L' du Mont Vully et son rempart celtique

Autor(en): Kaenel, Gilbert / Curdy, Philippe

Objekttyp: Article

Zeitschrift: Ingénieurs et architectes suisses

Band (Jahr): 120 (1994)

Heft 1/2

PDF erstellt am: 11.10.2021

Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-78299

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http://www.e-periodica.ch L'oppidum du Mont Vully et son rempart celtique

Par Gilbert Kaenel, sommet du Mont Vully ¦mî; u- l\A< Musée cantonal (commune de Bas-Vully FR) U> «M tW-' d'archéologie Lea fait l'objet d'une exploration et d'histoire, J**"" dans le cadre tH^^L- à*\&*. ,.«*— 1014 Lausanne archéologique et Philippe Curdy, d'un projet de recherche du Musée national FNRS. De 1978 à 1984, WÊÊ&M suisse, plusieurs campagnes de fouilles se 8023 Zurich sont succédé, d'une ampleur m w toutefois limitée: il s'agissait l*+r plus de sondages que de "^ décapages de surface, visant avant tout à cerner le potentiel archéologique du site, non seulement *.€S permettre de planifier pour oir" «^ *4; d'éventuelles fouilles M m '^*Wm m0ÉM&>. fa. mais aussi obtenir ¦:x J> sk'-'&g-P&& d'envergure, pour des en vue ¦è&éSWR! arguments précis -JJJtß vj d'assurer la protection du site ¦Ar3 Wï dans son ensemble. Fig. 1. - Le murus gallicus de Sermuz (Gressy VD). La hauteur originale du mur Une dernière intervention de est estimée à plus de 4 m. (Reconstitution graphique: M. Klausener) vérification, très restreinte, s'est déroulée au printemps 1987. Différents rapports préliminaires au Ve siècle av. J.-C. notamment). tombes de personnages de haut ont paru, faisant le point des Ils vivaient à l'âge du fer, rang, qualifiés de «princes». Les CC enseignements tirés de cette qui se développe dans nos sites de l'Ütliberg, près de opération [8]1; une publication régions dans la continuité de l'âge Zurich, et de Châtillon-sur-Glâne O détaillée est en cours d'élaboration. du bronze dès le VIIIe siècle av. (Posieux) près de Fribourg, en H J.-C. Les archéologues parlent sont les représentants «suisses». in Confrontés à des problèmes de d'un Premier âge du fer (ou A la Heuneburg au bord du «génie civil celtique», nous nous époque de Hallstatt), entre 800 Danube (près de Sigmaringen, sommes adressés au professeur et 450 environ av. J.-C, et d'un dans le Bade-Wurtemberg), on a Leopold Pflug, qui s'est Second âge du fer (ou époque même mis au jour une vivement intéressé, avec ses de La Tène, du nom d'un site à du VIe siècle av. J.-C. en étudiants de l'EPFL, à notre fortification l'extrémité orientale du lac de briques crues sur fondation de de terre, de bois et de Neuchâtel, qui a livré des milliers pierres, conçue, en rupture avec pierre sèche; ses résultats, qui de trouvailles dès le milieu du la tradition, selon un modèle seront intégrés à la monographie siècle dernier), entre 450 et 15 méditerranéen, peut-être même en préparation, sont exposés environ av. J.-C; cette dernière par un architecte grec! à la suite de cette brève date marquant la mainmise Les Celtes du Second âge du fer introduction historique. effective de Rome sur le Plateau maîtrisent non seulement, comme Le projet de reconstruction, en suisse. On sait que les Helvètes, leurs prédécesseurs, la grandeur réelle, avec l'aide de un peuple celtique puissant, technologie du bronze et des l'armée, d'une portion du rempart occupaient dès le IIe siècle av. J.-C. matières précieuses telles que l'or, à l'angle d'une porte, a un territoire compris entre Alpes mais ils développent un armement malheureusement dû être et Jura, Léman et lac de et un outillage en fer, abandonné en 1989, suite au préavis Constance. diversifié et performant, dont les négatif de la commune... Les contacts et les échanges trouvailles de La Tène sont une avec le monde méditerranéen prestigieuse illustration: Le monde des Celtes (grec, étrusque, puis romain) marteaux, pinces, limes de forgerons, Les Celtes sont les premiers vont s'intensifier, surtout aux VIe outils de charpentiers, de habitants de l'Europe du nord des et Ve siècles av. J.-C: on trouve selliers, de charrons, etc. Les Alpes dont nous connaissons le au sud de l'Allemagne, en France épées en fer forgé, damassées, nom, grâce aux auteurs de l'Est et sur le Plateau suisse, ™j|ment ornées, démontrent antiques (l'historien grec Hérodote de la vaisselle en bronze des p||uesses techniques, en originaire de Grande Grèce (Italie l'absence de la fonte (qui du Sud), d'Etrurie, ou de la interviendra au Moyen Age). A la fin 1Les chiffres entre crochets renvoient céramique dans de du fer, aux IIe et Ier IAS N° 1/2 aux références bibliographiques en fin grecque, attique, l'âge des siècles voit se déve- 12 janvier 1994 d'article. des sites d'exception et av. J.-C, on lopper en Europe les premières ^ «villes» (oppida, pluriel d'oppidum en latin), avec les témoins d'une organisation proto-urbaine: centre économique, artisanal, culturel et cultuel ainsi que politique. Une fortification en définit l'emprise qui peut atteindre plusieurs centaines d'hectares. L'usage de la monnaie commence à se généraliser, les premières traces d'écriture (en caractères grecs) apparaissent, du vin et de x la vaisselle sont importés d'Italie; 3IBRACTE c'est le début du processus MONT d'une profonde mutation de la société qui va passer de la pré- (ou plutôt proto-)histoire à l'histoire.

Les de l'âge du fer Des ouvrages défensifs sont attestés en Europe tempérée dès le Néolithique (Ve millénaire av. J.-C.) mais surtout durant l'âge du bronze (de la fin du IIIe au début du 1er millénaire av. J.-C). Ils sont constitués de levées de terres (provenant d'un fossé), de pierres et d'armatures de bois; les détails du mode de construction, =CTrf> de l'assemblage des bois (dont seules les traces sont Fig. 2. - Carte de répartition des remparts celtiques appartenant aux deux conservées dans le meilleur des systèmes architecturaux principaux. Nous n'avons pas tenu compte de la présence, cas) et les dimensions de ces ou non, de clous de murus gallicus dans des remparts à potsmjx frontaux verticaux (par exemple Bâle ou Berne), ni de l'évolution dans le temps qui montre ouvrages restent toutefois par trop une tendance vers la disparition des verticaux. méconnus. poteaux I Pfostenschlitzmauer (parement en pierre et poteaux frontaux verticaux); Les mêmes composants sont mis murus gallicus (parement en pierre et poutraison interne horizontale); en œuvre à l'âge du fer. Les ¦ murus gallicus probable fortifications de la fin de la période (D'après [3], fig. 4, complété: le territoire des Helvètes est individualisé, d'après [9], fig. 3). de La Tène, qui fleurissent en Europe celtique au IIe et Ier siècle avant notre ère, mettent en tie de «mur gaulois»: il s'agit des villes, car la pierre le défend œuvre les traditions et matériaux d'une construction de terre, du feu et le bois des ravages du locaux; à noter l'utilisation «armée» de poutres horizontales bélier, celui-ci ne pouvant ni bri- de grandes crosses en fer forgé entrecroisées en couches ser, ni disjoindre une charpente dans certains types de remparts. successives (sans toutefois mentionner où les pièces qui forment liaison la présence des grandes à l'intérieur ont en général Le murus gallicus ou «mur crosses en fer et parements de quarante pieds d'un seul tenant» gaulois» et ses variantes pierre sèche (fig. 1). «Ce genre (César, Guerre des Gaules, livre Jules César évoque dans un d'ouvrage, avec ses pierres et VII, 23). passage célèbre de La Guerre des ses poutres régulièrement alternées, Les archéologues, dès le troisième Gaules le siège d'Avaricum offre un aspect varié qui quart du XIXe siècle, ont (Bourges) en 52 av. J.-C. A cette n'est pas désagréable à l'oeil; il identifié en Europe, surtout en occasion, il décrit le rempart de est, de plus, très pratique et itÖlice, une quarantaine de \'oppidum (la «ville») et le quali- parfaitement adapté à la défense constructions qu'ils ont interpré- tées des comme «murs gaulois» Type offrant d'ailleurs une grande Site de rempart Clous variété dans le détail et les dimensions. Genève

différente Une autre grande famille, Lausanne du murus gallicus (stricto sensu), est représentée par un peu plus d'une vingtaine d'ouvrages attestés: il s'agit du mur Sermuz T à poteaux frontaux verticaux (traduit de l'allemand Pfosten- schlitzmauer), dont la répartition couvre principalement l'est de l'Europe celtique. On remarque Yverdon-les-Bains très bien sur la carte (fig. 2) la position particulière du territoire des Helvètes sur le Plateau suisse, à l'intersection de ces deux grands courants constructifs. Le Mont rempart du Mont Vully, décrit ci- Vully dessous, appartient à cette série de murs à poteaux frontaux verticaux, dont les variantes Bois de Châtel architecturales sont également nombreuses (écartement des Jensberg poteaux, présence ou absence de parement interne notamment) Windisch (fig. 3).

La fortification Mont Terri x=> du Mont Vully Ml T De nos jours, la fortification celtique n'est matérialisée sur la colline du Mont Vully que par un ressaut plus ou moins marqué dans la pente, renforce Bâle-Munsterhugel T que £€:..~^3 çà et là une lignée d'arbres et i de bosquets (fig. 4). Les sondages mécaniques et Uetliberg fouilles de surface restreinte implantés en plusieurs endroits ont permis de reconstituer le système ~C&*4 architectural du en Berne-Engehalbinsel dispositif : rempart: les tronçons les mieux conservés atteignent 1-2 m de hauteur; dans bien des cas, même le sol de construction a m disparu et seules subsistent les Rheinau structures excavées (fosses d'implantation des poteaux). Selon les estimations des archéologues, de IAS N" 1/2 ce type rempart pouvait Fig. 3. - Les différents remparts celtiques des oppida du territoire helvète (et 12 janvier 1994 atteindre à l'origine 5 m de rauraque: Bâle, Mont Terri?) (D'après [6], p. 80, complété) feJ l4.w H&

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Fig. 4. - Vue du sommet du Mont Vully en direction de l'est (lac de Morat). Restitmon du front du deuxième rempart (fortification principale de /'oppidum celtique: TN tour nord, TS tour sud, PI, P2 portes et voies d'accès) (Photo S. Morgan)

hauteur, ce que l'étude statique posés; sur les parements les qui ont juswié le recours au du dispositif permet de confirmer mieux conservés, des espaces savoir de l'ingénieur. (voir plus loin). apparaissent tous les 20 à 30 cm entre les lits de pierres, et Des entrées bien défendues Un plan architectural matérialisent l'emplacement de La mise en évidence de dispositifs rigoureux longrines reliant les pieux du d'entrée apporte des Le rempart rectiligne coupe la front entre eux (fig. 5). Le corps renseignements originaux sur colline du Mont Vully de part en du rempart est constitué d'une l'architecture «militaire» celtique. A part sur près de 600 m de masse de terre bloquée à l'arrière deux emplacements (fig. 4, P1 longueur. Le front comprend une du front; elle se prolonge en et P2; JB. 6; illustration de ligne de poteaux verticaux en plan incliné vers l'amont, sur 20 couverture), une porte est aménagée chêne, régialièrement espacés et à 30 m. Noyée dans la rampe, dans le rempart: de chaque profondément ancrés dans le à 3 m du front, uS deuxième côté de l'entrée, le parement sol; le bois n'est pas conservé ligne de poteaux verticaux était externe fait un retour à angle droit Map des traces indirectes installée. Les liaisons entre les vers iMtérieur, se prolongeant permettent de restituer leur présence deux lignes de pieux par des sur plusieurs mètres en amont; sans équivoque: coloration traverses n'ont, par contre, jamais cette porte en tenaille (de différenciée du sédiment à pu être observées, le bois l'allemand Zangentor) est caractéristique l'emplacement des pieux, concentrations n'ayant pas laissé de traces: dans le monde celtique; la de charbon de bois. l'archéologue ne peutœue supposer route comprend deux voies Reliant les poteaux, des tronçons la position de ces traverses, parallèles excavées dans le sol. On de murs en pierre sèche, leur espacement et le système relève en plus au Mont Vully, la de faible épaisseur, ont été dis¬ d'ancrage; ce sont ces lacunes présence de deux «tours» amé- feosy

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F/g. 5. - Vue du mur cfe refend nord de la tour sud (les fils sont distants de 1 m). Restitution graphique des éléments en bois

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IAS N° 1/2 12 janvier 1994 Fig. 6. - Plan archéologique de la tour sud nagées symétriquement, à 30 m de part et d'autre de la porte. La rampe est interrompue par des murs de refend et un parement arrière aménagé à 3 m du front; l'espace ainsi réservé dans la rampe, d'environ 7 m de fije largeur, a servi de «corps de garde». Sur le sol antique, des foyers et divers vestiges (poteries, déchets alimentaires, fragments de parures et d'outils, fig. 7) témoignent de l'utilisation sinon permanente, du moins répétée, des lieux. Certains indices montrent que cet espace était couvert; la présence d'un poteau de fort diamètre au centre de la «casemate» laisse supposer des superstructures d'importance, une tour selon toute vraisemblance; les murs les mieux Fig. 7. - a: fibules en bronze (sortes d'épingles de nourrice); b: couteau, crochet de ceinture manche calciné conservés atteignaient dans le en fer, anse et anneaux en bronze, en os, perle en verre; c: trois monnaies celtiques en «potin» (bronze coulé); d: céramique fine des 1 de meilleur cas m hauteur, tournée et grossière Datation: vers 100 av. J.-C. (Photo F. Roulet) rendant évidemment hypothétique toute précision sur l'allure en élévation de cet ouvrage. lement dans la «casemate» Quelques références fouillée, ainsi que dans la couche bibliographiques Réfections et incendie d'incendie qui couvre l'intérieur [1] F. Audouze et O. BûchsenschOtz: «Villes, villages et de Au cours de son existence de cette structure et en campagnes l'Europe celtique», Paris, 1989 la l'abandon, relativement brève (environ un demi- marque destruction et [2] O. BuchsensIËûtz: «Structures siècle, voir ci-dessous), la fortification permet de proposer une d'habitats et fortifications de l'âge a subi une réfection date entre la fin du IIe siècle et du Fer en France septentrionale». Mémoires de la Société préhistorique systématique de tout le front. le début du Ier siècle av. J.-C. française, 18, 1984 8). Nous à Aménagée en quinconce devant (fig. avons proposé, [3] O. B0ch@iscH0Tz et Ph. Curdy: le premier front, une deuxième titre d'hypothèse, d'y voir la trace «L'habitat helvète sur le Plateau ligne de pieux a été disposée et archéologique, tangible, de suisse». Archéologie suisse, 14, un système de parements et de l'épisode bien connu de 89-97, 1991 '[4] «Cafe et Romains en Pays de longrines il l'émigration des Helvètes au identique adopté; Vaud», G. Kaenel et P. Crotti, éd. la semblerait que certains tronçons printemps 58 av. J.-C, sous (brochure accompagnant l'exposition) de mur aient pu donner rapidement conduite de Divico. Ils auraient Lausanne, 1992 quelques signes de fatigue mis le feu, nous dit César, à une [5] César: «Guerre des Gaules» (texte établi L.-A. Constans), Les (pourrissement des bois?). douzaine d'oppida, 400 villages par Belles Lettres, Paris, 1984 On observe ensuite les traces et de nombreuses fermes avant [6] Ph. Curdy et G. Kaenel: «La pério¬ d'un incendie de forte ampleur de quitter leur territoire sans de de La Tène dans le Jura (450- (poutres carbonisées et envisager d'y revenir. Jules César 15 av. J.-C). Quelques réflexions», in «Les Celtes dans le amoncellement de pierres des en décida autrement, et, iSara» (Catalogue de l'exposition), parements effondrés) qui semble après une bataille meurtrière au Yverdon-les-Bains, 77-80, 1991 limité aux tours et à la porte. Le sud de {Y oppidum [7] L. Flutsch et G. Kaenel, «Jules Cé¬ rempart ne sera dès lors plus principal des Eduens: le Mont sar, les Helvètes et l'archéologie», rebâti et les lieux semblent Beuvray en Bourgogne), il les in «L'or des Helvètes. Trésors cel- ;a.:S|ues en Suisse» (Catalogue de temporairement abandonnés. le Plateau suisse. La renvoya sur l'exposition), Zurich, 28-33, 1991 fortification du Mont Vully ne [8] G. Kaenel et Ph. Curdy: «L'Oppi¬ Datation et destruction fut pourtant pas reconstruite et dum du Mont Vully», Guides de la du rempart le site ne vit que des occupations archéologiques Suisse, 22, 1988 Le matériel archéologique mis rares et de faible envergure *BpG- Kaenel et D. Paunier: «Qu'est-il au jour dans les couches (gallo-romaine notamment) arrivé après Bibracte?», Archéologie d'occupation du dispositif, principa- jusqu'à nos jours. suisse, 14, 153-168, 1991