Le Cas De Monsieur Sarmiento Et Les Artistes Italiens Résidant À Paris Dans Les Années Trente

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Le Cas De Monsieur Sarmiento Et Les Artistes Italiens Résidant À Paris Dans Les Années Trente Le cas de Monsieur Sarmiento et les artistes italiens résidant à Paris dans les années Trente. Plusieurs peintres italiens vivant à Paris en 1928 décident de former le groupe des « Italiens de Paris ». Ce groupe est composé d’artistes dont quelques-uns sont déjà reconnus dans le milieu culturel méditerranéen, entre le Futurisme et la Métaphysique : Giorgio de Chirico, Alberto Savinio, Gino Severini, Massimo Campigli, René Paresce, Mario Tozzi et Filippo de Pisis. Jusqu’en 1933, ils inaugureront plusieurs expositions ensemble. Au début, ce fut un groupe de petite taille sans chef de file, mais la plupart n’était que de passage. Bien que Giorgio de Chirico pouvait être l’unique à pouvoir créer une place aux artistes Italiens dans l’Ecole de Paris, son tempérament trop instable et lunatique ne pût le permettre. C’est en 1926 que Mario Tozzi fonde le « Groupe des sept » avec Severini, Campigli, de Pisis, Paresce, Savinio et de Chirico pour encourager une série de manifestations d’art italien à Paris. Quelques-uns sont déjà parisiens lorsque la Première Guerre Mondiale éclate. Plusieurs ont déjà trouvé leur consécration. Bien que Gino Severini quitte la capitale française en 1926, il envoie une série de tableaux pour l’exposition « Les italiens de Paris » organisée par Mario Tozzi en 1927, et participera également au « Salon des Indépendants ». Giorgio de Chirico de retour à Paris trouvera la gloire en participant à la naissance du Surréalisme en 1924, dont il est par ailleurs considéré comme étant l’un des pères fondateurs. Alberto Savinio, frère de Giorgio de Chirico, arrive à Paris en 1926 et avec le soutien de Jean Cocteau, il dévoilera ses talents de peintre. René Paresce, homme de science et journaliste, décide de se consacrer pleinement à la peinture à son arrivée dans la ville lumière en 1925. De nouveaux italiens arrivent à Paris immédiatement après la Première Guerre Mondiale. Mario Tozzi est le lien entre ces artistes et les institutions en Italie. Il organise le premier Salon de l’Escalier en 1928 avec les « Italiens de Paris ». Massimo Campigli participe comme peintre au « Salon des Indépendants » en 1925, et bien qu’il arrive dans la capitale française comme journaliste en 1927, il décide très rapidement de se dédier pleinement à la peinture. À peine Filippo de Pisis arrive-t-il à Paris en 1925, que la Galerie Carmine lui dédie une exposition. Il y restera jusqu’en 1939 devenant omniprésent dans le circuit artistique parisien, même après le dispersement des artistes du « Groupe des sept » en 1933. 1 Les « Italiens de Paris » sont suivis par de nombreux critiques d’art influents qui appuient leur peinture et leur poésie artistique. Le plus vaillant et fidèle défenseur du groupe est Waldemar George, l’un des journalistes les plus craints de la vie artistique . Ce dernier écrit pour « La Presse », « L’Art Vivant » et « L’Amour de l’Art » et, à la fin des années Vingt, il fonde la revue « Formes ». Il est « l’enfant gâté » de l’Art Moderne, tous les artistes rêvent d’être « critiqué » par lui dans ses écrits. Ses convictions l’amènent à soutenir le mouvement du « rappel à l’ordre » que l’on peut voir en même temps en Italie et qui le porte à être en faveur des « Italiens de Paris ». Il écrit sur leurs expositions à Paris, la Biennale de Venise et diverses expositions auxquelles ils participent en Europe. Eugenio d’Ors, un intellectuel philosophe exaltant le Classicisme et l’Humanisme, est aussi un fervent défenseur des « Italiens de Paris », et tout particulièrement du travail de Giorgio de Chirico et Mario Tozzi. Maximilien Gauthier est un écrivain, critique d’art, biographe, journaliste et Président de multiples associations liées au monde artistique, ayant largement contribué à la reconnaissance de l’Art naïf et des « Italiens de Paris ». Georges Ribermont-Dessaignes, enfin, est un des premiers à adhérer au Surréalisme d’André Breton et, ensuite, à s’en éloigner. Il connait très bien l’œuvre de Giorgio de Chirico et en 1929 s’intéresse au groupe des artistes italiens en les exposant à la Galerie Zak. En 1928 Mario Tozzi, invité par le secrétaire général de la Biennale de Venise, Antonio Maraini, à s’occuper avec Paresce de choisir des artistes italiens pour une salle dédiée à l’École de Paris, commence à en réunir un groupe qui expose pour la première fois la même année au Salon de l’Escalier et après, à la XVI Biennale de Venise. C’est d’ici que le « Groupe de sept », avec d’autres artistes, commence à se dessiner comme un organisation structuré. De 1925 jusqu’en 1933 Tozzi et ses amis participent à plusieurs manifestations artistiques où ils sont présentés comme les « Italiens de Paris » : en 1929 avec « Un groupe d’Italiens de Paris » à la Galerie Zak et l’« Art italien moderne » à la Galerie Editions Bonaparte ; en 1930 à Milan « Prima mostra di pittori italiani residenti Parigi » à la Galleria Milano et à Venise pour la XVII Biennale, une salle nommée « Appels d’Italie » ; en 1931 « 22 artistes Italiens modernes » à la Galerie Georges Bernheim ; en 1932 encore à la Biennale de Venise avec une salle entière à eux dédiée ; en 1933 Paulette Pax et Lucien Beer instituent les « matinées » italiennes au Théâtre de L’Œuvre et à la Galerie Charpentier inaugure la grande revue « Italiens de Paris » présentée avec un discours official par Antonio Maraini. Cette dernière exposition était pensée avec le but 2 de constituer un fond commun pour un « Syndicat italien à Paris », mais elle prend un pli différent en devenant officiellement représentative de l’art italienne dans la ville française. « Les Italiens de Paris » représente un important nœud historique. Évidement il ne s’agit pas d’une rencontre fortuite, mais d’un groupe que même le Fascisme veut attirer dans son orbite. Les critiques qui les suivent, soutiennent l’ “Idéologie italienne” c’est-à-dire à dire qu’ils reconnaissaient dans le Neo-Humanisme une reprise des constants de la culture occidentale comme le classicisme romain et la Renaissance qui deviennent le moyen pour une dévolution spirituelle, philosophique et politique. Waldemar George se définit lui-même ainsi : « Unique défenseur à Paris de l’italianisme considéré comme une forme d’art plastique ». où l’italianisme est interprété comme une « forme d’art plastique » ainsi que le Surréalisme ou l’Art Abstrait et il décrit très clairement cette théorie dans son livre “Profits et pertes de l’art contemporain” où il prend des positions presque fascistes contre l’empirisme et le rationalisme de la culture moderne. Il écrit: “Son retour sur elle même (la culture italienne), sa volonté ardente de réviser les valeurs nationales, son culte de l’histoire, non point de la science historique ou archéologique, mais faits accomplis par les César et par les Condottieri sont des témoignages tangible de son rajeunissement. L’antiquité classique et la Renaissance prennent aux yeux des italiens une signification et une portée nouvelle. La Renaissance devient une source d’inspiration et une source d’énergie pour redonner à la peinture moderne le sens de ces pures valeurs de l’intelligence vers un lyrisme quasi métaphasique”1 «’Je suis le comte Sarmiento’, c’est la façon de la quelle l'étranger se présente, donnant ses mains gantées. ‘Je suis à Paris depuis plusieurs années, je suis né et grandi à Buenos Aires, j’ai étudié le chant et je suis devenu un baryton célèbre que tout le monde connait (...). J'ai décidé de distribuer ma substance énorme pour les peintres et sculpteurs italiens de Paris : C'est une fortune colossale, je ne veux pas me vanter’. ‘J'ai écrit à Mussolini, je lui ai dit que j’ai été décoré avec la Légion d'honneur et je veux être nommé officiellement ambassadeur italien des arts à Paris. Je n'ai pas eu une réponse (parce que notre représentant diplomatique est jaloux de moi). Je suis allé trouver Giorgio De Chirico, Severini, Campigli, Tozzi, de Pisis, Leonor Fini, et tous ces grands artistes m’ont promis 1 W. George, Profits et pertes de l’art contemporaine, 3 leur soutien: je suis engagé par écrit à acheter leurs tableaux à des prix compétitifs et de les offrir à la Galerie d'Art Moderne et au Jeu de Paume’»2. Antonio Aniante, qui faisait partie du milieu italien à Paris, nous dêcrit la figure de Emanuele Sarmiento à travers les impressions qu’il a eu à la première rencontre. On n’a pas beaucoup d’informations sur ce personnage qui, comme une étoile filante, a traversé les vies des artistes italiens dont il avait choisi les œuvres pour les donner au Musée de Grenoble et au Jeu de Paume à Paris et Aniante nous fait une description de Sarmiento plutôt pittoresque et les nouvelles rapportées sont vagues et pas très fiables. La première piste pour reconstituer la trajectoire biographique se trouve dans un dossier de l'État italien à Rome. Le dossier, de dix-huit feuilles, contient des rapports fournis par les informateurs à Paris qui gardent sous observation Sarmiento pour la police de l'État italien. De cela, nous pouvons en déduire un peu plus d’informations ; pour commencer son état civil et sa situation familiale : Emmanuel Sarmiento n'est pas né à Buenos Aires, mais à Rome le 15 Novembre 1875, marié à Laura Bertini dont il divorça le 26 Novembre 1912. Il a vécu à Rome via del Quirinale 21, il a émigré à Paris en 1912 et en 1918, il est revenu à Rome en séjournant au Grand'Hotel. En 1921, il s'installe définitivement à Paris et il disparaît, devient introuvable, et donc il est radié du registre de la population Italienne.
Recommended publications
  • Massimo Campigli - Biography
    Culture and Arts: Bridges to Solidarity (CABS) Project Number: 2019-1-DE02-KA204-006113 Project Number: 2019-1-DE02-KA204-006113 Activity: Evolution of Arts in Europe – Massimo Campigli - Biography Author Volkshochschule Olching e.V. – Hélène Sajons Name: Massimo Campigli Born in Berlin/Germany under the name of Max Ihlenfeldt on July 4th, 1895 Died on the 31st of May 1971 (aged 75) in Saint- Tropez, France Nationality: Italian Profession: Painter and journalist Art Movement: Expressionism and Fauvism 1 Massimo Campigli was an Italian journalist and painter. He was born as Max Ihlenfeldt in Berlin but his mother moved to Florence where he spent his childhood. In 1909 they moved to Milan where Campigli started later to work for the “Letteratura magazine” as journalist. He used to frequent avant-garde circles and met Umberto Boccioni and Carlo Carrà who were leading figures of the Futurism movement in Italy. Deported to Hungary, Campigli was a prisoner of war from 1916–18. After the war (1919) he went to Paris where he was foreign correspondent for the “Corriere della Sera”. It was there that he started to paint and became in 1926 a member of the "Paris Italians", a group of artists including e.g. de Chirico, de Pisis, Renato Paresce, Savinio, Severini and Mario Tozzi. Frequent visits to Le Louvre deepened Campigli's interest in ancient Egyptian art, which became a lasting source of his own paintings. The Etruscan collection that he discovered at the National Etruscan Museum in Rome, had also an important influence on his art. In his first figurative works Campigli made use of geometrical designs to represent human figures; in these paintings the influence of Pablo Picasso and Fernand Léger is easily recognizable.
    [Show full text]
  • Rare Artists' Books with Etchings Lithographs and Pochoirs, Signed
    Rare Artists’ Books with etchings lithographs and pochoirs, signed and limited editions, by: Braque, Chagall, Dali, Gauguin, Leger, Manet, Matisse, Miro’, Picasso, Renoir, and others Masters Etchings and Lithographs by: Chagall, Picasso, and Renoir. THE RED FINCH Reston Auction House is a new branch of the well- established MARNINART Rare Art Books & Modern and Contemporary Art. Since 2000 Marninart has operated on the market of rare books and contemporary art, accomplishing a worldwide clientele that includes Collectors, Museums, and Art Galleries. Marninart is recognized as one of the most specialized libraries for Illustrated Art Books of Picasso, Chagall, Matisse, and the Impressionists, and is a member of two prestigious worldwide bookseller’s associations specializing in rare books: ABAA Antiquarian Booksellers Association of America, and ILAB the International League of Antiquarian Booksellers. The latest trend for online art dealers and booksellers has evolved into online auctions, in order to reach a larger audience and visibility in the surreal internet world. Marninart is ready to begin this new adventure in the online auction market with great excitement and enthusiasm, presenting THE RED FINCH Reston Auction House as result of its expertise, knowledge and reliability. Visit Marninart @ www.marninart.net to learn more about us Our Goal is to provide the same dedicated costumer service, maintaining a real relationship with our clientele, buyers or consignors, in the wish of giving an enjoyable experience through our auction service. 1 Francis Bacon. Derriere le Miroir 162 - Francis Bacon Deluxe Edition. Michel Lereis, David Sylvester Maeght, Paris 1966 – Deluxe edition of Derriere le Miroir # 162 dedicated to Francis Bacon.
    [Show full text]
  • Italiani a Parigi
    italiani a Parigi Da Severini a S a v i n i o Da De ChiriCo a CamPigli Birolli Boldini Bucci campigli de chirico de pisis levi magnelli m e n z i o m o d i g l i a n i p a r e s c e pirandello prampolini rossi savinio severini soffici Tozzi zandomeneghi ItalIanI a ParIgI D a S e v e r I n I a S AVI n IO Da De ChIrico a CaMPIGLI Bergamo, 10 - 30 maggio 2014 Palazzo Storico Credito Bergamasco Curatori Angelo Piazzoli Paola Silvia Ubiali Progetto grafico Drive Promotion Design Art Director Eleonora Valtolina Indicazioni cromatiche VERDE BLU ROSSO C100 M40 Y100 C100 M80 Y20 K40 C40 M100 Y100 PANTONE 349 PANTONE 281 PANTONE 187 R39 G105 B59 R32 G45 B80 R123 G45 B41 ItalIanI a ParIgI Da Severini a SAVINIO Da De Chirico a Campigli p r e C u r so r i e D e r e D i Opere da collezioni private Birolli, Boldini, Bucci Campigli, de Chirico de Pisis, Levi, Magnelli Menzio, Modigliani Paresce, Pirandello Prampolini, Rossi Savinio, Severini, Soffici Tozzi, Zandomeneghi 1 I g ri a P a P r e f a z I o n e SaggIo CrItICo I a n li a T I 2 P r e f a z I o n e SaggIo CrItICo 3 Italiani a Parigi: una scoperta affascinante Nelle ricognizioni compiute tra le raccolte private non abbiamo incluso invece chi si mosse dall’Italia del territorio, nell’intento di reperire le opere che soltanto per soggiorni turistici o per brevi comparse.
    [Show full text]
  • Les Italiens De Paris
    GRAPEVINE November 2015 - 7 Les Italiens de Paris etween 1928 and 1933, a group of seven Italian artists lived and worked in Paris: Giorgio de Chirico, his brother Andrea de Chirico (who took the name Alberto Savinio), Massimo Campigli, Filippo De Pisis, René Paresce, Gino Severini and Mario Tozzi. They followed on the footsteps of Amedeo Modigliani (also Italian), who lived Band worked in Paris from 1906 until his death. These artists developed new concepts of art, distancing themselves from Futurism and re-affirming the importance of the Italian tradition, while at the same time establishing themselves firmly in the here and now. Much of their work is an homage to classicism but re-visited often in a disturbing, surrealistic or metaphysical way. The Lucca Center for Contemporary Art has brought some of these fascinating paintings to Lucca where they are now on display. Le muse inquietanti by Giorgio de Chirico depicts two classical statues with eyeless sartorial Giorgio de Chirico mannequins for heads, situated in the foreground of a broad, grimly-lit piazza with the Estense Le Muse Inquietanti, 1950 ca. Castle of Ferrara in the distance, alongside a factory. olio su tela, 97x66 cm Both Giorgio and his brother were born in Greece, and the classical tradition figures strongly in their Fondazione Carima art, but this is transformed by the historical context in which they lived, between the two world wars. – Museo Palazzo Ricci, Macerata Photo © Stefano Ciocchetti Le navire perdu by Alberto Savinio offers the colorful and playful vision of a ship filled with toys, but which has hit the reefs while an ominous grey sky hovers in the background.
    [Show full text]
  • Italian Painting in Between the Wars at MAC USP
    MODERNIDADE LATINA Os Italianos e os Centros do Modernismo Latino-americano Classicism, Realism, Avant-Garde: Italian Painting In Between The Wars At MAC USP Ana Gonçalves Magalhães This paper is an extended version of that1 presented during the seminar in April 2013 and aims to reevaluate certain points considered fundamental to the research conducted up to the moment on the highly significant collection of Italian painting from the 1920s/40s at MAC USP. First of all, we shall search to contextualize the relations between Italy and Brazil during the modernist period. Secondly, we will reassess the place Italian modern art occupied on the interna- tional scene between the wars and immediately after the World War II —when the collection in question was formed. Lastly, we will reconsider the works assem- bled by São Paulo’s first museum of modern art (which now belong to MAC USP). With this research we have taken up anew a front begun by the museum’s first director, Walter Zanini, who went on to publish the first systematic study on Brazilian art during the 1930s and 40s, in which he sought to draw out this relationship with the Italian artistic milieu. His book, published in 1993, came out at a time when Brazilian art historiography was in the middle of some important studies on modernism in Brazil and its relationship with the Italian artistic milieu, works such as Annateresa Fabris’ 1994 Futurismo Paulista, on how Futurism was received in Brazil, and Tadeu Chiarelli’s first articles on the relationship between the Italian Novecento and the São Paulo painters.
    [Show full text]
  • Export / Import: the Promotion of Contemporary Italian Art in the United States, 1935–1969
    City University of New York (CUNY) CUNY Academic Works All Dissertations, Theses, and Capstone Projects Dissertations, Theses, and Capstone Projects 2-2016 Export / Import: The Promotion of Contemporary Italian Art in the United States, 1935–1969 Raffaele Bedarida Graduate Center, City University of New York How does access to this work benefit ou?y Let us know! More information about this work at: https://academicworks.cuny.edu/gc_etds/736 Discover additional works at: https://academicworks.cuny.edu This work is made publicly available by the City University of New York (CUNY). Contact: [email protected] EXPORT / IMPORT: THE PROMOTION OF CONTEMPORARY ITALIAN ART IN THE UNITED STATES, 1935-1969 by RAFFAELE BEDARIDA A dissertation submitted to the Graduate Faculty in Art History in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy, The City University of New York 2016 © 2016 RAFFAELE BEDARIDA All Rights Reserved ii This manuscript has been read and accepted for the Graduate Faculty in Art History in satisfaction of the Dissertation requirement for the degree of Doctor of Philosophy ___________________________________________________________ Date Professor Emily Braun Chair of Examining Committee ___________________________________________________________ Date Professor Rachel Kousser Executive Officer ________________________________ Professor Romy Golan ________________________________ Professor Antonella Pelizzari ________________________________ Professor Lucia Re THE CITY UNIVERSITY OF NEW YORK iii ABSTRACT EXPORT / IMPORT: THE PROMOTION OF CONTEMPORARY ITALIAN ART IN THE UNITED STATES, 1935-1969 by Raffaele Bedarida Advisor: Professor Emily Braun Export / Import examines the exportation of contemporary Italian art to the United States from 1935 to 1969 and how it refashioned Italian national identity in the process.
    [Show full text]
  • Alberto Savinio and the "Years of Consent:" the Experience of "Colonna" (1933–34)
    ITALIAN MODERN ART | ISSUE 2: Alberto Savinio ISSN 2640-8511 and the “Years of Consent:” The Experience of “Colonna” (1933–34) ALBERTO SAVINIO AND THE "YEARS OF CONSENT:" THE EXPERIENCE OF "COLONNA" (1933–34) italianmodernart.org/journal/articles/alberto-savinio-and-the-years-of-consent-the-experience- 0 of-colonna-1933-34 Lucilla Lijoi Alberto Savinio, Issue 2, July 2019 https://www.italianmodernart.org/journal/issues/alberto-savinio/----------------. - ---- Abstract This presentation considers the significant role Alberto Savinio played in the production and promotion of Italian culture during the early thirties, focusing specifically on Savinio’s founding and directing of the monthly review Colonna. Periodico di civiltà italiana. Although Colonna folded after only five issues, during its run the periodical served as a vehicle for Savinio to actively contribute to the revival of Italian culture as well as the movement around the “uomo nuovo italiano,” which was promoted by Fascism in the so-called “years of consent.” Crucial to confronting the delicate relationship of Alberto Savinio to fascism in the early thirties is the consideration of his decision to establish Colonna (figure 1), a monthly journal of art and culture that was partially in line with the cultural direction being promoted by Benito Mussolini. An important date in this history is 1933, the year in which Savinio moved to Italy with his family after several years in Paris. The Italy of the early thirties was very different from the country Savinio had left in 1926. In fact, Mussolini was pursuing the total “renovation” of the Italian people in his attempt to create “the new fascist man,” a protagonist for both the Mediterranean and Europe.
    [Show full text]
  • Open Windows 10
    Leticia de Cos Martín Martín Cos de Leticia Beckmann Beckmann Frau than Quappi, much more more much Quappi, pages 47 — 64 47 — 64 pages Clara Marcellán Marcellán Clara in California in California Kandinsky and Klee Klee and Kandinsky of Feininger, Jawlensky, Jawlensky, of Feininger, and the promotion promotion the and Galka Scheyer Galka Scheyer ‘The Blue Four’: Four’: Blue ‘The pages 34 — 46 34 — 46 pages Manzanares Manzanares Juan Ángel Lpez- Ángel Juan ~' of modern art as a collector as a collector Bornemisza’s beginnings beginnings Bornemisza’s - ~~.·;•\ Thyssen Baron On ~ .. ;,~I il~ ' r• , ~.~ ··v,,,:~ ' . -1'\~J"JJj'-': . ·'-. ·•\.·~-~ . 13 — 33 pages Nadine Engel Engel Nadine Expressionist Collection Collection Expressionist Thyssen-Bornemisza’s German German Thyssen-Bornemisza’s Beginning of Hans Heinrich Heinrich Hans of Beginning 1, 1 ~- .,.... Museum Folkwang and the the and Folkwang Museum ,..~I,.. '' i·, '' ·' ' ' .·1,.~.... Resonance Chamber. Chamber. Resonance . ~I•.,Ji'•~-., ~. pages 2 — 12 2 — 12 pages ~ -~~- . ., ,.d' .. Ali. .~ .. December 2020 2020 December 10 10 Open Windows Windows Open Open Windows 10 Resonance Chamber. Museum Folkwang and the Beginning of Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza’s German Expressionist Collection Nadine Engel Emil Nolde Young Couple, c. 1931–35 22 HollandischerDirektor bracht ✓ Thyssen-Schatzenach Essen Elnen kaum zu bezifiernden Wert bat elne Ausslellung des Folkwang-Museums, die btszum 20. Marz gezelgt wird: sie ent­ hiilt hundertzehn Melsterwerke der europaisdlen Malerei des 14. bis 18. Jahrhunderts aus der beriihmten Sammlung Sdtlo8 Roboncz, die heute Im Besitz des nodt Jungen Barons H. H. Thys­ sen-Bornemisza ist und in der Villa Favorlta bei Lugano ihr r Domlzil hat. Insgesamt mnfafll sie 350 Arbeiten.
    [Show full text]
  • Elliott Erwitt
    De Chirico, Savinio e Les Italiens de Paris Dal 17 ottobre 2015 al 14 febbraio 2016 Lu.C.C.A. - Lucca Center of Contemporary Art, Lucca a cura di Stefano Cecchetto e Maurizio Vanni Comunicato stampa Dal 17 ottobre 2015 al 14 febbraio 2016 si terrà la mostra “De Chirico, Savinio e Les Italiens de Paris ”, a cura di Stefano Cecchetto e Maurizio Vanni, organizzata dal Lu.C.C.A. – Lucca Center of Contemporary Art e prodotta da MVIVA. Un percorso di circa 50 opere costruito con la preziosa collaborazione di importanti istituzioni museali come il Museo civico Pier Alessandro Garda di Ivrea, il Museo Palazzo Ricci di Macerata, il Museo Soffici di Poggio a Caiano, l’Archivio Mario Tozzi e la Diocesi di Piacenza-Bobbio – grazie all’importante supporto dell’Arcidiocesi di Lucca – e di raccolte italiane, tra cui la prestigiosa Collezione Merlini di Busto Arsizio e la Raccolta Tullia Vallecchi, e il supporto della Galleria Tega, dello Studio Guastalla Arte Moderna e Contemporanea, della Galleria Tornabuoni e della Galleria Ferrari. L’esposizione prende in considerazione il momento storico del Ritorno all'Ordine in Italia, con particolare attenzione al fronte di “Valori Plastici”, la rivista pubblicata tra il 1918 e il 1922, che radunò insieme a Carrà tutti gli artisti presenti in mostra, ad eccezione di Campigli che giungerà agli stessi fini attraverso una strada diversa. La volontà dei curatori è quella di analizzare, nel suo complesso, il significato di “ordine ritrovato” legato al recupero del mestiere e della tradizione, al superamento dell'individualismo romantico e dinamico del Futurismo e dell'Impressionismo a vantaggio di un impegno in merito al quale Carrà parlerà di “italianismo artistico”: “Noi ci sentiamo figli non degeneri di una razza di costruttori, abbiamo sempre perseguito figure e termini corposi e precisi e quell'atmosfera ideale, senza la quale il quadro non supera le elucubrazioni del tecnicismo e dell'analisi episodica del reale”.
    [Show full text]
  • Solomon R. Guggenheim Museum Teacher Resource Unit
    Solomon R. Guggenheim Museum Teacher Resource Unit A NOTE TO TEACHERS Following the chaos of World War I (1914–1918), many European artists moved toward more representational approaches and away from the fragmented compositions and emphasis on experimentation that had dominated the opening years of the 20th century. For nearly two decades after the armistice, art’s return to order and enduring values dominated the discourse of modern art. Chaos and Classicism: Art in France, Italy, and Germany, 1918–1936 traces this interwar trend as it worked its way from a poetic, mythic idea in the Parisian avant-garde; to a political, historical idea of a revived Roman Empire, under Benito Mussolini (1883–1945); to a neo-Platonic High Modernism at the Bauhaus, and then, to the chilling aesthetic of nascent Nazi culture. This Resource Unit parallels the exhibition’s themes, follows this vast transformation of modern art, and provides techniques for exploring both the visual arts and other curriculum areas. This guide is also available on the museum’s Web site at guggenheim.org/artscurriculum with images that can be downloaded or projected for classroom use. The images may be used for education purposes only and are not licensed for commercial applications of any kind. Before bringing your class to the Guggenheim Museum, we invite you to visit the exhibition, read the guide, and decide which parts of the show are most relevant to your students. For more information on scheduling a visit, please call 212 423 3637. EXHIBITION OVERVIEW Chaos and Classicism: Art in France, Italy, and Germany, 1918–1936 October 1, 2010–January 9, 2011 After the horrific destruction of World War I, a powerful desire for regeneration, order, and classical beauty emerged in Europe, lasting until World War II.
    [Show full text]
  • Museo Del Paesaggio Di Verbania Omaggio a Mario Tozzi Museo Del
    Comunicato stampa – Verbania, 20 maggio 2019 Museo del Paesaggio di Verbania Omaggio a Mario Tozzi Museo del Paesaggi o - Palazzo Viani Dugnani, via Ruga 44, Verbania Pallanza. Dal 25 maggio al 29 settembre. Al pittore marchigiano (Fossombrone, 1895-Saint-Jean-Du-Gard, 1979) che a Suna, sul Lago Maggiore ha trascorso gran parte della sua vita, fondatore degli Italiens de Paris insieme a Massimo Campigli, Giorgio De Chirico, Filippo De Pisis, René Paresce, Alberto Savinio e Gino Severin, il Museo del Paesaggio dedica una nuova sezione degli spazi di Palazzo Viani Dugnani, nel quarantesimo anniversario della scomparsa (1979-2019). Oltre trenta le opere esposte, anche di grande formato, che raccontano l’evoluzione dello stile dell’artista, a partire dagli anni Dieci del Novecento, fino alle ultime tele geometriche e stilizzate degli anni ’60 e ’70. L’esposizione sarà arricchita da un incontro con la storica dell’arte Elena Pontiggia, il 15 Giugno alle ore 17.30 presso la sede della mostra a Palazzo Viani Dugnani. INFORMAZIONI Omaggio a Mario Tozzi Palazzo Viani Dugnani, Via Ruga 44 – 28922 Verbania Pallanza Dal 25 maggio al 29 Settembre 2019 martedì dalle 10.00 alle 18.00 mercoledì dalle 10.00 alle 18.00 giovedì dalle 15.00 alle 22.00 venerdì dalle 10.00 alle 18.00 Sabato, Domenica e festivi dalle 10.00 alle 19.00 Biglietto unico 5€ intero, 3€ ridotto Il biglietto di ingresso al museo permette di visitare l’esposizione dedicata a Mario Tozzi, la Pinacoteca e la Gipsoteca Troubetzkoy a Palazzo Viani Dugnani e la mostra fotografica “The red road project” a Villa Giulia.
    [Show full text]
  • National and International Modernism in Italian Sculpture from 1935-1959
    National and International Modernism in Italian Sculpture from 1935-1959 by Antje K. Gamble A dissertation submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy (History of Art) in the University of Michigan 2015 Doctoral Committee: Professor Alexander D. Potts, Chair Associate Professor Giorgio Bertellini Professor Matthew N. Biro Sharon Hecker Associate Professor Claire A. Zimmerman Associate Professor Rebecca Zurier Copyright: Antje K. Gamble, 2015 © Acknowledgements As with any large project, this dissertation could not have been completed without the support and guidance of a large number of individuals and institutions. I am glad that I have the opportunity to acknowledge them here. There were a large number of funding sources that allowed me to study, travel, and conduct primary research that I want to thank: without them, I would not have been able to do the rich archival study that has, I think, made this dissertation an important contribution to the field. For travel funding to Italy, I thank the Horace R. Rackham Graduate School at the University of Michigan for its support with the Rackham International International Research Award and the Rackham Rackham Humanities Research Fellowship. For writing support and U.S.-based research funding, I thank the Department of History of Art at the University of Michigan, the Rackham Graduate School, the Andrew W. Mellon Foundation and the University of Michigan Museum of Art. For conference travel support, I thank the Horace R. Rackham Graduate School, the Department of History of Art, and the American Association of Italian Studies. While in Italy, I was fortunate enough to work with a great number of amazing scholars, archivists, librarians and museum staff who aided in my research efforts.
    [Show full text]