1801) amém-grumclodel601) TP (5021 TM (4011 fard (70%) a brun grisâtre O A 35% Go AS (20;) grvmDclode P (4021 H (5011 O b 201 Ge PP (102, R( (1011

Structlchron brun rougeitre a muge plus CS2 EG IO a G511 AS (5011 anguclode (70Ll SOY- TP 1101) M (751) dqscrophe ou mins Jaunitra O L 45% Go A 1501) vent peu marqu€e, P (S€$) RI (2511 0rao:Ge aJro-qrumociode. grumclode

I 60

UC 16 S1

62 63

UC 16 S2

LEPTO-APEXOLS

Type d'horlron Cou Isur Eipnents 3rosslers Structure Texturemmsite Cohhslon

Apeml Appunite brun c5s Go SA a&o-anguclode TP M

lnfrssol Structl-Gravollresouvmt falblmant hydromrpnc Pdtm.tér1te

I I I I I Infrasol ler horizon Grzvollte (60%). avec généralemnt SO 1 451 du volume occupé par du Structichmn belge. Parfois dur1 stlou retlchrme. Génlralement peu de graviers. Fragi ou PCtrortérite (301) souvent plus ou moins .degrad€ Owl-rdti-altérite

Evolution en Fragi ou P<+mst6rits t55S) profondeur Rktichron plus ou mins Indure et plus au -1"s alterltlque GravoI lte Altérite plus DY wins structlchrome ou rétichm

ERACHY-APEXOLS STRICTS

Apexol Appumite brun DY gris fonce : brun <51 EG (O B 151) îSS 11011 grumaclode 14511, 'TP 1551) TM (751) rougeârre foncb, Drua fonce, surtout aes Go Sa 135%) am4ro-grumcloae(Z5~) P (4511 M (2511 brun grisztre f fond, gris SA (451) dro-psanmxlode, fonc8, MIT. grismugeâtre AS IlOri anguclods fond, mu5e tr& s&re

Structichmn brun foncP : brUE rougeâtre f C5L EG (O h 601) Sa (101) aném-grumcloda(401) TP (101) TM 1201) dyscmphe foncé, brunJaunitre f toncé. O A 60% Ge SA (352) adm-anguc1c.de (401) P (502) M (551) brun foncb, brun vit, brun. O A 201 Go AS (3511 a&rodc, -PP 12511 E (251) muge smbre, mugs cIaIr A CiOZ1 anguclode -TPP (l511

Structlchmn mit mu~eldan~*ant:.soit 301 EG (0 6 5513 SA (201) m6reanguclode(701i TP CIOZ) TM (10%) (parfois alté- % (S jaunârre, t fonc6:: 25% Go IO 6 5511 AS . (301) (agrégaTsgénérale- P (351) M 1651) ritique A la rouge t 'cnc8,rau;r jaw:- 6%te (O a ZCI) il (:C$) nent tres finri, pp (551) E (25%) base ou legè- tre,-jaune brunZrre, brun adro-grumcloae, rerant hydro- Jaunatre,brun vif grum-psamclode. mrphe) anguclode

InfraSol ler horiZOn Retichron (55%) en asSOciation avec de I'alt€rlte. du structichron DY du gravolite, Souvent 6 indura Fragi ou P6trostérlts (251) plus W min5 dégrade Structi-Gravollte Duri-altb-Structichmn

Evolution en KGtichronassocl& 1 d'autresnateriaux (451) profondeur Fragi ou Pstrostérlte (451)

ORTHO-APEXOLS

Apexol Appumlte gris tres foncé,brun grisâ- c51 Go Sa a SA gruwlode & adm- P TM & M tre tras foncé, brunrougel- Qrwclode tre

Structfchron brunmugeatre, royle jam(- O 3 201 EG SA I AS grvmanguclods a P M dyscrophe tre . O & 201 Go dm-anguclode c51 Ge

Structichmn muge a muge Jaunitre 15 I401 Go SA 6 A 8nguClOde & &m- P b PP M anguclode 64

uc l7 S1

TYPES D'APEXOLS

CARACT~RESMORPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL

CARAC 65

UC 17 S1

BRACHY-APEXOLSPEU DeVELOPPl?S

Type El6mentr Couleur Texture Structure Pomrit6 Cohbslon d'horizon gmssiars

Apex01 Appusite brun ton&. brun grisâtre c52 EG SS (351) gruro-psa-x"lade. (351)TP B 115$1 (parfois quel- foncé ou tr&s fonc6, noir, Sa (3511 atr&O-pranmclade. (651)TM P (651) ques taches grls Jaunâtre SA (151) adro-grumclode. H (201) d'hydnmarphld AS (1511 grUPDCiOde

! EG 35%) Structichmn brun foncé. brun jaunâtre f <% (0 2 SS (1511 adro-angucloddpar- P (8511 TM (35%) dyscrophe foncé, jaune grlrStre O a 352 Go Sa (15%) fois à tendance gm- PP (15%) Y (6511 (tachesd'hy- 40%Ge SA 135s) mclodei,adrode, drmrphie AS 1351) anguclode dans M1 de5 cas1

lnfrasol OxyrGducton (60%) parfoisgraveleux Psamiton plus W mlns hyd-rphe Fraglst6rite I l IA In basedu profll se tmuve souvent un horizonriche en gravlllons I

Structichmn brun fonce (5011, rouge SOOT c51 EG SS (ILXI adrode (5511, a&rc- TP (201) T!4 (1011 dvscrophe bre, brun, brunjaunâtre Sa (lO$l anguciode, dm-gr"-1351) P M 1351) (parfol6 169.3- SA (3521 mclade.gruroclode Pp (45%) pU t55$) rmnt hydro- AS (4511

Infra501 ter horizon Harizon hydrmrphe (601) : gén6ralementretichron (parfois t alt6ritique. f graveleux, 4 duri),part015 Ovreducton Fragist6rlte (50%)t dhntel6 IIGramlite (associ6 à un structlchmn belge) Evolution en Harizon hydmmrphe(801). g6néralement rgtichra, parfois oxyr6ducton profondeur Fragistérite 4 Go (2011 66

UC 17 S2 CARACT~RESGCNCRAUX - Les sols dece segment, sIt~6s& proxlmlt6 des axes de dralnage.sont fortenant Wllll marquKs par t'hydromorphlaqul spparalt g6nKralement d8s I'horlzonde surface. h**r Les 101s ne renfermentpas d'B16nents grosslerset sont rarement Indurer en l profondeur.Leur texture est extrëmement variable, tant au nlvesu de l'Inter- fiuvequ'b ce~ùl du profII, votre m6me du I'horlzon. 4 0 % de - 40% 1'U.C. 17 n - 13s dupaysage 3 126.000 ha1 - Ce segment est 116 aux axes dedralnage. De flrme allong6e II est Ilmlt6 b ,, l'amont par 1'U.C. 17 S l. Parfols II 48 tsrmlns b l'aval par un bas-fond plat 1Ll.C. 221. ,,,...,.**I. TYPES D'APEXOLS 67

, UC 17 S2

LEPTO-APEXOLS

lntrasal ler horlzon Oxyrdducton 19051 de texture tres variable (SS 6 A), souventorganlque au samet (40%). presentant rarwnt das caractPres vertlques Réducton CIO$)

.Evolution en Oxyriducton ou réducton cDmprenant partols une phase altkrltlque, graveleuse ou gravltlonnatre I profondeur

BRACHY-APEXOLS PEU DCVELOPP~S

Ca5 : taches brun foncé, gris oruoitra rouille ou clair trolnees muIl le le long der raclnss

Structlchmn gris. gris beige, brun psle, e51 Go (O 1 25%) tres variable trës variable: adro- T? (15%) TM (15%) dyscrophe brun mugeatrefonce c52 Ge argucloda. anQuclade- ? 17011 M (7011 Ihydmmrpha prlsnatlque, adm- W Ii5L) PM (15%) dans 50% des psamnxlode.anguclo- cas : taches de rnullle ou ocre plus dlf- fuses

Infrasol ler horlmn OxyrGducton de Texture très variable, parfois plus ou mlns Go ou Ge

EvOlUtIDn en Oxyréducton (402) profondeur Réducton (202) FragistCrite (2Cll plus ou mlns gravillonnalm Alterlte hydrmnrphe r. 69

PAYSAGE 4

PAYSAGE D'INSELBERGS

l Drainage de I'apexal I'

I dew I

Ralenti I la Savane arhs-:

iuc 6) base ItJva i

de rOche leucocrate lrr6guller (dos 10 ha 1 de baleine et 1.5 I chaos1 crate

Plaine allu- iuc 22) l- I 70

uc1 S1

CARACTkRES GCNEfiPUX - sur les Games laroche en alace occupe 60s de la surface. iiie se deliteparfcls en Bcailles de grandetaille*d'ipaisseur p6nPralement comprise entre 10 et 40 cm. Lesblocs et les calllouxJcn- chentla DIUS.?r3rde ?arTie Je5 sols r?Stan:S. Ce sont des sols trk rIshe5en fragments de roches, de couleurbrun+ > n31rf ri testbre ,atieube (minerau%peu aItBr8sl. Sur certains replats des sols plu; ?cof~nd>apparatsssnt partais, ~'~rtycnecolluviale pour la plupart. - 8.0% de f'U.i. I - 15% du paysage 4 ~2.700ha1 - segment present ~artous les interfluves, II QCSUPB une surfacemoyenne de 25 ha.Cependant 185 inselbergs les plu2&tendus (Niampl atteignent jusqu'à 600 ha. Ces dimensionsmodestes COntraS?enf avec le nassif a'inseibergs5itue entre Roundialt et Odlenn6. TYPES D'APEXOLS

?mina e Iniraspl le Profordeur tntern9 p I us traquent VBgétatiun Pas d'apurcl 60 U roche affleurante 4 25 50 trIs bon regotite ourocne leu- savane hercazee B Lepto-aperols 20 a cocrato savare arborFe eraayapelots pea 20 B 60 trk bon ri.gol i t0 savanearborbe dévelopcBç :U 35 Brachy-apaxsls stricts < I savarearboree Ortho-a$swls O 71

UCI S2 CARACT~RESG~:;$RAUX - Au pled desinselbergs s'accumulent uar placesles blocs Issus de ladésagregatlon des asmes. Les sols IiZs i ce5 Cboulis 50nt De>épais, trB5 SzbleUX etriches en d61risde roches. En dehorsdes zone5d'6>oulis Une alrérarionDroionde estaaparue. Elle restecependant inconipIète.et les hori- 20n5 forTcmentait6ritiques sont toujoursprocnes da la surface. En surfaceles sols sont toujours sableux. - 205 de 1'U.C. 1 - 4% du paysage 4 (720 ha1 - Cesegmant forne unecouronne autour des inselbergs. Sa largeurest toujours faible (100 mètresau plus).avec une pente souvent assez iorte (moyenne 8g). TYPES D'APEXCLS r ' 5 du Elémnts Draina3e lnfrasol 19 profondcur p,us fequent . vé$tation segment grossiers interne I Pas d'spexol

Lepto-apexo:s 40 10 a 20 60 trb rapide régol ite savane arbore?

I Orachy-apemlspeu 60 20 35 .:5 durl-structi-altérite savane arooree déveiopp6s 3 rapide Brachy-apexols stricts O , Ortho-apsxcls 'J

CARACTtRES EiCRPHOLOGiQUESDES HCRIZOXS DE L'APEXOL < Tdux et nature de5 Typo d'horl zon Cou1 our Texture Pomsit6 StructureCohesion éléaents 3rossie;s trk VariaDlr !ûi a0:I 55 (40%) a&rc-grumoclode, psarm- 'I? (65%) TM i601) Appurni te brun fonce a noir rsqoiite(graviers i sa (CG:) clode,grumclode P (35%) M blocs),pariois mr- (ZN1 cexx dc quartz. Structichron anCro-grumclode M. dyscrophc brunrwgGtrs ionce fcncdb brm 1 c 5: (D I 15%) l IP uc4 S1

CARACT~RESMORPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 73

uc 9 S1

BRACHY-APEXOLS PEUDEVELOPPtS

Type Couleur ElKments TexTure Structure PomsltK Cohëslon d'horlzon grossiers

Apsxol Appumite grls tonce , brun gri- '5% EG oméro-grdrmclode b TP (8511 Q 130%) e,satre,brun fonce. brun mu- O A 5% Go lendancepsarrraclode P 115$1 TU (1521 goBtrefonce Ob51Go grum.psamraclade. U 155Z) grumeclode, psamo- cloae

Structlchmn brun foncé à très fonce.brun.<52 Et SS amfm-grumxlcde, TP 1301) TU (2011 dyscrophe brun clair, brunrougeâtre O à 5% Go aw&m-psamnociode P 1701) M (EOSI fonce or51G.3

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apaml Appumite brungrlsBtre t fonce,brun, 101 EG IO à 351) SS r5Oil ami.ro-grumclode b TP (1521 TM 15021 gris trh foncé. jaune bru- 51 to IO à 30%) Sa (15%) forte tendance psap- P (702) t4 1501) nltre 51 Ge (O b251) SA (351) mclode. am6m-psa- PP (151)

brun CIaIr

phase alteri-

Infrasol ter horlzm Altérite plus ou mlns hydmrphe . durl-ré+l-alt4rite a phzse StrUCtlchrOmB 16011 parfats graveleux ou gravllfonnalre . rétlchmn altCrlte . altërlte structlchm

Evolutlon en Accentuatlonde I'hydrcmrphle pmfondeur 74

uc4 S2

CARACTCRES G~N~RAUX

TYPES D'APEXOLS

I 75

uc 4 S2

LEPTO-APEXOLS

TYPE Couleur EI &msnts Texture Structure Pororlt6 CchCIlon I Qmrsiers Apex01 Appumlte brun g51 EG (O b 601) SS Psamnoclode P TM O 6 60% Ga -3% Ge Infrasol Ierhorizon - Gravollte 15011 - Psamlton (50%)

BRACHY-APEXOLSPEU DEVELOPPCS uc 7

CARAClkRES GtNERAUX

- Plusde 151. de l'>cit<:artsgrdphi;ue est :OUYC~~?ar des, ntfleurornents richeux en ch835 de SIDCS ou en do5 de naleine. ~...ac.;~ A ,425 ~CI~PCI~~,O~Sde CB(IIOUI e~ de blocsentre les polnremonts. ors- que la rochen'affleure pas, un so1 lithlquoJpparait, tri.5 richeen éléments 3rosslers et de :er- turctr&s s~ole2se,mi5 J wtrtce orgrrriqua abondrrnte,et bteo srruc'ur2 sou: r6qBtationnaturelle, du moinb pourI'nor~zon superficiel. intra les io~esd'affleurements se d8veioppent a05 sols ?Ius profonds 58ns SiBrnent5 grossiers,sableur au sommet, certainornentd'origine COIIUvIaIe. Ils son: souvent -al dra;r.L.s 3 la ~ase. - 1,5% du paysage 4 (253 ha) - 2.55 du paysags 5 12C00 ha) - 1.5: du pavsagt Ila l l000 ha1 - 1% du paysage IIb (23,l ha1 - Cette unit4 apsaralt sur 185 versants de qudtrepaysages différents. Elle forme des taches de IO hec- tares en aoyenneprincioalemcnt locallsies sur la partieInférieure de5 versants.

TYPES D'APEXOLS

E'énPnt' lnfrasol le Profcndeur Drainage V6getat ton 5t3cnt grossiers interne p I us f r&cuent Aff leurerents de roche Pas d'aFe&I 40 O le~cocra~e kche leuccsr:?r; en old- Lepto-apemls 20 trèsce rapldc ou repolite ;s,mmltl- savape artoric I L, "e l

CARKT~RES KDRPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL

L 77

PAYSAGE 5

PAYSAGE DE COLLINES A SOMMETS RICHES EN AFFLEUREMENTSROMEUX

Exten- un1 te5 carto- sion graphi- M et ques

847th 17%1

Bas de fersant

(U: 6) - ffleure 3nts de Oche 3um - crate -IW: 71 78

uc 2

CARACTERES G~NERAUX - Dans cessgnent. 18s affleurements de roche Ieucocrate en dos de balelne sontabondants. mals tra- quemment de faible erten5iOn (5 à IO$ ausegrrent en g2neral). En dehors de ces zones d'affleuremants. In roche 581.8 n'apparaltjamais P moins d'I.7*hire dans le sol. Parcontre, l05 horizonsprofonds sont toujoursalt4ritlques. Prdsentant souvent destendances hydromorphes, leur lnduratlon est fr4- quente, condulsantparfois A uns carapacesubatfleurante ou mëme sffleurante. Les horizonssup6rleurs. sableux,sont fr6quemment gravl l lonnalres. - 101 du paysage 5 l8500 ha). - Ce segmentoccupe (S sommetde5 colllnes du paysage 5. II formedes unttdr de 20 k 150 hectares (moyenne 50 ha).

TYPES D'APEXOLS

Elements Infrasol le Profcndsur Drainage Ve*tetlal gro5siersplus frequent Interne lPas d'apex01 bchs lewcocrateou I 51 O I -I - l -I

CARACTERES MORPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL

uc.4 SEGMENT 1 - 21.5s du paysage (18.500 ha)volr p. 72-73 uc 4 SEGMENT 2 - 401 dupaysage (34.000 ha) volr p. 74-75 uc 6 SEGMENT 1 - 19.51 dupaysage (17.000 ha) volr p. 88-89 U c 6 SEGMENT 2 - 6.51 dupaysage ( 5.600 ha) volr p. 90 79

PAYSAGE 7

PAYSAGE DE COLLINES CONVEXES

d'inter f Iuve

30 m 10-70:

1wrsant 80

uc 3 S1 -K-

- 751 de 1'U.C. - 4.5 de paysage 7 113.030 ha), 7.51 du paysage lla 16.400 ha1 -en ensmbles da 25 b ZOO ha (muyenne 50ha) englobant des taches d'U.C. S S2

TYPES D'APEXOLS 81

uc 3 S1

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Structlchron roy)e t brun ou jaune : 45% :G (O d 55%) SA ( 511 amero-anguclode (5011 TP (loll TM il011 (parfois phase tonci, muge jaunâtre, ~WJ-dirinuant gënérale- AS (151) amero-grumclode tr&s P (451) M (7011 alteritique à %G&tre, brunrougeitre ment à la base A (8011 fin (m$) amrode FP (401) FM (~0%; la bare :jw- t foncé, brun JaunPtre 451 Eo (O d 5511 TFP 51) qua 401 du c51 te (O d 35%) WlUrne)

Infrasol ler horizon Fragi ou petro-stérite f alteritique (4011 Retl-aitérite f dur1 (3511 Altdrlie f Structlchrme Dur1 - Grawllte Euolutlm en Le ler harizon se poursuitgënéralment Jusqu'd 1.5 metre 82

uc 3 S2

- sols ferrallltlques profondsbrun rcuge8tre ou rouges, gravlllonnslrar ou Qrsvaleux en profondeur.L'lnfrasol a¶t un althrlto structlchmms. - 25; d9 1'U.C. - 1.52 du paysage 7 14.000 ha). 2.51 du paysage Ils l 2.100 ha1 - en petites tachesal6atolres lenvlron l ha), au seln de 1'U.C. 3 SI.

TYPES D'APEXOLS

CARACT~RESPHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 83

uc3 S2

BRACHY-APEXOLS PEU D~VELOPP~S

TYPO Cnuleur Elements Structure Texturebrosita cohesion d'horizon grossiers

APMl Ap:r;nlte brun grisâtre foncë I brun O I 20% Ga SA amem-grunocolde I TP I P TM a M mupràtre fonce grvnoclode

StrYCtiChmn brunmugeBtre I muge S- 30 h 50% Go AS amero-grumclode I P M dyscrophe bre grunac1Cde

infrasol Grawlite Structlchrwe ler horizon

:E&&? Altérite ? dur1 et t Itructlchmme

BRACHY-APEXOLS STRICTS

ORTHO-APEXOLS

Structichmn brun foncë.brun rougeetre ' 10; EG (O à 35%) Sa (20%1 amm-anguclode, par- TP 120%) M 18011 dyrcmphe foncë, brungrisâtre. rouge, CS$ Go (O a 151) SA (2CI) fois à tendance gru- P (60%) RI (20%) mugsfonce c52 Ge (O à 35%) AS (6011 moclode fin, mero- Pp (23%) grumcloda

Structichron brunrougeitre 30% EG (ïQ& 50%) AS (601) men-anguclode,par- TP t20%1 M 180%) (sarvent alt& , 10% Go (O 45%) A (40%) fois 6 tendance gru- P (80%) FM (20%) rltique a la 15% Ge IO 6 4051 moclode base) 84

uc5 S1 CARACT~RESGBNBRAUX .. y& - Sols lerrallltlquesbrun rougsatres ou rougeJsunatrar grsvlllonnslrsr ou graveleux enprofondeur. La poruslt6est talbls et Io cohbslonImportants (b I'Btat frals ou sacl dans les rtructlchrons. L'lntrosol estpeu hydromorphe. les retl-slt6rltes presentantune phase structlchrome abondante. - 35% de 1'U.C. - 241Represent6 du paysage sur 7pratlquement (70.000 ha1 tous les Interfluves Isou1 ceux dont10 denlvelbe est ' ' ' '""

iraslalblel. II occupe gPnPralement entre 200 850 metresdu versant lm6dlsns 380 *hmhtresl. II prkente unetorme et en couronne autour de 1'U.C. 3, pbn6lree a I1avaI par desremontees ds 1'U.C. 5 5 2 correspondant souvent aux amorces des marigots. TYPES D'APEXOLS

CARACTERESIIGRPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 85

VC 5 S1

(Durl)-reti-altérite sauvent-an elange awc d'autresmat€rlaux (gravillons, gravlers, structlchm) Psamniton f Graveleux

Evnlutlon en (Ouri)-retiaitérite 13%) générale;nent en &lange avec d'autres nat6rlmvx profondeur Altérite f Structlchmm Hypostructlchron Gravol Ita Gravelon Psamnlton

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Gravelon f Structichr- Gravoiite f structlchrane Petrosterite

Evolutlon en Aatialtérite (701) souvent duri profondeur Alterite f structlch- Petrasterlte

ORTHO-APEXOLS

II 86

uc 5 S2 l CARACT~RESGBN~RAUX - sols ferrallltlquer rouge Jaunitres ou brunLtres, grsvlIlonnalre5 ou graveleux en protondeur. Dans le5 structlchrons la poroslt6 est talble et 18 coh6slan Importante.L'lntrasol. marque par I'hydronorphle,est un rhtlchron ou un sthrlte. Par place, le st6rlte affleure. - 65% de 1'U.C. - 45% du oav5am 7 l13.000 ha1

TYPES D 'APEXOLS 87

lerhorizon - Fragi ou petmstérlte (35%).souvent pénëtree par une phzsemeuble (appunite ou Structichrondyscrophe: f gravlllonnaire 2 altëritique - Gravollte (MI1 : graveleux dans 602 des cas psmitlque dans 50% da% cas PaTfOi4 dyscr:?he ou duri - Psarrniton t graveleux. parfois retichrm - Ouri-dltëretichmnassocie à d'autresmatériaux (Structichmn. gravollte, gravelon) Evolution en - Apparitlond'horizons soit hydraorphes. 501t indures - Aitéretichron (ou retiaiterite) 150%) associé i d'autresmat6riaux : gravelon 14021, gravollte, structl- profondeur chron.Parfois duri (30%) - Fragi ou Patmstërlte (35%) - Strutlchron retichrm

BRACHY'APEXOLS STRICTS

Apaxoi

l Structlchron EG (O d €5;) Sa ( 5%) arnero-grumnoclods l559 TP dyrcrophe BTYPbrun frouoelrre jaunâtre Lou fGnc8. rouae~rre:(351 crut 20s Go (O à 651) SA (421) amero-anguciooe (25%:. P foncë, brun vif, brun jaunâ- dans 151 des cas : AS (50%) amrode,grunocIoda Pp tre,jaune brunâtre. gris Go > 45% A ( 551 brunâtre,muge sombre dans 552 des cas : > 301 rII Ga II 88

CARACT~RESPHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONS GE L'APEXOL 89

Ut 6 S1

LEPTO-APEXOLS

Type Couleur Elhnentr Texture Pomrltb CohblonStructura d'horizon gmsrlerr - bexol Appumlte grls tres fond 20% EG (O .3 MS) SS psaimxrgrvmclode h TP TM CS% Go grum-psamclode 20% Ga (O 30%) I Infrasol ler horlran Psanmltm - Gravallie dyscrcphe et graveleux

Evolution en - Fragl ou petrostérlte d demantele . profondeur - Aitérite psamitique

BRACHY-APEXOLS PEU DtVELOPPeS beml APPmlTe ris 3 brm : gris f foncé. c51 ES IO h 25%) SS 175%) amero-psswrcclode TP (50%) B (101) %rr, bru?grisàrre. Drun O L 20% Go Sa (15%) 150%) souvent5rum- P 130%) TM (751) mugeltre, orun foncé, brun (dans 90% des cas AS 11011 clode sous le5tout- PP (20%) M (15Z) dl) Go fes. grum-psanaoclo- Souvent S51 Ge de, anern-grumlode. (les concdtlons poroslte grumclode,p5am- tas sont hérissées) clode de sable Structlchmn brun f oris OY IauGtre : 4%Et (O 25%) SS (85%) anero-psamaciode TP 150%) B (10%) dyscrophe brun eBle ou t fmc6, run O B 205 Go Sa I 5s) (89%) raremnt f gm- P 125%) TM (552) (Phase hydro- jeunàxe f tonci., orunAgrisâ- (dans 851 des cas : AS 110%) mclode. amero-angu- Pp (25%) M (35%) rrrp-e 5 la lyre t r:-;6, E.TSS srunz-re ;S < IOS) cloda. a?em-gruffi- base dans 252 clalr,.prls cIaIr OA711Ge Clod. des cas) lmncrbtlons hbrlr- $&S) - Psanmiton (80%)oxlque dans 65% des cas, parfois gravllionnalra - OXyrbdUCtOn sableux a arglleux - Gravelon psamltlq~e I Evalutlon en Augmentation de i'hydranorphle, parfois texture un peu mlns sableuse pmfondeur 90

UC 6 S2

CARACT~RESGBN~RAUX - Sols hydromorphessablo-srgllwux en surface.L'hydromorphls apparalt parfois da5 I'horlzon de surface. ma15 elle ne devientcontraignante que vers 30 cm de profondeur.Les horlzons de l'ln- trasolprbsentent une texture variable, mals le pale sableux domlne. - 25s Je 1'U.C. 6 - 6.55 du paysage 7 (20.000 ha1 - 6.52 du paysage 5 I 5.600 ha1 - b$ du paysage 4 (1.000 ha1 - cesegment s'&tend de partet d'autre de l'axe dedralnage. Il est ira- quemmont lrterlstant 1305 des cas], surtout lorsqueItlnc1510n du msrlgot est blen marqu6e. Sa largeur, d'un cat6 du marigot,est gen6ralement comprlseentre 40 et 120 m&treS Lmjdlans 70 dtresl.

TYPES D'APEXOLS . I e.""

CARACTeRESMORPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 91

PAYSAGE U)

PAYSAGE DE MASSIFS DE ROCHES VOLCANIQUES

(p. 10) 92

UC 18

CARACT~RESGCNERAUX - Danscette unlte cartographlque les affleurementsde roche volcanlque (parfolsconglom6rats asroci6s) sont abondants, mals ne representent bas plusde 50% de Io surface. A la suite de I*alt6ratlonfaclle dece type de roche, des so15 relatlvement profonds $8 d6veloppent, même sur despentes Importantes (2011. Sulvant 1. rlchesse en bases de la roche-mare les sols vont du so1 bruneutrophe (sur dolerltel oux solsferrallltlques pdn6volu6s (sur conglom6rats nKtamorphls61. Le profII ast g4n6- ralementrlche en d6brls deroche. La structure est blenmarqu6e. mime dans les hw'lzonsprofonds. Au pled des coIilnes.der tendancesvertlques apparalssent parfois dnns 18s horlzonsprofonds. Il arrive que la roche subsista 3 1. base duprof11 mals I'alt6rlteIde cou leu^ vlve) est la plus frbquente. - 26% du Paysage 10 (8000 ha). - Ce segment se prhsente sous forme de colllnes allonp6os (de quelqueskllornbtres de longueur en g6n6ral)domlnant le versantde 30 b 200 mPtres. Les pentes sont IrrKgull&reset peuvent dapas- ser 30%. En moyenne de 15%. elles sont besucoupplus fslbles pour les ~~IIlnes19s moln5 61-3- vKes. Les replatssont rares. Les blocs et CaIIloux sontabondants en surfnce.

D E SOLS TYPES DE ..*.*IlF*.=

% do Cl6mantr ProfondmrDralnage Infrasol Is Végetatlon 1'U.C. grossiers Interne plu5frBquont

Pas d'apcxol 50 O Roche volcsnlque ROchs volcanlque Savane arbor& Lepto-aperols 5- - Tras rapide b raplde

CARACT~RLSPHYSIO-CHIMIQUES DES HORIZONS DE L'APCXOL

...... l Appumlts 23 25 9 15 28 - 6.2 - 5.6 - 2.5 b - 14 my - IO - h9 my my bon - L4 U - 0.75 b tnct - :hrm I 32 21 9 IS 25 - 6,1 - 5.0 - 1.5 F - l2 rnd - 9 - 57 P my bon - 61 MS K - 0.61 b dyscrophe Ut 18

BRACHY-APEXOLS PEU DtVELOPPCS

Type Cou Ieur Ei""tS Texture Structure PorosltB Oohéslon d'horizon grossiers

Apexol Appuinite brun fonc6, brun rougeztre C51 EG (O 5 60%) SA grumaclodesouvent TP m foncé, gris rougeâtre foncé sans Ge, sans Go tds nette,parfois O a sal replite 6 tendance adrode 1graviers a blocs1

Structichran brun rouoeàtre foncé, brun <5% EG (O 6 60%) AS 1751) anguclode très nette. TP (7511 M (7521 rougeBTre dyscrophe sans Ge, ~5%Go A (25%) grumoclode. Parfols P (251) M 1252) (parfois fal- O A GO1 regs Ii te presence ds fentes bleinent alt6- (graviers A blocs) rltlque) lnfrasol ler horizon - Risolita à phase Structlchme parfois plus ou mlns gravillonnalre (501) -Rochevolcanlqve 1401) - Alté-fragl-stérite Evolution en - lsaitérite meuble (50%) à phase Structichm (rouge très ambre,finement angucloda ou grumclode) ou parfois légerement hydrmmrphe profondeur - Roche wlcanique 150%) -

BRACaY-APEXOLS STRICTS

Apeml Appumlte brun fonci: Dru" très foncë. 5% EG (O L 8%) SA 170%) gru-clode fine gh6- TP TM l5011 brunrougeatre foncé, gris O à 5% to AS (3011 lemnt tras nette M 1501) tresfond, muge terne O à 5; Ge O 3 60% regollts lpravisrs blocs) 94

uc 20 CARACTBRES G~N~RAUX - Les sols dr) cette unit6 cartqrsphlqus sont casez peu profonds. Oe couleur dalnante brune, leur structure est souvent blen rnarquh. En profondeur l'hydrmrphleapparaft gh6ralement. Le taux d'é16nnlnts grosrlers reste falble. I ItavaI, assez fréqumnt, et a I'omnt,Juste au pled des cal- lines rocheuses,(dans le cas des roches trbs baslquss) se trouvent des sols dont les horlzons profonds, riches en SmeCtlteS, pr6sentent des tsn- dances vertlques. - 64% du paysage 10 120.000 ha) -Ce swpitntregroupe touslos sols des versants sltu6b au pled des coIIlne5 de mhe volcanique. II est Ilmlth d l'aval par le segrmnt de bas de versant. La forme est g6n6ralementdgul18re. mals les pentes peugont itre Importantes. I l'mont, des blocs de ror.he se trouventparlols m SurIllCe.Les petlts axes de dralnagssont fr6quemnent d6temln4 des lnc151ons dans leversant travlnesl.

TYPES DE SOLS An

S de Prafondrur Elhents Oralnap Interne lnfrasol le PIUSfrequent V6gPtatlon 1'U.C. urosslers 95

uc 20

I I I I I Infrasol TrPS variable, nais à tendrncehydromrphe dans 50s des Cas - Grawlltc (401) (gEnéralmentrésidus d'alt6rlte lndur€rl, souvent hydmncrpheetlou f Indur6 - Fraglsterlte gravlllonnalre - I~altérite plusou min5 structlchmme - Oxydducton - Gradlon rEvolution en Horizonshydrwrphes dan.5 701 des cas : pmfondeur - Alterlte (60%) hydmmrphe dans 50% des cas (dans ce cas ella est parfais leg*rnent vertlque) - Gravollte iresidus d'altérlte indur(s1 plus ou mlns hydmncrphs - Fraglstklte gravlllonnalre - Oxyr6ducton

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apexol Appumlte %-très foncé d fonc0, brun C51 EG (O 1 51) grlsatre ?res foncé, brun m"5estrfl fox& (fine)

Structichron brun rouzeàtre for.;é, brun <51 E5 (O à 51) SA (>51) arhm-angu- 5 (65,S, U. 1651) dyscmphe fonce, Drun SrIrâtre tr€s AS (501) e,Clodr(gmssl&rel, PP (5511 PM (351) (souventfar- foncé, taches osres dans A (151) anguclode blement hydro- 352 des cas mrphe)

Structl~hron brun jaunltre à brun Jaunltre C51 EG (O à 2511 AS (501) adm-anguclcde.pr1s.P (501) M (6011 (souvent b ionci., brun rougeltre, brun O à 251 to Ipetlts A (501) matlque b débit PP 1505) PM (40%) tendances grlsstre foncé, rouge jaws- et arrondis) anglucode lparfols hydmmrphes, tre , muge foncé Da52Ge presencede fentes) parfois b stlpalt6- rltlqud

Infrasol Tras gén6ralement hydrararphe : - Rétlchron (Mil parfois altCrltlqw - Gravollte hydmmrphe - Oxyrdductcn a tendance vertlque 96

uc 20

ment nombreuses. Rar racines sur les fa- ces des agdgats. MatOriaucollant.

ches pulverulentes Il de CaCO3. 97

uc 21 CARACTBRES GBNBRAUX - Les sols de cette unltb cartographlque pdsentant des hcrlzons b tendance wrtlque. En salso. sache le sol est craque16 (fentes attelgnant 5 cm de largeur). La structure est tr&r marqueedans les harlzons sup6rleurs : de grmeclode nnsurface. elle dsvlent prlsmatlque b rws-structure anguleuso .peu marqu6e. En profondeur elle nst beaucoup mlns nette m15 des faces do gllrssasnt tras vIs1bles sont fdquentes. Les horlzons aqlleux SO pour- suivent fr6quemnt Jusqu'b plus de 1.5 ratre. En prnrondour apparott I'alt6rlte. Ces rtructurss s'accentuentconsld6rablement lorsque le profil est sec. - 10% du paysage 10 (3 O00 ha1 - Catto unlt6 cartographlque n'est pas repr6sent6e sur tour les Intnrfluves. Lorrqu'ella exlste, elle occupe le bas du versant, en aval de 1'U.C. 20.

CARACTeRES MORPHOLOGIQUESDES SOLS

Type d'horlron Couleur llKments Pororlt6 CoheslonStructure rerturaRemarques )msrlerr

Appmlte n&r, grls tras fonc6, :5% EG SA l6511 grumlode nette, gbn6rals- TP tE5$) TM (351) Presence de fontes abondantes. brun tr&s fonce AS 05%) mant flnemyenne , P (15%) M (65%) lbrlzon parfols dlscontlnu. Epalsseur comprise entre 8 et

Appumlte oxlqua rls fonce 3 tr& fonc6,

brun grlsitre leg&remnt ' verd6tre.Petltes taches ocre ~DUIII~(g6drals- mont 2021. Parfols pas- h&s plus blanches I Horlzon b tandanca brun ollve, brun lonc1, vortlque tartenent brun grlsâtro. grls bru- rtructur6 nâtre, grls,grIs tras fond. Tache ocre rodl It grossler calm. FIaclnes rams sur les abondantas, parfols un Ifaces des agregats. LlnlteInf6-l peu plusmhbr-.ntsr Ida rleure : 60 a 90 '""'"l cm horlzon collant

cdEG AS (35%) Mro.anpuclodehayenne) PP h IPP M (35%) Fentes assez rares. Facesde lparfols A (6511 amrods Fu (85%) gllssemeot dans cas.352 des Taches rrombreuses ocre r6golltnl Parlols concr6tlons de calCaIr0 m"iI1e. mirâtres ou Parfols phase altbrit1que. LlnlteInfBrleturs : g6n4ralement d6color8as. -. plus que 1.5 mbtrs. ouleurvlve:llauno mollh b tache3blanches).

99

Altirita h draar- phe en pm'fondeur. Atandaats aftleu- remnts Q mche

Horizons hydromr- phes ou treS sa- bleux en profondeu, Aft leurments de roche assez fré- quents.

(Pl 1a) UC24 S1

111411 CARACTBRES G~N~RAUX - 501s ferrallltlquessableux en surface. Les horlzonsprofonds contlennsnt souvent ' desgraviers de quartz assez abondants. L'sltbrlte apparalt I la bass du profll et pr6senteparfols des tendances hydromorphes. La base du profIIe5t parfols In- durae. surcertalns Interfluves des affleurements Ilmltds deroche leucocrate en ,, dosde baleine apparalssent. - 55%de 1'U.C. 24 - 35% dupaysage Ila 00.000 ha1 - 31,5% dupaysage IIb 18.000 ha1 - Cs segment est represent6 sur tous les Interfluves où II occupe 1. partlesup6rlsure du versant. Il se trouve IOUS forme do couronne autour de 1'U.C. 12 ou 3 et est Ilmlt6 l'aval par 1'U.C. 24 S 2. La pr6ssnced'affleurements ro- cheux cartagraphlables ILIC 71 en taches dsquelques hectares est rare. Son extsnslon sur le Versantest varlable suivant les Interfluves. Elle'paralt Bite d'autantplus r4dulie que la roche est plus acideet le raJeunlssementde la forme plus prononc6. TYPES D'APEXOLS l

CARACTERES MORPHOLOGIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL Couleur Type d'hOrI *on ,!;:;*;;,''a;:;;l$; TO'tW. structure Poroslté Cohéslon 5% LG IO a 551 S5 IY$l mbirogru-lode a tendance IF 14%) B lli!61 i(ppumlte brm grtsitre IA row O a 454 GO Sa 141,%1 psamclads P 14Oll TM l6lPl gehtro1 IancP O i 55% Ge PP 115%) H l3UZl blSA !I?$!

~~ CARACTGRES PHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL

U c 3 S 1 7.52 du paysage 16.400 ha1 volr p. 80-81 U c 3 S 2 2,5$ du paysage (2.100 ha1volr p. 82-83 U C23 0,6% du paysage l500 ha1 Voir Etude pbdologique de la rbgionde 8oundial:-KarhogoIBEAUDOU et SAYOLI 101

UC 24 S1

LEPTO-APEXOLS

Type Cw Iour Texture Eiémnts Structure mmslth Icohërion d'horizon grossiers

Apexol Appurnite grls trës foncé. brungrisà- ,105 EG (C à 15%) SS (5%) grum.paamcIode, TP (5011 TM a M tre,brun foncé, brun rougeà- O à 5% C+ Sa (501) gmmclode P 15011 tre fond O d 15% Ge AS (25%)

lnfrasol ler horlzon Grwélon dyscrophe (psenmitique dans 50% des cas)

Evolutlon en Altérlte de roche leumcrate 2 hydmrphe

BRACHY-APEXOLS PEUDgVELOPPtS

Apex01 Appumita brun qrisitra a brun grisâtre 10% (O L 55%) SS (45%) grumclode (souvert TP (30%)B (1Gj)i tras fac6, brun mugeâtre 2 c51 Go (O a 45%) sa (30%) peu nette) a tendance P C7011 TM (3%) brunmupeàtre foncë, gris 51 Ge (O a 55%) SA (251) psamclode, grumo- H (551) fOnC6, brunfoncé clode, psa-lode I . Structichmn brunforcé. brun rougeâtre 6 351 EG (O a 60%) SS (10%) a&m-grumclode, TP (JO$) a (IC1l dyscrophe brunrougeâtre foncë. brun 152 Go (O à 60%) Sa 120%) psamclade. adm- P (601) M 150%) grisâtre (souventrésidus SA 140%) awuclade. grumr PP (10%) d'altérlte) AS (20%) psannaclade 151 Ge (O a 60%) A . (101) Infrasol ler horlzon - Gravélon (40Jl f structichrome, parfois dyscrcpne ou gravi I Ionnaire - Grawllte (30%) f. StructiChrome, parfolsgraveleux - AltÉrita f Stru;tIc%rme - Frag!stérite Evolution en - Altërite (7011 Structichmma (60%des cas) ou retichrome Z dur1 (401 des cas) profondeur - Gravélon f altérltlqua et structichrane - Fragistërita

BRACHY-APEXOLSSTRICTS

ipsxol Appumlte brun qrlsltre 6 brun grisltre ~5%Et (O 251) SS (40%) aaéro-osamaclode a TP (50%) '9 (ICI1 tras foncé, brun mweàtre à O a 20s Go Sa (40%) tendance grumclcce, P (35%) TM (751) brunmugeàtre tonci., brun O 151 Ge SA (2011 a&c-grumclodr. FP (X%) M (15%) jaunâtre,brun a brun foncé, grunw-osacncio:e, gris trës foncé. muge jau- grumclode, am6rode &re

- Altérite (6011 StmCtIchmme (50%) ou ritichrwa 2 duri (501). parfois f graveleux - Aitfifraglstérlte ou pëtrostérite (Joli nfrasol I I ORTHO-APEXOLS

I I I I I l I l i 102

uc24 S2

L - 3Oi du pa;sege"IIb(7.000 ha1 - Ce sc.)msnt estrepresent6 sur tous les Interfluves,dont II occupela partle InlBrleure des versontr. Son sxle~lrlonmst SOUYB~~Importante. Sous forme de cour~nneII est llnlld b l'amont per 1'U.C. 24 S 2 et h l'aval pnr 1'U.C. 25. Lei affleurements de rocheleucocrste cartographlsble (Q.G. 71 snntsouvent ahondsnts en teches de quelques hectares. Ce segnentest frdquemment utIl158 pour les culturesirndltlonnelles. NPES D'APEXOLS

CARAC

CARACT~RES PHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 103

UC 24 S2

LEPTO-APEXOLS

TYPO Texture El6nentsStructure Couleur Pomslt6 Cohi?sian a'horlzon prosriers

Apexol Appumlte brunfond, brun grlsitre ~5%'EG (O $ 2511 SS (7011 a&m- samclode TP B (150 fond, gris trBs fox& O .3 51 Go Sa CSOZ1 =$W: TM l8511 O a 251 Ge psamoclada Infrasol ler horizon - Gravi.lan (64%) souvent dyscrophe et psemltique - Psamiton (405) Evolution en - Altérite hydmmarphe parfois regolique profondeur - Psamlton en a~~~ciatlonavec d'autres natSriaux (régoIlque, alt6ritlque. gravlllonnalre, r6tlchromel - Fraglstérite

l I i I Infrasol (er horizon - Altérite (40%) g4nSralement hydr0mr:ne t duri - Gravailte (2511 géniralemnnt hydromjrphe f duri - Fraglstérite (2551 - R&tlchron I Evolution en - Alterite (701 gbéralemeothydmrorpne t duri) profondeur - Fragisterite (2511 - Gravolite

ORTHO-APEXOLS I:; ss

I I 104

uc 25 105

UC 25

LEPTO-APEXOLS

Apex01 Appuinite Mir, gris foncé, gris,brun 6%EG (O b S%) SS (40%) a&m-qrurmclode.par- TP (60%) H grisâtre. brun jaunâtre O b 51 Go Sa (601) fol5 b tenCBwe psar- P (40%) O b 30% Ge mxlode. grumclade. grumo-psanraclode

Infrasol ler horizon - Oxyriductm de texture variable (60%) c - Psammltan (40%) BRACHY-APEXOLS PEU DCVELOPPBS

Structlchmn m, brun vit, >run foncB, <51 iG IO b 5511 S5 (4011 amiro-grurmclode par- TP (40%) TM (22%) dyacrophe brun grisâtre fonc6, brun O b 20% Go Sa (151) fois 6 tendance psam P (60%) M W%) (souventlégè- jaunàtre clair, gris O a 45s Ge SA (30%) moclode, arSro-angu- PM (20%) rmnt hydro- A (15%) clode,psama-a&rode korphel

lnfrasol Ier horizon - Oxyréducton (401) - Psamnlton hydmnorphe f gravlllonnalre et dur1 - Gravelonhydr-rphe - Write Evolution en - Oxvréducton(70%) profondeur - Gravelon hydmrphe - Sterlte

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apex01 Appurnlte gris très foncé. gris,brun

Structlchmn brun jaundtre facd <5% EG Sa B A am6m-grumulode A PP Ha FM (hydrtrmrphe a&m-anguclode b la bare)

Infrasol - Oxyrdducton - Gravélm hydmrphe

107

PAYSAGE 11 b

PAYSAGE DE PLATEAUX CUIRASSeS A VERSANTS RICHES EN AFFLEUREPiENTS ROCHEUX "I"""

I

1O9

PAYSAGE 12 PAYSAGE DE COLLINES CONVEXES EN ZONE flE FORCT

mgueur un It& du 1/2 :art0- Inter graphl- -tl"W -qvcs So-t 2.0 O Sols ferrnllltlques 70 25 tresraplde Forêt sal- d'lntor 5 rouqac. nt gravll- 150: flUW Ionnalre5. . luc 261 AltPrlte an pro- I I - l ld6c1dw Partle ."p& C""MX.3 105 rieuru du ver rou!ps peu qravl I- 125b 1%: dbcldue sant I onnai res. (segrnant I) Altérlte an pro- 1900 m ,but de fondeur versant - 700 b 70 2590 (U: 271 rouqes fortenant due ou m) 130 h 120) dbci ha1 gravi l IonnDl TO5 B" profondeur. Culrd%o ou aItBrI- te falblemnt hy- drororphe en pro-

150 m surlaca. bruns et I mass1 fs en pmfon- 25 z deur. Mrlzons hy- dmmrphss en pm- fondeur. ha) [65*I I I I 110

UC 26

CARACT~RESG~NCRAUX - Sols fsrrallltlques rougofonc6sB rouge Jaunbtres, gravlllonnalres en profondeur. Les horlmnsprofonds, srglleux. sont poreux et meubles et presentent une actIvltBblologlqun Importante. En profondeur, I'altérltsapparalt progresslvement, avec parfols des tendances hydronorphes. Une cer- talns lnduratlonpeut exlster b Io IImlto du versant, mals e118 reste trh IImlt6e. f,#V~.. - 17s du paysage 12 (4.000 ha) - En ensemblede 5 b 200 halrn6dlana 150 ha1 rltu6s sur les rommets des coIIln8s con- vexes.

kLIL.S*> TYPES DE SOLS

CARACTERESMORPHOLOGIQUES DES HORIZONSDE L' APEXOL

Typo d'horizon Couleur Taux et nature des Texture Structure Fernsit6 CohPsiDn

CARACTtRESPHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONS DE L'APEXOL 111

UC 26 BRACHY-APEXOLS PEU DcVELOPPtS

Type Cou Ieur Elknents Texture Structure Pomslt.5 Conésior d'horlzon grosSIers

Apexol Appmite brunmugoàtra fond, rouge c51 EG Ss (2511 grmloae (a tenaan- TP (%SI TM (5ct1 sabre Sa (ZSSI ce psamracloas am P (5051 M (5~51 (5011 le cas der textures sableuses I

Structlchmn brunrougeâtre t tdnce. 35% EG (0 a 55s) SA (25~1adro-grumcloae ou TP (2551 Ou dyrcmphe muge foncC O A 501 Go AS (251) anguclode P 17511 O 251 Ge A (5011

Infrasol !er horizon - GravaIIte (f Graveleux et parfois pétrost<lquei structlchrm - Gravslon t retlchrome - Fraglatsrlte Evoiutlon en - Alterite parfois rétlchrom profmdeur - Gravalite

BRACHY-APEXOLS STRICTS Apex01 Appumite brunrougeâtre foncé 16; EG sa adm-psamcloae JTP ITM ~ 1 Structlchmn brunmugeetrs fonce 5 à MI EG AS à A gnmaclnde P m dyscmphe 5 251 Go .

~ ~~ ~~~~~~ ~~~~~~ ~~~

ORTHO-APEXOLS

'Apexol Appumits brun foncé CS$ EG sa gruinw Iode P TM

Structlchmn brunfond, rouge Jaunàtre c51 EG SA a AS admanguclede A ,FT4 dyscrophe admde IF

Structlchmn muge jaunâtre C51 EG AS a&mangucloae à M admde Ip --- lOX3dV,l 3(1 SNOZIb'OH S3a SBflDIWIH3-031SAHd S38rjlWMV3

I

SlOS 3a S3dAl

ZI I 113

UC 27 S1

BRACHY-APEXOLS PEU D~VELOFPCS

Type Couleur Elhnts Texture Structure Pomslt& Coh6slon d‘IKWlZC4 Qmsslers

Apex01 Appurnlto brunmugeâtre fad ‘5% €G Sa (151) adm-grumclode. TP 170%) TC (301) SA (70%) grumclode ta ten- P (301) V (7011 AS (15%) dance psamclods pourles textures sableuses)

. Structlchmn brun mugeitre plus ou wins c51 EG (O 6 35%) AS 175%) a6mgrumlode (401) TP 1151).’4 (701; dyrcmphe *. mugefoncé O 6 30% Go A (25$) androanguclode. ad- P 145%) 9, (301. O a 10% Ge mde, grumclode Pp (402):-

lntrasoller horizm - Reti-altérite t Structich- (701) I 1 1- Gravollte - Fraglst6rlte L Ewlvtlon en - Rcti-alterite (5511 profondeur - Fragistérite - Altd-structlchmn

BRACHY-APEXOLS STRICTS

Apexol A?pumite brunmugcdtre tonci; brun c51 EG AS 6 A QruTUclDde TP i P .TM fonce

Stwctlchmn rouge,.brun vif.brun ‘5% EG A dm-anguclade P a PP .M dyscmphe

Structlchmn rouge. mugs jaunetre O 6 S51 EG A dm-anpuclode P a PP ïW 6 RI O 1 55% Go O 1 20% Ge I lnfrasol 1er horizon - Alterlte t StrUctlchrom - Gravollte f Ge t structlchmme

- Altêrite t Structichr- ~~~~~~~~~

ORTHO-APEXOLS 114

UC 27 S 2 CARACT~RESG~N~RAUX Soi5 ferraIlitiquesrouges et argllsur, gravliiannalres profondeur. VC1111 - en ''c*n Lafragmentatlon do 1.1 ~tructureest assez nettepour les horizon.) .' profondsqul sont cependant Souvent peu poreuxet peu meubles. En pro- fondeur se trouvent un st6rlte ou des horlzonsaltOrltlquss 90uvent 31 faiblementhvdromorphes. - 40% de 1'U.C. 27 - 23% du paysage 12 15.500 ha1 - Ce segment,present sur tous les Interfluves, mals parfoisd'ertsn- sion trPsiImit6e. forme une couronneautour de I'I1.C.21 S I. D E SOLS NPES DE F---!-+

CARACT~RESPHYSICO-CHIMIQUES DES HORIZONSDE L'APEXOL 115

UC 27 S2 lOX3dV,l Ba SNOZINOH SYJ S3flOlOOlOHdLIOH SS8~13VSVJ

I I I 1-1 Io1 sloredo-oqwol

82 311 117

Les principalescontraintes et les facteurs favorables pour la mise en valeur

Sur chaque versant, les sols varient considérable- ment en fonction de la position topographique, avec des apti- tudes culturales très différentes. Il faut donc définir les contraintes pour chaque segment pédologique constituant les paysages. Cependant, même au sein d’un segment, l’hétérogé- néité des sols reste importante et sa caractérisation néces- site toujours une cartographie détaillée qui devra impérati- vement précéder toute mise en valeur. L’interprétation agronomique des données pédologiques pour un paysage pourra s’effectuer en 6 phases successives :’ - définition du système cultural et des productions vé- gétales envisagées, - définition des classes d’aptitude, -. définition des critères de classement à prendre en compte : principalement profondeur du sol, pente, taux et na- ture des éléments grossiers [prendre garde également à la qualité de la matrice) texture, hydromorphie. Dans le cas de cultures mécanisées la pierrosité de surface doit également être intégrée, - définition de la [ou des1 classes d’aptitude corres- pondant à chaque type d’apexol d’un segment. Le segment ap- parait ainsi constitué de l’association de sols de différen- tes classes d’aptitude, - extension de ce travail à l’ensemble des segments du paysage, - choix des segments et définition de la portion d’in- terfluve apte à la mise en valeur pr’ojetge. Ce travail, étendu à l’ensemble des paysages, per- mettra d’établir un classement relatif des différents ensem- bles morpho-pédologiques sur la totalité de la coupure. 11s

Ce type d’interprétation a été expérimenté sur quelques pay- sages IPOSS, 1979). I1 peut s’effectuer uniquement à partir des tableaux fournis et d’une tournée générale sur le terrain. A l’échelle de notre étude générale, seules les prin- cipales contraintes peuvent être définies. Il s’agit princi- palement des facteurs morphologiques des sols, du modelé et de l’extension de chaque unité. Sauf pour quelques cas parti- culiers (vertisols.;.), la fertilité chimique est partout très faible, essentiellement liée au taus de matière organi- que. Son importance est donc généralement négligée par rap- port aux autres facteurs, dans le cadre dss études à petite échelle.

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE -1 (INSELBERGS)

CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - pente - nombreux affleurements Néant rocheux - cailloux et blocs très abondants - hétérogénéité des SOLS - très forte érosion poten- tielle

Zones à conserver sous végétation naturelle.

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 2

CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - nombreuxaffleurements ro-Pente faible cheux ou cuirassés Risque d’érosion limité - cailloux et blocs abondants - hétérogénéité des sols UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 3 CON TRAINTES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - texturegénéralement sableuse - pentefaible en surface - risque d’érosion limité - abondance des éléments gros- slers[souvent graviers de - bondrainage interne quartz1 - passage progressif aux - induration fréquente en pro- - fondeur sols du versant - quelques affleurements limi- tés de cuirasse ou de roche - hétérogénéité des sols 119

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 4 (SEGMENT 1) CO NTRAINTE S FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - texturesableuse en surface - peud’éléments grossiers - présenced’affleurements de - pentesassez faibles roche - extension assez faible sur le versant - drainage interne souvent ralenti à la base

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 4 (SEGMENT 2) CO NTRAINTE S FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - affleurements rocheux ou cui- - peu d’éléments grossiers rassés assez abondants - texture sableuse - drainage souvent déficient UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 5 (SEGMENT 1) CO NTRA INTES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - tauxd’éléments grossiers en - profondeurdu sol souvent p rofon deur assez importante assez profondeur - texturefréquemment sableuse - bondrainage interne en surface - propriétés physiques souvent médiocres - altérite souvent plus ou moins indurée en profondeur UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 5 (SEGMENT 2) CO NTRA INTES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - induration fréquente à faible - pente faible à moyenne profondeur ou à l’affleurement - texture souvent sableuse en surface - taux élevé d’éléments grossiers - drainage souvent ralenti à la base - propriétés physiques souvent médiocres

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 6 (SEGMENT 1) i i CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - texturetrès sableuse - peud’éléments grossiers - extension faible sur le versant - quelques affleurements rocheux 120

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 6 (SEGMENT 2) C ONT RAINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - hydromorphie généralement- pente faible - texturesableuse en surface - peud’éléments grossiers - extension limitée - drainageexterne parfois lent

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 7 (AFFLEUREMENTS DE ROCHE LEUCOCRATE) C ONT RAINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - grandeabondance d’affleure- - néant mentsrocheux - hétérogénéitédes sols - penteirrégulière UNITES MORPHO-PEDOLOGIQUES 11 et 12 (PLATEAUX CUIRASSES) CO NT RAINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - induration à faibleprofondeur - morphologieplane ou fai- ou à l’affleurementfréquente blement ondulée (surtoutpour 1’UC 111 - hétérogénéitéde la réparti- - risqued’érosion très fai- tio n des tion sols ble - abondancedes éléments gros- - bondrainage interne siers dans le sol - parfoisblocs de cuirasse dans et sur le sol

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 13 (SEGMENT 1 : PENTEDE RACCORD) CO NT RAINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - importantepente drainage- boninterne - risqued’érosion très fort - présencede blocs de cui- rasseen surface du sol par endroits - solssouvent riches en élé- ments grossiers ou altériti- ques à faibleprofondeur - extension très limitée Zones B conserver sous végétationnaturelle. 121

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 13 (SEGMENT 2) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - hétérogénéitédes sols - pentegénéralement faible - abondancedes éléments - forteproportion de sols grossiers profonds - parfoisblocs de cuirasse - drainage interne moyen à dans et sur le sol bon - extensionvariable selon les versants

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 13 (SEGMENT 3) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - sols fréquemment très gra- - penteassez faible villonnairesou indurés à - profondeurmoyenne des sols faibleprofondeur correcte - drainage interne souvent ralenti à la base - texture souventsableuse en surface

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 14 (SEGMENT 1 ) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - extensionfaible - pentegénéralement faible - texturesableuse - très peud’éléments gros- - hydromorphie ou induration siers fréquentes en profondeur

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 14 (SEGMENT 2) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - faibleextension - pentegénéralement faible - hydromorphie - pasd’éléments grossiers - variabilitéde la texture - drainage externe parfois lent UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 15 CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - abondancedes gravillons - pente faible - parfoisblocs decuirasse - risqued‘érosion très limité dans et sur le sol - excellentdrainage interne - bonneprofondeur du sol en général - passageprogressif aux sols duversant 122

UNITElIORPHO-PEDOLOGIQUE 16 (SEGMENT 1) CO NTR AINTE S FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - abondancedesgravillons - pentesmoyennes et régu- - altérite parfois à faible lières profondeur - internedrainagetrès bon - extensionvariable selon les versants

UNITENORPHO-PEDOLOGIQUE 16 (SEGMENT 2) CO NTR AINTE S FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - cuirasse fréqueqte à faible - pentesmoyennes profondeurou même à l'af- - drainageinterne correct fleurement - tauxd'éléments grossiers localement élevé - propriétésphysiques souvent médiocres - extensionvariable selon les versants

UNITEMORPHO-PEDOLOGIQ'JE 17 (SEGMENT 1 ) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - texturesouvent sableuse - pentegénéralement faible en surface - élémentsgrossiers peu - hydromorphie à faible abondants profondeur - propriétésphysiques souventmédiocres - quelquesaffleurements de cuirasse - faibleextension

UNITEh4ORPHO-PEDOLOGIQUE 17 (SEGMENT 2) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - hydromorphe - peud'élérnents grossiers - hétérogénéité des sols - induration rare - hétérogénéité des textures - pentefaible à la partie f aib le extension avalextension - faible UNITEMORPHO-PEDOLOGIQUE 18 (COLLINES DEROCHE VOLCANIQUE) CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - pentesfortes à très fortes - bonnestructure - dangerd'érosion - bondrainage interne - sols peuprofonds - fertilité chimiquegénéra- - cailloux et blocsabon- lementélevée dantsdans et sur le sol 123

UNITE MORPHO-PEDOLOGIOUE 20 CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - pente localementforte - fertilité chimiquesouvent - drainageinterne souvent élevée médiocre - faible taux d'éléments - profondeur du sol géné- grossiers ralementfaible

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQIJE 21 CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - hydromorphe - fertilitéchimique généra- - mauvaisespropriétés phy- lementélevée siques (fentes,forte co- - peu d'éléments grossiers hésion,faible porosité, - parfoisbonne structure de facesde glissement, l'horizonde surface structuregrossière) - pas de contrastetextural - pente généralementfaible UNITE MORPHO-PEDOLOGIQTJE 24 (SEGMENT 1) CO NTR AINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - texture sableuse - pentes.moyennes - tauxd'éléments grossiers - sols assezprofonds localementélevé (abon- dancedes graviers de quartz) - extensionlimitée sur le versant - parfois affleurements ro- cheux - drainageparfois déficient à la basedes profils

UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 24 (SEGMENT 2) CO NTR AINTE S FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - affleurementsrocheux abon- - tauxd'éléments grossiers d an ts souvent dants assez faible - texture sableuse - apparitiond'altérite sou- vent plus oumoins indurée à faibleprofondeur O - pentesouvent supérieure à 5% - drainagegénéralement ra- lenti à labase 124

UNITE MORPHO-PEDOLOGIOUE 26 CO NT RAIN TES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - taux d’élémentsgrossiers - pentegénéralement faible localement élevé - d’érosionrisque limité - hétérogénéitédes sols - bonnespropriétés physiques - parfoisinduration en pro- [sous végétationnaturelle) fondeur ou même en surface - bondrainage interne - coûtdu défrichement (forêt) - pentes assez faibles UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 27 (SEGMENT 1) CO NT RAINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - parfoisdébris de cuirasse - sols profonds dans et sur le sol - bonnespropriétés physi- - tauxd’élérnents grossiers ques (sous végétationna- parfoisélevé turellel - coûtdudéfrichement (forêt1 - bondrainage int’erne - pentes assez faibles UNITE MORPHO-PEDOLOGIQUE 27 (SEGMENT 2) CO NTR AINT ES FACTEURS FAVORABLES FACTEURS CONTRAINTES - pentelocalement forte - bonnestructure [sous vé- - tauxd’éléments grossiers gétation naturelle) élevé internedrainage - bon - indurationfréquente en profondeur - extensionvariable selon les interfluves

UNITE MORPHO-PEDOLOGIOUE 25 CONTRAINTES FACTEURSFAVORABLES - hétérogénéitédes sols - pasd’éléments grossiers - pentessouvent assez fortes - pasd’induration - texturesouvent sableuse - propriétésphysiques mé- diocres - hydromorphie à proximité del’axe de drainage - extension limitée 125

Conclusion

L’ensemble des paysages morpho-pédologiques du degré carré de ‘Katiola peut se diviser en quatre régions mo,rpho- pédologiques (BEAUDOU et COLLINET, 19771. La première comprend les paysages à plateaux cuirassés et les collines gravillon- naires [paysages 1,2,3 et llbl. Elle se caractérise par des formes à sommet induré et (ou1 gravillonnaires et des versants gravillonnaires, hydromorphes en bas de pente avec, dans le cas du paysage Ilb, des affleurements rocheux sur le versant. La seconde correspond à l’ensemble des formes dans lesquelles la roche leucocrate apparait à l’affleurement ou, altérée, à faible profondeur. Cette région comprend les paysages d’insel- bergs et les paysages de collines convexes à sommets ou ver- sants plus ou moins riches en affleurements rocheux (paysages 4,5,7 et Ilal. Les sols sont généralement moins profonds,plus sableux en surface et moins riches en éléments grossiers que dans l’ensemble précédent. Deux paysages très différenciés constituent chacun une région pédologique particulière. Le pay- sage IO’forme une troisième région assez homogène caractérisée . par ses collines de roches volcaniques à composition chimique variée, dont l’altération produit une association de sols bruns eutrophes, de sols ferrallitiques pénévolués et de vertisols. Le paysage 12, ensemble forestier, constitue la quatrième ré- gion et introduit, tant par ses formes que par ses sols, l’é- volution vers des climats plus humides. En regard de ceux observés au nord du 9’ parallèle, les sols du degré carré de Katiola présentent une induration bien moindre, mais le taux d’éléments grossiers reste fréquem- ment élevé. La nature de la roche mère transparait souvent dans l’orga’nisation des sols, beaucoup plus que dans le nord ou, à l’inverse, que dans les régions plus humides. En effet, dans le premier cas les paysages sont uniformis6s principalement par l’induration [LEVEQUEI, alors que dans le second l’homogé- néité provient de l’altération ferrallitique poussée. 126

Dans le cadre d’une mise en valeur en cultures plu- viales mécanisées en assolement intensif, type d’exploitation actuellement envisagé, les paysages 1,2,3,7 et 12 I802 de la surface3 ne présentent pas de contrainte majeure sur la plus grande partie des interfluves. Cependant la qualité des sols varie considérablement suivant la position sur le versant et il est rare que l’ensemble du paysage soit cultivable. On peut estimer qu’en moyenne les interfluves peuvent être cultiv6s sur les deux tiers de leur surface (soit 650.000 hectares sur l’ensemble de la feuillel. Four l’aménagement rizicole, la région de Katiola est beaucoup moins favorable que celles du nord. En effet le Bandama et ses affluents ne déterminent pas de plainesalluvialescomparables à celles des tributaires du Niger (ESCHENBRENNEP et BADARELLO, LEVEQUEI. Cette région bénéficie par ailleurs de quelques-fat- teurs édaphiques et économiques favorables. Zone climatique de transition, l’insolation est importante, avec cependant une pluviométrie assez abondante et surtout répartie entre les mois d’avril et d’octobre, ce qui permet une période de végé- tation comprise entre 250 et 300 jours par an. Le Bandama, et dans une moindre mesure le Bou, permettent d’envisager des pé- rimètres irrigués, moyennant la construction de petits barra- ges. D‘autre part l’axe bitumé Bouaké-Ferkéssédougou et la li- gne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou rendent aisés l’ap- provisionnement et la commercialisation des produits, dans toute la moitié est de la feuille. Enfin, l’important centre commercial de Bouaké, situé à 30 kilomètres au sud de la cou- pure, constitue sans conteste un débouché de grande envergure pour la production agricole régionale.

Cependant la faiblesse démographique pénalise ces facteurs favorables. Seuls quelques foyers comportent une den- sité de population supérieure à 20 habitants par kilomètre carré (Katiola, Tiéningboué, Nord de Tortiya et Sud de Maraba- diassal. Partout ailleurs, l’occupation de l’espace est très faible et une grande partie de la région reste même inhabitée.

La région de Katiola possède donc des ressources en sols assez bonnes dans le contexte ivoirien. Favorisée par certains facteurs édaphiques et économiques, elle doit pouvoir bénéficier d’un développement agricole rapide malgré sa rela- tive faiblesse démographique. 127

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VIENNOT (M.], YORO [G.), GEORGE (M.1.- Notice explicative de la carte morpho-pédologique de Touba. A paraître. 133

Annexes

135

Annexe l

la terminologie typologique

La plus grandepartie du langagetypologique utili- sé danscette étude a étédéfinie par CHATELIN et MARTIN(1972). Quelquestermes complémentaires proviennent des publications de RICHARD,KAHN et CHATELIN(19771 etde BEAUDOU et SAYOL (1979).

LA TYPOLOGIE DES HORIZONS LES HORIZONS MAJEURS

Dix horizonsmajeurs ont été retenus : Apeumite- - Ce termedésigne dans cette étude un matériau humi- fère et souventappauvri en argile et ensesquioxydes. I1 oc- cupela partie supérieure des sols, où sonépaisseur varie de quelquescentimètres à 40 cm, maisreste généralement comprise entre 15 et 20 centimètres. La couleurest variable mais, dans lazone étudiée, nous avons observé une majorité de bruns fon- cés à grisfoncés et, avec une fréquence moindre, de noirs et debruns rougeâtres foncés (termes Munsell). Sur le degrécar- réde Katiola, ces horizons sonttrès généralementmoins riches en argileque les horizons sous-jacents, sauf pour les sols hydromorphesde bas de pente. La teneuren matière organique est trèsvariable suivant les sols : les teneurs extrêmesde 0,5 et 6,5 % ont été rencontrées(médiane de tous les appumi- tes : 2,2 %l. 136

Quelle que soit l’abondance d’autres matériaux au sein de l’horizon, le diagnostic appumite subsiste (et l’hori- zon reste dans l’apexol, cf ci-dessous) : par exemple, un ap- pumite contenant 70% de gravillons s’appellera appumite gra- villonnaire. Cette convention a été adoptée afin de prendre en compte l’importance de la matière organique dans la ferti- lité des sols tropicaux. Structichron------“C’est un (matdriaul minéral meuble qui possède une organisation structurale proprementpédologique sans rapport avec celle du matériau d’origine’’ [CHATELIN et MARTIN, 1972). Ce matériau est le plus souvent associé à d’autres : gravolite, gravélon et altérite sont les plus fréquents. La présence éventuelle de matière organique conduit à distinguer deux ty- pes : - bthuctichavndybchvphc : c’est l’horizon qui est situé sous l’appumite et dans lequel une légère imprégnation humifère [généralement 1 à 1,5% de matière organique) confère à l’ensemble du matériau une couleur terne. L’imprégnation est fréquemment irrégulière, provoquant des taches ou des langues. Dans cet horizon, même si le taux volumique de graviers et de gravillons atteint 70%, le diagnostic majeur reste ”structi- chron dyscrophe” [et l’horizon appartient à l’apexol). - bxhuctichhanclthick : cet horizon n’est pas, ou très peu, organique [moins de 0,5% de matière organique]. Sa couleur est généralement vive : rouge parfois jaunâtre, brun et brun rougeâtre dominent. Le diagnostic structichron est ap- pliqué à un horizon si dans celui-ci la phase structichrome occupe plus de 45 à 55% du volume. Psamm---- i ton C’est un matériau essentiellement sableux (moins de 1 rS ;, d’argile) dans lequella structure est généralement très peu marquée. La couleur est le plus souvent brun à brun jaunâ- tre. Lorsque cet horizon est imprégné de matière organique, il est assimilé à un structichron dyscrophe (qualifié alors de psammitique). Gravol--_ ite - C’est un matériau présentant une forte proportion de nodules sesquioxydiques (plus de 45% en volume). La nature de ces nodules est variable : résidus d’altérite encore peu indu- rés, parfois en plaquettes (schistes et grauwackesl, nodules arrondis ou contournés, à cuticule ou hérissés de grains de quartz etc... La phase meuble qui accompagne ces nodules (structichron, rétichron ...l est toujours précisée. Si l’hor: - zon est faiblement humifère, il est assimilé à un structichron dyscrophe jusqu’à un taux de gravillons de 70%. 137

--Gravg 1 on Ce termeest appliqué aux horizons dans lesquels le tauxvolumique de graviers et de cailloux de quartz est supé- rieur à 45%. Ces élérnentsgrossiers peuvent être arrondis, mais ils comportentgénéralement des arêtes vives interprétées com- me défavorablesau développement racinaire. C’est pourquoi un gravelonfaiblement humifère n’est a5similé à un structichron dyscropheque pour un tauxvolumique d’élérnents grossiers in- férieur à 60%. Le matériaumeuble associé aux graviers est précisé. ----Stér i te Un stériteest un matériaudurci par l’induration dessesquioxydes métalliques. I1 présente une grandevariété defaciès et de couleur. Suivant l’intensité de l’induration, deuxvariantes sont distinguées : - le pétrostérite nepeut êtrebrisé qu’au marteau - le fragistérite peutêtre traversé à la piocheet les morceauxrompus à lamain. -----Rét i chron C’est un matériau à taches ou marbruresrouges, ocre rouges,blanchâtres, beiges et jaunâtres souvent appelé ail- leurs”argile bariolée”. La couleuret l’extension des taches est trèsvariable, le motifélémentaire formant une maille d’environ 5 centimètres. Ce matériaupossède uneorganisation et unecomposition minéralogique proprement pédologique. I1 est fréquemment-associé à d’autresmatériaux : l’altériteest le plus fréquent. Les sesquioxydesmétalliques présentent par- fois un débutd’induration : tous les intermédiairesentre le rétichronmeuble et le fragistéritesont possibles . Le duri- rétichron est le matériauintermédiaire caractérisé par une cohésiondéjà assez importante.

Ce termedésigne le matériau issu del’altération des rochesne présentant aucune organisation structurale de type pédologique(agrégatsl. A partirde la base du profil, plu- sieursmatériaux associés ou juxtaposésapparaissent générale- ment : suivant le drainage du sol, le structichron ou le réti- chron sont les plus fréquents. -Régo1 i te- C’est un matériaucomprenant une grande quantité de débrisde roche peu altérée. I1 est principalementlocalisé sur les collinesde rochevolcanique et sur les inselbergs. 138

__-----Réducton et oxyr&ducfon Ces matériaux sont caractérisés par des colorations grises, gris bleutées, gris verdâtres ou blanches. Ils peuvent présenter des taches rouges rouille ou parfois noires. Leur abondance permet de distinguer les deux matériaux : - le réducton ne présente que très peu de taches [gleyl - l’oxyréducton présente des taches abondantes (pseu- dogleyl. Pour un horizon marqué par quelques taches d’hydro- morphie, l’adjectif oxique est employé [ex: appumite oxique).

LES INTERGRADES Les horizons pédologiques sont le plus souvent cons- titués par l’association de plusieurs matériaux. Elle peut donner lieu à une combinatoire linguistique complexe dans le cadre d’une étude précise. La terminologie a été allé‘gée pour présenter les résultats de ce travail. Dans l’apexol (cf ci-dessous), seul le matériau domi- nant (appumite, structichron dyscrophe ou strict) est désigné, les autres n’étant exprimés que parla description de leurs ca- ractères morphologiques. Pour les horizons de l’infrasol, deux cas sont à considérer : si les matériaux sont juxtaposés, le terme de phase est employé ex: altérite à phase structichrome). Par contre, si les matériaux sont imbriqués, l’adjectif ou le pré- fixe sont préférés [ex : altérite structichrome, réti-altérite, le substantif désignant toujours le matériau dominant].

APEXOLET INFRASOL Le profil pédologique est divisé en deux grandes unités superposées. L’apex01 est formé par l’appumite, le structichron dyscrophe et le structichron. Lorsque le structi- chron se poursuit en profondeur, la limite de l’apexol a été fixée conventionnellement à 1,5 mètre (homogénéité avec les coupures de Boundiali et Korhogol. Les composants de l’infrasol appartiennent à l’en- semble des autres horizons majeurs [psammiton, gravolite, gra- velon, stérite, rétichron, altérite, régolite, réducton et oxyréductonl. Le structichron peut également appartenir à l’in- frasol s’il se poursuit à une profondeur supérieure à 1,5 mè- tre ou s’il fait suite à un horizon de l’infrasol. Différents types d’apexols sont distingués selon le développement pédologique’ : 139

- lepioapexal : l’appumiterepose directement sur un ho- rizonde l’infrasol.

D’aprèsla définition de l’appumite, il arriveque cetype d’apexol soit très riche enéléments grossiers, hydro- morpheou bien de texture très sableuse. - bhachyapexol peu développé : il comprend un appumite et un structichrondyscrophe reposant sur un horizon de l’infrasol. - bhachyapexal dihici : il se compose d’un appumite, un structichrondyscrophe, un structichron strictsitués sur d’eshorizons de l’in- frasolapparaissant à moinsde 1,5 mètre. - OhihOapeXol : les horizonsde l’infrasol n’apparaissent pas à moinsde 1,5 mètre.L’apexol est limité à cetteprofondeur et le premier horizonde l’infrasol est le plus souvent un structichronprofond.

LES TERMESDE STRUCTURE GRUMOCLODE Une structuregrumoclode est caractérisée par des facesstructurales courbes, mamelonnées, l’élément caractéris- tiqueétant l’agrégat grumeleux. Cette structure n’est bien marquéeque dans les sols trèshumifères ou les sols bruns vertiquesassociés aux roches volcaniques. ANGUCLODE Les facesplanes et les arêtes marquéesforment une structureen agrégats anguleux bien délimités de taillevaria- ble. C’estune structure très courante, particulièrement bien individualiséedans certains horizons de sols hydromorphes à l’état sec et dans les structichronsrouges profonds. La structureprismatique, surtout nette dans les vertisolset certains sols hydromorphes, a éténotée comme telledans cette étude (et nonpas comme unevariante de lastructure anguclo- del. AMERODE C’est une structure qui se rattache essentiellement auschéma massif et continu, mais qui peut contenir de rares fis:;ures. La cassure des blocs donnedes éclats anguleux ou émousséssuivant la texture et la cohésion. 140

PSAMMOCLODE C'estla structure des horizons très sableux, dans lesquels les grains de sablenesont que très faiblement liés entreeux. Elle se rapprochede la structure particulaire à élérnentsassez grossiers.

LES INTERGRADES

Les structuresintermédiaires sont expriméespar la juxtapositiondes termes de structure desquelles elles se rap- prochent : unestructure améro-anguclode sera intermédiaire entre la structureamérode et la structureanguclode. Elle se rapprochede la structure pauciclode décrite à Eioundialiet Korhogo. 141

Annexe 2

les méthodes d'analyses de laboratoire

Le protocoleprécis des méthodes analytiques utili- sées est contenudans les ouvragesde GOUZY (19731. Seul le principedes analyses est exposé ici.

ANALYSE GRANULOMETRIQUE

- éléments grossiers : tamis rotatifcylindrique à. trousronds (diamètre de 2,5 mm) munide barres [broyage léger) - destructionde la matière organiquepar l'eau oxy- génée. - dispersion : agitationmécanique en présence de pyrophosphatede sodium. - argiles et limonsfins : déterminationpar sédi- mentation(pipette Robinson). - limonsgrossiers et sables : tamisage à sec.

ACIDITE

Mesure au pH mètre surune suspension de terre fine [rapporteau/sol = 2,53. 142

MATIERE ORGANIQUE

- carbone : déterminé par coulométrie (carbonisa- tion dans l'oxygène à 1350OC et dosage du dioxyde de carbone dégagé). - azote : méthode de Kjeldahl (oxydation par l'acide sulfurique) et dosage par colorimétrie au' technicon.

COMPLEXE D'ECHANGE

- capacité d'échange : saturation des sites d'échan- ge par du chlorure de calcium. Déplacement du calcium fixé par du nitrate de potassium. Dosage du calcium et du chlore par colorimétrie au technicon. - bases échangeables : déplacement des bases par l'acétate d'ammonium. Dosage du calcium, du magnésium, du po- tassium et du sodium par photométrie de flamme.

BASES TOTALES

Extraction par attaque fluo-perchlorique. Dosage du calcium et du magnésium par spectrométrie d'absorption atomi- que, du potassium et du sodium par photométrie de flamme.

PHOSPHORE TOTAL

Extraction par attaque nitrique. Dosage par colori- métrie au technicon. Acheve d’imprimer sur les presses de COPEDITH 7, rue des Ardennes - 75019 PARIS 3e trimestre 1982

Dépôt légal no 4201

O.R.S.T.O.M.

Direction générale : 24, rue Bayard, 75008 PAR IS Service des éditions : 70-74, rue d'Aulnay, 93 BONDY

O.R.S.T.O.M. Dépôt Légal : 3e trimestre 1982 ISBN 2-7099-0644-9 ETUDE DES APTITUDES CULTURALES DE LA REGION DE KATIOLA

POUR LES CULTURES PLUVIALES ANNUELLES, MECANISEES, EN ASSOLEMENT INTENSIF

R. POSS (*) et R. SABATHE (**l

(*) Centre ORSTOM, B.P. 375, LOME, Togo. (**l 86, rue Racine, 69100 VILLEURBANNE, France.

La carte pédologique est souvent difficile à comprendrepour le non- spécialiste. C'est pourquoi il est demandé deplus en plus aux pédologuesde réaliser eux-mêmes l'interprétationde leurs documents. Les pédologuestropi- calistes fontdepuis quelques années des efforts en ce sens et établissent différentstypes de cartes d'utilisation.

Les cartes deressources en sols sont les plusrépandues car leur signification est indgpendantedes conditions socio-économiques [BOULET en Haute-Volta, LEVEQUE et LE COCQ au Togo, "IINTEPAS en RCA, MARTIN auGabon, BARBERY et DELHUMEAU en Tunisie...). Mais, pourrépondre à des demandes précises,des cartes d'aptitudes culturales ont également été réalisées (MULLER et GAVAUO au Cameroun,LATHAM dans le Pacifique...).

l Les Pédologues travaillant depuis 1972 dans le nord-ouestde la Côted'Ivoire se sontégalement trouvés confrontés au problème. Le Ministère du Plansouhaitait pouvoir disposer d'un document cartographique facilitant les prises de décision lors de la mise en placede grands projets de dévelop- pement (cultures pluvialesannuelles mécanisées en assolementintensif), mais les cartes morpho-pédologiquessemblaient d'autant plus difficiles à comprendrequ'elles utilisaient une méthode et un vocabulaire entièrement nouveau (BEAUDOU et CHATELIN, CHATELIN et MARTINI. Afin dedéfinir l'exploi- tationpossible de ces documents, le pédologueresponsable d'une coupure (R. POSSI et un agro-pédologuespécialiste de l'interprétation des documents pédologiques IR. SABATHE) ontdonc décidé de réaliser ensemblel'interprétation agronomiquede la régionde Katiola. la méthodepouvant ensuite être étendue à l'ensemble du nord-ouestivoirien [SABATHE, à paraître).

I - METHODOLOGIE. 1.1. Classement descontraintes.

1.1.1. Généralités -W---_ La recherchede l'aptitude des sols passepar l'inventaire et le classement descontraintes qui s'opposent à sa mise envaleur (HALLAIRE). Les projetsde développement prévoient des cultures mécani- sées decoton. soja, riz pluvial, maïs, igname,manioc, arachide, mil et sorgho. Ces culturesayant des besoins différents, le classement s'est effectué en prenant en compteque les plusexigeantes [coton, soja, riz pluvial et maïsl. Les contraintessont de deux ordres : celles liées aux sols, quiconditionnent la croissance des végétaux, et celles quiconstituent un

I 2 obstacle à la mécanisation(pente et pierrosité de surface).N'ont été prises, comme contraintespédologiques, que celles relatives aux caractéris- tiquesphysiques des sols. En effet, les caractéristiques chimiques inter- viennent peu dans cette région principalement ferrallitique (sauf dans le cas des vertisols) et ne peuventpas êtredéfinies assez précisément à moyenne échelle pour pouvoir S 'intégrer comme facteur déterminant. Les critèresretenus sont très classiques :

- profondeur du sol, - texture, - teneur en élémentsgrossiers, - hydromorphie. Pour chaque contrainte,des valeurs seuil ont été déterminées,ce qui apermis de définirdes classes. Ces classes ont été choisies telles que, si la contrainte considérée était le seul facteur limitant, le sol soit classé dans une classe d'aptitude portant le même numéro (seules les classes I, II, III conviennent au type de productionenvisagé) :

classe I : Solsd'aptitude très bonne pour toutesles cultures annuelles possibles dans lesconditions climatiques de la région (sols ne présentantpas de contrainte). classe II : Sols présentantdes contraintes peu importantes pour les cultures les plus exigeantes. classe III : Solsprésentant des contraintes assez importantes. classe IV : Solsprésentant des contraintes importantes. classe V : Solsprésentant des contraintes très importantes. classe VI : Solsinaptes à la culture ou d'aptitude très médiocre. Contraintes très importantes,souvent rédhibitoires.

1.1.2. -----Profondeur. La profondeur de sol accessible aux racines est un desprincipaux facteursd'aptitude. Les classesretenues sont lessuivantes :

- plus de 80 cm : classe I, - 60 à 80 cm : classe II, - 50 à 60 cm : classe III, - 40 à 50 cm : classe IV, - 25 à 40 cm : classe V, - moins de25 cm : classe VI.

Un signeindique la nature de l'obstacle :

R pour roche, Cu pour cuirasse, Ca pour carapace, Al pour altérite.

1.1.3. ----Texture. La texture intervieat surtout sur l'aptitude culturale par le régime hydrique et le chimisme qu'elleconditionne. Les sols sableux, comme les sols argileux, ne contiennent que peu d'eauutilisable par les racines : l'un par une faiblecapacité de rétention, l'autre par un point de flétris- 3

sement élevé. Maisle taux d'argile intervient égalementsur la capacité d'échange cationique, qui n'est toutefois jamais élevée étant donnéla . nature principalement kaolinitique du matériau. C'est pourquoi, la présence et l'épaisseur des niveaux argileux ou sableux nous ont conduità distinguer 13 cas :

(sur 40 SA moins de cm> sur AS ou classe AS sur A ou AS I SA ou SA (sur plus de 40 cm) sur AS ou II Sa (sur moins de 15 cm) sur SA, AS ou A A dès la surface, bienstructuré classe II a III SaSS sur moins15 à 30 de cm, 15 SA,cm, puisAS ou SA, A au-dessou? AS ou A A dèsla surface, peustructuré classe III a 30 à 50 Sa sur cm, puis SA, AS ou A classe t SS sur 15 à 30 cm, puis SA, AS ouA IV plus 50 cm Sa sur de classe V t SS sur 30 à 50 cm SS sur plusde 50classe cm VI t La signification des symboles de texture laest suivante : SS : sableux (moins deB % d'argile) , Sa : sableux faiblement argileux(8 à 15 % d'argile), ' SA : sablo-argileux ( 15 à 30 % d'argile), AS : argilo-sableux (30 à 45 % d'argile), A : argileux (plus de45 % d'argile). Le taux de limons n'a pas été pris en compteil estcar généra- lement faible dansles sols ferrallitiques.

La charge du sol en éléments grossiers diminue la réserve utile et constitue une geneà la pénétration racinaire. Cette gene est d'autant plus prononcéeque la texture etla structure de la terre fine constituent déjà un obstacleà l'enracinement. Aussi la contrainte liée aux éléments grossiers a-t-elle été estimée en fonctiondes caractères de la terre fine quiles enrobe.

Tableau 'l : Appréciation des caractères dela terre fine

Texture Structure Cohésion à llétat sec

favorables SA, AS ou A Fragmentaire, nette Moyenne ou faible (grumeleuse, nuciforme ou polyédrique)

Moyens id. Fragmentaire peu Forte développée

Médiocres Sa ou SS Particulaire ou Très faible ou Argile lourd€ massive très forte Massive 4

Tableau 2 : Classementdes contraintes liées au taux et à la profondeur d'apparitiondes éléments grossiers

Profondeur d'apparitiondes éléments grossiers (EG) Caractères 0-20 cm 1 20-40 cm I 40-60 cm I 60-80 cm terre fine

mY IV IVV VI III IVIII V II II III IV I III I

md V V VI VIIV IV V VI III III IV I I IIIIV II

Les graviers et cailloux de quartz, notés ge, sont particulièrementdéfa- vorables à l'enracinement.C'est pourquoi leur présencepénalise plus le sol que celle desconcrétions ferrugineuses (g).

1.1.5. IiycI-rEmfirEhLe.

Les prospectionsayant été réalisées au cours de la saison sèche, 1'hydromorphie des sols n 'a pu être appréciée qu I à partir des taches apparaissant dans les profils. Or il arrive parfois, dans les sols ferral- litiques du nord de la Côte d'Ivoire, que les sols présentent les traces d'une hydromorphie ancienne qui n'existe plus dans les conditions demodelé actuelles. Aussi les contraintes liées à l'hydromorphiesont-elles parfois surévaluées.

Les classes de contraintes sont fondées sur la profondeurd'appa- rition destaches, avec une pénalisation plus forte dans le cas de pseudo- gleytypique.

- Pas d'hydromorphie jusqu'à 80 cm classe I - taches à 60-80 cm ou pseudogley à partir de 80 cm classe II H - taches à 40-60 cm ou pseudogley à plus de 60 cm classe III H - taches à 30-40 cm ou pseudogley entre 40 et 60 cm classe IV H - tachesentre 20 et 30 cm ou pseudogley à 30-40 cm classe V H - taches dès lasurface ou pseudogley à moins de 30 cm classe VI H

1.1.6. ---Pentes. Les pentessont un obstacle à la mécanisation, et il a étéestimé que la valeur de 5 % constituait la limite supérieure. Par contre, des pentes jusqu'à 7 % peuventconvenir à la culture attelée en aménageant les parcelles.

- O à 3 % : classe m 1. Favorable à laculture mécanisée et attelée. - 3 à 5 % : classe m 2. Convient à la culture attelée et est utilisable en culture mécaniséeavec aménagement desparcelles. 5

- 5 à 7 % : classe m 3. Utilisableen culture attelée avecaménagement en courbesde niveau. - 7 à 10 % : classe m 4. Utilisable en culturemanuelle traditionnelle. - 10 à 15 % : classe m 5. Utilisable en culture manuelletraditionnelle avec aménagement contrel'érosion. - plusde 15 % : classe m 6. Zonesincultiva'bles. Si la pente est variable, un indicedouble est affecté à la forme demodelé, par exemple m 2-1 pourdes pentes de O à 5 % avecdominante de pentescomprises entre 3 et 5 %.

1.1.7. -----Pierrosité. La pierrosité de surface et des horizons superficiels constitue une genepour la mécanisation. Les classes demécanisation sont définies comme suit, en fonction dupourcentage de recouvrement des cailloux par rapport à la surface totale du sol : - moinsde 0,5 % : classe m 1. Mécanisable. - 0,5 Q 2 % : classe m 2.Mécanisable. - 2 à 5 % : classe m 3. Mécanisable. - 5 à 10 % : classe m 4. Difficilementmécanisable. - 10 à 15 % : classe m 5. Non mécanisable. - Plusde 15 96 : classe m 6. Non mécanisable. Lorsque la taille descailloux dépasse 20 cm, la lettre H est indiquée(blocs).

1.2. Interprétation de la légende.

La carte morpho-pédologiquede Hatiola, comme les autres coupures récentes dunord-ouest ivoirien, (BEAUDOU et SAYOL, LEWEQUE, WIENNOT et all.) est fondée sur unenouvelle approche. En effet, la principalediffi- culté de la représentationspatiale des sols sur une carte à moyenne échelle en régiontropicale provient de leur organisationtoposéquentielle. Aussi un certain nombrede volumes-sols ont-ils été définissur chaque interfluve (segmentspédologiques). Ils présententgénéralement un gradienttopo- séquentiel, mais certains caractères majeurs (souvent le typed'horizons profonds) restent constants. Certains présententune traduction morpholo- giqueimmédiate (par exemple les inselbergs), mais pourd'autres, par contre, la représentationcartographique est impossible,leur limite étant très variablesuivant les interfluves : plusieurssegments sont regroupés dansune unité cartographique (ou unité morpho-pédologique)qui peut être définie par des critères morphologiques(impératifs de la photo-interpréta- tion). La comparaisondes versants conduit à distinguer, sur unecoupure, un certain nombrede types d'interfluves dont l'organisation est semblable. .Un paysaqemorpho-pédologique correspond à l'ensemble des interfluves formés d'une même associationd'unités morpho-pédologiques.

Danschacun de ces volumes-sols le contenupédologique doit être précisé. A moyenne échelle, il est illusoire d'espérer délimiter des ensem- blesde sols homogènes, étantdonnées les variations à l'échellemétrique . des caractères pédoloqiques. Nous n 'avonsdonc pas cherché à définir les caractères communs à ï'ensembledes profils, mais plutôt à décrirel'organi- sationde la couverturepédologique, en précisant les différentstypes de sols de chaqueunité et les caractgrespédologiques des horizons qui les Tableau 3 : Caractères morphologiquesd'un type de sol (exempledes brachy-apexols

stricts du segments 2 de l'UC13).

~~

'ype d horizon Couleur Eléments grossiers Texture Structure l I.%rosité ohésion Appumi te Brun rougeâtre foncé (35 %> , 5 % EG (O à 35 %> grumoclode (60 %> FP (60 %> TM (60 51 grisrougeâtre foncé, brun :5 % Go (O à 35 %> amerngrumoclode P (40 %> M (40 51 grisâtre très foncé,brun .5 % Ge (O à 7 %> foncé,gris à gris très foncé rougeterne, rouge très sombre

__

Structichron Brun rouqeâtrefoncé (35 %> à 25 % EG (O à 60 %> SA ( 15 %> amer0 anguclode (40 % dyscrophe brunrougeâtre, rouge foncé, 15 % Go (O 6 60 %> AS ( 55 %> amerngrumoclode (30% rouge,rouge jaunâtre, jaune (5 % Ge (O à 60 %> A ( 30 %> amerode,anguclode, rougeâtre,rouge terne, brun (plusde 45 % d'EG grumoclode. brun très foncé,brun vif. dans 30 % des casf

Structichron rouge(45 %> rougejaunâtre, 35 %,EG (O à 55 %> AS (40 %> amer0 anguclode(40 % (altéritique 1 rougefoncé, brun rougeâtre, 25 % Go (O à 55 %> A (60 %> amerogrumoclode (30% dans 20 % des jaunerougeâtre, rouge terne, c 5 % Ge (O à 40 %> amerode,anguclode, cas : jusqu'à brunvif. (plus de 45 % d'EG grumoclode. 50 % du VOlU- dans 35 % des cas> me. (le tauxdiminue à la basedans 25 % des cas). L L Altérite (70 %> associé à unephase structichrome d'importance variable. Fragistérite (IO %> Rétichron.

P 7

composent (PUSS, 1979). Ces caractèressont décrits à l'aidede paramètres statistiques (intervalles de variation, médiane ou moyenne,fréquences.. .). Pourchaque types de sol, des tableaux ont été établis,en utilisant la terminologiede CHATELIN et MARTIN (tabl. 3, page 6).

C'est en interprétant ces tableauxque le classementpour les différentescontraintes peut être établi(tabl. 4).

Tableau 4 : Exemple d'évaluation d'aptitude culturale .(cas desbrachy-apexols stricts du segment 2 de 1'UC 13) Classe d'aptitudeen fonction de chaque contrainte Aptitude culturale X du paysage Profondeur Texture Elements grossiers Hydromorphie résultant

Erachy-apexols stricts III g I I I I I I

La classe d'aptituderetenue pour un type de sol résulte du classe- ment pour les différentes contraintes et égalementde certains caractères secondaires(structure, cohésion, porosïté ...l dontl'importance relative est variableselon les sols. C'est principalementlorsque la même classe de contrainte se retrouveplusieurs fois (par exemple III g et III t) que les facteurs secondairessont pris en compte pour décider d'un déclassement éventuel (III gt ou IV gt). La définitionde la classe d'aptitude est la hasedélicate du travail et c'est surtoutpour elle que la participation !lu !lu pédologue est souhaitable. C'est pour sa souplesseque cette méthode a été préféréeaux méthodes paramétriques (MARIN-LAFLECHE) actuellementen vigueur à la FAO et qui ont parfois été utilisée avec. succès en milieu tropical (SV5 et FRANHART).

La compilationdes aptitudes de tous les typesde sols permet d'établir un tableaupour chaque paysage (par exemple tabl. 6). Dans les tableaux, les critères liés à la mécanisation(pente et pierrosité)appa- raissentégalement. Leur lecturepeut être horizontale(aptitude des sols dans un segment et typede contrainte) ou verticale(proportion de sols d'une classe et localisation dans le paysage). II - APTITUDE CULTURALE DES DIFFERENTESUNITES. 2.1. Paysagesde plateaux et detémoins cuirassés (paysages 1 et 2).

Le paysage 2 se différencie du 1 par un démantèlementplus poussé des surfaces cuirassées et un passageplus progressif des plateaux aux versants.

Le sommet desplateaux (UC 11 et 12) comporteune grande partie desols inaptes à la culturemécanisée (SI), la cuirasseapparaissant à faibleprofondeur et le tauxd'éléments grossiers étant généralement élevé dès la surface. Les tachesde quelques hectares de sols gravillonnaires profonds (52) formentdes ensembles favorables à la mise envaleur, le taux élevé d'éléments grossiers étant compensé parune teneur en matière organiqueparticulièrement forte (souvent plus de 4 % sousvégétation natu- relle). Dans ces sols, il est possibled'envisager un épierragemanuel pourfavoriser la mécanisation. Ils conviennentparticulièrement bien à la culture du coton,mais leur localisation en taches impose une prospection Tableau 5 : Paysage de plateaux et de témoins cuirassés (paysage 1)

% des différentes classes et nature des contraintes Unité % du Segment Pente Pierrosité cartographiaue Pay S age II III IV V VI

15,o - 495 g (Cu) 4,5 g (Cu) - 6,O Cu ml m3B

BY0 - 3Y2 g 4Y8 g - - ml m2B

7 ,O 2,s g 4,5 g AL - - m4 m4B I - 19 ,O 5Y7 g 7Y6 g 5Y7 g - m -1-2 mt 31 ,O 1,5 g 15,5 t (CuAlgH) 19Cu Al g t H 1,5 Cu Alg m 1-2- ml

10 ,O - 3,O H (Cu tg) 6,5 Cu (t H) - 0,5 Cu m 1-2 ml 9 ,O - 2,3 H 4,O H (t) 2,7 H m -1-2 ml

1 Y0 - - , 1,O H - ml ml

1O0 g 38,67,2 42,5 592 6,5 Cu Tableau 6 : Paysage de plateaux et de témoins cuirassés partiellement démantelés (paysage 2)

Z des différentes classes et naturedes contraintes Unit6 Z du I I Segment cartographique paysagecartographique I I I I I

13

W

~ ~~ Ensemble du 100,o 9,9 g 39,O paysage 10

détailléedes plateaux, d'autant plus qu'ils ne se traduisentpas par des caractères visibles sur les clichés aériens.

Le versantde raccord (UC13 SI) entre le plateau et le versant est enpente trop forte pour envisager la mise en culture projetée.Par contre, ces solsferrallitiques pénévolués conviendraient bien à descul- turesarborées, les racinesdes arbres pénétrant facilement dans les hori- zonsaltéritiques. Le hautde versant (UC13 S2 et 53) est la zone la plus favorableaux cultures pluviales car il est possiblede trouver des péri- mètres étenduscomportant une majorité de sols convenables. A l'aval, plusieurs contraintes apparaissent , souventsimultanément : texture sableuse , induration de profondeur ou présenced'altérite, taux élevé d'éléments grossiers et hydromorphie.

Le basde versant (UC14 S1 et 52) comprend des solssouvent hydro- morphes ou induréspeu favorables. Les bas-fonds (UC 22) nesont pas utili- sablespour la mise envaleur projetée sans aménagements hydro-agricoles.

Au total, les sols les plusfavorables sont situés sur le haut de versant (UC13 S2 et 53) et sur une partiedes plat5aux (UC11 S2 et UC12 52). Ces segmentsreprésentent 58 % du paysage 1 (351 km >.Bien qu'ils soient les plusfavorables, ils comprennentune part importante de sols classés en IV, V et VI : - 58 % des sols sont classés en II et III, - 39 % I' '1 11 11 " IV, - 3 % '1 '1 II II 'I W et VI.

9ans le paysage 2, ces segmentsreprésentent 64 % de la superficie (2556 km >.Ils comprennent : - 61 % de sols classés en II et III, - 37 % de sols classés en IV, - 2 % de sols classés en V et VI.

Les étudesde détail préciseront si les sols classés en IV seront incorporésaux périmètres mis en culture ou seront écartés, mais les sols classésen W et VI devront être éliminés.

2.2. Paysage de collinesgravillonnaires convexes à planconvexes (paysaqe 3).

Le paysagede collines gravillonnaires convexes à plan-convexes est un desplus favorables à la mise envaleur projetée. Sur le sommet (UC15) les sols sontprofonds (85 cm de sol utilisable par les racines, enmoyenne) et neprésentent comme contraintesqu'une charge en éléments grossiersparfois importante et l'apparitiond'altérite en profondeur. Ces sols particulièrementfavorables forment des taches d'une superficie généralementcomprise entre 30 et 60 hectares.

Sur lapartie supérieure du hautde versant (UC16 SI), les sols sont très voisins, mais le tauxd'éléments grossiers est un peu plus élevéprovoquant un classementen IV et W. Sur sa partie inférieure (UC16 52) le haut de versantprésente des contraintes comparables à celles de l'UC13 S3 (paysages 1 et 2), située sur la même positiontopographique mais à un degrémoindre : tauxélevé d'éléments grossiers, texture sableuse, présencede cuirasse ou d'altérite à la base,hydromorphie. Ces contraintes sont faibles, et la plupart des sols ont été classés en II et III. lauleau I ; raysage ae collines gravlllonnalres convexes a plan convexes (paysage3)

Z desdifférentes classes et nature des contraintes I 1 Unité Segment :artographique PentePierrosité II III IV V VI

15 I- 5,4 g (Al) 3,6 g (Al) - ml m 1-2

16 I1 30 ,O 13,5 g (Al) I 28 ,O 15,3 gAl tH 093 g 0,3 Cu m 1-2 ml I2 11,2 g (Cu tH) 17 Il 20 ,O 13,O H (t) 7,O H (t) - m 1-2 ml I 12,o - 4 - Ensemble du 100,o 56,6 22 ,O paysage

- 12

Sur le bas de versant (UC17), l'hydromorphiedevient importante. La partiesupérieure (SI) estutilisable, avecdes contraintes d'hydromor- phie et de texture, mas la partie inférieure doit être écartée (521,- ainsi que le basfond lorsqu'il existe (UC 22).

La plus grande partie du paysagepeut donc être utilisée (87 % soit 2 1684 km ) : UC15,UC16 et UC17 SI. Sur l'ensemble de ces sols, laréparti- tion dans les différentesclasses est la suivante :

- 72 % en II et III, - 25 % en IV, - 3 % en V et W1 (tauxélevé d'éléments grossiers ou, plus rarement,affleu- rement de niveauxindurés).

2.3. Paysage d'inselbergs (paysage 4).

Sur les inselbergs et à leur pied (UC l),toute culture est impossi- ble en raison de la pente et de l'abondancedes affleurements et desblocs.

La partiesupérieure du haut de versant (UC4 SI) est utilisable en partie, en écartant les zonesd'affleurements, généralement d'extension limitée. Les sols sontsableux en surface et leur profondeur utilisable est limitée par l'apparition d'altérite. De plus, ils comportent fréquemment une charge en graviers et cailloux de quartz et des caractères hydromorphes à la base. Ce sontdes sols très utilisés en culture traditionnelle car ils sont faciles à travailler et restent humides enprofondeur. Sur la partie inférieure du haut de versant (UC4 52) les horizonssableux s'étendent dans le profil. A la base,l'induration est fréquente, souvent liée à descarac- tères hydromorphes. Bien que ces sols soientintensivement cultivés tradi- tionnellement, leur utilisation en culture mécanisée ne peut être conseillée en raison de la texture très sableuse (réserve en eau, chmisme...). Sur le bas de versant (UC6)- cescaractères texturaux défavorables persistent. De plus, l'hydromorphieajoute une contrainte qui s'accentue vers l'aval. Les affleurementsrocheux (UC7)- et les bas-fonds hydromorphes (UC22) sontinaptes à la mise en valeurprojetée.

Dans le paysage d'inselbergs, seule la partie supérieure du haut de versant (UC4 SI) est donc utilisable en culturepluviale mécanisée (z du paysage, soit 3500 hectares). Même dansce segment, les sols classés en IV sontabondants ; en effet si les zones d'affleurementsrocheux, facile- ment localisables, sont écartées,la répartition entre les différentes classes est la suivante :

- 49 % des sols sont classés en III, - 51 % des sols sontclassés en IV.

2.4. Paysage de collines à sommets riches en affleurementsrocheux (paysage 5). Dans le paysage 5, le sommet desinterfluves (UC2) comporte une grande abondance d'affleurementsrocheux. Bien que lessols ne soientpas particulièrementdéfavorables(60 % classés en II et III), l'abondancedes affleurementsinterdit la mécanisation. Cette unité cartographique est à conserver en culture traditionnelle. Tableau 8 : Paysage d'inselbergs (paysage 4)

Unité Z du Z desdifférentes classes et naturedes contraintes Segment Pente cartographiquepaysage . Pierrosité II V VI A 1 1 15,O - 5,O R 10,O RE 2 4 ,O - 2,O B Al 2,O B Al - 4 1 19,5 - - 1,5 R

- I 7,Ot (CuAlg E 19,2 t 3,5 R 5,3 CuAl g tH

II--.._I -. 1,3 g(CuA1 tl 0,5 R 15,3 t (H)

2,7 H (t)

- I 0,5 t R 1,O R l 22 1,O H - 10,8 -749,8 16,5 Tableau 9 : -.Paysage de collinesà sommets -_- riches en affleurements rocheux (paysage5, - -- Unité % du % des différentes classes et nature des contraintes Segment Pente Pierrosité :artographique paysage II IV III V VI I I 2 - 10,o 1,0 gAl 520 tg 2,5 g (Al) 0,5 R 1,0 R ml m 5-6

4 - 10,2 t (gel 9,7t (AlgeH) 1,6 R m2 ml - - ! 8,Ot(CuAlgH) 6,O Cu AlgtH 4,O R m2 m 3-4 22,o t

6 - - 0,9 t 1,3g (CuAlt) 0,6 R m2 m 1-2 12 15,7 t (H) - - (t>3,6 H 2,9 H (t> m 1-2 ml

- - 0,9 t R - 1,6 R m2 m6

- - - 1,0 H - ml ml

Ensemble du 1,0 g Al 26,l14,7 49,4 8,8 R paysage 15

Les versants,dans ce paysage,présentent la même organisationque ceux du paysaged'inselbergs. La seule zoneutilisable en cultures plu- vialesmécanisées est donc la partiesupérieure du haut de versant LUC4 SI), quireprésente 21,5 % (18.200 hectares) de la superficie,avec la meme pro- portionde sols classés III et IV : - 49 % de sols classés III, - 51 % de sols classés IV.

2.5. Paysagede collines convexes

Dans le paysagede collines convexes, les sommets deforme consti- tuent desensembles d'une superficie comprise entre 25 et 200 hectares. Ils sontconstitués de deux segments pédologiques. Le premier (SI) est le plusétendu. I1 comprendune majorité de sols sableux en surfacr gravil- lonnairesen profondeur et altéritiques(souvent partiellement indurés) à la base. Les principalescontraintes proviennent d'un taux souvent élevé deconcrétions ferrugineuses ou degraviers de quartz et del'hétérogénéité latérale des sols, comme dansl'ensemble de la région. I1 est aisé de délimiter les rares zonesd'affleurements de roches ou decuirasse. Le deuxièmesegment (52) se présente sous formede petites taches (environ 1 hectare)au sein du précédent. I1 est composé de sols dont les propriétés physiquessont plus favorables : textureplus argileuse, pas d'induration en profondeur.L'ensemble dusommet deforme est doncapte à la mise en valeurprojetée, à l'exceptiondes zones d'affleurements de roche ou de cuirasse.

La partie supérieure du hautdu versant (UC5 SI> est le segment le plusfavorable dupaysage. Les sols y sontgénéralement profonds (80 cm deprofondeur utilisable par les racinesen moyenne) et biendrainés, les contraintesrestant faibles : c'est généralement le tauxd'éléments gros- siers enprofondeur (parfois des graviers de quartz) qui est le principal facteurlimitant, auquel s'ajoute une texture souvent sableuse en surface et l'apparition fréquente d'altérite à faibleprofondeur, mais tous les sols ontcependant été classés en II et III. Dans sa partie inférieure, le hautde versant (UC5 52) est moins favorable. Au taux élevé d 'éléments grossiers et à la texture sableuse s'ajouteune induration fréquente à faibleprofondeur ou même à l'affleu- rementqui rend inapte à la mécanisationde larges zones principalement situées à l'aval.

Le basde versant (UC6 et UC22), sur lequell'organisation des sols est la même quedans les paysages à inselbergs et de collines à sommets richesen affleurements rocheux (cf. 2.3.1, neconvient pas à la mise envaleur projetée.

Le paysagede collines convexes est donc uti isable sur l'ensemble du hautde versant (75 % de la surface, soit 2178 km h 1. Des blocsétendus peuvent être envisagés et les zones à excluresont très limitées, principa- lement à l'aval. La répartition entre les différentes classes d'aptitude est la suivante :

(. - 70 % des sols en II et III, - 22 % des sols en IV, - 8 % des sols en V et VI (surtoutaffleurements de cuirasse) ... Tableau 10 : Paysage de collines convexes (paysage 7)

Unité % du 2 des différentes classes et nature des contraintes Segment :artographique PentePierrosité I paysage II III IV V VI - - 495 1,6 g(CuA1t) 2,20,7 gtge(CuA1t) Al & 195 0,6 g Al 0,6 t (g) 0,3 g (Al) - -

5 24 ,O 498 gt 8,4g (Al tH) - - - L 10,8 gt Al l2 45 ,O 292 gt 23,Og (t Al H) 14,4 Cu tg 1,6 g (tH) 3,8 Cu m 2-1 I m 1-2 6 18,5 - - 0,9 t 15,7 t (H) L 1,3 g(CuA1t) 0,6 R 595 - - 3,O H (t) 2,5 H (t) - I2I - 22 I - 1 ,O - 1,O H - Ensemble du 100,o 18,4 g t 34,2 20,2 22,8 4 Y4 paysage I Tableau 11 : Paysage de massifs de roches volcaniques (paysage 10)

% du X des différentes classes et nature des contraintes Pente Pierrosité + III IV V VI 6,5 Cx 14,3 R m3àm6 m4 26’o I - I 5,2 RAl(Cx) 64 ,O 12,s H (a) - 65% m 2-1 m 1-2 22,4 H (t) 3504 m 4 28,8 g H(A1 Cu)

1- 10,O H m2 ml

64 ¶O 14,3 R 100,oo ---lr 18

2.6. Paysagede massifs deroches volcaniques(paysage IO).

Sur les collines de rochesvolcaniques (E)les pentes et l'impor- tancedes affleurements rocheux (environ 50 % de la surface) interdisent la culturemécanisée. Cependant, la fertilité chimiquesouvent élevée (sols brunseutrophes), la fragmentation de la structure et le bon drainage internedes sols permettentd'envisager la possibilitéde cultures arborées.

Le hautde versant (UC20) portedes sols peuprofonds (45 cm en moyenne sontutilisables par les racines) mais quireprésentent une struc- ture et des caractéristiqueschimiques souvent favorables. Cependant 1'apport d'eau des collinesvoisines entraine fréquemment une hydromorphie de la base du profilavec parfois une induration. La naturede la roche- mère, très variabled'un massif à l'autre,intervient fortement sur l'évo- lutiondes sols : sur les rochespeu basiques (conglomérats métamorphisés) les sols ferrallitiquespénévolués dominent alors que les roches très basiquesdonnent des sols à tendancesvertiques nettes. Aucune règlegéné- rale derépartition ne peut donc être dégagée.D'une manière générale, les sols deshauts de versant sont aptes à la mise envaleur projetée. Les contraintessont surtout liées à la mécanisation,car les pentes sont souvent assez fortes(près de 4 % enmoyenne) et l'érosion a creusédes ravinesqui cloisonnent les versants. La superficie où lapente rend impos- sible la mécanisationpeut être estimée à 35 % du total.

Sur les basde versant (UC21) les sols sont très nettementverti- ques. Ils nesont pas aptes à laxture pluviale mécaniséecar l'horizon grumeleuxsuperficiel ne dépasse pas 12 cm. En profondeur, les horizons prennenten masse aucours de la saison des pluies, limitant considéra- blementdes possibilités d'enracinement.

Dans ce paysage,seul le hautde versant est donc utilisable (64 % de la surface,soit 19.300 hectares), mais les sols conviennentbien au typede production envisagé. En fonctionde la pente, les sols se répartis- sentainsi : - 65 % des sols en III, - 35 % des sols en IV.

2.7. Paysagede collines convexes à versants riches enaffleurements rocheux (pays(

Le paysagede collines convexes à versantsriches en affleurements rocheuxpossède la même unitécartographique sommitale (UC 3) que le paysage decollines convexes (paysage 7, cf. 2.5.). Cette unitécartographique qui formedes taches plus oumoins allongéesde 30 à 100 hectares, est donc apteaux cultures pluviales mécanisées, à l'exceptiondes rares zones d'affleurementde roche ou de cuirasse.

Sur la partiesupérieure du versant, les sols sontgénéralement profonds (85 cm enmoyenne), mais ils présententplusieurs contraintes, le plussouvent peu prononcées. La plusimportante est la présencefréquente de graviers et decailloux de quartz dans les horizonsgravillonnaires, quiconstituent une gene à l'enracinementdes plantes cultivées. L' abon- dance de ces fragmentsde quartz déclasse en V certains sols. Les autres contraintessont moins importantes : la texture est généralementsableuse ensurface et l'altérite apparait à la base des profils. Mais la présence d'affleurementsrocheux rend inapte à la mécanisation 35 % de ce segment. Plusen aval (UC24 52) l'abondancedes affleurements rocheux et la pente Tableau 12 : Paysage de collines convexes h versants riches en affleurements rocheux (paysage11 a)

Unité Segment !S différentes classes et nature des contraintes cartographique Pente Pierrosité III IV V VI

3,7 gt Al 2,6g (CuAlt) 1,2ge (CuAlt) - m 1 I m 1-2 911l2 2,5 1 1,0 g Al 1,O t (gel Oy5 g (Al) - - 24 1 7,O t ge Al 15,8t (Al ge) - (t)ge3,s - 8,7tge (AlH) 35% enm 4

2 ,+ 10,O t (gAl CuH) 10,Ot (geAl H) 4,3ge (t) 1,4 R m -2-11 m 4 I 25 1 - 3,7 t (H) 20,O t H - 1,3 R

1Y5 I - - 0,5 R t - 1,O R Ensemble du 42,9 33,6 42,9 9 $0 3,7 R paysage 20 souventsupérieure à 5 % interdisent la mécanisation,bien que prèsde la moitiédes sols soient aptes aux cultures prévues.

Le bas de versant (UC25) n'estpas utilisable, tant par l'abondance desaffleurements rocheux que par la texturesableuse et les caractères hydromorphesdes sols. Les affleurementsrocheux cartographiables (E) sontégalement à écarter.

Au total, les sols utilisables dans ce paysagedont ceux du sommet deforme (UC3)- et d'unepartie du hautde versant (65 % del'UC24 SI), ce quireprésente 32 % de la superficie totale (27.000 hectares). Leur répar- tition est la suivante :

- 81 % en classes II et III, -10 % en classe IV, - 9 % en classe W (abondancede graviers et decailloux de quartz).

2.8. Paysagede plateaux cuirassés à versantsriches en affleure- mentsrocheux (paysage Ilb).

Le paysagede plateaux cuirassés à versantsriches en affleurements rocheuxprésente le même typede sols, sur les plateaux,que le paysage 2 (paysagede plateaux et detémoins cuirassés partiellement démantelés cf. 2.1.). Les sols gravillonnairesprofonds (5.2) répartisen taches au sein desplateaux (UC1.2) sontdonc seuls aptes à lamécanisation.'

Sur les versants, la répartition des sols est la même quedans le paysage Ila : seuleune partie du haut de versant (65 % del'UC24 SI) est mécanisable.

C'est donc 33 % du paysage qui peut être utilisé pour la mise en valeurprévue, mais les sols sontmoins favorables que dans le paysagepré- cédent :

- 76 % dessols sont classés en II et III, - 11 % dessols sont classés en IV, - 13 % des sols sont classés en V et VI (graviersde quartz et cuirassesub- affleurante).

2.9. Paysagede collines convexes en zone de forêt (paysage 12).

Le paysagede collines convexes en zone de forêt fait la liaison entre les paysagescuirassés du nordde la Côte dlIvoire et les formesen demi-orange du sud,avec les versantsconvexes en pente plus forte que dans le nord(4,4 % en moyenne), mais un cuirassement très faible des sommetsde forme. Les solssont typiquement ferrallitiques : meubles,pro- fonds,bien structurés, bien drainés et altéritiques à la base, seules les propriétéschimiques restent aussi médiocres que dansl'ensemble de la région.

En sommet deforme (E)les contraintessont un tauxparfois élevéde concrétions ferrugineuses ou degraviers de quartz et unetexture généralement sableuse de 1I horizon superficiel , mais elles restent faibles et la plupartdes sols sont classés en II et III. Tableau 13 : Paysage de plateaux cuirassésà versants riches en affleurements rocheux (paysagellb)

~ ~ ~ ~.~~~ Unité ~ % du % des différentes classes et natureLS contraintes Segment Pente Pierrosité cartographique Pay sage II I III I IV 12 1,6 Cu ml m2

m2

24 1 9,3 tge (AlH) 16,9 t (Al ge) 1 37,s 1 7,s tgeAl 4,5 ge (t) 1,s R m -2-1 m4

25 - Iy2 R m2 m4

7 - 0,5 R m2 m6

Ensemble du Pay sage Tableau 14 : Paysage de collines convexes en zone de for&(paysage 12)

Unité du % des différentes classes et nature des contraintes Segment PierrositéPente cartographiqut2 paysage - I I I IV II I III 26 - I 17,O I - I 2,6 t \ 8,5 ge(A1 Cut H] 1,7 ge Cu - l m?-2/ m2B

27 1 35 ,O 15,8 5Y2 g 14 ,O Al H (Cu) - - m -1-2 m 1-2

2 23 ,O - 12,7gHAl Cut 10,3 g (Al Cu) - m2 ml

28 - 25 ,O - - 10,O H t - 15,O H (t) m 2-3 ml

100,o 15,8 24,7 42,8 1,7 23

La partiesupérieure du hautde versant (UC27 SI) est la zonede la région la plus favorable à la mise en valeur envisagée , la principale contrainte étant l'apparition de llaltérite souventfaiblement hydromorphe à la base des profils. G'est le seulsegment pédologique à comporterune proportion non négligeablede sols classés en I. A l'aval (UC27 SZ) les propriétésphysiques se dégradent(cohésion plus forte, porosité plus faible) en même tempsqulapparait une légère hydromorphie et parfois même un cuiras- sementen profondeur. Ces sols restenttoutefois utilisables, en écartant les pentes trop fortes. En basde pente (UC28) , parcontre, les sols sont peufavorables car les textures varient lxalement, les pentessont sou- vent fortes et l'hydromorphieenvahit le profil à proximitédes axes de drainage.

Le paysagede collines convexes en zone de forêt est donc le plus favorable aux culturespluviales mécanisées, avec 75 % de la surface utili- sabledont 97 % en classe I, II et III et seulement 3 % en classe IV. Cependant la mise en valeur nécessite l'abattage de la forêt ce quiaugmente considérablement les coûts.D'autre part, ainsi que l'a montréde BLIC, 50 km plusau sud (de BLIC 76 et 781, les caractères physiques très favo- rablesde ces sols(faible cohésion, forte porosité, absence de contrastes structuraux)sont considérablement altérés et peuvent même disparaîtreaprès quelquesannées de culture. Tableau 15 : Classementdes paysages en fonction de leur aptitude pour les culturespluviales annuellesmécanisées en assolement intensif.

1 lrdrede classe-l I % dupaysage I Proportiondes différentes I Superficie classes dans les zones re- Désignationdu paysage INuméro mentde %paysage du mécanisahleen dupaysage tenues l'aptitude du I utilisable I, II & III dans 2 uavsaoe I les zonesutili- km I, 2

+ + + sahles I II III IV V VI

Jaysagede collines convexes en zone de I 12 1 75 73 97 O 242 forêt. 31 Jaysagede collines gravillonnaires 3 2 a7 63 72 I 25 3 1.936 zonvexes à planconvexes. I 'aysage de collinesconvexes. 7 3 75 52 70 22 a 2.904 'aysagede massifs deroches volcanique .I 10 4 64 41 65 35 O 302 3aysagede plateaux et detémoins cui- 5 64 39 61 37 2 3.994 rassés partiellementdémantelés.

'aysagede plateaux et detémoins cui- 1 6 5a 34 5a 39 3 60 5 rassés.

'aysagede collines convexes à versants richesen affleurements rocheux. 11 a 7 32 26 a1 10 9 a47

Paysage de plateaux cuirassés à versants 11 h a 25 I 76 I 11 13 242 richesen affleurements rocheux. 33 I "aysagede collines à sommets riches en 5 9 21 10 49 51 O a47 affleurementsrocheux

~ ~~ Paysaged'inselbergs 10 20 10 49 51 O 181

l4I

N P 25

III - SYNTHESE REGIONALE. Bienque la donnée de base soit l'aptitude culturale de chaque seg- mentpédologique, il est souhaitable d'établir un classemententre les diffé- rents paysages afin de pouvoir délimiter géographiquement les réqi:ns agri- coles les plusfavorables. Le choix du critère de classement est delicat. I1 serait possible,par exemple, de rechercher les paysages où les sols sont les plus homogènes ou bien de neretenir que les meilleurssols, indé- pendamment de leurextension. La valeur du critère quenous avons choisi est doncdiscutable, et chaqueutilisateur pourra facilement modifier le classementen fonction de ses besoinsen reprenant les tableaux des paysa- ges.

Nous avonsdéfini précédemment (II) les zonesutilisables dans chaque paysage,.chacune de ces zonescomprenant une certaine proportion de sols classés en I, II et III, les autresétant classés en IV, V et VI. C'est le ourcentage(par rapport à 1'ensemble du paysagelde sols classés en I, II :t III dans les zonesutilisables qui a été retenu comme critère de classe- ment(colonne 4 du tableau 15). I1 apparaitalors (tab. 15) que le classement aurait été pratiquement semblable si le critère utilisé avait été la pro- portion de paysageutilisable.

Ce classementpermet une représentation cartographique (fig. p. 26), aprèsavoir défini une échelle d'apppréciation :

Tableau 16 : Appréciation de l'aptitude à l'échellerégionale.

% du payasage méca- nisableen II et I, Paysages Aptitude % paysage utilisable dans $a utilisable

Bonne >, 75 >, 60 12 et 3

Moyenne 60 - 75 39 - 59 7,lO et 2

Passable 40 - 59 29 - 38 1

Médiocre 25 - 39 19 - 28 11 B et 11 b

~~ ~ ~ ~~ ~ ~~~ ~ Très 24 4 et 5 médiocre 18

La plusgrande partie de la région (60 %) est doncd'aptitude moyenne pour les culturesannuelles mécanisées en assolement intensif. Les plusgrandes zones de bonneaptitude sont particulièrement favorables : situées non loin du Bandama (sud-est de Tortiya et région de Marabadiassa), elles bénéficienten outre d'un taux d'occupa tion assez faible car elles n'ont été libéréesque récemment de l'onchocercose (POSS, 1982). 26

a, 27

Sur l'ensemble de la région, environles 2/3 de la superficie totale sont utilisables, mais, compte tenu des àzones affleurements rocheux abon- dants et à sols hétérogènes, on peut estimer que55 % de la superficie est facilement utilisahle (665.000 hectares). Dans l'ensemhle des zones facile- ment utilisables, la proportion de sols classésI, IIen et III est de l'ordre des 2/3 (440.000 hectares).

I1 faut se garder d'accorderà ces données une valeur absolue. D'une part la classement résulte dela démarche adoptée et des critères pris en compte. Une connaissanceplus précise des contraintes intervenant sur le rendement conduiraità une révision radicale de l'importance relative des critères retenus, doncsur le classement final. Cependantla démarche proposée ici peut aboutir rapidementà un nouveau classement,si les facteurs à prendre en compte peuvent être définis avec précision. D'autrepart, il faut interpréterces données avec une réserve liéeà l'échelle. Le classe- ment est établià partir d'observations réparttessur l'ensemble de la cou- pure, qu'il est impossible de transposerà l'échelle de l'interfluve élémen- taire. Si la carte au 1/200.000 permet de dégagerde grandes zones plus favorables, toute mise en valeur doit, bien entendu, être précédée d'une étude plus détaillée...

CONCLUSION. La région de Hatiola est recouvertesur saplus grande partie (près de 60 %) par des sols et des modelés d'aptitude moyennela pourmise en culture mécanisée, avec quelques zones plus favorahles(2OB~CO hectares). Cependant l'hétérogénéité dessols est teHe qu'il n'est pas possible de délimiter des blocs de culture pédologiquement homogènesles etprojets de mise en valeur doivent intégrer cette variabilité. Pour faciliterlee études d'implantation, il faut noter queles meilleurs sols sont généralement situés en sommet de formenu sur leshauts de versants, sauf dansle cas de plateaux cuirassés ou d'affleurements rocheux. Par cette étude, nous avons cherchéà montrer quela description des caractères morphologiques dessols utilisée sur lacoupure de Katiola fournit à l'utilisateur les renseignements quilui sont nécessairessuus une forme facilement accessihle. D'autres cartes d'utilisation pourront rapidement être établies lorsque les caractères intervenant réellementsur la croissance des végétaux seront mieux cernés.

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