REGION DE GAO REPUBLIQUE DU MALI Cercle De Gao Un Peuple – Un but – Une Foi Commune Gounzoureye
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REGION DE GAO REPUBLIQUE DU MALI Cercle de Gao Un Peuple – Un But – Une Foi Commune Gounzoureye PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE DE GOUNZOUREYE 2005 – 2009 Elaboré avec l’appui technique et financier de l’USAID-Mali à travers le projet d’appui au CSA, le PROMISAM Mai 2005 1Introduction La commune de Gounzoureye est issue de l’ancien arrondissement central de Gao. Elle est composée de 13 villages ( Koima, Tchirissoro, Sadou, Lobou, Sidibé, Kosseye, Gorom Gorom, Kadji, Wabaria, Arhabou, Tacharane, BagoundjéI et BagoundjéII )situées le long du fleuve niger. Elle compte un conseil communal de 23 membres élus aux élections communales du 30 Mai 2004. La commune est limitée au : Nord par la commune de Soni Ali Ber Sud par la commune de Gabero Est par la commune de Anchawadj et Gao Ouest par la commune de N’tillit Le chef lieu de la commune est Wabaria. Les principaux partis politiques de la commune sont : ADEMA, L’URD,Le MPR, Le RPM, Le CNID . 2. Méthodologie : la méthodologie utilisée a consisté à : - La formation des responsables communaux ( Maires, présidents des commissions de développement) - La formation du personnel communal ( secrétaires généraux et régisseurs des communes) et le personnel d’appui aux communes ( CCC) - La formation des personnes ressources et représentant des OPA ( chambre locale d’agriculture, les femmes, les jeunes). - La tenue des ateliers d’élaboration des programmes communaux - L’adoption en session communale des programmes 3 .Objectifs : Le programme de sécurité alimentaire vise à : - Doter les communes d’un programme structurel de sécurité alimentaire réfléchie et élaboré par les communautés concernées - Amener les communes à sortir de la spirale des aides d ‘urgence 4. Etats des lieux 4.1Traits physiques : 4.1.1 Relief : Le relief de la commune est monotone et est dominé par la présence de grosses dunes surtout dans le Gourma . Cependant nous notons quelques plateaux moyens. 4.1.2 climat : Le climat à l’instar d’une grande partie des communes de la région est de type sahélien caractérisé par une alternance de 2 saisons Une saison sèche de 8 à 9 mois et une saison de pluie de 3 à 4 mois. Les quantités de pluie par an sont de l’ordre de 200 à 250 mm d’eau. Les principaux vents sont : l’harmattan et la mousson. 4.1.3 Végétation : La végétation correspondante est la savane arborée avec prédominance d’espèce acacia. Les sols : Les sols sont de type argilo-sablonneux . 4.1.4Hydrographie : La commune de Gounzoureye est traversée du nord au sud par le fleuve sur une distance d’environ 40 km. En plus du Niger nous notons la présence de quelques mares temporaires dans le cote gourma de la commune comme Tidjalalen 2 4.2Trait humains : 4.2.1Population : La commune compte une population d’environ 34095 habitants repartie comme suit : homme 17713, femme 16382 sur la base du recensement à caractère fiscal 2004 financé par le Projet d’Appui au Développement Local. 4.2.2 Ethnies : Cette population essentiellement composée de Sonrhaï, de peulh et de tamacheq et arabes installée sur la rive droite du fleuve. Il faut cependant souligner que la majorité de la population se trouve concentrée le long du fleuve Niger avec une densité moyenne de 6 à 7 habitants au km2 4.2.3 Religion : La principale religion de la commune est l’islam qui se divise en plusieurs confréries notamment la tidjania, Kadria et autres 4.2.4 Mouvements migratoires : La migration de la population est surtout dirigée vers la ville de Gao, Mopti, Sikasso et Bamako. Une forte colonie de la commune se trouve au Niger, Ghana et Nigeria. 4.3 Réalité économiques : 4.3.1Activités économiques : Les principales activités économiques de la commune sont : 4.3.1.1L’agriculture : Il porte sur la culture du riz de submersion, riz irrigué, du sorgho de décrûe, niébé, le long des plaines alluvionnaires de la commune. Cette agriculture est tributaire des aléas climatiques mais bénéficie de la fertilité alluvionnaire des sols. Le manque d’encadrement, la faiblesse d’organisation et l’absence d’équipement adéquat des producteurs agricoles sont à la base du faible rendement de l’agriculture. Cette activité est très souvent accompagnée par un maraîchage très timide qui porte sur les légumineuses et les tubercules. 4.3.1.2’élevage : Il est pratiqué par la majorité de la population et demeure extensif, il porte sur le bovin (3335 têtes), les ovins (806 têtes), les caprins (272 tête) les assint(480 têtes), equins(24 têtes), et les camelins(1) A ceux-ci il faut ajouter la volaille qui porte sur les poules et pintades. Cet élevage comme l’agriculture est victime du manque d’organisation, d’équipement et d’encadrement des éleveurs. 4.3.1.3 pêche : Elle est pratiquée par la majorité de la population sédentaire mais reste tributaire des aléas naturels : faible crue du fleuve, ensablement du fleuve. Ce secteur aussi connaît un problème d’organisation et d’équipement des producteurs. 4.3.1.4 commerce : Il vient en complément aux activités ci-dessus citées et porte sur le bétail, les céréales, le poisson et les article divers ( thé, sucre, tissus ,tabacs) La commune dispose de 5 marchés (Koïma, Bilalikoïra, Bagoundjé, kosseye et Tacharane). Il faut souligner que le marché de Bilalikoïra constitue le 3e marché à bétail du Mali de part son importance. Les principales zones d’approvisionnement sont : Gao, Mopti, Sikasso et Bamako 4.3.1.5 Artisanat : Il porte sur : - Les produits de maroquinerie (sacs, chaussures, oreillers, pochettes…) - Les produits de la forge : couteaux, houes, dabas, pioches, râteaux, binettes, haches…. 3 - Les produits de la poterie : canaris, jarres, gouttières…..et les produits de la vannerie 4.3.2Infrastructures Le degré d’équipement de la commune en infrastructures est moyen malgré les actions des ONG et Projets. On note entre autres : 4.3.2.1 Ecoles : La commune compte au total 16 écoles primaires , 4 seconds cycles et 5 centre d’éducation pour le développement ( CED). Ces écoles toutes publiques connaissent également des problèmes d’équipement et de personnel enseignants 4.3.2.2 Santé humaine : la commune dispose de 3 centres de santé communautaires inégalement reparties sur le territoire de la commune. Il s’agit des centres de santé de Tacharane, de Lobou et de Wabaria. Ces infrastructures connaissent des problèmes de personnel, d’équipement et de dotation en médicaments. 4.3.2.3 Santé animale : La commune de Gounzoureye compte au total 3 parcs de vaccination notamment à Tacharane, Wabaria et Lobou. Ces parcs inégalement repartis demeurent insuffisants pour la couverture vaccinale de la commune. La commune ne dispose d’aucun dépôt de pharmacie vétérinaire ; l’approvisionnement en vaccin et autres produits se fait à partir de la ville de Gao. 4.3.2.4 Aménagements hydro agricoles et hydrauliques : L’équipement de la commune en aménagement hydro agricole est faible du fait de l’importance des superficies cultivables. Il existe 5 périmètres irrigués dans la commune notamment à Koïma, Gorom Gorom et Tacharane. Les ouvrages de submersion contrôlés atteignent une centaine. Les digues de ceinture réalisées par les populations et les intervenants ne suffisent plus à sécuriser les champs contre les inondations et les poissons rhizophages. La commune compte 102 puits dont seulement une soixantaine fonctionnels et 20 forages équipés. La zone pastorale ne dispose d’aucun point d’eau moderne. Ces points d’eau sont aussi mal repartie sur les villages de la commune poussant les populations à creuser des puisards traditionnels (sources de maladies) pour subvenir à leur besoin en eau. 4.3.2.5 Infrastructures marchandes : la commune compte au total 5 marché hebdomadaires notamment à Koïma, Kosseye, Kadji, Bagoundjé et Tacharane. Tous ces marchés souffrent de problèmes d’équipement et d’aménagement (hangars, magasins ………) 4.3.2.6 Banques de céréales : La commune dispose d’une trentaine de banques de céréales financées par les ONG et les projets, ces infrastructures ne fonctionnent pas pour la plupart à cause du faible niveau d’organisation et du manque de formation et d’encadrement des bénéficiaires. Ces banques de céréales et magasins de stockages sont inégalement repartis et n’arrivent pas à satisfaire les besoins des populations. 4.3.2.7 Système financier décentralisé : Il n’existe pas de caisse de crédit ou de structure bancaire, les seules de financement demeure les prêts apportés par quelques ONG à travers les activités régénératrices de revenus. Ces activités également souffrent du faible niveau d’organisation, de formation et d’encadrement des bénéficiaires. 5 Contraintes principales 5.1 Contraintes liées à la disponibilité : - Faiblesse et insuffisance des productions agricoles - Insuffisance des pâturages 4 - Perte importante du cheptel due aux épizooties 5.2 Contraintes liées à l’accès : - Faible revenus des populations - Enclavement de certains secteurs de la commune 5.3 Contraintes liées à l’utilisation appropriées de la nourriture : - Malnutrition des enfants et des femmes - Sous – alimentation des populations 5.4 Contraintes liées à la stabilité des approvisionnements : - Rupture des stocks. 5 1er Composante : Disponibilité de la Nourriture Contraintes Objectifs Généraux Objectifs Spécifiques Activités Coût Résultats attendus Périodes Chargés Faiblesse -Aménagement et Réhabilitation de PIV Rizicole Améliorer les Augmenter sécuriser -Construction de digues de ceinture et ouvrages de A partir de Insuffisances des productions agricoles les surfaces cultivables submersion contrôlés Mars Maire dans la commune -Aménagement de Périmètres maraîchers productions