Technologie sous la dynastie Song 1 Technologie sous la dynastie Song

Cette page contient des caract€res chinois. Si certains caract€res s€affichent mal (carr•s vides, points d€interrogation,‚etc.), consultez cette page d€aide.

La dynastie Song (chinois‚: € •; 960•1279) apporte les avanc•es techniques les plus significatives de l'histoire de la Chine, dont la plupart •manent des talentueux fonctionnaires recrut•s par les examens imp•riaux. L'ing•niosit• des avanc•es en g•nie m•canique est une longue tradition en Chine. L'ing•nieur de la dynastie Song Su Song admet que lui et ses contemporains se sont appuy•s sur les travaux d'anciens tels que Zhang Heng (78-139), un astronome, inventeur et maƒtre en mati€re d'engrenages[1]. L'utilisation des caract€res d'imprimerie mobiles acc•l€re l'usage d•j„ r•pandu de blocs en bois afin de pouvoir •duquer les •tudiants confucianistes et le peuple. L'apparition de nouvelles armes utilisant de la poudre „ canon permet aux Song de survivre face „ leurs ennemis, les dynasties Liao, des Xia occidentaux et des Jin, jusqu'„ l'effondrement de la dynastie sous les coups des Mongols de Kublai Khan „ la fin du XIIIe‚si€cle.

Des avanc•es notables en g•nie civil, g•nie maritime et m•tallurgie sont faites en Chine durant la p•riode Song, comme par exemple l'introduction de moulins „ vent en Chine durant le XIIIe‚si€cle. Ces avanc•es, avec l'apparition du billet de banque, aident la r•volution et Jiaozi, le premier billet de banque au monde, une le maintien de l'•conomie de la dynastie Song. innovation de la dynastie Song.

Polymathie et g€nie m€canique Technologie sous la dynastie Song 2

Polymathie

Les personnalit•s polymathes comme Shen Kuo (1031-1095) et Su Shi (1020-1101) incarnent le d•but de l'…ge d'or de la science et de la technique sous la p•riode Song. Shen est connu pour sa d•couverte du vrai nord et de la d•clinaison magn•tique du p†le Nord en calculant des mesures plus pr•cises des m•ridiens. Il corrige •galement le calcul de la position de l'•toile Polaire qui s'est d•plac•e au cours des si€cles[3]. Cela permet aux marins de naviguer sur les mers de fa‡on plus efficace gr…ce „ la boussole, •galement con‡ue par Shen[3]. Ce dernier est •galement r•put• pour sa description des d•couvertes de Bi Sheng, l'inventeur des caract€res d'imprimerie mobiles. Shen s'int•resse aussi „ la g•ologie, en formulant la th•orie de g•omorphologie et des changements climatiques „ travers le temps, apr€s avoir observ• d'•tranges ph•nom€nes naturels[4],[5]. En utilisant les connaissances de l'•poque sur les •clipses solaires et lunaires, il pr•tend que le Soleil et la Lune sont sph•riques et non plats, tout en d•veloppant le raisonnement des pr•c•dents astronomes chinois[6]. Avec son coll€gue Wei Pu du bureau d'Astronomie, Shen utilise des Diagramme original du livre de Su Song en 1092, hypoth€ses cosmologiques en d•crivant les variations des mouvements montrant le m•canisme interne de sa tour horloge des plan€tes[7],[8]. Une des principales r•ussites de Shen, avec l'aide de avec la clepsydre, une roue „ aubes avec des mesures et des •chappements, un m•canisme par Wei Pu, est la correction du calcul de l'orbite de la Lune, en observant chaƒne, la sph€re armillaire couronnant le tout et son parcours trois fois par nuit pendant cinq ans[9]. Malheureusement, la roue qui actionne des tambours, cloches et [2] Shen a de nombreux ennemis politiques „ la cour qui sont d•termin•s „ gongs pour annoncer les heures . saborder son travail. La cour accepte compl€tement ses nouveaux calculs sur les orbites lunaire et solaire, mais n'adopte que partiellement sa th•orie sur les mouvements des plan€tes[9].

Su Song, un de ses adversaires politiques, •crit un fameux trait• pharmaceutique en 1070, le Bencao Tujing, qui aborde la botanique, la zoologie, la m•tallurgie et la min•ralogie[10],[11]. Cet ouvrage inclut des applications m•dicinales, dont l'usage d'•ph•drine comme m•dicament[12]. Il est •galement l'auteur d'un important atlas c•leste compos• de cinq cartes du ciel[13] et d'un vaste •crit illustr• sur la cartographie qui a aid• „ r•soudre les tensions frontali€res entre les Song et leurs voisins Khitans de la dynastie Liao[14]. Toutefois, Su est plus connu pour sa tour horloge astronomique, couronn•e d'une sph€re armillaire actionn•e m•caniquement, qui est •rig•e dans la capitale en 1088[15]. Le m•canisme d'•chappement utilis• pour actionner l'horloge de Su ne sera utilis• en Europe que deux si€cles plus tard[16],[17]. La tour horloge de Su utilise aussi la premi€re transmission par chaƒne connue dans le monde, comme son trait• d'horlogerie l'indique en 1092[18]. L'enthousiasme de ces deux hommes „ engager des fonctionnaires hautement qualifi•s dans les diff•rentes sciences a eu un b•n•fice „ la fois sur l'administration, l'organisation militaire, l'•conomie et le peuple. Technologie sous la dynastie Song 3

Les intellectuels comme Shen Kuo touchent „ divers sujets comme les math•matiques, la g•ographie, la g•ologie, l'•conomie, le g•nie civil, la m•decine, la critique d'art, l'arch•ologie, la strat•gie militaire et la diplomatie entre autres[19],[20]. Au cours d'une courte mission d'inspection des fronti€res, Shen Kuo dessine une carte en relief en bois et colle, afin de montrer les montagnes, routes, rivi€res et passages aux autres fonctionnaires[19]. Il reproduit chaque situation possible sur un plateau de jeu, et la possibilit• d'une campagne plus longue pour tester les limites en approvisionnement de ses hommes[19]. Shen Kuo Une des cinq cartes du ciel publi•es dans le livre est aussi connu pour l'am•lioration de la conception de clepsydres, de sur l'horlogerie et l'astronomie de Su Song en sph€res armillaires, du gnomon et de lunettes astronomiques. Ceci lui a 1092, mettant en avant la position correcte de permis d'am•liorer ses observations de l'•toile Polaire et d'autres corps l'•toile Polaire, d•couverte par Shen Kuo. c•lestes[21]. Il a •galement men• des exp•riences sur les chambres [22] noires quelques dizaines d'ann•es apr€s la premi€re exp•rimentation de Alhazen (965•1039) .

Odom•tre et chariot pointant le sud Il existe de nombreuses personnalit•s importantes de l'•poque Song, autres que Shen Kuo et Su Song, qui ont grandement contribu• aux innovations technologiques de cette p•riode. Bien que le syst€me m•canique de mesure des distances par un chariot appel• odom€tre est connu en Chine depuis la dynastie Han, le Song Shi, compil• en 1345, fournit une description plus d•taill•e que les anciennes sources chinoises. Le Song Shi indique que : ˆ L'odom€tre. [Le chariot de mesure des distances] est peint en rouge, avec des images de fleurs et d'oiseaux sur les quatre c†t•s et est construit en deux •tages, joliment orn•s de sculptures. ‰ chaque li parcouru, la figure en bois d'un homme de l'•tape inf•rieur frappe un tambour. Tous les 10 li, la figure de l'•tage sup•rieur frappe une cloche. Les extr•mit•s du chariot sont des tŠtes de ph‹nix et le tout est tir• par quatre chevaux. Son escorte •tait autrefois compos•e de 18 hommes, mais depuis la quatri€me ann•e de la p•riode de r€gne Yongxi (987) l'empereur Taizong l'a augment• „ 10. La cinqui€me ann•e de la p•riode de r€gne Tian-Sheng (1027), le Chambellan en chef Lu Daolong a pr•sent• des sp•cifications pour la construction d'odom€tres comme suit : (...)[23] Œ Ce qui suit est une longue dissertation •crite par le Chambellan en chef Lu Daolong sur la taille des roues et des engins[23]. Toutefois, le paragraphe de conclusion donne une description finale sur l'usage ultime de ce mat•riel : ˆ Lorsque la roue horizontale centrale a effectu• une r•volution, le chariot aura parcouru un li et la figure en bois de l'•tage inf•rieur frappera le tambour. Lorsque la roue horizontale sup•rieure a fait une r•volution, le chariot aura parcouru dix li et la figure de l'•tage sup•rieur frappera la cloche. Les rouages utilis•s, grands et petits, mesurent 200‚mm au total, avec un total de 285 dents. Ainsi, le mouvement est transmis par des chaƒnes, les ˆ dents de chien Œ, mutuellement les unes avec les autres, de sorte que par chaque r•volution tout revient „ son point de d•part[24]. Œ De plus, le syst€me d'odom€tre de la p•riode Song est coupl• avec un syst€me de chariot pointant le sud, qui est invent• la premi€re fois par le m•canicien Ma Jun (200-265). Ce chariot est un v•hicule „ roues qui contient des rouages diff•rentiels, utilis•s de nos jours dans les automobiles modernes pour appliquer un mŠme couple „ des roues tournant „ des vitesses diff•rentes. Le rouage diff•rentiel est utilis• ici pour maintenir une figurine pointant une direction dans une position fixe vers le sud. Ce syst€me utilise donc des m•canismes complexes plut†t qu'une

boussole magn•tique. Yan Su (‚ ƒ; c. 961•1040), le directeur divisionnaire du minist€re du Travail, recr•e un chariot pointant le sud en 1027. Les sp•cificit•s employ•es dans sa conception sont conserv•es dans le Song Shi[25]. Yan est un polymathe comme Shen Kuo et Su Song, qui a contribu• „ l'am•lioration de conception de clepsydres, •crit des fonctions harmoniques, des th•ories sur les mar•es,‚etc.[25]. Le Song Shi •tablit que l'ing•nieur Wu Deren combine le chariot pointant le sud et l'odom€tre en 1107 : Technologie sous la dynastie Song 4

ˆ La premi€re ann•e de la p•riode du r€gne Da-Guan (1107), le chambellan Wu Deren a pr•sent• les sp•cifications d'un chariot pointant le sud et d'un odom€tre. Les deux v•hicules ont •t• fabriqu•s, et le premier utilis• pour la premi€re fois cette ann•e lors de la grande c•r•monie du sacrifice ancestral[26]. Œ Le texte d•crit ensuite en d•tail la conception du m•canisme interne des deux syst€mes combin•s en un seul.

Monuments pivotants

En plus des clepsydres, sph€res armillaires hydrauliques, odom€tres et chariots pointant le sud, il existe d'autres syst€mes m•caniques impressionnants qui ont •t• d•velopp•s durant la dynastie Song. Bien que les r•f•rences litt•raires sur les b…timents pivotants m•caniques dans les temples bouddhistes remontent „ 823 durant la dynastie Tang[27], leur usage se r•pand durant la p•riode Song[27]. De plus, le plus ancien b…timent pivotant encore existant de nos jours date de la dynastie Song. Il a •t• d•couvert dans le monast€re de Longxing „ Zhengding, dans la province du Hebei[27],[28]. En outre, les neuf b…timents pivotants les plus connus datent de cette •poque et l'un d'eux est d•crit dans le Yingzao Fashi (ˆ Trait• sur les m•thodes d'architecture Œ) de Li Jie, •crit en 1103[27],[29]. Le temple Kaifu pr€s de Changsha abrite un b…timent pivotant qui est actionn• par cinq rouages[30]. Celui du temple Nanchan „ Suzhou poss€de un syst€me de Monument pivotant dans le Yingzao Fashi. frein. Les sinologues n'ont pas r•ussi „ percer tous les myst€res de son fonctionnement puisque de tels syst€mes sont apparus pour la premi€re fois en Europe sous L•onard de Vinci[30]. Plus tard, le voyageur musulman Shah Rukh (fils du seigneur de guerre turco-mongol Timur) visite la Chine de la dynastie Ming en 1420 et d•crit un b…timent pivotant dans la ville de Ganzhou, province du Gansu. Il le nomme ˆ kiosque Œ :

ˆ Dans un autre temple, il y a un kiosque octogonal, qui poss€de quinze •tages. Chaque •tage contient des appartements d•cor•s de laque, avec des vestibules et des v•randas... Il est enti€rement fabriqu• de bois poli et dor• de telle fa‡on qu'il semble Štre fait d'or brut. Il y a une cave en dessous. Un manche en acier fix• au centre du kiosque le traverse de haut en bas et la base de l'•difice est un plateau d'acier, tandis que l'extr•mit• sup•rieure sert de support au toit du pavillon. Ainsi, une personne dans la cave peut gr…ce „ un effort futile faire pivoter ce grand kiosque. Tous les charpentiers, forgerons et peintres du monde apprendraient quelque chose pour leur m•tier en venant ici[31] ! Œ Technologie sous la dynastie Song 5

Machine ‚ tisser

Dans le domaine de la manufacture textile, Joseph Needham (1900-1995) pr•tend que les Chinois ont invent• la roue „ tisser au XIIe‚si€cle[33], et •crit que le m•canisme de commande par courroie est connu depuis le XIe‚si€cle[34]. Le livre de Qin Guan, Can Shu (ˆ Livre de s•riciculture Œ), datant de 1090, d•crit une machine „ enrouler la soie par oscillation. La soie est li•e et enroul•e „ la bobine principale gr…ce „ un mouvement de p•dale[33]. Dans ce syst€me, le bras principal est actionn• par un entraƒnement par courroie[33]. Cette machine est illustr•e dans le livre Geng Zhi Tu en 1237[35]. Une illustration plus •labor•e est •galement fournie dans un livre datant du XVIIe‚si€cle[33]. Le livre de Qin Guan en 1090 d•crit :

ˆ La poulie (en gardant la patte excentr•e) est pourvue d'une rainure pour la r•ception de la courroie, une bande sans fin qui r•pond au mouvement de la machine qui met en rotation continue la poulie[34]. Œ Toutefois, Robert Temple •crit en 1986 que le m•canisme de courroie est mentionn• pour la premi€re fois par Yang Xiong (53-18 av.JC) D•tail de La Roue € tisser, par Wang Juzheng, dans son ˆ Dictionnaire des expressions locales Œ en l'an -15[36]. Il •crit p•riode des Song du Nord (960•1127). : ˆ Elle a •t• d•velopp•e pour des machines en rapport avec la fabrication de soie (...) qui embobinent les fibres de soie pour les voyages du tisserand Œ[36]. Temple affirme qu'une machine avec entraƒnement „ courroie et une petite poulie est d•crite dans un livre •crit entre 230 et 232[37]. Une corde sans fin a peut-Štre •t• utilis•e dans les m•canismes „ roues „ aubes de Du Shi qui actionnent les soufflets des hauts fourneaux au Ier‚si€cle[34].

P•cheur sur un lac hivernal, peint en 1195 par Ma Yuan, la plus ancienne repr•sentation connue Caract•res d'imprimerie mobiles [32] d'un moulinet . La technique d'imprimerie par caract€res mobiles est invent•e par Bi e [38] Sheng („ …; 990•1051) au XI ‚si€cle. Son travail est d•crit par Shen Kuo dans son livre Mengxi Bitan . Les caract€res mobiles, avec les caract€res en bois, contribuent directement „ la production de masse d'ouvrages imprim•s. De ce fait, les parents peuvent inciter plus facilement leurs fils „ apprendre „ lire et „ •crire afin d'Štre capables de se pr•senter aux examens imp•riaux et de faire partie de la bureaucratie •duqu•e. Les caract€res mobiles sont am•lior•s sous la dynastie Joseon en Cor•e, o• les caract€res en terre cuite de Bi Sheng sont remplac•s par des caract€res en m•tal d€s 1234[39]. Les caract€res de Bi Sheng sont •galement am•lior•s par Wang Zhen (1290-1333) qui invente les caract€res mobiles en bois en 1298, puis par Hua Sui (1439-1512) qui les fabrique en bronze en 1490[40]. Bien que les caract€res mobiles et en bois constituent les techniques principales d'imprimerie pendant des si€cles, la presse typographique europ•enne sera finalement adopt•e par les pays d'Asie du Sud-Est. Technologie sous la dynastie Song 6

La production en masse de papier destin• „ l'•criture est d•j„ bien •tablie en Chine. Le processus de fabrication du papier est perfectionn• et standardis• durant la dynastie Tang, par l'eunuque Cai Lun (50-121), en 105. Le papier est d'ailleurs largement r•pandu pour l'•criture d€s le IIIe‚si€cle[41]. Par ailleurs, le papier a bien d'autres usages „ cette •poque. La dynastie Song est le premier gouvernement au monde „ •mettre des billets de banque en papier[42]. Le papier toilette est utilis• en Chine depuis le VIe‚si€cle[43], ainsi que des sacs en papier pour e [43] pr•server les ar†mes des th•s d€s le VII ‚si€cle . Le papier est aussi Le Bencao sur la m•decine traditionnelle utilis• par les fonctionnaires qui ont rendu de grands services et qui chinoise, imprim• par des caract€res en bois en sont r•compens•s par la cour via des cadeaux imprim•s sur papier[43]. 1249. Sous la dynastie Song, toute l'industrie, publique comme priv•e, se d•veloppe pour r•pondre aux besoins d'une population croissante qui a d•pass• les 100 millions d'individus. Par exemple, pour assurer l'impression des billets de banque en papier, la cour a cr•• plusieurs forges de monnaie et des usines dans les villes de Huizong, Chengdu, et Anqi[44]. La force de travail dans ce domaine est relativement importante, puisqu'en 1175, il est rapport• que l'usine de Hangzhou „ elle seule emploie plus de mille ouvriers chaque jour[44].

Poudre ‚ canon

Les avanc•es techniques ont facilit• la d•fense de la dynastie Song face „ ces ennemis venus du nord. Le lance-flammes trouve ses origines dans la Gr€ce byzantine, qui utilisait le feu gr•geois (un liquide p•trochimique complexe et hautement inflammable) dans un syst€me avec siphon durant le VIIe‚si€cle[46]. La plus ancienne r•f•rence au feu gr•geois en Chine remonte „ 917, par Wu Renchen dans le Shiguo Chunqiu[47]. En 919, une pompe „ projection fonctionnant avec un siphon est utilis•e pour r•pandre ˆ l'huile f•roce du feu Œ qui ne peut pas Štre •teinte par de l'eau, comme le rapporte Lin Yu dans son Wuyue

Plus ancienne repr•sentation connue d'une arme „ Beishi. Ceci constitue par cons•quent la premi€re r•f•rence cr•dible feu (un lance-flammes) et d'une grenade (en haut chinoise d'usage de lance-flamme employant une solution chimique de „ droite), sur les murs de grottes „ Dunhuang, [48] [45] feu gr•geois . Lin Yu mentionne •galement que ˆ l'huile f•roce du 950 . feu Œ est finalement d•riv• d'un des contacts maritimes de la Chine dans les mers du Sud, en Arabie[49]. Au cours de la bateille de Langshan Jiang (Rivi€re de la Montagne de Loup) en 932, la flotte navale du roi Wenmu du royaume de Wuyue d•fait une arm•e du Hainan de l'•tat de Wu. Le succ€s de Wenmu est facilit• par l'usage d'ˆ huile de feu Œ (huo you) pour brŽler la flotte adverse, ce qui constitue le premier usage chinois de poudre „ canon dans une bataille[50]. Les Chinois utilisent des soufflets „ double pistons pour pomper le p•trole jusque dans un cylindre (avec un mouvement de va-et-vient), avec „ son extr•mit• une allumette „ consommation lente qui enflamme un flot continu de feu[49]. Ce syst€me est d•crit et illustr• dans le manuscrit militaire Wujing Zongyao datant de 1044[49]. Au cours de la chute de l€•tat des Tang du Sud en 976, les nouvelles forces navales des Song les ont affront• sur le fleuve Yangzi Jiang en 975. Les forces Tang tentent d'utiliser des lance-flammes contre les navires Song, mais se retrouve accidentellement consum•s par leur propre feu lorsque de violents vents soufflent dans leur direction[51]. Technologie sous la dynastie Song 7

Bien que les effets d•vastateurs de la poudre „ canon sont d•crits au cours de la dynastie Tang par un alchimiste tao•ste, les premi€res formules •crites connues de poudre „ canon remontent „ 1044 dans le Wujing Zongyao, qui d•crit des bombes explosives lanc•es par des catapultes[52]. Les premiers d•veloppements de tonneaux de fusils et de canons datent de la Chine des Song. La premi€re repr•sentation dans les arts chinois du lance-flammes (une combinaison entre un lance-flammes et un fusil) se trouve sur une peinture murale bouddhiste de Dunhuang, dat•e d'environ 950[53]. Ces lance-flammes sont tr€s r•pandus au d•but du XIIe‚si€cle, compos•s de tubes en bambou projetant des particules de sable, des granul•s, des tessons pointus en m•tal et poterie ou des fl€ches[54]. Par la suite, le bambou p•rissable est remplac• par des tubes en acier. „ partie de l„, le nom de cette nouvelle arme change de ˆ lance de feu Œ (huo qiang) „ ˆ tube de feu Œ ((huo tong)[55]. Cet ancŠtre du fusil est compl•t• par l'ancŠtre du canon, que les Chinois r•f•rencent depuis le XIIIe‚si€cle comme ˆ

cracheur multiple de balles Œ (bai zu lian zhu pao). Il est constitu• d'un Un lance-flammes chinois, tir• du manuscrit tube de bronze ou d'acier qui est rempli d'une centaine de balles de Wujing Zongyao datant de 1044. plomb[56].

La premi€re repr•sentation connue d'un fusil est une sculpture situ•e dans une grotte du Sichuan, datant de 1128, qui met en sc€ne un personnage qui tient une bombarde, une m€che d'allumage et un boulet de canon[57]. Toutefois, le plus ancien pistolet jamais d•couvert provient de fouilles men•es dans la province du Heilongjiang et dat• de l'an 1288[58]. Les Chinois ont •galement d•couvert le potentiel explosif des boulets de canons creus•s et remplis de poudre „ canon. Plus tard, Jiao Yu •crit un manuscrit, le Huolongjing, au milieu du XIVe‚si€cle, dans lequel il d•crit le canon en acier de la pr•c•dente dynastie Song, connu sous le nom de ˆ coup de tonnerre qui vole dans les nuages Œ (fei yun pi-li pao). Le manuscrit indique que :

ˆ Les obus sont fait de fonte, aussi grand qu'un bol et qui ont la forme d'une balle. ‰ l'int•rieur, on trouve une demi-livre de poudre „ canon ˆ magique Œ. On les envoie voler jusque dans le camp ennemi pour exploser ; et lorsqu'ils arrivent un son comparable au tonnerre est entendu, et des flashs de lumi€re sont observ•s. Si dix de ces obus sont tir•s avec succ€s dans le camp ennemi, l'endroit en entier sera enflamm•[59]... Œ Technologie sous la dynastie Song 8

Comme not• pr•c•demment, le changement de terminologie de ces nouvelles armes durant la p•riode Song est progressif. Les canons du d•but de la dynastie Song sont d'abord appel•s de la mŠme mani€re que les tr•buchets chinois. Un fonctionnaire de la dynastie Ming, Mao Yuanyi explique cet usage de terminologie et les vraies origines du canon dans son ouvrage Wubei Zhi, •crit en 1621 :

ˆ Les gens de la dynastie Song utilisaient le tr•buchet tournant, le tr•buchet unipolaire et le tr•buchet du tigre accroupi. Ils sont tous appel•s ˆ tr•buchets de feu Œ car ils sont utilis•s pour projeter des armes de feu comme des boules de feu et des piques de feu. Ils •taient des ancŠtres du canon[60]. Œ Le Huolongjing datant du XIVe‚si€cle est •galement un des premiers textes chinois „ d•crire consciencieusement l'usage de mines explosives, qui ont •t• utilis•es „ la fin de la dynastie Song contre les Mongols en 1277, avant d'Štre r•utilis•es plus tard par la dynastie Illustration de la dynastie Ming montrant un Yuan[61]. L'apparition des mines explosives est cr•dit•e „ Luo Qianxia tr•buchet, comme d•crit dans le Wujing Zongyao datant de 1044. lors de la campagne de d•fense contre les envahisseurs mongols men•s par Kublai Khan[61]. Des textes chinois post•rieurs r•v€lent que les mines chinoises sont actionn•es en d•chirant une corde ou par le mouvement de pi€ges, qui lib€re un poids en silex dont l'extr•mit• provoque des •tincelles qui enflamment les explosifs des mines[62]. Par ailleurs, la dynastie Song utilise sur les champs de bataille les premi€res fus•es propuls•es par poudre „ canon au d•but du XIIIe‚si€cle[63], sous sa forme archa•que de ˆ fl€ches de feu Œ. Au cours de la chute en 1126 de la capitale des Song du Nord, Kaifeng, Xia Shaozeng •crit que 20 000 fl€ches de feu sont r•colt•es par les Jurchens apr€s leur conquŠte[64]. Un texte plus ancien, le Wujing Zongyao (ˆ Collection des techniques militaires les plus importantes Œ), •crit en 1044 par les fonctionnaires Song Zeng Kongliang et Yang Weide, d•crit l'usage de balistes qui tirent des courtes fl€ches enflamm•es et qui contiennent des paquets de poudre „ canon „ proximit• de leur tŠte[64]. Plus r•cemment, le Wu Li Xiao Shi, •crit en 1630 (seconde •dition en 1664) par Fan Yizhi, affirme que les fl€ches enflamm•es sont pr•sent•es „ l'empereur Song Taizu (r. 960-976) d€s 960[65]. Technologie sous la dynastie Song 9

G€nie civil

Dans la Chine ancienne, le sluice, les •cluses et les pertuis sont connus depuis au moins le Ie‚si€cle av.‚J.-C.[66]. Les •cluses „ sas sont cependant invent•e durant la dynastie Song, en 984 par le commissaire assistant des transports du Hainan, l'ing•nieur Qiao Weiyo[67]. ‰ cette •poque, les Chinois rencontrent des probl€mes de trafic des p•niches dans le secteur de Shanyang Yundao sur le grand canal. En effet, les navires s'•chouent souvent en passant les double cales s€ches et des bandits locaux les prennent souvent pour cible. Le texte historique Song Shi, compil• en 1345, indique :

ˆ Qiao Weiyo a •galement construit cinq cales s€ches entre Anbei et Huaishi. Chacune d'elles poss€de dix voies pour permettre aux navires de monter et descendre. Les cargaisons imp•riales d'imp†ts en grain •taient lourdes et ont souvent •t• endommag•es ou d•truites, avec la perte du grain et un d•tournement de biens par une cabale de travailleurs en accords •cluse moderne en France. avec des bandits locaux. Qiao Weiyo a donc pour la premi€re fois ordonn• la construction de deux portes sur le troisi€me barrage le long de la rivi€re occidentale (pr€s de Huaiyin). La distance entre les deux portes •tait de plus de 50 pas et tout l'espace •tait recouvert d'un grand toit servant d'abri. Les portes sont des ˆ portes tombante Œ ; (quand elles sont closes) l'eau s'accumulait jusqu'„ ce que le niveau requis soit atteint. Il a •galement construit un pont horizontal pour prot•ger leurs fondations. Apr€s cela le pr•c•dent probl€me fut compl€tement •radiqu• et le passage des bateaux fut assur• sans d•rangement majeur[68]. Œ

Cette pratique se r•pand largement et est d•crite par le polymathe Shen Kuo dans son Mengxi Bitan en 1088[69]. Il y d•taille la construction d'une •cluse „ Zhenzhou (probablement Kuozhou le long du Yangzi Jiang) qui emploie chaque ann•e 500 personnes et qui a permis d'•conomiser plus de 1 250 000 ligatures par an[70]. Selon les anciennes m•thodes de transport naval, la cargaison des navires •tait limit•e „ 21‚tonnes var vaisseau. Avec l'introduction des •cluses „ sas, cette capacit• est •lev•e „ 28‚tonnes par navire[70]. Shen •crit que „ cette •poque (1080) les bateaux gouvernementaux peuvent transporter jusqu'„ 49,5 tonnes, alors que les bateaux priv•s ont une capacit• de 113 tonens[70]. Il note •galement que l'utilisation de sluices dans les canaux d'irrigation est la meilleure innovation faite dans le domaine de Diagramme d'une •cluse „ sas invent•e au [71] la fertilisation des sols avec des limons . Toutefois, les besoins Xe‚si€cle et d•crite par Shen Kuo. agricoles et logistiques entrent en conflit, comme le montre le Dongpo Zhilin de 1060, •crit par Su Shi (1037-1101) :

ˆ Il y a plusieurs ann•es, le gouvernement a construit des sluices pour fertiliser les sols avec du limon, bien de beaucoup de personnes •taient en d•saccord avec ce plan. En d•pit de toutes les oppositions il a •t• men• „ bien et a connu un petit succ€s. Lorsque les flots du Fan Shan sont abondants, les portes restent ferm•es et cela cause des dommages (en inondant) les champs, tombeaux et maisons. Lorsque le d•bit diminue „ la fin de l'automne les sluices sont ouvertes et les champs sont alors irrigu•s avec de l'eau charg•e de limon, mais le d•p†t n'est pas assez •pais pour les paysans. Au final, le gouvernement se fatigue et arrŠte le projet. ‰ ce propos, je me souviens avoir lu le Jiayipan [du po€te] Bai Juyi dans lequel il dit avoir obtenu un poste de Technologie sous la dynastie Song 10

Commissaire du trafic. Comme la rivi€re Bian •tait trop peu profonde pour permettre le passage des bateaux, il sugg•ra que les sluices le long de la rivi€re et du canal devraient rester ferm•s. Mais le Gouverneur militaire pointa le fait que la rivi€re •tait bord•e de chaque c†t• par des champs produisant du grain pour ses troupes et que si l'irrigation •tait interdite la fermeture des sluices diminuerait la production de grain. De cela, j'ai appris que durant la dynastie Tang il y avait des champs gouvernementaux et des sluices bordant la rivi€re des deux c†t•s et que l'irrigation continuait en permanence mŠme lorsque le niveau d'eau •tait •lev•. Si cela a pu Štre fait avec succ€s dans les temps anciens, pourquoi cela ne peut-il pas Štre fait maintenant ? Je devrais enquŠter un peu plus sur ce sujet aupr€s des experts[72]. Œ e MŠme si le concept de cale s€che est connu depuis l€•gypte du III ‚si€cle av.‚J.-C. (par les Ph•niciens, mais inutilis• juqu'en 1495 par Henry VII d'Angleterre), le scientifique et homme d€•tat Shen Kuo •crit qu'il est utilis• pour r•parer les bateaux au cours du XIe‚si€cle : ˆ Au d•but de la dynastie (965), les deux provinces Zhe (actuellement province du Zhejiang et sud du Jiangsu) ont pr•sent• (au tr†ne) deux bateaux dragon de plus de 60‚m chacun[73]. Les am•nagements principaux incluent plusieurs ponts avec des cabines luxueuses et des salons, contenant des tr†nes et des canap•s tous prŠts pour les voyages imp•riaux. Apr€s plusieurs ann•es, leurs coques ont pourri et ont eu besoin de r•parations, mais le travail •tait impossible tant qu'ils •taient „ flot. Donc durant la p•riode de r€gne Xi-Ning (1068 „ 1077) un fonctionnaire du palais, Huang Huaixin, a sugg•r• une solution. Un important bassin fŽt creus• „ l'extr•mit• nord du lac Jinming, capable de recueillir les bateaux dragon, et des poutres ont •t• install•es en diagonale dans leur fond, maintenus par une fondation de piliers. Ensuite (une br€che a •t• faite) pour remplir rapidement le bassin d'eau, apr€s quoi les bateaux ont •t• remorqu•s au dessus des poutres. (La br€che d•sormais ferm•e), l'eau a •t• pomp•e par des roues et ainsi les bateaux sont rest•s en l'air. Une fois les r•parations termin•es, l'eau est „ nouveau rentr•e, afin de remettre „ flot les bateaux une nouvelle fois. Au final, les poutres et piliers ont •t• d•mont•s et le bassin recouvert d'un toit afin de le transformer en hangar dans lequel les navires peuvent se prot•ger des •l•ments naturels et •viter les dommages caus•s par une exposition excessive[74]. Œ

G€nie naval

Contexte

Les Chinois de la dynastie Song sont des marins habiles qui voyagent vers des escales lointaines jusqu'en •gypte. Ils sont bien •quip•s pour leurs voyages „ l'•tranger, dans des grands navires de mer conduits par des gouvernails de poupe et guid•s par des boussoles magn•tiques. Bien avant que Shen Kuo et Zhu Yu ne d•crivent la boussole „ aiguille D•tails de navires fluviaux mis „ quai „ Kaifeng, magn•tique, le trait• militaire Wujing Zongyao •crit en 1044 d•crit une extrait de ˆ Le Jour de Qingming au bord de la rivi€re Œ par Zhang Zeduan (1085•1145). boussole „ thermor•manence[75]. Celle-ci est une simple aiguille en acier ou en fer qui est chauff•e et refroidie avant d'Štre plac•e dans un bol d'eau, produisant ainsi un effet d'aimantation faible. Toutefois son usage se cantonne „ la navigation terrestre et non maritime[75]. Technologie sous la dynastie Song 11

Litt€rature

Il existe dans la litt•rature chinoise de nombreuses descriptions des activit•s portuaires, du commerce maritime, du commerce ext•rieur et des navires de commerces eux-mŠmes. En 1117, l'auteur Zhu Yu •crit non seulement sur la boussole magn•tique, mais •galement sur une ligne de cent pieds avec un crochet sur le pont du navire, utilis•e pour collecter des •chantillons de vase au fond de la mer afin que l'•quipage puisse en d•duire la position du navire en fonction de l'odeur et de l'apparence de la vase[76]. De plus, Zhu Yu d•crit des compartiments „ Autre d•tail de la fresque ˆ Le Jour de Qingming cloisons •tanches dans la coque des navires afin de se pr•munir d'un au bord de la rivi€re Œ. •chouage en cas de dommage de la coque la voile aurique, les voiles tendues sur un mat et la m•thode pour battre le vent[77]. Confirmant les •crits de Zhu Yu sur les bateaux „ coques compartiment•es, un navire datant de 1277 de pr€s de 24‚m de long et 9‚m de large est d•couvert en 1973 sous l'eau pr€s de la la c†te m•ridionale de la Chine. Cette •pave compte 12 compartiments dans sa coque[78]. La culture maritime durant la p•riode de la dynastie Song est accrue par ces nouvelles technologies, qui permettent un plus grand trafic sur les rivi€res et canaux. Celui-ci est anim• par les navires gouvernementaux transportant les imp†ts en grain, les navires et barges de tributs, les navires marchands priv•s, une multitude de pŠcheurs dans de petits bateaux de pŠche et les confortables et luxurieux yachts priv•s des plus riches[79].

En plus de Zhu yu, il existe d'autres auteurs chinois importants sur la marine. En 1178, l'officier des douanes de Guangzhou, Zhou Qufei, qui a •crit sur le commerce d'esclaves africains par les Arabes jusqu'„ Madagascar[80], d•crit la taille, la solidit• en mer et la vie „ bord des navires de mer chinois : ˆ Les bateaux qui naviguent sur la mer du sud et au sud de celle-ci sont comme des maisons. Lorsque les voiles sont d•ploy•es elles ressemblent „ de grands nuages dans le ciel. Leurs gouvernails mesurent plusieurs dizaines de pieds de long. Un simple navire transporte plusieurs centaines d'hommes et peut contenir une ann•e de r•serves de grains. Des cochons sont nourris et du vin est produit „ bord. Il n'existe aucune raison de revenir sur la terre ferme une fois que les personnes sont lanc•es en mer. Au petit matin, lorsque le gong r•sonne sur le bateau, les animaux peuvent boire „ sati•t• et le personnel et les passagers Peinture sur soie de la dynastie Song repr•sentant oublient tous les dangers. (...) Le capitaine peut dire ˆ Pour aller deux jonques accompagn•es par un plus petit vers tel ou tel pays, avec un vent favorable, en autant de jours, bateau. Le bateau en arri€re plan est •quip• d'un nous devrions voir telle ou telle montagne, (alors) le navire doit grand gouvernail mont• sur sa poupe. s'orienter dans telle ou telle direction Œ. Mais soudainement le vent peut tomber et ne pas Štre suffisamment fort pour arriver „ destination „ temps. Dans ce cas, le cap doit Štre modifi•. D'un autre c†t•, le bateau peut aller au del„ des rep€res pr•vus et ainsi se perdre. Une tempŠte peut surgir, le navire peut Štre souffl• ‡„ et l„, il peut rencontrer des hauts-fonds ou s'•craser sur des rochers cach•s(...). Un grand navire avec la cargaison lourde n'a rien „ craindre de la haute mer, mais plut†t des eaux peu profondes[81]. Œ Technologie sous la dynastie Song 12

Le voyageur berb€re Ibn BattŽta (1304•1377) d•crit avec plus de d•tails la marine chinoise que Zhou Qufei. Il note que dans et pr€s des mers de Chine, seules les jonques chinoises sont utilis•es pour naviguer sur les eaux[82]. Il remarque que les plus grands bateaux chinois s'enorgueillissent de douze m…ts, alors que les plus petits en compte trois[82]. Sur les navires chinois et leurs •quipages, Ibn BattŽta •crit :

ˆ Les voiles de ces vaisseaux sont fabriqu•s de bandes de Jonque de la dynastie Song, XIIIe‚si€cle. Les bambou, tiss•es pour former un matage. Les marins ne les navires chinois de cette p•riode sont •quip•s de descendent jamais (mais) changent simplement leur direction en coque „ compartiments de cloisons •tanches. fonction de la direction du vent. Lorsque les bateaux jettent l'ancre, les voiles sont encore au vent. Chacun de ces bateaux emploie 1 000 hommes, 600 marins et 400 militaires, dont des archers et des arbal•triers •quip•s de boucliers et des hommes qui jettent des pots de naphta. Chaque grand vaisseau est suivi par d'autres, un nisfi, un thoulthi et un roubi. Ces vaisseaux sont fabriqu•s nulle part ailleurs que dans la ville de Zayton (Quanzhou) en Chine ou „ Sin-Kilan (Guangzhou)[82]. Œ

Ibn BattŽta d•crit ensuite les moyens mis en ‹uvre pour leur construction et apporte une description pr•cise des cloisons des compartiments dans la coque des bateaux : ˆ Voici la mani€re dont ils sont construits. deux murs (parall€les) de bois tr€s •pais sont mont•s et dans l'espace entre les deux sont plac•es des planches tr€s •paisses (les compartiments) s•curis•es longitudinalement et transversalement pas de grands clous, chacun mesurant trois aunes de long. Une fois ces murs construits, le pont inf•rieur est int•gr• et le navire est lanc• avant la fin des travaux sup•rieurs. Les pi€ces de bois et ces parties de la coque pr€s de la ligne de flottaison permettent „ l'•quipage de se laver et d'accomplir leurs n•cessit•s naturelles. Sur les c†t•s de ces pi€ces de bois on trouve des rames. Elles sont aussi grandes que les m…ts et son activ•es par 10 ou 15 homme (par rame), qui rament debout[82]. Œ Bien qu'Ibn BattŽta mentionne la taille des •quipages marins, il d•crit encore la taille des bateaux, mais aussi les luxueuses cabines des marchands „ bord : ˆ Les vaisseaux poss€dent quatre ponts, dans lesquels sont r•partis les cabines et salons des marchands. Certains poss€dent des placards et d'autres commodit•s. Ils poss€dent des portes qui peuvent Štre verrouill•es par leurs occupants. (Les marchands) emm€nent avec eux leurs femmes et concubines. Il arrive souvent qu'un homme reste seul dans sa cabine, sans que les autres membres de l'•quipage ne s'en rendent compte avant l'arriv•e dans un port. Les marins sont aussi accompagn•s de leurs enfants dans ces cabines et (dans certaines parties du navire) ils cultivent des herbes, l•gumes et gingembre dans des bacs en bois. Le commandant d'un tel vaisseau est un grand •mir. Quand il met pied „ terre, les archers et les •thiopien (c'est-„-dire les esclaves noirs) marchent devant lui, portant des javelots et des •p•es, battant des tambours et jouant de la trompette. Lorsqu'il entre dans la maison d'h†te dans laquelle il r•side, ils installent des lances de chaque c†t• de la porte et y montent la garde le temps de sa visite[83]. Œ Technologie sous la dynastie Song 13

Navires ‚ roues ‚ aubes

Durant la dynastie Song une importante attention est donn•e „ la construction de vaisseaux automoteurs efficients, connus sous le nom d'embarcations „ roues „ aubes. Toutefois ces derni€res sont connues en Chine depuis environ le Ve‚si€cle[84], et certainement durant la dynastie Tang avec la conception de bateaux de guerre „ roues „ aubes par Li Gao[84]. En 1134, le commissaire aux transports du Zhejiang, Wu Ge, construit des navires de guerres „ roues „ aubes •quip•s de neuf „ trente roues[85]. Toutefois, il existe des bateaux „ roues „ aubes durant le p•riode Song tellement longs qu'ils h•bergent 12 roues de chaque c†t• du vaisseau[86]. En 1135, le c•l€bre g•n•ral Yue Fei (1103-1142) tend une embuscade „ des rebelles men•s par Yang Yao en enchevŠtrant les roues „ aubes des navires en remplissant le lac par du bois flottant et des bŽches pourries. Ceci leur permis donc d'aborder les navires et de gagner une victoire strat•gique[85]. En 1161, les bombes et les navires „ roues „ aubes sont utilis•s efficacement par les Chinois Song durant la bataille de Tangdao et la bataille de Caishi contre les Jurchen de la dynastie Jin, qui ont lanc• une invasion Navire „ roues „ aubes, 1726. infructueuse sur le territoire des Song du Sud le long du Yangzi Jiang[85]. En 1183, le commandant naval de Nankin, Chen Tang, est r•compens• pour la construction de quatre-vingt dix navires „ roues „ aubes et autre vaisseaux de guerre[85]. En 1176, l'empereur Song Xiaozong (r. 162-1189) •met un d•cret imp•rial au fonctionnaire de Nankin Guo Gang (qui d•sire transformer les embarcations „ roues „ aubes endommag•es en jonques et gal€res) pour ne pas limiter le nombre de navires „ roues „ aubes dans les chantiers navals de la marine, car il a une grande estime de ce navire d'attaque rapide qui a permis aux Chinois de remporter la bataille de Caishi[87]. Cependant, les navires „ roues „ aube ont d'autres usages que celui purement militaire. Le commissaire de la marine marchande de Quanzhou, le musulman Pu Shougeng note que les navires „ roues „ aubes sont •galement utilis•s par les Chinois comme remorqueurs[88].

M€tallurgie

L'art de la m•tallurgie durant la dynastie Song repose sur les efforts des pr•c•dentes dynasties chinoises, qui ont d•velopp•es de nouvelles m•thodes. Les Chinois de la dynastie Han (202 av JC - 220) savent comment cr•er de l'acier en fondant du carbone de fer forg• et de la fonte, d€s le Ie‚si€cle av.‚J.-C.[89],[90],[91]. Toutefois, la dynastie Song connaƒt deux nouvelles innovations majeures dans la fabrication d'acier, au cours du XIe‚si€cle. La m•thode berganesque produit de l'acier inf•rieur, non homog€ne. La seconde innovation est l'ancŠtre du proc•d• Bessemer qui utilise la d•carbonisation partielle via des forges Illustration des soufflets d'un haut fourneau r•p•t•es sous un vent froid[92]. actionn•s par des roues „ eau, extrait du Nong Par habitant, la production d'acier est multipl•e par sept entre 806 et Shu, par Wang Zhen, 1313, dynastie Yuan. 1078. Ainsi, la Chine produit en 1078 127 000 000‚kg d'acier lourd par an[93],[94]. L'historien Donald B. Wagner souligne que cette estimation est bas•e sur les recettes des taxes gouvernementales sur l'acier chez les diff•rents producteurs de l'empire[95]. Le processus de fonte utilise d'imposants soufflets actionn•s par de grandes roues „ eau. Un important montant de charbon est donc destin• dans le processus de production, ce qui conduit „ une importante d•forestation du nord de la Chine[93],[96]. Cependant, „ la fin du Technologie sous la dynastie Song 14

XIe‚si€cle, les Chinois d•couvrent la bitumeuse „ coke qui peut remplacer le r†le du charbon, •pargnant ainsi des acres de terrains forestiers du nord de la Chine[93],[96]. Cette importante augmentation de production de fer et d'acier en Chine est le r•sultat des besoins de l'expansion militaire, des demandes du commerce int•rieur pour les produits m•talliques comme les ustensiles de cuisine et une large vari•t• des outils agricoles, et des canaux qui relient les importants centres de production avec les march•s des villes les plus anim•es[97]. Les diff•rents usages des produits manufactur•s en acier sur la p•riode Song inclut les armes en acier, les outils, les pi€ces de monnaie, les •l•ments architecturaux, les cloches de musique, les statues artistiques[94] et les composants pour les machines telles que les marteaux „ bascules hydrauliques, qui sont utilis•s depuis le Ie‚si€cle av.‚J.-C.[98] et utilis•s plus largement durant la dynastie Song[99]. Selon l'historien Robert Hartwell, l'•norme production d'acier chinois au cours du XIIe‚si€cle est •quivalente „ celle observ•e en Angleterre au d•but de la r•volution industrielle durant le XVIIIe‚si€cle[100]. Toutefois, les Chinois Song n'exploitent pas l'•nergie potentiel du charbon pour produire de la puissance m•canique, contrairement „ la r•volution industrielle qui est survenue en Occident[79]. Dans certaines pr•fectures, l'industrie du fer chinoise est plus concentr•e. Par exemple, le po€te Su Shi recense en 1078 36 fonderies qui emploient chacune plusieurs centaines de personnes dans la pr•fecture industrielle de Liguo (sous sa gouvernance lorsqu'il administre Xuzhou)[101].

ƒnergie €olienne

L'effet de l'•nergie •olienne est appr•ci• en Chine bien avant l'introduction des moulins „ vent durant la p•riode Song. Par le pass•, les Chinois utilisaient des soufflets pneumatiques pour les fours et les fourneaux. Ils existent peut Štre depuis la dynastie Shang (-1600 „ -1050), avec la technologie compliqu•e du moulage de bronze. Ils •taient certainement utilis•s avec les hauts fourneaux en Chine „ partir du VIe‚si€cle av.‚J.-C., destin•s „ compenser l'usage r•pandu d'outils de fermes et d'armes d€s le Ve‚si€cle av.‚J.-C.[102]. En 31, le pr•fet et ing•nieur de la dynastie Han Du Shi utilise des roues „ eau horizontales et un m•canisme complexe de rouages pour activer les Moulins „ vent verticaux dans la r•gion de La Manche, en Espagne, qui diff€rent de la importants soufflets des hauts fourneaux lors de la fusion de la conception des moulins „ vents horizontaux [103] fonte . Les soufflets continuent •galement „ Štre utilis•s en chinois. m•tallurgie, mais d'autres sources d'•nergie •olienne sont d•couvertes et exploit•es. L'artisan de la dynastie Han Ding Huan est le pionnier dans l'invention de la suspension cardan et du ventilateur[104], qui est utilis• comme syst€me d'air conditionn•[105]. Ils comportent sept roues de 3‚m de diam€tre chacune et mues manuellement, mais les palais de la dynastie Tang (618-907) utilisent des ventilateurs „ •nergie hydraulique pour l'air conditionn•. Durant la dynastie Song, Needham d•clare que ˆ les effets r•frig•rants des courants d'air artificiels sont de plus en plus appr•ci•s Œ[106]. Il existe •galement une machine complexe de vannage par un •ventail rotatif, d•crite dans le trait• d'agriculture de Wang Zhen, le Nong Shu en 1313 (mŠme si la premi€re description d'une telle machine remonte „ la dynastie Han)[107],[108]. Apr€s ces innovations, le moulin „ vent est finalement introduit en Chine au d•but du XIIIe‚si€cle au cours de la dynastie Jin au nord de la Chine.

L'•rudit perse Ali Ibn Sahl Rabban al-Tabari •crit en 850 que l'ancien calife Umar ibn al-Khattab a •t• assassin• en 644 par le technicien Abu Lu'lu'a, qui r•clamait la construction de moulins actionn•s par la force •olienne[109]. Les moulins „ vent des fr€res Banu Musa (850 „ 870) sont plus fiables que ces derniers. Les fr€res sont les auteurs de plusieurs moulins „ Sistan (Iran)[110]. Les Chinois du nord, sous le r€gne des Jurchens de la dynastie Jin prennent connaissance des moulins „ vent du monde islamique d€s le d•but du XIIIe‚si€cle. Ceci est relat• dans le Shu Zhai Lao Xue Cong Tan, •crit par Sheng Ruozi[111]. On y lit : ˆ Dans le recueil de travaux priv•s de 'l'•rudit placide „ la retraite' (Zhan Ran Ju Shi), il y a dix po€mes de Hechong Fu. Un de ceux-ci d•crit une sc€ne de ce lieu [...] et dit que 'le bl• stock• est moulu par le vent Technologie sous la dynastie Song 15

imp•tueux et le riz est pilonn• au frais par des pilons suspendus. Les Occidentaux (c'est-„-dire les Turcs) utilisent l„ bas des moulins „ vent (feng mo) comme les gens du Sud (c'est-„-dire de la dynastie des Song du Sud) utilisent les moulins „ eau (shui mo). Et lorsqu'ils pilonnent, ils tiennent les pilons verticalement'[111]. Œ Ensuite, Sheng Ruozi cite une s•lection •crite de moulins „ vent de 'l'•rudit placide „ la retraite', qui est en fait Yel‘ [111] Chucai (1190•1244), un important homme politique des dynasties Jin et Yuan . Ce passage fait r•f•rence au voyage de Yel‘ au Turkestan (l'actuel Xinjiang) en 1219 et Hechong Fu est en fait Samarkand (actuel Ouzb•kistan)[111]. Par la suite, les Chinois appliquent le gr•ement de voile d'avant en arri€re des jonques traditionnelles chinoises aux moulins „ vent horizontaux[112]. Ces moulins „ vent sont utilis•s avec les pompes du syst€me d'irrigation[113]. Des moulins „ vent de ce type sont encore utilis•s de nos jours „ Tianjin et le long du Yangzi Jiang[113]. Le premier Europ•en „ voir les moulins „ vent chinois est Jan Nieuhoff, qui les rencontre dans le Jiansu alors qu'il voyage le long du grand Canal en 1656, pour se rendre „ l'ambassade n•erlandaise „ P•kin[113]. Les premi€res descriptions de moulins „ vent en Europe remontent „ 1191, par Dan Herbert. Il s'agit des moulins de l'abbaye de Bury St Edmunds, „ l'est de l'Angleterre[114]. Apr€s les moulins „ vent, on trouve d'autres applications de l'•nergie •olienne en Chine, dans d'autres dispositions et mŠme des v•hicules. Il existe un chariot „ voile qui apparaƒt durant la dynastie Ming au XVIe‚si€cle (mŠme s'il a pu exister auparavant). Les voyageurs europ•ens en Chine du d•but du XVIe‚si€cle sont surpris de trouver des brouettes „ passagers ou cargo non seulement tir•s par des mules ou des cheveux, mais aussi surmont•s par des m…ts et des voiles qui les propulsent „ la force du vent[115].

Arch€ologie Article connexe : Liste des inventions chinoises. Au d•but de la dynastie Song, l'•tude de l'arch•ologie d•veloppe l'int•rŠt pour les antiquit•s de la noblesse et leur d•sir de raviver l'usage de la vaisselle ancienne dans les rites et c•r•monies[116]. La croyance que les vaisselles anciennes ont •t• fabriqu•es par des sages et non pas des personnes ordinaires est critiqu•e par Shen Kuo, qui propose une approche interdisciplinaire de l'arch•ologie, en incorporant ses trouvailles arch•ologiques dans ses •tudes sur la m•tallurgie, optique, astronomie, g•om•trie et les mesures anciennes de musique[116]. Son contemporain (1007-1072) compile un catalogue analytique de frottements anciens sur des pierres et cuivre, que Patricia Ebrey estime Štre l'origine de l'•pigraphie et arch•ologie[117]. En accord avec les croyances de Leopold von Ranke (1795-1886), certains nobles, comme Zhao Mingcheng (1081-1129), soutiennent la primaut• des d•couvertes arch•ologiques contemporaines sur les anciens travaux •crits apr€s coup, qu'ils consid€rent comme peu fiables au regard des anciennes preuves[118]. Hong Mai (1123-1202) utilise l'ancienne vaisselle de la dynastie Han pour d•mystifier ce qu'il consid€re comme des descriptions fallacieuses faites dans le catalogue arch•ologique Bogutu, compil• durant la seconde partie du r€gne de l'empereur Song Huizong (1100-1125)[118].

G€ologie et climatologie En plus de ses recherches en m•t•orologie, astronomie et arch•ologie mentionn•es pr•c•demment, Shen Kuo •met aussi des hypoth€ses en g•ologie et climatologie dans son Mengxi Bitan en 1088, en particulier ses affirmations sur la g•omorphologie et les changements climatiques. Shen pense le terrain est remodel• au cours du temps „ cause de l'•rosion perp•tuelle, de soul€vements et de d•p†ts de limon. Il cite son observation des strates horizontales fossilis•es incrust•es dans la falaise de Taihang comme une preuve que le terrain est un ancien fond marin qui a •t• d•plac• de plusieurs centaines de kilom€tres „ l'Est au cours du temps[119],[120],[121]. Shen •crit •galement que des bambous p•trifi•s ont •t• trouv•s dans le sol d'une r•gion aride du Nord o• les bambous ne poussent pas d'ordinaire. Le climat •volue donc au cours du temps[121],[122]. Technologie sous la dynastie Song 16

Annexes

R€f€rences

[1][1]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚466. [2] Needham, 1999, Volume 4, Partie 2, p.‚165 & 455. [3][3]Sivin 1995, p.‚22. [4][4]Sivin 1995, p.‚23. [5][5]Needham, volume 3, 1986, p.‚618. [6][6]Needham, Volume 3, 1986, p.‚415-416. [7][7]Sivin 1995, p.‚16. [8][8]Sivin 1995, p.‚19. [9][9]Sivin 1995, p.‚18-19. [10][10]Unschuld 2003, p.‚60. [11][11]Wu 2005, p.‚5. [12][12]Needham, volume 4, partie 2, 1986, p.‚446. [13][13]Needham, Volume 4, Partie 3, 1986, p.‚569. [14][14]Wright 2001, p.‚213. [15][15]Sivin 1995, p.‚31-32. [16][16]Needham, Volume 4, Partie 2, 1986, p.‚445. [17][17]Needham, Volume 4, Partie 2, 1986, p.‚448. [18][18]Needham, Volume 4, Partie 2, 1986, p.‚111. [19][19]Ebrey 1999, p.‚162. [20][20]Ebrey 1999, p.‚148. [21][21]Sivin 1995, p.‚17. [22][22]Needham, Volume 4, Partie 1, 1986, p.‚98. [23][23]Needham, Volume 4, Partie 2, 1986, p.‚283. [24][24]Needham, Volume 4, Partie 2, 1986, p.‚284. [25][25]Sivin 1995, p.‚31. [26][26]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚292. [27][27]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚549. [28][28]Needham, Volume 4, Partie 2, Figure 683. [29][29]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚551. [30][30]Needham, Volume 4, Part 2, p.‚552. [31][31]Needham Volume 4, Partie 2, p.‚554. [32][32]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚100. [33][33]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚107. [34][34]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚108. [35][35]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚107-108. [36][36]Temple 1986, p.‚54. [37][37]Temple 1986, p.‚54-55. [38][38]Bowman 2000, p.‚105. [39][39]Ebrey 1999, p.‚238. [40][40]Needham, Volume 5, Partie 1, p.‚217. [41][41]Needham, Volume 4, Partie 1, p.‚1. [42][42]Ebrey 1999, p.‚156. [43][43]Needham, Volume 4, Partie 1, p.‚122. [44][44]Needham, Volume 5, Partie 1, p.‚48. [45][45]Temple 1986. [46][46]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚77. [47][47]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚80. [48][48]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚81. [49][49]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚82. [50] Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚81•83. [51][51]Needham, Volume 5, Partie 7. [52][52]Ebrey 1999, p.‚138. [53] Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚224•225. [54] Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚220•221. [55][55]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚221. Technologie sous la dynastie Song 17

[56][56]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚263-364. [57] (en) Gwei-Djen Lu, Joseph Needham et Phan Chi-Hsing, ˆ‚The Oldest Representation of a Bombard‚Œ, dans Technology and Culture, Johns o Hopkins University Press, vol.‚29, n ‚3, juillet‚1988, p.‚594•605 [ texte int•gral (http:/ / jstor. org/ stable/ 3105275), lien DOI (http:/ / dx. doi.

org/ 10. 2307/ 3105275)]. [58][58]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚293. [59][59]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚264. [60][60]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚22. [61][61]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚192. [62][62]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚199. [63][63]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚477. [64][64]Needham, Volume 5, Partie 7, p.‚154. [65][65]Partington 1960, p.‚240. [66][66]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚344-350. [67][67]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚350. [68][68]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚351. [69][69]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚351-352. [70][70]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚352. [71][71]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚230-231. [72][72]Needham Volume 4, Partie 3, p.‚230. [73][73]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚660. [74][74]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚660. [75][75]Sivin 1995, p.‚21. [76][76]Needham, Volume 4, Partie 1, p.‚279. [77][77]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚463. [78][78]Ebrey 1999, p.‚159.

[79] (en) China (http:/ / www. britannica. com/ eb/ article-71718/ China) sur Encyclop‚dia Britannica Online, 2007. Consult• le 04/07/2011. [80][80]Levathes 1994, p.‚37. [81][81]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚464. [82][82]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚469. [83][83]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚470. [84][84]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚31. [85][85]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚421. [86][86]Morton, et Lewis 2005, p.‚104. [87][87]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚422. [88][88]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚423. [89][89]Needham, Volume 4, Partie 3, p.‚563. [90][90]Gernet 1982, p.‚69. [91][91]Morton et Lewis 2005, p.‚287. [92] Hartwell 1966, p.‚53•54. [93][93]Ebrey, Walthall et Palais 2006, p.‚158. [94][94]Wagner 2001, p.‚175. [95][95]Wagner 2001, p.‚177. [96][96]Ebrey 1999, p.‚144. [97][97]Embree 1997, p.‚339}. [98][98]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚390-392. [99][99]Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚393. [100] Embree 1997, p.‚712. [101] Wagner 2001, p.‚178-179. [102] Ebrey 1999, p.‚30. [103] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚370. [104] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚33. [105] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚233. [106] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚151. [107] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚118. [108] Needham, Volume 4, Partie 2. [109] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚556. [110] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚557. [111] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚560. [112] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚561. Technologie sous la dynastie Song 18

[113] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚558. [114] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚555. [115] Needham, Volume 4, Partie 2, p.‚274-276. [116] Julius Thomas Fraser and Francis C. Haber, Time, Science, and Society in China and the West (Amherst: University of Massachusetts Press, ISBN 0-87023-495-1, 1986), pp. 227. [117] Ebrey 1999, p.‚148. [118] Rudolph, R.C. "Preliminary Notes on Sung ," The Journal of Asian Studies (Volume 22, Number 2, 1963): 169•177. [119] Needham, 1986, volume 5, p.‚603-604, 618. [120] Sivin 1995, p.‚23. [121] Alan Kam-leung Chan, Gregory K. Clancey, and Hui-Chieh Loy, Historical Perspectives on East Asian Science, Technology and Medicine (Singapore: Singapore University Press, 2002, ISBN 9971-69-259-7) pp. 15. [122] Needham, 1986, volume 3, p.‚618. ’ (en) Cet article est partiellement ou en totalit• issu de l€article de Wikip•dia en anglais intitul• ˆ Technology of

the (http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ En:technology_of_the_song_dynasty?oldid=386374134) Œ

(voir la liste des auteurs (http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ En:technology_of_the_song_dynasty?action=history))

Bibliographie ’ (en) John S Bowman, Columbia Chronologies of Asian History and Culture, New York, 2000. ’ (en) Ebrey, Walthall et Palais, East Asia: A Cultural, Social, and Political History, Boston, Houghton Mifflin Company, 2006. ’ (en) Patricia Buckley Ebrey, The Cambridge Illustrated History of China, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 (ISBN‚0-521-43519-6). ’ (en) Ainslie Thomas Embree, Asia in Western and World History: A Guide for Teaching, Armonk, ME Sharpe, Inc, 1997. ’ (en) Jacques Gernet, A History of Chinese Civilization, Cambridge, Cambridge University Press, 1982. ’ (en) Robert Hartwell, ˆ‚Markets, Technology and the Structure of Enterprise in the Development of the Eleventh Century Chinese Iron and Steel Industry‚Œ, dans Journal of Economic History, no‚26, 1966. ’ (en) Levathes, When China Ruled the Seas, New York, Simon & Schuster, 1994 (ISBN‚0-671-70158-4). ’ (en) Scott Morton et Charlton Lewis, China: Its History and Culture: Fourth Edition, New York, McGraw-Hill, Inc, 2005. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 3; Mathematics and the Sciences of the Heavens and the Earth, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 1, Physics, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 2, Mechanical Engineering, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 3, Civil Engineering and Nautics, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 5, Chemistry and Chemical Technology, Part 1, Paper and Printing, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) Joseph Needham, Science and Civilisation in China: Volume 5, Chemistry and Chemical Technology, Part 7, Military Technology, the Gunpowder Epic, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. ’ (en) James Riddick Partington, A History of Greek Fire and Gunpowder, Cambridge, W. Heffer & Sons Ltd, 1960. ’ (en) Nathan Sivin, Science in Ancient China, Brookfield, Vermont, VARIORUM, Ashgate Publishing, 1995. ’ (en) Robert Temple, The Genius of China: 3,000 Years of Science, Discovery, and Invention, New York, Simon and Schuster, Inc, 1986 (ISBN‚0671620282). ’ (en) Paul U Unschuld, Nature, Knowledge, Imagery in an Ancient Chinese Medical Text, Berkeley, University of California Press, 2003. Technologie sous la dynastie Song 19

’ (en) Donald B Wagner, ˆ‚The Administration of the Iron Industry in Eleventh-Century China‚Œ, dans Journal of the Economic and Social History of the Orient, vol.‚44, 2001, p.‚175-197. ’ (en) David Curtis Wright, The History of China, Westport, Greenwood Press, 2001. ’ (en) Wu Jing-nuan, An Illustrated Chinese Materia Medica, New York, Oxford University Press, 2005.

Liens externes

Poudre ‚ canon et armes ‚ feu

’ (en) Chinese Fire Arrows (http:/ / www. daviddarling. info/ encyclopedia/ C/ Chinese_fire-arrows. html). Consult• le 22 aoŽt 2011.

’ (en) The History of Early Fireworks and Fire Arrows (http:/ / inventors. about. com/ library/ inventors/

blrockethistory. htm) sur inventors.about.com. Consult• le 22 aoŽt 2011.

’ (en) Gunpowder and Firearms in China (http:/ / depts. washington. edu/ chinaciv/ miltech/ firearms. htm) sur washington.edu. Consult• le 22 aoŽt 2011.

’ (en) Chinese Siege Warfare: Mechanical Artillery & Siege Weapons of Antiquity (http:/ / authors. history-forum.

com/ liang_jieming/ chinesesiegewarfare).

Autres

’ (en) Chinese Inventions and Technology (http:/ / www. bcps. org/ offices/ lis/ models/ chinahist/ song. html). Consult• le 22 aoŽt 2011.

’ (en) Technology in the Song (http:/ / www. thenagain. info/ WebChron/ China/ SongTech. html). Consult• le 22 aoŽt 2011.

’ (en) Su Song's Clock 1088 (http:/ / www. thenagain. info/ WebChron/ China/ SongClock. html). Consult• le 22 aoŽt 2011.

La version du 27 septembre 2011 de cet article a •t• reconnue comme ˆ bon article Œ, c'est-„-dire qu'elle r•pond „ des crit€res de qualit• concernant le style, la clart•, la pertinence, la citation des sources et l'illustration. Sources et contributeurs de l€article 20

Sources et contributeurs de l€article

Technologie sous la dynastie Song ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=84342358 ‚Contributeurs: Bertol, Bouchecl, Christophe cag•, Dfeldmann, FRF 1, FreCha, Fuhraih, Gemini1980, GihefBey, Kanabiz, Mathieuw, Nouill, October Ends, Penjo, Peter17, Skull33, VonTasha, Zetud, 2 modifications anonymes

Source des images, licences et contributeurs

Fichier:Zhongwen.svg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Zhongwen.svg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: AnonMoos, Asoer, H“mb”rger, King of Hearts, Kjoonlee, Rjanag, 6 modifications anonymes Image:Jiao zi.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Jiao_zi.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: FSII, Infrogmation, King of Hearts, Lawrencekhoo, Philafrenzy, Ran, Shizhao, Vmenkov, 3 modifications anonymes Image:Clock Tower from Su Song's Book.JPG ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Clock_Tower_from_Su_Song's_Book.JPG ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: PericlesofAthens Image:Su Song Star Map 1.JPG ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Su_Song_Star_Map_1.JPG ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: PericlesofAthens Fichier:Buddhist ark used by Chinese Jews.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Buddhist_ark_used_by_Chinese_Jews.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Original uploader was Ghostexorcist at en.wikipedia Image:Wang Juzheng's Spinning Wheel, Close Up 2.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Wang_Juzheng's_Spinning_Wheel,_Close_Up_2.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Wang Juzheng Image:Angler on a Wintry Lake, by Ma Yuan, 1195.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Angler_on_a_Wintry_Lake,_by_Ma_Yuan,_1195.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Eugene a, Ismoon, MediocreVisitor, PericlesofAthens, Stunteltje Image:Pen ts'ao, woodblock book 1249-ce.png ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Pen_ts'ao,_woodblock_book_1249-ce.png ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: User:Parhamr Image:FireLanceAndGrenade10thCenturyDunhuang.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:FireLanceAndGrenade10thCenturyDunhuang.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Infrogmation, MCTales, Mutter Erde, PericlesofAthens, Redtigerxyz, World Imaging, Zolo, 7 modifications anonymes Image:Chinese Flamethrower.JPG ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Chinese_Flamethrower.JPG ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: PericlesofAthens Image:Trebuchet1-intransit.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Trebuchet1-intransit.jpg ‚Licence: Creative Commons Attribution ‚Contributeurs: FSII, KTo288, Sdrtirs, Simonxag, Thib Phil, Wandalstouring, 1 modifications anonymes Image:Boju-gueltas.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Boju-gueltas.jpg ‚Licence: Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported ‚Contributeurs: LudovicRivallain Image:Ecluse a Sas.svg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Ecluse_a_Sas.svg ‚Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 3.0 ‚Contributeurs: Esclusa_de_un_canal.svg: *Canallock.png: Original uploader was Nommonomanac at en.wikipedia derivative work: ecelan (talk) derivative work: Titimaster (talk) Image:Qingming Festival Detail 6.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Qingming_Festival_Detail_6.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Zhang Zeduan (1085•1145) Image:Qingming Festival Detail 4.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Qingming_Festival_Detail_4.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Zhang Zeduan (1085•1145) Image:Chinese cargo ships, Song Dynasty.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Chinese_cargo_ships,_Song_Dynasty.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Guo Zhongshu (c. 910•977 AD) Image:SongJunk.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:SongJunk.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: BrokenSphere, KTo288, Vmenkov, World Imaging, 6 modifications anonymes Image:Radpaddelsch.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Radpaddelsch.jpg ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Original uploader was Kellerassel at de.wikipedia Image:Yuan Dynasty - waterwheels and smelting.png ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Yuan_Dynasty_-_waterwheels_and_smelting.png ‚Licence: Public Domain ‚Contributeurs: Wang Zhen Image:Campo de Criptana Molinos de Viento 1.jpg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Campo_de_Criptana_Molinos_de_Viento_1.jpg ‚Licence: GNU Free Documentation License ‚Contributeurs: Lourdes Cardenal Image:Fairytale bookmark silverstar.svg ‚Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fairytale_bookmark_silverstar.svg ‚Licence: GNU Lesser General Public License ‚Contributeurs: Caihua & lilyu

Licence

Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported //creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/