Festival De Cannes : Même À Cannes, L'argent N'achète Pas

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Festival De Cannes : Même À Cannes, L'argent N'achète Pas Document generated on 09/23/2021 2:31 p.m. Ciné-Bulles Le cinéma d’auteur avant tout Festival de Cannes Même à Cannes, l’argent n’achète pas le talent… Michel Coulombe Volume 6, Number 1, August–October 1986 URI: https://id.erudit.org/iderudit/34638ac See table of contents Publisher(s) Association des cinémas parallèles du Québec ISSN 0820-8921 (print) 1923-3221 (digital) Explore this journal Cite this article Coulombe, M. (1986). Festival de Cannes : même à Cannes, l’argent n’achète pas le talent…. Ciné-Bulles, 6(1), 36–39. Tous droits réservés © Association des cinémas parallèles du Québec, 1986 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ Festival LE PALMARES 86 d'intérêt pour l'observateur que si on pou­ vait assister aux délibérations du jury. Autre­ PALME D'OR : The Mission ment, il faut supposer que les membres du de Roland Joffé (GB) jury ont succombé ou résisté à telle ou telle PRIX D'INTERPRÉTATION pression, accordé ceci pour refuser cela, etc. FÉMININE - Ex-aequo : Barbara Sukowa (RFA) Sous la direction d'un autre président — cette pour Rosa Luxembourg année, il s'agissait du très conservateur Sid­ de Margarethe von Trotta ney Pollack —, le palmarès aurait probable­ et Fernanda Torres (Brésil) Michel Coulombe pour Parlez-moi d'amour ment été fort différent. Alors tant mieux pour d'Arnaldo Jabor le gagnant de la Palme d'or, The Mission, PRIX D'INTERPRÉTATION et tant pis pour les challengers. MASCULINE - Ex-aequo : Même à Cannes, • Kadhafi a Michel Blanc (France) Des nombreux films projetés à Cannes cette pour Tenue de soirée l'argent n'achète ^é bon prince de Bertrand Blier w année, quelques-uns resteront, plusieurs et Bob Hoskins (GB) . et Spielberg sombreront rapidement dans l'oubli. Parmi pour Mona Lisa paS le talent... intraitable (lin les films les plus décevants, les réalisations de Neil Jordan verse eût été beaucoup plus inquiétant). Le GRAND PRIX SPÉCIAL e les plus récentes de quatre cinéastes d'ex­ DU JURY : 39 Festival de Cannes a survécu à la psy­ périence, Roman Polanski, Claude Lelouch, Andrei Tarkovsky chose des attentats libyens et à l'absence des Chantai Akerman et Carlos Saura, qui pour Le sacrifice (Suède) stars américaines les plus attendues. Gardé PRIX DE LA MISE EN auraient peut-être eu avantage à tourner avec SCÈNE : comme un château fort, le nouveau palais moins d'argent. À croire que l'argent gâche Martin Scorsese est intact. Abandonné aux mains des spécu­ le talent... pour After Hours lateurs, l'ancien palais attend le pic des démo­ (États-Unis) PRIX DU JURY lisseurs. Le Festival peut maintenant voguer L'énorme bateau que Roman Polanski est Thérèse vers l'âge canonique. parvenu, après des années de refus répétés, d'Alain Cavalier (France) à mettre à flots, Pirates, condamné parce PRIX DE LA MEILLEURE Producteurs, acteurs, réalisateurs et critiques CONTRIBUTION que trop populaire à déplaire à un public de ARTISTIQUE : se rendent à Cannes une fois l'an avec plus connaisseurs, a tout de même ouvert le Festi­ Sven Nykvist (Suède) ou moins d'enthousiasme pour y inventer un val. En jouant avec les règles d'un genre ciné­ chef opérateur monde parallèle, un monde où l'art et l'in­ pour Le sacrifice matographique, le film de pirates, à toutes d'Andrei Tarkovsky dustrie affichent ostensiblement leur mariage fins pratiques abandonné, Roman Polanski GRAND PRIX DE LA de raison. Ils font du Festival un tourbillon reprend, avec des moyens exceptionnels, le COMMISSION médiatisé où le scandale est un don du ciel, style parodique du Bal des vampires. Cette TECHNIQUE : The Mission où un film chasse l'autre, où on en vient pres­ fois-ci, hélas, la magie n'opère pas, en partie de Roland Joffé (GB) que à oublier le film vu à l'instant pour ne parce que le genre appartient au passé, en CAMÉRA D'OR plus parler, comme tout le monde à cette partie parce que l'écart n'est pas aussi net (PREMIÈRE OEUVRE) : Noir et blanc seconde précise, que du film fabuleux dont qu'il pourrait l'être entre les bons et les de Claire Devers (France) on vient d'annoncer la production. Cannes méchants (les acteurs, souvent fades, y sont PALME D'OR DU COURT est tout ce qu'on en dit, ce qui constitue tout pour quelque chose). Le film, très lourd, MÉTRAGE : Peel un programme. laisse moins de souvenirs que le fier galion de Jane Campion (Australie) construit pour les fins du tournage. Quand PRIX DU JURY DU COURT Que dire du 39e Festival ? Faut-il vraiment bien même le Neptune vaudrait 8,2 millions MÉTRAGE DE FICTION : Les petites magiciennes scruter le palmarès à la loupe pour le dénon­ de dollars américains, on ne peut que se de Vincent Mercier (Suisse) cer (comme plusieurs) ou le défendre ? À demander ce que Roman Polanski pouvait PRIX DE LA CRITIQUE quoi bon ? Le palmarès de Cannes, comme bien aller faire dans cette galère. Puisse le INTERNATIONALE (FIPRESCI) : d'ailleurs celui de toutes les grandes mani­ film, dont la fin est ouverte, n'avoir aucune Le sacrifice festations cinématographiques, n'aurait suite. d'Andrei Tarkovsky (Suède) PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE HORS SÉLECTION OFFICIELLE : Le déclin de l'empire américain de Denys Arcand (Québec) 3ULLES PRIX DU JURY OECUMÉNIQUE : Le sacrifice d'Andrei Tarkovsky (Suède) 36 « Pas de batterie de DCA sur le toit du Carlton, aucun sac de sable dans le hall de l'hôtel Majestic, pas l'ombre d'un plagiste reconverti en com­ mando pare-balles, aucune ra­ tion K à la table toujours excellente de la Mère Besson. C'est à peine si on remarque (...) une vedette poussive de la marine nationale qui, après quelques ronds dans l'eau de la baie, s'en est retournée d'où elle venait. » (Gérard Lefort et Olivier Séguret. Libération. 8 mai 1986) El Amor Brujo de Carlos Saura, plus d'argent que de valeur artistique Le cas de Claude Lelouch est beaucoup plus la première fois dans l'histoire du cinéma, le grave. La fraîcheur et la nouveauté d'Un tournage d'un film et celui de sa suite. Il est homme et une femme, film qui lui a valu peu probable qu'il fasse école. On se sou­ la Palme d'or en 1966, se sont complète­ viendra probablement de ce film comme de ment évanouies. Avec Un homme et une celui où Jean-Louis Trintignant déclare à femme : 20 ans déjà, celui qui se qualifie Robert Hossein, oh subtil clin d'oeil lelou- non sans ambiguïté de plus américain des chien, qu'il est un excellent acteur... cinéastes français joue la carte de la nostal­ gie. Son nouveau film casse-tête lui permet Si vous croyez que la réalisatrice belge Chan­ Thérèse d'Alain Cavalier de promener une caméra désespérément tai Akerman est plus branchée sur les années mobile d'une course automobile au tournage 80 que ne l'est Claude Lelouch, vous faites d'un film sur la Deuxième Guerre mondiale fausse route. Golden Eighties, dont elle a (avec, l'auriez-vous deviné, Evelyne Bouix, tourné la maquette, Les années 80, il y a éternelle, de retour sur fond de guerre après trois ans, en ces temps reculés où il était ses inoubliables performances dans Les uns encore possible de donner un titre français à et les autres, Edith et Marcel et Partir un film tourné en langue française, appar­ revenir). En racontant, entre autres, l'his­ tient à une autre époque. Mi-chanté, toire abracadabrante d'une femme (Anouk mi-parlé, le film et ses amourettes de galerie Aimée) qui décide de porter à l'écran son marchande, déphasés, laissent à peine trans­ histoire d'amour pour un homme (Jean-Louis paraître les préoccupations, les enjeux des Trintignant), Claude Lelouch entremêle, pour années 1980. Les bons acteurs (Delphine 3ULLES 37 Festival Seyrig, Charles Denner, Fanny Cottençon du crime d'André Téchiné. Côté États-Unis, et Myriam Boyer) et un discours flatteur sur deux films pleins d'humour, Down By Law le Canada ne peuvent rien contre le kitsch de Jim Jarmusch et She's Gotta Have It nouvelle manière de Golden Eighties. Visi­ de Spike Lee. Quatre films au budget blement influencée par Jacques Demy, Chan­ modeste. tai Akerman donne à entendre un réjouis­ Rares sont les cinéphiles qui, avant le Festi­ sant coeur des shampouineuses. On l'aurait val de Cannes, auraient misé sur Thérèse, tout de même préféré en rockeuse, plus le récit, puissant et très sobre, de la vie sans moderne que post-moderne. histoire d'une jeune Française qui allait deve­ La musique ne réussit pas davantage au nir, après une vie de renoncement, Sainte cinéaste espagnol Carlos Saura qui, comme Thérèse de Lisieux. Le réalisateur de ce film Claude Lelouch et les Américains, essaie tant bressonien, tant par son sujet que par son bien que mal de prolonger le succès passé. traitement, a préféré ses personnages au Après Noces de sang, il tournait Carmen. réalisme. Il a tourné sans décor, n'utilisant Voilà, pour compléter cette trilogie flamenco pour camper les scènes que quelques acces­ qui comptera, oh surprise, quatre films, soires. Les tableaux se succèdent comme des L'amour sorcier.
Recommended publications
  • Of Gods and Men
    A Sony Pictures Classics Release Armada Films and Why Not Productions present OF GODS AND MEN A film by Xavier Beauvois Starring Lambert Wilson and Michael Lonsdale France's official selection for the 83rd Academy Award for Best Foreign Language Film 2010 Official Selections: Toronto International Film Festival | Telluride Film Festival | New York Film Festival Nominee: 2010 European Film Award for Best Film Nominee: 2010 Carlo di Palma European Cinematographer, European Film Award Winner: Grand Prix; Ecumenical Jury Prize - 2010Cannes Film Festival Winner: Best Foreign Language Film, 2010 National Board of Review Winner: FIPRESCI Award for Best Foreign Language Film of the Year, 2011 Palm Springs International Film Festival www.ofgodsandmenmovie.com Release Date (NY/LA): 02/25/2011 | TRT: 120 min MPAA: Rated PG-13 | Language: French East Coast Publicist West Coast Publicist Distributor Sophie Gluck & Associates Block-Korenbrot Sony Pictures Classics Sophie Gluck Ziggy Kozlowski Carmelo Pirrone 124 West 79th St. Melody Korenbrot Lindsay Macik New York, NY 10024 110 S. Fairfax Ave., Ste 310 550 Madison Avenue Phone (212) 595-2432 Los Angeles, CA 90036 New York, NY 10022 [email protected] Phone (323) 634-7001 Phone (212) 833-8833 Fax (323) 634-7030 Fax (212) 833-8844 SYNOPSIS Eight French Christian monks live in harmony with their Muslim brothers in a monastery perched in the mountains of North Africa in the 1990s. When a crew of foreign workers is massacred by an Islamic fundamentalist group, fear sweeps though the region. The army offers them protection, but the monks refuse. Should they leave? Despite the growing menace in their midst, they slowly realize that they have no choice but to stay… come what may.
    [Show full text]
  • CARLOS SAURA Ispanyol Müziğini Ve Danslarını Dünyaya Tanıtan Carlos Saura'nm Son Filmi "Bunuel Ve Hz
    tü Kunut CARLOS SAURA ispanyol müziğini ve danslarını dünyaya tanıtan Carlos Saura'nm son filmi "Bunuel ve Hz. Süleyman'ın Masası" Nisan ayında gösterime girecek... Umut B. Turan Carlos Saura, İspanyol sinemasının en palı olarak, belirli simgeler ve alegoriler ile önemli isimlerinden biridir. İspanyol sine­ vermek durumunda kaldı. Aslında zaman masının gelmiş geçmiş en önemli temsilcisi göstermiştir ki baskıcı yönetimler, kötü ko­ olarak kabul edilen Luis Bunuel ve son yıl­ şullar ya da sanatçıların bireysel problemle­ larda tüm dünyanın dikkatini üzerine çe­ ri gibi olumsuz koşullar, sanatçıları durdu­ ken ve yaptığı her film ile ödüllere boğulan ramadığı gibi daha yetkin sanatçıların çık­ Pedro Almadovar olmasaydı. Saura ülke­ masına da yol açabiliyor. Saura ve dönemi­ sinde ve dünyada daha fazla gündemde nin sanatçıları da Franco yüzünden belki olabilirdi. Aslında bu iki ismi Saura'nm daha çekingen ama daha yetkin eserler or­ şanssızlığı olarak göremeyiz. Çünkü Luis taya koymuşlardır. Carlos Saura da bu bas­ Bunuel birçok İspanyol sanatçısı gibi Car­ kı ortamında mesajlarını alışılagelen biçim­ los Saura'yı da etkilemiştir. lerde veremediği için, tüm baskı ortamında­ Saura'nm sinemasını etkileyen bir diğer ki sanatçılar gibi zekasını daha fazla kul­ unsur ise Bunuel kadar sevimli ya da olum­ lanmak durumunda kalmış ve bu da onun lu bir isim değildi. Saura, diktatör General sanatını daha olgun bir hale getirmiştir. Franco yüzünden mesajlarını hep üstü ka­ Saura'nm sinema serüvenine geçmeden IV KfiCtür ve Sanat önce, yönetmenin filmlerini kendi araların­ merak sarmış, sonra da amatör kameralar­ da ikiye ayırabileceğimizi belirtelim. Müzik­ la filmler çekmeye başlamıştır. 1952 yılın­ li ve danslı filmler ile politik göndermelerin da, yani 20 yaşındayken girdiği Sinema olduğu filmler.
    [Show full text]
  • Carmen : Six Variations Sur Un Thème Isabelle Le Corff Et Cécile Vendramini
    Isabelle Le Corff et Cécile Vendramini: Carmen : six variations sur un thème 19 CARMEN : SIX VARIATIONS SUR UN THÈME Isabelle Le Corff et Cécile Vendramini De nombreux ouvrages théoriques se sont penchés sur les adaptations du texte au cinéma, du texte au théâtre, du théâtre au cinéma. Le cas des adaptations de l’œuvre multiforme de Carmen est spécifique : il s’agit dans un premier temps de l’adaptation d’une nouvelle à un opéra, et dans un second temps de si nombreuses adaptations cinématographiques qu’il est parfois difficile de discerner si ces réadaptations sont issues de la nouvelle, de l’opéra, ou si elles ne sont que des remakes à l’initiative de studios avides de gain. L’abondance de films issus plus ou moins directement de la nouvelle de Mérimée publiée en 1845 invite à s’interroger sur la dimension répétitive de l’adaptation, du point de vue du spectateur certes, mais également du point de vue du créateur. Si, selon les propos de Bluestone, « il ne peut y avoir d’adaptée qu’une intrigue, et en aucun cas un style ou une écriture » (Balazs 17), quelle puissance cette intrigue revêt-elle donc pour être convoitée par tant de réalisateurs ? Ann Davies souligne à juste titre que l’histoire de Carmen n’est pas un mythe ayant toujours fait partie de la culture occidentale comme on pourrait le penser a priori. Si le récit apparaît pour la première fois dans la nouvelle de Mérimée en 1845, c’est l’adaptation en opéra comique par Bizet en 1875, d’après le libretto de Henri Leilhac et Ludovic Halévy, qui lui vaut sa première célébrité.
    [Show full text]
  • Luis Navarrete. ANA Y LOS LOBOS. LA METÁFORA FÍLMICA O
    Luis Director: Carlos Saura Navarrete. Intérpretes: Rafaela Aparicio (madre), Geraldine Chaplin (Ana), Fernando Fernán Gómez (Fernando), José María de Prada (José), José Vivó (Juan), Charo Soriano (Luchy). Productor: Elías Querejeta. Guión: Rafael Azcona y Carlos Saura. Fotografía: Luis Cuadrado. Música: Luis de Pablo. Temas musicales: "El Dos de ANA Y LOS LOBOS. Mayo" de Federico Chueca y "El Misterio de Elche", transcripción de Óscar Esplá. LA METÁFORA FÍLMICA O EL Montaje: Pablo García del Amo. SURREALISMO IDEOLÓGICO. Año de producción: 1972. “Créeme que no hay lobo, no hay león, no hay tigre, no hay basilisco, que llegue al hombre, a todos excede en fiereza”. Fernando a Ana, en Ana y los lobos (Carlos Saura, 1972) Historia de una disidencia Carlos Saura posee un lugar clave en la Historia del Cine Español. El realizador aragonés está considerado como el nexo lógico entre los viejos directores disidentes, es decir, Juan Antonio Bardem, Luis García Berlanga o Fernando Fernán Gómez y la discutible y renovadora propuesta del denominado Nuevo Cine Español. Nacida a imagen y semejanza de los “nuevos cines europeos”, gracias a los esfuerzos del aperturista Director General de Cinematografía José María García Escudero, bajo esa etiqueta se esconde una amplia y jugosa nómina de directores que no pudieron revolucionar nuestra cinematografía perpetuando, en demasiadas ocasiones, los modelos preexistentes1. El celo gubernamental truncó un experimento que en otros países, donde la libre expresión era el punto de partida de cualquier actividad creativa, había surgido de modo natural y no ficticio. En la huida de esa paternidad obligada, ejercida por las instituciones cinematográficas franquistas, 1 La dificultad para hacer algo realmente “rupturista”, respecto al cine ideológicamente continuista de años anteriores, les exime de la culpabilidad del fracaso del Nuevo Cine Español.
    [Show full text]
  • Courses: ILVS 50/R Introduction to Film Studies ILVS 55 Cultural
    ILVS Courses: ILVS 50/R Introduction to Film Studies ILVS 55 Cultural History of the Modern Middle East ILVS 57/R Arabic and Middle Eastern Cinemas ILVS 84 East-West Perspectives on Fascism ILVS 91-17 King David & Israelite Monarchy ILVS 91-24 Aspects of the Sephardic Traditions ILVS 91-25 Art History to 1700 ILVS 91-26/191-26 Contemporary Art Since 1960 ILVS 91-28 Fairy Tales and Film in the Modern World ILVS 92-25/192-25 Early Islamic Art ILVS 100 Classics World Cinema ILVS 191-29 Literature and Film in Post-Civil War Spain Special Courses: ILVS 198-01 Senior Honor’s Thesis ILVS 50/R Introduction to Film Studies Ndounou, M. E+ MW 10:30-11:45 The basics of film analysis with particular emphasis on reading film as a language and understanding cinema as an institution that reinforces and resists cultural values. An entry-level course for the film track of the ILVS major. An overview of film history and related studies of film as a complex art form. Weekly screenings of a multicultural sampling of representative works, plus readings of film criticism. Required for the Film Studies Minor. High demand, by permission of the instructor. Cross-listed with Dr 50. Film Screenings Sunday from 6:00-9:00. ILVS 55 Cultural History in the Modern Middle East Rastegar H+ TR 1:30PM-2:45 This lecture-based introductory survey course introduces students to the major trends and developments in cultural activities (music, cinema, literature and the fine arts) across the Arab world, Turkey and Iran, from the nineteenth century to the present day.
    [Show full text]
  • L'amour De La Musique
    Le Cercle Français, Pi Delta Phi & the Department of Modern Languages at FIU Invite you to our FALL 2016 Ciné-club L’amour de la musique Mondays @ 2:00 PM CARMEN is a 1983 Spanish film adaptation of the novel Carmen by French author Prosper Mérimée, using music from the opera Carmen by Georges Bizet. It was directed and choreographed in the flamenco style by Carlos Saura and María Pagés. It is the second part of Saura's flamenco trilogy in the 1980s, preceded by Bodas de sangre and followed by El amor brujo. The film's basic plot line is that the modern dancers re-enact in their personal lives Bizet's tragic love affair, up to its lethal climax. Recognitions: BAFTA Award for Best Foreign Language Film, Cannes Film Festival Technical Grand Prize and Best Artistic Contribution. Nominated for the Academy Award for Best Foreign Language Film. August 29, 2016. GC 140. Duration: 1:42 THE PIANIST, a co-production between France, the United Kingdom, Germany, and Poland is a 2002 historical drama film directed by Roman Polanski, scripted by Ronald Harwood, and starring Adrien Brody. It is based on the autobiographical book The Pianist, a World War II memoir by the Polish-Jewish pianist and composer Władysław Szpilman. The film revolves around a Jewish musician’s struggle to survive the destruction of the Warsaw ghetto of World War II. Recognitions: Palme d'Or at Cannes Film Festival and seven French Césars including Best Picture, Best Director and Best Actor, Academy Award for Best Director, Best Adapted Screenplay and Best Actor with nominations for four other awards, including Best Picture, BAFTA Award for Best Film and Best Direction, September 26, 2016.
    [Show full text]
  • Redeeming Realism: Alternate Historicities in Spanish Literature and Film
    REDEEMING REALISM: ALTERNATE HISTORICITIES IN SPANISH LITERATURE AND FILM by Diógenes Costa Currás A dissertation submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy (Romance Languages and Literatures: Spanish) in The University of Michigan 2014 Doctoral Committee: Professor Cristina Moreiras-Menor, Chair Assistant Professor Eric Calderwood Associate Professor Giorgio Bertellini Professor Juli A. Highfill To Ela, my wife, and my son, Cem, for being there and helping me through. ii Acknowledgements I could not have gotten this far, or even embarked on this journey, without the friendship and support of many people. First, I would like to thank the members of my doctoral committee. Their trust and support throughout the writing process has eased the struggle with the blank page. Thank you, Cristina Moreiras-Menor, for being such an exceptional adviser and mentor and being always there—through time and space, nudging me in the right direction, going above and beyond the expected. I can simply not express in words my gratitude for inspiring me to be the scholar I am. Giorgio Bertellini, thank you for the openness and collegiality with which you embarked onto this project, to help me wade the murky waters of Neorealism in Spain, and to hearten my fondness for the archive. Thanks also to Juli Highfill for the sharpness of her feedback, and her relentless tachado, removing from my writing the unnecessary, and to Eric Calderwood, for his keen contributions, and his valuable insights into my writings. I have been very fortunate to share the last few years with my friends and colleagues at the University of Michigan, who have become part of my life, and my extended family in the US.
    [Show full text]
  • February 26, 2019 (XXXVIII:5) Jean-Luc Godard: BREATHLESS/À BOUT DE SOUFFLE (1960, 90 Min.)
    February 26, 2019 (XXXVIII:5) Jean-Luc Godard: BREATHLESS/À BOUT DE SOUFFLE (1960, 90 min.) DIRECTED BY Jean-Luc Godard WRITING François Truffaut and Claude Chabrol (original scenario), Jean-Luc Godard (screenplay) PRODUCER Georges de Beauregard MUSIC Martial Solal CINEMATOGRAPHY Raoul Coutard FILM EDITING Cécile Decugis CAST Jean Seberg...Patricia Franchini Jean-Paul Belmondo...Michel Poiccard / Laszlo Kovacs Daniel Boulanger...Police Inspector Vital Henri-Jacques Huet...Antonio Berrutti Roger Hanin...Carl Zubart Van Doude...Himself Claude Mansard...Claudius Mansard play of shot-reverse shot' used in many Hollywood productions” Liliane Dreyfus...Liliane / Minouche (as Liliane David) (NewWaveFilm.com). In the article, Godard “praised the use of Michel Fabre...Police Inspector #2 shot-reverse shot as crucial to conveying a character’s mental Jean-Pierre Melville...Parvulesco the Writer point of view and their inner life.” In 1956, after returning to Jean-Luc Godard...The Snitch Paris from Switzerland and making his first two films, Godard Richard Balducci...Tolmatchoff returned to find that Cahiers du cinema, led by Francois Truffaut, André S. Labarthe...Journalist at Orly had become the leading film publication in France. Godard François Moreuil...Journalist at Orly would once again join the fray of French film enthusiasts championing the techniques of Hollywood auteurs like JEAN-LUC GODARD (b. December 3, 1930 in Paris, France) Hitchcock and Hawks, contributing articles “on some of his once said “All great fiction films tend toward documentary, just favorite auteurs such as Otto Preminger and Nicholas Ray” and as all great documentaries tend toward fiction.” Godard began his continuing “his theoretical debate with André Bazin” who film career with a short, which he directed, wrote, edited, acted “continued to commend the long take for its approximation to in, and did cinematography for.
    [Show full text]
  • Modern Languages and Literatures
    Modern Languages and Literatures Humanities Division Study in the Department of Modern Languages and Literatures (MLL) aims to deepen the understanding of other languages and cultures in their uniqueness and diversity, to develop the communication and analytical skills which provide a window to those cultures, and to invite reflection on the literary traditions and societies represented by the eight disciplines taught in the department. MLL offers a range of language, literature and culture courses in French, German and Spanish for majors and non-majors, as well as language and culture courses, with occasional offerings in literature or cinema, in Chinese, Italian, Japanese, Russian and Arabic. Literature and cinema courses usually are taught in the original languages. The department also offers some courses taught in translation, to allow students with limited or no knowledge of the target language to explore the richness of its literacy and cultural heritage. THE CURRICULUM Students who major in MLL focus their studies by choosing from among three types of majors: 1. Literature (for students of French, German or Spanish) 2. Modern languages (incorporating the study of two foreign languages — a primary and a secondary one) 3. Area studies The specific course of study which constitutes each of these major programs is devised by the student in consultation with an MLL faculty advisor, chosen by the student at the time he or she declares the major. All students majoring in the department must, as part of their Senior Exercise, take a language-competency examination, given at the beginning of their senior year. Modern language majors must take an examination in each of their two languages.
    [Show full text]
  • Carlos Saura: Interviews. (La Prima Angelica, Dulces Horas, Jay
    RESENAS tencion de Adorno dentro del contexto de su obra. El arte debe estar com- prometido, alejado de toda ortodoxia, con la historia y con la vida y «al escribir despues de Auschwitz no se le puede poner fin, a no ser que el genera humano quiera renunciar a sf mismo». Universidad de Alicante KIKO MORA Linda M. Willem, ed. Carlos Saura: Interviews. Jackson: University Press of Mississippi, 2003, 179 pp. Carlos Saura was, for over twenty-five years, the most recognizable face of Spanish cinema for international audiences. His career, which spans the final decade of the Franco dictatorship and the years of Spain's transition to democracy, continues to be a complex blend of personal narratives, often rooted in the memories of the Civil War (La prima Angelica, Dulces horas, jAy, Carmela!), dance films with a pronounced Hispanic flavor ( Carmen, El amor brujo, Sevillanas, Flamenco), and idio- syncratic versions of cinematic biography (Lopez de Aguirre [El Dorado]. Antonieta Rivas Mercado [Antonieta], San Juan de la Cruz [La noche oscura]. Francisco de Goya [Goya en Burdeos] ). In Saura's rise to promi- nence as the preeminent representative of Spain in the film medium and his eventual eclipse by a younger generation of filmmakers like Almo- dovar, Medem and Amenabar, we are able to read the gradual evolution of Spanish cinema itself. Linda Willem's collection of seventeen interviews with Saura, covering four decades, contributes in subtle but important ways to our understanding of that evolution. Saura's cinema is deeply rooted in Spanish cultural history, but also includes efforts to develop a transnational Hispanic genre, aimed at broadening the market for his films beyond Spain and the European art film circuit.
    [Show full text]
  • The New Vicissitudes of Auteur Cinema
    The New Vicissitudes of Auteur Cinema By Christina Stojanova Fall 2010 Issue of KINEMA THE NEW VICISSITUDES OF AUTEUR CINEMA: KARLOVY VARY 2010 The Festival and its Ambiance The Karlovy Vary Film Festival is a place where everyone feels at home - from the brightest stars of world cinema and Hollywood staying at Grand Hotel Pupp, to the student back-packers, who arrive in numbers every year and, in anticipation of some last minute ticket availability, squat in the hallways of Hotel Thermal, housing the festival headquarters as well as five festival film theatres. This unassuming hospitality was elegantly emphasized in the festival film vignettes, shown before each screening. Witty animation tributes to the festival president Jií Bartoška and its artistic director Eva Zaoralová, inspired by the Pink Panther and Iakov Protazanov’s Aelita respectively, were paired with a series of black-and-white shorts, starring some of the most illustrious recipients of the festival’s Life-Time Achievement Award, the Crystal Globe, and featuring the statuette’s mostly anecdotal role in their everyday life. Andy Garcia, for example, is seen using the heavy figurine as a tool to break into his own Hollywood home; Miloš Forman grinds his night intake of medications with it. Harvey Keitel, on the other hand, explains his bandaged foot with the clumsiness of the awards presenter, who dropped the ”damn thing” on his toes, and John Malkovich pulls off a hilarious gig àla Burn After Reading in response to the condescension regarding his ”life-time achievement” he perceives in the remarks of his overly friendly East-Indian cabbie on the way from the airport.
    [Show full text]
  • °Efp – Europe! Umbrella at the American Film Market Los Angeles
    films. talent. spirit. Nov 1 – 8 2017 °efp – europe! umbrella at the American Film Market Los Angeles efp_2017_AFM_Booklet_druck_01.indd 1 20.10.17 KW42 15:51 Programme of the European Union Creative Europe Support Programme for Europe’s Cultural and Creative Sectors 2014 – 2020 www.ec.europa.eu/culture/ creative-europe efp_2017_AFM_Booklet_druck_01.indd 2 20.10.17 KW42 15:51 03 °efp european fi l m promotion Nov 1 – 8 2017 at the American Film Market, USA efp_2017_AFM_Booklet_druck_01.indd 3 20.10.17 KW42 15:51 europe! films. talent. spirit. 5 welcome 6 efp europe! umbrella participants 24 about efp – initiatives in support of the european film industry 32 efp – the network 34 partners and imprint efp_2017_AFM_Booklet_druck_01.indd 4 20.10.17 KW42 15:51 welcome 05 EUROPE! UMBRELLA EFP Managing Director at the American Film Market Sonja Heinen In 2017, EFP (European Film Promotion) runs for the 19th time the EUROPE! UMBRELLA at the American Film Market (AFM). Acknowledged as an important meeting point for film professionals, EFP’s presence has made it possible for more than 190 small and medium- sized European companies to network at the AFM since 1998. Brief profiles of the companies participating at the EUROPE! UMBRELLA 2017 will introduce you to Europe’s films and diversity. This year, 16 EFP Team in Los Angeles companies from 11 different European countries Sabine Rolinski take advantage of the EUROPE! UMBRELLA as [email protected] their operating base to do their daily business. Sharon Soboil US Consultant Our sincere thanks go to the Creative Europe – MEDIA Programme for their ongoing support for EFP cell this highly successful annual initiative.
    [Show full text]