Dossier De Presse Telerama Radio
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BRAIN DAMAGE - DOSSIER DE PRESSE TELERAMA RADIO LE MOUV’ Emission World Tour WEB CULTURE DUB WEB REGGAE.FR PRESSE MAGMA TRAX PRESSE REGGAE VIBES LA CITÉ Du 23 mars au 6 avril 2012 21 CULTURE Avec High Damage, la dub music PRESSE française prolonge le pari de l’éphémère performance de high damage au «fil», salle de concerts à saint-étienne, france © olivier hoffschir / 19 novembre 2011 LA CITE Antonin Chaplain font de la musique. L’envie et l’enthousiasme tage commun, éclaire Martin Nathan. Nous sommes tous issus Les groupes High Tone et Brain sont toujours là. Ils sont intarissables à ce sujet. «C’est rare d’ai- d’une génération charnière entre le rock’n’roll et l’avènement Damage fusionnent le temps d’un mer à ce point son métier», soupire le premier, fondateur et dé- du punk, et la musique électronique et produite sur ordinateur.» sormais unique membre de Brain Damage (en fin d’année pas- Le dub prend ses racines dans les années 1970 en Jamaïque. album sous le nom de High Damage. sée, le bassiste s’en est allé vivre d’autres aventures). Il y a quinze C’est un style de musique très large – issu du reggae –, une mu- Les unions fugaces ne sont pas ans, High Tone et Brain Damage étaient les précurseurs de la sique à basse, dansante dont le courant perdure au Royaume- musique dub en France. «Ce n’est pas la première collaboration Uni et en France, à travers le dub de sound system (ou digi-dub). Le rares dans la musique dub. Mais pour instituée par High Tone», rappelle Antonin Chaplain. Il y en a dub trouve ensuite un nouveau souffle, en France toujours: c’est eu avec d’autres groupes de dub français tels que Kaly Live Dub, cette vague que certains ont appelé le novo dub, ou french dub. la première fois, elles donnent lieu Zenzile ou encore Improvisators Dub. Mais cette rencontre- Une ramification qui n’emploie plus seulement des machines à une tournée, qui compte une unique ci s’inscrit dans une autre dynamique: «C’est en revanche la et des samples en live, mais aussi et surtout des instruments. première de nos collaborations qui donne lieu à une tournée», date en Suisse. Rencontre. se réjouit-il. «Nous sommes des artisaNs» Une tournée qui se déploie en deux temps. La première partie du périple musical a débuté à l’aube de l’automne et Même si plusieurs groupes de dub français ont vu le jour en vient juste de s’achever. Sur scène, cette formation éphémère même temps, chacun compte un univers propre. High Tone, artin est un lapin au teint cuivré et à l’air doux, affu- joue la carte de la fraîcheur et de l’audace. La performance par exemple, produit des morceaux d’inspiration trip-hop, hip- blé de longues oreilles. Une petite créature choisie dure trois heures. Martin Nathan ouvre les feux seul derrière hop, techno, drum’n’bass, de musiques du monde. «Et tout par l’agence d’arts graphiques Cabinet de Création ses machines, dressées près de la régie. Peu à peu, les cinq cela peut se mélanger dans un seul morceau», note Antonin M 1 comme emblème de la neuvième édition du Festival Electron . membres de High Tone – batterie, basse, clavier, guitare, DJ – Chaplain. Brain Damage s’inspire aussi de divers styles, no- Drôle de hasard, Martin n’est pas seulement le petit nom de débarquent sur scène, derrière des panneaux éclairés de ma- tamment de trois courants: le reggae et le dub, le punk et le cette tendre mascotte, c’est aussi le prénom du fondateur du nière rétroprojective, transformant les musiciens en d’hypno- rock’n’roll et les musiques planantes, comme Pink Floyd – dont groupe de dub français Brain Damage, formation née à Saint- tiques ombres chinoises. En guise de final, High Tone reste le nom du groupe s’est inspiré. Notre dernier album avait des Etienne à la fin des années 1990, qui se produira dans ce même seul devant le public. Le spectacle audiovisuel est sidérant. sonorités sombres. Le prochain, prévu pour l’automne, se rap- festival en fusionnant avec High Tone, autre groupe de dub prochera de «sonorités anglo-jamaïcaines de reggae-dub», an- hexagonal né au même moment. Depuis quelques mois, les casser les codes nonce Martin Nathan. deux entités se sont assemblées de manière éphémère sous l’ap- D’autres éléments ont permis à ces groupes d’éclore: le ma- pellation High Damage. Ce premier cycle de concerts constituait une sorte de rodage tériel électronique est entré dans une phase de démocratisa- Contraction de High Tone et Brain Damage, le nom de ce musical, avant l’enregistrement de l’album studio. «Nous avons tion, le statut d’intermittent du spectacle est né et plusieurs groupe provisoire peut être traduit par «gros dégâts». Mais que imaginé ce processus de création dès le départ. L’idée étant de salles de spectacle équipées ont été inaugurées. «Avec ces nou- fait une formation aux faux airs d’entreprise de démolition de vivre la musique avant de l’enregistrer. La première partie de la velles données, on a pu faire de la musique notre métier», se cerveaux dans un festival symbolisé par un gentil petit lapin tournée a fait office de période de maturation avant la production réjouit Martin Nathan. Même si cela n’a pas été simple. «Nous aux longues oreilles? C’est en rencontrant, à Lyon, les figures de l’album studio. C’est une manière aussi de casser les codes, venons de l’autoproduction, explique Antonin Chaplain. Si de proue des deux groupes – Martin Nathan et Antonin Cha- puisque les musiciens ont tendance aujourd’hui à composer et tu veux faire de la musique, cela ne sert à rien de croire que plain, claviériste de High Tone – que ce rapprochement ne me faire un album en même temps», poursuit Antonin Chaplain. tout va te tomber tout cuit dans le bec. Dans l’undergound, ça ne paraît plus si hasardeux. L’album engendré au terme de cette période de gestation sort le marche pas comme ça. Mais l’autoproduction, c’est une bonne Martin et Antonin sont plutôt du genre détendu mais éga- 26 mars, sous format vinyle, compact disc et digital. école». «Nous sommes toujours à la limite de la viabilité éco- lement tenace. Déteminé. Ce qui colle parfaitement à l’am- La seconde partie de la tournée de High Damage débute, nomique, confirme Martin Nathan. Mais nous faisons notre biance qui règne dans les locaux de Jarring Effects, où nous elle, le 23 mars. C’est durant cette phase de représentations que métier avec amour, comme on ferait du fromage. Nous sommes nous sommes donné rendez-vous. Ce label musical, qui produit les festivaliers d’Electron pourront voir se produire, le 7 avril, des artisans.» la plupart des albums de High Tone et Brain Damage, est situé la formation réunissant High Tone et Brain Damage2. Unique Pauline Rappaz dans une jolie rue des pentes de la Croix-Rousse, un quartier passage en suisse d’un groupe éphémère dont les composants lyon lyonnais des plus charmants. Pour y parvenir, il faut emprun- témoignent d’une belle longévité. ter un dédale de ruelles enchevêtrées. Un quartier plein de sa- «À la fin des années 1990, nous sommes plusieurs à avoir 1 veurs, où s’étend la rue Romarin, qui porte bien son nom. Là commencé à faire du dub au même moment en France, sans se La manifestation, qui fédère divers domaines de la culture électronique – musique, danse, art contemporain –, se tiendra du 5 au 8 avril prochains à où flânent quelques étudiants stylés, clope au bec et bonnet de connaître», se rappelle Antonin Chaplain. Un phénomène inté- Genève. http://www.electronfestival.ch/2012/ laine trop grand. Cela fait quinze ans que Martin Nathan et ressant mais pas si étonnant que cela: «Nous avions tous un héri- 2 http://www.highdamage.fr/ F 30 • AFFAIRES CULTURELLES SONS TEXTES : OLIVIER PERNOT PRESSE abstract electro_ noise rock_ 5 mai Amon Tobin A Place To Bury que des exemples français. Dans les Strangers lives electro les plus impressionnants De Kreun, Conservatoriumplein, Courtrai. À 20h Tarifs : de 12 à © Frazer Waller du moment, citons aussi celui a d’Amon Tobin. Baptisé « ISAM », du 18 . Tél. : 00 32 56 370 644. nom du nouvel album du produc- www.dekreun.be teur brésilien, ce live repose sur une Formé il y a une dizaine d’années impressionnante structure en trois à Brooklyn (New York), le trio dimensions. Posée sur la scène, perpétue une tradition post-punk / celle-ci bombarde de projections cold wave et nourrit son rock numériques, d’effets lumineux, en expérimental d’influences shoegaze, parfaite harmonie avec la musique indus et noise en développant un jouée par Amon Tobin (lui-même mur du son de guitares positionné dans le cube central) : un psychédéliques et de rythmiques mix sauvage et expérimental de heavy. breakbeat, de drum n’bass, de dubstep, d’Intelligent Dance Music. electro pop_ Une sorte d’abstract electro, avec Amon Tobin. des rythmiques fracassées, des gron- 5 mai dements de basses, qui s’accorde à Juveniles À l’origine, la musique électronique, n’y a rien de plus ennuyeux que de projections visuelles, l’addition de merveille avec cette mise en scène La Péniche, avenue Cuvier, Lille. À produite en home studio, était jouée voir un musicien tripoter son ordina- musiciens organiques. Depuis quel- futuriste époustouflante. • 20h Tarif : 11 a. uniquement par des DJ’s dans les teur portable, la tête rivée sur son ques années, certains poussent Tél.