Journal De Valognes 17 1905-04

Journal De Valognes 17 1905-04

Numéro 17. — Dimanche 23 Avril 1903» 5 Centim es Soixante-douzième’ann’êé. JOURNALFeuille Politique, Agricole, Commerciale, DE Industrielle, TAL Scientifique, Littéraire06 et d’AnnoncesN ABONNEMENTS CHEMIN DE FER. — Paris-Cherbourg o h. 8 matin ; 9 h. » matin; Pour la ville, 3 fr. 50 ; Manche et limitrophes, 4 fr.; Paris et Départements, 4 fr. n0 midi 58; ; t h. 03 soir; 4 h. 29 soir 'express) ; 10 h., 15 eoir. — Cherbourg-Paris _: te prix de l'abonnement n'est pas exigible d'avance. Les recouvrements se 5 h. 13 soir; G h. 03 soir tout 2 fois par an le 30 ju in et le 31 décembre. 5 h. 53 matin ; 9 h. 08 matin (express); midi 19 ANNONCES (express); 7 h. 58 soir. Judiciaires, la ligne 0 fr. !(►; Réclames, la ligne 0 fr. Ï5 ; Locates. 0 fr. 50. Valognes ' villeJ Barfleur: départs 6 h. 5 matin; 9 h. 17 matin; midi 55 : jj manuscrits ncm insères riekont nas rendus On peut traiter a forfait pour les annonces souvent répétées. — Les annonces sont 5 h. 25 soir et 8 h. 06 soir. — Barfleur-Valognes (ville) : 5 h. 34 matin (de Sarnt- Lee lettres et mandats concernant la ri l'administration doivent reçues aux Bureaux du Journal, jusqu’au vendredi soir, et à l’Agence delà Presse alartin) ; 8 h. 03 ni.; 11 b. 56iü.j 3 1k SG.soir et 7 h. 29 soir. * } être adressés à U. le Directeur du Journal'de Valognes. Nouvelle, 59, rue de Provent», Pans. — Journal légalisé, tS tmmk. _________ ------------------------ !-------- - ---------------------------------- 1---------- --------- par M. Codet, accepté par M. Rouvier, est gramme : « Nous voulons, dit-il, soutenJr venger, lançant tout ce qu’il a à sa portée. position est repoussée par 466 voix contre >» tout ce qui peut grandir la Fiance, nous I^oxx - Tchéou M. Latout voit peu à peu sombrer sa vic­ 60. voté à la majorité de 422 voix contre 59. Séances du mercredi 19 avril » voulons combattre tout ce qui peut la (22-29-Août 1884). time et se demande s'il va être englouti On passe ensuite à l’article 3 / » diminuer. La Patrie Française réclamera ec elle. Un officier chinois l’ajuste avec Les établissements dont la suppression est or­ L’ordre du jour appelle la discussion du >» toutes les libertés : liberté de penser, A la veille des actions Aavales qui se pré­ son revolver et l'atteint à l’œil. Derrière donnée par l’artide i, continueront provisoire­ proiet du budget pour 1905 adopté par la » liberté d’enseigner, liberté du travail ». parent dans la mer de Chine, il n’est peut- lui,un matelot gémit.» Pourquoi criez-vous? ment de fonctionner, conformement aux dispo­ Cha"mbre et modifié par le Sénat. La pre­ La séance prend fin par un vote unanime être pas sans intérêt de se reporter à - J'ai le bras brisé, mon capitaine. — Moi, sitions qui les régissent âctuelbuient, jusqu’à la mière question traitée est celle du Maroc. de confiance au nouveau comité. vingt-et-un ans en arrière et de revoir ai l’œil crevé et je ne dis rien. » De nou- dévolution de leurs biens aux psoc-iationa pré­ Plusieurs orateurs font la critique de la Ainsi organisée, la Patrie Française est l’œuvre accomplie par une escadrille Fran­ eau, il ordonne : machine en arrière ! et vues par l’article IV et au plu=| tard jusqu’à l’ex­ politique de M. Delcassé. MM. Delcassé et donc consolidée pour longtemps. Les hom­ çaise contre les forces du Céleste Empire. dégage son vaillant petit navire. piration du délai ci-après : Rouvier répondent, puis la discussion est mes éminents qu'elle a su mettre à sa tète Dès qu’il apprit' le guet-apens de Bac-Lé Le 46 a également réussi contre le croi­ Dès la promulgation de la'présente loi, il sera close. sont pour nous un gage de confiance. Nous (24 juin 1884), l'amiral Courbet envisagea seur Yany-Ou qui se jette à la côte. C’était procédé par les agents de l’ifdministralion des On passe ensuite à la loi des finances. sommes donc sûrs quaux prochaines élec­ d’un coup d’œil les sanctions nécessaires et la première fois que la torpille jouait son domaines à l’inventaire descriptif et estimatif : L’ensemble du budget de 1905, est adopté tions, son influence se fera sentir d’une prit une de ces décisions qui procèdent le en bataille rangée. 1° Des biens mobiliers et immobiliers desdits par 514 voix contre 27. façon décisive. Aussi crions avec elle : beaucoup plus de la manière d’opérer de Le feu de l’ennemi se concentre sur le établissements ; Séances du Jeudi 20 avril Yolta qui porte le pavillon de l’amiral Vive la France ! J. Nelson que ce qu’a pu faire Jusqu’à ce jour, 2° Des biens de l’Etat, de^ départements et Dans la séance du matin la Chambre s'oc­ l'amiral Togo. Courbet. Ce frêle navire est partout : il des communes dont les mèfi-es établissements 'avance jusqu’à 200 mètres de la rive cupe du régime des boissons. L’après-midi, 11 s'enferma, comme dans une souricière, ont la jouissance ; elle revient à la séparation des Eglises et Le Rétablissement de la. Torture dans la rivière Min, au mouillage de la contre deux batteries Krupp qui le cou­ Ce double inventaire sera dressé contradictoi­ raient de mitraille. Au bout de trois quarts de l’Etat et continue la discussion de l’arti­ Pagode, tenant, il est vrai, sous son canon rement avec les représentants légaux des éta­ cle 4. Je disais, la semaine dernière, que le gou­ le grand arsenal de Fou-Tchéou, mais se 'heure, les navires chinois sont coules ou blissements ecclésiastiques ot ceux dûment ap­ vernement prétendait avoir découvert un mettant, pour regagner la haute mer, dans en flammes ; à six heures, les batteries de pelés par une notification faije en la forme ad­ complot, et je faisais remarquer la diffé­ l’obligation de détruire d’abord^ la Hotte la cote sont réduites au silence. ministrative. rence de traitement entre les assassins de chinoise, puis d’éteindre les feux des passes Qui-vive continuel pendant la nuit du 23 Les agents chargés de l’inventaire auront droit La « Patrie Française » Syveton, laissés en liberté, et les personnes Mingan et Rimpaï où le fleuve n’a guèz*e au 24. De Fou-Tchéou partent des brûlots de se faire communiquer tous titres et docu­ accusées de ce complot ridicule, immédia­ plus de 3 à 500 mètres de largeur.L’extrème et des chaloupes armées en porte-torpilles. ments utiles à leurs opérations. Depuis la mort de Syvetoa, les journaux tement emprisonnées. - audace de cette manœuvre fut pour beau­ Les matières incendiaires descendent avec annonçaient avec beaucoup de bruit la mort Ce n’était pas assez de mettre ces pau­ le jusant, remontent à la marée montante. M. Louis Vigoureux défend un amende­ coup dans la hâte que mirent les orgueilleux ment tendant à substituer les mots « jusqu’à de la Patrie Française. Syveton, en effet, vres gens en prison : La manière dont on a Mandarins, qui dirigent les conseils de La plupart de nos bâtiments doivent appa- l’attribution des biens » à ceux-ci : « jusqu’à puisqu’il en était 1 unique directeur, incar­ traité l’un d’eux est indigne d’une société Pékin, à l'appeler de Shanghai leurs pléni­ —îiller trois ou quatre fois pour les éviter. nait en lui l'idée de la Patrie Française :en civilisée. 11 fallait arriver à la république Au petit jour, l’amiral nt achever la des­ la dévolution des biens ». potentiaires. L amemiemcuL accepté gouvetae- .Je frappant,le gouvernement croyait frapper rfë Combes et de Rouvier, pour voir réta­ Fou-Tchéou est à 56 kilomètres de la truction de ces dàngereusés épaves et ouvrir à mort la ligue elle-même. La mort de blir la tGrture qui se pratiquait dans les le feu sur l'arsenal. Les journées du 25, du nient et la commission, est adopté par Soi mer ; la marée s’y fait sentir. L’arsenal est voix contre 204. Syveton au contraire aura donné une énergie siècles barbares. à 15 kilomètres en dessous. 26, du 27 et du 28 furent employées à redes­ La suite de la discussion est renvoyée à nouvelle à cette noble association et,coin me Vous allez en juger. # En vue de la rupture des négociations, cendre la rivière. On bombardait chacun l’a si bien exprimé Marcel Habert, « le sang Parmi les accusés se trouve un nommé des formidables ouvrages élevés sur les deux lundi. les Chinois avaient concentré onze bâti­ Séance du lundi 17 avril des martyrs est un gage de succès popr la Vrinat. L’autre jour M. Hamard, chef do la ments dé guerre, armés de 145 pièces de rives, puis on envoyait des compagnies de cause qu’il soutenaient. » Sûreté, le fait amener en sa présence et lui différents calibres allant de 14 à 21 centi­ débarquement briser les pièces Krupp et L’ensemble de l’&rticle 3 est adopté par Désormais, tout est réorganisé : à l’unique dit : mètres et lançant des projectiles de 100 à Armstrong, énormes pour l’époque, qui les 341 voix contre 222, puis ou recommence la direction a succédé un comité directeur de — Vrinat, vous allez me dire où sont les 150 kilogrammes. Des batteries armées de garnissaient. Le 29 notre flotte jeta l’ancre discussion de l’article 4 ainsi conçu : 20 membres recrutés aussi bien à Paris fusils. canons Krupp dominaient la rade et l’ar­ au mouillage de l’île Matson, à l’embou­ Dans le délai d’un an à partir de la promul­ u’en province, donc désormais plus à re- — Mais je n’en sais rien.

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