L'essentiel Vol2 No13 – Juillet 2015
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Ça ne s’explique pas, ça se vit... par Chantal Guérin, Directrice générale Bonjour, Cette fois-ci, je vous partage les aventures de mon dernier voyage au Burkina Faso en compagnie des pompiers canadiens, ma rencontre avec la fameuse Rosalie, mes rencontres avec les femmes de Tawori et de la Fondation RAMA ainsi que le récit de nos nombreuses inaugurations. Juillet 2015 Volume 2, Numéro 13 Amateurs de foot, ne manquez pas les résultats des finales de foot des 5 CEB (Circonscription d’Éducation de Base) que nous soutenons en page 10. Dans ce numéro Il est difficile de rendre compte de toutes les émotions que l’on vit dans un si - Formation au crochet ...................... 2 petit compte rendu de toutes nos activités. Mais, encore une fois et excusez-moi - Partage avec les pompiers .............. 4 si je me répète, l’émotion était au rendez-vous et ce que nous vivons en compagnie de ces populations est bien souvent au-delà des mots. - Tournée du comité environnement .. 6 - Projet Vélos ....................................... 6 Je vous remercie de toujours nous suivre. Notre Facebook est maintenant à plus - Inauguration d’une classe ................ 7 de 700 j’aime. - Pépinière à Fobiri .............................. 7 - Bilan campagne sésame .................. 8 - Gagnant du premier prix RSE .......... 9 Bonne lecture à tous ! - Tournoi OSEP ................................. 10 - Inauguration d’une PTFM .............. 12 - Inauguration de forages ................ 13 - Dons pour les enfants autistes ..... 14 - Réfection d’un hôpital ................... 14 - Lancement du projet Biogaz ......... 15 - Dons à la Fondation RAMA ............ 15 - Rencontre avec Rosalie Baïdouin . 16 - Réfection au CSPS de Wona ......... 18 - Réalisations ................................... 19 Formation au crochet dans le village de Tawori Les femmes de Tawori étaient rassemblées sous un grand manguier, le 2 juin dernier, afin de recevoir une formation au crochet par la Directrice générale. Celle-ci a apporté des cartons contenant des nattes confectionnées au crochet, avec des sacs de lait vides, par Les Grands Mamans tricoteuses de Montréal ainsi que le matériel nécessaire à leur réalisation. Un peu timides au début, les femmes se sont cependant rapidement rapprochées et assises sur les nattes apportées par la Directrice générale pour l’écouter. Sous l’œil attentif des messieurs, les femmes ont vite appris à couper et à préparer les longs fils nécessaires à la confection des nattes. Quelques femmes avaient déjà crocheté et étaient fières de montrer leurs résultats. Les femmes s’arrachaient les crochets comme on s’arrache des bonbons. Même certains hommes se sont mis à la tâche pour apprendre. Après un kasaala (au revoir), elles ont promis de produire plusieurs nattes avant le retour Chantal. Les femmes étaient fières de faire parvenir à la Directrice générale cette photo de leurs réalisations après seulement 2 semaines 2 BURKINA FASO Formation au crochet à la Fondation RAMA Formation professionnelle Les femmes de la Fondation RAMA ont interpellé la Directrice générale lors de sa présence avec les pompiers canadiens afin d’apprendre comment couper les sa- Les villages de Kona, Bana chets plastiques d’eau vide pour les tisser. Après avoir coupé les sacs, et mis en et Wona viennent d’être balles, la Directrice a commencé la formation au crochet. La matière étant assez connectés au réseau difficile à crocheter, celle-ci a proposé une formation avec les sacs de lait vides du électrique national Canada. C’est donc, le mercredi suivant, dans une atmosphère conviviale et cha- (SONABEL). La Fondation leureuse que toutes les femmes étaient présentes pour apprendre à crocheter les SEMAFO a financé la nattes. Pendant que la Directrice apprenait des mots de Moore, les femmes appre- formation de six jeunes naient le crochet. Les femmes ont reçu des cartons remplis de sacs, de crochets, issus des villages. Ils de ciseaux et des nattes crochetées par Les Grands Mamans tricoteuses de viennent tous d’obtenir leur Montréal. La joie était palpable et cette rencontre des plus agréable a permis de Certificat de Qualification connaitre davantage les femmes de la Fondation RAMA. Professionnelle (CQP) en électricité-bâtiment. Sur la photo à partir de la gauche, on aperçoit Daouda Gouo (1er) et Adama Blagna (3e) Pour les nouvelles les plus récentes, Pour tous les âges suivez-nous sur Facebook Mélissa Kabre, la www.facebook.com petite fille de la prési- /fondationsemafo d en t e R a s m a t a Kabre, s’est jointe aux femmes afin d’ai- der à faire les balles de sachets. Celle-ci a appris rapidement et Notre réseau s’agrandit ! était devenue l’ad- Nous atteignons jointe de la Directrice 710 J’aime générale pour aider sur notre page Facebook les femmes. 3 Projet de partage avec les pompiers canadiens C’est avec beaucoup d’impatience et de fébrilité que le jeudi 28 mai dernier, les pompiers canadiens partaient vers le Burkina Faso afin de vivre une expérience inoubliable. Cette fois-ci, c’est 2 professeurs, un accompagnateur et 12 étudiants qui ont eu la chance de partager leurs connaissances avec les sapeurs-pompiers burkinabés. En tout, c’est 100 heures de formations diverses telles que gestion de l’intervention, recherche des causes d’incendies, plan d’intervention, sauvetage en ascenseur, effondrement de structure, compréhension des panneaux d’alarmes et gicleurs automatiques qui ont été enseignées à 222 participants de la Brigade Nationale de Sapeurs-Pompiers. Ce projet, initié il y a 3 ans, demande annuellement à ces jeunes pompiers en formation d’amasser un montant d’environ 60 000 $ (27 223 230 FCFA) en activités de toutes sortes telles que pompier d’un jour, tirage, lavage d’autos et emballage dans les supermarchés. Le tout à travers leurs études, leur travail et leur famille. Cela démontre bien leur enthousiaste et leur foi en ce projet. Félicitations à tous. Pour la 3e année consécutive, les pompiers canadiens n’ont pas manqué de s’investir pour la cause humanitaire. En effet, les femmes de la Fondation RAMA ont bénéficié de plusieurs cadeaux en plus de leur soutien afin de creuser des tranchés pour la plantation d’arbres appelés Moringa (plus riche en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes¹) et de déménager des tas de sable pour une future construction. La Fondation SEMAFO a profité du congé du week-end des pompiers canadiens pour leur permettre de rencontrer les gens des villages soutenus par la Fondation et même de danser avec eux. Ils ont bénéficié de leur passage dans la zone pour former les villageois de Bana et de Wona sur l’entreposage de matières dangereuses et à l’utilisation d’extincteur. Et au village de Kona, à la prévention des incendies pour l’entreposage du coton et à l’utilisation d’extincteur. D’ailleurs, cette dernière formation enseignée l’an dernier à Bana a permis à un commerçant de sauver son commerce d’un incendie. ¹ Source: https://fr.wikipédia.org/wiki/Moringa 4 Témoignage de Marc-Antoine Laporte Anecdote Les pompiers canadiens Burkina Faso, juin 2015. Une expérience unique et dans leur désir de se faire incomparable. J’ai découvert un pays et une comprendre par les culture. J’ai le sentiment que nous avons su s a p e u r s - p o m p i e r s harmoniser nos différences afin de rester fidèle au burkinabés ont porté une métier de pompier. Deux peuples, deux pays, mais attention particulière à une famille partageant un seul et même but. leur français. Lors d’une L’expérience vécue fût particulière. Nous avons été formation, ils ont parlé de confronté à un amalgame d’émotions; partagé gicleurs automatiques. entre la tristesse, le bonheur et l’incompréhension. Personne ne comprenait, Nous avons « vécu » la détresse des victimes lors jusqu’à ce qu’un étudiant des interventions d’urgence, mais également partagé un bonheur pur et simple avec demande à un collègue les enfants dans les villages. Notre quotidien nous a demandé beaucoup d’efforts, comment on pouvait dire tant physique que psychologique. Cette mission humanitaire m’a personnellement sprinkler autrement. Les ouvert les yeux sur un peuple et sa culture, ses mœurs et ses habitudes. Il va de soi burkinabés ont tout de qu’une telle aventure engendre une rétrospective personnelle automatique et nous suite compris puisqu’il amène à réorganiser notre vie et à revoir nos priorités, nos buts et nos valeurs. J’en utilisent le terme anglais suis sortie personnellement grandi et avec le sentiment d’avoir appris plus que ce que nous avions nous même à leur offrir. sprinkler. 5 BURKINA FASO Tournée du comité Projet Vélos environnement de SEMAFO Pour une troisième année consécutive, 60 élèves les plus méritants ou en difficulté des écoles de Le comité environnement de niveau primaire et secondaire ont la chance de SEMAFO était présent sur le remporter un vélo. Pendant son séjour, la Directrice terrain pour son audit générale accompagnée du responsable des régulier. Monsieur Lawrence opérations du Burkina a fait la tournée afin de les McBrearty était fier de distribuer. À Wona, comme dans toutes les écoles procéder à une remise de visitées, les élèves, parents et professeurs étaient vélo aux élèves méritants de présents et attendaient avec patience leur venue. Plusieurs distributions ont été très l’école de Fobiri d’autant émouvantes selon les histoires de chacun des élèves et renforcent la nécessité de ce projet. plus qu’il est un des membre initiateur du projet. On le voit ici en présence de la lauréate du concours d’excellence organisé dans la Circonscription d’Éduca- tion de Base (CEB) de Yaho, Assita Dao. Korotimi Koté et Rasmané Ouédraogo , lauréats à Yona Zakaria Dao, lauréat à Wona B Bibata Sié et Amadou Sié, lauréats à Dangouna Aramatou Coulibaly, lauréate à Bana bilingue Les responsables de l’école et du village de Fobiri ont reçu les membres du comité et la Fondation en grande pompe.