Alfred Hitchcock

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Alfred Hitchcock ALFRED HITCHCOCK RÉTROSPECTIVE 29 NOVEMBRE - 19 JANVIER ALFRED HITCHCOCK ALFRED PROGRAMMATION Alfred Hitchcock et Tippi Hedren sur le tournage des Oiseaux 13 LE MAÎTRE DE L’UNIVERS BERNARD BENOLIEL, JEAN-FRANÇOIS RAUGER Chantage, Les 39 marches, L’Inconnu du Nord-Express, Vertigo, Psychose, Les Oiseaux... Des premiers films anglais du jeune réalisateur aux chefs-d’œuvre américains, sans oublier les titres pour la télévision, Alfred Hitchcock, cinéaste prolifique et inventif, a fait preuve d’un style unique et, tout au long de sa carrière, a joué avec les plus intimes émotions de ses spectateurs. Plus qu’aucun autre cinéaste, Alfred Hitchcock a été la milieu des années 1910 : une succession discursive des victime consentante d’un succès qui s’est avéré mondial, images et la mise en parallèle de deux actions concur- prisonnier de son immense réputation et de l’attente rentes ou rivales, dont la coïncidence relance et résout renouvelée d’un public qu’il a lui-même créé. C’est la une attente, une angoisse ? Par ailleurs, Hitchcock voix off de Jean-Luc Godard, dans ses Histoire(s) du n’a-t-il pas aussi accompli ce que les grands cinéastes cinéma, qui a le mieux dit à quel point ce génial artiste soviétiques en général, et Eisenstein en particulier, ont avait su s’emparer de l’imaginaire des foules au XXe visé : utiliser le montage comme une manière de pro- siècle : « Alfred Hitchcock réussit là où échouèrent voquer l’émotion d’un spectateur, ce spectateur dont Alexandre, Jules César, Napoléon : prendre le contrôle l’auteur du Cuirassé Potemkine rêvait de « labourer de l’univers. » C’est qu’Hitchcock accomplit avec ses l’inconscient » ? films haletants, ses figures et motifs entêtants, un rêve totalitaire du cinéma : s’adresser au monde entier (il EFFROI ET MISÈRE fallait pour cela la puissance de frappe de l’industrie Si le cinéaste des Oiseaux a inventé une machine à cinématographique hollywoodienne) en y parvenant effrayer, c’est parce qu’il est avant tout un artiste ayant mieux que les grands cinéastes soviétiques qui, eux, vécu, décrit, critiqué, analysé le XXe siècle, perçu comme rêvaient de parler aux masses plutôt qu’à cette addition un âge de guerre et d’effroi. Le XXe siècle serait ainsi d’individus qu’on appelle le grand public. « hitchcockien ». Les totalitarismes ne constituent-ils Art du XXe siècle, resté figuratif et narratif par fidélité pas la toile de fond de certains de ses films (Sabotage, aux grands récits et représentations du siècle précé- Correspondant 17, Cinquième colonne, Les Enchaînés, dent, le cinéma a inventé tout à la fois son public et son Le Rideau déchiré...) qui renvoient l’image d’un monde langage. Hitchcock a été celui qui a porté à un point de uniquement structuré par la peur ? Face à cette menace, perfection quasi absolu une certaine science du mon- Hitchcock en a démasqué une autre, celle de la misère tage en fusionnant parfois deux qualités contradictoires du sujet démocratique, de l’homme ordinaire confronté de celui-ci. Le suspense, ce sentiment éprouvé par le à ses misérables pulsions (Fenêtre sur cour, Psychose et spectateur et auquel le nom du cinéaste reste le plus l’ensemble de son œuvre télévisuelle). L’œuvre d’Hitch- attaché, n’est-il pas la conséquence de l’utilisation du cock est une implacable mise à nu de l’individu réduit montage classique, tel qu’il fut inventé à Hollywood au à ses seuls besoins et appétits. Chantage Psychose 14 ALFRED HITCHCOCK ALFRED PROGRAMMATION Sueurs froides « C’EST DANS LA FORME QU’IL douche en quarante-cinq secondes et soixante-dix-huit CONVIENT DE CHERCHER ICI LA plans (Psychose) ; telle œuvre historique (Les Amants PROFONDEUR » 1 du Capricorne) et telle autre frôlant le fantastique (Les Hitchcock a, plus que d’autres, œuvré pour que le ciné- Oiseaux) ; des plateaux de tournage aux décors d’une ma accède à un statut réservé aux arts dits nobles. Et il a folle complexité (Lifeboat, La Corde, Fenêtre sur cour) ; fallu, paradoxe grandiose, que cette métamorphose en des films en VistaVision et en Technicolor (La Main au passe par un réalisateur longtemps considéré comme collet) et, à partir de 1955, des téléfilms à l’image car- un maître du « divertissement ». Dès lors, c’est à la cri- rée et en noir et blanc (Alfred Hitchcock Presents)... tique française des années 1950, celle des Cahiers du Hitchcock a perpétuellement cherché à casser sa propre cinéma principalement, que revient le mérite d’avoir su image, à déjouer les attentes du système, à remettre en mettre au jour en premier l’inquiétude métaphysique question la perception commune de son art, au risque de qui sous-tend cette œuvre. Mais si Alfred Hitchcock, l’échec commercial (le réalisme sec du Faux Coupable, catholique anglais, est désormais vu comme un cinéaste le cas clinique de Pas de printemps pour Marnie) ou du du Péché et de la Chute, de la damnation de l’homme, succès inattendu (la brutalité de Psychose). d’emblée et irrémédiablement coupable, c’est moins Alors, pourquoi Hitchcock aujourd’hui ? Parce qu’il en raison de l’exhibition de thèmes ouvertement reli- est justement inépuisable, donc toujours à reprendre. gieux (La Loi du silence) que pour certains choix plas- Parce que son nom est devenu synonyme de son art, tiques ou dramatiques (l’ombre qui dessine une croix lui qui, formé au temps du Muet, ne cherchait à s’ex- sur le visage d’Ivor Novello dans The Lodger, James primer qu’en termes visuels (« pure cinema », selon Stewart au bord du vide dans Vertigo). son expression). Parce que l’influence de son œuvre est gigantesque et dépasse de loin les innombrables EXPÉRIMENTATIONS remakes et relectures conscientes de ses films. À jamais, La filmographie de celui qui a souvent été désigné Hitchcock a jeté les bases d’une transformation des comme un commerçant habile est en vérité riche de règles du divertissement contemporain. ⬤ risques insensés et d’expérimentations en tout genre : le rêve « signé » Salvador Dalí dans La Maison du doc- teur Edwardes et le cauchemar de James Stewart dans 1. Claude Chabrol et Éric Rohmer, Hitchcock (1957), Ramsay, 2006. Vertigo ; un film d’une heure et vingt minutes tourné en onze plans-séquences (La Corde) et une scène sous une 15 ALFRED HITCHCOCK LES FILMS Les Amants du capricorne LES 39 MARCHES À L’EST DE SHANGHAÏ FENÊSÉANCE D’OUVERTURE (THE 39 STEPS) (RICH AND STRANGE) D’ALFRED HITCHCOCK D’ALFRED HITCHCOCK THE CRYSTAL TRENCH GRANDE-BRETAGNE/1935/81’/ GRANDE-BRETAGNE/1932/83’/ VOSTF/35MM VOSTF/35MM D’ALFRED HITCHCOCK D’APRÈS LE ROMAN LES TRENTE- D’APRÈS LE ROMAN RICH AND ÉTATS-UNIS/1959/26’/VOSTF/35MM NEUF MARCHES DE JOHN BUCHAN. STRANGE DE DALE COLLINS. D’APRÈS LA NOUVELLE THE CRYSTAL AVEC ROBERT DONAT, MADELEINE AVEC HENRY KENDALL, JOAN TRENCH D’A. E. W. MASON. CARROLL, LUCIE MANNHEIM. BARRY, PERCY MARMONT. AVEC JAMES DONALD, PATRICIA OWENS. Un homme trouve la mort Richard Hannay accepte de Grâce à un héritage, Fred pendant une randonnée cacher chez lui une jeune femme embarque, en compagnie de dans les Alpes. Pendant plus qui prétend être poursuivie. son épouse Emily, pour une de quarante ans, sa veuve Elle est assassinée pendant croisière autour du monde. attend que la montagne la nuit. Pour se disculper, Sur le bateau, chacun fait des rejette son corps. il n’a d’autre choix que de rencontres, et le jeune couple Épisode de la série Alfred mener lui-même l’enquête. ne tarde pas à se déchirer. Hitchcock présente me 04 déc 19h30 A sa 30 nov 19h30 B Suivi de ve 27 déc 19h00 A ve 20 déc 17h00 A FENÊTRE SUR COUR (REAR WINDOW) À L’AMÉRICAINE AGENT SECRET D’ALFRED HITCHCOCK (CHAMPAGNE) (SABOTAGE) ÉTATS-UNIS/1953/112’/VOSTF/35MM D’ALFRED HITCHCOCK D’ALFRED HITCHCOCK D’APRÈS LA NOUVELLE IT HAD TO BE GRANDE-BRETAGNE/1928/68’/INT.FR./DCP GRANDE-BRETAGNE/1936/76’/ A MURDER DE CORNELL WOOLRICH. AVEC BETTY BALFOUR, JEAN VOSTF/35MM AVEC JAMES STEWART, GRACE BRADIN, GORDON HARKER. D’APRÈS LE ROMAN THE SECRET KELLY, WENDELL COREY. Une jeune et jolie héritière AGENT DE JOSEPH CONRAD. 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