Numéro 17. — Dimanche 23 Avril 1903» 5 Centim es Soixante-douzième’ann’êé.

JOURNALFeuille Politique, Agricole, Commerciale, DE Industrielle, TAL Scientifique, Littéraire06 et d’AnnoncesN ABONNEMENTS CHEMIN DE FER. — Paris-Cherbourg o h. 8 matin ; 9 h. » matin; Pour la ville, 3 fr. 50 ; et limitrophes, 4 fr.; Paris et Départements, 4 fr. n0 midi 58; ; t h. 03 soir; 4 h. 29 soir 'express) ; 10 h., 15 eoir. — Cherbourg-Paris _: te prix de l'abonnement n'est pas exigible d'avance. Les recouvrements se 5 h. 13 soir; G h. 03 soir tout 2 fois par an le 30 ju in et le 31 décembre. 5 h. 53 matin ; 9 h. 08 matin (express); midi 19 ANNONCES (express); 7 h. 58 soir. Judiciaires, la ligne 0 fr. !(►; Réclames, la ligne 0 fr. Ï5 ; Locates. 0 fr. 50. 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Séances du mercredi 19 avril » voulons combattre tout ce qui peut la (22-29-Août 1884). time et se demande s'il va être englouti On passe ensuite à l’article 3 / » diminuer. La Patrie Française réclamera ec elle. Un officier chinois l’ajuste avec Les établissements dont la suppression est or­ L’ordre du jour appelle la discussion du >» toutes les libertés : liberté de penser, A la veille des actions Aavales qui se pré­ son revolver et l'atteint à l’œil. Derrière donnée par l’artide i, continueront provisoire­ proiet du budget pour 1905 adopté par la » liberté d’enseigner, liberté du travail ». parent dans la mer de Chine, il n’est peut- lui,un matelot gémit.» Pourquoi criez-vous? ment de fonctionner, conformement aux dispo­ Cha"mbre et modifié par le Sénat. La pre­ La séance prend fin par un vote unanime être pas sans intérêt de se reporter à - J'ai le bras brisé, mon capitaine. — Moi, sitions qui les régissent âctuelbuient, jusqu’à la mière question traitée est celle du Maroc. de confiance au nouveau comité. vingt-et-un ans en arrière et de revoir ai l’œil crevé et je ne dis rien. » De nou- dévolution de leurs biens aux psoc-iationa pré­ Plusieurs orateurs font la critique de la Ainsi organisée, la Patrie Française est l’œuvre accomplie par une escadrille Fran­ eau, il ordonne : machine en arrière ! et vues par l’article IV et au plu=| tard jusqu’à l’ex­ politique de M. Delcassé. MM. Delcassé et donc consolidée pour longtemps. Les hom­ çaise contre les forces du Céleste Empire. dégage son vaillant petit navire. piration du délai ci-après : Rouvier répondent, puis la discussion est mes éminents qu'elle a su mettre à sa tète Dès qu’il apprit' le guet-apens de Bac-Lé Le 46 a également réussi contre le croi­ Dès la promulgation de la'présente loi, il sera close. sont pour nous un gage de confiance. Nous (24 juin 1884), l'amiral Courbet envisagea seur Yany-Ou qui se jette à la côte. C’était procédé par les agents de l’ifdministralion des On passe ensuite à la loi des finances. sommes donc sûrs quaux prochaines élec­ d’un coup d’œil les sanctions nécessaires et la première fois que la torpille jouait son domaines à l’inventaire descriptif et estimatif : L’ensemble du budget de 1905, est adopté tions, son influence se fera sentir d’une prit une de ces décisions qui procèdent le en bataille rangée. 1° Des biens mobiliers et immobiliers desdits par 514 voix contre 27. façon décisive. Aussi crions avec elle : beaucoup plus de la manière d’opérer de Le feu de l’ennemi se concentre sur le établissements ; Séances du Jeudi 20 avril Yolta qui porte le pavillon de l’amiral Vive la ! J. Nelson que ce qu’a pu faire Jusqu’à ce jour, 2° Des biens de l’Etat, de^ départements et Dans la séance du matin la Chambre s'oc­ l'amiral Togo. Courbet. Ce frêle navire est partout : il des communes dont les mèfi-es établissements 'avance jusqu’à 200 mètres de la rive cupe du régime des boissons. L’après-midi, 11 s'enferma, comme dans une souricière, ont la jouissance ; elle revient à la séparation des Eglises et Le Rétablissement de la. Torture dans la rivière Min, au mouillage de la contre deux batteries Krupp qui le cou­ Ce double inventaire sera dressé contradictoi­ raient de mitraille. Au bout de trois quarts de l’Etat et continue la discussion de l’arti­ Pagode, tenant, il est vrai, sous son canon rement avec les représentants légaux des éta­ cle 4. Je disais, la semaine dernière, que le gou­ le grand arsenal de Fou-Tchéou, mais se 'heure, les navires chinois sont coules ou blissements ecclésiastiques ot ceux dûment ap­ vernement prétendait avoir découvert un mettant, pour regagner la haute mer, dans en flammes ; à six heures, les batteries de pelés par une notification faije en la forme ad­ complot, et je faisais remarquer la diffé­ l’obligation de détruire d’abord^ la Hotte la cote sont réduites au silence. ministrative. rence de traitement entre les assassins de chinoise, puis d’éteindre les feux des passes Qui-vive continuel pendant la nuit du 23 Les agents chargés de l’inventaire auront droit La « Patrie Française » Syveton, laissés en liberté, et les personnes Mingan et Rimpaï où le fleuve n’a guèz*e au 24. De Fou-Tchéou partent des brûlots de se faire communiquer tous titres et docu­ accusées de ce complot ridicule, immédia­ plus de 3 à 500 mètres de largeur.L’extrème et des chaloupes armées en porte-torpilles. ments utiles à leurs opérations. Depuis la mort de Syvetoa, les journaux tement emprisonnées. - audace de cette manœuvre fut pour beau­ Les matières incendiaires descendent avec annonçaient avec beaucoup de bruit la mort Ce n’était pas assez de mettre ces pau­ le jusant, remontent à la marée montante. M. Louis Vigoureux défend un amende­ coup dans la hâte que mirent les orgueilleux ment tendant à substituer les mots « jusqu’à de la Patrie Française. Syveton, en effet, vres gens en prison : La manière dont on a Mandarins, qui dirigent les conseils de La plupart de nos bâtiments doivent appa- l’attribution des biens » à ceux-ci : « jusqu’à puisqu’il en était 1 unique directeur, incar­ traité l’un d’eux est indigne d’une société Pékin, à l'appeler de Shanghai leurs pléni­ —îiller trois ou quatre fois pour les éviter. nait en lui l'idée de la Patrie Française :en civilisée. 11 fallait arriver à la république Au petit jour, l’amiral nt achever la des­ la dévolution des biens ». potentiaires. L amemiemcuL accepté gouvetae- .Je frappant,le gouvernement croyait frapper rfë Combes et de Rouvier, pour voir réta­ Fou-Tchéou est à 56 kilomètres de la truction de ces dàngereusés épaves et ouvrir à mort la ligue elle-même. La mort de blir la tGrture qui se pratiquait dans les le feu sur l'arsenal. Les journées du 25, du nient et la commission, est adopté par Soi mer ; la marée s’y fait sentir. L’arsenal est voix contre 204. Syveton au contraire aura donné une énergie siècles barbares. à 15 kilomètres en dessous. 26, du 27 et du 28 furent employées à redes­ La suite de la discussion est renvoyée à nouvelle à cette noble association et,coin me Vous allez en juger. # En vue de la rupture des négociations, cendre la rivière. On bombardait chacun l’a si bien exprimé Marcel Habert, « le sang Parmi les accusés se trouve un nommé des formidables ouvrages élevés sur les deux lundi. les Chinois avaient concentré onze bâti­ Séance du lundi 17 avril des martyrs est un gage de succès popr la Vrinat. L’autre jour M. Hamard, chef do la ments dé guerre, armés de 145 pièces de rives, puis on envoyait des compagnies de cause qu’il soutenaient. » Sûreté, le fait amener en sa présence et lui différents calibres allant de 14 à 21 centi­ débarquement briser les pièces Krupp et L’ensemble de l’&rticle 3 est adopté par Désormais, tout est réorganisé : à l’unique dit : mètres et lançant des projectiles de 100 à Armstrong, énormes pour l’époque, qui les 341 voix contre 222, puis ou recommence la direction a succédé un comité directeur de — Vrinat, vous allez me dire où sont les 150 kilogrammes. Des batteries armées de garnissaient. Le 29 notre flotte jeta l’ancre discussion de l’article 4 ainsi conçu : 20 membres recrutés aussi bien à Paris fusils. canons Krupp dominaient la rade et l’ar­ au mouillage de l’île Matson, à l’embou­ Dans le délai d’un an à partir de la promul­ u’en province, donc désormais plus à re- — Mais je n’en sais rien. senal. chure du fleuve. gation de la présente loi, les biens mobiliers ou outer la disparition d’un de ses membres,- — Où sont les fusils ? répète d’un ton sé­ La flotte Française comprenait : un seul Courbet survécut à peine dix mois à ce immobiliers appartenant aux menses, fabriques, puisqu’aussitôt il serait remplacé. L'amé­ vère, M. Hamard. Vous ne voulez pas me le navire cuirassé, la Triomphante — le fait d’armes. Il a été l’éducateur de ces conseils presbytériaux, consistoires et autres éta­ 3lioration est grande, aussi pouvons-nous dire. Eh bien passe*-dans l’autre pièce. Bayard était resté en arrière — les croi­ grands chefs de notre marine dont la pré­ blissements publics du culte, seront, avec toutes affirmer que de la crise qu’elle vient de Vous attendrez. seurs en bois Duguay-Trouin, d'Eslaing, paration contraste si fort avec l'insuffisance les charges et les obligations qui les grèvent, at­ subir, la Patrie Française est sortie victo­ Le jeune Vrinat obéit. Il se trouva là, avec Villars, Château-Renaud ; le Voila, éclai­ manœuvrière qu’ont jusqu’ioi montrée nos tribués par les représentants légaux de ces éta­ rieuse et plus forte que jamais. La preuve les deux agents, qui se mettent à le frapper reur d’escadre ; l’Aspic, la Vipère,le Lynx, alliés et qui faisait écrire par son malheu­ blissements aux associations qui se seront légale­ eh est dans la superbe réunion de lundi. à tour de bras, lui demandant toujours où canonnières ; deux torpilleurs de 2* classe reux fils'à l’amiral de Cuverville : «Que ment formées pour l’exercice du culte dans les Lundi en effet a eu lieu l’assemblée géné­ sont les fusils. C’est une course à travers la n°» 45 et 46 dits porte-torpilles, c’est*à*dire n’avons-nous, à Port-Arthur, un Gervais ou anciennes circonscriptions des dits établisse­ rale. Jules Lemaître remercie M. Dausset, chambre, la victime fuit ses bourreaux, et que pour faire éclater leur torpille, placée un Fournier ! » H. C. ments. qui fut avec Syveton, le fondateur de la trébuche à chaque instant dans une caisse au bout d’une hampe, iis devaient s’appro­ Toutefois, ceux de ces biens qui provien­ ligue et qui fit preuve d’un grand dévoue­ qui se trouve au milieu de la pièce. Il a le cher du navire ennemi à la longueur de draient de l’Etat eCqui ne sont pasjçrevée d’une ment, il rend hommage à Syveton, « un ami corps complètement meurtri. cette hampe. Le Château-Renaud et le P arlem en t fondation pieuse, feront retour à l’Etat. » charmant, le compagnon de bien des Quelques instants après, M. Hamard en- Les attributions de biens ne pourront être fai­ transport la Saône, furent détachés en Chambre des Députés >•• voyages, une belle et claire intelligence, tr'ouvre la porte, et s’adressantaux agents ; amont de lapasse Rimpaï pour en empêcher tes par les établissements ecclésiastiques qu’un » un homme d'une merveilleuse bravoure. — Rien de nouveau ? l’obstruction au moyen de jonques chargées Séance du vendredi 14 Avril. mois après le promulgation du règlement d’ad­ » Et je veux honorer en lui, avant de me — Non ! de pierres ou de radeaux à torpilles. La Chambre reprend la discussion des in­ ministration publique prévu*â l’article 36, faute » séparer de vous, un grand et probe ser- — Alors emmenez-le. L'Amiral disposait de 75 canons de 15 terpellations sur les « bagnes d’enfants de quoi, la nullité pourra en être demandée de­ » yiteur du pays, un des deux à qui nous Ce court dialogue montre bien que le centimètres en moyenne et de 1.836 hommes M. l’abbé Uemire a la parole. vant !e tribunal civil par toute partie intéressée » devons l’affaire des fiches — et un martyr chef de la sûreté est loin d’ignorer les pro­ seulement. J Il défend l’établissement du « Bon-Pas­ ou par le ministère public. n de la cause nationale », et assure qu’il cédés employés par ses agents. Le 22 août, arrive, par télégramme, l'au­ teur -b ot dit que les abus qui ont été signa­ En cas d'aliénation, par l’association cultuelle sera toujours fidèle aux idées de la ligue et Le supplice du malheureux Yrtnat frétait torisation d’ouvrir le feu. Le conseil de lés se sont produits dans des refuges indé­ de biens mobilière ou immobiliers faisant partie qu’il ne l’abandonnera jamais. pas fini. guerre s’assemble sur le Voila. « Notre pendants du « Boa-Pasteur ». du patrimoine de l’établissement public dissous, Les nouveaux statuts sont adoptés à l’u­ Arrivé à la Conciergerie, il reste seul aveo premier devoir, dit .Courbet, est. de couler Ces abus, l’orateur les blâme avec indi­ le montant du produit de la vente devra être nanimité et sont nommés présidents d’hon­ un agent qui renouvelle sa question au su­ U.fjptie chinoise ; ce ne sera pas long, je gnation, et d’ailleurs, dit-il, le règlement du employé en titres de rentes nominatifs. neur : J. Lemaître,membre d’honneur.géné- jet des fusils et qui, devant le silence de l’espère ! » Ses instructions sont accueillies Bon-Pasteur » les blâme et les interdit. Séance du mardi 18 avril ral Mercier,MM.Gauthier de Claçny,Faguet, son prisonnier, va prendre dans un placard avec -une conflance enthousiaste. M. Giiieysse répond à l’Abbé Lemire et la La Chambre discute trois interpellations Bcnvallot, Vauderi,Vincent d'Indy, Lougnon une lanière de cuir et se met à frapper à Le 23, vers 2 heures de l'après-midi, au suite de la discussion est renvoyée à ven­ de MM. Ainédée Reille, Gauthier (deClagny), et Léon Daudet, membres fondateurs : F. nouveau le jeune Vrinat. commencement du jusant, Dranle-bas de dredi, et Edouard Vaillant, sur la grève de Limo­ Coppée, G. Sweton, L. Dausset, Les mem­ Mais celui-ci, contre un homme seul, se combat. « Qu'on envoie ma paye en France, Séance du samedi lo avril ges. bres du comité sont alors proclamés à la défend mieux, il se regimbe, et l’agent s’ar­ elle a trop de chances de tomber à l’eau La Chambre continue la discussion sur la MM. Elienne, ministre de 1 Intérieur, et tète desquels nous voyons ; MM.de Marcère, rête. . ... avec moi ! » disait, le matin, le lieutenant séparation. Rouvier, président du Conseil, répondent amiral Bienaimé, général Jacquey,eto, Ces procédés, renouvelés de rinqutsition, de vaisseau Latout, commandant le torpil­ L’ensemble de l’article 2 dont nous avons aux orateurs. Le soir une grande réunion eut lieu rue sont criminels. Le juge d’instruction les leur 45, chargé de couler le Fou-Po. La donné le texte dans notre dernier numéro Plusieurs ordres .lu jour sont déposés. de Grenelle. M, de Marcère, remercie les connaît-il ? torpille portée éclate, le navire chinois est adopté par 336 voix contre 236. M. Rouvier, déclare que le gouvernement membres très nombreux (beaucoup étaient On pourrait le supposer, car le jeune Vn- commence à s'enfoncer.Machine en arrière ! M. Allard défend un amendement tendant repousse toute demande d’enquête. M. Zé- venus de province), d’avoir répondu à son nat est resté deux jours sans obtenir l’avo­ le torpilleur n’obéit pas, sa fourche prise à décider que cesseront d’ètre jours fépiés va'ès soutient la demande d’enquête, La de­ appel et termine en criant : « Vive la France cat au’il réclamait. dans le flanc de l’ennemi. Il y a quelques tous ceux qui n’auront pas pour objet exclu­ mande de M. Zévaèa est repoussée par 369 et que le génie de nos aïeux nous soit en C’était sans doute pour donner aux meur­ ijlfnutes d’angoisse : sur le pont de l’aviso sif la célébration’ d’événements purement voix contre 176. trissures dont il était couvert le temps do se presse un équipage fou du désir de se civils ou de dates patronymiques. Cette pr-o. Un ordre du jour de conflance proposé L’amiral Bienaimé, indique alors le pro- disparaître.

17 Feuilleton du Journal de Valognes. Mais, jusqu’à la rue de Rome, un fiacre les dangers courus ensemble, les mille in­ faite de sentiments divers ou le remords une dernière décharge et rétrogradèrent à suivit le sien. cidents si pénibles de cette campagne, vail­ jouait son rôlq, toute bride. Et, quand elle fut remontée chez elle, un lamment supportés, toutceiales rapprocha, s’il avait connu Lucien, jadis ! Com­ Une heure après, Laroque reprenait con­ homme, — celui-là qui, dans les magasins, malgré Roger, qui sc tint d’abord sqr- la me il eût résisté plus facilement à ce capri­ naissance. ROUER U BOUTE avait surpris sa confidence, — entrait chez défensive, le cœur sepré, l'esprit envahi par ce affolant qui l’avait jeté dans les bras de La balle lui avait seulement effleuré ia Par Jules MARY '.e concierge et- demandait son nom. de mauvais souvenirs et qui voyait toujours Julia ! tète. Et lo concierge, sans dégançe, Iqi dri entre Lucien et lui l’image de ia femme Mais cette pensée ne diminuait en rien ses Il put remonter sur son cheval, errant dans Roger n ’eut pas besoin d’un long examen. sait : coupable. regrets. . la prairie et qu’un des chasseurs avait re­ pour deviner, malgré Je soupire fiQUÎ- Juiiq r Mme de Noirville, la femme de l’avo­ Chaque poignée de main de Noirville lui Goug^filq envers Noirville, il se disait: joint et ramené. l’acucillit, avec un furtif serrement de mains cat. faisait monter du rouge au front, et pour­ — S il apprend jamais la vérité, que pen- Roger était sombre. Ses sourcils étaient qu’elle apportait une mauvaise nouvelle. Quinze jours après, Laroque apportait à tant, il se sentait attiré vers Lucieq, invin­ sera-t-ii de moi ? que fera-t-il Comme froncés. En effet, son teint ambré était presque Julia les cent mille francs promis ; la jeune ciblement il va me mépriser !... Àura-t-ll assez de dé­ — Je vous dois la vie, Lucien, dit-il en olivâtre; ses traits étaient fatigués; _ quel- femme était sauvée... Chaque jour, lui faisait reconnaître les ra­ goût 1.., tremblant, Dieu m’est témoin que je suis ue chose voilait l’éclat de ses yeux de res qualités de cet homme, sa franchise, sa Et 11 souhaitait que leshasardsde la guer­ prêt à vous rendre le même service et h amme. YI loyaüté, son cœur. re lui procurassent l’occasion de se dévouer sacrifier ma vie pour sauver la vôtre. Hardiment, sans hésiter mais par petites Qe graves événements se passaient eq L’armée de Muc-M-aflon avait quitté le pour Lucien. L’avocat sourit et lui tendit la main: âphrases courtes, hachées, qui seules trahis^ France, à cette époque. camp et entreprenait cette marche fatale — Il sentait grandir en lui, tous les jours, — Je vous, crois, Roger. Ce que j ’ai fait salent son émotion : Le mois néfaste de juillet 1870 avait com­ oui devait aboutir au désastre de Se­ une sensation singulière qui faisait qu’il pour vous, vous l’auriez fait et le feriez — jtoger ! si vous ne me sauvez pas, je mencé et, le 15, le gouvernement impérial dan. avait vraiment besoin, pour se réhabiliter à pour moi. N’en parlons plus, je vous en suis perdue 1 déclarait la guerre a la Prusse. Roger et Lucien faisaient partie du môme ses Dropres yeux, d'un dévouement dont prie... A la guerre, c’est chose si commu­ _ Qu'ya-t-il ? Dans les premiers jours d’août, l'armée escadron. Noirville serait l’objet. Il eût voulu courir ne !... Elle raconta ce que nous savons, combien était concentrée sur le Rhin ; dans les pre­ Ils se voyaient toute la journée, quand lç$ un danger, même mortel, afin de remonter Roger n’en parla plus, en effet. 11 était do elle était endettée et comment son mari miers jours d’août nos premières et lamen­ services de grand'garde et fie reconnaissan­ dans l’estime de lui-même. plus en plus triste. l’avait menacée d'un scandale. tables défaites. ce ne les éloignaient pas ï,un de l'autre, et Il eût voulu, en un mot effacer ia fautecom- Mais son amitié pour Noirville grandis­ — Ainsi, dit-il rassuré, — car il s'était La France comprit alors qu’elle était eq encore,souvent, étaient-ils ensemble de ser­ rnise, — et, à tout jamai s, effacer aussi, sait encore et Lucien, de son côté, depuis imaginé un malheur bien plus grand, — danger et tout ce* qui, chez elle, était capa­ vice... Disciplinés et braves, supportant avec beauooup de sang, le déshonneur dont cette aventure aimait Itoger davantage. vous devez cent mille francs ? ble de se battre, éourut' s'enrôler pour la toutes les fatigues sans se plaindre, excel» il était cause. Le Ier septembre arriva. — Oui, fit-elle sans parler—d'un signe de défense de la patrie menacée. lents cavaliers avec cela, tous deux étaient Mais le hasard semblait être inflexible La bataille autour de Sedan commença tête. Les recrues furent dirigées sur le camp très estimés de leurs chefs. pour lui et favoriser toujours Lucien ; car dès le lendemain. — Et bien, je vous ies donnerai. Seulement de Châîons où revenait alors l’armée de Au bivouac, sous la tente,ils Délaissaient dans une reconnaissance faite à quelques Quatre ou cinq cents canons enserraient c’est une grosse, tri-s grosse somme pour Mac-Mahon, pour s'y réorganiser et enca­ jamais échapper l'occasion de se rappro­ kilomètres des lignes françaises, l'avant- l’armée française et crachaient sur elle la moi, il me~faut quinze jours, plus peut-être drer ses renforts. cher l'un de l'autre, et ie temps passait alors veille de la bataille deSodan, vers Mouzon, mort de tous les côtés, de toutes les collines, pour la réunir. Vos créanciers attendront- Or, au camp, un mois à peine après ia dé­ en de longues causeries oii Lucien livrait à où se portait l’armée ennemie, Roger eut le de tous les coins de bois. ils jusque-là ? claration de guerre, deux hommes se trou­ son nouvel ami son âme ardente et généreu­ crâne érâflé par une balle, qui l'étourdit et Nous ne décrirons pas cette bataille. — Je le crois, lorsqu'ils sauront surtout vai cri t en présence, que le même généreux se ; où Roger, entraîné par une sympathie le renversa. Nous ne nous en occuperons qu'autant que je les payerai. dévouement avait arrachés à la famille et mystérieuse à 'laquelle il avait vainement Un fort parti de dragons bleus leur don- ] que nos deux personnages s'y trouveront — Comptez donc sur moi, Julia. que le hasard réunissait dans lempine régi­ résisté, se montrait lui-même ce qu’il était : naît ia chasse. mêlés. — Roger, vous me sauvez, dit-elle, ayant ment ; le 6* chasseurs à cheval. gai, loyal et bon. Roger avait roulé en travers de la route, Jusqu'à onze heures, l'armée française, des larmes plein les yeux et faisant des Ces deux hommes, c'étaient Laroque et Et il arriva bientôt fatalement qu’ils se évanoui. On le crut tué raide. Du reste, il qui se battait pour l'honneur, sans plus guè­ efforts pour ne pas pleurer parce qu’elle Noirville.,, l’amant et le mari. prirent l’un pour l'autre d'une affection pro­ était perdu, car il allait être écrasé par les re d'espoir de vaincre, garda ses positions, craignait d’être me... Au moins, puis-je Dans le monde, ils se saluaient avec une fonde, presque impérieuse. chevaux allemande et les armées allemandes gagnèrent peu de être sûre que ces cent mille francs ne nui­ stricte politesse, mais sans que rien les Ces amitiés, nées dans les époques tra­ Lucien ne voulut pas l’abandonner et re­ terrain. ront en rien à la prospérité de votre mai­ poussât l'on vers l'autre... giques, en plein bouleversement, sont les vint sur ses pas. r Les Français, ditrécrivain militaire prus­ son ? Autrement je n'accepterais pas ! Quand Roger aperçut l'avocat, il fut si meilleures, les plus vives, lès plus dura­ Les balles sifflaient autour de loL sien Borbstaedt, inférieurs sous le double — Tranquillisez-vous, Julia. ému qu’il recula d’instinct, mais Lucien le bles- rapport du nombre et de la portée des pièces, Les dragons approchaient de toute la vi­ faisaient preuve d’une admirable abnégation — Vous me le jnrez ? reconnaissait et joyeusement, les mains ten­ Lucien s’y était abandonné avec joie. tesse de leurs montures. dues ; Pouvait-il se douter que cet homme qu'il et d'un complet mépris du danger. » — Je le jure. L'avocat était robuste. — Dg reste, je n’accepte,* mon ami, qu’à — Monsieur Laroque !... Engagé comme voyait sidroit, si brave, l avait trompé, avait Vers onze heures, un ordre du général de titre de prêt Je serai plus sage désormais. moi !... Nous allons faire campagneen- porté le déshonneur et la honte dans sa Il enleva Roger, le ooueha sur sa selle, Wimpfen dégarnit le 7e corps du général Puisque j'ai votre amour, quai-je besoin d" sexnble !— maison? remonta, puis, enfonçant ies éperons dans I»oaay pour renforcer de trois brigades le jnonae ? Votre amonr, n'esi-ce pas asse Le soir, sur les boites de paille où il re­ Roger avait combattu plus longtemps, les flancs de son cheval, il repartit à fond de ; corps de Lebrun. Ce fut le commencement pour emplir ma vie *? posait, pèle-méle, sous les baraquements, L'avenir l'effrayait- Qu'afiviendrait-il s'il train. ] de la défaite. Elle sortit la première des magasins avec une cohue de soldats, Roger ne dor­ se laissait aller à l'affection qui naissait en Le peloton de chasseurs s’était arrêté Le centre et la gauche, de la ligne fraaçai- mait guère... lui pour le mari de Julia ? pour le soutenir. Oa apercevait au loin, a i se étaient menacés. envoya un garçon lui chercher un na­ la lisière d'un petit bois que longeait la Meu­ cre sîir la place do Palais-Royal. 11 sentait que dans cette rencontre, il y Pendant quelque temps encore, il se tint I Le double mouvement tournait du prince Dans l'ombre de la voiture, du bout de avait plus que le hasard... il y devinait com­ sur la réserve... et puis, ce fut fiai... l'ami­ se» les pantalons ronges d'un bataillon de . royal de Saxe et du pnnee royal Je Prusse main gantée, elle jeta un baiser à Laroque me une menace de l'avenir et comme un tié était née— plus ardente encore peut-être la ligne qui s'éparpillait en tirailleurs. ! s’achevait. ei disparut. châtiment prochain !... La vie en commun, i chez lui que chez Lucien, parce qu elle était Les dragons Prussiens s'arrêtèrent, firent [A suivre,- de foi, il Se mit à souffler avec fureur et Sixième B. et Huitième. — 1. F. Renet, de — Launay Pierre, 24 ans, et Launay Eugène, Les Revendications prit enfin le chemin de la mairie. A peine Barfleur ; 2. F. Goubaux, de Valognes. j 20 ans, journaliers, tous deux nés et demeurant Au Jour le Jour arrivé dans la maison commune, il fit un Neuvième. — 1. G. Moissy, de Valognes ; I à S3int-Sauveur, coups et blessures au sieur Le Tribunal civil de Valognes a rendu, le geste dramatique, tel César passant le 2. E. Pasquet, de Valognes. Deunebouv Pierre. Launay Pierre, six semaines Les aimables effets de la propagande socialiste 11 avril dernier, d’assez nombreuses déci­ Dixième. — 1. P. Manuelle, de Valognes ; ! de prison,’Launay Eugène, un mois. 60 sont montrés dans toute leur beauté cette se­ Rubicon, et dit à l’adjoint : “ Tiens, v’ià sions concernant les écoles libres autrefois F cachet ; pos’ le, mais j’ n’y sis tou'ours 2. R. Desvaux, de Valognes. O k ü l a n d e s . — Eta8se Marie, femme Denne- maine à Limoges : . . . , tenues par les Frères de la Congrégation de pour rin ! » Onzième. — 1. A. Veau, de Valognes ; 2. bouy, 57 ans, née et demeurant à , « Electeurs, votez pour moi, disait le candidat dans les communes de Créances, Ce pauvre homme, le voyez-vous compro­ A. Lefrançois, de Valognes. coups et blessures à la dame et à la demoiselle socialiste, et vous aurez un salaire plus éleve, Carentan, BréhaL St-Sauveur-Lendelm. Le Première Communion. — 1. H. Delangle, Tardif. 15 jours de prison avec sursis. moins de travail et plus de bonheur ! » L élec­ mis avec les cléricaux et les calotins de sa Tribunal fa it droit à toutes les demandes commune... ah ! non alors ! 1| ne demande de Valognes : 2. L. Barbedor. de Valognes. S a ix t -G e r m a in - d k -T o u h x k b u t .— Doucet Au­ teur naïf a voté pour le député, pour le maire, en revendication formulées par les Sociétés pas mieux que de faire ce qu’il pourra pour Seconde Communion. — 1. H. Fleury, de guste, 40 ans, né à Morville, journalier à Saint- pour la municipalité socialiste et il a atteudu civiles de ces communes. ' conserver son curé et son église (des gens Bailleur ; 2. R. Groult, de Paris. Germain, coups et blessures aux sieurs Leioq les miriliques résultats que devait produire la Les prétentions du liquidateur, tendant a bien renseignés l’affirment) mais il faut et Fleury. 8 jours de prison. politique sociale et humanitaire de ses élus, ür faire tomber dans la masse à liquider les qu’il ait au moins l’air de les combattre. il s’est aperçu que rien n’était changé dans sa T a m k u v il l e . — Pillet Auguste, 16 ans, sans immeubles .les écoles, sont rejetées. C'est que ce bon maire est sans doute de profession, né et demeurant à Tamervilie, chasse condition, il travaillait tout autant, n’était pas Le liquidateur est, en outre, condamne Uns Nouvelle Grève plus payé et n'était pas plus heureux. Ses élus ces gens qui sont plutôt faits pour obéir que eu temps prohibé et à l’aide d’engins prohibés. aux dépens. . pour commander et qui regardent le préfet Après les grèves ouvrières, le progrès 60 francs d’amende avec sursis. La femme Pillet, socialistes n’avaient d’autres préoccupations que Voilà qui va remplir la caisse !... de se bien caser eux-mèmea et leurs amis aux comme un seigneur et maître ! Or la péti­ nous gratifie des grèves scolaires, en atten­ mère, déclarée civilement responsable. dépens du budget et eu fait de réformes ils ne tion dont il s’agit étant une protestation dant une autre série. C’est un petit com­ En appel savent que persécuter des religieuses et des contre .les actes sectaires du gouvernement, mencement qui ne perd rien pour attendre. On annonce que le procureur général près la Injure & Pétition si par hasard, ce brave des braves, s’était Dans un précédent numéro, nous avions Cour de Caen fait appel à minima du jugement curés, ce qui pouvait bien amuser la galerie, avisé de légaliser les signatures, le préfet mais ne mettait pas de pain sur la planche... au Je seiais bien reconnaissant au rédacteur annoncé que l’école de la section de Saint- rendu par le Tribunal correctionnel «1e Valognes, contraire. De là, mécontentement général et au de l'Arrondissement de m’expliquer en quoi aurait pu lui faire les gros yeux et lui rap­ Marcouf était déserte depuis quelque temps, le 7 avril dernier, dans l’affaire du Bon-Sauveur «reinier prétexte venu, grève générale. Quand peler qu’il a bénéficié de nombreuses pri­ école communale laïque bien entendu ; du le fait de présenter une pétition à un com­ mes et faveurs accordées par le gouverne­ de Pont-l’Abbé-. 'ouvrier est en grève il passe au cabaret le temps merçant constitue une injure à son égard ? reste il n’en faut plus d’autres aujourd’hui. Ce jugement condamnait le sous-chef gardien qu’il passait à l’atelier et comme il ne travaille Etant donné que toute personne n’étant ment sans compter les décorations !... Du Les parents des élèves se refusent, pour Bessé a trois mois de prison avec le bénéfice de pas la huche se vide et rien ne vient la remplir; moins, c’est ce qu’a pensé notre bon maire des raisens que nous ignorons encore, «l’en­ pas fonctionnaire a le droit de présenter emporté pardon zèle administratif Le pré­ la loi de sursis et avait acquitté \ gardien chef la femme et les enfants piaillent la faim. Cer­ une pétition ou d’y participer, il me semble voyer leurs enfants à cette école. Cette Marguerite, pour homicide par imprudent» d'un tains individus, agents de l’étranger et pécheurs que l’injure eût été de ne pas aller chez un fet a du en rire, mais il paraît que les élec­ semaine, trois élèves seulement l’ont fré­ aliéné,tout en condamnant ce dernier à 25 francs en. eau trouble.ont toute facilité pour exciter et teurs de la petite commune qui nous occu­ quentée. C’est peu ! monsieur pareequ'il est commerçant. 11 pe sont moiusUatisfaits. Ils se disant avec d’amende avec sursis, pour violences légère* exalter des cervaux échauffés par l’alcool, des aurait pu, à juste titre, s’en trouver blessé. Mais alors, que devient la fameuse loi (un bain froid) a un autre aliéné. tètes affaiblies par la misère. C’est ce qui est ar­ Que vous êtes doue, Messieurs du Bloc, raison que si A- maire est le représentant sur l'instruction laïque et obligatoire, qui rivé à Limoges ; une bande de grévistes parcou­ du gouvernement dans sa commune, il - est punit de prison les parents négligents n’en­ hautains et orgueilleux. Voilà, maintenant, surtout et avant tout le représentant de ses rant la ville a démoli les portes d'une usine, qu’un commerçant déchoit et n’a pas le voyant pas leurs enfants en classe ? Que ne brisé un tramway, et pillé «les boutiques d ar­ administrés. ll\ se demandent môme ce l applique-t-on pas, cette fameuse loi, c’est Chronique Normande droit de signer une pétition. On n’alla ja­ qu'il adviendrait des intérêts de la commu­ muriers; on a arrêté les principaux coupables,on mais si loin sous les régimes excécrès... le moment ou jamais ? les a mis en prison. La préfecture a lait venir ne dans le cas ou ils se trouveraient direc­ Si ou ne le fait pas, il y aurait donc une Quel drôle d’esprit est le vôtre ! Quant à tement en opposition avec ceux de l’admi­ Les cîioques sount r’démulaies ! Y n’est des gendarmes et «les troupes pour maintenir être un moyen d’intimidation, c’est une raison ? Et laquelle ? qu’ temps, car ch’est biein triste pour eunne l’ordre. « Comment T se sont «lit les ouvriers, le nistration. Qu'àureient-il, en effet, à atten­ Que fait donc M. l’Inspecteur primaire, si allégation qui ne résiste guère à l’examen, dre d'un maii-etqui, par crainte «le déplaire parouaisse cou m me la uôte de- u’ jpè l’z gouvernement soutenait les candidats que nous pour la bonne raison que si on craint quel­ zélé quand il s’agit de traîner devant les entenre Hureusement qu’ cha n’arrive avons nommés et cesixmdidats ne nous parlaient qu'un en ce moment, ce ne sont pas les à l'administration,fait fi «le leurs désirs ? tribunaux, avec un succès plutôt médiocre, qu’eun coup par an. Vère ! et cha n’ nous que de lutter contre l’infûme capital, et ceux Allons M. le .Maire, invoquez un jour l’an­ les institutrices libres (non laïques), accusées catholiques mais plutôt leurs adversaires, ge Raphaël, la préfecture n’en saura rien rajûnit pè d’ ervais les faîtes de Pâques. qui mettent en prat'ujue les idées socialistes, le et il est bien difficile de savoir si cela est disait-on de ne pas se soumettre aux règle­ Malgré cheuna, ch’est eun jou qu’ no z’ aime même gouvernement les met en prison ! on se et cela vous donnera peut-être un peu de ments scolaires ? dû à la crainte que vous inspirez ou à l’at­ courage pour les luttes à venir ! enco magnirement, pis que 1’ biau temps moque de nous ! il faut délivrer les prison­ trait qu’on éprouve pour vos idées. Il y Quelle mesure va prendre M. l’Inspecteur r’vyint : les caches quémanchent à séqui ; niers ! d Et voilà la foule des grévistes qui atta­ avait, d'ailleurs, un moyen facile de tout Un Indépendant. primaire, en cette occasion, contre ces pa­ les poules équerdent ; les ouaisiaux s’ met­ que la prison, la troupe cherche à maintenir T or- arranger : c’était d'être absent. Il y a des rents entêtés qui veulent garder leurs tent à couer. J’allons nous y r’vais, y n’est are, les ouvriers accablent les soldats de pierres, absences fâcheuses, d’autres qui le sont enfants chez eux ? qu’ temps î 4e tessons de bouteilles et de débris de fer, plus moins, et il paraîtrait que les blocs raffinés L’OPINION Nous attendons le résultat de son enquête ; Pis qu’ j ’en sou m mes à prèchi des pou­ de 150 soldats et ofliûers sont blessés plus ou de l’endroit auraient usé de ce système qui nous l’attendrons peut-être longtemps avant les, cha m’rappelle, à ch’ t’epocte-là, défunt De nos Populations des Campagnes sur la de connaître les causes du conflit... à moins moins grièvement ; alors la troupe tire, il y a 3 ne fait pas honneur à leurs convictions. Séparation de l’Eglise et de l’Etat. Peiletyi. Ch’était eun raide boun houmme ouvriers luis et une dizaine de blessés. D’autant plus qu'il faudrait avoir une étroi­ que, d’ici là, la rumeur publique ne s’en et biein rendant service, coutume par effet, 'Voilà le résultat de la politique socialiste: tesse d’esprit à la vôtre, semblable, ô -4r- charge à sa place. Cela le dispensera de mais qui n’ laissait riein à la traîne : eunne Nos popt^tionà montrent actuellement nous parler de la neutralité scolaire avec promesses irréalisables,- excitation des citoyens rondissem-ent, pour tenir rigueur d’un refus combien sont remplies de vérité les paroles poule qui véyait, y la reppait pour li teur- les uns contre les autres et enfin massacre des de signature dans un cas pareil. accompagnement «ie cette musique qu’on qui 1’ cô, d’ pôus qu’ o n’ se fasse écrabouilli prononcées à la Chambre, le samedi 8 avril, appelle : progrès, justice, lumière, vérité et pauvres naïfs qui se sont laissés prendre aux II y a des gens très libéraux, réactionnai­ par M. Lasics, député du Gers. pà l’z automaboules ; eun fagot 1’ loung belles promesses dances messieurs et ont voulu res à vos yeux, partisans de la séparation, autres blagues du jour. d’eunne raie, y l’emportait tcheu ii pour Cet intrépide défenseur de nos libertés Que c’est beau le progrès, tout «1e même ! mettre leurs théories en pratique. d’autres qui la croient mauvaise, mais jugent protestait contre le projet de séparation de qui n’ pourrisse pè sû plièche. Qui profite de tous ces désordres ? les étran­ inutile l’exercice d’un droit qu’ils ignorent l’Eglise et de l’Etat, et il «lisait à M. Briand, Eh ! bien, là, cha n' l’empèchl brin d’ gers. Marseille était florissante, une série de peut-être. Cela, c’est affaire de conviction. le rapporteur «le ce projet de loi : *< La Foi Mort subite. — Vendredi de la semaine vouli faire ses Pâques d’aveu les cache- grèves l’a ruinée, qui en a profité ? Gènes, le Nous croyons que la séparation sera une » est morte, avez-vous dit. Eh bien, perraet- dornière, vers 8 heures 1/2, une tille Eu­ pouques de Tendrait. Pour chenna y feut port italien. Limoges avait une industrie de por- mauvaise affaire pour l’Etat lui-même, pour » tez-moi de vous dire que ces paroles dont génie Leclerc, qui vivait avec un ouvrier pusurs coupsà l’églyise et, à chaque viage, celaine florissante,la grève empêche les fabriquants la paix sociale, dangereuse pour l'exercice » vous avez voulu faire une épitaphe sur la tanneur nommé Robiolle, a été trouvée, en passant T loung du mu du probitère, y do livrer les commandes qu’ils s’étaient chargés du culte, que pourront entraver un maire, » tombe de l’Eglise, seront des paroles de par celui-ci, morte dans son lit. La fille Le­ reppait eunne des poules d’ moucieu T d'exécuter, qui en profitera ? Quelque fabrique un préfet, un délégué même, insuffisam­ clerc était âgée de 32 ans et laisse 2 enfants. tchuré, qui muchait sous sa bliaude pour anglaise ou allemande qui trouvera ainsi l’écou­ » résurrection. C’est vous qui aurez provo- ment latiniste, si le Gouvernement venait à d qué le réveil de la foi religieuse, qui sor- Robiolle avait reconnu les enfants qu’il rentrer tcheu li. lement de ses produits. être tyrannique. C’est une crainte qui n’a » tira vibrante, plus enthousiaste que jamais, avait eus avec elle, mais n’avait jamais Coumme il ’tait à counfesse, y feut print C’est toujours la même chose, cher lecteur, rien «le chimérique ôtant donné l’exemple »> du linceul où vous la croyez morte et où voulu l’épouser. d’ ermords tout d’ maiine. Y dit a san coun- sur toute la ligne la France est livrée à l’influen­ de la loi de 1901 qui devait être, dans l’es­ » elle n’est qu’endormie ». fesseux : ce de l'étranger, on trouve son action-dans tout prit de Waldeck-Rousseau, le Concordat Ces paroles renferment une prédiction ETAT-CIVIL — Man père, j ’ m’attehuse d’avai print ce qui nous arrive de fâcheux, pareequ'il en des moines, et qu’on s’est efforcé de rendre quiqu’ poules... profile. G. P. qui commence à se réaliser dans toutes les . N aissance leur ruine. communes de notre entourage. Les listes de Du 19 avril : Jeanne-Marip-Esteile Léquil- — Coumbyin '? m’n effant. D’autres peuvent penser autrement, libre protestation contre la loi odieuse et tyran­ bec, rue de i’Officialitô. — Dam ! cha fait la sizyîme fais que j’ à eux. Les faits donneront raison aux uns nique que l’on veut nous-imposer, y ont été vyins à l’églyise de chu mais-là... coumptez- ou aux autres. II n’y a qu’une chose dont on P ublications en syix... Et pis, j ’ vas vous dire, tant, qu’ o accueillies avec une visible satisfaction. En Frédéric-Armand Anne, maréchal-ferrant, se souviendra, *e’est de la mauvaise éduca­ y apposant, avec empressement, leurs signa­ z y êtes, m’tez en sept, car maçeine biein m m m lqoals tion, de la grossièreté de certains, dont à Valognes et Mathilde-Eugénie Leclerc, tures, tous déclarent qu’ils entendent con­ sans profession au même lieu. qù’agnit, en repassant, je n’ m*en vas pè c’est d’ailleurs la seule supériorité. Rien, server la libre possession de leurs églises. faire pis que T drégni coup ! dans une pareille démarche, n’autorisait un Charles-Félix-Joseph Hamel, notaire à No racountait cha dans la qu’meunne, j' Ils les ont bàties^et ornées, disent-ils, afin Valognes et Germaine-Léonie-Emélie Bi- Vote de M. Duchesnois manque de correction de là part de qui que d’avoir la liberté*de s’y réunir à leur gré, et vous T baille ou maiine prix. Si ch’ n'est pô ce soit. Mais, encore une fois, je ne m’ex­ touzé, sans profession au même lieu. ils ne seront point les victimes placides et Jean-Auguste-Alexandre Piquaux, em­ vrai, I’ menteux n’est pè Iouain. Scrutin sur l’ensemble de l’article 3 du plique pas en quoi, à vos yeux, aimables Jean Tglvast. adversaires, la conduite de ceux qui ont résignées de' toutes les tracasseries qu’on ployé de commerce à Valognes et Marie- projet de loi relatif à la Séparation des leur prépare. La pensée «l’être condamnés, Alexandrine Folliot, sans profession au Eglises et de l’Etat; pris Timtiwtiv© do cette pétition peut méri­ par les' Francs-Maçons, à naître, à vivre et M. Villault-Duchesnois a voté contre. ter les flétrissures et les ignominies dont môme lieu. vous essayez de les couvrir. a .mourir comme des chiens, les indigne et Jean-Baptiste-Louis Pigualt, maréchal' Vous devez manquer de mesure, car enfin, les révolte. ferrent à Portbail et Marie-Améüe-Angé- CBBOfflQÜE RÊSIGNALE A vis, — Le maire de Valognes a l’hon­ je comprends, à la rigueur, que l’exercice C’est si bien l’opinion générale qu’à Flot- lina Lelodet, à St-Sauveur-de-Pierrepont neur de faire connaître à tous les intéressés de ce droit vous semble mesquin à vous, je temanville un seul électeur a refusé sa DÉCÈS Yvetot. — Un ou plusieurs individus que les rôles de contributions sur les cer­ ne dirai pas les féaux du Gouvernement — signature. 11 montre, une fois de plus, qu’il Du 15 avril : Rose-Eugénie-Julie Leclerc, avaient l’intention de faire bonne chère cles, sociétés et lieux de réunion et de la le mot vous choquerait, il évoque trop une n’est pas en communauté d’idées avec ses célibataire, 32 ans, rue de l’Abattoir. dimanche dernier, sans toutefois délier les taxe sur les chiens pour l’exercice 1905,sont période chevaleresque et obscurantiste — concitoyens qui tous, sans exception, ont Du 18 : Jeau-Fernand-Georges Marguerie, cordons de leur bourse. Afin de résoudre ce entre les mains de M. le receveur des mais ses clients, ça vous ira mieux, qui signé la protestation. 2 mois, pont-à-Ia-Yiejlle, problème, ils ont mis à contribution le finances. pouvez prétendre non seulement à la recon­ Pareille unanimité s’est retrouvée à Sor- Du 19 : Marie-Èinélite-Hortense Legoupll clapier de M. Couppey, aubergiste à Yvetot, Téléphone. — L’installation et la mise naissance de vos droits, mais encore aux tosviile, à Urville, à Hauleville,k Licusaint, femme Lepetit, 42 ans, rue du Bourgneuf’ en dérobant dans la nuit de samedi à di­ en service du circuit de Cherbourg, Valo- largesses et aux faveurs de vos patrons. à , à Orglandes, à Reigneville, etc. manche deux magnifiques lapins. A défaut gnes-Saint-Lo, qui rendra tant de services, Nos droits, à nous, sont reconnus quand on Un maire de l’une de ces communes s’est de lièvre ces animaux ont probablement coûtera 40.000 fr.La maison Bretel donnera ne peut pas faire autrement. Pour nous, fait l’interprète de ses administrés : il a Maison Félix POTIN figuré dans un succulent civet pour être 2.000 fr. pour contribuera cette installation. c'est 1 hostilité sourde, quand on nous trou­ écrit à M. Duchesnois, le député de l’arron­ servis sur la table de ces audacieux filous. Enregistrement. — M. Binet, receveur ve forts et résolus, la haine implacable, si dissement, pour lui faire connaître l’opinion Succursale de Valognes. Inutile «le dire que les auteurs de ce larcin de nos populations qui réclament énergique­ Haari BLONDEL, Place Yicq-tTAzir ont oublié de laisser leur adresse. de l’enregistrement à Valognes est nommé nous sommes faibles et abattus. Nous avons ment la liberté religieuse. Ce maire a mon^ en la même qualité à Dreux. M. Chevalier, bien, j ’imagine, le droit de protester contre tré plus «le bon sens et d’esprit pratique que Tamervilie. — IL y a quelques jours un receveur à Marolles (Sarthe), est nommé à une loi que nous prévoyons tyrannique et le maire d’Orglandes. Ce dernier a cru faire FÊTES DE PAQUES piqueur fut envoyé par une famille en deuil Valognes. injuste, si vous avez celui d’opiner toujours une action d’éclat en refusant avec fracas Dès maintenant EXPOSITION d’œufs faire les invitations d’inhumation. Au cours et quand même. Nous ne sommes pas des sa signature, et à l’heure qu’il est, il se en chocolat et en sucre. ŒUFS bonbon­ de sa tournée, l’homme absorba tellement de mécontents mais des lésés, ce qui est plus voit hautement désavoué par tous ies habi­ nières en vannerie sparterie satin et car­ de moques, et autres boissons, qu’il tompa sérieux, épris d’une liberté qu’on veut nous tants de sa commune et, aussi, par tous les tonnage. en revenant chez lui et ne put se relever. Au “ Journal de la Manche ” ravir, d’un idéal qu’on nous a mis au cœur Des soins lui furent prodigués, sur place, quand nous étions bambins, qui a grandi membres de son Conseil municipal, qui tous GATEAUX FRAIS à 0 fr. 75. — Neva, puis on le remit sur pied et il put enfin Cette estimable feuille, dans un entrefilet, avec nous, et que nous voulons conserver ont voulu signer la protestation : la leçon Romeo, Columbia, Tsar. — Rayon spécial rentrer à son domicile. II.fit peui-etre bien nous reproche d’avoir attaqué M. Duches­ pour ceux qui nous suivront. est verte et bign appliquée. de Pâtisserie surfine. cinq kilomètres pour quatre qui lui res­ M. Lasies a raison : la persécution aura POULETS garantis OU «ANS (vivants) nois avec une vivacité injuste, parce qu’il Nous ne sommes pas disposés à céder, our résultat de faire relever la tète aux taient à faire. Cet honorable étant admi­ assista à quelques conseils de révision. « Il à abdiquer nos franchises et nos libertés. raves gens et de les amener à défendre Prêts à rôtir sur commande. nistrateur d’une importante commune, ses a agi comme tous ses collègues de la Man­ Nous les défendrons. Nous combattrons, avec énergie leur liberté. ASPERGES NOUVELLES administrés ont résolu d’ouvrir une sous­ che ». Nous savions, en effet, que c’est là peut-être pas tant dans l’espoir du succès SAUMON. FRAIS les Mercredi et Vendredi cription au bureau de tabac pour faire un usage chez la plupart des députés, mais immédiat que pour nous aguerrir et prépa­ Un Ami de la Liberté. frapper une médaille commémorative de la on nous pet mettra de trouver cet usage rer les revanches futures. Et même si nous Ecrevisses vivantes. cuite de M. le Conseiller. abusif. Que les autres représentants de la craignions de succomber à jamais — nous Union-Cycliste-Valognaise. — L’assem­ Les Magasins seront fermés le JOUR Montebourg. — La foire La Fleurie tom­ Manche en fassent autant, cela ne nous n’en sommes pas là — on nous trouverait blée générale des membres actifs de FU--C.-V. DE PAQUES. bant le même jour que la foire de Saint- regarde pas, ou, plutôt, nous regarde moins. sur la brèche, défenseur* d’une idée chère, a été reportée au mercredi 2S courant. Sauvenr-le-Vicomte, était assez faiblement Et de cette critique que nous avons adressée d’une conviction profonde, fiers si la foule approvisionnée. Les transactions étaient àM. Duchesnois avec quelqu’àpreté— due des courtisans du pouvoir nous regarde Foire au pain d;épice. — Dimanche pro­ ABSOLU ! INFAILLIBLE ! faciles et se faisaient à de bonnes condi­ moins à ce fait particulier qu’à son attitude comme le cuistre gavé,le loqueteux affamé, chain, se tiendra comme les années précé­ Ne toussez plus; Guérissez-vous de la grippe. tions. Il avait été amené 708 animaux se générale — il peut en offrir leur part à ses minable, mais qui a préféré l'indépendance dentes la foire au pain d’épice, place du Pastilles du Docteur BELIN, 1 fr. la boite. décomposant ainsi : 130 bœufs, vaches et collègues, si bon lui semble. en haillons à la servilité dorée. Il y a de la Château. M. Lafosse y fera installer son Contre mandat Pharmacie TRONCHET, 23, aumeaux, 50 porcs à la corde, 548 moutons Les Conseils de Révision ont été institués haine et de l’envie dans ce regard là. manège de chevaux de bois tout fraîche­ rue Tronchet, Paris. et porcelets. pour choisir parmi les conscrits ceux qui Ryno. ment réparé et remis à neuf. Il y aura de3 — Le jour de la foire, M. François Besse- sont aptes à servir le pays et non pour per­ tirs, des loteries et jeux divers. Et si le lièvre, de , a trouvé un porte-mon­ mettre aux députés d'entrer en contact avec seleil se met de la partie,rien n’y manquera En Correctionnelle naie contenant une somme encore impor­ leurs électeurs. Il y a des vacances parle­ Les Hauts Faits pas même les pommes de terre frites, qui tante. Ayant immédiatement remis l’objet à mentaires fort longues et fréquentes, préci­ sont ie régal de tout promeneur à la foire Audience du 18 Avril 1905. au pain d épice. M. Guilmard, tambour de ville, la personne sément J’ai tes pour cela, pour que les élus d’un Maire blocard Saixt-S a u v e u r - l e -Y ic o m t e . — Le nemmé qui l'avait perdu, et qui est dans une situa­ puissent sc tenir au courant des idées de Plainte. — Un retraité,M. Denan Jacques, Hermen Henri, 41 ans, né à Paris, se disant tion de fortune des plus modestes, a été heu­ leur circonscription, des besoins du pays. Dans le dernier numéro de ce journal, on a porté plainte eontre un bourrelier de scieur de lioia.eû réalité sans profession ni domi­ reuse de rentrer en possession de son bien. Le fait même que la Chambre si«"*ge pen­ relatait la rapidité avec laquelle*les péti­ Valognes, nommé Jeannet Louis, qui aurait cile, arrêté en flagrant délit de vagabondage. Six — La semaine dernière, un chien, trouvé dant la période des Conseils do Révision est tions contre la Séparation des Eglises et de exercé des violences envers lui. jours de prison. divaguant sans collier, a été mis à la four­ bien la confirmation de roque nous venons l’Etat se couvraient de signatures. Jamais, Petit-Séminaire de Valognes. — Année Audience du 21 Avril. rière, puis abattu à. l’expiration du délai ré­ d’avancer. Et cette assiduité «les députés à je crois, protestation ne fut plus populaire ; Scolaire 1904-1905. — Racville-i.a-Bigot. — Dumont Hubert, 33 glementaire. ces tournées constitue une coutume abusive les blocards sont furieux, niais, le moyen Enseignement religieux ans, né à Brix, casseur de pierres, sans domicile — Une journalière qui essaie de faire et dangereuse pour les députés eux-mêmes. étant légal, ils se contentent de ronger leur fixe ; Legros Alexandre, 31 ans, né également à Certes, nous avons pu nous tromper. frein eii silence. Quelques-uns, cependant, Philosophie. — L E . Renet, de B&rfleur ; des économies, J alla Casine a eu la désa­ Brix, maçon.demeurant actuellement a , gréable surprise de les voir disparues di­ Peut-eîre n usa-t-on pas de son infiuence ne peuvent contenir leur mauvaise humeur 2. C. Lee ointe, de Saint-Georges-de-la-Ri- prévenus de vols de diverses sommes d’argent, dans un but condamnable, mais la tentation et éprouvent ie besoin de se signaler par un vière. manche matin. Elle avait 11 fr. 50 qui lui de divers objets, notamment d une montre, de ont été volés. Elle soupçonne la fille R... doit être parfois bien forte de rendre un zèle plutôt maladroit : tel est le cas du Première A. — LE. Pignot, de Cherbourg ; boissons et d aliments aa préjudice des sieurs service facile, de se faire des amis, de ne maire d’une petite commune des environs 2. E. Amy, d’Alfort ;Seine). M..., qui est de son âge et connaît ses habi­ Couppey, Bourdon et Roquier. Dumont 13 mois tudes. pas se créer d'ennemis. de Montebourg. Première G. D. — 1. R- Gaucher, de Valo­ de prison, Legros 3 mois. Quant aux votes de M. Duchesnois, per- Dans cette petite commune, comme à peu gnes ; 2. E. ôarbedor, de Yaiognes. — M®* Victoire Jores, ménagère à Mon­ mettez-inoi, cher Monsieur, de vous dire prés partout d’ailleurs, les habitants en Seconde À. — 1. Ch- Lepeley, de Barfleur ; — Une fille Adam Maria, 32 ans, née à Brix, te bourg, s'est plainte à la gendarmerie d'un que, sur eotte question comme sur les grande majorité ont signé les pétitions ; il 2. L. Rachine, de Picauvilie. demeurant actuellement â Sottevast, prévenue vol d'une somme de 14 francs, à son préju­ Seconde C. — 1- L. Duchesne, de Le Vgst ; de complicité de vol par recel des sommes dice, dont les auteurs seraient deux cas­ autres, ils forment une aimable salade. II n"y a eu que quatre abstentionnistes, y com­ volées. Ua mois de prison avec sursis. est, sans doute, toujours sincère et convain- pris l’illustre maire ! 2. J. De mari, de Carte r&t_ seurs de pierres demeurant à Ozeville. eu. mais avouez qu'il sembl •• manquer un Jusqu'à présent rien à redire, chacun étant Troisième. — 1. D. Lebreton, des Moi- P o r t b a il . — Henry Romain, 24 ans,et Heudon Quinéville. — Procès-verbal pour défaut JH-,: de principes fermes et d'-và éclairer se trouvait l'adjoint, lui ayant démontré Saini-Vaast-la-Hoague ; 2. Th. Lemétez, de 50 fr. d'amende avec aurais. matin, aux adjudications suivantes : vol • religj..;i sur l'attitude politique d'un combien il était ridicule, pour le maire d'une Valognes. Saist—Sacvxcr—le—Vicomte.— Dumont Jules, j 1° Des terres ramassées sur les chemins h >:iune en tout le reste ace- •mpîi. et vous petite commune, d'affecter de ne pas recon­ Cinquième B. — 1- P.-E- Paris, d'UrvilIe- 32 ans, né a Brix, camer.demeurant a Banville- ; de la commune ; P ri«: «le inc croire navré de ne P is partager naître les signatures de ses administrés, Kague ; 2. L. Bégué, de Cherbourg. ia-PIace, outrages envers la gendarmerie et j 2° De l’extraction de nierres à la carrière v u *e sentiment sur ce point. Une fois n'est surtout lorsque l'authenticité de ces signa­ Sixième A. — 1. L. Constantin, d’Equeur- ivresse. 4 jours de prison pour outrages,acquitté • La Pianquette. pas coutume. Rrxo. tures était attestée par des personnes dignes dreviile ; 2. H. Lemaire, de Cherbourg. pour ivresse. i 3° Du transport de pierres des carrières 4H&-'

de là Vallée de Misère, des Coutures et d Hiersac. Les moutons se sont très bien vendus, g-LD, M. Hamelin géra les int&rêls de la viîle ainsi que les porcs petits et gros. avec un dévouement cl une habileté clôture etl la tendance générale s’aecus t x En mairie, ce 20 avril 1905. En soifime bonne petite foire. appréciés. Na sait-on pas qu’un jour M Rlmvi comme franchement mauvaise. Le Maire, Dr a . Malknçon. — Dernièrement sur notre marché un alor. préf.1 d. la L a i. f f S . 1 i J .f f f 1: Notre 3 0 0 s’inscrit à 99.97 1,2.Extérieure marchand de pommes de tewe à qui on . 61 loua lu œairaado mou d4pari6mœ, : 90.77 1/2. Fonds Russes calmes. Turc sou­ Etat civil. — Décès. — Du 15 : Mario comme lut leur unifia, le Icavail da la orel£.j™ tenu à 89.10. Charles, 74 ans, journalier à Gambosville. avait soustrait son parapluie voulut entrer aarail bien amplifié, a Par aa bonne «LioiîÜÏ! Naissance. — Du 18 : Léonard Denise- en possession d’un autre trouvé dans son lion, malgré le peu de rearoureea d'un budeel Etablissements de crédit sans change­ Angèle-Jeanne-Marie, à Baudienville. voisinage, mais jusqu’à ce qu’on l ait avisé, beaucoup Irop réduit pour assure lea uombreui ments appréciables. Comptoir d’Escompte s’il y a perte de ce dernier ou échange avec aarr.cea de noire vule, M. Hamel,„ rend! 655. Société Générale 642. Marché du 20 Avril 1905. — Veaux; le premier, le garde-champêtre de Bric­ l.bro dans le» djaoces de la t m „ Mi ei°rj“ Chemins français relativement actifs. Les NEURASli. amenés, 145 ; vendus, 140 ; prix du kilog., quebec le garde en sa possession. graduel emeol lea noinbreusea amél-oralioue nue obligations Ouest 2 1/2 0,0 et celles du 4 ir. 90. — Moutons : 45 amenés ; vendus 42 ; On pourra s’adresser à lui pour rensei­ nous connaissons loua el qui oui Irsnsrormé l« Lyon 2 1 2 0 0 restent très recherchées de SUITES DE Fl. prix du kilog., 3 fr. 50. — Porcs : amenés, 62; S.int-V„„. de ISbS eu c. qu',1 es, . i j S il l’épargne. gnements. était aussi bou palrîole que bou admioitlialuur - PERTE D’APPET. vendus 60 ; prix du kilog., 1 fr. 60. — Porcs — La compagnie de sapeurs-pompiers Rio très agité entre 1.565 et 1.573. Capil- GRIPPE, SU.. en cage : amenés, 60 : vendus 59 ; la pièce, nous lavons vu encore, lors de la niagoiüjue rA-’ litas Coppçr 52.75. vient de recevoir de l’Etat, une somme de ception qu’il lit au ministre de la marine m” GUÉRISON RADICALE et . 25 à 30 fr. — Beurre : lr* qualité, 3 fr. 00, 140 fr. ainsi qu’une subvention de la com­ Lockroy. M. Hamelin, dans un discours d'uuê L’action Saint-Raphaël Quinquina pro­ ?* Q., 2 fr. «0, 3* q., 2 fr. 50. - Œufs: 0 fr.70 pagnie d’assurances l'Ancienne Mutuelle du grande élévation d’idées, ne dit-il pas au ministre gresse à 143.50. ÉLIXIR,EVINCENT*.. la douzaine. — Pain : 1 fr. 70 les 6 kilogs. — Mans, pour l’entretien de son matériel. « que si leurs politiques suivaient des voies diffé­ Pommes de terre : 4 fr. 00 l’hectolitre. — Pom­ rentes, elles convergeaient toutefois l'une et S e u l Ferrugineux assimilable ne constipant — Samedi dernier, en vertu d’un extrait l’autre vers le bleu de la Nstiro ». y Loek'oy demande A c s ï* r x t (.« S m vick nt S t m t o t , Culujuu. ' mes 4 cidre, 0 fr. 00 l'hectolitre. — Carottes ; de jugement, la gendarmerie a procédé à UN JEUNE HOMME la Ses) «Kpbjé pria Scan parltt$aiuUtiparietnifiiti£ 0 fr. 00 le quintal. — Panais : 0 fr. 00 le quin­ dans sa répouse élegieusc mdiffa de suite qu'il APPRENTI, l’arrestation du nommé Ferey Gustave,cou­ avait bian compris et apprécié la haute valeur et sortant d’apprentissage, et un S ous forme solide tal. — Poules : 7 fr. 00 à » Tr. 00 le couple. — vreur en ardoises à Bricquebec. le e ncère patriotisme ou maire cp Sl-Vaast. au Journal de \alognes. Poulets : 4 fr. 00 à 5 fr, 00 le couple. — Ca­ M.nislre et maire étaient do h-ptes intelligences, la CONFITURE te S‘ VINCENTds PAUL nards : 4 fr. 50 à 5 fr. »» le couple — Oies : Etat civil. — Naissances. — Du 14 : Le- donne les mêmes résultats. vesque, Désiré-Rmjlè-Eugène.rue de Bailly. ils sympathisèrent aussitôt. Cfet-6 sympathie s’ac- iMiilf'du !u SŒURS la b CHARITÉ, 106,RiM&t-D

Etude de Me Gaston DÉNEL 3° M,:e Marie-Hyacinthe Lesept, Etude de M* GROULT, Report...... 7 h.30 a. Etude de M« HAMEL canapé, table avec sept rallonges, Licencié en droit, Notaire à Valognes, propriétaire, demeurant à Alleaume ; Notaire à Valognes. Notaire à Saint-Pierre-Eglisî. desserte, sept chaises cannelées, plat (Successeur de M° Oury). 4° Mme Pauline Javain, épouse de pagne, de 70 ares, numéro —o— 524, section B...... » 70 — 0— étain, 100 assiettes, plats, soupières, —o— M.Hyacinthe-Adolphe Géraldy, con­ déjeuners, verres, couverts, etc. seiller à la Cour impériale de Caen, Adjudication Volontaire Tous les immeubles ci- liquidation judiciaire laux Purge Légale chevalier de la Légion d’honneur, dessus se tiennent, forment —O— 27 draps de lit, 34 serviettes, 10 Aux termes d’un acte reçu par demeurant ensemble a Caen ; A Valognes, en l’Etude, une contenance de 8 hec­ taies d'oreiller, 12 serviettes de toi­ M e Dénel, noiaire à Valognes le 21 5° M. Théodore Javain, colonel de Le Vendredi 28 Avril 1905, tares...... 8h.»»>; Vente Publique lette, tabliers, essuie-mains. mars 1905, enregistré, M. Jules- Génie, demeurant à Bayonne ; A 2 heures, Ils seront vendus avec DE IV. — 6 lits garnis chacun de som­ Alexandre LEPLEUX, jardinier, de­ 6° M. Jules Javain, chef de bataillon faculté de réunion au gré mier, matelas, lit de plume, oreiller, meurant à San Francisco (Californie), du Génie, demeurant à Bône ; des amateurs. traversin, draps de lit; 1340, Lombart Street, ayant demeuré 7° Mme Marie-Anne Groult, veuve SES IMMEUBLES Commune de Magneville. TOUS LES MEUBLES Bureau en chêne blanc, canapé, à Arkansas Juvaüon, Colorado, Saint- de M. Paul-Honoré Javain, proprié­ Ci-après, Garnissant la fauteuil Voltaire ; Louis, New-York et Valognes, a ven­ taire, demeurant à Cherbourg. Pièce de terre en pré. Guéridon, chaises, cartonnier à Situés à YVETOT, MORVILLE le pré, nommée Le Pré VILLA FORT DU CAP LÉVY du à M. Jean-François GIBERT, Pour insertion : •t MAGNEVILLE. musique en palissandre; propriétaire-cultivateur demeurant à l’Abbé et Le Grand Pré, de A , Deux vieilles armoires; Valognes, au Gravier, une propriété Dénel. 2 hectares 20 ares, numéros Le Dimanche 30 Avril 1905, à Jeu de tonneau, petite carriole à d’une pièce de terre en herbage plan- j Communes d'Yvetot et de Morville 64 et 65 section C...... 2 20 âne, instruments de jardinage, 100 Etude de Mc Gaston DÉNEL, 1 " Lot. — Maison d'habitation, 2 heures très précises du soir. tée de pommiers, nommée le Clos j Total de la contenance des — o — bouteilles de vin blanc, 400 bouteilles Pointu, contenant environ 80 ares, | Licencié en droit, notaire à Valognes hauteur de chambres, bâtiments immeubles a vendre...... 10h.20a. vides ; située à Valognes, au Gravier, cadas-1 (Successeur de M* Ovry). d’exploitation, cour et jardin, lieu dit DESIGNATION : Machine aboucher, bancs de jardin, Hameau Allix. et pièces de terre en Entrée en jouissance réelle à trée n° 547 section A. bornée par la Saint-Michel 1905. I. Meubles de la cuisine. — Four­ tonneau d'arrosage ; route de Valognes à Saint-Vaast-la- ADJUDICATION herbage, plantées, à la suite, nom­ neaux à charbon et à repasser, assiet­ Un chien de garde; Hougue, Madame Adam et M. Gibert, Publique et Volontaire mées Le Jardin à Pommiers, le Pleine sécurité à acquérir. tes, verres, carafes, plats, moulins à Un paon ; acquéreur, moyennant un prix porté Le Vendredi 19 Mai 1905, à tout d une contenance de 1 hectare café, réchaud, cruche en cuivre, Une cabine très confortable à la à Pacte- 60 ares, cadastré numéros 519, 519. Etude de M 1 Nicolas GROULT, saumonière, cuillers, fourchettes, etc. Plage de la Mondrée : 2 heures précises, 519, 520, 520 p. 522 p, 522 p, 523 p. Copie collationnée dudit contrat a A Valognes, en l’Etude, Notaire à Valognes (Manche). IL Chambres à coucher. — Ameu­ Et autres objets. été déposée au Greffe du Tribunal 523 p et 526, section B___ i k.60 a. D’UNE Deux Pièces de terre, blements complets de 4 chambres à ARGENT COMPTANT. Civil de Valognes le 1er avril 1905, coucher, comprenant : couches en notification de ce dépôt a été faite l'une en herbage clair, l’au­ A VENDRE noyer, merisier, acajou et pitchpin, par exploit de M* JuIÛenne, huissier tre en pré, Lv Vive Tei-re Par adjudication volontaire, Jolie Maison de Maître et L'Herbage à Bé, conte­ sommiers, lits de plume, matelas, à Valognes, du 11 des memes mois et A VALOGNES, en l’Etude, oreillers, traversins, couvertures, L’Hippique année, à : 1° Madame Eméüe Com­ Silaéa à VALOGNES, nant ensemble 1 hectare 65 Rue de Poterie, n° 81. ares, numéros 520 p, 520 p. Le Vendredi 5 Mai 1905. à deux tables de nuit et de toilette, chaises, Produit graisseur pour pieds de be tte, quelquefois dénommée Anna, canapé, tables, baromètre, armoire à Co m p r e n a n t : 519 p, section B...... i 55 heures de l’après-midi. chevaux, en boites métalliques, 8*0 épouse de M. Lepleux, vendeur, glace, commode, pendules, armoire grammes, 2 et 4 kilogs poids brut, domiciliée de droit avec lui, mais n'y Au rez-de-chaussée, vestibule, deux 2e Lot. — Pièce de terre, pitchpin, etc. résidant pas de fait : 2° A M. le Pro­ salles, cuisine, laverie, office. herbage planté, Le Clos pour net.. cureur de la République près le Tri­ Au premier étage, salon, trois F auquel, de 1 hectare 0â Use Petite Propriété III. Salie à manger. — Un buffet En vente chez M. G. Agnès-Ro­ bunal Civil de Valognes, avec déela- chambres. ares, numéro_425, section B. 1 05 Dite LA CONTEUSE aeajou à quatre portes, buffet-dres­ land. pharmacien, 41, roc de 1<>. - Mansarde et grenier. soir en merisier, buffet plaqué acajou, j*a£jon à ce magistrat que le requérant 3e Lot. — Pièce de terre, Sise à V AUD REVILLE. cialité, Valognes Manche;. ne connaissant pas tous ceux du chef Porte cochère, cour, puits avec herbage planté, 7>.ç Closefs, desquels il pourrait être requis des pornpe- de I hectare 30 ares, nu­ Comprenant : inscriptions pour cause d'hypothèques Bâtiment à usage de cellier, appar­ méro 551, section P,...... 1 30 Bâtiments d'habitation et d’ex- légales, ferait faire la présente inser­ tements à côté, cabinets d'aisances. Lot.— Pièce de terre, pioitation, cour, jardin et diverses Emile BTTOUSE. Vaiogaeg. M estéeur tion conformément à l avis du Conseil Très beau jardin ayant accès par la herbe, plantée, La Pièce de pièces de terre en herbages, et prairies, d'Etat du 9 mai 1807. chassa, le tout borné par la rue de Bp*, de ! hectare, numéro le tout formant un ensemble, conte­ Charbon à Gixaxxs; Les anciens propriétaires connus Poterie, M** Hasley, M. Varigault, M. o#3. section D...... nant environ cinq hectares. sont : de Blangy et la chasse. Pièce de terre en herbage Ces immeubles sont loués à M. j M. EITOUZÉ. Marchand de Fers, va receroi Ie M. Nestor-Alexandre Lepleux, Entrée en Jonissance immédiate. clair, La Perruque, de 70 A.exandre GIBERT, coltivatea^fernie ment de Charbon à Chaux, prem ière qualité, jardinier, demeurant à Valognes; S’adresser, pour visiter, à M -' Le- ares,numéro 522,'secîion B. de Bcaach->inp, jusqu an jour baint-, jj en Taire Messieurs les Cultivateurs et M-->i 2° M“e Julie-Caroline Lesept, son chevalier, 66, rue de Poterie. 5‘ Lot. — pièce de terre, Micnel 1910, moyennant 500 i r æ c s j remettre leur commandes immédiatement, afin î'i's pCOiîUX'l 'iL-S J épouse, décédée à Valognes le 6 octo­ Pour tous renseignements, à herbage planté, La Cam- par année. | R e d its pour Wagons complets. bre 19G3; Dénel, notaire. A Reporter...... 7 h.3ûa. Toute sécurité à acquérir. Emile BiTOJZÉ.

T'T j ry r-j’ î p | l'f i | » -j t j üde de M= LEPELLETIER, Etude de M* H. LAVALLEY A LOUER Yillô de St-Sauveur-le-Yicomte PREMIÈRES COMMUNIONS Commissaire - Priseur à Yalognes. Huissier-Audiencier, Pour entrer en jouissance à Noël — O— 10, rue de Poterie, à Yalognes. prochain, LIBRAIRIE, PAPETERIE, RELIURE, JOURNAUX, ENCADREMENTS VENTE A LOUER TLu E l Ferm e Marque des Bestiau A.. Brochai* d , Valognes E N 1 § 0 5 DE Pour entrer en jouissance à Pâques OE LA CAPtTAtNERlE Paroissiens, Missels, Chapelets, Colliers, Dizaines, Médailles or et argent, ou à Saint-Michel 1905, — o — Un grand charriot de 13m4ü avec Sise à Brévands. Le Maire de Saint-Sauveur-le-Vi­ Bénitiers,'Christs, Statuettes, Bourses, Porte-monnaie, etc. plateau fer de 7 “* de long et scie à comte a l’honneur d’informer le public ruban. Comprenant : Grand Choix d’Images Impression au nom des Enfants. bâtiments, coure, jar­ que la marque des bestiaux devant Une transmission de 15 * de long Maisüfl {Habitation pâturer dans les biens communaux en S,dtiallt* pour l.s EMC A DUE ■ENTA > Pria très réduits. avec 0 chaises paillères et 7 volants. Située à YALOGNES, rue Saint-Malo, din...... >h.77a.l0c. 1905, est lixée ainsi qu'il suit : Une mortaiseuse verticale et acces­ près la Croix ÏTAHeaume, occupée Herbages...... 15 96 10 APPAREILS & POURRITURES PHOTOGRAPHIQUES, CtumliK Nuire soires. actuellement par M. Paul Touzard, Prairies...... 9 60 14 1° Le LUNO11" MAI, de 9 heures â Une monture de meule émeri, un midi, pour les marais d'Aurevtlle. CHARRETTES & VOITURES DENFANTS couvreur. Total...... 26h.39a.34c. 2U Le même jour, de 2 heures a 5 banc de scie circulaire et accessoires, S’adresser soit à M. Vaslot, négo­ Cette ferme est très facile d exploi­ heures du soir, pour le marais de ■ i B J ’M Jr ballons, Cerceaux, Cordes à sauter, Raquettes, petite transmission et renvoi, un ciant à , propriétaire, ou à tation; elle est située à proximité des La .Y oë. u H îlS T S J S U S U i-ufi Croquets, Tonneaux, Foot-Balls, Tennis, appareil à acétylène, une motocy­ Mc H. Lavailey, huissier à Yalognes. marchés de Carenlan et d’isigny. 3° Le MAROI 2 MAI, de 8 heures Jeux de Plage et Jardins. clette Peugeot (2 chevaux 1 1), un Le terrain est très propice le­ à JO heures du matin, pour le marais «Articles pour Noces et Fêtes : Drapeaux, Guirlandes, Illuminations, applatisseur à grains (Simon), une Pièces d’artifices. machine à cintrer, une carriole. vage et à la production du beurre. de Huutmesnil. Il y a environ 150 pommiers en 4° Le meme jour, de 10 heures du —« CHARMANTS SOUVENIRS DE YALOGNES ET DE NORMANDIE » — A VALOGNES Place du Château, Excellents HERBAGES plein rapport. matin à 5 heures du soir, pour les Cartes postâtes du pays, Nouveautés, 350 Modèles. Le Mardi 25 Avril 1905, Pourvus d'abreuvoirs marais de Selsouef. Albums à Collections, Photographies, Cartes postales, depuis 1 fr. 25. A une heure, Peur visiter, s’adresser à M. tipuil- 5° La première MARQUE des MOU­ A LOUER Immédiatement TONS aura lieu le jeudi 4 mai, i Requête de M. Letourneuk, lard, garde à Brévands, et pour SITUÉS traiter, s’adresser le samedi à! M. partir de 9 heures du matin. quincaillier. T .a mise à pâturer aura lieu aus­ * SAINT-FLOXEL, à proximité du Edme Lesacbé, Régisseur de Vro- YGOUF & BÉDOUIN, Tapissiers S V aiejsss bourg d6 Montebourg. piétés à Eroudeville, près de Moyte- sitôt après la marque. ourg. i Tous les animaux présentés a la A LOUER 1° Le Pré des Brochets, contenant marque devront être préalablement AMEUBLEMENTS — SIÈGES — GLACES, etc. Pour le jour de Noël prochain, 44 ares 69 centiares. E visités par un vétérinaire diplômé. Matelas — Sommiers — Couvertures — Plumes — Laines et Buvets 2° La Pointe d'icelle, herbage, A LOUER A cet ellet, M. Bernard, vétérinaire Lits de fer et berceaux. — Location de literie. Pour le jour Saint-Michel prochain Etoffes, pour ameublements — Façon et pose de rideaux et stores. 3 hectares. .. La Haye-du-Puits, se tiendra à la Déménagements et réparations de toutes sortes. — Tentures Mortuaires m s c e l l e n t m A NEUVILLE-AU-PLAIN UNE disposition du publie les deux jours ci-dessus indiqués, comme les années Nommé les Iouris 1° Le Clos de Bas, herbage, 2 hec­ Ou le Marais d’Amont, précédentes. tares 19 ares 02 centiares. Maison de Commerce Nota. — Les .personnes n’habitant Contenant environ 1 hectare 50 ares, 2° Le Pré de Bas, 1 hectare 12 pas la commune de Saint-Sauveur-le- DE VIE Sis à Sainte-Mère-Eglise, ares 55 centiares. Située à Valognes, Yicomte seront tenues de produire un dn Curé de Saint-Pierre-de-Semilly (Sa*cb*) Rue des Religieuses et rue Saint-Malo Route de Neuville-au-Piain à la A SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE certificat du vétérinaire de leur cir­ A tous ceux qui, après avoir épuisé toutes les médication». £ Fière, et longeant la rivière le Mer- 1" La Percaillerie, herbage, 75 Occupée par M. MOUCHEL, tailleur^ conscription, attestant que leurs ani­ abandonnés en quelque sorte par les Médecins, et, attirés 1 dere-t. maux ne sont atteints d’aucune mala­ par sa grande renommée, accouraient de plusieurs dèpar- T S'adresser à Mc Fauvel, avoué à ares. te m e n ts à son modeste presbytère lui demander un reméd» t 3° Le Pré de la (latte, 80 ares. Pour visiter, s’adresser au locataire die contagieuse. enfin efficace contre : 3 Yalognes. et pour traiter, s’adresser, le vendre­ La mairie sera à la disposition des L'Anémie, les Pôles Couleurs. l'Amaigrissement, la Perte T A QUINÉVILLE Etrangère à la commune, pour la des Forces, le Dépérissement, une Ccnvalescenoe longue £ A LOUER PRÉSENTEMENT di, à M. Edme Lesaché, régisseur de et pénible, une Croissance difficile la Neurasthénie ...... 3 L’excellent Herbage de la Grèce, propriétés. marque de leurs bestiaux, pendant Les M auvaises Digestions, les M igraines, la Perte de l'Ap- T 2 hectares 20 ares. toute la saison d’été. pètlt, des Douleurs d Estomac, les Nausées, les Vomissements, c Le Maire, la Constipation, le Ballonnement du Ventre. Î Oppreaslon.. J Belle laissa de Maître ON DEMANDE présentement ou Les Maladies de Poitrine et des Bronches, du Cœur, du T S’adresser à M. Goubaux, avocat, pour St-C!air, pour servir à Cherbourg, Raoul HERSAN. F o ie ...... il le u r d is a it : C Située à VALOGNES, rue de l’Ofliciaîité, 51, à Yalognes, « PRENEZ DU VIN DE VIE ET VOUS SEREZ GUÉRIS. - î Rue des Religieuses, n° 47. les jouis de foire et les mardis et Jeune Fille sérieuse Sa prédiction e'est si souvent réalisée, môme dé» la T S’adresser à M. 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