Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Pro D 2. Colomiers - Massy 15-7 Massy laisse échapper le bonus http://www.leparisien.fr - F.G. | 2 nov. 2014

Photo JDL Il n'aura manqué que dix minutes à Massy hier pour décrocher le point du bonus défensif à Colomiers. L'unique essai du match inscrit par Christophe Desassis en sortie de mêlée n'a finalement pas résisté à la botte de David Skrela, auteur de cinq pénalités. Le promu essonnien, auteur d'une grosse seconde période, peut aussi regretter les occasions manquées par Macalou et Lilomaiava, qui a fini à l'hôpital pour une blessure à un genou. « On a été très bien dans l'état d'esprit, et c'est rageant d'échouer si près du bonus défensif qui nous aurait fait un bien fou au moral et d'un point de vue comptable », déplore le coach massicois Olivier Nier, même si son équipe conserve ses deux points d'avance sur la zone rouge avant de recevoir Béziers dimanche prochain. COLOMIERS - MASSY : 15-7 (12-0). Spectateurs : 3 000. Arbitre : M. Dutreuilh. Colomiers. 5 pénalités : Skrela (5e, 10e 19e, 34e, 69e). Massy. 1 essai : Desassis (65e) ; 1 transformation : Latorre. Cartons jaunes. Colomiers : Baluc-Rittener (50e) ; Massy : Macovei (12e).

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Colomiers : laborieux mais précieux http://www.ladepeche.fr - X.T. - Publié le 02/11/2014 à 03:46 Rugby XV - Amateurs

Czekaj, Van der Westhuizen et Bolakoro tentent d'échapper aux Massicois Tidjini (au sol) et Prier. Pas facile./ photo Gilles Cadario Les Columérins ont assuré l'essentiel, hier soir, en dominant Massy. Mais dans une rencontre qu'ils ont bien contrôlée dans l'ensemble, ils n'ont pas su se montrer décisifs sur leurs temps forts laissant ainsi toujours la porte entrouverte à leurs adversaires. Dominateurs en première période, les Columérins ont été récompensés par la botte de David Skrela. Cependant, à trois reprises, ils auraient dû tuer le match sur des occasions nettes qu'ils n'ont pas su concrétiser, à l'image de cette percée de Bolakoro dont la passe à hauteur pour Batlle se terminait par un ballon tombé alors que l'essai était imparable (24e). Mené 12-0 à la pause, Massy n'a jamais renoncé, bien au contraire. Une volonté récompensée peu après l'heure de jeu, lorsque Desassis aplatit au sortir d'une mêlée. De quoi inquiéter les Columérins ? Pas plus que ça en fait. Leur sérénité et leur solidité défensive ont fait le reste et David Skrela n'a pas tremblé lorsqu'il a fallu passer la pénalité décisive qui privait au passage Massy du bonus. Bref, Colomiers s'est contenté de peu mais l'a emporté au final. Un troisième succès de rang qui maintient la dynamique.

colomiers 15 – massy 7 M-T : 12-0 ; 3.000 spectateurs; arbitre : M. Dutreuilh . Vain : 5P Skrela (4, 9, 18, 33, 68).Vain : 1E Desassis (65); 1T Latorre. Evolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 12-0/12-7, 15-7.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 COLOMIERS : Czekaj ; Lagain (Bolakoro 33), Coll, Bolakoro (Maurino 33), Battle ; (o) Skrela, (m) Culinat ; Berneau, Baluc-Rittener ; Beco (cap. Amosa 62) ; Mémain, Bortolaso (Panizzo 72) ; Brits (Castellina 58), Rioux (Van der Westhuizen 58), Weber (Falatea 72). Exclu. tempo. : Baluc-Rittener (50, nervosité). MASSY : Thomas ; Vailea, Ratinaud (Tidjini 52), Lilomaiava (Thrower 67), Diemer ; (o) Latorre, (m) Coudol (cap. Prier 54) ; Macovei, Desassis, Macalou ; Molitika (Gueddouri 57), Huete (Dibel 62) ; Ashvetia (Lopez- Perez 57), Tadjer (Algisi 62), Kuparadze (Akhobadze 65). Exclu. tempo. : Macovei (12, brutalité). La note du match : 9/20 ; les hommes du match : Romain MEMAIN, Ilikena BOLAKORO (Colomiers). Une bonne chose de faite http://www.ladepeche.fr - Philippe Alary - Publié le 02/11/2014 à 03:49, Mis à jour le 02/11/2014 à 08:33 US Colomiers rugby - Haute-Garonne - Rugby. Pro D2. Contrat rempli pour les Columérins face à Massy (15-7)

À l'image de Coll grimaçant en essayant de s'extirper des griffes de la défense de Massy (ici Coudol et Huete) sous le regard de Skrela, les Columérins ont dû s'employer pour l'emporter./ Photo Gilles Cadario. «Ce que je retiens ? Notre très bonne première mi-temps, avec une conquête efficace liée à la volonté d'entreprendre. Nous pouvions même tuer ce match sans un manque de finition, mais ce qui compte, c'est la victoire. Elle était indispensable au déroulement de la prochaine semaine de travail, à plus forte raison dans un contexte de reprise.» Comme à l'époque où il pourfendait de ses implacables placages tout porteur de balle opposé aux Perpignanais, Bernard Goutta n'y allait pas «par quatre chemins», hier soir, pour rendre caduc le fameux cliché du verre à moitié plein ou à moitié vide. Si certains, en tribune, sont restés sur leur faim, le mentor du pack, lui insistait sur la performance de ceux qui sont parvenus à surmonter un obstacle de taille : «Cette équipe de Massy, bien en place, était venue avec toutes ses armes, à commencer par une organisation de qualité autour de la zone de ruck. Nous avons fait en sorte de déplacer le ballon dans les couloirs, tout en commettant le minimum de fautes. Six au total, trois par mi-temps, un seul carton jaune, ce sont des statistiques dignes du haut niveau».

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Une dynamique préservée Une bonne chose de faite, à en juger par le mélange de satisfaction et de soulagement qui émanait du vestiaire. Romain Memain et Fabien Berneau, entre autres, bénéficiaient du soutien inconditionnel de leurs progénitures respectives : «Prendre le score et bien défendre, c'est la base. Ce succès nous permet d'entretenir la dynamique positive de la fin du bloc précédent», expliquait le premier nommé, auteur d'une excellente prestation dans un match il est vrai plus propice aux habitués du petit périmètre qu'aux adeptes des grandes envolées poétiques. De son côté, Fabien Berneau estimait, non sans pertinence d'ailleurs, «que mettre l'adversaire à la faute fait partie du jeu. Surtout lorsqu'il n'a rien d'une victime expiatoire comme certains le prétendent !». Au bout du compte, le seul petit bémol de la soirée relevait d'une finition insuffisante quand bien même Skrela est à créditer d'un excellent 5/6 face aux barres. «En concrétisant nos deux occasions de la première mi-temps, je ne dis pas que nous serions allés chercher le bonus mais il est clair qu'il aurait été plus facile d'exploiter d'éventuels ballons de récupération», concluait, avec l'expérience propre aux anciens, Guillaume Bortolaso. «On manque d'efficience» http://www.ladepeche.fr - Recueilli par Xavier Thomas -Publié le 03/11/2014 Philippe Filiatre revient sur le succès de Colomiers face à Massy

Philippe Filiatre (à droite) et son collègue Bernard Goutta attendent encore plus de leurs joueurs au niveau de la finition./ Photo DDM, Chantal Longo Colomiers a signé son troisième succès consécutif mais ce fut compliqué. Oui, même laborieux. Le scénario idéal aurait été de tuer le match rapidement puis de contrôler. Le problème, c'est qu'on ne le tue pas, on le contrôle, c'est tout. Ce qu'il faut avant tout retenir de cette rencontre, c'est la victoire. Nous entamons un bloc important, il était donc nécessaire de bien débuter. C'est fait, c'est l'essentiel. Et puis nous ne laissons rien à Massy, pas de bonus. Comptablement, c'est bien. Le contenu ne doit pas vous satisfaire, non ? Oui, il laisse à désirer. Massy nous a laissés occuper le terrain mais finalement, pas leurs 22 mètres. Et puis à 12-0 en notre faveur, ils y ont toujours cru. C'est dommage, nous effectuons quelques mauvais choix qui nous empêchent de prendre le large.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Votre équipe a toutefois fait preuve de sérénité, même lorsque Massy est revenu à cinq points. C'est vrai, il y a de la maîtrise, de la sérénité. Oui, nous contrôlons le match mais il faut être capable d'aller plus loin. Il nous faut marquer des essais. Surtout que nous avons trois occasions de le faire. Voilà, il nous faut être plus efficient et je dis bien efficient car c'est un mot plus fort qu'efficace. L'efficience, cela implique la nécessité de terminer ce que l'on a commencé. C'est ce qui nous manque. C'est dommage, j'ai comme l'impression que ça allait se faire, du moins que nous aurions pu faire cette passe de plus qui fait toute la différence. Mais elle n'est pas venue, même si c'est vrai que Massy a su nous couper les extérieurs. Mais cette passe de plus, c'est ambitieux et il faut tendre vers cette ambition. En attendant, malgré ces problèmes de finition, Colomiers enchaîne une série de trois succès. Oui mais ce qui est embêtant avec les séries, c'est que plus tu avances dans la série, plus tu t'approches de la fin de celle-ci (sourire). Mais bon, c'est bien, nous sommes sur une bonne dynamique, ces résultats valident le travail réalisé, les choix effectués et qui sont partagés par l'ensemble des joueurs. Continuons comme ça. PRO D2, J9 - Colomiers - Massy : L’USC confirme son redressement http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014.

La vidéo du match : http://www.lnr.fr/video-pro-d2-colomiers-massy-15-7-j9- saison-2014-2015,4415.html

En s’imposant face à Massy ce week-end, Colomiers confirme son redressement avec un troisième succès de rang. Massy est toujours à la recherche de sa première victoire à l’extérieur en PRO D2. Mal en point, voire très mal en point il y a peu, Colomiers avait redressé la barre ces dernières semaines en signant deux succès de rang, et espérait en enchaîner un troisième pour définitivement laisser ses problèmes derrière lui. Tout n’aura pas été parfait, tous les soucis columérins n’auront pas été oubliés, mais avec un nouveau résultat positif, l’essentiel est là, et la zone rouge dans le rétroviseur. Pour Massy, c’est un nouveau revers à l’extérieur, mais les Essonniens, dominateurs dans leur antre avec trois victoires consécutives, se consoleront en se disant qu’ils reçoivent le week-end prochain, même si c’est Béziers, deuxième du classement. Toutes les informations relatives à la rencontre son ici : http://www.lnr.fr/match_11416.html

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Mont de Marsan – Pau : Fin de série pour la Section http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 2 novembre 2014. Invaincu depuis le coup d’envoi du championnat, Pau a connu sa première défaite ce week-end Mont de Marsan. Si c’est un coup d’arrêt pour le leader, c’est un mini exploit pour les Landais et peut-être un déclic pour la suite. Plus les journées passaient, moins l’on savait comment faire chuter cette formation paloise pour laquelle tout souriait jusque là. Défense la plus hermétique en termes de point (106) et d’essais (5), formation la plus prolifique en termes d’essais (22), huit matches huit victoires (dont quatre à l’extérieur), meilleure défense à l’extérieur avec 57 points encaissés… et pourtant malgré ce survol de la compétition, la Section n’a pas réussi à poursuivre sa série après son déplacement à Mont de Marsan. Les Landais, englués dans le dernier tiers du championnat, et qui avaient déjà perdu un match à domicile, ont pourtant trouvé les clés pour faire chuter le leader. Un mini exploit pour les Landais et peut-être un déclic pour la suite. Pour Pau, la réception de Biarritz le week-end prochain devra être l’occasion de repartir de l’avant. PRO D2, J9 - Albi - Tarbes : la réaction albigeoise http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. En s’imposant face à Tarbes, Albi met fin à une série de 4 revers et se relance… le TPR enchaine une cinquième défaite et recule au classement et est désormais premier non relégable. L’équation était simple pour les deux formations qui restaient sur quatre revers de rang avant ce match, il fallait absolument stopper l’hémorragie. Et ce sont les locaux qui ont le mieux tirer leur épingle du jeu, malgré une fin de rencontre mieux maîtrisée par les visiteurs. Le SCA repars donc à l’assaut du wagon de tête et peut rêver à retrouver sa dynamique de début de saison qui l’avait placé à la deuxième place. Pour le TPR, en revanche, ce nouveau revers le fait encore reculer pour être ce soir premier non relégable. PRO D2, J9 - Aurillac - Agen : Aurillac stoppe Agen http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. En s’imposant ce soir, les Aurillacois font une belle opération au classement et stoppent Agen qui restait sur trois victoires consécutives. Avec 4 défaites en neuf matches à Jean Alric face à Agen, Aurillac n’abordait pas forcément la réception du SUA de la meilleure des manières. D’autant que l’adversaire du jour, qui restait sur 3 victoires de rang, comptait continuer poursuivre sur cette voie pour poursuivre son ascension, intégrer le trio (voire le duo) de tête. C’est manqué pour les Lot et Garonnais qui sont tombés sur os. Excellent résultat en revanche pour les Cantalous qui au sortir de ce succès basculent dans la première moitié du classement. PRO D2,J9 - Montauban - Narbonne : très bon coup du RCNM http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. C’est un très bon coup que le RCNM a réalisé, un double bon coup même, car en s’imposant à l’extérieur pour la première fois de la saison, il a enfin quitté la zone rouge. Pour Montauban, c’est une désillusion, mais pas une catastrophe. Avant le week-end, Montauban perdait à l’extérieur mais gagnait à domicile pour contre balancer et souvent avec la manière, à l’image du succès sur Biarritz 43-3. L’alternance de résultat a pris fin ce week-end avec la réception de Narbonne. Et c’est un exploit que les Audois, qui n’avaient pas encore gagné à l’extérieur cette saison, et qui restaient englués dans la zone rouge ont réalisé. Résultat, ils sortent de la zone de relégation et enchainent pour la première fois deux victoires consécutives. Pour Montauban, c’est la douche froide, mais

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 pas question de céder à la panique, car bien calé en milieu de tableau, le club peut voir venir, et peut rapidement réagir. PRO D2, J9 - Carcassonne - Dax : la démonstration audoise http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. En confirmant sa solidité à domicile avec un 5ème succès en autant de matches, l’USC a réalisé un véritable démonstration face à Dax. Les Landais, qui n’ont toujours pas gagné à l’extérieur sont plus que jamais lanterne rouge. Face à une formation de bas de classement, Carcassonne avait bien l’intention de s’appuyer sur sa force à domicile (4 victoires en 4 matches) pour s’imposer, et pourquoi viser un petit quelque chose en plus… ce petit plus aura en fait été très gros. Avec l’ampleur du score, et même si le bonus offensif a été manqué en fin de matche, les Audois ont réalisé un match plein, se sont fait plaisir, se sont installés solidement dans la première partie du classement et se sont parfaitement préparés pour leurs prochaines échéances. Pour Dax, ce 5ème revers en autant de sorties à l’extérieur confirme encore un peu plus la place de lanterne rouge… PRO D2, J9 - Béziers - Bourgoin : l’ASBH dauphin du leader http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. En s’imposant face à Bourgoin, Béziers à repris sa marche en avant et profite de la défaite du voisin catalan pour monter sur la deuxième marche du podium. Les Berjalliens sont eux retombés dans leurs travers… et dans la zone rouge. Avant la rencontre, les deux formations étaient sur des trajectoires inverses, l’ASBH ayant connu un coup d’arrêt après 3 succès de rang, le CSBJ ayant relevé la tête, après 4 matches sans victoires. Cela n’a pas duré, les Biterrois réenclenchant la marche avant, les Isérois retombant dans leur travers. Cerise sur le gâteau pour les Héraultais, car la défaite de Perpignan à Biarritz leur permet de monter sur la deuxième marche du podium, quand les Berjalliens, au sortir du succès narbonnais à Montauban, tombent dans la zone rouge. PRO D2, J9 - Biarritz - Perpignan : Aguiléra, la force du BO http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 1er novembre 2014. En délicatesse à l’extérieur et au sortir d’une déroute à Montauban, Biarritz s’est appuyé sur sa solidité à domicile pour réagir. 5ème victoire en autant de rencontre dans son antre face à une formation catalane qui perd son 4ème match loin de Giral, en 4 matches… Au sortir de la lourde défaite à Montauban (3-43), mécontent des résultats et du comportement de ses joueurs, le Président Blanco avait tapé du point sur la table et annoncé qu’il attendait une réaction. Celle-ci a bien eu lieu face à Perpignan, dauphin du leader palois, sur la pelouse d’Aguiléra. Aguiléra, un stade qui fait la force du club Basque où il est sortit victorieux de ses cinq matches cette saison, contrebalançant ainsi ses mauvais résultats à l’extérieur. Les biarrots savent qu’ils pourront s’appuyer sur cet atout indéniable, mais ils savent également qu’il faudra briller à l’extérieur pour espérer écourter leur bail en PRO D2. Les Catalans en sont conscients également, eux qui repartent bredouilles, comme lors de leurs trois précédents déplacements cette saison et laissent le champs libre à Pau… pour le moment ! Narbonne relève la tête, Béziers confirme, Dax sombre http://www.rugbyrama.fr - Par Anne-sophie Bernadi - Publié le 01/11/2014 à 20:33 Narbonne a signé le seul succès à l'extérieur en s'imposant à Montauban (17-18). Dax a lourdement chuté à Carcassonne (40-17) alors que Béziers est deuxième après sa victoire contre Bourgoin (19-0).

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Colomiers-Massy: 15-7 Une fois n’est pas coutume, c’est dans le sillage de David Skrela que Colomiers s’est imposé face à Massy. Avec zéro point au compteur jusqu’à l’heure de jeu, le promu a sauvé l’honneur en inscrivant le seul essai du match via le troisième ligne Christophe Desassis. Avec cette victoire, Colomiers reste toujours dans la course à la qualification. Massy est 13e. Béziers-Bourgoin: 19-0 Béziers poursuit sa marche en avant. Grâce à son succès facile devant Bourgoin (19-0), l'ASBH grimpe sur la deuxième place du podium et confirme qu'il sera un sérieux outsider pour la qualification. Après un premier acte insipide (3-0), les Héraultais ont appuyé sur l'accélérateur, d'abord par la botte de Gerber (trois pénalités), puis par un essai de Lokotui (66e) qui a totalement scellé le sort de cette rencontre. Le CSBJ, lui, prouve qu'il est toujours aussi irrégulier lors de cet exercice. Montauban-Narbonne: 17-18 S’il ne fallait retenir qu’un résultat ce samedi, ce serait celui-ci ! D’un petit point, Narbonne a crée la sensation sur la pelouse du stade de Sapiac. Grand artisan de la victoire audoise, Halangahu a passé 15 points au pied. Avec ce succès à l’extérieur, le RCNM gagne trois places et laisse la zone rouge derrière lui. Montauban, lui, dégringole à la dixième place. Aurillac-Agen: 19-12 Dans un match haché avec la distribution de quatre cartons jaunes, Aurillac s’est imposé logiquement en inscrivant le seul essai du match par Boisset. Le buteur agenais Raphaël Lagarde a bien tenté de faire la différence, en vain. Le SUA, qui repart les valises vides de points, aura l’occasion de se racheter dimanche prochain à domicile face à Montauban. Carcassonne-Dax: 40-17 Carcassonne peut se mordre les doigts. Dominateurs en première mi-temps avec trois essais, les Audois se sont fait surprendre au retour des vestiaires. Deux essais dacquois plus tard, ils se sont vus privés du bonus offensif. Si pour Carcassonne, c’est une victoire au goût amer, pour Dax c’est une nouvelle défaite qui l’enfonce un peu plus dans la zone rouge. Pire, l'USD est à six longueurs du premier relégable. Albi-Tarbes: 19-16 Après quatre défaites consécutives, Albi a retrouvé le chemin de la victoire. Mais les 4.800 spectateurs du Stadium ont dû trouver le temps long ce samedi avec une seconde mi-temps bien terne (aucun points inscrits du retour des vestiaires à la 70e). Tarbes aurait pu faire mieux, Moeke laissant s’échapper neuf points au pied. Le TPR se console avec le bonus offensif mais reste à portée de fusil de la zone de relégation. Mont-de-Marsan-Pau (15-6) - Mont-de-Marsan prouve que Pau n'est pas invincible http://www.rugbyrama.fr - Par Guilhem De grenier - Publié le 02/11/2014 à 18:48 Fébrile en touche et en panne de réussite au pied, Pau, leader invaincu de Pro D2, a connu son premier coup d'arrêt de la saison à Mont-de-Marsan (15-6). Pas de passe de neuf pour la Section Paloise. Au terme d’un match poussif et peu inspiré, ce sont finalement les Montois qui l’ont emporté 15-6 face à des Palois méconnaissables et en manque de réussite. Aucun essai dans cette rencontre, la faute à trop de maladresses et d’imprécisions notamment côté palois. Les Béarnais conservent toutefois leur première place au classement mais n'a plus que neuf longueurs d'avance sur Béziers, son dauphin.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 C’est donc la fin de l’invincibilité paloise. L’entame de match était définitivement à l’avantage des Montois et Pau n’a pu reprendre le contrôle du ballon qu’à la fin de la première mi-temps en profitant des fautes landaises. Pour autant, il n’y a pas vraiment eu d’éclats palois ni de véritable inspiration même si les joueurs de David Aucagne ont semblé mettre un peu plus de vitesse dans la seconde période. Les deux équipes ont multiplié tout au long du match les turs-overs et les fautes. Le manque de réussite des buteurs palois n’a rien arrangé pour la Section, Marques ratant plusieurs tentatives. Au contraire de l'impeccable James. Pau pourra regretter son manque de discipline sur les touches, qui l’a sûrement empêché de marquer l’essai qui aurait tout changé. Malgré quelques percées intéressantes, ni le collectif ni les individualités n’ont permis à Pau, méconnaissable ce soir, de prendre le dessus. C’est donc aux Montois qu’on accorderait le bon point de ce dimanche soir. Mont-de-Marsan a montré plus d’envie que Pau sur leur terrain de Guy-Boniface et plus de maîtrise technique. La Section Paloise s’est faite voler ses touches à de nombreuses reprises et la défense montoise était à souligner face aux assauts palois. Mont-de-Marsan remporte donc une belle victoire sur le leader du championnat et sans même leur laisser le bonus défensif, pourtant accessible en fin de match. Une victoire qui fait du bien avant la semaine prochaine et le déplacement à Tarbes. Les Béarnais quant à eux ont tout intérêt à se reprendre avant la venue de Biarritz dans leur antre du Hameau. BOPB-Usap (23-18) - Biarritz remporte le choc entre anciens du http://www.rugbyrama.fr - Par Thierry Teychenne - Publié le 01/11/2014 à 19:06 Meilleur dans le combat et plus discipliné, Biarritz a remporté le choc de la 9e journée de Pro D2 en disposant de Perpignan (23-18). L'ultimatum lancé par Serge Blanco, le président de Biarritz, à ses joueurs a semble-t-il été entendu. Pour le choc de cette 9e journée, les Basques n'avaient pas le droit à un nouveau faux-pas. Ils ne se sont pas ratés. Leur victoire ce samedi est méritée et même si la rencontre a été de petite qualité, avec de trop nombreuses fautes techniques (23-18). Pour Perpignan, le point de bonus défensif est un moindre mal tant les Catalans ont eu du mal à mettre leur jeu en place, abusant notamment de trop nombreuses chandelles. Toutes ces chandelles et coups de pied n'auront pas éclairer le jeu loin de là. Toutes ces actions ont permis aux Basques de relancer et revenir à chaque fois dans le camp catalan. Au final cette rencontre aura connu un coup de folie de huit minutes exactement avec pas moins de quatre essais dans ce temps-là, la mi-temps se glissant dans ces 8 minutes toutefois. Pendant ces minutes de déraison, les deux équipes se seront répondues du tac au tac: Davies (40e) répondant à Mjekewu (37e), et le même Mjekewu (45e) ripostant à Hewitt (41e). Durant les 32 autres minutes du match, pas grand chose à se mettre sous la dent, les fautes techniques se répondant aussi... Au final, les fautes perpignanaises leur auront été fatales, Lucu réussissant neuf points de pénalité qui feront la différence sur le tableau d'affichage. 23-18 pour les Basques, le résultat semblant logique, les Biarrots tentant plus de choses que les coéquipiers de Jean-Pierre Perez. Mais le chemin semble encore long pour l'équipe de Biarritz tant la copie rendue fut pale. Et même si, en ce 1er novembre, ils ne sont pas encore morts pour la remontée en Top 14, ils sont encore loin du paradis... Les Catalans eux ne méritaient vraiment pas mieux que ce point de bonus défensif. Pro D2. Agen est incorrigible et...bredouille ! http://www.ladepeche.fr - B.G. - Publié le 02/11/2014 à 03:47, Mis à jour le 02/11/2014 à 09:49 Le SUA rate sa reprise de troisième bloc.Défait 19 à 12 par Aurillac Une touche catastrophique et une bien trop grande indiscipline, symbolisée par quatre cartons jaunes, mettent en lumière le non-match des Agenais hier dans le Cantal.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Que cachaient les visages fermés des joueurs agenais lorsqu'ils ont quitté, hier à deux heures du match face au Stade aurillacois, le Grand Hôtel Saint-Pierre, au pied de la préfecture du Cantal, pour aller se promener au bord de la Jordanne ? La saine peur qui les avait fait avancer à Tarbes pour une victoire fondatrice cette saison ou la sérénité qui les habite depuis le succès sans coup férir à domicile face au rival montois ? en tout cas celui d'Arthur Joly ne pouvait cacher sa légitime déception d'avoir été obligé de céder sa place de 23e homme à Viliamu Afatia, appelé au dernier moment en renfort vendredi.

Tagotago, en vain / Photo MAX PPP Le chaud puis le très froid La température ambiante cantalienne pour une fois clémente n'empêchait pas le pied de Maxime Petitjean de refroidir les ardeurs agenaises d'entrée de jeu. Une première fois sur une passe au pied magistrale pour valentin rattrapé in extremis par Paris (2e), puis sur une pénalité (4e) et un drop (6e) en bonne position ratés. Les locaux venaient mine de rien de laisser échapper 13 points. Au métier, l'air de rien le SUA réinvestissait le camp aurillacois. Malgré des difficultés en touche, qui n'allaient jamais être corrigées, les bons déblayages agenais sur les rucks offraient une pénalité convertie par Lagarde (13e). Il fallait attendre dix minutes pour que Petitjean lui réplique. Dans la foulée, une belle percée de Tokula permettait à Aurillac d'enchaîner deux mêlées à cinq mètres de la ligne agenaise, bien repoussées. Les locaux campaient toutefois dans les trente mètres lot-et-garonnais et un déblayage désintégrant de Jooste sur Boisset envoyait le Sud-africain dix minutes au frigo cantalien qui faisait tout doucement baisser sa température au fil des minutes, tout en autorisant Petitjean à doubler la mise. En faisant le dos rond, Agen aurait pu rentrer aux vestiaires sur le plus petit des écarts. Le SUA s'apprêtait à jouer une mêlée en sa faveur sur la sirène, mais Vaquin, Giraud et Mazars contestaient un tirage de maillot sur le premier nommé. De façon trop véhémente aux oreilles de M. Hourquet qui donnait une pénalité en faveur d'Aurillac qui virait à 9 à 3 à la pause. Un malheur n'arrivant jamais seul, Alexi Balès devait céder sa place à Ferrary à la mi-temps et Vaquin remplaçait Jooste sur le banc des exclus temporaires (43) suite à un demi-plaquage cathédrale. Seulement deux minutes seulement plus tard, les locaux profitaient de cette nouvelle supériorité numérique, le demi de mêlée Boisset s'échappant derrière un maul pour aplatir, après que son arrière Renaud eut manqué une première fois le coche. Le même Boisset était tout près de doubler la mise dans la foulée. Du jaune à toutes les sauces Agen avait bien du mal à sortir de son camp, ne dépassant la ligne des 50 mètres qu'à 4 reprises en deuxième mi-temps, et comme si les approximations techniques ne suffisaient pas, Giraud puis Ferrary complétaient le

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 tableau de l'indiscipline avec deux cartons jaunes supplémentaire. Malgré tout, même en jouant à treize, ces incorrigibles Agenais s'accrochaient à l'espoir d'un bonus défensif. La dernière action du match avec deux passes ratées et un en-avant reflétait, toutefois, le manque de reprise agenais. Comme ce fut le cas pour le premier bloc avec la défaite biterroise, puis pour le second, au prix d'un match bonifié mais brouillon contre Colomiers, le SUA semble avoir du mal à digérer les coupures, longues ou plus courtes. Ce qui n'a pas échappé à son manager, Mathieu Blin, une nouvelle fois devin jeudi dernier quand il disait que l'enchaînement Aurillac-Montauban autant que celui Béziers-Bourgoin. En espérant que sa prédiction n'aille pas jusqu'au bout. On se rappelle qu'en début de saison, les Berjalliens, défaits à domicile par Albi, s'étaient refaits à Agen. Hier soir Montauban a perdu pour la première fois à Sapiac et à Armandie, personne ne s'en réjouit.

LES Réactions. Côté agenais Crenca : «On leur a tout offert» Alain Tingaud (président du SUA). «On ne gardera rien du match de ce soir !» Mathieu Blin (manager du SUA). «On prend quatre cartons jaunes, quatorze ou quinze pénalités, on perd dix ballons en touche… Malgré cela, on perd de sept petits points. Vu la physionomie de la rencontre, si on en prend trente, il n'y a rien à dire. Mais on ne les prend pas, on est chanceux. On savait qu'Aurillac n'était pas une équipe qui raffole de défendre, mais on n'a pas eu de munition… Sur la touche, je n'ai absolument aucune idée, ou alors je sais exactement ce qu'il s'est passé, mais je ne le vous dirai pas. C'est plutôt ça. En tout cas, c'est incompréhensible qu'il se passe ça. Par le contenu, c'est un coup d'arrêt. De perdre des matches, on va en perdre d'autres. Il n'y a pas de honte. Mais perdre comme ça, c'est terrible». Alexis Balès (demi de mêlée du SUA).«Le constat ce soir est très simple à faire. On prend quatre cartons jaunes. On loupe les plaquages. On perd un nombre incalculable de ballons, une vingtaine ou une trentaine, je ne sais plus, voilà, on ne va pas blâmer les gros ce soir parce qu'avec le travail qu'ils fournissent depuis plusieurs semaines ce serait dur de leur en vouloir aujourd'hui. C'est vrai que l'on n'a pas eu beaucoup de ballons à négocier notamment en conquête. Nous avons un mal récurrent avec ces reprises de bloc, ce n'est pas faute de l'avoir dit durant la semaine, d'avoir essayé d'être concentrés pour ce match que l'on savait délicat. Mais quand il y a trop de manquements comme ce soir on ne peut pas prétendre gagner un match et encore on finit à 19-12 on est passé à côté de quelque chose c'est comme ça.» Jean-Jacques Crenca (entraîneur des avants du SUA).«Ce soir nous n'avons pas trouvé les solutions on s'est affolé avec les quatre cartons jaunes, même si je pense qu'on ne peut rien sur le dernier du petit Ferrari qui a eu le courage de se coucher là-dessous. Oui, cela fait c.... parce que l'on avait péniblement gravi des échelons et en un match tu te remets tout à l'envers, notamment avec une touche catastrophique. Heureusement que la mêlée tient la route mais on ne peut pas s'en satisfaire voilà c'est très décevant, parce qu' avec un peu de sérénité c'est un match que tu peux venir chercher ici. On leur a tout offert».

La touche grippée, tout un symbole ! On aurait pu stigmatiser l'indiscipline du SUA, par l'intermédiaire de ces quatre cartons jaunes reçus ou de ces pénalités données trop facilement à l'adversaire. On aurait pu crier à hue et à dia contre les approximations agenaises dans les transmissions de balle, qui aboutirent à tous ces en-avants ou actions avortées. On a choisi comme symbole du non-match d'hier soir la déficience en touche. Ou plutôt l'absence

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 de touche. Avec peut-être deux voire trois ballons maximum pris sur lancer bleu et blanc, c'est dire le désastre dans ce secteur de jeu. Hier, les avants agenais n'ont pas pêché dans l'engagement - ils furent même souverains sur les déblayages en première mi-temps - mais bien dans l'organisation. Annonces, soutiens, lancers, décodage adverse (les zones de saut étaient toujours les bonnes ou presque côté Aurillacois en contre !), rien n'a semblé fonctionné et ce très tôt dans le match. Dans les dix premières minutes de la rencontre on a, ainsi, vu Jalil Narjissi venir à deux reprises échanger avec Mathieu Blin en bord de touche. De même, Vaquin et Giraud ont bien tenté de redresser la barre, rien n'y a fait. Pas même l'entrée en jeu de Denis Fogarty qui n'a pu trouver la formule magique sur la pelouse du stade Jean-Alric qu'il connaît pourtant bien. On ne jugera pas non plus l'apparition de Sergio Valdès, le 2e ligne chilien retrouvant le terrain hier après cinq mois d'absence. Il faut quand même avouer qu'hier, en l'absence de Roidot et Erbani, deux preneurs de balle précieux pour Agen, l'alignement suaviste était quelque peu bouleversé. Si le second nommé devrait postuler dans sept jours, on scrutera le résultat de la commission de discipline, qui doit juger le carton rouge du second dans la semaine, avec acuité. On laissera toutefois le mot de la fin, pour le moins énigmatique, au manager général du SUA lorsqu'il fut interrogé sur le sujet de la touche à l'issue du match : «Je ne sais absolument, absolument pas ce qui s'est passé ou plutôt je sais très bien, mais je ne vous le dirais pas !» Du Mathieu Blin dans le texte. Pro D2: tout sur la 9e journée... http://www.ladepeche.fr - X.T. - Publié le 02/11/2014 à 03:46, Mis à jour le 02/11/2014 à 07:36

Vaoto stoppé par Zanon et Etienne. A gauche Navakadretia /DDM, Ch. Longo. Douche glacée sur Sapiac C'est fait ! L'USM n'est plus invaincue dans sa mythique cuvette. Logiquement… Toute la semaine la tension était montée entre les deux clubs mais hier ce sont bien les Montalbanais qui ont le moins bien maîtrisé leurs émotions. On n'a pas reconnu les joueurs qui ne laissent habituellement aucune chance à leurs adversaires. Le match. Les Narbonnais ont assuré l'essentiel au cours du premier acte. Dominés au début, ils ont «fait le dos rond» avant de «marcher» sur leurs adversaires ! Et ils n'ont pas été récompensés en ne scorant qu'au pied (15-6)... Ils auraient dû franchir la ligne tarn-et-garonnaise La seconde période fut en revanche totalement à l'avantage des Montalbanais qui ont multiplieé les initiatives mais en ne trouvant la faille qu'une fois.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 L'essai. Le seul essai de la rencontre a finalement été pour les Sapiacains à dix minutes du terme. Depuis de longues minutes l'USM poussait ; Yan Ruel-Gallay avait raté sa dernière passe (66e) mais on sentait que l'essai n'est pas loin… Il a été marqué par Amédée Domenech après un superbe travail collectif. Montauban passait devant pour la première fois de la rencontre (17-15, 71e). Mais à 3 minutes du terme Eadie ne laissait pas passer l'occasion (la 2e) de frapper (juste) le dernier. Le fait. La belle réaction des Tarn-et-Garonnais (17-15) a été gâchée par deux fautes bêtes dans les cinq dernières minutes. Sur la première l'ouvreur audois Clint Eadie a complètement raté son coup de pied mais il s'est rattrapé de la meilleure des façons deux minutes plus tard… La dernière action montalbanaise a débouché sur… un contre narbonnais. Le bonus défensif est une maigre consolation. Montauban 17 Narbonne 18 MT : 6-15; 9.000 spectateurs; arbitre : Thomas Charabas ( Cote Basque-Landes) Vainqueurs : 6 P Halangahu (20, 27, 30, 38e, 40) et Eadie (77). Vaincus : 1 E A.Domenech (70); 4 P Dunlop (13, 25, 50, 55). Evolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 6-6, 9-6, 12-6, 15-6/15- 9, 15-12, 15-17, 18-17. MONTAUBAN : Malié ; Ascarat, Tupuola, F. Domenech, Ruel-Gallay (o) Dunlop (m) Chaput (Byrnes, 48) ; Vaotoa (Delarue, 78), A.Domenech, Gibouin ; Snyman (Penalva, 45), Esclauze ; Tussac (Make, 78), Ladhuie (cap), Agnesi (Tekassala, 40). Rempl. tempo. : Ladhuie par Rochier (57-60). Exclu. tempo. : Tupuola (37, anti-jeu). NARBONNE : Etienne ; Navakadretia, Smith, Rattez, Hegarty (o) Halangahu (Eadie, 65) (m) Sheedan (S. Rouet, 71) ; Boidin (Jenkins, 59), Herjean, Elsom (cap) ; Manchia, Strauss ; Zanon (T. Raynaud, 62), Edmonds, Wright (Fichten, 71).Rempl. tempo. : Zanon par Raynaud (46 – 51). Exclu. tempo. : Strauss (47, faute technique). La note du match : 11,5/20. L'homme du matc h : Rocky ELSOM (Narbonne).

Agen retombe dans ses travers Comment un SUA aussi appliqué pour bouter Mont-de-Marsan hors d'Armandie il y a quinze jours a-t-il pu retomber aussi rapidement dans ses travers de début de saison ? Cette question va valoir son pesant de méditation cette semaine dans la préfecture lot-et-garonnaise. L'enchaînement des trois succès lors du second bloc et, plus encore, la maîtrise du jeu affiché face aux Montois, laissaient entendre que les Agenais étaient sur la voie de la rédemption. Patatras ! Le déplacement d'hier soir à Aurillac face à une formation cantalienne certes, comme toujours, très combative, a fait retomber le soufflé. Les Agenais se sont, en effet, mis eux-mêmes dans la panade, notamment en réduisant à portion congrue leurs ballons récupérés en conquête. En la matière, la touche agenaise aura été le secteur le plus déficient. La raison ? On vous laisse savourer la réponse de Mathieu Blin : «Je ne sais absolument pas, ou plutôt si, je sais très bien, mais je ne vous le dirai pas». Il faut espérer que les joueurs en sauront un petit peu plus pour leur part. Cap sur un derby de revanchards Des Agenais assez performants dans les déblayages, mais tellement dans l'à-peu-près ballons en mains. Plus que les en-avant, qu'on veut bien excuser en raison de la première rosée d'un automne tardif, ce sont les ratés dans les transmissions qui interpellent. Et que dire de l'indiscipline, avec quatre cartons jaunes reçus ? Si ce n'est, comme l'a fait Jean-Jacques Crenca à l'issue du match, souligner que «avec tout cela on aurait pu

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 gagner ce match». Il est vrai que, malgré l'essai du demi de mêlée aurillacois Boisset et la botte de l'inaltérable Maxime Petitjean, le SUA n'est venu mourir qu'à sept petits points des locaux. Assez toutefois pour revenir bredouilles du Cantal, à sept jours d'un derby qui sera d'autant plus placé sous haute tension que les Montalbanais ont concédé, hier soir, leur première défaite à Sapiac. Entre voisins revanchards, voilà qui promet quelques belles étincelles. Aurillac 19 - Agen 12 MT : 9-3; 5.192 spectateurs; arbitre : M. Hourquet Vainqueurs : 1E Boisset (45); 1T Petitjean (45); 4P Petitjean (24, 32, 40), Renaud (71). Vaincus : 4P Lagarde (13, 49, 65), Francis (73). évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3/16-3, 16-6, 16-9, 19-9, 19-12. AURILLAC : Renaud; Valentin (Gaston 40), Tokula, Kemp (cap., Sharikadze, 71), Ratu; Petitjean (o), Boisset (m); Lescure (Nouhaillaguet, 58), Roussel, Maituku (Pélissié, 79); Datunashvili (Granouillet, 71), Hezard; Khatiashvili (Mcallister, 57), Pélissié (Leiataua, 61), Escur (Fournier, 57, Escur, 71). Exclu. tempo. : Leiataua (78, antijeu) AGEN : Toua; Tagotago, Roux, Mazars (cap.), Paris; Lagarde (o, Paris, 65), Balès (m., Ferrary 40); Giraud, Vaquin (Tau, 55), Jooste (Mchedlidze, 71); Ratuniyarawa, Bastien (Valdès, 58); Telefoni (Afatia, 61), Narjissi (Fogarty, 61), Nnomo (Tetrashvili, 65). Exclu. tempo. : Jooste (30, plaquage dangereux); Vaquin (43, plaquage dangereux), Giraud (62, jeu dangereux), Ferrary (69, antijeu). La note du match : 9/20; Les homme du match : Pierre Roussel et Latuka Maïtuku (Aurillac)

Les Tarbais s'accrochent mais ne peuvent inverser la tendance. Albi avait retenu la leçon.. Le résumé. Albi n'a pas brillé mais a retenu la leçon de Béziers qui était venu jeter un froid au Stadium. Mais que ce fut dur ! Sans être aussi consistants que les Héraultais dans le jeu, les Tarbais ont en effet opposé leur vaillance et leur conquête à des Albigeois qui n'étaient pas dans un grand jour. Devant au score, les Tarnais ont été dominés tout au long de la deuxième mi-temps. Tarbes a même eu deux occasions de renverser le score en toute fin de match par Lilo puis Siale, mais la maladresse et la défense albigeoise ont annihilé ces occasions. Tarbes a mérité son point de bonus, tandis qu'Albi est loin de dominer son sujet à domicile. Le fait. en neuf rencontres de championnat, le SCA n'a pas joué une seule fois à 15 durant 80 minutes. Hier encore, Tonga et Bonnet, déjà pris par la patrouille cette saison, ont laissé leurs camarades à 14. Sans être revenus à la période des «bad boys» du regretté Eric Béchu, les Albigeois ont du mal à placer le curseur entre saine agressivité et surcroît d'engagement. La stat. Ashley Moeke, le buteur sud-africain du TPR a laissé neuf points en route. Les essais. sur une relance des feux follets albigeois Entraygues et Lacroix, le SCA remonte tout le terrain. Consommés dans un ruck dans leurs 5 m, les Tarbais laissent le champ libre à Barthélémy qui, d'un coup de pied à suivre

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 alerte Tavalea esseulé en position d'ailier. Tarbes a répliqué à sa façon. Une mêlée à 5 m a permis à Queheille d'entretenir l'espoir d'un retour des Pyrénéens. Les hommes. le SCA doit encore une fière chandelle à Mathieu Peluchon, auteur d'un 100 % au pied. Théo Entraygues, demi de mêlée numéro 3 en début de saison est en train de gagner sa place. Albi a aussi profité du retour en forme de Sione Tavalea, auteur d'un essai et de plusieurs percées dévastatrices. Bonne rentrée également de Quentin Valancon, même s'il a logiquement manqué de souffle pour son premier match officiel avec le SCA en deuxième période. À Tarbes, Timani a démontré qu'il n'avait rien à envier à son frangin dans le registre hormonal, quitte à en faire un peu trop (KO sur Chateauraynaud). ALBI 19 - Tarbes 16 MT : 16-6; 4.800 spectateurs; arbitre : M. Noirot (Languedoc) ; Vainqueurs : 1 E Tavalea (19);1 T et 4 P (7, 13, 37, 66) Peluchon, Vaincus : 1 E Queheille (75); 1 T Queheille; 3 P Moeke (10, 33) et Queheille (80) Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 13-3, 13-6, 16-6/19-6, 19-13, 19-16 ALBI : Peluchon; Lacroix (Valençon, 64) , Valançon (Hecker, 64), Bonnet, Rokoduru (o) Barthélémy (m) Entraygues (Chateauraynaud, 63, Entraygues, 72); Farré, Tavalea (Fourcade, 48), Raynaud (Faleafa, 77); Tonga (Damiani, 48), André (cap); Hamadache (Sheklashvili, 67), Ponnau (Djebablah, 60), Lafoy (Dedieu, 48) Exclu. tempo. : Tonga (33, plaquage haut), Bonnet (74, antijeu) TARBES : Poitrenaud; Rubio, Thuries (Domec, 73), Cocagi (Siale, 31), Lilo (o) Moeke (m) Vergallo (Queheille, 69); Collet (cap), Haddon (Bezian, 71), Manu; Timani, Basauri (Veyret, 52); Gomez (Koberidze, 67), Grobler (Repetto, 62), Schuster (Stroe, 77). Rempl tempo : Poitrenaud par Domec (47-54) Exclu. tempo. : Thuries (12, plaquage haut) La note : 10/20; L'homme du match : Mathieu Peluchon (ALBI)

Carcassonne aux deux visages L'essentiel était de garder Domec inviolée. Les Carcassonnais ont réussi leur mission face à une tenace lanterne rouge en remportant leur cinquième succès devant leur public. Mais hier soir, la victoire audoise avait le goût d'inachevée, la saveur de la frustration même pour ces Carcassonnais qui, après avoir assommé leurs adversaires (40-3 à la 50) et inscrit quatre essais, ont connu une nouvelle fois peu avant l'heure de jeu ce désormais récurrent passage à vide synonyme de perte du bonus offensif. Un «blanc» dans une partition pourtant de haut vol récitée une mi-temps durant et emmenée, pour l'occasion, par des trois-quarts au diapason de l'ambition de leur équipe. «Il est vrai que l'on a de quoi être déçu après cette victoire. La physionomie de cette rencontre est frustrante mais face à une équipe qui joue sa survie à chaque rencontre, qui a prouvé sa valeur en restant toujours dans le match, on se contentera de la victoire.», expliquait le manager carcassonnais Christian Gajan qui soulignait au passage de ne pas vouloir se contenter de ça pour la suite : «On n'arrive pas à aller au bout de nos ambitions. On flanche quand on a mis les points qu'il fallait alors qu'on a, à chaque fois, la possibilité de tuer le match. À nous d'être meilleur que ça. C'est notre marge de progression». Carcassonne 40 - Dax 17 MT : 30-3; 2.500 spectateurs; arbitre : Mourad Zitouni (Pays Catalan). Vainqueurs : 4E Grammatico (24), Butonidualevu (28), Brana (34), Caminati (43); 4T et 4P (3, 13, 17, 50).

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Vaincus : 2E Pic (57), Laousse Azpiazu (59); 1T (57) et 1P (2) Laousse Azpiazu; 1T Peyrelongue (59). Evolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3, 16-3, 23-3, 30-3/37-3, 40-3, 40-10, 40-17. CARCASSONNE : Caminati; Tatupu, Grammatico (Bancroft, 59), Butonidualevu, Brana (Gros, 64), (o) Bosch, (m) Seron (Allabert, 74); Koffi, Tuilagi (Gimeno, 63), Etien (cap); Guironnet (Tisseau, 59), Coste; Kouider (Laval, 59), Bissuel (Saby, 46), Ursache (Etcheverry, 63)-Rempl. tempo. : Etien par Etcheverry (55-63) Exclu. tempo. : Ursache (52, antijeu), Butonidualevu (80, jeu dangereux) DAX : Justes; Laousse Azpiazu, Perraux, Devade (Ravuetaki, 56), Simon Ternisien (Bureitakiyaca, 69) (o) Peyrelongue (m) Salle Canne (cap., Pic, 50); Charlie Ternisien (Kruger, 50), Van Lill (Ch. Ternisien, 74), Adrillon (Coletta, 64); Singer, Naude; Boyoud (David, 41, Boyoud, 69), Bethery (Maignien, 41), Magnan (Choinard, 41)- Rempl. tempo. : Bethery par Maignien (31-40, saignement) Exclu. tempo. : Singer (23, antijeu) La note du match : 12/20 -L'homme du match : Julien SERON (Carcassonne). Pro D2. Carcassonne rentre dans le Top 5 http://www.ladepeche.fr - Sa. Baguigui - Publié le 02/11/2014 à 03:46, Mis à jour le 02/11/2014 à 10:12 US Carcassonne - Aude - 9e journée

Coste et Etien (en haut), Grammatico (ci-dessus à gauche), auteur du premier essai, Saby (ci-dessus au centre), Tatupu (ci-dessus à droite)./ Photos DDM, Roger Garcia Deviendrions-nous exigeants, et les supporters carcassonnais tout autant ? La seule lecture de la fiche technique devrait pourtant satisfaire, voire même rendre enthousiastes, les partisans du club du chef-lieu audois. Imaginez, cette même formation moribonde la saison dernière et quasiment au fond du trou avec seulement dix petits succès au compteur en trente rencontres disputées, inflige quelques mois plus tard seulement quarante pions à un de ses hôtes, aussi modeste peut-il être. Nombreux auraient été ceux qui auraient signé des deux mains il y a peu. Car tandis que lors de l'exercice 2013-2014, quasiment cauchemardesque, il n'était pas rare d'entendre ici et là «ce match-là, nous aurions pu

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 le remporter», samedi soir, les propos et les regrets étaient tout autres et tendaient davantage vers le positif : «Ce match-là, nous aurions dû le remporter avec le bonus offensif !» Que personne n'oublie qu'à pareille époque et au même stade de la compétition, l'USC pojntait en novembre 2013 à une peu reluisante 15e place (11 points, deux succès, sept défaites, trois points de bonus) alors synonyme de relégation dans le monde amateur. Un an plus tard, les troupes du trio Gajan/Guicherd/Jaffrès occupent une flatteuse quatrième place de la poule, qui, si le championnat s'arrêtait là, ouvrirait aux Audois les portes des demi-finales d'accession. Loin de nous bien sûr l'idée de nous emballer, mais remettons juste les choses à leur place en démontrant les progrès ainsi que le parcours réalisés depuis par les Canaris. Alors, sachons raison garder et rester tout aussi indulgents que patients. Certes, la physionomie de la rencontre livrée face à la lanterne rouge dacquoise a longtemps autorisé le rêve et l'ambition. Mais voilà, sachons également nous rappeler d'où l'USC revient : des fins fonds des profondeurs de la Pro D2! Il devient alors beaucoup plus facile de lui pardonner ce point laissé en route. Il est en tout cas un constat qui s'impose : les capacités et les qualités de la cuvée carcassonnaise sont cette saison autrement plus importantes que celles de la précédente, et nombreux sont ceux qui se mettent à rêver de l'excellence pour leur formation fétiche. Mais pour l'atteindre, la route est encore longue et la patience indispensable. Ce qui est certain en tout cas, c'est que l'engouement du public persiste. Carcassonne-Dax 40-17 MT : 30-3 ; 2500 spectateurs ; arbitre : Mourad Zitouni (Pays Catalan). Vainqueurs : 4E Grammatico (24), Butonidualevu (28), Brana (34), Caminati (43), 4T et 4P (3, 13, 17, 50). Vaincus : 2E Pic (57), Laousse Azpiazu (59), 1T (57) et 1P (2) Laousse Azpiazu, 1T (59) Peyrelongue. Evolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3, 16-3, 23-3, 30-3/37-3, 40-3, 40-10, 40-17. CARCASSONNE : Caminati ; Tatupu, Grammatico (Bancroft, 59), Butonidualevu, Brana (Gros, 64), (o) Bosch, (m) Seron (Allabert, 74) ; Koffi, Tuilagi (Gimeno, 63), Etien (cap) ; Guironnet (Tisseau, 59), Coste ; Kouider (Laval, 59), Bissuel (Saby, 46), Ursache (Etcheverry, 63). Exclu. tempo. : Ursache (52, antijeu), Butonidualevu (80, jeu dangereux) Rempl. tempo. : Etien (Etcheverry, 55-63) DAX : Justes ; Laousse Azpiazu, Perraux, Devade (Ravuetaki, 56), Simon Ternisien (Bureitakiyaca, 69), (o) Peyrelongue, (m) Salle Canne (cap) (Pic, 50) ; Charlie Ternisien (Kruger, 50), Van Lill (Charlie Ternisien, 74, protocole commotion), Adrillon (Coletta, 64) ; Singer, Naude ; Boyoud (David, MT, Boyoud, 69), Bethery (Maignien, MT), Magnan (Choinard, MT). Exclu. tempo. : Singer (23, antijeu) Rempl. tempo. : Bethery (Maignien, 31-40, saignement). CARCASSONNE DAX 40 17 pénalités> Sur mêlées. C'est le nombre de pénalités siffléesau cours de la rencontre par M. Zitouni, sur mêlées : quatre en faveur de Carcassonne, cinq pour Dax ! Buto privé du prochain match Et de trois. Hier soir, alors qu'il restait une poignée de secondes avant le coup de sifflet final et que la contre-attaque visiteuse n'aurait en rien modifié l'issue de la rencontre, en commettant l'irréparable (jeu dangereux) sur le centre dacquois Guillaume Devade, le Carcassonnais Aloisio Butonidualevu a écopé de son troisième carton jaune de la saison, synonyme de suspension pour le prochain match. Le centre audois auteur

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 du second essai, qui remplaçait hier soir l'ancien narbonnais José Lima, blessé, sera donc privé du déplacement à Bourgoin le week-end prochain. Ses précédents faits d'armes remontent à la 6e puis à la 8e journée. Contre Tarbes, alors remplaçant, Aloisio Butonidualevu avait fait son entrée sur la pelouse à la 52e et avait écopé de son premier carton jaune de la saison à l'heure de jeu pour jeu dangereux. Il y a quinze jours, c'est à Massy, en qualité de titulaire cette fois, qu'il était renvoyé sur le banc pour un acte d'antijeu après 23 minutes de jeu. Trois cartons en huit feuilles de match dont trois en qualité de titulaire (365 minutes de jeu). On se souvient que la saison dernière (16 feuilles de match dont 13 comme titulaire), aucune biscotte n'avait été sortie à son encontre par le corps arbitral. Quoi qu'il en soit, son absence pour la prochaine sortie de Carcassonne devrait être d'autant moins préjudiciable au groupe qu'elle sera compensée, selon le manager Christian Gajan, par le retour de José Lima, laissé au repos, aux côtés de son compère Fabien Grammatico pour aller défier Bourgoin sur ses terres. Nicolas Etcheverry (pilier USC). «Notre carton jaune nous a déstabilisés. Puis les Dacquois se sont mis à chacailler. Enfin l'arbitre a cherché à équilibrer les débats. Malgré tout, nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes, car nous nous sommes procuré des occasions de tuer le match, mais nous n'avons pas su le faire. Quand tu mènes aussi largement, tu n'as pas le droit de laisser filer le bonus offensif. Mais c'est comme ça !» André Ursache (pilier, USC). «Nous nous bouffons tout seul le point de bonus et c'est une déception pour tout le monde. Maintenant, la rentrée de leur talonneur titulaire a changé la donne dans les mêlées mais aussi dans le jeu. À partir de ce moment-là, nous nous sommes montrés moins appliqués, moins concentrés et notre cohésion s'en est ressentie. Mais ce match va forcément laisser des regrets, car ce soir il y avait vraiment la place pour faire un carton plein face à la lanterne rouge.» Arnaud Pic (demi-de-mêlée, Dax). «Franchement, je ne sais pas s'il faut retenir notre réaction du second acte ou plutôt notre départ laborieux, même si nous ne devons pas occulter la fierté que nous avons mise dans notre révolte : jouer après avoir encaissé quarante points… Et puis au final, nous retournons à vide dans les Landes. La réception de Perpignan le week-end prochain devient primordiale pour notre avenir. Un succès est primordial, qu'importe la manière.» Pro D2 : les Dacquois prennent la leçon face à Carcassone http://www.sudouest.fr - Guillaume Richard - Publié le 02/11/2014 à 06h00 , modifié le 02/11/2014 à 10h29 La chute est lourde pour les Landais, qui regardent vers le bas Derniers du classement, les Dacquois n'ont pas arrangé leur situation, hier soir. Dès la première période, ils ont perdu toutes leurs chances de ramener un point de leur déplacement dans l'Aude. La mêlée était enfoncée à plusieurs reprises et des ballons perdus en touche à cause de mauvais lancers. Autant de munitions que faisaient fructifier les Audois (9-3, 24e).... Mais le pire était à venir. Le carton jaune adressé au 2e ligne Singer se payait chèrement. Bosch servait Grammatico sur le premier essai, et Butonidualevu slalomait dans une défense apathique pour le second (23-3, 28e). C'est au moment où Dax était à nouveau à quinze que le troisième essai survenait. Derrière une mêlée, Bosch exploitait un surnombre en adressant une passe sautée à Brana pour la troisième réalisation des locaux (30-3, 35e). À la reprise, Carcassonne ajoutait un quatrième essai. Une percée des avants sur la droite était relayée par les trois-quarts. Caminati, bien servi par Seron, allait à l'essai (37-3, 44e). Mais grâce aux changements, Dax reprenait le dessus en mêlée. Le pilier audois Ursache était sanctionné d'un carton jaune, et les visiteurs en

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 profitaient pour imposer un énorme pressing à quelques mètres de la ligne d'en-but. C'est finalement Pic qui surprenait la défense carcassonnaise en partant seul derrière une mêlée. Une minute plus tard, un énième ballon perdu en touche par les locaux, dans les 22 mètres landais, permettait aux Rouges et blancs de contrer. En bout de ligne, un deux contre un était parfaitement joué et Laousse-Azpiazu filait à l'essai. Les Carcassonnais voyaient le point de bonus offensif leur échapper. Mais c'est bien pour Dax que la situation est la plus préoccupante. Il faudra absolument réagir dans une semaine contre Perpignan. Pro D2. Tarbes prend le bonus défensif http://www.ladepeche.fr – JPL - Publié le 02/11/2014 à 03:48, Mis à jour le 02/11/2014 à 09:46 Tarbes Pyrénées Rugby - Tarbes (65) - Une pénalité du jeune Gilen Queheille à la dernière minute, a donné le bonus défensif aux Tarbas (19-16)

Sione Timani sonne la charge. / Photo Laurent Dard On s'est ennuyé ferme au stade Marcel Rigaud en ce samedi soir. Pourtant au retour de congés, il était bon de retrouver les siens. Le public Tarnais n'aura eu que peu d'occasions de s'enthousiasmer, surtout en seconde période ou il aura fallu attendre d'avoir largement dépassé l'heure de jeu pour que le tableau d'affichage grimpe petitement. Mathieu Peluchon y réussit sa quatrième tentative de la soirée pour sanctionner une mêlée Tarbaise qui venait de partir en vrille. Paradoxalement, c'est bien en cet endroit que Tarbes venait petit à petit de prendre le dessus. Là, les Albigeois furent ,eux, plus punis. A évoquer la conquête, ce n'est pas en touche, ni d'un côté, ni de l'autre qu'il faut souscrire une assurance tout risque, mais plutôt multirisques avec tous les dégâts collatéraux qui s'ensuivent. La multiplication des erreurs en ce domaine n'a fait que rajouter de la pression. On aurait aimé titrer «les cinq dernières minutes». Tarbes en aura eu en fait une bonne dizaine pour renverser le score. Les dix dernières au cours desquelles la victoire eut pu changer de camp. On pouvait alors regretter le manque de réussite du buteur Ashley Moeke qui par 3 fois manquait la cible. Cet aspect n'est pas forcément à ne regarder que sous l'aspect comptable mais un poil de réussite aurait mis sous pression les Albigeois, alors obligés de jouer pour se mettre hors de portée de leurs adversaires. Mais le pouvaient-ils, obligés de prendre les 4 points de la victoire. Il semble que leur dynamique s'est effritée au fil du temps. Tarbes n'en a pas profité, tout au moins pas de manière ordonnée. Quand la balance vous renvoie à vos études, que le bonus n'est plus à portée de main, (19-6 à la 66e minute), chacun y va dans l'énergie du désespoir pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. Une formule qui n'a

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 jamais vraiment fait recette. Tarbes rentre avec un point dont on se dit qu'il pourrait un jour compter bien au-delà de l'unité. Deux occasions tarbaises à la fin Tarbes n'aurait pas dû rentrer avec ce point si l'ailier Albigeois Gabriel Lacroix n'avait commis ce péché que l'on voit trop souvent. Pourquoi garder le ballon et tenter d'y aller en force alors que l'on n'a pas forcément le physique de l'emploi, alors que le 3 contre un était imparable à moins de 10 mètres de la ligne ? Même loin de final, il est parfois des écarts qui se creusent de manière rédhibitoire et vous embrouille l'esprit. Albi n'a pas non plus toujours eu les idées claires durant le second acte. Le jeu s'en est ressenti. C'est bien Tarbes qui, au final s'est procuré, après bien des atermoiements, deux occasions franches d'essai. Lilo ne put ramasser le ballon délivré d'une passe au pied de Poitrenaud alors qu'il ne lui restait qu'à parcourir une dizaine de mètres. Issu d'un regroupement, ce ballon avait auparavant si bien circulé sur la largeur par les mains de Queheille, Moeke et Domec. Ce n'était que partie remise et Queheille profitant du bon travail des avants, saura prendre l'intervalle aux abords de la ligne pour marquer en moyenne position l'essai qu'il allait transformer. Tarbes n'en profite pas Le bonus était en vue mais le temps pressait. Tarbes revenu dans le camp albigeois siégeait mais ne passait pas. La ruse se substituait à la force. La passe au pied de Moeke trouvait Siale sous les poteaux qui s'empalait sur la protection. Essai refusé. Les avis diffèrent. L'avantage concédé par l'arbitre se transformait en une nouvelle pénalité. Queheille ajustait le grand H. Si Albi était devant à la pause, c'est que les abeilles ont piqué, là où ça fait mal et ont profité de l'infériorité numérique (carton jaune à Thuriès) pour marquer l'essai qui va les mettre devant et obliger Tarbes à constamment courir après le score dès le premier quart d'heure de jeu. Face à l'indiscipline Albigeoise en seconde mi-temps, la réaction Bigourdane aura été trop tardive. ALBI - 19 TARBES 16 MT : 16-6 Arbitre : M. Mathieu Noirot assisté de Mrs. Mathieu Delpy et Franck Rataj. 4800 spectateurs. Pour Albi : 1 E Tavalea (18), 1T (19), 4P (7,12 ,36 ,66) Peluchon Pour Tarbes : E Queheille (75), T Queheille (76), 3P (9, 33) Moeke, 80+3 Queheille. Carton jaune : Thuriès (12) placage haut, Tonga (32) placage haut, Bonnet (74) anti jeu SCA : Peluchon, Lacroix ( Hecker 64), Valançon, Bonnet, Rokoduru, Bathélémy (o), Entraygues (m) ( Chateaurenaud 63, Entraygues 71), Farre, Tavalea (Fourcade 48), Raynaud, Tonga ( Damiani 48), André ©, Hamadache (67), Ponnau (Djebablah 59), Lafoy (Dedieu 48). TPR : Poitrenaud (Domec 47-53), Rubio, Thuriès (Domec 72), Cocagi ( Siale 31), Lilo, Moeke (o), Vergallo ( Queheille 69), Collet ©, Haddon ( Bézian 70), Manu, Timani, Basauri Flores (Veyret 51), Gomez ( Koberidze 67), Grobler ( Costa Repetto 62), Schuster (Stroe 76). Le final a été tarbais mais tardif 1re : Hors jeu albigeois. La pénalité de Moeke au 45 m part mal, au point d'échouer aux 15 mètres. 6e : Pénalité pour Albi aux 38 mètres face aux poteaux, concrétisée par Peluchon. Albi 3 – TPR 0. 8e : Sur une attaque dans les 40 mètres tarbais, Benjamin Thuries déchire le rideau défensif. Hors jeu albigeois, pénalité de Moeke qui égalise. Albi 3 – TPR 3.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 12e : Sur une attaque albigeoise, Benjamin Thuries , auteur d'un placage haut est pris par le juge de touche. Le centre tarbais écope d'un carton jaune. Peluchon ne tremble pas et passe sa deuxième pénalité du soir. Albi 6 – TPR 3. 18e : Derrière un mouvement avant-trois quart qui arrive à 5m de la ligne tarbaise, Romain Barthélémy envoie une transversale vers Tavaléa côté opposé. Celui-ci récupère la balle et plonge sans opposition dans l'en but tarbais. Essai transformé par Peluchon. Albi 13 – TPR 3. 22e : Hors jeu albigeois sur leurs 22 mètres. La pénalité de Moeke passe à gauche des poteaux. 26e : Le TPR joue avec le feu. Au lieu de dégager un ballon dans les 22 mètres, les Tarbais cherchent à relancer mais se font prendre. L'essai albigeois est refusé par M. Noirot pour un en avant dans l'en but. 32e : Suite à un placage haut de Tonga (qui prend un carton jaune par la même occasion), Ash Moeke réussi sa deuxième pénalité. Albi 13 – TPR 6. 35e : Sur une chandelle de Peluchon, un ballon en avant est repris par Morgan Rubio. Pénalité pour Peluchon. Albi 16 – TPR 6. Mi-temps : Albi 16 – TPR 6. 47e : Le TPR joue rapidement une pénalité à 5 mètres, mais sur le retour, Vergallo fait en avant derrière son pack. 60e : La mêlée albigeoise est sanctionnée sur ses propres 25 mètres. La pénalité de Moeke passe à nouveau à côté. 66e : La mêlée tarbaise est pénalisée à 5 mètres de sa ligne. Peluchon passe la pénalité. Albi 19 – TPR 6. 72e : Les Tarbais restent dans les 10 mètres albigeois, mais sur des fautes de main, ils gachent des occasions de scorer. 75e : Derrière une charge de Manu, le TPR obtient une pénalité sous les barres albigeoises, mais Tarbes choisi la mêlée. La balle est levée par Manu pour Queheille qui plonge dans l'en but albigeois. Le demi-de mêlée tarbais transforme son essai. Albi 19 – TPR 13. 80e : Sur la mêlée, Queheille récupère la balle, Albi est en position de hors-jeu. Moeké tape par-dessus, mais Siale ne récupère pas la balle. Au lieu de reprendre la mêlée ou la pénaltouche, le TPR choisit la pénalité que Queheille transforme, donnant un point de bonus défensif aux Tarbais. Albi 19-TPR 16. Ils ont dit Benjamin Collet (3e ligne) : «Le risque de faire un en-avant avec le ballon un peu glissant, ou de prendre une pénalité sur un déblayage en plongeant était fort. On a préféré assurer un point de bonus, on aurait été très frustrés de repartir sans. C'est sûr que l'on aurait préféré une victoire, mais comme je vous l'ai dit, Dame Fortune n'était pas avec nous sur la dernière action. À Bourgoin, on avait déjoué avec dix points de retard, là les coachs nous ont dit de rester concentrés et que l'on compterait à la fin. Heureux d'avoir ce bonus défensif, satisfait de l'état d'esprit du groupe, qui a encore une fois évolué. Malgré les moments difficiles, on reste soudés, c'est dans le dur qu'une équipe se forge.» Frédéric Garcia (co entraîneur) : «On s'est créé beaucoup d'occasions pour prendre ce match, on manque de réussite, tout le monde l'a vu. C'est sûr que si on fait 100 %, on remporte ce match-là. Eux ont fait 100 %, tant mieux pour eux. Moi je retiens surtout que l'on s'était dit qu'il fallait rester dans le cadre de ce que l'on voulait faire, qu'on compterait les points à la fin, quand la sirène aura sonné. Et on ne s'est arrêté de jouer que quand la sirène a sonné. C'est quand même positif même s'il y a beaucoup de déceptions par rapport à l'investissement que les gars ont mis aujourd'hui. Siale en l'air touche le poteau, l'essai n'est pas accordé. C'est comme cela, ça va bien tourner en notre faveur. Nicolas Vergallo (demi de mêlée) «On a pris le point de bonus car on a été le chercher. Ce qu'il nous manquait avant, c'est qu'on lâchait, qu'on prenait trop de points pour revenir. Ce soir, on a joué jusqu'à la fin, on mérite ce point de bonus et peut être même la victoire qui n'était pas loin. Il y a 10-15 minutes où l'on est moins bien, mais en deuxième mi-temps on rattaque bien même si on ne concrétise pas. On s'est envoyé, c'est cela qui nous manquait.»

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 PRO D2 : la présentation de la J9 http://www.lnr.fr - Par Baptiste LE BEUX, le 29 octobre 2014. Après une mini trêve bienvenue pour reposer les organismes, la PRO D2 repart de plus belle ce week-end. En point d’orgue le choc entre les relégués de première division, Biarritz – Perpignan, et la rencontre dominicale entre Mont de Marsan et Pau, pour voir si la Section va poursuivre son rythme effréné ! Colomiers - Massy Pour ce choc entre formations de bas de classement, Colomiers compte bien confirmer son redressement, et ajouter un troisième succès de rang à sa série, après trois revers consécutifs. Une issue possible au regard du parcours des Massicois, leurs visiteurs du week-end, toujours à la recherche de leur premier succès à l’extérieur de l’histoire en PRO D2. Ils espèrent en tout cas ne pas revivre le cauchemar de 2003, quand ils avaient pris la marée pour repartir les valises pleine de points (27-55). Leurs hôtes, rêvent de réaliser cette performance pour véritablement repartir du bon pied. Le dernier résumé vidéo : 30ème journée Saison 2012-2013 http://www.lnr.fr/video-colomiers-massy-55-27-j30-saison-2012-2013,3027.html

Colomiers - Massy 55 - 27 Biarritz - Perpignan Quand une équipe invaincue à domicile en 4 matches reçoit une formation battue lors de ses trois déplacements, l’issue de la rencontre parait peu surprenante… une tendance pouvant être confirmée par le fait que Perpignan ne s’est imposé à Aguiléra qu’à deux reprises en 19 déplacements. Mais voilà, ces deux succès catalans ont eu lieu lors des trois dernières saisons. Une tendance donc inversée que les Sang et Or, auteur d’un meilleur début de saison rêvent de confirmer, à l’inverse de leurs adversaires, avertis par leur Président il y a peu qu’il fallait rapidement réagir. Ce choc de relégué de première division sent la poudre et s’annonce palpitant… nous n’allons pas nous en plaindre ! Albi - Tarbes Le mot d’ordre est simple pour ces deux formations : stopper l’hémorragie. Toutes deux sur quatre revers consécutifs, elles n’avancent plus en championnat. Pire, le SCA qui avait parfaitement débuté sa saison a dégringolé au classement pour s’installer à la 7ème place, pendant que le TPR ne parvient pas à s’extirper de la queue de peloton. Petit avantage à Albi qui reçoit, malgré une défaite en trois matches à la maison. En effet, Tarbes, formation la moins hermétique en termes de points (263) et d’essais (25) encaissés, a été battu lors de ses quatre déplacements cette saison, et avec seulement quatre succès en 17 matches dans la Ville Rouge, ne s’y déplace pas dans les meilleures conditions. Béziers - Bourgoin Le stade de la Méditerranée va être le théâtre d’un affrontement entre équipes aux trajectoires opposées. D’un côté, Béziers, troisième du classement, qui a connu un coup d’arrêt lors du derby face à l’USAP après trois succès de rang. De l’autre, Bourgoin, qui au sortir de son large succès face à Tarbes il y a deux semaines, a mis fin à une série de quatre matches sans victoire (1 nul puis 4 défaites de rang). Si les Berjalliens voudront confirmer leur réaction, ils pourront s’appuyer sur leur dispositions à se déplacer, car avec deux succès en quatre matches loin de Rajon, ils font partie des formations les plus performantes à l’extérieur. Il faudra pour cela venir à bout de Béziers, très solide à la maison, et qui voudra conforter sa place dans le trio de tête.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014

L’an passé adversaires en TOP 14 (comme ici lors du match aller), Biarritz et Perpignan vont croiser le fer ce week-end à l’échelon inférieur... avec autant de motivation. (Crédit photo : Presse Sports) Aurillac - Agen Choc des extrêmes offensifs à Aurillac ou les Cantalous, formation la moins prolifique en termes d’essais (11), accueille Agen, meilleure attaque de PRO D2 avec 22 points au compteur. Il faudra au moins être aussi efficace pour les Agenais, pour venir à bout des locaux, invaincus dans leur antre et désireux de poursuivre dans cette voie pour progresser au classement. Les Lot et Garonnais s’appuieront sur leur relative réussite à Jean Alric, quatre victoires en cinq déplacements, et surtout sur leur état de forme actuelle (3 succès consécutifs) pour faire un coup et continuer leur route dans le wagon de tête du championnat. Carcassonne - Dax En difficulté en ce début de saison, l’USD, formation la moins prolifique avec 143 points inscrits, est toujours à la recherche de son premier succès à l’extérieur, et va se déplacer à Carcassonne avec l’envie de mettre fin à cette série noire, mais sans grandes garanties. Une situation que son adversaire du week-end connait bien puisqu’il est dans le même cas, avec quatre revers en autant de déplacements. Mais pour contrebalancer, les Audois signent un sans-faute à Domec avec quatre victoires en autant de matches, et une cinquième est évidemment en ligne de mire pour la réception des Landais, face auxquels ils ne se sont inclinés qu’une fois en sept rencontres à domicile. Montauban - Narbonne Montauban perd à l’extérieur mais gagne à domicile et souvent avec la manière, à l’image de son succès sur Biarritz 43-3. Narbonne, toujours englué dans la zone rouge, et qui n’a toujours pas gagné à l’extérieur en trois matches, sait ce qui l’attend, surtout que les Audois n’ont jamais vraiment brillé dans le Tarn et Garonne, avec seulement en 11 matches… le dernier remontant à 2000, 37-16. En seront-ils capables ? Si le déclic arrive, et qu’ils retrouvent leur niveau de la saison passée, certainement ! Mais gageons que Sapiac vibrera pour pousser les siens et ne pas voir pareille issue. Mont de Marsan – Pau Les semaines se suivent et se ressemblent pour Pau, qui n’a de cesse d’imposer sa patte sur le championnat. Défense la plus hermétique en termes de point (106) et d’essais (5), formation la plus prolifique en termes d’essais (22), huit matches huit victoires (dont quatre à l’extérieur et leader de ce classement), meilleure défense à l’extérieur avec 57 points encaissés… la Section est simplement impressionnante ! Certes Pau ne

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 présente pas un bilan positif à Mont de Marsan avec 5 succès en 16 matches, le dernier remontant à 2006 (14-17), mais en cette saison ou elle semble irrésistible, pourquoi pas s’imposer à Boniface ? Les Landais, qui ont déjà perdu un match à la maison vont devoir faire bien mieux que depuis le coup d’envoi de la saison, ils le savent et s’y préparent depuis deux semaines. Le RCME pour une première à l’extérieur ? ESSONNE INFO | Par Gérald Delin | Publié le Vendredi 31 octobre 2014 à 05:37 Ce samedi à Colomiers, le RCME tentera de décrocher sa première victoire de la saison à l’extérieur. Si le RCME reste sur une belle victoire à domicile face à Carcassonne (39-29) il y a deux semaines, l’équipe massicoise ne s’est toujours pas imposée hors de ses bases cette saison. Pire encore, elle a encaissé par deux fois, plus de 40 points. De façon plutôt honorable face à Perpignan (42-21) dans un premier temps, puis de façon très surprenante face à Aurillac (49-17) au début du mois d’octobre. Au moment d’entamer un bloc difficile avec 3 déplacements en 4 matchs, le RCME serait donc bien inspirer de débloquer son compteur à l’extérieur. C’est ce que tenteront alors de réaliser les hommes d’Olivier Nier, dès ce weekend face à Colomiers, actuellement 11e à deux petits points seulement devant Massy (12e avec 15 points). Massy doit mieux voyager http://www.le-republicain.fr - Sébastien Michel - le 31 octobre 2014.

Photo : Les coéquipiers de Mihaï Macove et Elizbar Kuparadze vont affronter Colomiers ce week-end. ©Bata Gluvacevic Pro D2 (9e journée) : Colomiers - Massy, ce samedi. Leur belle victoire face à Carcassonne (39-29), le 18 octobre, leur a permis de s’offrir un peu plus de repos encore. Les Massicois ont en effet pu couper un peu avec le rugby cinq jours durant, grâce à un deal mis en place avec l’encadrement. « Quand les joueurs atteignent les objectifs, ils gagnent des vacances, sourit le coach, Olivier Nier. Cette semaine sans rencontre nous a fait beaucoup de bien, surtout qu’on se sentait plus légers après Carcassonne.»

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 De retour à l’entraînement lundi, l’heure était à la préparation du match à Colomiers de samedi, après un deuxième bloc de matchs réussis (2V, 1D). Le vice-champion d’Europe 1999 s’avère d’ailleurs être une vieille connaissance massicoise puisqu’il l’avait battu en finale de Fédérale 1 il y a deux saisons (16-20). Depuis, l’enfant du club, l’ex-international David Skrela, est même de retour au stade Michel Bendichou. Où Olivier Nier, qui ne devrait récupérer que Andrew Chauveau parmi les joueurs actuellement blessés, s’attend à voir son équipe souffrir. « C’est une équipe bien installée en Pro D2, très difficile à jouer chez elle, où elle arrive à se surpasser. Elle a une grosse qualité de jeu, on va vraiment devoir être performants au niveau de notre organisation défensive. On se doit aussi d’effacer notre grosse déconvenue lors de notre dernière sortie à l’extérieur (17-48 à Aurillac). » Massy, défait trois fois en autant de déplacements, doit maintenant se montrer compétitif loin de ses bases, Colomiers étant le premier des trois gros déplacements (avec Biarritz et Tarbes) du troisième bloc de matchs de la saison. L'USC maintient la dynamique http://www.ladepeche.fr - X.T.- Publié le 31/10/2014 à 03:48, Mis à jour le 31/10/2014 à 08:28 US Colomiers rugby - Colomiers (31) - Rugby. Pro D2. Colomiers-Massy, demain à 18h30, au stade Bendichou

Morgan Saout qui réalise un excellent début de saison est au repos suite à sa blessure au pied cette semaine. Rageant pour l'arrière columérin qui pourrait revenir pour le déplacement à Narbonne./Photo DDM, XDF Les Columérins ont profité de la trêve pour continuer à travailler, manière de maintenir leur bonne dynamique avant de recevoir Massy, demain soir. Un match pris très au sérieux. Ne croyez surtout pas que les Columérins ont passé une semaine tranquille à profiter de l'été indien depuis leur dernier succès à Dax (16-34). Malgré la trêve imposée par le calendrier, Bernard Goutta et Philippe Filiatre ont mobilisé comme il se doit leurs troupes. «Nous souhaitions garder la dynamique née de nos dernières performances, ne pas couper la dynamique sur le travail. Donc tout le monde s'est entraîné la semaine dernière et j'ai apprécié l'excellent état d'esprit de notre groupe», souligne Bernard Goutta qui connaît l'importance du bloc de cinq matches à venir. «Avec trois réceptions et deux déplacements, enfin un bloc mieux équilibré (1)», apprécie Goutta qui pointe l'importance de ce dernier «car à l'issue de celui-ci, nous aurons beaucoup d'indications pour la suite de la saison.» La réception de Massy, un promu dont les Columérins se méfient terriblement, apparaît donc comme primordiale pour bien entamer cette série de matches. «On se méfie car Massy a totalement changé par rapport à l'équipe promue il y a deux saisons. Ils ont engrangé de l'expérience, se sont renforcés avec des étrangers, ils sont très bien structurés tant offensivement que défensivement», prévient Bernard Goutta.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Saout out, Panizzo OK Pour cette rencontre, le staff columérin devra faire face à quelques absences. A commencer par Martin Puech et Yohan Vivalda qui purgent chacun un match de suspension ; mais également Florian Nicot qui se plaint d'un hématome à la cheville et Morgan Saout qui s'est blessé mardi à l'entraînement (entorse à un orteil) et qui doit repasser une IRM pour connaître son indisponibilité (une semaine à dix jours maximum). En revanche, le 2e ligne argentin Damian Panizzo, désormais qualifié, fera partie du groupe pour la première fois. Le groupe (à choisir parmi) : Falatea, Weber, Delmas, Rioux, Van der Westhuizen, Castellina, Brits, Mémain, Panizzo, Bortolaso, Beco, Berneau, Baluc-Rittener, Amosa, Inigo, Culinat, Skrela, Lafforgue, Battles, Bolakoro, Maurino, Lagain, Czekaj, Coll. (1) Colomiers va recevoir Massy, Pau et Bourgoin et se déplacer à Narbonne et Aurillac. Pour Colomiers, ça part de là ! http://www.ladepeche.fr -- X.T.- Publié le 01/11/2014 à 03:50, Mis à jour le 01/11/2014 à 08:42 Pro D2 - Colomiers (31) - Rugby. Pro D2. Colomiers Rugby-RC Massy, ce soir, à 18h30, au stade Michel-Bendichou

À l'image du puissant Ilikena Bolakoro, les Columérins doivent absolument tracer leur route dans ce nouveau du mois de novembre./Photo DDM, Xavier de Fenoyl Dans les rangs columérins, le nouveau bloc qui débute ce soir avec la réception de Massy, s'annonce déterminant pour la suite de la saison. Car c'est à l'issue de celui-ci que les coéquipiers d'Aurélien Beco sauront où se situer pour la suite du championnat. C'est un rendez-vous qui pourrait sembler anodin pour certains. Et pourtant, en ce 1er novembre, les Columérins abordent un virage important de leur saison. Le nouveau bloc de cinq matches qui débute ce soir avec la réception de Massy va en effet avoir des incidences sur la suite de leur parcours. «C'est un bloc décisif donc à nous de bien l'entamer», souligne l'expérimenté Fabien Berneau qui poursuit : «À l'issue de ces cinq rencontres du mois de novembre, nous allons pouvoir évaluer où nous situer pour la suite de la saison.» Même s'il se veut moins affirmatif sur le terme «décisif», Philippe Filiatre, l'entraîneur des lignes arrières, se montre tout aussi exigeant sur l'importance du mois de novembre : «Le bloc qui arrive ne sera pas décisif, le classement ne sera pas définitif, mais il sera crucial pour nous positionner. Les réceptions de Massy, Pau et

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Bourgoin seront des révélateurs dans ce registre. Nous n'existerons pas ensuite de la même façon.» Son acolyte, Bernard Goutta rajoute : «Avec trois réceptions et deux déplacements, ce bloc va nous donner beaucoup d'indications pour la suite.» Massy et l'euphorie de la montée Le cadre est défini et les Columérins savent donc ce que l'on attend d'eux ces prochaines semaines. Les derniers succès remportés face à Montauban et à Dax ont remis l'équipe sur les bons rails. Il s'agit désormais de maintenir la vitesse de croisière. La réception de Massy, le promu, n'a rien d'un cadeau mais a tout du match piège parfait. Visiblement, dans les rangs columérins, tout le monde semble en avoir bien conscience. «Massy ? Il ne faut surtout pas les prendre à la légère», insiste Fabien Berneau qui se méfie de cet adversaire «qui n'a jamais pris de carton à l'extérieur. C'est une très belle équipe, combative, avec du tempérament. Ils arrivent de Fédérale 1, restent sur l'euphorie de la montée. Et nous, on sait ce que c'est, nous y sommes passés», rappelle le flanker columérin. Bernard Goutta aussi est en alerte. «C'est une équipe qui a totalement changé depuis deux ans. Elle est très bien structurée, accrocheuse, difficile à manœuvrer», insiste l'entraîneur des avants de Colomiers dont la formation a parfaitement rectifié le tir après l'incroyable scénario tarbais et la gifle biterroise. «Nous avons une capacité de jeu très intéressante, offensivement et défensivement. Notre palette de choix est large, encore faut-il les valider, sur les statistiques et sur les résultats. Le groupe est réceptif et il maîtrise le projet de jeu. Il reste des ajustements, des évolutions normales», conclut Philippe Filiatre. Massy sera donc un révélateur. Ils ont horreur du jaune La statistique interpelle forcément. Depuis le début de la saison, les Columérins ont été sanctionnés de 17 cartons jaunes, occupant la première place de la Pro D2 au niveau des sanctions ! À titre de comparaison, Massy, leur adversaire du jour, n'en a «récolté» que 7 et pointe à la dernière place de ce même classement. «C'est énorme et nous avons donc eu envie de comprendre et de sensibiliser les joueurs», explique Bernard Goutta conscient qu'il fallait vite réagir. «D'abord, je tiens à souligner qu'aucun de ces cartons ne l'a été pour jeu déloyal. Ce sont des cartons pour des fautes de jeu qui y sont… ou pas. Nous avons donc réalisé un gros travail avec notre arbitre référent, Christophe Graviou. Il y a eu des entretiens individuels avec les joueurs, nous avons échangé, revu les fautes commises. Nous avons également travaillé sous forme de montages avec Didier Mené et Franck Maciello», poursuit Bernard Goutta, conscient que cette statistique «pouvait nous déstabiliser.» Les résultats de ce travail ne se sont pas fait attendre. «Depuis quatre matches, nos fautes sont tombées d'une quinzaine à une dizaine par match. Le bon seuil, c'est d'être en dessous de dix, cela signifie que dans la lucidité et la discipline, tu es dans une performance de haut niveau», conclut Bernard Goutta. David Auradou (Mont-de-Marsan): "Agréablement surpris par le niveau de la Pro D2" http://www.rugbyrama.fr - Par Sébastien Liebaut - Publié le 31/10/2014 à 14:55 Auteur d'un début de saison intéressant avec le , David Auradou, qui découvre la Pro D2, s'est montré surpris du niveau du championnat. Dimanche, son équipe tentera de renverser Pau, le leader invaincu après huit journée. Vous avez été joueur au plus haut niveau, entraineur en Fédérale 2 à Sarlat et quelques mois au Stade Français. Avez-vous eu de l'appréhension lorsque le Stade montois vous a contacté ? David AURADOU: Pas spécialement. J'ai entrainé dans le monde de la Fédérale sauf que ce n'était pas mon activité première puisque je suis descendu dans le Périgord pour un projet professionnel dans

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 lequel j'exerçais la fonction de Directeur commercial dans une entreprise de la région sarladaise. De ce fait, j'ai donné un coup de mains au CAS (Club Athlétique Sarladais, NDLR) qui cherchait un entraineur entre temps. Puis le Stade français m'a fait la proposition de revenir aux affaires et là, c'était très compliqué de refuser. J'ai succombé à la tentation et j'ai donc démissionné de mon job pour enchainer quelques semaine plus tard à Paris. Hélas, l'histoire a été de courte durée (même s'il lui restait encore un an de contrat NDLR) car le manager qui arrivait (Gonzalo Quesada NDLR) avait déjà son staff. C'est ce qui se fait dans le monde professionnel, donc nous avons gentiment été remerciés. L'an dernier était une année de stand-by et la proposition de reformer le binôme avec Christophe ( Laussucq ) à Mont-de-Marsan m'a séduit. Ce devait alors être une grande cette proposition du Stade montois ? D.A: Oui oui, ça fait très plaisir ! Je m'étais donné un an pour rebondir dans le monde professionnel, ce qui était mon objectif. Et comme il y a plus d'entraineurs que d'offres, j'attendais de savoir si cela allait aboutir même si j'avais reçu d'autres propositions. Mais celle-ci m'intéressait dans le sens où je repartais avec un binôme que je connaissais même s'il y a tout un staff en place. C'est quand même nettement plus facile de partager des convictions et des idées sur le jeu avec une personne que tu connais pour commencer une nouvelle aventure. Avec un bilan équilibré (4 victoires pour 4 défaites), vous êtes très proche du podium. Plutôt satisfait de ce début de saison ou peut mieux faire ? D.A: On va dire "peut mieux faire" dans le sens où je pense que l'équipe a plus de moyens que ce qu'elle a pu montrer jusqu'à présent. On a bien commencé le championnat par une victoire à Narbonne où je pense que les Narbonnais n'étaient pas dans le jus en ce début de saison, ce qui nous a permis de faire un coup. Mais dès le coup suivant, nous avons grillé notre joker en nous inclinant à domicile contre Colomiers. Sur deux matchs, vous avez résumé notre situation même si depuis, nous montons en puissance. On est capable de faire du très bon comme d'alterner du moins bon. Je suis content d'être à Mont-de-Marsan et de l'état d'esprit des joueurs mais nous sommes inconstants et j'espère que nous allons vite le gommer. " On veut créer une identité autour du club, un état d'esprit, créer un système de jeu dans lequel les joueurs prennent du plaisir et un jeu qui fait venir les gens au stade" Quel est donc l'objectif du club ? D.A: C'est de prendre du plaisir et dans ce sport, je n'en connais qu'un: c'est de gagner le maximum de matchs. On fera les comptes le temps voulu pour voir où cela nous emmène. Mais l'objectif, c'est surtout d'inscrire durablement Mont-de-Marsan dans le haut de tableau de la Pro D2. On veut créer une identité autour du club, un état d'esprit, créer un système de jeu dans lequel les joueurs prennent du plaisir et un jeu qui fait venir les gens au stade. Ce n'est pas qu'un résultat comptable sur plusieurs matchs mais un ensemble de choses. Dimanche, vous recevez Pau. Le Stade montois sera-t-il la première équipe à faire tomber le leader invaincu ? D.A: Je ne suis pas Madame Irma (rires). Ce qui est sûr, c'est que la Section est invaincue, caracole en tête et joue les phases finales depuis plusieurs saisons et échoue très près de la montée. Je pense qu'au tiers du championnat, les Palois ont déjà deux orteils en Top 14. Ils vont continuer dans ce sens d'autant plus que les autres prétendants marquent un peu le pas. On connaît le contexte, on sait quelle équipe on va jouer, on la respecte pour ce qu'elle fait mais on va vendre le plus chèrement possible notre peau. D'autant plus que nous avons de futures échéances très compliquées donc à nous de ne pas rater l'entame de ce bloc. Une dernière chose à rajouter ? D.A: Juste dire que je suis agréablement surpris par le niveau de la Pro D2 même si je m'y suis préparé la saison dernière avec le visionnage de vidéos notamment. Je prends un réel plaisir car le niveau progresse énormément dans cette compétition. On entend de temps en temps des anciens joueurs aujourd'hui

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 consultants, qui ont oublié le terrain, dirent souvent que la Pro D2, c'est juste une histoire de rucks et de combat. On s'aperçoit que cela envoie beaucoup de jeu, que l'on y prend du plaisir et que c'est une compétition professionnelle à part entière. Pro D2: Les souvenirs amers du Racing à Montauban http://www.lindependant.fr - Le 28 octobre à 6h00 par Eric Sirach | Mis à jour le 28 octobre

18 novembre 2006 (victoire au Parc du RCNM 37-33). sonne la révolte malgré le pressing de Marc Raynaud qui a porté les deux couleurs. PHOTO/Archives Ph. Leblanc Le dernier déplacement de Narbonne à Montauban remonte à 2006, en Top 14. Depuis 2000, le Racing est tombé à cinq reprises à Sapiac. Sapiac, ça pique ! Surtout pour le Racing qui s'y est cassé les dents à cinq reprises lorsque les deux équipes évoluaient dans l'élite d'abord, en Top 16 ensuite, et en Top 14, enfin. Montalbanais et Narbonnais, qui se retrouvent samedi (match à 18 h 30), n'ont plus eu l'occasion de s'affronter depuis 2006, année où Montauban a quitté la Pro D2 pour monter en Top 14. Pour son retour au premier plan, c'est Narbonne qui avait eu la lourde tâche de faire tomber le promu d'alors, lors de l'ouverture du Top 14. Patatras. Au fil de la partie, le Racing perdait ses repères et chutait lourdement, dans la cuvette de Sapiac, sur un score net et plutôt sec : 41 à 20 ! "Ici c'est Sapiac", chantaient les supporters locaux. Quand d'autres lançaient des "Sapiac, ça pique". À l'époque, le Racing manquait de profondeur en attaque, de pouvoir de perforation, il avait été pris sur les rucks, le tout avec une pointe de laxisme sur les premiers placages. Tiens tiens... Qu'en sera-t-il samedi lors de l'ouverture de ce troisième bloc de cinq matchs où Montalbanais promettent - presque - l'enfer aux Narbonnais ? En cinq confrontations depuis les années 2000, le Racing n'a jamais pu sortir la tête haute de la cuvette de Sapiac. 41 à 20 est le dernier échec. Avant, il y avait eu un certain 25 à 11, en Top 16 cette fois, un 25 à 18 en 2003, un 29 à 28 en 2002 et, enfin, un 37 à 19 à l'an 2000, lorsque les deux formations bataillaient en élite. Inversement, à Narbonne, Montauban - depuis les années 2000 - a toujours essuyé une défaite. Au Parc, pour leur dernière rencontre, le Racing avait connu les pires difficultés pour venir à bout de Montauban. Une victoire 37 à 33 grâce, notamment, à un final plein d'abnégation et à... 32 points de Cédric Rosalen. Aujourd'hui cinquièmes au classement du Pro D2, et dernièrement vainqueurs de Biarritz (43 à 3), les joueurs de Xavier Péméja ont bien l'intention de valider leurs bonnes dispositions du moment, de façon à conforter leur invincibilité à Sapiac. La plus large défaite de l'histoire de Montauban remonte à la saison 1999-2000 à... Narbonne (63 à 0).

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 9e journée de Pro D2: Aurillac au révélateur agenais http://www.rugbyrama.fr - Par Laurent Genin - Publié le le 29/10/2014 à 14:06 Le Stade aurillacois, dixième, passe son premier gros test de la saison à domicile samedi contre Agen, quatrième. En cas de succès, le club cantalien pourrait rattraper le SUA au classement. Ce dernier reste sur trois victoires consécutives alors qu’Aurillac est jusqu’à maintenant intraitable à Jean-Alric. Une affiche qui promet. Une bonne série va se poursuivre samedi pour Aurillac ou Agen. Soit le Stade aurillacois va enchaîner un quatrième succès en quatre rencontres sur sa pelouse fétiche de Jean-Alric, après des victoires sur Montauban, Carcassonne et Massy, soit le SUA va réaliser la passe de quatre après l’avoir emporté contre Colomiers, à Tarbes et face à Mont-de-Marsan. Sans dénigrer ses précédents hôtes, on peut dire Aurillac passe au révélateur agenais ce week-end. "Agen est une grosse écurie qui a envie rapidement de retrouver le Top 14. Même si tous les matches sont compliqués, c’est vrai que ça va être un gros test", admet Maxime Petitjean. A un moment où les Lot-et- Garonnais sont en grande forme. "Ils ont eu un début de saison un peu compliqué. Là ils sont en train de se relancer complètement. Ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour les prendre. Après, à nous de faire ce qu’il faut pour remporter ce match", indique le demi d’ouverture cantalien. Ce qu’il faut, selon Maxime Petitjean, c’est d’abord avoir une bonne conquête, une bonne défense et ne pas laisser à cette équipe agenaise l’opportunité d’inscrire des points quand elle se retrouvera dans les cinquante mètres aurillacois. Un Stade aurillacois aux deux visages Et puis davantage tenir le ballon qu’en déplacement. "Sur les deux derniers matches à l’extérieur, Narbonne (17-33, ndlr) et Dax (3-16, ndlr), on a eu du mal à enchaîner trois ou quatre temps de jeu sans perdre le ballon ou faire des fautes de main", regrette l’Aurillacois. Cela correspond aux difficultés à l’extérieur d’Aurillac ces derniers temps. A l’inverse, il a été capable de passer 48 points à domicile contre Massy le 4 octobre lors de sa dernière réception. Ce qui fait dire à l’ancien Briviste : "On a deux visages un peu différents: à la maison, on arrive à faire de bonnes prestations et à l’extérieur, je ne sais pas comment l’expliquer, on a un peu de mal". En attendant de trouver les solutions hors de ses bases, Aurillac prépare avec sérieux la venue du SUA, quatrième de Pro D2 avec 21 points. Après quatre jours de repos complet la semaine dernière, le Stade aurillacois, dixième avec 17 unités, a repris l’entraînement lundi. Une victoire samedi pour lancer ce bloc de cinq matchs et il pourrait revenir à hauteur des Agenais. Par contre un revers… Maxime Petitjean expose la problématique globale d’Aurillac: "On a un match de retard à la maison par rapport à beaucoup d’autres équipes (trois réceptions pour cinq déplacements jusqu’ici, ndlr). Là on reçoit deux fois d’affilée (avec Albi le samedi suivant, ndlr). On sait très bien que si on arrive à gagner ces deux matchs, on va recoller à la tête du classement, et si on en perd rien qu’un sur les deux, on va accrocher le wagon de la fin. C’est toujours plus intéressant d’être dans le haut du classement. A nous de mettre toutes les choses en ordre pour essayer de rester invaincus à la maison même si on sait que ce sera assez difficile contre Agen". Pro D2 - Tarbes, c’est quoi le souci ? http://www.rugbyrama.fr - Par Jérémy Desoblin - Publié le le 24/10/2014 à 15:46 Habitué à jouer le haut du tableau ces deux dernières saisons, Tarbes connait un début de saison compliqué. Treizième au classement, le TPR 65 reste ainsi sur quatre défaites consécutives… Une situation inquiétante "C’est vrai qu’on n’est pas en très bonne posture. Les joueurs commencent à se poser des questions. Pour le moment, ce n’est pas la fête à la maison mais l’ambiance reste très bonne dans l’équipe. Il n’y a pas le feu au

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 lac mais c’est certain qu’il va falloir se poser les bonnes questions", prévient d’entrée l’ouvreur du TPR Nicolas Laharrague. Treizième au classement, Tarbes reste sur une série inquiétante de quatre défaites sur les terrains du Biarritz olympique (52-10), de Carcassonne (36-33), de Bourgoin (42-16) et à domicile contre Agen (20-25). Loin d’être irrévocable, cette période n’en reste pas moins difficile à vivre pour des joueurs habitués à connaître le haut du tableau ces deux dernières saisons. "C’est frustrant de perdre et surtout de perdre avec autant de points d’écart, concède Adrien Domec. Cela ne nous ressemble pas. C’est assez pénible à vivre. Mentalement, c’est assez dur à encaisser. On travaille énormément en ce moment pour montrer un autre visage".

Adrien Domec, l'arrière de Tarbes - Icon Sport Une défense pas à la hauteur pour l’instant… Cinq défaites en huit matches mais surtout 263 points encaissés. Beaucoup trop pour exister dans un championnat comme la Pro D2. Tarbes possède pour l’heure la plus mauvaise défense du championnat. "Sur ce point, on est catastrophique depuis le début du championnat, constate Laharrague. On en avait parlé en début de saison. On sait tous qu’il faut une bonne défense pour s’accrocher en Pro D2. C’est notre gros point noir à l’heure actuelle et il va vraiment falloir travailler ce secteur pour exister". "La défense est avant tout un secteur collectif. C’est un état d’esprit. Si on ne répond pas présent dans ce secteur, cela se répercute peu à peu au score. On doit retrouver notre état d’esprit pour les prochains blocs. Il va falloir travailler et se souder. Réussir à se fédérer autour de cela pour espérer gagner un match", poursuit l’ouvreur tarbais. … qui entraîne de l’indiscipline Un secteur en souffrance qui entraîne par la même occasion son lot de mauvaises surprises… Sous pression, le TPR se met davantage à la faute. "Tout s’enchaîne quand on n’est pas bien en défense. Si on subit en permanence, l’arbitre te surveille davantage parce que l’équipe est souvent dépassée. Il pense que tu te mets plus souvent à la faute et c’est normal. Du coup, tu es plus sanctionné que les autres, explique Nicolas Laharrague. Si l’autre équipe est toujours dans l’avancée et que nous, on est toujours sur le reculoir, on est plus pénalisé. Il faut remettre les bouchées doubles à l’entrainement pour travailler la défense et subir un peu moins pendant les matchs". L’exemple du passé Dans ce contexte délicat, la trêve tombe à pic pour les joueurs de Nicolas Nadau et Frédéric Garcia. Soumis à un important turnover pendant l’été dernier, cette coupure va permettre au groupe tarbais de poursuivre sa reconstruction. "Il y a eu pas mal de chamboulements cet été avec l’arrivée des recrues et les blessures. On a aussi eu un changement d’entraîneur. Cela fait pas mal de changements qu’il faut réussir à digérer. On a besoin de trouver nos repères. On est en train de se restructurer", concède Nicolas Laharrague avant que Adrien Pomec ne rappelle, "l’année dernière en début de saison, on n’était pas très bien également. On avait eu un début de saison assez compliqué et on avait très bien terminé. Il n’y a pas le feu au lac". Un souvenir sur lequel les Tarbais pourront certainement s’appuyer dans les jours à venir. Au même stade de la compétition, le bilan du TPR l’année dernière était sensiblement identique avec trois victoires et cinq défaites. On se souvient tous de la suite…

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Pro D2 - Biarritz: Un ultimatum lancé aux joueurs par Blanco http://www.rugbyrama.fr - Par Denis Gibert - Publié le le 23/10/2014 à 09:54 Le président Serge Blanco a posé un ultimatum à ses joueurs. Pourquoi le BO est-il au bord de la crise après seulement huit journées de Pro D2 ? Explications. Mercredi soir devant l’assemblée des Socios du Biarritz olympique, en présence du staff et des joueurs, le président Serge Blanco a fait irruption sur scène : "Ça ne va pas du tout. On va arrêter d’être dans le monde des bisounours. Je fais confiance au staff mais j’ai les boules par rapport à certains joueurs. Je ne donne pas de noms mais ils se reconnaîtront. Je leur donne un ultimatum de cinq matchs. Après le voyage à Narbonne je prendrai des décisions si les résultats ne suivent pas." Le coup de gueule du président biarrot est à la hauteur de la déception et de cette onzième place au classement qu’occupe le plus gros budget de Pro D2. Comment Biarritz et son président se sont-ils retrouvés au bord de la crise de nerf en seulement huit journées de championnat ? Tentative d’explications. Un staff expérimental Dans le trio qui constitue le nouveau staff de Biarritz, seul le jeune retraité Benoit August a l’allure d’un débutant au poste. O’Sullivan et Chadebech ne peuvent pas être considérés comme inexpérimentés. Mais, ensemble, ce staff a tout d’expérimental pour aborder la Pro D2. En venant à Biarritz, l’ex-sélectionneur de l’Irlande et des USA retrouve le management quotidien d’un club dix ans après sa dernière expérience (Connacht, 1995) et au sein d’un championnat de Pro D2 dont il ne connaissait que le nom il y a encore quelques mois. Pierre Chadebech a évolué dans le giron de la FFR en tant que Directeur Technique National, en Top 14 (Narbonne) et en Fédérale 1 (Lille), mais jamais en Pro D2. Ce staff apprend donc à se connaitre en même temps qu’il découvre la Pro D2, des nouveaux joueurs et qu’il tente d’adapter le système de jeu à cet environnement. Les leaders de jeu encore absents "Dans notre système, on a besoin de deux joueurs pour orienter le jeu". La confidence est de Eddie O’Sullivan. Problème, en l’absence de Dan Waenga et du troisième ligne centre sud-africain Philip Van der Walt, le BO semble sans leader de jeu. "Il est très important pour l’équipe, mais s’il ne peut pas jouer que peut-on y faire ? On espère qu’il va vite revenir et qu’il en a fini avec les blessures", souffle O’Sullivan en parlant de Waenga titulaire à trois reprises cette saison pour deux succès. Waenga est espéré pour le match crucial face à Perpignan dans dix jours à Biarritz. Match que devrait débuter Van Der Walt qui a fait sa première apparition à Montauban en fin de rencontre.

Le retour de Dan Waenga, l'ouvreur de Biarritz, est fortement attendu - Icon Sport

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Pas de buteur de métier Si le retour de Dan Waenga devrait permettre au système de jeu 'made in' O’Sullivan de se mettre en place, il ne résoudra pas l’absence de buteur de métier. Oui, Biarritz s’est lancé dans ce championnat sans véritable buteur. Une folie tant la présence d’un tel élément est la clé de la réussite à tous les échelons du rugby, en Pro D2 en particulier... Kevin Boulogne et Benoit Baby ont jusqu’ici tenté de combler ce vide, mais ils restent des buteurs d’appoint tout comme l’est Dan Waenga. Finalement, le seul buteur de métier au BO est l’espoir Yohan Le Bourhis (20 ans) qui a fait sa première apparition à la fin du match contre Montauban samedi dernier. Cette absence de buteur a failli couter la victoire aux basques à Aguilera lors de la première journée contre Aurillac. Inexistant à l’extérieur "Oui, nous connaissons des débuts difficiles cette saison et particulièrement pour nos matchs à l’extérieur", concède Eddie O’Sullivan. Biarritz est la seule équipe de la division à ne pas avoir pris le moindre point à l’extérieur en huit journées. La statistique est inquiétante mais moins que la faillite collective lors du dernier déplacement à Montauban. Eddie O’Sullivan ne souhaite pas pointer du doigt ce match raté dans le Tarn-et- Garonne, mais préfère revenir sur les difficultés qu’il rencontre depuis le début de saison : "La Pro D2 est très c’est un jeu différent, rude et on doit s’ajuster. Mais il ne faut pas oublier que nous avons beaucoup de nouveaux joueurs et on doit mettre en place des nouveaux systèmes. Tout cela prend du temps pour trouver la bonne formule, pour être en confiance avec ce système. On s’attendait à avoir des difficultés pour se mettre en place, mais on ne s’attendait pas à avoir tant de blessés." L'avenir : un mois de novembre crucial Au classement le Biarritz olympique est loin d’être lâché dans la course à la qualification, avec seulement deux points de retard sur le cinquième et dernier qualifiable Montauban. "C’est difficile en ce moment, concède Eddie O’Sullivan. Mais c’est une longue saison et il est encore trop tôt pour faire des prédictions sur l’avenir. Il y a beaucoup de matchs devant nous qui peuvent changer beaucoup de chose. On doit s’améliorer, c’est évident. Si nous avons moins de blessés et plus de joueurs en capacité de s’entraîner pour assimiler et comprendre mieux les nouveaux systèmes, je suis sûr que notre niveau va s’améliorer." Le BO en saura beaucoup plus au terme d’un terrible mois de novembre : réceptions de Perpignan, Massy, Agen et déplacements à Pau et Narbonne). Une période déjà identifiée comme charnière pour ce Biarritz-là, avant même que Serge Blanco n’y ajoute un ultimatum et une pression supplémentaire.

Benoit August, Eddie O'Sullivan et Pierre Chadabech : le trio d'entraîneurs de Biarritz - Icon Sport

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Up Rugby - Technique individuelle, le site gratuit pour les joueurs et éducateurs http://www.youtube.com/watch?v=vbyZXwwOHeU

Mêlée sociale à Massy http://www.lemonde.fr - LE MONDE SPORT ET FORME | 23.10.2014 à 14h35 | Par Bruno Lesprit

Les professionnels cathodiques de la déclinologie, qui instrumentalisent le sport au service de leur discours, seraient bien inspirés d’aller crotter leurs Richelieu un mercredi après-midi au Parc des sports de Massy. Là, ils constateraient que le modèle français d’intégration, dont ils ne cessent de déplorer l’extinction, fonctionne encore. Par le miracle d’un sport, le rugby, et de ses valeurs, souvent donneuses de leçons à l’incivique football, mais dont la pérennité est réelle malgré deux décennies de professionnalisation. Le cas du Rugby Club Massy Essonne (RCME), fondé en 1971, prouve d’ailleurs que celle-ci ne nuit pas nécessairement à un projet social. Au Parc des sports, vaste complexe s’étendant de part et d’autre de la nationale et bruissant des avions au décollage d’Orly, on parvient à faire cohabiter le sport d’en haut et celui d’en bas. D’un côté, une équipe qui vient d’accéder, pour la deuxième fois de son histoire, à la Pro D2, l’antichambre de l’élite, et se mesure à Perpignan, Agen ou Biarritz. De l’autre, une école de rugby ouverte à tous et œuvrant à la cohésion sociale. C’est qu’avec près de 700 licenciés, Massicois, Essonniens et Franciliens, le RCME est un club de masse, le deuxième en après Montpellier, ce qui ne laisse pas de surprendre pour cette commune de 45 000 habitants. Le deuxième pilier de l’Ovalie dans ce département, avec le Centre national du rugby à Marcoussis – quartier général du XV de France –, et en attendant, pour 2018, le Grand Stade de Ris-Orangis. Une famille nombreuse dans sa tenue bleu et noire, dont les plus jeunes éléments se réunissent le mercredi au stade Jules-Ladoumègue, le temple non sanctuarisé des pros. L’un d’eux, l’ailier sénégalais Aubin Mendes est d’ailleurs présent pour aider à l’entraînement des poussins, mercredi 15 octobre.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Les bonnes volontés ne sont pas de refus. Car il faut encadrer 280 enfants, âgés de 6 à 14 ans, répartis sur cinq terrains. « Nous avons pour principe de ne refuser personne car nous avons la capacité d’accueillir tout le monde », annonce Bruno Ghiringhelli, 30 ans, un ancien de l’équipe première, coordinateur de l’école de rugby et responsable du pôle de détection. Cette volonté d’insertion non limitative est inscrite dans le projet du club. « Le Parc des sports est un espace partagé avec une mixité d’usages et d’usagers, rappelle Fabrice Trouslot, du service des sports de la mairie. On utilise ici des fonds publics, nous avons donc les obligations des administrations publiques. » Pour promouvoir l’égalité des chances, une action est menée en milieu scolaire pour élargir le recrutement. « Tous les CE2, CM1 et CM2 de Massy font du rugby pendant six semaines, précise Bruno Ghiringhelli. On peut découvrir de jeunes talents qui nous auraient échappés. J’appelle et je rencontre des parents. Comme ils n’ont pas la culture rugby, il faut insister sur le côté éducatif. Le rugby a un peu la même image que le judo, un sport de contact avec le sol et avec l’adversaire. Pour attirer les plus grands, la Pro D2 nous aide. » Mais aussi les performances des moins de 12 ans du RCME, qui viennent de remporter, toutes catégories confondues, le tournoi de Joué-lès-Tours devant Clermont, Brive ou La Rochelle. La prospection se fait encore in situ – et en bonne entente – chez le voisin du Football Club de Massy : « Eux ont déjà trop de licenciés et doivent refuser des gamins. Alors on repère le rondouillard, celui qui joue goal en équipe 3 ou 4. On le débauche et il devient pilier titulaire. »

La symbiose entre profils, gabarits et milieux se réalise sur la pelouse. Dans la mêlée, on peut trouver les habitants de la cité voisine, des enfants de manutentionnaires et de transporteurs, comme de cadres sup’ et même de rugbymen. Un jeune et prometteur Malien, repéré très tôt dans une école primaire, travaille ses enchaînements avec les fistons des internationaux géorgiens Davit Ashvetia et Shalva Sutiashvili, ou celui du Tongien Poaki Vakaloa. « On les fait aller de l’avant dans la vie. Et le rugby apprend ça : plaquer, récupérer la balle et avancer », s’enthousiasme Philippe Meyrignac, un des quarante bénévoles de l’école. En 2012, un sondage avait fait apparaître pas moins de 27 nationalités (et double-nationalités) différentes, entre Africains de l’Ouest, Maghrébins, Comoriens, Angolais, Russes… Un cauchemar communautaire ? Pas vraiment. Les élèves, qui parlent tous français, n’ont que faire des origines de chacun. Il reste toutefois un domaine où la diversification pèche : la mixité. Seules trois filles sont présentes.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Ce droit à pratiquer le rugby dans les meilleures conditions s’accompagne naturellement de devoirs consignés dans une charte. Tout comportement ou geste déplacé est sanctionné d’un renvoi, provisoire ou définitif. Et si on est venu pour prendre du plaisir, on n’est pas là pour rigoler. Un apprenti centre se fait rabrouer par son entraîneur : « Richard, t’en as pas marre de te faire arrêter ! Tu te fais plaquer en match par des Minimoys ! Ce n’est pas normal pour un grand comme toi. » « On éduque aussi les parents à soutenir toute l’équipe et pas seulement leur enfant », ajoute Philippe Meyrignac. Sans les bercer d’illusions. Si l’accès à l’école est démocratique, peu rejoindront le Centre de formation d’où sont issus (Toulon), (Toulouse) ou le numéro 9 du RCME, Grégory Coudol. « Pour obtenir un pro, il faut 80 gamins de moins de 12 ans », rappelle l’éducateur. Challenge Cup, 1ere journée - Steevy Cerqueira (Lyon): "J’ai un peu la pression" http://www.rugbyrama.fr - Par Alexandre Ollivieri - Publié le le 17/10/2014 à 17:44

Entré en jeu à dix minutes de la fin contre Bayonne, en Top 14, le week-end dernier, le jeune Steevy Cerqueira (21 ans, 2,05 m, 108 kg) va honorer sa première titularisation avec le Lou, samedi. L’adversaire, les London Welsh, ne lui fait pas peur mais le longiligne flanker, qui peut aussi jouer 2e ligne, avoue un peu de pression. Comment abordez-vous ce match de Coupe d’Europe face aux London Welsh ? Steevy CERQUEIRA: Je serai titulaire en 2e ligne samedi. J’ai un peu la pression car les coachs vont voir ce que je suis capable de faire. J’espère que je serai à la hauteur. Votre poste de formation est bien troisième ligne aile ? S.C.: Oui, je devais jouer troisième ligne aile au départ mais Joe Tuineau est malade, donc je suis monté en deuxième ligne. Eugène N’Zi sera titulaire en troisième ligne, du coup. Est-ce que vous auriez eu moins de pression en étant aligné en troisième ligne ? S.C.: Peut-être oui, mais en tout cas je saisis ma chance, quelque soit le poste. Je suis déjà très content de jouer. Avec une taille comme la vôtre (2,05 m), on ne joue pas forcément deuxième ligne, donc… S.C.: Normalement, si (rires). Mais comme je ne suis pas très costaud, les coachs préfèrent me placer en troisième ligne aile, où ma vitesse est utile. J’ai également un profil aérien, qui me permet d’être plutôt bon en touche.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Vous avez déjà eu une expérience en professionnel, l’an dernier en Pro D2… S.C.: Oui, j’étais entré en jeu lors du dernier match contre La Rochelle. Par contre, je suis entré en jeu le week-end dernier en Top 14, pour dix minutes, contre Bayonne. Pouvez-vous nous raconter ce qu’il s'est passé dans votre tête à ce moment-là ? S.C.: J’avais une pression énorme ! Sur la feuille de match, j'ai remplace Julien Puricelli qui devait être titulaire mais qui n’était pas encore remis de sa blessure. Masi Matadigo a démarré le match mais moi, je ne pensais absolument pas rentrer. Jérémy Castex a pris un carton jaune, le match était serré… Les conditions n’étaient pas réunies pour que je joue ce match. Finalement, Olivier (Azam) m’a appelé à dix minutes de la fin et m'a dit que j'allais rentrer à la place de Karim (Ghezal, NDLR). J’avais la pression mais dès que j’étais sur le terrain, ça allait largement mieux. Je me suis donné à fond. " J’ai pu mesurer à quel point le Top 14 était relevé" Pensez-vous avoir fait une bonne prestation ? S.C.: En dix minutes c’est compliqué de montrer quoique ce soit. En plus, Bayonne est une équipe très solide. Par contre, j’ai pu mesurer à quel point le Top 14 était relevé. Je me suis pris le pilier bayonnais à un moment, c’était très dur. Et la vitesse de jeu est également incroyable. Mais je pense avoir assuré, devant ma famille qui était descendue de Paris pour venir me voir. Justement, quel est votre parcours ? S.C.: Je viens de Brétigny-sur-Orge (Essonne), j’ai commencé le rugby là-bas à l’âge de 10 ans. J’ai ensuite fait les sélections départementales et Massy s’est intéressé à moi. Au départ, je ne voulais pas rejoindre Massy, je voulais rester avec mes amis à Brétigny. Ma famille m’a un peu poussé et j’ai franchi le pas, à 13 ans. Une fois à Massy, j’ai fait les sélections régionales puis l’Equipe de France. J’ai connu les sélections nationales des U17 aux U20. C’est là que le Lou m’a repéré, il y a 3 ans. Comment se sont passés vos débuts à Lyon ? S.C.: C’était dur d’être seul dans une grande ville. Je connaissais Thibaut Regard des sélections en équipes de France mais c’était tout. Au final je me suis adapté et j’ai très vite aimé la ville et le club. Quel regard portez-vous sur la saison du Lou en Top 14 ? S.C.: On n’a pas perdu un seul match à domicile, c’est très important. A l’extérieur, on a joué des gros contre lesquels on a perdu mais je pense qu’on n’est pas loin de pouvoir enfin gagner loin du Matmut Stadium. Et comment se passe le début de saison des Espoirs du Lou ? S.C.: Très bien. On est invaincus pour l’instant, avec 4 victoires et un match nul. Le match nul, c’était sur le terrain d’Aurillac, une équipe difficile à jouer. On a bien commencé la saison. Que connaissez-vous des London Welsh, contre qui vous allez jouer samedi ? S.C.: Olivier Azam nous a dit que c’étaient des joueurs qui ne lâchaient rien, des morts de faim sur le terrain. Les Anglais sont toujours redoutables. On s’est entraîné cette semaine pour attaquer très fort, en travaillant dur sur le cardio. Ils ont de très bons joueurs, comme le Néo-Zélandais Piri Weepu, donc on sait que ce sera difficile. Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ? S.C.: J’ai encore un an de contrat, plus un en option, au Lou. Tout se passe très bien pour moi donc tant que je pourrai jouer à Lyon, je le ferai. Je vais travailler dur pour m’imposer dans ce club qui dispose d’excellents coachs et un encadrement idéal. En plus, il donne sa chance aux jeunes, on l’a vu avec Cameron Mapusua à La Rochelle. C’est très motivant.

Saison 2014/2015 : n°9 du 03/11/2014 Du cœur à l’ouvrage http://www.le-republicain.fr - Aymeric Fourel - le 23 octobre 2014.

Photo : Auteur du deuxième essai massicois, Christophe Desassis (ici avec Mehadji Tidjini ) avait relancé son équipe, alors menée au score. ©B.G. Malgré une cascade de blessés, Massy a dominé Carcassonne, décrochant ainsi sa troisième victoire de la saison. Pro D2 (8e journée) : RC Massy-Essonne - US Carcasssonne (39-29) Une semaine après leur grosse dé-sillusion à Aurillac (17-48), les Massicois ont bien réagi samedi dernier. Devant leurs supporters, ils ont mis à terre une équipe de Carcassonne en pleine confiance après sa victoire contre Perpignan (42-20). Venus en Essonne pour décrocher un troisième succès de rang, les Carcassonnais sont repartis bredouilles à l’issue d’une rencontre extrêmement serrée (16-16 à la pause). A sept minutes de la fin, les deux équipes étaient encore à égalité (29-29), avant qu’une pénalité de Latorre et un essai en contre de Ratinaud offrent la victoire aux hommes d’Olivier Nier (39-29). « Aurillac était un accident. Ce soir, on a relevé le challenge en réalisant un véritable exploit, se félicite le coach massicois. Même si l’équipe était très amoindrie (ndlr : après les blessures de Meïté, Akhobadze et Cancoriet à Aurillac, se sont ajoutés cette semaine les forfaits de Vakaloa, Chauveau et Huete), les joueurs ont fait preuve d’un très grand état d’esprit pendant 80 minutes. » Dix-sept points concédés à 15 contre 14 Agressifs sur les points d'impact dès le début de la rencontre, les Massicois ont réalisé un départ canon (10- 0, 14e). « On a su les cadenasser mais on s’est ensuite relâchés et, sur deux ballons perdus, on a pris deux essais (du puissant Tuilagi) alors qu’on était en supériorité numérique », note Olivier Nier. Dix-sept points concédés qui n’auront pas de conséquence sur le résultat final. « Quand Carcassonne a pris l’avantage (19-23, 45e), on n’a pas lâché pour aller chercher la victoire », commente Antoine Ratinaud, dont l’entrée en jeu en fin de match a été décisive. Les Massicois ont désormais deux semaines pour panser leurs plaies avant de se rendre à Colomiers, pour peut-être un premier succès à l’extérieur. Ce troisième bloc s’annonce compliqué avec trois déplacements en cinq matchs.