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Le MOB décroche le premier titre de son existence

Scènes de grande liesse à

©Libe rté

Des scènes de liesse ont sorti, hier soir, la ville de Béjaïa et toutes les localités de la wilaya de leur torpeur. Des milliers de supporters ont investi les places et les artères de la cité des Hammadites pour crier leur joie à la suite de la victoire historique du MOB en Coupe d’Algérie devant le RCA (1-0). Le silence religieux dans lequel était plongée cette région de la Kabylie pendant la retransmission du match a laissé place à une indescriptible allégresse aussitôt après le coup de sifflet final de M. Bichari. Outre les centaines de véhicules pleins à craquer klaxonnant à tout-va, tout le “peuple” des Vert et Noir était de sortie. Fumigènes, pétards, banderoles, fanions et cris de joie se mêlant aux youyous des femmes, ont offert un spectacle de grande fête aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa et dans toute la Kabylie. En quelques secondes, rues et ruelles de la capitale des Hammadites, vides quelques heures avant la rencontre, grouillent d’une marée humaine et de véhicules klaxonnant. Une allégresse synonyme de libération, qui ne peut être mesurée qu’à l’aune de l’insoutenable suspense qui a étreint les poitrines des fans des Vert et Noir durant les 94 minutes qu’a duré cette joute marquée par le but salvateur de Zerdab. Et le coup de sifflet final de l’arbitre de cette finale fait l’effet d’une bombe dans les logements et les cafés où les familles et les amis s’étaient réunis pour suivre le match. Des milliers de Béjaouis, des centaines de voitures et de motos prennent aussitôt possession de la rue et des boulevards. La joie est véritablement à son comble. On s’embrasse, on rit, on danse, des youyous et des chants fusent de partout. Indescriptible est l’ambiance à Béjaïa en passant par , , El-Kseur, Sidi-Aïch, et mais aussi à Yakouren, Azazga et Beni Maouche. “Nous avons joué juste et les joueurs ont fait le match parfait”, souligne Amine un mordu du MOB, fier de son équipe fétiche. Cela dit, hier tous les interdits sont tombés, en l’honneur de Dame Coupe et les scènes de liesse se sont prolongées jusque tard dans la nuit. La joie de voir Dame Coupe en route vers la cité des Hammadites a inéluctablement sorti, hier, Béjaïa de sa léthargie. Et la fête ne fait que commencer...

A. H.