En Avant Toutes ! 22 Juin 2008 EDITORIAL
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LeLe MagMag dudu HuitHuit Le mensuel des adhérents du Huit #24 En avant toutes ! 22 juin 2008 EDITORIAL Il paraît que certaines étoiles sont dites filantes ? Et qu’il faut pas mal de chance et de patience pour les attraper ! La prochaine ne passera que dans un an, c’est ce qu’il faudra retenir. Mis à part les astres, le Stade Toulousain va pour la 15ème fois consécutive avoir l’honneur de partir à la conquête du Bouclier tant cher à la Ville Rose. 7 ans qu’on ne l’a pas touché ce bout de bois, presqu’une décennie, c’est impensable. On l’attend tous comme une récompense pour cette si belle saison. Franchement, les Toulousains peuvent être félicités. Des avants retrouvés, des arrières récompensés malgré les blessures et nous, on attend que le titre car c’est ce qui Omar ... Une chanson ! permettrait que tout le monde se souvienne de ce groupe qui nous fait vibrer. Les perdants sont toujours oubliés. Méritent-ils vraiment celà ? Club des Supporters du Stade Toulousain dit Le Huit SOMMAIRE Siège social : Pub Billard “Le Huit” Petit edito toulousain 3 143, route de Blagnac 31200 TOULOUSE Les nouvelles du Huit 4 e mail : [email protected] site internet : http://www.lehuit.com Yannick Nyanga 6 Jeux 7 Rédacteurs en chef : Frédéric Araud Micro travée 8 Jérôme Chassard L’Oeil du Huit 9 Rédacteurs : Florent Arcens Arbitrage 10 Gilles Bes Charline Bouchereau Alberto Vernet Basualdo Delphine Falguières 11 Aurore Iribaren Le Huit vous informe 12 Crédit Photo : Thierry Audran Rolland Champier Aurore Iribaren Collin Saint Chamant Stade Toulousain Petit edito toulousain 3 Toulouse en fin de saison ? Certes ... Toulouse en fin de parcours ? Il y a de cela ... Toulouse concurrencé ? C’est le moins qu’on puisse dire ... Toulouse démotivé ? ... Après des mois de boulot, Toulouse finit (une nouvelle fois !?) sur la deuxième marche du podium, mais Toulouse est en demi ... Les années se suivent et se ressemblent ... Après sa finale européenne perdue, il ne lui reste plus que le titre, et n’est-ce pas finalement ce qui lui à toujours importé et aujourd’hui plus que jamais lui importe le plus leader clermontois (qui certes doit encore ? Sept merveilles du monde, sept pêchés l’emporter face aux Catalans) capitaux, sept ans que le capitole pâlit impressionnant de puissance et avide de victoire d’attente et de désir ... Mystique et inquiétant, ... peut-être porte-bonheur côté toulousain ... Jouer, gagner ... Par deux fois, Toulouse devra Toulouse outsider pour la conquête du impérativement vaincre pour faire scintiller ses Brennus ? Assurément ... Mais Toulouse nombreuses étoiles (sur le maillot, sur le terrain, est toujours en course ! Diminué, malmené, mais aussi dans les yeux de ses supporters). battu, dépassé, mais toujours vivant ... Peu importe la manière, Toulouse a trop souffert Toulouse peut, Toulouse doit le faire ... Pour de voir ses adversaires l’emporter sur un détail les hommes sur le départ, pour les éternels ... Toulouse, il ne peut en être autrement, dont européens mais encore jamais rois de la saison doit par un succès être couronnée ! France, pour son public qui l’attend ... Toulouse qui, cruauté de l’histoire, retrouve Charline une nouvelle fois sur son chemin le jadis bourreau parisien, ses titres, ses cuillères, ses talents, ses ennuis aussi ... Car oui, plus que jamais et dans la lignée de sa récente victoire au stadium, Toulouse peut espérer jouer la finale ... La capitale elle non plus ne brille pas de mille feux ces temps-ci, mêmes maux, mêmes conclusions : beaucoup de matches, beaucoup de blessés, l’aube d’une nouvelle ère ... Mais également beaucoup d’expérience, de talent(s) et de motivation en réserve . Ne dit-on pas que l’ animal blessé demeure le plus redoutable ? D’autant que Galthié sur le départ, les Parisiens eux-aussi vivent au jour le jour et s’acheminent tant bien que mal vers la victoire finale ... Même match, même combat et jamais capitale et capitole n’ont été si proches ... Proches de la finale, proches de la désillusion aussi, proches du Les nouvelles du Huit 4 Toulouse / Munster Samedi 24 mai 3h30 : Le réveil sonne ! La nuit a été courte - très courte même ! - mais ce n’est pas entièrement dû à l’heure indiquée à la pendule. Depuis le temps qu’on attendait Cardiff, depuis le temps qu’on se disait qu’on reviendrait en finale, je crois que tout ça a occupé mon esprit pendant ces 3 heures de repos ! Le rendez vous est fixée à 5h à l’aéroport. Etrangement, l’enceinte est pas mal habitée pour cette heure- ci. Pour ceux qui ne sont pas encore réveillés, vous comprendrez que l’enceinte est garnie de couleurs et étendards rouge et de noirs, chers à nos coeurs. Une fois le package délivré (Tshirt spécial finale, Banaboum, Bandanas et mag du Huit N°23), j’ai l’agréable surprise de voir Roberto et Roberta. Sympas de s’être levés si tôt pour nous accompagner ! Tu parles ! Les veinards ont gagné le droit de partir en parallèle de nous à la radio !! Une fois dans l’avion, la pression et la fatigue commencent à se faire sentir, mais c’est que la journée est loin d’être finie. Nous arrivons enfin à Gatwick pour une sorte de “touch and go” au Clink Hotel et direction Cardiff en bus. C’est parti pour 2h30 de bus vers la province galloise. 2h30 ? sans compter les bouchons !!! Ceci peut paraître anecdotique maintenant mais pas mal de gens commençaient à se ronger en regardant l’heure approcher ! Bref, on arrive quand même à Cardiff avant le coup d’envoi. A quelques minutes de la rencontre, les rues sont encore gorgées d’Irlandais, certains ont fait le voyage en espérant trouver une place. Je serai curieux de savoir combien ont regardé le match dans les bars ?? J’entre enfin dans la cage et je me sens épris d’une sensation, on dira, d’étouffement. Le toit est fermé, les stade est rempli à 97% d’Irlandais, ça gronde de partout mais pas au point de me donner des frissons. C’est bizarre comme sensation. Le match, on le connaît tous. Le seul regret est que j’aurai bien aimé que le Stade Toulousain soit sur le podium lorsque le superbe show lumino-pyrotechnique a commencé. Qu’est ce que ça aurait été chouette, hein ? On avait prévu au cas où la 4ème étoile à accrocher, on était super bien placé pour l’accueillir cette Coupe ... tant pis, les munstermen peuvent jeter leur énième bière en l’air, tandis que pour nous, nos larmes s’écrasent par terre. C’est la loi du sport. Le retour vers Londres fut d’un calme prévisible, la journée fut longue et la pression accumulée ne laisse aucune chance aux réfractaires. Arrivés à l’hotel à 2h du mat’, la répartition des chambres est faite. Dimanche 25 mai : Le réveil est dur pour certains et en plus, l’heure accordée au petit déjeuner est dépassée. Christophe, toulousain et gérant de l’hotel, nous invite à prendre l’apéro au bar qui ouvrira dans quelques temps. L’ambiance est sympa. L’après midi, direction Camden, un quartier de Londres que nous vante Christophe. Aux premiers abords, on trouve une rue commerçante et au niveau du marché, tout un tas de Les nouvelles du Huit 5 petits commerçants. Il se trouve qu’en fait Camden est réputé comme étant un haut-lieu des cultures dites alternatives telles que les cultures punk, gothique ou encore altermondialiste. Je vous laisse imaginer tout ce qu’on a pu voir comme percings, tatouages, implants ou encore accoutrements. Parfois un string et un pareo à la taille suffisent à Londres !! C’est un lieu vraiment dépaysant ! Cette aventure est l’une parmi tant d’autres. Tout le monde avait quartier libre jusqu’au départ lundi. Malgré la défaite, on peut dire que personne ne s’est laissé démoraliser. Toulouse / Bourgoin Avant la rencontre, nos jeunes cadets et minimes ont fait un tour d’honneur pour présenter leurs boucliers de champion de France. Après la défaite en finale de H-Cup, la défaite à Brive et le match en semaine avec les espoirs à Perpignan, la venue de Bourgoin au stade Ernest Wallon semblait être le match idéal pour se remettre en confiance avant les demi-finales et ce fut chose faite avec une large victoire sur des isérois combattifs et joueurs. Un repas d’après-match à regroupé une trentaine d’adhérents. Toulouse / Bayonne Pour son dernier match à domicile, le Stade reçoit Bayonne. Avant le match, les clubs de supporters étaient mis à l’honneur et quatre de nos membres ont effectué un tour d’honneur avec leurs grands drapeaux. Ce match a des airs de fête avant d’attaquer les phases finales. C’est l’occasion de revoir d’anciens joueurs comme Xavier Garbajosa et Julian Fiorini. Mais aussi de voir, pour la dernière fois à domicile, certains joueurs partant dans d’autre clubs ou arrêtant leur carrière comme Omar Hasan. C’est d’ailleurs lui qui donnait le coup d’envoi fictif de la rencontre. Et c’est une équipe fortement remaniée qui se présente pour ce dernier match avec de nombreux jeunes. Les deux équipes ont proposé du jeu dans cette partie sans enjeu et nos espoirs n’ont pas démérité. La partie s’étant déroulé dans une bonne ambiance, pour preuve l’ovation du public lors de l’essai de Xavier Garbajosa ou lors de la sortie de Richard Dourthe. Le repas d’après match et également repas de clôture de la saison au huit a regroupé une centaine de personnes.