Fm Terriers Du Gouvernement De Payerne
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Fm Terriers du gouvernement de Payerne Présentation de cette série dans le Guide des Archives cantonales vaudoises, 1993, pp. 47-54. L’établissement des terriers s’opérant habituellement par fiefs, un index des lieux placé à la suite de la série F facilite la recherche géographique du lecteur. ******** 1W = Inventaire établi par le commissaire Alexandre François-Louis Wagnon en 1798. Edition 1995 - Adjonctions et modifications de Robert Pictetlcl GLOSSAIRE SOMMAIRE Vous trouverez ci-dessous une définition sommaire de quelques termes cou ramment utilisés dans cet inventaire. Leur définition ne tend pas à l’exhaustivité, mais à la compréhension du mot utilisé dans le contexte de l’analyse des terriers. Pour compléter votre information, nous vous suggérons de consulter les ouvrages suivants - BOYVE, Jean-François. Définitions ou explications des termes du droit consacrés à la pratique judiciaire du Pays de Vaud, seconde édition, Lausanne, Jean-Pierre Heubach, 1766, 369 p. (Cote de la bibliothèque des ACV : OA 128). - CHAMOREL, Gabriel-P. “La liquidation des droits féodaux dans le can— ton de Vaud, 1798-182l’~ Roth et Cie, Lausanne, 1944, 174 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 6) (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/6). - CHAMPOUD, Philippe, “Les droits seigneuriaux dans le Pays de Vaud d’après les reconnaissances reçues par Jean Balay de 1403 à 1409’, Klausfelder, Vevey, 1963, 159 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 36). (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/36). - CHEVALLAZ, Georges-André, “Aspects de l’agriculture vaudoise à la fin de l’Ancien Régime”, Rouge et Cie, Lausanne, 1949, 272 p. (Bibliothèciue historique vaudoise, 9). (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/7). - CROUSAZ, Aymon de. “L ‘organisation judiciaire du canton de Vaud pen dant les périodes de Savoie et de Berne’~ dans Journal des tribunaux, XXXIII, 1985, Nos 8-10, 32 p. (Cote de la bibliothèque des ACV : OA 156). - MONBARON, Patrick. “La propriété féodale sous l’Ancien Régime ber nois, terminologie et évolution” dans Revue historique vaudoise, 1991, p. 101-109. (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 1 ou sous forme de tiré-â-part VA 1612). - MOTTAZ, Eugène. Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, Lausanne, Rouge et Cie, 1914, 2 volumes. (Cote de la bibliothèque des ACV : AB 303). - PIERREHUMBERT, William. Dictionnaire historique du parler neuchâte lois et suisse romand, Neuchâtel, Victor Attinger, 1926, 764 p. (Cote de la bibliothèque des ACV : AB 134). - RADEFF, Anne. “Lausanne et ses campagnes au X Vile siècle’~ Presses centrales, Lausanne, 1980, 333 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 69). (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/69). - RAPP, Georges, “La seigneurie de Prangins du XHIe siècle à la chute de l’Ancien Régime, étude d’histoire économique et sociale”, Roth et Cie, Lausanne, 1942, 260 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 4). (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/4). - SCHMIDT, Maurice. “La réformation des notaires dans le Pays de Vaud, 1718-l 723’~ H. Jaunin, Lausanne, 1957, 122 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 19). (Cote de la bibliothèque des ACV : ZAF 7/19). Abergataire Personnage qui entre en jouissance d’un bien foncier. Abergement L’abergement est un contrat par lequel le suzerain ou le vassal remet â un particulier l’utilité d’un fonds, pour relever ou dépendre de son fief, sous tel prix que l’on nomme entrage. Par extension, conces sion d’un bien foncier contre redevance annuelle. Abornement ou bornage Répartition soit situation et mise en place des bornes matérialisant des limites ou les sommets d’un périmètre levé. Accusatoire Terme parfois utilisé comme synonyme du mot Agenda. Agenda Liste des tenanciers, accompagnée du résumé de leurs possessions, renvoyant à des extentes ou recon naissances plus détaillées. Alleu Voir Franc-alleu. Appartenances Jardins et autres petites parcelles sises à proximité immédiate des bâtiments. Arpenteur Professionnel chargé d’effectuer des relèvements de terrains et des calculs de surfaces. Dans le Pays de Vaud, le commissaire-arpenteur - qui est souvent un notaire - est chargé de relever les plans visuels ou géométriques, ainsi que les cartes. Aveu Voir Quernet. Bailliage A l’époque bernoise, le bailliage désigne une circons cription administrative et judiciaire, à la tête de la quelle se trouve un bailli ou gouverneur. Le classe ment des terriers de la série F suit cette répartition administrative. Bornage Voir Abornement. Cadastre Ensemble de documents établis à la suite de relevés topographiques et d’opérations administratives, desti nés à permettre la détermination des propriétés fon cières d’un territoire, la constatation de leur nature, de leurs produits et l’évolution de leurs revenus. Cens, cense Redevance annuelle, soit en nature soit en espèces, due en raison de la directe seigneuriale ou d’un contrat d’ abergement. Abusivement, cette redevance s’assimile à l’impôt foncier. Censier Par extension, registre dans lequel le commissaire ou le receveur inscrit le montant des censes dues au seigneur. Censitaire Personne astreinte au paiement de la cense. Commissaire Notaire chargé par un seigneur d’établir les re connaissances ou les terriers accompagnés parfois d’un plan visuel ou géométrique, dit aussi plan terrier, qui fixe ses droits et revenus fonciers. On utilise également les termes de commissaire à terrier, commissaire rénovateur ou commissaire d’extentes par opposition au commissaire de justice. Conunu.riier Bourgeois ou habitant d’une commune, se réunissant épisodiquement en corps de communauté ou en conseil pour traiter des affaires courantes. Cottet Pour faciliter les recherches des commissaires et le paiement des redevances, il était dressé des registres accessoires, plus aisés à manier que la grosse, connus sous le terme de cottet. Dans le grand cottet, tenu par ordre alphabétique, on ouvrait à chaque particulier un chapitre oÙ figurait en abrégé l’énumération de toutes les terres dont il avait passé reconnaissance, ainsi que la liste de ses redevances. Dans le cottet sommaire, on ne transcrivait pour chacun que ses redevances, ordinairement classées en deux rubriques : celles que l’on percevait à la ré colte et l’autre à la St-Martin d’hiver (11 novembre). Dénombrement Voir Quernet. Déviance Chemin qui limite des propriétés ou chemin public borné. Dîme Impôt d’origine ecclésiastique levé sur les récoltes ou sur les produits du jardin et qui se paie - en principe - à la dixième partie. Dîrnerie Portion de territoire sur lequel se lève une dîme. Egance Répartition des charges, distribution d’imposition entre divers co-propriétaires. Fraction des censes que font les commissaires lorsque, recevant la reconnais sance d’une pièce de terre qui a été partagée, ils mettent sur le compte de chacun la portion de cense qu’il doit. Entrage Somme versée au suzerain pour entrer en jouissance d’un bien foncier. Extente Par extension, le mot sert à désigner les registres, minutes ou grosses dans lesquels les reconnaissances sont transcrites, parce qu’ils contiennent l’étendue des droits seigneuriaux. Un terrier est parfois appelé “livre des extente&’. On parle aussi de commissaire d’extentes pour le distinguer du commissaire de justice. Fief Terre noble ou domaine concédé par le suzerain à son vassal sous l’obligation de l’hommage, de la fi délité et des conditions fiscales fixées par l’inféodation. Franc-alleu Bien foncier libre de tout lien de dépendance envers un seigneur. Ces terres libres furent assujetties â fief au profit de LL.EE. de Berne dans le courant des xVIIe et XVIIIe siècles. Grosse ou grosse Voir Terrier. de reconnaissances Indominure Terme utilisé par les commissaires pour signifier le sommaire des droits d’un seigneur, tels qu’ils sont rapportés au début des terriers, quernets ou recon naissances. Laud ou bd A l’occasion de la vente d’un fief noble ou rural, le laud est le prix du consentement que donne le sei gneur au changement de main qui se fait des fonds ou droitures mouvants de la seigneurie. Lod ou laud vient de “laudare”, par quoi on entend que le sei gneur approuve l’acte de transfert. Au xviie siècle, cette redevance est assimilée à un droit de muta tion. LL.EE. ou Leurs C’est ainsi que les autorités de la ville de Berne ont Excellences de Berne choisi de se faire appeler par leurs sujets franco phones. Mayor A l’origine, simple régisseur des propriétés ecclésias tiques, le mayor devint l’administrateur de la justice inférieure dans ces propriétés. Cette pratique s’est poursuivie dans certaines régions à l’époque bernoise, â Onnens, par exemple. Mayorie Territoire sur lequel s’exerce l’autorité du mayor. Métrai Officier de certaines juridictions inférieures agissant comme agent fiscal chargé dans un certain ressort de percevoir les revenus du seigneur ou de juger en première instance les litiges qui concernent cette perception. Cette attribution fut tôt déléguée au châtelain. Métralie Territoire sur lequel s’exerce l’autorité du métrai. Ohmgeld Droit perçu par le seigneur ou la bourgeoisie sur la vente du vin dans les endroits publics (auberges et les cabarets principalement). Passation à clos Transformation en terrain clos d’un terrain assujetti et à record à la vaine pâture. Droit de clore son pré ou son champ pour en recueillir à son seul profit le regain ou la deuxième herbe. Plan cadastral Voir Plan visuel ou géométrique. Plan géométrique Plan établi sur des principes certains avec des ins truments nécessaires (équerre, demi-cercle, boussole et planchette), qui représente au vrai non seulement la superficie du terrain, mais à proportion toutes les dimensions, angles, longueurs et largeurs des héri tages. Un tel plan est régulier, beaucoup plus sûr qu’un plan visuel, mais infiniment plus coûteux. Les plans cadastraux levés au xixe siècle s’apparentent à cette technique. Plan irrégulier Voir Plan visuel. Plan régulier Voir Plan géométrique. Plan visuel Plan levé à vue sur le terrain, sans aucune mesure, dont le rapport en petit ne présente sur le papier que l’â peu près de la superficie du terrain et des héritages qui en sont la division.