o SÉCURITÉ & STRATÉGIE N 121 VEILIGHEID & STRATEGIE Août 2015 Opérations militaires : entre prise de risque, solidarité, souveraineté et « entrée en premier » André Dumoulin Chercheur au Centre d’études de sécurité et défense Institut royal supérieur de défense de royalsupérieur Institut ii Une version électronique du présent document est disponible et peut être téléchargée gratuitement sur notre site internet : www.irsd.be Les vues exprimées dans ce document sont celles de son auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de l’Institut royal supérieur de défense, de la Défense ou du gouvernement belge. Vous pouvez adresser vos questions, commentaires ou remarques quant à ce document à l’adresse suivante : Directeur du Centre d’études de sécurité et défense Institut royal supérieur de défense Avenue de la Renaissance, 30 1000 Bruxelles Ou par courriel :
[email protected] ISSN : 0770-9005 Opérations militaires : entre prise de risque, solidarité, souveraineté et « entrée en premier » André Dumoulin Chercheur au Centre d’études de sécurité et défense Institut royal supérieur de défense Centre d’études de sécurité et défense Avenue de la Renaissance 30 1000 Bruxelles Image de couverture Exercice Hot Blade 2014 Source : Agence européenne de défense (http://www.eda.europa.eu) – image extraite de la médiathèque Flickr (https://www.flickr.com/photos /eudefenceagency/14537791699/in/album-72157645720175065). Executive Summary Les opérations militaires en général et les opérations associées à la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD/PSDC) de l’Union européenne ou dans le cadre de l’OTAN ne peuvent être étudiées si on ne prend pas en compte, très en amont, quatre critères : la solidarité entre États participants et leurs forces multinationalisées, le poids de la souveraineté et des restrictions associées à la prise de risque militaire et politique, la question de la prise de risque et, au final, la capacité d’entrer en premier dans les zones d’intervention.