DEPARTEMENT DE LA HAUTE SAVOIE

ARRONDISSEMENT D’ANNECY

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES SOURCES DU LAC D’ANNECY 32 route d’Albertville - BP 42 - 74210 FAVERGES-SEYTHENEX

-o-o-o-o- Date de convocation : 04/06/2019 Compte-rendu du CONSEIL COMMUNAUTAIRE Conseillers en exercice : 34 Présents : 24 Séance du 20 juin 2019 - 19 HEURES Votants : 27 Salle Conseil Communautaire – FAVERGES-SEYTHENEX

Membres Présents Michèle LUTZ Philippe PRUD’HOMME Valérie. GARDIER Rosemonde SCHINDLER Nicolas BLANCHARD Michel COUTIN Gérard CHAMPANGE Joëlle KOURTCHEVSKY Jacky GUENAN Françoise KLEMENCIC Ulrich GAGNERON Jeannie TREMBLAY Laurence GODENIR Hervé BOURNE Lucie LITTOZ Christian BAILLY Marcel CATTANEO Sylviane REY Jean-Louis MERLE Marc MILLET-URSIN Marc LLEDO Roland MERMAZ-ROLLET Roland BLAMPEY Nicolas BALMONT

Membres Excusés Roland AUMAITRE pouvoir à Sonia GIFFORD pouvoir à Jacques TRESALLET pouvoir à Lionel LITTOZ-MONET Hervé BOURNE Sylviane REY Gérard CHAMPANGE Jean-François FREALLE

Membres Absents Valérie AMADIO Paul CARRIER Sarah DI-GLERIA Richard LESOT Gérard MERMIER

1. Désignation du Secrétaire de Séance.

Rapporteur : Monsieur Michel COUTIN M. Hervé BOURNE est désigné secrétaire de séance à l’unanimité.

2. Compte-rendu des conseils communautaires précédents

Approbation Compte-rendu du 11 juin 2019

3. Activités depuis le 11 juin 2019 Rapporteur : Monsieur Michel COUTIN Evolution des Révisions et modifications des PLUI Trois dossiers sont actuellement en attente du retour de l’autorité environnementale. D’ores et déjà un résumé des procédures est en ligne sur le site de la communauté de communes. Pour info, les jugements en appel contre le PLUI, les plaignants sont déboutés. Il faudra reprendre une délibération sur l’arrêté du PLUI suite à l’avis négatif de la commune de Giez

Ajout d’un point à l’ordre du jour : Création Comité de suivi du GALTA

Les membres du Conseil acceptent l’ajout de deux délibérations supplémentaires : -La première a pour objet la création d’un comité de suivi pour suivre l’évolution du Galta ; -et la seconde prévoit la désignation des membres dudit comité de suivi.

Lesdites délibérations seront reproduites dans le prochain compte rendu du conseil communautaire.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.1

Transfert de la compétence Eau Potable Roland BLAMPEY rappelle la délibération du 24 janvier 2019. « Au vu de ces éléments, le conseil communautaire : - souhaite la mise en place à compter du 1er janvier 2020 d’une gestion publique de l’eau (régie, entente, SPL…) - demande à ce que toutes les collectivités l’informent dès 2019 de toute discussion concernant l’eau avec un partenaire extérieur (Véolia, Grand Annecy, etc.) - demande à être informé de tout renouvellement de contrat relatif à l’eau potable avec un prestataire privé ou du projet de contrat de groupement de commande qui pourrait d’ores et déjà intervenir entre certaines communes - précise que la communauté de communes est fortement favorable à la mise en place d’un groupement de commandes pour tout contrat relatif au fonctionnement de l’eau potable entre les collectivités. - souhaite que les communes travaillent à un règlement de service de l’eau potable commun ou commun à certaines communes - applicable au 1er janvier 2020 – et souhaite y être associé. » Il rappelle la définition de la gestion publique telle qu’énoncée dans la délibération supra : « Dans ce mode de gestion, la collectivité dispose d’un contrôle plus ou moins important. Elle peut s’adjoindre les services de sociétés spécialisées qu’elle rémunère sur les prestations prévues au contrat. On rattachera également à ce mode de gestion les sociétés publiques Locales (SPL) qui sont des opérateurs 100% publics et auxquels la collectivité confie par contrat tout ou partie de son service. L’entente est un mode de gestion publique des services. »

Roland BLAMPEY explique quels seraient les objectifs de la commission, la gestion publique a été tranchée en janvier, mais quels sont les modalités de question à mettre en place avant le 01/01/2020. Il convient dans les 6 mois qui précèdent l’échéance de préciser les modalités de la gestion publique de l’eau potable, régie à 100 % ou régie assistée ou que gère-t-on directement ou indirectement ? D’examiner les hypothèses possibles, de les comparer avantages inconvénients faisabilité en tenant compte des contraintes de chaque commune, fin de contrat, fin de DSP et des données à réactualiser pour certaines et celles du cabinet CALIA. Un second volet sur lequel nous nous étions entendus à l’automne 2017. Il faudra établir un calendrier, de travailler sur le règlement du service de l’eau, la grille de tarification. La priorité devra être donnée à la sécurisation du service de l’eau potable. Il demande qu’il y ait un élu référent par commune. C’est une commission ouverte aux conseillers municipaux et aux techniciens.

I. Administration générale

4. Eau potable : création de la commission pour la préparation du transfert de compétence « eau potable »

Monsieur le Vice-Président en charge du cycle de l’eau rappelle que la loi NOTRe du 7 aout 2015 confit aux communautés de communes la compétence « eau potable » à partir du 1er janvier 2020.

Dans ce cadre, la CCSLA a engagé par délibération n° 51-15, 27-16, 126-16 et 68-18 les études sur les enjeux du transfert de la compétence « eau potable », et la réalisation d’un schéma directeur d’alimentation en eau potable (délibération n°120-17), à l’échelle du territoire, qui est en cours.

Par délibération (n°06-19) les élus ont souhaité s’orienter vers une maîtrise publique du service de l’eau potable de la CCSLA.

A ce stade, il convient de déterminer les modalités pratiques à mettre en œuvre à partir du 1er janvier 2020 pour organiser le service de l’eau potable communautaire tel que délibéré.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.2 En conséquence, Monsieur le Vice-Président en charge du cycle de l’eau propose la création d’une commission spécifique dont la mission sera de proposer l’organisation et la chronologie de la compétence « eau potable » permettant le transfert de ladite compétence à la CCSLA.

Monsieur le Vice-Président demande au conseil de délibérer sur la création de ladite commission et en cas d’avis favorable de déterminer la composition de cette dernière. Il serait souhaitable que chaque commune participe.

Hervé BOURNE fait lecture d’une déclaration : « Mr le président, Vous rappelez que le conseil communautaire a souhaité à l'unanimité s'orienter vers une gestion publique de l'eau. - Pourtant vous avez voté par deux fois avec votre casquette de 1er adjoint à Doussard contre une entente avec le Grand Annecy, collectivité par essence 100% publique. - Pourtant vous n'avez pas, lors de ces deux votes, expliqué sur le fond ce que vous envisagiez alors comme solution alternative de gestion publique. - Pourtant vous n'avez pas répondu à mes questions en séance publique sur ce même sujet ni à la lettre ouverte que je vous ai adressé. - Pourtant par votre vote négatif à Doussard, vous avez conforté et vous risquez même d'installer pour longtemps une entreprise privée, pour la gestion de l'eau potable à Doussard et Faverges Seythenex. Je ne remets pas en question ici le sérieux de cette entreprise privée mais seulement la contradiction avec la volonté politique de la CCSLA. Alors Mr le président, Mr le vice-président, expliquez-nous comment nous allons pouvoir collectivement respecter dans les mois qui viennent cette volonté unanime de gestion publique de l'eau contraire à votre vote à Doussard. Nous avons besoin de connaître et si possible de partager votre vision et votre conception de la gestion publique pour accepter d'intégrer ce groupe de travail que vous nous proposez ce soir. Sans explication de votre part je ne pourrais me positionner sur la création de ce groupe et sur son adhésion, et pourtant j'y suis plutôt favorable. Nous attendons votre vision. Merci. »

Michel COUTIN dit que c’est le rôle de la commission de répondre à toutes ces questions.

Hervé BOURNE s’interroge sur la nécessité de monter une commission s’il n’y a pas de solution pour une gestion publique de l’eau. Il demande les pistes qui sont susceptibles d’être retenues.

Marcel CATTANEO ne sait pas comment la gestion de l’eau potable se fera au niveau de la CC.

Roland BLAMPEY pense avoir répondu dans l’énoncé des objectifs de la commission. Deux communes sont en DSP et 5 communes en régies communales avec différents contrats. Il reste 6 mois pour avancer, le passé est le passé et il faut avancer sans revenir sans arrêt sur le passé.

Hervé BOURNE ne revient pas sur le passé et demande ce qui est proposé. Il s’étonne que lorsqu’il pose une question au Président que ce soit le vice-président qui réponde. Il trouve que sur la forme ce n’est pas très respectueux. La régie intercommunale avait été écartée collectivement et unanimement pour des raisons de couts et de complexité de mise en œuvre, et il ne comprend pas pourquoi elle réapparait. Il aimerait y voir plus clair sur les options qui sont mise sur la table pour la réunion de cette commission.

Jacky GUENAN intervient pour la commune de Seythenex.

Roland BLAMPEY Seythenex est actuellement en régie et pour l’heure il ne connait pas la perspective soit prolongation de DSP soit en régie. Il faut faire avec cet environnement y compris le projet d’entente avec le Grand Annecy et la commune de Lathuile.

Michel COUTIN rappelle que le but de la commission c’est de se mettre d’accord à partir de la fin des contrats que les communes auront négociés. Savoir comment assurer une gestion publique de l’eau potable. C’est la commission qui fera des propositions.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.3

Hervé BOURNE demande comment précisément.

Roland BLAMPEY donne l’exemple d’ARLYSERE – aujourd’hui c’est une Gestion publique organisée en fonction des contrats existants. Les fins de contrats ont été convenues de façon à ce que la Collectivité d’agglomération puisse lancer des marchés d’assistance ou prendre à son compte un certain nombre de service : par exemple la facturation.

Hervé BOURNE demande ce qui est envisagé pour Doussard et Faverges sachant qu’elles ont maintenant l’obligation de continuer leur DSP. Il pense qu’il s’agit d’un chapeautage public mais que derrière il n’y a que du privé.

Roland BLAMPEY- Doussard prolongation de la DSP pour 9 mois. En 2020, il y aura donc la fin des DSP. Il reste une partie de l’année 2020 pour décider de la prise en compte des modalités de gestion du service public. Un marché de prestation de services peut être envisagé pour des fonctions ou opérations. Ces marchés peuvent s’adresser à des points que la CC ne veut pas gérer. C’est le travail qui est demandé à la commission. Il reste 6 mois pour organiser la gestion publique de l’eau. Il faut décider ensemble ce que l’on peut faire compte-tenu de l’état des lieux. Il propose de faire appel aux collègues d’Arlysère et La Mure.

Hervé Bourne ne comprend pas ce qui peut être proposé en gestion publique sachant que la régie intercommunale avait été écartée et que les prestations de services publiques ne sont adaptées qu’aux petites communes pas à Doussard et Faverges/Seythenex, il réitère sa demande, quelles options de gestion publique reste il?

Michel COUTIN demande si on crée la commission ou s’il faut encore attendre. Le conseil donne un avis favorable.

Roland BLAMPEY- les communes s’organisent pour désigner les représentants.

Jeannie TREMBLAY ne pense pas être désignée par la commune mais au titre de conseillère communautaire, elle souhaite participer aux travaux de la commission.

Marcel CATTANEO ne voit pas d’inconvénient si le Président est d’accord. Il dit que c’est sa majorité.

Roland BLAMPEY demande que les désignations soient adressées au plus tôt. An niveau de la procédure de travail : tous les courriels doivent être adressés à la CCSLA avec Olivier PELLISSIER et Sabine QUARD en copie.

Le conseil après avoir délibéré, à l’unanimité : -accepte la création de la commission ci-dessus présentée -demande à chaque commune de désigner son représentant sous 10 jours et d’en informer la communauté de communes.

II. Aménagement de l’espace

5. Suppression de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de la gare sur la commune de Doussard.

Vu le Code général des collectivités locales, Vu le Code de l’urbanisme, et notamment les articles R. 311-12 et R. 311-5, Vu la délibération n°2019-050 de la commune de Doussard en date du 28 mai 2019 émettant un avis favorable à la suppression de la ZAC de la Gare, Considérant le rapport de présentation exposant les motifs de suppression de la ZAC, Considérant la délibération n°35/03 du 16 avril 2003 la Communauté de Communes du Pays de Faverges approuvait la création de la ZAC de la Gare à vocation commerciale et de service ;

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.4 Considérant, qu’aujourd’hui ce secteur fait l’objet d’une étude de programmation pour l’aménagement et le développement touristique du site de la Gare à Doussard.

Considérant que la procédure de suppression d’une ZAC est régie par les dispositions de l’article R. 311-12 du code de l’urbanisme ; - La suppression d’une ZAC est prononcée par l’autorité compétente pour créer la ZAC, - La commune de Doussard qui accueille cette ZAC est consultée avant sa suppression, - Un rapport de présentation qui expose l’historique et les motifs de la suppression est annexé à la présente délibération, - La décision qui supprime la ZAC fera l’objet des mesures de publicités et d’informations conformément à l’article R. 311-5 du code de l’urbanisme.

Le rapporteur demande au Conseil Communautaire d’approuver la suppression de la Zone d’Aménagement Concerté de la Gare sur la commune de Doussard, dit que la suppression de la ZAC a pour effet de revenir au régime de droit commun pour ce qui concerne la part communale de la taxe d’aménagement, dit que la présente délibération sera affichée pendant un mois au siège de la Communauté de Communes des Sources du Lac d’Annecy, et à la mairie de Doussard. Mention de cet affichage sera insérée en caractère apparent dans un journal diffusé dans le département.

Le conseil, après avoir délibéré, à l’unanimité : - approuve la suppression de la ZAC de la gare sur la commune de Doussard, - dit que la suppression de la ZAC a pour effet de revenir au régime de droit commun pour ce qui concerne la part communale de la taxe d’aménagement

6. SRADDET Auvergne-Rhône-Alpes – Proposition de délibération V1

La loi n° 2015-991 pour la nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe, a créé une nouvelle norme d'aménagement : le schéma : schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET). Il fixe les orientations de la Région sur 11 thématiques obligatoires :

- Équilibre et égalité des territoires - Désenclavement des territoires ruraux - Habitat - Gestion économe de l'espace - Intermodalité et transports - Infrastructures d'intérêt régional - Énergie - Lutte contre le changement climatique - Pollution de l'air - Protection et restauration de la biodiversité - Prévention et gestion des déchets

auxquelles la Région Auvergne Rhône-Alpes a ajouté 2 thématiques complémentaires :

- Infrastructures numériques - Foncier agricole

Pour garantir la cohérence du schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation (SRDEII), les questions économiques, d'emploi et formation, d'agriculture et de tourisme n'ont pas été traitées dans le SRADDET.

Par délibération des 28 et 29 mars 2019, l'Assemblée régionale a arrêté le projet de SRADDET Auvergne Rhône-Alpes. Par lettre du 2 mai 2019, il a été transmis pour avis aux personnes publiques associées, dont les EPCI font partie. Ils disposent de trois mois pour exprimer leur avis. Passé ce délai, l'avis est réputé favorable.

Le projet de SRADDET constitue un document très complet, équilibré, clair et lisible, facilement appropriable en dépit de sa taille. Suivant l'article R.4351-1 du code général des collectivités territoriales, il comporte les éléments suivants :

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.5 - Rapport d'objectifs, illustrés par une carte au 1/150.000ème - Fascicule des règles avec tome général et tome spécifique aux déchets - Annexes : diagnostic territorial, annexe biodiversité et son atlas cartographique, plan régional de prévention et de gestion des déchets, évaluation environnementale

Le projet de schéma respecte la possibilité pour les collectivités territoriales d'aménager leurs territoires suivant leurs propres choix politiques. C'est néanmoins un document prescriptif qui s'impose aux documents de rang inférieur (SCoT, PLU(I), chartes de parcs régionaux, PCAET, PDU...), dans un rapport de prise en compte pour le rapport d'objectifs et de compatibilité pour le fascicule des règles.

Contribution du bassin de vie d'Annecy au SRADDET

Pour s'impliquer dans l'élaboration du SRADDET et après avoir participé aux réunions de concertation organisées par la Région, les EPCI du bassin de vie : communautés de communes de Fier et Usses, pays de Cruseilles, Rumilly Terre de Savoie, sources du lac d'Annecy, vallées de Thônes et le Grand Annecy, ont élaboré ensemble une contribution consistante à portée stratégique. Après délibérations concordantes des conseils de communautés, leurs présidents l'ont transmise au Conseil régional (délibération 013/18 pour la CCSLA). Il est regrettable que cette contribution n'ait pas été prise en compte ni publiée sur le site Internet du SRADDET, avec plus de cent autres contributions.

La portée de la contribution du bassin de vie d'Annecy est réaffirmée et annexée à la présente délibération. Elle fonde l'avis des EPCI.

Avis sur le projet de SRADDET

Il convient tout d'abord de souligner que le schéma reprend et traduit toutes les dimensions environnementales des engagements internationaux et de la législation française. Il rassemble notamment le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) et le schéma régional climat air énergie (SRCAE). Si le SRADDET ne traite pas du développement économique (objet du SRDEII) ni des aspects sociaux à titre principal, les EPCI du bassin de vie d'Annecy rappellent et soulignent néanmoins leur priorité à l'économie et à l'emploi, en raison des implications pour l'aménagement du territoire.

Aménagement du territoire et métropolisation

Le SRADDET affirme l'ambition de faire le trait d’union entre Auvergne, Rhône et Alpes et de s'appuyer sur les métropoles régionales. Les grandes orientations proposées, les priorités affichées et l'importance apportée au rôle structurant et moteur des métropoles, au premier rang desquelles Lyon, Grand Genève et Clermont-Ferrand sont incontournables. Il reconnaît le leadership de la métropole lyonnaise mais son analyse et ses effets pourraient être approfondis. A contrario, il remet en scène le sillon alpin dont la pertinence relève plus de la géographie et d'un enjeu de transports publics, que d'une réalité politique, économique et démographique. Plus globalement, le schéma manque de vision stratégique sur l'articulation des territoires et la façon dont les métropoles, générateurs et moteurs de croissance, peuvent la diffuser et renforcer la solidarité régionale. C'est un des apports principaux de la contribution des EPCI du bassin de vie d'Annecy.

Ce bassin de vie et les communautés d'agglomérations de Chambéry Métropole et de Grand Lac constituent une entité métropolitaine d'un demi-million d'habitants. Elle doit être mise en évidence dans le schéma car elle tient une place stratégique dans l'espace régional, avec une dynamique et un développement propre, un rôle pivot dans le sillon alpin nord, entre les métropoles de Lyon, Genève et Grenoble. En particulier, le pôle métropolitain Annecy - Chambéry illustre la volonté d'organisation de ce territoire. Cet ensemble de 72 communes rassemble 340.000 habitants (27% de la population des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie), 160.000 emplois, 38.000 entreprises et l'Université Savoie-Mont-Blanc (14.500 étudiants, 522 enseignants chercheurs, 19 laboratoires, 300 doctorants). Il est demandé de le mentionner à part entière dans le rapport d'objectifs, le

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.6 figurer sur la carte illustrative et colorer Annecy et Chambéry dans la même teinte, sur la carte schématique en p.12.

A l'échelle du bassin de vie d'Annecy, la vision partagée de l'aménagement s'est traduite par une réflexion commune des EPCI, qui engagent une démarche préparatoire à la fusion des trois SCoT. Ainsi, le bassin de vie d'Annecy, support d'une croissance parmi les plus fortes de la région, souligne l'efficacité de son modèle de développement. La croissance ne peut plus être soutenue à tout prix, en particulier sans assurer sa répartition équilibrée et maîtrisée sur l'ensemble du territoire, appuyée sur l'armature urbaine et ses pôles de développement secondaires qui jouent mieux leur rôle dans cette organisation.

La fracture territoriale constatée aux échelles nationale et régionale est générée par la fracture sociale et non pas le contraire. Or la redynamisation des centres bourgs et des villes moyennes est affichée comme un objectif premier du schéma. Il conviendrait donc de mieux analyser la manière dont les espaces métropolitains et les autres espaces font système.

La notion proximité est centrale pour la qualité de vie, la réduction des déplacements, la qualité de l'air... Le bassin de vie insiste sur cet aspect fondamental de son organisation.

A ce titre, le SRADDET prend en compte la métropole genevoise, centrée sur une ville hors Union européenne. Son intégration dans le schéma d'aménagement régional doit être accompagnée de dispositions spécifiques pour la Haute-Savoie et pour les villes et territoires qui sont dans son aire d'influence rapprochée : Annecy, Rumilly, Aix-les-Bains, Faverges et Thônes notamment. A cet égard, l'objectif 3.5 (rapport d'objectifs p. 105) est insuffisant et reste très générique. L'influence de Genève sur le bassin de vie, notamment le pays de Cruseilles, n'est pas assez prise en compte, par exemple sur la démographie, le logement et la mobilité ; le Léman Express sera à l'écart de l'axe Annecy - Genève qui doit bénéficier d'un transport collectif très renforcé sur l'A41 nord.

Mobilité et intermodalité

L'objectif de constituer une offre de transport collectif périurbains à la demi-heure dans le bassin de vie d'Annecy est à préciser. Son désenclavement ferroviaire par le doublement de la voie ferrée entre Annecy et Aix-les-Bains doit impérativement figurer dans le SRADDET, avec les améliorations quantitatives et qualitatives du service ainsi que l'accès à la LGV Lyon-. Pour ce qui concerne les gares, les EPCI insistent sur leur rôle structurant de pôles multimodaux. C'est en particulier le cas de Rumilly où les transports collectifs urbains et interurbains s'organisent autour de la gare, qui doit garder son rôle central pour les mobilités.

Pour sa desserte aérienne, le bassin de vie d'Annecy insiste sur le développement de l'aéroport d'Aix- les-Bains et le maintien de l'aéroport d'Annecy-Meythet pour l'aviation d'affaires.

Le développement du Grand Annecy et de son bassin de vie doit pouvoir s'appuyer sur le bouclage du contournement routier d'Annecy (tunnel du Semnoz). Son prolongement sur l'axe Annecy - Albertville revêt une importance stratégique pour le bassin de vie d'Annecy et son lac, avec le territoire des sources du lac. Il doit pouvoir accueillir des transports collectifs performants. Il est demandé d'intégrer la RD 1.508 sud au réseau routier d'intérêt régional (fascicule règle 14). Une attention particulière sera apportée à la définition du périmètre de mobilité par l'autorité organisatrice, avec une demande de concertation préalable.

Pour la mobilité des habitants du territoire et l'accessibilité durable de la montagne, cet enjeu doit être renforcé avec les projets d'ascenseurs valléens. Cela rejoint l'objectif du Grand Annecy de rechercher des moyens alternatifs à la voiture particulière pour accéder aux massifs des Glières, du Semnoz et du col de la Forclaz. Sur ce point et le précédent, il s'agit de préserver la qualité exceptionnelle de l'environnement « lac et montagnes » et, plus globalement, le volet « montagne » du SRADDET doit être renforcé.

Pour les mobilités douces, le schéma reprend seulement les projets existants et manque de portée prospective. Pour les itinéraires cyclables en particulier, seules les véloroutes n° 62 et 63

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.7 sont mentionnées pour le bassin de vie d'Annecy, en page 130 du rapport d'objectifs. Les EPCI demandent d'ajouter le projet de liaison des 4 lacs alpins, pouvant aussi assurer les connexions avec les territoires voisins sur l'axe entre vallée de l'Arve (Bonneville) et lac du Bourget (Aix-les- Bains), via Annecy et Rumilly (liaison Rumilly - Alby-sur-Chéran dans un premier temps). Il s'agit de valoriser les investissements sans les disperser, en alliant les objectifs touristiques aux besoins de déplacements du quotidien. Ces problématiques de déplacements sont d'ailleurs inscrites dans le projet TEPOS 2 qui rassemble Grand Annecy, Parc des Bauges, Grand Chambéry et Grand Lac.

Environnement

Les lacs alpins sont des joyaux de la Région. Ils n'ont pas d'équivalent sur le territoire national et ne sont pas assez mis en lumière par le SRADDET.

Il convient d'alerter la Région sur l'objectif de mobilisation à prévoir dans les SCoT, de zones pour les compensations environnementales. Cela engage les structures porteuses de SCoT qui n'en auront pas forcément les compétences ni les moyens. Il faut alléger cet objectif et le rendre moins prescriptif.

Le bassin de vie d'Annecy insiste sur l'importance de préserver les ressources, en particulier l'eau, car plusieurs parties du territoire ne sont pas auto-suffisantes.

Ces projets sont absolument indispensables car, dans l'armature urbaine régionale, le bassin de vie d'Annecy est le seul ensemble à se développer fortement en bénéficiant de l’entraînement des métropoles internationales de Lyon et Genève. Il tient une place très particulière pour son dynamisme économique aux caractéristiques métropolitaines, et pour la qualité exceptionnelle de son environnement. Il s'appuie sur une structure urbaine complète et robuste, dans un environnement unique d'espaces agricoles et naturels préservés, d'une richesse et d'une qualité exceptionnelles : lac et montagnes, agriculture dynamique et grands espaces montagnards. Tous ces éléments sont favorables à un équilibre remarquable entre activités exportatrices et sphère présentielle.

Autres observations

Fascicule Règle 10bis - Définir les bassins de mobilité régionale dans les 3 ans suivant l'approbation du SRADDET : les EPCI demandent à être associés.

Carte au 1/150.000ème Le vocable de "Tache urbaine" en légende apparaît péjoratif et inadapté pour promouvoir l'urbain, ses qualités, son intensité et la nécessité de le rendre plus accueillant et attractif.

Carte biodiversité Planche 29 : L'obstacle sur la trame bleue du Fier au pont de Brogny a été effacé. Planche 38 : Il n'existe pas de remontée mécanique sur le versant ouest de la Tournette à Talloires-, mais un câble pour l'approvisionnement du refuge de la Tournette.

Vu les articles 10 et suivants de la loi « NOTRe » n° 2015-991 du 7 aout 2015, portant création du SRADDET et définissant les modalités de son élaboration,

Vu la délibération n° AP-2019-03/17-1-2759 du Conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes, des 28 et 29 mars 2019,

Il est proposé au Conseil communautaire d’approuver le présent avis sur le SRADDET Auvergne Rhône-Alpes. Il est proposé au Conseil d'approuver le présent avis sur le SRADDET Auvergne Rhône-Alpes.

Jeannie TREMBLAY aborde le passage qui va directement sur le tunnel.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.8 Le conseil, après avoir délibéré, approuve le présent avis sur le SRADDET Auvergne Rhône- Alpes.

Résultat du vote : Votants : 26 Abstention : 0 Exprimés : 26 Pour : 22 Contre : 4

Vote 4 contres : Jeannie TREMBLAY, Joëlle KOURTCHEVSKY – Marc LLEDO – Rosemonde SCHLINDER

III. Economie

7. Convention de portage foncier EPF 74 – zone d’activé économiques intercommunales – Commune de Val de Chaise

Vu l’article L324-1 du code de l’urbanisme ; Vu l’article 20 des statuts de l’Etablissement Public Foncier 74 ; Vu le Programme Pluriannuel d’Intervention (PPI) 2019/2023 ; Vu le règlement intérieur de l’EPF 74 ; Vu les modalités d’intervention et de portage définies dans la convention pour portage foncier entre la Communauté de Communes des Sources du Lac d’Annecy et l’EPF 74 ;

La communauté de communes sollicite l’intervention de l’EPF 74 pour acquérir un bien situé dans la zone d’activités économiques intercommunales de Val de Chaise. Cette acquisition de par sa localisation stratégique permettra à la communauté de communes de constituer une réserve foncière pour réaliser le projet d’aménagement et de développement de la zone d’activités économiques de Val de Chaise.

Situation Section N° Cadastral Surface Bâti Non bâti 154 rue du Pont d’Ombre D 2000 33a 03ca x 154 rue du Pont d’Ombre D 2003 00a 29ca x Total 34a 32ca Ancienne discothèque d’environ 451 m² - Libre

Cette acquisition est réalisée sur la base d’une évaluation déterminée par Domaine soit la somme de 300 000,00 euros.

Le rapporteur demande aux membres du Conseil Communautaire : - D’approuver les modalités d’intervention, de portage et de restitution des biens, - D’autoriser le Président ou son représentant à signer la convention jointe à la présente délibération.

Le Conseil communautaire à l’unanimité : - approuve les modalités d’intervention, de portage et de restitution des biens, - autorise le Président ou son représentant à signer la convention jointe à la présente délibération.

8. Zone des Vernays 2 – Maraichage – Mise à disposition de terrains – bail rural à ferme

Monsieur le Vice-Président Nicolas Blanchard en charge de l’économie et de la communication rappelle que : - par délibération n°135/14 en date du 19 novembre 2014, la Communauté de Communes a décidé de soutenir la création d'une exploitation maraîchère sur son territoire en mettant à disposition d'un ou de plusieurs agriculteurs un tènement de 23 000m², situé en zone inondable de la zone des Vernays II, via un contrat de prêt à usage gratuit. - par délibération n° 13/15 en date du 11 mars 2015, la Communauté de Communes a validé le lancement d'un appel à candidature.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.9 Le projet de l'association « les potagers des castors » a été sélectionné par la commission DEVECO réunit 26 octobre 2015 conformément aux modalités prévues dans le cahier des charges. - par délibération n°10/16 la Communauté de communes a conventionné avec l’association « Le potager des castors » la mise à disposition des terrains pour l’année 2016 correspondant au lancement de l’activité. - par délibération n°058/17 la Communauté de Communes a renouvelé ladite convention avec l’association « Le potager des castors » pour l’année 2017 pour le tènement situé côté piste cyclable d’une superficie d’environ de 8 300 m². - par délibération n°077/17 la communauté de communes a conventionné avec l’association Initiaterre la mise à disposition des surfaces « côté Serraz » d’une superficie d’environ 13 800 m² pour y créer un espace test qui sera mis à disposition de l’association « Le potager des Castors » à titre gracieux pour trois ans maximum.

Monsieur le Vice-Président rappelle que la convention précise que si le test d'activité des porteurs de projet susnommé est positif, la Communauté de communes s'engage à signer un bail de neuf ans avec les porteurs de projet du « Potager des Castors ». En avril 2019 un bilan de fin de période de test d’activité a été présenté par l’ADDEAR (structure repreneuse de l’association initiaterre) qui a validé la viabilité économique de l’activité agricole et préconisée une installation progressive sécurisée dans le cadre d’un bail à ferme à partir de fin juin 2019. Monsieur Laurent THIERRY représentant de l’association « Le Potager des Castors » a informé la Communauté de communes de la création d’une nouvelle exploitation agricole « le Paysan du Marais » domiciliée à Doussard.

La commission DEVECO réunit le 21 mai 2019 a émis un avis favorable au maintien de l’activité agricole sur le site par l’entreprise « le Paysan du Marais » et propose l’établissement d’un bail rural à ferme pour une durée de 9 ans pour les parcelles ci-dessous représentant une superficie totale de 14 025 m² moyennant un fermage annuel de 156 € soit 111,22 € / ha (montant calculé sur la base des indices suivant : arrêté préfectoral n°2018-1645 74 pour les cultures maraîchères soit un minimum de 152,27€/ha/an et indice national de référence pour l’année 2019 : 103,5€/ha/an.) Le tarif sera révisé chaque année en fonction de la variation de l’indice national des fermages.

Description des parcelles : Plan joint en annexe commune section N° parcelle Lieu-dit nature surfaces Doussard B 3778 ZAC des Vernays Terre Cadastrale : Doussard B 3786 ZAC des Vernays Terre 14 800 m² Doussard B 3772 ZAC des Vernays Terre Doussard B 3774 ZAC des Vernays Terre Mise à bail : Doussard B 3776 ZAC des Vernays Terre 13 800 m² *

* 1000 m² sont déjà mis à disposition gratuitement à la Jardinerie des Alpes (convention d’occupation précaire) commune section N° parcelle Lieu-dit nature surface Doussard B 3779 ZAC des Vernays Plateforme viabilisée Empierrement 225 m² gravier

Les modalités de mise à disposition des parcelles de terrains sont définies dans le cadre du bail rural joint en annexe.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.10 Monsieur le Vice-Président demande aux membres du Conseil communautaire de se prononcer et d’autoriser le Président ou son représentant à signer le bail rural et les documents s’y afférents.

Le conseil, après avoir délibéré, à l’unanimité : -accepte les modalités de mise à disposition des parcelles ci-dessus définies ; -autorise le Président ou son représentant à signer le bail rural et les documents s’y afférents.

9. Insertion – Poursuite du chantier d’insertion porté par CREA jusqu’au 31 décembre 2019

Monsieur Nicolas Blanchard, Vice-président chargé du Développement Economique et de la Communication, rappelle que le projet « Le Galta » connait actuellement des difficultés qui amènent les différents acteurs à se positionner sur son évolution future.

Il importe de faire un rappel chronologique :

En 2013 le territoire a été identifié par la DIRECCTE comme ayant une offre d'insertion insuffisante. L'association Coup de Pouce Emploi (CPE) est fléchée pour monter un projet de chantier d'insertion.

En 2014 l'association CPE propose la mise en place d'une légumerie. Le cabinet Argos présente le modèle économique. Le projet de légumerie est présenté aux élus (P-VP) en prenant l’exemple de celle de Saint-Egrève. Après renseignement, il apparaît que la légumerie de Saint-Egrève est d’initiative privée (Société AB Epluche), elle emploie 4 personnes à plein temps et elle a été subventionnée à plus d’un million d’Euros. Elle dessert le Pays Voironnais et la métropole de Grenoble (Syndicat Mixte entre la Métropole et la CAPV-VEGA (Voiron Et Grenoble Associés). L’étude limitée au seul territoire de la CCPF ne permet pas d’envisager la pérennité d’une telle entreprise.

En 2015, le projet de légumerie est abandonné et les communes sont sollicitées sur les thèmes du petit entretien, d'un service de broyage et la CCSLA pour le nettoyage des conteneurs OM. CPE ne note aucun engagement ferme des communes et ne souhaite donc pas s’engager dans ce projet, Doussard et Faverges ont décliné l’offre. Fin 2015, CPE et le cabinet ARGOS proposent une friperie. Fin décembre, la Direccte demande au territoire de se positionner « on fait ou on ne fait pas » car pour réussir ce chantier d’insertion le partenariat avec la collectivité doit être affirmé.

En 2016, la CCSLA confirme son intérêt pour des actions à destination de l’insertion mais constate l’existence d'un projet de boutique solidaire sur le territoire porté depuis 2014 par le Secours Populaire. Par ailleurs, la CCSLA a organisé avec un prestataire -TRI- VALLEES – la récupération des vêtements et tissus usagers.

Le 28 avril, le projet de friperie est présenté par CPE en bureau communautaire. Une réunion est prévue avec les différents acteurs pour qu’ils trouvent un terrain d’entente et évitent de se trouver en concurrence. Courant mai, CPE a rencontré le Secours Populaire et Tri-Vallées sans arriver à un quelconque accord. La CCSLA a informé tous les acteurs que le territoire était sensible aux équilibres existants et qu'elle ne tenait pas à les fragiliser.

Le 8 juillet : CPE propose à la CCSLA un projet d’insertion associant friperie et vente d’articles de « ressourcerie » et lui demande une subvention de 27 000 € annuels. Les locaux restent à la charge de la collectivité.

Les élus ont souhaité développer des partenariats pour conforter une activité économique pérenne élargie à de la recyclerie dans laquelle chacun des acteurs pourra exercer son activité.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.11 Ils ont demandé aux services de travailler avec Coup de Pouce Emploi et Tri-Vallées sur une autre forme de coopération. De nombreux contacts ont eu lieu également avec des structures existantes (Romans/lsére, Voiron, Thônes...).

En 2017, les élus de la CCSLA décident entre autres d’un projet d’Economie Sociale et Solidaire intégrant CPE comme opérateur d’insertion (annoncé à l’AG de CPE) ainsi que Tri- Vallées.

Mars 2017 le projet politique d’innovation territoriale dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, de l’Economie Circulaire offrant un volet insertion est validé par les élus.

Le 27 juillet se tient la première réunion entre la CCSLA et CPE sur le projet d’ESS.

Courant septembre CPE crée l’association « CREA » (Citoyenneté Ré-emploi Avenir) pour porter le chantier d’insertion.

Novembre 2017, le projet de développement durable, support d’un chantier d’insertion, est validé par les élus. Une demande de subvention au titre de la DETR est formulée pour aider à l’acquisition de locaux destinés au projet.

Le 21 décembre le conseil communautaire se prononce favorablement à la création de l’association faitière « Le Galta »

Les statuts de l’association « Le Galta » sont signés par la CCSLA, l’association « CREA » et Tri-Vallées.

En 2018, l’association Galta est enregistrée (INSEE) et en avril CPE confirme le démarrage du chantier d’insertion lors de son AG. En mai, CREA propose une convention qui sera discutée jusqu’en octobre sans qu’un accord puisse être trouvé. En juillet CREA propose des prestations qui s’écartent du projet du Galta et de son concept store. Le Président de CREA démissionne (LR) de son poste de trésorier du Galta.

Début 2019, après des échanges de courriers qui avèrent les dysfonctionnements, le président de CREA démissionne avec son association de l’association faitière « Le Galta ». Le 09 avril une réunion CCSLA et CREA constate la cessation de relation. En mai, CREA informe qu’il met fin à l’activité de dépôt-vente.

Les 14 mai et 29 mai 2019 se sont tenues des réunions de travail des membres du conseil communautaire qui ont : - Confirmé le projet politique d’innovation territoriale de développement durable tel que délibéré en 2017 et qui intègre un chantier d’insertion - Proposé qu’il soit mis fin à l’association « Le Galta » - Proposé que la dette du Galta soit prise en charge par la CCSLA sous réserve d’un bilan validé par le cabinet Fiduciaire PISSETTAZ

Et après la présentation de deux projets – CREA le 17 mai et AART le 20 mai – - Orienté le développement du projet avec le groupe AART

Ces deux réunions ont affirmé également la volonté du territoire de travailler pour l’insertion et les élus ont demandé que l’intérêt des personnels, actuellement en contrat d’insertion, soit préservé et qu’ils ne connaissent aucune rupture dans leur activité.

Le 06 juin lors d’une réunion à la DIRECCTE 74 (mail joint) il est proposé au conseil communautaire de la CCSLA de tenir les engagements des parties liés au chantier d’insertion pour l’exercice en cours, soit jusqu’au 31 décembre 2019. Ce temps sera mis à profit pour élaborer dans la sérénité le modèle économique et social qu’il conviendra de développer clairement pour répondre au projet politique.

Monsieur le Vice-président, au vu de ce qui précède et avec le souci des personnels en insertion actuellement sous contrat, propose à l’assemblée délibérante de se prononcer sur :

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.12 - La poursuite dans sa configuration actuelle du chantier d’insertion porté par CREA et ce jusqu’au 31 décembre 2019 ; - L’autorisation pour l’association CREA d’utiliser gracieusement, jusqu’au 31 décembre 2019, l’enseigne « Le Galta » propriété de la CCSLA ; - La mise à disposition gratuite des locaux du Galta situés à GIEZ et ce jusqu’au 31 décembre 2019 étant entendu que l’association CREA assurera le financement total du chantier dont il s’agit ainsi que les charges lui incombant qui seront reprises dans une convention de mise à disposition à régulariser avant le 31 juillet 2019 ;

Il propose également que la dissolution de l’association « Le Galta » soit sollicitée auprès de son exécutif et que la Communauté de Communes des Sources du Lac d’Annecy prenne à sa charge le déficit qui sera constater par le cabinet Fiduciaire PISSETAZ. Il demande également que l’assemblée délibérante se prononce sur ces deux points.

Hervé BOURNE a regretté à plusieurs occasions que l’on ne demande pas à CREA sa version du vécu pendant une année. Cela n’a jamais été fait et il a envoyé la version qu’il qualifie d’édulcorée de la délibération à CREA. CREA et Coup de Pouce (CDP) ont souhaité apporter des précisions.

« En 2016, (avril) nous avions rencontré AART et plus particulièrement ALP TLC pour échanger sur le projet de Friperie, M. WIROTH nous a assuré que cela ne posait pas de problème. Nous avions envisagé d’acheter une partie de la crème à ALP TLC. Le Groupe AART ne cautionne pas cette affirmation, il n’en a pas souvenir. Par ailleurs si ce sujet avait été dans la discussion je ne pense pas qu’il y ait eu échec dans les négociations entre CREA et Tri- Vallées. Le projet proposé en 2016, faisait état d’une demande de subvention de 27 000€ pour faciliter la location d’un local mais rien d’autre. Il est exact que CPE prenait à sa charge une somme de 27 000 euros mais sur une période de trois ans. La convention : notre 1èreproposition de convention a été envoyée en mai 2018 (suite à la réunion du 19/04/18) et celle-ci est restée sans réponse. En septembre, nous avons reçu une proposition évoquant beaucoup plus la mise à disposition de personnel que le fonctionnement d’un ACI. C’est exact, Le Galta est un projet économique et l’insertion était une partie du projet et ce n’est pas le projet. A CREA de s’adapter. Nous avons fait une contreproposition en fin septembre 2018, restée sans réponse. CREA n’a jamais eu une explication claire et détaillée du concept store, et les prestations attendues n’ont jamais été explicités. M. NEHR a démissionné de son poste de trésorier, car il n’avait aucune visibilité sur les dépenses engagées, sur la trésorerie, et ni même sur les comptes. Nous avons été informés d’une avance de 50 000€ de la part de la CCSLA mais nous n’avons aucune idée de la manière dont ils ont été dépensés. A priori, le GALTA a généré un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 000€ en 2018 malgré un retard dans l’ouverture du magasin. L’association CREA n’a pas décidé seul d’arrêter les dépôt-vente mais avec l’accord de l’association du GALTA (nous avons un mail de confirmation de Mme BUILLOT en date du 27/03/19)"

Après plus d'un an de fonctionnement de l'association le Galta, à sa proposition de dissolution ce soir et la reprise du local en autonomie par CRÉA jusqu'à fin décembre 2019, il me semble primordial de nous organiser pour ne pas risquer un nouvel échec sur ce dossier sensible d'économie sociale et solidaire. De nombreuses informations nous ont été cachés pendant plusieurs mois et l'on a accusé CRÉA de mauvaise gestion sans avoir eu l'honnêteté de leur demander de présenter leur vécu à tous les élus. Même mon courrier institutionnel à Mr le vice-président en charge n'a reçu à ce jour aucune réponse. C'est pourquoi, pour que l'on ne retombe pas dans une gestion obscure et non partagée, j’ai proposé qu'une commission de la CCSLA soit créée et chargée du suivi du fonctionnement de cette nouvelle organisation du Galta, une sorte de comité de pilotage regroupant des élus volontaires autour du vice-président en charge de ce dossier.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.13 Nous devons maintenant collectivement tout faire pour mettre CRÉA dans les conditions de réussite de cette deuxième tentative de ce projet d'ESS. Je me félicite que cette idée ait été retenue et je souhaite qu'elle se réunisse rapidement. »

Il demande également avec Michèle LUTZ la destination des 50 000 euros attribués par la CCSLA en avance remboursable à l’association GALTA.

Nicolas BLANCHARD précise que le cabinet PISSETTAZ est chargé de l’analyse financière. Un rapport sera produit. Une partie des fonds étaient prévus pour payer CREA. Le rapport ne peut pas être produit aujourd’hui car des informations sont manquantes. CREA peut élaborer une proposition, elle a six mois pour le faire.

Serge CHAMPANHET appelle chacun à faire preuve d’une extrême prudence. Diverses appréciations de vécu d’un côté et de l’autre. La CCSLA a assumé les carences, il assume les siennes. Il est important pour le territoire que le projet vive. Une des branches du projet était de permettre à des associations d’avoir une autonomie financière. Il y a aussi la sensibilisation à l’environnement, la réduction des déchets, etc. C’est un projet à vocation plurielle et c’est un projet d’innovation territorial. La délibération supra sera reprise pour ôter tout sujet polémique et transmise aux membres du conseil communautaire pour observations éventuelles. Un défaut de réponse pour une date considérée vaudra accord. Il rappelle que lors du bureau qui a précédé, les élus ont décidé de mettre en place un comité de pilotage. Que ce comité de pilotage aurait à se prononcer tant sur le projet de CREA que celui du groupe AART. Il rappelle également qu’il faudra tenir compte des spécificités de chacun dans l’élaboration du cahier des charges.

Hervé BOURNE regrette qu’il n’y ait pas eu une explication claire et franche avec les élus de la CCSLA du déroulé de ce qui s’est passé. Il a l’impression que l’on charge en leur absence CREA. « Les tords sont peut-être partagés mais quand on est factuel il faut être précis et juste ».

Jeannie TREMBLAY conseille d’écouter les associations pour ce qu’elles pourraient faire.

Michèle LUTZ demande des informations pour les travaux suite à la visite de l’inspection du travail.

Michel COUTIN informe que la mise aux normes pour l’eau potable est faite. Pour les toilettes ce sera fait rapidement mais elles n’entrent pas dans la mise en demeure. D’autres travaux devront être réalisés ; vestiaires, salle de repas…… Les rapports ont été produits. Il n’y a pas d’amiante et les contrôles APAVE existants ont été fournis.

Compte-rendu Conseil Communautaire du 20 juin 2019 P.14