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SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY SOMMAIRE

PREAMBULE OBJET DE L’ETUDE CONTENU DU PRESENT RAPPORT

1 PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE DE SILLINGY...... 5

1.1 Contexte humain ...... 5 1.1.1 Eléments démographique et bâti...... 5 1.1.2 Activités économiques ...... 7 1.1.3. Perspectives d’évolution démographique...... 8

1.2 Contexte climatique et topographique ...... 9 1.2.1 Éléments climatiques...... 9 1.2.2 Eléments topographiques...... 9

1.3 Contexte hydrographique ...... 10 1.3.1 Réseau hydrographique ...... 10 1.3.2 Caractéristiques hydrologiques ...... 12 1.3.3 Objectif de qualité des eaux superficielles ...... 12

1.4 Contexte géologique...... 13 1.4.1 Un peu d’histoire…...... 13 1.4.2 Nature des formations rencontrées ...... 15

1.5 Contexte hydrogéologique ...... 16 1.5.1 Les aquifères ...... 16 1.5.2 Les captages A.E.P ...... 16

1.6 Contexte Naturel ...... 17

2 DIAGNOSTIC COMMUNAL - ETAT DES LIEUX ...... 18

2.1 Etendue actuelle du réseau d’assainissement collectif...... 18

2.2 Règlement et Projets communaux d’urbanisme...... 18

2.3 Diagnostic des dispositifs d’assainissement non collectif...... 19 2.3.1. Répartition par type de dispositif ...... 19 2.3.2. Taux de conformité...... 21

3 ZONAGE COLLECTIF ET NON COLLECTIF ...... 22

3.1 Rappel du Schéma Général...... 22

3.2 Zones d’Assainissement Collectif...... 23

3.3 Zones d’Assainissement Non Collectif ...... 23

4 APTITUDE DES SOLS ET ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ...... 25

4.1. INTRODUCTION : METHODE D’ANALYSE DE LA TYPOLOGIE DES SITES ...... 26

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 1/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY 4.1.1. La méthode S.E.R.P ...... 26 4.1.2. Test de perméabilité, méthode « Porchet »...... 29

4.2. RECONNAISSANCE PEDOLOGIQUE ET RESULTATS DES TESTS DE PERMEABILITE ...... 30 4.2.1. Investigations réalisées par le cabinet Laure SOMMERIA ...... 30 4.2.2. Résultats de l’étude du cabinet Laure SOMMERIA, classification et préconisation de la filière d’assainissement non collectif...... 30 4.2.3. Investigations complémentaires, résultats, classification et préconisation de la filière d’assainissement non collectif ...... 36 4.2.4. Description des filières préconisées ...... 48 4.2.5. Possibilités de réhabilitation des filières existantes ...... 50

4.3. DETERMINATION DES POSSIBILITES DE REJET DANS LE MILIEU HYDRAULIQUE SUPERFICIEL ...... 54 4.3.1. Critères définissant l’acceptabilité des cours d’eau ...... 54 4.3.2. Evaluation de la charge de pollution existante ...... 55 4.3.3. Evaluation des caractéristiques de chaque ruisseau ...... 55 4.3.4. Evaluation de la charge critique à ne pas dépasser...... 55 4.3.5. Indice de saturation des cours d’eau...... 56

ANNEXE

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OBJET DE L’ETUDE

Depuis le 1er janvier 2001, le syndicat intercommunal du Lac d’Annecy s’est transformé en syndicat mixte du Lac d’Annecy, et a fortement accru le périmètre de la compétence assainissement en accueillant les communes du SIVOM des Iles, du Pays de Faverges, du Pays de Fillière et de Fier et Usses.

Le SILA est aujourd’hui amené à gérer 7 usines de dépollution, 1200 km de canalisations et 76 stations de pompages sur un territoire de 50 communes.

Conformément à l’article L2224-10 du Code Général des collectivités territoriales, le SILA a décidé d’engager une étude générale de l’assainissement afin de : - faire le point complet sur l’état des ouvrages existants afin de définir les travaux à engager - réaliser l’étude de zonage réglementaire et nécessaire dans le cadre de la mise en place du service public d’assainissement non collectif (SPANC)

Cette étude a pour objectif de : - définir un zonage en matière d’assainissement (collectif et non collectif), - dégager les principales insuffisances des ouvrages actuels, - définir les ouvrages qui permettront de répondre aux besoins actuels et futurs, - analyser l’impact des rejets sur le milieu récepteur, - proposer un programme hiérarchisé des travaux

Pour répondre à ces objectifs, la démarche classique consiste à : - acquérir une connaissance du ou des systèmes d’assainissement au travers des documents disponibles et de visites des ouvrages d’épuration existants, - compléter cette connaissance par des mesures et des visites supplémentaires, - enquêter auprès des particuliers disposant de systèmes de traitement non collectif, - définir l’aptitude des sols à l’assainissement non collectif par sondages et tests de percolation, - établir un schéma directeur du système d’assainissement (non collectif et collectif) permettant de répondre aux besoins actuels et aux objectifs de collecte et de traitement.

Le zonage d’assainissement proposé est cohérent avec la Loi du 21 avril 2004 (transcription en droit français de la Directive Européenne du 23 octobre 2000) et qui fixe l’objectif de bon état écologique des milieux à l’échéance 2015.

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CONTENU DU PRESENT RAPPORT

Ce rapport établit un zonage en matière d’assainissement sur l’ensemble du territoire de la commune de SILLINGY.

Il tient compte :

- de l’étude de sol, - de l’enquête effectuée auprès des particuliers, - de l’état actuel du réseau d’assainissement, - des projets d’extension de la commune, - des projets d’extension de collecteurs et des Unités de Dépollution du SILA.

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1 PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE DE SILLINGY

La commune de Sillingy est située dans le département de la Haute Savoie, à 15 kilomètres au Nord-Ouest d'Annecy. Rattachée administrativement à l’arrondissement d’Annecy et au canton d’Annecy-Nord-Ouest, la commune est partie prenante dans la Communauté de Communes Fier et Usses, dont les sept communes adhérentes dépendent du SILA pour la compétence assainissement.

Le territoire communal s’étend sur une superficie de 1484 hectares. Il est ceinturé par les communes de Nonglard, Poisy, Epagny, La Balme de Sillingy, Mésigny, Mougny, Thusy et Vaulx.

Cf. Carte de localisation de Sillingy page suivante.

1.1 CONTEXTE HUMAIN

1.1.1 Eléments démographique et bâti

Les recensements de la population réalisés par l’INSEE en 1982, 1990 et 1999 font apparaître les résultats suivants :

Année Nombre Population Nombre total de logement d’habitants de pointe permanents Total Dont résidences Dont résidences Logements principales secondaires et vacants logements occasionnels 1982 1652 591 507 36 48 1990 2116 730 677 34 19 1999 2881 2941 1075 993 33 49 Estimation 3200 3260 2003

Depuis les années 1975, la population de Sillingy est en constante augmentation, avec un taux de croissance moyen annuel de l’ordre de 3%.

Cette commune dispose d’un Plan d’Occupation des Sols depuis juillet 1982, révisé en 1992 puis en novembre 2005 (révision simplifiée). Il s’agit maintenant d’un POS valant PLU.

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SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY L’habitat est réparti dans le chef-lieu et dans les hameaux de La Combe de Sillingy, Sublessy, Arzy, Quincy, La Petite Balme, Seysolaz et Chaumontet. Notons que le taux d’occupation moyen est de 2,9 habitants par logement, en dessus de la moyenne nationale qui s’établit à 2,4 habitants par logement.

Selon le dernier recensement INSEE de 1999, le parc de logements de la commune de Sillingy comptait 1075 unités dont 993 résidences principales et 29 résidences secondaires. Près de 83,8% de ce parc est constitué de maisons individuelles pour environ 16,2% de logements en collectif.

L’âge des résidences principales se décompose comme suit :

Epoque d’achèvement en % avant 1949 17,9 1949 à 1974 19,9 1975 à1989 32,9 1990 ou après 29,2

Globalement, plus de 60 % du parc a été achevé après 1975.

1.1.2 Activités économiques

Les activités économiques de la commune sont essentiellement tournées vers l’artisanat, l’industrie, le commerce et dans une moindre mesure l’agriculture.

La majorité des entreprises sont installées dans la Zone d’Activités de Bromines et entre Chaumontet et la Balme de Sillingy. Les autres sont implantées ponctuellement le long de la Route Nationale n°508 ou à proximité.

On trouve les commerces au Chef-lieu, à la Combe et « Au Geneva », le long de la R.N. 508 en limite avec la Balme de Sillingy.

Dix exploitations agricoles sont recensées sur le territoire communal, dont deux G.A.E.C. Les activités sont l’élevage bovins, porcins, la culture de céréales et la culture industrielle. Ces exploitations ne peuvent en aucun cas être raccordées au réseau d’assainissement collectif. La commune ne dispose pas d’un Plan d’Epandage. Cependant, les eaux blanches, résultant du lavage des cuves de production et des sols, peuvent, sous certaines conditions fixées par convention de déversement, être raccordées au réseau d’assainissement collectif.

Il existe sur le territoire de la commune des activités industrielles susceptibles de fournir des volumes d’effluents importants à traiter.

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1.1.3. Perspectives d’évolution démographique

L’évolution de la population est extrapolée à partir de la variation des derniers recensements, en utilisant 2 courbes de régression (linéaire et exponentielle).

Perspectives d'évolution de la population

5000 4696 4500 4012 4000 Tendance 3500 3200 3941 linéaire 3603 3000 2500 2881 2000 Nombre d'habitants 2116 1500 1652 Tendance 1000 1343 exponentielle 500 0 1970 1980 1990 2000 2010 2020 Année

Compte tenu des perspectives de développement de la commune, on retiendra les résultats de la tendance exponentielle.

Population Population de Année permanente pointe 1999 2881 2941

2003 3200 3260

2010 4012 4072

2015 4696 4794

Ces estimations sont conformes aux prévisions du POS, soit 4000 habitants pour 2010, ce qui correspond à la tendance d’évolution actuelle, le taux de croissance se situant autour de 3%.

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1.2 CONTEXTE CLIMATIQUE ET TOPOGRAPHIQUE

1.2.1 Éléments climatiques

Les conditions climatiques des communes du bassin annecien sont appréciées à partir des enregistrements effectués à la station de Cran-Gevrier, retenue comme représentative du site. Le climat du bassin annecien est de type tempéré de moyenne montagne.

· Températures

Les températures moyennes varient de 20°C en juillet à 0,8°C en janvier, avec une moyenne annuelle de 10,3°C. Les mois d’hiver présentent une variabilité interannuelle assez élevée, contrairement aux mois d’été. Le gradient altimétrique moyen est de -0,5°C / 100 m. Les températures les plus élevées sont en juillet (19,5°C en moyenne) et les plus faibles en janvier (2°C en moyenne).

· Précipitations

La pluviométrie annuelle moyenne est de 1275 mm, répartie de manière relativement homogène sur toute l'année. Les moyennes les plus élevées se situent en juin et en août et sont génératrices d’orages. L'altitude et l'orientation des vallées jouent un rôle prédominant sur la répartition spatiale : le gradient altimétrique annuel moyen est de +70 mm / 100 m. L’existence d’une saison froide particulièrement marquée en altitude provoque la chute de précipitations neigeuses et leur stockage. La moyenne annuelle est de l’ordre de 20 jours de chutes de neige, répartis de novembre à avril.

· Rose des vents

Les vents dominants en terme de fréquence sont les vents de secteurs Nord-Ouest, Nord-Est et Sud- Ouest. En terme d’intensité, le vent de Nord / Nord-Est est le plus important, avec des vitesses dépassant 7 m/s.

1.2.2 Eléments topographiques

Sillingy appartient à l’ensemble géographique de l’Avant-Pays Haut-Savoyard, vallonné de collines et ponctuellement escarpé. Cet espace à dominance rurale est partagé entre forets et bois d’une part, et grands espaces agricoles d’autre part.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 9/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY A l’Est, Sillingy est limité par les Montagnes d’Age et de la Mandallaz que la géographie rattache aux derniers chaînons jurassiens. Ces reliefs se caractérisent, comme tous les chaînons jurassiens, par des altitudes modestes (920 mètres pour la Montagne de la Mandallaz et 672 mètres pour la Montagne d’Age). La Montagne de la Mandallaz présente un versant occidental très escarpé souligné par des éboulis et un versant oriental relativement doux.

Le chef lieu occupe la zone centrale du territoire communal, constitué d’une vaste plaine marécageuse à une altitude moyenne de 480 mètres.

Enfin, l’Ouest du territoire est occupé par un relief vallonné. La commune s’étend de 460 mètres d’altitude, dans la cluse qui sépare les deux montagnes, à 800 mètres d’altitude sur la montagne de la Mandallaz.

1.3 CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE

(Cf. Carte de contexte hydraulique et limite de bassin versant, jointe ci après).

1.3.1 Réseau hydrographique

On recense des zones marécageuses sur la totalité du territoire. Chaque dépression linéaire, sur ce territoire accidenté, porte un marais ou une prairie humide. Beaucoup de ces zones humides ont été comblées ou drainées pour les besoins du développement urbain.

Le territoire communal s’étend sur deux bassins versants, séparés par une ligne de crête orientée Sud- Ouest /.Nord-Est qui passe sensiblement par le hameau d’Arzy.

Dans les zones centrale et orientale, les marais du Puits de l’Homme et de Culas sont drainés vers l’Est et donnent naissance au Nant de Calvi (ou Nant de Gillon) sur le territoire de la commune d’Epagny. D’une longueur d’environ 10 kilomètres, le Nant de Calvi rejoint le torrent du Fier à la hauteur de Meythet.

Au Nord-Ouest du territoire communal, les écoulements prennent une direction Nord-Est et alimentent le ruisseau des Petites Usses, affluent du ruisseau des Grandes Usses, lui-même rejoignant le Rhône en amont de Seyssel.

A l’extrémité Ouest de la commune se trouve un troisième bassin versant de taille beaucoup plus modeste : quelques écoulement se dirigent vers le Sud-Ouest, affluents du ruisseau La Morge sur la commune de Thusy.

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1.3.2 Caractéristiques hydrologiques

Les caractéristiques hydrométriques permettant d’apprécier l’acceptabilité des cours d’eau vis-à- vis de l’assainissement sont relatives au débit d’étiage ou au QMNA5 (débit de référence d’étiage). Ce dernier représente le seuil en dessous duquel le débit du cours d’eau, exprimé en valeur moyenne mensuelle, descend une année sur cinq en moyenne. Il constitue le débit de référence pour la définition des objectifs de qualité.

Les débits caractéristiques des cours d’eau situés sur la commune ont été évalués sur la base de données disponibles et lors d’une campagne de mesures de débits effectuées les 8 et 20 septembre 2004 pour Sillingy. Celle-ci a consisté à mesurer les débits à l’étiage des cours d’eau, et dans le cas présent après plus d’une semaine de beau temps, sans précipitations.

Cours d’eau Débits mesurés à l’étiage Nant de Calvi 1 Route du Pont du Trésor 2,4 l/s le 08/09/04 2 à Chaumontet 23 l/s le 20/09/04 Le Ruisseau de la Contamine ou d'Arzy 1,55 l/s le 08/09/04

Débits des cours d’eau pérennes de la commune de Sillingy mesurés à l’étiage estival

1.3.3 Objectif de qualité des eaux superficielles

Une carte des objectifs de qualité des cours d'eau du département de la Haute-Savoie a été approuvée par arrêté préfectoral en date du 24 décembre 1997. Ce document associe au Nant de Calvi comme objectif de qualité la classe 1A (excellente qualité) sur le territoire de Sillingy. Cette qualité est définie sur la base de la grille multicritère de 1971, où seul le paramètre DBO5 est pris en compte.

La Directive européenne n° 2000/60/CE du 23 octobre 2000 établit un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau.

L’article 4 de cette directive précise que : « Les Etats membres protègent, améliorent et restaurent toutes les masses d’eau de surface, sous réserve de l’application du point iii) en ce qui concerne les masses d’eau artificielles et fortement modifiées afin de parvenir à un bon état des eaux de surface au plus tard quinze ans après la date d’entrée en vigueur de la présente directive […] »

Cette directive a fait l’objet d’une transcription en droit français par la loi n° 2004-338 du 21 avril 2004. Celle- ci prévoit la définition d’objectifs de qualité dans le cadre des Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 12/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY L’article L. 212-1 précise que :

«IV - Les objectifs de qualité et de quantité des eaux que fixent les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux correspondent : 1o Pour les eaux de surface, à l’exception des masses d’eau artificielles ou fortement modifiées par les activités humaines, à un bon état écologique et chimique ; 2o Pour les masses d’eau de surface artificielles ou fortement modifiées par les activités humaines, à un bon potentiel écologique et à un bon état chimique ; 3° Pour les masses d’eau souterraines, à un bon état chimique et à un équilibre entre les prélèvements et la capacité de renouvellement de chacune d’entre elles ; 4° A la prévention de la détérioration de la qualité des eaux ; 5° Aux exigences particulières définies pour les zones visées au 2o du II, notamment afin de réduire le traitement nécessaire à la production d’eau destinée à la consommation humaine.

« Les objectifs mentionnés au IV doivent être atteints au plus tard le 22 décembre 2015. Toutefois, s’il apparaît que, pour des raisons techniques, financières ou tenant aux conditions naturelles, les objectifs mentionnés aux 1o, 2o et 3o du IV ne peuvent être atteints dans ce délai, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux peut fixer des échéances plus lointaines, en les motivant, sans que les reports ainsi opérés puissent excéder la période correspondant à deux mises à jour du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux. »

Dans l’attente de la définition de ces objectifs, on considère par défaut que la notion de « bon état écologique » correspond à une bonne qualité du milieu (« qualité verte ») telle que définie par le SEQ-Eau.

La qualité des cours d’eau à objectif de classe 1A (grille 1971) est cependant définie en relation avec leur objectif de qualité excellente, qui correspond plutôt à la classe bleue (selon la grille SEQ-Eau version 2).

1.4 CONTEXTE GEOLOGIQUE

(Cf. extrait de la Carte Géologique de France, feuille « Seyssel » joint page suivante).

1.4.1 Un peu d’histoire…

Il y a environ 30 millions d’années (Oligocène), le fossé alsacien se crée et les Alpes commencent à émerger. Le bassin annecien correspond alors à une grande zone de lagunes entre Alpes et Jura où vient sédimenter la molasse sur près de 1000 mètres d’épaisseur.

Lors de la dernière grande glaciation würmienne, le glacier de l’Arve franchit le col d’Evires et recouvre entièrement la région d’Annecy. Il façonne un vaste surcreusement dans la molasse et dans la cluse d’Annecy.

En se retirant, le glacier dépose des matériaux morainiques. Un lac de retrait glaciaire se forme. La superficie de ce lac est beaucoup plus importante qu’actuellement, car son bassin versant compte également les eaux du Fier, de la Filière et du Viéran (G. Nicoud et F. Manalt, 1994).

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Puis, en quelques milliers d’années, le lac se comble au Nord par les alluvions du Fier, créant ainsi la plaine d’Annecy.

Le Fier, au stade actuel, s’est encaissé. Il n’est plus affluent du lac, mais reçoit son exutoire, le Thiou.

La plaine d’Annecy correspond au bassin molassique de l’Avant-pays Savoyard, au front des massifs subalpins des Bauges et des Bornes. La limite de son extension correspond à l’extension maximale du lac, qui peut être matérialisée par la courbe de niveau 460 mètres.

1.4.2 Nature des formations rencontrées

Sillingy appartient au domaine jurassien de la Haute-Savoie. Elle est située à la fois sur la bordure Nord du chaînon jurassien à dominante calcaire de la Montagne d’Age, et sur le bassin molassique de Rumilly.

Le territoire de la commune est traversé par la faille du Vuache, décrochement sénestre à l’origine du décalage des chaînons de Mandallaz et de la Montagne d’Age.

· Le substratum calcaire

A l’Est du territoire, la montagne d’Age est constituée de calcaire urgonien (115 millions d’années), caractérisé par une forte karstification. Limitée à l’Est par une faille, elle correspond au flanc occidental chevauchant d’un anticlinal.

· Les molasses

Au Sud-Ouest de la faille du Vuache, le substratum rocheux molassique est constitué de molasses vertes d’âge Miocène et d’origine marine. Ce sont des grés feldspathiques glauconnieux à ciment calcaire qui se présentent en bancs décimétriques à métriques à joints marneux.

Au Nord-Est de la faille du Vuache, les molasses sont des molasses rouges d’âge oligo-miocène et d’origine continentale. Elles sont à faciès variés : molasses gris clair micacées, conglomérats, calcaires lacustres, argiles et marnes bariolées.

La majeure partie du territoire de Sillingy se trouve au Sud-Ouest de la faille du Vuache. La molasse verte affleure sur les hauteurs du bois de Bornachon, vers Arzy, Sallongy, Lugy et Quincy.

Ailleurs, le substratum molassique est dissimulé sous des dépôts meubles glaciaires et tardi-glaciaires. Il s’agit d’une part de moraines argileuses, et d’autre part de moraines caillouteuses et d’alluvions fluvio-glaciaires, galets, graviers et sables stratifiés.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 15/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY 1.5 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

1.5.1 Les aquifères

Trois ensembles lithologiques sont potentiellement aquifères :

· Le premier correspond aux moraines. Les passées plus détritiques sont en effet susceptibles de stocker les eaux au sein des lentilles plus sableuses. les réserves sont assez limitées mais les débits varient lentement avec des étiages d’été marqués.

· Le second correspond aux alluvions fluvio-glaciaires.

1.5.2 Les captages A.E.P

La gestion et l’exploitation du réseau d’eau potable de Sillingy sont assurées par le réseau de la Communauté de Communes Fier et Usses qui en détient la compétence.

Le territoire communal comporte 6 groupes de captages, dont un alimente La Balme de Sillingy, et un pompage, dit de La Nyre, dont la procédure de DUP est en cours. Le secteur de Bromines est alimenté par les eaux du groupe de forages des Iles, qui dépend de la C2A.

Le captage des Echelles exploite un aquifère constitué d’alluvions fluvio-glaciaires appuyées au relief molassique. Les eaux émergent au contact des moraines argileuses sous-jacentes

Les captages des Creux Ramets, de Seillas et des Châtaigners des Seillas exploitent des sources qui émergent d’un colluvium sableux mélangé à la moraine parfois argileuse, reposant sur la molasse imperméable. La présence de dépôts palustres superficiels entraîne la mise en charge locale de la nappe avec naissance de petites venues ascendantes.

Les captages de Sublessy et de Froides Fontaines exploitent un aquifère contenu dans la molasse très fracturée et friable. Les émergences ont lieu à la faveur du contact avec la moraine argileuse imperméable. Le forage de la Nyre, exploite un aquifère en charge sous des argiles, contenu dans des sables grossiers et graviers entre 17 et 48 mètres de profondeur. Le niveau piézométrique de la nappe est d’environ -10 mètres.

Les captages de la commune de Sillingy sont dotés de périmètres de protection, qui font l’objet d’arrêtés de D.U.P. datant de 1981 et 1984. La procédure de D.U.P. est en cours pour le captage des Echelles et le forage de Nyre. Les arrêtés de DUP interdisent les constructions de toute nature et les rejets et/ou l’épandage de tous produits ou matière polluante au sein des périmètres de protection rapprochée.

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Le territoire de Sillingy est concerné pour partie par cinq Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F.).

Une Z.N.I.E.F.F. de type 2 : « Partie Nord de la Montagne du Gros Fou ».

Quatre Z.N.I.E.F.F. de type 1 :

- « Rocher de la Nyre et Montagne d’Age » d’une surface de 52 hectares sur les communes de Nonglard, Poisy et Sillingy ;

- « Marais du Puits de Lonne », considéré comme l’un des plus riches de la région d’Annecy, avec une faune très diversifiée et une flore très riche (200 espèces dont 2 sont protégées). Ce grand marais de 12 hectares s’étend sur les communes de Sillingy et Nonglard ;

- « Marais de Petite Balme », 24 hectares de tourbière offrant quelques espèces rares et présentant un grand intérêt paysager ;

- « Crêt Sud de la Montagne de la Mandallaz » : zone qui s’étend sur la Balme de Sillingy et Sillingy de 540 à 927 mètres d’altitude sur 222 hectares. Depuis le 20 septembre 1983, un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope recouvre toute la zone de sensibilité écologique de la Mandallaz.

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2 DIAGNOSTIC COMMUNAL - ETAT DES LIEUX

2.1 ETENDUE ACTUELLE DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF

La commune de Sillingy est raccordée sur le collecteur de transport qui longe la RN 508 et rejoint l’UDEP des POIRIERS (capacité 32 000 EH) à Poisy.

En 2003, le taux de raccordement était estimé à 77 %. Environ 270 bâtiments utilisaient un dispositif d’assainissement non collectif, répartis comme ceci : - 9 habitations à Bromines ainsi qu’un bâtiment du centre aéré ; - 13 habitations et entreprises à Chaumontet ; - 44 habitations et entreprises le long de la R.N. 508, à la Petite Balme, aux Malladières et au Crêt ; - 2 habitations à Seysolaz ; - 22 habitations à Quincy ; - une dizaine d’habitations à Lugy ; - la totalité du hameau de Sublessy et une partie de la Combe de Sillingy, soit près de 106 habitations - quelques habitations isolées.

Les travaux de raccordement de la Combe de Sillingy sur le réseau de la Balme de Sillingy sont en cours. La troisième tranche des travaux a été exécutée en 2005, et la quatrième tranche de travaux correspondant à l’extension de Vers le Mont est prévue à court terme.

Des récents travaux de viabilisation ont permis de desservir une partie du Crêt de Feuillet

De plus, le secteur des Combes Nord sera raccordé dans le cadre d’un projet de la Communauté de Communes Fier et Usses.

2.2 REGLEMENT ET PROJETS COMMUNAUX D’URBANISME

Sillingy dispose d’un POS depuis juillet 1982, dont la dernière révision (simplifiée) date de novembre 2005, et d’une carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif jointe aux annexes sanitaires du POS.

En l’absence de réseau public d’assainissement, les dispositifs d’assainissement non collectif sont autorisés dans toutes les zones, sous réserve du respect de la réglementation en vigueur et des recommandations techniques prescrites dans l’étude d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif. Ces installations doivent être conçues de façon à pouvoir être mises hors circuit et les constructions directement raccordées au réseau lorsque celui-ci est réalisé.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 18/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY De plus, Sillingy est dotée d’un Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles depuis 1999. Les phénomènes naturels présents sur le territoire communal sont de types : chutes de pierres, glissements de terrains, les manifestations torrentielles et les zones humides (sols compressibles et inondables).

2.3 DIAGNOSTIC DES DISPOSITIFS D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Le diagnostic des types de filières d’assainissement utilisées dans les secteurs de Sillingy non raccordés au collecteur d’eaux usées a été réalisé à l’aide d’un questionnaire distribué aux habitants, le 15 septembre 2004. Le taux de réponses sur les 270 questionnaires distribués est de 30%.

Le mode actuel de traitement des effluents est synthétisé dans le tableau en annexe.

2.3.1. Répartition par type de dispositif

D’après les réponses renvoyées, la majorité des systèmes d’assainissement non collectif a été mis place entre 1970 et 1999.

Toutes les filières d’assainissement sont « normalement » constituées de plusieurs dispositifs permettant la réalisation des trois étapes suivantes :

§ le prétraitement anaérobie des eaux usées issues de l’habitation ; § l’épuration aérobie des effluents prétraités ; § l’évacuation des effluents épurés.

Le prétraitement des eaux usées issues de l’habitation est effectué par : - une fosse toutes eaux (FTE) pour 36,4 % des logements ; - une fosse septique pour les eaux vannes et un bac dégraisseur pour les eaux ménagères pour 14,3 % des logements ; - une fosse septique pour les eaux vannes et les eaux ménagères ne sont pas traitées et sont dirigées directement vers le milieu naturel pour 41,6 % des logements. Souvent les occupants ignorent la présence du bac à graisses. Dans ce cas, celui-ci n’est pas entretenu et est donc inefficace, sachant que la fréquence d’entretien indiquée est en moyenne de 2 fois par an.

Pour 1,3 % des logements, les effluents domestiques sont stockés dans une fosse à purin (dans l’absolu, ce taux correspond à une seule habitation). Et 2,6% des personnes ayant répondu ne connaissent pas l’ouvrage de prétraitement de leurs effluents.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 19/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

Les dispositifs d’épuration sont répartis de la façon suivante :

7% puits d'in filtratio n

1% 20% dispositif in connu 18% filtre à sable horiz ontal épandage souterrain à faible profondeur

5% filtre pouzzolane 27% rejet dire ct au réseau com munal ou fossé

13% fo sse à purin 9% FSVD

Répartition des dispositifs d’épuration utilisés dans la commune de Sillingy

La localisation des rejets est répartie de la manière suivante : - 20,8 % dans le réseau pluvial communal dont 18,2 % directement en sortie de fosse, sans traitement ; - 2,6 % dans les cours d’eau après traitement ; - 37,7 % par infiltration dans le sol ; - 38,9% localisation des rejets inconnue des occupants.

Pour 23,4 % de l’ensemble des installations, le dispositif de traitement et/ou de dispersion des effluents utilisé est le puits d’infiltration. Or d’après l’arrêté du 6 mai 1996 (cf. dossier des annexes) relatif aux prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non collectif, article 3, « le rejet d’effluents ayant subi un traitement complet dans une couche sous-jacente perméable par puits d’infiltration doit être autorisé par dérogation du préfet, conformément à l’article 12 de ce même arrêté ».

Pour près de 58 % des installations, la fosse est vidangée en moyenne tous les 5,5 ans, et 2,6 % des fosses n’ont même jamais été vidangées. Pour les autres fosses, les occupants ne connaissent pas la périodicité des vidanges ou ne l’ont pas mentionnée. L’entretien des fosses ne débute souvent qu’après incident.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 20/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

2.3.2. Taux de conformité

· 17 % des installations sont conformes à l’arrêté du 6 mai 1996. Elles ne nécessitent pas d’être réhabilitées, cependant les fosses devraient être vidangées au minimum tous les 4 ans ;

· 17 % des installations sont non conformes mais disposent d’un système de traitement des effluents ;

· 27 % des occupants ne connaissent pas le dispositif de traitement et de dispersion de leurs effluents ;

· 39 % des installations sont non conformes et sont inaptes au traitement, même partiel, des eaux usées (organes de traitement inefficaces ou inexistants).

Conforme 17%

Non-c onform e 39% mais tra item ent des effluents 17% Dispositifs in connus des proprié ta ires Non-c onform e, 27% effluents non traité s

Taux de conformité des installations d’assainissement non collectif

D’après les réponses obtenues, 83 % du parc d’assainissement non collectif présent sur la commune de Sillingy est non conforme à l’arrêté du 6 mai 1996.

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3 ZONAGE COLLECTIF ET NON COLLECTIF

Le zonage d’assainissement collectif et non collectif reprend l’ensemble des zones urbanisées et urbanisables au POS valant PLU révisé en 2005.

Cf. 203045_PLN110-A : Zonage Collectif et Non Collectif

3.1 RAPPEL DU SCHEMA GENERAL

Le SILA a fait réaliser un Schéma Général d’Assainissement concernant les 50 communes adhérentes. L’étude technico-économique et environnementale réalisée en coopération avec les communes, a permis de recenser tous les scénarios de raccordement au réseau collectif possibles sur le territoire du SILA.

Cette étude a permis de déterminer la programmation de travaux pour les 10 années à venir, basée sur les critères suivants : - Intérêt environnemental - Ratio maximum de 15 000 € H.T. par branchement - Travaux réalisables dans les 10 ans - Incitation à une participation privée (mise en place par la commune de PVR ou PAE) - Favoriser l’écoulement gravitaire - Capacité d’investissement du SILA limitée à 10 000 000 € TTC / an

Ce programme de travaux se découpe en 2 priorités correspondant à l’urgence des travaux : - Priorité 1 : travaux prévus entre 2006 et 2008 - Priorité 2 : travaux prévus entre 2009 et 2015

Les autres travaux ont été classés en Priorité 3, ce qui correspond aux travaux hors programmation (après 2015) : cela n’empêche cependant pas un financement privé avant 2015 si le lotisseur le souhaite.

Les travaux prévus sur la commune de Sillingy sont :

- Priorité 1 : - Extension du réseau de la Combe de Sillingy à « Vers le Mont » (4ème tranche)

- Priorité 2 : - Raccordement de Sublessy - Extension du réseau sur Quincy - Extension du réseau sur Lugy - Extension du réseau sur les Malladières

A cela s’ajoutent les travaux de renforcement du collecteur de transport entre Sillingy et Epagny (priorités 1 et 2) et le raccordement du Centre aéré de Bromines en priorité 1 (scénario commun avec Epagny).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 22/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

3.2 ZONES D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF

Le zonage d’assainissement est basé sur le Schéma Général retenu par le SILA : sont classés en assainissement collectif uniquement les secteurs qui seront desservis à l’horizon 2015.

Sont concernés par ce zonage :

· Le Chef lieu – Sur le Moulin · Arzy – Lugy · La Combe – Sublessy · Quincy · Vivelle - Le Geneva (le raccordement des zones NA et NAx sera à la charge du (ou des) lotisseur lors du développement de ces zones) · La Petite Balme (en majorité) · Les Maladière – La Croix Blanche – Marais de Culaz · Chaumontet – Seysolaz · Bromines (en majorité)

Dans ces zones, dans le cas de constructions neuves ou de réhabilitation, il est obligatoire de mettre en place un dispositif d’assainissement non collectif conforme dans l’attente du raccordement au réseau collectif.

Les dispositifs d’assainissement non collectif pouvant être mis en place sont spécifiés dans le paragraphe 4.2. en fonction de l’aptitude des sols et de la capacité des milieux récepteurs.

Cf. 203045_PLN058 : Carte d’Aptitude des Sols

3.3 ZONES D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Ces zones correspondent aux secteurs qui ne seront pas raccordées à l’horizon 2015.

Les dispositifs d’assainissement non collectif pouvant être mis en place sont spécifiés dans le paragraphe 4.2. en fonction de l’aptitude des sols et de la capacité des milieux récepteurs.

Cf. 203045_PLN058 : Carte d’Aptitude des Sols

Les zones concernées par ce zonage sont :

· Bornachon · Vers l’Oratoire

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 23/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY · Le Chêne · Crêt de Feuillet (en partie), route de la Croix Blanche · Les Vignes de Bromines · Quelques habitations isolées

Pour les zones inaptes à l’infiltration (d’après la carte d’aptitude) et ne possédant pas de milieu récepteur, la construction peut être possible si le propriétaire apporte la preuve par une étude géopédologique spécifique que le terrain est apte à l’infiltration.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 24/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

4 APTITUDE DES SOLS ET ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif a été étudiée globalement par le cabinet EA BE2i pour la réalisation de l’étude du Schéma Général d’Assainissement du District Fier et Usses en 1997 et des études approfondies ont été effectuées sur des secteurs particuliers par la Cabinet d’Etudes Géologiques Laure SOMMERIA en 1996.

La carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif pour la commune de Sillingy montre que les terrains sont globalement inaptes à épurer, infiltrer et dissiper les effluents. La molasse, substratum imperméable, se situe à faible profondeur en général sous une couche de moraine argileuse plus ou moins caillouteuse, et affleure par endroit dans les bois de Bornachon, vers Arzy, à Lugy, à Quincy et à Bromines.

Des études à la parcelle sont nécessaires afin de vérifier la profondeur du substrat molassique et la nature des terrains qui le surmonte. En effet, cela peut-être de la moraine argileuse peu perméable ou des sables d’altération de la molasse qui sont eux très perméables.

Il existe plusieurs configurations :

· Le substrat molassique se situe à moins de 1,50 mètres de profondeur et il est surmonté par de la moraine argileuse peu perméable, la zone est en classe rouge.

· Le substrat molassique se situe vers 1,30 – 1,50 mètres de profondeur, et il est surmonté par des sols assez perméables, sans traces d’hydromorphie, de type limono-sableux, moraine caillouteuse, ou sable d’altération de la molasse sur une épaisseur suffisante, l’infiltration dans le sol est possible, la zone est en classe jaune. Dans ce cas, un épandage à très faible profondeur est réalisable.

Plusieurs éléments varient très fortement, à moins de 10 mètres de distance : - l’épaisseur de la formation morainique (de zéro à plus d’un mètre) c'est-à-dire la profondeur du substratum molassique ; - le degré d’altération des grès du substratum molassique (grés massif à sable oxydé)

Compte tenu de la très forte variabilité de ces paramètres, il n’est pas possible d’affiner le zonage par la définition de secteurs plus homogènes.

C’est la profondeur du substrat molassique et la perméabilité des terrains qui le surmonte qui sont déterminants. Ces critères doivent être étudiés à l’échelle de la parcelle.

Dans tous les cas, le raccordement au réseau collectif d’assainissement est la meilleure solution.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 25/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Une étude de l’aptitude des sols à l’assainissement non collectif a été réalisée par le Cabinet d’Etudes Géologiques Laure SOMMERIA en 1996, sur les secteurs de la Combe de Sillingy et de Quincy. Les résultats sont repris dans les paragraphes suivants.

Une étude complémentaire a été réalisée dans le cadre du Schéma Général d’Assainissement, sur les secteurs de Bornachon, Sublessy, Lugy, les Malladières, le Chêne, Route de la Croix Blanche, La Petite Balme, Crêt Feuillet, Chaumontet – Vers l’Oratoire – Les Bauches, et les Vignes de Bromines.

4.1. INTRODUCTION : METHODE D’ANALYSE DE LA TYPOLOGIE DES SITES

4.1.1. La méthode S.E.R.P

L’étude pédologique permet une bonne connaissance de la nature et de la répartition des sols et constitue un préalable nécessaire à l’appréciation de l’aptitude des sites à l’assainissement non collectif.

Néanmoins, la définition d’un sol en termes stricts de pédologie n’a qu’une signification limitée lorsqu’il faut décider de la mise en œuvre d’une filière d’assainissement non collectif.

La méthode « S.E.R.P » fait intervenir quatre critères caractéristiques de l’aptitude d’un site à l’épuration-dispersion en les combinant sous forme d’un indice global, dans lequel les valeurs de « S » et de « E » prennent une importance particulière.

Ces critères sont les suivants :

· Sol (S) Texture, structure, gonflement, vitesse de percolation, conductivité hydraulique.

· Eau (E) Profondeur d’une nappe pérenne, présence d’une nappe perchée temporaire, possibilité d’inondation, hydromorphie.

· Roche (R) Profondeur de la roche altérée ou non.

· Pente (P) Valeur de la pente en surface du terrain naturel.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 26/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

Selon les valeurs obtenues pour ces quatre critères, il est possible de leur faire correspondre une note de 1 à 3.

· 1 favorable

· 2 moyennement favorable

· 3 défavorable

Cette codification permet d’attribuer à chaque site un indice « S.E.R.P » représentatif de son aptitude à l’assainissement non collectif. Il existe donc 81 indices, chacun ayant une définition précise et différente, variant de 1.1.1.1, le plus favorable, à 3.3.3.3, le plus défavorable.

Afin de permettre une appréciation globale de l’aptitude d’un site à l’assainissement non collectif, ces indices sont regroupés en quatre classes d’aptitude (vert, jaune, orange, rouge) représentant leurs implications économiques et techniques.

Classe 1 Site convenable. Pas de problème majeur. Aucune difficulté de dispersion. VERT Un système classique d’épuration-dispersion par épandage souterrain peut être adopté sans risque. Une vérification très simple du site reste cependant nécessaire par principe.

Classe 2 Site convenable dans son ensemble. Pas de problème majeur. Aucune difficulté de dispersion. JAUNE Un dispositif classique d’épuration-dispersion par épandage souterrain peut cependant être mis en œuvre après quelques aménagements mineurs. Pour les déterminer, l’examen du site est nécessaire.

Classe 3 Site présentant au moins un caractère défavorable. Les difficultés de dispersion sont réelles. ORANGE Cependant, un dispositif classique peut encore être mis en œuvre au prix d’aménagements spéciaux. L’examen détaillé du site est indispensable.

Classe 4 Site ne convenant pas. La dispersion dans le sol n’est plus possible. ROUGE Il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents traités dans le réseau de surface est impérative.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 27/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

CLASSES INDEXATION APPRECIATION DE L’APTITUDE DES SITES SELON LA COULEUR ET LA CLASSIFICATION Majeur Mineur

S E R P Site convenable - pas de contraintes majeures, aucune difficulté de dispersion (infiltration) et de CLASSE 1 1 1 1 ou 2 1 ou 2 restitution au milieu naturel. L’épuration est assurée de façon convenable par le sol naturel en (Vert) place. Un système classique d’épandage souterrain est réalisable (une vérification simple du site aucune exception est nécessaire par principe).

S E R P Site convenable dans son ensemble, mais quelques difficultés locales de dispersion (infiltration et CLASSE 2 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 1 ou 2 restitution au milieu naturel) ; L’épuration sera généralement bien assurée. L’épandage souterrain (Jaune) peut cependant être mis en œuvre après quelques aménagements mineurs. L’examen détaillé du Exception pour 2.2.2.2 classé en 3 pour site est nécessaire pour confirmation. Des études complémentaires de type géopédologique ou tenir compte du caractère majeur de S et E autres, pourront être demandées par le SPANC au pétitionnaire.

CLASSE 3 S E R P Site présentant une contrainte majeure (proximité d’une nappe, sol imperméable, pente (Orange) 1 1 3 3 importante, substrat compact ou imperméable proche). Les difficultés de dispersion et d’épuration 2 2 2 2 sont réelles. L’évacuation (existence d’un exutoire) doit être localement préconisée, on envisagera l’utilisation de dispositif en sol substitué (filtre à sable, tertre d’infiltration). La nécessité de drainer Sont classés en 3 les indices contenant un ces dispositifs devra être étudiée à travers un examen des contraintes secondaires du site caractère codé en 3 et ceux figurant ci- (acceptabilité du milieu récepteur des effluents traités). Des études complémentaires de type dessus. Exception pour certains classés géopédologique ou autres seront demandées par le SPANC au pétitionnaire. en 4 (voir Classe 4).

CLASSE 4 Sont classés en 4 les indices contenant au Site présentant plusieurs contraintes majeures, l’épuration et l’infiltration par le sol naturel n’est (Rouge) moins 2 caractères codés en 3. Exceptions assurément plus possible. Il faut améliorer le traitement par l’utilisation systématique de dispositifs pour tenir compte des caractères majeurs en sol substitué. Le pétitionnaire devra justifier de la possibilité (technique, administrative,…) et mineurs « 1.3.R ou P = 2 », « 2.2.R ou d’évacuation des effluents traités dans le réseau de surface. P = 3 », « 2.3.R et P quelconques », « 3.2.R et P quelconques ».

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4.1.2. Test de perméabilité, méthode « Porchet »

L’objectif des tests d’infiltration est de déterminer la capacité des sols à infiltrer les eaux après épuration.

La perméabilité se définit par l’aptitude d’un milieu à se laisser traverser par un fluide qui peut se traduire en langage courant comme la facilité plus ou moins grande avec laquelle s’effectue le cheminement de l’eau dans un sol.

Cette perméabilité est régie par la loi de Darcy avec Q = K.S

Q = Volume infiltré K = Coefficient de perméabilité S = Surface humectée

Dans l’essai d’infiltration dit « Essai Porchet », on creuse à la tarière dans le sol un trou cylindrique, dans le cas présent de rayon 4,00 cm et de profondeur 0,70 à 0,80 m. Cette profondeur correspond au plafond des tranchées dans le cas d’une épuration-percolation par tranchées d’épandage.

Le trou cylindrique est rempli d’eau sur une hauteur de 0,30 à 0,40 m. Dans ce cas, la surface humectée (S) correspond à la somme des surfaces du fond et des parois.

Après une durée de saturation de la surface humectée de 4 heures, le niveau d’eau est maintenu constant durant un temps (T) d’au moins 10 minutes.

On a alors K = Q/S, avec Q, le volume d’eau ajouté en un temps donné pour maintenir la hauteur d’eau à son niveau initial.

Cellule de Réserve d’eau mesure pour la saturation

Robinet Dispositif de mesure en profondeur

Perméamètre à niveau constant

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 29/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY 4.2. RECONNAISSANCE PEDOLOGIQUE ET RESULTATS DES TESTS DE PERMEABILITE

4.2.1. Investigations réalisées par le cabinet Laure SOMMERIA

Les deux secteurs de la commune concernés par l’étude de l’aptitude des sols sont « Quincy » et « La Combe de Sillingy Est ».

Les investigations menées sont composées de 10 sondages et 10 tests de perméabilité réalisés à 70 et 80 cm de profondeur.

4.2.2. Résultats de l’étude du cabinet Laure SOMMERIA, classification et préconisation de la filière d’assainissement non collectif

4.2.2.1. Quincy

IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (1)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale 0,40 à 2,00 m Moraine argileuse à éléments fins : matrice argileuse brune à grise, sans élément grossier, avec des passées d’argiles bleues. Apparition d’une venue d’eau à 0,90 m de profondeur. PERMEABILITE < 10 mm/h

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IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (2)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE 5 à 10 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune 0,40 à 2,00 m Moraine argilo-sableuse à blocs : matrice argilo-sableuse ocre contenant quelques blocs de calcaire et de granite de taille centimétrique à pluri-décimétrique et des amas de sable provenant du démantèlement de la molasse. Quelques suintements d’eau dans la fouille. PERMEABILITE 15 mm/h

IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (6)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune 0,40 à 2,10 m Moraine argileuse à blocs : matrice argileuse de couleur ocre contenant des passées noirâtres et quelques blocs de calcaire et de granite de taille centimétrique à décimétrique. Pas de venue d’eau. PERMEABILITE 20 mm/h

IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (7)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,50 m Terre végétale 0,50 à 2,20 m Moraine argileuse à blocs : matrice argileuse brune jusqu’à 1 m, puis de couleur ocre en dessous contenant quelques éléments de calcaire, de granite et de grès de taille centimétrique à décimétrique. Pas de venue d’eau. PERMEABILITE 15 mm/h

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IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (8)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,50 m Terre végétale 0,50 à 2,00 m Moraine argileuse à blocs : matrice argileuse de couleur ocre à grise à amas noirâtres contenant de nombreux galets et blocs de calcaire, de granite et de grès de taille centimétrique à pluri-décimétrique. L’abondance des blocs rend le terrain difficile à creuser en dessous de 2 m de profondeur. Pas de venue d’eau. PERMEABILITE 15 mm/h

La classification SERP de ces types de sol s’établit à 3.1.1.1. ou classe 3.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Sur ces secteurs de Quincy, l’aptitude des sols correspond à une classe 3 (orange).

La dispersion dans le sol n’est pas possible : argiles à très faible perméabilité, substratum à faible profondeur, ou présence d’eau dans le sol. Il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

N.B : ces principes restent liés à l’échelle de l’étude et de la carte. Il est bien entendu que le propriétaire peut faire réaliser une étude géopédologique spécifique sur sa parcelle afin d’apporter la preuve que le terrain est apte à l’infiltration.

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IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (3)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune 0,40 à 2,10 m Moraine sablo-graveleuse à blocs : matrice sableuse et graveleuse emballant des blocs de granite et de calcaire de taille centimétrique à pluri-décimétrique avec des passées plus sableuses. Deux venues d’eau observées à 1 et 2 m de profondeur. PERMEABILITE 100 mm/h

IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (4)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE 5 à 10 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune 0,40 à 2,10 m Moraine argilo-sableuse à blocs : matrice argilo-sableuse de couleur brune à ocre contenant passées grises plus argileuses et quelques blocs de calcaire et de granite de taille centimétrique. Terrain humide en fond de fouille, mais pas de venues d’eau. PERMEABILITE 50 mm/h

IMPLANTATION - LIEU DIT Quincy (5)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE 10 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune 0,40 à 1,50 m Molasse sableuse altérée et friable jusqu’à 1,50 m, indurée au-delà et difficile à creuser au tractopelle. Pas de traces de venue d’eau. PERMEABILITE 30 mm/h

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 33/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY La classification SERP de ces types de sol s’établit à 2.2.2.1. ou classe 2.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère sableux assez perméable du sol en place.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Eau » pour tenir compte de la présence à faible profondeur d’un engorgement plus ou moins permanent d’eau, révélé par les venues d’eau engendrées par la présence d’horizons imperméables.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Roche » pour tenir compte de la présence de molasse à faible profondeur.

Sur ces secteurs de Quincy, l’aptitude des sols correspond à une classe 2 (jaune).

Il n’y pas de contraintes majeures, le sol est filtrant et assez perméable. L’épuration est assurée de façon convenable par le sol naturel en place. Dans ce cas, le dispositif est de type tranchées d’infiltration à faible profondeur dans le sol naturel.

4.2.2.2. La Combe de Sillingy Est

Ce secteur de la Combe de Sillingy est à présent raccordé au réseau collectif d’assainissement. Les résultats de l’étude d’aptitude des sols sont donnés à titre indicatif.

IMPLANTATION - LIEU DIT La Combe de Sillingy (9)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,50 / 0,60 m Terre végétale grise 0,50 / 0,60 à 2,20 m Moraine caillouteuse remaniée par les eaux de fonte du glacier : galets et graviers de calcaire et de granite de taille centimétrique à décimétrique, plus ou moins arrondis, dans une matrice sableuse et graveleuse grise. Pas de venue d’eau. PERMEABILITE 100 mm/h

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 34/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 1.1.1.1. ou classe 1 (verte).

Il n’y pas de contraintes majeures, le sol est filtrant et perméable. L’épuration est assurée de façon convenable par le sol naturel en place. Dans ce cas, le dispositif est de type tranchées d’infiltration à faible profondeur dans le sol naturel.

IMPLANTATION - LIEU DIT La Combe de Sillingy (10)

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,50 m Terre végétale 0,50 / 0,60 à 2,20 m Moraine caillouteuse remaniée par les eaux de fonte du glacier : galets et graviers de calcaire et de granite de taille centimétrique à décimétrique, plus ou moins arrondis, dans une matrice sableuse et graveleuse de couleur ocre rouille. Pas de venue d’eau. PERMEABILITE 100 mm/h REMARQUES Ce secteur se situe au sein du périmètre de protection rapprochée du captage des Echelles alimentant la commune de Sillingy.

Le secteur situé dans le périmètre de protection rapprochée du captage des Echelles est donc en zone rouge ou classe 4 ; tout rejet au sous-sol étant interdit au sein de ce périmètre.

Dans ce cas, les dispositifs d’assainissement non collectif sont de type lit filtrant drainé à flux vertical, avec rejet hors du périmètre de protection rapprochée du captage. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 35/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

4.2.3. Investigations complémentaires, résultats, classification et préconisation de la filière d’assainissement non collectif

Les secteurs de la commune concernés par l’étude de l’aptitude des sols sont :

- Bornachon, 3 habitations non raccordées en zone NB, - Sublessy, 41 habitations non raccordées en zone NAc, - Lugy, 10 habitations non raccordées, en zones NC et UC, - Les Malladières – Le Chêne, 20 habitations non raccordées, en zone UC, situées de part et d’autre de la RN 508, - Route de la Croix Blanche, 6 habitations non raccordées, en zones NAc et NA, - La Petite Balme (Les Utins, Les Combes Nord), 8 habitations non raccordées, en zones NA8, NA 3 et UC, - Crêt Feuillet, 3 habitations non raccordées en zone NAc, - Vers l’Oratoire – Chaumontet – Les Bauches, 15 bâtiments d’entreprises et habitations non raccordées au réseau, en NAx, - Les Vignes de Bromines, 2 habitations non raccordées, en zone NA.

Les investigations menées sont composées de 17 sondages et 8 tests de perméabilité réalisés à 80 cm de profondeur. Des études de sols réalisées à la parcelle ont aussi été reprises pour les secteurs de Bornachon, Sublessy, Les Malladières et Crêt Feuillet.

4.2.3.1. Bornachon

Ce secteur situé à l’ouest de Sublessy compte 3 habitations non raccordées au réseau d’assainissement collectif.

IMPLANTATION - LIEU DIT Bornachon

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE 5 à 15 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,30 / 0,70 m Terre végétale argilo-limoneuse Au-delà de 0,30 / 0,70 m Molasse PERMEABILITE Possibilités d’infiltration très limitées du fait de la faible profondeur du substratum molassique imperméable

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.1.3.1. ou classe 4.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 36/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère très peu perméable du sol en place.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Roche » pour tenir compte de la présence du substratum molassique à faible profondeur.

A Bornachon, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Plusieurs contraintes majeures rendent la réalisation d’un épandage efficace. La dispersion dans le sol n’est pas possible : nature argileuse du sol superficiel et substratum à faible profondeur, voir même affleurant. Dans ce secteur, il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

4.2.3.2. Sublessy

Le hameau de Sublessy compte 41 habitations non raccordées au réseau d’assainissement non collectif, en zone NAc. Les habitations situées dans le centre « ancien » du hameau disposent de peu de terrain. Géologiquement, ce secteur se situe sur substratum molassique très peu perméable. Des études à la parcelle sont nécessaires afin de vérifier la profondeur du substrat molassique et la nature des terrains qui le surmonte. En effet, cela peut-être de la moraine argileuse peu perméable ou des sables d’altération de la molasse qui sont eux très perméables.

3 sondages ont été réalisés à l’est de Sublessy, à « Vers Pessey » pour des études à la parcelle

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 37/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

IMPLANTATION - LIEU DIT Vers Pessey

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE 10 à 15 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale brune sableuse 0,40 à 0,70 / 0,80 m Couche limono-sableuse brune, tendre, humide 0,70 / 0,80 à 1,30 / 1,50 m Molasse verte PERMEABILITE 31 mm/h à 80 cm de profondeur Entre 0 et 5 mm/h à 1,30 m de profondeur REMARQUES Pas de traces d’hydromorphie

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 2.1.3.1. ou classe 3.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère peu perméable du sol en place.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Roche » pour tenir compte de la présence du substratum molassique à faible profondeur.

Les sondages et les coupes réalisées dans le secteur, montre que dans le haut de Sublessy, le substratum est affleurant localement, ou situé à moins d’un mètre de profondeur. Sur la partie est du hameau, ou partie basse, le substratum molassique se trouve bien plus en profondeur, et est surmonté soit par des sables d’altération assez perméables qui peuvent être recouverts ou non d’argile sableuse encore moins perméable. Dans ce dernier cas, la classification SERP s’établit à 3.1.2.1 ou 3.1.1.1. selon la profondeur du substratum molassique.

A « la Rippe », au sud de Sublessy, la pente des terrains est de l’ordre de 20 %, et ne permet pas la mise en place d’une filière classique de type épandage.

A Sublessy, plusieurs éléments varient très fortement, à moins de 10 mètres de distance : - la nature plus ou moins argileuse du sol superficiel, - le degré d’altération des grès du substratum molassique (grés massif à sable oxydé) ; - la profondeur du substratum molassique.

Compte tenu de la très forte variabilité de ces paramètres, il n’est pas possible d’affiner le zonage par la définition de secteurs plus précis.

C’est la profondeur du substrat molassique et la perméabilité des terrains qui le surmonte qui sont déterminants. Ces critères doivent être étudiés à l’échelle de la parcelle.

A Sublessy, l’aptitude du sol à l’épuration correspond à une classe 3 (orange).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 38/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

La dispersion dans le sol n’est pas possible : substratum à très faible profondeur, et/ou faible perméabilité des sols. Il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

4.2.3.3. Lugy

Sur ce secteur situé dans la continuité du hameau d’Arzy, une dizaine d’habitations situées de part et d’autre de la RD 17 ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif.

IMPLANTATION - LIEU DIT Lugy

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE 3 à 8 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,10 / 0,20 m Terre végétale argileuse 0,10 / 0,20 à 1 m Moraine argileuse brun foncé, à cailloutis,(argile collante) PERMEABILITE Entre 0 et 5 mm/h à 80 cm de profondeur REMARQUES Présence d’eau en fond de fouille sur un chantier

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.2.1.1. ou classe 4.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Eau » pour tenir compte de la présence à faible profondeur d’un engorgement plus ou moins permanent d’eau, révélé par les traces d’hydromorphie. Ici, l’hydromorphie résulte principalement de la stagnation des eaux météoriques due à la présence d’horizons imperméables.

A Lugy, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 39/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Plusieurs contraintes majeures rendent la réalisation d’un épandage efficace. La dispersion dans le sol n’est pas possible : argiles à très faible perméabilité et hydromorphie résultant de la présence d’horizons imperméables. Dans ce secteur, il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

4.2.3.4. Les Malladières – le Chêne

IMPLANTATION - LIEU DIT Le Chêne

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE Très faible, comprise entre 0 et 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,20 m Terre végétale argileuse, brune et collante 0,20 à 0,40 m Moraine argileuse à cailloutis de taille pluricentimétrique, argile brun clair 0,40 à 0,80 m Argile brun clair sans cailloux, de plus en plus compact et de plus en plus humide en profondeur, plastique, et dès 0,60 cm de profondeur traces d’hydromorphie PERMEABILITE Très faible, de l’ordre d’1 mm/h à 0,80 m de profondeur

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.2.1.1. ou classe 4.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 40/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Sur le secteur du Chêne, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Plusieurs contraintes majeures rendent la réalisation d’un épandage efficace. La dispersion dans le sol n’est pas possible : argiles à très faible perméabilité et hydromorphie résultant de la présence d’horizons imperméables. Dans ce secteur, il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

IMPLANTATION - LIEU DIT Les Malladières

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE Très faible, comprise entre 0 et 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,40 m Terre végétale argileuse 0,40 à 1,00 m Argile limoneuse tendre et sec PERMEABILITE Faible, entre 10 et 15 mm/h à 0,80 m de profondeur REMARQUES Pas de traces d’hydromorphie

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.1.1.1. ou classe 3.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Sur le secteur des Malladières, l’aptitude des sols correspond à une classe 3 (orange).

La dispersion dans le sol n’est pas possible : argile à faible perméabilité. Il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 41/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

4.2.3.5. Route de la Croix Blanche (au Nord-Ouest) du Crêt de Feuillet)

6 habitations situées de part et d’autre de la RN 508 ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif.

IMPLANTATION - LIEU DIT Route de la Croix Blanche, au nord est de la RN 508

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE Très faible

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,10 m Terre végétale argileuse brun-ocre collante 0,10 à 0,80 m Argile limoneuse ocre brune, avec quelques rares cailloutis, de plus en humide en fond de profil PERMEABILITE De l’ordre de 1 mm/h à 80 cm de profondeur

REMARQUES Pas de traces d’hydromorphie, mais présence de marais en bas de pente (derrière la station essence le long de la RN 508)

IMPLANTATION - LIEU DIT Route de la Croix Blanche, au sud-ouest de la RN 508

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE Très faible

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,30 m Terre végétale argilo-limoneuse brun foncé 0,30 à 0,60 m Argile limoneuse brune, horizon assez sec 0,60 à 0,80 m Argile plus humide avec des traces d’hydromorphie PERMEABILITE De l’ordre de 2 mm/h à 80 cm de profondeur REMARQUES Dans des tranchées plus profondes, réalisées pour le réseau d’eau potable, on a pu observé jusqu’à 1,50 m de profondeur au moins, de l’argile ocre plastique, humide, malléable avec traces d’hydromorphie.

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.2.1.1. ou classe 4.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Eau » pour tenir compte de la présence à faible profondeur d’un engorgement plus ou moins permanent d’eau, révélé par les traces d’hydromorphie et la présence de marais. Ici, l’hydromorphie résulte principalement de la stagnation des eaux météoriques due à la présence d’horizons imperméables.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 42/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Sur ce secteur de la commune de Sillingy, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

4.2.3.6. La Petite Balme

8 habitations situées à les Combes Nord et les Utins ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif. Le raccordement d’une partie de ce secteur est envisagé lors du développement de la zone NA8 pour laquelle un grand projet d’ensemble est lancé.

IMPLANTATION - LIEU DIT La Petite Balme

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE 1 à 10 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,05 m Terre végétale 0,05 à 2 m Cailloutis calcaire à matrice sablo-argileuse, plus ou moins humide selon les sondages. PERMEABILITE Perméabilité moyenne REMARQUES La taille des parcelles pour 3 des habitations est vraiment restreinte

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 2.1.1.1. ou classe 2.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte des difficultés d’infiltration plus locales.

Sur ce secteur de la commune, l’aptitude du sol correspond à une classe 2 (jaune).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 43/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Il n’y pas de contraintes majeures, le sol est filtrant et assez perméable. L’épuration est assurée de façon convenable par le sol naturel en place. Dans ce cas, le dispositif est de type tranchées d’infiltration à faible profondeur dans le sol naturel.

4.2.3.7. Crêt Feuillet

3 habitations, accessibles depuis la RN 508, ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif. Ce secteur se situe sur une butte constituée de moraine caillouteuse en surface. Les terrassements réalisés pour la construction d’un lotissement (raccordable) juste en aval d’une des habitations non raccordée montrent des terrains de nature argileuse sans cailloux sur plus de 3 mètres de profondeur.

IMPLANTATION - LIEU DIT Crêt Feuillet

COUVERTURE VEGETALE Prés - jardins

PENTE De l’ordre de 15 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,30 m Terre végétale sèche 0,30 à 3m Argile ocre brune compacte, de plus en plus humide et plastique Au-delà de 3 m Argile bleue PERMEABILITE Très faible voire même nulle, entre 0 et 5 mm/h à 80 cm de profondeur REMARQUES Pente importante en contrebas des habitations.

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.2.1.1. ou classe 4.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Eau » pour tenir compte de la présence à faible profondeur d’un engorgement plus ou moins permanent d’eau, révélé par les traces d’hydromorphie et la présence de marais. Ici, l’hydromorphie résulte principalement de la stagnation des eaux météoriques due à la présence d’horizons imperméables.

Localement, pour les 2 habitations (une est en construction) situées au sommet de la butte, des remblais argilo-graveleux contenant des débris épars de tuiles, goudrons, … ont été observés lors de la réalisation de sondages pour une étude à la parcelle.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 44/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Sur le secteur de Crêt Feuillet, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

4.2.3.8. Vers l’Oratoire – Chaumontet – Les Bauches

12 bâtiments d’entreprises et habitations ne sont pas raccordés dans le secteur de « Vers l’Oratoire », et il en est de même pour 3 habitations situées à « Les Bauches », au pied de la montagne de la Mandallaz.

Le secteur de Vers l’Oratoire est un ancien marais dont une partie a été assainie.

IMPLANTATION - LIEU DIT Vers l’Oratoire

COUVERTURE VEGETALE Prés – jardins - Marais

PENTE Très faible, < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,30 m Terre végétale argileuse collante 0,30 à 0,50 m Argile brune humide, traces d’hydromorphie 0,50 à 1,00 m Tourbe PERMEABILITE Quasi nulle REMARQUES Des sources sont captées au pied de la montagne d’Age pour l’arrosage des jardins. Tous les rejets des dispositifs d’assainissement se font dans le Nant de Calvi qui longe la RN 508.

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.2.1.1. ou classe 4.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 45/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère argileux très peu perméable du sol en place.

Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Eau » pour tenir compte de la présence à faible profondeur d’un engorgement plus ou moins permanent d’eau, révélé par les traces d’hydromorphie et la présence de marais. Ici, l’hydromorphie résulte principalement de la stagnation des eaux météoriques due à la présence d’horizons imperméables.

Sur le secteur de Vers l’Oratoire, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Pour ce secteur, compte tenu de la nature marécageuse des terrains, les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical étanche.

IMPLANTATION - LIEU DIT Les Bauches

COUVERTURE VEGETALE Prés – jardins

PENTE Très faible, < 5 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,20 m Terre végétale 0,20 à 1,00 m Blocs calcaires de taille centimétrique à décimétrique dans une matrice sablo-argileuse PERMEABILITE Moyenne REMARQUES Les 3 habitations se situent entre la scierie et les entreprises de la zone d’activités économique de Sillingy route des Bauches. Un ruisseau s’écoule entre l’habitation la plus à l’ouest et la scierie. Son écoulement n’est pas permanent.

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 2.1.1.1. ou classe 2.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 46/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Le chiffre 2 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte des difficultés d’infiltration plus locales.

Sur le secteur des Bauches, l’aptitude du sol correspond à une classe 2 (jaune).

N.B. : ces principes restent liés à l’échelle de l’étude et de la carte. Il est bien entendu qu’un examen précis (étude à la parcelle) reste nécessaire avant toute mise en œuvre afin de vérifier l’ensemble des contraintes et la nature du sol, et en particulier ici la perméabilité dimensionnant les drains.

4.2.3.9. Les Vignes de Bromines

Ce secteur, en limite de la commune d’Epagny, compte deux habitations non raccordée au réseau d’assainissement collectif sur la commune de Sillingy et deux autres habitations sur la commune d’Epagny.

IMPLANTATION - LIEU DIT Les Vignes de Bromines

COUVERTURE VEGETALE Prés

PENTE 10 à 15 %

HORIZONS PEDOLOGIQUES

0 à 0,20 m Terre végétale 0,20 à 2,00 m Molasse PERMEABILITE Très faible REMARQUES Ruisseau des Vernets à l’est des habitations. Molasse affleurante dans les talus et en bordure du ruisseau

La classification SERP de ce type de sol s’établit à 3.1.3.1. ou classe 4.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Sol » pour tenir compte du caractère peu perméable du sol en place.

Le chiffre 3 est introduit sur le caractère « Roche » pour tenir compte de la présence du substratum molassique à faible profondeur.

Sur le secteur des Vignes de Bromines, l’aptitude des sols correspond à une classe 4 (rouge).

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 47/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

Plusieurs contraintes majeures rendent la réalisation d’un épandage efficace. La dispersion dans le sol n’est pas possible : substratum « imperméable » à faible profondeur et la faible perméabilité en surface. Dans ces secteurs, il faut améliorer le traitement d’épuration pour pouvoir restituer l’effluent au milieu naturel superficiel. La vérification des possibilités d’évacuation des effluents dans le réseau de surface est impérative (cf. Carte d’Aptitude des Sols).

Sur ces sols très peu perméables, dépourvus de nappe (hormis les rétentions superficielles), les dispositifs sont de type lit filtrant drainé à flux vertical.

Affleurement de molasse dans le secteur des Vignes de Bromines

4.2.4. Description des filières préconisées

Tout système d’assainissement non collectif doit être installé en respectant les distances suivantes : - 35 mètres minimum (valeur réglementaire) d’une source ou d’un captage d’eau potable (un périmètre plus important est néanmoins souvent préconisé dans le cadre d’une étude hydrogéologique pour les ressources AEP- Alimentation en Eau Potable), - 5 mètres minimum de l’habitation (valeur conseillée), - 3 mètres minimum des limites de la propriété et des plantations (valeur conseillée).

Toutes les filières d’assainissement sont constituées de plusieurs dispositifs permettant la réalisation des trois étapes suivantes :

§ le prétraitement anaérobie des eaux usées issues de l’habitation ; § l’épuration aérobie des effluents prétraités ; § l’évacuation des effluents épurés.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 48/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

Dans tous les cas, le prétraitement des effluents domestiques est assuré par une fosse toutes eaux qui reçoit à la fois les eaux ménagères et les eaux vannes. Son volume doit être au moins égal à 3 m3 pour des logements comprenant jusqu’à 5 pièces principales.

Les systèmes utilisés pour l’épuration aérobie des effluents prétraités sont différents selon la nature et la qualité des sols, et selon les contraintes des parcelles (taille, topographie,…).

Les filières préconisées pour le traitement des effluents sur la commune de Sillingy sont :

Le lit filtrant drainé à flux vertical :

Ce système est constitué d’un lit de sable ou de zéolithe recevant les effluents prétraités (norme DTU 64.1 et voir description du lit à massif de zéolithe dans le dossier des annexes).

§ Filtre à sable

L’épuration est réalisée par les micro-organismes fixés autour des grains de sable. L’effluent épuré, récupéré par le réseau de drainage, est rejeté en milieu superficiel ou évacué dans le sous sol par puits d’infiltration - ce dernier cas ne pouvant être autorisé que par dérogation préfectorale (voir article 3 de l’arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques dans le dossier des annexes). La surface minimale du filtre doit être de 25 m² avec 5 m² supplémentaire par pièce principale au-delà de 5. Le filtre à sable doit avoir une largeur de 5 m et une longueur minimale de 4 m.

§ Filtre à zéolithe

L’épuration est réalisée par les micro-organismes fixés autour des grains de zéolithe. L’effluent épuré, récupéré par le réseau de drainage, est rejeté en milieu superficiel ou évacué dans le sous sol par puits d’infiltration - ce dernier cas ne pouvant être autorisé que par dérogation préfectorale (voir article 3 de l’arrêté du 6 mai 1996 sur les prescriptions techniques).

Ce dispositif doit être placé à l’aval d’un prétraitement constitué d’une fosse septique toutes eaux de 5 m3 au moins. Sa surface minimale doit être de 5 m², sachant qu’il est conçu pour traiter les effluents domestiques d’une maison de 5 pièces principales au plus. Ce dispositif de traitement peut être implanté dans les mêmes conditions que le filtre à sable. Le filtre à zéolithe est aménagé dans une enceinte étanche permettant de s’affranchir de toutes les contraintes du sol naturel.

Les tranchées d’infiltration à faible profondeur :

C’est la filière prioritaire de l’assainissement non collectif, où le sol en place est utilisé comme système épurateur et comme moyen dispersant, à la fois en fond de tranchée et latéralement. La distribution de l’effluent s’effectue par un réseau de canalisations perforées disposées dans des tranchées remplies de gravier. Sur terrain plat ou à faible pente, un système d’épandage par tranchées bouclées est recommandé ; sur terrain en pente, le système d’épandage est composé de tranchées perpendiculaires à la pente.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 49/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY L’épandage souterrain doit être réalisé par l’intermédiaire de tuyaux placés horizontalement dans un ensemble de tranchées et placé aussi près de la surface du sol que le permet sa protection.

Dans le cas où le sol est à dominante sableuse, où la réalisation des tranchées d’infiltration est difficile, l’épandage souterrain pourra être réalisé dans une fouille unique à fond horizontal. Cette solution fonctionne mal car la dispersion dans le sable n’est pas assurée par un drain. Elle ne sera donc pas proposée.

Cette filière est adaptée aux terrains qui répondent aux caractéristiques suivantes :

- Espace disponible en aval de la maison > 300 m² - Perméabilité à 80 centimètre de profondeur > 15 mm/h - Pente des terrains • 10% (la réalisation de tranchées est possible dans le cas où des terrasses sont aménagées) - Absence de nappe ou d’hydromorphie entre 0 et 1,50 m de profondeur.

Cette filière est à proscrire dans les cas suivants :

- Terrains trop perméable (K > 500 mm/h, contamination rapide de la nappe) - Terrains insuffisamment perméables (infiltration impossible) - Niveau de la nappe souterraine trop élevé (engorgement de l’épandage, risque de contamination) - Végétation dominante sur la parcelle (risque d’encombrement des racines).

Les schémas et coupes de ce type de filière sont présentés dans la norme DTU 64.1 et dans le dossier des annexes.

Le Schéma Général d’Assainissement, pas plus que les documents d’urbanisme, n’a pour objet de prescrire les filières pour les rendre obligatoires lors des autorisations d’urbanisme. Il s’agit bien de conseiller les filières les plus adaptées, ces préconisations servant alors d’aide à la décision, tant pour les pétitionnaires que pour les services de contrôle. A noter que les préconisations ne peuvent concerner que les maisons individuelles d’habitation. Les autres types de bâtiments peuvent en effet s’inspirer tant des techniques issues du non collectif que du collectif. D’autre part les études d’aptitude des sols n’ont pas été réalisées à l’échelle de la parcelle, mais par secteur. Il convient donc de laisser la possibilité aux pétitionnaires de faire réaliser une étude des sols à la parcelle, à leurs frais, par un bureau d’études compétent, afin de prouver qu’une filière moins restrictive est adaptée à leur terrain.

4.2.5. Possibilités de réhabilitation des filières existantes

La réhabilitation de l’ensemble des installations non-conformes dans les secteurs en assainissement non collectif est indispensable, afin de limiter les rejets non traités dans les cours d’eau et donc, améliorer ainsi leur qualité.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 50/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY D’après l’article 4 de l’Arrêté Préfectoral du 26 décembre 2003 (cf. dossier des annexes), précisant les prescriptions départementales relatives à l’assainissement non collectif, dans le cadre de réhabilitation, de rénovation, de réaffectation ou d’extension limitée de bâtiments anciens, le rejet dans un fossé ou un ruisseau à écoulement non permanent, rejoignant un ruisseau à écoulement permanent, des effluents traités en provenance d’un habitat, peut être autorisé, après accord écrit du propriétaire du fossé ou ruisseau au point de rejet, à une distance suffisante de toute habitation pour éviter les nuisances olfactives pour les riverains, et sous réserve de confiner le point de rejet de manière à limiter les risques sanitaires pour les populations humaines et animales.

4.2.5.1. Quincy

Ce secteur classé en zones UB et UC au Plan d’Occupation des Sols, compte 23 habitations non raccordées au réseau collectif d’assainissement. Le réseau existant vient jusqu’aux premières habitations de Quincy (route de Vaulx). Il n’y a pas de cours d’eau permanent à proximité de Quincy. La pente générale des terrains est faible et la surface des parcelles est à priori suffisante pour la mise en place d’une filière conforme.

4.2.5.2. Bornachon

Ce secteur situé à l’ouest de Sublessy compte 3 habitations non raccordées au réseau d’assainissement collectif. La faible profondeur du substratum molassique, l’absence de cours d’eau à débit permanent et la faible surface des parcelles, rend difficile la mise en place d’une filière conforme.

4.2.5.3. Sublessy

Le hameau de Sublessy compte 41 habitations non raccordées au réseau d’assainissement non collectif. Les habitations situées dans le centre « ancien » du hameau disposent de peu de terrain pour la mise en place d’une filière conforme. De plus, il n’y a pas de cours d’eau à débit permanent à proximité des habitations. Le raccordement de ce secteur est de ce fait envisagé dans le cadre du schéma, compte tenu du nombre d’habitations et des rejets existants.

4.2.5.4. Lugy

Sur ce secteur situé dans la continuité du hameau d’Arzy, sept bâtiments à usage d’habitations situées de part et d’autre de la RD 17 ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif. La pente des terrains est faible, mais la surface disponible pour les habitations situées au sud de la RD 17 est insuffisante pour la mise en place d’une filière conforme. De l’autre côté de la RD 17, s’écoule le ruisseau de la Contamine, à débit permanent. Le réseau d’assainissement collectif passe juste en contrebas du bâtiment agricole, à 200 m au plus des habitations non raccordées.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 51/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY 4.2.5.5. Les Malladières – le Chêne

Ces secteurs situés de part et d’autre de la RN 508 compte une vingtaine d’habitations non raccordées au réseau d’assainissement collectif. Seule une partie des Malladières est desservie par le réseau d’eaux usées. Le raccordement des habitations du Chêne nécessite la traversée de la RN 508. La superficie des parcelles est à priori suffisante pour la mise en place d’une filière conforme. La pente des terrains est faible. Il n’y a pas de cours d’eau à écoulement permanent à proximité des habitations.

4.2.5.6. Route de la Croix Blanche

6 habitations situées de part et d’autre de la RN 508 ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif. La pente des terrains est faible et la surface des parcelles est à priori suffisante pour la mise en place d’une filière conforme. Il n’y a cependant pas de milieu récepteur à débit permanent à proximité des habitations.

4.2.5.7. La Petite Balme

Seule les 2 habitations à « les Utins » semblent concernées par la réhabilitation de leur dispositif d’assainissement non collectif, compte tenu des projets de développement de la zone NA8 qui devraient permettre le raccordement des habitations des Combes Nord. Pour les 2 habitations existantes, seule une dispose de suffisamment de terrain en aval pour la réalisation d’un épandage à faible profondeur (en pente).

4.2.5.8. Crêt Feuillet

3 habitations, plus une en cours de construction, accessibles depuis la RN 508, ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement collectif. Ce secteur se situe sur une butte constituée de moraine caillouteuse. La pente des terrains est supérieure à 15 % en contrebas des habitations. La surface des parcelles est à priori suffisante pour la mise en place d’une filière conforme. Il n’y a pas de cours d’eau à proximité de ce secteur.

4.2.5.9. Vers l’Oratoire – Chaumontet – Les Bauches

Pour les 3 habitations situées à « Les Bauches », la surface disponible en aval des habitations n’est à priori pas suffisante pour la mise en place d’une filière conforme.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 52/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Pour les bâtiments construits « Vers l’Oratoire », les rejets se font dans le Nant de Calvi qui longe la RN 508. La réhabilitation des dispositifs d’assainissement est nécessaire pour améliorer la qualité des rejets au cours d’eau, la qualité de celui-ci étant déjà fortement dégradée. Sauf pour un bâtiment, la surface des parcelles est suffisante pour la mise en place d’une filière conforme.

4.2.5.10. Les Vignes de Bromines

Ce secteur, en limite de la commune d’Epagny, compte deux habitations non raccordées au réseau d’assainissement collectif. La surface des parcelles n’est à priori pas suffisante pour la mise en place d’une filière conforme. Le ruisseau des Vernets s’écoule à l’Est des habitations.

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 53/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

4.3. DETERMINATION DES POSSIBILITES DE REJET DANS LE MILIEU HYDRAULIQUE SUPERFICIEL

4.3.1. Critères définissant l’acceptabilité des cours d’eau

Pour le Schéma Général d’Assainissement du SILA, les possibilités de rejet ne sont déterminées que pour les zones en assainissement non collectif avec rejet dans le milieu hydraulique superficiel.

On suppose que la charge de pollution rejetée à prendre en compte est celle obtenue après filtration sur massif de sable et depuis le 24 décembre 2003 sur massif de zéolite. En effet, le lit filtrant drainé à flux vertical est le type de filière préconisée en cas d’impossibilité d’infiltration dans le sol et donc en cas de rejet au milieu naturel superficiel.

Afin de déterminer la charge critique à ne pas dépasser, en terme d’équivalent / habitant et en fonction du débit de référence d’étiage (QMNA5) pour chaque cours d'eau pérenne, la classe de qualité retenue est la classe verte pour respecter l’objectif de « bon état écologique ».

Cependant, compte tenu des objectifs fixés par l’arrêté préfectoral n°97-839 du 24 décembre 1997 à échéance 2005, pour le lac et ses affluents, la classe retenue pour ceux-ci sera la classe bleue. Il en est de même pour les cours d’eau à forte sensibilité écologique comme ceux abritant des écrevisses autochtones : écrevisses à pattes blanches ou pieds blancs (Austropotamobius pallipes) et écrevisses à pattes ou pieds rouges (Astacus astacus).

Ces espèces, ainsi que leur habitat, sont protégés sur le plan national par l’arrêté du 21 juillet 1983 relatif à la protection des Ecrevisses Autochtones, qui précise dans son article 1er qu’il est interdit d’altérer ou de dégrader sciemment les milieux particuliers à ces deux espèces.

Le tableau suivant répertorie les cours d'eau pourvu d’écrevisses autochtones dans le périmètre de l’étude du Schéma Général d’Assainissement du SILA.

LISTE DES COURS D'EAU ABRITANT DES ECREVISSES AUTOCHTONES Ruisseau des Courbes Nonglard-Lovagny Fier Ruisseau du Marais de l'Aile ou Chavanod l’Ale Fier

Ruisseau de Vengeur Mésigny Usses Ruisseau de Chamaloup Mésigny-Sallenôves Usses Ruisseau des Chenêts Sallenôves Usses Les Usses Usses

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4.3.2. Evaluation de la charge de pollution existante

En l’absence d’analyses effectuées sur les différents cours d’eau on considérera, sur un cours d’eau, un bruit de fond de pollution pour la DBO5 correspondant à la médiane de la classe de qualité retenue. Celui-ci est de 1,5 mg O2/l pour la classe bleue (0 à 3 mg/l de DBO5), et de 4,5 mg O2/l pour la classe verte (3 à 6 mg/l de DBO5).

4.3.3. Evaluation des caractéristiques de chaque ruisseau

En matière d’hydrologie, les données de références (QMNA5) ont été appréciées sur les bases bibliographiques pour l’ossature maîtresse du réseau hydrographique. Pour les cours d'eau de plus faible ampleur, en l’absence de données de référence, des campagnes de mesures de débit à l’étiage estival ou hivernal ont été réalisées. Les valeurs sont indiquées sur la carte à chaque point de mesure.

A partir de ce débit d’étiage, la charge de pollution critique à ne pas dépasser pour respecter la classe bleue ou la classe verte a été calculée pour chaque ruisseau. Elle est exprimée en nombre d’équivalent/habitant.

4.3.4. Evaluation de la charge critique à ne pas dépasser

On considère que chaque installation à un rejet moyen de 40 mg/l en DBO5. Ceci correspond à un rendement épuratoire de 90 % d’après les ratios traduisant les charges de pollution en équivalent/habitant :

Ratios de pollution : § Débit : 150l d’eau usée/ équivalent-habitant/jour § MES : 90 g/ équivalent-habitant/jour § DBO5 : 60 g/ équivalent-habitant/jour § DCO : 130 g/ équivalent-habitant/jour § N : 14 g/ équivalent-habitant/jour § P : 6 g/ équivalent-habitant/jour

Un EH rejette donc après épuration 6 g/j ou 6 000 mg/j de DBO5 (= 60 g/j – (60 g/j × 90%)).

Pour calculer la charge critique à ne pas dépasser en nombre d’équivalent habitant (cf. tableau ci- dessous), il faut tenir compte de la charge de pollution existante (ici estimée), de l’objectif de qualité du cours d'eau, de son débit à l’étiage estival, du rendement du dispositif d’assainissement non collectif et des ratios de pollution donnés en E.H./jour (ci-dessus).

La formule est la suivante :

Possibilité de rejet en EH = [débit × (limite classe de qualité – bruit de fond)] × (1 jour / rejet d’1 EH par jour)

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 55/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY Si l’on prend l’exemple d’un cours d’eau de bonne qualité (classe verte) où le débit est de 1 l/s, on a :

Charge admissible (CA) en EH = [1 l/s × (6 mg/l – 4,5 mg/l)] × (86 400 s / 6000 mg/j) = 21,6 EH soit 22 EH.

Débit à Charge de pollution critique à ne Cours d'eau l'étiage en Indice de Saturation pas dépasser en E.H. l/s

en nombre de foyers en E.H. (• 3 pers. / foyer) Nant de Calvi 23 l/s 497 166 Saturé 44/ 43 en aval des Vignes de Ruisseau des Vernets 2 l/s 43 14 Bromines Ruisseau de la Contamine 1,55 l/s 33 11 12 / 33 en aval de Lugy Tableau : Acceptabilité des cours d’eau de la commune de Sillingy

4.3.5. Indice de saturation des cours d’eau

L’indice de saturation des cours d’eau permet de définir les possibilités d’extension de l’urbanisation sans porter atteinte au milieu hydraulique superficiel. Il est noté par exemple IS = 12 / 22. Il indique pour chaque ruisseau, au niveau des zones en assainissement non collectif, quelle charge de pollution en équivalent habitant, il est encore possible de rejeter tout en respectant l’objectif de qualité défini pour le cours d’eau. Le premier chiffre (12) indique la charge de pollution existante, et le second chiffre (22), la charge de pollution admissible ou la charge de pollution critique à ne pas dépasser pour respecter l’objectif de qualité défini.

Pour chaque ruisseau, un feu indique directement les possibilités de rejet sur la carte d’aptitude des sols :

Feu vert : l’indice n’est pas saturé, les possibilités de rejet sont bonnes. L’urbanisation peut se poursuivre sans changer de mode d’assainissement.

Feu orange : l’indice est presque saturé, les possibilités de rejet sont faibles mais tolérables. L’urbanisation ne peut se poursuivre sans changer de mode d’assainissement. En effet, seules quelques habitations en plus peuvent être tolérées.

Feu rouge : l’indice est saturé ou le cours d’eau n’a pas un débit permanent. Les possibilités de rejet sont mauvaises. Les rejets existants ne sont pas tolérables. L’urbanisation ne doit pas se poursuivre sans changer de mode d’assainissement.

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ANNEXE

Mode actuel de traitement des effluents sur la commune de Sillingy

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SILLINGY 1/7

Les eaux ménagères Les eaux vannes Périodicité de la Pluvial Observations Ouvrage de Dispositif d'épuration Ouvrage de Dispositif d'épuration vidange prétraitement souterrain et dissipation prétraitement souterrain et dissipation

LA COMBE DE SILLINGY - SUBLESSY non renseigné non renseigné Fosse septique rejet direct au fossé il n'y a plus fossé dispositif très ancien d'eaux vannes depuis 5 ans

Bac dégraisseur NSP Fosse septique NSP 3 ans puits perdu mise en service 1980

FTE fossé FTE fossé 2 ans réseau communal mise en service 1991

Bac dégraisseur puits d'infiltration fosse septique filtre à sable horizontal tous les 10 ans réseau communal mise en service 1979 + rejet au fossé

FTE NSP FTE NSP tous les 3 ans réseau communal mis en service 2001

NSP NSP NSP NSP NSP NSP NSP

FTE tranchées d'infiltration FTE tranchées d'infiltration tous les 5 ans réseau communal

Bac dégraisseur puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration + fossé non renseigné réseau communal mise en service 1978

FTE tranchées d'infiltration FTE tranchées d'infiltration jamais réseau communal mise en service 1991

FTE FSVD FTE FSVD pas encore réseau communal + mise en service 1999 puits perdu

FTE filtre pouzzolane et rejet fossé FTE filtre pouzzolane et rejet fossé tous les 9 ans réseau communal mise en service 1991 pb d'odeurs

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 58/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

SILLINGY 2/7

LA COMBE DE SILLINGY - SUBLESSY FTE NSP FTE NSP tous les 10 ans NSP

non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 3-4 ans puits perdu mise en service 1975

bac dégraisseur puits perdu fosse septique filtre à sable horizontal tous les 10 ans puits perdu mise en service 1975

FTE filtre épurateur FTE filtre épurateur tous les 10 ans réseau communal mise en service 1995 pb d'odeurs

FTE FSVD + puits d'infiltration FTE FSVD + puits d'infiltration tous les 4 ans puits perdu mise en service 1976

bac dégraisseur non renseigné fosse septique non renseigné jamais réseau communal mise en service 1974

non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration non renseigné réseau communal mise en service 1970

FTE tranchées d'infiltration FTE tranchées d'infiltration tous les 10 ans réseau communal mise en service 1992

bac dégraisseur NSP fosse septique NSP non renseigné NSP pb d'odeurs

non renseigné puits d'infiltration fosse septique NSP non renseigné puits perdu mise en service 1975

non renseigné fossé fosse septique fossé non renseigné puits perdu mise en service 1965

bac dégraisseur + puits d'infiltration FTE puits d'infiltration tous les 5 ans puits perdu mise en service 1987 FTE

bac dégraisseur + fossé FTE fossé tous les 2 ans réseau communal mise en service 1990 FTE pb d'odeurs

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SILLINGY 3/7

LA COMBE DE SILLINGY - SUBLESSY FTE filtre à sable FTE filtre à sable non renseigné réseau communal mise en service 2001

bac dégraisseur tranchées d'infiltration fosse septique filtre à sable horizontal + tous les 2 ans puits perdu mise en service 1972 puits d'infiltration

FTE tranchées d'infiltration FTE tranchées d'infiltration tous les 5 ans fossé mise en service 1993 pb d'odeurs

FTE lit d'épandage FTE lit d'épandage non renseigné puits perdu mise en service 1993 à faible profondeur à faible profondeur

FTE fossé FTE fossé tous les 5 ans non renseigné

non renseigné non renseigné fosse septique filtre épurateur + filtre à tous les 3 ans réseau communal mise en service 1968 sable horizontal pb d'odeurs

fosse à purin fosse à purin réseau communal

bac dégraisseur + fossé FTE fossé 1 fois en 13 ans fossé FTE

FTE filtre à sable horizontal FTE filtre à sable horizontal pas encore réseau communal mise en service 2002

non renseigné NSP fosse septique NSP 1 fois en 17 ans réseau communal mise en service 1964

FTE puits d'infiltration FTE puits d'infiltration tous les 5 ans puits perdu mise en service 1990

non renseigné non renseigné fosse septique lit d'épandage tous les 7 ans réseau communal mise en service 1992 à faible profondeur

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SILLINGY 4/7

LA COMBE DE SILLINGY - SUBLESSY non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2 ans NSP évacuation vers puits difficile

FTE fossé FTE fossé non renseigné réseau communal mise en service 1982

non renseigné puits d'infiltration fosse septique tranchées d'infiltration non renseigné réseau communal + pb de débordement puits perdu du réseau communal et récupération par fortes averses

NSP NSP fosse NSP NSP NSP nouvel occupant depuis 2004

FTE puits d'infiltration FTE puits d'infiltration tous les 2 ans puits perdu pb d'odeurs et puits colmaté

non renseigné fossé fosse septique fossé tous les 5 ans fossé mise en service 1973

FTE fossé FTE fossé tous les 5 ans fossé mise en service 1989

non renseigné NSP fosse septique NSP tous les 4 ans réseau communal mise en service 1994 manque de pente

non renseigné NSP fosse septique NSP pas encore réseau communal mise en service 2003

FTE NSP FTE NSP NSP réseau communal mise en service 1997

non renseigné NSP fosse septique NSP NSP puits perdu

FTE fossé FTE fossé pas encore réseau communal mise en service 2002

non renseigné fossé fosse septique fossé non renseigné réseau communal mise en service 1993

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 61/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

SILLINGY 5/7

LA COMBE DE SILLINGY - SUBLESSY FTE réseau communal FTE réseau communal tous les 2 ans réseau communal mise en service 2000

FTE + décolloïdeur non renseigné FTE + décolloïdeur non renseigné non renseigné réseau communal mise en service 1999

NSP NSP fosse septique NSP NSP NSP

FTE NSP FTE NSP non renseigné réseau communal mise en service 1995

CHAUMONTET non renseigné non renseigné Fosse septique puits d'infiltration non renseigné puits perdu mise en service 1965

non renseigné non renseigné fosse septique épurateur + évacuation canal non renseigné évacuation canal mise en service 1967

non renseigné puits d'infiltration fosse septique FSVD + puits d'infiltration tous les 10 ans puits perdu mise en service 1964

non renseigné non renseigné fosse septique non renseigné non renseigné puits perdu mise en service 1964

non renseigné non renseigné fosse septique FSVD non renseigné puits perdu mise en service 1954

non renseigné non renseigné fosse septique non renseigné non renseigné Canal Calvi mise en service 1975

non renseigné non renseigné fosse septique filtre épurateur tous les 5 ans Canal Calvi mise en service 1975 et rejet cours d'eau

non renseigné non renseigné fosse septique NSP tous les 6 ans NSP mise en service 1970

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 62/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

SILLINGY 6/7

ROUTE DES MALLADIERES bac dégraisseur tranchées d'infiltration fosse septique tranchées d'infiltration tous les 3 ans puits perdu mise en service 1982

non renseigné fossé fosse septique fossé tous les 6 ans puits perdu mise en service 1966

ROUTE DE VIVELLE non renseigné fossé fosse septique tranchées d'infiltration tous les 10 ans dans la nature mise en service il y a 30 ans

non renseigné NSP fosse septique NSP tous les 5 ans puits perdu mise en service 1983 Débordements par temps de pluie ARZY non renseigné fossé fosse septique fossé non renseigné réseau communal

FTE non renseigné FTE non renseigné non renseigné non renseigné mise en service 1980

LA PETITE BALME bac dégraisseur puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2/3 ans puits perdu mise en service 1986

bac dégraisseur puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2 ans puits perdu mise en service 1975

non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2 ans ruissellement sur terrain et route

NSP NSP fosse NSP tous les 4 ans ruissellement mise en service 2000 sur terrain

non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 10 ans puits perdu mise en service 1968

bac dégraisseur puits d'infiltration fosse septique lit d'épandage tous les 10 ans fossé mise en service 1967 à faible profondeur

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 63/64 OCTOBRE 2006 SYNDICAT MIXTE DU LAC D’ANNECY 203045_RPT050-A SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT COMMUNE DE SILLINGY

SILLINGY 7/7

QUINCY non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2 ans cours d'eau pb d'odeurs

FTE pré-filtre + filtre 300 l + FTE pré-filtre + filtre 300 l + pas encore puits perdu mise en service 2004 filtre à sable filtre à sable et fossé

FTE FSVD + lit d'épandage à FTE FSVD + lit d'épandage à tous les 2-3 ans fossé mise en service 1991 faible profondeur faible profondeur pb d'odeurs

non renseigné puits d'infiltration fosse septique puits d'infiltration tous les 2 ans puits perdu mise en service 1970

non renseigné puits perdu fosse septique puits perdu tous les ans puits perdu mise en service 1978 pb d'odeurs

BROMINES NSP NSP fosse NSP non renseigné puits perdu mise en service 1969

FTE = Fosse Toutes Eaux NSP = Ne Sait Pas (dispositif inconnu de l’occupant) FSVD = Filtre à Sable Vertical Drainé

Groupement MONTMASSON / SAGE / SOGREAH 64/64 OCTOBRE 2006