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3 – Servitudes et contraintes liées au milieu naturel :

3.1 Les zonage de gestion les plus proches du site :

Les sites Natura 2000 :

Rappel de la circulaire du 22 septembre 2010 : L’évaluation des incidences NATURA 2000 est nécessaire si le projet se situe dans une zone concernée par NATURA 2000, ce point vise donc, d’une part, toutes les installations situées en zone NATURA 2000 et, d’autre part, celles qui en dehors de ces zones, seraient visées par une liste locale en application du 20 du III de l’article L.414-4 du code de l’environnement

Inventaire des zones NATURA 2000 et localisation par rapport au projet : Le réseau NATURA 2000 est un réseau écologique européen cohérent de sites Naturels mise en place en application des directives « Oiseaux » et « Habitats ». Il est composé de zone de protection spéciale (ZPS) et des zones spéciales de conservation (ZSC). L’objectif principal de ce réseau est de favoriser le maintien de la biodiversité, tout en tenant comptes des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, dans une logique de développement durable. Cet objectif peut requérir le maintien, voire l’encouragement, d’activités humaines.

La directive 79/409/CE du conseil des Communautés Européennes du 2 avril 1979, dite directive « Oiseau » concerne la conservation des oiseaux sauvages. Elle prévoit notamment la désignation de ZPS, dont la désignation passe par les étapes suivantes : -- Inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO), -- Désignation par arrêté ministériel des ZPS.

La directive 92/43/CEE du Conseil des Communautés Européennes du 21 mai 1992, dite directive « Habitats » concerne la conservation des Habitats naturels ainsi que la Faune et de la Flore sauvages. Elle prévoit notamment la désignation de ZSC, dont la désignation passe par les étapes suivantes : -- Inventaires des sites éligibles, -- Proposition de site d’Importance communautaire (pSIC), -- Sélection des sites d’importances communautaire (SIC), -- Désignation par arrêté ministériel des ZSC.

Pas d’espace Natura 2000 à proximité du site d’élevage

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3.2 Les zonage d’inventaire et Espaces Naturels Sensibles proche du projet :

3.2.1 – Les ZNIEFF :

A – Généralités sur les ZNIEFF : Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) constituent un inventaire du patrimoine naturel à l’échelle nationale. Il a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.

On distingue deux types de ZNIEFF : -- Les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ; -- Les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

B – Les ZNIEFF les plus proches du site :

Il n’y a pas de ZNIEFF à proximité du site d’élevage.

3.2.2 – Zones humides : Selon l’article 2 de la loi du 3 janvier 1992 dans la définition de la loi sur l’eau, les zones humides sont des « Terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Le code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une gestion équilibrée de la ressource en eau. A cette fin, il vise en particulier la préservation des zones humides. Il affirme le principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones humides sont d’intérêt général. Il souligne que les politiques nationales, régionales et locales d’aménagement des territoires ruraux doivent prendre en compte l’importance de la conservation, l’exploitation et la gestion durable des zones humides qui sont au cœur des politiques de préservation de la diversité biologique, du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des inondations.

Pas d’espace de Zones humides à proximité du site d’élevage

L’exploitation se situe hors des zonages écologiques règlementaires.

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3.3 Bilan des zonages écologiques sensibles :

Le tableau suivant présente les types de zonages concernés vis-à-vis du site d’exploitation :

Type de zonage Site inclus dans le zonage Site Natura 2000 Non Zone humide Non

L’exploitation tout comme les parcelles d’épandage se situent hors des zonages écologiques règlementaires.

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4 – Servitudes liées au milieu Physique et des Infrastructures :

4.1 Risques technologiques :

4.1.1 – Inondation par rupture de barrages :

D’après le DDRM (Dossier Départemental des Risques Majeurs) des Hautes Pyrénées, la commune de LALANNE TRIE n’est pas concernée par le risque d’inondations par rupture de barrages.

4.1.2 – Transport de matières dangereuses : Selon le DDRM des Hautes Pyrénées, la commune de LALANNE TRIE n’est pas concernée par le transport de matières dangereuses.

4.1.3 – Risques Industriel : D’après le DDRM des Hautes Pyrénées, la commune de LALANNE TRIE n’est pas concernée par le risque industriel.

4.1.4 – Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) : La commune de LALANNE TRIE n’est pas concernée par un PPRT.

4.2 Réseaux et Infrastructures : L’exploitation est alimentée par les réseaux suivants : -- Ligne électrique aérienne, -- Ligne téléphonique aérienne, -- Réseau d’eau potable.

4.3 – Distance d’implantation des tiers : Concernant la distance d’implantation règlementaire, l’élevage est existant et respecte les distances règlementaires. L’arrêté du 27-12-2013 relatif, entre autres, aux élevages porcins soumis à Enregistrement au titre de la nomenclature des ICPE, interdit l’implantation de fosse à lisier et de bâtiment d’élevage à moins de 100m des habitations. Sur l’installation, le bâtiment à créer, sur les parcelles 1 et 2, section ZB, respecte bien cet arrêté, il sera situé à plus de 100m des habitations de tiers.

Le site étudié n’est concerné par risque technologique.

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5 – Servitudes liées au milieu humain et du Patrimoine: L’exploitation n’est pas concernée par les périmètres de protection des Monuments Historiques.

Le site est hors des périmètres de protection des monuments historiques.

E – Milieu Physique :

1. Climatologie :

1.1 – Contexte régional (source : SIGES ) :

La région OCCITANIE présente un climat océanique dégradé. Située à mi-chemin entre l’Atlantique et la Méditerranée, sa partie Occidentale (anciennement région Midi Pyrénées) connaît des tendances climatiques contrastées.

Encadrée au Sud et au Nord Est par les reliefs des Pyrénées et du Massif Central, mais très ouverte sur l’Atlantique, la région Midi Pyrénées est largement baignée par les vents d’Ouest tempérés et humides. Cependant, cet air marin perd de son intensité d’Ouest en Est et les précipitations diminuent entre la vallée de l’Adour et le Toulousain, sauf à proximité des reliefs. Par ailleurs, le caractère océanique est dégradé au Nord Est par l’air continental du Massif Central et au Sud Est par l’air méditerranéen avec le vent d’autan.

Les précipitations augmentent du centre de la région (600 à 700mm) jusqu’aux Pyrénées. La répartition saisonnière des pluies s’organise de la façon suivante : -- existence d’une zone relativement sèche dans le centre de la région, presqu’aussi étendue en hiver qu’en été, -- sécheresse relative de l’été sur l’ensemble de la région, à l’exception des Pyrénées, -- importance des précipitations au printemps et aussi à l’automne (supérieures sur le Larzac, à régime méditerranéen, en automne), -- existence d’une zone très arrosée, en toute saison, en altitude dans les Pyrénées, avec des îlots plus secs dans les vallées Nord Sud. Entre début avril et fin juin, les températures maximales moyennes s’élèvent de 16 à 24°C. En juillet et août l’ensoleillement est intense et les températures minimales moyennes, déjà élevées, oscillent le matin entre 13 et 15°C. Dans la journée, les maximales s’établissent en moyenne entre 26°C et 28°C. L’automne a souvent la douceur d’un été indien et les températures maximales s’étagent de 21°C à 25°C. Elles restent très douces en octobre avec des moyennes maximales variant entre 16°C et 19°C.

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1.2 : Le secteur du site d’étude :

La station météorologique de est située à environ 34km au Sud Ouest du site d’étude. Les données climatiques de cette station sont représentatives du climat dans le secteur du site d’étude. Les normes suivantes sont fournies par Météo .

-- Précipitations : La hauteur d’eau moyenne annuelle est de 1047,4mm. Cette valeur est bien supérieure à la moyenne française de 867mm/an. La pluviométrie se répartie sur l’année avec des pics pour les mois de mars et mai.

-- Températures : La moyenne annuelle des températures minimales est de 7,6°C et la moyenne annuelle des températures maximales est de 17,6°C. La différence entre ces deux valeurs est relativement faible.

-- Ensoleillement : La durée d’insolation est de 1951h/an. Il y a 83 jours avec un fort ensoleillement et 124 jours avec un faible ensoleillement.

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-- Vents : Les vents en provenance de l’Ouest et du Sud sont les vents dominants (rose des vents ci- dessous). Des vents de Nord Est sont également présents.

Le climat du secteur d’implantation du site ne représente pas de contrainte particulière.

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2. Géomorphologie :

A l’interface entre les Hautes Pyrénées et le Gers : Comme l’indique la carte du contexte géomorphologie ci-dessous, le site d’étude est situé dans le pays des coteaux, caractérisant la partie Nord du département des Hautes-Pyrénées et la partie Sud du département du Gers.

Face à l’imposante barrière des Pyrénées, la plaine s’étend vers le Nord. Le plateau de forme un relief intermédiaire entre les pics des Pyrénées et la plaine. L’hydrographie très dense provenant du massif des Pyrénées trace des coteaux selon un axe Nord Sud pour rejoindre la plaine alluviale de la Garonne au Nord.

Le relief est ainsi conditionné par les coteaux en éventail qui forment des vallées dissymétriques : -- en rive droite : le versant est étroit et le coteau abrupte avec une forte pente, -- en rive gauche : le versant est large avec une pente douce, où la basse plaine est rattachée au coteau par des terrasses planes et le glacis de pente faible.

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3. Géologie ( source : SIGES Occitanie ) :

3.1 : Contexte géologique régional :

La région Occitanie correspond au fond du golfe, ouvert sur l’océan et empli de sédiments secondaires et tertiaires que dessine le Bassin Aquitain. Au Nord Est de la région, les terrains primaires et cristallins du Sud du Massif Central sont visibles, tandis qu’au Sud, la région s’étend sur la moitié du versant Nord des Pyrénées. Au Sud Est, le fond du golfe n’est pas complètement fermé : en effet, entre le massif paléozoïque de la Montagne Noire (rattaché au Massif Central) et les Corbières (Aude), un « détroit » de terrains tertiaires fait communiquer le Bassin Aquitain avec les rivages de la Méditerranée.

Le massif central et les Pyrénées sont des chaînes de montagne (orogènes) formées par un soulèvement de l’écorce terrestre au cours des temps géologiques. Le Massif Central est un vestige de la chaîne « hercynienne » ou « varisque », érigée à la fin du Permien (fin de l’ère primaire, autour de 230/210 millions d’années) sur un continent unique appelé « Pangée ». C’est donc une montagne ancienne dont les reliefs ont été érodés au cours du temps. Les Pyrénées sont une montagne jeune, érigée pendant l’ère tertiaire (il y a 45 millions d’années environ), qui ont donc conservées les reliefs que nous connaissons. Dans les chaînes de montagne, les couches sédimentaires peuvent se déposer uniquement avant le soulèvement.

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Les roches affleurantes dans ces montagnes sont donc anciennes, par exemple le socle primaire (540 à 245 millions d’années), qui constitue la quasi-totalité du Massif Central et affleure aussi largement dans la zone axiale des Pyrénées et dans les massifs nord-pyrénéens de l’ariège. Par opposition, le bassin Aquitain est, au point de vue géologique, un bassin sédimentaire, portion de l’écorce qui a eu tendance à s’abaisser (subsidence). Cette subsidence à permis à la mer de rentrer dans le bassin et de déposer des roches sédimentaires afin de le remplir. Le bassin s’est également rempli grâce à l’érosion des montagnes qui l’entoure. Les débris arrachés par l’érosion au Massif Central et aux Pyrénées, transportés par les grandes rivières qui en descendaient, s’y sont accumulés pendant la plus grande partie du tertiaire (65 à 2 millions d’années), ou ont été étalés par les cours d’eau au quaternaire. Cet empilement de matériaux altérés forme aujourd’hui les formations molassiques qui recouvrent les sédiments déposés par la mer. Les formations molassiques recouvrent une grande partie de la région Midi-Pyrénées, et leur épaisseur varie de quelques mètres à plus de 2000m par endroits.

3.2 : Contexte géologique local :

Le site d’étude est localisé sur le territoire de la feuille de Tarbes (n°1031). L’observation de la carte géologique de TARBES montre que le territoire est recouvert par des formations détritiques post-pyrénéennes. La partie Est de la carte, qui nous intéresse, est essentiellement constituée par un ensemble de coteaux sur molasses et des vallées de formations alluviales. Sur le territoire de notre projet, nous trouvons essentiellement : -- des terrains sédimentaires : les alluvions des moyennes terrasses Fx2 et hautes terrasses des rivières Fw2 ; ces terrasses sont sur le versant de rive gauche des rivières. Les colluvions limoneuses Cm et colluvions caillouteuses C et éboulis issus des argiles à galets pontico-pliocènes. -- Des dépôts molassiques : molasses du Helvétion inférieur m2c et des molasses du Tortonien supérieur à m3a.

Concernant la pédologie, on peut distinguer trois grands types de sols sur le territoire de la feuille de TARBES, caractérisés par la nature de leur substrat géologique : -- le système alluvionnaire qui donne des boulbènes, -- les molasses responsables de sols bruns argilo limoneux. -- Le contexte géologique d’implantation du site ne représente pas de contrainte particulière.

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4. Eaux souterraines :

Hydrogéologie :

- Hydrogéologie régionale (source : SIGES Midi-Pyrénées) : La région Midi Pyrénées comprend 18 grands systèmes aquifères. Parmi ces 18 systèmes aquifères, beaucoup sont peu accessibles car très profonds (Eocène, Paléocène, Jurassique sous couverture). Ils sont donc très peu exploités. En réalité, seuls 3 grands ensembles aquifères sont exploités pour l’adduction d’eau potable et les usages agricoles et industriels. Il s’agit des nappes alluviales des grands cours d’eau, des aquifères carbonaté karstifiés du Jurassique moyen et supérieur et des aquifères de socle.

On dénombre en région 44 masses d’eau souterraines : -- 8 masses d’eau alluvionnaires : les alluvions des Midi Pyrénées jouent un rôle important dans l’alimentation des cours d’eau superficiels, notamment en période d’étiage (septembre-octobre). Ces nappes étant très superficielles et très peu protégées par des terrains de couverture, elles sont très vulnérables aux pressions de surface. Ainsi, les nappes alluviales de la Garonne et de l’Ariège présentent un mauvais état chimique pour les molécules nitrates et phytosanitaires. -- 20 masses d’eau à dominante sédimentaire : il s’agit de masses d’eau constituées d’un ou de plusieurs aquifères superposés en relation étroite. Elles sont soit libres, soit à parties libre et captive associées lorsque le comportement des deux parties sont proches (masse d’eau majoritairement libre, ou majoritairement captive), soit à parties libre et captive dissociées. -- 4 masses d’eau de socle : ce type de masse d’eau correspond à un ou plusieurs bassins versants hydrographiques de cours d’eau. -- 5 masses d’eau à systèmes imperméables localement aquifères : il s’agit de formations de type sédimentaire peu ou pas aquifère à l’intérieur de laquelle existent de petits aquifères disjoints et disséminés, la localisation et les limites de ces petits aquifères n’étant pas forcément connues. -- 6 masses d’eau intensément plissées ; -- 1 masse d’eau de type volcanique.

-- Hydrogéologie Locale : La plupart des cours d’eau qui parcourent du Sud au Nord le territoire de la feuille de TARBES appartiennent au bassin de l’ADOUR ; seules les eaux de la Baïse et de son affluent le LIZON sont collectées au profit de la Garonne. Les rivières gasconnes privées d’alimentation montagnarde sont soumise au régime pluvial (le Bouès et la Baïse sont réalimentés en eau par le canal de la Nestle). Les sols argileux sont imperméables ; les formations alluviales peu puissantes, aux matériaux argilo-limoneux, sont peu favorables à l’établissement d’une nappe phréatique. Malgré une pluviosité relativement abondante (1000 à 1200mm/an), certains ruisseaux sont secs en période estivale. Seul l’Arros, alimenté par ses affluents des Baronnies, a un débit plus soutenu bien que peu important (6,40m3/s, module moyen annuel à Villecomtal).

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L’Adour a un régime pluvio-nival et un bassin montagnard assez vaste pour lui assurer un débit relativement important (module moyen annuel 9,4m3 à ASTE). Les puissantes formations alluviales (8 à 15 m d’épaisseur en moyenne) de cette vallée largement ouverte, ont de bonnes qualités hydrauliques qui en font un réservoir important sollicité par de nombreux ouvrages de captage. A proximité du site d’étude, on distingue 6 masses d’eau souterraines : - FRFG043 : Molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes de Piémont, - FRFG044 : Molasses du bassin de l’Adour et alluvions anciennes de Piémont, - FRFG080 : Calcaires du jurassique moyen et supérieur captif, - FRFGO81 : Calcaires du sommet du crétacé supérieur captif sud aquitain, - FRFGO82 : Sables, calcaires et dolomies de l’éocène-paléocène captif sud AG, - FRFGO91 : Calcaires de la base du crétacé supérieur captif du sud du bassin aquitain.

Les fiches des masses d’eau souterraine sont fournies ci-dessous. On note la dégradation de la qualité de la masse d’eau superficielle (FRFG043) et une dégradation de l’état quantitatif de la masse d’eau de niveau 2 (FRFGO82). Toutes les autres sont bonnes.

Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), aucun captage d’alimentation en eau potable (AEP) n’est présent sur la commune de LALANNE TRIE.

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5. Eaux superficielles :

La plupart des cours d’eau qui parcourent du Sud au Nord le territoire de la feuille de TARBES appartiennent au bassin de l’ADOUR ; seules les eaux de la Baïse et de son affluent le LIZON sont collectées au profit de la Garonne. Les rivières gasconnes privées d’alimentation montagnarde sont soumises au régime pluvial (le Bouès et la Baïse sont réalimentés en eau par le canal de la Nestle). Les sols argilo-limoneux, sont peu favorables à l’établissement d’une nappe phréatique. Malgré une pluviosité relativement abondante (1000 à 1200mm par an), certains ruisseaux sont secs en période estivale. Seul l’Arros, alimenté par ses affluents des Barronnies, a un débit plus soutenu bien que peu important (6,40m3/s, module moyen annuel à Villecomtal). L’Adour a un régime pluvio-nival et un bassin montagnard assez vaste pour lui assurer un débit relativement important (module moyen annuel 9,4m3 à ASTE). Les puissantes formations alluviales (8 à 15 m d’épaisseur en moyenne) de cette vallée largement ouverte, ont de bonnes qualités hydrauliques qui en font un réservoir important sollicité par de nombreux ouvrages de captage.

On constate la présence près du site de : -- Une rivière, à 1km à l’ouest : le Bouès, à l’altitude de 280m, il sert de limite Ouest entre les communes de Lalanne Trie et Lubret ST Luc. -- Le ruisseau de Lalanne, à 1,2km au nord ; il sert de limite nord entre les communes de Lalanne Trie et Lapeyre. Au niveau de Trie sur Baïse, il rejoint la Baïse avec le ruisseau Pélan qui descend du sud de Bernadets Debat. -- Un autre ruisseau coule au sud de Lalanne Trie. -- La Baïse Darré, à 3,5km à l’Est, collecte plusieurs petits ruisseaux sur ses 2 rives, -- Plusieurs lacs collinaires sont alimentés par des petits ruisseaux et par les eaux de ruissellement des talwegs voisins.

La carte Qualité des cours d’eau ci-contre, établit les qualités suivantes dans la zone concernée par notre projet :

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6. Usages de l’eau :

Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), consultée dans le cadre de la présente étude (d’après le portail géographique MIPYGéo), aucune alimentation en eau potable n’est réalisée sur les eaux superficielles dans le secteur du projet.

Les masses d’eau souterraines de la commune de LALANNE TRIE ne subissent pas de pression de prélèvement.

F– MILIEU HUMAIN :

1. Définition des périmètres de l’étude : Le milieu humain regroupe l’ensemble des aspects relatifs aux activités humaines. Différents volets sont donc traités afin de comprendre l’organisation du territoire et le développement humain associé. Le milieu humain est d’abord abordé à l’échelle des limites administratives (région Occitanie, département des Hautes Pyrénées, commune de Lalanne Trie). Le projet est positionné au pied des Pyrénées, dans le couloir de circulation Est-Ouest reliant Toulouse à Tarbes (A64), à environ 25km de Tarbes. L’influence de l’agglomération Tarbaise est donc à prendre à compte, ainsi que l’attractivité de la montagne. Les divers éléments du milieu humain sont ensuite analysés dans le voisinage du site d’étude. Les éléments positionnés dans un rayon de 300m sont particulièrement regardés. Lalanne Trie a pour limites le territoire de Trie sur Baïse à l’Est, celui de au Sud, celui de Lubret ST Luc à l’Ouest et celui de Lapeyre au Nord. Le bâtiment en projet, se situera à 500m des bâtiments regroupant la mairie de Lalanne Trie, le foyer communal, l’école et le cinéma.

2. Habitat : 2.1 – Démographie, dynamique de population : Le tableau suivant synthétise le découpage administratif de la commune du site d’étude, Lalanne Trie : Région Département Arrondissement Canton Intercommunalité Communes Occitanie Hautes- Tarbes Les Communauté de Lalanne Pyrénées coteaux communes du Trie (65) Pays de Trie

Le département des Hautes Pyrénées comprend 474 communes, 34 cantons et 3 arrondissements. Son territoire de 4464km2 abrite une population de 228 854 habitants en 2012 soit une densité de population de 51.3habitants par km2. Cette valeur est inférieure à la moyenne régionale (région Midi Pyrénées – ancien découpage administratif) de 64.5 habitants au km2. Afin de caractériser et d’analyser le contexte démographique dans le secteur du site d’étude, le tableau suivant présent l’évolution de la population entre 1968 et 2012, à l’échelle de la région, du département et de la commune de Lalanne Trie :

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1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 Région Midi 2 184 846 2 268 298 2 325 319 2 430 663 2 551 687 2 810 247 2 926 592 Pyrénées (ancien découpage administratif) Département 225 730 227 222 227 922 224 759 222 368 228 594 228 854 des Hautes Pyrénées Communes de 105 112 114 119 109 126 113 Lalanne Trie L’évolution de la population met en évidence une diminution de la population de la commune de Lalanne Trie. La commune a une vocation résidentielle avec un taux de 87,20%. Concernant les maisons secondaires, Lalanne trie a un taux de 5,5%, et 7,3% de logement vacants.

2.2 – Implantation de l’habitat : S’agissant de milieux très artificialisés, aucun inventaire faunistique et floristique poussé n’a été réalisé. Les habitats rencontrés ne sont pas concernés par la conservation du patrimoine. Les enjeux concernant la flore et les habitats sont très faibles au niveau de l’ensemble de l’aire d’étude.

La sensibilité globale vis-à-vis du milieu naturel est donc faible.

3. Synthèse du milieu naturel : Le tableau présenté ci-après synthétise les éléments issus de l’analyse des milieux naturels affectant les terrains du site de l’exploitation ou ses proches abords.

Thématique Eléments à retenir Habitats et flore L’emprise du site étudié comprend des bâtiments agricoles ainsi que des prairies de pâturage et prairies semées. Les cultures prédominent dans le paysage du site de l’exploitation Faune Les bosquets et les haies peuvent être fréquentés par la faune locale

L’habitat du secteur de l’exploitation est rural et dispersé, à distance du bourg de Lalanne Trie (500m). L’habitation la plus proche est à + de 200m du site.

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