École Nationale Supérieure Des Arts Et Industries Textiles - ENSAIT Rapport Hcéres
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
École nationale supérieure des arts et industries textiles - ENSAIT Rapport Hcéres To cite this version: Rapport d’évaluation d’un établissement. École nationale supérieure des arts et industries textiles - ENSAIT. 2010. hceres-02026222 HAL Id: hceres-02026222 https://hal-hceres.archives-ouvertes.fr/hceres-02026222 Submitted on 20 Feb 2019 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Section des établissements Rapport d'évaluation de l'École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix décembre 2009 Rapport d'évaluation de l'École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix Le Président de l’AERES Section des établissements Le Directeur Jean-François Dhainaut Michel Cormier décembre 2009 2 Sommaire Présentation 5 I – Le contexte régional 5 II – Présentation de l’école 5 La stratégie en matière de recherche 7 I – Le potentiel de recherche de l’établissement 7 II – Les thématiques de recherche 7 III – L’organisation du potentiel de recherche 7 IV – La production et le rayonnement scientifique 8 1 ● La production scientifique 8 2 ● Le rayonnement scientifique 8 3 ● Les ressources humaines 8 V – La stratégie de recherche de l’établissement 8 1 ● Les circuits de décision 9 2 ● La mise en oeuvre de la stratégie de recherche 9 La stratégie en matière de valorisation 11 I – Le SAIC 11 1 ● Le chiffre d’affaires 12 2 ● L’activité de valorisation 12 II – Les partenariats 12 III – La Propriété industrielle 13 La stratégie en matière de formation 13 I – La structure de l’offre de formation 13 1 ● Les formations 13 2 ● Le pilotage de la formation 14 3 ● L’organisation de la formation d’ingénieur 14 4 ● Intégration dans l’espace européen de l’enseignement supérieur 14 5 ● L’organisation de la formation par apprentissage 15 6 ● La Formation tout au long de la vie 15 II – La lisibilité et la visibilité de l’offre de formation 15 1 ● L’amélioration de l’attractivité auprès des classes préparatoires 16 2 ● La communication en direction des milieux socio-économiques 16 III – L’accompagnement des étudiants 16 1 ● Dispositif d’accueil 16 2 ● L’aide à l’insertion professionnelle 16 décembre 2009 3 IV – L’environnement de travail 17 1 ● Les méthodes pédagogiques et l’environnement numérique de travail 17 2 ● Les systèmes informatiques 17 3 ● La politique documentaire 17 V – La démarche qualité pédagogique 18 Stratégie en matière de vie étudiante 19 I – La place de l’étudiant dans la vie de l’établissement 19 II – Les dispositifs pratiques 19 1 ● La vie institutionnelle 19 2 ● La vie associative 19 3 ● La vie sportive 20 4 ● La vie culturelle 20 5 ● Le logement et les services de restauration 20 Stratégie en matière de relations extérieures 21 I – Les relations inter-établissements 21 II – Les relations avec les EPST ou les EPIC 21 III – Les relations avec les collectivités 21 IV – Les relations avec les milieux économiques 21 Stratégie en matière de relations internationales 23 I – Actions menées en matière de recherche 23 II – Actions menées en faveur de la mobilité 23 III – Actions menées en matière de formation 23 La gouvernance et la gestion 25 I – Le système d’organisation et de pilotage 25 1 ● L’organisation et le pilotage 25 2 ● Les circuits de prise de décision 25 II – Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) 25 III – Les ressources humaines 26 IV – Organisation et pilotage de la politique budgétaire et financière 27 V – La politique immobilière 28 VI – La capacité d’auto-évaluation de l’établissement 28 VII – Hygiène, sécurité, éthique 28 Conclusion et recommandations 29 I – Les points forts 29 II – Les points faibles 29 III – Les recommandations 29 Liste des sigles 31 Réponse du directeur 33 Organisation de l’évaluation 35 4 Présentation I – Le contexte régional L’Enseignement supérieur et la recherche en région Nord – Pas-de-Calais se caractérise par un réseau très dense mais également très diffus d’établissements. En 2007-2008, l’effectif étudiant s’établissait dans la région aux alentours de 155 000 (2 e rang des régions après l’Ile-de-France), soit plus de 7 % de la population étudiante française. Durant les dix dernières années, cette évolution des effectifs a été sensiblement analogue à la tendance nationale. À la rentrée 2008, les six universités de la région accueillaient environ 100 000 étudiants dont 65 % sur la seule métropole lilloise. Le potentiel de la recherche régionale (public et privé) regroupe 3 650 chercheurs et enseignants-chercheurs soit 2,2 % du potentiel français (9e rang national). Les universités tiennent un rôle prépondérant dans le développement de la recherche publique au contraire des EPST et des EPIC qui y sont relativement sous-représentés. Les six universités, l’École Centrale de Lille et l’École des mines de Douai sont les membres fondateurs du PRES "Université Lille Nord de France" qui a été créé, en 2009, sous la forme d’un Établissement public de coopération scientifique (EPCS) et qui vise à mettre en synergie les forces universitaires régionales. II – Présentation de l’école L’École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT) de Roubaix a été fondée par la municipalité de Roubaix en 1881, sous le nom d’École nationale d’arts industriels (ENAI), pour dispenser un programme de formation répondant aux besoins de l’industrie textile de la ville et du pays tout entier. La réalisation de l’école est confiée à l’architecte Louis Ferdinand DUTERT ; grand spécialiste de construction métallique. La bibliothèque de l’école et les escaliers, à chaque extrémité de l’aile principale, témoignent de la maîtrise des volumes de ce créateur. L’ENSAIT est aujourd’hui un lieu patrimonial important. Après 1889, l’institution devient École d’arts et métiers textiles et sa réputation s’étend en Europe, avec celle de la ville industrielle qu’est devenue Roubaix. En 1921, l’école prend son nom actuel : École nationale supérieure des arts et industries textiles. En 1929, la crise économique frappe durement ce secteur industriel. Les deux guerres mondiales vont par ailleurs causer la suspension d’activité de l’école en raison de sa position frontalière, et surtout la disparition de nombreux étudiants et personnels. En 1945, l’ENSAIT est habilitée à délivrer le titre d’ingénieur. À partir de 1970, commencent le déclin de l’industrie textile et parallèlement le ralentissement d’activité de l’école. Les études dans ce secteur, jugé dépassé, n’attirent plus les jeunes et les entreprises qui survivent n’ont plus les moyens d’investir dans la recherche et développement. La spirale de décroissance touche toutes les écoles textiles fra nçaises. L’ESTIT, située à Lille, a rejoint les Hautes études d’ingénieurs de la FESIC, en 2005, pour donner naissance à un domaine de formation parmi dix. L’ENSITM de Mulhouse se regroupe avec une autre école pour former l’ENSISA qui conserve une filière sur quatre dont le thème est textile et fibre. L’ESITE d’Epinal a fusionné avec l’ENSTIB et appartient au pôle de compétitivité Fibres naturelles Grand Est d’Epinal. Enfin, l’ESITL de Lyon est absorbée en 1988 par l’ITECH Lyon, école privée sous statut associatif qui regroupe déjà les activités de l’ancienne École française de tannerie et de l’ancienne École supérieure du cuir, et des peintures, encres et adhésifs. Pour l’ENSAIT, il n’était pas question d’abandonner le secteur. Le début des années 90 voit les premiers signes de sa renaissance avec la création en 1992 du laboratoire propre de l’école : le GEMTEX, GEnie et Matériaux TEXtiles, par Christian Vasseur. Le développement prend d’emblée une dimension internationale avec la participation à un réseau mondial AUTEX, Association des universités textiles, créé en 1994, et présidé actuellement par un professeur de l’ENSAIT. 1 Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel 5 L’école est devenue un EPCSCP par décret du 13 novembre 2003, sous l’impulsion de son directeur, Jean-Marie Castelain et du président du Conseil d’administration, Guy Dumortier. École en trois ans, le recrutement se fait essentiellement sur le vivier des classes préparatoires. Pour le recrutement 2005, l’ENSAIT abandonne son concours propre et rejoint la banque de notes e3a. L’ENSAIT déploie ses activités dans une région qui compte, au-delà des 6 universités, 15 écoles d’ingénieurs et 3 écoles de commerce et de gestion. Cette densité d’écoles, héritage historique d’une région emblématique de la révolution industrielle, ne va pas sans poser des problèmes à l’ENSAIT qui se trouve face à de nombreux partenaires et concurrents à la fois. En 2008-2009, l’ENSAIT comptait 411 étudiants dont 361 élèves ingénieurs, le nombre attendu en 2010 est de 430 élèves ingénieurs. Pour assurer sa charge l’école dispose de 40 emplois d’enseignants, dont 7 de second degré et 45 emplois de personnel non enseignant. Le Conseil d’administration comprend 32 membres, dont 16 personnalités extérieures parmi lesquelles 6 représentent le monde économique. 6 La stratégie en matière de recherche I – Le potentiel de recherche de l’établissement La mission de recherche à l’ENSAIT est relativement récente ; installée en 1992 avec la création du laboratoire GEMTEX, équipe d’accueil, elle a su s’installer dans le paysage régional en cultivant ses spécificités et en nouant de nombreuses relations avec son environnement.