N°3

Maison des lycéens : à quoi ça sert ? (p. 3)

LES ARTS DU LAZARD COLLAGES SURREALISTES

RENCONTRE FRANCO-ALLEMANDE POUR LA SECTION EUROPLUS (p.5)

NUMERO OFFERT A LA NE PEUT ETRE DECOUVERTE VENDU ! DU SRI LANKA (p.24-27)

La devise de Mme Menger

« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » (Benjamin Franklin)

Mme Menger, proviseur du lycée Simon Lazard

SOMMAIRE  « Battlefield 4 » par Lucas Huber et Grégory Schweitzer (HOT) VIE DE L’ETABLISSEMENT (p.3-9)  « Notre concours de danse » par Célia Steffanus et  « Maison des lycéens » par le Comité Amandine Lulewicz (ASSP)

 « Liste du Conseil de la Vie lycéenne » MUSIQUE (p.19-21)  « Liste des représentants des élèves au conseil d’administration »  « Les vieillards » par Alizee Siffermann et Amélie Moss (ASSP)  « Première rencontre franco-allemande pour la section Europlus » par Valentin Collu-Nau et Tho-  « Baptiste Giabiconi » par Morgane Bles (COM) mas Freitag (1COM1)  « Muse, un groupe de rock hors du commun » par  « PFMP en Allemagne » par Margot Brenneis, Ma- Adrian Sommer (COM) rion Hory, Julie Becker, et Laura Kennel (1COM1)  « Tupac Shakur » par Loïc Seiler et Kiliyan Yildirim  « Ventes de chocolats et de Poinsettias durant le (LT) mois de décembre » de Laurène Tiraboschi et Ho- pe Yell (1COM1) SPORT (22-23)  « Découverte et initiation aux Arts martiaux au ly-  « David Rinaldo, champion du monde catégorie cée Simon Lazard » par Omar Kaced FMX » par Arthur Ausias (COM)  « Sortie à la faïencerie de Sarreguemines » par  « La natation » par Caroline Mayer (PAT) Nassima Zrhida (LT)  « Equipe de » par Maxime Toriello (GA)  « Découverte de la poterie : une journée qui s’an- nonce bien » par Laura Jung (LT) HISTOIRE/VOYAGE (p.24-27) LES ARTS DU LAZARD (p.10-13)  « Sri Lanka » par Sathuryan Parameswaran et  Collages surréalistes réalisés par les classes de Saranka Parameswaran 1LT1 et 1COM1 avec Mme Scanzi-Billong  « Simon Lazard » par Sarah Marx (LT)

 « Faïences de Sarreguemines » par Sarah Marx et SOCIETE (p.14-15) Nassima Zrhida (LT)  « Le piercing à la langue : notre expérience »  « Ta peau n’est pas du papier ne la coupe pas ! » COIN LECTURE (p.28-40) par Cassandre Becker et Marine Michel (LT)  « Les mangas, un phénomène de mode ? » par Erwan Fouché et Corentin Battisti (PAT) LOISIRS (p.16-19)  « Les avatars », trois courtes nouvelles écrites par  « La pêche à la carpe » par Tristan Muller et Chris- des élèves de 2COM1 et 2COM2 avec Mme Scan- topher Burckel (PAT) zi-Billong  « Decerto, une variante de l’e-sport » par Léo Kuf-  « Equarion’s Tales », une longue nouvelle écrite fler (HOT) par Mathilde Bruyere (ancienne élève de BAC PRO PAT)

2 VIE DE L’ETABLISSEMENT

C’EST QUOI ?

La Maison des lycéens est une association rempla- çant dans les lycées français les foyers socio- éducatifs. Elle est un outil essentiel du développe- ment de l'action culturelle, artistique, sportive et hu- manitaire au sein du lycée. Elle travaille en étroite collaboration avec le Conseil de la Vie lycéenne et pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, elle existe au lycée Simon Lazard.

QUI EN FAIT PARTIE ? LE BUREAU DE LA MDL : La MDL se compose d’élèves, de profs et d’autres membres de la communauté éducative, dont le comité directeur a été Présidente: JOLY Magalie (MC) élu le 22 septembre 2014. Beaucoup de personnes y ont déjà Trésorier: SCHMIDT Chris (TCOM1) adhéré et obtenu leur carte de membre pour une cotisation Secrétaire: HAURY Aurélie (1P1) annuelle de 5 euros.

POUR QUOI FAIRE ?

 Pour répondre à une demande d’élèves souhaitant :  [ un espace de rencontre et de convivialité à la disposition des lycéens  profiter des installations extérieures, emprunt de ballons, raquettes et balles de ping-pongs  s’engager dans différents projets  organiser des sorties et voyages scolaires

D’ OU EN 2014-2015

 Achat de mobiliers (fauteuils, petites tables, cafetière,…) pour équiper la salle C001, espace d’ac- cueil des adhérents  Achat de matériel pour les activités de plein-air et d’une télévision pour le foyer de l’internat  Prêt de matériel sur présentation de la carte de membre  Collecter des dons pour l’association « Les Restos du cœur »  Bénéficier d’une subvention de 10% du coût par élève d’une sortie ou d’un voyage scolaire sur de- mande à la MDL

Alors pour toutes ces raisons et bien d’autres, adhérez à la MDL et faites-nous vos propositions !!! Le Comité

3 VIE DE L’ETABLISSEMENT CONSEIL DE LA VIE LYCEENNE Année scolaire 2014/2015

Titulaires Suppléants NOM PRENOM CLASSE NOM PRENOM CLASSE HEMAMI Smaïn TLT2 BRAHIMI Nadir 2LT1

HEMMERT Maxime THOT2 MAUROY Jimmy THOT2

JOLY Magalie MC BAUDIN Alex TP1 SZTOR Julia TP1 RIGUIDEL Nicolas TP1 WALKER Geoffrey 1HOT2 MEYER William 1HOT1 BRICOUT Agathe 1P1 RACAT Camille 1P1 HAURY Aurélie 1P1 RICHT Charlène 1P1 HOUIS Alicia 1P1 GAILLARD Lauryne 2ASSP LANG Morgane 2LT1 DUMOUSSAUD Morgane 2LT1 MOSS Amélie 1ASSP SIFFERMANN Alizée 1ASSP

mandat 2014/2015

mandat 2014/2016

REPRESENTANTS DES ELEVES AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Année scolaire 2014/2015

TITULAIRES SUPPLEANTS

HEMAMI Smain Tlt2 EL HADDAD Jihane Tlt2

YILMAZ Mikail Tcom2 LANZ Paul Tcom1

PELLETIER Loan 1COM1 FREITAG Thomas 1com1

SZTOR Julia Tp1 CHRISTMANN Karine Tcom2

HEMMERT Maxime Thot2 MAUROY Jimmy Thot2

4 VIE DE L’ETABLISSEMENT

PREMIERE RENCONTRE FRANCO-ALLEMANDE POUR LA SECTION EUROPLUS

Suite à la rencontre franco-allemande organisée le mardi 14 octobre, les élèves fran- çais et allemands ont partagé une première journée à Sarreguemines.

es élèves de 1COM1 de la section Eu- L roplus du lycée Simon Lazard, ren- contrent pour la première fois leurs corres- pondants du Berufsbildungszentrum de Saint-Ingbert en Allemagne le Mardi 14 Octobre 2014. A l’occasion de cette journée, les élèves français ont accueilli à 9 heures leurs ca- marades allemands (qui préparent le Fa- chabitur en économie) à la gare de Sarre- guemines. Ils se sont ensuite retrouvés au gymnase du lycée afin de commencer les activités sportives ! Passant du volley au football avec des équipes mixtes (français- allemands), cela a duré toute la matinée. nant d’ailleurs. ça nous a permis de faire de Après, les élèves ont pu reprendre des for- nouvelles rencontres, mais aussi de voir un ces lors d’un repas commun au sein de la point de vue différent et de faire découvrir cantine du lycée pour préparer le rallye qui notre cadre et nos méthodes d’enseigne- se déroulait l’après-midi et qui consistait à ment » dit Valentin, élève de la classe faire découvrir la ville de Sarreguemines 1COM1. Cela aura permis de créer des aux élèves allemands en leur faisant décou- liens d’amitiés entre les élèves français et vrir le Casino, le Palais de justice, ou encore allemands. la Médiathèque. Les élèves allemands Grâce à la section Europlus, les élèves bé- étaient curieux de voir les différences qu’il y néficient d’un renforcement de l’enseigne- avait entre nos deux pays voisins. ment professionnel en Allemand et ont la « On était ravi de rencontrer des élèves ve- possibilité d’effectuer une période de 4 se- maines de stage en Allemagne, qui dé- boucheront par l’obtention de la certifica- tion Europlus. Dans le but de financer un voyage à Ber- lin réunissant les élèvent frontaliers, les 1COM1 du lycée Simon Lazard mènent différentes actions commerciales, comme la vente de chocolats pour noël, ou une vente de Poinsettia.

Valentin Collu-Nau Thomas Freitag (1COM1)

5 VIE DE L’ETABLISSEMENT PFMP EN ALLEMAGNE

our effectuer notre stage en Allemagne, Cela nous a encouragées à choisir un point P nous avons bénéficié de l’aide des as- de vente allemand pour effectuer notre pro- sociations VAUS et EURES qui ont pour but chaine période de formation en entreprise. d’aider les étudiants français et allemands, à effectuer des stages en Allemagne ou dans Margot Brenneis d’autres pays, voire même décrocher un em- ploi. Madame Schwarz (conseillère de l’as- Marion Hory sociation VAUS) et ses collègues sont venus Julie Becker faire une conférence à notre classe de Laura Kennel 1COM1 EUROPLUS au lycée en cours de Elèves de 1COM1 commerce, nous expliquer le déroulement pour parvenir à aller en stage en Allemagne. Europlus Elles nous ont demandées de faire nos let- tres de motivation (Bewerbungsbrief) et nos CV (lebenslauf), rédigés en cours d’alle- mand. Quelques jours après, elles sont reve- Le Chroniqueur n°3 nues pour des entretiens individuels afin de Sans crocs ni cœur voir notre niveau d’allemand et savoir où nous souhaiterions aller en stage. Elles ont Lycée professionnel Simon Lazard (CDI) démarchées les entreprises allemandes 25 rue Jean-Jacques Kieffer pour obtenir un entretien. Elles nous ont ac- BP81167 compagnées durant cet entretien avec l’en- 57200 Sarreguemines treprise et nous ont toujours suivies. [email protected]

Afin de se renseigner sur les entreprises al- lemandes, nous avons effectué une sortie à Comité de rédaction : Pirmasens le 10 Octobre 2014, sur invita- Honoré Alici (1LT2), Anne-Sophie Dufour tion du réseau EURES. Nous avons visité la (TASSP), Alex Baudin (TP1), Robin Bock (1LT2), Laurène Lenhardt (TP1), ), Florian Martin « Berufsinformationsbörse » BIB (forum d’o- ( 1HOT2) Alan Martiné (1LT2), William Meyer rientation) dans le but de découvrir le fonc- (1HOT1), Lucas Minig (TP1), Ophélie Rozpadek tionnement des différentes entreprises alle- (1LT2) Alison Tousch (TP1), mandes, pour le recrutement. Nous avons Geoffrey Walker (1HOT2) fait le tour de plusieurs stands (pompier, Jonathan Lefort (1P2), Valentin Schneider (1P2). chaussures, Globus, Möbel Martin…) en s’informant grâce aux dépliants disponibles. Directrices de publication : Marion : « Cette journée a été très enrichis- Corinne Larre, Michelle Paulfiette sante pour tout le monde. Nous avons appris qu’il était possible de poursuivre en BTS Né- Dépôt légal : décembre 2014. gociation et Relations Commerciales, par al- ternance, avec une entreprise allemande et Ce numéro est disponible sur abonnement en le CFA de Sarreguemines, après l’obtention version numérique (format pdf), contactez-nous à du Bac Pro Commerce». notre adresse électronique pour plus de détail ([email protected]). Merci à Mme Wetterhold pour son travail et la relecture des articles de ses élèves de 1COM1

6 VIE DE L’ETABLISSEMENT

Ventes de Chocolats et de Poinsettias durant le mois de décembre

Les élèves de 1COM1 organisent une vente de chocolats et de Poinsettias sur le thè- me de Noël .

« Nous organisons cette vente dans le but de financer notre voyage à Berlin »

Les chocolats que nous ven- dons, sont d’une marque connue et de qualité. Nous vous proposons différents goûts et formes de chocolats.

C'est quoi les poinsettias ?

Ce sont des fleurs d’interieur de Noël que nous vendons pour 6€50. Sa période de floraison est de Novembre à Mars.

Tiraboschi Laurène, Yell Hope 1COM1

Nous vous souhaitons de Bonnes Fêtes de fin d’année et n’oubliez pas de venir dé- couvrir nos produits.

7 VIE DE L’ETABLISSEMENT

Découverte et initiation aux Arts Martiaux au lycée Simon Lazard

eux classes du lycée Si- notion d’adversaire (le duel) à tatami et par leur ressenti. Da- D mon Lazard ont participé celle de partenaire (le duo). Le niel Cipone, 3e Dan d’aïkido a mardi 20 mai à une initiation judo, notamment à travers profité de ce moment pour évo- aux arts martiaux. À l’origine de la « sportivisation », raisonne quer quelques concepts clés ce projet, une réflexion menée davantage en termes d’adver- de son art, notamment celui de dans le lycée depuis 2012 sur saire, alors que l’Aïkido lui pré- transmission qui est au cœur les possibilités de lier et de fère le terme de partenaire. de l’éducation. Une éducation concilier compétences scolai- Ayant fait le choix délibéré de qui selon lui ne peut s’inscrire res et extrascolaires. se tenir à l’écart du monde de que dans une démarche parti- Il s’agit notamment d’ouvrir l’é- la compétition. cipative et collaborative. L’un tablissement à son environne- Un choix judicieux qui a permis des enjeux de l’aïkido pour ment par la découverte de pra- aux élèves de mieux percevoir Laurent Fey, 5e Dan d’aïkido, tiques culturelles et sportives ces deux modes relationnels à consiste à faire émerger un susceptibles d’être réinvesties travers des applications langage commun à partir de dans le contexte de l’établisse- concrètes proposées par des techniques martiales permet- ment. C’est dans cette pers- enseignants très expérimentés tant l’élaboration d’un projet à pective que l’expérimentation a dans leur discipline, dont Mar- l’intérieur duquel les partenai- été pensée. Le pari de cel Schirrmann pour la partie res co-construisent des compé- Mme Menger, proviseure du judo. tences. lycée, consistant à transformer Cette expérimentation en ac- Ce qui s’est joué durant cette en enjeux de citoyenneté ly- tion s’est poursuivie par un dé- journée est riche d’enseigne- céenne quelques-unes des ver- bat fort intéressant au cours ment selon Omar Kaced, pro- tus des arts martiaux. duquel les participants ont pu fesseur de Lettres-Histoire. À Ces disciplines sportives très évoquer leur expérience. Si travers cette expérience, les peu représentées dans les pro- certains élèves ont trouvé la élèves ont partagé des émo- grammations d’éducation spor- codification des arts martiaux tions qui sont au fondement tive et physique en milieu sco- quelque peu contraignante, il même du lien social, essentiel laire bénéficient pourtant d’une faut reconnaitre que pour l’en- à tout apprentissage. image très positive auprès des semble des participants, cette Au final donc, le contrat de dé- adolescents. Il a semblé ainsi découverte a été positive. Pour part de cette séance semble opportun de faire découvrir à Smain, élève de Première Lo- avoir été plus que rempli ! En travers une initiation au judo et gistique, l’idée de pouvoir pro- rendant concret le concept de à l’aïkido quelques aspects des poser une alternative à l’inten- « savoir-vivre ensemble », les pratiques martiales trop sou- tion de nuire d’un individu est élèves ont été en mesure de vent appréhendées sous l’an- tout simplement « bluffante ». donner du sens à l’un des axes gle du rapport de force. Raphaël, de la même classe, majeurs du projet d’établisse- Pour Marcel Schirrmann, pro- retient de son expérience la ment. fesseur d’E.P.S qui s’est atta- possibilité de mieux se connaî- Nul doute que l’enthousiasme ché à illustrer en début de tre en canalisant son agressivi- des participants incitera le ly- séance des principes de base té et celle de l’autre, adversaire cée Simon Lazard à prolonger des disciplines martiales, le ou partenaire. cette première expérience. choix, non innocent du judo et Les enseignants d’aïkido ont de l’aïkido permet de mettre en été très surpris par l’investisse- exergue le subtil passage de la ment des adolescents sur le Omar Kaced

8 VIE DE L’ETABLISSEMENT

DECOUVERTE DE LA POTERIE : UNE JOURNEE QUI S’ANNONCE BIEN

La classe 2LT1 ( seconde logistique et transport du lycée professionnel Simon La- zard ) a réalisé une sortie à la découverte de la faïencerie de Sarreguemines.

es élèves ont participé à un ate- adaptée à leur personnalité et vivante. L lier poterie le 7 avril 2014 dans Les élèves amusés ont travaillé pour l’ancienne faïencerie à Sarreguemi- obtenir leur propre production. A la nes. Cette sortie était organisée par question: « qu’est ce que vous ressen- les enseignants : Mme Scanzi- tez face à cette activité ? », une élève Billong, Mme Schmucker et M. a dit : « je suis très contente d’avoir Gandner. participé à cette activité surtout grâce à Un employé a expliqué aux élèves la présence de nos trois professeurs le fonctionnement de l’atelier pote- qui nous ont beaucoup encouragé. Je rie. Ensuite, les élèves ont com- Les élèves pendant leur travail suis satisfaite et fière de nous et de mencé par rouler une boule d’argile dans la faïencerie de Sarreguemi- notre travail ». Les élèves ont fini leur à l’aide d’un rouleau en bois pour nes sortie par une découverte des jardins obtenir une forme plate circulaire. de la faïencerie avec leurs professeurs. Puis, muni d’un moule, ils ont essayé de former une Cette sortie pédagogique, les élèves ne vont pas boule avant d’y rajouter un pied avec la pâte restan- l’oublier et ils devront la présenter à leurs camara- te. Enfin, l’employé a mis à disposition des élèves des qui se trouvent à Nouméa. des couleurs différentes pour pouvoir personnaliser leur travail en donnant à leur bol une image plus ZRHIDA Nassima (LT)

Avoir la main brune Dans la joie et la bonne humeur

Les élèves ont créé un bol avec les professeurs et le moniteur de l’activité. Avec énormément de volonté et de détermination, ils travaillent dans la bonne humeur. Répondant au journaliste Laura J. affirme : - « On se sentait être plus proches des professeurs à un point tel qu’ils ne pen- saient même plus à leur statut, car tout le monde était ouvert à d’autres sujets pour faire plus amplement connaissance en dehors des bancs du lycée. C’est aussi un bon moyen de faire découvrir notre ville à la classe de Nouméa avec qui nous partageons une correspondance. Le but de cette sortie est de sortir du contexte scolaire pour découvrir ce qui nous entoure réellement sans le savoir. La création d un bol parait simple à première vue, mais c’est quand on met la main à la pâte que l’on voit toute la difficulté de la tâche ».

La sortie n’est pas que pour les élèves du lycée Simon Lazard, mais aussi pour le lycée qui se situe à Nouméa en Nouvelle Calédonie. Les élèves partagent une correspondance de ce qui les entoure et de ce qu’ils font. Ils communiquent par le lien des professeurs pour l’instant, car la Nouvelle Calédonie n’a pas les mêmes périodes scolaires que la France. Ce sont deux classes de deux continents diffé- rents mais qui étudient la même formation.

Finalement, même les élèves qui rétorquaient à cette sortie se sont amusés et peuvent repartir avec leur création. JUNG Laura (LT)

9 LES ARTS DU LAZARD

COLLAGES SURREALISTES

Collages surréalistes réalisés par des élèves de 1LT1 et 1COM1 avec leur professeur de Lettres, Mme Scanzi-Billong, dans le cadre de l’objet d’étude : « Du côté de l’ima- ginaire ». Chaque élève devait réaliser un collage, puis tous interprétaient mutuelle- ment leurs créations.

L’homme a peur

YILDIRIM Kiliyan

2 interprétations du collage :

► L’agent de police a l’air d’avoir peur de ce qui se présente face à lui, comme ces choses étran- ges. On peut penser que l’auteur du collage vou- lait nous monter que nous avons peur de perdre l’humanité qui reste dans ce monde. L’homme a peur de se transformer en un mélange d’animaux comme un écureuil mélangé à un chien. Ou com- me un robot mélangé à une vache !

Meyer Alicia, Becker Cassandre

►Sur le collage on peut constater que les forts ont des faiblesses. En effet, l’homme fait des choses atroces dans le monde comme les guerres mais a peur des choses imaginaires, comme le corps de l’écureuil avec une tête de chien. Chaque homme a ses phobies qu’il soit fort ou faible.

Olivier VOITURIER-CHEZE

La passion rend foot Achard Lucas, 1LT1

10 LES ARTS DU LAZARD

L’espoir

WACKENHEIM Morgane

Ce collage représente un appel à l’aide, le désir d’un monde meilleur. Le train sur la voie ferrée et l’homme qui saute sur les rails peuvent représen- ter la souffrance, le désespoir. L’homme désespé- ré a des problèmes et ne trouve personne pour l’écouter. Les gens restent indifférents, ils pen- sent que le malheur des autres ne les regarde pas. Mais, il faut écouter son prochain. Le collage est un message d’espoir en un monde meilleur. L’espoir d’un changement est clairement annoncé mais également symbolisé par le cœur et le rouge de l’amour.

KLOS Kelly, JUNG Laura

La vie est une histoire

MEYER Alicia

Ce collage représente la vie, avec sa tête faite de plusieurs images. Le collage peut repré- senter le mélange de culture et de couleurs et peut signifier que nous sommes tous égaux, et que nous vivons dans le même monde. La vie sur terre ne peut se faire sans amour sym- bolisé par la rose.

KANANE Mohamed et WAJDZIK Maëva.

11 LES ARTS DU LAZARD

La nostalgie

Mlodzinski Elisa, 1com1

Interprétation : ce collage oppose deux mondes, le monde de la souffrance, où en un instant tout est perdu, au monde de l‘aisance. Le lionceau qui rugit de colère et de tristesse symbolise ainsi l’impuissance de l’homme face à la nature tandis que la grande demeure illuminée montre bien l’indif- férence des hommes qui continuent à vivre dans l’opulence ignorant les appels à l’aide. (Morgane P.)

Pour le meilleur et pour le pire

Kennel Laura, 1com1

Interprétation d’un élève de la classe : ce collage montre que l’amour peut ren- dre fou, comme il peut nous rendre heu- reux. L’amour change nos réactions et nous pousse parfois à adopter une attitu- de incorrecte envers la personne aimée, par passion, folie. De plus l’amour est fragile, éphémère, il ne tient qu’à un fil. (Valentin C.N.)

12 LES ARTS DU LAZARD

Amour d’une vie, Petit Morgane, 1com1

Interprétation d’une élève de la classe : ce collage symbolise l’amour que l’on peut imaginer fusionnel entre deux personnes qui s’aiment comme ici le petit singe ac- croché à sa maman. Avec la personne aimée, sa moitié, on a envie de faire le tour du monde comme dans un rê- ve d’enfant ou tout semble facile, accessible, merveil- leux. A deux, l’on grandit (fleur) et l’on cherche à cons- truire une famille à avoir des enfants (cigogne). (MARGOT B.)

Tête pensante Collu-Nau Valentin, 1com1

Interprétation de trois élèves de la classe 1com1: ce collage représente un corps nu, maigre saisi par une multitude de mains sur lequel repose la tête dispro- portionnée de Barack Obama. L’auteur voulait repré- senter la popularité du président américain, mais aussi son impuissance car les bras l’immobilisent, l’empê- chent d’avancer. Toutefois, malgré les difficultés, la po- litique domine, essaye d’apporter des changements.

Luca T. + Marion H . + Arthur A.

13 SOCIETE LE PIERCING A LA LANGUE : NOTRE EXPERIENCE

Le piercing à la langue, comment se passe-t-il ?

A savoir

Après avoir vu notre entourage avec certains pier- cings, la première idée qui nous est venue à l’esprit, c’était le piercing à la langue. Car il n’est pas voyant et il y a moins de risques d’une infection. Pour certaines personnes, le piercing est mal inter- prété. On fait souvent des piercings pour suivre une mode ou pour l’esthétique, pour se différencier des autres. Nous les avons faits à Sarreguemines.

Avant le perçage

Il faut être accompagné d’un des deux pa- rents pour signer l’autorisation parentale et des cartes d’identité de l’accompagnateur et du futur percé. Dans toutes les boutiques, les mineurs de -18 ans ne peuvent être per- Pendant le perçage cés sans un parent. Il peut y avoir des per- sonnes qui ne supportent pas de se faire Pour commencer, le perceur nous fait faire un bain percer, c’est-à-dire ils ont la langue qui peut de bouche pour stériliser la bouche et la langue s’infecter. 2 heures avant d’aller en bouti- pour éliminer un maximum de bactéries. Tout d’a- que, il faut manger pour ne pas faire de ma- bord, le professionnel vous sèche la langue avec un laise. essuie-tout, puis vous pointe la langue à l’aide d’un marqueur spécial à environ 2/3 cm du bout et 2 cm de chaque côté. Puis, il prend une pince spéciale avec un anneau au bout puis vous met correcte- ment la pince. Ensuite, il prend une aiguille stérile Après le perçage puis vous perce par le dessous de la langue pour être sûr qu’il ne touche pas un nerf ou le frein de la Après le perçage effectué et le bijou posé, le langue. Après avoir percé correctement la langue, il professionnel explique les différents soins à pose le bijou médical. Puis il reste à payer. faire durant la période de cicatrisation (environ 2 semaines pour les soins et 6 se- maines pour une cicatrisation complète envi- ron) et les choses à ne pas faire. Durant les TIRABOSHI Laurène / YELL Hope (COM) 2 semaines suivant le perçage, il faut abso- lument faire les soins correctement, veiller à ne pas changer le bijou avant d’avoir pris rendez-vous avec le perceur.

Sources http://www.the-piercing.org/

14 SOCIETE

Ta peau n’est pas du papier ne la coupe pas !

La scarification ? C’est quoi la scarification ? Pourquoi se faire du mal ? C’est arrivé à un de tes amis ? Y-a-t-il plusieurs façons de se mutiler ?

a scarification est une manière de se « faire du L bien » en se coupant les poignets, les bras, à l’aide d’objets coupants, par exemple des lames de rasoir, la pointe d’un compas ou encore des ciseaux. Cela laisse des cicatrises plus ou moins permanen- tes. Il s’agit alors d’une façon de se libérer de ses problèmes par la douleur physique. Le corps va ré- clamer cette souffrance et c’est un cercle vicieux. Certains lieux sont plus propices que d’autres à l’uti- lisation de cette technique. Par exemple, les endroits La banane donne l’impression d’arracher la peau un peu comme la isolés comme une chambre ou le fond d’une salle de mutilation. cour. Le geste n’est pas dangereux en lui-même, mais cela peut engendrer une tentative de suicide. sont plus exposés, car il y a beaucoup de change- La douleur physique prend le dessus sur la douleur ments psychologiques et physiques. Souvent, des psychique. conflits avec les parents sont à l’origine de l’envie de Les personnes qui se scarifient sont en général des se mutiler. jeunes entre 12 et 17 ans. Environ 11% d’entre eux On peut arriver à de telles pratiques si on a été trau- se scarifient, en majorité les filles. Les adolescents matisé par un fait grave, comme par exemple un viol. Le but de la scarification est de s’infliger une punition à soi-même en laissant une trace définitive L’automutilation est considérée comme un symptôme du sur la peau. Personne ne pourra enlever cette cica- trouble de la personnalité, elle est des fois causée par d’autres troubles psychopathologiques comme par trice, elle sera marquée en toi à jamais. La scarifica- exemple la dépression, mais aussi les troubles du com- tion est un acte à prendre très au sérieux, elle n’est portement alimentaire. Les personnes se mutilant se jamais anodine et l’adolescent qui s’inflige une telle coupent en général, mais il y a aussi les coups, brûlures, violence a de profondes angoisses. L’aide d’un psy- éraflures, les morsures, et beaucoup d’autres atteintes chologue ou d’un psychiatre s’impose souvent. corporelles infligées à soi. Les personnes qui se mutilent sont généralement victimes d’abus sexuel, souffrent d’u- ne mauvaise image de soi. Les personnes qui s’automutilent le font souvent pour Becker Cassandre mettre fin à des sentiments de culpabilité, de tristesse, Michel Marine de colère ou d’angoisse. Il ne faut pas oublier qu’un tel (LT) acte est considéré comme une tentative de suicide. Sou- vent, le but n’est pas forcément de laisser des cicatrices. Pour traiter cette addiction, il faut beaucoup de soutien moral, il est essentiel pour les proches de ne pas juger Sources: les personnes atteintes par ce besoin de se faire mal. La guérison se fait très lentement et il y a de fortes chances, -http://sante.ados.fr/scarification_article6397.html -http://agoraforum.positifforum.com/t579-l-automutilation- que la personne rechute. Très souvent, le recours à une ou-scarification-psychologie aide psychologique est nécessaire. La personne, si elle se mutile, c’est qu’elle a du mal à gérer ou exprimer par Remerciements à Mme Freis, l’infirmière scolaire, une autre façon son mal être. pour les conseils donnés.

15 LOISIRS LA PECHE A LA CARPE

Il existe plusieurs types de car- Comment pêcher la car- pes. Les plus connues ou pê- pe ? chées sont : les communes : les carpes com- Matériels indispensables : il munes sont la variante la plus nous faut des cannes de proche de la souche sauvage bonne qualité (en carbone), d'origine, surtout celles que l'on des bouillettes (appâts), rod appelle les "wildies", longues et fines comme leurs ancêtres. El- pod (Repose canne), des les ont le corps entièrement recouvert d'écailles ré- détecteurs, des boosts (sert à attirer les poissons), gulières. Dans certaines eaux, ces défauts d'aspect Cobra (sert à lancer les bouillettes), une chaise, un sont parfois très courants . Cela n'enlève rien à leur abri (ovals Broly). charme, bien au contraire. Une fois arrivé, il vaut mieux installer le matériel  les miroirs : on les retrouve principalement avec d’abord le rod pod et les cannes (mettre l’ap- dans des étangs et gravières alevinées régu- pât sur un cheveux, bout de ficelle où on accroche lièrement. Leur population a tendance à dimi- la bouillette). Mettre l’abri et la chaise puis on peut nuer face à celles des communes. Plus fragi- aussi préparer l’amorce et après on attend. les que leurs consœurs à écailles, les miroirs semblent aussi avoir un gène régressif. En Comment faire quand ça mord. gros, les reproductions naturelles de miroirs peuvent donner une majorité de communes. On ferre (on bloque la bobine de fil et on tire), après  les « fully-Scaled » : les carpes « fully- on descend la canne en moulinets et on ferre à nou- scaled » sont avant tout des miroirs. Toutefois, veau jusqu’à ramener le poisson au bord et le gui- le hasard de la génétique a provoqué l'appari- der vers l’épuisette, puis le mettre sur un tapis de tion sur leur corps d'écailles de tout genre et réception pour ne pas blesser le poisson puis le dé- de façon plus ou moins désordonnée. crocher et le relâcher.  les linéaires : les carpes linéaires sont bien des miroirs, mais le hasard de la génétique a fait apparaître une rangée d'écailles le long de La pêche peut ne pas plaire à certaines personnes leur ligne latérale. Plus ou moins régulière, car il faut de la patience et c’est assez répétitif, c’est cette ligne arbore soit de petites, soit de gros- tout le temps le même principe. ses écailles de diverses formes et couleurs.  les « two-tones » : on appelle « Two-Tones » les carpes qui arborent sur un flanc ou les deux une différence de couleur ou de teinte MULLER Tristan nettement démarquée BURCKEL Christopher  les cuirs : les cuirs sont une variante des car- (PAT) pes miroirs. Elles ont le même aspect, mais sans aucune écaille. Bien qu'elles aient été sélectionnées à des fins de production com- merciale. Sources :  les colorés : nous distinguerons deux types de carpes http://www.theonefishing.fr/carpes.htm arborant des couleurs « anormales » : les koïs et les colorées. Elles peuvent aussi être quasiment noires ou bien à l'opposé.

16 LOISIRS

Decerto, une variante de l'e-sport

L’univers compétitif de « l’e-sport » est présent en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et en Corée. Découvrons ensemble le Decerto qui est une des nombreuses bran- ches de l’arbre de l’e-sport.

es joueurs des différentes pelle un « Scrim ». Ou L consoles de la «past alors lors de petits gen»(Précédente génération), à la tournois amateur, c'est «next gen» (Nouvelle génération ) G4G qui organise les sont impliqués dans l'e-sport. Le tournois ( GLORY 4 Decerto est une variante com- GAMERS, c’est-à-dire plexe de l'e-sport, elle réclame un GLOIRE AUX certain style, un certain mode de JOUEURS ) jeux. 2 équipes de 4 se battent pour la L'e-sport c'est quoi? possession d'une zone, d'un dra- Si l’e-sport désigne la peau, ou lors d'un combat à mort pratique régulière d’un entre les 2 équipes ou bien lors- jeu en ligne, il faut ra- que les équipes qui défendent pidement fixer un ca- jouent grâce au temps qui leur est dre précis. Si vous accordé. L'équipe attaquante mè- jouez simplement en ne alors une course contre la Millenium Interviewer lors des « Cod Championship », à la 2ème place ligne sur votre jeu mul- montre. derrière CompleXity. ti-joueurs préféré sans

vous poser de questions, vous pratiquez l’e-sport, mais si 1ère partie, la capture de drapeau: on devait comparer avec le sport à proprement parler, ce une équipe de 4, avec 2 attaquants (SMG) et 2 défen- serait l’équivalent d’aller faire un foot au parc avec ses seurs (AR CF) assaillent l'équipe ennemie, prennent leurs copains. Il y a un cap à passer ensuite pour pousser la drapeaux et marquent des points pour gagner. chose à un autre niveau, le même cap que vous passez 2ème partie, le point stratégique : lorsque vous faites un petit foot le samedi aprem’ au parc même principe que la capture de drapeau, sauf que le avec les potes, puis du foot en club avec plusieurs entrai- drapeau est remplacé par des zones à contrôler. 250 nements par semaine et un match le week-end. Suivant le points à marquer, 1 point par seconde tenue dans la zone jeu, cela s’applique de manière différente : en question. 3ème partie, la recherche et la destruction :  jeu individuel : vous commencez à prendre part à aucun rôle n'est demandé pour ce mode de jeu. Une équi- des compétitions encadrées et proposées par des pe pose une bombe, l'autre la désamorce en un temps de sites spécialisés. jeu très court, mais la plupart du temps une bombe est  jeu en équipe : vous intégrez une équipe, jouez posée lorsque il ne reste en général que 1 ou 2 joueurs régulièrement avec les autres membres de l’équipe et dans chaque équipe. affrontez d’autres équipes. Lorsque des matchs sont planifiés par Decerto France et par MLG (voir encadré), c'est en général des matchs ama- Bien sûr, certains d’entre vous, notamment les plus expé- teurs. Un match non officiel (non approuvé par MLG) s'ap- rimentés, diront qu’on ne peut parler d’e-sport que lors- qu’on se déplace en LAN-party, mais l’e-sport comme le sport en général se pratique à tous les niveaux. On com- La Major League Gaming (MLG) est une ligue profes- mence en loisir, on entre en club et ensuite suivant le ni- sionnelle de jeux vidéo (sports électroniques ou e-sport) veau, on s’entraîne plus ou moins, on y accorde plus ou fondée en 2002. Les européens furent mis de côté, car moins d’importance. Le schéma est similaire dans le sport seuls quelque joueurs très connus pouvaient participer électronique. aux tournois MLG (exemple Millenium, Optic nation). Puis, le Decerto fut créé. En quelque années, le Decerto Léo Kuffler 2hot 2 prit le dessus et « fusionna » avec MLG en vue d'une collaboration , ce qui fait que, de plus en plus de joueurs Sources : adhèrent au Decerto en vue de renom, de tournoi et de

victoire. -Glory 4 gamers.com Decerto vient du latin « Certo » accordé avec « de » ( De -decerto.fr certo, décider d'un combat en latin) -cod wiki.com

17 LOISIRS

Présentation du jeu « Battlefield 4 », les graphismes du jeu, du mode multi-joueurs, du mode campagne et de sa date de sortie ainsi que son éditeur.

« Battlefield 4 » est un jeu de guerre et de stra- vidéo et dans les grandes surfaces, mais aussi tégie en temps réel développé par Dice avec le dans des magasins spécialisés dans les jeux vi- moteur graphique Frosbite3 qui permet d’avoir un déo. niveau de destruction très élevé ce qui fait qu’à « Battlefield 4 », d’après notre point de vue, est un moment de la partie multi-joueurs, le temps bien supérieur à son rival « Call Of Duty », car change et modifie les évènements de la carte dans « Battlefield 4 », nous pouvons conduire comme par exemple des îles ensoleillées pas- toutes sortes de véhicules et les explosions sont sent à la tempête et un navire s’écrase sur une mieux réalisées alors que dans « Call Of Duty » des îles. Le multi et un peu décevant, car il y a nous ne pouvons pratiquement rien faire et les quelques bugs et des DLC en cascades. explosions ne sont pas très bien faites. Le public Le jeu est disponible depuis le 29 Octobre 2013 concerné est essentiellement jeune. sur Pc et depuis le 31 octobre sur Play Station 3 Il a existé plusieurs prédécesseurs à «Battlefield et Xbox 360. Le jeu se déroule essentiellement 4» comme «Battlefield 3», «Battlefield Bad Com- en Chine, en Iran, en Arabie saoudite et au Yé- pagny 1 & 2» et «Battlefield Vietnam Modern men. L’action se déroule en 2020. Combat» et «Battlefield 1944» puis enfin Lorsque la campagne démarre, le joueur incarne «Battlefield Heros». un soldat du nom de Recker qui est dans un bâti- Ce jeu est réalisé surtout en multi-joueurs ce qui ment avec ses camarades et qui eux doivent nous donne du plaisir à jouer. Le mode multi- sauver un allié qui se trouve piégé en bas dans joueurs consiste à jouer en ligne c'est-à-dire avec la rue par des ennemis. Finalement, quand il arri- d’autres personnes sur la planète. ve à le sauver, ils sortent du bâtiment. Recker a En conclusion « Battlefield 4 » est l’un des meil- sauvé Irish en abattant ses ennemis qui sont des leurs jeu de simulation de combat en temps réel Chinois. Recker doit le sauver, car c’est un mem- du moment. bre de son équipe et un soldat n’abandonne ja- mais un de ses camarades. Lorsque l’on joue en solo, l’intelligence artificielle Lucas Huber (Hôtellerie) du jeu n’est pas tellement cohérente, car les en- Schweitzer Gregory nemis sont de vraies bêtes et les alliés sont peu efficaces face à eux, donc c’est nous qui devons tuer pratiquement tous les ennemis. Cette simulation pourrait être le meilleur jeu de l’année avec un mode en ligne très développé et Sources une campagne poussée avec 7 missions avec une « fin variable », c’est-à-dire que nous avons Magazine micro pratique n°208 de Janvier le choix de faire mourir Recker, son allié Irish ou son interprète japonaise lors de l’explosion d’un pont. Le jeu est en vente dans les salons de jeux

18 LOISIRS NOTRE CONCOURS DE DANSE Présentation de notre passion, la danse, de notre concours et de nos émotions.

ous partagions une pas- graphie, enfin vint notre tour. On rentre sur scè- sion commune, mais ne, tout se passe bien, une représentation ma- nous ne nous connais- gnifique ! N sions pas. Après plu- Sortie de scène, le stress relâché, on était toutes sieurs années de danse, chacune heureuses. Il restait trois groupes à passer pour dans son groupe respectif : l’une, attendre le verdict des juges et le classements qui pratique ce sport depuis 5 ans final. En regardant les autres groupes, je me di- et l’autre, depuis 3 ans. En septem- sais qu’on avait des chances de gagner, d’être bre 2012, à l’âge de 14 ans, le jour classées dans les trois premiers, et avoir une de la rentrée, nous nous sommes coupe pour récompenser le fruit de notre victoi- retrouvées dans le même groupe re. de 13 personnes, 13 filles. Un grou- Puis commence un grand moment de suspens à pe de Modern’Jazz. Après quelques attendre les résultats. La prof de danse de notre séances, les chorégraphies com- groupe était bien plus stressée que nous. mençaient à se former, les amitiés Photo de danse avec une figure Le moment temps attendu vint enfin ! Nous à se créer. de Modern’Jazz. étions 3ème sur huit. Une joie d’avoir gagné une Le 25 janvier 2013, un concours a nouvelle coupe à notre collection , une nouvelle eu lieu, plusieurs groupes se sont affrontés. Le notre coupe pour nous récompenser de notre travail et de sur une musique de Rihanna, beaucoup de stress, notre motivation à danser. l’envie de gagner, mais surtout s’amuser ! Nous Une journée parfaite, pour Steffanus Célia étions le 5ème groupe à se présenter, la concurrence un concours parfait. Lulewicz Amandine était rude. Une, deux, trois, puis la quatrième choré- (ASSP)

Sources : http://webetab.ac-montpellier.fr/0341893y/site_segpa_pev/html/les-activites/annee-09-10/mes%20passions/la-danse.html

MUSIQUE

LES VIEILLARDS Ils ont 18 ans et sont en passe de se faire un joli nom dans le monde du Rap. Velenzo et Sparow, les rappeurs sarrebourgeois

es vieillards est un groupe de des jeunes des alentours, puis se font L rap qui a été créé par deux une réputation dans le domaine du rap jeunes amis d’enfance qui se sont français. Ils continuent et écrivent leur retrouvés grâce à leur passion premier album qu’ils appellent pour la musique. « Premier âge » grâce à leur maison Après avoir tous deux participé à de disque « Believe Music » un « Freestyle », ils ont décidé de En effet, le collectif sarrebourgeois en continuer dans la musique ensem- collaboration avec le label indépendant ble. East Selek- Cion a sorti début juillet son EP « Premier Enzo Tessari (Velenzo) a commencé seul pendant 6 âge » (qui s’est classé rapidement dans le top 100 mois et Melvin Schneider (Sparow) l’a rejoint il y a ITunes à quelques places de Stromae, IAM et La plus de 1 an et demi. Ils ont une page Facebook dé- Fouine). C’est le premier d’une trilogie musicale, qui diée a leur groupe « les vieillards ». sera composée de deux autres albums qui seront res- Ils habitent tous les deux à Sarrebourg. Melvin est né pectivement appelés « Deuxième âge » et le 6 juin 1995 et Enzo le 26 juin 1995 . « Troisième Ils débutent avec un premier son « Calsius Clay » qui âge ». Siffermann alizee rencontre immédiatement un grand succès auprès Moss amelie (ASSP)

19 MUSIQUE

BAPTISTE GIABICONI

Les débuts de carrière de Baptiste Giabiconi dans le mannequinat et la chanson où il rencontre un très grand succès.

aptiste Giabiconi est un mannequin et chanteur partient diffusée le 18 octobre B français né à le 9 novembre 1989. Il sur NRJ 12 et au ONDAR Show a posé pour différents photographes comme Mert () diffusée le 20 octobre. and Marcus ou Xiang Sun, défilé et posé pour de Le 22 décembre, il participe, le grandes maisons de luxe tels que, , Just Ca- temps d'une soirée, à l'émission valli, Fendi ou encore . Il pratique ses spéciale « activités depuis 2007. Son genre musical est le pop. fête Noël ». Pour ses débuts Ses labels sont : be 1st Media, My major company d’acteur, il apparaît dans Mère et et France. Fille, une série Disney Channel En janvier 2007, c'est dans un club de sport marseil- diffusée en juin 2012 ainsi que lais qu'une cliente lui conseille le mannequinat et le dans un épisode de Scènes de En novembre 2007, il dirige vers un photographe marseillais. Baptiste ménages. pose pour le magazine constitue alors un book pour démarcher les agences Il fait aussi des publicités, en Têtu. de mannequins à Paris en septembre 2007. Ne ré- 2010, il apparaît à la télévision ussissant pas à gagner sa vie à Paris, il retourne à dans la publicité Schwarzkopf et dans la rue pour la où il travaille quelques semaines dans une publicité Coca Light by . En 2011, il usine de surgelés. Le 28 janvier, il apparaît à la 13e apparaît à la télévision dans la publicité du construc- cérémonie des NRJ Music Awards, aux côtés de teur allemand Volkswagen au côté de Karl Lager- Laurent Ournac pour un medley des chansons du feld. Morgane BLES groupe LMFAO. (COM) Il participe également à l'émission Tous ensemble diffusée sur TF1 le 4 février, à l'émission Fort http://www.unmec.fr/baptiste-giabiconi/ Boyard diffusée le 7 juillet, puis à La nuit nous ap- http://fr.wikipedia.org/wiki/Baptiste_Giabiconi

MUSE, UN GROUPE DE ROCK HORS DU COMMUN Mondialement reconnu, Muse est un groupe de rock alternatif originaire de Teignmouth, Devon en Angleterre. Apparu sur la scène musicale en 1994.

étenant le record du monde de Leurs musiques parlent beaucoup d’amour, de joie, D « guitares cassées » avec plus mais souvent aussi de haine que l’on éprouve lors- de 140 guitares détruites sur scène que ça ne va pas en amour comme dans leur titre lors de leur tournée « Origin Of Sym- « Madness » sorti en 2012 où le chanteur parle d’u- metry » en 2001, le trio est composé ne femme qui décide de quitter son petit ami pour de Matthew Bellamy (chant, guitare, un autre. À ce jour, Muse a vendu plus de 20 mil- piano), Christopher Wolstenholme lions d'albums à travers le monde. Régulièrement (basse, chant, chœurs) et Dominic récompensés par des prix, ils ont notamment rem- Howard (batterie, percussions). De- porté le Grammy Award du « Meilleur album rock » puis ses débuts, Muse a sorti six al- en 2011. L’année 2014 marque les 20 ans d’exis- bums studio et ont également quatre DVD live à leur tence du groupe. Un nouvel album est prévu en col- actif. Plusieurs chansons telles que « Supermassive laboration avec entre autres Mylène Farmer et Black Hole » ou « Unintended » ont été choisies en- Johnny Halliday. SOMMER Adrian (COM) tre autres pour la bande originale de la saga « Twilight » ou encore « Isolated System » pour cel- Sources : le du film « World War Z » sorti l’année dernière. Muse.mu ; Staragora.com

20 MUSIQUE

TUPAC SHAKUR Il y a 18 ans le célèbre rappeur Tupac Shakur est assassiné à Las Vegas. Les meur- triers n’ont jamais été retrouvés.

upac Shakur, meurt le 13 portant de nombreuses per- les passagers descendent T septembre 1996, à Las sonnes de l'entourage de Tu- l'une des fenêtres, et tirent Vegas, tué de 14 balles lors pac. une rafale de coups de feu à d’un « drive by schooting »*. moins de quatre mètres de Le jour de son assassinat, il a À 22 h 55, lors d'un arrêt à un distance. Tupac est touché à assisté au combat de boxe de feu rouge, Shakur baisse la quatre reprises, dont deux Mike Tyson contre Bruce Sel- vitre et un photographe prend blessures mortelles à la poitri- don au MGM Grand à Las Ve- la dernière photographie de ne, une balle lui perfore le gas. En sortant de l'hôtel- Tupac vivant. Vers 23 h 05, la bassin et la main droite, et la casino, l'un des associés de BMW est arrêtée par la police dernière la cuisse. L'une des Suge, producteur de musique, à vélo sur Las Vegas Strip, car balles a ricoché dans le pou- repère Orlando « baby mon droit. Suge est légè- lane » Anderson, un rement blessé à la tête membre du gang des par des fragments de bal- Crips, dans le hall du les et des éclats de verre, MGM Grand et avertit même si on estime qu'une Tupac, qui se jette sur balle l'a effleuré. Selon Anderson, bientôt rejoint Suge, une balle de la fusil- par Suge et ses asso- lade s'est logée dans son ciés. La bagarre est en- crâne, mais les rapports registrée par les caméras médicaux ultérieurs de surveillance de l'hôtel. contredisent cette déclara- Quelques mois aupara- tion. Tupac meurt peu vant, Anderson et un après à l’hôpital. Tupac groupe de Crips avaient Amaru Shakur, connu volé un membre de l'entoura- le volume de l'autoradio est sous les noms de scène de ge de Death Row (Death Row trop élevé et pour absence de 2Pac et Makaveli, était un rap- était un label de production de plaques d'immatriculation sur peur, activiste, poète et acteur rap californien fondé par Ma- la voiture. Quelques minutes américain. Son album le plus rion « Suge » Knigth et plus tard, ils repartent sans vendu est Greatest Hits qui a Dr.Dre, sous la tutelle du grou- recevoir d'amende. Vers eu plus de dix millions de ven- pe Interscope de Jimmy Lovi- 23h10, à un nouvel arrêt à un tes, il a obtenu le disque de ne) dans un magasin Foot feu sur la route de Flamingo, diamant. Locker, expliquant l'attaque de un véhicule occupé par deux Shakur. Après la bagarre, femmes s'arrête sur le côté *« drive by shooting » = tirer Shakur doit se rendre dans le droit. Shakur, qui se tient de- en voiture. Club de Suge qui est le club bout à travers le toit ouvrant, 662, conçu pour que les échange quelques mots avec Seiler Loïc grands rappeurs comme les deux femmes, et les invite Yildirim Kiliyan Snoop Dogg ou Dr.Dre vien- à passer Club 662. À 23h14, (LT) nent chanter. Il monte dans la une Cadillac Fleetwood blan- BMW E38 noire de Suge au che s'approche du côté Sources: sein d'un grand convoi com- passager de la BMW,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tupac_Shakur

21 SPORT

DAVID RINALDO CHAMPION DU MONDE CATEGORIE FMX David Rinaldo devient une grande célébrité avec son style de figures et son fameux titre de champion du monde FMX , mais il ne s’en sort pas bien du tout après sa chute.

près la réception de son dernier saut, David Rinal- alors le titre de champion A do a gagné son premier titre de champion du Mon- du monde, il ne peut évi- de de motocross Freestyle... ainsi que 8 fractures à la ter le mur. Bilan : 5 frac- main et au pied. Pour la dernière étape du champion- tures à la main et 3 frac- nat du Monde, à Sofia (Bulgarie), David Rinaldo avait tures au pied. accumulé assez de points d'avance pour se permettre Rencontre avec le lézi- d'être champion même sans finir sur le podium. Mais gnanais qui entre dans pour ne pas relâcher la pression dans un moment aus- l'histoire de son sport. si important, il ne changea rien à ses habitudes et pro- David Rinaldo naît à For- posa les sauts bach le 18 Décembre 1989 ,il a grandi à Kappel-Kinger risqués qui lui en Lorraine. Maintenant, sa résidence actuelle est Lézi- réussissent bien. gnan-Corbières. Pari gagné, mais Il commence à rouler au XGame au Brésil, au X Fight à fête gâchée Dubaï, mais aussi au IFMX à Berlin et continue avec quand, après la les USA 2013, Autriche 2013, IFMX Munich 2013. S’il réception parfaite roule à ces différents endroits, c’est pour se faire du dernier saut, connaître et surtout pour son plaisir. qui lui assure

Le FMX, c’est un sport extrême de haut niveau avec de grands risques, le but de ce sport est de toujours pousser au plus loin ses limites en faisant un maximum de figures en l’air et de les tenir le plus longtemps possible pour marquer le maximum de points. Le Freestyle motocross est un sport motocycliste consistant à effectuer des figu- res pendant des sauts. Un jury note chaque figure selon la difficulté et la réalisation.

Sources Arthur AUSIAS http://www.yamaha-community.fr/rinaldo-champion-du-monde-de-motocross-freestyle-2013 (COM) LA NATATION La natation : comment se passent les compétitions, ce qu’on fait lors des séances d’entraînement.

epuis l’âge de 10 ans, j’ai- Lors des compétitions, on devait regarder les D me la natation. Alors, je me nages à faire, puis après cela se mettre de suis inscrite dans un club de na- côté et attendre notre appel. Après avoir été tation à Sarralbe pendant 2 ans. appelé, on se plaçait devant le plongeoir pour Après ces deux ans, j’ai dû y attendre le premier coup de sifflet puis, mon- mettre fin. Pendant ces deux an- ter sur le mur à côté du plongeoir, deuxième nées de natation, je m’entraînais coup de sifflet monter sur le plongeoir et se en groupe lors des heures d’ou- préparer et plonger au troisième coup de sif- verture et des horaires d’entraî- flet. Si la nage se passait sur le dos, alors nement. Pour débuter les séan- dans ce cas-là ,il fallait dès le premier coup ces, on faisait toujours quelques longueurs pour l’é- de sifflet sauter dans l’eau, au second s’accrocher au chauffement, ensuite on reprenait ce qu’on faisait les mur, se préparer et au troisième partir. séances précédentes tout en apprenant d’autres cho- ses. MAYER Caroline (PAT)

22 SPORT

EQUIPE DE FRANCE L’équipe de France, une équipe championne du monde et championne d’Europe qui, après leur ex- ploit, connaît un parcours chaotique et qui au jour d’aujourd’hui se reconstruit.

'équipe nationale à l'occasion de l'Euro 2000, L française de football la France va connaître trois a été créée en 1904, elle rencontres très difficiles est l’équipe qui repré- dont elle sort à chaque fois sente la France au foot- victorieuse. En quart de fi- ball. Elle est constituée nale, elle affronte l’Espagne d’une sélection de qu'elle bat (2-1), en demi- joueurs français dirigée finale, elle élimine le Portu- par la Fédération fran- gal sur le même score (2-1), çaise de football (FFF). grâce au but en or, un pe- Le coq est le symbole nalty transformé par Zidane. officiel de l'équipe et les En finale, la France affronte couleurs bleu, blanc et l’Italie. Menée 0-1 dans les rouge sont celles du dra- L’équipe de France après leur victoire 3-0 face au Brésil arrêts de jeu, la France ré- peau tricolore français. savoure leur victoire finale la coupe du monde entre leurs ussi a égaliser sur un but mains. libérateur de Sylvain Wiltord 1998 le début de la gloire : la difficile qualification (1 et arrache les prolongations, durant lesquelles Tre- -0) en prolongation (but en or de Laurent Blanc) zeguet, inscrit LE but en or qui désigne une belle permet à l’équipe de France de retrouver l'Italie en victoire finale des Français (2-1). quart de finale. Au bout des 120 minutes, les équi- Après 2 années d’échec, la France rebondit et ré- pes sont toujours à égalité (0-0), les deux équipes édite l’exploit en 2006. Elle se qualifie en finale de jouent leur qualification aux tirs au but et la France Coupe du monde suite a une victoire face aux Por- s'impose (4 T.A.B.3). En demi-finale, la France af- tugais. En finale, la France s’incline aux tirs au but fronte la Croatie et semble en difficultés après un suite à l’exclusion surprenante du joueur star des but encaissé en seconde mi-temps, mais deux buts Bleus Zinedine Zidane sur un énorme coup de bou- du défenseur français Lilian Thuram sauvent les le sur la poitrine du défenseur Italien Marco Mate- Bleus et permet a l’équipe de France de se qualifier razzi. De 2008 à 2010, l'équipe de France va (2-1) pour la première finale de son histoire, face au connaitre en 2 ans un parcours chaotique sur le Brésil. plan sportif, mais aussi en dehors du terrain après La France est réaliste et prend l'avantage en pre- le Mondial 2010, une crise de l'image due au refus mière période avec deux buts de la tête de Zidane des joueurs de s’entraîner. sur corner. Réduits à dix à la mi-temps à la suite de La France au jour d’aujourd’hui : la France est ac- l'expulsion de Desailly, la France en infériorité nu- tuellement en cours de reconstruction. La nouvelle mérique subit mais parvient à génération de joueurs très prometteurs arrive com- inscrire un troisième but par me par exemple l’attaquant Antoine Griezman. La Emmanuel Petit dans les der- France possède actuellement un joueurs très en niers instants du match qui as- forme Franck Ribéry qui a réussi tout de même à sure la victoire des Français (3- finir 3ème au Fifa ballon d’or 2013 derrière Lionel 0). La France devient ainsi Messi et le Vainqueur Cristiano Ronaldo. championne du monde pour la L’écusson actuel et première fois de son histoire. TORIELLO Maxime (GA) officiel de l’équipe de La France va confirmer son France de football statut de champion du monde contenant le coq, le symbole de l’équipe Sources : ainsi qu’une étoile qui montre leur vic- http://fr.wikipedia.org toire finale en coupe http://www.google.fr/search?q=equipe+de+france+ecusson du monde. http://www.google.fr/search? q=equipe+de+france+equipe+de+france+1998&hl=fr&gbv=2&tbm=isch&safe=vss&surl=1&saf e=active&oq=equipe+de+france+equipe+de+france+1998&gs_l=img.3

23 HISTOIRE/VOYAGE

SRI LANKA

Sri lanka is on of the amazing island country in the middle of the Indian Ocean. It is colourful and there are so many different perfumes. Lets travel to Sri lanka

Sri lanka is an island country in the nothern Indian Ocean of the southern coast of the Indian supcontinent in South Asia. It was known as Ceylon until 1972. Sri lanka has a documented history that spans over 3000 years. Its geographic location and the deep harbours made it of great stratergic importance from the time of the an- cient silk road through to world war II. Sri lanka’s capital city is Sri Jayawardenapura kotte which is well known as Colombo. Sri lanka has 9 provinces and 25 districts. There are many re- ligions and languages. It is the land of the Sinhalese, Srilankan tamils, Moors, Indian tamils, Malays and Kaffirs. Sri Lanka has a rich Buddhist heritage.

Sri Lanka is a very small country but it has a lot of forests, waterfalls and mountains. Sri lanka also has a natural harbor which is situated in the eastern province of the island.

The rains are influenced by monsoon winds from the Indian Ocean and Bay of Bengal. The "wet zone" and some of the windward slopes of the central highlands receive up to 2,500 millimetres (98.4 in) of rain each month, but the leeward slo- pes in the east and northeast receive little rain. Most of the eastern, southeastern, and northern parts of the country comprise the "dry zone", which receives between 1,200 and 1,900 mm (47 and 75 in) of rain annually.

Sri Lanka is a republic and a unitary state gov- erned by the Presidental system. The president of Sri Lanka is Mr. Mahinda Rajapaksha, and the prime minister is D.M. Jayaratne. Every 6 years presidental elections are held, and the last election was held in 2010.

24 HISTOIRE/VOYAGE

Sri Lanka’s national bird is the jungle fowl and its national tree is the Na tree. The national animal of Sri Lanka is the Elephant. The country’s national sport is Volley ball but cricket is also a famous sport in Sri lanka. Sri lanka has an international cricket team. This year the cricket world T20 cup tournament was held in Ban- galadesh with 10 teams and the tournament was won by the Sri Lankan cricketers.

THE JUNGLE FOWL ELEPHANT

The national flag of Sri Lanka The national emblem of Sri Lanka

Sri Lanka has many touristic places and nowadays Sri lanka gets a lot of income, thanks to tourism. Sri lanka is one of the well known touristic countries in the world.

Sri lankan curency is known as rupee. Sri lanka has the different curency notes.

Sri lankan currency notes

25 HISTOIRE/VOYAGE

Sri lankan civil war:

Sri Lanka underwent a thirty year long civil war which ended in 2009. The srilankan civil war was a conflict fought on the Island of Sri Lanka. It be- gan on 23rd july 1983, and there was an interminttent insurgency against the gov- ernment of Sri Lanka by the Liberation Tigers of Tamil Eelam (which is well known as the LTTE) an indipendant militant organization which fought to create an in- dipendant state called Tamil eelam in the north and the east of the island. After 26 years of a military campaign Sri Lankan army defeated the LTTE in 18 May 2009 and brought the civil war to an end. The gouvernment of Sri lanka has offecially declaired that the leader of LTTE Mr. Prabakaran died in 17 may 2009 at the end of the civil war. Since the begining of the civil war, more than thirty thousand tamil people and twenty seven thousand LTTE members were killed by the army of Sri- lanka. From the end of the civil war, upwards to now the Sri Lankan government has been putting a big preasure on the former LTTE members and on the tamil people who live in the north and the east of the island. Over one million Tamils are scattered all over the world and most of them live as political refugees in Europe.

Sri lanka during the civil war Few days before the end of the war

Sathuryan et Saranka Parameswaran

Merci à Mme Karmann pour son travail de relectures

26 HISTOIRE/VOYAGE SIMON LAZARD

Notre lycée porte le nom et le prénom de Simon Lazard originaire de Frauenberg.

’histoire de Frauenberg n’est pas celle d’un village frères Lazard décident d’émigrer plus à L anonyme de Lorraine. En effet, plusieurs personnages l’Ouest et arrivent au bord de l’océan Paci- de l’histoire locale, nationale et internationale sont liés à fique dans la ville de San-Francisco. C’est Frauenberg. En 1786, Nicolas Villeroy y a développé une l’époque où il y a beaucoup de chercheurs faïencerie qui déménagera plus tard et deviendra la célè- d’or en Californie. bre firme Villeroy et Boch. Le comptoir commercial des frères Lazard En 1828, y est aussi né Simon Lazard, fils d’un émigré juif devient une banque, mais en parallèle, ils de Bohème et qui deviendra plus tard et après plusieurs poursuivent les affaires d’import/export. Le années passées en Amérique le fondateur de la célèbre 12 juillet 1848, la première société des banque Lazard Frères. Lazard frères et Compagnie est créée. En 1851, Simon Simon Lazard est donc né le 8 avril 1828 à Frauenberg, Lazard devient citoyen américain. Trente trois ans après c’est le fils d’Elie et d’Esther Aron. Il quitte son village na- avoir quitté Frauenberg, Simon Lazard revient en France tal à 16 ans pour aller en Amérique. en 1861. Il s’établit à Paris où sa mère le rejoint. Dès Il traverse l’océan Atlantique en 1844 pour rejoindre ses 1876, la Banque Lazard Frères est implantée à Paris, San deux frères aînés à la Nouvelle-Orléans. -Francisco et également à Londres. Les frères Lazard ouvrent des comptoirs commerciaux de Il décède le 22 février 1898 à Paris. quincaillerie et textiles. En 1848, un gigantesque incendie détruit et ravage les Etats du Sud, c’est pour ça que les MARX Sarah (LT) FAIENCES DE SARREGUEMINES Présentation historique de la faïencerie de Sarreguemines. a Faïence de Sarreguemines est Sarreguemines, la nouvelle direction L une production céramique qui abandonne la conception de vaisselle dès s'est développée de 1790 à 2007 1979 et oriente le site mosellan vers la dans la ville de Sarreguemines. L’ac- fabrication de carrelages, murs et sols. Le tivité débute en 1790, Nicolas-Henri site du moulin de la Blies est abandonné. Jacobi et deux autres associés ins- En 1982, la faïencerie prend le nom de tallent la première manufacture. Sarreguemines Bâtiment. Il est alors fa- Paul Utzschneider est un jeune hom- briqué une vaste collection de faïences, me dynamique qui reprend la manu- vases, cache-pot, fresques murales, che- facture en 1800 et la redresse rapi- Faïences de Sarreguemines, services minées. dement. Inventif, introduit de nouvel- à thé et café; Louis XV, XIX siècle. En 2002, suite à un plan de reprise de 19 les techniques de décoration, il fait salariés et cadres devenus actionnaires, ainsi l’acquisition de plusieurs mou- l’entreprise prend le nom de Céramiques lins. de Sarreguemines. Il reste 130 ouvriers En 1836, Utzschneider confie la di- qui essayent de maintenir l’outil de pro- rection de la manufacture à son gen- duction. dre, Alexandre de Geiger. En 1871, En 2005, l’entreprise est placée en liqui- suite à l’annexion de la Moselle à dation judiciaire. La production continue l’Allemagne, Alexandre quitte Sarre- avec une soixantaine d’ouvriers. guemines et se retire à Paris. Son Le 9 janvier 2007, le tribunal ordonne la fils, Paul de Geiger, assure alors la direction. liquidation et la fin de l’activité au 1er février 2007. La Paul de Geiger meurt en 1913. À l'époque alleman- faïencerie de Sarreguemines n’existe plus. de, l'usine emploiera jusqu'à 3200 personnes. En 1919, après la Première Guerre mondiale, l’unité se MARX Sarah reconstitue sous le nom de Sarreguemines-Digoin- ZRHIDA Nassima (LT) Vitry-le-François. Durant la Seconde Guerre mondiale, la faïencerie fut SOURCES : mise sous séquestre et sa gestion confiée de 1942 à 1945 à Villeroy & Boch. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%AFence_de_Sarreguemines C’est le tournant décisif de l’histoire de la faïence à http://www.jardins-sans-limites.com/Jardins-sans-Limites/Nos-jardins/En- Moselle/Jardin-des-Faienciers-Sarreguemines-F

27 COIN LECTURE

Les mangas, un « phénomène » de mode ? Comment les mangas sont-ils revenus à la mode ?

Qu’est ce qu’un Manga ? conde guerre mondiale ,Tezuka Osamu (1928- Un manga (漫画, manga) est une bande dessinée 1989), surnommé le «dieu des mangas» avec la pa- japonaise qui se lit en sens inverse de la lecture oc- rution de plus de 700 œuvres traitants de thèmes cidentale, qui est en noir et blanc (rarement en cou- profonds comme la place de l’Homme dans la socié- leur), comportant 10 à 20 chapitres par publications. té et encore bien d’autres. En 1982, le manga Akira Au japon, les mangas sont d’abord publiés dans des créé par Katsuhiro Otomo sort au Japon. Glénat pu- magazines (un chapitre par semaine). Ces magazi- blie le manga Akira en France en 1990. Puis vient nes sont plus d’une centaine, le plus connu le ma- Dragon-Ball en 1984 par Akira Toriyama. Glénat le gazine Weekly Shonen Jump (parution tous les lun- publie depuis février 1993 en France. La série ani- dis). Dans ce magazine, on retrouve un chapitre de mée fut diffusée avant la sortie papier de 1988 à plusieurs mangas plus ou moins connus. 1996 dans le Club Dorothée sur TF1. One piece fut Quand est apparu ce « phénomène » de mode ? publié pour la première fois en 1997 en version pa- Le premier Manga a été publié au Japon par Kat- pier puis en 1998 il eut l’apparition de l’animé en sushika Hokusai (1760-1819) en 1814, le France. Il y a aussi le manga Naruto qui sort en pa- « Hokusai Manga » (littéralement Manga de Hoku- pier fin 2002, puis l’animé en 2006. sai) fut sa première œuvre. Plus tard, après la se-

Description des mangas les plus connus .

Akira : en 2019 (2030 selon les versions colorisées des pouvoirs psychiques américaine et française), Neo-Tokyo est une méga- (télépathie, téléportation, pole corrompue et sillonnée par des bandes de jeu- télékinésie, etc.) Les nes motards désœuvrés et drogués. Une nuit, l’un amis de Tetsuo, dont d'eux, Tetsuo, a un accident de moto en essayant leur chef Kaneda, veu- d'éviter un étrange garçon qui se trouve sur son lent savoir ce qui lui est chemin. Blessé, Tetsuo est capturé par l’armée ja- arrivé. ponaise. Il est l’objet de nombreux tests dans le ca- dre d’un projet militaire ultra secret visant à repérer et former des êtres possédant des prédispositions à

One Piece : l'histoire de vraiment. Même si les pirates One Piece se déroule sont toujours une menace pour dans un monde fictif, à la les habitants, la Marine est deve- géographie dominée par nue plus efficace pour contrer les océans, dans lequel leurs attaques sur les quatre des pirates aspirent à mers (East Blue, North Blue, une ère de liberté et West Blue et South Blue). Pour- d'aventure connue com- tant, ce changement n'a pas dis- me « l'âge d'or de la pira- suadé Monkey D. Luffy, un jeune terie ». Cette époque a garçon, de vouloir devenir le suc- été inaugurée par l'exé- cesseur du légendaire Roger. Il cution de Gol D. Roger, va ainsi partir à l’aventure en se le seigneur des pirates. donnant comme premier objectif Avant d'être exécuté, de créer un équipage afin de re- Roger annonça au monde que ses habitants étaient joindre la mer de Grand Line (la Route de tous les libres de chercher toutes les richesses qu'il avait ac- périls chez Glénat), où la fièvre de la « grande va- cumulées durant sa vie entière, le « One Piece. » gue de piraterie » continue de sévir, et où de nom- Vingt-deux ans après l'exécution de Roger, l'intérêt breux grands noms de la piraterie sont à la poursuite pour le One Piece s’éteint petit à petit. Beaucoup y du One Piece. ont renoncé, certains se demandent même s'il existe

28 COIN LECTURE

Naruto : l'histoire neuf queues scellé en lui a attisé la crainte et le mé- commence pen- pris des autres villageois, qui, avec le temps, ne font dant l'adolescen- plus de différence entre Kyûbi (démon renard à 9 ce de Naruto, queues) et Naruto. Malgré cela, Naruto s'entraîne vers ses douze dur afin de devenir genin, le premier niveau chez les ans. Orphelin ninjas. Après plusieurs essais, il arrive finalement à cancre et grand recevoir son bandeau frontal de Konoha (vilage na- farceur, il fait tou- tal de naruto) et la promotion qui va avec. Il est tes les bêtises alors inclus dans une équipe de trois apprentis nin- possibles pour se jas, avec Sakura Haruno et le talentueux Sasuke faire remarquer. Son rêve : devenir Hokage Uchiwa. Peu après, ils rencontrent leur jōnin, celui (dirigeant de Konoha ) afin d'être reconnu par les qui s'occupera de leur formation : le mystérieux Ka- habitants de son village. En effet, le démon renard à kashi Hatake.

Dragon Ball : Son Goku est un jeune garçon naïf do- rin et à participer à plusieurs championnats du monde té d'une queue de singe et d'une force extraordinaire. d'arts martiaux. Il affronte de nombreux ennemis dont Il vit seul sur une montagne. Un jour, il rencontre Bul- le fils du démon Piccolo (qui porte le même nom que ma, une jeune fille de la ville très son père), qui devient son allié lorsqu'il intelligente. Elle est à la recherche est confronté à son passé de Saiyan, des sept boules de cristal légendai- une race d'extraterrestres belliqueux. Il res appelées Dragon Balls. Disper- découvre qu'il avait été initialement sées sur Terre, ces Dragon Balls, envoyé sur Terre pour anéantir la race une fois réunies, font apparaître humaine et permettre aux Saiyan de Shenron, le Dragon sacré, qui exau- vendre la planète. Cependant, il choisit ce le souhait de celui qui l'a appelé. de continuer à défendre sa planète Amadoué, Son Goku accepte d'aider d'adoption. Toujours amené à combat- Bulma à retrouver les boules. Au tre des ennemis de plus en plus forts cours de leur parcours initiatique, ils font de nom- tels que Freezer, Cell ou encore Boo, Son Goku finit breuses rencontres. Son Goku, qui n'était jamais sorti par devenir l'un des combattants les plus puissants de sa forêt, est amené à suivre un apprentissage au- de l'univers et même de l'au-delà. près de maîtres comme Kamé Sennin ou Maître Ka-

Les fans de mangas et du jeux vidéo : les Cosplays Qu’est-ce qu’un cosplay ? Le cosplay (コスプレ, kosupure), mot-valise compo- Le « World Cosplay Summit » est le seul évènement sé des mots anglais "costume" et "playing", est une cosplay au Japon qui comprend un concours, inter- sous-culture japonaise qui consiste à jouer le rôle national qui plus est. Et pour ce concours, il est en de ses personnages (héros de mangas, d'animation effet interdit de porter des costumes ou des parties japonaise, de tokusatsu, de films, de jeux vidéo ou de costumes achetés ; il faut que le costume soit encore de comics) en imitant leurs costumes, leurs entièrement fait par les mains du cosplayer. cheveux à l'aide d'une perruque ou en réali- En France, les cosplayers se retrouvent à la Pa- sant la même coupe de cheveux que celle ris Games Week, à la Japan Expo. du personnage et leur maquillage. On ap- En Allemagne, les cosplayers se retrouvent pelle les pratiquants des cosplayers. Pour lors de conventions cinématographiques traduire cosplay : « activité consistant à se (Star Wars…) costumer en personnage de fiction...» Fouché Erwan Très courante au Japon, cette pratique n'est Battisti Corentin pas rare aux États-Unis ou en Europe lors des conventions et autres festivals de man- (PAT) gas ou de science-fiction. Cosplay de Trafalgar Law 2 Où se retrouvent tous ces Cosplay ? ans plus tard dans One piece

29 COIN LECTURE

LES AVATARS

En cours de français, dans le cadre du « Parcours de personnages », les élèves de 2HOT2 et 2COM1 (de Mme Scanzi-Billong) ont écrit une présentation de leur avatar. Voici un petit échantillon de leur travail.

Elena

on avatar nommé Elena évolue dans un monde pas très différent du nôtre, du moins à quelques exceptions près. Les seules différences qu'il y a, c'est que dans ce mon- de on peut tout apercevoir même les choses les plus invraisemblables. Cela peut être des hirondelles qui ne volent pas dans le ciel mais dans l'eau, une montagne qui Mse courbe pour vous laisser passer, des animaux avec des corps bizarres, des animaux extraordi- naires dont chaque enfant rêve... Et bien dans ce monde, il existe. Parmi la population il existe une poignée de personnes dotées d'un ou plusieurs pouvoirs. Elles sont rares et Elena en fait partie. Elena, une jeune femme de 19 ans, grande et mince, aux cheveux bruns très longs et bouclés, tou- jours vêtue d'une longue robe blanche fait penser à une déesse. Elle a un regard sauvage et une démarche qui montre sa force et sa détermination. Mais elle reste quand même un personnage sen- sible tout en ayant un caractère bien trempé mais avec un pouvoir hors du commun : celui de l'ima- gination. C'est un pouvoir que très très peu de personnes ont la chance d'avoir. Il lui suffit de fermer les yeux pour tout imaginer et l’objet de ses pensées se dessine devant elle, devient réel. Avec son don, Elena peut aussi s'imaginer à un endroit puis percevoir un bruit, ouvrir les yeux et de s'y re- trouver. C'est en quelques sortes un pouvoir de téléportation mais avec une certaine limite. Un jour, cette femme puissante et mystérieuse va s'aventurer sur un territoire hostile et dangereux. Elle partit un beau matin pour aller à l'autre bout de ce monde qui n'était pas féerique. Durant tout ce long trajet qui la mènerait à destination elle rencontra un bon nombre de personnes, des habi- tants, des gens du voyage qui la guidèrent vers ce côté obscur du monde. Personne ne lui demanda pourquoi elle voulait se rendre dans « le monde de Satan » comme certains l’appelaient. Personne sauf un vieux sage, qui arrive à lire l'aura de tout le monde. Alors Elena accepta de lui dévoiler son horrible passé. C'est à l'âge de 6 ans que sa vie bascula et qu'elle devînt orpheline. Pour quelle raison ? Durant cette période des hommes avaient dépassé la frontière qui séparait le territoire magique et sans vio- lence de cet enfer qui régnait à l'autre bout du monde. Ces hommes accomplirent des horreurs en massacrant et tuant des pauvres innocents sans but précis, par plaisir peut-être. Hélas les parents d’Elena furent victimes de ces actes odieux. Les tueurs étaient deux, et elle avait gravé leurs visa- ges dans sa mémoire. En effet, elle se souvenait dans les moindres détails de ce qui s'était passé ce jour-là. Ces monstres avaient ligoté et abattu sans scrupule ses parents sous ses yeux. Puis les deux sinistres partirent laissant derrière eux (suite à la page suivante) Elena les yeux rivés sur ses parents qui étaient devenus à présent des cadavres. Tous les détails de cette scène tellement horrible qu'elle n'avait pas de mots pour la décrire restèrent à jamais gra- vés dans sa mémoire. Elle avait peu d'informations sur les assassins, (Suite en page 31)

30 COIN LECTURE mais les cris de souffrance qui résonnaient encore à présent dans la maison lui permirent de perce- voir un prénom, celui de Dryfus. L'autre tueur quand à lui avait une cicatrice tout le long de la joue et tous deux étaient grands avec les cheveux courts. Voilà, c'est tout ce qu'elle savait sur eux. Mais dé- terminée, elle se fit la promesse de venger ses parents et s'entraînait pour devenir forte et violente au combat afin de pouvoir un jour les retrouver et accomplir sa vengeance. Après avoir achevé son récit, le vieux sage lui souhaita bonne chance et lui indiqua la route à suivre. Puis quelques heures plus tard enfin elle arriva. Le paysage était hideux, horrible à regarder. Dans ce monde vivent les monstres de la pire espèce, les humains ou les animaux qui y résident, véhicu- lent le mal. Le paysage chaotique se limite à des rochers, de la lave et quelques habitations miséra- bles et délabrées. Des cadavres gisent un peu partout complètement déchiquetés dans des mares de sang. Le seul son que l'on entend ce n'est pas le chant des oiseaux, mais des cris atroces qui vous déchirent les tympans. Voilà en quelques sortes un paysage sinistre à vous faire froid dans le dos. Elena, continua à marcher avec plus qu'une seule chose en tête, trouver ses persécuteurs. Les trouvera-t-elle ? Survivra-t-elle moralement et physiquement à cette épreuve ? C'est ce qu'elle va bientôt savoir...

SCHWARTZ Lisa, 2HOT2 Chloé

on avatar vit dans une forêt, une forêt pleine d’amour et de vie. Pleine de verdure, de petits animaux innocents et sans défense. Dans cette forêt où l’on respire la joie, où l’on voit des fleurs de toutes les couleurs, on peut entendre les oiseaux chanter à tue-tête. Si on s’y aventure on s’y croirais dans un rêve, c’est un endroit féerique où Mles problèmes n’arrivent pas. Le feuillage des grands arbres imposant laissent passer les rayons du soleil. Il y a non loin, une petite rivière d’eau bleue et fraiche qui coule à flot accompagnant le souffle du vent. Elle s’appelle Chloé, une petite fée qui existe encore, elle fait partie des dernières à ne pas s’être fait attraper par les braconniers des environs. Elle, sa famille et les quelques autres fées vivent dans des cocons blotties en haut des arbres. La paille et le petits bois sec les protègent des regards des ra- res visiteurs. Chloé, petite fée au cœur immense, toujours sur ses gardes mais tellement naïve se fait dévorer des yeux par les jeunes hommes qui la croisent. Tous restent fascinés devant ce petit bout de femme d’à peine 17ans. Elle a de long cheveux blonds qui font ressortir ses yeux de couleur émeraude, son petit nez relevé met en valeur ses fines lèvres parfaitement dessinées et sa robe faite de feuilles d’arbres convient parfaitement à son teint plutôt pâle. Chloé est une fée très aimée dans la vie de tous les jours. Elle a le pouvoir de voir le futur. Il y a deux ans déjà que les braconniers ont capturé sa petite sœur Laurine, petite blonde aux yeux bleus, tou- jours souriante, le portrait craché de sa sœur. Sa famille et tout le village la croient morte mais Chloé ne perd pas espoir car elle eut des visions de leurs retrouvailles. Elle survole chaque jour la réserve des braconniers espérant retrouver une trace de Laurine. Un jour, alors qu’elle faisait sa tournée ha- bituelle à la réserve, elle retrouve un des chaussons de sa sœur Laurine, quelques jours plus tard, elle y retourne et retrouve son collier de perles blanches qu’elle lui avait offert pour ses 10ans. Alors Chloé sait que sa sœur est là quelque part. Décidée à retrouver Laurine, elle va chercher ses cou- sins-cousines, amis et famille pour partir à sa recherche. Ils passent tous par un vieux grillage rouil- lé. En entrant dans la salle où se trouve tous les kidnappés, ils délivrèrent toutes les fées emprison- nées et Chloé trouva enfin sa sœur dans une petite cage à part. Les retrouvailles se font courtes car il est temps de repartir avant que les braconniers ne se doutent de quelque chose. A leur retour au village, le reste des habitants acclamèrent tous Chloé et les autres, ils les félicitèrent de leur incroya- ble courage et la vie reprit son cour. WINTERSTEIN Christina, 2COM1

31 COIN LECTURE La petite nouvelle !!!

ans un monde où chaque continent a sa propre magie. Dans un continent où il règne une magie assez étrange, se dresse la ville de DARKLY. Darkly est une ville magnifique qui se trouve au bord de la Dmer. Au bord de cette mer se trouve une guilde. Au centre de la ville se trouve un parc magnifique où il y a un lac et beaucoup de verdures. Assis sur un banc du parc s’y trouve une jeune femme âgée de 17 ans, elle a de magnifiques cheveux couleur or et de jolies yeux couleur fuchsia. Dans ses cheveux se trouve un ruban noir attaché sur le côté pour former une couette. Elle est de taille moyenne. Cette jeune fem- me s’appelle LUNA, c’est une archère très douée pour son âge, elle peut manipuler les animaux grâce à son pouvoir. Luna a pour arme un arc de diamant transmis de génération en génération, elle porte à son cou un collier magique offert à sa naissance par sa mère. Luna a un caractère fort et piquant, elle s’énerve vite quand elle n’est pas respec- tée, elle aime la solitude et le noir. Luna est toujours seule, elle n’aime pas être en communauté et a toujours du mal à faire confiance. Luna a promis a son grand-père mourant de retrouver ses parents et de les sauver au péril de sa vie, ainsi que l’arc de légende que seule une per- sonne ayant un cœur pur peut retrouver et retirer de sa dalle de pierre. Luna fait partie d’une équipe contre son gré. Elle ne connaît que SAKI, les autres membres de leur équipe, elle ne les a encore jamais vus. Saki est un jeune homme âgé de 18 ans, il contrôle le pouvoir du feu et peut le transformer en ce qu’il veut. Saki raconte que lorsqu’il était petit, il vivait avec un dragon. Saki a les cheveux blonds et les yeux verts. Luna admirait le paysage quand, tout à coup, elle entendit un bruissement étrange, elle se leva précipitam- ment et sortit son arc et l’arma avec sa flèche. Elle sentit un parfum épicé méconnaissable, elle vit quelque chose bouger dans un buisson derrière un grand chêne. Luna examina le buisson d’un œil suspect quand elle découvrit une touffe de cheveux blonds sortir du buisson : << Luna :- Ah …. C’est toi !! qu’est-ce que tu fais la Saki ?? Saki : - Bah oui, c’est moi qui d’autre ! je suis venu te chercher pour une mission !!!! Luna :- je n’ai pas envie d’y aller ! Saki :- tu viens, un point c’est tout !!!! dit-il en la saisissant par le bras et la tirer vers la gare. Arrivée à la gare, Saki alla vers 2 personnes louches. On pouvait y distinguer une jeune femme et un jeune homme. Luna suivit Saki et s’arrêta : Saki :- salut ! J - salut Saki ça va ? demandèrent les 2 inconnus - Saki :- oui et vous ? - Oui !! euh…… Saki, tu fais les présentations ?? demanda la jeune femme. Saki :- Ok, dit-il en se retournant vers Luna !! je vous présente Luna la petite nouvelle de notre équipe !!!! Luna :- Enchanté … tu sais ce qu’elle te dit la petite ? -Luna c’est bien cela ! je me présente, je suis Kira , je contrôle la magie des armes et lui c’est Hito, il contrôle la magie de la glace, dit Kira Luna :- Ravie de faire votre connaissance !! Tiens, elle a les cheveux bleu turquoise et lui il les a bleu nuit, pourquoi pas !! pensa-t-elle. Ils entrèrent dans le train et firent humbles connaissances. Kira :-dis-moi Luna, tu ne nous as pas dit qu’elles étaient tes pouvoirs ? Luna :- Mon pouvoir est que je peux contrôler les animaux et je suis très douée au tir a l’arc !!! Kira :- Ah d’accord !!! Pendant leur voyage en train, ils s’endormirent tous. Ils firent leur mission et rentrèrent tous. Luna se sentait revivre, elle commençait à leur faire confiance et à les apprécier.

Diana Blain (2COM1)

FIN 32 COIN LECTURE

EQUARION’S TALES Par Mathilde Bruyère

Vous allez découvrir dans les pages qui suivent, une nouvelle écrite par Mathilde Bruyère, ancienne élève de Bac Pro du lycée Simon Lazard et qui a été rédactri- ce en chef adjointe du journal que vous « tenez entre les mains ». Bien qu’elle ait dé- sormais quitté le lycée, elle continue de contribuer au « Chroniqueur ». Le mieux est de lui laisser la parole pour qu’elle présente son œuvre :

« Voici une de mes histoires où j'ai décidé d'essayer un nouveau concept de nouvel- le, je m'explique : toutes les nouvelles de cette série "Equarion's Tales" se déroulent dans le même univers, chaque histoire est unique et il n'y a pas besoin de lire le cha- pitre précédent pour lire le chapitre suivant même si des références aux anciens cha- pitres peuvent être retrouvées dans les chapitres à venir. Avec cette idée de base j'ai décidé de créer un monde "Fantasy" pour pouvoir exploi- ter les infinies possibilités de ce genre d'univers. Dans l'histoire à suivre, vous allez donc suivre la quête d'aventuriers alors que dans le chapitre suivant (à titre d'exemple) on peut retrouver l'histoire d'un orphelin, d'un voleur, etc. » Vous pouvez trouver l'ensemble de mes textes sur fictionpress.com sous le nom d'auteur QueenFrost. Sur ce site, vous pouvez critiquer en ligne sur le système de review et je pourrai ré- pondre à l'ensemble de vos questions. »

a chute ne fut pas dure comparée aux attentes de Séléna et de ses acolytes, après plusieurs mois de L marche et de dérive, ils avaient trouvé la crypte des âmes et après la chute du géant qui terminait la mar- che, toute la petite troupe était tombée les uns après les autres en effet domino dans un trou qui devait être l’entrée. De l’eau ?! Pensa Séléna. Celle-ci nagea jusqu’à la surface puis guetta l’arrivée de ses compagnons en détaillant rapidement la pièce autour d’elle, des grandes fresques taillées dans la roche représentant les sacrifices et les rites d’une religion disparue, à une hauteur d’à peu près vingt-cinq mètres se trouvait le trou par lequel ils étaient tous tombés. Tif, la jeune alchimiste remonta à la surface, prit une grande bouchée d’air puis lança : - Où est-ce qu’on est tombé? - Je crois qu’on y est, répondit doucement Séléna. Bam le cyclope, cause de leur chute, remonta à son tour et sans même prendre le temps de respirer il hurla de sa voie gutturale : - Ouais Bam dans cave ! - Bam, chuchota Séléna, il faut être silencieux. - Bam chuchote maintenant, répondit-il de sa voix la plus basse. - Où est Hunter, demanda l‘experte en potion Tif. Ils se regardèrent tous avant de lancer : - Son armure ! - Séléna vas-y, tu es meilleure nageuse que nous et puis tu as la magie.

33 COIN LECTURE

Séléna prononça quelques incantations avant de plonger. « Avec ça, je devrais avoir assez d’air pour le repêcher » Plus bas, elle remarqua un débris argenté descendant doucement vers le sol, nageant du plus vite qu’elle pût, elle le rattrapa. Ses craintes se révélèrent vraies, l’armure d’Hunter l’avait fait couler à pic, celui-ci se dé- battait pour la retirer mais rien n’y faisait, le plastron ne voulait pas lâcher prise. Celui-ci la remarqua, puis montra son dos, derrière lui, sa cotte de mailles s’était accrochée à la sangle de son plastron, elle le détacha par magie puis sentit son sort d’oxygénation faiblir. « Bon sang pas maintenant » La descente l’avait fatiguée et elle n’aurait pas la force de les porter tous les deux, elle défit les nœuds par magie puis inspira un grand coup avant de coller ses lèvres à celles d’Hunter et de lui donner son air restant. Juste avant de sombrer, elle vit le guerrier remuer, puis le noir total. Bam et Tif se trouvaient à présent dans une cavité hors de l’eau. - Bam, va les chercher s’il te plait, demanda l’alchimiste. Le géant plongea puis remonta quelques secondes après avec Hunter et Séléna sur son dos, sur la cavité, le guerrier sauta : - Séléna ne respire plus, fait quelque chose Tif ! Celle-ci sortit une fiole de son manteau en murmurant ; - Deux doses et des excréments de dragon. Avec un compte-gouttes, elle versa deux gouttes d’un liquide verdâtre dans la bouche à Séléna puis glissa une autre fiole sous son nez, celle-ci ne se réveillant toujours pas, Tif appliqua une goutte de la deuxième fiole sous le nez de la magicienne. Instantanément, Séléna ouvrit les yeux, se redressa, plongea dans l’eau et remonta en hurlant : - Ce que ça pue bon sang ! D’où ça vient ? - C’est des excréments de dragon, pardon d’en être arrivé là, s’excusa Tif. Soudain, un cri suraigu à glacer le sang retenti, Bam dégaina son gourdin tandis que Hunter posait la main sur le pommeau de son épée. - Qu’est-ce que s’était, demanda Tif. - On les a réveillés, répondit Séléna.

Quelque chose frôla la cheville de Séléna qui murmura une vielle phrase de sa famille sensée repousser le mauvais sort, elle grimpa sur la berge puis sortit son grimoire sec de son manteau, tous la dévisageaient quand elle lança blasée : -Vous ne connaissez toujours pas tous mes sorts de protections, ne vous exclamez pas à chaque fois. Ona- ga Mirdäg, Minena Lagourfa ! Ils lâchèrent tous un cri quand le sort s’appliqua. - Bam aime pas poisson. - Séléna, qu’as-tu fait, s’enquit Hunter. - Je nous ai permis de voir s’il y avait quelque chose de nocif dans cette eau et d’après ce que nous voyons tous, c’est… Comment dire, de taille. En effet, après application du sort de la mage, ils purent apercevoir une géante masse sombre nager dans le bassin dans lequel ils avaient atterri. - Y’a pas un moyen de s’en débarrasser, s’exclama Tif. - Par magie je ne peux rien contre cette créature tant que je n’ai pas pénétré son âme. - Pourquoi ne le fais-tu pas, s’énerva l’alchimiste. - C’est…c’est une créature ancestrale, elle a des millénaires d’expérience et si je tente un assaut, je…je vais avoir droit à une contre-attaque, hésita celle-ci. Déjà qu’on m’a déjà repérée… Séléna tremblait, elle se mit à paniquer intérieurement jusqu’à se cloîtrer dans le coin le plus protégé de son esprit, elle s’éloigna de l’eau et se recroquevilla contre le mur du fond avant de psalmodier des propos inau- dibles. - Que fait-elle, demanda Hunter. - Elle se retire au plus profond d’elle-même, la créature où dieu sait qui a dû passer à l’assaut, répondit Tif à voix basse, en gros elle est hors course pour un moment. - Que faisons-nous ? - Bam donner leçon au gros poisson. Soudain une petite lumière sortit de l’eau non loin de la berge, Bam s’exclama : - Loupiote ! Loupiote !

34 COIN LECTURE

Il sauta à l’eau: - Bam chercher lumière ! Séléna s’agita : - Non non non ! Bam étant un cyclope qui devait bien mesurer plus de quatre mètres, mais la mâchoire qui jaillit de l’eau était si grande qu’elle aurait pu attraper une maison de fermier, le champ de celui-ci et toutes les bêtes avec. Bam n’eut pas le temps de se retourner qu’il fut gobé cru par la créature en poussant un cri tétanisé. Tif se pencha et sortit des poignées de fiole qu’elle se mit à mélanger tout en chantonnant : - Du feu, il me faut du feu. Séléna chuchota : - Onaga Mirdäg, Mingra. Un petit feu s’alluma près de Tif qui continua son mélange. Hunter tremblait de tous ses membres, quand soudain une dizaine de corps tombèrent du trou en hurlant. - Des humains, s’exclama le guerrier. - Ne les repêche pas lâcha Séléna froidement. - Séléna…je suis un guerrier du roi, je suis dans l’obligation d’aider mon peuple ! La magicienne ouvrit son grimoire et prononça : - Onaga Mirdäg, Udra no Imulcum dar Inna Portodre… Elle fut baffée violemment par Hunter qui hurlait : - Je t’interdis de les tuer ! - Nous n’avons pas le choix tu préfères qu’ils souffrent, lui cracha-t-elle au visage. - Non nous allons les sauver, regarde y’en a un qui est presque là ! Hunter se pencha au bord de l’eau et attrapa la main d’un homme, l’homme affichait un grand sourire empli de gratitude, mais celui-ci s’effaça rapidement. La créature bondit et happa l’homme dans sa gueule. Séléna et le groupe eurent le temps d’entrevoir la tête du monstre, pas d’yeux, une grande gueule remplie de dents plus acérées encore qu’un rasoir et une horrible tête couverte de croûtes. Hunter sursauta, il ne restait plus que le bras de l’homme dans sa main, avec un mouvement de recul il lança le bras aussi loin que ses forces lui permirent. - Fini, cria Tif, j’ai concocté un poison foudroyant à partir d’eucalyptus ! Il ne résistera pas une minute ! - Tu peux tuer quelqu’un avec de la menthe, s’exclama le guerrier. Séléna ferma son grimoire et prononça : - Onaga Mirdäg, Arnakram Irugu… - Arrête, l’interrompit Tif, tu es à sec encore un sort et c’est la mort ! Laisse-moi faire. Elle balança à l’eau le contenu de plusieurs fioles puis lança : - Minervus Potitus, Arnakram Irugui Panajiol Deafs. Hunter se releva et annonça : - Faisons en sorte que ces sacrifices ne soient pas vains. - Séléna. - Oui, je vais voir s’il est en vie. « Pitié mon dieu faites que cette chose soit morte. » Séléna entrouvrit son esprit, elle perçut immédiatement les esprits autour d’eux, elle se concentra sur les es- prits de Tif et de Hunter puis regarda autour d’eux. Elle ouvrit les yeux : - Je ne sais pas si cette chose est en vie, mais il y a des esprits partout dans cette salle, cet endroit est mau- dit ! Sortons d’ici ! - Séléna, on n’a pas fait tout ce chemin pour rien, objecta Hunter. - Je prends le premier tour Hunter, toi et Séléna dormez, vous êtes à bout. Le guerrier rejoint Séléna au fond de la cavité : - Ferme ton esprit et repose-toi. Hunter lui tendit son épée par le pommeau : - Sers-toi de l’énergie se trouvant dans le rubis pour te remettre. A peine eut-elle posé sa main sur la pierre qu’un flot d’énergie la submergea, toute son énergie revint à elle. Séléna sourit : - Merci, mais dis-moi d’où sors-tu une pierre aussi puissante ? - Mon maître a passé sa vie à la remplir de son énergie et il m’a légué son épée. Le truc, c’est que je sais

35 COIN LECTURE même pas lancer un seul sort ! Séléna sécha ses vêtements et ceux de ses compagnons par magie puis tandis que la lumière du soleil dis- paraissait peu à peu de l’ouverture du plafond elle s’installa enroulée dans sa cape contre la paroi au fond de la cavité. Tif prit le premier tour de garde tandis qu’Hunter épuisé s’écroula sur le sol. Quelques rayons du soleil filtraient à travers l’ouverture du plafond tandis que Tif ouvrait les yeux. Hunter avait pris le deuxième tour de garde au cours de la nuit pour laisser Séléna dormir. Il s’approcha doucement de la magicienne et secoua légèrement son épaule en chuchotant : - Séléna. On se lève. C’est alors qu’elle tourna la tête vers lui et dans un mouvement de recul le guerrier remarqua d’énormes cer- nes sous les yeux de la jeune femme puis ajouta : - Tu n’as pas dormi ? - Tu…tu crois que j’ai…que j’ai pu, bégaya-t-elle. Tif se levait puis s’approcha de Séléna : - Il n’y a que toi qui les entends, comment ça se fait ? - Quelles sont les méthodes d’éradication qu’utilisent les esprits ? demanda Hunter. Tif hésita puis ajouta : - Ils tuent d’abord ceux qui peuvent leur nuire, c’est-à-dire les magiciens. - Non, ils commencent par faire quoi, insista Hunter. - Ils s’en prennent à son esprit jusqu’à épuisement total et… - Prennent le contrôle de leur hôte, acheva le guerrier. - Alors, continua Tif, qu’est-ce qui nous dis si c’est encore elle ? - Rien pas même une question privée, car ils liront instantanément dans sa mémoire. Séléna remua puis ajouta : - Passons, quelqu’un à un plan ? - Non, répondirent Tif et Hunter. - Moi si, j’en ai même deux. Elle s’assit en tailleur puis désigna le trou au plafond : - Alors soit je puise dans l’énergie dans l’épée de Hunter et je nous transporte tous les trois en volant à l’exté- rieur et on oublie cette histoire, soit…soit je vide la pièce de son eau vers le plafond pour pouvoir accéder aux étages inférieurs et trouver ce que l’on cherche. - On vide l’eau, lança Hunter. - Je suis d’accord avec lui, lança Tif. - N’oubliez aucuns détails, je ne sais pas combien de temps je pourrai encore tenir aux assauts de ses es- prits. - Tu puiseras dans mon rubis, proposa Hunter. - Mais ton rubis ne tiendra pas éternellement surtout avec la dépense pour déplacer une telle masse d’eau et je suis sûre qu’en bas le monde n’est pas rose non plus. La magicienne ouvrit son grimoire en soupirant et effleura le pommeau de l’épée : - Onaga Mirdäg, Hatter Junkonkus Mikarus Ornéva ! Soudain un torrent d’eau jaillit du lac pour s’engouffrer dans l’ouverture du plafond, lentement l’eau se vidait du réservoir. Au bout de quelques minutes, Séléna sentit ses forces défaillir et les esprits venir frapper ses protections mentales, elle posa un genou à terre tandis qu’Hunter lui mit l’épée en main. Elle repoussa les esprits d’une grande claque d’énergie et augmenta le débit de l’eau, soudain une conscience différente des montres effleura sa barrière de défense, puis une voix résonna clairement dans sa tête : « Qui es-tu étranger pour puiser l’énergie du rubis de mon apprenti ? » « Vous êtes le maître de Hunter? » « J’ai transvidé une partie de mon esprit dans cette épée, je répète une dernière fois étranger, qui es-tu? » « Je suis Séléna, fille de personne, apprentie magicienne et une amie de votre apprenti. » « Pourquoi puises-tu autant d’énergie? » « Nous sommes en pleine quête pour récupérer un objet, pour continuer il fallait dégager une grande quantité d’eau et je ne possède pas d’aussi grandes réserves d’énergie. » Il ne restait plus que quelques centimètres d’eau quand Séléna interrompit le sort et tomba à genoux. Sa vue se troubla puis le noir complet.

Séléna se sentait comme bercée, mais avec d’horribles migraines et des hurlements perçant ses tympans. La jeune mage ouvrit doucement les yeux, d’abord surprise par le noir, puis remarqua qu’elle était sur le dos

36 COIN LECTURE de quelqu’un, celle-ci remua pour se relever quand une voix familière la sortit de son état léthargi- que : - Hé Séléna est réveillée. - C’est pas trop tôt, s’exclama Tif. La mage donna un léger coup de genou à son porteur pour que celui-ci la repose au sol, il s’exécuta : -Tu peux marcher ? - Ca ira, répondit la concernée. - N’en fais pas trop, s’enquit le guerrier. Se remettant doucement sur ses pieds la jeune femme continua : - Où sommes-nous ? - Nous avons avancé dans une galerie qui se trouvait au fond du lac, répondit l’alchimiste. La mage se boucha les oreilles en murmurant quelques injures, Tif la coupa : -Bon on sait qu’on est suivi par des esprits, qu’on risque de croiser des monstres à tout moment et qu’on est encore loin de cette foutue boîte. Hunter baissa les yeux : - Je ne suis pas sûr qu’on atteigne le bout de cet endroit. - Qu’est-ce qui vous fait dire ça tous les deux, demanda Séléna curieuse. - Tu ne peux même pas imaginer le nombre de corps que nous avons croisé, le comité d’accueil ne tardera pas à venir nous saluer, répondit le guerrier. -Continuons, si on est dans la mouise autant y aller jusqu’au bout. C’est-ce qu’on a toujours fait dans cette quête non, sourit la mage. - Jusqu’au bout, s’exclama Hunter, et aussi pour venger mon pote qui s’est fait dévoré par un poiscaille géant ! Séléna sortit son grimoire : - Merci, grâce à vous je sais ce que je vais faire, désolée des mes doutes. - Service, un moulinet bien placé et j’m’en vais déchiqueter leurs tronches à ces esprits, cria Hunter en dé- gainant son épée. - Même si au corps à corps j’assure pas, j’ai un carquois et des flèches, s’exclama Tif. - Donne, je vais les enchanter, amenez-vous, ça va être une grande fête. - Tu peux faire quelque chose pour mon armure, demanda Hunter. - Onaga Mirdäg, Deragto utlioma. L’armure récupérée du guerrier scintilla avant de reprendre sa forme originelle, Séléna continua : - Onaga Mirdäg, Arteus arceus utliona. Ce fut au tour du carquois de Tif de prendre forme, les flèches prirent une forme parfaite pour le tir ainsi qu’un enchantement pour briser d’éventuelles défenses magiques. - Et mon épée, gémit Hunter. - Elle est déjà protégée contre les maléfices et perce les barrières alors je n’ai plus rien à lui apporter. - Fais la briller, allez ! - Je ne suis pas Forgemage et tu vas te faire cuire un œuf, je ne vais pas jeter mes réserves de magie dans le vide pour te faire plaisir ! Les aventuriers continuèrent leurs marches en descendant de plus en plus profondément dans les méan- dres des ténèbres les plus sombres que pouvait contenir Equarion. Séléna lança un nouvel enchantement qui fit taire les esprits colériques des lieux avant de reprendre : - Ils ne viendront plus nous déranger maintenant. - T’en auras mis du temps, rigola Tif, surtout pour le meilleur mage de tout Equarion ! - La ferme, je fais ce que je veux et je suis loin d‘être la meilleure ! - Les filles, je veux surtout pas vous déranger mais au lieu de vous disputer concernant vos cycles respectifs regardez en face de vous. Les deux jeunes femmes sur le point d’exploser relevèrent la tête et se calmèrent soudainement à la vue de squelettes et de cadavres ambulants en face d’eux.

- Allez c’est parti, cria Hunter l’épée à la main, pas de pitié pour… Qu’Est-ce que c’est au juste ? - Des zombies squelettes ? Onaga Mirdäg, Lucius ! Une grande lumière éclaira le couloir dévoilant la position d’ennemis derrière eux, Séléna lança : - Je couvre derrière, Hunter, Tif allez devant ! Le guerrier se rua vers les premiers adversaires en face de lui puis d’un coup sec en décapita une rangée,

37 COIN LECTURE se servant de son élan, il abattit sur le crâne d’un squelette le plat de sa lame qui eut pour effet de le réduire en miettes. L’alchimiste, quant à elle, tirait des volées de flèches, faisant mouche à presque tous les coups, elle aligna d’une flèche trois zombies en s’exclamant : - Comment j’ai fait ça ?! - Je l’ai ensorcelée, tes flèches peuvent percer la roche ! Onaga Mirdäg, Midurgo falmus. La mage avança de quelques pas et cracha un torrent de flammes sur ses adversaires, une fois les flammes éteintes, il ne restait plus grand chose de ses adversaires, un zombie à moitié brûlé, ainsi que deux squelet- tes. Hunter chargea derrière elle et asséna son épée sur l’épaule du mort vivant, Séléna attrapa sa main li- bre : - Renvoie-moi, Onaga Mirdäg, Midurgo falmus. Hunter envoya la jeune femme dans un demi-cercle puis un nouveau jet de flamme, certes moins puissant que le premier, mais tout aussi dévastateur, jaillit de la bouche de la mage réduisant en cendre le peu d’en- nemis qui restaient. Le guerrier rigola : - Attention, tu vas prendre feu ! - Ne refais jamais ça, lança Tif. - Pourquoi, demanda la mage. - Pendant que tu craches tes flammes comment composes-tu tes sorts ? - Je me sens exclu les filles… - C’est un sort de mon maître, je l’ai vu l’utiliser plusieurs fois, y’a pas à s’en faire, rétorqua Séléna. - Mais lui n’avait pas besoin d’utiliser une clé de voûte pour lancer un sort ! Tandis que toi si. - Concernant mes sorts, je fais ce que je veux, je suis le mage et toi l’alchimiste point. - Qui est ton maître ? demanda l’alchimiste. - Ça ne te regarde pas, répondit froidement Séléna. « D’ailleurs…ce n’est pas comme si j’avais oublié son nom mais…je ne me souviens plus de qui il était quand il m’a entrainé…Enfin quand il m’a adoptée… »

***************

Je levai mes yeux dont la pupille rouge en avait surpris plus d’un sur ce plafond noir d’encre souillé par de vieilles taches d‘humidité, l’aube n’allait pas tarder à arriver maintenant et il était l’heure pour moi de quitter mon lit douillet afin de quitter cette maison et ses habitants qui selon moi étaient plus que de simples gê- neurs. -Mird, chuchotai-je. Ma bougie s’alluma instantanément, éclairant le grenier en bois qui me servait de chambre, je fermai les der- niers boutons de ma chemise, enfilai mes bottes en cuir ainsi qu’un grand manteau noir descendant jusqu’à mes chevilles, j’ouvris mon armoire -quasiment vide- et en tirai un sac de provisions préparé la veille par mes soins, de quoi tenir plusieurs jours si je me rationne. Je posai un genou sur le rebord de ma fenêtre cher- chant hâtivement l’échelle que j’avais laissée la veille. Au bout de quelques minutes, je perçus dans la pé- nombre mon échelle, mais celle-ci avait basculé sur le sol. Je ne connaissais pas le mot « échelle » dans la langue magique, mais un autre sort fera l’affaire si je la vi- sualise bien. Fermant les yeux pour plus de concentration, j’articulai clairement: - Quoy. Un potiron du potager s’éleva du sol et décolla dans je ne sais quelle direction à une vitesse affolante, épui- sée du coût du sort, je m’assis sur la bordure de la fenêtre en grognant. Je ne connaissais pas d’autre sort que « viens » ou « vole » pour déplacer un objet, il faut que je me dépêche avant de me faire remarquer. Fermant à nouveau les yeux, je visualisai d’abord l’échelle puis je la voyai venir vers moi, une fois de plus je prononçai le mot magique « viens» : - Quoy. L’échelle se releva brusquement avant de s’écraser sur le rebord de ma fenêtre dans un gros fracas, le bruit ayant sûrement réveillé les habitants de la maison, je me dépêchai de passer les jambes vers l’extérieur, lan- çant un regard vers ce que fût ma chambre, je me disais que finalement seize ans, c’est un bon âge pour tout recommencer. Mon père adoptif débarqua dans ma chambre : - C’est quoi ce boucan Séléna ! Que… Reviens ici tout de suite! Femme amène-moi la cravache, hurla-t-il à l’égard de ma mère adoptive. - Jamais tu peux toujours crever !

38 COIN LECTURE

Je descendis l’échelle au plus vite et remarquant le soleil se lever, je pris la direction de la route en courant, en passant devant l’échoppe du forgeron, je tournai la tête pour voir si mon ami Jack était là, mais voyant le four éteint et ayant entendu les hurlements de mon père, je repris ma course. Une fois sur la colline marquant la sortie du village, je me retournai et remarquai que les habitants es- sayaient de stopper la fureur de mon père, je vis Jack entamer la pente au pas de course. - Bouge-toi! J’ai rendez-vous à Imilia, lui criai-je tout sourire. Arrivé à ma hauteur, il me tendit un étui de la taille de mon avant bras avec un sourire satisfait : - Tiens, c’est pour toi, je l’ai fini hier soir, tu pourras t’en servir pour dépecer ou même te défendre en cas de besoin. Tirant sur la manche, je découvris une magnifique lame blanche aussi tranchante qu’un rasoir, je ne pus m’empêcher de verser quelques larmes : - Merci, Jack, je te payerai un jour pour cette lame. - Ouais ma vieille, t’as intérêt à revenir sinon je te botte le cul ! Et c’est moi qui ai prévenu les habitants de ton évasion, c’est eux qu’il faut remercier. - Je reviendrai quand je serai mage, c’est promis ! Je fis mine de partir quand il m’attrapa le bras : - Une dernière chose, ne m’oublie pas. Sur ces mots, il déposa un bref baiser sur mes lèvres avant de dévaler la pente en direction du village qui fut le mien, je regardai ma maison une dernière fois puis repris ma course pour l’Est où j’espérais trouver un jour le pays des mages, pleurant à chaudes larmes, je m’époumonai : - Je t’aime, idiot. Pour toute réponse je reçus : - Moi aussi, crétine!

***************

Fatigués par le combat, Hunter, Tif et moi avions décidé de nous reposer quelques minutes afin de récu- pérer, je vérifiai rapidement nos provisions et pestai, Tif m’entendit et commença d‘une voix plus douce que d‘ordinaire: - Séléna on sait déjà, pas la peine de nous le rappeler. Je lâchai la sacoche et entrepris de feuilleter mon grimoire dans le lexique des sorts anti-démon, Hunter reluquait son rubis et Tif avait entrepris de ramasser les flèches pouvant être réutilisées. - Séléna, dis-moi, commença Hunter, pourquoi tu ne veux pas nous parler de ton maître ? - Je n’aime pas parler des morts, commençai-je. Tif s’assit à côté de Hunter en soupirant : - Maintenant que j’y pense, tu nous connais plus que nous te connaissons, raconte nous comment tu as atteint Imilia la fameuse cité des mages ! Même moi, je n’ai pas pu y aller, pourtant je me sers également de la magie. Je claquai mon grimoire : - On reprend la route. Je m’avançais dans le tunnel sombre dont les parois étaient toutes gravées des mêmes figures que le dô- me, des rites sacrificiels, rien de bien sain d’esprit. Les pas de Tif et de Hunter me suivaient mais person- ne ne parlait, le silence était lourd et aucun danger en apparence ne semblait nous menacer. Cette marche dura de nombreuses heures, peut-être même des jours, il n‘y a pas vraiment de notion de temps dans cet endroit, c‘était comme si tout était figé pour l‘éternité. N‘entendant plus les bruits de pas dans mon dos, je me tournai, Tif et Hunter avaient disparu, étrangement cela ne me fit rien, j’eu un bref sentiment de résignation, puis repris ma route. Ils pouvaient bien faire ce qu’ils veulent. Des jours s’étaient écoulés, je semblais tourner en rond depuis le début, dans mon esprit une seule conclusion s’imposa, les lieux de répétitions infinies. Je m’assis ouvrant rapidement mon grimoire, les lieux d’éternelles répétitions sont rarissimes, mais ils ont toujours des failles, celle-ci se trouve générale- ment dans les détails, gravures, positions des rochers au sol. Pour briser ces lieux d’ordre, il faut les rem- placer par des lieux chaotiques, je posai ma main sur ma taille à la recherche de ma dague, mais un pom- meau plus imposant se présenta à moi. Depuis quand avais-je l’épée de Hunter ? J’empoignai la lame et frappai le mur sur ma droite, brisant la perfection des gravures, plus je frappais, plus les alentours semblaient changer pour une autre pièce bien différente. Le mur s’écroula sur un trou sombre d’une odeur nauséabonde, je m’y aventurai sans allumer la moindre lumière, rien ne me fera plus

39 COIN LECTURE reculer. Le bout du tunnel se présenta à moi, un débouché sur une grande pièce avec un dôme similaire au lieu de notre intrusion, au centre trônait un piédestal entouré d’une eau aussi sombre que les ténèbres eux-mêmes avec quelques marches pour arriver au centre. Une boîte flottait paisiblement au dessus du piédestal, je lâ- chai mon sac, ainsi que mon grimoire, pour m’y diriger, le piège sentait à plein nez, mais mourir maintenant me paraissait une bonne option. Des miroirs se dressèrent autour de moi comme un mécanisme automati- que, ce que j’y vis me terrifia, une femme méconnaissable, moi, mes yeux aux pupilles rouges cernés, des cheveux plus longs que d’habitude, vêtue de haillons et surtout d’une maigreur alarmante. Je me retournai, partout je me voyais, dans le même état, étais-je encore en vie ? J’abattis l’épée sur un miroir et sortis de ce cercle, un flash traversa mon esprit lorsque je relevai la tête : « Où sont Tif et Hunter ? » Depuis combien de temps je les avais perdus, pourquoi j’avais cette épée, je me retournai vers mon grimoire lorsque celui-ci s’ouvrit devant moi, je m’approchai hésitante et y vis la seule et unique page rouge, une sorte de journal. J’y reconnus mon écriture et perçus la forte odeur de sang qui s’en dégageait. « Je les regarde dormir, je leur ai dit que j’avais chassé les esprits, mais c’était un mensonge, je l’écris ici avec mon propre sang, car nous n’avons plus d’encre, je perd patience et quelque chose m’appelle inlassa- blement dans ces ténèbres oubliés. J’évite d’y penser, je m’imagine tant bien que mal dans un champ au printemps, cette image est bien plus agréable que ce lieu maudit. » « Ma deuxième entrée dans ces pages, pas mal de temps s’est écoulé, enfin je pense, je ne perçois plus les esprits, mais il s’est passé quelque chose aujourd’hui, Tif est morte, je ne comprends pas vraiment ce qu’il s’est passé. Pandore s’est joué de nous, une porte s’est présentée à nous, derrière une salle remplie de tous les vœux que les humains ont un jour pu proférer, tout s’y trouvait : armures, or, livres rares, ingrédients uni- ques, nourritures en abondance. Je perçus l’anomalie dès le début, j’interdis à Hunter de prendre quoi que ce soit, mais une voix dans ma tête m’interdit de faire pareil avec Tif, la même que j’entends lorsque j’essaye de dormir, la même qui m’appelle au plus profond de ce trou. Les poches vides, je sortis la première de la salle, rapidement suivie de Hunter puis de Tif qui, sans s’être privée, avait pris nourritures et ingrédients de grande rareté. Une bonne heure plus tard, nous avons monté un campement, Tif n’allait pas bien, à un moment, elle est tombée et a vomi, ce n’était pas le contenu de son estomac qui s’étala sur le sol, mais bel et bien ses propres tripes. Elle n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’une grande quantité de sang se mit à couler de chacun de ses orifices, les oreilles, le nez, la bouche, les yeux et même les pores. Elle hurla et je restais là devant cette scène, tandis que Hunter reculait horrifié, la voix dans ma tête se calma et m’intima de conti- nuer. J’ai repris la route avec Hunter et aujourd’hui j’écris avec le sang de Tif. » Il ne restait plus qu’une seule entrée sur le journal, je regardai l’épée de Hunter, avais-je vraiment envie de la lire. « Ca y’est, ils sont tous morts. Je suis seule. Dans les ténèbres du temple des Nocturnes, comme j’ai pu le lire sur une gravure, à mes côtés gît le cadavre de Hunter, ma lame blanche profondément enfoncée dans sa poitrine. Ecrire avec son sang fut la chose la plus jouissive qui m’est arrivée depuis mon entrée dans ses souterrains. Je vais continuer ma route, au point où j’en suis autant trouver cette boîte et pourquoi pas faire ce que j’en veux au lieu de la rapporter au roi. » « Plus le temps passe, moins je me sens vivante, je me vide, j’ai l’impression d’errer sans but. » Rien d’autre, ils étaient tous les deux morts et par ma faute, je tournai les yeux vers la boîte et ça me parut comme une évidence, si j'avais survécu jusqu'ici c'était pour en prendre possession. Mais pourquoi moi ? Je ressentais une telle haine envers cette entité qui m'a volé le peu que je possédais. Mais étrangement, la co- lère ne me semblait pas être la solution. Je purgerai mes fautes et punirai Pandore pour son avidité, je m'avançai vers le piédestal et empoignai la boîte d'une main ferme, le destin d'Equarion était entre mes mains à présent.

À suivre

ABONNEMENT GRATUIT A LA VERSION NUMERIQUE DU JOURNAL UNE SEULE ADRESSE : [email protected]

40