GAZ DE SERVICE NATIONAL 23, Rue Philibert Delorme 75840 Paris Cedex 17

ARTERE DE BASSE-NORMANDIE

CANALISATION IFS - LA GLACERIE

SYNTHESE DOCUMENTAIRE DES DONNEES GEOLOGIQUES ET HYDROGEOLOGIQUES POUR LA CONSTITUTION DU DOSSIER D'IMPACT

par

C. DASSIBAT - J. LABOURGUIGNE C. MATHON - P. PASCAUD

iTiistp-i^^M

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional NORMANDIE 18, rue Mazurier - 76130 Mont-St-Aignan - Tél. (35) 70.38.64 2, rue du Général-Moulin - 14000 Caen - Tél. (31) 74.59.90

81 SGN 281 BNO Avril 1981 B.R.G.M.

Service Géologique National

Service Géologique Régional

Normandie. Mont-Saint-Aignan, Avril 1981

CANALISATION IFS- LA. GLACERIE

Synthèse documentaire des données géologiques et hydrogéologiques pour la constitution du dossier d'impact.

3 èx : client

1 ex : J. LABOURGUIGNE 1 ex : C. MATHON 1 ex : P. PASCAUD 1 ex : C. DASSIBAT

1 ex : bibliothèque Rouen 1 ex : bibliothèque Caen

2 ex : bibliothèque Orléans

1 ex : DD/A

3 ex reserve

15 ex CAMALTSATÍON IFS {14] - LA GLACERIE (50)

Syyvthè.ie. docvumyvtalni doji donní^Á QZoloQlqau 2rt hydA.ogzoZog¿quzÁ

pouA Za coyu,tÁXut¿on du do6¿>¿2A d' Ámpact.

.. RESUME

Gaz de. F/^nce, 4e/Lv//Cce. Qfioapo. gazLoA Equlpojrnzyvt, a con^¿z aa SeA.v¿cQ. GíotogZqaz ílíg^onat ïiohmandA.2. da B.R.G.M., une étade. gé.oZog¿qa2. zt hijdnogiotogZqao. docamdntaÁAz concztnant ¿e. tAaci d'am canoLÍÁortlon aJULawt d'ÎFS [CaZvado6] à-la GLACERIE [Manahí] aa ¿ad de CHERBOURG. EnvÂAon 125 Km ¿ipaAznt ce.4 deux points.

Voan. deó -^cu^okió pfiartiqazà dz natu/iz cahztogfiapkiqaz Zi zt/iacz a zto. icÁ.ndz en douK t/Lonçom 4e n.acco^dant aa nivzaa de St LO.

Pou/L chxican dzi t/Lonçoyu, Zza documznzti, p^é.6zyitz-& ¿ont :

- anz za/utz gzoZoglqaz cl 1/100.000 {¡ouA.nÁJ>¿ant Zz¿ zanjxQztznAji>tA.qaz¿ ZitkoZogi.qazi> p/U.ncA.paíz¿ deó tznAoÁm A.zncontn.z6 quÁ. da po¿nit dz vuz ¿t/iati- gfiaphÁ.quz ¿'ztagznt da B^ZovífU-zn aa FZA.oce.nz.

- un pK.o{^¿Z gzoZoglquz habiZZz, etabZÁ. à Z'aldz deÁ p/U.nz¿paux ¿ondagz& pw^ondé ¿-Unzi à pn.oxÁjr\itz da t/iazz.

- unz cjojuLz dz¿ points d'zaa, pabZZza oa pfú,vz¿, ¿ou/LceJ>, zoAAlzfien, , auec ¿ndA.zatA.0Yii, deÁ ln{,ofunatú.on¿ A.eJZat¿vz¿ aux d¿fizztÁ.on¿ d' zzoaJizmznt deó nappzÁ d'zaa ¿outz>vuú.nz¿> zxpZoÁXzeÁ.

Ceó d-¿¡í batgnzeÁ poA deó nappz¿ d'zaa ¿uba{^^Zzunantzi . Czt zmzmbZz d' ln{¡onniatLoiU z¿t louAnl danÁ Z' opttquz dz Za nzaLi- ¿atton deó tuavaax, maÁJ¡ zgaZzmznt dan¿ czZal dz Z' Impact ¿oâ. Z' znvÁAonnzn\znt zn gznzMZ.

SI sGhi ni mo TABLE VES MATIERES

N" pagz¿

RESUME

1 - JhlTROVüCTíON , 1

2 - ETUPE VU TRONÇON * IFS - SAIWT LO . 2

2.1. GEOLOGIE 2

2.2. LITHOLOGIE dttalZZzz pan. ¿zcztion. 5

2.3. H/PR06E0L0GIE 8

2.3.1. Lz& ¿y¿tzmeJ> aqut{,z^eÁ> 8 2.3.2. y ulnViabAJLitz dz¿ aqul^eAzi 8 2.3.3. CaptageÁ d'zau à p^oxÁmltz du tna.cz 9 2.3.4. Ca¿ vaAt¿cat¿eA¿ dz¿ captages dz ConmoZaln - Gay/Lu¿ eX Louvlgny 10

3 - ETUÜE VU TRONCÓN SAINT-LO - LA GLACERIE 13 3.1. GEOLOGIE 13

3.2. LITHOLOGIE 16 , 3.3. HWROGEOLOGIE 19

3.3.1. LeÁ ¿y¿tzmeÁ aqaÁ.{¡en.eÁ 19 3.3.2. VutnêAablÂttz dzÁ aqut^en.z¿ 20 3.3.3. CaptageÁ d'zau à pfioxÁmitz da tAxicz 20

4 - CONCLUSIONS GENERALES 21 4.1. RzaLíÁotlon dz Za tAanckzz 21 4.??. Lz¿ KockeÁ dan.z¿ 21 4.12. LeÁ a{^{¡a¿¿¿zmznt¿ dz te/iAalnÁ 22

4.13. LeÁ nappeÁ ¿upzn.^Á,cú.eIZz¿ 22 . 4.14. La tAavQMÁZZ deÁ vaZZzz¿ 23 4.75. Impact ¿un. Zz¿ zaax ¿outeMAalnzÁ 23

4.2. Leo po¿nt¿ nolAÁ apn.e¿ travaux. 24 4.2Í. Tnií^aenGe de £a ZÁthoZoglz 24 4.22. Vnalnagz deÁ aqat{¡zn.eÁ ¿upzn.i-icA.zZA 24 LISTE DES FIGURES

FIG.l Prise d'eau de CORMOLAIN

FIG. 2 Captage de GAVRUS

FIG. 3 Prise d'eau de LOUVIGNY

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : tronçon IFS - SAINT LO - liste des captages d'eau publics

Annexe II : tronçon SAINT LO - LA GLACERIE - liste des captages d'eau publics.

PLANCHES HORS TEXTE

Synthèses cartographiques des données géologiques et hydrogéologiques

Planche 1 : tronçon IFS - SAINT LO

Planche 2 : tronçon SAINT LO - LA GLACERIE INTRODUCTION

Gaz de France a confié au B.R.G.M., Service Géologique Régional

Normandie, l'étude documentaire, géologique et hydrogéologique, du tracé . du gazoduc devant relier IFS (banlieue de CAEN dans le Calvados) et LA GLACERIE (banlieue de CHERBOURG dans la ).

Cette étude a pour but d'apprécier les caractères géologiques des différentes formations intéressées par le projet, de présenter les conditions d'écoulement et d'exploitation des nappes d'eau souterraines, de repérer les zones d'extraction des matériaux et à mettre en évidence les points "durs du tracé, soit sur le plan de l'impact, soit sur celui de la réalisation des travaux.

Pour des raisons pratiques de nature cartographique notamment, le tracé a été scindé en deux tronçons se raccordant au niveau de SAINT-LO.

Ainsi, pour chaque tronçon, les résultats sont présentés sous la forme d'une synthèse de cartographie géologique appuyée : sur la lithologie, sur une carte des points d'eau exploités, et sur un profil géologique simplifié compte tenu de l'échelle utilisée (1/100 000 en longueur, 1/1000 pour la hauteur).

Il est important de souligner que les synthèses de cartographie géologique ont été établies uniquement à partir de cartes géologiques au 1/80 000, seuls documents actuellement en vigueur pour les régions concer¬ nées par le tracé. Il en résulte des imprécisions, notamment au niveau des formations superficielles.

.../. ETUDE DU TRONÇON IFS - SAINT-LO

2.1. GEOLOGIE

Sur ce tronçon, le tracé envisagé pour le gazoduc est concerné par une succession de terrains sédimentaires qui se sont mis en place pendant les temps précambriens pour les plus anciens, et au cours du Quaternaire pour les plus récents. Sur le plan lithologique, ces terrains sont représentés par des schistes, des grès, des conglomérats à gros galets, des argiles, des calcaires, des sables et graviers et des limons.

Les terrains les plus anciens, d'âge briovérien, concernent en totalité la moitié ouest du tracé. Dans la partie est, ils s'ennoient sous des terrains plus récents, triasiques et jurassiques, mais réappa¬ raissent localement sur les versants de vallées profondes.

Les terrains quaternaires, les plus récents, masquent en partie les précédents sur les zones de plateaux et dans les vallées.

La série stratigraphique concernée est présentée ci -après en commen¬ çant par les terrains les plus anciens.

2.1.1. Lz ¿ocZz_pn.zcambnJ.zn. .

2.1.1.1. Briovérien inférieur et moyen

Ces formations dont l'extension concerne une partie importante du secteur d'étude, sont représentées par des schistes très redressés â inter¬ calations' de grës feldspathiques () et peuvent renfermer des niveaux de roches carbonées (schistes et phtanites) ou injectées de quartz.

Les niveaux inférieurs sont généralement métamorphisés. D'une façon générale, cet étage est affecté de nombreuses discontinuités résultant des dislocations cisaillantes du socle.

2.1.1.2. Briovérien supérieur

Il s'agit de formations conglomératiques mal calibrées avec galets disséminés de grès, de diorites, et de cornéennes du Briovérien inférieur.

Elles sont continuellement présentes entre les vallées de la Seulles et de l'Aure, et n'apparaissent ensuite que sporadiquement jusqu'à la vallée de la Drôme. 2.Í.2. i-^_íiO'^f2icUxon¿_g^^ia¿^eó

2.1.2.1. Cambrien

Présent à 1 'entour de TOURVILLE et de SAINT-ANDRE-DE-L'ORNE où il est représenté par les Grës feldspathiques. Il s'agit de grès grossiers à galets de silex.

2.1.2.2. Ordovidien

Représenté par des schistes et pélites, ils accompagnent la forma¬ tion précédente.

2.1.3. Lz¿_ianmatton¿ ¿zcqndaÁJiz¿

2.1.3.1. Le Trias

Ce sont des formations continentales accumulées en nappe sous l'action de courants violents et intermittents. On les rencontrera princi¬ palement entre l'Odon et la Seulles^ en versants.

Il s'agit de dépôts hétérogènes de galets et sables grossiers, de couches d'argiles panachées et de bâches d'argile rouge dans les graviers. Les galets sont constitués de quartzites provenant du Grès armoricain et/ou du Grès de May.

2.1.3.2. Le Jurassique

L'échelle des documents cartographiques n'a pas permi de distinguer les formations d'âges différents constituant cet étage. Elles présentent toutefois de nombreuses ressemblances du point de vue lithologique. .

2.1.3.2.1.- Le lias inférieur et moyen (Sinémurien - Pliensbachien)

Il est composé à la base de calcaires marneux et de marnes, ou localement (Sud-Ouest de CAEN) d'horizons détritiques avec

. présence de grès triasique.

le sommet est surtout formé de bancs calcaires, durs. 4 -

2.1.3.2.2. - Le lias supérieur (Toarcien)

Sa partie supérieure (3 m d'épaisseur environ) est formée de petits bancs de calcaires marneux.

Sa partie inférieure est constituée d'argiles, atteignant près de 4 m de puissance, et renfermant des débris de Poissons et des Ammonites (Argiles à Poissons).

2.1.3.2.3. - Le Bajocien

La partie inférieure du Bajocien, dont l'épaisseur ne dépasse pas 10 m, est formée par des calcaires marneux, gris-bleu, contenant des silex, généralement décalcifiés.

Le sommet du Bajocien est lui formé de calcaires oolithi¬ ques épais de 13 â 15 m. Il ne semble présent qu'entre GAVRUS et FEUGUEROLLES.

A l'Est de la vallée de l'Orne, le Bajocien disparaît sous les assises calcaires du Bathonien inférieur dont l'épaisseur peut atteindre 35 mètres. La partie moyenne de cette formation, appelée Pierre de Caen, a longtemps été exploitée pour la production de pierre de taille.

2.1.4. Lz¿ _ionmat¿on¿ quatzn.naÁAeÁ

2.1.4.1. Limons des plateaux

Ils recouvrent une grande partie de la campa.gne de Caen et lui donnent sa fertilité. Ces limons sont légèrement calcaires et peu argileux. Leur épaisseur varie entre 1 et 5 m.

Les documents géologiques utilisés ne les représentent pas, â notre avis, de façon exhaustive. Leur extension est probablement plus importante.

De la même façon, hormis les dépôts alluvionnaires et les limons, aucune autre formation superficielle n'est signalée sur ces documents, bien que le substratum soit presque continuellement masqué par des horizons ré¬ sultant de sa propre altération. Ces derniers sont donc de nature et d'épais¬ seur très variables, mais cependant présents.

2.1.4.2. Alluvions anciennes

Signalées essentiellement dans la vallée de l'Orne, elles renferment des galets de silex, des graviers, et de gros blocs arrondis de granite. 2.1.4.3. Alluvions modernes

Elles se développent dans le fond des grandes vallées. Il s'agit de formations argilo-sableuses avec possibilité de tourbe.

2.2. LITHOLOGIE VETAILLEE PAR SECTION

La succession stratigraphique permet de découper ce tronçon en 5 sections de l'Est vers l'Ouest.

Section n° 1

De l'origine du tracé à la vallée de l'Odon, c'est la principale zone d'extension des formations calcaires.

A l'Est de l'Orne, régnent les assises du Bathonien inférieur. Leur horizon superficiel présente la particularité de se débiter en plaquettes sur 1 â 2 m d'épaisseur.

Entre l'Orne et l'Odon, le Bathonien a presque totalement disparu au profit du Bajocien et des formations liasiques.

En tête, sur 10 â 15 m d'épaisseur, le Bajocien est représenté par des calcaires oolithiques. Ils reposent sur des calcaires marneux contenant des silex. Les formations sous-jacentes appartenant au Lias peuvent affleu¬ rer sur les versants. Il s'agit en particulier d'une couche d'argile épaisse de 4 m environ, le restant de la formation étant représenté, comme pour le Bajocien, par des calcaires et des calcaires marneux.

Localement, dans le secteur de TOURVILLE-SUR-ODON en particulier, des grès grossiers à galets de silex affleurent. Ils sont activement exploités en carrières.

Sur les plateaux, la couverture limoneuse est vraisemblablement prépondérante. Section n° 2 .

Traversée de la vallée de l'Orne. Sur les versants au nord de SAINT- ANDRE-DE-L'ORNE, les formations calcaires sont masquées par des alluvions anciennes disposées en terrasses. Elles renferment des galets de silex, des graviers et de gros blocs arrondis de granite. Au Sud d'ETAVAUX des forma¬ tions primaires schisteuses et gréseuses peuvent affleurer.

Le fond de la vallée est comblé par des alluvions récentes argileuses, sableuses, tourbeuses. Leur épaisseur peut atteindre 15 m/

Section n° 3

Vallée de l'Odon.

Des schistes à intercalations gréseuses affleurent largement sur les versants. Ils sont coiffés soit par les formations argileuses et marno- calcaires du Bajocien, soit par les sables galets et argile du Trias. Il est probable qu'un col luvionnement hétérogène issu de ces différentes formations masque les affleurements.

Des alluvions récentes composées de silts argileux, d'argiles, de sables, voire de tourbe, tapissent le fond de la vallée.

Section n° 4

Comprise entre les vallées de l'Odon et de la Seulles, cette section est assez semblable à la section n° 1. Elle n'en diffère essentiellement que par de plus larges affleurements des formations détritiques triasiques, soit en l'occurence des sables grossiers â galets de quartzite et des argiles. Le substratum général demeure schisto-gréseux:

Les documents géologiques en vigueur (carte au 1/80 000) ne font pas état d'un recouvrement superficiel plus ou moins meuble, il est cependant probable que l'altération en place des formations du substratum en constitue une, de natureet d'épaisseur variable.

Des alluvions récentes, sableuses et argileuses, comblent le lit majeur de la Seulles. Section n° 5

De la vallée de la Seulles â la fin du tronçon.

Dans cette section, qui intéresse la moitié du tronçon, les schistes â intercalations gréseuses sont pratiquement omniprésents et affectés par de nombreuses failles.

Toutefois, entre FEUGUEROLLES et LIVRY notanment, de même que dans un secteur proche de SAINT-GERMAIN-D'ELLE, des formations conglo¬ mératiques â galets disséminés de grès, de diorites et de cornéennes,

surmontent le substratum schisteux. .

De nombreuses petites vallées jalonnent le tracé. Leurs versants, lorsqu'ils ne sont pas trop abrupts, sont vraisemblablement recouverts de colluvions issues des formations composant le substratum. Quand il s'agit de vallées humides, telle que la Drôme, des alluvions fines, argileuses et sableuses tapissent leur fond sur 2 à 3 m d'épaisseur.

D!une façon générale, il faut s'attendre à ce que le substratum rocheux soit masqué par des formations à polarité arqileuse résultant de son altération en place. Elles peuvent donc renfermer des débris ro¬ cheux. Leur épaisseur peut varier entre 3 et 7 m.

* / - 8 -

2.3. HV^PROGEOLOGIE

2.3.1. Les systèmes aquifères

Le long du tracé Caen - Saint-Lô, nous ne rencontrons que peu d'aquifères importants :

- A l'Est les formations calcaires du Jurassique moyen [Dogger] qui forment le plateau dominant la vallée de l''Orne contiennent une nappe à perméabilité de fissure. Très importante plus à l'Est où elle est largement exploitée pour l'alimentation en eau des populations, elle ne présente plus la même importance sur sa bordure soulignée par la présence de pe'tites sources non captées au contact avec les alluvions de l'Orne.

La rivière qui a profondément entaillé les formations secondaires et coule directement sur le Précambrien a isolé un petit plateau calcaire entre Maltot et le Locheur. Un lambeau calcaire est de nouveau rencontré dans la région de Monts.

Localement cette nappe est en communication avec celle des sables du Trias sous-jacent principalement au Sud de Noyers- Bocage et au Nord de Villy-Bocage.

Cette nappe présente une surface libre qui épouse en les atténuant les irrégularités du relief.

Alors que sous les plateaux elle est à une vingtaine de mètres de la -surface du sol, elle affleure sous forme de sources dans le bas des vallées drainées par les cours d'eau Cee drainage pouvant être indirect au travers des colluvions qui surmontent les formations précambriennes ou des alluvions].

- Durant tout son parcours occidental entre Feuguerolles et Saint-Lô, le tracé se fait entièrement dans les formations briovériennes. Les schistes et grès qui les constituent sont généralement très redressés et fracturés mais leur perméabilité reste très faible et l'eau qui les sature s'écoule difficilement comme le montre la rareté des sources.

La profondeur du niveau d'eau est très variable, la "nappe" affleure dans les fonds de vallon qui sont souvent marécageux.

2.3.2. Vulnérabilité des aquifères

A l'exception- de l''extrêmité orientale du tracé où les épaisseurs de limon sont suffisantes pour assurer une bonne protec¬ tion de la nappe des calcaires, celle-ci est très vulnérable en raison de sa faible profondeur. - 9 -

L'eau contenue dans les schistes et grès brioveriens est très vulnérable mais elle ne présente qu'un faible intérêt sur le plan de l'alimentation en eau. Par contre les prélèvements en rivière sont relativement nombreux et très vulnérables lorsqu'ils se trouvent à l'aval du projet-;

La protection des captages publics d'eau potable est ré¬ glementairement assurée par la délimitation de périmètres de protec¬ tion qui doivent faire l'objet d'une demande d'utilité publique.

Le passage de canalisations contenant des hydrocarbures liquides ou gazeux à l'intérieur d'un périmètre de protection doit dans tous les cas être soumis à un avis de géologue agréé en matière d'eau et d'hygiène publique pour le département concerné. Dans un périmètre rapproché, le passage peut être refusé ou réglementé ; dans un périmètre éloigné, il est en général réglementé. Il est fort probable que l'avis du Conseil départemental d'hygiène sera raquis à chaque fois.

Dans le département du Calvados, l'établissement des périmè¬ tres de protection des captages est en cours et la majorité des points d'eau situés à proximité du projet sont réglementairement protégés. Il n'en est pas de même dans le département de la Manche où la procédure n'est pas encore engagée.

2.3.3. Captages d'eau à proximité du tracé

A proximité du projet, nous avons recensé tous les points sensibles répertoriés en documentation. Numérotés de 1 à 94, ils sont rassemblés sur le tableau 1 et la planche annexe I ci-joints.

Le tableau résume les principales informations disponibles sur les différents points d'eau, une attention particulière devra être protée sur les captages d'eau publics situés en aval du projet :

-'"Certains ne sont pas protégés et une enquête complémen¬ taire est souhaitable : AEP syndicat de Louvigny à Fontaine-Etoupefour C33-34] AEP syndicat d'Evrecy à Esquay-Notre-Dame [47] AEP syndicat du Pré Bocage à Villy-Bocage [65] AEP syndicat du district de Saint-Lô à Saint-Lô [92] et à C94]

- Certains sont protégés :.

AEP de Caen à Louvigny [18] AEP de Gavrus [50] AEP du syndicat de Caumont à Cormolain [84] 10

2.3.4. Ca¿ paAticatizn, deÁ captageÁ dz CORt-íOLAIN - GARl/RUS_^e^_LOUl/ÍGW

Entre Caen et Saint-Lô la canalisation projetée par Gaz de France devant traverser les périmètres de protection des captages de Cormolain, Gavrus et Louvigny, certaines précautions particulières devront être prises.

2.3.4.1. Prise d'eau de CORMOLAIN (cf.fig.l)

Par arrêté préfectoral en date du 3 octobre 1979, cette prise en rivière est protégée par plusieurs périmètres de protection réglementaires

- le périmètre de protection immédiate très réduit qui n'est pas concerné par le projet j

- le périmètre de protection rapprochée qui est largement tra¬ versé par le projet. Bien que plusieurs zones y aient été individualisées, nous ne les prendrons pas en compte car les contraintes concernant le pas¬ sage de la conduite ne sont pas différentes de l'une à l'autre.

Le problème posé par le passage de la canalisation se présente sous deux aspects : pollution de l'eau pendant les travaux et pollution accidentelle par hydrocarbures en cas d'incident de fonctionnement en cours d'exploitation.

- Pendant les travaux, les problèmes se poseront lors de la traversée de la Drôme et de son affluent, le ruisseau de la Mare Briard. Le passage en souille provoquera une importante pollution par des matières en suspension incompatible avec le bon fonctionnement de la station. Cette dernière ne pouvant pas être arrêtée plus de 36 heures, il est indispensable de prendre des mesures pour en assurer l'alimentation. Deux solutions sont a priori envisageables :

. Mise en place d'un barrage provisoire à l'amont des travaux et pompage du débit avec rejet à l'aval des travaux. Cette solution risque d'être de mise en oeuvre délicate en cas de crue subite et peut demander une grosse puissance de pompe.

. Mise en place d'une prise d'eau provisoire à l'amont des tra¬ vaux et pose d'une conduite provisoire en surface sur 2 km entre le point de franchissement et la station de traitement. Cette solution qui suppose un pompage à 100 m3/h par pompe de surface paraît être la plus pratique car elle permet de s'affranchir de toutes les sujétions dues au captage. En outre, le dispositif mis en place pour le franchissement de la Drôme pour¬ ra servir lors du franchissement du ruisseau ce qui ne serait pas le cas avec la solution précédente. 11-

- En cours d'exploitation, seule une rupture (ou une fuite] se¬ rait susceptible d'induire une pollution ; si l'on peut être sûr que seuls des hydrocarbures gazeux seront véhiculés dans la conduite, à l'exclusion de toute phase liquide, même minime, il semble qu'un avis favorable du Conseil départemental d'hygiène soit tout à fait possible.

2.3.4.2. Captage de GAVRUS (cf.fig;2)

Ce captage de source a fait l'objet d'un rapport de géologue agréé en date du 20 décembre 1979 qui définit 3 périmètres de protection autour de la source :

- Le périmètre de protection immédiate qui n'est pas concerné par le projet .

- Le périmètre de protection rapprochée qui n'est également pas concerné par le projet .

- Le périmètre de protection éloigné qui est traversé sur 250 m par le projet dans sa partie la plus éloignée du captage.

Comme pour le précédent, en l'absence d'hydrocarbures liquides dans la conduite, il ne devrait pas y avoir de difficultés à obtenir un avis favorable du Conseil départemental d'hygiène.

''2.3.4.3. Prise d'eau de LOUVIGNY (cf. fig. 3)

Ce prélèvement d'eau de l'Orne alimente la ville de Caen, il est protégé par des périmètres de protection pris par arrêté préfectoral en date du 23 juillet 1975 :

- Le périmètre de protection immédiate qui n'est pas concerné par le projet.

- Le périmètre de protection rapprochée qui est largement traver¬ sé par le projet à l'amont de la prise d'eau.

Le problème principal est celui des travaux car il semble impos¬ sible d'arrêter l'usine pendant ceux-ci.

Après contact avec les services techniques de la ville de Caen, les problèmes posés par un- arrêt prolongé de l'usine [1 mois par exemple) seraient les suivants :

- Sur le plan technique, si Cormelles-le-Royal peut être branchée sur le réseau de Moulines, il n'en est pas de même de Fleury-sur-Orne ; il faudrait donc remettre en service le forage de Fleury, ce qui suppose le rééquipement complet de l'ouvrage et le nettoyage de la partie du réseau actuellement inutilisée. De plus, l'usine alimente une industrie qui 12

déminéralise son eau, le changement de source d'alimentation ne se ferait pas sans difficultés.

- Sur le plan économique, les contrats passés par le syndicat de production d'eau comportent des postes fixes importants qui ne seraient pas réduits par l'arrêt de la production, il en est de même des remboursements des emprunts qui continueraient à être dus sans contrepartie. Les services techniques ne se sont pas livrés à une étude détaillée, mais en première approximation, toutes ces dépenses semblent pouvoir être évaluées à 200 ou 250 000 francs auxquels il faut ajouter le coût de la remise en état du forage et du réseau de Fleury.

- Sur le plan de la protection de la ressource en cours d'ex¬ ploitation, il est à craindre que le Conseil départemental d'hygiène ne soit très réservé quant à la possibilité de faire passer une canalisation juste à l'amont d'une prise d'eau aussi importante.

Les difficultés qui seront rencontrées par le passage à l'amont de la prise d'eau sont donc considérables et il semble préférable d'envisa¬ ger une modification du tracé faisant passer la conduite juste à l'aval soit à 300 ou -400 m au Nord du projet actuel.

2,3.4.4. Conclusions

Le passage de la conduite à proximité des captages de Cormolain, Gavrus et Louvigny posera des problèmes différents selon les cas :

- à Cormolain, il conviendra d'alimenter directement en eau claire la station pendant toute la durée des travaux de traversée de la Drôme et du ruisseau de la Mare Briard ;

- à Gavrus, il n'y aura pas de problème j

- à Louvigny, il semble préférable d'envisager une modification du projet en déplaçant la traversée de l'Orne à l'aval de la prise d'eau.

t Pour toute traversée de périmètre de protection, le projet devra soumis au Conseil départemental d'hygiène. - 13

3 - ETUDE DU TRONÇON SAINT-LO - LA GLACERIE

3.1. GEOLOGIE

Sur ce tronçon, trois secteurs s'individualisent du point de vue géologique.

Au Sud, dominent les formations antécambriennes du Briovérien. Il s'agit de schistes principalement, mais aussi de grès-et de calcaires.

Au Nord, le socle paléozoïque (ère primaire) affleure largement. Il est essentiellement composé de schistes et de grès plus ou moins fins.

Entre les deux s'étend le bassin de Carentan constitué de formations sédimentaires mises en place au début de l'ère secondaire. Il s'agit pour l'essentiel de sables, d'argiles, de calcaires et de marnes.

Nous présentons ci -après la série stratigraphique concernée en commençant par les terrains les plus anciens.

3.7.2. SqcZz_pn.zcambnA.zn

3.1.2.1. Briovérien

Il s'agit de formations identiques â celles rencontrées tout au long de la moitié ouest du tronçon précédent.-

Pour l'essentiel, des schistes très redressés, donc, surmontés très localement par des formations conglomératiques â galets disséminés (étage des Til lites).

Dans le secteur proche de SAINT-LO (Rampan), les schistes peuvent présenter des intercalations de grès feldspathiques. -Au niveau de (vallée de la Vire), apparaissent des calcaires dolomitiques noirs, fétides, formant un massif de couches puissantes.

3.1.3. SqcZz_paZzozqZquz [pnlmúJiz]

3. 1.3.1. Cambrien

Il est représenté par des schistes verdâtres ou vert olive, exception¬ nellement rougeâtres, avec petits bancs trës grossiers, à grains fins. On les rencontre entre et CHERBOURG.

A LA GLACERIE, ils sont ardoisiers et ont fait l'objet d'exploitations importantes pour ardoises épaisses et pour dalles. 14

3.1.3.2. Ordovicien

3.1.3.2.1. - Grës armoricain

Il forme les principales lignes de crête à l'approche de CHERBOURG. Son faciès typique est celui de quartzites â grains fins, gris en gros bancs. Les quartzites armoricains, trës durs, ont donné et donnent lieu à des exploitations importantes fournissant des maté¬ riaux d'excellente qualité pour l'entretien des routes et la fabrication du béton.

3.1.3.2.2. - Schistes à Calymènes

Ils forment des bandes accompagnant celles du Grès armoricain qu'ils surmontent, mais ils sont souvent décomposés et masqués par les formations superficielles. Ce sont des schistes grisâtres ou bleuâtres à nodules fossilifères.

3.1.3.2.3. - Grès de May

Ils surmontent les schistes à Calymènes et l'on pourra donc les rencontrer entre VALOGNES et LA GLACERIE. Ils sont formés de grès blancs ou rosés ou ferrugineux, en bancs généralement peu épais, avec lits de psammites et de schistes argileux. Comme les schistes à Calymènes, ils sont souvent cachés par des dépôts superficiels.

3.1.3.3. Permo-trias

Fait partie du remplissage détritique final du bassin de Carentan dans sa partie sud. Il est représenté par des formations argileuses et sableuses rouges, souvent difficiles â distinguer des formations de base du Trias.

3.1.4. SzcondoÂjLZ

3.1.4. 1. Trias

Formations conglomératiques à galets roulés de roches paléozoïques ou précambriennes, largement distribuées autour du bassin de Carentan, et notamment de flONTEBOURG à VALOGNES pour ce qui concerne le tracé. Elles renferment localement des chenaux argileux. 15

3.1.4.2. Lias

3.1.4.2.1. Hettangien

Ce sont des calcaires durs, parfois siliceux, en gros bancs. Ils ont été exploités à VALOGNE (Pierre de Valogne) et â Yvetot (marbre d' Yvetot).

3.1.4.2.2. Sinémurien

Il est constitué par des bancs nombreux et minces de calcaire marneux, gris foncé, séparés par de minces couches argileuses. Cet étage est largement représenté ay Nord du bassin de Carentanj notamment sur le plateau de SAINTE-MERE-EGLISE.

3.1.4.2.3. Pliensbachien

Il s'agit de marnes et de calcaires prolongeant la sédimentation rythmique du Sinémurien.

3.1.4.2.4. Toarcien

Peut intéressé , le tracé dans la région de BLOSSEVILLE. il est formé d'argiles "et de marnes.

3. /.5. TznztiaÁAz

3.1.5.1. Crétacé supérieur - Eocène

A l'approche de , des calcaires durs et compacts du Maestrichtien et du Cénomanien peuvent concerner le tracé. Des calcaires sableux écocènes les surmontent localement.

3.1.5.2. Pliocène

Dépôts de sables fins reposant sur un poudingue. Ils ne sont guère présents qu'à AMFREVILLE, à l'Ouest de SAINTE-MERE-EGLISE. 16 -

3.1 .6. QiiateAnaAAz

3.1.6.1. Limons des plateaux

Assez faiblement représentés dans le secteur. d'étude, ils sont essentiellement argileux et souvent difficilement différentiables des produits de décomposition de la roche sous-jacente.

3.1.6.2. Alluvions modernes

Il s'agit des dépôts fins tapissant le fond des vallées humides. Une attention toute particulière doit être attachée aux alluvions du bassin de Carentan. Au cours du quaternaire, ce secteur a fait- l'objet d'un alluvionnement très important en relation avec les différents niveaux de la mer. Il s'est traduit par d'épais dépôts de type vases avec impor¬ tante formation de tourbes qui font l'objet de grosses exploitations ().

3.2. LITHOLOGIE VETAILLEE PAR SECTION

Cinq sections ont été individualisées sur ce tronçon.

3.2./. Szcttqn_n°__1_

Elle recouvre en partie la dernière section du tronçon précédent et s'arrête sur la vallée de la Vire avec les formations appartenant au Briovérien.

Pour l'essentiel, elle est donc concernée par des schistes très redresssés, durs, renfermant â proximité de SAINT-LO -des intercalations gréseuses. En fin de section, â la MEAUFFE, le tracé pourra recouper des calcaires dol imi tiques massifs.

Ces formations sont probablement cachées sous un recouvrement issu de leur propre altération sur place.

Des alluvions fines, argileuses, sableuses, tourbeuses, tapissent la vallée de la Vire. 17

3.2.2. SzctLqn_n°__2

Elle s'arrête sensiblement à hauteur de Carentan. Les légères formes de relief sont concernées par des formations généralement trës argileuses pouvant localement renfermer quelques chenaux de sables et graviers aquifères. Par place, des ensembles d'origine détritique â sa¬ bles et galets roulés oli conglomérats les surmontent.

Seuls, quelques placages limoneux sont signalés près de Carentan, mais il est vraisemblable que les reliefs soient entièrement recouverts de limons et/ou de formations argileuses ou argilo-sableuses provenant de l'altération de la roche sous-jacente.

Les larges vallées à fond plat recel lent d'épais dépôts sableux, argileux, et tourbeux. Elles sont en grande partie marécageuses et parcou¬ rues par de nombreux ruisseaux et canaux.

3.2.3. Szctton n° 3

De CARENTAN jusqu'aux environs de .

Les calcaires marneux â fines intercalations argileuses du Sinémurien concernent presque la totalité de cette section. Ils sont cependant masqués par les produits argilo-calcareux de leur propre altération lesquels forment un sol particulièrement favorable à des herbages de qualité.

Au niveau de BLOSSEVILLE, le tracé peut recouper les argiles plasti¬ ques du Toarcien.

La section se termine sur une bande de calcaires durs. Ces calcaires, comme les précédents, peuvent renfermer des nappes d'eau perennes et conti¬ nues. Les quelques vallées recoupées par le tracé sont marécageuses.

3.2.4. Szction n° 4

De MONTEBOURG à VALOGNES.

Les formations détritiques sablo-argileuses du Trias sont amplement représentées. Elles renferment une nappe exploitée localement.

Des grès quartzites, très durs, sont signalés à l'Ouest et au Nord de MONTEBOURG.

Une bande de calcaires massifs, très durs, recoupe le tracé â VALOGNES. Ils ont donné lieu à des exploitations (Pierre de Valognes). La base marneuse de cette formation retient une nappe d'eau importante. 18

3.2.5. Szctcon n 5

C'est la zone d'extension des formations pal éozo'i ques. Le tracé sera concerné, du Sud vers le Nord, par une puissante série de schistes verdâtres suivie d'une barre rocheuse marquant le relief et constituée de grès quartzites très durs. Puis par une bande de schistes grisâtres, suivie d'une puissante série schisto-gréseuse.

Avant d'arriver â LA GLACERIE, le tracé devra traverser une dernière barre de grès quartzites.

D'une façon générale, les formations schisteuses s'altèrent en surface et donnent des produits argileux â débris rocheux. Par contre, les grès quartzites s'altèrent peu et restent très durs.

../. 19

3.3. HWROGEOLOGIE

3.3.1. LeÁ ¿y¿tmz¿ aqiU.izn.eA

Dans cette partie du tracé, seuls les calcaires jurassi¬ ques situés entre Carentan et Montebourg et à Valognes forment un véritable aquifère. Celui-ci est -constitué par les calcaires de l'Hettangien qui affleurent rarement mais recèlent une nappe importante bien que peu connue sur le plan hydrogéologique. Cet aquifère qui repose sur le Permo-Trias est séparé en deux par un niveau marneux ; il est surmonté par les marno-calcaires du Siné¬ murien qui peuvent renfermer des niveaux aquifères perchés.

L'eau est généralement à plusieurs dizaines de mètres de profondeur sauf dans les fonds de vallée où elle est sub-aff leurante. '

Sur tout le reste du parcours, aucune unité hydrogéologique ne peut être valablement mise en évidence :

- Les schistes et grès du Briovérien entre Saint-Lô et la Meauffe sont identiques à ceux décrits au Í 2.2.1.

- Au niveau de la Meauffe, le tracé coupe un affleurement de faible extension de calcaires brioveriens qui sont le siège de circulations importantes, et souvent très superficielles.

- Le Permo-Trias qui s'étend entre la Meauffe et Carentan est généralement très argileux et ne renferme que quelques chenaux de sables et graviers aquifères dont l'extension exacte est inconnue ; ils sont cependant le siège de nappes localement exploitées.

Sur ces formations souvent imperméables se sont déposées des alluvions peu perméables également, mal drainées et qui donnent naissance à des zones marécageuses et tourbeuses où l'eau est affleu¬ rante sur de grandes surfaces pendant la majeure partie de l'année.

- Le Trias qui sera rencontré entre Montebourg et le ruis¬ seau de Gloire est beaucoup plus sableux que le précédent et renferme une nappe exploitée localement. La profondeur de l'eau, nulle dans les vallées, peut atteindre une dizaine de mètres sous les points hauts.

- Les terrains primaires schisteux et gréseux sur lesquels s'effectuera la fin du tracé ont un comportement hydrogéologique très voisin de celui des terrains similaires du Briovérien. Certains bancs de grès armoricain et de grès cambrien du secteur de la Glacerie présentent cependant des circulations relativement importantes qui ont été captées. 20

3.3.2. \/uínzn.ablZ¿tz_deÁ aquiizn.z¿ A l'exception des calcaires hettangiens généralement très bien protégés par lesmamocalcaires du Sinémurien [sauf à Valognes où ils affleurent], l'eau contenue dans les schistes et les grès du Briovérien et du Primaire, ainsi que dans les sables du Trias, est très vulnérable. Sur cette partie du tracé, les ressources en eau souterraines sont généralement faibles et toutes les eaux dispo¬ nibles sont intéressantes.

Les remarques du § 2.3.2. concernant la protection des captages restent valables, en outre la procédure de définition des périmètres de protection n'est pas encore engagée systématiquement dans le département de la Manche.

3.3.3. CaptageÁ d'zau à ipfioxlmltz du t/iacz

Entre Saint-Lô et-Cherbourg, nous avons également recher¬ ché tous les points sensibles répertoriés en documentation ou connus à la Direction départementale de l'Agriculture de la Manche. Numérotés de 85 à 175, ils sont rassemblés sur le tableau 2 et la planche annexe II ci-joints.

Comme le tableau 1, celui-ci résume les principales informa¬ tions disponibles sur les différents points d'eau. Une attention particulière devra être portée sur les captages d'eau publics situés en avaldu projet et qui ne sont jamais protégés par des périmètres de protection réglementaires :

AEP district de Saint-Lô à Mesnil-Rouxelin [89, 90, 91] AEP syndicat de la Meauffe à [98] AEP syndicat de StTJean-de-Daye à le Désert [102, 103] AEP syndicat de St-Jean-de-Daye à Montmartin [108] AEP Valognes à Valognes (131, 137] AEP syndicat de Valognes à Brix [146] AEP syndicat de à [155, 156] AEP syndicat de la Glacerie a la Glacerie [165]

Dans l'état actuel des informations disponibles en archive il n'est pas possible de se prononcer sur les risques encourrus par ces points d'eau et une enquête complémentaire serait souhaitable. 21

CONCLUSIONS GENERALES

L'étude géologique et hydrogéologique du projet de tracé permet d'attirer l'attention sur les points durs concernant la réalisation de la tranchée (roches dures, venues d'eau, secteurs marécageux), son impact possible sur les eaux souterraines, et les conséquences que peut subir la canalisation suite â la présence d'éléments siliceux abrasifs ou cou¬ pants dans les terrains traversés.

4.1. REALISATION VE LA TRANCHEE

4.1.1. LeÁ ^ochz¿_duA.z¿

Trois type de roches dures pourraient être rencontrées

les calcaires jurassiques : entre IFS et la vallée de l'ODON d'une part, â VALOGNES et près de flONTEBOURG d'autre part.

Dans le premier cas, il s'agirait entre IFS et l'ORNE : du calcaire massif du Bathonien ; entre l'ORNE et l'ODON : des calcaires oolithiques. Dans le second cas, des calcaires durs silicifiés de l'Hettangien.

Il convient également de considérer les calcaires brioveriens de la MEAUFFE.

Ces calcaires, sont généralement altérés â leur partie supérieure et masqués par un recouvrement superficiel. Des sondages à la pelle mécanique équipée en "rétro", exécutés aux droits de leurs zones d'extension, apporteraient des renseignements utiles quant à la nature et l'épaisseur des formations plus ou moins meubles les recouvrant et susceptibles d'être terrassées de façon classigue avec des engins à lame, et permettraient par la même de savoir si l'étude de leur rippabilité est nécessaire.

Les formations schisteuses, précambriennes ou paléozoïques, peuvent être très dures lorsqu'elles ne sont pas altérées. Elles n'affleu¬ rent que sporadiquement sur les versants des vallées qui jalonnent le tracé entre l'ODON et LA VIRE et au Nord de VALOGNES. Comme pour les calcaires, nous conseillons de les reconnaître localement par sondages en "rétro" à la pelle mécanique. 22

les formations gréseuses. Il s'agira essentiellement du Grës armoricain que l'on rencontre â f'IONTEBOURG et au Nord de VALOGNES. Ce sont des quartzites très durs et très abrasifs . L'expérience nous a montré que même leur forme d'altération superficielle est difficile à terrasser â la pelle mécanique. Il conviendra donc de reconnaître avec soin l'épaisseur des formations meubles suscep¬ tibles de les masquer et de prévoir l'étude de leur rippabilité en fonction de la profondeur probable de la tranchée.

Les autres formations gréseuses. Grès cambriens ou Grès de May, sont généralement très altérées en surface et ne devraient pas poser de problèmes particuliers.

4.1.2. Lz¿_aiial^¿mznt¿_dz_tznA.aÁ.n¿

Ils pourraient résulter de l'effondrement de carrières souterraines. La "Pierre de Caen" a été extraite dans ce type d'exploitation. Aucune n'est signalée à proximité immédiate du tracé, cependant il serait bon de se rapprocher des services municipaux des communes situées entre IFS et la vallée de l'ODON, sur la zone d'extension des calcaires jurassiques donc, pour plus de précision.

Les schistes ont également pu être exploités en carrières souter¬ raines pour la production d'ardoises. Une seule de ces exploitations est connue à LA GLACERIE.

4.1.3. LeÁ nappeÁ ¿apzn.i¿c¿zZ¿z¿_

Sur le tronçon IFS - SAINT-LO, seule l'existence de nappes non perennes est à craindre après les épisodes pluvieux, principalement dans les formations superficielles à caractère argileux recouvrant les schistes brioveriens.

Aux abords des cours d'eau permanents, cependant, la tranchée pourra recouper des niveaux de sources, d'où d'importantes venues d'eau à prévoir^ quelle que soit la saison.

Sur le tronçon SAINT-LO - LA GLACERIE, des venues d'eau gravifiques sont également â craindre dans les formations superficielles.

Par ailleurs, au niveau de LA MEAUFFE, le tracé recoupe un affleure¬ ment de faible extension de calcaires brioveriens qui sont le siège de circulations importantes et souvent trës superficielles.

Entre LA MEAUFFE et CARENTAN, des nappes superficielles dont l'exten¬ sion exacte n'est pas connue peuvent exister. 23

4.1.4. La t/iavznÁZZ_dz¿ vaZízz¿

Les problèmes de terrassement de la tranchée y seront liés â la présence de la nappe et à la stabilité des terrains encaissants.

Le bassin de CARENTAN est à cet égard le plus critique. Il faudra tenir compte dans les calculs de lestage des variations du niveau des nappes sous l'influence des marées.

Les modalités techniques d'exécution de tels travaux seraient â étudier (battage de pal planches, rabattements de nappes, etc.).

4.1.5. Impact ¿an._Zz¿ zaux ¿qatznAa¿n.z¿

Sur le tronçon IFS - SAINT-LO, le passage de la conduite à proximité des captages de CORMOLAIN, GAVRUS et LOUVIGNY, "a nécessité une étude particulière de ces derniers;

- à CORMOLAIN, il conviendra d'alimenter directement en eau claire la station pendant toute la durée des travaux de traversée de la Drôme et du ruisseau de la Mare Briard.

- â GAVRUS, il n'y aura pas de problème.

- â LOUVIGNY, il semble préférable d'envisager une modification du projet en déplaçant la traversée de l'Orne à l'aval de la prise d'eau.

Sur le tronçon IFS - LA GLACERIE, les périmètres de protection des captages d'eau publics ne sont pas déterminés. Afin de pouvoir se prononcer sur les risques encourus par les captages situés à l'aval hydraulique du projet, une enquête complémentaire serait souhaitable.

./... - 24

4.2. LES POINTS NOIRS APRES TRAVAUX

4.2.1 . IniZazncz_dz_M_Zl^qZqg.lz

Ce sont les formations superficielles abrasives qui doivent retenir l'attention pourla sauvegarde de la canalisation et de son enrobage. Soit, dans le secteur de TOURNAY-SUR-ODON, où des formations argileuses à silex peuvent recouvrir les calcaires bajociens, et au passage des grës quartzites entre MONTEBOURG et LA GLACERIE, car leurs arêtes sont trës coupantes.

4.2.2. Vfiatnage. deó_^Qíf^áE-^^_-áy-pe4á-Í9Í2£ó

La tranchée contenant la canalisation va se comporter comme un drain, dans la mesure où elle sera remblayée sans précaution particulière. Ainsi, des précautions spécifiques seront à prendre pour ne pas d'une part générer des glissements dans les formations qui recouvrent les versants. N'.oublions pas en effet qu'il s'agit déjà de formations glissées (solifluées) donc peu cohérentes à priori, d'autre part d'amener des quantités d'eau importan¬ tes dans les points bas où pourraient se développer des zones sub-marécageuses gênantes pour la culture, l'élevage, ou les zones urbanisées.

Mont-Saint-Aignan, Avril 1981

C. DASSIBAT C. MATHON

J.XABOURGUIGNE P. PASCAUD

avec la collaboration de : J.P. MATHERON -FIGURES- PRISE D'EAU DE CDRHOLAIN __ Fig. 1 Tracé de la conduite Périmètre de protection rapprochée £ Prise d'eau

Extrait de carte IGN au 1/50 D00 de TORIGNY-SUR-VIRE . ¿ sYAï V" . —\u-,< - \c \ \v<\ y&^i rs^y- ^ CAPTAGE DE GAVRUS Fig. 2

Tracé ds.la conduite Périmètre de protection rapprochée Périmètre de protection éloignée Prise d'eau

Extrait de carte IGN au 1/25 GOO VILLERS-BOCAGE 3

\ fk^rsurlOrná WSw*

Périmètre de protection rapprochée

Extraits cartes IGN au 1/25 00D BAYEUX 6, VILLERS 4 ANNEXES TRONCÓN CAEN - SAINT-LO

POINTS SENSIBLES A PROXIMITE DU TRACE Tableau 1 - a

N° de CI) Nature Profondeur Distance estimée S Commune Désignation Nappe référence C2) plan d'eau la conduite cn m en m

1 nONOEVILLE ni FC 2,40 Calcaires 6 000 AEP de Caen Bathonien

2 MONDEVILLE Service de santé FD 2,20 Calcaires 5 700 Bathonien

3 nONDEVILLE Station SS 1,10 Calcaires 5 700 AEP syndicat Mondeville Bathonien

4 MONOEVILLE Cofaz, F2 FI 13,40 Calcaires 5 400 Bathonien

5 MONDEVILLE Cofaz, F1 FI 13,60 Calcaires 5 200 Bathonien, Bajocien

6 MONDEVILLE Champoulain, Fl FI 15,00 Calcaires 5 200 « Bathonien 7 MONDEVILLE Champoulain, F2 FI 10,50 Calcaires 5 200 Bathonien

B MONDEVILLE Jaeger FI 17,60 Calcaires 5 000 Bathonien

- 9 MONDEVILLE Citroën, Fl FI 20,80 Calcaires 4 400 Bathonien 10 CORMELLES Citroen, F2 FI 20,40 Calcaires 4 300 Bathonien, Bajocien 11 CORMELLES Zone industrielle FI 22,90 Calcaires 3 8D0 LE ROYAL SEBN Bathonien 12 CORMELLES Moulinex FI 20,30 Calcaires 3 500 LE ROYAL Bathonien, Bajocien

13 FONTENAY LE Exhaurés de May SC 0,00 Calcaires 4 500 MARMION AEP de Caen Jurassique

14 SAINT-MARTIN Rue du Révérend Père S 0,00 Calcaires marneux 2 000 DE FONTENAY Jules Aalênien

15 BULLY Moulin de Brieux S 0,00 Schistes 4 000 Cambrien

16 FEUGUEROLLES ' Château S 0,00 Calcaires marneux 2 400 Lias

17 FEUGUEROLLES Herbage Cocu S 0,00 Calcaires 1 900 Aalênien 18 LOUVIGNY L'Orne PR / / 600 AEP de Caen 19 FLEURY/ORNE Maraîcher, bas Fleury FA 13,00 Calcaires marneux 300 Toarcien

20 FLEURY/ORNE Les Carlettes CC / Calcaires 700 Bathonien

21 FLEURY/ORNE Les Tailleries CC / Calcaires 900 ) Bathonien

22 FLEURY/ORNE L'Allemagne CC / Calcaires 1 900 Bathonien

23 FLEURY/ORNE Bord de l'Orne FC 3.70 Calcaires 1 700 AEP communale Bajocien 24 LOUVIGNY AEP syndicat Louvigny FS 2,40 Calcaires 2 100 Aalênien 25 LOUVIGNY AEP syndicat Louvigny FS 1,60 Calcaires 2 100 Bajocien 26 LOUVIGNY Ferme FA 6,10 Calcaires 2 000 Aalênien

27 CAEN Prairie IB FC 0,50 Calcaires 3 500 AEP communale Bajocien 28 CAEN Prairie I FC 3,50 Calcaires 3 500 AEP communale Bajocien

29 CAEN Prairie IA FC 0,70 Calcaires 3 500 AEP communale Bajocien

30 CAEN Prairie II FC 12,50 Calcaires 3 500 AEP communale Bajocien 31 CAEN Prairie IIj FC 3,70 Calcaires 3 500 AEP communale Bajocien

(1) ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 000 t2) CC = carrière â ciel ouvert S = source non captée CS = carrière souterraine SC = source captée communale FC = forage ou puits communal SI = source captée industrielle FS = forage ou puits syndical SS = source captée syndicale FI = forage ou puits industriel PR = prise d'eau en rivière FA = forage ou puits agricole FD = forage domestique TRONCÓN CAEN SAINT-LO

Tableau 1 - b

N° da (1) Nature Profondeur Distance estimée Communs Désignation Nappe référence (2) plan d'eau à la conduite on m en m 32 BRETTEVILLE/ODON La Croix "Lamballard" FI 6,30 Calcaires 3 300 Bathonien 33 FONTAINE ETOUPE- Louvigny, F3 FS 3,20 Calcaires marneux 500 FOUR AEP syndicat Louvigny Bajocien, Lias 34 FONTAINE ETOUPE- Louvigny, F2 FS 3,40 Calcaires marneux 500 FOUR AEP syndicat Louvigny Bajocien, Lias

35 FONTAINE ETOUPE- Les Capelles, lavoir S 0,00 Calcaires 1 900 FOUR Aalênien

36 VIEUX Fontaine St-Martin S 0,00 Calcaires 1 900 Aalênien

37 VIEUX Jardin Poulain S 0,00 Calcaires 1 900 Aalênien

38 VIEUX Croix des Filandriers S 0,00 Calcaires 1 900 Aalênien

39 AVENAY La Cocquerie SS 0,00 Calcaires marneux 3 000 AEP syndicat Evrecy Lias

40 STE HONORINE Flagy SS 0,00 Sables, argiles 4 900 DU FAY AEP syndicat Evrecy Trias

41 EVRECY Champ Goubert, foyer FO 2,20 Sables et galets 2 700 Trias

42 EVRECY Bellefontalne S 0,00 Calcaires marneux 2 SOO Bajocien, Lias

43 EVRECY La Martinière SS 0,00 Sables, galets 1 600 AEP syndicat Evrecy Trias

44 EVRECY Moulin neuf s 0,00 Sables, argiles 1 700 Trias

45 EVRECY La Prébende FS 12,00 Sables et galets 1 900 AEP syndicat Evrecy Trias

46 ESOUAY Bas d'Esquay S 0,00 Calcaires marneux 1 100 NOTRE DAME Lias

47 ESQUAY La Vignette SS 0.00 Calcaires marneux 700 NOTRE DAME AEP syndicat Evrecy Lias

48 ESQUAY Herbage pourri S 0,00 Calcaires marneux 500 NOTRE DAME Lias

49 BOUGY La Fontaine S 0,00 Sables 400 Trias

50 GAVRUS Près des Fontaines SC 0,00 Calcaires marneux 800 AEP communale Lias

51 BARON/ODON Lavoir s 0,00 Calcaires marneux 1 200 Lias

52 BARON/ODON Ferme Notre Dame S 0,00 Calcaires marneux 1 200 Lias

53 BARON/ODON Ferme Notre Dame s 0,00 Calcaires marneux 1 200 Lias

54 BARON/ODON Château Touchet s 0,00 Calcaires 1 5D0 Cambrien

55 MOUEN Carrières de Mouen CC / Grès 2 300' Cambrien

56 NEUILLY-LE- Jean Bosco SD 0,00 Schistes 600 MALHERBE Orphelinat Briovérien

57 NEUILLY-LE- Voisin S 0,00 Schistes 600 MALHERBE Briovérien

58 NEUILLY-LE- Le Château ' S 0,00 Schistes 700 MALHERBE Briovérien

59 NEUILLY-LE- Voisin CC / Sables 700 MALHERBE Trias '

60 LANDES/AJON Voisin CC / Sables 2 200 Trias 61 NOYERS-BOCAGE Belle Jambe FS 5,50 Sables 2 200 AEP syndicat Bougy- Trias Gavrus

62 NOYERS-BOCAGE Fromagerie Eudier FI 5,50 Calcaires 1 700 Aalênien

[1) ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 000

C2) CC - carrière à ciel ouvert S = source non captée CS = carrière souterraine SC = source captée communale FC » forage ou puits communal SI = source captée industrielle FS = forage ou puits syndical SS = source captée syndicale FI = forage ou puits industriel PR = prise d'eau en rivière FA = forago ou puits agricole SD = source captée domestique FD = forage ou puits domestique TRONCÓN CAEN SAINT-LO Tableau 1 -

N" de Cl) Nature Profondeur Distance estimée Commune Désignation Nappe référence C2) plan d'eau à la conduite en m en m 63 MONTS-EN-BESSIN Bretonnière FA 17,90 Sables 2 100 Trias

64 TOURNAY/DDON Les Sablons CC / Sables 700 Trias

65 VILLY-BOCAGE Les Chevaux S 0,00 Sables 900 AEP syndicat Pré Trias Bocage

66 VILLY-BOCAGE Fains FA 0,00 Sables 400 Trias

67 VILLY-BOCAGE Fains, Miadela CC / Sables 300 Trias

68 VILLERS-BOCAGE Réservoir 600 SC 0,00 Schistes 2 000 AEP communale Briovérien 69 VILLERS-BOCAGE Bas des Landes Fl FC 4,00 Schistes 2 200 AEP communale Briovérien

70 VILLERS-BOCAGE Bas des Landes F2 FC 1,0D Schistes 2 300 AEP communale

71 VILLERS-BOCAGE ChSteau S 15,10 Schistes 3 BOO AEP communale Briovérien

72 SERMENTOT Vieux Château S 0,00 Schistes 1 800 Briovérien

73 SERMENTOT Beltot S 0,00 Schistes 1 600 Briovérien

74 FEUGUERCiLLES Lavoir S 0,00 Schistes 1 100 sur-seulles Briovérien

75 st-germain P2 FS 2,00 Schistes 1 000 d;ectot AEP syndicat St-Germain Briovérien

76 st-germain D 67, PI FS 4,90 Schistes 800 D'ECTOT AEP syndicat St-Germain Briovérien

77 ANCTOVILLE Orphelinat SD 0,00 Schistes 1 000 Briovérien 78 FOULOGNES Les Landes FA 2,30 Schistes 3 200 Briovérien

79 STE-HONORINE-OUCY Le Mesnil S 0,00 Schistes 2 500 Briovérien

80 CAUMONT-L' EVENTE Suzannière FS 1,30 Schistes, grès 1 300 AEP syndicat Caumont Briovérien 81 CAUMONT-L" EVENTE Fromagerie Claudel PR / 2 000

82 CAUMONT-L 'EVENTE Carrière Moines CC / Schistes 2 100 Briovérien 83 VACOUERIE Ferme Perrine S 0,00 Grès 600 Briovérien

84 CORMOLAIN La Drôme PR / 1 700 AEP syndicat Caumont

85 PRECORBIN Mont Canel CC / Schistes 2 4oa Briovérien 86 COUVAINS Hameau Renouf SS 0,00 Schistes 4 100 AEP syndicat Saint- Briovérien Clalr-sur-Elle

87 SAINT-CLAIR Etang de Crosvllle 0,00 Schistes et grès 1 600 SUR-ELLE Briovérien

88 LUZERNE Route, de Saint-André S 0,00 Schistes et grès 1 300 de l'Epine Briovérien

89 MESNIL-ROUXELIN Fontaines SC 0,00 Schistes 900 AEP district Saint-L6 Briovérien

90 MESNIL-ROUXELIN Bois André SC 0,00 Schistes 1 500 AEP district Saint-Lô Briovérien

91 MESNIL-ROUXELIN Bois André SC 0,00 Schistes 2 400 AEP district Salnt-Lô Briovérien

92 SAINT-LO Le Fumlchon, barrage PR 3 400 AEP district Saint-LO

93 SAINT- JEAN DE Prise d'eau en rivière PR 8 200 SAVIGNY AEP syndicat St-Clalr sur Elle 94 BAUDRE Le Semilly PR 6 300 AEP district St-Lô llj ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 OOD

C2) CC = carrière à ciel ouvert S = source non captée CS = carrière souterraine SC = source captée communale FC = forage ou puits communal SS = source captée syndicale FS = forage ou puits syndical SI = source captée industrielle FA = f-erage-ou-pults agricole SD = source captée domestique FI = forage ou puits industriel PR = orise d'eau nn r-ivi^rp TRONCÓN SAINT-LO CHERBOURG

POINTS SENSIBLES A PROXIMITE DU TRACE Tableau 2 - a

N° de CI) Commune Désignation Nature Profondeur Nappe Distance estimée référence (2) plan d'eau à la conduite en m pn m 85 PRECORBIN Mont Canel CC / Schistes 2 4D0 Briovérien

86 COUVAINS Hameau Renouf SS 0,00 Schistes 4 100 AEP syndicat de Salnt- Briovérien Clair-sur-Elle

87 ST-CLAIR/ELLE Etang de Crosvllle S 0,00 Schistes et grès 1 600 Briovérien

88 LUZERNE Route de St-André de S 0,00 Schistes et grès 1 300 l'Epine Briovérien , 89 MESNIL-ROUXELIN Fontaines sc 0,00 Schistes 900 AEP district Salnt-Lô Briovérien

90 MESNIL-ROUXELIN Bois-André sc 0,00 Schistes 1 500 AEP district Salnt-Lô Briovérien 91 MESNIL-ROUXELIN Bois-André sc 0,00 Schistes 2 400 AEP district Salnt-Lô Briovérien 32 SAINT-LO Le Fumlchon, barrage PR / / 3 400 AEP district Saint-Lô

93 ST-JEAN DE Prise d'eau en rivière PR / / 8 200 SAVIGNY AEP syndicat de St-Clalr sur-Elle 94 BAUDRE Le Semilly PR / / 6 300 AEP distric Saint-LÔ 95 RAMPAN Petite Abbaye S 0,00 Schistes et grès 3 800 Briovérien

36 PONTHEBERT La Cavée SC 0,00 Argiles, sables ? 2 400 . AEP communale Permo-Trias

37 MEAUFFE RAMPAN Les Pèzerlls S 0,00 Calcaires Meauffe 1 500 Briovérien

98 CAVIGNY Moulin Roquereuil ss 0,00 Calcaires Meauffe ? 200 AEP syndicat Meauffe Briovérien Ratupan

99 CAVIGNY Bahais CC / Calcaires 400 Briovérien

100 MEAUFFE Roque Genêts CC / Calcaires 1 100 Briovérien

101 SAINT- FROMOND La Daierle SS 0,00 Sables, argiles ? 1 200 AEP syndicat de Saint- Permo-Trias Jean-de-Oaye

102 DESERT Les Gouffres SS 0,00 Argiles? 1 100 AEP syndicat de Salnt- Permo-Trias Jean-de-Daye

103 DESERT Village Lallemand FS 6,30 Argiles, Calcaires BOO AEP syndicat de Saint- Trias, Permien Jean-de-Daye (prévu)

104 SAINT-FROMOND Les Vieilles Haies CC / Argiles 3 200 Permo-Trias

105 SAINT-FROMOND Beau Chêne CC / Argiles 1 900 Permo-Trias

106 CRAIGNES Le Haut Verney ou la SC 0,00 Sables argiles ? 4 200 Haute Ménourie Trias AEP communale

107 CRAIGNES Le Haut Verney CC / Sables 4 700 Pliocène

108 MONTMARTIN Deville ss 0,00 Sables et galets 1 000 EN CRAIGNES AEP syndicat de Saint- Trias Jean-de-Daye

103 MONTMARTIN Surveillerie S 0,00 Sables et galets 1 300 EN CRAIGNES Trias

CI) Ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 000

(2) CC = carrière à ciel ouvert S = source non captée CS = carrière souterraine SC = source captée communale FC = forage ou puits communal SS = source captée syndicale FS = forago ou puits syndical SI = source captée industrielle FI = forage ou puits Industriel PR = prise d'eau en rivière FA = forage ou puits agricole TRONCÓN SAINT-LO CHERBOURG

Tableau 2 -

N° de (1) Commune Désignation Nature Profondeur Nappe Distance estimée à la référence C2) plan d'eau conduite en m en m 110 ISIGNY-SUR-MER Laiterie coopérative FI 1,3D Alluvions 3 600 d'Isigny Çuaternalre 111 LES VEYS Laiterie Lanquetot FI 5,80 Sables, galets 3 500 argiles Trias

112 CARENTAN Canteple, la Fontaine SS 0,00 Sables, galets 2 500 AEP syndicat des Veys Trias 113 CARENTAN Laiterie Gloria FI 10,00 Argiles, galets 2 200 Trias

114 CARENTAN Coopérative viandes FI 4,50 Argiles 2 500 Permien

115 CARENTAN Boyauderie FI 2,10 Alluvions 2 600 Quaternaire

116 CARENTAN La Billonnerle S 0,00 Galets 3 BOO Trias

117 Hydraulique agricole FA 7.40 Calcaires marneux 100 Sables, argiles Sinémurien, Het¬ tangien, Trias

118 STE-MERE-EGLISE Ecoquemauville S 0,00 Calcaires, marnes 2 700 Sinémurien

119 CHEF DU PONT AEP syndicat Sainte- FS 20,00 Calcaires, sables 2 500 Mère Eglise Hettangien, Trias

120 CHEF DU PONT Laiterie Claudel Fl FI 31,50 Calcaires, sables 2 800 Hettangien, Trias

121 CHEF DU PONT Laiterie Claudel F2 FI 40,90 Calcaires, sables 2 700 Hettangien, Trias 122 AMFREVILLE Cauvigny FS 1,60 Calcaires 2 500 AEP syndicat Sainte- Maestrichtien Mère Eglise

123 FRESVILLE Cimenterie CC / Calcaires, argiles 1 700 Sinémurien

124 HAM La Hannièrs CC / Sables 3 300 Trias

125 MONTEBOURG Ebailly SS 0,00 Sables, galets 4 500 AEP syndicat Montebourg Trias

126 MONTEBOURG FS 0,00 Sables, galets 4 600 AEP syndicat Montebourg Trias

127 MONTEBOURG La Chaussée, station SS 0.00 Sables, galets 4 500 AEP syndicat Montebourg Trias

128 MONTEBOURG Rue d'Ozevllle SS 0,00 Grès armoricain 4 200 AEP syndicat Montebourg Ordovicien

129 MONTEBOURG Mont Ronceux CC / Grès armoricain 1 600 Ordovicien

130 ' . Hameau Clémence CC / Grès armoricain 700 Ordovicien

131 VALOGNES Câtelet SC 0,00 Sables, graviers 500 AEP communale Trias

132 VALOGNES Les Carabines s 0,00 Sables 2 100 Trias 133 LIEUSAINT Les Fontaines s 0,00 Grès armoricain 2 100 La Madeleine Ordovicien

134 LIEUSAINT Percy CC / Quartzite 3 500 Ordovicien

135 CD 71 CC / Sables 3 400 Trias

136 LIEUSAINT Ferme Turin CC / Sables, cailloutis 4 000 Trias

' 137 VALOGNES Forage Bretel FC 4,30 Calcaires, sables 900 ... AEP communale Hettangien, Trias 136 VALOGNES Laiterie Valco, Fl FI 4,80 Sables et galets 400 Trias 133 VALOGNES Laiterie Valco, F2 FI 3,00 Sables, galets 300 Trias

CD Ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 000

(2) CC = carrière à ciel ouvert S = source non captée CS = carrière souterraine SC = source captée communale FC = forage ou puits communal SS = source captée syndicale FS = forage ou puits syndical SI = source captée industrielle FI = forage ou puits industriel PR = prise d'eau en rivière FA = forage ou puits agricole TRONCÓN SAINT-LO CHERBOURG

Tableau 2 - c

N° de (1) Commune Désignation Nature Profondeur Nappe Distance estimée de référence C2) plan d'eau la conduite en m en m

140 VALOGNES Bourg neuf CC / Calcaires 900 Hettangien

141 VALOGNES Tivoli FA 5,00 Sables, galets 1 300 Trias

142 VALOGNES Calas se 0,00 Calcaires, sables 1 000 AEP communale Hettangien, Trias

143 VALOGNES Champ de la Haye S 0,00 Sables, galets 500 Trias 144 Vaugoubert SS 0,00 Sables, galets 3 800 AEP syndicat Valognes Trias

145 Les Corps SS 0,00 Grès 4 500 AEP syndicat Valognes Ordovicien

146 BRIX Château Frémond SS 0,00 Grès armoricain 200 AEP syndicat Valognes Ordovicien

147 BRIX Bellefontalne S 0,00 Schistes et grès 1 400 Cambrien

148 BRIX Bellefontalne FS 2,50 Schistes et grès 1 400 AEP syndicat Valognes Cambrien

149 Ballot SS 0,00 Schistes 6 800 AEP syndicat région Cambrien de Bricquebec 150 BRIX La Lande SS 0,00 Grès armoricain 3 300 AEP syndicat région Ordovicien do Bricquebec

151 BRIX Bols Philippe CC / Grès arrraricain 2 ODD Ordovicien 152 BÍÍIX Craques Mesnil SS 0.00 Grès 900 AEP syndicat région Ordovicien de Bricquebec 153 MARTINVAST Isigny ss 0,00 Schistes 2 700 AEP syndicat Martinvast Ordovicien

154 Vaultler ss 0,00 Schistes 1 800 AEP syndicat Martinvast Cambrien

155 TOLLEVAST Fosse Demont SS 0,00 Grès 750 AEP syndicat Martinvast Ordovicien 156 TOLLEVAST Fontaine d'Ombre ss 0,00 Grès armoricain 950 AEP syndicat Martinvast Ordovicien 157 Saint-Gilles ss 0,00 Grès armoricain 5 300 AEP syndicat Martinvast Ordovicien

158 MESNIL AU VAL Bolssals ss 0,00 Grès armoricain 2 300 AEP syndicat la Glacerie Ordovicien 159 MESNIL AU VAL Les Ecocheux ss 0,00 Grès armoricain 3 500 AEP syndicat la Glacerie Ordovicien 160 MESNIL AU VAL La Réveillerie s 0,00 Grès armoricain 'l 300 Ordovicien

161 MESNIL AU VAL Hameau Mesnage ss 0,00 Sables, galets. 6 000 AEP syndicat la Glacerie Trias

162 LA GLACERIE Recherche minière CS / / 3 200

163 LA GLACERIE . Vallon des Traînes s 0,00 Schistes 2 300 Ordovicien 164 LA GLACERIE Roche au Chat s 0,00 Grès armoricain 2 000 Ordovicien 165 LA GLACERIE Asselinerie ss 0,00 Grès armoricain 800 AEP syndicat la Glacerie Ordovicien

166 LA GLACERIE Cloquant CTourlaville) sc 0,00 Schistes et grès 1 300 AEP communauté urbaine Cambrien de Cherbourg

167 LA GLACERIE Marotte CTourlaville) sc 0,00 Schistes et grès 1 100 AEP communauté urbaine Cambrien de Cherbourg 168 TOURLAVILLE Le Trottebec PR / / 3 600 AEP communauté urbaine de Cherbourg

CI) ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 000

C2) CC = carrière â ciel ouvert S = source non captée CS ^ carrière souterraine SC = source captée communale FC = forage ou puits communal SS = source captée syndicale FS = forage ou puits syndical SI = source captée industrielle Fl = forage ou puits industriel PR = prise d'eau en rivière FA = forage ou puits agricole TRONCÓN SAINT-LO CHERBOURG

Tableau 2

N° de CD Ccrcimune Désignation Nature Profondeur Nappe Distance estimée à référence C2) plan d'eau la conduite en m

169 LA GLACERIE Moulin Ingouf CC / Schiste 2 800 Cambrien

170 LA GLACERIE Gringolre CC / Grès armoricain 2 500 Ordovicien

171 CHERBOURG La Roule CC / Grès armoricain 2 700 Ordovicien 172 CHERBOURG La Divette PR / / 2 200 AEP EqUBurdreville 173 LA GLACERIE Montmartre SS 0,00 Grès armoricain 1 900 AEP syndicat la Gla¬ Ordovicien cerie

174 LA GLACERIE Embouteillage source SI 0,00 Grès et schistes 1 800 des Roches Ordovicien

175 LA GLACERIE Les Loges, Noël S 0,00 Schistes et grès 1 100 de May, Ordovicier

CD ce numéro spécifique à l'étude figure également sur le plan au 1/100 OOD

C2) CC = carrière à ciel ouvert PR = prise d'eau en rivière SS = source captée syndicale SI = source captée Industrielle S source non captée