2017 20:00 17.02.Grand Auditorium Vendredi / Freitag / Friday Grands orchestres

Münchner Philharmoniker direction Daniil Trifonov piano Claude Debussy (1862–1918) Prélude à l’après-midi d’un faune L 86 (1891–1894) 10’

Sergueï Rachmaninov (1873–1943) Concerto pour piano et orchestre N° 2 en ut mineur (c-moll) op. 18 (1900/01) Moderato Adagio sostenuto Allegro scherzando 33’

Symphonic Dances op. 45 (1940) N° 1: Non allegro N° 2: Andante con moto (Tempo di valse) N° 3: Lento assai – Allegro vivace – Lento assai. Come prima – Allegro vivace 35’ Valery Gergiev photo: Alexander Shapunov Annonce BGLBNPPARIBAS 115x175mm colbp Nora premier violon-Philharmonie.indd 1 Annonce BGLBNPPARIBAS 115x175mmcolbpNorapremier GRANDS POURNOSENFANTS IL N’YAPAS DERÊVESTROP DANS UNMONDEQUICHANGE En agence,au42 42-2000ousurbgl.lu POUR LESGÉNÉRATIONS FUTURES ENGAGEONS-NOUS AUJOURD’HUI dans unorchestresymphonique future premierviolon Nora, 03/08/16 10:01

BGL BNP PARIBAS S.A. (50, avenue J.F. Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B6481) Communication Marketing Août 2016 Mesdames, Messieurs,

Au nom de la Direction de BGL BNP Paribas, je suis particu- lièrement heureux de vous accueillir au concert de ce soir.

Pour notre banque, soutenir la culture et les arts est une évi- dence et un choix responsable. Dans un monde qui évolue à un rythme effréné et qui semble se complexifier sans cesse, l’art et la culture sont des valeurs qui nous permettent de marquer une pause et de générer des émotions fertiles. La création artistique permet le rapprochement entre les per- sonnes et les institutions culturelles, et apporte une valeur ajoutée incontestable dans le développement de nos sociétés.

Fidèle à ses valeurs, BGL BNP Paribas s’engage en faveur de l’excellence, et le concert de ce soir est incontestablement un événement d’exception.

Valery Gergiev dirige les Münchner Philharmoniker dans un programme dédié à Debussy et Rachmaninov. Le pianiste russe Daniil Trifonov les rejoint dans l’interprétation du Concerto pour piano N° 2 de Rachmaninov.

Je vous souhaite Mesdames, Messieurs, une excellente soirée.

Carlo Thill Président du Comité de direction de BGL BNP Paribas www.mercedes-benz.lu

Consommation de carburant cycle urbain/extra-urbain/mixte : 7,6 – 6,3/5,1 – 4,4/5,9 – 5,1 l/100 km

Émissions de CO2 en cycle mixte : 144 - 125 (g/km)

La nouvelle Classe E. Masterpiece of intelligence.

60151-MER-ANNONCE_PHILHARMONIE_CLASSE_E_115x175_PROD.indd 1 29/07/2016 09:40 Sur les œuvres de Debussy et Rachmaninov Claire Paolacci

Prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy En 1887, Claude Debussy achète la nouvelle édition de L’Églogue écrite en 1865 par Stéphane Mallarmé et publiée en 1876. Cinq ans plus tard, il a le projet de composer une « musique de scène » à partir du texte de Mallarmé. Conçue comme un mélodrame dont la création devait avoir lieu au Théâtre d’Art de Paul Fort, l’œuvre devait être constituée d’un Prélude, d’Interludes et d’une Paraphrase finale à l’après-midi d’un faune. La représentation n’ayant pas eu lieu, il ne subsiste du projet initial que le Prélude à l’après- midi d’un faune. Abandonnant la narration, Debussy explique en exergue de sa partition qu’il réalise « une illustration très libre du beau poème » de l’écrivain. Ce sont « les décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d’un faune, dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au sommeil enivrant, empli de songes enfin réa- www.mercedes-benz.lu lisés, de possession totale dans l’universelle nature. » Consommation de carburant cycle urbain/extra-urbain/mixte : 7,6 – 6,3/5,1 – 4,4/5,9 – 5,1 l/100 km En réaction à l’orchestre wagnérien, Debussy utilise un effectif Émissions de CO en cycle mixte : 144 - 125 (g/km) 2 musical réduit sans trompette ni trombone et percussions, excep- tées les crotales, petites cymbales antiques jouées à la fin de l’œuvre. Pour évoquer le faune, symbole d’érotisme, il propose La nouvelle Classe E. une ondulation chromatique à la flûte solo. Ce thème, commu- nément appelé « thème du faune », est certainement inspiré par le Masterpiece of intelligence. poème de Mallarmé dont l’un des vers parle d’« une sonore, vaine et monotone ligne » (vers 51).

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60151-MER-ANNONCE_PHILHARMONIE_CLASSE_E_115x175_PROD.indd 1 29/07/2016 09:40 Vaslav Nijinski en faune photo: Baron Adolf Gayne de Meyer, 1912, Musée d’Orsay

Exposé à la flûte, instrument pouvant rappeler celle du dieu Pan auquel le faune est associé, il est ensuite repris au cours de huit variations, sans compter son retour dans la coda. Reconnaissable à chacune de ses apparitions, il est soumis à de subtiles modifica- tions rythmiques et mélodiques accompagnées de changements parfois importants dans l’harmonisation et l’orchestration. Ponc- tuant chacune des grandes cadences, la harpe souligne les change- ments de section. De forme générale ABA’, l’œuvre voit progressi- vement l’orchestre s’épaissir jusqu’au tutti central puis se replier jusqu’à la coda, l’œuvre se terminant dans la vibration des crotales, des harmoniques de la harpe et des pizzicati aux cordes.

La création du Prélude, le 22 décembre 1894, est un grand succès et satisfait le poète qui écrit au compositeur : « Votre illustration de L’Après-midi d’un faune ne présenterait de dissonance avec mon texte,

8 sinon d’aller bien plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse… » En revanche, lorsqu’en 1911, ne trouvant pas de musique appropriée, Serge Diaghilev et Vaslav Nijinski choisissent sa musique pour accompagner une chorégraphie évoquant l’éveil des instincts sexuels et émotifs en l’homme, Debussy est horrifié. Nijinski établit entre musique et danse une correspondance plus spirituelle que sensorielle à laquelle le compositeur est complètement réfractaire. Il parle d’une « dissonance atroce, sans résolution possible ! » (Interview du 23 février 1914).

Concerto pour piano et orchestre N° 2 de Sergueï Rachmaninov Après l’échec de sa Première Symphonie (1897), Rachmaninov arrête la composition pendant trois ans pour ne se consacrer qu’à sa carrière de pianiste. Il sort de sa dépression en composant son Concerto pour piano et orchestre N° 2, encouragé par le psychologue Nicolaï Dahl à qui il dédie son œuvre. Rachmaninov conçoit facilement les deuxième et troisième mouvements du concerto, qu’Alexandre Siloti, son cousin germain, le persuade de créer avec lui, le 2 décembre 1900 à Moscou. Le succès de la représentation encourage le compositeur à terminer son œuvre qui est finalement présentée en intégralité le 27 octobre 1901. Le public apprécie tout de suite l’ouvrage qui connaît rapidement une célébrité internationale.

Selon certains biographes de Rachmaninov, composé dans la tonalité de do mineur, perçu comme nostalgique et tragique, ce deuxième Concerto pour piano permet au musicien de retracer la manière dont il est parvenu à surmonter sa crise. Il y propose une alternance de passages piano, legato, très mélancoliques, et des passages forte très rapides et dramatiques.

Bien que l’orchestre ait une place importante, le piano, entendu seul uniquement lors de la cadence du dernier mouvement, est toutefois omniprésent et démontre une grande virtuosité. Res- pectant l’alternance traditionnelle de mouvements aux tempos vif-lent-vif, Rachmaninov propose trois mouvements : Moderato, Adagio sostenuto et Allegro scherzando.

9 Mélomane, comme vous.

Toute l’année, la BIL soutient la culture.

Que ce soit par son soutien à la Philharmonie mais aussi à travers sa Fondation Indépendance ou sa Galerie L’Indépendance, la BIL vous permet d’assister à des spectacles et expositions exceptionnels.

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Galerie L’Indépendance 69 route d’Esch à Luxembourg Ouverte au public tous les jours ouvrables de 8h à 18h.

Vous avant tout

Banque Internationale à Luxembourg SA, 69 route d’Esch, L-2953 Luxembourg, RCS Luxembourg B-6307 (+352) 4590-3000 www.bil.com Mélomane, comme vous. Dans le premier, le musicien sort progressivement de sa torpeur mais se remémore les épisodes douloureux qui l’ont mené vers la crise, d’où l’alternance de passages au ton grave et torturé et d’autres plus lumineux. Par ailleurs, l’introduction du piano par une série d’accords du pianissimo au fortissimo dans le registre grave plonge l’auditeur dans une atmosphère nostalgique et élé- giaque très russe, évoquant les sonneries de cloches des églises orthodoxes.

Dans le deuxième mouvement, même si son état reste fragile, le musicien, plein d’espoir, reprend goût à la vie. Le premier thème, repris au piano à la fin du mouvement, entraîne l’auditeur dans une rêverie à laquelle la flûte et la clarinette donnent un caractère voluptueux. À l’apaisement du début du mouvement succède une partie centrale progressivement plus animée. L’orchestre se fait ensuite plus discret pour permettre au pianiste de proposer un passage très virtuose dans lequel il imite parfois le cymbalum, instrument traditionnel à cordes frappées à l’aide de petites baguettes que Rachmaninov a pu entendre dans les orchestres tziganes se produisant dans les restaurants moscovites. Pour ter- miner, l’orchestre renoue avec la douceur du début du mouve- ment.

Dans la dernière partie du concerto, le musicien, qui a retrouvé Toute l’année, la BIL soutient la culture. confiance en lui, goûte pleinement aux plaisirs de la vie. Les cuivres et les percussions s’y manifestent plus vigoureusement. Que ce soit par son soutien à la Philharmonie mais aussi à travers L’introduction orchestrale proposée par Rachmaninov rappelle le sa Fondation Indépendance ou sa Galerie L’Indépendance, premier mouvement mais le piano s’impose rapidement à l’aide la BIL vous permet d’assister à des spectacles d’un thème brillant qui rompt avec le caractère mélancolique du et expositions exceptionnels. début de l’ouvrage. Et le musicien termine son concerto en do majeur, affirmant ainsi qu’il est définitivement sorti de sa Plus d’informations sur www.bil.com/culture dépression. Galerie L’Indépendance 69 route d’Esch à Luxembourg Danses symphoniques de Sergueï Rachmaninov Ouverte au public tous les jours ouvrables de 8h à 18h. À la fin des années 1930, Rachmaninov connaît une nouvelle période difficile dans sa carrière de compositeur après l’échec de sa Troisième Symphonie (1936). Mais, enthousiasmé par la création Vous avant tout chorégraphique de Mikhaïl Fokine sur sa Rhapsodie sur un thème de

Banque Internationale à Luxembourg SA, 69 route d’Esch, L-2953 Luxembourg, RCS Luxembourg B-6307 11 (+352) 4590-3000 www.bil.com Paganini (1934), il débute l’élaboration de ses trois Danses Sympho- niques, alors nommées Danses Fantastiques, qui seront ses dernières pièces. Le 21 août 1940, il en a terminé la composition et espère en achever l’orchestration pour novembre, avant d’entamer sa tournée de concert qu’il prépare en même temps. Très méticuleux, il sollicite son ami Fritz Kreisler pour approuver les coups d’archet de ses parties de cordes. Si Rachmaninov est généralement très sévère et critique à l’égard de ses œuvres, jusqu’à la fin de sa vie, il considère ses Danses symphoniques comme sa meilleure compo- sition, c’est pourquoi il tient à les dédier à son ami Eugene Ormandy et son orchestre de Philadelphie, avec qui il a enregistré tous ses concertos pour piano.

Selon sa belle-sœur Sofiya Satina, Rachmaninov a présenté à Fokine ses trois danses comme étant le Midi, le Crépuscule et Minuit, faisant ainsi une analogie avec les trois périodes de la vie humaine. Mais le compositeur refuse ensuite toute inspiration programmatique pour ses pièces, déclarant que chaque auditeur doit y trouver son propre sens, et que ce soit dans les manuscrits ou les éditions des Danses symphoniques, il mentionne uniquement les tempos de chacun des mouvements, du plus vif au plus lent, avec les terminologies respectives Non allegro, Andante con moto et Lento assai.

Bien que d’un caractère rythmique parfois très libre et conçues d’abord pour le concert, ces pièces sont d’abord écrites dans la perspective d’être dansées. Mais la mort de Fokine, en 1942, et la sienne l’année suivante, ne permettent pas la réalisation du projet.

La première danse, de structure ternaire, est constituée d’une première section et d’une section finale en do mineur au caractère martial dans lesquelles l’orchestre expose et développe un thème à grand renfort de percussions. La partie centrale, en do dièse mineur, est plus lente et élégiaque. Rachmaninov y propose un passage valorisant les bois, notamment le saxophone alto, qu’il emploie pour la première fois et à qui il confie l’exposition d’un nouveau thème. Certainement inspiré par l’utilisation sympho- nique de l’instrument qu’en ont faite Georges Bizet (L’Arlésienne)

12 Sergueï Rachmaninov puis, surtout, Maurice Ravel dans son Boléro et son orchestration des Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski ou encore Alexandre Glazounov dans son Concerto pour saxophone alto (1934), Rachmaninov a pris conseil auprès du compositeur et arrangeur de Broadway, Robert Russell Bennett, pour introduire l’instrument dans son œuvre. Le piano propose ensuite une transition qui conduit les cordes à reprendre le thème exposé et développé par les bois avant que ne commence la réexposition du premier motif musical. Rachmaninov termine la danse par une courte coda dans laquelle le glockenspiel, le piano, qu’il introduit comme instrument d’orchestre, et la harpe sonnent comme des cloches avant que les cordes ne reprennent le thème d’ouverture de sa Première Sym- phonie. Dérivé de motifs inspirés de la musique russe orthodoxe, ce dernier motif musical lui permet une nouvelle fois d’exorciser le souvenir amer de l’échec de 1897. 13 HERMÈS GRANDEUR NATURE

08_115X175_OrchestrePhilarmonieLuxembourg_nov_Lux.indd 1 13/09/2016 11:06 La deuxième danse est une valse mélancolique et dramatique en sol mineur dans la tradition d’Hector Berlioz, Piotr Ilitch Tchaï- kovski et surtout Ravel, dont Rachmaninov a dirigé Les Valses nobles et sentimentales à Moscou en 1914. La valse est introduite par une fanfare de cuivres avec sourdine avant que les cordes graves n’en posent sa rythmique en pizzicati tandis que les bois réalisent quelques montées et descentes chromatiques. Le violon entame ensuite un solo dans lequel il explore l’ensemble de ses cordes, puis le cor anglais et le hautbois jouent successivement le thème principal de la valse.

Dans sa danse finale, de forme tripartite, Rachmaninov propose des sections initiale et finale très dynamiques dont la rythmique est renforcée par la présence de nombreuses percussions comme les timbales, le xylophone, les cymbales et les tambourins. La partie centrale du mouvement est, en revanche, comme dans les deux danses précédentes, plus lente et mélancolique. Mais, dans l’ensemble, le compositeur plonge l’auditeur dans l’atmosphère d’une danse macabre en introduisant les cloches ainsi que des fragments de la séquence grégorienne Dies irae, qu’il confie tour à tour à différents instruments ou à l’ensemble de l’orchestre pour évoquer la mort. Par ailleurs, il fait des citations des ­Alléluias du neuvième mouvement de ses Vêpres pour chœur mixte a cappella (1915), chant orthodoxe russe qui symbolise la Résurrection. Dans la réexposition, l’alternance des fragments du Dies irae et de ses Vêpres s’apparente à une lutte qui se termine par une autocitation de l’Hymne de la Résurrection de ses Vêpres, symbolisant la vic- toire de la vie sur la mort. Rachmaninov précise alors sur sa par- tition, « Alliluya ». Il ajoute aussi à la toute fin la formule « I Thank Thee, Lord » (Je rends grâce à Dieu), à la fois en signe de remer- ciement et comme marque de piété. Profondément croyant, le compositeur exprime sa foi religieuse et notamment son accepta- tion de la réalité de Dieu, de la Résurrection et de l’existence d’une vie après la mort.

15 Über Debussy und Rachmaninow Rainer Peters

Claude Debussy: Prélude à l’après-midi d’un faune Die Erstfassung von Stéphane Mallarmés Gedicht L’Après-midi d’un faune – 110 Verse subtiler Poesie über einen flöteblasenden Faun, der an einem sonnendurchglühten Nachmittag am Ätna von Nymphen träumt – entstand 1865 und traf auf Unverständnis: weder wurde es, wie ursprünglich vorgesehen, auf der Bühne des Théâtre Français rezitiert noch in den Sammelband des Parnasse contemporain aufgenommen. Gut zehn Jahre später publizierte Mallarmé eine überarbeitete Fassung in einem schmalen Luxus- band von nie dagewesener Ausstattung: «Illustriert von Manet, …ein Schmuckstück, traumhaft schön und ein bisschen orientalisch, mit seinem japanischen Filz, auf dem goldfarben der Titel prangt, und mit seinen altrosa und schwarzen Kordeln» (Mallarmé).

Wieder zehn Jahre später, 1887, erschien eine weitere Ausgabe des «Nachmittag eines Fauns» in der Revue indépendante. Einer der ersten, der ein Exemplar erstand, war Claude Debussy, der sich damals noch – adlige Herkunft suggerierend – Claude-Achille de Bussy nannte und überhaupt der erste Komponist war, der ein Mallarmé- Gedicht zu vertonen gewagt hatte («Apparition», 1884). Es zeichnete sich eine Zusammenarbeit zwischen Komponist und Dichter ab: für den Februar 1891 war im Théâtre d’Art eine Lesung vorgesehen, zu der Debussy eine Musik schreiben sollte, eine Art Melodram also. Wieder wurde das Unternehmen abgesagt, aber Debussy, der inzwischen regelmäßiger Gast bei Mallarmés berühmten «mardis» (dienstäglichen Künstlerzusammenkünften) war, hatte Feuer gefangen. Er plante eine Bühnenmusik unter der Bezeichnung

16 Stéphane Mallarmé Porträt von Édouard Manet aus dem Jahre 1876

Prélude, Interludes et Paraphrase finale à l‘après-midi d’un faune, von der lediglich das zehnminütige Vorspiel realisiert wurde. Dies aber auf eine so einzigartige Weise, dass auf den Tag der Uraufführung, den 22. Dezember 1894, der Beginn einer neuen Musikepoche datiert wird. Debussys Prélude wurde zum Erweckungserlebnis zahlreicher, vornehmlich französischer Musiker, eine stille Revolution: «Erst seit ich L’après-midi d’un faune gehört hatte, wusste ich, was Musik ist», bekannte Maurice Ravel. Und Mallarmé, der skeptisch gegenüber einer Vertonung war, weil er seine Verse selbst für Wortmusik hielt, erkannte: «Wenn es überhaupt eine Dissonanz zwischen meinem Text und Ihrer Illustration zu meinem Gedicht gibt, dann liegt sie darin, dass sie weit über ihn hinausgeht, in den Bereich der Sehnsucht und des Lichtes vorstößt, und dies mit Eleganz, Melancholie und Pracht…»

Das Stück erweckt den Eindruck einer Improvisation, ist aber bis in jede seiner zahlreichen und unerhörten Nuancen mit wachstem Kunstverstand kalkuliert – und umfasst im Übrigen so viele

17 Claude Debussy 1911 am Strand von Houlgate

Takte wie das Gedicht Verse: 110. Das berühmte «doux et expressif» zu spielende Flötenthema, eine melancholisch und wie absichts- los schweifende Arabeske im Tritonus-Umfang, taucht elf Mal auf, melodisch immer leicht variiert und stets anders harmonisiert. Ganz am Schluss erscheint es auf seinen chromatischen Kern redu- ziert und in Farben, die beispielhaft für Debussys Diskretionskunst sind: eine Mixtur von zwei Hörnern mit Dämpfer und den im dreifachen piano unterlegten ersten Geigen, flankiert von Harfen- Flageoletts und den Silberklängen zweier antiker Zymbeln.

Es war ein besonders hellhöriges Auditorium, das der Uraufführung unter Leitung des Schweizer Dirigenten Gustave Doret lauschte: es erklatschte sich eine sofortige Wiederholung.

Ins Gerede kam das Prélude dann im Mai 1912. Es wurde das Erfolgs- stück der Pariser Ballets russes-Saison, weil die Premiere für einen Skandal gesorgt hatte. Ballett-Direktor Diaghilew hatte dem zögern- den Debussy die Zustimmung für eine Vertanzung abgerungen und seinen Star Nijinsky mit der Choreographie (und natürlich der Faun-Rolle) beauftragt. Bis heute sind sich die Experten über die Qualitäten und verschiedenen Urheberschaften dieser Aufführung uneins. Gut belegt – auch fotografisch – sind die Tanz- posen, die sich an den Personendarstellungen auf antiken Vasen

18 orientierten und die Tänzer zu einer permanenten Profilstellung zum Auditorium veranlassten. Nicht dieses ‹lebende Fresko› jedoch provozierte den Skandal, sondern die Kopuliergeste, die Nijinsky mit dem Schleier einer der vor ihm fliehenden Nymphen veran- staltete: «er heiratete den Schleier» umschrieb die bei erotischen The- men sonst nicht schüchterne Mäzenin Misia Sert die Szene.

Sergej Rachmaninow: Konzert für Klavier und Orchester c-moll op. 18 und Symphonische Tänze op. 45 Wenige Jahre nach der Jahrhundertwende erschien auf den Kon- zertpodien der Welt ein russischer Pianist – groß, schlank, ernst, Narbengesicht und Kurzhaarschnitt, aristokratisch-distanziertes Auftreten: Sergej Rachmaninow. Ohren- und Augenzeugen seines Spiels waren überzeugt, den größten Pianisten ihrer Zeit vor sich zu haben – eine Ansicht, die auch heute noch beim Anhören der zahlreichen von ihm existierenden Aufnahmen plausibel erscheint. Seine Klaviertechnik war makellos, die Klarheit und Präzision seines fast pedallosen Spiels vorbildlich; er gestaltete mit strengster Disziplin, unsentimental, nie exzentrisch, durchaus sachlicher als die meisten seiner späteren Interpreten.

Dabei fühlte er sich vor allem zum Komponisten (und Dirigenten) berufen – Konzertpianist wurde er nur aus Existenzgründen. Das einstige Wunderkind am Moskauer Konservatorium, der Tschaikowsky-Protegé, zu dessen Kommilitonen Alexander Skrjabin zählte, hatte die strenge Schule von Anton Arensky und Sergej Tanejew durchlaufen, als 18-jähriger sein erstes Klavierkonzert geschrieben, wenig später die Oper Aleko und ein Klavierstück, dessen ungeheure Popularität er verfluchen sollte: das cis-moll- Präludium (anhand dessen der Rachmaninow-Verächter Adorno später den «Nero-Komplex» der Tastenlöwen exemplifizierte).

Rachmaninows symphonisches Debüt allerdings geriet zur Katas- trophe. Seine Erste Symphonie fiel durch: wegen ihrer Neuartigkeit und wohl auch der erheblichen Promillewerte des dirigierenden Komponisten und St. Petersburger Konservatoriumsdirektors Alexander Glasunow. Der Komponist und Musikkritiker César Cui erledigte den jungen Kollegen in seiner Rezension mit der

19 Sergej Rachmaninow um 1900

ironischen Vermutung, es habe sich bei dem neuen Stück wohl um eine «Programmsymphonie über die Sieben ägyptischen Plagen» gehandelt… Der traumatisierte, ohnehin zu Depressionen neigende Rachmaninow konnte jahrelang nicht mehr komponieren, bis er sich einer intensiven Psychotherapie samt Hypnose bei dem Mos- kauer Arzt Nikolai Dahl unterzog – die bei den Sitzungen suggestiv wiederholten Sätze lauteten «Du wirst dein Konzert schreiben… du wirst mit großer Leichtigkeit arbeiten… Das Konzert wird von exzellen- ter Qualität sein…» Die Methode wirkte. Rachmaninow schrieb ein Meisterwerk und Erfolgsstück, das c-moll-Klavierkonzert, sein zweites, das er denn auch dankbar seinem Therapeuten widmete. Allerdings repräsentiert es die Art von Musik, die Rachmaninows Ruf bei den ‹seriösen› Musikbeurteilern auf Dauer ramponierte. Richard Strauss glaubte, von «gefühlvoller Jauche» sprechen zu dür- fen, Igor Strawinsky desavouierte Rachmaninows Kompositionen als «hervorragende Filmmusik». Tatsächlich taucht das Konzert in der Filmgeschichte mehrfach repräsentativ und gefühlsintensivie- rend auf: unter anderem in Billy Wilders Marilyn-Monroe-Film

20 Das verflixte siebte Jahr, in der Vicki Baum-Verfilmung Menschen im Hotel mit Greta Garbo und in Symphonie des Herzens mit Elizabeth Taylor. In Claude Lelouchs Film Weggehen und Wiederkommen und David Leans Begegnung spielt es gar dramaturgische Hauptrollen.

Bei sachlicher Betrachtung darf man die Anlehnung an den Ton- arten-Plan von Beethovens Drittem Klavierkonzert (c-moll – E-Dur – c-moll) konstatieren, ebenso die Verschränkung von langsamem Satz und Scherzo wie in Tschaikowskys b-moll-Konzert; natürlich auch die Wohlgelungenheit der symphonischen Konzep- tion, also die ständige und gründliche Durchdringung von Klavier- und Orchesterpart. Der Beginn des Konzerts mit seiner Umkrei- sung der Subdominante f-moll bringt einen wichtigen Topos von Rachmaninows Russentum ins Spiel: es ist das Glockengeläut, das, wie bei Mussorgsky, sein Œuvre durchzieht bis hin zur Chorsym- phonie Die Glocken nach Edgar Allan Poe, die Rachmaninow für sein bestes Werk hielt. Und er empfand umso russischer, je länger ihn die Umstände von seiner Heimat fernhielten: wegen der Oktober-Revolution hatte es ihn, der zwischenzeitlich auch in Dresden, Paris und am Vierwaldstädter See lebte, in die USA verschlagen, wo ihm aller Erfolg und Reichtum doch kaum über sein Heimweh hinweghalfen. Wie wenig überhaupt aus Rachma- ninow eine Frohnatur zu machen war, zeigt seine lebenslange Fixiertheit auf das Thema Tod und sein obsessiver Umgang mit dem Dies irae der gregorianischen Totenliturgie – in annähernd zwanzig seiner 45 Kompositionen wird es zitiert, besonders ein- drucksvoll in der Tondichtung Die Toteninsel nach Böcklin, der Paganini-Rhapsodie und den Symphonischen Tänzen.

Dieses Opus 45 entstand im Sommer 1940 auf Long Island – viel- leicht in der Vorahnung, es könne sich um sein letztes Werk han- deln. Tatsächlich sind die drei Sätze ein bemerkenswerter Beitrag zum Mythos von der Jenseitsnähe symphonischer Spätwerke, haben Lebensfazit-Charakter. Einerseits zitiert Rachmaninow am Ende des Kopfsatzes eine durch Klavier, Harfe und Glockenspiel verklärte Variante des «Schicksalsthemas» aus seiner Ersten Symphonie – macht also Frieden mit seinem durchgefallenen Jugendwerk; zum

21 PARTENAIRE DE LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG DEPUIS 2005

KBL epb est fier de soutenir les arts et la culture au Grand- Duché et dans son réseau européen de huit pays R

AMSTERDAM | BRUXELLES | LUXEMBOURG | LONDRES MADRID | MONACO | MUNICH | PARIS

WWW.KBL.LU «Die Musik eines Komponisten sollte sein Geburtsland aus- drücken, seine Liebesaffären, seine Religion, die Bücher, welche ihn beeinflusst haben, die Bilder, die er liebt. Sie sollte das gesamte Produkt der Erfahrungen des Komponisten sein…»

Sergej Rachmaninow PARTENAIRE DE LA PHILHARMONIE anderen lässt er im Finalsatz die deprimierende musikalische ‹idée fixe› seines Lebens, das Dies irae, in ein österliches «Alleluja» der LUXEMBOURG DEPUIS 2005 russisch-orthodoxen Kirche münden. All das lässt die anrührende autobiographische Substanz dieser Musik unter dem äußeren Erscheinungsbild von attraktiver slawischer Schwermut und Walzer- KBL epb est fier de soutenir Mondänität, orchestraler Brillanz und raffinierter Instrumentation erahnen. Die drei Sätze sind eine überzeugende Einlösung von les arts et la culture au Grand- Rachmaninows romantischem Credo, Musik habe auch Selbst- Duché et dans son réseau porträt ihres Verfassers zu sein. européen de huit pays Die Symphonischen Tänze – die ihren Namen nichtrealisierten Ballett- plänen verdanken – wurden am 3. Januar 1941 von den Widmungs- trägern uraufgeführt: dem Philadelphia Orchestra und seinem Chef Eugene Ormandy. R Wenige Wochen vor seinem Tod in Beverly Hills erhielt Rach- maninow die amerikanische Staatsbürgerschaft. Er wurde auf dem Prominentenfriedhof mit dem wagnerschen Namen «Val- halla» bei New York beigesetzt. Diese Grabstätte wurde neuerdings zum Politikum, als im Zuge des aktuellen russischen Neo-Patrio- tismus Kulturminister Medinski eine Überführung von Rach- maninows sterblichen Überresten in seine Geburtsstadt Now- gorod forderte. Das Ansinnen wurde von seinen Nachkommen mit dem Verweis auf die jahrzehntelange Diffamierung seiner Person und Musik («unsozialistisch» und gar «unrussisch») in der UdSSR zurückgewiesen.

AMSTERDAM | BRUXELLES | LUXEMBOURG | LONDRES MADRID | MONACO | MUNICH | PARIS 23 WWW.KBL.LU Münchner Philharmoniker

Chefdirigent Nils Schad Valery Gergiev Clara Bergius-Buhl Esther Merz Ehrendirigent Katharina Schmitz Zubin Mehta Ana Vladanovic-Lebedinski Bernhard Metz 1. Violinen Namiko Fuse Sreten Krstič, Konzertmeister Qi Zhou Lorenz Nasturica-Herschcowici, Clement Courtin Konzertmeister Traudel Reich Julian Shevlin, Konzertmeister Asami Yamada Odette Couch, stv. Konzertmeisterin Bratschen Claudia Sutil Jano Lisboa, Solo Philip Middleman Burkhard Sigl, stv. Solo Nenad Daleore Max Spenger Peter Becher Herbert Stoiber Regina Matthes Wolfgang Stingl Wolfram Lohschutz Gunter Pretzel Martin Manz Wolfgang Berg Celine Vaude Beate Springorum Yusi Chen Konstantin Sellheim Iason Keramidis Julio Lopez Florentine Lenz Valentin Eichler Vladimir Tolpygo Georg Pfirsch Violoncelli Michael Hell, Konzertmeister 2. Violinen Floris Mijnders, Solo Simon Fordham, Stimmführer Stephan Haack, stv. Solo Alexander Mock, Stimmführer Thomas Ruge, stv. Solo IIona Cudek, stv. Stimmführerin Herbert Heim Matthias Lohlein, Vorspieler Veit Wenk-Wolff Katharina Reichstaller Sissy Schmidhuber

24 Elke Funk-Hoever Hörner Manuel von der Nahmer Jorg Bruckner, Solo Isolde Hayer Matias Pineira, Solo Sven Faulian Ulrich Haider, stv. Solo David Hausdorf Maria Teiwes, stv. Solo Joachim Wohlgemuth Robert Ross Alois Schlemer Kontrabasse Hubert Pilstl Sławomir Grenda, Solo Mia Aselmeyer Fora Baltacigil, Solo Alexander Preus, stv. Solo Trompeten Holger Herrmann Guido Segers, Solo Stepan Kratochvil Bernhard Peschl, stv. Solo Shengni Guo Franz Unterrainer Emilio Yepes Martinez Markus Rainer Ulrich Zeller Florian Klingler

Flöten Posaunen Michael Martin Kofler, Solo Dany Bonvin, Solo Herman van Kogelenberg, Solo Matthias Fischer, stv. Solo Burkhard Jackle, stv. Solo Quirin Willert Martin Belič Benjamin Appel, Bassposaune Gabriele Krotz, Piccoloflote Tuba Oboen Ricardo Carvalhoso Ulrich Becker, Solo Marie-Luise Modersohn, Solo Pauken Lisa Outred Stefan Gagelmann, Solo Bernhard Berwanger Guido Rückel, Solo Kai Rapsch, Englischhorn Schlagzeug Klarinetten Sebastian Forschl, 1. Schlag- Alexandra Gruber, Solo zeuger Laszlo Kuti, Solo Jorg Hannabach Annette Maucher, stv. Solo Michael Leopold Matthias Ambrosius Albert Osterhammer, Harfe Bassklarinette Teresa Zimmermann, Solo

Fagotte Orchestervorstand Raffaele Giannotti, Solo Stephan Haack Jurgen Popp Matthias Ambrosius Johannes Hofbauer Konstantin Sellheim Jorg Urbach, Kontrafagott

25 Management

Intendant Paul Müller

Management Direktor und Leitung Marketing / Kommunikation Christian Beuke

Künstlerischer Betrieb Roswitha Wetz Claudia Frasch

Orchestermanagement Anne Hilgers

Orchesterinspizient Kilian Geppert

Orchesterwart Ivan Zelic Benno Guggenbichler Moritz Beck Julius Scholtes Matthias Mehl

26 * Voir détails et conditions de l’offre SCOUBIDO 2 sur www.post.lu www.post.lu Internet Mobile Appels SMS All youneedis Luxembourg Europe + * * Banque de Luxembourg, société anonyme, 14 boulevard Royal, L-2449 Luxembourg - RCS Luxembourg B5310

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La Fondation EME – Ecouter pour Mieux s’Entendre donne accès à la musique aux personnes qui en sont généralement exclues. En tant que membre fondateur, notre soutien ne se limite pas à un apport financier. Nos réseaux et les compétences de nos équipes permettent à la Fondation de développer et de pérenniser ses initiatives.

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Interprètes Biographies

Münchner Philharmoniker Depuis leur fondation en 1893, les Münchner Philharmoniker, dirigés par de prestigieux chefs, contribuent à enrichir le paysage musical munichois. Dès l’origine, des chefs comme Hans Win- derstein et ont assuré le niveau technique élevé de la formation. Gustav Mahler a dirigé la phalange pour la création de ses Quatrième et Huitième Symphonies et, en novembre 1911, a été créé, sous la baguette de Bruno Walter, le Lied von der Erde de Mahler. Ferdinand Löwe a dirigé les premiers Pour nous, le mécénat concerts Bruckner et initié une tradition Bruckner, depuis inhé- rente à l’orchestre et poursuivie par et c’est offrir notre soutien à ceux . Après la Seconde Guerre mondiale, Eugen Jochum consacre le premier concert à la Sommernachtstraum- qui offrent la musique à tous. Ouvertüre de Felix Mendelssohn, juste avant que ne devienne directeur musical, avec une passion marquée pour la musique nouvelle. Lui succède, de 1949 à 1966, qui instaure des bases solides, gages des succès à venir. Sous l’ère (1967–1976), les Philharmoniker partent pour La Fondation EME – Ecouter pour Mieux s’Entendre la première fois en URSS. En 1979, dirige sa donne accès à la musique aux personnes qui en sont généralement exclues. première série de concerts à la tête des Münchner Philharmoni- En tant que membre fondateur, notre soutien ne se limite pas à un apport financier. ker et, en juin de la même année, il est nommé directeur musical. Nos réseaux et les compétences de nos équipes permettent à la Fondation Les concerts Bruckner, devenus légendaires, contribuent grande- ment à asseoir la réputation internationale de l’orchestre. De de développer et de pérenniser ses initiatives. 1999 à 2004, est directeur musical des Münchner Philharmoniker qui, au début de l’année 2003, reçoivent, de la part de l’union des éditeurs de musique allemands, le prix de la meilleure programmation de concerts de la saison 2002/03. En janvier 2004, les Münchner Philharmoniker nomment Zubin Mehta www.banquedeluxembourg.com Tél.: 49 924 - 1 29

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Münchner Philharmoniker photo: wildundleise notre point commun ?

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www.raiffeisen.lu chef honoraire, le premier de l’histoire de l’orchestre. Durant son notre point mandat de sept ans, le directeur musical poursuit la tradition brucknérienne des Münchner, tout en appro- commun ? fondissant le répertoire classique et romantique. La participation de la phalange, à Baden-Baden, aux productions scéniques du Chevalier à la rose et d’Elektra de Richard Strauss demeure un des points forts. est devenu directeur musical des Münchner Philharmoniker au début de la saison 2012/13. Durant son mandat, il a centré son travail sur l’élargissement du réper- toire et l’assouplissement de la sonorité. Valery Gergiev est directeur musical des Münchner Philharmoniker depuis la saison 2015/16.

Münchner Philharmoniker Seit ihrer Gründung 1893 bereichern die Münchner Philharmoniker unter renommierten Dirigenten das musikalische Leben Mün- chens. Bereits in den Anfangsjahren des Orchesters garantierten Dirigenten wie Hans Winderstein und Felix Weingartner hohes spieltechnisches Niveau. Gustav Mahler dirigierte das Orchester bei den Uraufführungen seiner Vierten und Achten Symphonie, und im November 1911 gelangte unter Bruno Walters Leitung Mahlers Lied von der Erde zur Uraufführung. Ferdinand Löwe leitete die ersten Bruckner-Konzerte und begründete die Bruckner- Tradition des Orchesters, die von Siegmund von Hausegger Nous sommes membres Raiffeisen. und Oswald Kabasta glanzvoll fortgeführt wurde. Nach dem Zweiten Weltkrieg eröffnete Eugen Jochum das erste Konzert mit der Sommernachtstraum-Ouvertüre von Felix Mendelssohn, und kurz darauf gewannen die Philharmoniker mit Hans Rosbaud einen herausragenden Orchesterleiter, der sich zudem leiden- schaftlich für die Neue Musik einsetzte. Sein Nachfolger war von 1949 bis 1966 Fritz Rieger, in dessen Amtszeit die Grundla- Raiffeisen est une banque coopérative. Et ça change tout ! Devenez membre gen für die erfolgreiche Jugendarbeit der Philharmoniker gelegt Raiffeisen et profitez des conditions préférentielles OPERA. Augmentez encore wurden. In der Ära Rudolf Kempes (1967–1976) bereisten die plus vos avantages en faisant de Raiffeisen votre partenaire bancaire privilégié. Philharmoniker erstmals die damalige UdSSR. 1979 leitete Sergiu Découvrez tous les avantages OPERA avec votre conseiller dans l’agence Celibidache seine erste Konzertreihe bei den Münchner Phil- Raiffeisen la plus proche ou sur www.raiffeisen.lu. Chez nous, c’est vous le patron. harmonikern und wurde im Juni desselben Jahres zum General- musikdirektor ernannt. Die legendären Bruckner-Konzerte www.raiffeisen.lu 33 ­trugen wesentlich zum internationalen Ruf des Orchesters bei. Von 1999 bis 2004 leitete James Levine als Chefdirigent die Münchner Philharmoniker, die im Frühjahr 2003 vom Deut- schen Musikverleger Verband den Preis für das beste Konzert- programm der Saison 2002/03 erhielten. Im Januar 2004 ernannten die Münchner Philharmoniker Zubin Mehta zum ersten Ehrendirigenten in der Geschichte des Orchesters. Generalmusikdirektor Christian Thielemann pflegte in seiner siebenjährigen Amtszeit die Münchner Bruckner-Tradition ebenso wie das klassisch-romantische Repertoire. Maßstabsetzende Höhepunkte bildeten die szenischen Aufführungen der beiden Opern Der Rosenkavalier und Elektra von Richard Strauss in Baden-Baden. Mit Beginn der Saison 2012/13 wurde Lorin Maazel Chefdirigent der Münchner Philharmoniker. Während seiner Amtszeit legte er den Fokus seiner Arbeit auf eine Erweiterung des Repertoires und eine Flexibilisierung des Klangs. Seit der Spielzeit 2015/16 ist Valery Gergiev Chefdirigent der Münchner Philharmoniker.

Valery Gergiev direction Né à Moscou, Valery Gergiev étudie d’abord la direction d’or- chestre auprès d’Ilya Musin au conservatoire de Leningrad. Encore étudiant, il remporte le concours de direction Herbert von Karajan de Berlin. En 1978, à 24 ans, il devient assistant de Yuri Temirkanov au Théâtre Mariinsky où il fait ses débuts en dirigeant Guerre et paix de Prokofiev, inspiré du roman de Tolstoï. Depuis plus de deux décennies, il dirige le Théâtre Mariinsky de Saint- Pétersbourg qu’il a réussi à hisser au rang de scène lyrique la plus importante de Russie. Valery Gergiev entretient un lien privi- légié avec les Münchner Philharmoniker depuis la saison 2011/12. Il a ainsi dirigé à Munich l’intégrale des symphonies de Chostakovitch et un cycle d’œuvres de Stravinsky avec les Münchner Philharmoniker et l’Orchestre du Mariinsky. Valery Gergiev est directeur musical des Münchner Philharmoniker depuis la saison 2015/16. «Maestro de la ville», il s’adresse au public munichois, avec des concerts d’abonnements et pour les jeunes, des répétitions générales publiques, «Klassik am Odeonsplatz» et le festival MPHIL 360°, ainsi qu’au public 34 Offrir la musique et partager la joie!

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IBAN: LU81 1111 2579 6845 0000 BIC: CCPLLULL www.fondation-eme.lu Valery Gergiev photo: Alberto Venzago

international via des retransmissions régulières en live streaming et à la télévision depuis la Philharmonie im Gasteig. En septembre 2016 sont sortis les premiers enregistrements sous le propre label de l’orchestre MPHIL, témoignage du travail des Münchner Philharmoniker. Sont en préparation d’autres captations, notam- ment les symphonies de Bruckner qui constitueront une étape majeure. Avec Valery Gergiev, les Münchner Philharmoniker ont joué dans de nombreux pays européens, ainsi qu’au Japon, en Chine, en Corée et à Taïwan.

Valery Gergiev Leitung In Moskau geboren, studierte Valery Gergiev zunächst Dirigieren bei Ilya Musin am Leningrader Konservatorium. Bereits als Student war er Preisträger des Herbert-von-Karajan Dirigierwettbewerbs in Berlin. 1978 wurde Valery Gergiev 24-jährig Assistent von Yuri Temirkanov am Mariinsky Opernhaus, wo er mit Prokofjews Tolstoi-Vertonung Krieg und Frieden debütierte. Seit mehr als zwei Jahrzehnten leitet er nun das Mariinsky Theater in St. Petersburg, das in dieser Zeit zu einer der wichtigsten Pflege- stätten der russischen Opernkultur aufgestiegen ist. Mit den Münchner Philharmonikern verbindet Valery Gergiev seit der Saison 2011/12 eine intensivere Zusammenarbeit. So hat er in Mün- chen mit den Philharmonikern und dem Mariinsky Orchester alle 36 Symphonien von Dmitrij Schostakowitsch und einen Zyklus von Werken Igor Strawinskys aufgeführt. Seit der Spielzeit 2015/16 ist Valery Gergiev Chefdirigent der Münchner Philharmoniker. Als «Maestro der Stadt» wendet er sich seitdem mit Abo- und Jugendkonzerten, öffentlichen Generalproben, «Klassik am Odeonsplatz» und dem Festival MPHIL 360° sowohl an die Münchner Konzertbesucher als auch mit regelmäßigen Livestream- und Fernsehübertragungen aus der Philharmonie im Gasteig an das internationale Publikum. Seit September 2016 liegen die ersten CD-Aufnahmen des orchestereigenen Labels MPHIL vor, die die Arbeit mit den Münchner Philharmonikern dokumentieren. Weitere Aufnahmen, bei denen besonders die Symphonien von Anton Bruckner einen Schwerpunkt bilden, sind in Vorbereitung. Konzertreisen führten die Münchner Philharmoniker mit Valery Gergiev in zahlreiche europäische Städte sowie nach Japan, China, Korea und Taiwan.

Daniil Trifonov piano Né en 1991 à Nijni Novgorod, Daniil Trifonov compte parmi les pianistes les plus brillants de la génération montante. Sa réputa- tion, due à des prestations exceptionnelles, à ses dons musicaux et à son expressivité, va désormais au-delà du simple emballe- ment qu’il avait déclenché au cours de la saison 2010/11 en remportant le troisième prix au Concours International ­Chopin de Varsovie, le premier prix au Concours Rubinstein de Tel Aviv ainsi que le premier prix et le grand prix au Concours Tchaï- kovski de Moscou. Parmi les faits marquants de ces dernières saisons, citons ses débuts avec les Wiener Philharmoniker, le London Symphony et le Mariinski Orchestra dirigés par Valery Gergiev, l’Israel Philharmonic sous la baguette de Zubin Mehta, le Philharmonia Orchestra avec Lorin Maazel, le Los Angeles Philharmonic dirigé par Miguel Harth-Bedoya, le Philadelphia Orchestra avec Cristian Macelaru, le New York Philharmonic avec Alan Gilbert ou encore l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia dirigé par Mark Elder. Daniil Trifonov est par ailleurs un musicien de chambre réputé et se produit dans des festivals avec des collègues comme Nicholas Angelich, Renaud Capuçon, Gautier Capuçon, Yuri Bashmet et Vilde Frang. Daniil Trifonov a 37 commencé sa formation musicale à l’âge de 5 ans. Il a pris des cours à l’Institut Gnessin de Moscou auprès de Tatiana Zelikman (2000–2009). De 2006 à 2009, il a également étudié la composi- tion et écrit, depuis, des œuvres pour clavier, ensemble de musique de chambre et orchestre. Depuis 2009, il étudie au Cleveland Institute of Music dans la classe de Sergei Babayan. En février 2013, Deutsche Grammophon a annoncé avoir passé un contrat exclusif avec Daniil Trifonov. «The Carnegie Recital», sa première captation pour le label, a été nominé pour un Grammy. Dernièrement est sorti son nouveau disque, «Rachmaninov Variations», avec le Philadelphia Orchestra dirigé par Yannick Nézet-Séguin. Parmi les autres enregistrements, citons, en 2012, le Premier Concerto pour piano N° 1 de Tchaïkovski avec Valery Gergiev à la tête du Mariinsky Orchestra, sous le propre label de la formation. Le premier disque de Daniil Trifonov, sur lequel il interprète des œuvres pour piano de Chopin, a paru en 2011 chez Decca.

Daniil Trifonov Klavier 1991 in Nischni Nowgorod geboren, ist Daniil Trifonov einer der brillantesten Namen der kommenden Pianistengeneration. Der Ruf, den er seinen herausragenden Darbietungen, seinem musi- kalischen Einfühlungsvermögen und seiner Ausdruckskraft ver- dankt, übersteigt schon jetzt bei weitem das Aufsehen, das er in der Saison 2010/11 erregte, als er den dritten Preis beim Internationalen Chopin-Wettbewerb in Warschau, den ersten Preis beim Rubinstein-Wettbewerb in Tel Aviv und den ersten Preis sowie den Großen Preis beim Moskauer Tschaikowsky- Wettbewerb gewann. Höhepunkte der letzten Spielzeiten waren Debüts bei den Wiener Philharmonikern, dem London Symphony und Mariinski-Orchester unter Valery Gergiev, bei Israel Phil- harmonic unter Zubin Mehta, beim Philharmonia Orchestra unter Lorin Maazel, beim Los Angeles Philharmonic Orchestra unter Miguel Harth-Bedoya, beim Philadelphia Orchestra unter Cristian Macelaru, bei New York Philharmonic unter Alan Gilbert oder beim Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia unter Mark Elder. Daniil Trifonov ist darüber hinaus ein anerkannter Kammermusiker und tritt mit Kollegen wie Nicholas Angelich, 38 Daniil Trifonov photo: Dario Acosta

Renaud Capuçon, Gautier Capuçon, Yuri ­Bashmet und Vilde Frang bei Festivals auf. Daniil Trifonov begann seine musikalische Ausbildung mit fünf Jahren. Er nahm am Moskauer Gnessin- Institut Unterricht bei Tatiana Zelikman (2000–2009). Von 2006 bis 2009 studierte er außerdem Komposition und schreibt seither Klavier-, Kammer- und Orchesterwerke. Seit 2009 studiert er am Cleveland Institute of Music in der Klasse von Sergei Babayan. Im Februar 2013 kündigte die Deutsche Grammophon einen Exklusivvertrag mit Daniil Trifonov an. Seine erste Veröffentlichung für das Label «The Carnegie Recital» wurde für einen Grammy nominiert. Aktuell ist die neue CD «Rachmaninov Variations» mit dem Philadelphia Orchestra unter Yannick Nézet-Séguin er- schienen. Weitere Einspielungen sind das 2012 veröffentlichte Klavierkonzert N° 1 von Tschaikowsky mit dem Mariinski- Orchester und Valery Gergiev beim orchestereigenen Label. Daniil Trifonovs erste CD, auf der er Solowerke von Chopin spielt, erschien 2011 bei Decca. 39 Epargner pour les jeunes qui vous sont chers Compte d’épargne bloqué jusqu’à l’âge de 18 ans

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Grands orchestres

Prochain concert du cycle «Grands orchestres» Nächstes Konzert in der Reihe «Grands orchestres» Next concert in the series «Grands orchestres»

2017 20:00 01.03.Grand Auditorium Mercredi / Mittwoch / Wednesday

NHK Symphony Orchestra Tokyo Paavo Järvi direction Janine Jansen violon Sibelius: Concerto pour violon et orchestre Chostakovitch: Symphonie N° 10

43 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2017 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Rédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés.

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