Chapitre 1. L'épigraphie Latine Des Tricastini

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Chapitre 1. L'épigraphie Latine Des Tricastini Thierry Odiot, Valérie Bel et Michèle Bois (dir.) D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux Drôme Alpara Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini Henri Desaye DOI : 10.4000/books.alpara.773 Éditeur : Alpara Lieu d'édition : Lyon Année d'édition : 1992 Date de mise en ligne : 2 juin 2016 Collection : DARA ISBN électronique : 9782916125268 http://books.openedition.org Référence électronique DESAYE, Henri. Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini In : D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois- Châteaux : Drôme [en ligne]. Lyon : Alpara, 1992 (généré le 12 janvier 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/alpara/773>. ISBN : 9782916125268. DOI : https://doi.org/10.4000/ books.alpara.773. Ce document a été généré automatiquement le 12 janvier 2021. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères. Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini 1 Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini Henri Desaye 1 La première démarche, non la moins facile, que postule une telle recherche, c’est de donner au sujet des limites territoriales acceptables. Dans une optique tutioriste et sans nous prononcer sur le fond, nous bornerons notre propos à l’ancien diocèse de Saint- Paul, prenant pour limites le Jabron, les contreforts de la montagne voconce, le bassin du Lèz et le Rhône, et n’envisageant d’extensions possibles que sur les territoires frontaliers de Montélimar, de la Bégude-de-Mazenc, de Taulignan et de Rochegude. Nous ne nous cachons pas ce qu’il peut y avoir d’arbitraire dans une telle position. D’autre part, nous excluons l’étude de l’instrumentum et des cadastres d’Orange. 2 La répartition des textes dans ce cadre reste significative. Sur 44 inscriptions, 24 proviennent de la bordure occidentale des collines tricastines, à proximité de la plaine rhodanienne, des Granges-Gontardes à Bollène, ensemble où prédominent Saint-Paul (10 textes) et Barry-Bollène (8 textes). Au nord du défilé de Donzère, 111 inscriptions seulement14, dont 6 à Montélimar même, vicus dont l’appartenance tricastine serait à discuter. Sur les confins orientaux, le bassin du Lèz apporte un lot de 6 textes, depuis Taulignan jusqu’à Rochegude. L’axe reste bien la côtière nord-sud dominant la voie d’Agrippa. Ajoutons deux inscriptions étrangères à la cité. La vie municipale 3 Les trois milliaires trouvés à Montélimar (CIL XVII, 164), près du col de Malataverne (CIL XVII, 165) et au Logis-de-Berre (CIL XVII, 166), ne portant pas d’indication de distance, ne peuvent nous aider à déterminer les limites de la cité. Les princes mentionnés, Tibère (CIL XVII, 165, années 31-32), Aurélien (CIL XVII, 164, années 270-275) et Constantin Auguste (CIL XVII, 166, années 307-310) se rencontrent ailleurs sur la voie d’Agrippa. 4 Un sarcophage lyonnais citait le nom et les fonctions de M. Bettonius Romulio... civitatis Tricastinorum (fig. 9) . La restitution dec (urio) a été proposée vu la longueur de la D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini 2 lacune15 mais on ne peut exclure aed(ilis), flam(en)... MM. Audin et Burnand (Audin 1959, p. 327 et tableau VI) placent ce monument après 240. Il est normal que civitas remplace alors colonia et on note le maintien de la forme Tricastini attestée dès le Ier s16. 5 S’il faut lire, sur l’autel 1227, des Ier-IIe s., aere m/u{ltaticio}17 on doit faire de P. Apicius Modestus un magistrat, car c’est en général à un pareil personnage qu’était confié le soin d’affecter le produit des amendes à des fins pieuses ou d’utilité publique18. 9- Epitaphe de l’épouse de M. Bettonius Romulio Musée de la Civilisation Gallo-romaine de Lyon 6 À Taulignan on connaît un édile du pagus Aletanus 19, pagus qui paraît bien avoir laissé son nom à l’église Notre-Dame d’Auton, au Pègue, et dont le chef-lieu devait se trouver là. Le problème est de savoir s’il était tricastin ou voconce 20. M. Tarpin (1991, p. 300 et 305) pense que la multiplicité des pagi chez les Vocontii du sud et chez les Allobroges s’explique par le souci précoce de quadriller d’un réseau administratif la campagne de ces vastes cités sur lesquelles il n’y avait pas eu de déduction coloniale. Le problème n’était sans doute pas le même pour la petite cité des Tricastini, voisine d’Orange21. 7 L’épitaphe du sévir Q. Titius Amandus (5855), dont le nom figure au datif, doit remonter à la seconde moitié du Ier s. (fig. 10). La qualification de sevir tout court (le texte paraît complet) ne présente pas de différence avec celle de sevir Augustalis (Duthoy 1976, p. 209). C’est ce dernier titre que porte Q. Pontinius....io dans une épitaphe qui paraît ancienne aussi22. Le sévir augustal de 1581 exerçait son ministère à Dea Augusta Vocontiorum. D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini 3 10- Epitaphe du sévir Q. Titius Amaudits Musée SPTC 8 L’inscription d’Antistia Pia Quintilla 23 provient de Vaison. Chr. Goudineau (1979, p. 271-273) a montré que cette flaminique était la patronne de Philocrates, l’affranchi auteur du texte, et non de la colonia Flavia Tricastinorum, où elle exerçait son sacerdoce. L’inscription remonte à l’époque flavienne même ou peu après (beauté des lettres, accents sur Flavia, Tricastinorum, patronae, orthographe optumae). La prêtresse était peut- être une étrangère, un flamine (et une flaminique) pouvant être choisis en dehors de la cité24. Le titre de colonia Flavia atteste clairement que Vespasien ou l’un de ses fils a concédé quelque faveur aux Tricastini. Pourquoi ne pas penser à la concession du nom de colonie romaine25 à une cité qui, depuis au moins Auguste, figurait parmi les oppida latina26 ? 9 Contrairement à Alba et à Lucus Augusti, aucun légionnaire tricastin n’ayant été recensé sur le Rhin ou le Danube, nous ne pouvons trouver le nom de ce peuple dans l’origo d’un soldat27. La comparaison avec Vaison et Luc-en-Diois28 laisse supposer que la citoyenneté romaine a été si largement et rapidement répandue chez les Tricastini qu’aucun d’entre eux ou presque n’a eu à la rechercher au Ier siècle par un engagement dans les légions : l’engagement militaire semble inversement proportionnel à la romanisation. La vie religieuse et les croyances 10 Onze inscriptions, dont celles des sévirs et de la flaminique, concernent la vie religieuse. Trois dédicaces ne portent pas (1229)29 ou ne portent plus (1227, 1730) le nom de la divinité. Le formulaire de 1730 fait penser au Ier s.30 L’autel en marbre 1227 D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini 4 possède des pulvini avec acrotère central et focus, le texte montre un Τ surplombant et un petit Ο : on pense aux Ier-IIe s. 11 À Allan, dix fragments sur pierre et un sur marbre, trouvés, ainsi que des bas-reliefs (BR I, 327), dans les ruines d’un sanctuaire local, s’adressent aux Mères Victorieuses31. On connaît des monnaies de Dioclétien et Maximien portant la dédicace Fatis Victricibus 32. Les Mères sont considérées, à l’instar des Destins, comme maîtresses des biens, pouvant procurer la réussite si l’on est cellarius. En terrain celtique, les déesses tutélaires (on connaît des Maires Conservatrices : 497 add.) ont en même temps un caractère guerrier, qu’elles ont mieux conservé dans la tradition insulaire que sur le continent (Sjoestedt 1940, p. 27) et qui pourrait justifier l’attribution de l’épithète Victrices aux protectrices pacifiques d’un domaine. M. André Blanc, se fondant sur les lettres...an... et...to cos des fragments ILGN 257 h et h’, propose d’y voir la mention des consuls de 148 : {Iuli}an{ο et Torqua}to cos(ulibus)33. Le formulaire, la beauté des caractères, la présence de I longae, jusqu’aux lettres hautes et étroites du fragment b, souvenir de l’écriture rustique, ne s’opposeraient pas à cette datation, bien que d’autres dates consulaires restent possibles (fig. 11). 11- Dédicace aux Mères Victorieuses par Niger Collection Vallentin du Cheylard. Montélimar 12 Les Mères Nymphes du Val des Nymphes34, sous un nom emprunté à la mythologie grécoromaine, sont des divinités indigènes des eaux bien connues chez les Vocontii méridionaux.35 Le datif Matris, qui est également usité à Allan au lieu de Matribus, peut confirmer la solidité de la tradition indigène. La forme du couronnement, malgré ses mutilations, avec pulvini et focus, le formulaire et l’écriture36 paraissent attribuer l’autel aux Nymphes au IIe s. 13 Sur une stèle de Clansayes élevée aux Proxsumes37 sont sculptés deux bustes, très mutilés (fig.12). Les Proxsumes, les « Très Proches », représentent des divinités tutélaires, sortes d’« anges gardiens » familiaux, d’où l’adjectif suis qu’on retrouve ailleurs 38. Leur culte, indigène, est bien attesté à Vaison dès le Ier s. et dans la basse vallée du Rhône39. La dédicace de Clansayes, avec ses lettres irrégulières, peut remonter aux deux premiers siècles40. D'Augusta Tricastinorum à Saint-Paul-Trois-Châteaux Chapitre 1. L’épigraphie latine des Tricastini 5 12- Dédicace de Baebia Eroe aux Proxsumes Collection Vallentin du Cheylard. Montélimar 14 Le Tricastin, avec le culte des Mères Victorieuses, des Nymphes et des Proxsumes, ressortit de l’ambiance religieuse indigène qui régnait en cette partie de la Narbonnaise, notamment chez les Vocontii de Vaison et à Nîmes, et qui disparaît ou, du moins, se modifie sensiblement au niveau de Valence ou de Die : si les Mères, après une éclipse dans la vallée de la Drôme et à Valence, réapparaissent chez les Allobroges, les Proxsumes s’évanouissent et les Nymphes presque totalement au nord de la plaine de Montélimar.
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