Aménagement foncier intercommunal des communes Fontaine – Larivière – avec extensions sur les communes d’, et Reppe

Etude d’Impact sur l’Environnement (Art. L.122-1 et s. du Code de l'environnement) valant dossier d’autorisation au titre de la rubrique 5.2.3.0 de la Loi sur l’Eau Version 2

Mars 2016

Informations qualité du document

Informations générales

Auteur Sophie AUBERTIN Type de rapport Étude d'Impact sur l'Environnement Titre du rapport Aménagement foncier intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Date du rapport Mars 2016 Référence AFCE-09-0008 – AFCE-09-0011 et AFCE-09-0013 AFAF des communes de Fontaine, Larivière et Vauthiermont Version Version 2

Destinataires

Envoyé à Nom Entité Envoyé le Jean-Paul GRANGER CG 90 14/03/2016

Copie à Nom Entité Envoyé le Aldo GRAVOTTA SNCF Réseau 14/03/2016 Daniel PERRIN Géomètre

Historique des modifications

Version Date Rédigé par Visé par Document de base : Étude Octobre 2010 S. AUBERTIN S. AUBERTIN d’aménagement foncier Août 2014, repris Document de travail - V0 S. AUBERTIN S.AUBERTIN en février 2015 V1 – étude d’impact soumise à l’avis de Septembre 2016 S. AUBERTIN S. AUBERTIN l’Ae V2 – étude d’impact tenant compte de Fév-Mars 2016 S. AUBERTIN S. AUBERTIN l’avis de l’Ae Egis Aménagement a changé de dénomination sociale pour devenir Egis , certains éléments de ce rapport comme certaines cartes possèdent encore le logo d’Egis Aménagement

L’étude d’impact a été modifiée pour tenir compte des remarques de l’avis de l’Ae. Afin de faciliter la lecture et de tracer l’historique des modifications apportées entre la V1 et la V2 :  les éléments supprimés sont barrés,  les éléments ajoutés sont grisés. SOMMAIRE

8.4. Coût des mesures...... 17 SOMMAIRE 9. PRÉSENTATION DES MÉTHODES D’ÉVALUATION UTILISÉES ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ...... 17 INTRODUCTION ...... 6 10. AUTEURS DES ÉTUDES ...... 17 I. CONTEXTE ...... 6 PARTIE 2 : DESCRIPTION DU PROJET ...... 18 II. LE PÉRIMÈTRE INITIAL DE L’ETUDE ...... 6 I. LE CHOIX DE LA CCAF : MODE D’AMENAGEMENT FONCIER RETENU ET III. LE PÉRIMÈTRE FINAL DE L’ÉTUDE DU PROJET D’AFAF RÉALISÉ PAR LE PERIMETRE D’AMENAGEMENT RETENU ...... 18 GÉOMÈTRE ...... 6 1.1. Mode d’aménagement foncier retenu ...... 18 1.2. Le périmètre d’aménagement retenu ...... 18 1.3. Récapitulatif du mode d’aménagement foncier et son périmètre ...... 20 IV. BUT DE L’ÉTUDE D’IMPACT ...... 7 II. LE PROJET D’AMENAGEMENT FONCIER ET LES TRAVAUX CONNEXES ...... 21 V. DESCRIPTION DU PROJET D’AMENAGEMENT DE LA LGV RHIN-RHONE – 2ÈME PHASE ...... 9 1. LE NOUVEAU PARCELLAIRE ...... 21

2. LE PROGRAMME DE TRAVAUX CONNEXES ...... 21 PARTIE 1 : RESUME NON TECHNIQUE ...... 10 2.1. Nouveau réseau de chemins et de fossés ...... 21 1. DESCRIPTION DU PROJET ...... 10 2.2. Structure viaire ...... 22 2.3. Les travaux hydrauliques – les fossés ...... 23 1.1. Le nouveau parcellaire ...... 10 1.2. Le programme des travaux connexes ...... 10 3. TRAVAUX D’ENTRETIEN SUR DES RUISSEAUX ...... 23 1.3. Le coût des travaux connexes et financement ...... 11 4. LES PLANTATIONS, LES PROTECTIONS ET LA PRESERVATION DES ELEMENTS 2. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT...... 11 ARBORES EXISTANTS ET AUTRES MILIEUX NATURELS ...... 23 2.1. Les enjeux physiques ...... 11 4.1. Les forêts protégées ...... 23 2.2. Les enjeux biologiques et paysagers ...... 11 4.2. Les haies et bosquets préservés – Prairies humides préservées ...... 24 2.3. Les enjeux liés à l’eau ...... 12 4.3. Elagage de haie ...... 24 2.4. Les enjeux fonciers et agricoles ...... 12 4.4. Défrichement de boisements ...... 24 3. SYNTHÈSE DES IMPACTS DU PROJET LGV ...... 12 4.5. Les haies, bosquets, vergers et prairies qui risquent de disparaître ...... 25 4.6. Les haies, ripisylves et bosquets à planter ...... 25 4.7. Généralités sur les plantations de haies ...... 25 4. ANALYSE DES IMPACTS DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER INTERCOMMUNAL DE FONTAINE – LARIVIERE - VAUTHIERMONT ...... 14 5. COUT DES TRAVAUX CONNEXES ...... 26 4.1. Impacts sur le foncier ...... 14 5.1. Principe de calcul des coûts des travaux connexes ...... 27 4.2. Impacts en terme socio-économique ...... 14 5.2. Financement des travaux connexes ...... 29 4.3. Impact en matière d’hydraulique et d’érosion des sols ...... 14 4.4. impacts sur les milieux naturels ...... 14 6. PLAN DES TRAVAUX CONNEXES ...... 29 4.5. impacts sur le paysage ...... 15 4.6. impacts sur l’agriculture ...... 15 PARTIE 3 : ETAT INITIAL ...... 30 4.7. autres impacts ...... 15 5. ANALYSE DES EFFETS CUMULÉS AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ...... 15 I. CADRE GEOGRAPHIQUE ...... 30 6. PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ÉTÉ RETENU ...... 15 II. MILIEU PHYSIQUE ...... 31

7. COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS ...... 16 1. HYDROGRAPHIE ...... 31 1.1. Documents de planification ...... 31 8. MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ...... 16 1.2. Bassins versants ...... 31 8.1. Les mesures d’évitement ...... 16 1.3. Cours d’eau ...... 33 8.2. Les mesures de réduction ...... 17 1.4. Zones inondables ...... 38 8.3. Les mesures de compensation ...... 17 1.5. Zones de ruissellement ...... 38

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1.6. Eaux usées ...... 38 2.1. Industries et activités commerciales et artisanales ...... 116 1.7. Situation de la LGV par rapport au réseau hydrographique ...... 38 2.2. Les équipements communaux ...... 117 2. GÉOMORPHOLOGIE, GÉOLOGIE, HYDROGÉOLOGIE ET PÉDOLOGIE ...... 42 3. LE FONCIER ...... 119 2.1. Géomorphologie et géologie ...... 42 3.1. Le parcellaire ...... 119 2.2. Hydrogéologie ...... 45 3.2. Les comptes de propriétés ...... 119 2.3. Pédologie ...... 47 3.3. Impact du projet sur le foncier ...... 124 3. CONTEXTE CLIMATIQUE ...... 48 4. LES DOCUMENTS D’URBANISME ...... 127 4.1. Le schéma de cohérence territoriale ...... 127 III. ENVIRONNEMENT NATUREL ET PAYSAGER ...... 49 4.2. La charte de développement de la communauté de communes du tilleul ...... 127 4.3. Les documents d’urbanisme communaux ...... 127 1. OCCUPATION DES SOLS ...... 49 VI. INFRASTRUCTURES ...... 130 2. LES MILIEUX NATURELS ...... 51 1. RÉSEAU ROUTIER ...... 130 2.1. Les sites inventoriés ou protégés ...... 51 2.2. Les espaces agricoles : prairies et cultures ...... 59 2. RÉSEAU FERROVIAIRE ...... 131 2.3. Les boisements et forêts ...... 61 2.4. Inventaire et hiérarchisation des haies, bosquets, vergers et arbres isolés ...... 63 2.5. Les bords de chemins et de fossés ...... 72 3. TRANSPORT EN COMMUN ...... 131 2.6. Les cours d’eau, leur végétation associée et les étangs ...... 72 2.7. Les zones humides ...... 74 4. AUTRES RÉSEAUX ET SERVITUDES ...... 132 2.8. Les espèces invasives ...... 74 4.1. Réseaux et servitudes ...... 132 3. LA FAUNE ...... 75 4.2. Alimentation en eau potable ...... 132 4.3. Les déchets ...... 132 4.4. L’assainissement ...... 132 4. ETUDE RÉALISÉE PAR LE CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE FRANCHE COMTE ...... 77 5. TOURISME ET LOISIRS ...... 133 5. LA TRAME VERTE ET BLEUE ...... 78 VII. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE ...... 135 IV. LE PAYSAGE ...... 80 1. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE...... 135 1. L’ATLAS DES PAYSAGES ...... 80 2. SITES ET MONUMENTS HISTORIQUES ...... 135 2. LE PAYSAGE DE FONTAINE ...... 81

3. LE PAYSAGE DE LARIVIÈRE ...... 81 VIII. LA TOPONYMIE DES LIEUX-DITS ...... 136

4. LE PAYSAGE DE VAUTHIERMONT ...... 82 IX. SYNTHESE DES IMPACTS DU PROJET DE LA LGV ...... 138

5. LE PAYSAGE D’ANGEOT ...... 83 X. INTERRELATION ENTRE LES ELEMENTS DE L’ETAT INITIAL ...... 140 6. LE PAYSAGE DE FOUSSEMAGNE ...... 84 XI. SYNTHESE DES ENJEUX ET RECOMMANDATIONS ENVIRONNEMENTALES ...... 141 7. LE PAYSAGE DE REPPE ...... 84 1. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ...... 141 V. MILIEU HUMAIN ...... 86 1.1. Foncier ...... 141 1.2. Agriculture ...... 142 1. POPULATION ET URBANISATION ...... 86 1.3. Sylviculture ...... 143 1.1. Population ...... 86 1.4. Urbanisme et projets communaux ...... 145 1.2. Urbanisation ...... 91 1.5. Le réseau de chemins ...... 145 2. ACTIVITÉS HUMAINES ...... 95 2. DOMAINE DE L’EAU : LES COURS D’EAU, LES ZONES HUMIDES ET LE RUISSELLEMENT ET RISQUES D’EROSION ...... 146 2.1. Agriculture ...... 96 2.2. Sylviculture ...... 112 2.1. La Loi sur l’Eau ...... 146 L’impact du projet sur les espaces boisés ...... 116 2.2. Le domaine de l’eau et l’érosion hydrique des sols ...... 147 Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 3 sur 222 Conseil Départemental du Mars 2016 SOMMAIRE

3. ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE ...... 149 2. PRÉSENTATION DES PROJETS CONNUS ...... 179 3.1. Milieux naturels remarquables ...... 149 2.1. Projets ayant fait l’objet d’un avis de l’Autorité Environnementale (AE) de la DREAL Franche-Comté ...... 179 3.2. Espèces et habitats remarquables ...... 150 2.2. Projets ayant fait l’objet d’un avis de l’AE du CGEDD ...... 179 3.3. Chasse et faune sauvage ...... 151 2.3. Projets ayant fait l’objet d’une autorisation au titre de la Loi sur l’Eau et d’une enquête publique ...... 179 3.4. Plantations nouvelles ...... 151 2.4. Projets ayant fait l’objet d’une enquête publique ...... 179 4. LE CONTRAT D’OBJECTIF ET D’AMENAGEMENT DURABLE : COAD ...... 154 3. APPRÉCIATION DES EFFETS CUMULÉS ...... 180

5. DES PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES A RESPECTER LORS DE PARTIE 6 : PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR L’AMENAGEMENT FONCIER FIXEES PAR ARRETE PREFECTORAL ...... 158 LESQUELLES LE PROJET A ÉTÉ RETENU ...... 183

XII. GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPES D’ÉVALUATION DES IMPACTS ...... 159 I. LES DIFFERENTS AMENAGEMENT FONCIERS ENVISAGEABLES ...... 183 1. DÉFINITION DES IMPACTS ...... 159 1. SOLUTION 1 : PAS D’AMÉNAGEMENT FONCIER ...... 183 2. DISTINCTION DES IMPACTS LIÉS AUX TRAVAUX ET À L’EXPLOITATION DU NOUVEAU PARCELLAIRE ...... 159 2. DÉFINITION DES PÉRIMÈTRES D’AMÉNAGEMENT FONCIER ...... 184

3. PRINCIPES D’ÉVALUATION DES IMPACTS ...... 159 3. SOLUTION 2 : AFAF AVEC EXCLUSION D’EMPRISE ...... 185 4. SOLUTION 3 : AFAF AVEC INCLUSION D’EMPRISE ...... 185 XIII. ANALYSE DES IMPACTS DU NOUVEAU PLAN PARCELLAIRE ET DES TRAVAUX CONNEXES DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER DE FONTAINE – LARIVIERE – II. CHOIX DU MODE D’AMÉNAGEMENT ET DU PÉRIMÈTRE ...... 186 VAUTHIERMONT AVEC EXTENSIONS SUR LES COMMUNES D’ANGEOT, REPPE ET FOUSSEMAGNE ...... 160 1. CHOIX DU MODE D’AMÉNAGEMENT ...... 186 1. IMPACT SUR LE FONCIER ...... 160 1.1. Aucun aménagement foncier ...... 187 1.2. Aménagement foncier sur le secteur agricole perturbé en exclusion d’emprise ...... 187 2. IMPACT EN TERME SOCIO-ÉCONOMIQUE ...... 160 1.3. Aménagement foncier sur les secteurs agricoles et sylvicoles perturbés en exclusion d’emprise ...... 189 1.4. Aménagement foncier sur le secteur agricole en inclusion d’emprise ...... 189 1.5. Aménagement foncier intercommunal Fontaine, Larivière et Vauthiermont et extension sur Angeot et Reppe 3. IMPACTS EN MATIÈRE D’HYDRAULIQUE ET D’ÉROSION DES SOLS ...... 162 (scénario retenu ) ...... 189 1.6. Conseil du bureau d’étude ...... 190 4. IMPACTS SUR LE MILIEU NATUREL ...... 164 2. LE CHOIX DE LA CIAF DE FONTAINE, LARIVIERE ET VAUTHIERMONT ...... 190 4.1. Impact sur les zones naturelles remarquables ...... 164 4.2. Impact sur le site natura 2000 le plus proche ...... 164 4.3. Impact sur la trame verte et bleue ...... 168 III. JUSTIFICATION DE LA PROCEDURE D’AMENAGEMENT FONCIER ...... 192 4.4. Impact sur les zones humides ...... 169 4.5. Impact sur la biodiversité ...... 172 1. POURQUOI FAIRE UN AMENAGEMENT FONCIER SUR LE TERRITOIRE DES 5. IMPACTS SUR LE PAYSAGE ...... 176 COMMUNES DE FONTAINE, LARIVIERE ET VAUTHIERMONT ...... 192

6. IMPACTS SUR L’AGRICULTURE ...... 176 2. LES OBJECTIFS DE L’AFAF ...... 192

7. IMPACTS SUR LA SYLVICULTURE ...... 177 3. QUEL MODE D’AMENAGEMENT FONCIER A RETENIR ...... 192

8. IMPACTS EN MATIÈRE DE SERVITUDES ...... 177 4. QUEL PERIMÈTRE D’AMÉNAGEMENT A PROPOSER ...... 193

9. IMPACTS SUR LA SANTÉ ...... 177 PARTIE 7 : COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS ...... 194 10. ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX ...... 178 I. COMPATIBILITE AVEC LE SCOT ...... 194 PARTIE 5 : ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ...... 179 II. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE RHONE-MEDITERRANÉE ...... 195

1. CADRAGE RÉGLEMENTAIRE ...... 179 III. COMPATIBILITE AVEC LE SAGE ALLAN ...... 196

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IV. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME COMMUNAUX ...... 197 VII. MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ...... 209

1. LES MESURES D’ÉVITEMENT ...... 209 V. COMPATIBILITE AVEC D’AUTRES DOCUMENTS DE PLANIFICATION ...... 199 2. LES MESURES DE RÉDUCTION ...... 211 1. COMPATIBILITÉ AVEC LES PLANS DE DÉPLACEMENT URBAIN (PDU) ...... 199 3. LES MESURES DE COMPENSATION ...... 215 2. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE ...... 199 VIII. COUT DES MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ...... 215 3. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ...... 199 PARTIE 9 : ANALYSE DES METHODES UTILISEES ...... 216 4. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DU CLIMAT, DE L’AIR ET DE L’ENERGIE ...... 199 I. ETAT INITIAL ...... 216

5. COMPATIBILITE AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DE COHÉRENCE ECOLOGIQUE (SRCE) 199 II. DÉFINITION DES PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 218

6. COMPATIBILITÉ AVEC LE PLAN RÉGIONAL SANTÉ-ENVIRONNEMENT ...... 199 III. DÉTERMINATION DES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 218

7. COMPATIBILITÉ AVEC LE PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES D’INONDATION (PRRI) 200 IV. DÉFINITION DES MESURES COMPENSATOIRES ...... 218

8. COMPATIBILITÉ AVEC LES CAPTAGES D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE ...... 203 PARTIE 10 : DESCRIPTION DES DIFFICULTES RENCONTREES ...... 219 8.1. Le captage du Haut Bois à Angeot ...... 203 8.2. Le captage Puits de Foussemagne ...... 203 PARTIE 11 : AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT ...... 220 VI. COMPATIBILITE AVEC LES PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES DU PREFET 204 SOMMAIRE DES CARTES ILLUSTRANT CE DOSSIER ...... 221

PARTIE 8 : MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT DU NOUVEAU PLAN GLOSSAIRE ...... 222 PARCELLAIRE ET DES TRAVAUX CONNEXES DE L’AMENAGEMENT FONCIER ...... 209

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INTRODUCTION II. LE PÉRIMÈTRE INITIAL DE L’ETUDE I. CONTEXTE Carte : plan de localisation La réalisation de la 2ème tranche de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône sur le Territoire de Belfort entre les Le périmètre d’étude de l’état initial de l’environnement prend en compte l’ensemble du territoire des différentes communes de Petit-Croix (à l’Est de Belfort) et Lachapelle-sous-Rougemont (Nord-Est de Belfort, commune communes concernées par le projet d’aménagement foncier, soit limitrophe avec le département du Haut-Rhin), est susceptible de compromettre la structure des exploitations agricoles et forestières. - Les 696 hectares de la commune de Fontaine, - Les 484 ha de la commune de Larivière L’étude d’aménagement foncier a pour objectif de définir si un aménagement foncier est nécessaire et s’il l’est, de proposer le mode d’aménagement foncier et le périmètre le mieux adapté à la situation environnementale, foncière, - Les 474 ha de la commune de Vauthiermont agricole, forestière et socio-économique de la commune. Mise à la disposition de la Commission Communale - Les 388 ha de la commune de Reppe d’Aménagement Foncier (C.C.A.F.), l’étude d’aménagement accompagne l’élaboration du projet. Elle permet au Préfet de prendre les arrêtés intégrant les préoccupations liées à l’environnement, notamment à la gestion de l’eau. - Les 656 ha de la commune d’Angeot - Et les 510 ha de la commune de Foussemagne.

Maître d’Ouvrage de la Ligne, Réseau Ferré de France (RFF) est dans l’obligation de remédier aux dommages causés, notamment par la mise en œuvre d’opérations d’aménagement foncier. Responsable de la procédure d’Aménagement Foncier, le Conseil Général du Territoire de Belfort a, après avis de la CDAF (Commission Départementale d’Aménagement Foncier), institué dans 9 communes de son territoire III. LE PÉRIMÈTRE FINAL DE L’ÉTUDE DU PROJET D’AFAF RÉALISÉ PAR concernées par la réalisation de la 2ème tranche de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, une commission d’aménagement. Les 9 communes sont Angeot, , Fontaine, , Lachapelle-sous-Rougemont, LE GÉOMÈTRE Larivière, Petit-Croix, Reppe et Vauthiermont. Le Conseil Général du Territoire de Belfort a confié, par procédure de marché public, la mise en œuvre d’une étude d’aménagement foncier pour chacune de ces communes au bureau Le périmètre de l’étude du projet d’AFAF comprend la partie du territoire fortement touchée par le projet de LGV. d’études Egis. Sont exclus :

 Le village et les jardins et vergers attenants à l’espace bâti, ainsi que toutes les zones urbanisées et urbanisables inscrites dans les documents d’urbanisme, à l’exception d’un secteur bâti et d’arrières L’étude d’aménagement foncier proposait de réaliser un AFAF (aménagement foncier agricole et forestier) sur la d’habitations sur la commune de Larivière pour permettre la réalisation d’une desserte en bordure du majeure partie du territoire de Fontaine, Larivière et Vauthiermont avec des extensions sur une partie des ruisseau de l’Étang de Virgie, communes voisines : Angeot, Reppe, Foussemagne.  Les emprises de l’autoroute A36, La Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier de Fontaine, Larivière s’est prononcée pour la réalisation d’une opération d’aménagement foncier agricole et forestier avec inclusion d’emprises.  L’Aéroparc de Fontaine,

Le périmètre de l’opération d’aménagement foncier agricole et forestier de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec  Les espaces forestiers de Larivière situés au Nord de l’A36, extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe a fait l’objet d’une enquête publique du 10 janvier au 15 février 2011. L’arrêté préfectoral définissant les prescriptions environnementales sur le projet  Certains espaces forestiers de Vauthiermont qui sont bien organisées ou qui sont situées en zone NATURA d’aménagement foncier a été signé le 16 novembre 2011. 2000 : étang du Chénois.

C’est ce périmètre de projet d’aménagement foncier qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral en novembre 2011.

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Les surfaces ainsi mises en jeu représentent 1 234 hectares réparties comme suit : IV. BUT DE L’ÉTUDE D’IMPACT

 390 ha sur la commune de Fontaine L’étude d’impact sur l’environnement est définie par les articles L122-3 et R.122-3 et suivants du Code de l’Environnement. o 215 ha de surface agricole ; o 175 ha de surface boisée ; L’étude d’impact a pour finalité, à partir des différentes études menées en amont :  de comprendre le fonctionnement et les spécificités des milieux où s’insère le projet ;  337 ha sur la commune de Larivière  d’identifier les incidences des aménagements projetés sur le milieu naturel et humain ainsi que sur le o 265,5 ha de surface agricole ; paysage, et d’en évaluer les conséquences acceptables ou dommageables.

o 71,5 ha de surface boisée ; Elle doit permettre, en outre :  355 ha sur la commune de Vauthiermont  de guider le Maître d’Ouvrage dans la conduite de son projet ; o 292,7 ha de surface agricole ;  de démontrer que le projet prend en compte les préoccupations d’environnement ;

o 62,3 ha de surface boisée ;  d’éclairer l’autorité administrative sur la nature et le contenu de la décision à prendre ;  d’informer le public et lui permettre d’exprimer son avis.  121 ha sur la commune d’Angeot

o 38 ha de surface agricole ; Elle comprendra, conformément à l’article R.122-5 du Code de l’Environnement : o 83 ha de surface boisée ; 1° Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions

 21,5 ha sur la commune de Reppe 2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment o 21,5 ha de surface agricole ; sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau,  17,4 ha sur la commune de Foussemagne l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments o 17,4 ha de surface agricole ;

3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés dans l’état initial et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ;

4° Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :  ont fait l'objet d'un document d'incidences (au titre de l'article R. 214-6) et d'une enquête publique ;  ont fait l'objet d'une étude d'impact avec avis de l'autorité environnementale rendu public.

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V. AUTRES PROCÉDURES RÉGLEMENTAIRES APPLICABLES AU 5° Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage et PROJET : LA LOI SUR L’EAU les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l'environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ; Les décrets n°2006-880 et 2006-881 du 17 juillet 2006, modifiant les décrets n°93-742 et 93-743 du 29 mars 1993, définissent les procédures d’autorisation et de déclaration qui visent tous travaux, ouvrages, installations ou

activités dès lors qu’ils concernent directement ou indirectement l’eau et les milieux aquatiques. 6° Les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par le document Plusieurs éléments du projet sont concernés par cette procédure administrative préalable à l’aménagement. En d'urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes application des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement et de l’article R.214-1 relatif à la mentionnés à l'article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration, les travaux connexes de l’AFAF font mentionnés à l'article L. 371-3 référence aux rubriques suivantes :

7° Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l'ouvrage pour : Rubriques Caractéristiques du Régime applicable  éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets Nature de la rubrique concernées projet au projet n'ayant pu être évités ; 5.2.3.0. Les travaux décidés par la commission Création d’un fossé Autorisation  compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé d’aménagement foncier comprenant des travaux humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, tels que l’arrachage des haies, l’arasement des Remblai dans une zone le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité. talus, le comblement des fossés, la protection des considérée comme La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l'exposé sols, l’écoulement des eaux nuisibles, les inondable retenues et la distribution des eaux utiles, la des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments visés au 3° ainsi que d'une rectification, la régularisation et le curage des présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments visés cours d’eau non domaniaux : (A) projet soumis à au 3° autorisation

3.3.1.0. Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, Le projet va supprimer Déclaration 8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir l'état initial visé au 2° et évaluer les effets du projet sur remblais de zones humides ou de marais, la zone 1572 m² de zone humide l'environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix asséchée ou mise en eau étant : opéré - Supérieure ou égale à 1 ha : (A) projet soumis à autorisation 9° Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître - Supérieure à 0,1 ha, mais inférieure à 1 ha : (D) d'ouvrage pour réaliser cette étude projet soumis à déclaration

10° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont Comme le permet la règlementation, la présente étude d’impact tient lieu de dossier Loi sur l’Eau. (Les contribué à sa réalisation éléments concernant les impacts hydrauliques de l’aménagement foncier sont traités dans la partie 4 : analyse des impacts du projet d’amenagement foncier de Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe).

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VI. DESCRIPTION DU PROJET D’AMENAGEMENT DE LA LGV RHIN-RHONE – 2ÈME PHASE Le projet au niveau des communes de l’aire d’étude : La branche Est, qui reliera, à terme, Dijon à Mulhouse, consiste à réaliser une ligne nouvelle de 190 kilomètres, entre Genlis (Côte d’Or) et Lutterbach (Haut-Rhin), en la raccordant au réseau existant à ses extrémités. La commune de Fontaine est concernée par l’emprise du projet de la LGV Rhin-Rhône. Le tracé de la LGV longe, au Sud-Ouest de la commune, le massif boisé du Fay, puis après passage de la RD 22, traverse des espaces La première phase de réalisation de 140 km, mise en service en décembre 2011, relie Villers-les-Pots (Côte d’Or) et agricoles pour rejoindre la commune de Larivière. Avant de sortir du ban communal de Fontaine, le tracé de la LGV Petit-Croix (Territoire de Belfort). Elle comprend également l’amélioration du raccordement de Perrigny dans le Rhin-Rhône franchit la RD 60 et le ruisseau du Margrabant. nœud ferroviaire dijonnais, ainsi que la création de deux gares nouvelles : Le tracé du projet de la LGV Rhin-Rhône traverse le territoire communal de Larivière dans son extrémité Sud-Est. Il  Besançon Franche-Comté TGV à Auxon-Dessus (Doubs) passe sur des espaces agricoles et boisés en franchissant la vallée de la rivière Saint-Nicolas et l’axe routier de la  Belfort-Montbéliard TGV à Meroux-Moval (Territoire de Belfort) RD 11. Le linéaire représenté par le tronçon du tracé de la LGV à Larivière reste toutefois relativement réduit. La commune de Vauthiermont est traversée dans sa partie Ouest par le tracé du projet de la LGV Rhin-Rhône. La 2ème phase de la LGV Rhin-Rhône Branche Est consiste à prolonger sur une cinquantaine de kilomètres au Dans sa partie Sud, le tracé longe la RD 31 puis s’en écarte lors de la traversée du massif boisé des Bouleaux. Plus total, la ligne mise en service le 11 décembre 2011 : au Nord, le tracé sort du territoire de Vauthiermont entre l’autoroute A 36 et la RD 27, route qu’il franchira sur la commune d’Angeot.  à l’ouest : de Genlis (21) à Villers-les-Pots (21) sur 15 km. La commune d’Angeot est concernée par l’emprise du projet de la LGV Rhin-Rhône. Le tracé de la LGV passe au  à l’est : de Petit-Croix (90) à Lutterbach/Richwiller (68), sur 35 km niveau de l’extrémité Est de la commune, en longeant l’autoroute A 36 sur sa bordure Est. Le tracé traverse du Sud au Nord des terres agricoles d’Angeot puis des boisements appartenant au massif du Haut-Bois. En sortie de la commune, le tracé se poursuit sur le territoire d’Eteimbes.

Le principal ouvrage présent sur le secteur d’étude est le Viaduc de la Saint-Nicolas. A Fontaine et à Larivière (90), la LGV franchira, par un viaduc bi-poutres métallique long de 882 mètres, 2 cours d’eau : le Margrabant et la Saint-Nicolas et la RD 60 qui relie la zone économique de l’Aéroparc à l’autoroute A36. La longueur de ce viaduc est justifiée par la traversée d'une plaine inondable où coulent ces deux cours d'eau.

Photomontage

Maillon du réseau européen à grande vitesse, la seconde phase de la LGV Rhin-Rhône branche Est rapprochera la France des espaces économiques et démographiques majeurs du bassin rhénan jusqu'au Benelux, en passant par la région parisienne. Elle facilitera également leurs liaisons ferroviaires avec les pôles économiques et urbains de l’arc méditerranéen.

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AVANT Aménagement foncier APRES Aménagement foncier PARTIE 1 : RESUME NON TECHNIQUE Nb moyen de parcelles par îlot 12 4

1. DESCRIPTION DU PROJET La surface totale à aménager était de 1 236 ha avant aménagement et est de 1 234 ha après. Cet écart s’explique La Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier (CIAF) de Fontaine-Larivière-Vauthiermont s’est par des réajustements de surfaces réelles, suite aux relevés et au calage des bornes sur le terrain. prononcée pour la réalisation d’une opération d’aménagement foncier agricole et forestier (AFAF). L’arrêté ordonnant du 16 novembre 2011 définit le périmètre d’aménagement foncier.

Mode d’Aménagement Périmètre d’aménagement 1.2. Le programme des travaux connexes Foncier (AF)

Aménagement foncier Fontaine – Larivière agricole et forestier Périmètre : 1 236 ha - Vauthiermont APRES Aménagement foncier (AFAF) Surface total à aménager 1 234 ha

Longueur totale des chemins 30 905 m 1.1. Le nouveau parcellaire Longueur de chemins maintenus en l’état 8 310 m AVANT Aménagement foncier APRES Aménagement foncier Longueur de chemins maintenus avec travaux de réfection 12 640 m Surface total à aménager 1 236 ha 1 234 ha Longueur de chemins supprimés 6 125 m Surface cultivable SAU (terres + prés) 864,9 ha Longueur de chemins créés 3 830 m 1 107 606 Nombre de parcelles, y compris domaine Longueur de fossés supprimés 0 m public non cadastré Réduction 45 % Longueur de fossés créés 1 090 m 1ha 12 2 ha 04 Superficie moyenne des parcelles Augmentation de 182%

Nb de comptes de propriétaires 364 339

monoparcellaires 199 240

187 108 Nb d’îlots d’exploitation Réduction de 57%

9 5 Nb moyen d’îlots par exploitation Réduction de 55%

6ha 20 9ha 90 Surface moyenne d’un îlot d’exploitation Augmentation de 160%

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1.3. Le coût des travaux connexes et financement 2. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Le secteur d’étude correspond aux territoires des communes concernées par le projet d’aménagement foncier à savoir les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Reppe et Foussemagne. Désignation des travaux Coût en euros H.T. 2.1. Les enjeux physiques Amélioration et création de chemins et de fossés 415 599 € H.T D’une manière générale le relief du secteur d’étude est assez plat, simplement ondulé par une série de vallées : la Défrichements 15 400 € H.T Saint-Nicolas, la Loutre, le Margrabant principalement.

Élagage de haies 10 275 € H.T Le secteur d’étude est situé dans la Trouée de Belfort qui est une dépression caractérisée par des formations géologiques du tertiaires (marnes de l’Oligocène) et du quaternaires (alluvions, cailloutis du Sundgau et lœss). Plantations 16 705 € H.T

Zones humides 3 200 13 400 € H.T

Coût total en euros H.T. 471 379 € H.T 2.2. Les enjeux biologiques et paysagers Dans le cadre de tout aménagement foncier, il apparaît comme primordial de conserver au maximum le

patrimoine naturel existant. Il est toujours plus aisé de conserver des éléments en place que de les recréer. Financement :

RFF prend en charge l’ensemble des travaux qui ne sont pas des travaux de confort. Le montant des postes du Sur le territoire sont recensées plusieurs zones naturelles : programme de travaux connexes s’élève à environ 461 179 471 379 € H.T, hors frais de maîtrise d’œuvre, divers et imprévus. Le financement des travaux connexes s’effectuera de la façon suivante : Vauthiermont Fontaine Larivière Larivière Angeot Reppe Type de Frais - 446 304 456 504 € H.T par RFF pour les Travaux connexes (TC) : zone Dénomination naturelle - 4 250 € H.T par l’association foncière de Fontaine, SIC : Étangs et vallées du Territoire de Belfort x x x x x Natura 2000 - 2 550 € H.T par la commune de Fontaine, ZPS : Étangs et vallées du Territoire de Belfort x x x x x Site Classé Tilleul de Turenne x - 3 400 € H.T par la commune de Larivière, Vallée de la Bourbeuse et ses affluents, ZNIEFF 2 x x x x x et Saint-Nicolas - 4 675 € H.T par la commune de Vauthiermont. Basse vallée de la Saint-Nicolas au Sud de Larivière x x x ZNIEFF 1 Étang du Chênois x

Zone humide x x x x x x L’ensemble des mesures en faveur de l’environnement (voir chapitre relatif à ces coûts page 216) est pris en charge par RFF. Une faune et une flore variée occupent ces éléments paysagers, participant à la richesse des écosystèmes.

Toutes les espèces ne sont pas « remarquables » mais jouent un rôle important pour la biodiversité locale. Ainsi, la conservation des éléments boisés et des zones enherbées permettra de préserver les espèces présentes sur le territoire. Est à signaler la présence d’espèces invasives liées au milieu humide.

Le paysage est marqué par une campagne composée de villages, forêts et zones agricoles avec des vues dégagées sur le massif des Vosges en arrière-plan.

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Nombre Nombres d’actifs sur les Commune Terre d’exploitations exploitations SAUe 1 Surface en labourable Cheptel (ha) en herbe (ha) 2.3. Les enjeux liés à l’eau (ha) en en 2010 2010 en 2010 1988 2000 2010 1988 2000 2010 2010  Les eaux superficielles Fontaine 14 10 7 17 16 11 357 130 227 377 Le secteur d’étude s’inscrit principalement dans le bassin versant de la Bourbeuse, et plus précisément dans celui de la Saint-Nicolas (affluent de la bourbeuse). Le réseau hydrographique est assez dense. Larivière 5 5 2 3 2 2 58 - - 65 Vauthiermont 10 5 6 15 10 12 535 308 227 1133 Une grande partie du territoire est recensé comme humide. Angeot 13 9 9 10 11 11 285 195 90 221 Du point de vue des risques d’inondation, le secteur d’étude est couvert par le PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) de la Bourbeuse. Foussemagne 5 1 2 8 1 2 76 - - 34 Reppe 22 10 8 23 16 17 778 430 340 595  Les eaux souterraines Deux captages d’alimentation en eau potable sont recensés sur le territoire des communes concernées par le projet : le captage d’Angeot dont les périmètres de protection s’étendent sur Angeot et Vauthiermont au niveau d’un massif forestier et le captage « grenelle » de Foussemagne dont le périmètre n’est pas concerné par le projet de périmètre de l’AFAF.

2.4. Les enjeux fonciers et agricoles 3. SYNTHÈSE DES IMPACTS DU PROJET LGV Les données sont issues du projet au stade EP en juillet 2010, calcul SIG  Le foncier  Impact du projet de la LGV sur l’occupation du sol : Toutes les communes concernées par le projet ont déjà fait l’objet d’un remembrement entre 1964 pour le plus ancien et 1980 pour le plus récent. Fontaine : Le projet de la LGV nécessite une emprise de 25,5 ha. Les surfaces affectées sont 7 ha de bois, 5,5 ha de cultures, 7 ha de pâtures et 3,1 ha de prairies fauchées. Bien qu’il y est eu des remembrements le parcellaire est hétérogène, la taille moyenne des parcelles est d’environ 0,9 ha. Les parcelles sont nombreuses. La petite propriété (moins de 2,5 ha) est la plus représentée et présente un Larivière : Le projet de la LGV nécessite une emprise de 6,6 ha à Larivière (donnée projet au stade AVP, calcul émiettement faible. La moyenne propriété montre un émiettement faible à moyen. La grande propriété correspond SIG). Les surfaces affectées sont 2 ha de bois, 2,1 ha de cultures, 0,4 ha de pâtures et 1,9 ha de prairies fauchées. généralement aux forêts communales. Vauthiermont : Le projet de la LGV nécessiterait une emprise de 16,2 ha dont plus de 12,6 ha sur les terres Aucun problème majeur d’accessibilité n’est recensé. agricoles. 2,7 ha seront impactés à la zone boisée.

Angeot : Le projet de la LGV nécessiterait une emprise de 15,4 ha (donnée provisoire projet au stade EP, calcul SIG) dont 7,3 ha sur les terres agricoles, uniquement pour des parcelles cultivées. 7,45 ha seront impactés à la  Les exploitations agricoles zone boisée. Le secteur d’étude appartient à la région agricole du Sundgau et est situé dans la zone d’appellation d’origine « Munster » ou « munster géromé ».

La production agricole du secteur d’étude est de type polyculture élevage (bovins et volailles) permettant le maintien des surfaces toujours en herbe qui sont en constantes régressions ces 20 dernières années au profit des cultures.

1 SAU : Surface Agricole Utilisée des exploitations.

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 Impact du projet de la LGV sur l’agriculture :  Impact du projet de la LGV sur le foncier : Fontaine : Les exploitants agricoles sont touchés pour 15,6 ha. 3 des 6 exploitants touchés ont leur siège à Fontaine : 21 propriétés soit 7 % du nombre de comptes de propriétés de la commune (311) de Fontaine sont Fontaine : GAEC du Viot (6,3 ha), Jullerot Jean-Marie (3,6 ha), Cuenat Francis (1 ha). Parmi les trois autres touchés par l’emprise du projet de LGV. 54 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de exploitants, le plus touché à Fontaine est Hantz Didier, pour 3,7 ha (cet impact est à minimisé par le fait qu’il s’agit LGV met en cause le foncier agricole et forestier. 5 propriétaires sur 21 sont touchés pour plus de 1 hectare et 1 est d’une emprise viaduc et que les parcelles de pâtures concernées devraient conservées leur vocation). Par ailleurs, affecté pour plus de 5 hectares : il s’agit de la commune de Fontaine pour 7,4 ha au niveau de la forêt communale. 2 exploitants dont le siège est à Fontaine sont touchés par le projet à Frais. Il s’agit de Bury Nelly pour 0,6 ha et Cuenat Francis pour 2,4 ha. 3 exploitations vont être fortement touchées avec un prélèvement supérieur ou proche Larivière : 13 propriétés soit 6 % du nombre de comptes de propriété de la commune (220) de Larivière sont de 5%. La viabilité de l’une d’entre elle est menacée : il s’agit de l’exploitation de Monsieur CUENAT Francis, qui est touchées par l’emprise du projet de LGV. 20 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de également impacté sur Frais. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont liées à la commune LGV met en cause le foncier agricole et forestier. Les propriétaires les plus touchés (surface totale des parcelles de Fontaine et de Vauthiermont. Le projet de la LGV va démembrer et désorganiser fortement 4 îlots d’exploitations. affectées) sont la commune de Larivière pour 1,5 hectare et M. Chretien pour 1 hectare. L’effet de coupure va créer des petites parcelles agricoles les rendant très difficilement exploitables en l’état. Vauthiermont : 15 propriétés de Vauthiermont sont touchées par l’emprise du projet de LGV. 32 parcelles seront Larivière : Les exploitants agricoles sont touchés pour 4,4 ha à Larivière. 5 exploitations sont touchées, dont 2 ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier. 6 possédant leur siège d’exploitation sur la commune voisine Vauthiermont. L’exploitation agricole de Larivière est propriétaires seront touchés pour plus de 1 ha. Certains propriétaires, fortement impactés, ont vendus leurs également touchée par le projet de la LGV pour 0,8 ha. Cet exploitant de Larivière n’est pas impacté par le projet parcelles touchées par le projet de la LGV à la SAFER. sur une autre commune. L’exploitant le plus concerné en terme de prélèvement global sur sa SAU est l’EARL du Lavoir avec un prélèvement global qui dépasse les 5%. Cette exploitation est également touchée sur Angeot et Angeot : 26 propriétés soit 8 % du nombre de comptes de propriétés de la commune d’Angeot sont touchés par Vauthiermont. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont principalement liées à la commune l’emprise provisoire du projet de LGV. 34 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de de Vauthiermont. LGV met en cause le foncier agricole et forestier.

Vauthiermont : 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège d’exploitation sur Vauthiermont. L’exploitation la plus touchée, l’EARL du Lavoir est concernée par une  Impact du projet de la LGV sur les milieux naturels répertoriés : emprise d’environ 7,4 ha, soit près de 6 % de sa surface agricole utile en cumulé. L’impact agricole est important en terme de prélèvement, mais également en terme de déstructuration parcellaire et de délaissés : en particulier celui Fontaine et Larivière: le projet de LGV traverse une zone Natura 2000, une ZNIEFF de type I et une ZNIEFF de créé le long de la RD 31. type II, toutes 3 localisées sur la vallée de la Saint-Nicolas. On notera que le tracé prévoit le franchissement de cette vallée au moyen d’un viaduc. Angeot : 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège d’exploitation sur la commune voisine de Vauthiermont.

19 exploitations agricoles sont touchées par le projet de la LGV, dont 6 exploitations sont concernées par un effet  Impact du projet de la LGV sur les haies, arbres isolés et bosquets : cumulé de prélèvement. La pérennité de 3 exploitations est considérée comme remise en cause par la LGV : il s’agit du Cuenat Francis de Fontaine, l’EARL du Lavoir de Vauthiermont et l’EARL sous la Ville de Frais. Fontaine : Le seul élément situé sur le tracé de la LGV est la ripisylve du Margrabant, à l’amont direct de sa confluence avec la Saint-Nicolas. Le projet prévoyant un franchissement par viaduc de la vallée de la Saint-Nicolas, elle ne devrait pas être affectée de manière significative.

 Impact du projet de la LGV sur la sylviculture : Larivière : Les éléments naturels situé sur le tracé de la LGV à Larivière sont peu nombreux (1 arbre isolé, une haie, un bosquet, 2 ripisylves). Ces éléments sont tous localisés au niveau de la confluence du Margrabant avec la Fontaine : 6,4 ha seront prélevés sur la forêt communale de Fontaine. Le projet va avoir un effet de coupure Saint-Nicolas. Le projet prévoyant un franchissement par viaduc de la vallée de la Saint-Nicolas, ces éléments important sur une parcelle forestière qui sera désolidarisée du reste du massif. naturels ne devraient pas être affectés de manière significative.

Larivière : le projet de LGV va impacter une surface de 1 ha environ sur des boisements situés dans la vallée de la Vauthiermont : Aucune haie, ni aucun arbre isolé ou bosquet ne seront situés sous l’emprise de la LGV. Par contre Saint-Nicolas. la ripisylve de la Saint-Nicolas sera touchée.

Vauthiermont : le projet LGV va prélever 3 ha sur la forêt communale de Vauthiermont. Angeot : L’emprise de la LGV va concerner des arbres d’alignement situés le long de la RD 27 entre Angeot et Vauthiermont et qui possèdent un intérêt très élevé. Angeot : le projet de la LGV concerne 8,3 ha de bois, dont 4 ha sur la forêt communale d’Angeot, le reste est prélevé sur la forêt privée. La forêt privée est déjà morcelée dans ce secteur. Le projet va créer des délaissés boisés, des parcelles enclavées et va séparer des morceaux de la forêt communale du reste du massif forestier.

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4. ANALYSE DES IMPACTS DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER INTERCOMMUNAL DE 4.3. Impact en matière d’hydraulique et d’érosion des sols FONTAINE – LARIVIERE - VAUTHIERMONT Cible Impact Caractéristique Niveau

4.1. Impacts sur le foncier orientation et taille des parcelles Direct et permanent faible

Cible Impact Caractéristique Niveau changement d’occupation du sol Direct, temporaire ou faible permanent L’inclusion d’emprise permet de répartir le prélèvement sur arrachage de haie Direct et permanent Nul l’ensemble des propriétaires et ainsi prélèvement de l’emprise de la LGV Direct et permanent de diminuer l’impact sur les arrachage de haie Indirect, permanent Jugé faible propriétaires situés directement sous l’emprise plantation de haies Direct et permanent Positif hydraulique amélioration de l’effet de coupure Direct, temporaire ou Direct et permanent positif drainages Nul Foncier engendré par la LGV permanent

modification de la taille et la forme des Direct et permanent positif Non quantifiable mais drainages Indirect, permanent parcelles risque existant

regroupement des parcelles d’un même Direct et permanent positif travaux hydrauliques sur les Direct, temporaire ou Nul propriétaire cours d’eau permanent

desserte de toutes les parcelles Direct et permanent positif Suppression de zones humides Direct et permanent Moyen

4.2. Impacts en terme socio-économique 4.4. Impacts sur les milieux naturels Cible Impact Caractéristique Niveau Cible Impact Caractéristique Niveau

Constitution de réserves foncières pour un projet Direct et permanent nul Natura 2000 Direct, temporaire ou permanent Négligeable communal Réserve Trame verte et bleue Direct, temporaire ou permanent Nul foncière Constitutions de parcelles à vocation Direct et permanent positif Trame Biodiversité Direct, temporaire ou permanent Faible compte tenu de la Urbanisme environnementales verte et surface du périmètre bleue Sur les zones urbanisables Direct et permanent nul Menace de disparition Direct et permanent Faible Biodiversité Amélioration des chemins existants Direct et permanent positif d’éléments arborés Milieu Réseau viaire Desserte de secteurs enclavés par la LGV Direct et permanent positif Plantation de vergers Direct, temporaire ou permanent Nul aquatique Chemins de randonnées existants Direct et permanent Très faible Zones humides Direct et permanent Moyen

Développement Pas de projet Direct et permanent nul Ripisylve Direct, temporaire ou permanent Légèrement positif communal

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4.5. Impacts sur le paysage Cible Impact Caractéristique Niveau Cible Impact Caractéristique Niveau de chantier

Direct, temporaire ou faible Disparition d’éléments arborés Économie d’engrais, de produits Direct et permanent Positif permanent phytosanitaires

Uniformisation de l’occupation Direct, temporaire ou faible des sols permanent Paysage Direct, temporaire ou positif 5. ANALYSE DES EFFETS CUMULÉS AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS Maintien d’une agriculture viable permanent 2 projets connus ont été recensés à proximité du projet, au niveau de l’Aéroparc de Fontaine. Il s’agit de 2 ICPE, et l’analyse n’a établi aucun lien entre ces projets connus et le projet d’AFAF. Il n’y a donc aucun effet cumulé à Réalisation de nouvelles Direct, temporaire ou légèrement positif prévoir. De plus, l’Autorité environnementale demande une analyse des effets cumulés avec le projet d’AFAF de la plantations permanent commune voisine qui est réalisé de manière simultanée (impact global d’un même programme). Il s’agit de l’aménagement foncier de la commune de Frais au Sud et celui de la comune d’Eteimbes au Nord-Est.

6. PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS POUR LESQUELLES LE 4.6. Impacts sur l’agriculture PROJET A ÉTÉ RETENU Cible Impact Caractéristique Niveau Afin de remédier aux impacts provoqués par le passage de la future LGV Rhin-Rhône 2ème tranche, la CIAF a le choix entre 3 solutions : optimisation de la forme et taille des parcelles Direct et permanent positif dont celles liées aux impacts du projet LGV

Regroupement des parcelles Direct et permanent positif Agriculture  Pas d’aménagement foncier : RFF s’engage à animer des échanges amiables, Rationalisation du parcellaire Direct et permanent positif Si la CIAF décide de ne pas réaliser d’aménagement foncier le parcellaire Accès aux parcelles Direct et permanent positif situé de chaque côté de l’emprise demeure inchangé et les propriétaires impactés par le projet subiront un prélèvement de leur terrain. 4.7. Autres impacts L’emprise du projet de la LGV est importante sur le territoire des communes, il remet en cause le foncier agricole et sylvicole, c’est Cible Impact Caractéristique Niveau pourquoi, cette solution n’a pas été retenue. Amélioration des conditions Direct et permanent Positif Sylviculture d’exploitation forestière chemins de randonnées et de Direct et permanant Très faible promenades Servitudes autres servitudes Direct et permanant Nul

Émission de poussières dues aux Direct et temporaire Faible engins de chantier Santé Pollution accidentelle due aux engins Direct et temporaire Faible

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 Un Aménagement Foncier Agricole et Forestier (AFAF) avec exclusion d’emprise 7. COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS Le projet d’aménagement foncier intercommunal de Fontaine, Larivière et Vauthiermont, ainsi que ces travaux connexes sont jugés compatibles avec le SCoT du Territoire de Belfort, aux dispositions du SDAGE Rhône- Si la CCAF décide de réaliser un Méditerranée, avec les documents d’urbanisme des communes, avec le schéma régional de cohérence écologique, aménagement foncier avec exclusion avec les captages d’alimentation en eau potable. d’emprise le parcellaire est réorganisé et seul les propriétaires impactés par Plusieurs des travaux connexes seront réalisés en zone inondable. Ces travaux ne nécessiteront pas de remblais, le projet subiront un prélèvement de ainsi le projet est jugé compatible avec le PPRi. leurs terres. Après mise en place des mesures de réduction (mesures de compensations des impacts sur les zones humides, Un aménagement foncier sur le sur le défrichement) le projet de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec secteur agricole qui se limite au extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe respecte les prescriptions environnementales du parcellaire directement impacté par la Préfet. LGV ne permet pas de remédier à l’impact sur la désorganisation globale des exploitations agricoles et le prélèvement sur certains propriétaires est conséquent. C’est pourquoi cette solution n’a pas été retenue.

8. MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT

 Un AFAF avec inclusion d’emprise 8.1. Les mesures d’évitement Si la CCAF décide de réaliser Les mesures d’évitements ont pu être mises en place grâce à un recensement des zones sensibles et à un un aménagement foncier avec accompagnement tout au long de la phase projet. Les mesures d’évitement mises en œuvre sont : inclusion et que la SAFER dispose des surfaces  La modification du programme des travaux avec abandon de travaux initialement envisagés comme des nécessaires, le parcellaire est travaux ponctuels sur des cours d’eau, des défrichements, réorganisé et le prélèvement de terres sur les propriétaires reste  La modification du programme des travaux par adaptation des travaux pour éviter ou limiter l’impact sur des très limité. Si la SAFER ne zones humides, possède pas de terrains l’ensemble des propriétaires  Une tentative de modification de certains travaux prévus dans le programme mais maintenu compte tenu de situés dans le périmètre leur nécessité. Il s’agit du chemin de la Marnière à Larivière. d’aménagement foncier  Le planning des travaux permettant d’éviter certains impacts sur les espèces en particulier. subissent un prélèvement de leur terre appliquant ainsi le principe de solidarité.

L’impact de la LGV sur le foncier et les îlots d’exploitation, l’émiettement parcellaire, la taille et la forme de certaines parcelles, ainsi que la dispersion de certaines exploitations agricoles sur le territoire est à l’origine de nombreuses contraintes influant directement sur les activités agricoles, mais également sylvicoles. La SAFER possède également des terrains sur le territoire des communes.

C’est pourquoi, la CIAF de Fontaine, Larivière et Vauthiermont qui s’était réunie le 5 mai 2011 s’est prononcée pour la réalisation d’une opération d’aménagement foncier agricole et forestier (AFAF) avec inclusion d’emprise. Les logiques d’exploitations ont amené la CIAF de Fontaine, Larivière et Vauthiermont à envisager des extensions sur les communes d’Angeot (dans le respect de la CCAF d’Angeot également), de Reppe et de Foussemagne.

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8.4. Coût des mesures 8.2. Les mesures de réduction Désignation des travaux Coût en euros H.T. Différentes mesures de réduction seront mises en œuvre, il s’agit de : Plantations 13 400 euros H.T.

Type de mesures Surface Travaux Surface Coefficient Commune Créations de zones humides (ripisylve, prairies, 4 000 euros H.T. compensatoires retenue connexes boisements, dépressions)

Boisements humides attribution Fontaine Parcelle 6 Création de zone humide par décaissement de la 10 200 euros H.T. 695 m² 0 commune plateforme

Boisements humides attribution TC 20.2 Gestion d’entretien prairie humide de la Marnière 5 000 euros H.T. 1 000 m² 0 Fontaine commune Expertise Oiseaux en avril 2016 au niveau du 2 400 euros H.T. Prairie humide 840 m² 1 840 m² Fontaine Parcelle 40 défrichement de Vauthiermont

Plantation ripisylve 1025 m² 1 0,25 1025 250 m² Fontaine TC 20.1 Suivi des impacts réels, rapport et proposition de 10 000 euros H.T. mesures correctives n+1, n+5 et n+10 ans Prairies et boisements humides 2 000 m² 1 2 000 m² Larivière TC 19.1 Suivi des mesures mises en œuvres n+1, n+5 et 5 000 euros HT Prairie humide par décaissement n+10 ans 500 m² 1 500 m² Larivière TC 19.2 de la plateforme Total 50 000 euros H.T. Gestion écologique d’une ancienne prairie pour pérenniser 4 500 m² 0,25 1 000 m² Larivière Parcelle 48 la présence de l’Oenanthe 9. PRÉSENTATION DES MÉTHODES D’ÉVALUATION UTILISÉES ET DIFFICULTÉS Total 4 600 m² RENCONTRÉES Afin d'établir la présente étude d’impact, la méthodologie générale appliquée se compose de recherches et d’analyses bibliographiques, d’un recueil de données auprès d'organismes compétents dans les différents domaines Travaux connexes types Objectif Surface Commune d’étude, de visites sur le terrain du site et de ses environs et enfin d'une analyse réalisée à l'aide de méthodes expérimentées sur des aménagements similaires. 1bis Boisement compensateur Terrain forestier 16 700 m² Angeot Pour tous les impacts jugés significatifs du projet, des mesures en faveur de l’environnement ont été proposées. Elles se sont basées sur l’expérience de projets de même nature, dans une logique hiérarchisée d’évitement, puis de réduction et enfin de compensation des impacts non réductibles du projet. 8.3. Les mesures de compensation

Le programme des travaux connexes prévoit des plantations et des créations de zones humides de niveau suffisant par rapport à l’impact occasionné. Ces mesures font intégralement partie du projet. Ainsi, aucune mesure de 10. AUTEURS DES ÉTUDES compensation n’est à prévoir. Les différentes études nécessaires à la constitution du dossier d’enquête publique préalable à l’AFAF de Fontaine- Larivière-Vauthiermont ont été conduites sous la Maîtrise d’ouvrage du Conseil Général du Territoire de Belfort.

La présente étude d’impact, réalisée pour le compte du conseil Général du Territoire de Belfort, a été élaborée et rédigée par EGIS France, qui s’est appuyé sur le projet du cabinet de géomètre Xavier DELPLANQUE.

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PARTIE 2 : DESCRIPTION DU PROJET 1.2. Le périmètre d’aménagement retenu La Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier (CIAF) a décidé de réaliser un AFAF sur le secteur directement perturbé de part et d’autre de la LGV étendu à l’ensemble du parcellaire agricole perturbé par I. LE CHOIX DE LA CCAF : MODE D’AMENAGEMENT FONCIER RETENU ET l’opération de LGV. PERIMETRE D’AMENAGEMENT RETENU De manière générale, ce périmètre permettra de remédier à certains impacts liés aux effets de coupure de la LGV sur le foncier agricole et forestier. Dans certains secteurs, la réduction du morcellement va être difficile car certaines Carte 2 : Périmètre d’aménagement foncier parcelles agricoles vont se trouver entre la forêt et le projet de la LGV, ou coincés entre la LGV et une route départementale, et le parcellaire va être difficilement modifiable. De la même manière, les îlots d’exploitations seront difficiles à restructurer dans ces secteurs.

La Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier (CIAF) de Fontaine-Larivière-Vauthiermont s’est Cependant, une réflexion devra être menée avec le géomètre et le bureau d’étude sur une meilleure organisation si prononcée pour la réalisation d’une opération d’aménagement foncier agricole et forestier (AFAF). La possible des tènements agricoles, mais également sur les vocations agricoles et forestières du territoire perturbé. réalisation de cet AFAF a été votée par la CIAF le 5 mai 2011 qui s’est prononcée pour une opération d’aménagement foncier agricole et forestier avec inclusion d’emprise et avec extension sur les communes De manière générale, ont été exclus du périmètre : d’Angeot, de Reppe et de Foussemagne. Le périmètre d’aménagement s’étend sur 1 236 hectares.  Le village et les jardins et vergers attenants à l’espace bâti, ainsi que toutes les zones urbanisées et Le périmètre de l’opération d’aménagement foncier agricole et forestier de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec urbanisables inscrites dans les documents d’urbanisme, à l’exception d’un secteur bâti et d’arrières extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe a fait l’objet d’une enquête publique. L’arrêté d’habitations sur la commune de Larivière pour permettre la réalisation d’une desserte en bordure du préfectoral définissant les prescriptions environnementales sur le projet d’aménagement foncier agricole et ruisseau de l’Étang de Virgie, forestier date du 16 novembre 2011.  Les emprises de l’autoroute A36,

 L’Aéroparc de Fontaine,

1.1. Mode d’aménagement foncier retenu  Les espaces forestiers de Larivière situés au Nord de l’A36,

Le mode d’aménagement foncier retenu est l’aménagement foncier agricole et forestier (AFAF).  Certains espaces forestiers de Vauthiermont qui sont bien organisées ou qui sont situées en zone NATURA 2000 : étang du Chénois. Cette procédure permettra de :  Classer les terres en prenant en compte la variabilité de la valeur des terrains, Ce périmètre permettra de remédier à certains impacts liés aux effets de coupure de la LGV sur le foncier agricole et forestier.  Regrouper les parcelles agricoles, ainsi que de réorganiser le parcellaire en réduisant son morcellement,  Remédier aux impacts de la LGV sur le parcellaire agricole et forestier, sur les exploitations agricoles,  Mettre en œuvre des travaux connexes pour assurer la desserte agricole et forestière des parcelles, La prise en compte des impacts sur le foncier agricole : conserver les haies et les boisements existants, La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV en regroupant les parcelles d’un même  Créer une association foncière si la commune ne souhaite pas être le maître d’ouvrage de tous les propriétaire permettra de faciliter leur exploitation agricole. Ainsi, le groupement des parcelles exploitées par un chemins, même agriculteur sera bénéfique pour l’amélioration des conditions d’exploitation.  De réserver une emprise foncière pour les projets communaux. Le rapprochement des parcelles du siège d’exploitation permettra d’améliorer globalement la rentabilité de La CIAF a décidé de réaliser un AFAF sur le secteur directement perturbé par la LGV étendu à l’ensemble du l’exploitation avec la mise en place d’îlots de taille importante. parcellaire agricole perturbé par l’opération de LGV, avec inclusion de l’emprise sur le périmètre qui tient compte de la perturbation sur les parcelles agricoles et sylvicoles. Pour les bâtiments d’élevage, on cherchera à regrouper les parcelles à vocation de pâture autour de ces bâtiments, afin de limiter les déplacements du bétail. L’inclusion d’emprise permettra de limiter le prélèvement sur les propriétaires et les exploitations agricoles. Des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables en l’état : il faudra prévoir si possible, soit une autre vocation à ces parcelles, soit une modification des lisières forestières.

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La prise en compte de l’impact sur le foncier forestier :

Pour Fontaine et Angeot, il pourrait être intéressant de regrouper les parcelles forestières d’un côté du projet de la Surface de l’emprise 2010 dans le Surface du périmètre (données SIG) LGV et le reste du territoire voué aux activités agricoles. Communes périmètre (donnée SIG) concernées Cette solution en réorganisant le parcellaire de la propriété forestière et agricole permettrait une meilleure Agricole Forestière Agricole Forestière organisation des activités, une optimisation de la gestion d’exploitation et de diminuer les contraintes sur certaines parcelles agricoles, mais également de l’exploitation forestière. 215 ha 175 ha 15,6 ha 7 ha Fontaine 390 ha 25,5 ha

Le choix des extensions sur les communes limitrophes 265,5 ha 71,5 ha 4,4 ha 1,3 ha Larivière Le projet de la LGV arrive sur le territoire de Fontaine par le Sud, en venant de Petit-Croix – Foussemagne - Frais 337 ha 6,1 ha en longeant le massif boisé avant de concerner la zone agricole de la vallée de la Saint-Nicolas puis de traverser la forêt communal d’Angeot près de l’A36 et continuer ensuite sur le territoire alsacien. 292,7 ha 62,3 ha 12,6 ha 2,7 ha Vauthiermont Il est envisagé : 355 ha 16,2 ha

 une extension 1 sur Angeot : les parcelles agricoles et sylvicoles perturbées par le projet de la LGV sur le 38 ha 83 ha 7,3 ha 7,4 ha territoire d’Angeot situées au Sud de l’A36. Ce secteur fortement perturbé possède une logique Extension sur Angeot d’exploitation avec Vauthiermont. 121 ha 15,4 ha

 Une extension 2 sur Angeot au lieu-dit sur le chemin de Larivière afin de tenir compte d’un îlot 21,5 ha 0 0 0 Extension sur d’exploitation à cheval entre Larivière et Angeot. Reppe 21,5 ha 0  Une extension 1 sur Reppe au lieu-dit le Bois Crosat jusqu’à la RD 22 afin de tenir compte des îlots d’exploitation, 17,4 ha 0 0 0 Extension sur Foussemagne  Une extension 2 sur Reppeau lieu-dit La Combe afin de ne pas couper un îlot d’exploitation de 17,4 ha 0 Vauthiermont,

 Une extension 1 sur Foussemagne dans la vallée de la Saint-Nicolas pour récupérer une parcelle SAFER et dans une logique d’exploitation agricole, Total périmètre 1 242 ha 63,2 ha (20x = 1 264 ha)

 Une extension 2 sur Foussemagne au lieu-dit Chesseaux jusqu’à la RD 49 dans une logique d’exploitation 13,1 ha (20x = 262 ha) agricole. Tableau 1 : Périmètre d’aménagement foncier intercommunal Fontaine-Larivière-Vauthiermont initial

La prise en compte des dessertes à créer ou à améliorer Les anciennes parcelles SAFER, vendues à RFF sont réparties de la manière suivante : Ce périmètre permettra de remédier aux problèmes de desserte créé par le passage de la LGV (exemple à Angeot pour la desserte de parcelles forestières privées) ou existants comme à Larivière. Communes Fontaine Larivière Vauthiermont Angeot Reppe Foussemagne Total

Chaque parcelle sera desservie à l’issue de l’aménagement foncier par la constitution d’un nouveau réseau de Surface RFF desserte primaire, puis secondaire. Ce nouveau réseau de chemins veillera à réduire les traversées du village par dans le 17,8 ha 14,7 ha 13,1 ha 1,8 ha 1,8 ha 0,9 ha 50,1 ha les engins agricoles. périmètre

L’emprise des nouveaux chemins sera attribuée à l’AF ou à la commune.

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1.3. Récapitulatif du mode d’aménagement foncier et son périmètre Mode d’Aménagement Foncier Périmètre d’aménagement (AF)

Périmètre : 384,5 ha Fontaine (soit 56 % de la superficie communale)

Périmètre : 335 ha Larivière (soit 69 % de la superficie communale)

Périmètre : 357,5 ha Aménagement foncier agricole Vauthiermont (soit 75 % de la superficie communale) et forestier (AFAF) Périmètre : 120,3 ha Avec inclusion d’emprise Extension sur Angeot (soit 18 % de la superficie communale)

Périmètre : 21,4 ha Extension sur Reppe (soit 5,5 % de la superficie communale)

Périmètre : 17,4 ha Extension sur Foussemagne (soit 3,4 % de la superficie communale)

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II. LE PROJET D’AMENAGEMENT FONCIER ET LES TRAVAUX CONNEXES 2. LE PROGRAMME DE TRAVAUX CONNEXES Dans le cas de l’aménagement foncier intercommunal de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec extensions sur les 1. LE NOUVEAU PARCELLAIRE communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe, le programme des travaux connexes consiste en Le nouveau parcellaire respecte l’orientation de l’occupation du sol actuelle.  la création ou en l’amélioration de chemins Le tableau ci-dessous récapitule les principales données concernant la situation actuelle et celle attendue après le projet de l’aménagement foncier de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec extensions sur Angeot, Reppe et  la suppression de chemins, Foussemagne sur le parcellaire, les comptes de propriété et les îlots d’exploitations.  la création de fossés, AVANT Aménagement foncier APRES Aménagement foncier  d’un défrichement, Surface total à aménager 1 236 ha 1 234 ha  de plantations Surface cultivable SAU (terres + prés) 864,9 ha

1 107 606 Nombre de parcelles, y compris domaine public non cadastré 2.1. Nouveau réseau de chemins et de fossés Réduction 45 % Le tableau ci-dessous récapitule les principales données concernant la situation actuelle et celle attendue après le 1ha 12 2 ha 04 projet de l’aménagement foncier de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Superficie moyenne des parcelles Foussemagne et Reppe sur le réseau de chemins et de fossés. Augmentation de 182% APRES Aménagement foncier Nb de comptes de propriétaires 364 339 Surface total à aménager 1 234 ha monoparcellaires 199 240 Longueur totale des chemins 30 905 m 187 108 Nb d’îlots d’exploitation Longueur de chemins maintenus en l’état 8 310 m Réduction de 57% Longueur de chemins maintenus avec travaux de réfection 12 640 m 9 5 Nb moyen d’îlots par exploitation Longueur de chemins supprimés 6 125 m Réduction de 55% Longueur de chemins créés 3 830 m 6ha 20 9ha 90 Surface moyenne d’un îlot d’exploitation Longueur de fossés supprimés 0 m Augmentation de 160% Longueur de fossés créés 1 090 m Nb moyen de parcelles par îlot 12 4 Tableau 2 : Bilan du réseau de chemins et fossés de l’AFAF de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe

La surface totale à aménager était de 1236 ha avant aménagement et est de 1234 ha après. Cet écart s’explique Le nouveau réseau de chemins permettra une meilleure desserte de l’ensemble des parcelles. Le projet par des réajustements de surfaces réelles, suite aux relevés et au calage des bornes sur le terrain. prévoit la suppression de plus de 6 km de chemins et la création de 3,8 km. Certains chemins créés se feront dans l’emprise de la LGV en attendant les travaux de cette dernière et la mise en place de chemins Le regroupement des parcelles permet une meilleure cohérence du parcellaire, ainsi qu’une desserte latéraux qui permettront la desserte de certains secteurs qui sans la création de ces chemins provisoires ne facilitée de toutes les parcelles, améliorant ainsi la situation actuelle. seraient pas desservi.

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 Les chemins susceptibles d’être créés Les chemins susceptibles d’être créés sont : 2.2. Structure viaire - 3. Prolongation du chemin d’exploitation du Pré le Sir de l’AF de Fontaine (TC Fontaine) sur 400 m Le réseau de chemins existant était plutôt bien adapté aux exigences de l’agriculture moderne. - 4. Prolongation du chemin d’exploitation des Grands Champs de l’AF de Fontaine (TC Fontaine) sur 100 m Les impacts du projet de la LGV, ainsi que le projet de nouveau parcellaire va entraîner des modifications du réseau de chemin dans le périmètre d’AFAF : - 8. Chemin d’exploitation de l’AF de Reppe (TC Fontaine) sur 170 m

- Certains chemins nécessiteront des travaux de renforcement liés à une fréquentation accrue par - 9. Chemin d’exploitation du Camp d’Aviation de l’AF de Reppe (TC Fontaine) sur 160 m modification des parcours agricoles, - 14. Prolongation du chemin d’exploitation de la Vieille Goutte de l’AF de Reppe (TC Fontaine) sur 200 m - Des chemins reconnus inutiles seront supprimés - 15. Prolongation du chemin rural dit du Fahy de Fontaine (TC Fontaine) sur 100 m

- Alors que d’autres chemins indispensables à une bonne desserte des parcelles seront créés. - 1. Chemin d’exploitation du Bois des Fougerets de l’AF de Larivière (TC Larivière) sur 140 m

Chaque parcelle du nouveau parcellaire sera desservie. - 7. Chemin d’exploitation des Champs des Herbes de l’AF de Larivière (TC Larivière) sur 70 m

L’emprise des chemins communément appliquée a été de 4 m, la largeur de la piste de roulement quant à elle est - 8. Une partie du chemin d’exploitation des Champs des Huches de l’AF de Larivière (TC Larivière) sur 150 de 3,50 m. m

- 14. Chemin rural dit de la Marnière de Larivière (TC Larivière) sur 190 m

 Les chemins susceptibles d’être supprimés - 1. Chemin des Hauts Prés de l’AF d’Angeot (TC Vauthiermont) sur 250 m Ces chemins susceptibles d’être supprimés sont : - 3. Prolongation du chemin Rural dit des Marnières de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 300 m

- Une partie du chemin d’exploitation de l’AF de Reppe n°11 sur 200 m (TC de Fontaine), - 4. Prolongation du chemin Rural dit des Grands Champs de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 200 m

- Une autre partie de chemin d’exploitation de l’AF de Reppe n°13 sur 120 m (TC de Fontaine), - 8. Chemin Rural du Bois Crozat de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 250 m

- Une partie du chemin rural dit de la Vie aux Morts de Larivière n°18 sur 200 m (TC de Larivière) - 12. Prolongation du chemin Rural dit des Noues de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 150 m

- Une partie du chemin rural dit Champs sous crevé de Vauthiermont n°5 sur 50 m (TC Vauthiermont), - 15. Prolongation du chemin Rural dit de la Goutte Liétard de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 80 m

- Le chemin rural dit de la Grande Planche de Vauthiermont n°19 sur 400 m (TC Vauthiermont), - 16. Prolongation du chemin Rural dit de l’Étang Prévot de Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 60 m

- Le chemin rural de Vauthiermont n°23 sur 420 m (TC Vauthiermont), - 17. Chemin dans l’emprise de la LGV sur Vauthiermont (TC Vauthiermont) sur 550 m

- Le chemin d’exploitation de Vauthiermont n°20 sur 160 m (TC Vauthiermont), - 30. Chemin rural dit sur les Epages de Reppe (TC Vauthiermont) sur 210 m

- Le chemin d’exploitation sur les Epages de l’AF de Reppe n°32 sur 150 m (TC Vauthiermont), - 31. Prolongation du chemin d’exploitation des Epiotes de l’AF de Reppe (TC Vauthiermont) sur 100 m

Soit une suppression de 1 700 m de chemins ruraux et d’exploitation qui nécessiteront des travaux de suppression de chemin pour une réhabilitation des terrains en agriculture. Certains chemins enherbés ne nécessitent pas de travaux. Soit une création de chemin pour un total de 3 830 m.

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Dans le cadre des travaux connexes, la création de nouveaux fossés, accompagnant généralement la création de Il n’est prévu aucun travail d’entretien sur les cours d’eau. nouveaux chemins, ou tronçons de chemin sont prévus. Ces fossés sont rendus nécessaires pour limiter l’érosion et la dégradation du chemin :

- 3. La création d’un fossé sur 150 m sur une partie du chemin d’exploitation du Pré le Sir à Fontaine (TC Fontaine). Un passage busé de 8 m devra être mis en place au-dessus de ce fossé pour permettre l’accès à une parcelle avec installation de 2 têtes d’aqueduc, 4. LES PLANTATIONS, LES PROTECTIONS ET LA PRESERVATION DES ELEMENTS - 7. La création d’un fossé sur 100 m sur une partie du chemin d’exploitation dit des Gouttes (TC Fontaine). ARBORES EXISTANTS ET AUTRES MILIEUX NATURELS Il est à noter que le périmètre d’aménagement foncier possède une richesse biologique : nombreux boisements et - 9. La création d’un fossé sur 140 m sur une partie du chemin d’exploitation Sur le Camp d’Aviation (TC forêts, quelques éléments arborés, des milieux naturels de type Natura 2000, une mosaïque de milieux (prairies, Fontaine). Un passage busé de 6 m devra être mis en place au-dessus de ce fossé pour permettre l’accès cultures, cours d’eau, zones humides). à une parcelle avec installation de 2 têtes d’aqueduc,

- 10. La création d’un fossé sur 140 m sur une partie du chemin d’exploitation du Camp d’Aviation (TC Fontaine). Un passage busé de 8 m devra être mis en place au-dessus de ce fossé pour permettre l’accès à une parcelle avec installation de 2 têtes d’aqueduc, 4.1. Les forêts protégées

- 15. La création d’un fossé sur 200 m sur une partie du chemin rural dit du Fahy (TC Fontaine). Le projet de la LGV va fortement perturber plusieurs massifs forestiers par prélèvement et désorganisation du parcellaire. - 8. Un passage busé de 6 m avec installation de 2 têtes d’aqueduc devra être mis en place pour permettre l’accès à une parcelle au niveau du chemin d’exploitation (TC Fontaine), L’avant-projet du nouveau parcellaire permet de protéger les forêts en les réattribuant aux communes avec une réorganisation des forêts communales de Fontaine et de Denney, qui permettra une meilleure gestion des forêts - 12. La création de 2 passages busés de 8 m avec installation de 2 têtes d’aqueduc devra être réalisée au- avec préservation de l’activité sylvicole. dessus du fossé qui borde la RD n°49 pour permettre l’accès à des parcelles (TC Fontaine), Dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt, certaines parcelles de forêt privée dont les propriétaires étaient désireux de vendre ont été attribués aux communes et quand elles ont été vendues à RFF ont - 14. La création d’un passage busé de 6 m avec installation de 2 têtes d’aqueduc devra être réalisée au- participées à la diminution du prélèvement de l’emprise du projet LGV. dessus du fossé qui borde le chemin d’exploitation de la Vieille Goutte pour permettre l’accès à une parcelle (TC Fontaine), Les défrichements prévus et autorisés dans le cadre du projet LGV ne seront pas effectifs tant que le financement des travaux ne sera pas connu. Ainsi, il avait été envisagé de défricher un triangle forestier sur Fontaine - 1. La création d’un fossé sur 100 m sur une partie du chemin d’exploitation du Bois des Fougerets (TC désolidarisé du reste du massif par le projet. Compte tenu que cette parcelle reste rattachée au massif forestier et Larivière). de son statut d’espace boisé classé, ce défrichement a été abandonné. - 9. La création d’un fossé sur 300 m sur une partie du chemin créé dans l’emprise de la LGV (TC Vauthiermont). Un passage busé de 8 m devra être mis en place au-dessus de ce fossé pour permettre l’accès à une parcelle avec installation de 2 têtes d’aqueduc.

Par contre il n’est prévu aucune suppression de fossé existant dans le cadre de cet aménagement foncier.

3. TRAVAUX D’ENTRETIEN SUR DES RUISSEAUX Dans le projet de travail des travaux connexes, il était prévu initialement des travaux d’entretien sur des ruisseaux qui pouvaient être conséquents. Ces travaux étaient envisagés sur des cours d’eau dont la dénomination cadastrale commençant par fossé pouvait porter à confusion. Après vérification, ces soi-disant fossés étaient des cours d’eau.

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4.2. Les haies et bosquets préservés – Prairies humides préservées L’aménagement foncier intercommunal de Fontaine-Larivière-Vauthiermont avec extensions sur Angeot, Foussemagne et Reppe doit aussi prévoir une mise en valeur du patrimoine naturel et paysager. Celle-ci passe par une préservation de l’existant en privilégiant les éléments les plus intéressants. Ainsi, quand le projet du nouvel aménagement le permet, les éléments arborés les plus déterminants sont préservés soit : - en servant de limite de parcelles, - en étant inclus dans des secteurs de prairies, - en étant inclus dans l’emprise des chemins,

- en étant réattribué à leur propriétaire. Élément à défricher dans le cadre des travaux connexes n°14 à Larivière Ainsi, l’avant-projet du nouveau parcellaire permet de préserver la plupart des éléments naturels.

 Sur la commune de Vauthiermont, au niveau du lieu-dit « Les Bouleaux ». Il s’agit du travail connexe n 17 pour une surface de 2 400 m² permettant la mise en place d’un chemin provisoire dans l’emprise de la LGV. 4.3. Élagage de haie Ce défrichement se fera dans un secteur concerné par l’arrêté préfectoral n°2012214-0001 portant L’élagage de certaines haies est rendu nécessaire pour permettre aux engins de terrassement de travailler dans distraction du régime forestier et autorisant le défrichement. l’emprise du chemin tout en préservant la structure de la haie.  sur la commune de Vauthiermont au niveau du lieu-dit « Grande Planche ». Ce défrichement correspond au travail connexe n°24 pour une surface totale de 13 000 m², dont 2500 m² sont dans l’emprise de la LGV. L’élagage des haies se fera à l’aide d’une épareuse à lames qui permet une taille latérale évitant de trop abîmer les L’autorisation de défrichement accordée au projet de la LGV ne prenait pas en compte ce terrain, car il a arbres. été considéré comme une friche et jeunes plantations sur terrain privé, non soumis à l’autorisation de défrichement. Il est prévu dans le programme des travaux connexes, l’élagage de : Ce bois est situé en dehors du site Natura 2000. La carte forestière considère ce bois comme du taillis de - 1 210 m de haies sur Fontaine, feuillus. Il s’agit d’une plantation de divers feuillus composés de bouleaux, saules, chênes et merisiers. Ce taillis de feuillus est situé sur une parcelle privée et ces plantations se sont faites sur un ancien terrain - 1 300 m de haies sur Larivière, agricole.

- 1 600 m de haies sur Vauthiermont. L’objectif de ce défrichement est de remettre le terrain en vocation agricole.

4.4. Défrichement de boisements « Un défrichement désigne toute opération volontaire entraînant directement ou indirectement la destruction de l'état boisé d'un terrain et mettant fin à sa destination forestière. Tout défrichement nécessite généralement l'obtention d'une autorisation préalable. »

Dans le cadre des Travaux Connexes, 3 secteurs à couper et à dessoucher sont prévus :  Sur la commune de Larivière, la coupe et le dessouchage d’une partie d’un bosquet seront rendus nécessaire pour créer le chemin rural dit de la Marnière qui permettra de desservir une habitation. La surface à défricher est de 400 m² prévu dans le cadre du travail connexe n°14. Ce défrichage ne nécessite pas d’autorisation, car il s’agit d’un bosquet privé d’une surface d’environ 1 300 m² situé au sein d’une prairie. Il n’a pas pour vocation d’être forestier. Élément à défricher dans le cadre des travaux connexes n°24 à Vauthiermont

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4.5. Les haies, bosquets, vergers et prairies qui risquent de disparaître 4.7. Généralités sur les plantations de haies Le nouveau parcellaire et la réorganisation foncière peuvent entraîner une menace sur certains secteurs arborés. Les haies seront plantées sur des terrains appartenant à la commune des Terres de Chaux ou à l’association Cette menace est déjà existante, l’aménagement foncier pourrait être un facteur d’accélération ou de facilitation de foncière. Les haies se composeront uniquement d'essences locales. la suppression de ces éléments. Cependant, avec la réforme de la nouvelle PAC 2015, les haies sont protégées dans le cadre des règles de conditionnalité des aides de la PAC.  Les essences utilisées

La composition des haies s’appuie sur les essences locales, adaptées au milieu et au paysage, pour bénéficier de la diversité biologique et ainsi garantir la pérennité de la plantation.

4.6. Les haies, ripisylves et bosquets à planter  Haie double ou haie quadruple Afin de compenser ces pertes de boisement, des plantations sont prévues dans le cadre du nouveau parcellaire et 2 m des travaux connexes.

Ainsi, il est prévu un boisement compensateur sur la commune d’Angeot.au niveau de la parcelle n°18 et du travail 1,50 m connexe n°1bis. Il s’agira d’effectuer des plantations de feuillus sur une surface de 16 705 m².

La composition de cette plantation s’appuie sur les essences locales, adaptées au milieu et au paysage, pour bénéficier de la diversité biologique et ainsi garantir la pérennité de la plantation.

Cette parcelle est aujourd’hui un terrain agricole accolé à la forêt communale d’Angeot dite du Haut Bois qui a une grande longueur d’effet de lisière. Cette parcelle est perturbée par le projet de la LGV, et resterait la seule parcelle à vocation agricole dans ce secteur. Ainsi, il est prévu que tout le secteur situé au Nord du chemin forestier qui mène au captage du Haut Bois soit à vocation forestière.  Morphologie des haies champêtres : haie basse, haie variée ou haie brise-vent

Haie basse Haie variée

Figure 1 : extrait carte du nouveau parcellaire avec le TC 1bis boisement compensateur

Haie brise vent Ces plantations seront réalisées sur un terrain communal d’Angeot dans le prolongement de la forêt communale du Haut-Bois. L’objectif est également de compenser la perte de forêt que subit la commune par prélèvement de l’emprise du projet de la LGV.

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5. COUT DES TRAVAUX CONNEXES

Désignation des travaux Coût en euros H.T.

Amélioration et création de chemins et de fossés 415 599 € H.T

Défrichements 15 400 € H.T

Élagage de haies 10 275 € H.T

Plantations 16 705 € H.T

Zones humides 3 200 13 400 € H.T

Coût total en euros H.T. 461 179 471 379 € H.T

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5.1. Principe de calcul des coûts des travaux connexes

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COMMUNE DE LARIVIERE / TRAVAUX A REALISER PAR CHEMINS ET FOSSES

142 3 5 6 7 8 9 10 11 12 Longueur Travaux pour Création de plateforme Empierrement de Plus-value pour Renforcement et Finition de chaussée Longueur des Suppression de Surface à défricher Passage busé en compensation

de chemin sur une chemin sur une largeur renforcement couche nivellement de Elagage de haie Création de fossé en émulsion bi- Tête d'aqueduc N° Désignation totale du chemin existant et à dessoucher diamètre 400 135A boisement zone chemin largeur de 4 m de 4 m de fondation structure existante couche TOTAL HT travaux humide en m projetés 3 € le ml 36 € le ml 14 € le ml 15 € le ml 14 € le ml 2,50 € le ml 1 € le m² 4 € le ml 17 € le ml 70 € le ml 100 € l'unité Forfait en m TRAVAUX PRIS EN CHARGE PAR RFF Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant Q Montant

1 Chemin d'exploitation du Bois des Fougerets 140 140 140 420,00 140 5 040,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 100 250,00 0 0,00 100 400,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 6 110,00

2 Chemin d'exploitation du Clair Chainois 480 480 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 480 6 720,00 150 375,00 0 0,00 0 0,00 100 1 700,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 8 795,00

3 Chemin d'exploitation des Cugnots du Haut 240 240 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 240 3 360,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 50 850,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 4 210,00

4 Chemin d'exploitation Aux Felons 350 350 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 350 4 900,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 4 900,00

7 Chemin d'exploitation des Champs des Herbes 70 70 70 210,00 70 2 520,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 50 125,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 2 855,00

8 Chemin d'exploitation des Champs des Huches 740 590 150 450,00 150 5 400,00 0 0,00 0 0,00 440 6 160,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 50 850,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 12 860,00

AF DE LARIVIERE AF DE 9 Chemin d'exploitation des Prés des Iles 50 50 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 50 700,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 50 850,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 1 550,00

10 Chemin d'exploitation des Prés des Iles 120 120 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 120 1 680,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 1 680,00

13 Chemin rural dit des Cugnots 200 200 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 200 2 800,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 2 800,00

14 Chemin rural dit de la Marnière 190 190 190 570,00 190 6 840,00 0 0,00 100 1 500,00 0 0,00 0 0,00 400 400,00 0 0,00 50 850,00 8 560,00 2 200,00 0 0,00 10 920,00

15 Chemin rural dit Sous le Bois de Rougemont 370 370 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 370 5 180,00 200 500,00 0 0,00 0 0,00 50 850,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 6 530,00

16 Chemin rural dit de la Forêt 1 200 1 200 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 1 200 16 800,00 800 2 000,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 18 800,00

17 Chemin rural dit de la Vie de Faivre 420 420 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 400 5 600,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 200 3 400,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 9 000,00

18 Chemin rural dit de la Vie des Morts 730 730 0 0,00 0 0,00 200 2 800,00 0 0,00 530 7 420,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 10 220,00

19.1 Compensation boisement et zone humide 0 0 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 1 1 600,00 1 600,00

Secteur de décaissement pour compensation 19.2 zone humide et zone de submersion du ruisseau 0 0 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 1 10 200,00 10 200,00 Commune de LARIVIERE Commune de l'Etang TOTAUX PRIS EN CHARGE PAR RFF 5300 5150 550 1 650,00 550 19 800,00 200 2 800,00 100 1 500,00 4 380 61 320,00 1 300 3 250,00 400 400,00 100 400,00 550 9 350,00 8 560,00 2 200,00 2 11 800,00 113 030,00

5.2. Financement des travaux connexes RFF prend en charge l’ensemble des travaux qui ne sont pas des travaux de confort comme la finition de chaussée en émulsion bicouche. - 4 250 € H.T par l’association foncière de Fontaine, Les chemins qui donnent sur les routes départementales seront finis par une émulsion bicouche sur les 50 mètres - 2 550 € H.T par la commune de Fontaine, avant leur débouché pour des raisons de sécurité et d’entretien. Cette demande émanant des services de la gestion des routes du Département, partenaire financier du projet de la LGV Rhin-Rhône, RFF prendra en charge ces - 3 400 € H.T par la commune de Larivière, travaux. - 4 675 € H.T par la commune de Vauthiermont. Le montant des postes du programme de travaux connexes s’élève à environ 461 179 471 379 € H.T, hors frais de maîtrise d’œuvre, divers et imprévus. Le financement des travaux connexes s’effectuera de la façon suivante : - 446 304 456 504 € H.T par RFF pour les Travaux connexes (TC) répartit de la manière suivante : 6. PLAN DES TRAVAUX CONNEXES o 138 025 € H.T pour les TC à réaliser sur la commune de Fontaine, Carte 3 : plan des travaux connexes (dans l’atlas cartographique)

o 102 830 H.T pour les TC à réaliser sur la commune de Larivière,

o 205 449 H.T pour les TC à réaliser sur la commune de Vauthiermont,

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Larivière : occupe une superficie de 484 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale de PARTIE 3 : ETAT INITIAL 319 habitants. Elle a été remembrée en 1976. La commune est située à des altitudes comprises entre 355 et 380 mètres. Le territoire de la commune, est arrosé par la rivière Saint-Nicolas, le ruisseau du Margrabant et le ruisseau de l’étang Virgie. Le territoire de la commune est traversé par l'A 36, à laquelle est reliée la RD 12. Elle rejoint la RD 31 avant son croisement avec la RD 11. I. CADRE GEOGRAPHIQUE

Carte : Localisation de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe Vauthiermont : occupe une superficie de 474 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale Carte : Lieux-dits de 241 habitants. Elle a été remembrée en 1964. Le village de Vauthiermont est situé à des altitudes comprises entre 380 et 400 mètres. L’extrémité Ouest du territoire communal se situe à des altitudes proches de 360 mètres, alors que son extrémité Est est localisée à des cotes voisines de 410 mètres. La commune est arrosée dans sa frange Ouest par la rivière Saint-Nicolas et plus à proximité du village, par le ruisseau de la Loutre qui y prend  Situation administrative naissance. Les RD 27 et 31 se croisent sur le territoire de la commune de Vauthiermont, où elles sont rejointes par la RD 32. Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe se situent en Région Franche-Comté, au Nord-Est du département du Territoire de Belfort (90). Elles appartiennent à l’arrondissement de Belfort et plus Angeot : occupe une superficie de 656 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale de précisément au canton de Fontaine, sauf Foussemagne qui 332 habitants. Elle a été remembrée en 1976. Le village est situé à des altitudes essentiellement comprises entre appartient au canton de Grandvillard. 360 et 380 mètres. Le territoire de la commune, est arrosé dans sa partie Est par la rivière Saint-Nicolas et le ruisseau de la Rapène, dans sa partie centrale par le ruisseau de l’étang Virgie et dans sa partie Ouest par le Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, ruisseau du Margrabant et la Goutte de Felon. Le territoire d'Angeot est traversé par l'A 36 et sa limite Ouest est Foussemagne et Reppe font partie de la communauté de longée par la RD 1083, deux voies routières importantes du secteur. Il est également le lieu de croisement de la RD communes du Tilleul et de la Bourbeuse (CCTB) qui est créée 11 et la RD 27. depuis le 1er janvier 2014 et qui regroupe 20 communes, représentant 8 072 habitants. Foussemagne : Elle occupe une superficie de 510 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale de 953 habitants. Elle a été remembrée en 1970. Le territoire de Foussemagne est situé à des altitudes comprises entre 338 et 376, les points hauts étant situés sur sa frange Ouest au niveau du grand Bois, alors que les Les communes voisines sont Frais au Sud, , Bessoncourt, Bethonvilliers et à l’Ouest, les points bas correspondent au fond de vallée de la rivière Saint-Nicolas. Ce cours d’eau traverse le territoire communes alsacienne du département du Haut-Rhin Bréchaumont, Saint-Côme, Bellemagny et Eteimbes à l’Est et communal selon un axe Nord / Sud et collecte sur la limite Nord-Ouest du ban, les eaux du ruisseau de la Morte. Lachapelle-sous-Rougemont au Nord. La commune est traversée par la RD 419, qui la relie d’Est en Ouest aux villages de Chavannes-sur-l’Étang et Frais. Les RD 11, 29 et 49 viennent compléter le réseau routier de Foussemagne. On note que l’extrémité Sud de la zone d’activité de Fontaine (ancien aérodrome) occupe l’extrémité Nord-Ouest du territoire communal de Foussemagne.  Localisation géographique

Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe se trouvent à une dizaine de Reppe : occupe une superficie de 388 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale de 323 kilomètres à l'Est de Belfort. habitants. Elle a été remembrée en 1980. Le village est situé à une altitude d’environ 365 mètres. Le territoire de la Fontaine occupe une superficie de 696 ha et comptait au recensement INSEE de 2012, une population totale de commune, est arrosé par le ruisseau La Loutre qui change de nom et devient Le Reppe avant de rejoindre La 643 habitants. Elle a été remembrée en 1980. Le village de Fontaine est implanté à une altitude comprise entre 350 Suarcine à Montreux-Château. L’Aéroparc de Fontaine, vaste zone industrielle en cours de développement, s’étend et 375 mètres. Le territoire de la commune, est arrosé par le ruisseau La Loutre et par la rivière Saint-Nicolas. à proximité du village. Les RD 22 et 27 se croisent sur le territoire de la commune de Reppe. L’Aéroparc de Fontaine, vaste zone industrielle en cours de développement, s’étend sur la partie Est du territoire de la commune. La RD 22 rejoint la RD 11 qui traverse le territoire de Fontaine.

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II. MILIEU PHYSIQUE 1.2. Bassins versants 1. HYDROGRAPHIE Le secteur d’étude s’inscrit sur le bassin versant de la Bourbeuse, qui totalise une surface de 1.1. Documents de planification 211,5 km².

 SDAGE Rhône Méditerranée Seule l’extrémité Est des territoires communaux d’Angeot et Vauthiermont correspondent au bassin À l’échelle nationale, le territoire est divisé en 5 grands bassins, sur chacun desquels a été élaboré un Schéma versant de la Largue, cours d’eau alsacien Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Le SDAGE fixe notamment des objectifs à atteindre appartenant au bassin hydrographique Rhin- pour les masses d’eau souterraines et superficielles, et les grandes problématiques à prendre en compte sur son Meuse. territoire. Sur le territoire, le SDAGE applicable (période 2010-2015) est le SDAGE Rhône - Méditerranée, entré en vigueur le La Bourbeuse traverse le Territoire de Belfort d’Est 17 décembre 2009. Le bassin Rhône-Méditerranée-Corse correspond à l’ensemble des fleuves français et de leurs en Ouest et présente la particularité de ne pas affluents qui se déversent en Méditerranée. Il couvre 9 régions et 30 départements et s’étend sur 130 000 km² (25% avoir de source, puisqu’elle naît de la confluence du territoire national) pour 13,9 millions d’habitants. Il est en effet opposable aux décisions des administrations qui de deux rivières principales (la Madeleine et la seront amenées à approuver le projet. Saint-Nicolas), au niveau de la commune de Bretagne, à la croisée des territoires des Ci-dessous sont rappelées les orientations fondamentales du SDAGE Rhône-Méditerranée susceptibles d’entrer communes d’Autrechêne, Montreux-Château et dans le champ de l’aménagement projeté et les raisons pour lesquelles celui-ci leur est compatible. Les orientations Bretagne, à une dizaine de kilomètres au Sud du de SDAGE sont les suivantes : secteur d’étude.

- intégrer la gestion de l’eau et l’aménagement du territoire ; - restaurer l’équilibre quantitatif des ressources pour satisfaire les fonctionnalités et les usages ;

- préserver les milieux aquatiques ; - agir sur les milieux aquatiques pour contribuer à l’atteinte des objectifs du SDAGE ; Figure 2 : Extrait de la carte des Bassins versants du Territoire de Belfort - DIREN Franche Comté 2004 - gérer les risques d’inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d’eau ; Le bassin de la Bourbeuse se caractérise par la présence de multiples cours d’eau représentant un maillage - lutter contre les toxiques et les pesticides ; hydrographique assez dense. Ce bassin est connexe avec celui du canal du Rhône au Rhin et plusieurs cours d’eau ont été dérivés vers le canal. - évaluer, prévenir et maîtriser les risques pour la santé publique ; - poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions classiques d’origine domestique et industrielle ; Plus finement, le territoire étudié se répartit entre deux sous-bassins principaux : celui de la Bourbeuse amont, correspondant au bassin de collecte de la rivière Saint-Nicolas ; et celui de la Madeleine, drainé essentiellement par - prendre en compte, préserver, restaurer et reconquérir les zones humides. le cours d’eau du même nom et par la rivière Autruche. La confluence de ces deux derniers cours d’eau puis leur rejet dans le Saint-Nicolas donnera naissance à la Bourbeuse.  SAGE À une échelle territoriale plus fine, les Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E) déclinent les orientations du SDAGE dont ils dépendent. Aucun SAGE ne couvre le secteur d’étude.

 Contrat de rivière Enfin, à cette même échelle, certains cours d’eau sont dotés de « Contrats de Rivière », outils de gestion de l’eau dont les objectifs sont comparables à ceux des SAGE. Aucun contrat de rivière n’est recensé sur le secteur d’étude. Le Conseil Général assure l’entretien des cours d’eau non domaniaux du département, au cas par cas, dans le cadre d’une Déclaration d’Intérêt Générale (arrêté préfectoral).

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Carte n°5 : Bassins versants

Le territoire d’Angeot s’inscrit en quasi-totalité dans le bassin versant de la Bourbeuse, à cheval sur une multitude de sous bassins. D’Ouest en Est : le bassin du ruisseau du Margrabant, celui du ruisseau de la Goutte de Felon, de Le territoire de Fontaine s’inscrit en totalité dans le bassin versant de la Bourbeuse amont, à cheval d’Ouest en Est l’Étang Virgie, de la rivière Saint-Nicolas et du ruisseau de la Rapène. Par ailleurs, 20 ha de sa bordure Est sur les sous bassins du ruisseau du Margrabant, de la rivière Saint-Nicolas et du ruisseau de la Loutre. On signale appartiennent au bassin de la Largue et au sous bassin du Steinbach. que seule une très petite surface du territoire de Fontaine correspond au bassin du Margrabant. Bassin Total La Bourbeuse amont La Largue Bassin versant La Bourbeuse amont Total général versant général Sous-bassin La Loutre Le Saint-Nicolas Le Margrabant Ruisseau Ruisseau Sous- Le Saint- La Goutte Le Total 694 ha La Rapène de l'étang de Surface 120,13 ha 561,28 ha 12,26 ha bassin Nicolas de Felon Margrabant Bourbeuse de Virgie Steinbach 650 ha Tableau 3 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune de Fontaine Surface 105,51 ha 192,5 ha 163,36 ha 79,88 ha 107,88 ha 630 ha 19,82 ha Tableau 6 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune d’Angeot

Le territoire de Larivière s’inscrit en quasi-totalité dans le bassin versant de la Bourbeuse amont, à cheval sur une Le territoire de Foussemagne se trouve à cheval sur trois sous bassins versants de la Bourbeuse : celui de la multitude de sous bassins. D’Ouest en Est : le bassin du ruisseau du Margrabant, de l’Étang Virgie, de la rivière Saint-Nicolas, pour la majorité de son territoire (460 ha) ; celui de la Loutre, affluent de la Saint-Nicolas, pour la Saint-Nicolas et du ruisseau de la Loutre. Par ailleurs, 11 ha de sa bordure Ouest appartiennent au bassin de la bordure Nord-Est de son territoire (46 ha) et celui de la Madeleine, pour la limite Ouest de son territoire (3 ha). Madeleine. Bassin versant La Bourbeuse Bassin La Total La Bourbeuse amont Commune de versant Madeleine général Sous-Bassin La Saint-Nicolas La Loutre La Madeleine Foussemagne Ruisseau de Le Saint- Le Total La Sous-bassin La Loutre l'étang de Nicolas Margrabant Bourbeuse Madeleine Surface 461 ha 46 ha 3 ha Virgie 393 ha Surface 3,42 ha 182,48 ha 89,34 ha 201,59 ha 382 ha 10,91 ha Tableau 7 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune de Foussemagne Tableau 4 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune de Larivière

Le territoire communal de Reppe s’inscrit en totalité dans le bassin versant amont de la Bourbeuse, à cheval sur les sous bassins suivants : la rivière Saint-Nicolas, le ruisseau de la Loutre, le ruisseau la Gruebaine. La répartition surfacique des sous bassins versants sur la commune de Reppe est la suivante. Le territoire communal de Vauthiermont s’inscrit en quasi-totalité dans le bassin versant amont de la Bourbeuse, à cheval d’Ouest en Est sur les sous bassins suivants : la rivière Saint-Nicolas, le ruisseau de la Loutre, le ruisseau Bassin versant La Bourbeuse amont Total de la Gruebaine. Par ailleurs, 18 ha de son extrémité Nord-Est appartiennent au bassin de la Largue et au sous La Gruebaine/le La Loutre – Le bassin du Steinbach. La répartition surfacique des sous bassins versants sur la commune de Vauthiermont est la Sous-bassin La Saint-Nicolas suivante. Riedingergraben Reppe 393 ha Surface 59,93 ha 303,11 ha 30,25 ha Bassin versant La Bourbeuse amont La Largue Total général

Le Saint- Total Ruisseau de Tableau 8 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune de Reppe Sous-bassin La Gruebaine La Loutre Nicolas Bourbeuse Steinbach 486 ha

Surface 95,41 ha 128,78 ha 243,29 ha 467 ha 18,40 ha Tableau 5 : Récapitulatif des sous bassins versants de la commune de Vauthiermont

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Les caractéristiques physiques de la rivière Saint-Nicolas ainsi que de ses affluents sont décrites ci-après : Berges Point Vitesse Largeur lit Hauteur Encombrement BG : berge Cours d’eau d’observation Transparence d’écoulemen Tracé 1.3. Cours d’eau mineur d’eau du lit mineur gauche (06/05/04) t BD : berge droite Les caractéristiques hydrologiques qui suivent sont extraites, pour les données quantitatives de la Banque Nationale de Données pour l’Hydrométrie et l’Hydrologie (HYDRO : www.hydro.eaufrance.fr), et pour les données 1 à 3 m de haut, La Saint- Pont de la 20 à 30 Quelques naturelles, 6 à 7 m limpide lente sinueux qualitatives du système d’information sur l’eau dans le bassin Rhône-Méditerranée (www.rhone- Nicolas RD 22 cm branchages abruptes à mediterranee.eaufrance.fr). inclinées, érodées 6 à 7 m à la Strate Pont de la 1 m de haut, Le ruisseau confluence Légèrement 20 à 30 méandre herbacée RD 22 plus à lente naturelles, du Belson trouble cm ux envahissant le l’Ouest 3 à 4 m à abruptes, stables l’amont lit mineur Comblé par la 2 m de haut, La rivière Saint Nicolas Ruisseau de Pont CD 11a 3 m limpide < 10 cm nulle rectiligne strate naturelles, l’Aéroparc herbacée abruptes, stables La rivière Saint-Nicolas prend sa source à 1 020 mètres d’altitude dans le massif vosgien de Baerenkopf, au-dessus Bras Est de 1 m de haut, du hameau de Saint-Nicolas (commune de Rougemont-le-Château) et rejoint la Madeleine à 340 mètres, sur la la Saint- Pont RD 11 4 à 5 m trouble 50 cm lente rectiligne branchages abruptes, stables, commune de Bretagne. Elle est longue de 27,5 km, avec une pente moyenne de 1,1% sur un dénivelé de 387 Nicolas naturelles mètres. Son bassin versant totalise 76,5 km2. À hauteur de Fontaine, son bassin collecteur est de 59 km². Tableau 10 : Caractéristiques physiques de la rivière Saint-Nicolas et de ses affluents à Fontaine Ci-dessous sont présentées les données de débit les plus récentes pour la rivière Saint-Nicolas. Il s’agit des données issues de la station de Rougemont-le-Château, à une dizaine de kilomètres à l’amont de Frais, sur la période 1974-2015. Point Berges Largeur Hauteur Vitesse Encombrement Cours d’eau d’observation Transparence Tracé BG : berge gauche lit mineur d’eau d’écoulement du lit mineur (04/06/03) BD : berge droite Débit classé (m3/s) sur 14 800 jours Maximums connus Surface du Module 1 à 2 m (BD), plus Station bassin interannuel La Saint- de 2 m (BG), Hauteur Débit instantané Débit journalier Pont RD 11 14 m Trouble 10-50 cm Lente Rectiligne non versant (km²) (m3/s) 0,99 0,5 0,01 Nicolas naturelles, (cm) maximal (m3/s) maximal (m3/s) inclinées, érodées

Rougemont-le- 208 21,5 Tableau 11 : Caractéristiques physiques de la rivière Saint-Nicolas à Larivière 9 0,308 2,53 0,131 0,006 14,7 Château (15/02/1990) (15/02/1990) (15/02/1990)

Tableau 9 : Caractéristiques hydrologiques de la rivière Saint-Nicolas à Rougemont-le-Château Point Berges Largeur Hauteur Vitesse Encombrement Cours d’eau d’observation Transparence Tracé BG : berge gauche lit mineur d’eau d’écoulement du lit mineur (04/06/03) BD : berge droite

Chemin Le régime d’écoulement de la rivière Saint-Nicolas à Rougemont-le-Château est pluvial, avec des hautes eaux en De 0 à 2 m de d'exploitation La Saint- 10 cm à Méandreu Branchages haut, naturelles, décembre et janvier et des basses eaux en août et septembre. Plus à l’aval, la période de hautes eaux apparait du lieu-dit 1 à 5 m Limpide Rapide Nicolas 2 m x ponctuels stables, planes à légèrement plus tardive (fin d’hiver), tout comme la période d’étiage (automnale). Notons que la crue de février 1990 "les très inclinées reste mémorable pour ce cours d’eau. Bouleaux"

Chemin A Rougemont-le-Château, le débit de crue biennale est de 4 m3/s, (débit de crue décennale de 6,8 m3/s), pour un 80 cm de haut, Le ruisseau d'exploitation débit d’étiage quinquennal de 0,012 m3/s. Au niveau de la commune de Larivière (environ 6 km à l’aval de naturelles, stables, affluent de la du lieu-dit 3 m Trouble 30 cm Nulle Sinueux Embâcles Rougemont-le-Château et 3 km à l’amont de Frais), le débit moyen annuel n’a que très légèrement augmenté et est BG à pic, BD très Saint-Nicolas "les inclinée de 0,305 m3/s. Le débit de crue de retour 2 ans y est de 4 m3/s et le débit d’étiage de 0,020 m3/s. Bouleaux"

Tableau 12 : Caractéristiques physiques de la rivière Saint-Nicolas et de son affluent à Vauthiermont

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Point Berges Largeur Hauteur Vitesse Encombrement Cours d’eau d’observation Transparence Tracé BG : berge gauche lit mineur d’eau d’écoulement du lit mineur (04/06/03) BD : berge droite

1 à 2 m de haut, La Saint- Près de 10 m trouble 80 cm Assez rapide méandres embâcles naturelles, à pic, Nicolas l'A 36 effondrées

0 à 3 m de haut, Le ruisseau la 20 à 50 Pont RD 27 4 m trouble lente rectiligne non enrochements, Rapène cm stable

Pont limite 1 m de haut, Le ruisseau la Nord-Est du 10 à 30 4 m limpide rapide méandres non naturelles, à pic, Rapène ban cm stables Tableau 15 : Etat des eaux de la Saint-Nioclas à la station de Larivière communal Tableau 13 : Caractéristiques physiques de la rivière Saint-Nicolas et du ruisseau de la Rapène à Angeot

D’un point de vue qualitatif, des données sur l’état écologique sont disponibles pour la Saint-Nicolas à la station d’Angeot, de Larivière et de Foussemagne.

Tableau 16 : Etat des eaux de la Saint-Nioclas à la station de Foussemagne

Tableau 14 : Etat des eaux de la Saint-Nicolas à la station d’Angeot

Ces résultats montrent une amélioration de la qualité des eaux d’un point de vue écologique de la Saint-Nicolas. Cependant, cet état écologique reste qualifié de moyen, car même si la plupart des paramètres sont de qualité bonne, voire très bon, il reste des paramètres de niveau moyen (dont les diatomées).

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Concernant la qualité physico-chimique, les données disponibles pour la Saint-Nicolas sont relativement anciennes D’un point de vue qualitatif, des données sur l’état écologique sont disponibles pour le Margrabant à la station de (2009) et révèlent un bon état chimique de ce cours d’eau. Larivière.

Pour cette masse d’eau (FRDR632a), le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée liste comme problème :

 une dégradation morphologique du cours. et préconise de :

 renforcer l'application de la réglementation portant sur les nouveaux aménagements morphologiques, les créations et la gestion de plans d'eau, les extractions de granulats.

Le ruisseau de Margrabant Tableau 18 : État des eaux du Margrabant à la station de Larivière Le ruisseau le Margrabant est un affluent de la Saint-Nicolas. Il prend sa source vers Romagny-sous-Rougemont et s’écoule selon une direction Nord-Ouest/Sud-Est, en traversant Angeot et Larivière, avant de se jeter dans la Saint- Nicolas sur l’extrémité Nord du territoire communal de Fontaine.

A Larivière, le Margrabant s’écoule du Nord au Sud dans la partie Ouest du territoire communal. Il conflue à hauteur du village avec le ruisseau de l’étang Virgie, les débits rejoignant à l’aval la rivière Saint-Nicolas. On notera que quelques étangs au Nord de l’A 36, ont pour exutoire le Margrabant.

Au niveau de la commune de Larivière, son débit moyen annuel est de 0,1 m3/s, le débit d’étiage de 0,004 m3/s et le débit de crue de retour 2 ans de 1,4 m3/s. Aucune autre donnée quantitative n’est disponible pour ce cours d’eau.

Les caractéristiques physiques et qualitatives du Margrabant sont décrites ci-après.

Berges Ces résultats montrent une amélioration de la qualité des eaux d’un point de vue écologique du Margrabant. Point Largeur Vitesse Encombreme BG : berge Cependant, cet état écologique reste qualifié de moyen, car même si la plupart des paramètres sont de qualité d’observati Transparen Hauteur Cours d’eau lit d’écoulem Tracé nt du lit gauche bonne, voire très bon, il reste des paramètres de niveau moyen (dont les diatomées) et même médiocre (le bilan de on ce d’eau mineur ent mineur BD : berge l’oxygène). (04/06/03) droite

1 à 2 m de Le ruisseau haut, Concernant la qualité physico-chimique, les données disponibles pour le ruisseau de Margrabant sont relativement du RD 31 5 m Limpide 10 cm Nulle Sinueux non naturelles, très anciennes (2009) et révèlent un bon état chimique de ce cours d’eau. Margrabant inclinées, stables Pour cette masse d’eau (FRDR10521), le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée liste comme problèmes : Tableau 17 : Caractéristiques physiques du Margrabant à Larivière

 une pollution agricole : azote, phosphore et matières organiques ;  une pollution par les pesticides ;

 une dégradation morphologique ;

 une perturbation du fonctionnement hydraulique.

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et préconise de :

 couvrir les sols en hiver (piège à nitrate) ;

 maintenir ou implanter un dispositif de lutte contre le ruissellement et l'érosion des sols ;

 renforcer l'application de la réglementation portant sur les nouveaux aménagements morphologiques, les créations et la gestion de plans d'eau, les extractions de granulats ;

 élaborer un plan de gestion du plan d'eau.

Le ruisseau de l’Étang de Virgie Figure 3 : Données SEQ-Eau (Système d’Évaluation de la Qualité des Eaux) pour le ruisseau de l’étang Virgie à la Le ruisseau de l’Étang de Virgie prend naissance à l’aval de Romagny et s’écoule selon une direction Nord/Sud station de Larivière en 1992 avec une pente moyenne de 0,8%, en traversant Angeot et Larivière. Il se jette dans le Margrabant à Larivière. Ces données montraient en 1992 une qualité d’eau de classe bonne à très bonne, respectant ainsi par anticipation A Larivière, le ruisseau de l’étang Virgie s’écoule du Nord au Sud dans la partie centrale du territoire communal. Il les objectifs du SDAGE de 1996 fixés pour ce cours d’eau à une classe de qualité bonne. conflue à hauteur du village avec le ruisseau de l’étang Virgie, les débits rejoignant plus à l’aval la rivière Saint-

Nicolas.

Au niveau de la commune de Larivière, son débit moyen annuel est de 0,05 m3/s, le débit d’étiage de 0,002 m3/s et 3 le débit de crue de retour 2 ans de 0,6 m /s. Aucune autre donnée quantitative n’est disponible pour ce cours d’eau. La Madeleine

Les caractéristiques physiques et qualitatives du ruisseau de l’étang Virgie sont décrites ci-après. La Madeleine prend sa source à 1 070 mètres d’altitude dans le massif vosgien du Baerenkopf et rejoint la rivière Saint-Nicolas pour former la Bourbeuse à Bretagne. Elle est longue de 25 km, avec une pente moyenne de 1,75% Berges Point et son bassin représente une superficie de 90 km2. La Madeleine n’est pas présente sur le territoire communal de Largeur Vitesse Encombreme BG : berge d’observati Transparen Hauteur Larivière. Elle s’écoule en effet quelques centaines de mètres plus à l’Ouest, sur les communes de Bethonvilliers et Cours d’eau lit d’écoulem Tracé nt du lit gauche on ce d’eau Lacollonge. mineur ent mineur BD : berge (04/06/03) droite

1 m, naturelle, Il y a peu de données disponibles pour la Madeleine. Les données datent de 2009 et révèlent un état écologique stable (BG), 1 à Le ruisseau Passage moyen et un bon état chimique. Rectilig 2 m, de l’Étang sous RD 3 m Trouble 10 cm Nulle non ne enrochement et Virgie 31 béton (BD), stables Pour cette masse d’eau (FRDR632b), le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée liste comme problèmes :

Tableau 19 : Caractéristiques physiques du ruisseau de l’étang Virgie à Larivière  une pollution agricole : azote, phosphore et matières organiques ;

D’un point de vue qualitatif, les données disponibles pour le ruisseau de l’étang Virgie sont anciennes (1992) et  une pollution par les pesticides ; issues de la station qualité de Larivière. et préconise de :

 couvrir les sols en hiver (piège à nitrate) ;

 maintenir ou implanter un dispositif de lutte contre le ruissellement et l'érosion des sols

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Le ruisseau de la Loutre

Le ruisseau de la Loutre prend sa source à l’Ouest du village de Vauthiermont et s’écoule vers le Sud parallèlement à la Saint-Nicolas dans laquelle il se jette à hauteur de Montreux-Château. Dans sa partie aval il devient le Reppe. Ce cours d’eau est long d’une dizaine de kilomètres, avec une pente moyenne de 0,4% sur un dénivelé de 40 mètres.

A Fontaine, le ruisseau de la Loutre marque la limite Est de la commune et la sépare du ban de Reppe. Ce cours d’eau y collecte notamment deux petits canaux en provenance de l’Aéroparc.

À Vauthiermont, après avoir sourdé à l’Ouest des espaces urbanisés de la commune, la Loutre traverse plusieurs étangs au lieu-dit « Les Champs du Gros Étang », avant de quitter le territoire en direction de Reppe. Le ruisseau de la Loutre est également alimenté par un étang plus gros situé en forêt. Tableau 22 : État des eaux de la Loutre à la station de Reppe

Aucune donnée hydrométrique n’est disponible pour le ruisseau de la Loutre. Ses caractéristiques physiques et qualitatives sont décrites ci-dessous.

Large Point ur du Vitesse Encombrem Cours d’observati Transpare Hauteur lit d’écoule Tracé ent du lit Berges d’eau on nce d’eau mineu ment mineur (04/06/03) r

Lieu-dit : Le 50 cm à 1 m de Les Ces résultats montrent une dégradation de la qualité des eaux d’un point de vue écologique de la Loutre depuis ruissea Rectilig haut, naturelles, champs du 3 m Limpide 10 cm Lente non 2011 L’état écologique est qualifié de médiocre, car même si la plupart des paramètres sont de qualité moyen à très u de la ne très inclinées, Gros bon, il reste un paramètre de niveau médiocre (les invertébrés benthiques). Loutre stables Étang

Tableau 20 : Caractéristiques physiques de la Loutre à Vauthiermont Concernant la qualité physico-chimique, les données disponibles pour le ruisseau de la Loutre sont relativement anciennes (2009) et révèlent un bon état chimique de ce cours d’eau.

Point Largeur Vitesse Cours Encombrement d’observation du lit Transparence Hauteur d’eau d’écoulemen Tracé Berges d’eau du lit mineur (13/10/03) mineur t Pour cette masse d’eau (FRDR11128), le SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée liste comme problèmes : 50 cm à 1 m de haut, Limpide à La Loutre Aval de l'étang 4 m 10 à 15 cm Lente Sinueux non naturelles, à pic, érodées trouble par les crues  une pollution par les pesticides ; Tableau 21 : Caractéristiques physiques de la Loutre à Reppe et préconise de :

 maintenir ou implanter un dispositif de lutte contre le ruissellement et l'érosion des sols ;

D’un point de vue qualitatif, des données sur l’état écologique sont disponibles pour la Loutre à la station de Reppe.

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1.4. Zones inondables 1.6. Eaux usées Du point de vue des risques d’inondation, le secteur d’étude est partiellement couvert par le PPRI de la Bourbeuse. La commune de Fontaine possède une station d’épuration qui collecte par mode gravitaire les eaux usées du village et de l’Aéroparc. Cette station de 1 500 eq/hab recueille uniquement les eaux de cette commune et les traite Fontaine est concernée par ce PPRI au niveau de la rivière Saint-Nicolas, le fond de vallée est en effet inondable par boues activées. Ces boues sont ensuite traitées par filtre à macrophytes. Le point de rejet de la station se sur une largeur de plus de 300 mètres. Aucune zone urbanisée inondable n’est toutefois recensée sur la commune. trouve dans la rivière Saint-Nicolas. Les habitations n’ayant pas pu être connectées à la station sont en assainissement autonome. Larivière est concernée par ce PPRI, principalement au niveau de la rivière Saint-Nicolas et du ruisseau du Margrabant. Aucune zone urbanisée inondable n’est recensée sur la commune. La commune de Larivière s’est positionnée en faveur d’un système d’assainissement autonome et n’est connectée à aucune station de traitement des eaux usées. Les seules zones du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Vauthiermont sont en relation avec la rivière Saint- Nicolas, sur l’extrémité Ouest de son territoire. La zone inondable occupe en effet la vallée sur une largeur de 200 La commune de Vauthiermont s’est prononcée pour un système d’assainissement autonome. Elle n’est donc mètres environ. Aucune zone urbanisée inondable n’est recensée sur cette commune. Concernant la Loutre, ce connectée à aucune station de traitement des eaux. ruisseau sourdant sur la commune de Vauthiermont, les risques d’inondation associés ici à ce cours d’eau sont très limités. La commune d’Angeot dispose de la compétence « assainissement collectif » sur son territoire. Elle n’est actuellement raccordée à aucune station de traitement des eaux usées. Angeot est concernée par ce PPRI, principalement au niveau de la rivière Saint-Nicolas, ainsi que dans l’extrémité Sud-Ouest du territoire communal, au niveau du ruisseau du Margrabant, à l’aval de sa vallée boisée. À noter que La commune de Foussemagne est dotée d’un système de collecte des eaux usées domestiques. Elle dispose en plusieurs habitations se trouvent d’ailleurs en zone inondable. effet depuis 2006 d’un réseau d’assainissement collectif relié à la station de traitement de Montreux-Château.

Foussemagne est concernée par ce PPRI, exclusivement au niveau de la rivière Saint-Nicolas, sur une bande La commune de Reppe s’est prononcée pour un système d’assainissement autonome. d’une centaine de mètres de largeur bordant le cours d’eau. La Communauté de communes du Tilleul et de la Bourbeuse gère l’assainissement autonome de l’ensemble des Reppe ne fait pas partie du périmètre de ce PPRI. En revanche la partie Nord de la commune ainsi que sa frange communes de son territoire. Pour ce faire, un Service Public d’Assainissement Non Collectif, dit SPANC, a été mis Sud-Ouest, se situe dans le champ d’inondation du ruisseau de la Loutre. Ainsi les surfaces agricoles et chemins en place dès 2001. d’exploitations voisins sont susceptibles d’être temporairement inondés en période de crue de ce cours d’eau.

1.7. Situation de la LGV par rapport au réseau hydrographique 1.5. Zones de ruissellement Sur le ban communal de Fontaine, le tracé de la LGV Rhin-Rhône franchit le ruisseau du Margrabant à l’extrémité Nord du territoire de la commune. Dans le même secteur, le tracé de la LGV passe à proximité de la rivière Saint- Le territoire des communes présente une topographie légèrement mouvementée, sans toutefois présenter des Nicolas dans laquelle se jette le Margrabant quelques centaines de mètres plus au Sud. Enfin, en bordure Est du pentes très fortes, limitant ainsi les phénomènes de ruissellement. Les cours d’eau de la commune s’insèrent dans massif boisé du Foy, le tracé de la LGV perturbera du Nord au Sud plusieurs petits ruisseaux, au niveau des lieux- des vallées relativement peu encaissées aux versants peu abrupts. Ainsi, les phénomènes de ruissellement direct dits « Belson » et « Les Grands Champs ». vers les cours d’eau restent limités et très locaux. Enfin, à l’exception des abords directs des cours d’eau et des fonds de vallée, les sols sont essentiellement constitués d’une couverture de matériaux lœssiques et marneux qui Le tracé du projet de la LGV franchit la rivière Saint-Nicolas dans la partie Sud du territoire communal de Larivière. sont généralement sensibles aux phénomènes d’érosion des terres et de coulées boueuses. De tels phénomènes Quelques centaines de mètres plus au Sud, il franchit le ruisseau du Margrabant sur la commune de Fontaine. sont très peu présents sur les communes. Le tracé du projet de la LGV ne franchira aucun cours d’eau sur le territoire de la commune de Vauthiermont. Toutefois, les témoignages recueillis indiquent des problèmes de ruissellement en partie Ouest du tissu urbanisé de Toutefois, le tracé franchit la vallée de la rivière Saint-Nicolas en bordure Sud-Ouest de la commune, sur le territoire Vauthiermont, entre la rue du lavoir et la rue principale. Ces phénomènes apparaissent lors de fortes précipitations de Larivière. en raison du sous-dimensionnement des ouvrages en place. Bien qu’identifié, aucune procédure n’a été mise en œuvre jusque-là pour remédier à ces problèmes. À Angeot, un remblai d’environ 130 mètres de long et de 4 mètres de haut permet de franchir le thalweg dans le massif forestier du Haut-Bois. Deux ouvrages spécifiques de type buse d'un diamètre de 1 000 mm sont prévus pour rétablir les écoulements dans ces thalwegs.

Le tracé du projet de la LGV ne franchira aucun cours d’eau sur le territoire de Foussemagne. Il passera au niveau de la crête du relief du Grand-Bois, sur l’extrémité Ouest du territoire communal.

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Figure 4 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Angeot Figure 5 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Fontaine

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Figure 7 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Vauthiermont

Figure 6 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Larivière

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Figure 8 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Foussemagne

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Les cailloutis du Sundgau peuvent être recouverts d’une masse de limons lœssiques, qui correspond dans ce cas vraisemblablement à une altération superficielle. 2. GÉOMORPHOLOGIE, GÉOLOGIE, HYDROGÉOLOGIE ET PÉDOLOGIE - les alluvions actuelles : 2.1. Géomorphologie et géologie Elles tapissent le fond des principales vallées du secteur d’étude, drainant les affluents de la Bourbeuse : Carte n°4 : Géologie l’Autruche, la Madeleine, la rivière la Saint-Nicolas.

Le secteur d’étude s’inscrit dans la région naturelle de la dépression du Sundgau, correspondant à la partie Sud- - les colluvions : Ouest du fossé rhénan, appelée aussi Trouée de Belfort. Cette dépression se caractérise par des formations Il s’agit de remplissages récents des fonds de vallons, postérieurs à la phase du Würm. Les dépôts, d’une épaisseur géologiques de remplissage datant du Tertiaire (Oligocène) et du Quaternaire (alluvions et lœss). Elle présente un de 1 à 4 mètres, sont généralement assez grossiers à la base et fins, sablo-limoneux, au-dessus. relief souple et doux. Elle est parsemée de nombreux étangs et parcourue par des rivières au cours méandreux. - les éboulis : Le Sundgau est bordé à l’Ouest par l’extrémité d’une autre région naturelle : celle des plateaux de la Haute-Saône, plateaux carbonatés du Secondaire, et plus précisément du Jurassique. La transition entre les deux unités se trouve Les éboulis sont fréquents aux pieds des escarpements. Ils correspondent le plus souvent à des glissements à quelques kilomètres à l’Est de Belfort. d’alluvions anciennes sur les formations marneuses oligocènes.

Plus au Nord du secteur d’étude, se profilent les sommets d’une autre grande région naturelle : les collines sous vosgiennes.

Toute la zone a subi une action tectonique très importante au Tertiaire, et il existe des accidents de direction  Caractéristique du territoire de la commune de Fontaine hercynienne (Ouest/Sud-Ouest – Est/Nord-Est) et rhénane (sub-méridienne) un peu plus à l’Ouest du secteur Le territoire de Fontaine s’inscrit dans la dépression du Sundgau, entaillée du Nord au Sud par deux vallées d’étude, au pied des collines sous vosgiennes. principales ; celle de la rivière Saint-Nicolas, au centre du territoire, et celle du ruisseau de la Loutre, en bordure Les formations géologiques visibles à l’affleurement sont les suivantes: orientale. - les formations du tertiaire : Les points hauts du territoire culminent à 375 mètres environ, au sommet du Bois le Fay, en bordure Ouest (en limite avec la commune de Lacollonge).  l’Oligocène inférieur, le plus présent à l’affleurement, correspond à un conglomérat côtier, constitué de marnes, grès, conglomérats et calcaires lacustres, Vers l’Est les terrains descendent en direction de la vallée de la Saint-Nicolas, qui s’écoule à une altitude d’environ 350 mètres. Son fond et ceux de ses affluents sont recouverts d’alluvions récentes.  l’Oligocène moyen correspond à une série marneuse interrompue par un horizon schisteux. - les alluvions anciennes : Le village de Fontaine est implanté à une altitude comprise entre 350 et 375 mètres, sur la crête qui sépare la vallée de la Saint-Nicolas de celle de son principal affluent rive gauche. Il se prolonge jusqu’au pied de l’Aéroparc.  les alluvions anciennes non datées La bordure Ouest du village montre à l’affleurement des formations tertiaires de l’Oligocène moyen et des cailloutis Il s’agit d’alluvions de nature et de taille variables, plus ou moins altérées, qui s’étagent le long des pentes du Sundgau parfois éboulés. Sur tout le reste du territoire, ces formations sont recouvertes de dépôts de lœss. Le des vallées. secteur Ouest du territoire sur lequel l’Aéroparc est implanté, présente un relief plus plat, simplement ondulé par les petits vallons descendant vers le ruisseau de la Loutre.  les cailloutis du Sundgau

Ces dépôts couvrent une partie des hauteurs. L’épaisseur de la nappe varie de 10 à 15 mètres. Elle est constituée de graviers et galets de taille céphalique, d’origine vosgienne ou rhénane, fortement altérés,  Caractéristique du territoire de la commune de Larivière entremêlés de limons argileux. Le territoire de Larivière s’inscrit dans la dépression du Sundgau, et est recouvert de vastes dépôts lœssiques. - les formations loessiques : Il est entaillée du Nord au Sud par trois vallées principales ; celle du ruisseau Margrabant, la plus à l’Ouest, celle du Il s’agit de dépôts pulvérulents d’origine éolienne, finement sableux, formant des placages très importants sur les ruisseau de l’Étang Virgie, et la principale, celle de la rivière Saint-Nicolas. plateaux. L’épaisseur des dépôts peut atteindre 15 mètres, surtout sur les versants exposés au Nord-Est et à l’Est. Il peut en résulter une certaine dissymétrie des vallées. Toutes ces vallées, ainsi que leurs vallons secondaires, sont occupées par des alluvions récentes déposées par les cours d’eau. Le lehm est la forme dégradée du lœss sous l’action des agents d’érosion.

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En bordure orientale de ces vallées, des bandes d’alluvions anciennes, dites cailloutis du Sundgau, affleurent. Les Des placages d’alluvions anciennes tapissent le talus du Haut Bois, ainsi que la crête séparant la Saint-Nicolas de formations tertiaires de l’Oligocène sont également visibles à l’affleurement, entre les deux séries d’alluvions, le long son affluent, la Rapène. Des éboulis de ces alluvions couvrent les bas des talus. de la vallée de la Saint-Nicolas. Le village est installé en rive droite de la Saint-Nicolas, à une altitude comprise entre 370 et 380 mètres. Ces trois vallées principales sont séparées par des crêtes orientées Nord/Sud, qui culminent vers 375 à 380 mètres. Le relief du territoire est ainsi caractérisé par une série de doux vallonnements. Une partie du village est installé sur la crête séparant les vallées de la Saint-Nicolas et du ruisseau de l’Étang Virgie, à une altitude comprise entre 360  Caractéristique du territoire de la commune de Foussemagne et 375 mètres. Le lieu-dit « Le Faubourg », partie Sud-Ouest du village, se trouve en fond de vallée. Le territoire de Foussemagne s’inscrit dans la large vallée de la Saint-Nicolas. La rivière, qui traverse la commune du Nord au Sud, s’écoule à une altitude de 350 mètres environ dans une vallée couverte d’alluvions récentes.

 Caractéristique du territoire de la commune de Vauthiermont À l’Ouest, les terrains s’élèvent jusqu’à une ligne de crête qui constitue la limite communale occidentale. Le point culminant se trouve à 376 mètres dans le "Grand Bois". Le talus est entaillé par le vallon du ruisseau exutoire de Le territoire de Vauthiermont s’inscrit dans la dépression du Sundgau et est entaillé du Nord au Sud par deux l’étang des Cratsch, affluent de la Saint-Nicolas, tapissé d’alluvions récentes. vallées principales : celle de la Saint-Nicolas qui forme la limite occidentale de la commune, et celle du ruisseau de la Loutre, au centre du territoire. À l’Est de la Saint-Nicolas, les terrains sont ondulés jusqu’en limite orientale de la commune, qui correspond au vallon du ruisseau de la Loutre. Le point culminant de ce secteur se trouve à 362 mètres, au niveau de l’aérodrome Ces vallées, ainsi que leurs vallons secondaires, sont occupées par des alluvions récentes déposées par les cours de Fontaine. Un ruisseau prenant naissance au lieu-dit "Sur le Pré des Chenevières", affluent de la Saint-Nicolas, d’eau. La Saint-Nicolas s’écoule à une altitude de l’ordre de 360 mètres et le ruisseau de la Loutre à 375 mètres. forme sur ce secteur une saignée remplie d’alluvions récentes. Les deux vallées sont séparées par une petite crête peu prononcée culminant à 380 mètres et qui s’abaisse vers le Sud. Les dépôts de lœss recouvrent presque tout le territoire. Les formations tertiaires de l’Oligocène moyen sont néanmoins visibles à l’affleurement, à la confluence du ruisseau dit de "la Vieille et de la Saint-Nicolas". Elles sont Le village de Vauthiermont est implanté sur le talus rive gauche du vallon de la Loutre, en tête de bassin, à une surplombées d’une bande d’alluvions anciennes non datées, éboulées en bas de talus. altitude comprise entre 380 et 400 mètres. Plus à l’Est, les terrains présentent une pente vers l’Est, en direction de la vallée du Riedindergraben. Le point culminant de la commune se situe en limite Nord-Est du territoire, au niveau Sur la commune de Foussemagne, des lentilles marneuses imperméables sont présentes. Une de ces lentilles a été du Haut Bois, à 410 mètres. exploitée par la briqueterie Sturm et constitue maintenant un étang d’un grand intérêt écologique.

Les placages de limons recouvrent pratiquement tout le territoire. Les formations de l’Oligocène affleurent toutefois en rive gauche de la Saint-Nicolas et à l’Est du village. Des nappes d’alluvions anciennes non datées sont visibles à l’affleurement sur les talus du Haut Bois et dans la vallée de la Saint-Nicolas. Dans le bas du talus du Haut Bois, et au niveau du village, ces alluvions éboulées constituent une vaste nappe.  Caractéristiques du territoire de la commune de Reppe Le territoire de Reppe s’inscrit dans la dépression du Sundgau, entaillée du Nord au Sud par la vallée du ruisseau de la Loutre.  Caractéristiques du territoire de la commune d’Angeot Le village de Reppe est implanté en rive gauche du ruisseau, à une altitude comprise entre 360 et 380 mètres. Le territoire d’Angeot s’inscrit dans la bordure septentrionale de la dépression du Sundgau. Il est recouvert de vastes placages lœssiques, et caractérisé par une série de doux vallonnements. La rivière s’écoule à une altitude de 370 mètres, en amont, et 360 mètres en aval de la commune. Son lit est recouvert de dépôts d’alluvions anciennes, qui tapissent également le fond de tous les petits vallons secondaires. En effet, il est entaillé du Nord au Sud par trois vallées principales ; celle du ruisseau le Margrabant, la plus à l’Ouest, celle du ruisseau de l’Étang Virgie, et la principale, celle de la rivière Saint-Nicolas. Les affluents de ces À l’Ouest, au niveau de l’Aéroparc de Fontaine, le relief est assez plat, à une altitude de 370 mètres. Tout le cours d’eau ont également façonné de petits vallons perpendiculaires à la vallée mère. territoire est couvert de dépôts lœssiques.

Toutes ces vallées et vallons sont occupés par des alluvions récentes déposées par les cours d’eau. En bordure À l’Est, le village est dominé par une crête boisée, culminant à 394 mètres, au sommet du Haut Bois. Cette crête est affleurent le plus souvent des alluvions anciennes correspondant aux cailloutis du Sundgau. recouverte par une bande d’alluvions anciennes non datées et plus ou moins remaniées avec des lœss vers le Sud.

Les formations tertiaires de l’Oligocène sont également visibles à l’affleurement, entre les deux séries d’alluvions, le Au-delà de cette crête, à l’Est, les terrains descendent vers la vallée du Riedingergraben. Au Nord, au lieu-dit « La long de la vallée de la Saint-Nicolas. Combe », une petite plage de formations tertiaires oligocènes est visible à l’affleurement.

Les trois vallées principales sont séparées par des crêtes orientées Nord/Sud et s’abaissant vers le Sud. Elles culminent toutes vers 380 mètres, sauf la crête du Haut Bois, située plus à l’Est, dont le point dominant culmine à 416 mètres.

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 Coupe géologique

Les informations mises à la disposition du public dans les documents de la Banque du Sous-Sol (BSS), sont communiquées par des tiers dans le cadre des dispositions prévues par le Code minier (art. 131 à 136). Les données suivantes sont issues du site Infoterre du BRGM.

Tableau 25 : Récapitulatif des formations géologiques à Vauthiermont (Numéro National : 04442X0045/SC3076)

Tableau 23 : Récapitulatif des formations géologiques à Foussemagne (Numéro National : 04442X0001/S) Tableau 26 : Récapitulatif des formations géologiques à Angeot (Numéro National : 04443X1013/P144S2)

Tableau 24 : Récapitulatif des formations géologiques à Frais (Numéro National : 04442X0006/S28)

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L’aquifère alluvial des cailloutis du Sundgau

2.2. Hydrogéologie Les cailloutis du Sundgau, constitués de galets et Le type d’aquifère présent est directement lié aux formations géologiques en place sur le secteur étudié. Secteur d’étude de graviers de grès et quartzites, forment un aquifère, exploité dans les secteurs où leur Les aquifères présents sur le secteur épaisseur est maximale (jusqu’à 30 mètres). Les Secteur d’étude d’étude sont donc essentiellement cailloutis sont en général recouverts de limons liés : lessivés, dont l’épaisseur varie de 6 à 15 mètres et qui forment une couche de protection. - à la formation des cailloutis Néanmoins, les secteurs affleurant représentent pliocènes (tertiaires) qui couvrent une des sites sensibles. bonne partie de la moitié Est du Territoire de Belfort La nappe est plus ou moins productive suivant la nature du terrain sous-jacent et l’existence de - aux alluvions diverses associées à vallées actuelles qui jouent le rôle de drains. Elle l’ensemble des cours d’eau qui est en relation directe avec les rivières sillonnent le Territoire de Belfort dans superficielles. Les argiles et marnes bleues de le secteur d’étude. l’Oligocène forment le mur imperméable de Ces deux types de formations l’aquifère. poreuses sont en effet susceptibles Généralement, la nappe donne des débits d’héberger des ressources en eau réguliers et elle est atteinte par des forages peu souterraine plus ou moins profonds. importantes.

Ci-contre, la carte des unités hydrogéologiques du Territoire de Belfort (DIREN 2004).

Figure 10 : Carte des bassins hydrogéologiques du Territoire de Belfort - DIREN Franche-Comté 2004

Les aquifères alluviaux superficiels des vallées vosgiennes

La majorité des réservoirs alluvionnaires accompagnant les cours d’eau du Nord-Est du Territoire de Belfort ne présentent pas de réel intérêt en termes de ressources en eau souterraines. Cependant, une épaisseur intéressante d’alluvions peut se rencontrer dans les vallées de la rivière Saint-Nicolas et de la Madeleine, les secteurs les plus Figure 9 : Carte des unités hydrogéologiques du Territoire de Belfort - DIREN Franche-Comté 2004 productifs étant retrouvés plus au Sud, au niveau de la vallée de la Bourbeuse, à l’aval de la confluence des cours d’eau du secteur d’étude.

Le remplissage alluvionnaire est constitué de sables, graviers, galets et blocs de plusieurs mètres d’épaisseur, les

ressources aquifères dépendant du pourcentage de limons argileux contenus dans ces alluvions.

On notera que l’extrémité Nord-Est du secteur d’étude (sur la partie Est des communes de Lachapelle-sous- Rougemont, Angeot, Vauthiermont et Reppe), en particulier sur les zones localisées à l’Est de la rivière Saint-

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Nicolas et du ruisseau de la Loutre, présentent de larges étendues de matériaux alluvionnaires divers susceptibles La partie Est de la commune de Vauthiermont est principalement concernée par l’aquifère alluvial d’héberger des ressources en eau souterraine. d’accompagnement du ruisseau de la Loutre. La partie Ouest de la commune est concernée par les cailloutis pliocènes du Sundgau. Aucun captage public d’alimentation en eau potable n’est recensé sur cette commune. En D’un point de vue quantitatif et qualitatif, la ressource en eau souterraine que représentent les aquifères alluviaux revanche, le périmètre de protection éloigné du captage d’Angeot concerne l’extrémité Nord-Est du ban de d’accompagnement des cours d’eau est très variable en termes de volume et particulièrement vulnérable face aux Vauthiermont (périmètre présenté ci-contre). L’alimentation de la commune en eau potable est assurée à partir de pollutions. En effet, les liaisons étroites entre cours d’eau et réservoirs alluviaux font que les eaux souterraines sont ce captage ainsi que de celui de la commune de Leval, par le syndicat des eaux de Rougemont-le-Château. soit drainées soit alimentées par les eaux superficielles au cours de l’année, une faible épaisseur de couverture combinée à une grande perméabilité des matériaux rendant les nappes très sensibles à toute infiltration (ou Un autre captage a été recensé sur le territoire de la commune de Foussemagne. Il s’agit du captage de déversement) dans (ou sur) le sol de produits polluants. L’ensemble de ces éléments induit une assez grande Foussemagne dont la DUP date du 17 novembre 1977 dont la révision est en cours. Ce captage est géré par la difficulté d’exploitation pérenne de ces ressources en eau souterraine. communauté de communes du bassin de la Bourbeuse. Le captage de Foussemagne est un captage « grenelle » pour lequel un programme d’actions contre les pollutions diffuses par les nitrates et/ou les pesticides à l’échelle de son aire d’alimentation va être mise en place. Captages d’alimentation en eau potable

Un captage public d’alimentation en eau potable est présent dans le périmètre d’étude. Il se localise sur la commune d’Angeot et puis la ressource dans l’aquifère des cailloutis pliocènes du Sundgau. Ce captage puise l’eau à une profondeur de 76 mètres pour un débit d’environ 600 m3/jour, les analyses réalisées en 1998 ayant montré une ressource en eau de bonne qualité, sans aucune contamination chimique ou bactériologique. Le captage d’Angeot dispose de périmètres de protection déclarés d’utilité publique par arrêté préfectoral du 30 Novembre 2000. Ils s’étendent exclusivement sur les communes d’Angeot et de Vauthiermont.

Figure 11 : Localisation du captage d’alimentation en eau d’Angeot et de ses périmètres de protection

La commune de Fontaine est principalement concernée par l’aquifère des cailloutis pliocènes du Sundgau. Quelques zones aquifères sont néanmoins présentes au niveau de la vallée de la rivière Saint-Nicolas. Aucun Figure 12 : Localisation du captage d’alimentation en eau de Foussemagne et son périmètre Grenelle captage public d’alimentation en eau potable ni périmètre de protection de captage ne sont recensés sur cette Le projet de périmètre d’aménagement foncier ne concerne pas ce périmètre du captage de Foussemagne. commune. L’alimentation de la commune en eau potable est assurée par le syndicat des eaux de Rougemont-le- Château. La partie Nord de la commune de Reppe est principalement concernée par l’aquifère alluvial d’accompagnement du ruisseau de la Loutre. La partie Sud de la commune est concernée par les cailloutis pliocènes du Sundgau. Aucun La commune de Larivière est principalement concernée par l’aquifère des cailloutis pliocènes du Sundgau. captage public d’alimentation en eau potable ni périmètre de protection de captage ne sont recensés sur cette Quelques zones aquifères sont néanmoins présentes au niveau des vallées de la rivière Saint-Nicolas et du commune. L’alimentation de la commune en eau potable est assurée par le syndicat des eaux de Rougemont-le- ruisseau de Margrabant. Aucun captage public d’alimentation en eau potable ni périmètre de protection de captage Château. ne sont recensés sur cette commune. L’alimentation de la commune en eau potable est assurée par le syndicat des eaux de Rougemont-le-Château.

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Leur caractère hydromorphe est un facteur limitant pour l’exploitation agricole et ils sont le plus souvent occupés par 2.3. Pédologie les prairies. Ils peuvent également être favorables aux cultures non irriguées en été.

La nature des sols est étroitement liée à celle du substrat géologique. Elle diffère selon la topographie et l’humidité. Rappelons ici que les principaux supports géologiques retrouvés sur le secteur d’étude sont : À Fontaine, la majorité du territoire est couverte de sols sur formations lœssiques en position topographique - des formations anciennes marneuses marno-calcaires et calcaires (formations carbonatées) localisées dominante. Ces sols sont présents quasiment partout à l’exception des fonds de vallée de la rivière Saint-Nicolas essentiellement en bas de versants le long des vallées alluviales du secteur et sur la partie Ouest de la commune (centre de la commune) et du ruisseau de la Loutre (extrémité Est du ban). A ces vallées principales sont associées de Bessoncourt ; celles des petits affluents de ces deux cours d’eau, les sols y prenant place sont plus ou moins hydromorphes et - des formations d’alluvions anciennes diverses (dont cailloutis du Sundgau) qui se retrouvent essentiellement sur formés sur alluvions récentes. Au niveau du village en bordure Est de la vallée du Saint-Nicolas, on remarque les versants et parfois sur les hauteurs, très souvent recouvertes par des lœss ; également quelques surfaces de sols sur alluvions anciennes et formations marneuses. Ces sols occupent toutefois des surfaces relativement réduites. - des formations lœssiques localisées sur les plateaux et les versants exposés au Nord-Est et à l’Est ; - des alluvions récentes couvrant les fonds de vallée et toutes sortes de colluvions et éboulis récents retrouvés soit À Larivière, les formations pédologiques se partagent essentiellement entre sols sur formations lœssiques et sols en fond de vallée soit en contrebas d’escarpements. sur alluvions récentes. Le village est caractérisé par trois vallées où s’écoulent la rivière Saint-Nicolas, le ruisseau de Virgie et celui du Margrabant. On retrouve sur ces vallées de sols plus ou moins hydromorphes sur alluvions Les sols sur formations carbonatées (formations du Jurassique et de l’Oligocène inférieur) récentes. Entre les vallées et dans la partie Sud-Ouest du territoire communal, les sols sur lœss sont dominants. Quelques zones d’alluvions anciennes en bordure des vallées ont permis la différenciation d’un troisième type de En position de plateaux se sont formés des sols bruns calciques ou sols bruns superficiels, avec dans les secteurs sols qui ne couvre toutefois que de faibles surfaces au niveau des bas de versants. plus marneux, des sols bruns lessivés argileux en profondeur et plus limoneux en surface, peu fertiles. À Vauthiermont, la couverture pédologique se partage essentiellement entre sols sur alluvions anciennes et sols En position de pentes, se trouvent des rendzines, des sols bruns calcaires, ou bruns calciques superficiels, avec lœssiques. Les sols lœssiques sont retrouvés sur les parties sommitales des reliefs à l’Est et à l’Ouest du village, dans les secteurs marneux, des sols limono-argileux à fort taux de matière organique. alors que les sols sur alluvions anciennes prennent place au droit du village, et sur les versants. On retrouve Ces sols présentent des aptitudes agronomiques assez bonnes. Ils sont généralement bien drainés, mais peuvent également à Vauthiermont quelques sols sur formations marneuses localisées au Sud-Est du village et en bordure Ouest du ban communal. En limite communale avec Larivière au niveau de la vallée de la rivière Saint-Nicolas, ainsi être engorgés en topographie horizontale. qu’au niveau du ruisseau de la loutre au centre du village, sont également retrouvés des sols plus ou moins Les sols sur limons de plateaux hydromorphes sur alluvions récentes.

Dans le secteur d’étude, les lœss et lehms forment des placages très vastes, recouvrant quasi totalement les À Angeot, les formations pédologiques se partagent essentiellement entre sols sur formations lœssiques et sols sur formations tertiaires. Les sols développés sur ce substrat sont dits lessivés. Ils sont profonds, aérés et légers, tout alluvions récentes. Le village est caractérisé par trois vallées celle de la rivière Saint-Nicolas (et du ruisseau de la en disposant d’une bonne quantité de matière organique. Rapène), celle du ruisseau de Virgie et celle du Margrabant (et de la Goutte de Felon). On retrouve sur ces vallées des sols plus ou moins hydromorphes sur alluvions récentes. En bordure des vallées et sur les bas de versants, L’horizon superficiel possède une texture limoneuse et une teneur en matière organique assez importante, et prennent place en fines bandes, des sols sur alluvions anciennes. On signalera également sur les bordures Est et l’horizon sous-jacent est limono-argileux à argilo-limoneux et peut présenter des phénomènes d’hydromorphie. Des Ouest de la vallée de la rivière Saint-Nicolas, de petites bandes de sols sur formations marneuses plus anciennes nappes d’eau de surface à caractère local peuvent reposer sur cet horizon imperméable. (formations carbonatées). Entre les vallées, les sols sur lœss sont prédominants, en position topographique haute.

Ces sols sont de très haute valeur agronomique et sont le plus souvent occupés par les cultures céréalières. Ils À Foussemagne, la couverture pédologique se partage essentiellement entre sols sur alluvions récentes et sols possèdent une sensibilité potentielle au ruissellement. lœssiques. Les sols sur alluvions récentes sont retrouvés sur la partie centrale de la commune, au niveau de la vallée de la Saint-Nicolas, dont les formations alluviales récentes occupent une bande de 500 m de large environ. Les sols sur alluvions anciennes et cailloutis du Sundgau Ces formations se ramifient également sur les versants à l’occasion des petits ruisseaux présents (ruisseau de l’étang des Cratsch par exemple). En partie Est de la commune, les bordures du cours du ruisseau de la Loutre sont Ces sols sont représentés par un horizon grisâtre de type argile limoneuse à limon argileux, reposant sur la couche également occupées par ces formations. La grande majorité du territoire communal, de part et d’autre de la vallée de dépôts alluviaux. Il existe parfois un horizon mixte entre les deux, composé d’une matrice argileuse à argilo- de la Saint-Nicolas, est occupée par les sols lœssiques. Quelques sols sur formations marneuses sont encore limoneuse qui englobe de petits cailloutis altérés. Ces formations développent une couleur ocre vif à grise. ponctuellement retrouvés en bordure Est du lit de la Saint-Nicolas, au droit du village de Foussemagne.

Ces sols ont une qualité agronomique assez limitée, c'est pourquoi ils sont souvent couverts de forêts. À Reppe, l’essentiel des sols est issu de formations lœssiques de plateau. Le fond de la vallée du ruisseau de la Loutre est en revanche occupé par des sols sur alluvions récentes plus ou moins hydromorphes, et quelques Les sols sur alluvions récentes bandes de sols sur alluvions anciennes sont retrouvés sur le versant Est de la vallée de la Loutre.

Dans les vallées alluviales, les sols sont régulièrement inondés et rajeunis. Il s’agit de sols bruns marmorisés sur gley ou pseudogley, moyennement hydromorphes à très hydromorphes, lourds, à ressuyage lent.

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3. CONTEXTE CLIMATIQUE  Précipitations Carte n°7 : Climatologie Ce secteur géographique est bien arrosé toute l’année, et cela en raison de l’influence des perturbations océaniques venant de l’Ouest et buttant sur les reliefs. La hauteur de pluie annuelle moyenne est de l’ordre de Le climat est de type semi-continental, marqué par un été chaud et un hiver long et froid. 1 093 mm.

Le secteur de Belfort connaît des contrastes saisonniers et la convergence de diverses influences, telles que la La pluviométrie du secteur est peu contrastée, le mois le plus sec (avril) recevant 72 mm en moyenne et le mois le proximité de la montagne vosgienne et l’humidité des sols. plus arrosé (décembre) recevant 114 mm.

Les données météorologiques suivantes proviennent de la station météorologique de Belfort, située à 422 mètres Les chutes de neige sont nombreuses, avec 31 jours en moyenne par an. d’altitude, sur la période 1971- 2000 (pluviométrie et température) et 1981-2000 (vent). Le nombre moyen de jours de brouillard est de 42. Ce phénomène est lié à l’humidité générée par les nombreux La période 1971-2000 a été retenue par Météo France comme une période représentative permettant de comparer étangs et cours d’eau du secteur. un maximum de stations françaises disposant de suffisamment de données. On compte en moyenne 26 jours d’orage et 2 jours de grêle sur une année.

 Vent L’orientation principale des vents suit l’axe de la trouée de Belfort, encadrée par le massif vosgien au Nord et jurassien, au Sud. Les vents dominants sont donc surtout de direction Ouest/Est (influence océanique) et Est/Ouest (influence continentale).

L’effet « couloir » accentue la force des vents et les vents venant de l’Ouest dépassent fréquemment les 5 m/s, voire les 8 m/s en hiver. Ces vents forts sont une des causes de la fraîcheur hivernale du secteur.

Les vents d’Est sont moins violents, le plus souvent inférieurs à 5 m/s.

Figure 13 : Statistiques et records climatologiques du Territoire de Belfort - Données Météo-France à la station des Hautes Perches à Belfort sur la période 1971-2000

 Températures Le secteur connaît des hivers froids et des étés relativement chauds, caractéristiques d’un climat continental contrasté.

La moyenne annuelle des températures est de l’ordre de 9,7°C. La température moyenne mensuelle est maximale en juillet et août (18,5° environ) et minimale en janvier (1°). Figure 14 : Fréquence des vents du secteur de Belfort en fonction de leur provenance et vitesse – Données Météo- On compte en moyenne 76 jours de gelées par an et 40 jours de températures supérieures à 25°C. France sur la période 1981-2000 Les hivers sont rudes en raison des nombreuses inversions thermiques. Ainsi, fréquemment en hiver, le fœhn, vent chaud et sec affectant les versants sous le vent des reliefs, ne peut déblayer la masse d’air froid, dense et stable, entraînant ainsi un maintien de longues périodes froides régulièrement marquées par des minima nocturnes inférieurs à –10°C.

Les étés connaissent une chaleur assez lourde et orageuse, la moyenne des maxima approchant les 24°C en juillet et août.

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L'occupation des sols est bien répartie entre les cultures, les prairies et les surfaces boisées, avec chacune environ III. ENVIRONNEMENT NATUREL ET PAYSAGER un quart du territoire communal (25 à 30%). La première vocation de Larivière est donc agricole .Les cultures et prairies totalisent en effet près de 60 % de la surface communale. Les vergers et jardins occupent quant à eux à 1. OCCUPATION DES SOLS peine 1% du territoire. Carte n°8 : Occupation du sol Ces différentes occupations du sol sont dispersées sur la commune de manière assez désorganisée, Seuls les massifs boisés et quelques surfaces de cultures formant de grands ensembles continus. Les boisements sont en La vocation agricole (cultures, prairies) est la principale destination des sols du territoire de la commune de effet présents sur les bordures Est et Nord-Est de la commune, avec respectivement du Sud au Nord le Petit Bois, Fontaine, représentant près de 40% de sa surface totale. Le second utilisateur de terrains sur la commune de le Bois Rougemont, le Bois Leroy, le Bois Charagué et le Boizelin. Les principaux espaces de cultures d’un seul Fontaine est le bâti. Les surfaces occupées par l'ancienne base militaire de l’OTAN constituent la majeure partie de tenant sont localisés dans les parties Nord-Est et Sud-Est de la commune. Enfin, prairies de fauche et de pâture se ce pourcentage. Cette base, d’environ 270 ha, est reconvertie en zone d’activités. Les bois viennent ensuite avec répartissent le reste du territoire sous la forme d’un patchwork où peu de grands ensembles sont identifiables. 22% d'occupation du territoire. Les jardins et vergers n’occupent que 1% du territoire. On notera que les surfaces de l’Aéroparc de fontaine sont indiquées en « bâti » bien qu’elles soient occupées parfois encore par des cultures, prairies et friches. Le caractère provisoire de cette situation (jusqu’à installation d’activités sur l’ensemble du site) Autre justifie ce classement. Vergers/jar Surface en Cultures Prairies Bois Friches Bâti (routes, Surface Larivière dins eau Ces différentes occupations du sol sont dispersées sur la commune de manière assez désorganisée, à l’exception fossés...) totale des boisements (le Fays) et du bâti (Aéroparc) qui occupent respectivement les extrémités Ouest et Est du territoire. ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % Les espaces de cultures et prairies (de fauche et de pâture) sont eux dispersés de façon relativement homogène sur le reste du territoire. On remarque néanmoins une surface importante de cultures d’un seul tenant à l’extrémité 2003 (SIG) 139 29% 133 28% 123 26% 5 1% 3 <1% 14 3% 2 <1% 61 13% 481 ha Sud-Est du ban communal, ainsi qu’un enchainement de parcelles de prairies de pâtures à l’Ouest du village, le long de la vallée du ruisseau du Margrabant. Enfin, les vergers / jardins sont présents exclusivement au cœur du 2009 (SIG) 145 30% 132 27% 120 25% 3 1% 0,77 <1% 16 3% 2 <1% 64 13% 483 ha village. Tableau 29 : Occupation des sols de Larivière calculée en S.I.G. en 2003 et en 2009

Autre Surface Cultures Prairies Bois Vergers/jardins Friches Bâti (routes, Surface Prairies de Prairies de Autre Fontaine en eau Larivière Cultures Bois Surface totale fossés...) totale fauche pâture (routes…) ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % 2003 (SIG) 128 18% 146 21% 151 22% 8 1% 4 <1% 196 28% 3 <1% 59 9% 695 ha Emprise LGV 2,1 1,4% 1,9 2,7% 0,4 0,6% 2 1,6% 0,3 0,5% 6,6 1,4% 2009 (SIG) 143 21% 128 18% 150 22% 7 1% 3 <1% 208 30% 3 <1% 52 8% 694 ha Stade AVP 2009 Tableau 27 : Occupation des sols de Fontaine calculée en S.I.G. en 2003 et en 2009 Emprise LGV 1,7 1,1% 1,6 2,1% 1 1,5% 1,3 1% 0,4 0,6% 6,1 1,3% Stade EP 2010 Prairies de Prairies de Fontaine Cultures Bois Autre (routes…) Surface totale Tableau 30 : Consommation d’espace par le projet de LGV à Larivière calculée en S.I.G fauche pâture ha % ha % ha % ha % ha % ha % Emprise LGV 5,7 4,4% 2,9 5,4% 4,8 6,5% 6,9 4,6% 0,97 1,9% 21,3 3,1% La commune de Larivière est peu touchée par le projet de la LGV Rhin-Rhône, dont l’emprise représente pour Stade AVP 2009 6,1 hectares, 1,3 % de la surface communale totale. Emprise LGV 5,5 3,8% 3,1 5,7% 7 9,4% 7 4,7% 2,9 5,6% 25,5 3,7% Stade EP 2010 Les surfaces les plus affectées sont les cultures, les boisements et les prairies de fauche, chacune pour environ Les pourcentages représentent les surfaces occupées par le projet par rapport à la surface totale de l’occupation du sol concernée 1,5 hectare. À l’échelle communale, ces occupations du sol sont chacune affectées à moins de 2 % de leur surface Tableau 28 : Consommation d’espace par le projet de LGV à Fontaine calculée en S.I.G en 2009 totale, les prairies de fauche étant proportionnellement les plus touchées (2,1 % de la surface totale des prairies La commune de Fontaine est touchée par le projet de la LGV Rhin-Rhône avec une emprise de 25,5 hectares, soit fauchées). 3,7 % de la surface communale totale. Les surfaces les plus affectées sont les boisements, pour 7 hectares, suivies des pâtures pour 7 ha et enfin les cultures pour 5,5 ha. Notons qu’à l’échelle communale, ces occupations du sol sont chacune affectées à hauteur d’environ 5 % de leur surface totale, les prairies (de fauche et de pâture) étant quant à elles proportionnellement les plus touchées (respectivement 5,7 et 9 % de leurs surfaces totales).

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La vocation agricole est la principale destination des sols du territoire de la commune de Vauthiermont avec 62% La vocation agricole est la principale destination des sols du territoire de la commune d’Angeot. En effet, les de surfaces agricoles (prairies et cultures). Les surfaces en culture sont très légèrement supérieures aux surfaces surfaces agricoles (prairies et cultures) représentent 52% du territoire de la commune, les cultures étant dominantes en prairies, les prairies de pâtures étant largement plus représentées que les prairies de fauche. Les bois sont la par rapport aux prairies. Les bois occupent, eux, 36% de la surface communale. Les vergers et jardins se deuxième vocation de l’utilisation des sols avec 28% de surface forestière. Les vergers sont encore bien présents maintiennent relativement bien malgré une perte de surface entre 2003 et 2009, probablement en raison des sur Vauthiermont (une dizaine d’hectares). phénomènes d’urbanisation.

Ces différentes occupations du sol sont dispersées sur la commune de manière assez homogène. Trois massifs Ces différentes occupations du sol sont dispersées sur la commune de manière assez organisée. Aux extrémités boisés principaux sont présents, l’un à l’Ouest (les Bouleaux), un second au Nord (le Haut Bois) et le dernier à l’Est Est et Ouest du territoire d’Angeot prennent place les deux principaux massifs forestiers (respectivement le Haut (Baibois). Cultures et prairies de pâture sont les deux autres occupations du sol. Elles se répartissent la quasi- Bois d’une part et les Bois des Dames, de la Grange et de la Goutte Bennequin d’autre part), alors que les massifs totalité du territoire restant sous la forme d’un patchwork. On distinguera néanmoins les grandes étendues de plus modestes de la Tremblaie et du Breuleux sont localisés dans sa partie Nord. Les principaux espaces de pâtures localisées en périphérie directe du tissu urbanisé de Vauthiermont (notamment sur sa façade Sud), ainsi cultures sont localisés à l’Ouest du village, alors que les prairies se répartissent au Nord du village pour les prairies que les pâtures de l’extrémité Ouest du territoire communal, au sein de la vallée de la rivière Saint-Nicolas. Les de fauche et à l’Est du village (vallée de la rivière Saint-Nicolas pour les prairies de pâture. Les vergers / jardins vergers / jardins, assez nombreux, sont quant à eux exclusivement présents au cœur et en bordure du tissu sont quant à eux exclusivement présents au cœur du tissu urbanisé de la commune. urbanisé de la commune.

Autre Vergers / Surface en Cultures Prairies Bois Friches Bâti (routes, Autre jardins eau Surface Surface Angeot fossés...) Cultures Prairies Bois Vergers/jardins Friches Bâti (routes, Surface totale Vauthiermont en eau fossés...) totale ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % 2003 (SIG) 207 31% 143 22% 234 35% 9 2% 3 1% 17 3% 6 1% 39 6% 658 ha 2003 (SIG) 160 33% 135 28% 132 28% 12 2% 1 <1% 12 2% 5 1% 22 5% 479 ha 2009 (SIG) 207 31% 141 21% 235 36% 6 1% 3 1% 21 3% 6 1% 39 6% 658 ha 2009 (SIG) 157 33% 136 29% 132 28% 10 2% 1 <1% 14 3% 6 1% 16 3% 472 ha Tableau 33 : Occupation des sols d’Angeot calculée en S.I.G. en 2003 et en 2009

Tableau 31 : Occupation des sols de Vauthiermont calculée en S.I.G. en 2003 et en 2009

Cultures Bois Autre (routes…) Surface totale Angeot ha % ha % ha % ha % Prairies de Prairies de Autre Surface Vauthiermont Cultures Bois Friche Emprise LGV fauche pâture (routes…) totale 7,6 3,7% 8,3 3,6% <0,01 <0,01% 16,0 2,4% Stade AVP 2009 ha % ha % ha % ha % ha % ha % ha % Emprise LGV 7,3 3,5% 7,5 3,2% 0,6 1,5% 15,4 2,3% Emprise LGV Stade EP 2010 14,9 9,4% 1,4 5,9% 0,8 0,7% 3,2 2,4% 0,3 36% 0,005 0,03% 20,6 4,4% Stade AVP 2009 Tableau 34 : Consommation d’espace par l’emprise du projet de LGV à Angeot calculée en 2009 et en 2010 Emprise LGV 11,3 7,2% 0,8 3,2% 0,5 0,5 2,7 2% 0,9 16,2 3,4% Stade EP 2010

Tableau 32 : Consommation d’espace par le projet de LGV à Vauthiermont calculée en S.I.G en 2009 La commune d’Angeot est touchée par l’emprise du projet de la LGV Rhin-Rhône, qui représente pour 15,4 hectares, 2,3% de son territoire.

Les surfaces affectées sont des boisements et des cultures, chacune à hauteur d’environ 7,5 hectares. On notera La commune de Vauthiermont est assez fortement touchée par le projet de la LGV Rhin-Rhône, dont l’emprise que ces surfaces représentent environ 3,5% des surfaces totales respectives des boisements et cultures. représente pour 16,2 hectares, 3,4 % de la surface communale totale.

Les surfaces de loin les plus affectées sont les parcelles agricoles, pour environ 12,6 hectares.

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 Zone Natura 2000 : Étangs et vallées du Territoire de Belfort 2. LES MILIEUX NATURELS L’Union Européenne a désigné le site des étangs et vallées du Territoire de Belfort comme un espace d’importance communautaire pour la protection de la faune et de la flore sauvage au double titre de la Directive « Oiseaux » et de la Directive « Habitats, faune et flore sauvages ». Cette inscription au réseau écologique européen reconnaît la Carte 9 : Zones naturelles remarquables qualité de ce territoire. Le Conseil général du Territoire de Belfort s’est engagé activement dans ce dispositif en acceptant d’être opérateur technique du Document d’Objectif (DocOb) et Président du Comité de Pilotage chargé Les reliefs à sous-sols calcaires datant du Jurassique caractérisent l’extrémité Ouest de la zone d’étude, en du suivi de son l’élaboration. particulier la commune de Bessoncourt. Ces sols plus ou moins épais, calcaires présentent des milieux naturels particuliers qui sont entre autre la chênaie-charmaie calcicole comme forêt climacique et les pelouses calcaires. Le site « étangs et vallées du Territoire de Belfort » possède une superficie de 5 114 ha et représente à lui seul 8% du département du Territoire de Belfort. Il s’étend du nord est au sud est du département sur une longueur d’environ La trouée de Belfort est fortement marquée par l’eau : cours d’eau, nombre important d’étangs. 30 km. Il jouxte au nord un autre site Natura 2000 « forêt et ruisseaux du Piémont Vosgien » dont le DOCOB a été Le reste de la surface est recouverte placage de lœss et lœss-lehm, donnant des sols favorables à l’agriculture. On achevé en 2005. 48 communes sont concernées soit environ la moitié des communes du département. y retrouve donc des zones de cultures intensives et de prairies permanentes dans les vallées, ainsi que des Carte 10 : Occupation du sol dans la zone Natura 2000 espaces boisés. Carte 11 : habitats naturels dans la zone Natura 2000

Carte 12 : Faune et flore communautaire 2.1. Les sites inventoriés ou protégés Carte 13 : Objectifs de gestion du site Natura 2000 Plusieurs zones naturelles remarquables de protection d’inventaire ou bénéficiant de mesures de gestion sont présentes sur le secteur d’étude. On recense notamment des zones Natura 2000, des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de types 1 et 2, des zones humides, un Parc Naturel Régional (PNR) et enfin un site classé. Cependant, toutes les communes du secteur d’étude ne sont pas concernées par Occupation des sols l’ensemble de ces zones naturelles remarquables. Le territoire couvert par la zone Natura 2000 est composé de forêts, de formations herbacées naturelles et semi- Le tableau ci-dessous reprend les différentes zones naturelles recensées pour chaque commune. naturelles, ainsi que d’habitats d’eau douce. Vauthiermont Fontaine Larivière Larivière Angeot Reppe Type de Frais zone Dénomination naturelle

SIC : Étangs et vallées du Territoire de Belfort X X X X X Natura 2000 ZPS : Étangs et vallées du Territoire de Belfort X X X X X Site Classé Tilleul de Turenne X Vallée de la Bourbeuse et ses affluents, Madeleine ZNIEFF 2 X X X X X et Saint-Nicolas Basse vallée de la Saint-Nicolas au Sud de Larivière X X X ZNIEFF 1 Étang du Chênois X Zone humide X X X X X X Tableau 35 : Zones naturelles remarquables du secteur d’étude

Figure 15 : occupation du sol dans le site Natura 2000 « étangs et vallées du Territoire de Belfort »

Le site Natura 2000 « étangs et vallées du Territoire de Belfort » se singularise par la diversité des milieux rencontrés.

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- 2 310 hectares (près de 50 % de la surface du site) sont constitués d’habitats naturels d’intérêt européen ou régional, 55% de la surface du site est occupée par des milieux forestiers. La majorité de la surface forestière se concentre au Sud-Est du site dans le secteur du Sundgau des étangs et des forêts, vaste massif forestier ponctué d’étangs - 50 espèces d’oiseaux d’intérêt européen ; ainsi qu’à l’extrême sud du site au niveau des communes de Rechesy et . 14 habitats d’intérêt - 3 espèces d’insectes d’intérêt européen ; communautaires forestiers sont recensés sur la zone occupant près de 1750 ha. Les habitats forestiers rencontrés - 4 espèces de poissons d’intérêt européen. vont des forêts mésophiles de hêtre et de chêne, majoritaires, aux forêts plus humides à savoir les chênaies pédonculées en passant par les forêts inondables comme les « aulnaies-frênaies », habitat prioritaire de la directive En considérant l’ensemble des milieux du site Natura 2000 (groupements prairiaux, groupements humides, « habitats, faune, flore ». Ces milieux abritent de nombreuses espèces animales et végétales remarquables. Ainsi, groupements forestiers), 47% des habitats cartographiés présentent un intérêt communautaire (dont prioritaire) ou on dénombre sur le site, 6 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire nicheuses associées à ces milieux : le milan régional. Les habitats d’intérêt prioritaire occupent 6% du site Natura 2000. Il s’agit principalement des forêts noir, le milan royal, la bondrée apivore, le pic noir, le pic mar ou le pic cendré. Le site abrite également le dicrane alluviales des cours d’eau. vert, mousse d’intérêt communautaire, observée dans plusieurs communes du site et plus particulièrement au sud du site vers Courcelles-Rechesy-.

Les milieux agricoles, rencontrés dans les vallées, occupent une surface importante, 1800 ha soit 35% du site Habitats naturels et espèces végétales liés aux milieux ouverts dont 1600 ha de prairies. 5 habitats prairiaux d’intérêt communautaire ou régional ont été recensés sur le site à savoir des prairies de fauche mésophiles et humides et plus marginalement des pelouses. Ils représentent 530 ha On observe des répartitions très différentes selon les vallées du site Natura 2000. soit 30% des milieux ouverts. L’essentiel des groupements prairiaux d’intérêt communautaire se localisent sur les parties amont des vallées sous-vosgiennes, sur la vallée de l’Allaine et la Bourbeuse. Les prairies de fauche La vallée de l’Allaine, présente des proportions assez fortes de prairies de fauche mésophiles d’intérêt humides, d’intérêt essentiellement régional, se concentrent sur la vallée de la Bourbeuse. Ces milieux, associés aux communautaire. Cette proportion est notamment importante sur la partie amont jusqu’à . La partie avale est éléments boisés du paysage, abritent une avifaune très intéressante. Signalons en effet, la présence d’une davantage occupée par des groupements de pâtures et les groupements de fauche (mésophiles et humides) se importante population de pie grièche écorcheur, espèce d’intérêt communautaire mais également du courlis cendré, cantonnent dans des parcelles plus petites. Les 2/3 de ces prairies sont menacés par l’intensification des pratiques du vanneau huppé ou du tarier des prés, espèces d’intérêt régional, associées aux prairies humides de la vallée de agricoles (fauche précoce, fertilisation trop importante…). la Bourbeuse. Ils sont également fréquentés par des espèces à grand territoire qui les utilisent à des fins alimentaires comme la cigogne blanche, les milans ou bien encore le grand murin ou le verspertilion à oreilles Les parties amont des petites vallées vosgiennes (vallée de la Madeleine jusqu’à Bethonvilliers, vallée de la Saint- échancrées dans l’ordre des chiroptères. Ces milieux sont favorables également à deux espèces d’insectes d’intérêt Nicolas à Rougemont-le-Château) rassemblent des prairies de fauche gérées de façon extensive et rassemblent les communautaire, le damier de la succise et le cuivré des marais. groupements les plus intéressants. Le plus souvent leur état de conservation est considéré comme excellent. Dans ces secteurs amont, on observe également une grande diversité d’habitats des plus humides aux plus secs. Les zones humides (zones alluviales, plans d’eau, cours d’eau…) occupent une place importante dans le site, plus de 1800ha. Associés aux plans d’eau derniers, 7 habitats et une espèce de la directive HFF, la marsilée à quatre La répartition des groupements prairiaux humides est également inégale sur le site Natura 2000. Ces groupements feuilles, ont été recensés. Notons que la surface occupée par les étangs est relativement importante, plus de 200 ha se retrouvent de façon majoritaire (en proportion relative) sur la vallée de la Bourbeuse, de Montreux-Château à alors que les petits milieux aquatiques et amphibies qui accompagnent généralement ces plans d’eau ne sont que . Ces groupements présentent essentiellement un intérêt régional. Même si elles ne sont pas d’intérêt très peu représentés, dû probablement à la surexploitation des étangs, notamment pour l’activité pêche, ainsi qu’à communautaire, notons tout de même la présence de l’œnanthe à feuille de peucédan, espèce d’intérêt régional de un entretien jardiné pour les étangs de loisirs. Le site possède également un réseau hydrographique dense et varié prairies humides oligotrophes ainsi que de la nivéole d’été dont l’unique station du Territoire de Belfort se situe à allant des petits ruisseaux forestiers aux rivières de plaine. Cette diversité lui permet de posséder 90% des espèces . Au vu des facteurs physiques, forte hydromorphie du sol, les pratiques agricoles sur ce secteur sont piscicoles de Franche-Comté. Parmi les espèces d’intérêt communautaire présentes sur le site, notons la présence relativement extensives et seulement le tiers de ces prairies est menacé par l’intensification des pratiques agricoles. de la lamproie de planer, du chabot, de la bouvière, de la loche d’étangs. L’avifaune associée à ces milieux est Par ailleurs, ce secteur classé en espace naturel sensible, fait l’objet de mesures ciblées depuis 10 ans pour riche. Le martin pêcheur d’Europe, bien représenté dans le site, niche sur les berges des cours d’eau et des étangs. encourager le maintien de ces pratiques agricoles. Par ailleurs, les étangs du Sundgau sont le lieu d’hivernage ou une halte migratoire pour de nombreuses espèces Au niveau du secteur des étangs du Sundgau (Boron, Courtelevant, , Florimont, et -Neuf), de la Directive Oiseaux comme la grande aigrette, la sterne pierregarrin, le balbuzard pêcheur, le chevalier sylvain. l’essentiel des milieux ouverts est composé de cultures et de pâtures. Les prairies artificielles ou artificialisées (sursemis important de prairies de fauche naturelles) représentent également une part non négligeable des groupements de prairies. 250 ha ont été cartographiés, soit plus de 15% des milieux prairiaux. Une part importante de ces prairies améliorées se localise le long de la Saint Nicolas.

Les habitats naturels Associées à ces milieux ouverts, les mégaphorbiaies d’intérêt communautaires qu’on trouve généralement à proximité des cours d’eau, occupent une superficie de 53 ha sur le site. Ces milieux ne font pas l’objet d’activités anthropiques. Des études scientifiques ont été réalisées pour déterminer précisément les mesures de gestion à mettre en œuvre afin de pérenniser ce patrimoine. Elles ont confirmé la valeur écologique de ce site comme en témoigne les quelques chiffres clefs suivants :

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Habitats naturels et espèces végétales des milieux forestiers végétales à fort intérêt patrimonial, inféodées aux étangs oligotrophes (pauvres en éléments minéraux) de la zone Natura 2000 sont également présentes. Il s’agit d’Elatine triandra, espèce protégée au niveau régional inscrite Les groupements forestiers humides se répartissent le long des vallées, dans les lits majeurs des cours d’eau. On comme vulnérable dans le livre rouge de la flore menacée en Franche-Comté, la pilulaire globuleuse, fougère les rencontre également au niveau de zones de suintements et de pied de versant, là où l’engorgement favorise bénéficiant d’une protection nationale, ou la littorelle à une fleur, protégée au niveau national, classée dans la l’implantation des espèces hygrophiles. Ces groupements sont le plus souvent ponctuels et occupent toujours des catégorie « à surveiller » du livre rouge des espèces menacées en France. superficies réduites. Leur état de conservation est globalement bon.

Les groupements forestiers mésophiles représentent le type d’habitat majoritaire sur le site, avec une superficie de Les invertébrés 1448 ha, soit un peu moins d’1/3 du site Natura 2000 (28%). Ces groupements se présentent le plus souvent sous la forme de grandes parcelles homogènes, occupant de vastes superficies. Toutes ces parcelles sont gérées par la Le site abrite trois espèces d’invertébrés d’intérêt communautaire. Le Damier de la succise et le cuivré des marais, sylviculture. Aucun de ces groupements ne présente des phases juvéniles, matures et sénescentes équilibrées sont connus sur le secteur de la Bourbeuse dans la partie centrale du site ainsi que sur le secteur du Sundgau des (Beaufils, 2006), les deux dernières phases apparaissant comme déficitaires. Par ailleurs, une étude réalisée en étangs et des forêts, au sud. À noter également que lors des prospections 2009 réalisées par le Bureau d’études 2009 souligne la faible part de bois sénescents. La qualité générale de ces groupements est ainsi réduite même si ECOSCOP, le Damier de la Succise (Euphydryas aurinia) a été observé à de nombreuses reprises, sur des ils subissent très peu d’atteintes. Globalement, l’état de conservation est considéré comme moyen ou défavorable groupements prairiaux gérés de façon extensive situé au nord de la vallée de la Madeleine à Etueffont, et inadéquat. Saint-Germain-le-Châtelet, soulignant la naturalité des prairies de ce secteur. Une population d’agrion de mercure, est connue à Autrechêne sur la vallée de la Bourbeuse. Des résultats de prospections réalisées par l’OPIE en 2009, Le site abrite le dicrane vert, mousse d’intérêt communautaire, observée dans plusieurs communes du site et plus permettront d’étayer ces données. particulièrement au sud du site vers Courcelles-Rechesy-Florimont ou encore dans le Sundgau fermé à Suarce et Faverois. Cette espèce, peu connue, se développe dans des forêts sur des placages d’alluvions siliceuses ou sur des lœss, lehms, lœss-lehms et colonise le plus souvent le hêtre et plus occasionnellement le chêne ou le charme. La faune piscicole

Quatre à cinq espèces piscicoles d’intérêt communautaire sont présentes sur le site. La Bourbeuse, rivière classée Habitats naturels et espèces végétales des milieux aquatiques en deuxième catégorie, est réputée pour sa grande richesse piscicole comprenant le Chabot et la Bouvière, espèces d’intérêt communautaire mais aussi le Brochet ou la Vandoise. Notons par ailleurs que le brochet, espèce Les habitats liés aux milieux humides sont de deux types : patrimoniale et repère pour les cours d’eau de plaine, connaît un déficit marqué en ce qui concerne sa reproduction - les groupements d’étangs et les végétations, aquatique, amphibie et rivulaire qui y sont associées, due sans doute à des difficultés d’accès à ses zones de frayères. On peut trouver également sur le site, la loche d’étangs, rencontrée sur la Saint Nicolas, la lamproie de planer sur la Madeleine et sur la Saint Nicolas. Outre ces - les groupements de mégaphorbiaies et de magnocariçaies, présentes dans différentes situations : ceintures espèces mentionnées dans le FSD, le Blageon, serait présent sur l’Allaine. Concernant la faune piscicole, les d’étangs, abandon de prairies humides, trouées forestières, groupement alluvial du lit majeur. données sont anciennes et disparates et il serait nécessaire de lancer des inventaires complémentaires de Sur les étangs étudiés lors de la saison de terrain 2009, peu d’étangs présentent des conditions favorables au manières à cibler et spécifier les mesures de gestion liées à la qualité physico-chimique et morphologique des cours développement d’une végétation spécifique. Le plus souvent, ces étangs sont en eaux. Les berges sont abruptes, et d’eau, favorables à ces espèces. donc peu favorables aux espèces amphibies. Les groupements amphibies dépendent fortement de la variation du niveau de l’eau, qui permet l’exondation des berges. Ces groupements pionniers peuvent ainsi apparaître au fil des ans, en fonction du niveau d’eau des étangs (apparition de grèves exondées liées à la vidange des étangs ou à une Les amphibiens baisse du niveau d’eau). Ces groupements amphibies totalisent une superficie de 3,6 ha, ce qui est très réduit au regard de la superficie occupée par les étangs sur le site. Les groupements aquatiques ne sont guère plus Un état des lieux des populations d’amphibiens, réalisé en 2008 sur le site, révèle une présence remarquable développés avec un total de 12 ha. d’amphibiens. Onze espèces d’intérêt patrimonial ont été contactées, dans et à proximité du site, parmi lesquelles Les ceintures d’étangs sont un peu mieux développées et occupent une superficie de 58 ha. Aucun groupement certaines sont très rares ou menacées en Franche-Comté comme la rainette arboricole, la grenouille des champs d’intérêt communautaire n’a été identifié. ou la grenouille agile, ce qui donne au site une responsabilité particulière à l’échelle régional, dans la protection des amphibiens. Néanmoins, concernant les deux espèces d’intérêt communautaire mentionnées dans le FSD, le triton Au niveau des cours d’eau, les herbiers sont rares. Seule la vallée de la Bourbeuse présente des herbiers crêté et le sonneur à ventre jaune, les résultats sont nuancés. Le triton crêté n’a pas été contacté lors des aquatiques intéressants. prospections 2008, probablement en raison des difficultés spécifiques aux tritons. L’étude souligne le manque de sites de reproduction favorables pour cette espèce, lié à l’omniprésence des poissons prédateurs dans les étangs et l’insuffisance de mares ou fossés favorables à sa reproduction. Le sonneur à ventre jaune a été contacté une fois à proximité du site vers Petit-Croix. Il est également connu à Foussemagne et à Fontaine. Globalement sur le site, La marsilée à quatre feuilles, espèce d’intérêt communautaire, est présente sur trois sites dans le département dont l’étude montre qu’il existe un déficit de sites de reproduction favorables aux amphibiens, malgré le nombre deux dans le territoire du site Natura 2000, à Vauthiermont et à l’étang de la Grille. Ce dernier, classé en espace important et la densité élevée des étangs sur le site ce qui peut menacer à court terme la viabilité des populations naturel sensible, fait l’objet de mesures de conservation qui ont permis d’accroître sa population. Trois espèces d’amphibiens.

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Ci-dessous, un tableau des habitats et espèces caractéristiques du site Natura 2000 « Étangs et Vallées du territoire de Belfort ». Les mammifères Espèces animales et Oiseaux nicheurs et migrateurs Deux espèces de chiroptères d’intérêt communautaire sont attestées sur le site : le verspertilion à oreilles végétales d’intérêt d’intérêt communautaire (annexe I Habitats naturels d’intérêt communautaire communautaire Directive Oiseaux échancrées et le grand murin dont d’importantes colonies (plusieurs centaines d’individus) prospectent sur le site, (Annexe I de la Directive Habitats) (Annexe II de la ce dernier constituant pour elles, par la diversité des milieux rencontrés (prairies alluviales et forêts) un terrain de Nicheurs Migrateurs chasse favorable. Les objectifs de gestion devront s’attacher d’une part à préserver les gîtes de reproduction dont Directive Habitats) certains sont situés dans les combles des églises de Rougemont le château et d’Etueffont mais aussi les territoires Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes Chabot Bondrée apivore Faucon pèlerin de chasse et les éléments structurants du paysage (haies, bocage) importants pour leur déplacement. Outre ces Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec Pygargue à Loche d’étang Milan noir espèces mentionnées dans le FSD, la présence d'espèces forestières est fortement suspectée dans la partie nord végétation benthique* à Characées queue blanche et sud du site grâce à des inventaires ultrasons (notamment les Noctules). Il serait donc nécessaire d'affiner la Prairies à molinie sur sols calcaires, tourbeux Balbuzard Bouvière Milan royal connaissance sur ces espèces (noctules, murin de Bechstein, barbastelle) et sur ces espaces boisés. ou argilo-limoneux pêcheur Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets Chevêche Lamproie de Planer Blongios nain planitiaires d’Athéna Sonneur à ventre Prairies maigres de fauche de basse altitude Pic noir Butor étoilé L’avifaune jaune Dépressions sur substrats tourbeux Triton crêté Pic mar Bihoreau gris La richesse avifaunistique de la ZPS « Etangs et vallées du Territoire de Belfort » est importante avec la présence plus ou moins régulière de 50 espèces d’intérêt communautaire. Parmi celles-ci, 40 sont considérées comme Hêtraies acidiphiles Cuivré des marais Pic cendré Héron pourpré Pie grièche Marouette migratrices ou hivernantes mais un grand nombre d’entre elles n’ont été contactées qu’occasionnellement, voire de Hêtraies neutrophiles Damier de la Succise écorcheur ponctuée façon exceptionnelle. Au total, une petite quinzaine d’espèces sont mentionnées régulièrement sur le site, dont parmi elles, la Grande aigrette, la Sterne pierregarin et le Balbuzard pêcheur. Les espèces d’intérêt communautaire Chênaies pédonculées médio-européennes Grand Murin Cigogne blanche Vespertilion à oreilles Martin pêcheur nicheuses sont quant à elles au nombre de 10 et sont globalement bien représentées sur le site. On notera Forêts alluviales à aulne et frêne notamment la présence d’une importante population de Pic cendré et de Pie-grièche écorcheur ainsi que la échancrées d’Europe Marsilée à quatre nidification des deux espèces de milans. En plus des espèces d’intérêt communautaire, d’autres espèces patrimoniales comme le Vanneau huppé et le Courlis cendré ont été identifiées sur le site en période de nidification. feuilles Dicrane vert Concernant l’utilisation du site Natura 2000 par ces différentes espèces, il apparaît que la répartition des espèces Tableau 36 : Habitats et espèces d’intérêt communautaire du site Natura 2000 « Étangs et vallées du Territoire de remarquables n’est pas homogène sur ce territoire. Ainsi, certains secteurs comme les étangs du Sundgau et la Belfort » vallée de la Bourbeuse apparaissent plus riches.

Le Docob

Le site est doté depuis janvier 2010 d’un plan de gestion nommé "Document d’objectifs" ou "DOCOB" élaboré sur la base d’un diagnostic écologique et socio-économique, d’orientations, de mesures de gestion et de conservation des habitats et des espèces.

Objectifs liés aux milieux ouverts :

Les milieux ouverts sont liés à une agriculture essentiellement tournée vers l’élevage. Deux types de prairies présentent un intérêt floristique sur le site. Les prairies de fauche mésophiles d’une part, d’intérêt communautaire, occupent une superficie importante. On les trouve essentiellement sur l’Allaine et au nord de la Madeleine. Les prairies de fauche humides, d’autre part, d’intérêt essentiellement régional, occupent des superficies plus réduites. On les trouve essentiellement sur le secteur de la Bourbeuse. Outre leur intérêt floristique, la diversité végétale qu’elles abritent (les prairies en bon état conservation pouvant accueillir plus de 40 espèces végétales différentes) est essentielle pour l’alimentation des invertébrés.

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(Beaufils, 2006), les deux dernières phases apparaissant comme déficitaires. Par ailleurs, une étude réalisée en Plus généralement, les habitats agropastoraux sont importants pour les espèces animales à grand territoire comme 2009 souligne la faible part de bois sénescents. La qualité générale de ces groupements est ainsi réduite. l’avifaune ou les chiroptères. Les habitats humides « prairies de fauche humides » et « prairies pâturées humides », Néanmoins, ces forêts abritent une flore et une faune intéressantes. Ainsi, deux espèces de pics (pic mar et pic souvent en contact étroit avec d’autres types de milieux humides tels que les mégaphorbiaies, les roselières ou les noir) et deux espèces de milans nichent sur le site. D’autre part, une importante population de dicrane vert, espèces cariçaies, abritent une avifaune particulière, en régression à l’échelle nationale voire européenne du fait de la d’intérêt communautaire est recensée. Pour conserver le potentiel écologique au regard des habitats et des disparition de ces types de milieux. On pourra notamment citer, pour les nicheurs, le Courlis cendré, le Vanneau espèces de ces forêts, il est important de maintenir la diversité des classes d’âges, des essences constitutives du huppé ou le Tarier des prés. Ces espaces sont également favorables pour les espèces migratrices en cortège floristique des habitats, conserver les vieux arbres ou arbres morts qui hébergent une faune typique, et stationnement (limicoles, grande aigrette). Les prairies mésophiles (fauchées ou pâturées) jouent également un rôle assurer des zones de quiétudes en faveur de l’avifaune forestière remarquable pendant les périodes sensibles. important pour l’avifaune. Particulièrement bien représentées sur la ZPS, (plus de 1000 ha au total), elles C’est notamment le cas des milans, parfois fortement gênés par des travaux forestiers en période de nidification. accueillent de nombreuses espèces comme la Pie-grièche écorcheur dont le site accueille des populations notables. Ces espaces agropastoraux sont également fréquentés par des espèces à grands territoires qui les utilisent à des fins alimentaires comme la Cigogne blanche qui y chasse amphibiens et insectes, ou comme les Objectifs liés aux milieux aquatiques (étangs, cours d’eau) rapaces (Milan royal, Milan noir notamment) ou les chiroptères qui y trouvent également des ressources alimentaires importantes. La plupart des habitats d’intérêt communautaire liés aux étangs correspondent le plus souvent à une végétation aquatique et amphibie qui se développe au bord des berges. Ces habitats sont inféodés aux pratiques de gestion L’atteinte principale constatée sur les milieux prairiaux est l’intensification des pratiques (sursemis, fauche précoce, des étangs : variation du niveau d’eau qui permet une exondation temporaire de ces groupements, configuration surpâturage) conduisant à une homogénéisation de la végétation, plus ou moins marquée selon les secteurs et le des berges en pente douce. Quand ces groupements sont présents, peu d’atteintes sont constatées et globalement, type de prairies. 60% des prairies mésophiles, en particulier sur l’Allaine sont menacées par l’intensification des on les trouve dans un bon état de conservation. Néanmoins, à l’échelle du site, les modes de gestion des étangs pratiques tandis que seulement 30% des prairies humides, en raison des contraintes inhérentes à ce type de sont peu favorables au développement de ce type de végétation. La surface occupée par ces plans d’eau est très milieux, subissent ces atteintes. Il conviendra donc d’encourager des pratiques respectueuses : fauche tardive pour réduite au regard du nombre d’étangs présents sur le site. permettre aux espèces animales et végétales d’accomplir leur cycle reproductif, limitation ou arrêt de la fertilisation, Les ceintures végétales qui bordent ces plans d’eau, un peu mieux développées, constituent un biotope pour de limitation du chargement. nombreuses espèces et en particulier pour les oiseaux d’eau en halte migratoire et un support de ponte pour les poissons et les insectes. Cependant, on constate globalement sur le site que ces ceintures sont souvent peu Afin de garantir des conditions optimales au maintien des populations de certaines espèces, il est également développées et peu diversifiées. Notons par ailleurs que les espèces invasives comme la jussie ou envahissantes important de veiller à la conservation de la mosaïque d’habitats présents sur le site. Ainsi, le maintien de bosquets, comme la chataîgne d’eau…, affaiblissent de plus en plus la diversité végétale des plans d’eau et posent de réels de gros saules têtards ou des haies permet d’offrir des sites de nidification privilégiés à tout un cortège d’espèces. problèmes sur le site. C’est notamment le cas de la pie grièche écorcheur et de la Chevêche d’Athéna qui apprécie particulièrement la présence de gros arbres creux pour nicher. Au regard de ces éléments, il apparaît important de préserver les groupements d’intérêt floristique existants mais également d’encourager à l’échelle du site des modes de gestion des étangs favorables à la faune et à la flore remarquables, de manière à développer le potentiel écologique des étangs. Par exemple, il sera particulièrement important de maintenir ou reprofiler certaines parties de berges en pentes douces, lutter contre les espèces Objectifs liés aux milieux forestiers : invasives ou trop envahissantes, préserver, développer et diversifier les ceintures végétales … Les habitats forestiers occupent des superficies importantes sur le site, un peu plus de 2500 ha, dont plus de 50% Les cours d’eau du site sont très diversifiés allant des petits ruisseaux au cours d’eau de plaine et abritent plusieurs (1785 ha) de la surface correspond à des groupements d’intérêt communautaire. On distingue deux grands types de espèces piscicoles d’intérêt communautaire. Au niveau de ces cours d’eau, de nombreuses atteintes sont groupements sur le site. Les forêts humides et les forêts mésophiles. observées, conduisant à une altération générale de leur qualité morphologique : enrochements ponctuels dans le lit mineur venant perturber le libre écoulement des crues, rectifications hydroliques en particulier sur les cours d’eau Les groupements forestiers humides, principalement des forêts alluviales à Aulnes et à Frêne, occupent une vosgiens, multiplicité des seuils infranchissables rendant difficiles voire impossible la circulation des espèces superficie de 300 ha sur le site. Ces forêts ont un intérêt prioritaire au regard de la directive « habitats-faune-flore ». piscicoles. Elles sont en effet rares et jouent un rôle écologique majeur. Elles permettent le maintien des berges, limitant leur érosion, favorisent la protection contre la pollution des eaux, constituent des habitats d’espèces notamment pour le martin pêcheur d’Europe ou le pic cendré et ont un rôle de corridor écologique pour certaines espèces animales Objectifs transversaux comme les chauves-souris. La réussite de la mise en œuvre de Natura 2000 sur le territoire, basée essentiellement sur le volontariat et Les objectifs pour ce type de groupement sont d’une part de préserver les groupements d’intérêt communautaire l’adhésion des acteurs locaux, nécessite une animation importante au plus près du terrain. Plus particulièrement, on existants, en luttant notamment contre les espèces indésirables comme la renouée du japon qui présente une peut distinguer trois grands types d’objectifs liés à ces missions transversales et garantes de la réussite du projet. menace importante, en entretenant de façon adéquate ces peuplements et d’autres part de développer un cordon Il s’agira d’une part d’assurer en lien avec les acteurs socio-économiques, les collectivités territoriales, les services boisé diversifié aux abords des cours d’eau. de l’Etat, la mise en œuvre du DOCOB par la contractualisation (Charte, Contrat Natura2000 et MAETER). Ce volet Les forêts mésophiles d’intérêts communautaires représentent à elles seules 1450 ha, soit environ les 2/3 des nécessite l’information des éventuels bénéficiaires mais aussi un accompagnement technique et administratif des groupements d’intérêts communautaires du site. Ces groupements sont intégrés dans une gestion sylvicole porteurs de projets de la part de structure animatrice. productive. Aucun de ces groupements ne présente des phases juvéniles, matures et sénescentes équilibrées

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Il s’agira d’autre part de permettre l’amélioration des connaissances et d’assurer une veille environnementale : suivi Concernant les propositions et recommandations qui peuvent être appliquées à cette ZNIEFF, on citera notamment de l’état de conservation des habitats et des espèces, fournir des avis ou éléments techniques aux porteurs de le maintien de la qualité physico-chimique et biologique des cours d’eau, la préservation de leur dynamique (éviter projets et aux services instructeurs dans le cadre des études d’incidences. les endiguements, recalibrage, curages…) et la promotion des bonnes pratiques agricoles sur les fonds de vallée Le volet information, communication, sensibilisation des acteurs concernés mais aussi grand public est un volet notamment (maintien des prairies et plaines inondables, diminution des intrants…). important.

Le Document d’objectifs est le fruit d’une vaste concertation ayant impliqué de nombreux acteurs locaux (élus, acteurs du monde socio-économiques, partenaires, services administratifs…). La réussite de l’application du DOCOB est conditionnée également par la mobilisation de relais locaux dans la mise en œuvre de Natura 2000 sur leur territoire. - ZNIEFF de type 1 n°01490001 : Basse vallée de la Saint-Nicolas au Sud de Larivière Il s’agit enfin de faire connaître au plus grand nombre le patrimoine naturel du site mais également de favoriser une prise de conscience collective des enjeux liés à l’environnement et à la protection de la biodiversité à travers Natura Cette ZNIEFF s’étend sur 245 hectares de la vallée de la rivière Saint-Nicolas. Elle est caractérisée par des milieux 2000. Il s’agit des personnes qui ne sont pas à priori concernées directement par le site Natura 2000 mais de forêt alluviale et des prairies humides. Trois habitats déterminants y sont recensés (aulnaie-frênaie riveraine, cependant concernées par les enjeux écologiques et leurs liens avec les activités humaines. prairie humide oligotrophe, prairie humide mésotrophe), ainsi que 4 espèces déterminantes de fleurs, poissons et insectes.

Entre Larivière et Montreux-Château, la vallée de la Saint-Nicolas constitue une belle entité naturelle où la rivière serpente encore localement dans un paysage bocager, marqué par des haies, des bosquets et surtout des prairies de différents types. Les facteurs de différenciation reposent sur la fréquence d'inondabilité de ces milieux et sur le  ZNIEFF de type 1 et 2 mode d'exploitation exercé. Le lit majeur se caractérise par la présence de prairies humides oligotrophes d'un grand Une ZNIEFF est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien intérêt patrimonial. Des aulnaies-frênaies ainsi que des saulaies occupent les berges et des mégaphorbiaies se des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, développent en bordure. L'intérêt botanique est certain, avec notamment l’œnanthe à feuilles de peucédan, caractéristiques du patrimoine naturel régional. L’inventaire des ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d’intérêt protégée au plan régional. En ce qui concerne la faune, la loche d’étang, espèce inféodée aux fonds vaseux, se patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. distingue. Elle est en régression en Europe et rare en France. Pour les insectes la présence du leste verdoyant est à signaler à hauteur de Fontaine. La conservation de cette libellule affectionnant les bas-marais et les tourbières est Les ZNIEFF de type 2 réunissent des milieux naturels formant un ou plusieurs ensembles possédant une cohésion prioritaire en Franche-Comté. élevée et entretenant de fortes relations entre eux. Elles se distinguent par un contenu patrimonial riche et un degré d'artificialisation faible. Les ZNIEFF de type 1 sont en revanche des territoires correspondant à une ou plusieurs Concernant les principaux périls et recommandations qui peuvent être formulées, l'extension des cultures et de unités écologiques homogènes et abritent au moins une espèce ou un habitat caractéristique remarquable ou rare, l’urbanisation constitue une menace importante de même que les dégradations de la qualité des eaux liées aux justifiant d'une valeur patrimoniale plus élevée que celle du milieu environnant. Les ZNIEFF de type 2 sont donc des systèmes d'assainissement des communes et aux rejets directs. Ainsi, la conservation de la qualité du secteur ensembles géographiques généralement importants, incluant souvent plusieurs ZNIEFF de type 1. repose sur l'amélioration de la qualité des eaux par traitement des effluents et préservation de leur dynamique (éviter les travaux sur lits mineurs et le creusement d'étangs), l’amélioration des débits d'étiage (recherche de nouvelles ressources en eau) et enfin la préservation des activités agricoles traditionnelles favorisant le maintien des prairies humides. - ZNIEFF de type 2 n°01490000 : Vallée de la Bourbeuse et ses affluents, Madeleine et Saint-Nicolas

Cette ZNIEFF s’étend sur 1 600 hectares sur les vallées des cours d’eau qui confluent sur le secteur et plus au Sud pour former la Bourbeuse. En cours de validation pour intégrer le nouvel inventaire des ZNIEFF de Franche-Comté, aucune description précise de cette zone n’a pu être consultée. Toutefois, ses caractéristiques et son intérêt peuvent être comparés à ceux des ZNIEFF de type 1 "Vallée de la Saint-Nicolas au Sud de Larivière" et "Vallée de la Madeleine au Sud de Lacollonge" qui y sont intégrées.

D’une manière générale, cette ZNIEFF de type 2 propose des milieux d’intérêt associés à des cours d’eau de plaine, méandreux et à écoulement lent, dans un contexte prairial disposant de caractéristiques paysagères remarquables. L’intérêt de la ZNIEFF est également relatif à la diversité spécifique floristique et faunistique qui peut y être rencontrée. Plusieurs espèces protégées et/ou rares sont présentes, notamment l’œnanthe à feuille de peucédan (protégée au niveau régional) et plusieurs espèces piscicoles telles que la loche d’étang (en régression en Europe), la lamproie de Planer (menacée) ou la bouvière (très menacé en Europe).

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 Les Zones Humides Les zones humides de la commune de Vauthiermont sont essentiellement localisées sur le fond de vallon du Plusieurs zones humides sont présentes sur le territoire. Elles sont illustrées ci-après par un extrait de la ruisseau de la Loutre (centre de la commune) et de la rivière Saint-Nicolas (extrémité Ouest de la Commune. cartographie des zones humides établie par la DREAL de Franche-Comté. Cette cartographie classe les différentes Notons que le secteur humide localisé directement à l’Ouest du village constitue la zone de collecte des eaux qui zones humides en fonction de leurs caractéristiques. donneront naissance, plus au Sud sur la commune, au ruisseau de la Loutre. Les zones humides de la vallée du Saint-Nicolas sont essentiellement composées de prairies humides de fauche et de pâture, accompagnées par quelques boisements humides de bois tendre. Sur le secteur du ruisseau de la Loutre, les zones humides sont en revanche majoritairement composées de cultures et prairies artificielles.

Les zones humides de la commune d’Angeot sont très dispersées sur l’ensemble de son territoire. Elles sont notamment localisées sur le fond des vallées de la rivière Saint-Nicolas et du ruisseau de la Rapène dans la partie Est de la commune, du ruisseau de l’étang Virgie dans la partie centrale de la commune et des ruisseaux de Margrabant et de la Goutte de Felon dans sa partie la plus à l’Ouest. Deux secteurs humides sont particulièrement étendus. Le premier se localise au niveau de la confluence entre la rivière Saint-Nicolas et le ruisseau de la Rapène, ou plus largement sur l’ensemble du cours de la Saint-Nicolas. Le second se trouve au Nord de la commune, entre les massifs forestiers de la Tremblaie et du Breuleux, correspondant au secteur de collecte des eaux qui donneront naissance au ruisseau de l’étang Virgie. Enfin, on signalera une zone humide isolée indépendante de tout cours d’eau à l’Est du ruisseau de la Goutte de Felon, aux lieux dits « les Felons » et « les Travers ». Ces zones sont essentiellement constituées de prairies humides de fauche ou de pâture, de forêts humides de bois tendre et de cultures et prairies artificielles humides. On note également quelques eaux stagnantes à végétation aquatique.

Les zones humides de Foussemagne sont localisées dans le fond de la vallée de la Saint-Nicolas en partie centrale de la commune, mais également sur sa frange Est au niveau de la vallée de la Loutre. Plusieurs étangs sont également répertoriés sur l’ensemble du ban communal, certains étant associés à des prairies humides. Ces zones humides sont essentiellement composées de prairies humides de fauche et de pâture, accompagnées par quelques boisements et plantations (peupleraies) humides.

Les zones humides de la commune de Reppe sont exclusivement localisées sur le fond de la vallée du ruisseau de la Loutre. Il s’agit essentiellement de prairies humides fauchées ou pâturées, accompagnées de quelques secteurs de forêt humide de bois tendre et de cultures et prairies artificielles en zone humide.

Figure 16 : Cartographie des zones humides sur le territoire étudié - DREAL Franche-Comté

Les services du Conseil Général du Territoire de Belfort travaillent sur la cartographie des zones humides potentielles, en intégrant en particulier les sols hydromorphes en zone agricole potentiellement concernée par des Les zones humides de la commune de Fontaine sont essentiellement localisées sur le fond de la vallée de la rivière zones humides. Saint-Nicolas (partie centrale de la commune) et du ruisseau de la Loutre (partie Est de la Commune). On notera également les zones humides de ruisseau de l’Aéroparc (à l’Est du village). La majeure partie des terres agricoles des communes étudiées sont potentiellement humides. Il s’agit essentiellement de prairies humides fauchées ou pâturées pour les zones humides de la rivière Saint Nicolas et du ruisseau de l’Aéroparc. En revanche, les zones humides du ruisseau de la loutre sont plus Nous vérifierons dans le cadre de l’analyse des impacts des travaux connexes, si ces derniers ont une incidence majoritairement composées de cultures et prairies artificielles. sur les zones humides potentielles. Les zones humides de la commune de Larivière sont nombreuses et essentiellement associées aux vallées de la rivière Saint-Nicolas et des ruisseaux de l’étang de Virgie et du Margrabant qui confluent au Sud de la commune. À ce titre, Larivière est concernée par une large zone humide qui prend place au Sud du village, à l’amont de cette confluence. La majorité des zones humides est composée de prairies humides de fauche et de pâture, parsemées çà et là de cultures et prairies artificielles ou de forêts humides de bois tendre. On note également quelques petites masses d’eau stagnantes à végétation aquatique.

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village et les parcelles pâturées et labourées retrouvées en périphérie. Les étendues les plus importantes de parcelles fauchées sont situées en bordure Ouest du ruisseau de l’Aéroparc. Quelques belles étendues sont 2.2. Les espaces agricoles : prairies et cultures également retrouvées dans la vallée de la Saint-Nicolas ainsi qu’en bordure du massif boisé du Fay. Elles sont légèrement plus représentées que les prairies de pâture,  Les prairies avec en 2009 72 ha, contre 60 ha pour les prairies de pâture. À Remarque : dans le cadre de la présente étude, la différenciation des prairies pâturées et prairies de fauche a Larivière, les prairies de fauche sont dispersées sur l’ensemble du reposé sur la présence/absence d’un enclos entretenu lors des reconnaissances de terrain qui se sont déroulées en territoire communal. Leur composition floristique est diversifiée, août 2009, les pâtures pouvant occasionnellement faire l’objet de fauches. notamment pour les prairies naturelles. Les espèces le plus souvent rencontrées sont : les trèfles rose et blanc, le plantain Le terme de prairie recouvre en fait une multitude de formations végétales herbacées dont la diversité est liée à lancéolé, le lotier corniculé, le séneçon de Jacob, la vesce cracca, l’origine des milieux dont elles proviennent et à l’ensemble des cultures que l’homme pratique et a pratiqué. L’intérêt le bugle rampant, la fléole (…). Leur fertilisation ou leur coupe de ces milieux passe par leur entretien. Ainsi, dans les milieux naturels, trois types de grandes prairies ont été précoce aux fins d’ensilage diminue sensiblement leur diversité distingués : les prairies humides, les prairies de fauche et les pâtures. floristique au profit des graminées. À Larivière, les prairies fauchées sont très dispersées sur l’ensemble du ban. Toutefois, on les Les prairies de pâture et de fauche sont bien représentées sur le territoire de la commune de Fontaine. Avec retrouve plus en nombre autour du village, directement derrière les respectivement 74 et 54 hectares, les prairies représentent la quatrième occupation du sol de la commune, derrière habitations, ou encore au niveau du lieu-dit « Clair Chainois ». Les le bâti (208 ha), les boisements (150 ha) et les cultures (143 ha). Depuis 2003, on note un gain de 15 hectares pour parcelles de prairies fauchées sont globalement de petite taille. Prairie de fauche à Larivière (03-08-2009) les cultures et une perte de 18 hectares pour les prairies. À Vauthiermont, les prairies de fauche sont très peu représentées au sein de prairies en comparaison des prairies Les prairies (de pâture et de fauche) ainsi que les cultures sont bien représentées sur le territoire de la commune de de pâture. En 2009, les prairies fauchées totalisent 24 ha, soit 18% des prairies, 8% des espaces agricoles et 5% Larivière. Ces occupations du sol totalisent 277 hectares, soit 57 % du territoire communal. Les prairies, avec 132 du territoire communal. Leur composition floristique est diversifiée, notamment pour les prairies naturelles. Un hectares, sont la seconde occupation du sol de Larivière, juste derrière les cultures. La surface de prairies n’a pas inventaire a été réalisé dans une prairie de fauche naturelle du territoire communal. Les espèces rencontrées sont : évolué depuis 2003. le trèfle rose, le jonc, divers rumex, l’oseille, la salicaire, le plantain lancéolé, le lotier corniculé, la scabieuse, le séneçon de Jacob, la vesce cracca, l’épilobe… La fertilisation ou la coupe précoce des prairies aux fins d’ensilage Les prairies sont bien représentées sur le territoire de la commune de Vauthiermont. Avec 136 hectares en 2009, diminuent sensiblement leur diversité floristique au profit des graminées. soit 29% du territoire communal, elles représentent la deuxième occupation du sol de Vauthiermont, juste derrière les cultures (157 ha). Depuis 2003, la surface de prairies est constante (seul 1 hectare de différence). À Vauthiermont, les principales surfaces de prairies fauchées sont localisées au lieu-dit « Sur la Goutte Liétard », en bordure Ouest du tissu urbanisé communal. Quelques autres secteurs de prairies de fauche sont présents dans Les prairies de pâture et de fauche sont assez bien représentées sur le territoire de la commune d’Angeot. Leur la moitié Sud de la commune, disséminés au sein de cultures et prairies pâturées. On note également de petites surface est sensiblement identique entre 2003 et 2009. parcelles fauchées au cœur du village.

Sur la commune de Foussemagne les prairies sont disséminées sur l’ensemble du territoire, les surfaces les plus Elles sont mieux représentées que les prairies de pâture sur la commune d’Angeot avec 75 ha, soit 11% de importantes étant retrouvées en périphérie du village et sur la vallée de la Saint-Nicolas. l’occupation du sol. Elles se trouvent généralement sur les sols profonds, à bonne réserve en eau ; mais on en trouve également dans la vallée de la Saint-Nicolas. À Angeot, les prairies fauchées s'insèrent principalement au Les prairies de pâture et de fauche sont moins bien représentées sur le territoire de la commune de Reppe en 2009 Nord de la commune aux lieux-dits « Champs Simon » et « sous l’Age), au Sud-Est du village au lieu-dit « Verne ». par rapport à 2003. En effet on trouvait 100 ha de prairies en 2003 contre 89 ha en 2009. Elles ont disparu au profit de l’urbanisation À Foussemagne, les prairies de fauche sont bien présentes et tout particulièrement dans la vallée de la Saint Nicolas et de la Morte, ainsi qu’autour du village. Elles présentent une bonne diversité spécifique ; les espèces Chaque type de prairies accueille une faune et une flore particulière. floristiques caractéristiques sont la marguerite (Leucanthemum vulgare), la knautie (Knautia arvensis), les trèfles blancs, hybrides et rampants (Trifolium sp.), les plantains lancéolés et major (Plantago lanceolata et P. major), la rhinante (Rhinanthus minor), la centaurée jacée (Centaurea jacea), la colchique d’automne (Colchicum autumnale), et parmi les graminées : le brome, le ray-grass (Lolium sp.), la flouve odorante (Anthoxanthum odoratum), la Les prairies de fauche houlque laineuse (Holcus lanatus), la fléole des prés (Phleum pratense), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata)… La fertilisation ou la coupe précoce des prairies aux fins d’ensilage diminuent sensiblement leur À Fontaine, elles sont légèrement moins représentées que les prairies de pâture, avec en 2009 une vingtaine diversité floristique au profit des graminées. d’hectares de différence. Les prairies de fauche sont localisées en périphérie du village, formant une première ceinture accolée au tissu urbanisé de la commune. Toutefois, l’organisation des parcelles fauchées n’est pas stricte, À Reppe, les prairies fauchées s'insèrent principalement entre le village et le ruisseau de la Loutre, mais on en quelques-unes étant retrouvées plus à l’écart du village. Leur composition floristique est diversifiée, notamment pour retrouve aussi à l'Est du village, à l'arrière des vergers et des habitations. les prairies naturelles. Leur fertilisation ou leur coupe précoce aux fins d’ensilage diminue sensiblement leur diversité floristique au profit des graminées. À Fontaine, les prairies fauchées s'insèrent principalement entre le

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Les pâtures Les prairies humides

Les pâtures présentent une communauté végétale assez pauvre, composée d’espèces banales. En effet, le Elles sont présentes sur des sols riches en nutriment, très humides, engorgés en hiver. Elles peuvent supporter tassement et l’imperméabilisation superficiels du sol ainsi que l’enrichissement en azote par les déjections néanmoins un assèchement prononcé en été. Elles sont dominées par les graminées de type Carex, mais sont masquent les facteurs écologiques stationnels. Celles qui subissent des périodes d’inondation sont moins colorées pendant toute la saison de végétation par les floraisons successives de nombreuses plantes à fleurs. Elles intensément pâturées. Leur structure est ainsi intermédiaire entre les prairies de fauche et les pâtures intensives. se caractérisent par la présence d’espèces hygrophiles plus ou moins facilement visibles et identifiables. Les Les espèces résistantes au piétinement (développement en rosettes, petites graminées) forment l’essentiel du espèces indicatrices de prairies humides utilisées pour cette étude sont : les joncs, les carex, l’iris jaune, la reine cortège floristique. On notera la présence de la pâquerette (Bellis perennis), du trèfle des prés (Trifolium pratense), des prés, la salicaire, l'achillée sternutatoire, l’épilobe hirsute, les prèles, l’eupatoire, les balsamines ou impatiences, du pissenlit (Taraxacum officinale), du liondent hipside (Leontodon hispidus), des plantains moyen et lancéolé le lysimaque, la menthe d’eau et le myosotis des marais, la renoncule, … car ces espèces étaient facilement (Platango media et Platango lanceolata), du séneçon jacobée (Senecio jacobea), du cirse des champs (Cirsium identifiables à la période de visite de terrain. Ces espèces sont inscrites dans l’annexe II table A correspondant à la arvense), de l’épervière piloselle (Hieracium pilosella), de la marguerite (Leucanthemum vulgare), … Les graminées liste des espèces indicatrices de zones humides de l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de les plus fréquentes sont la crételle (Cynosurus cristatus), l’ivraie vivace (Lolium perenne), la phléole des prés délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement (Phleum pratense). (version consolidée au 22 janvier 2009).

À Fontaine, les pâtures représentent 74 ha, soit 27 % des espaces agricoles et 11 % de la surface communale Ces prairies, au degré d’humidité variable, sont surtout présentes le long des cours d’eau et aux abords des étangs. totale. Les prairies pâturées sont constituées d’une strate herbacée basse et relativement homogène. Elles appartiennent à deux grandes classes : les pâtures intensives en position de plateau et les prairies de vallées, À Fontaine, on les retrouve donc essentiellement dans la vallée de la rivière Saint-Nicolas, notamment dans le régulièrement inondées, qui connaissent une plus faible pression de pâturage. À Fontaine, les prairies de pâture secteur de sa confluence avec le Margrabant, au Nord, ou encore entre la rivière et un de ses bras au Sud de la s’étendent dans la vallée de la Saint-Nicolas et de ses affluents, formant un second rideau entourant le village, juste commune. Des étendues remarquables de prairies humides sont notamment visibles aux lieux-dits « Les Lies », derrière les parcelles de prairie de fauche. « Les Assises » et « Trongeot ».

Les pâtures représentent à Larivière, un total de 60 ha, soit 45% des prairies, 22 % des espaces agricoles et 12 % de la surface communale totale. Les prairies pâturées sont constituées d’une strate herbacée basse et relativement homogène. Elles appartiennent à deux grandes classes : les pâtures intensives en position de plateau et les prairies À Larivière, on les retrouve donc essentiellement sur la partie Est de vallées, régulièrement inondées, qui connaissent une plus faible pression de pâturage. À Larivière, les prairies et la partie centrale du territoire, au sein des vallées de la rivière de pâture sont dispersées sur l’ensemble du ban communal. Elles sont notamment bien présentes aux lieux-dits Saint-Nicolas, du ruisseau de l’étang Virgie et du Margrabant. Un « Les Cugnots du Milieu » et « Les Cugnots du Bas » dans la vallée du Margrabant, ainsi qu’en bordure de la vallée secteur de prairie humide a notamment été recensé dans le de la Saint-Nicolas aux lieux-dits « Champs des Huches » et « Les Bas Champs ». secteur de confluence de ces deux derniers cours d’eau, au lieu- dit « Marais de la Marnière ». D’après les témoignages recueillis, Les pâtures sont très présentes à Vauthiermont. Elles occupent 111 ha, soit 82 % des espaces de prairies, 38% une espèce floristique remarquable est présente au sein de ce des espaces agricoles et 24 % de la superficie communale. Les prairies pâturées sont constituées d’une strate secteur communément appelé « Marais ». herbacée basse et relativement homogène. Elles appartiennent à deux grandes classes : les pâtures intensives en position de plateau et les prairies de vallées, régulièrement inondées, qui connaissent une plus faible pression de Prairie humide pâturée à Larivière (03-08-2009) pâturage. À Vauthiermont, les parcelles pâturées sont essentiellement localisées autour du tissu urbanisé de la commune, formant ainsi une couronne autour du village. Elles sont également bien présentes dans la vallée de la Saint-Nicolas, ainsi qu’en partie Sud du territoire communal, aux lieux-dits « Derrière Reppe » et « Autour du Gros Étang », ainsi qu’en périphérie des forêts de Baibois et des Marnières. À Vauthiermont, les prairies humides sont rares. Les seules prairies humides recensées sont localisées aux abords de la vallée de la Saint-Nicolas, notamment aux environs des étangs du Nord-Ouest de la commune. À Angeot, les pâtures représentent 66 ha, soit 19% des espaces agricoles et 10% de l’occupation totale communale. Les prairies pâturées sont constituées d’une strate herbacée basse et relativement homogène. Elles À Angeot, quelques petits secteurs dans des prairies où les joncs ou les roseaux dominaient ont été repérés appartiennent à deux grandes classes : les pâtures intensives en position de plateau et les prairies de vallées, À Foussemagne, aucune prairie humide n’a été recensée. On retrouve en revanche des habitats de type cariçaie / régulièrement inondées, qui connaissent une plus faible pression de pâturage. À Angeot, les prairies de pâture sont roselière en bordure des étangs de la commune, notamment de l’étang des Cratsch et de l’étang de la Marnière. situées autour et dans le village et principalement dans la vallée de la Saint-Nicolas. À Foussemagne, de vastes parcs s’étendent dans la vallée de la Saint-Nicolas. Le Poney-Club de Foussemagne À Reppe, ces prairies sont surtout présentes le long du cours d’eau de la Loutre. Elles possèdent un degré fait pâturer ses chevaux entre autres au lieu-dit "Ragie le porc". D’autres prairies de pâture sont situées à l’Est du d’humidité variable. Elles sont plus facilement identifiables dans les prairies de pâtures. village.

À Reppe, les parcs dominent dans le Sud de la commune, dans la vallée de la Loutre et en bordure du massif boisé du Haut-Bois à l’Est du territoire communale.

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 Les cultures 2.3. Les boisements et forêts Les zones de grandes cultures possèdent un intérêt écologique faible en comparaison des différents milieux décrits Les forêts sont bien représentées sur la commune de Fontaine, essentiellement sur sa frange Ouest. Il s’agit là de précédemment. Cet intérêt faible concerne plus particulièrement la flore qui n’y est présente que très l'unique grand massif forestier de la commune, le Fay, qui se prolonge sur la commune de Lacollonge et sur celle ponctuellement et de façon temporaire. de Bessoncourt par le massif forestier du Haut Bois. Quelques boisements plus ponctuels sont également retrouvés D’une manière générale, le caractère intensif des modes de culture, l’absence d’une végétation permanente çà et là en périphérie du village et aux abords des cours d’eau. Pour cette dernière situation, les boisements (traitements phytosanitaires, cultures monospécifiques) et le passage répété d’engins agricoles font que ces zones humides sont les plus fréquents. Le couvert forestier représente à Fontaine 150 ha, soit 22% du territoire cultivées abritent également une faune très pauvre. Seules quelques espèces de landes et de steppes peuvent se communal. C’est la seconde occupation du sol de la commune derrière le bâti. satisfaire de ces espaces. Les forêts sont assez bien représentées sur la commune de Larivière, essentiellement sur ses franges Nord et Cependant, ces zones agraires peuvent présenter un certain intérêt pour quelques groupes faunistiques, Ouest. Quelques boisements plus ponctuels sont également retrouvés çà et là aux abords des cours d’eau et notamment les oiseaux (rapaces), pour qui ces secteurs de culture constituent un réservoir de proies. En effet, étangs. Le couvert forestier représente à Larivière 120 ha en 2009, soit 25% du territoire communal. C’est la petits mammifères et notamment rongeurs y sont bien présents, ces zones constituant pour eux des zones de troisième occupation du sol de la commune, derrière les cultures et les prairies. À Larivière, la majeure part des refuge et d’abri. boisements est localisée dans les extrémités Nord-Ouest et Sud-Ouest de la commune, respectivement entre le Margrabant et le ruisseau de l’Étang Virgie, et de part et d’autre de l’Autoroute A 36 jusqu’à la limite communale À Fontaine, les terres labourées occupent 21% du territoire communal en 2009, soit une quinzaine d’hectares de Ouest. Quelques autres parcelles boisées sont dispersées sur la commune, un secteur remarquable de boisement plus qu’en 2003. Ces cultures sont réparties principalement à l’extrémité Sud-Est de la commune, ainsi qu’en humide étant localisé au confluant du Margrabant et du ruisseau de l’Étang Virgie, au Nord du « Marais de la périphérie des espaces prairiaux de Fontaine. Outre le secteur localisé à l’Est de de l’Aéroparc (« Camp Marnière ». d’Aviation », « La Vieille Goutte » et « Chessaux »), de belles étendues de cultures sont présentes aux lieux-dits « Viot », « La Ferté », « Grands Champs » et « Nos Assain ». Les forêts sont bien représentées sur la commune de Vauthiermont, avec un total de 132 hectares correspondant à 28 % du territoire communal. Les principaux boisements de Vauthiermont sont localisés sur sa frange Est et se À Larivière, les terres labourées occupent en 2009 30% du territoire communal et représentent 52% des espaces poursuivent au Nord et au sud sur les communes voisines d’Angeot et Reppe. Par ailleurs, un secteur boisé est agricoles. Elles occupent 6 hectares de plus qu’en 2003. Bien que des espaces de cultures soient présents sur présent dans la partie Ouest de Vauthiermont, entre la vallée de la Saint-Nicolas et le « Gros Étang ». disséminés sur l’ensemble du territoire communal, les plus larges étendues sont localisées dans sa moitié Nord, notamment aux lieux-dits « Le Champs des Herbes », « Sur la Chenau », « Champs de la Beusse », « Terres sous Les forêts sont assez bien représentées sur la commune d’Angeot. Le couvrement forestier est d’environ 235 ha ce le Boisselin » et « Les Champs sur l’Herbe ». qui représente plus du tiers (36%) de la surface du ban communal.

À Vauthiermont, les terres labourées occupent 157 hectares soit 33% du territoire communal en 2009. C’est la Les massifs boisés sont plutôt situés dans la partie Ouest du territoire de la commune de Foussemagne, le principale vocation des terres agricoles de la commune (54%). Ces cultures sont dispersées aux extrémités du principal étant le Grand Bois à la limite Ouest, se prolongeant sur les communes limitrophes qui sont Cunelières au territoire communal et forment des ensembles de belle taille. Elles sont notamment bien développées aux lieux-dits Sud, Petit-Croix à l’Ouest et Frais au Nord. D’autres boisements de taille relativement importante sont présents sur « Champs sous la Vie » et « Champs du Perche » au Nord Est de la commune, « Champs sous Crève » et « Hauts le vallon du ruisseau de l’Étang des Cratsch, ainsi que sur le fond de vallée de la Saint-Nicolas. Plus à l’Est, des Champs » au Sud-Est, « Les Noues » et « Derrière le Bois du Pommier » à l’Ouest, « Sur la Goutte Liétard » et milieux boisés sont également présents entre le village et l’ancienne marnière. « Grande Planche » au Nord-Ouest, et enfin sur la partie de territoire formant une langue de terres entre les Les forêts sont assez bien représentées sur la commune de Reppe. Le couvrement forestier est d’environ 94 ha ce communes de Reppe et Larivière. qui représente près du quart de la surface du ban communal. À Angeot, les terres labourées occupent plus de 30% du territoire communal. Ces cultures sont réparties principalement à l’Ouest du village, aux lieux-dits "Felons" et "Sur le Chemin de Larivière", et au Nord et au Sud de part et d’autre de l’autoroute aux lieux-dits "Derrière la Noue" et « Grands Champs », « les Hauts Prés » et « Les Sur la carte des milieux naturels, nous avons distingué les boisements de feuillus, de résineux, ainsi que les Guisses ». boisements humides. Les parcelles cultivées de Foussemagne sont regroupées en plusieurs îlots dont les principaux se situent à l’Ouest du territoire communal, entre le massif forestier du Grand Bois et les prairies de la vallée de la Saint-Nicolas, mais aussi au Nord-Est du village entre les boisements de la vallée de la Saint-Nicolas, l’étang de la Marnière et l’Aéroparc de Fontaine. Quelques autres secteurs de culture sont aussi disséminés sur le reste du ban communal, mais en îlots de taille plus modeste. À Reppe, les terres labourées occupent plus de 30% du territoire communal. Ces cultures sont réparties principalement au Sud du village, aux lieux-dits "les Beaux Champs" et "les "Grands Champs", et au Nord au lieu-dit "Bois Crosat".

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 Les forêts de feuillus  Les boisements humides : Les forêts de feuillus sont dominantes dans le Territoire de Belfort et représentent 76% de la surface boisée. Les Dans les zones boisées marquées par l’hydromorphie, l’aulne, le frêne, le saule, et dans une moindre mesure, le plantations de résineux sont peu représentées avec 13% et les forêts mixtes correspondant aux 11% restants. peuplier tremble et le bouleau, se substituent au chêne incapable de croître sur des sols engorgés en permanence. Ces boisements occupent généralement des fonds de vallons, surtout en bordure d'étangs ou de cours d'eau. Les boisements sont constitués principalement de taillis sous futaie ou taillis simples, dominés par le chêne pédonculé (Quercus robur) et le charme (Carpinus betulus) pour former le type de boisement appelé la chênaie- L’aulnaie marécageuse s’installe sur sols marécageux et tourbeux, gorgés d’eau en quasi-permanence. Elle forme charmaie. Également bien représentée, la chênaie à hêtres disséminés prend place sur les sols bien drainés. Plus le plus souvent des boisements de taille réduite et constitue couramment la ripisylve des cours d’eau. Sous la strate ponctuellement, ont été plantées des futaies résineuses, essentiellement d’épicéas. arborescente, la strate herbacée, souvent dense, est constituée principalement de laiches, reine des près ou iris jaunes. Outre le chêne, le charme et le hêtre, les espèces forestières accompagnatrices sont principalement le merisier (Prunus avium), le frêne (Fraxinus excelsior) et l’érable (Acer pseudoplatanus). La strate arbustive est La saussaie marécageuse est aussi présente en milieu humide ; elle forme des buissons denses qui limitent le habituellement composée du cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), du noisetier (Corylus avellana), de l’aubépine développement des autres végétaux. La saussaie s’inscrit dans la dynamique naturelle de colonisation forestière (Crataegus sp.), du fusain d’europe (Euonymus europaeus), du sureau (Sambuscus nigra)… des espaces agricoles abandonnés. Les principales espèces rencontrées sont le saule marsault, le saule blanc et le saule cendré. Les boisements feuillus de Fontaine sont regroupés dans la partie Ouest du village avec le massif forestier principal du Fay. Le reste du territoire ne compte que quelques rares autres parcelles boisées de petite taille. Sur les sols un peu mieux drainés, l’aulnaie-frênaie se substitue à l’aulnaie marécageuse. Le frêne et l’aulne dominent une strate arbustive composée de cerisier à grappes, de fusain d’Europe et de cornouiller sanguin. Le Les boisements feuillus sont largement dominants à Vauthiermont. Les seuls boisements de résineux recensés sur chêne pédonculé (Quercus robur) est également présent. Plus le sol est drainé et plus le frêne prédomine sur la commune sont localisés aux abords des étangs et notamment du « Gros Étang ». l’aulne.

À Angeot, les deux massifs forestiers les plus importants sont le Haut-Bois, au Sud-Est, et le massif formé par le Dans les zones ouvertes se trouve d’autres pionniers des milieux humides : le peuplier tremble et le bouleau. Quant Bois des Dames, le Bois de la Grange et le Bois le Sang, en limite Ouest du territoire. D'autres parcelles de taille à l’orme (Ulmus minor) qui caractérise aussi des zones humides, il n’a pas été observé. conséquente bordent le village, le Tremblaie, à l'Ouest, le Breuleux, au Nord-Ouest. Et bien sûr, des peupliers ont été plantés sur des zones mouilleuses sur de plus ou moins grandes surfaces. Ces Les boisements feuillus sont largement dominants à Foussemagne. Les seuls boisements de résineux recensés peupleraies constituent des milieux pauvres. sur la commune sont localisés en partie Sud-Ouest du territoire, en bordure ou au cœur des boisements feuillus du secteur. À Fontaine, seuls quelques-uns de ces boisements humides sont présents, notamment sur la vallée de la rivière Saint-Nicolas. Leur taille reste toutefois très modeste. À Reppe, ces boisements sont regroupés avec le massif forestier principal du Haut-Bois, qui est situé au Nord-Est du territoire communal. Il s’étend sur environ 54 ha. Il s’agit d’une futaie adulte de bois indifférenciés. Le reste du À Larivière, quelques boisements humides sont présents dans la partie Nord de la commune au sein des vallées territoire ne compte que quelques rares autres parcelles boisées de petite taille, dont la plus importante est Le du Margrabant et du ruisseau de l’étang Virgie, ainsi qu’en partie Sud de la commune, à l’amont de la confluence de Fougeret qui est une futaie de chênes adultes. Ces deux forêts sont propriétés de la commune de Reppe. ces cours d’eau (« marais de la marnière ») et en rive droite de la Saint-Nicolas.

À Vauthiermont, seuls quelques-uns de ces boisements humides sont présents. Ils sont localisés en bordure des étangs de la commune, ainsi que dans la vallée de la Saint-Nicolas.

À Foussemagne, des parcelles boisées localisées le long du canal du Moulin, dans la vallée de la Saint-Nicolas, présentent des essences de boisements humides tels que des frênes, des aulnes, des trembles et plusieurs types de saules. Une très grande peupleraie s’étend dans la vallée de la Saint-Nicolas à l’Ouest des lotissements.

À Reppe, les boisements humides sont situés principalement dans la vallée de la Loutre.

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2.4. Inventaire et hiérarchisation des haies, bosquets, vergers et arbres isolés Carte n°14 : Hiérarchisation des milieux naturels

La carte des milieux naturels localise les haies, bosquets, arbres isolés et vergers en les hiérarchisant selon leur intérêt. Cette évaluation résulte de l’analyse qualitative et quantitative des fonctions énumérées ci-dessus. Six thèmes ont donc été retenus et analysés pour chacune des unités rencontrées, en spécifiant un niveau d’intérêt thématique, puis global, selon l’échelle suivante :

 Intérêt faible : X

 Intérêt moyen : XX

 Intérêt élevé : XXX

 Intérêt très élevé : XXXX

Pour chacun des thèmes abordés, le niveau d’intérêt thématique a été évalué en appréciant les aspects suivants :

nombre de strates composant la haie ou le bosquet, orientation par Régulation climatique rapport au vent, continuité

Régulation hydraulique présence de fossés, de points d’eau ou d’espèces hygrophiles

Conservation des sols pente, direction de la haie ou du bosquet par rapport à la pente

Fonctions biologiques intérêt quantitatif et qualitatif de la flore et de la faune observée

points de vue sur la haie ou le bosquet, depuis le réseau routier ou en Intérêt paysager fonction de la topographie

Production de bois et/ou de fruits présence d’espèces économiquement intéressantes

L’intérêt global a été déterminé selon la règle suivante :

 Intérêt très élevé : au moins 1 paramètre d’intérêt très élevé ou 4 paramètres d’intérêt élevé ;

 Intérêt élevé : au moins 2 paramètres d’intérêt élevé ;

 Intérêt moyen : au moins 1 paramètre d’intérêt élevé ou 4 paramètres d’intérêt moyen ;

 Intérêt faible : les autres cas.

Le recensement des milieux naturels a été réalisé à partir des observations faites sur le terrain en août 2009.

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

HAIES

H 1 XX XX XX XXX XXX XX XXX Merisier, aubépine, saule, chêne

H 2 XXX XXX XX XXX XXX X XXXX Saule, tremble

H 3 XX XXX XX XXX XXX X XXX Saule, aubépine, frêne, aulne

H 4 XXX XXX XX XXX XXX XX XXXX Saule, frêne

H 5 XX XXX XX XXX XXX XX XXX Saule, aulne, frêne, ronce, aubépine

H 6 X X X XX XXX X XX Frêne, ronce, aubépine

ARBRES ALIGNEMENT

AL 1 XX X X XX XXX XX XX Érable

AL 2 XX X X XX XXX XX XX Acacia

BOSQUETS

B 1 XX XX XX XX XXX XX XX Bois de 10 à 15 ans d’âge Frênes

B 2 XX X X XXX XXX XX XXX Merisier, viorne, chêne, ronce, saule, aubépine, charme

B 3 X XXX X XX XXX X XXX Saule, viorne, aubépine

B 4 XX XXX XX XXX XXX X XXX Saule, frêne

B 5 XXX XX X XX XX X XX Bouleau, saule

B 6 XXX XX X XX XX X XX Tremble

B 7 XXX XX X XXX XXX XXX XXXX Saule, chêne

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

B 8 XX XXX XX XX XX X XX Saule

B 9 XX X X XXX XXX XX XXX Chêne

B 10 XXX XX X XX XX XX XX Chêne, aulne, aubépine

B 11 XXX XX XX XXX XXXX XXX XXXX Chêne, frêne, tremble

B12 XX X XX XX XX XX XX Tremble

B13 XX X X XXX X X XX Feuillues

B14 XX X X XX XX X X Feuillues

RIPISYLVE

R 1 XXX XXXX XXX XXX XXXX XX XXXX Aulne, saule, prunelier

R 2 XXX XXXX XXX XXX XXX XX XXXX Aulne, noisetier, frêne, saule

R 3 XXXX XXXX XXX XXXX XXXX XXX XXXX Dense, continue Aulne, saule

R 4 XXX XXXX X XXX XXX XX XXXX Dense, continue Aulne, saule

R 5 XXX XXXX XXX XXX XXX XX XXXX Saule, aulne, peuplier

R 6 XX XXX X XXX X XX XXX Continue, peu dense Aulne, prunelier

ARBRES ISOLES

A 1 XX XXX XX XXX XXX XX XXX Frêne

Tableau 37 : Hiérarchisation des haies, bosquets, arbres isolés, ripisylves et arbres d’alignement de la commune de Fontaine

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

HAIES

H 1 XX XXX X XXX XX X XXX Saule, bouleau

H 2 XX X X XXX XXX XXX XXX Adultes, de beau port Chêne

H 3 XXX XX XX XXX XXX XXX XXXX Chêne

H 4 XX XX XX XX XX XX XX Frêne

H 5 X XX X XXX XX X XX Saule, tremble

H 6 XX XXX XX XXX XXX XX XXX Frêne, aulne, aubépine

H 7 X X X XXX XXX XXX XXX Vieillissant, entretenu Quetschier, mirabellier

H 8 XXX X X XX XX XX XX Entre route et stade Épicéa

H 9 X X X XXX XXX X XXX Discontinue Aubépine

H 10 XXX XX XX XXX XXX XX XXX Merisier, chêne, aubépine, prunelier

ARBRES ALIGNEMENT

AL 1 XXX XX XX XXX XXX XXX XXXX Marronnier

BOSQUETS

B 1 XX X X XXX XXX XX XXX Frêne, chêne, merisier, bouleau, saule, aubépine, viorne

B 2 XX X X XXX XXX XX XXX Bouleau, chêne, saule

B 3 XX X X XXX XXX XX XXX Chêne, tremble, merisier

B 4 XXX XX XX XXX XXX XXX XXXX Chêne

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

B 5 XX XXX XX XX XX X XX Saule

B 6 XX XX XX XXX XXX XX XXX Chêne, tremble, aubépine, merisier

B 7 XX XXX XX XXX XXX XX XXX Saule, bouleau, chêne, aulne, tremble

B 8 XXX XX XX XXX XXX XXX XXXX Chêne, aulne

B 9 XXX XXX XX XXX XX XX XXX Frêne, aulne

B 10 XXX XXX XX XX XX X XXX Frêne, tremble, bouleau, épicéa

RIPISYLVE

R 1 XX XXX XXX XXX XXX X XXXX Continue, densité variable Chêne, frêne, bouleau, aulne

R 2 XXX XXXX XX XXX XX XX XXXX Continue Aulne, frêne, saule, peuplier, fusain, aubépine

R 3 X XXXX X XXX XX XX XXXX Discontinue, bordure de boisement Aulne, saule, frêne

R 4 XXX XXXX XX XX XXX XX XXXX Frêne, aulne, saule

ARBRES ISOLES

A 1 XX X X XXX XXX XX XXX Chêne

Tableau 38 : Hiérarchisation des haies, bosquets, arbres isolés, ripisylves et arbres d’alignement de la commune de Larivière

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

HAIES

H 1 XXX X X XXXX XXX XX XXXX Prunellier, frêne, pommier sauvage, tremble, aubépine

H 2 XX X X XXX XXX XX XXX Chêne, prunellier

H 3 XX XXX XX XXX XXX X XXX Saule

H 4 X XX X XXX XXX XX XXX Discontinue Chêne

H 5 XX X X XXX XX X XX Épicéa

ARBRES ALIGNEMENT

AL 1 XX X X XXX XXX XX XXX Pommier

AL 2 XX X X XXX XXX XX XXX Peuplier, pommier

AL 3 XXX XX X XX XXX XXX XXX Peupliers

AL 4 XX X X XXX XXX XXX XXX Peuplier

BOSQUETS

B 1 XXX X X XXX XXX XXX XXXX Majoritairement de chênes Chêne, frêne

B 2 XXX XX X XX XXX XXX XXX Peuplier

B 3 X XXX X XXX XXX X XXX Bouleau, saule

RIPISYLVE

R 1 X XXXX X XXX XX XX XXXX Discontinue, densité variable Saule, aulne, frêne, bouleau, peuplier

R 2 XXX XXXX XX XXX XX XX XXXX Continue Saule, aulne, frêne

ARBRES ISOLES

A 1 XXX X X XXX XXX XXX XXXX Chêne

Tableau 39 : Hiérarchisation des haies, bosquets, arbres isolés, ripisylves et arbres d’alignement de la commune de Vauthiermont

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

HAIES

H 1 XX XX X XX XX XX XX Merisier, aulne, prunellier, chêne

H 2 XXXX X X XX X X XXXX

H 3 XX XX X XX XX X XX Bouleau

H 4 XXX XX XX XXX XXX XXX XXXX Chêne, érable, charme, frêne

H 5 X XXX XX XX XX X XX Saules

H 6 XX X X XXX XXX XX XXX Chêne, merisier, frêne, bouleau, tremble

H 7 XX X X XX XXX XX XX Bouleau, chêne, érable « canada »

ARBRES ALIGNEMENT

AL1 XX XX X XX XXX XX XXX peuplier

BOSQUETS

B 1 XX X X XXX XXX XXX XXX Chêne, frêne, bouleau, merisier

B 2 Chêne, bouleau, épicéa, tremble XX X X XXX XXX XXX XXX

B 3 Chêne, bouleau, tremble X XX X XX XX X X

B 4 Chêne XX X XX XX XXX XX XX

B 5 Saule, frêne XXX XXX XX XXX XXX X XXXX De ci-delà

RIPISYLVE

R 1 XXX XXXX XXX XXX XXX XXX XXXX Frêne, aulne, saule

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Régulation Régulation Conservation des Fonctions Production de bois N° Intérêt paysager Intérêt général Remarques Essences climatique hydraulique sols biologiques et/ou de fruits

R 2 XXX XXX XX XXX XXX X XXXX

R 3 XXXX XX XX XX XX X XXXX

R 4 XXX XXXX XXX XXX XXXX XX XXXX Continue Saules

R 5 XX XXX XX XXX XXX XX XXX Saules, aulne

ARBRES ISOLES

A 1 X X XX XX XXX XX XX 2 arbres Érable, frêne

VERGERS

V 1 XX X X XXX XXX XXX XXX Cerisier, pommier, poirier, mirabellier, quetschier

Tableau 40 : Hiérarchisation des haies, bosquets, arbres isolés, ripisylves et arbres d’alignement de la commune d’Angeot

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d’espaces prairiaux et pastoraux, marquant les limites parcellaires. A Larivière, un complexe intéressant de haies  Les haies et les bosquets et bosquets est retrouvé dans la vallée de la Saint-Nicolas, au sein des parcelles prairiales situées en rive droite du cours d’eau. Plusieurs bosquets d’intérêt élevé sont également présents dans l’extrémité Sud-Est de la commune. On distingue par haies et bosquets, les petits groupes d’arbustes et d’arbres allongés, bordant les chemins ou enclavés dans les prairies et les champs, et susceptibles de disparaître en cas d’aménagement foncier. À Vauthiermont, les haies et bosquets sont rares, ce qui contribue à leur intérêt élevé à très élevé, principalement au niveau paysager. Les haies inventoriées sont majoritairement d’intérêt élevé à très élevé (4/5). On notera la Les haies et bosquets sont parfois strictement arbustifs ou arborés, mais le plus souvent, les deux strates sont bien présence d’un complexe intéressant de haies le long du ruisseau de la loutre dans la partie Sud de la commune. représentées. Au niveau des haies ou bosquets sur substrat calcaire, on trouve dans la strate arbustive des Ces haies sont composées d’essences arbustives et arborées variées dont les plus rencontrées sont le chêne et le espèces comme l'aubépine, le prunellier, le cornouiller sanguin, le fusain, le sureau et l'églantier, et dans la strate prunellier. Les bosquets inventoriés sont tous d’intérêt élevé à très élevé. Leur composition floristique est variée, les arborée des feuillus, tels que le chêne, le frêne, l’érable sycomore et le merisier. espèces recensées sont le chêne, le frêne, le saule, le peuplier et le bouleau. Les arbres et arbustes bordant les cours d’eau forment la ripisylve. Ce sont principalement des saules, des aulnes ou des frênes. Ils seront abordés Les haies ou bosquets des bords de cours d'eau (ripisylves) sont développés dans le chapitre relatif aux cours dans le chapitre relatif aux zones humides et cours d’eau. d'eau et étangs. Les haies et bosquets sont peu nombreux sur la commune d’Angeot. À Angeot, hormis la ripisylve de la Saint- Leurs rôles sont nombreux : Nicolas d'intérêt très élevé, les haies sont quasi inexistantes. Les haies tout comme les bosquets sont composées  Ils constituent un milieu de vie privilégié assurant le maintien de la diversité biologique. Ils représentent, en principalement d’arbres, tels que le chêne, frêne, le bouleau, les saules et l’aulne. Des Chênes du Canada ont été effet, une source de nourriture, des sites de nidification, ainsi que des abris pour la petite et la moyenne faune. implantés. Ils sont souvent situés dans des secteurs humides d’où leur composition. Un beau complexe de haies et  En venant rompre la monotonie des espaces cultivés et enherbés, les haies et bosquets possèdent également bosquets disséminés dans des prairies de fauche et de pâture est présent dans la vallée de la Saint-Nicolas. Il une valeur paysagère et font partie du patrimoine rural. possède un intérêt très élevé pour ses nombreux rôles (paysager, climatique, hydraulique et biologique). Les arbres et arbustes bordant les cours d’eau forment la ripisylve. Ce sont principalement des saules, des aulnes ou des  Au niveau fonctionnel, ils jouent parfois un rôle de protection des cultures mais surtout du bétail (effet brise- frênes. Ils seront abordés dans le chapitre relatif aux zones humides et cours d’eau. vent et point d’ombre).  Ils peuvent assurer une vocation de régulation hydraulique (ralentissement de l'écoulement des eaux  Les vergers superficielles, limitation de l'érosion des sols). La plupart des vergers présents sont situés près du village, la proximité des habitations facilitant leur entretien. Ils constituent néanmoins des milieux naturels de grand intérêt pour la faune, entre espaces urbanisés très Les haies et bosquets sont relativement nombreux sur la commune de Fontaine. Les bosquets du territoire artificialisés, paysages naturels de prairies et boisements, ou encore espaces agricoles intensifs (grandes cultures). communal présentent un intérêt très variable, seuls 6 sur 14 présentent un intérêt jugé élevé à très élevé. Les vergers offrent en effet selon les espèces, une source alimentaire, un refuge, ou un lieu de nidification. Essentiellement localisés au cœur d’espaces agricoles, ils ont des compositions spécifiques variées, notamment fonction de la fraicheur ou l’hydromorphie des sols. Les espèces les plus récurrentes sont le tremble, le chêne, le Outre ces caractéristiques écologiques, les vergers recèlent d’un important intérêt patrimonial culturel et paysager. frêne et le saule. Les haies tout comme les bosquets sont généralement composées principalement d’arbres, tels La récolte des fruits est majoritairement destinée à la consommation personnelle et ces vergers constituent un que le frêne, le chêne, les saules et l’aulne. Ils sont souvent situés dans des secteurs humides d’où leur patrimoine paysager à préserver. composition. A Fontaine, 5 des 6 haies recensées présentent un intérêt jugé élevé à très élevé. Un complexe intéressant de haies est notamment retrouvé à l’Est du village en bordure Est du ruisseau de l’Aéroparc. En dehors Les principales essences fruitières observées sont les pommiers, poiriers, cerisiers, pruniers (mirabelliers et des abords des cours d’eau de la commune, le reste du territoire de Fontaine est quant à lui relativement pauvre en quetschiers) et noyers. haies. Les arbres et arbustes bordant les cours d’eau forment la ripisylve. Ce sont principalement des saules, des aulnes ou des frênes. Ils seront abordés dans le chapitre relatif aux zones humides et cours d’eau. A fontaine, ces La totalité des vergers présents à Fontaine sont situés au sein même du village historique, la proximité des ripisylves sont sans conteste les haies proposant l’intérêt le plus élevé. habitations facilitant leur entretien. Les nouveaux lotissements de fontaine sont dépourvus de tels milieux. Le recensement et la hiérarchisation des vergers n’ont pas été réalisés à Fontaine, ceux-ci étant exclusivement Les haies et bosquets sont relativement nombreux sur la localisés au sein du tissu urbanisé et leur accès étant ainsi rendu difficile. commune de Larivière. Les bosquets du territoire communal présentent majoritairement un intérêt élevé à très élevé (9 sur A Larivière, les vergers deviennent rares. Ils sont situés à proximité immédiate d’habitations, l’urbanisation 10) et sont situés au cœur d’espaces agricoles, notamment de constituant l’une des principales menaces pour ce type de milieux. Le recensement et la hiérarchisation exhaustifs prairies. Ils ont des compositions spécifiques variées en fonction des vergers n’ont pas été réalisés. de l’humidité des sols qui les accueillent. Les espèces les plus couramment rencontrées sont le chêne, le tremble, le merisier, le Les vergers de Vauthiermont n’ont pas été inventoriés spécifiquement, leur localisation au sein du tissu urbanisé frêne, le bouleau, le saule et l’aulne. Les haies tout comme les de la commune rendant souvent leur accès difficile. L’urbanisation constitue par ailleurs l’une des principales bosquets sont d’un intérêt essentiellement élevé à très élevé (7 menaces pour ce type de milieux. On notera toutefois qu’à Vauthiermont, un grand nombre d'habitation est encore sur 10). Les essences les plus rencontrées sont le chêne, prolongé par des vergers, ces milieux restant bien présents sur cette commune. l’aubépine, le saule et le frêne. Ces haies sont régulièrement installées en bordure de chemins communaux ou au cœur Haie arbustive et arborée à Larivière (03-08-2009)

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À Angeot, les vergers sont encore assez présents. Ils sont situés à l'arrière des habitations dans le prolongement du jardin potager. Cependant l’urbanisation se fait au détriment de certains vergers.

2.5. Les bords de chemins et de fossés Les bords de chemins et de fossés sont souvent enherbés sur le territoire. Leur composition est très proche de celle  Les arbres isolés des prairies de fauche. Les arbres sont peu nombreux à Fontaine, un seul a été recensé. D’intérêt élevé, ce frêne localisé au cœur d’une Parfois, suite à un manque d’entretien régulier la composition floristique peut s’accroître attirant ainsi une petite prairie de Fauche en bordure Est de la rivière Saint-Nicolas offre de l’ombre aux passants et constitue un élément faune variée. paysager important. Pour les fossés, une végétation de milieux humides est fréquemment rencontrée (iris, jonc, reine des prés, angélique, épilobe hirsute, phragmite, typha, salicaire, stachis ou épiaire des marais, carex divers…). Les arbres sont peu nombreux à Larivière. Le seul arbre investigué présente un intérêt élevé. Ce chêne s’insère au sein de terres labourées de l’extrémité Sud du territoire communal de Larivière. Deux arbres remarquables sont également notés au POS de Larivière : un hêtre dans le Bois Rougemont, et un chêne près du Margrabant au lieu- dit "les Felons". 2.6. Les cours d’eau, leur végétation associée et les étangs

Les arbres isolés sont peu nombreux à Vauthiermont. Trois arbres ont été inventoriés dans la partie Sud de la  La végétation des bords des cours d’eau commune, au lieu-dit « Champs du Gros Étang ». D’intérêt très élevé, ces chênes ont notamment une fonction d’abris pour les bêtes qui paissent sur les parcelles qui les supportent et un intérêt important du point de vue Les ripisylves sont des formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau paysager. situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotone). Elles sont constituées de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues. Les arbres isolés ne sont pas très nombreux sur la commune d’Angeot. 2 arbres en bordure de la RD 27 ont été identifiés. Ils ne sont pas remarquables. Les cours d’eau du secteur d’étude s’écoulent dans la plaine et possèdent des caractéristiques hydrauliques et environnementales particulières (température élevée de l’eau, forte luminosité, faible écoulement). Cette vitesse d’écoulement très lente, voire nulle, permet le développement d’une végétation d’eau stagnante, comme le nénuphar jaune et les lentilles d’eau qui peuvent être envahissants.  Les arbres d’alignement Les cours d’eau en été subissent un étiage sévère. On observe un développement massif de végétaux aquatiques Deux types d’alignement ont été recensés sur la commune de Fontaine, tous deux le long de la RD 11a entre le (algues et phanérogames) qui diminue l’aptitude biogène. Ce phénomène engendre également un envasement du village et l’Aéroparc. Ces érables et acacias qui se succèdent en entrée de village contribuent à marquer fortement lit des rivières. cet axe routier. La strate herbacée est principalement composée de reine des prés (Filipendula ulmaria), lysimaque (Lysimachia Un seul alignement d’arbre a été recensé sur la commune de vulgaris), menthe aquatique (Mentha aquatica), iris jaune (Iris pseudoacorus), populage des marais (Caltha Larivière. Il est localisé en sortie Sud-Est du village, sur la RD palustris), plantain d’eau (Alisma plantago aquatica), poivre d’eau (Polygonum hydropiper), chanvre d’eau (Lycopus 22. Cette allée de marronniers d’intérêt jugé très élevé, contribue europaeus), bident (Bidens tripartita), jonc (Juncus effusus), rubanier (sparganium sp.), roseau (Phragmites à marquer fortement la route et l’entrée/sortie du village. australis) et massette (Typha sp.).

Les alignements d’arbres de Vauthiermont sont exclusivement La strate arborée est composée principalement d’aulnes glutineux (Alnus glutinosa), de saules (Salix sp.), de frênes composés de peupliers et de pommiers. Ils sont localisés en (Fraxinus excelsior), de peupliers (Populus sp.), de cerisier à grappes (Prunus padus), l'érable plane (Acer bordure des RD 27 et RD 31 en sortie Nord et Ouest de la platanoides)… commune, ainsi qu’au niveau de l’intersection de ces deux voies, en entrée Ouest du village. D’intérêt élevé, notamment paysager, ils contribuant à marquer fortement l’axe routier et Alignement d’arbres à Larivière (03-08-2009) l’entrée/sortie du secteur urbanisé de la commune. La rivière Saint-Nicolas

Quelques arbres d’alignement ont été recensés sur la commune d’Angeot : il s’agit de peupliers le long de la RD 27 Cette rivière possède une belle ripisylve dont la densité est variable. Sa composition est diversifiée aussi bien dans en direction de Vauthiermont. la strate arbustive que dans la strate arborée. Elle est composée principalement par des aulnes, puis des frênes et des saules. Les autres essences que l’on rencontre sporadiquement sont les peupliers, les chênes et les charmes. Au niveau de la strate arbustive, les arbustes suivants sont généralement présents : le fusain, le noisetier, l’aubépine, le charme, la viorne aubier et les saules.

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La renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) et la balsamine de l’Himalaya, deux plantes invasives possédant un fort taux d’extension et néfastes pour les autres communautés végétales, sont recensées dans certains secteurs. De telles stations sont rencontrées à plusieurs reprises à Fontaine, notamment en rive droite de la rivière. Le ruisseau de La Loutre

On rappelle que la rivière Saint-Nicolas collecte plusieurs affluents sur la commune de Fontaine : à l’extrémité Nord Cette rivière possède, dans le secteur d’étude, une très belle ripisylve à base d’espèces typiques des boisements du territoire communal, le Margrabant en rive droite ; sur sa divergence (canal de la Saint-Nicolas) dans la partie humides (saule, aulne, frêne…) et accompagnées de milieux connexes de type cariçaie, roselière ou phragmitaie. À Sud de la commune, le ruisseau de l’Aéroparc en rive gauche ; sur le bras principal en limite communale Sud, Fontaine, la Loutre s’écoule en limite Est du territoire communal, à la frontière de la commune de Reppe. Le cours plusieurs petits ruisseaux en rive droite. d’eau traverse dans sa partie amont des prairies et boisements, alors que la traversée de la partie Sud de Fontaine se fait à travers champs cultivés. 1er point d’observation à Fontaine : le bras principal de la Saint-Nicolas à hauteur du pont de la route communale en direction des « Grands Champs ». 1er point d’observation à Fontaine : sur le pont situé sur la RD 49 en limite avec la commune de Reppe.

Au point d’observation, le lit mineur du cours d’eau est large de 5 à 10 mètres pour une hauteur d’eau d’environ À cet endroit, le lit mineur de la Loutre est large d’environ 7 mètres, pour une hauteur d’eau inférieure à 10 cm 20 centimètres (le 18/08/2009). Le faciès du lit mineur est plat, composé de vase, débris organiques, limons, sables (31/07/2009). Le faciès du lit est plat et la vitesse d’écoulement de l’eau nulle. Le lit au tracé sinueux est composé et graviers. L’écoulement est lent et laminaire, le lit étant par endroits encombré de branchages. Quelques de matériaux divers, de la vase aux blocs de plusieurs dizaines de centimètres de diamètres, en passant par des atterrissements, mouilles et seuils sont constatés. Le cours d’eau s’écoule en secteur prairial au sein d’un ripisylve débris organiques, des limons et galets (…). Quelques encombrements par des branchages sont constatés et une formant une haie à deux strates conduisant à un ombrage d’environ 50 %. Les berges du cours d’eau sont stables, végétation à base d’algues, lentilles et nénuphars occupe le lit. Les berges, verticales à sub-verticales, sont hautes composées de matériaux naturels, de 1 à 2 mètres de haut et verticales à sub-verticales. Le tracé du cours d’eau d’1 à 2 mètres et composées de matériaux naturels. La végétation de berge forme une haie à deux strates très étant sinueux, des signes de dynamiques érosives sont constatés. dense, induisant un ombrage du cours d’eau de près de 90 %. Les berges du cours d’eau sont occupées par des boisements humides composés principalement de frênes et d’aulnes. Le sous-bois est envahi par des ronces. Le lit majeur du cours d’eau est occupé en rive gauche par des prairies et en rive droite par des cultures. Des secteurs de roselières et phragmitaies sont également présents en rive droite et au sein des méandres du cours d’eau. 2ème point d’observation à Fontaine : le bras divergeant de la Saint-Nicolas à hauteur du pont de la route communale en direction des « Grands Champs ».

Au point d’observation, le lit mineur du cours d’eau est large de 5 mètres environ pour une très faible hauteur d’eau Le Margrabant (le 18/08/2009). Le faciès du lit mineur est plat, composé essentiellement de vase et débris organiques. La vitesse d’écoulement est quasiment nulle, le lit ici plus ou moins rectiligne étant ponctuellement encombré d’arbres tombés. À Larivière, ce cours d’eau s’écoule dans sa partie amont en zone forestière, puis plus à l’aval, au sein d’espaces Une végétation à base de bryophytes, renoncules, algues, lentilles et nénuphars est également présente dans le lit cultivés et prairiaux. Le cours d’eau collecte les eaux du ruisseau de l’étang Virgie au Sud de la RD 22. mineur. Le cours d’eau s’écoule en secteur prairial au sein d’un ripisylve perchée relativement dense formant une haie à deux strates. L’ombrage du cours d’eau est d’environ 75 %. Les berges du cours d’eau sont stables, Dans sa traversée de la commune, le Margrabant est dotée d’une belle ripisylve, de densité variable mais continue, composées de matériaux naturels, de 50 centimètres à 1 mètre de hauteur. Ces berges sont verticales à sub- dont l’intérêt est jugé très élevé. Les essences qui la composent sont le chêne, le bouleau, l’aulne et le frêne. verticales et quelques signes de dynamiques érosives y sont constatés.

Le ruisseau de l’Étang Virgie 3ème point d’observation à Fontaine : le ruisseau de l’Aéroparc à hauteur du lieu-dit « Les Gouttes ». Ce cours d’eau se jette à Larivière dans le Margrabant. À l’amont de cette confluence, il traverse essentiellement Le cours d’eau s’écoule en milieu prairial (rive droite) et de culture (rive gauche). La végétation de rive se fait moins des espaces de prairies et quelques boisements dans la partie la plus au nord de la commune. présente que sur les deux premiers points d’observation, seules des formations herbacées étant présentes (iris Ce cours d’eau dispose d’une belle ripisylve, continue sur la quasi-totalité de la commune et relativement dense. jaune, orties…). L’ombrage du cours d’eau est donc nul. Au point d’observation, le lit mineur est large d’environ 2 m Elle est composée essentiellement d’aulnes, de frênes et de saules. L’intérêt de cette ripisylve est jugé très élevé. pour une hauteur d’eau faible et des berges verticales à sub-verticales de 1 à 2 mètres de haut. Composées de matériaux naturels, les berges sont stables. Le lit propose un profil plat et rectiligne, le fond est composé essentiellement de vase et débris organiques, la végétation aquatique est composée principalement d’espèces hélophytes. La vitesse d’écoulement de l’eau est nulle.

Les ripisylves de la Saint-Nicolas et du ruisseau qui lui est parallèle sur l’extrémité Ouest du territoire de Vauthiermont sont toutes deux d’intérêt jugé très élevé ; Leur composition est typique de telles formations, les principales essences rencontrées étant le saule, l’aulne, le frêne, le bouleau et le peuplier.

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 Les étangs Les étangs couvrent environ 2% de la superficie du département du Territoire de Belfort ; c’est un des pourcentages les plus élevés de France. Cette situation est liée aux particularités climatique, géologique, historique et 2.7. Les zones humides économique. Ces étangs jouent un rôle important sur la structure de réseau hydrographique. Remarque : Une zone humide est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou Leur présence contribue souvent à une dégradation de la qualité physico-chimique (quantité d’eau, température, encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. matières en suspension, oxygène) et biologique (perturbation de la faune et de la flore aquatiques) de l’eau. Au sens juridique, la loi sur l'eau définit les zones humides comme «les terrains, exploités ou non, habituellement Ces plans d’eau sont souvent des étangs de pêche de loisir, privés ou gérés par une association de pêche. Ils ont inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle souvent été creusés dans un but récréatif et leurs berges abruptes ne permettent pas l’expression d’une zonation existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année». rivulaire favorable à la diversité floristique. Néanmoins, certains constituent des zones de grande richesse écologique. La convention Ramsar a adopté une optique plus large pour déterminer quelles zones humides peuvent être placées sous son égide. Les zones humides sont «des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux Les berges des étangs portent une végétation hygrophile, herbacée ou arborée. Dans la strate herbacée, on notera naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou entre autres la reine des prés, la salicaire, la lysimaque, la menthe aquatique, le jonc, le roseau et la massette ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres». typha. La strate arborée est composée principalement d’aulnes et saules, mais il est également possible de retrouver des étangs ne possèdent pas de végétation arborescente rivulaire.

La végétation aquatique est très diversement développée d’un étang à l’autre : absente dans l’un, elle peut être très Dans le cadre de cette étude, le recensement des zones humides a été effectué par reconnaissance de terrain en dense dans l’autre. Les espèces le plus souvent rencontrées sont le nénuphar jaune, le potamot (Potamogeton août 2009. Seuls les terrains où une végétation hydrophile a pu être observée ont été classés en zone humide. Il est natans), la lentille d’eau, le cératophylle et le myriophylle. donc possible que certaines cultures, prairies qui venaient d’être fauchées n’aient pas été classées en prairies humides, du fait d’une observation très difficile de ces plantes indicatrices. Les espèces indicatrices de zones À Fontaine, on ne compte que deux étangs de petite taille. Leurs humides qui figurent dans l’annexe 2.1 du de l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de berges sont relativement peu arborées. délimitation des zones humides ont été relevées pour : À Larivière, les étangs sont d'un intérêt très limité en raison de - les prairies humides, leur caractère artificialisé. Massettes, joncs agglomérés et aulnes - les boisements humides, constituent la ceinture rivulaire. - les cours d’eau, les étangs et leur végétation associée. À Angeot, des petits étangs privés à vocation de loisirs sont situés Ainsi, les zones humides du territoire ont été présentées dans les paragraphes précédents et cartographiées. en rive droite du ruisseau de l'Étang de Virgie, au Sud-Ouest du village, et également au Sud-Est du village et au Sud dans la vallée Par ailleurs, le chapitre concernant les milieux naturels inventoriés et protégés, a présenté les zones humides de la Saint-Nicolas. Leurs berges sont souvent artificialisées, nues Étang à Larivière (03-08-2009) recensées par la DREAL de Franche-Comté, complété par les études menées par le Département du Territoire de ou plantées d'épicéas et de thuyas. Parmi eux, une mare envahie Belfort. par des prêles semble propice au développement de batraciens. Les autres étangs de la commune sont de taille plus importante : l’un est situé près de la Saint-Nicolas au Nord du Une reconnaissance complémentaire a été réalisée en juin et août 2015 sur les secteurs où seront réalisés village, un autre est alimenté par Le Margrabant à l’Ouest de la commune au lieu-dit « Travers ». des travaux connexes afin de vérifier si ces derniers ont des effets sur des zones humides (cf. impacts sur les zones humides). A Vauthiermont, les étangs sont nombreux et couvrent une surface de plusieurs hectares. Le plus important est le Grand Étang, situé dans le bois des Bouleaux. Il est intéressant écologiquement car il est entièrement entouré de forêt, sauf sur la digue qui est pratiquement le 2.8. Les espèces invasives seul endroit où les berges sont accessibles. De ce fait, il bénéficie de calme et abrite de nombreux nids. La partie la plus intéressante est la La renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) et la balsamine de l’Himalaya, deux plantes invasives possédant un queue de l'étang, partie la plus au Nord. On y trouve successivement, fort taux d’extension et néfastes pour les autres communautés végétales, sont recensées dans certains secteurs et une zone abritant des plantes aquatiques puis des joncs. Suit une zone plus particulièrement dans la vallée de la Saint-Nicolas. marécageuse occupée par les phragmites et les massettes. On passe ensuite progressivement à une forêt régulièrement inondée composée d'essences hygrophiles : saules, aulnes, frênes. Le « Grand Étang » à Vauthiermont

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connectés par des haies, bosquets, vergers, et prairies formant un réseau de corridors permettant à la faune de se 3. LA FAUNE déplacer relativement aisément. Le ruisseau de la Loutre et ses abords contribuent également à permettre ces déplacements. Ainsi le territoire de la commune de Vauthiermont dispose de tous les éléments nécessaires au

maintien de peuplements faunistiques pérennes et dynamiques. L’existence de noyaux et corridors écologiques Ce chapitre a été rédigé à partir des données bibliographiques de la DREAL de Franche-Comté, de la Fédération importants permettent à la faune l’accès à l’ensemble des milieux et habitats dont elle a besoin aux différentes de Pêche du Territoire de Belfort, de l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques), d’associations étapes de son cycle de vie (nourrissage, repos, reproduction…). des chasseurs, complétées par quelques observations de terrain.

Les différentes formations végétales (boisements, prairies, haies, vergers…) sont autant de biotope pour les animaux. Chacune de ces formations est intéressante en elle-même, mais c’est surtout l’agencement des milieux,  Faune des espaces agricoles leur diversité qui conditionne l’existence de peuplements faunistiques variés. Les espaces agricoles (prairies de fauche, de pâture et cultures) sont pour la majorité, relativement pauvres au À ce titre, le territoire étudié dispose d’un ensemble d’habitats et milieux naturels favorables aux peuplements niveau faunistique. Ces milieux ne constituent en effet des habitats principaux que pour un nombre très réduit faunistiques. d’espèces, mais jouent en revanche un rôle de territoire de chasse pour de nombreuses autres et notamment pour l’avifaune. À Fontaine, on retrouve en effet sur la partie Ouest de la commune, des boisements appartenant au massif du Fay qui fait office, avec le massif du Haut-Bois plus au Sud, de principal noyau écologique du secteur. Dans la partie Concernant les cultures, l’intensité des modes de cultures, l’épandage de phytosanitaires et le passage répété centrale de la commune, la vallée de la rivière Saint-Nicolas, avec ses formations ripicoles et prairiales, constitue un d’engins ne permettent pas l’installation d’une faune nombreuse. Toutefois, ces milieux sont affectionnés par corridor écologique important à l’échelle du secteur d’étude. Sur la commune de Fontaine, ces deux éléments certains petits rongeurs au moment de la fructification, ainsi que par quelques-uns de leurs prédateurs. Pour les écologiques majeurs sont connectés par tout un ensemble de haies, bosquets, et prairies formant un réseau de rongeurs on citera les campagnols et mulots gris, pour les prédateurs notamment les corbeaux freux, les corneilles corridors relativement bien fourni. À l’extrémité Est de la commune, la vallée du ruisseau de la Loutre, ses ripisylves et pour les rapaces la buse variable (Buteo buteo). Enfin, quelques oiseaux nichant au sol sont présents. Les plus et espaces prairiaux attenants constituent un troisième élément favorable à la faune. Toutefois, on signalera un typiques sont l’alouette des champs, la perdrix grise et la caille des blés. Le faisan peut également être observé manque de connexions écologiques entre cette vallée et celle de la rivière Saint-Nicolas plus à l’Ouest, l’espace (issu de lâchés d’oiseaux d’élevage). intermédiaire étant occupé par la zone urbanisée de l’Aéroparc et des parcelles cultivées. Ainsi le territoire de la commune de Fontaine dispose, notamment dans sa moitié Ouest, de tous les éléments nécessaires au maintien de Pour les prairies, leur richesse faunistique dépend fortement de leur degré de naturalité et des pratiques agricoles peuplements faunistiques pérennes et dynamiques. L’existence de noyaux et corridors écologiques importants qui y prennent place. D’une manière générale la richesse faunistique est plus grande dans les espaces de prairie de permettent à la faune l’accès à l’ensemble des milieux et habitats dont elle a besoin aux différentes étapes de son fauche qu’au sein des pâtures. Les petits mammifères et les oiseaux sont relativement bien présents, en particulier cycle de vie (nourrissage, repos, reproduction…). Cet état est plus nuancé dans l’extrémité Est de la commune, où les espèces des landes et steppes. Les prairies constituent pour celles-ci des terrains de chasse privilégiés. Les la vaste zone urbanisée de l’Aéroparc est moins favorable à la faune et une constitue une barrière importante entre prairies de fauche se distinguent par ailleurs par une richesse accrue en insectes. On y recense alors, pour les les vallées de la Loutre et de la Saint-Nicolas. prairies les plus naturelles, de nombreux papillons et libellules. Cette diversité faunistique est favorisée par des pratiques agricoles extensives comme l’absence d’épandage d’intrants et de phytosanitaires, ainsi que la pratique À ce titre, Larivière dispose d’un ensemble d’habitats et milieux naturels favorables aux peuplements faunistiques. de fauches tardives. On retrouve en effet sur la partie Ouest de la commune, des boisements qui bien que peu étendus et sans être continus, se positionnent dans la continuité Nord des massifs du Fay (Fontaine) et du Haut-Bois (Frais - Bessoncourt), principal noyau écologique du secteur. Ils contribuent également à la connexion à ce « noyau », des espaces boisés des communes voisines au Nord et notamment d’Angeot. Dans la partie centrale et Est de la  Faune des bois et forêts commune, les vallées du Margrabant, du ruisseau de l’étang Virgie et de la rivière Saint-Nicolas, avec leurs formations ripicoles et prairiales, constituent des corridors écologiques importants. Sur la commune de Larivière, D’une manière générale, les massifs forestiers feuillus ou mixtes de grande taille hébergent une faune plus riche et ces divers « noyaux » et « corridors » principaux sont enfin connectés par un ensemble de haies, bosquets, plus diversifiée. Ce qui est également important, c’est la présence de zones de gagnage en bordure de lisière vergers, et prairies. Ainsi le territoire de la commune de Larivière dispose de tous les éléments nécessaires au forestière. Au sein des futaies résineuses, la faune est moins variée. maintien de peuplements faunistiques pérennes et dynamiques. L’existence de noyaux et corridors écologiques importants permettent à la faune l’accès à l’ensemble des milieux et habitats dont elle a besoin aux différentes Parmi l’avifaune forestière, les espèces sont nombreuses et les plus courantes sont la sittelle torchepot, les pics, les étapes de son cycle de vie (nourrissage, repos, reproduction…). On notera enfin, qu’outre ces divers éléments mésanges, le pinson des arbres, le pouillot véloce, le roitelet, les fauvettes, le bouvreuil, les tourterelles, le geai des bénéfiques à la faune, Larivière est traversée d’Est en Ouest par l’autoroute A 36 qui constitue une importante chênes, le rouge gorge, le troglodyte mignon, le merle noir et la grive musicienne (source : DUP de la LGV). Les barrière aux déplacements faunistiques. rapaces sont représentés par la buse variable, les milans, la chouette hulotte. Ils nichent en lisière des forêts et chassent souvent en zones agricoles. On retrouve différents boisements plus ou moins étendus sur Vauthiermont et ses communes voisines, ceux-ci constituant les noyaux écologiques du secteur. Par ailleurs, la vallée de la rivière Saint-Nicolas en limite Ouest de la Les grands mammifères sont largement présents dans les boisements répertoriés. Les forêts constituent des commune, correspond avec ses formations ripicoles et prairiales associées, à un corridor écologique important à espaces de repos, de reproduction, de nourrissage pour ces ongulés : le sanglier, le chevreuil et le cerf. On note l’échelle du secteur d’étude. Sur la commune de Vauthiermont, ces deux éléments écologiques majeurs sont des populations importantes de chevreuils et sangliers circulant entre les grands massifs boisés.

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Les déplacements de la grande faune du secteur se font principalement selon un axe Nord/Sud, au sein du massif boisé du Haut-Bois, sur la partie Ouest du territoire de Frais et plus loin sur la commune de Bessoncourt.  Faune des milieux aquatiques et habitats associés

La petite et moyenne faune est également bien représentée : écureuils, renards, blaireaux, putois, chats sauvages, Faune piscicole belettes, martes et autres petits mustélidés. On signalera que la Franche-Comté est réputée pour ses belles populations de chiroptères. Les espèces les plus représentées dans le Territoire de Belfort sont la pipistrelle Le Territoire de Belfort possède un réseau de rivières important et varié : ruisseaux de montagne aux allures de commune, les sérotines commune et de Nilsson, les oreillards roux et gris, les vespertilions de Daubenton, à torrents venant des Vosges ou des contreforts du Jura, rivières de plaine, canaux, et de très nombreux étangs. moustaches et à oreilles échancrées, ou encore le grand murin (inventaire des chiroptères en Franche -Comté - D’une manière générale les cours d’eau sont classés en première catégorie piscicole dans leur cours amont, et en CPEPESC 2006). Ces espèces sont donc susceptibles d’être présentes dans les boisements du secteur d’étude qui deuxième catégorie piscicole quand ils entrent en plaine. constituent des gîtes potentiels pour ces espèces. Au sein du secteur d’étude, les différents cours d’eau sont tous classés en seconde catégorie piscicole. Les populations sont composées de carpes, rotengles, gardons et tanches. Les principaux carnassiers sont le brochet et le sandre, la perche y étant également présente. Le sandre est principalement présent dans les canaux, tandis que le brochet domine dans les rivières. La taille des poissons reste néanmoins modeste. La rivière Saint-Nicolas, dans  Faune des haies, bosquets et vergers sa partie aval (au niveau du secteur d’étude), est riche en blancs et carnassiers. Les haies, bosquets et vergers constituent des milieux privilégiés pour la faune, assurant localement le maintien Dans le secteur, de nombreux plans d'eau ont été recensés. Ils sont généralement de petite taille. Leur population d’espaces de repos ou d’abris, de sites de nidification, une source de nourriture, ou de corridors de déplacement piscicole est semblable à celle des cours d'eau de 2ème catégorie, avec une dominance de la carpe. La friture de pour l’ensemble des peuplements faunistiques. carpe est une spécialité culinaire du département. En premier lieu, ces milieux accueillent une petite et moyenne faune relativement importante qui utilise ces espaces comme corridors de déplacement et zones refuge. Ainsi, on peut y observer des lièvres, fouines, belettes, renards et autres petits rongeurs. La faune le long des cours d’eau et étangs Dans un second temps, ces milieux accueillent de nombreux insectes (bourdons, abeilles, sauterelles, papillons), offrant alors une source importante de nourriture pour l’avifaune. Parallèlement, ces habitats de haies, bosquets et Les berges, les ripisylves et d’une manière générale les milieux associés aux cours d’eau et étangs abritent une vergers constituent pour certaines espèces d’oiseaux, des zones privilégiées de refuge ou de reproduction. Ainsi, faune importante. Les oiseaux y sont nombreux. Le martin pêcheur (Alcedo atthis) vient y pêcher de petits poissons, ces milieux sont très largement fréquentés par l’avifaune. On y rencontre notamment mésanges, pinsons des le héron cendré et la bergeronnette grise sont également courants et facilement visibles. Dans les secteurs des arbres, pics verts, verdiers, bruants jaunes, rouges-gorges, roitelets, pies grièches écorcheurs, merles, grives, cours d’eau qui possèdent des zones où la vitesse d’écoulement est nulle, des oiseaux viennent y construire leur rouges queues, geai des chênes... nid, parfois flottant, comme les cygnes, les grèbes, les canards colverts, les poules d’eau…

Les étangs accueillent également un grand nombre d’oiseaux, dont les canards, poules d’eau, foulques macroules et grèbes sont les espèces les plus courantes. Le héron fréquente également ces milieux. Notons encore que certaines espèces, comme les bergeronnettes grises et des ruisseaux, sont également présentes à proximité des petits fossés qui alimentent ou connectent les étangs. Les bordures de ces fossés accueillent en outre de nombreux papillons et libellules.

Les ripisylves avec leurs strates arborée et arbustive abritent des oiseaux communs aux haies. Ils viennent s’alimenter des nombreux insectes qui fréquentent les bords de cours d’eau.

La faune entomologique des bords de rivière est également très riche. La spécificité des milieux aquatiques est d'accueillir beaucoup de larves d'insectes et d'attirer nombre d'espèces qui recherchent l'humidité des berges. Une multitude de libellules aux couleurs et taille variées se reposent sur les longues herbes surplombant les cours d’eau. Les plus communes sont : les agrions, les demoiselles, la libellule déprimée, les aeschnes et les calopteryx.

À l’approche des promeneurs, de nombreuses grenouilles vertes (Rana esculenta) sautent se réfugier dans l’eau. Enfin, les ragondins (Myocastor coypus) colonisent les berges meubles des cours d’eau pour y faire leur terrier. Ils participent aussi à la déstabilisation de ces berges.

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4. ETUDE RÉALISÉE PAR LE CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE FRANCHE COMTE

Le conservatoire botanique de Franche-Comté et l’observatoire régional des invertébrés ont réalisé un atlas de la biodiversité pour la Communauté de communes du Tilleul entre 2012 et 2014 portant sur les habitats, la flore et les insectes.

Les conclusions de cette étude sont les suivantes :

Fontaine : de grands espaces de prairies de fauche semblent peu à peu perdre leur flore par intensification. Les habitats intéressants sont situés soi dans la vallée de la Saint-Nicolas soit au niveau de l’Aéroparc.

Larivière : est une commune riche de milieux diversifiés. De belles prairies mésophiles de fauche côtoient des prairies humides bien caractérisées. Les boisements sont également variés. Les habitats intéressants sont concentrés dans la vallée de la Saint-Nicolas et la vallée du Margrabant.

Vauthiermont : est une commune principalement agricole et forestière. Quelques étangs se répartissent aux alentours du village. L’étang au sud du lieu-dit « Le Chênois » est d’une valeur écologique exceptionnelle, avec la présence de la Marsillée à quatre feuilles et d’une aulnaie marécageuse à laîche allongée tout à fait remarquable en queue d’étang. Les autres habitats intéressants sont situés dans la vallée de la Saint-Nicolas.

Angeot : les pratiques agricoles actuelles ne permettent pas l’expression d’une diversité biologique importante. Les habitats intéressants sont majoritairement situés dans la vallée de la Saint-Nicolas.

Reppe : il s’agit d’une commune essentiellement agricole, avec de grande surface en culture. Les prairies observées sont surtout traitées de façon intensive. Les habitats intéressants et sensibles identifiés sont situés :  la pelouse sèche à violette des chiens, la prairie de fauche mésophile et la végétation pionnière des champs sur la zone de l’Aéroparc.

Localisation des habitats intéressants identifiés dans l’Atlas de la Biodiversité

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5. LA TRAME VERTE ET BLEUE La présence de milieux forestiers, de zones humides, de milieux herbacés permanents avec quelques éléments Ce chapitre est rédigé à partir des données et informations recueillies dans les documents de l’étude régionale de la arborés (haies, bosquets), sont des indicateurs de bonne qualité écologique. Ainsi, on recense différentes sous- TVB. trames participant à la TVB :

La mise en place d’une trame verte et bleue doit permettre de relier les noyaux de biodiversité (haies, bosquets, - des milieux forestiers : elle regroupe tous les types de forêts (résineux, feuillus, mixtes) et tous les milieux zones humides, prairies, forêts, etc. ces morceaux de nature dite « ordinaire ») en fonction de leur milieu naturel forestiers : forêts de plaines alluviales de la Saône, forêts d’altitude, de pente, forêts tourbeuses, etc (elle (végétation ou milieu aquatique). représente 40% de la surface régionale). Le massif forestier constitué des forêts de Frais, Fontaine, Larivière et Angeot situé à l’Ouest n’est pas identifié comme un réservoir régional de biodiversité de la L’objectif est à la fois de protéger et maintenir les connexions existantes, mais aussi de recréer des liaisons trame verte, mais bien comme un corridor régional à préserver. Par contre, le massif forestier constitué des rompues pour les déplacements, la nourriture, la reproduction des êtres vivants. forêts de Vauthiermont et d’Angeot est identifié comme un corridor à remettre en bon état car l’A36 le Les travaux d’élaboration du SRCE en Franche-Comté ont démarré en février 2011. Le projet a été validé en fragmente. Comité Régional Trame Verte et Bleue du 8 juillet 2014, et arrêté conjointement le 17 septembre 2014 par la - des milieux herbacés permanents : elle intègre tous les milieux herbacés permanents : prairies Présidente du Conseil Régional et le Préfet de Région. On y trouve les informations sur la trame verte et bleue qui permanentes, landes, alpages, parcours (elle représente 22% de la surface régionale). Les prairies de la définit les secteurs à forte biodiversité et les corridors structurants à l’échelle régionale. Elle constitue un socle vallée de la Saint-Nicolas constituent un réservoir régional de biodiversité. d’information qu’il convient de compléter au niveau local. - des milieux agricoles en mosaïque paysagère : elle désigne les infrastructures agro-écologiques associées La fragmentation des habitats naturels, leur destruction par la consommation d’espace ou l’artificialisation des sols aux prairies et aux cultures (elle représente 21% de la surface régionale). Ces infrastructures agro- constituent les premières causes d’érosion de la biodiversité. Le Schéma Régional de Cohérence Écologique écologiques sont composées de haies, lisières, arbres isolés, pré-vergers, pré-bois. Le réseau de prairies et (SRCE) est un outil d’aménagement du territoire qui répond à ce constat et vise à préserver et à remettre en bon de haies offre un territoire de chasse et de déplacement pour de nombreuses espèces. Comme le montre état les continuités écologiques d’importance régionale. l’extrait de la carte des milieux agricoles en mosaïque paysagère de la TVB régional, ces milieux sont bien représentés au niveau du secteur d’étude et en particulier dans la vallée de la Saint-Nicolas.

La trame verte et bleue est un réseau - des milieux aquatiques : elle couvre l’ensemble du réseau hydrographique régional (cours d’eau et lacs) et fonctionnel d’espaces naturels nécessaires représente 4,5% de la surface régionale. La Saint-Nicolas est un cours d’eau à préserver qui constitue un au maintien de la biodiversité, composé de réservoir biologique régional. réservoirs de biodiversité et de corridors - des zones humides : elle regroupe les milieux tourbeux et l’ensemble des autres milieux humides (prairies écologiques. humides, forêts humides, mares) et elle représente 4,5% de la surface régionale. La vallée de la Saint- Nicolas est identifiée comme un réservoir biologique régional et un corridor écologique régional.

- de corridors écologiques : les corridors régionaux ont vocation à permettre d’établir des connexions entre les réservoirs de biodiversité et constituent ainsi des voies de déplacement privilégiées des espèces, afin Représentation schématique de continuités qu’elles puissent accomplir leur cycle vie (alimentation, reproduction, repos, adaptation). Les corridors écologiques (Source : Cemagref, d’après écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers. La vallée de la Saint-Nicolas est identifiée Benett, 1991) comme un corridor écologique d’échelle régionale à remettre en état dans le cadre de la trame verte et comme un réservoir régional de biodiversité et un corridor régional de la trame bleue. Ce corridor possède un axe Nord-Sud et n’a pas relié à une continuité interrégionale (avec l’Alsace) sur le secteur d’étude.

Les réservoirs de biodiversité de la TVB régionale s’appuient en grande partie sur les zonages de protection Les sous-trames des milieux xériques et des milieux souterrains ne sont pas présents sur le territoire. réglementaires, contractuels ou d’inventaires de la Franche-Comté. Pour la Trame Bleue, sont en plus ajoutés comme réservoirs régionaux de biodiversité, les réservoirs biologiques du SDAGE et les cours d’eau classés. Des Le territoire est concerné par un élément fragmentant les corridors et réservoirs biologiques recensés et cité ci- réservoirs de biodiversité complémentaires sont également identifiés et certains secteurs ont été définis comme avant. Il s’agit de l’autoroute A36 qui marque la limite Nord du périmètre d’aménagement foncier sur la « autres espaces à enjeux », sans pour autant avoir le statut de réservoirs de biodiversité. commune de Larivière et d’Angeot.

Les corridors écologiques régionaux ont vocation à permettre d’établir des connexions entre les réservoirs de La LGV constituera également un élément perturbant le déplacement des espèces. Un passage à faune sera biodiversité et constituent ainsi des voies de déplacement privilégiées des espèces, afin qu’elles puissent accomplir prévu sur le territoire de la commune de Frais. leur cycle de vie (alimentation, reproduction, repos, adaptation).

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Extrait de la sous-trame des milieux forestiers ( secteur d’étude) Extrait de la sous-trame des milieux humides ( secteur d’étude)

Extrait de la sous-trame des milieux herbacés ( secteur d’étude) Extrait de la sous-trame des milieux en mosaïques paysagères ( secteur d’étude) Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 79 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL

IV. LE PAYSAGE L’Atlas des paysages réalisé par le Conseil Général du Territoire de Belfort définit six grandes unités paysagères à l’échelle du Département : Carte 18 : Paysage  la Montagne vosgienne, en pointe Nord du département, Le paysage résulte de l’interprétation dans l’espace et dans le temps du milieu physique, naturel et humain.  le piémont sous-vosgien, en contrebas de la montagne vosgienne,  la zone urbaine de Belfort, La qualité et la sensibilité paysagères s’apprécient à partir :  le Sundgau ouvert, en bordure orientale de la zone urbaine de Belfort,  du degré d’artificialisation qui dépend de l’importance de l’habitat et des équipements. La sensibilité est d’autant plus faible que le degré d’artificialisation est grand, hormis le cas d’un habitat de qualité,  le Sundgau fermé des étangs et des forêts, en pointe Est du Département,  des contrastes du relief qui induisent des différences d’occupation des sols et déterminent des sites  le plateau de Croix, correspondant aux prémices du Jura, en pointe Sud. panoramiques, Le territoire s’inscrit au sein de l’unité paysagère du Sundgau ouvert et plus précisément dans la sous-unité de la  de la diversité des unités paysagères, « Plaine du Sundgau Ouvert »qui en compose la partie Nord.  de la perception relative des espaces.

1. L’ATLAS DES PAYSAGES Le Sundgau ouvert

La montagne vosgienne Dans cette partie Est de la Trouée de Belfort, l’influence de la ville centre s’amoindrit : les villages et leur ceinture pavillonnaire s’ouvrent sur une campagne dégagée avec vue en arrière-plan sur le massif des Vosges.

Le Sundgau Ouvert Le canal du Rhône au Rhin et, plus au Nord, l’autoroute A 36 rappellent toutefois que l’on se trouve sur une voie de passage naturel entre deux bassins fluviaux majeurs d’Europe : le Rhône et le Rhin.

Le piémont La plaine du Sundgau ouvert, au Nord de l’unité, est parcourue par un sous-vosgien réseau serré de petits cours d’eau alimentant de nombreux étangs. Les villages se sont développés linéairement le long des voies de communication. Ils ont désormais surtout une vocation résidentielle, suite à l’exode urbain. Les massifs forestiers sont nombreux et souvent de belle taille. Le Sundgau fermé À Sud de l’unité est individualisée une autre sous unité : la vallée de la des étangs et des forêts Bourbeuse. Les villages de la vallée vivent au rythme du cours d’eau et de ses débordements. De vastes prairies occupent les berges de la La zone urbaine de Belfort vallée, ponctuées de bosquets arbustifs humides. Le bâti est souvent organisé en étoile au grès des axes de circulation.

Le plateau de Croix

Figure 17 : Sous-unités paysagères du Sundgau ouvert - Atlas paysager du CG90 Extrait de l’Atlas des Paysages du CG90

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2. LE PAYSAGE DE FONTAINE À l’Est du village, le site de l’Aéroparc, occupe quasiment Le relief du territoire de Fontaine est peu marqué, à peine tout l’espace. Le volume et la couleur des bâtiments creusé par la vallée de la Saint-Nicolas, à l’Ouest du village. tranchent dans le paysage rural de la commune.

Depuis le village, les vues viennent buter, à l’Ouest, sur la À l’extrémité orientale du territoire, le ruisseau de la Loutre ripisylve de la Saint-Nicolas et de son bras, et plus loin sur le déroule son cordon rivulaire au cœur d’un espace agricole front boisé du massif le Fays. Avec ses prairies et ses mixte de cultures et de prairies. cordons rivulaires, la vallée offre un paysage naturel très attrayant.

Paysage de zone d’activités à l’Est du village

Vallée herbagère de la Saint-Nicolas et sa ripisylve

L’église qui dresse son clocher au-dessus des toits, est bien visible depuis la vallée et constitue un point de repère dans le paysage.

Église de Fontaine

De même, dans ce relief plutôt plat, la ferme située à l’entrée Nord du village attire l’œil.

Figure 18 : Coupe topographique de Fontaine

Exploitation agricole à l’entrée Nord du village

3. LE PAYSAGE DE LARIVIÈRE

Le relief de la commune de Larivière, qui a subi l’influence de Le village, quant à lui, est marqué par la présence du plusieurs cours d’eau, est assez nettement vallonné. Tilleul de Turenne, arbre remarquable et site classé. Lui Le village de Larivière se trouve en position dominante entre les aussi constitue un point de repère du paysage de la vallées de la Saint-Nicolas et du ruisseau de l’Étang Virgie et il commune. offre de belles perspectives paysagères sur les espaces agricoles environnants, composés pour moitié de prairies. Tilleul de Turenne Village de Larivière dans la vallée de la Saint-Nicolas

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Les ripisylves de la Saint-Nicolas et du ruisseau le Margrabant forment deux cordons boisés plus ou moins continus au milieu de ce paysage ouvert.

Vers le Nord, la vue vient buter sur le talus autoroutier. L’autoroute constitue une cicatrice rectiligne dans le paysage de Larivière et compartimente en deux le territoire.

Prairies de Larivière et ripisylve en second plan

Figure 19 : Coupe topographique de Larivière Le secteur Nord de la commune est marqué par des lisières boisées ponctuées d’épicéas et le paysage a l’aspect d’un piémont nordique dominé par les montagnes vosgiennes.

Talus autoroutier traversant le paysage prairial et boisé 4. LE PAYSAGE DE VAUTHIERMONT

Vers l’Ouest, enfin, le Faubourg, annexe du village, Le relief local se caractérise par un doux vallonnement qui met en valeur le paysage. Le village de Vauthiermont s’inscrit en bordure du ruisseau du Margrabant, au cœur se situe en position dominante par rapport au reste de la commune et il offre des vues plongeantes, notamment des prairies. Plus loin les équipements sportifs du village vers la zone agricole au Sud du territoire, et au-delà jusqu’aux sommets des Vosges. se détachent dans le paysage sur le plateau, en bordure Le long hangar agricole bordant la RD 27 au de la RD 31. Sud du village constitue un point noir dans ce paysage champêtre. Équipements sportifs à la sortie du village Au Nord du village culmine le massif forestier du Haut Bois, qui empêche toute échappée visuelle dans cette direction depuis la zone bâtie.

Dans la plaine agricole, entre la rivière de la Saint-Nicolas et son affluent le ruisseau de la Loutre, plusieurs massifs boisés de grande taille se détachent dans le paysage et s’entremêlent avec les cultures.

Vue sur l’espace agricole verdoyant bordant le village

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L’A 36, qui traverse le territoire au pied de ce massif boisé, est peu visible depuis le village car elle se trouve en déblai et est camouflée derrière l’écran naturel de la ripisylve de la Saint-Nicolas et de son affluent le ruisseau de la Rapène.

À l’Ouest le plateau agricole déroule ses terres labourées autour du vaste massif forestier de la Tremblaie. Peu de haies ou petits bosquets ponctuent ce paysage agricole nu. Mais le regard est souvent arrêté par les massifs boisés qui ponctuent le territoire. Ferme marquant l’entrée du village par la RD 27

Enfin, à l’extrémité orientale du territoire, le paysage est profondément fermé à l’Est pour l’usager de l’A 36, car un vaste massif boisé occupe tout l’espace.

Figure 20 : Coupe topographique de Vauthiermont

5. LE PAYSAGE D’ANGEOT

Église d’Angeot, et piémont vosgien en arrière-plan Massif boisé arrêtant le regard Le relief de la commune d’Angeot a subi l’influence de plusieurs cours d’eau s’écoulant du Nord vers le Sud, et est donc assez nettement vallonné.

L’artère principale du village d’Angeot s’étire au fond de la vallée de la Saint-Nicolas. Cette vallée, bordée de prairies de pâtures ou de fauche et d’étangs est d’un grand intérêt paysager, car elle a conservé un aspect très naturel. La ripisylve, relativement continue, souligne le tracé de la rivière.

À noter la ferme installée à la confluence de la Saint- Nicolas et du ruisseau la Rapène, qui marque l’entrée du Ripisylve et vallée de la Saint-Nicolas occupée par des prairies. village depuis la RD 27.

À l’Est du village, la vue vient buter sur le massif boisé du Haut Bois. Figure 21 : Coupe topographique d’Angeot

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6. LE PAYSAGE DE FOUSSEMAGNE 7. LE PAYSAGE DE REPPE Foussemagne est une commune où le paysage, sans caractéristique exceptionnelle, est plus diversifié que dans les communes avoisinantes. Le territoire de cette dernière est divisé en deux par la vallée de la Saint-Nicolas selon un axe Nord-Sud. La partie Est englobe la majeure partie de la zone agglomérée, à l’exception du faubourg Saint- Le paysage de Reppe est influencé par la vallée du Martin. Les étangs, très présents dans cet espace, se partagent de façon homogène de part et d’autre de cet axe. ruisseau de la Loutre et par le plateau forestier du Haut Bois, au Nord-Est de la commune. Le reste du territoire est La vallée de la Saint-Nicolas, un des atouts principaux de la commune, offre un paysage verdoyant de prairies doucement vallonné. entrecoupées de bosquets et petits boisements. La ripisylve souligne le passage de la rivière ainsi que de ses différents bras et de ses affluents. Mais ce paysage est entaché par la présence d’une vaste peupleraie. Paysage agricole ouvert avec le village légèrement en Les parties les plus hautes du territoire communal (au sommet des coteaux dominant la vallée de la Saint-Nicolas) L’environnement est profondément rural et l’espace contrebas sont couvertes de cultures. Les haies et bosquets y sont rares, présentant de vastes zones ouvertes, offrant de agricole est constitué d’un patchwork coloré de cultures et belles perspectives sur le massif vosgien. On y trouve également les étangs et les boisements. de prairies. Ces vastes étendues composent un paysage ouvert, où les vues portent loin, et où on aperçoit le village légèrement en contrebas, dans la vallée de la Loutre. Le village ancien avec son habitat typique et sa ceinture de verger est assez pittoresque. Cependant, ce paysage connaît une dégradation de sa qualité proche du village par une pression urbaine galopante, estompant l’identité du Dans ce contexte, les quelques haies et bosquets situés au Sud du territoire constituent des points de repère et noyau ancien. structurent la zone. De même, l’alignement de peupliers qui souligne le tracé de la RD 22, quoique peu dense, marque ces surfaces agricoles planes. L’ancienne base aérienne de l’OTAN, située principalement à Fontaine, et dans une moindre mesure sur Foussemagne constitue un élément paysager peu marqué pour la commune car elle est camouflée par des boisements.

Bosquet dans le paysage agricole de Reppe Alignement de peupliers le long de la RD 22

De la même manière, le ruisseau de la Loutre est bordé d’un cordon rivulaire qui s’étire tout le long de la RD 27 et du village, et empêche les usagers de la route et les habitants

de voir au-delà, notamment le site de l’Aéroparc. Ce dernier Figure 22 : Coupe topographique Sud-Ouest / Nord-Est de Foussemagne est également dissimulé derrière des talus. Mais les toits des bâtiments restent visibles, sur fond de piémonts vosgiens

Vue depuis sur l’Aéroparc dissimulé par des talus

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En s’écartant un peu de la vallée par la RD22 ou par une desserte agricole, les vues portent loin vers le Nord-Est, en direction de l’Aéroparc de Fontaine, et plus loin jusqu’aux crêtes vosgiennes, par beau temps.

Vue depuis Reppe sur l’Aéroparc et en arrière-plan sur la ligne bleue des Vosges

Figure 23 : Coupe topographique de Reppe

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V. MILIEU HUMAIN - Fontaine

1. POPULATION ET URBANISATION Entre 2007 et 2012 Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe se situent en Région Franche-Comté, au Nord-Est du département du Territoire de Belfort (90). Variation de la population : taux annuel moyen, en % + 0,8

Elles appartiennent à l’arrondissement de Belfort et plus précisément au canton de Fontaine, sauf Foussemagne qui dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 0,8 appartient au canton de Grandvillard. dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel 0,0 moyen, en % 1.1. Population Taux de natalité, en ‰ 14,4  Population Taux de mortalité, en ‰ 6,5 Population Population Population Taux de variation Superficie Densité Commune 1999 2007 2012 annuel 2007-2012 (km²) (hab/km²) Fontaine a connu une baisse de population de 1954 à 1982, en partie due à la fermeture de la base militaire de l’OTAN. Depuis, le nombre d’habitants est à la hausse, ce dynamisme est pour partie lié au solde naturel, et surtout Arrondissement de 137 408 142 442 143 940 + 0,2% 609 236 à un solde migratoire largement positif (+2% /an), sur la période de 1982 à 1999. De 2007 à 2012 l’augmentation de Belfort la population n’est due qu’au solde naturel. Fontaine 524 602 626 + 0,8% 7 90

Larivière 190 286 316 + 2,0% 5 65 - Larivière Vauthiermont 203 236 233 - 0,3% 5 50 Entre 2007 et 2012 Angeot 280 297 323 + 1,7% 7 49 Variation de la population : taux annuel moyen, en % + 2,0 Foussemagne 602 932 941 + 0,2% 5 185 dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 0,8 Reppe 235 285 323 + 2,5% 4 83 dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel + 1,2 Tableau 41 : Recensement de la population (I.N.S.E.E. 2012) moyen, en %

Taux de natalité, en ‰ 12,8 À l’échelle du Territoire de Belfort, la population croît assez modérément depuis 1975 (environ +0,3%), voire stagne depuis une dizaine d’années. Taux de mortalité, en ‰ 4,7

ANGEOT La population de Larivière a plus que doublée en quarante ans, passant d’environ 140 habitants en 1968 à près de 320 en 2012. Sur cette période, des fluctuations très nettes ont eu lieu. On notera en particulier une forte hausse de la population entre 1968 et 1975 et entre 1999 et 2007.

Le solde migratoire négatif puis positif de Larivière est le principal responsable des fluctuations de population. En effet, les pertes de population coïncident systématiquement avec un flux migratoire négatif (périodes 1975-1982 et 1990-1999. Depuis 2007, le taux d’augmentation annuel de la population dû au solde migratoire (+1,2%) et au solde naturel (+0,8%) a conduit à une augmentation de la population de Larivière de 30 personnes. À l’échelle du Territoire de Belfort, la population croît assez modérément depuis 1975 (environ +0,3%), voire stagne depuis une dizaine d’années. Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 86 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL

- Vauthiermont - Foussemagne

Entre 2007 et 2012 Entre 2007 et 2012

Variation de la population : taux annuel moyen, en % - 0,3 Variation de la population : taux annuel moyen, en % + 0,2 dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 1,4 dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 1,5 dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel - 1,7 dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel - 1,3 moyen, en % moyen, en %

Taux de natalité, en ‰ 15,3 Taux de natalité, en ‰ 20,7

Taux de mortalité, en ‰ 0,9 Taux de mortalité, en ‰ 5,8

La population de Vauthiermont est en constante augmentation depuis au moins 1968. On observe toutefois une La population de Foussemagne a plus que doublée en quarante ans, passant d’environ 465 habitants en 1968 à stagnation depuis 2007 et même une légère baisse (-0,3 % sur la période 2007 – 2012). Cette diminution s’explique près de 941 en 2012. Sur cette période, des fluctuations très nettes ont eu lieu. On notera en particulier une forte par un solde migratoire négatif important (-1,7%), malgré un solde naturel correct (+1,4%). hausse de la population entre 1975 et 1982 et surtout entre 1999 et 2007 (+330 habitants). On observe toutefois une stagnation depuis 2007 (+ 0,2% sur la période 2007 – 2012). Cette très faible augmentation s’explique par un solde migratoire négatif important (-1,3%) compensé par un solde naturel dynamique (+1,5%).

- Angeot - Reppe

Entre 2007 et 2012 Entre 2007 et 2012

Variation de la population : taux annuel moyen, en % + 1,7 Variation de la population : taux annuel moyen, en % + 2,5 dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 0,4 dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen, en % + 0,9 dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel + 1,3 dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel + 1,7 moyen, en % moyen, en %

Taux de natalité, en ‰ 9,8 Taux de natalité, en ‰ 12,0

Taux de mortalité, en ‰ 5,9 Taux de mortalité, en ‰ 3,3

Depuis 1975, Angeot voit sa population augmenter grâce à un solde migratoire positif. Cette attractivité de la Depuis 1975, Reppe voit sa population augmenter grâce à un solde migratoire positif. Depuis 1999 l’augmentation commune est probablement liée à la desserte vers Belfort, grâce à la RN 83 et l’A 36. Sur la période 2007 – 2012, de la population est constante, de l’ordre de +2,5% par an. Cette augmentation relativement soutenue est l’augmentation de la population est majoritairement due au solde migratoire. principalement due au solde migratoire.

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 Structure de la population Au recensement de 2012 la catégorie d’âge la plus nombreuse au sein de Vauthiermont est celle des 45-59 VAUTHIERMONT FONTAINE ans, qui représente près de 25 % de la population de Au recensement de 2012 les catégories d’âge les Vauthiermont. plus nombreuses à Fontaine sont celle des 0-14 ans et 45-59 ans. La population de Vauthiermont est relativement bien équilibrée avec une proportion de jeunes assez La population de Fontaine est relativement bien importantes avec environ 34% de la population de moins équilibrée avec une proportion de moins de 30 de 30 ans. La population active et les tranches adultes ans de près de 40 % et des séniors (plus de procréatrices sont bien représentées. Les 60-74 ans sont 60 ans) représentant moins de 15 % de la très bien représentés, plus de 15% et légèrement population totale. supérieur à la classe des 15-29 ans. La population active et les tranches adultes procréatrices sont bien représentées. Les 30 à Les plus de 75 ans, bien qu’assez faible, sont plus 60 ans représentent près de 45 % de la présents en 2012 qu’en 2007. population de Fontaine.

Depuis 2007, la répartition démographique est restée relativement stable, à l’exception de la classe d’âge des 30-44 ans qui a régressé au profit des 45-59 ans.

Au recensement de 2012 les catégories d’âge les plus ANGEOT Au recensement de 2012 les catégories d’âge les nombreuses au sein d’Angeot sont celle des 45-59 ans et plus nombreuses à Larivière sont celles des 30-44 ans et représentent à elle deux près de la moitié de 0-14 ans, 30-44 ans et 45-59 ans. la population. Ces tranches d’âges correspondent à la LARIVIERE population active. La population de Larivière est relativement jeune, avec près de 65% de la population de moins de 45 La part des jeunes, les 0-14 ans est légèrement moins ans. bien représentée en 2012 qu’en 2007, et les 15-29 ans sont quasi équivalents. Si la classe des 60-74 ans a Les plus de 60 ans sont très peu représentés avec augmenté, celle des plus de 75 ans a stagné. moins de 15 % de la population.

Depuis 2007, la répartition des âges de la population n’a que très peu évolué, à l’exception des 30-44 ans qui ont régressé au profit notamment des 60-74 ans.

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 Emploi – Population active Au recensement de 2012 les catégories d’âge les plus nombreuses au sein de Foussemagne sont celle des 0-14 ans et 30-44 ans. Ils représentent à En 2012, le taux d’actifs a diminué légèrement à Fontaine par rapport aux chiffres de 2007. eux deux plus de la moitié de la population de FOUSSEMAGNE Foussemagne. Le taux de chômage (7,4%) a également diminué sur cette période, et reste en deçà des valeurs nationales (9,6%).

La population de Foussemagne est relativement FONTAINE jeune, avec près de 70% de la population de moins de 45 ans. Les plus de 60 ans sont très peu représentés avec moins de 12 % de la population.

Entre 2007 et 2012, la classe des 15-29 ans a sensiblement diminué au profit notamment des 60- 74 ans.

REPPE Le taux d’actifs a très légèrement augmenté à Larivière entre 2007 et 2012. Au recensement de 2012, les catégories d’âge les plus nombreuses au sein de Reppe sont celle des 0-14 ans Le taux de chômage (7,6%) a également très légèrement augmenté sur cette période, mais reste cependant en 30-44 ans et 45-59 ans pour une part égal et deçà des valeurs nationales. représentant plus de 65% de la population.

LARIVIERE La population de Reppe est relativement jeune, avec près de 70% de la population de moins de 45 ans.

Les plus de 60 ans sont assez bien représentés avec environ 20 % de la population.

Depuis 2007, la répartition des âges de la population n’a que très peu évolué, à l’exception des plus de 75 ans qui ont augmenté d’environ 3%.

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En 2012, le taux d’actifs a faiblement augmenté à Vauthiermont par rapport aux chiffres de 2007. En 2012, le taux d’actifs a faiblement augmenté à Foussemagne par rapport aux chiffres de 2007.

Le taux de chômage (9,6%) a quant à lui fortement augmenté sur cette période, et est même supérieur aux valeurs Le taux de chômage (8,3%) a quant à lui augmenté plus significativement sur cette période, mais reste cependant nationales. en deçà des valeurs nationales.

VAUTHIERMONT FOUSSEMAGNE

Le taux d’actifs a augmenté à Angeot entre 2007 et 2012. Le taux d’actifs a augmenté de près de 2% à Reppe entre 2007 et 2012.

Le taux de chômage (4,3%) a légèrement diminué sur cette période. Le taux de chômage reste très bas sur la Le taux de chômage (3,4%) a par contre été divisé par deux sur cette période. Le taux de chômage est très bas sur commune d’Angeot. la commune de Reppe.

ANGEOT REPPE

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1.2. Urbanisation  L’habitat et l’urbanisation à Larivière

 L’habitat traditionnel Larivière est un village-rue, dont les maisons se distribuent de part et d’autre de la RD 11, exception faite de celles du Dans le secteur étudié, on peut retrouver dans l’architecture des maisons, l’influence de trois régions : Faubourg. Celui-ci est séparé du village par la plaine inondable du Margrabant et une ancienne marnière - le Sundgau, où domine l’auvent formé par l’avancée du toit sur la partie des bâtiments d’exploitation, - l’Alsace, avec les maisons à colombages, Le village mêle deux types de constructions, les maisons de type alsacien, à pans de bois et toiture à deux pentes, et les - le Jura, avec des murs de pierre calcaire. maisons de style sous-vosgien, en pierre et à toiture à quatre pentes. Ces constructions ont néanmoins en commun d’être L’habitat traditionnel à auvent reste le plus représenté sur le territoire de Belfort. Il est adapté aux rigueurs du climat, des maisons blocs (dépendances et habitation sous le même notamment aux vents et à la pluie battante. Ainsi, les vents dominants viennent de l’Ouest (origine océanique) et de toit) et de présenter des toitures pentues. Ce type d’habitat est l’Est (origine continentale) et les maisons sont donc souvent orientées Est-Ouest. bien représenté sur la commune. Habitat traditionnel à Larivière Sur la face Sud ou Nord, le toit s’avance largement pour former un auvent de protection du mur de façade contre le vent et la pluie (surtout si le mur est en torchis). À l’Est et l’Ouest, le toit ne dépasse pas le mur pour éviter les prises au vent. La ferme de la Marnière, datant de 1796, est la demeure la plus ancienne de la commune. L’essentiel du patrimoine Certaines de ces bâtisses sont dites « concentrées », c’est à dire qu’elles abritent sous le même toit l’appartement, architectural date du XIXè siècle. l’étable, la grange, le fenil, la cave et la remise; et d’autres possèdent un corps de logis, plus petit aménagé sur deux ou trois niveaux. Les constructions récentes se sont essentiellement implantées dans les espaces libres situées entre les Le corps de grange est percé d’une grande porte au linteau courbe, ouverte sur la rue. anciennes fermes puis en deuxième ligne, notamment le long de la RD 11. Trois petits lotissement ont vu le jour à Larivière depuis 2000 (en 2000,2003, 2007).

 L’habitat et l’urbanisation à Fontaine Ferme de la Marnière à Larivière La commune de Fontaine s’est développée linéairement du Sud au Nord le long des CD 11 et 29, en suivant la ligne de crêtes.

Les constructions anciennes sont majoritairement de deux types : les  L’habitat et l’urbanisation à Vauthiermont anciennes fermes et les vieilles maisons bourgeoises. Les fermes regroupent dans un même volume une grange importante percée Le village s'est installé sur les versants Sud et Ouest de deux collines dont d'une large porte, et le corps de logis percé régulièrement de petites les sommets boisés le protègent des vents froids. Le bas du village s'ouvre fenêtres. Leurs toitures occupent un volume important et sont sur de grands espaces cultivés. couvertes de tuiles de terres cuites rouges panachées. Ancienne maison bourgeoise Le milieu bâti de Vauthiermont est un habitat plus diffus que celui des autres Les maisons bourgeoises sont situées sur des terrains beaucoup plus villages du Sundgau. Il s'est développé importants. Elles sont généralement carrées et aménagées le long des deux routes (RD 31 et RD sur deux ou trois niveaux. Les toitures à quatre pans sont 32) qui traversent le village d'Est en très pentues. Ouest, mais il subsiste de nombreux prés, potagers et vergers dans la partie Ancienne ferme à Vauthiermont La partie Nord du village présente des habitations plus centrale du village. Ceci renforce récentes et beaucoup plus hétérogènes. l'aspect diffus du village.

Le bâti ancien est composé de fermes au volume important et le plus souvent à Habitat récent colombage en bois remplis de torchis. Le tout est parfois recouvert de crépis. Les habitations neuves sont de volume plus réduit, et souvent intercalées entre Habitation et son jardin potager à le bâti ancien. Ceci permet d'échapper à l'effet de coupure village ancien – Vauthiermont

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Dans le territoire de Belfort, les logements sont assez anciens puisque presque un tiers ont été construits avant L’habitat et l’urbanisation à Angeot 1946. Le développement d’habitations modernes est très limité, seuls 20% des logements ont moins de 25 ans d’âge. Par ailleurs, le territoire de Belfort compte, en 2012, 69 745 logements, dont 92% de résidences principales Le village d’Angeot s’est développé autour d’une zone centrale de vergers, et une petite majorité de logements collectifs (52,5%). de jardins et de prairies. De cette zone partent cinq axes de développement du village dont les TERRITOIRE DE BELFORT principaux sont la RD 11 et la RD 27.

L’ensemble de l’habitat est plutôt peu dense avec de nombreux espaces en jardins et vergers. Habitat peu dense d’Angeot

L’influence de l’habitat alsacien se Habitat traditionnel d’Angeot fait sentir par la présence de maisons à colombages. TERRITOIRE DE BELFORT

L’habitat ancien est majoritaire à Angeot, certaines habitations étant avantageusement rénovées.

L’habitat et l’urbanisation à Reppe

Le village de Reppe s’est développé le long des deux plus grands axes de communications, la RD 22 et la RD 27. L’habitat est peu dense et entrecoupé de nombreuses parcelles en vergers, voire en prairies. A Fontaine, 18,7% des résidences principales furent achevées avant 1946 et près de 40% ont été construites depuis 1990. 84,1 % des logements sont des maisons et 15,5 % des appartements. Le village compte une large Les habitations du centre du village sont de type ancien, avec des fermes majorité de ménages propriétaires (71,5 %). traditionnelles, souvent rénovées. On y trouve également les influences Fontaine est un village qui s’est assez bien renouvelé, puisque les deux tiers des maisons ont moins de 50 ans alsaciennes avec de nombreuses maisons à colombages. Ancienne ferme à Reppe d’âge. Le village s’est développé de manière plus importante entre 1975 et 1989, le tiers des habitations ayant été achevé lors de cette période. Le développement urbain s’est toujours effectué presque exclusivement le long des Les habitations récentes sont situées soient le long des RD 22 et 27 et au voies principales (CD 11 et 29). Ces dernières années, la tendance à la hausse démographique est largement liée niveau d’un lotissement qui s’est construit entre la RD 22 et le Haut Bois. aux constructions de nouveaux pavillons qui ont eu lieu sur la commune. Elles s’intègrent relativement bien dans le bâti de la commune, bien que de taille plus modeste et à l’architecture non traditionnelle. Elles restent dans le prolongement du village et ne forment pas vraiment de lotissements isolés. FONTAINE

Ils restent encore plusieurs parcelles de vergers et de jardins, ainsi que des parcelles agricoles à l’intérieur de la zone urbaine. Lotissement récent à Reppe

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À Vauthiermont, 34,8 % des résidences principales furent achevées avant 1946 et près de 30% ont été construites depuis 1990. Il y a eu un lotissement qui s’est construit en 1975, sinon les constructions se font au cas FONTAINE par cas et les anciennes fermes sont réhabilitées souvent en locatif. 77 % des logements sont des maisons et 18 % des appartements. Le village compte une large majorité de ménages propriétaires (73,9 %).

VAUTHIERMONT

A Larivière, 21,7% des résidences principales furent achevées avant 1946, elles confèrent au cœur du village un cachet particulièrement pittoresque. Plus de 40% ont été construites depuis 1990, l’aménagement des trois lotissements de la commune en 2000, 2003 et 2007 en est la principale cause. VAUTHIERMONT 90,2 % des logements sont des maisons et 9,8 % des appartements. Le village compte une très large majorité de ménages propriétaires (90 %).

LARIVIERE

À Angeot, 26,7 % des résidences principales furent achevées avant 1946 et près de 35% ont été construites depuis LARIVIERE 1990. Il y a eu un boom de construction entre 1975 et 1989 avec près de 1/3 de résidence en plus. De nouvelles constructions se sont construites ces dernières années le long de la RD 22 et de la RD 27 et au niveau d’un lotissement construit entre la RD 22 et le Haut Bois.

93,3 % des logements sont des maisons et 6,7 % des appartements. Le village compte une large majorité de ménages propriétaires (83,6 %).

ANGEOT

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A Reppe, 37,4 % des résidences principales furent achevées avant 1946 et près de 35% ont été construites depuis ANGEOT 1990. 88,1 % des logements sont des maisons et 10,5 % des appartements. Le village compte une large majorité de ménages propriétaires (85,9 %).

REPPE

À Foussemagne, 14,7 % des résidences principales furent achevées avant 1946 et plus de 50% ont été construites depuis 1990. 81,7 % des logements sont des maisons et 18,3 % des appartements. Le village compte une majorité de ménages propriétaires (60,5 %). REPPE

FOUSSEMAGNE

FOUSSEMAGNE

Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 94 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL

2. ACTIVITÉS HUMAINES  Les zones d'activité

L'activité économique du Territoire-de-Belfort est toujours dominée par l'industrie qui a pris son véritable essor au Le département du Territoire-de-Belfort compte plus de vingt zones d’activités économiques, à vocation industrielle, commerciale ou tertiaire. lendemain de l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne et du rattachement de Belfort à la France avec le rapatriement d'entreprises, telle que la Société Alsacienne de Construction Mécanique (future Société ALSTOM). Les principales zones d’activités, hors activités commerciales, du département sont les suivantes :

L'industrie du département s'est ainsi appuyée sur de grandes entreprises qui ont fait son renom : ALSTOM (7 000 emplois), BULL PERIPHERIQUES (2 900 emplois) et PEUGEOT (25 000 emplois) dans les années 1980, même si cette dernière est installée dans la ville limitrophe de Montbéliard.

Le Territoire-de-Belfort s'est spécialisé dans la mécanique, l'électromécanique et l'informatique. Toutefois, d'importantes restructurations touchant ces grands groupes industriels ont affecté fortement l'activité économique du département et ont été à l'origine d'un chômage élevé durant les années 1980 et surtout 1990. PARC D’ACTIVITES DU MONT-JEAN - PARC D’ACTIVITES DE LA BRASSERIE C'est tout d'abord BULL PERIPHERIQUES qui a fermé son unité de production en 1992. Ensuite ALSTOM a fait LACHAPELLE-SOUS-ROUGEMONT l'objet successivement d'une recomposition d'actionnaires et de plans sociaux sectoriels. Celle-ci est aujourd'hui ENVIROPARC ANJOUTEY représentée par la Société ALSTOM POWER (1 978 emplois) et par ALSTOM TRANSPORT (664 salariés). Le secteur des turbines à gaz de petite et moyenne puissance a été repris par la Société américaine GENERAL AEROPARC FONTAINE ELECTRIC (1 513 salariés).

Ces restructurations ont affecté profondément le secteur industriel traditionnel du Territoire-de-Belfort. Toutefois, le dynamisme de ce dernier ne s'est pas démenti et la vitalité de son tissu industriel lui a permis jusqu’à présent de compenser en partie ses pertes d'emploi. C'est ainsi que la population active est restée élevée (52 900) en légère progression par rapport à 1990 malgré les difficultés (52 357), l'emploi salarié atteignant quant à lui 36 131 au 31 mars 2004 contre 31 000 dans les années 1980. ZONE INDUSTRIELLE DU PORT PARC D’ACTIVITES DES TOURELLES - MORVILLARS Si le secteur tertiaire est prépondérant (61,32 %), le secteur industriel représente 32,12 % avec près de trois emplois sur dix dans ce secteur, contre moins de deux pour la France entière.

L'agriculture concerne le tiers de la superficie du département. Elle ne représente pourtant qu'environ 1.3 % de TECHNOPARC DELLE l'activité économique, avec 240 exploitations professionnelles d'une taille moyenne de 75 ha. Par ailleurs, le niveau de qualification des agriculteurs est élevé. Zone d’étude

Cette évolution favorable est le fruit non seulement d'une bonne tenue de la conjoncture économique, mais aussi et surtout de la volonté des acteurs publics et socioéconomiques locaux, d'utiliser le savoir-faire industriel de la population pour développer leurs entreprises, attirer de nouveaux investisseurs et diversifier des activités. Zone d’activités Commune Surface totale (ha) Surface disponible (ha) Toutefois, les données enregistrées en 2002 traduisent un renversement de tendance conjoncturel qui touche le Parc d’activités du Mont-Jean Giromagny-Rougegoutte 9 5,5 Territoire-de-Belfort, comme le reste du territoire national. C'est le secteur industriel qui le plus concerné avec une Enviroparc Anjoutey 5,3 3,4 diminution des effectifs salariés de – 5,06 % (sur un an) à la fin du premier trimestre 2004. Parc d’activités de la Brasserie Lachapelle-sous-Rougemont - 3,29 (Source : Préfecture du Territoire-de-Belfort) Aéroparc Fontaine 260 51,9 Zone industrielle du port Bourogne-Morvillars 98 5,53 Parc d’activités des Tourelles Morvillars 31 19 Technoparc Delle 28 9 TOTAL 431,3 97,62 Source : Agence de Développement Economique de Belfort et son Territoire

Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 95 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL 2.1. Agriculture

 LES CARACTERISTIQUES GENERALES : LE CONTEXTE DEPARTEMENTAL

La vocation agricole est en déclin depuis les années 1960. Au dernier recensement agricole (RGA2 2010), 445 Le Territoire de Belfort est découpé en quatre régions agricoles, qui sont : au Nord, la Montagne Vosgienne ; à exploitations professionnelles exerçaient sur le Territoire de Belfort. La baisse a été de 28% sur 10 ans. C’est un l’Ouest, la Trouée de Belfort ; à l’Est, le Sundgau ; et au Sud, la plus petite région agricole, celle des Plateaux du phénomène général constaté sur tout le territoire français. Le Territoire de Belfort se caractérise par une agriculture Jura. péri-urbaine très importante. Ainsi, près de 40 % des exploitations et 26 % de la SAU sont situées en zone urbanisées contre respectivement 13 et 17 % pour l’ensemble de la Franche-Comté. Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe sont situées dans la zone d’appellation d'origine "Munster" ou "Munster-Géromé" (selon le décret n°86-1363 du 29 décembre 1986). Elles Les petites exploitations malgré une forte disparition représentent encore 58% des exploitations du département. appartiennent à la région agricole du Sundgau. Tous types d’exploitations confondus, la SAU moyenne dans le territoire de Belfort est nettement inférieure à celle du niveau régional (68 ha) en raison du nombre important de petites structures. Comme ailleurs, elle a progressé de 12 ha depuis 2000 pour atteindre 45,6 ha par exploitation en 2010. L’augmentation de la superficie des exploitations professionnelles s’explique par le fait que les exploitants agricoles se sont regroupés en sociétés (GAEC3 ou EARL4), c’est pourquoi les exploitations professionnelles.

Les actifs agricoles sont alors de moins en moins nombreux : en moyenne, environ une personne est occupée à temps plein par exploitation. La famille est également moins impliquée sur l’exploitation (les femmes par exemple travaillent souvent à l’extérieur). Le maintien de 2 UTA5 par exploitation professionnelle est permis par le développement des formes sociétaires. De plus, la productivité continue de s’accroître rapidement : le travail agricole rapporté à la surface agricole utilisée est de 2 UTA pour 100 ha en 2010, contre 6 UTA en 1988.

La surface toujours en herbe a fortement diminué entre 1988 et 200 (baisse d’environ 40%), mais se maintient entre 2000 et 2010. Elle représente aujourd’hui la moitié de la SAU. La culture céréalière a ainsi été privilégiée, notamment le maïs qui est la première culture annuelle du département. Le blé tendre reste la principale céréale à paille, les surfaces en triticale6 sont en progression continue.

Quant au cheptel bovin, il s’est maintenu. Quatre professionnels sur cinq élèvent des bovins. Le Territoire de Belfort reste un département d’élevage bovin. Par contre, le troupeau allaitant a progressé entre 1988 et 2010 (+ 65 % en 12 ans) au détriment de l’élevage laitier. Entre 2000 et 2010, cette tendance c’est confirmée mais dans des proportions moindres (-10% de vaches laitières, tandis que le troupeau de vaches nourrices s’est maintenu).

Les autres productions animales ont des comportements opposés : baisse d’environ 25 % pour les ovins et caprins entre 1988 et 2010, et hausse de plus de 25 % pour les porcins.

2 RGA : Recensement Général Agricole

3 GAEC : Groupement d’Exploitation Agricole en Commun Figure 24 : Régions agricoles du Territoire de Belfort 4 EARL : Exploitations Agricoles à Responsabilité Limitée (créées en 1985)

5 Nombre total d’actif(s) sur les exploitations ou UTA (1 UTA=1 personne occupée à temps complet pendant une année) exprimé en équivalent temps plein

6 triticale : croisement entre le seigle et le blé tendre

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D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Foussemagne 2 exploitations professionnelles  Données locales issues du RGA en 2010. Le nombre d’exploitations a été divisé par deux depuis 1988. Les actifs agricoles sont encore assez nombreux puisque en moyenne une personne est occupée à temps plein par exploitation. La SAU a fortement diminué sur la commune passant de 225 hectares en 1988 à 76 hectares en 2010. Il n’y a pas de donnée Nombre Nombres d’actifs sur les concernant le détail des surfaces des terres labourables et surface en herbe. Le cheptel a lui aussi fortement Commune Terre d’exploitations exploitations SAUe 7 Surface en diminué passant de 224 unités en 1988 à 34 unités en 2010. labourable Cheptel (ha) en herbe (ha) (ha) en en 2010 2010 en 2010 D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Reppe 8 exploitations professionnelles en 2010. 1988 2000 2010 1988 2000 2010 2010 Le nombre d’exploitations a été divisé par trois depuis 1988. Les actifs agricoles sont cependant encore nombreux, en moyenne, plus de deux personnes sont occupées à temps plein par exploitation. La superficie des terres Fontaine 14 10 7 17 16 11 357 130 227 377 labourables a doublé en 22 ans (environ 207 hectares en 1988), elle représente aujourd’hui légèrement plus de la Larivière 5 5 2 3 2 2 58 - - 65 moitié de la SAU. Les surfaces toujours en herbe occupent 40% de la surface agricole utilisée et ont gagné plus de 140 ha en 22 ans. Vauthiermont 10 5 6 15 10 12 535 308 227 1133

Angeot 13 9 9 10 11 11 285 195 90 221

Foussemagne 5 1 2 8 1 2 76 - - 34 L’effectif des élevages est résumé dans le tableau suivant :

Reppe 22 10 8 23 16 17 778 430 340 595 Type d’élevage Bovins Porcins Ovins Volailles Tableau 42 : Évolution des exploitations– RGA 2010 Année 2000 2010 2000 2010 2000 2010 2000 2010 D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Fontaine 7 exploitations professionnelles en Effectifs Fontaine 388 - 0 - 0 - 26 206 - 2010. Le nombre d’exploitations a été divisé par deux depuis 1988. Les actifs agricoles sont cependant encore nombreux, en moyenne, près de deux personnes sont occupées à temps plein par exploitation. La superficie des Effectifs Larivière - - 0 - - - - - terres labourables a presque doublé en 22 ans (environ 88 hectares en 1988), elle représente aujourd’hui Effectifs Vauthiermont 591 308 - - - - 10356 - légèrement plus d’un tiers de la SAU. Les surfaces toujours en herbe occupent 64% de la surface agricole utilisée et ont gagné plus de 100 ha en 22 ans. Effectifs Angeot 287 - 0 - - - 8011 - Effectifs Foussemagne ------D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Larivière 2 exploitations professionnelles en 2010. Le nombre d’exploitations a été divisé par deux depuis 2000. Les actifs agricoles sont encore assez Effectifs Reppe 209 259 ------nombreux puisque en moyenne une personne est occupée à temps plein par exploitation. La SAU est quasiment Tableau 43 : Évolution des élevages – RGA 2010 équivalente depuis 1988. Il n’y a pas de donnée concernant le détail des surfaces des terres labourables et surface Peu de données sur les recensements agricoles de 2000 et 2010 sont disponibles. L’analyse est donc limitée par le en herbe. Le cheptel s’est également maintenu entre 1988 et 2010. manque de renseignement en raison du secret statistique.

D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Vauthiermont 6 exploitations en 2010. Le nombre d’exploitations a presque été divisé par deux depuis 1988. Les actifs agricoles sont cependant encore nombreux, en moyenne, près de deux personnes sont occupées à temps plein par exploitation. La superficie des D’après ces éléments, la commune de Fontaine accueille un cheptel bovin relativement bien fourni en 2000 (pas de terres labourables a augmentée de 50% en 20 ans, elle représente aujourd’hui bien près de 60% de la SAU, à données pour 2010). Parallèlement, l’élevage de volailles était très bien représenté en 2000. Il n’y pas de données l’inverse des surfaces toujours en herbe, qui occupent moins de 40% de la surface agricole utilisée. sur les effectifs des élevages pour l’année 2010.

D’après les données du recensement agricole de 2010, il y avait à Angeot 9 exploitations professionnelles en 2010. Aucune donnée significative n’est disponible pour les années 2000 et 2010 à Larivière. Cependant, en raison du Le nombre d’exploitations a diminué passant de 13 exploitations en 1988 à 9 exploitations en 2000, le nombre nombre réduit du cheptel (65 unités en 2010), on peut supposer que les activités agricoles d’élevage sont très d’exploitation s’est maintenu à 9 entre 2000 et 2010. Les actifs agricoles sont cependant encore nombreux, en limitées à Larivière. moyenne, plus d’une personne est occupée à temps plein par exploitation. La superficie des terres labourables est la même en 1988 qu’en 2010, elle représente aujourd’hui près de 70% de la SAU, à l’inverse des surfaces toujours La commune de Vauthiermont accueille un cheptel bovin relativement bien fourni, mais en diminution sur la en herbe, qui occupent 30% de la surface agricole utilisée et qui a perdu 17 hectares en 22 ans. période 2000 à 2010. Parallèlement, l’élevage de volailles était très bien représenté en 2000. Il n’y pas de données sur les effectifs des élevages pour l’année 2010.

7 SAU : Surface Agricole Utilisée des exploitations.

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La commune d’Angeot accueille un cheptel bovin relativement bien fourni en 2000 (pas de données pour 2010). À Reppe, la polyculture céréalière est importante, avec une culture de blé tendre bien présente (32% des terres Parallèlement, l’élevage de volailles était très bien représenté en 2000. Il n’y pas de données sur les effectifs des labourables), ainsi qu’une culture de maïs également très représentée (28%). Pour les autres cultures, il n’y a pas élevages pour l’année 2010. de données en 2010.

Aucune donnée significative n’est disponible pour les années 2000 et 2010 à Foussemagne. Cependant, en raison du nombre réduit du cheptel (34 unités en 2010), on peut supposer que les activités agricoles d’élevage sont très limitées à Foussemagne.

La commune de Reppe accueille un cheptel bovin relativement bien fourni, en augmentation sur la période 2000 à 2010. Il n’y pas de données sur les effectifs des élevages autres que bovins.

 Données locales sur Fontaine d’après enquête agricole en 2009 La répartition des pratiques culturales est présentée ci-dessous : Carte 19 : Exploitants agricoles Terre Nature des Colza et navette labourable Blé tendre (ha) Maïs (ha) Tournesol (ha) cultures (ha) Pour connaître les préoccupations des exploitants agricoles, une réunion en mairie de Fontaine, a été organisée le (ha) 28 août 2009. Pendant cette rencontre, il a été demandé à chacun des exploitants présents de remplir un Année 2010 2000 2010 2000 2010 2000 2010 2000 2010 questionnaire, d’indiquer sur une carte les parcelles qu’ils exploitent et d’identifier les éventuelles contraintes Fontaine 130 33 - 60 61 0 - - - agricoles.

Larivière ------Les exploitants se sont exprimés concernant l’état de leur parcelle, et ont pu donner leur avis concernant la réalisation d’un aménagement foncier. Vauthiermont 308 79 - 26 37 - - 0 - Angeot 195 69 71 41 - - - 48 - Lors de l’entretien avec les maires des communes, nous avons demandé la présence des exploitants qui n’avaient pas pu venir à la première réunion. Foussemagne ------Reppe 430 92 137 58 119 - - 28 - Des courriers de relance ont été adressés aux exploitants non présents à ces réunions, puis des contacts Tableau 44 : Pratiques culturales – RGA 2010 téléphoniques ont été pris par la Chambre d’agriculture auprès des agriculteurs locaux les plus importants et les plus concernés par les projets. Peu de données sur les recensements agricoles de 2000 et 2010 sont disponibles. L’analyse est donc limitée par le manque de renseignement en raison du secret statistique. Malgré toutes ces démarches, certaines exploitations n’ont pas fourni les données nécessaires au remplissage du tableau général figurant à la fin de ce chapitre.

D’après l’enquête réalisée sur le terrain, il reste 6 exploitants agricoles professionnels qui ont leur siège sur À Fontaine, la culture du maïs est assez importante, puisqu’elle constitue près de la des terres labourables de la la commune de Fontaine en 2009. Par ailleurs, 13 agriculteurs dont le siège d’exploitation est basé dans une commune. Le Blé tendre représentait environ un quart des terres labourables en 2000, il n’y a pas de données pour autre commune exploitent des terrains agricoles de Fontaine. l’année 2010. Aucune information n’est donnée quant aux autres types de cultures qui se partagent le restant de surfaces labourables. Concernant les types de cultures retrouvés à Larivière, les données des recensements agricoles de 2000 et 2010 Les exploitations locales de Fontaine n’indiquent aucune information significative, l’ensemble des données étant couvertes par le secret statistique. Les 6 chefs d’exploitation locaux recensés à Fontaine sont : BURY Nelly ; DESCOMBES - DUCROZ ; GAEC DU À Vauthiermont, la culture du maïs représente environ 10% des terres labourables communales. Aucune VIOT (JULLEROT Bernard et Carole) ; CUENAT Francis ; ROSSE Jean-Pierre ; JULLEROT Jean Marie. À information n’est donnée quant aux autres types de cultures qui se partagent le restant de surfaces labourables. l’exception des exploitations DESCOMBES - DUCROZ et ROSSE, elles ont toutes été rencontrées lors des À Angeot, la polyculture céréalière est assez importante, avec une culture de blé tendre bien présente (36% des enquêtes réalisées en 2009. terres labourables). Pour les autres cultures, il n’y a pas de données en 2010, mais les données issues du - Mme BURY Nelly exploite 13 hectares de SAU sur les communes de Fontaine (majorité des terrains), recensement agricole de 2000 montrent une importante part des terres labourables utilisées pour la culture du maïs Foussemagne, Frais et Larivière. 98 % de ces terrains sont en propriété. Cette petite exploitation céréalière produit et du colza. exclusivement du maïs et du blé. Environ 5 hectares de sa SAU sont par ailleurs dédiés aux fourrages. Cet Concernant les types de cultures retrouvés à Foussemagne, les données des recensements agricoles de 2000 et exploitant cesse son activité fin 2009, l’exploitation sera reprise par un membre de la famille (petit-fils). 2010 n’indiquent aucune information significative, l’ensemble des données étant couvertes par le secret statistique. Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 98 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL

- Le GAEC du Viot est exploité par JULLEROT Bernard et Carole. Cette exploitation dispose de 125 hectares de Le GAEC du Viot fait part de dégâts causés par le gibier à ses terres, ainsi que de légers excès d’eau sur ses SAU sur les communes de Fontaine, Larivière, Bethonvillers et Foussemagne pour la majorité des terrains. Des terrains de Fontaine. Sont également signalés des problèmes de fragmentation de l’îlot d’exploitation et de surfaces plus réduites (moins de 5 hectares) sont également exploitées dans 6 autres communes dont Frais et l’existence de parcelles de tailles et formes peu adaptées à leur exploitation. Vauthiermont. 50% des terrains exploités sont en propriété. Cette exploitation est orientée vers la production laitière (130 bêtes) et céréalière. 7 hectares d’oléagineux sont également exploités et plus de 80 hectares de SAU sont M. JULLEROT-Jean-Marie fait part d’un fort excès d’eau au niveau des pâtures dont dispose son exploitation sur la voués aux fourrages (maïs grain et ensilage inclus). Les exploitants sont âgés de 47 et 40 ans et n’ont pas envisagé commune de Fontaine à proximité des cours d’eau. Par ailleurs, il signale des contraintes imposées par la forme de leur succession, mais souhaitent rapprocher géographiquement leurs terrains de ceux de l’exploitation JULLEROT certaines de ses parcelles, ainsi que des contraintes liées aux déplacements du bétail en raison de l’incursion au Jean-Marie (frère), dont le siège est également localisé à Fontaine. Le GAEC du Viot fait l’objet d’un contrat sein de ses pâtures, de parcelles exploitées par d’autres agriculteurs. d’agriculture durable portant sur les couverts végétaux qui arrive à échéance en 2009. Seuls les sièges des exploitations BURY, JULLEROT, CUENAT et du GAEC du VIOT ont été localisés. - L’exploitation de M. CUENAT Francis est une exploitation de 38 ha de SAU. Les terrains exploités sont situés sur D’importantes surfaces agricoles de Fontaine sont à l’heure actuelle drainées. Enfin, plusieurs points d’eau ont été les communes de Fontaine, Foussemagne, Frais et Larivière, et l’exploitant est propriétaire des deux tiers. répertoriés sur les parcelles en bordure de la rivière Saint-Nicolas. L’exploitation est uniquement tournée vers l’élevage pour production de viande bovine. La totalité des terrains est en prairie, pour un cheptel bovin 64 tètes. Cette exploitation fait l’objet du contrat d’agriculture durable PHAE 2, portant sur les prairies naturelles. Les îlots d’exploitation - M. JULLEROT Jean-Marie est chef d’une exploitation de 82 ha de SAU, situés sur les communes de Fontaine (73% de la surface totale), Bethonvilliers, Larivière, Foussemagne. 50 % de ces surfaces sont en propriété. Cette D’une manière générale, les ilots d’exploitation à Fontaine sont de taille moyenne et assez disséminés. Concernant exploitation est orientée vers l’élevage pour production de viande bovine. Elle dispose d’un cheptel bovin d’environ les exploitants locaux, si les ilots JULLEROT, BURY sont relativement bien organisés (taille et regroupement), ceux 120 têtes. Par ailleurs, 7 hectares de sa SAU sont voués à la production de céréales et environ 6 hectares à la de l’exploitation CUENAT et du GAEC du Viot sont plus dispersés, notamment ceux de l’exploitation CUENAT qui production de maïs grain et ensilage. Âgé de 45 ans, le chef d’exploitation n’a aujourd’hui pas envisagé sa sont en plus de taille réduite. Le GAEC du Viot dispose en revanche d’ilots dispersés mais le plus souvent de belle succession. Il souhaite à l’avenir rapprocher géographiquement ses terrains de ceux du GAEC du Viot (frère). taille, seules quelques parcelles dispersées de taille réduite étant plus contraignantes.

Aucune information n’a été recueillie concernant les deux autres exploitations implantées à Fontaine. Concernant les exploitants extérieurs, les principaux disposent de surfaces relativement faibles à Fontaine et ne présentent donc pas de dissémination significative. Pour ceux exploitant des surfaces importantes à Fontaine, seul l’EARL du Haut de l’Église se démarque par ses îlots de petite taille et disséminés sur l’ensemble de la commune.

Les exploitations extérieures qui viennent à Fontaine Les exploitants extérieurs à Fontaine sont au nombre de 13, dont 8 d’entre eux ont été rencontrés lors des réunions Impact du projet de la LGV sur les exploitations agricoles à Fontaine avec les agriculteurs en 2003 et/ou 2009. Ces exploitants extérieurs sont essentiellement localisés sur le secteur Surface emprises totales du projet Commune du Exploitants Occupation du sol sur Fontaine en ha (données d’étude et notamment à Reppe (7), mais également à Frais, Vauthiermont, Lachapelle-sous-Rougemont et siège Larivière. provisoires SIG) 3 parcelles de fauche 1 ha CUENAT Francis Fontaine Les exploitants extérieurs à Fontaine sont : BOURQUARDEZ Sylvie Pierre et Eric, BRUN Jean-Marc, l’EARL de la % SAU 2,7% / 9% en cumulé 12 parcelles de culture, 2 parcelles Loutre, KAUFFMANN Gérard, MONTAVON David, le GAEC TACQUARD, WALGER Nicolas (tous de Reppe) ; 6,3 ha BLONDE Marc (de Larivière) ; MESSERLIN Gérard (de Frais) ; l’EARL du Haut de l’Église (de Vauthiermont) ; GAEC du VIOT Fontaine de fauche, 1 parcelle de pâture GAUTHERAT Daniel (de Lachapelle-sous-Rougemont) ; HANTZ Didier (d’Autrechêne) ; et FRICHINGER Roger % SAU 5 % 1 parcelle de culture, 3 parcelles de (non localisé). 3,6 ha JULLEROT Jean-Marie Fontaine fauche, 2 parcelles de pâture % SAU 4,5 % On signalera notamment que l’EARL de la Loutre totalise à Fontaine environ 12 hectares de SAU, qu’HANTZ Didier EARL DU HAUT DE 2 parcelles de culture 0,5 ha y totalise environ 19 hectares, que l’EARL du haut de l’Église y compte environ 22 hectares et que Montavon David Vauthiermont L'ÉGLISE % SAU 0,3 % / 3% en cumulé y exploite environ 13 hectares. 2 parcelles de culture 0,3 ha EARL de LA LOUTRE Reppe % SAU 0,2 % 4 parcelles de pâture 3,7 ha HANTZ Didier Autrechêne % SAU Les bâtiments et les contraintes agricoles Tableau 45 : Emprise provisoire du projet de la LGV en septembre 2010 sur les exploitations agricoles Carte 20 : Enjeux agricoles

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Dénomination du Pluri- S.A.U. T.L. en S.T.H. en S.C.S. Mode de faire valoir Siège de l'exploitation Type contact type d'exploitation Age Succes. Nb bovins exploite sur autres communes Pratiques agro-environnementales producteur activité en ha ha ha en ha % propriété % location Fin 2009 vu en réunion en 8,5 en 5 en BURY Nelly FONTAINE Production céréale 65 par petit- oui 13 11 Foussemagne - Frais - Larivière 95 5 2003 et 2009 céréales fourrage fils DESCOMBES - FONTAINE DUCROZ Montreux Vieux - Foussemagne GAEC DU VIOT vu en réunion en Production laitière et Lagrange - Larivière - Bethonvilliers - (JULLEROT Bernard et FONTAINE 40/47 ? non 125 95 30 68 130 50 50 2009 céréales Frais - - Vauthiermont - Carole) Cunelières vu en réunion en Production bovin CUENAT Francis FONTAINE 50 ? non 38 0 38 18,6 64 Foussemagne - Frais - Larivière 66 34 2009 Viande ROSSE Jean-Pierre FONTAINE vu en réunion en Production de Bethonvillers - Foussemagne - JULLEROT Jean Marie FONTAINE 45 ? oui 82 14 68 60 125 50 50 2009 viande bovine Larivière vu en réunion en Production laitière et BLONDE Marc LARIVIERE 52 ? non 53 33 20 48 56 Fontaine 2003 et 2009 céréales charte des bonnes pratiques Brechaumont - Chavannes sur Etang BOURQUARDEZ vu en réunion en Production laitière et la route du lait SODIAAL REPPE 30 oui non 30,5 12 18,5 15 65 Bethonvilliers - Fontaine 90 10 Sylvie, Pierre et Eric 2003 et 2009 génétique animale Bovins de reproduction : charte Vauthiermont Montbéliard 2000 Production laitière et BRUN Jean-Marc REPPE céréales 48 en Brechaumont - Traubach-le-haut - EARL DE LA LOUTRE 228 dont 100 laitières vu en réunion en Production laitière et fourrage 30 (+150 Angeot - - Fontaine - agriculture raisonnée - contrat prime (BRUN Christian et REPPE 49 non 150 dans 17,8 et 320 16 84 2003 et 2009 viande bovine : maïs + Doubs) Lagrange - Larivière - Menoncourt - à l'herbe Nicole) le Doubs Viande PT Ropppe et dans le Doubs EARL du HAUT DE Bellemagny - St Cosme - Angeot - L'EGLISE (KOENIG Production laitière et vu en réunion en 153 VL et Fontaine - Foussemagne - Jean Marie et VAUTHIERMONT viande bovine et 43 oui fils non 186,5 99 87 68,6 39 61 Produits label en projet 2003 et 2009 133 VA Lachapelle sous Rougemont - SCHMITTLIN Marie céréales Larivière - -Petite Fontaine Thérèse) Mortzwiller - Soppe le Bas Soppe le Haut - Angeot - Production de LACHAPELLE SOUS vu en réunion en Bethonvillier Foussemagne - GAUTHERAT Daniel viande bovine + 35 ? non 81,5 46 35,5 25 130 VA 37 63 ROUGEMONT 2003 et 2009 Lagrange- Leval - céréales Autrechêne - Reppe St Germain - Fontaine - Larivière vu en réunion en Production viande KAUFFMANN Gérard REPPE 50 ? non 75 53 21 34 40 2003 bovine et céréales vu en réunion en MESSERLIN Gerard FRAIS 43 ? oui 10 10 Foussemagne - Fontaine 21 79 2003 vu en réunion en Production laitière et MONTAVON David REPPE 30 ? non 63 31 65 Larivière - Fontaine - Bessoncourt 10 90 2009 céréales GAEC TACQUARD Production laitière, (TACQUARD Lucien et REPPE viande bovine, Damien) céréales et légumes WALGER Nicolas REPPE Production céréale FRICHINGER Roger HANTZ Didier AUTRECHENE Tableau 46 : agriculteurs exploitant les terres agricoles de Fontaine

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Quant aux autres exploitations extérieures à la commune occupant des terres de Larivière, les surfaces exploitées sont généralement faibles (inférieures à 5 hectares). Les principales orientations d’activité retrouvées sur ses exploitations sont la production simultanée céréalière et laitière (3 exploitations), et d’autre part la production de  Données locales sur Larivière d’après enquête agricole en 2009 viande bovine (3 exploitations). 5 exploitations ne rentrent pas dans ces 2 catégories. 2 exploitants produisent exclusivement des céréales, 1 exploitant associe des productions céréalières et de viande bovine, 1 exploitant Carte 19 : Exploitants agricoles associe l’élevage laitier et viande à la production de céréales et enfin aucune information n’est connue sur la D’après l’enquête réalisée sur le terrain, il reste 2 exploitants agricoles ayant leur siège sur la commune en dernière exploitation. 2009. Sur ces 2 exploitants, l’un est professionnel, l’autre retraité. Par ailleurs, 17 agriculteurs dont le siège d’exploitation est basé dans une autre commune ont été identifiés comme exploitant des terrains agricoles de Larivière.

Les bâtiments et les contraintes agricoles à Larivière

Carte 20 : Enjeux agricoles

Les exploitations locales de Larivière

Sur les deux sièges d’exploitation identifiés, seule M. BLONDE Marc est chef d’une exploitation professionnelle. M. Les bâtiments et contraintes agricoles recensées à Larivière sont les suivantes. VERRIER Jean est quant à lui identifié comme agriculteur retraité. - L’exploitation BLONDE dispose d’une SAU de 53,6 ha, dont moins de 20% en propriété. Ces surfaces se Le siège de l’exploitation BLONDE est situé en sortie de la partie du village appelée le Faubourg. Les terrains répartissent sur les communes de Larivière (48 ha) et Fontaine (5 ha). Cette exploitation possède un cheptel laitier exploités par M. BLONDE sont globalement localisés dans ce secteur de la commune. Cet exploitant a par ailleurs de 56 bêtes, pour une surface toujours en herbe de 20 hectares. Outre la production laitière, l’exploitation BLONDE fait part de problèmes fréquents de dégâts causés par le gibier sur les parcelles agricoles de la partie Ouest de la dispose de 33 ha de terres labourables mis à profit pour la production de céréales et de fourrages. commune, ainsi que de quelques contraintes liées à des parcelles proches du village dont l’accès a été rendu difficile par l’urbanisation récente. Une charte Agriculture raisonnée a été signée par le passé par cet exploitant. Elle n’est aujourd’hui plus d’actualité. Plusieurs projets sont envisagés au sein de l’exploitation, notamment l’extension modérée du bâtiment abritant le Aucun autre bâtiment d’exploitation n’a été recensé sur la commune par les exploitants extérieurs. bétail, ainsi que la construction d’un bâtiment de stockage d’environ 500 m². Les terrains agricoles de Larivière sont très souvent qualifiés d’humides et des problèmes d’excès d’eau ont été L’exploitant est âgé de 52 ans et sa succession n’est pas définie à ce jour. soulevés par les exploitants. De nombreuses parcelles disposent de systèmes de drainage.

- M. VERRIER dispose de 3 parcelles dispersées en rive droite du Margrabant. Enfin, plusieurs points d’eau sont repérés sur la commune, notamment en bordure de la rivière Saint-Nicolas.

Les exploitations extérieures qui viennent à Larivière

Dix-sept exploitations cultivant des parcelles de Larivière ont leur siège hors de la commune. Ils sont originaires Les îlots d’exploitation à Larivière essentiellement des communes de Reppe (5), Vauthiermont (4) et Fontaine (4). À l’exception d’un exploitant de Les îlots agricoles de la commune de Larivière sont globalement de taille petite à moyenne. Certains ilots exploités Lachapelle-sous-Rougemont, les autres agriculteurs viennent de communes localisées hors du secteur d’étude. par un même agriculteur sont très dispersés. Parmi les exploitations extérieures à Larivière, on notera que celles qui y exploitent les plus grandes surfaces sont : Concernant l’exploitation BLONDE, ses ilots sont assez regroupés dans le quart Sud-Ouest de la Commune. Seules - l’EARL du Haut de l’église de Vauthiermont, pour 52 ha de production de céréales et fourrages ; quelques parcelles isolées de taille réduite sont dispersées en bordure directe du village ou dans l’interfluve Margrabant / ruisseau de l’Etang Virgie. - le GAEC Haswil de Vauthiermont, pour environ 35 hectares ; - l’EARL du Lavoir de Vauthiermont, pour 23 ha de production de maïs et de blé ; Concernant les parcelles de M. VERRIER, au nombre de 3 elles sont dispersées et de taille réduite. - l’exploitation BOEHLER Roland de Menoncourt, pour 15 hectares de prairie naturelle ; - l’Earl de la Loutre de Reppe, pour 14 hectares voués à la production de maïs et aux prairies ; - l’exploitation BRUN Jean-Marc de Reppe, pour laquelle aucune information n’a pu être collectée.

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Mode de faire valoir Dénomination du Pluri- S.A.U. en T.L. en S.T.H. en S.C.S. Siège de l'exploitation Type contact type d'exploitation Age Succes. Nb bovins exploite sur autres communes Pratiques agro-environnementales producteur activité ha ha ha en ha % propriété % location

vu en réunion en 2003 Production laitière et BLONDE Marc LARIVIERE 52 ? non 53 33 20 48 56 Fontaine et 2009 céréales

VERRIER Jean LARIVIERE

BITSCH Jean-Pierre Production laitière et VAUTHIERMONT téléphonique 54 fils non "100" 60 Angeot - St Cosme - Foussemagne GAEC du Breuil céréales

15 ha à BOEHLER Roland MENONCOURT vu en réunion en 2009 Production Viande bovine 56 non - 2020 non 25 25 20 Larivière 75 25 Larivière

Production de viande 18,8 ha sur Charmois - Perouse - - Bourogne - HANTZ Didier AUTRECHENE vu en réunion en 2009 45 ? non 155 25 130 100VA 17 83 vente directe de viande bovine bovine Fontaine Fontaine - et Brelotte

Production laitière et BRUN Jean-Marc REPPE céréales

vu en réunion en 2003 oui fin 2009 8,5 en 5 en BURY Nelly FONTAINE Production céréale 65 oui 13 11 Foussemagne - Frais - Larivière 95 5 et 2009 par petit-fils céréales fourrage

CUENAT Francis FONTAINE vu en réunion en 2009 Production bovin Viande 50 ? non 38 0 38 18,6 64 Foussemagne - Frais - Larivière 66 34

48 en 228 dont Brechaumont - Traubach-le-haut - Angeot - EARL DE LA LOUTRE vu en réunion en 2003 Production laitière et fourrage 30 (+150 100 laitières et REPPE 49 non 150 dans le 17,8 Eguenigue - Fontaine - Lagrange - Larivière - 16 84 agriculture raisonnée - contrat prime à l'herbe (BRUN Christian et Nicole) et 2009 viande bovine : maïs + Doubs) 320 Viande Doubs Menoncourt - Ropppe et dans le Doubs PT

EARL du HAUT DE Bellemagny - St Cosme - Angeot -Fontaine - L'EGLISE (KOENIG Jean vu en réunion en 2003 Production laitière et 153 VL et 133 VAUTHIERMONT 43 oui fils non 186,5 99 87 68,6 Foussemagne - Lachapelle sous Rougemont - 39 61 Produits label en projet Marie et SCHMITTLIN Marie et 2009 viande bovine et céréales VA Larivière - Novillard -Petite Fontaine Thérèse)

EARL du Lavoir (ex GAEC Vauthiermont - Angeot - St Dizier L'Evêque - vu en réunion en 2003 Production laitière et 75 VL 15VA KOENIG) (KOENIG Jean VAUTHIERMONT 41 ? non 170,6 117 53,5 65 Larivière - Bethonvilliers - St Cosme - Felon - 45 55 et 2009 viandes bovine et ovine 50moutons François) Lagrange - Bellemagny

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Mode de faire valoir Dénomination du Pluri- S.A.U. en T.L. en S.T.H. en S.C.S. Siège de l'exploitation Type contact type d'exploitation Age Succes. Nb bovins exploite sur autres communes Pratiques agro-environnementales producteur activité ha ha ha en ha % propriété % location

Montreux Vieux - Foussemagne Lagrange - GAEC DU VIOT (JULLEROT Production laitière et FONTAINE vu en réunion en 2009 40/47 ? non 125 95 30 68 130 Larivière - Bethonvilliers - Frais - Menoncourt - 50 50 Bernard et Carole) céréales Vauthiermont - Cunelières

GAEC HASWIL vu en réunion en 2003 Production laitière et Roderen - Eteimbes - St Cosmes - Traubach (HASSENBOEHLER Jean VAUTHIERMONT 55 oui non 145 130 VL 60VA 90 10 et 2009 viande bovine le bas - Angeot -Larivière Marie)

Mortzwiller - Soppe le Bas Soppe le LACHAPELLE SOUS vu en réunion en 2003 Production de viande Haut - Angeot - Bethonvillier Foussemagne - GAUTHERAT Daniel 35 ? non 81,5 46 35,5 25 130 VA 37 63 ROUGEMONT et 2009 bovine + céréales Lagrange- Leval Petitefontaine - Autrechêne - Reppe St Germain - Fontaine - Larivière

Production de viande JULLEROT Jean Marie FONTAINE vu en réunion en 2009 45 ? oui 82 14 68 60 125 Bethonvillers - Foussemagne - Larivière 50 50 bovine

Production laitière et MONTAVON David REPPE vu en réunion en 2009 30 ? non 63 31 65 Larivière - Fontaine - Bessoncourt 10 90 céréales

GAEC TACQUARD Production laitière, viande (TACQUARD Lucien et REPPE bovine, céréales et Damien) légumes

WALGER Nicolas REPPE Production céréale

ROUPLY

Tableau 47 : Tableau récapitulatif des exploitants agricoles pour la commune de Larivière

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Les ilots des exploitants extérieurs les plus importants de la commune de Larivière sont décrits ci-après. - Les ilots de l’EARL du Haut de l’Église sont assez dispersés, mais majoritairement de belle taille, seules quelques parcelles apparaissant esseulées. On signale que si les parcelles forment le plus souvent des espaces continus, le  Données locales sur Vauthiermont d’après enquête agricole en 2009 caractère « étiré » de l’ensemble impose des contraintes en termes d’exploitation. Carte 19 : Exploitants agricoles - Les ilots du GAEC Haswil sont regroupés en partie Nord de la commune. Ils constituent de beaux ensembles agricoles. D’après l’enquête réalisée sur le terrain, il reste 5 exploitants agricoles qui ont leur siège sur la commune en 2009. Douze agriculteurs exploitent les terres agricoles situées sur la commune de Vauthiermont. - Les ilots de l’EARL du Lavoir sont relativement dispersés sur la commune, mais sont de belle taille. On notera que les ilots sont souvent localisés en limite communale et dans la continuité de terrains exploités sur les communes voisines. - Les ilots de l’exploitation BOEHLER sont relativement dispersés autour du village. La taille des ilots est assez Les exploitations locales de Vauthiermont réduite et lorsque les parcelles forment des espaces continus, le caractère « étiré » peut apparaître contraignant. Le GAEC DU BREUIL est exploité par BITSCH Jean-Pierre. La centaine d’hectares de SAU se répartit sur les - Les ilots de l’Earl de la Loutre et de l’exploitation BRUN sont de taille réduite et particulièrement dispersés sur la départements du Territoire de Belfort et du Haut-Rhin (St-Cosme), Angeot et Foussemagne qui sont étudiées dans commune. le cadre du projet de la LGV.

L’exploitation est orientée vers la polyculture-élevage laitier. Impact du projet de la LGV à Larivière sur les exploitations agricoles (stade EP septembre 2010) Surface emprises totales du Commune du L’EARL du HAUT DE L’EGLISE est exploité par KOENIG Jean Marie et SCHMITTLIN Marie Thérèse. Les Exploitants Occupation du sol projet sur Larivière en ha siège terrains sont répartis sur 10 communes entre les départements du Territoire de Belfort et du Haut-Rhin (données provisoires SIG) (Bellemagny, St Cosme) et concernent plus particulièrement les communes étudiées dans le cadre du projet de la 1 parcelle de culture 0,8 ha ème BLONDE Marc Larivière LGV 2 tranche : Angeot, Fontaine, Foussemagne, Lachapelle-sous-Rougemont, Larivière et Novillard. % SAU 1,5% C’est une exploitation d’environ 185 ha de SAU partagés entre terres labourées (99 ha) et prairies (87 ha). Elle est 1 parcelle de pâture, 1 parcelle de fauche 0,05 ha BOEHLER Roland Menoncourt orientée vers la polyculture-élevage laitier et à viande. % SAU 0,2 %

1 parcelle de fauche 1,05 ha EARL du LAVOIR Vauthiermont L’EARL du LAVOIR est exploité par KOENIG Jean François. Les terrains sont répartis sur 9 communes entre les % SAU 0,6 % - 5,7% cumulé départements du Territoire de Belfort (Angeot, St-Dizier-L'Evêque, Larivière, Bethonvilliers, Felon et Lagrange) et du EARL DU HAUT DE 2 parcelles de fauche, 1 parcelle de pâture 01,3 ha Haut-Rhin (Bellemagny, St Cosme). Vauthiermont L'ÉGLISE % SAU 0,7 % - 3% cumulé C’est une exploitation d’environ 170 ha de SAU partagés entre terres labourées (117 ha) et prairies (53 ha). Elle est 3 parcelles de culture, 1 parcelle de fauche 0,97 ha orientée vers la polyculture-élevage laitier et moutons. EARL de LA LOUTRE Reppe % SAU 0,4 % - 0,6% cumulé Tableau 48 : Emprise provisoire du projet de la LGV sur les exploitations agricoles – sept 2010 Le GAEC HASWIL est exploitée par HASSENBOEHLER Jean Marie. Les 145 ha sont répartis sur 7 communes entre les départements du Territoire de Belfort (Angeot, Larivière, et Lagrange) et du Haut-Rhin (St Cosme, Roderen, Eteimbes et Traubach-le-bas).

L’exploitation est orientée vers la polyculture-élevage laitier et à viande.

Mme KOENIG Janine, possède une petite exploitation de 2,5 ha de prairies de pâture et produit du lait de brebis. Ces terrains sont exclusivement situés sur Vauthiermont.

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Denomination du Pluri- S.A.U. en T.L. en S.T.H. en S.C.S. Mode de faire valoir Siége de l'exploitation Type contact type d'exploitation Age Succes. Nb bovins exploit sur autres communes Pratiques agro-environnemenatles producteur activité ha ha ha en ha % propriété % location

EARL du HAUT DE Bellemagny - St Cosme - Angeot - Production laitière et L'EGLISE (KOENIG Jean vu en réunion en 153 VL et 133 Fontaine - Foussemagne - Lachapelle VAUTHIERMONT viande bovine et 43 oui fils non 186,5 99 87 68,6 39 61 Produits label en projet Marie et SCHMITTLIN 2003 et 2009 VA sous Rougemont - Larivière - Novillard - céréales Marie thérèse) Petite Fontaine

GAEC HASWIL vu en réunion en Production laitière et Roderen - Eteimbes - St Cosmes - (HASSENBOEHLER Jean VAUTHIERMONT 55 oui non 145 130 VL 60VA 90 10 2003 et 2009 viande bovine Traubach le bas - Angeot -Larivière Marie)

EARL du Lavoir (ex GAEC Production laitière et Vauthiermont - Angeot - St Dizier vu en réunion en 75 VL 15VA KOENIG) (KOENIG Jean VAUTHIERMONT viandes bovine et ovine 41 ? non 170,6 117 53,5 65 L'Evêque - Larivière - Bethonvilliers - St 45 55 2003 et 2009 50moutons François) et volailles Cosme - Felon - Lagrange - Bellemagny

BITSCH Jean-Pierre Production laitière et VAUTHIERMONT téléphonique 54 fils non "100" 60 Angeot - St Cosme - Foussemagne GAEC du Breuil céréales

vu en réunion en Production de lait de KOENIG Jeanine VAUTHIERMONT 70 ? non / TP 2,5 2,5 2,5 13 brebis 100 0 2003 et 2009 brebis

Bessoncourt Chèvremont vu en réunion en COURBOT Jean Pierre DENNEY 57 non 261 Menoncourt - - Vézelois Phaffans 26 74 2003 Vauthiermont

charte des bonnes pratiques

BOURQUARDEZ Sylvie, vu en réunion en Production laitière et Brechaumont - Chavannes sur Etang la route du lait SODIAAL REPPE 30 oui non 30,5 12 18,5 15 65 90 10 Pierre et Eric 2003 et 2009 génétique animale Bethonvilliers - Fontaine Vauthiermont Bovins de reproduction : charte

Montbéliard 2000

48 en Brechaumont - Traubach-le-haut - EARL DE LA LOUTRE 228 dont vu en réunion en Production laitière et fourrage : 30 (+150 100 laitières Angeot - Eguenigue - Fontaine - agriculture raisonnée - contrat prime à (BRUN Christian et REPPE 49 non 150 dans 17,8 16 84 2003 et 2009 viande bovine maïs + Doubs) et 320 Viande Lagrange - Larivière - Menoncourt - l'herbe Nicole) le doubs PT Ropppe et dans le Doubs

WALGER Nicolas REPPE Production céréale

vu en réunion en Production viande KAUFFMANN Gérard REPPE 50 ? non 75 53 21 34 40 2003 bovine et céréales

GAEC de la VALLE du vu en réunion en Production laitière et 300 VL et 50 TRAUBACH-LE-BAS 38 ? non 230 Vauthiermont - Reppe - Angeot,,, TRAUBACH 2009 viande bovine VA

Tableau 49 : Tableau récapitulatif des exploitants agricoles pour la commune de Vauthiermont

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Impact du projet de la LGV à Vauthiermont sur les exploitations agricoles

Les exploitations extérieures qui viennent à Vauthiermont 7 exploitations extérieures sont identifiées à Vauthiermont : Surface emprises totales du Commune du Exploitants Occupation du sol projet sur Vauthiermont en ha – 4 viennent de Reppe : famille BOURQUARDEZ, l’EARL de la Loutre, WALGER Nicolas et KAUFFMANN siège Gérard, (données provisoires SIG) – 1 de Traubach-le-Bas : le GAEC de la Vallée de Traubach, 4 parcelles de culture EARL DU HAUT DE 2,3 ha Vauthiermont 2 parcelles de pâture – 1 de Deney : COURBOT Jean-Marc L'ÉGLISE – et M. GUITTARD dont la provenance ne nous a pas été communiquée. % SAU 1,2% - 3% en cumulé 14 parcelles de culture 7,3 ha EARL DU LAVOIR Vauthiermont 1 parcelle de fauche Les bâtiments et les contraintes agricoles à Vauthiermont % SAU 4,3% - 5,7% en cumulé 1 parcelle de culture 0,6 ha Carte 20 : enjeux agricoles GAEC HASWIL Vauthiermont % SAU 0,5 % - 1,5% en cumulé

GAEC DE LA VALLÉE 1 parcelle de culture 1,1 ha Traubach le bas Les bâtiments agricoles sont situés quasiment tous en sortie de village. DE TRAUBACH % SAU 0,5 % - 1,5% en cumulé Un silo et des points d’eau sont signalés sur le parcellaire et certaines parcelles sont drainées. COURBOT Jean- 1 parcelle de culture 1,2 ha Deney Pierre % SAU 0,5 %

Tableau 50 : Emprise provisoire du projet de la LGV sur les exploitations agricoles Les îlots d’exploitation à Vauthiermont

Mis à part quelques îlots de petite taille, les îlots agricoles sont souvent de taille importante. Ils sont cependant Les emprises de la LGV touchent 5 exploitations sur la commune de Vauthiermont dont 3 ont leur siège sur la assez dispersés sur le territoire de la commune. commune. Le prélèvement est important pour l’EARL du Lavoir qui est également concerné sur d’autres communes : Angeot et Larivière. Le prélèvement total devrait s’élever à 9,7 ha représentant plus de 5% de sa SAU. À ce prélèvement s’ajoute des difficultés d’exploitation, voire à des délaissés qui ne pourrait plus être exploités en terre agricole : c’est le cas pour les pointes qui reste entre le projet de la LGV et la RD 31 au lieu-dit « Les Noues ». L’EARL du Haut de l’Église est également concerné sur d’autres communes : Fontaine, Larivière et Angeot. Le prélèvement global sur cette exploitation sera de plus de 5,5 ha. La forme de certaines parcelles impactées engendrera un impact supplémentaire au prélèvement. L’impact sur ces 2 exploitations de Vauthiermont (EARL du Lavoir et EARL du Haut de l’Église) est important.

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 Données locales sur Angeot d’après enquête agricole en 2009 Les bâtiments et les contraintes agricoles à Angeot Carte 19 : Exploitants agricoles Carte 20 : les enjeux agricoles

D’après l’enquête réalisée sur le terrain, il reste 2 exploitants agricoles qui ont leur siège sur la commune Seul un bâtiment d’élevage d’une exploitation extérieure à Angeot a été localisé. Il est situé en sortie de village et en 2009. permet l’accès direct à un grand îlot de prairie de pâture (GAEC Michel).

Quinze agriculteurs exploitent les terres agricoles situées sur la commune d’Angeot. Deux exploitations ont été récemment achetées (le GAEC Haswil par le GAEC Michel) et l’exploitation de Jean Melliand par Jean-Marc RICHARD. Les îlots d’exploitation à Angeot

Hormis quelques beaux îlots, ces derniers sont plutôt de taille modeste. De plus ils sont assez dispersés sur le territoire de la commune et chaque exploitant possède plusieurs îlots. Les exploitations locales d’Angeot

L’exploitation de M. PERIAT est située à l’Ouest du village. Il effectue également des travaux agricoles. MATHIS Christian est également exploitant sur Angeot. Impact du projet de la LGV à Angeot sur les exploitations agricoles Nous n’avons pas rencontré, ni réussi à joindre Monsieur Périat et Monsieur Mathis et par conséquent nous n’avons pas plus d’information sur leur exploitation. Surface emprises totales du Commune du Exploitants Occupation du sol projet sur Angeot en ha siège (données provisoires SIG) Deux autres exploitations atypiques sont recensées sur la commune d’Angeot : il s’agit d’un élevage de Lamas appelé l’île aux lamas situé à la sortie Sud du village, ainsi qu’un élevage de Perroquets. 3 parcelles de culture 1,56 ha EARL DU HAUT DE Vauthiermont L'ÉGLISE % SAU 0,84% sur Angeot 3% emprise globale 3 parcelles de culture Les exploitations extérieures qui viennent exploiter à Angeot 1,25 ha EARL DU LAVOIR Vauthiermont 13 exploitations extérieures sont identifiées à Angeot : % SAU 0,73% sur Angeot 5,7% emprise globale – 4 viennent de Vauthiermont : M. BITSCH Jean-Pierre, le GAEC Haswil, l’EARL du Lavoir et l’EARL du Haut 3 parcelles de culture de l’Église, 2,23 ha GAEC DE LA VALLÉE Traubach le bas – 3 de Lachapelle-sous-Rougemont : le GAEC du Breuleux, et les exploitations de M. KAUFFMANN Henri et DE TRAUBACH % SAU 0,97% sur Angeot de M. GAUTHERAT Daniel, 1,45% emprise globale 1 parcelle de culture Lachapelle 0,24 ha – 1 de Reppe : l’EARL de la Loutre, GAEC DU sous BREULEUX % SAU 0,12% sur Angeot – 1 de Pérouse : Richard Jean-Marc qui possède également une adresse à Angeot, Rougemont 0,12% emprise globale – L’exploitation de la famille COURBOT de Denney, 1 parcelle de culture 1,47 ha GAEC HASWIL Vauthiermont % SAU 1% sur Angeot – 1 de Traubach-le-Bas : le GAEC de la Vallée de Traubach, 1,46% emprise globale – 1 du Haut-Rhin : Rhein Philippe. Tableau 51 : Emprise provisoire du projet de la LGV sur les exploitations agricoles – septembre 2010 Les emprises LGV touchent 5 exploitations dont 3 ont leur siège sur la commune de Vauthiermont. – 1 de Suisse : GAEC Michel. Aucune des exploitations de la commune d’Angeot n’est touchée.

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Denomination du Siége de Pluri- S.A.U. en S.T.H. en S.C.S. Mode de faire valoir Pratiques agro- Type contact type d'exploitation Age Succes. T.L. en ha Nb bovins exploit sur autres communes producteur l'exploitation activité ha ha en ha % propriété % location environnemenatles

PERIAT Eric ANGEOT

MELLIAND Jean ANGEOT téléphonique retraité

RICHARD Jean-Marc ANGEOT

MATHIS Christian ANGEOT

Angeot - Bessoncourt

vu en réunion en Chèvremont - Menoncourt COURBOT Gilles DENNEY 33 non 131 130 1 22 19 81 2003 Pérouse - Phaffans - Roppe

Vézelois

Brechaumont - Traubach-le-haut - 228 dont 48 en 100 laitières EARL DE LA LOUTRE vu en réunion en Production laitière et 30 (+150 Angeot - Eguenigue - Fontaine - agriculture raisonnée - contrat REPPE 49 non 150 dans fourrage : 17,8 et 320 16 84 (BRUN Christian et Nicole) 2003 et 2009 viande bovine Doubs) Lagrange - Larivière - Menoncourt - prime à l'herbe le doubs maïs + PT Viande Ropppe et dans le Doubs

EARL du HAUT DE Bellemagny - St Cosme - Angeot - Production laitière et L'EGLISE (KOENIG Jean vu en réunion en 153 VL et Fontaine - Foussemagne - Lachapelle VAUTHIERMONT viande bovine et 43 oui fils non 186,5 99 87 68,6 39 61 Produits label en projet Marie et SCHMITTLIN 2003 et 2009 133 VA sous Rougemont - Larivière - Novillard - céréales Marie thérèse) Petite Fontaine

Vauthiermont - Angeot - St Dizier EARL du Lavoir (ex GAEC vu en réunion en Production laitière et 75 VL 15VA L'Evêque - Larivière - Bethonvilliers - KOENIG) (KOENIG Jean VAUTHIERMONT 41 ? non 170,6 117 53,5 65 45 55 2003 et 2009 viandes bovine et ovine 50moutons St Cosme - Felon - Lagrange - François) Bellemagny

GAEC de la VALLE du vu en réunion en Production laitière et 300 VL et 50 TRAUBACH-LE-BAS 38 ? non 230 Vauthiermont - Reppe - Angeot,,, TRAUBACH 2009 viande bovine VA

GAEC DU BREULEUX LACHAPELLE SOUS vu en réunion en 192 (q) Eteimbes - Angeot - Bethonvilliers 31 ? non 211 pac 12 pac 93 180 100 (CRAVE Emmanuel) ROUGEMONT 2003 226 pac Leval - Petitefontaine - Romagny

GAEC HASWIL vu en réunion en Production laitière et Roderen - Eteimbes - St Cosmes - (HASSENBOEHLER Jean VAUTHIERMONT 55 oui non 145 130 VL 60VA 90 10 2003 et 2009 viande bovine Traubach le bas - Angeot -Larivière Marie)

Mortzwiller - Soppe le Bas Soppe

le Haut - Angeot - Bethonvillier LACHAPELLE SOUS vu en réunion en Production de viande GAUTHERAT Daniel 35 ? non 81,5 46 35,5 25 130 VA Foussemagne - Lagrange- Leval 37 63 ROUGEMONT 2003 et 2009 bovine + céréales Petitefontaine - Autrechêne - Reppe

St Germain - Fontaine - Larivière

LACHAPELLE SOUS KAUFFMANN Michel téléphonique retraité ROUGEMONT

LACHAPELLE SOUS KAUFFMANN Henri téléphonique Production laitière 50 oui non 57 10 47 40 70 Angeot - PetiteFontaine - Lachapelle Biologique ROUGEMONT

BITSCH Jean-Pierre Production laitière et VAUTHIERMONT téléphonique 54 fils non "100" 60 Angeot - St Cosme - Foussemagne GAEC du Breuil céréales

Tableau 52 : Tableau récapitulatif des exploitants agricoles pour la commune d’Angeot

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Le prélèvement sur les parcelles agricoles lié aux emprises du projet de la LGV ne met pas en péril les exploitations L’EARL de la Loutre est exploité par BRUN Christian et Nicole. Les terrains sont répartis entre les départements agricoles. L’exploitation la plus touchée l’est pour une surface d’un peu plus de 2 ha, ce qui représente moins de 1% du Territoire de Belfort et du Haut-Rhin, et concernent dix communes, dont Angeot, Fontaine, Larivière et Reppe. de sa SAU. 4 de ces 5 exploitations sont par ailleurs touchés sur une autre commune par le projet de la LGV. Une C’est une exploitation de 86 ha de SAU, dont l’assolement est le suivant : 32 ha de maïs, 6 ha de blé, 40 ha de des exploitations, l’EARL du Lavoir aura un prélèvement dû aux emprises du projet de la LGV supérieur à 5%. prairie, et le reste en jachère. Elle est orientée vers l’élevage et partage son troupeau entre bovins laitiers (77 têtes), À cet impact du aux prélèvements, s’ajoute la perturbation du secteur agricole qui est compris entre la forêt et et bovins viande (160 têtes). Seule une quinzaine d’hectares sont propriété de l’exploitation, le reste est en location. l’autoroute. Le projet va créer des parcelles agricoles qui seront très difficilement exploitables entre la forêt et la Les exploitants avaient respectivement 43 et 38 ans et n’ont pas encore envisagé leur succession. LGV, de par leur forme et leur taille. L’EARL Le Biau Potager est exploitée par RAPP Christophe et BRUN Denis. C’est une exploitation maraîchère La ligne va également intercepter le chemin agricole et forestier qui mène au captage d’alimentation d’eau potable de 6 ha de SAU. Toutes les parcelles se situent à Reppe, et 4 ha sont en propriété. Toute l’exploitation est d’Angeot. en Agriculture Biologique.

M. KAUFFMANN Gérard, qui exploite 70 hectares de SAU, a également son siège d’exploitation sur la commune. Il possède 40 jeunes bovins viande et exploite des terrains sur les communes de Vauthiermont, Fontaine et Reppe. Sa succession n’a pas été envisagée. L’exploitation céréalière de M. TACQUARD Lucien est une petite exploitation de 28 ha de SAU, dont 3  Données locales sur Reppe d’après enquête agricole en 2009 appartiennent à l’exploitant. Celui-ci cultive, avec son fils, 3 ha d’orge, 11 ha de blé, 2 ha de seigle,1 ha de colza et 2 ha de prairie. L’exploitation est menée en Agriculture Raisonnée. Les terrains sont situés sur les communes de Carte : Exploitants agricoles Reppe, Fontaine et Larivière.

M. WALGER Nicolas exploite 56 ha de SAU en céréaliculture, sur les communes de Reppe, Larivière, Vauthiermont, Fontaine, Bréchaumont et St-Cosme. Il ne possède que 2 ha des terrains qu’il cultive, le reste étant D’après l’enquête réalisée sur le terrain, il en location. Le parcellaire se partage entre 21 ha de blé, 19 ha de blé et 8 ha de prairie de fauche. Sa succession reste 10 exploitants agricoles professionnels n’a pas été envisagée. qui ont leur siège sur la commune en 2009. Aucune information n’a pu être collectée sur les exploitations de M. BRUN Jean-Marc, M. MONTAVON François et M. MONTAVON Rolland. Seize agriculteurs exploitent les terres agricoles situées sur la commune de Reppe. Dix d’entre Exploitation maraîchère à l’entrée Nord de Reppe eux ont leur siège d’exploitation à Reppe.

Les exploitations extérieures à Reppe Les exploitations locales de Reppe Les exploitations extérieures à Reppe, mais appartenant à des communes également étudiées dans le cadre des L’exploitation de M. BOURQUARDEZ Pierre est une petite exploitation de 30 ha de SAU. Ses terrains sont répartis Aménagements Fonciers, sont celles de M. GAUTHERAT Daniel de Lachapelle-sous-Rougemont, le GAEC de la sur six communes, dont Reppe, Fontaine et Vauthiermont. La plupart sont la propriété de l’exploitation. Rue de l’Église de Vauthiermont et l’EARL Bitsch de Frais.

L’exploitation est orientée vers l’élevage laitier avec 60 bovins laitier (30 vaches laitières, 30 génisses) et 18 ha de L’exploitation de M. MERCIER Francis de Novillard exploite une dizaine d’hectares, dont elle est propriétaire, sur la prairies. commune de Reppe. Sa SAU totale est de 69 hectares. Il élève un troupeau de 60 vaches et 40 bœufs de race Frisonne. L’exploitation est menée en Agriculture Raisonnée. La production laitière est associée à la démarche « La Route du lait » et les génisses destinées à la reproduction sont élevées suivant la Charte Montbéliard 2000. Le site a Le GAEC Haennig est également extérieur au lot 4. également l’estampille de l’AFAQ.

La construction d’un bâtiment destiné à l’élevage bovin et au stockage est en projet. Il serait situé à Reppe.

La succession devrait être assurée dans un premier temps par l’épouse de l’exploitant, puis par son fils.

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Denomination du Pluri- S.A.U. en T.L. en S.T.H. en S.C.S. Mode de faire valoir Siége de l'exploitation Type contact type d'exploitation Age Succes. Nb bovins exploit sur autres communes Pratiques agro-environnemenatles producteur activité ha ha ha en ha % propriété % location

charte des bonnes pratiques

BOURQUARDEZ Sylvie, vu en réunion en Production laitière et Brechaumont - Chavannes sur Etang la route du lait SODIAAL REPPE 30 oui non 30,5 12 18,5 15 65 90 10 Pierre et Eric 2003 et 2009 génétique animale Bethonvilliers - Fontaine Vauthiermont Bovins de reproduction : charte

Montbéliard 2000

48 en Brechaumont - Traubach-le-haut - EARL DE LA LOUTRE 228 dont vu en réunion en Production laitière et fourrage : 30 (+150 100 laitières Angeot - Eguenigue - Fontaine - agriculture raisonnée - contrat prime à (BRUN Christian et REPPE 49 non 150 dans 17,8 16 84 2003 et 2009 viande bovine maïs + Doubs) et 320 Viande Lagrange - Larivière - Menoncourt - l'herbe Nicole) le doubs PT Ropppe et dans le Doubs

EARL LE BIO POTAGER production de légumes (BRUN Denis et RAPP REPPE 36/39 non 6 0 68 32 biologiques Christophe)

GAEC TACQUARD Production laitière,

(TACQUARD Lucien et REPPE viande bovine, céréales

Damien) et légumes

STUCK Francis REPPE Elevage de chevaux

vu en réunion en Production laitière et MONTAVON David REPPE 30 ? non 63 31 65 Larivière - Fontaine - Bessoncourt 10 90 2009 céréales

MONTAVON François REPPE Maraîchage et céréale

WALGER Nicolas REPPE Production céréale

Production laitière et BRUN Jean-Marc REPPE céréales

vu en réunion en Production viande KAUFFMANN Gérard REPPE 50 ? non 75 53 21 34 40 2003 bovine et céréales

EARL BITSCH (BITSCH vu en réunion en Production laitière et Montreux Château - Foussemagne Agriculture raisonnée - A travailler en bio FRAIS 52 oui non 95,7 35,2 60,5 32 50 100 Rémi) 2003 et 2009 céréales Petit-Croix -Reppe - Brechaumont pendant 7 ans

EARL du HAUT DE Bellemagny - St Cosme - Angeot - Production laitière et L'EGLISE (KOENIG Jean vu en réunion en 153 VL et 133 Fontaine - Foussemagne - Lachapelle VAUTHIERMONT viande bovine et 43 oui fils non 186,5 99 87 68,6 39 61 Produits label en projet Marie et SCHMITTLIN 2003 et 2009 VA sous Rougemont - Larivière - Novillard - céréales Marie thérèse) Petite Fontaine

GAEC de la VALLE du vu en réunion en Production laitière et 300 VL et 50 TRAUBACH-LE-BAS 38 ? non 230 Vauthiermont - Reppe - Angeot,,, TRAUBACH 2009 viande bovine VA

retraité repris par fils GAEC HAENNIG GOMMERSDORF téléphonique pas voulu répondre aux (HAENNIG Joseph) questions

Mortzwiller - Soppe le Bas Soppe

le Haut - Angeot - Bethonvillier LACHAPELLE SOUS vu en réunion en Production de viande GAUTHERAT Daniel 35 ? non 81,5 46 35,5 25 130 VA Foussemagne - Lagrange- Leval 37 63 ROUGEMONT 2003 et 2009 bovine + céréales Petitefontaine - Autrechêne - Reppe St

Germain - Fontaine - Larivière

vu en réunion en Production viande Reppe - Petit-Croix - Vezelois - MERCIER Francis NOVILLARD 58 ? non 68,76 39 29 33 90 2003 et 2009 bovine et laitière Autrechêne - Magnier et Brechaumont

Tableau 53 : Tableau récapitulatif des exploitants agricoles pour la commune de Reppe

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Les bâtiments et les contraintes agricoles à Reppe  L’impact cumulé du projet LGV sur les exploitations agricoles Les bâtiments de l’exploitation de M. Bourquardez sont situés dans le village, alors que ceux de l’EARL de la Loutre sont situés hors de celui-ci, sur une parcelle en prairie.

En général, les exploitants souffrent du manque de prairies à proximité de leurs bâtiments d’élevage. L’EARL de la Loutre, qui a un parcellaire éclaté sur différentes communes, a besoin des parcelles qu’elle possède dans le territoire de Belfort pour son épandage.

L’EARL du Biau potager et l’EARL Bitsch sont des exploitations menées en agriculture biologique. Ce la pourraient poser des problèmes d’échange de parcelles.

Une partie des parcelles est drainée et l’EARL de la Loutre a un plan d’épandage.

Les îlots d’exploitation à Reppe

Les îlots agricoles sont petits et dispersés sur la commune. Une grande partie est en forme de lanière ce qui rend leur exploitation difficile. Ceci représente une contrainte pour les exploitants de la commune qui doivent parcourir de grandes distances pour rejoindre leurs parcelles.

Ce tableau récapitule les impacts par prélèvement pour chacune des exploitations touchées, ainsi que l’impact cumulé sur le parcours de la LGV de Frais à Angeot.

19 exploitations agricoles sont touchées par le projet de la LGV, certaines vont subir un prélèvement de leur SAU sur chacune des communes traversées par la ligne TGV, comme l’EARL du Haut de l’Église qui possède son siège à Vauthiermont.

6 exploitations sont concernées par un effet cumulé de prélèvement.

L’hypothèse suivante a été prise pour considérer si la pérennité de l’exploitation agricole était remise en cause : si plus de 5% de sa surface était imputée par le prélèvement LGV, il était considéré comme une remise en cause de la pérennité de cette exploitation. 3 exploitations sont concernées : il s’agit du Cuenat Francis de Fontaine, l’EARL du Lavoir de Vauthiermont et l’EARL sous la Ville de Frais.

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La carte des régions forestières indique que le département du Territoire de Belfort est concerné par trois régions 2.2. Sylviculture forestières qui sont : les Vosges cristallines au Nord, le Pays de Belfort à l’Ouest et le Sundgau à l’Est. S’y Carte 21 : Sylviculture adjoignent également les domaines forestiers des « Collines sous-vosgiennes Sud » et du « Jura ».

Les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Avec un taux de boisement de 32,3 %, cette région est Foussemagne et Reppe appartiennent à la région forestière du une des moins boisées du Département. Les massifs « Sundgau ». sont composés de futaies de feuillus et de taillis.

Les peuplements sont dominés par le chêne (47%) et  Données générales : l’Inventaire Forestier le hêtre (17%). Les autres boisements sont constitués à National 26% d’autres essences feuillues, à 10% d’épicéas et La carte des types de formations végétales a été réalisée par sapins et enfin à moins d’1% par d’autres conifères. l’IFN en 1995. Les secteurs fortement boisés sont situés au Nord du département, au niveau du relief de la montagne vosgienne. Le reste du territoire est occupé par des massifs forestiers Les communes sont entièrement situées dans la région composés essentiellement de futaie de feuillus et de taillis qui se forestière du Sundgau, dont les forêts couvrent 26% de répartissent de manière dispersée. sa surface. Les terrains forestiers appartiennent pour plus de 60% aux communes, 2% à l’État et 37% aux Les secteurs boisés sont surtout situés à l’Est et au centre du territoire. Il s’agit principalement de futaies de feuillus propriétaires privés. et de taillis.

 Considérations générales

On distingue les forêts privées, et les forêts soumises au régime forestier. Les forêts appartenant, soit au domaine privé de l’État, soit à une collectivité publique (commune, département, établissement public…) lorsqu’elles sont soumises au régime forestier, sont gérées par l’Office Nationale des Forêts.

Les forêts qualifiées de privées, quant à elles, appartiennent aussi bien à des propriétaires privés qu’à l’État ou à des collectivités territoriales mais elles ne sont pas soumises au régime forestier.

Les forêts soumises au régime forestier sont généralement gérées par l’Office Nationale des Forêts (ONF) dans le cadre d’un aménagement.

Les forêts privées, si elles possèdent une surface supérieure à 25 hectares, sont soumises à un Plan Simple de Gestion (PSG) géré par le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF). Le PSG est régit par le code forestier et en particulier les articles L.222-1 et suivants.

Les documents principaux de gestion forestière (l’aménagement et le PSG) sont des outils de connaissance (définition des peuplements, de l'infrastructure, etc), d'orientation (objectifs généraux et particuliers) et d'action (coupes et travaux utiles à la bonne croissance des arbres). Ils permettent notamment de bien prévoir les opérations à mener pour les 10 à 30 ans à venir.

Dans le Territoire de Belfort, les forêts publiques (domaniales et communales) sont les plus représentées. On dénombre 777 ha de forêts domaniales et 13 400 ha de forêts communales. Les forêts publiques représentent ainsi environ 54% de la surface forestière, contre 11 878 ha (46%) de forêt privée. Plus de 7000 propriétaires forestiers privés sont recensés, dont seulement 45 possèdent une surface supérieure à 25 ha.

La plupart des surfaces boisées de la zone d’étude sont des bois communaux, soumis au régime forestier et gérés Figure 25 : Carte des régions forestières du Territoire de Belfort - IFN 1995 par l’Office Nationale des Forêts (ONF).

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 Données locales Surface Aménagement Caractéristiques F.C. de 93,64 ha 2003-2018 Série unique traitée en futaie irrégulière par bouquets, afin d'obtenir la Forêt domaniale Fontaine Aménagement répartition suivante : chêne sessile et pédonculé (55%), hêtre (13%), forestier en feuillus précieux (7%), épicéa commun (5%), autres feuillus (20%) Aucune forêt domaniale n’est recensée sur le territoire des communes étudiées. cours de Affectée principalement à la production de bois d’œuvre feuillu et réalisation résineux tout en assurant la protection générale des milieux et des paysages Forêt communale Jeunesse : 10,64 ha Irrégulier : 82,78 ha D’une manière générale, les forêts sont affectées à la production de bois d’œuvre de feuillus, et plus Régénération : 16 ha particulièrement du chêne pédonculé qui est d’excellente qualité. Les frênes et les merisiers sont également très Bilan net escompté : 1 510 euros/an soit 16 euros/ha/an bons. Toutes les grumes sont vendues aux scieurs et menuisiers régionaux, et parfois exportés vers l’Allemagne et Affouage : exploitée en régie communale, les stères façonnés sont la Suisse. Le chauffage est entièrement consommé par les habitants, la demande est même parfois supérieure, ensuite vendus aux habitants (environ 200 stères/an). La tempête a pour certaine commune, aux possibilités de la forêt. créé une trouée de 5,17 ha

Les résineux et le chêne d’Amérique sont souvent présents à titre de relais de production. Autre info : distraction de plus de 1 ha pour accès à l’Aéroparc, Le verglas de 1978 a mutilé la plupart des forêts, et a amené à une exploitation exceptionnelle de bois cassé sur compensée par 6,78 ha p19 et 20, 73% de la forêt est concerné par de toute l’étendue des espaces boisés. Le verglas a touché principalement des petits bois, principalement des divers l’hydromorphie, peu fréquenté par le public, un itinéraire club vosgien et très fragiles tels que le bouleau, le tremble, l’aulne et le merisier. le GRE5, ramassage champignon, chasse.

La tempête du 26 décembre 1999 n’a pas épargnée ces massifs boisés, créant des trouées localisées. Ces dégâts, parfois considérables, ne sont toutefois pas très spectaculaires comme dans d’autre région française. Les zones sinistrées ont été cartographiées. Outre sa propre forêt communale, une partie des boisements de Fontaine correspondent à la forêt communale de Denney. Cette forêt est notamment retrouvée dans la moitié Nord du massif du Fay. Elle est essentiellement composée par une futaie adulte de chênes, quelques parcelles plus jeunes étant également présentes.

Forêt communale de Larivière

La forêt communale de Larivière s’étend sur près de environ 80 ha. Elle se compose des 5 massifs localisés en Forêt communale de Fontaine partie Ouest du territoire communal que sont, du Sud au Nord, le Petit-Bois, le Bois Rougemont, le Bois Leroy, le Bois Charagué et le Boizelin, ainsi que d’un boisement localisé à l’amont de la confluence Margrabant / ruisseau de La forêt communale de Fontaine s’étend sur environ 100 ha, au sein du massif du Fay. Les principales essences l’Étang Virgie, le Bois de la Marnière. Les principales essences recensées sur le territoire de Fontaine sont recensées sur le territoire de Fontaine sont majoritairement des feuillus. La forêt est gérée par l’ONF. Pour la majoritairement des feuillus ; Les boisements sont composés essentiellement de futaies jeunes à adultes de chêne, municipalité, la forêt est un patrimoine et doit être gérée pour l’avenir, c’est à ce titre qu’elle a en partie été quelques futaies mixtes et taillis étant également rencontrés. La forêt est gérée par l’ONF. constituée par l’achat de forêts privées. Cette ressource ne procure pas de revenus significatifs à la commune, bien que des ventes sur pied soient organisées. D’une manière générale, les forêts sont affectées à la production de bois d’œuvre de feuillus, et plus particulièrement de chêne, de frêne et de merisier. Toutes les grumes sont vendues aux scieurs et menuisiers régionaux, et parfois exportés vers l’Allemagne et la Suisse. L’affouage est limité à Larivière et exclusivement réservée à la population communale. On signalera que la demande en bois de chauffage est particulièrement forte depuis 2 ans. Toutefois, la commune n’est pas dépendante des revenus sylvicoles que lui procure sa forêt.

Le verglas de 1978 a mutilé la plupart des forêts, et a amené à une exploitation exceptionnelle de bois cassé sur toute l’étendue des espaces boisés. Le verglas a touché principalement des petits bois, principalement des divers très fragiles tels que le bouleau, le tremble, l’aulne et le merisier. La tempête du 26 décembre 1999 n’a pas épargnée ces massifs boisés, créant des trouées localisées. Ces dégâts, parfois considérables, ne sont toutefois pas très spectaculaires comme dans d’autre région française. Les zones sinistrées ont été cartographiées. La commune de Larivière est relativement peu touchée.

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Larivière Surface Aménagement Caractéristiques Forêt communale d’Angeot F.C. de 82,21 ha 1984-2006 Série unique traitée en conversion en futaie régulière de chêne pédonculé (70%), hêtre (12%), frêne (8%) et divers (10%) La forêt communale d’Angeot s’étend sur 169,73 ha. Les principales essences recensées sur le territoire d’Angeot Larivière sont majoritairement des feuillus, la partie Est a été planté de conifères. La forêt est gérée par l’ONF. Affectée principalement à la production de bois d’œuvre feuillu

Régénération : 23 ha Préparation : 16,2 ha Amélioration : 43 ha Surface Aménagement Caractéristiques Revenu net escompté : 39 100 frs/an F.C. d’Angeot 169,73 ha 2007-2026 Traitée en futaie régulière à groupe élargi Autre info : forêt bien desservie car traversée et bordée par des chemins départementaux, p9 : bordure de terrain de sport qui sert d’abri et de lieu Pour 20 ans Affectée principalement à la production de bois de repos aux sportifs et spectateurs, l’A36 forme une barrière d'œuvre tout en assurant la protection générale des infranchissable pour le gibier, aménagement de 500 m de piste le long p 2 milieux des paysages et l'accueil du public à 4, création de 2 places dépôts, aménagement de tables-bancs dans p9

Forêt communale de Vauthiermont Forêt communale de Foussemagne La forêt communale de Vauthiermont s’étend sur 96,7 ha. Les principales essences recensées sur le territoire de La forêt communale de Foussemagne s’étend sur environ 73 ha en partie Ouest de la commune, en continuité du Vauthiermont sont majoritairement des feuillus avec l’essence dominante le chêne. La forêt est gérée par l’ONF. massif du Grand Bois, ainsi qu’au niveau du ruisseau de l’étang des Cratsch. Les principales essences recensées sont des feuillus, le chêne est dominant. La forêt est gérée par l’ONF.

Surface Aménagement Caractéristiques Surface Aménagement Caractéristiques

F.C. de 96,70 ha 1999-2013 Série unique traitée en conversion et transformation en Série unique traitée en conversion et transformation en futaie Vauthiermont futaie régulière de chêne pédonculé (32%), de chêne régulière de chêne pédonculé (60%), de frêne, feuillus divers sessile (13%), hêtre (23%), charme (8%), aulne (6%), (30%) et de résineux (10%) frêne, merisier, érable (6%), bouleau, tremble, épicéa 1981-2004 Affectée principalement à la production de bois d’œuvre feuillu (9%) 72,74 ha (dernier connu) Régénération : 18,30 ha Affectée principalement à la production de bois d’œuvre Préparation : 8,82 ha de feuillu et de bois de chauffage feuillu, tout en assurant Amélioration : 45,62 ha la protection générale des milieux et des paysages Revenu net escompté : 4 130 euros/an Régénération : 21,54 ha Préparation : 22,80 ha Autres informations : l’étang des grands bois a été acheté par la commune. La pénétration est très difficile Amélioration : 46,31 ha à l’intérieur des parcelles par la présence de ronces. Le secteur a une tendance marécageuse ; les Jeunesse : 6 ha chemins sont très mouilleux. La présence de l’étang amène une fréquentation accrue. Le verglas de 1978 Autre info : concession : gazoduc, pipeline, ligne a mutilé la forêt. Il y avait un élevage de canards dans la p7. 2 places de dépôts seraient à créer au niveau électrique et câble téléphonique, la forêt est concernée des p6 et p14. Un aménagement d’une aire de repos est à prévoir près de l’étang. par la ZNIEFF de type II n°455, fréquentation de la forêt est faible, EBC, la commune a en projet la création d’un

sentier de rando sur le canton du haut bois (p1 à 13), création de routes empierrées et places de dépôts de bois (p 10, 21, 32, 33 et 36) Forêt communale de Reppe La forêt communale de Vauthiermont est divisé en 3 secteurs : l’un à l’Ouest vers la commune de Larivière au lieu- La forêt communale de Reppe s’étend sur 54,2 ha. Les principales essences recensées sur le territoire de Reppe dit « Les Bouleaux », un autre au Sud-Est du village au lieu-dit « Baidois » et le dernier au Nord-Est au lieu-dit « Le sont majoritairement des feuillus. La forêt est gérée par l’ONF. Haut bois ».

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Surface Aménagement Caractéristiques  Les espaces boisés classés dans les documents d’urbanisme F.C. de Reppe 54,2 ha 1984-2007 Traitée en futaie régulière à base de chêne Tous les massifs boisés de la commune de Fontaine soumis au régime forestier sont classés en zone naturelle et pédonculé avec hêtre, frêne et divers en mélange inscrits en espaces boisés classés. Affectée à la production ligneuse Tous les massifs boisés de la commune de Larivière soumis au régime forestier sont classés en zone naturelle et Régénération : 14,30 ha inscrits en espaces boisés classés dans le cadre du POS communal de 2001. Préparation : 6,13 ha Amélioration : 33,77 ha Revenu net escompté : 25 La commune de Vauthiermont ne possède pas de document d’urbanisme et par conséquent il n’y a pas d’espaces 300 frs/an boisés classés.

La commune d’Angeot possède une carte communale, par conséquent il n’y a pas d’espaces boisés classés sur la commune.

Forêts privées Les boisements de Foussemagne correspondant à la forêt communale sont identifiés dans le document d’urbanisme de la commune comme « espace boisé classé ». A Fontaine, le massif du Fay est, outre les forêts communales de Fontaine et Denney, composé de forêts privées. Aucune n'est soumise à un plan simple de gestion et la majorité des surfaces est mal entretenue. Ainsi, et de N’ayant pas de document d’urbanisme approuvé sur la commune de Reppe, il n’y pas par conséquence d’espace manière à assurer l’entretien de ses boisements, la commune de Fontaine procède à l’achat systématique des boisé classé sur le territoire de la commune. parcelles forestières privées mises en vente sur son territoire. Ces boisements privés sont essentiellement composés de futaies adultes de chênes, une peupleraie privée étant également rencontrée dans l’extrémité Nord- Ouest du territoire communal. Hors du massif du Fay, seul un petit boisement privé localisé en bordure de l’Aéroparc est présent sur la commune. Il est constitué d’un taillis de feuillus indifférenciés.  Caractéristiques globales des forêts

Outre la forêt communale de Larivière, les boisements sont exclusivement composés de forêts privées. Elles Surface communale et Surface soumise au Surface forêt Espace boisé totalisent près de 40 hectares à Larivière. Il s’agit essentiellement de parcelles périphériques aux secteurs de forêt Communes surface forestière régime forestier privée classé communale. Aucune forêt privée n'est soumise à un plan simple de gestion et une partie des surfaces est mal totale entretenue. On signalera également des problèmes de Bostryche (coléoptère ravageur lignivore) s’attaquant aux secteurs forestiers plantés d’épicéas. Ces boisements privés sont essentiellement composés de futaies adultes et 694 ha 135 ha (dont 100 ha Fontaine 15 ha 135 ha jeunes de chênes. Quelques boisements présentent des caractéristiques mixtes de taillis et futaie de feuillus 150 ha (22%) de FC de Fontaine) indifférenciés et enfin la partie Nord de la commune recèle d’une futaie adulte d’épicéas et d’un boisement humide associé au Margrabant dans sa partie la plus amont. 483 ha Larivière 82 ha 38 ha 82 ha 120 ha (25%) De petits bois privés sont présents sur la commune de Vauthiermont. Aucun n'est soumis à un plan simple de gestion. Ce sont surtout des bosquets de forêt privée en lisière des massifs communaux et des bois en bordure de 474 ha Vauthiermont 96,7 ha 35,3 ha - la vallée de la Saint-Nicolas (lieux-dits « Les Roseaux » et « Hauts Prés »). 132 ha (28%)

La forêt privée représente un quart de la surface forestière de la commune d’Angeot. Aucune n'est soumise à un 656 ha Angeot 170 ha 64 ha - plan simple de gestion. Ce sont surtout des parcelles boisées qui sont situées soit dans les massifs communaux ou 234 ha (35%) en lisère de ces massifs. Peu sont isolées dans les zones agricoles. La forêt privée est disséminée sur tout le 510 ha territoire de la commune d’Angeot. Foussemagne 73 ha 93 ha 90 ha 166 ha (31%) À Foussemagne, les surfaces de forêt privées représentent pour 90 hectares, environ 60% de la surface boisée de 388 ha Reppe 54 ha 40 ha la commune. Les bois privés sont localisés en partie centrale et Est du ban communal. Il s’agit de taillis de feuillus 94 ha (24%) plus ou moins bien entretenus, ainsi que d’une vaste peupleraie le long de la Saint-Nicolas.

De petits massifs privés sont présents sur la commune de Reppe. Aucun n'est soumis à un plan simple de gestion. Ce sont des massifs collés aux massifs communaux. 3 massifs privés sont à noter : Bois Haut, la Combe et Bois Leibe qui encadrent au Nord, Sud et Ouest le massif forestier communal du Haut Bois au Nord Est de la commune.

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L’impact du projet sur les espaces boisés Les activités économiques sont très limitées à Larivière. Au premier janvier 2013, 7 entreprises (hors exploitations agricoles) y sont recensées (données INSEE), dont 6 dans le secteur des services et 1 dans le domaine de l’industrie. La totalité des emplois sur la commune occupe environ 20 personnes. Les rétablissements de dessertes forestières sont analysés dans le chapitre relatif aux impacts du projet sur les voies de communication. On retrouve donc à Larivière l’entreprise COPROSID-recyclage, dont le siège est basé à Fontaine, deux artisans, un électricien et un chauffagiste, une chambre d’hôtes et enfin le péage APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône sur 6,4 ha seront prélevés sur la forêt communale de Fontaine. Le projet va avoir un effet de coupure important sur une l’A 36. parcelle forestière qui sera désolidarisée du reste du massif. D’un point de vue pratique pour les habitants de Larivière, la commune est desservie par des commerçants A Larivière, le projet de LGV va impacter une surface de 1 ha environ sur des boisements situés dans la vallée de ambulants (boulangerie, charcuterie…). Les centres commerciaux les plus à proximité sont ceux de Bessoncourt la Saint-Nicolas. (zone commerciale Ouest en bordure de l’A 36). Le projet LGV va prélever 3 ha sur la forêt communale de Vauthiermont. Concernant les pôles d’emplois qui occupent la majeure partie de la population de Larivière, Belfort et Mulhouse Le projet de la LGV concerne 8,3 ha de bois qui appartiennent à la commune d’Angeot, dont 4 ha sur la forêt représentent environ 90% des emplois de la population locale. L’Aéroparc de Fontaine et le péage de l’A 36 sont les communale d’Angeot, le reste est prélevé sur la forêt privée. La forêt privée est déjà morcelée dans ce secteur. Le deux principaux employeurs locaux. projet va créer des délaissés boisés, des parcelles enclavées et va séparer des morceaux de la forêt communale du reste du massif forestier. Il y aurait un intérêt de regrouper les parcelles privées d’un côté entre l’autoroute et le projet de la LGV et le reste du massif forestier communal de l’autre côté. Aucune installation à risques technologiques, ainsi qu’aucune carrière ou exploitation minière en activité, ne se Le projet de la LGV concerne, sur le territoire de Foussemagne, une petite surface de son bois communal, en limite trouvent sur le ban communal de Vauthiermont. Nord-Ouest de son ban. L’exploitation de Koenig est une installation classée pour la protection de l’environnement.

Il n’existe pas de projet industriel actuellement.

2.1. Industries et activités commerciales et artisanales Une entreprise de petits travaux agricoles (débroussaillage) et un restaurant – auberge du terroir sont présents sur Les principales activités de Fontaine sont localisées sur le site le territoire de la commune de Vauthiermont. de l’Aéroparc, ancien aérodrome de l’Otan reconvertit en zone On notera l’absence de commerce de proximité sur la commune de Vauthiermont. Les activités économiques sont d’activités sous la forme d’une ZAC (Zone d’Aménagement très limitées à Vauthiermont. Au premier janvier 2013, 3 entreprises (hors exploitations agricoles) y sont recensées Concerté) d’environ 270 ha. L’Aéroparc occupe la moitié Est du (données INSEE), dont 2 dans le secteur des services. La totalité des emplois sur la commune occupe environ 25 territoire communal de Fontaine. personnes. La zone d’activités de l’Aéroparc représente aujourd’hui environ

752 emplois, grâce à l’implantation d’une dizaine d’entreprises. Aujourd’hui remplie au deux-tiers, l’objectif est d’atteindre un total de 1 500 emplois sur ce site. Les principales entreprises Aucune installation à risques technologiques, ainsi qu’aucune carrière ou exploitation minière en activité, ne se de l’Aéroparc sont liées aux secteurs de l’industrie automobile trouvent sur le ban communal d’Angeot. et des transports, avec notamment Géodis et Norbert Dentressangle pour la logistique et Sate, Plastic Omnium et Il n’existe pas de projet industriel actuellement. Vostalpine Stamptec pour l’automobile. Ces 5 entreprises 3 petites zones d’activités sont présentent sur le territoire d’Angeot : regroupent à elles seules environ 600 emplois. Figure 26 : Localisation de l’Aéroparc de Fontaine o Au lieu-dit Sur le Chêne, à l’entrée Sud du village, où est située une entreprise de transport routier de marchandises. Sur le reste de la commune d’autres petites entreprises de type PME sont identifiées : un menuisier, un transporteur routier, une boulangerie épicerie, un électricien, un café restaurant, un cabinet médical et infirmier, une étude o Au lieu-dit Grand Champ de l’autre côté de l’autoroute où s’est installé une entreprise de travaux notariale. Il y a environ une vingtaine de petites entreprises qui représentent une quarantaine d’emplois. publics. o Et au lieu-dit Sur la Ville, une zone d’activités agricoles où il y a le siège de l’exploitation de Il y a un site SEVESO seuil bas sur la commune (Prologis) de Fontaine localisé dans la zone d’activité de Monsieur Périat ainsi que son activité de travaux agricoles. l’Aéroparc.

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D’autres entreprises ont été recensées de manière diffuse dans le village d’Angeot : Larivière possède une école nouvellement créée regroupant une classe de maternelle (grande section) et une classe de primaire (CP). Elle dispose également d’une salle d’activités. L’ancienne école communale a été o Les travaux publics Hassenboehler Roger, transformée en logements. Une cinquantaine d’élève fréquente cette école. o L’entreprise de mécanique générale SARL AMPM, Vauthiermont appartient au Syndicat de Gestion et d'Animation du Regroupement Pédagogique Intercommunal de o Une menuiserie métallique – Pose de PVC Fontaine (SIGARPIF).Il existe une classe de CE2 à Vauthiermont. o Un commerce de détail de fleurs, Angeot appartient au Syndicat de Gestion et d'Animation du Regroupement Pédagogique Intercommunal de o Piscines 90 qui réalise, rénove et entretien des SPA, Sauna et Hammam, Fontaine (SIGARPIF).Il existe une classe à Angeot qui regroupe les CM1 et CM2. o Un vendeur de Vinyles par correspondance, Foussemagne dispose de deux écoles maternelles et d’une école primaire (école Saint-Exupéry). Plus de 110 o 6 ou 7 assistantes maternelles. élèves fréquentent les écoles de Foussemagne. Elle s'est regroupée avec la Commune de Reppe pour créer le RPI On notera l’absence de commerce de proximité sur la commune d’Angeot. 11 entreprises sont recensées sur le Foussemagne/Reppe. territoire d’Angeot, dont 7 dans pour le secteur des services et 3 dans la construction. La totalité des emplois sur la Il existe une école primaire à Reppe, les écoles maternelles les plus proches se situent à Foussemagne. commune occupe environ 40 personnes.

Aucune installation à risques technologiques, ainsi qu’aucune carrière ou exploitation minière en activité, ne se trouvent sur le ban communal de Foussemagne. Il n’existe pas de projet industriel actuellement.  Les équipements de Santé La commune est doté de petites entreprises de type PME en nombre relativement important (une vingtaine) : un garage, une boulangerie, un tabac, architecte d’intérieur, un poney club, …. Par ailleurs, il existe une zone Larivière, Vauthiermont, Angeot, Foussemagne et Reppe ne disposent d’aucun équipement de santé. artisanale (La Glacière) qui regroupe 9 entreprises (Synergica, SIVAC, Ercisol, …). Sur l’ensemble du territoire communal, on dénombre 35 entreprises dont 21 dans le secteur des services, et une douzaine dans l’industrie et la Sont présents à Fontaine un médecin généraliste ainsi qu’une infirmière libérale. Par ailleurs, la commune accueille construction. La totalité des emplois sur la commune occupe environ 170 personnes. le centre EPONA, association et maison pour adolescents qui propose des services en matière de prise en charge psychologique des jeunes en difficulté. Ce centre est spécialisé dans la thérapie par les chevaux. Aucun autre équipement de santé n’est présent à Fontaine.

Aucune installation à risques technologiques, ainsi qu’aucune carrière ou exploitation minière en activité, ne se trouvent sur le ban communal de Reppe. Il n’existe pas de projet industriel actuellement.  Les équipements socio-culturels On notera l’absence de commerce de proximité sur la commune de Reppe. Les activités économiques sont très limitées à Reppe. Au premier janvier 2013, 4 entreprises (hors exploitations agricoles) y sont recensées (données La commune de Fontaine ne dispose pas d’équipements socioculturels spécifiques. La municipalité met à INSEE), dont 3 dans le secteur des services et 1 dans l’industrie. La totalité des emplois sur la commune occupe disposition une salle de la mairie pour l’organisation de ce type d’activités. environ 40 personnes. On recense à Fontaine le CLF (Comité de Loisirs de Fontaine). Cette association née en 1983 a pour but l’animation sociale, culturelle et sportive du village. Elle organise donc des manifestations ponctuelles (veillées, concours de belote, loto, marche populaire, gala de danse, exposition artisanale…), ainsi que des activités saisonnières (danse, gymnastique, step…). 2.2. Les équipements communaux Larivière n’a aucun équipement socioculturel spécifique. Une salle de la mairie est mise à disposition des associations et une salle du sous-sol de l’école devrait être prochainement aménagée spécifiquement à ces fins.  Les équipements scolaires Vauthiermont a une nouvelle salle communale. La commune de Fontaine fait l’objet, avec les communes du secteur d’étude de Frais, Larivière, Angeot et Vauthiermont, d’un regroupement scolaire. Ces communes participent toutes au RPI (Regroupement Pédagogique Angeot a une salle communale dans la cure pour les associations culturelles et sportives. Une association théâtrale Intercommunal) du SIGARPIF (Syndicat de Gestion et d’Animation du Regroupement Pédagogique Intercommunal est présente sur le territoire et rassemble une trentaine d’acteurs. de Fontaine). Un ramassage scolaire est organisé entre ces communes. Reppe n’a aucun équipement socio-culturel spécifique. On notera par ailleurs que le SIGARPIF gère parallèlement la cantine garderie et le centre de loisirs sans hébergement de Lagrange, auxquels ont accès les résidents de Fontaine. Foussemagne dispose d’une médiathèque située dans la Maison des Arches. La commune est également dotée d’une salle des fêtes d’une capacité de 300 personnes.

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 Les équipements sportifs et de loisirs Fontaine dispose de sentiers de randonnée, d’un terrain de tennis et d’un terrain de pétanque, ainsi que d’un terrain de football. Il y a également une aire de décollage de montgolfières.

Larivière dispose de deux terrains de football avec vestiaires et salle, ainsi que des sentiers de randonnée. Un terrain de multi-activités : football, handball, basket... accompagne la salle communale de Vauthiermont. Des sentiers de randonnées irriguent le territoire de la commune. Chaque année il y a une fête du village. Une association de chasse est sur Vauthiermont. Angeot possède une aire de jeux pour les adolescents et des sentiers de randonnée. L'association des Marcheurs d’Angeot organise chaque année en septembre une marche internationale rassemblant plus de 1 000 participants, sur des circuits adaptés à tous les âges et toutes les capacités sportives. Le Théâtre des Prés Jolis donne 3 représentations annuelles en faisant jouer des enfants dès six ans jusqu’aux adultes. Le but de l'Association de Gestion Culturelle et Sportive d'Angeot, l’angeloise est de faciliter ou d'organiser des activités sportives, culturelles ou périscolaires à Angeot : clubs de décoration florale, cours de stretching, gym, aérobic ont pu se mettre en place des soirées jeux de cartes sont organisées. Une association de chasse est sur Angeot.

La commune de Reppe dispose d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de football et d’un terrain de pétanque.

Enfin, la commune de Foussemagne possède une plateforme d’aéromodélisme, un terrain multi-activités (city- stades) et un poneyclub.

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3. LE FONCIER

La commune de Fontaine a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1980. Il a porté sur une surface de 411 ha, soit sur 59% de la surface communale.  Analyse des comptes de propriétés de Fontaine La commune de Larivière a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1976; à l’occasion du passage de l’A 36 sur 311 comptes de propriétés se partagent les 694 ha du territoire de la commune de Fontaine. la commune. Il a porté sur une surface de 473 ha, soit sur 98% de la surface communale. La commune de Fontaine est propriétaire de 104,5 hectares sur son territoire, pour 54 parcelles, essentiellement de La commune de Vauthiermont a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1964. Il a porté sur une surface de nature forestière. C’est le plus gros propriétaire foncier de la commune, avec la Société d’Équipement du Territoire 473 ha. de Belfort qui et celui détenant la parcelle la plus étendue (62,4 hectares). La commune d’Angeot a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1976. Il a porté sur une surface agricole et La SAFER (Société d’aménagement foncier et établissement rural) ne possède pas de terrain sur la commune de forestière de 567 ha, soit sur 86% de la surface communale. Fontaine. La commune de Foussemagne a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1970. Il a porté sur une surface de 364 Le tableau suivant illustre la répartition surfacique et parcellaire des comptes de propriété à Fontaine. ha, soit sur 70% de la surface communale. Nombre de La commune de Reppe a fait l’objet d’un remembrement clôturé en 1980. Il a porté sur une surface de 285 ha, soit Surface de la propriété cadastrale Total Pourcentage des parcelles sur 73% de la surface communale. comptes

< 0,5 ha 186 59,8% < 1 ha 215 69,1% > 0,5 ha 29 9,3% 3.1. Le parcellaire Fontaine : Le nombre total de parcelles s’élève à 809. La taille moyenne des parcelles est de 86 ares (soit 0,9 ha). < 2,5 ha 40 12,9% La parcelle la plus grosse possède une surface de 62,43 ha et la plus petite de 0,03 ares. 1 à 10 ha 2,5 à 5 ha 35 86 11,3% 27,7 Larivière : Le nombre total de parcelles s’élève à 549. La taille moyenne des parcelles est de 88 ares (soit 0,9 ha). La parcelle la plus grosse possède une surface de 14,48 ha et la plus petite de 0,11 are. > 5 ha 11 3,5%

Vauthiermont : Le nombre total de parcelles s’élève à 681. La taille moyenne des parcelles est de 69 ares (soit 0,7 10 à 20 ha 5 1,6% ha). La parcelle la plus grosse possède une surface de 34,15 ha et la plus petite de 0,03 are. > 10 ha 10 3,2% > 20 ha 5 1,6% Angeot : Le nombre total de parcelles s’élève à 783. La taille moyenne des parcelles est de 84 ares (soit 0,84 ha). La parcelle la plus grosse possède une surface de 69,9 ha et la plus petite de 0,04 are. TOTAL 311 100 % Tableau 54 : Répartition des comptes de propriétés par catégorie de surface à Fontaine

3.2. Les comptes de propriétés Les comptes se répartissent selon 3 types de propriété définis en accord avec le contexte local : Analyse cartographique  La petite propriété (moins de 1 ha) Carte : Parcelles uniques  La moyenne propriété (entre 1 et 10 ha)  La grande propriété (supérieur à 10 ha) Carte : Propriétaires de moins de 2,5 ha A Fontaine, la grande propriété représente moins de 5 % des parcelles. Les comptes de plus de 5 ha couvrent Carte : Propriétaires entre 2,5 et 5 ha 431,5 hectares, soit 62% du territoire communal. A l’inverse, la petite propriété représente près de 70 % des Carte : Propriétaires de plus de 5 ha parcelles.

Carte : Propriétés de la Commune

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Le tableau suivant illustre l’émiettement du parcellaire de Larivière. Il présente par surface totale et nombre de La propriété de moins de 2,5 ha parcelles du compte, la part et le nombre de comptes de propriété correspondants. Ce type de compte de propriété est très représenté à Fontaine. Elle correspond majoritairement aux bâtis et jardins Nombre de comptes de propriété en % et en chiffres bruts du village, mais également à quelques parcelles boisées du Nord-Ouest de la commune ainsi qu’à quelques secteurs agricoles de la périphérie proche du village. La propriété de moins de 2,5 hectares correspond en grande Surface totale partie aux parcelles de propriété unique. du compte Nombre total de parcelles du compte 1 de 2 à 5 de 6à 10 de 11 à 20 > 20 total La propriété comprise entre 2,5 et 5 ha < 50 ares 68,8% (128) 30,1% (56) 1,1% (2) 0 0 100% (186) Cette classe de compte de propriété est peu représentée à Fontaine. Elle correspond à des espaces principalement 50 ares à 1 ha 48,3% (14) 51,7% (15) 0 0 0 100% (29) agricoles, mais également bâtis, notamment dans le cadre de la zone d’activités de l’Aéroparc. Assez Peu corrélée avec les propriétés uniques, la répartition des surfaces reste toutefois peu dispersée. En effet, les comptes de 1 à 2,5 ha 60% (24) 27,5% (11) 12,5% (5) 0 0 100% (40) propriété compris entre 2,5 et 5 ha sont souvent composés de groupes accolés de parcelles de taille petite à moyenne, formant des ensembles d’un seul tenant. Il arrive toutefois que la propriété soit divisée en 2 voire 3 ilots, 2,5 à 5 ha 31,4% (11) 60% (21) 5,7% (2) 0 2,9% (1) 100% (35) rarement plus.

5 à 10 ha 9,1% (1) 36,3% (4) 27,3% (3) 18,2% (2) 9,1% (1) 100% (11) La propriété comprise entre 5 et 10 ha >= 10 ha 0 20% (3) 20% (2) 40% (4) 10% (1) 100% (10) Peu représentée, ce type de compte de propriété occupe majoritairement des terrains agricoles. Les différentes parcelles de taille petite à moyenne d’un même compte sont relativement dispersées sur la commune. Il n’est en Total (178) (111) (14) (6) (3) (311) effet pas rare d’avoir 4 à 5 ilots de propriété pour un même compte. Cependant, quelques propriétaires bénéficient Tableau 55 : Émiettement du parcellaire de Fontaine de parcelles regroupées en une seule surface continue. On notera que le compte le plus dispersé est celui de A Fontaine, on constate que : l’Association Foncière de Fontaine, propriétaire des chemins de la commune.

- les comptes de la petite propriété se répartissent entre propriétaires de parcelle unique (142 comptes sur 215) et propriétaires de 2 à 5 parcelles (71/215), aucun compte n'ayant plus de 10 parcelles, la petite propriété est donc La grande propriété (supérieure à 10 ha) moyennement émiettée ; La grande propriété correspond essentiellement aux boisements de Fontaine ainsi qu’à la zone d’activités de - la moyenne propriété montre un émiettement faible, la majeure partie des propriétaires ayant entre 1 et 5 parcelles l’Aéroparc. Quelques secteurs agricoles de la vallée de la Saint-Nicolas y participent également. La grande (72 comptes sur 86), 10 comptes ayant entre 6 et 10 parcelles et 4 plus de 10 ; propriété couvre la majeure partie de la commune sans distinction. Seule le village et ses abords directs sont peu - la grande propriété montre un émiettement faible, seul 1 propriétaire sur les 10 composant les grands comptes concernés. Sur les principaux grands comptes, les terrains des communes de Fontaine et Denney sont surtout ayant plus de 20 parcelles et 5 en ayant moins de 11. On notera en particulier la commune de Fontaine, principal présents au niveau des boisements et forment des ilots relativement groupés. Sur la partie Est de la commune, le propriétaire surfacique pour 54 parcelles. secteur de l’Aéroparc est également largement occupé par deux grands comptes. Si l’un est d’un seul tenant, celui de la Société d’Équipement du Territoire de Belfort est plus éclaté, correspondant à des parcelles non-bâties de l’Aéroparc. Enfin, les comptes agricoles de la partie centrale de la commune sont plus dispersés, avec pour la majorité d’entre eux 3 voire 4 ilots. Les parcelles restent majoritairement de belle taille. La propriété unique

Les propriétaires qui ne possèdent qu’une seule parcelle sont nombreux sur la commune de Fontaine. Ils correspondent majoritairement aux parcelles en secteur urbanisé du village, à des parcelles boisées privées de La propriété communale l’extrémité Nord-Ouest du ban, ainsi qu’à des parcelles agricoles de la vallée de la Saint-Nicolas ou encore localisées à l’extrémité Sud-Est du territoire communal. Ces propriétés uniques correspondent à des petites La commune de Fontaine détient 104,5 ha de son territoire. Principal propriétaire, ses terrains se localisent propriétés lorsqu’elles sont situées en secteur urbanisé et à des parcelles moyennes dans les autres cas. Les essentiellement sur la moitié Ouest du ban et sont constitués par les boisements communaux du Fay. Quelques parcelles de plus de 2,5 hectares sont rares. parcelles agricoles de faible taille sont également propriété communale. Outre le quart Sud-Ouest de la commune exclusivement forestier, les autres ilots de propriété communale sont de taille relativement réduite.

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Nombre de comptes de propriété en % et en chiffres bruts  Analyse des comptes de propriétés de Larivière Surface totale du compte Nombre total de parcelles du compte 220 comptes de propriétés se partagent les 483 ha du territoire de la commune de Larivière. 1 de 2 à 5 de 6à 10 de 11 à 20 > 20 total La commune de Larivière est propriétaire de 89 hectares sur son territoire, pour 55 parcelles, essentiellement de nature forestière. C’est le plus gros propriétaire foncier de la commune et celui détenant la parcelle la plus étendue < 50 ares 84,7% (105) 15,3% (19) 0 0 0 100% (124) (environ 14 hectares). 50 ares à 1 ha 66,7% (16) 33,3% (8) 0 0 0 100% (24) La SAFER (Société d’aménagement foncier et établissement rural) possède 1 parcelle sur la commune de Larivière. Cette parcelle de 1,76 hectare se trouve au lieu-dit « Sur le Gairtirat ». Les parcelles SAFER sont aujourd’hui propriété de SNCF Réseau. 1 à 2,5 ha 60% (15) 36% (9) 4% (1) 0 0 100% (25)

2,5 à 5 ha 22,2% (6) 63% (17) 14,8% (4) 0 0 100% (27)

Le tableau suivant illustre la répartition surfacique et parcellaire des comptes de propriété. 5 à 10 ha 7,7% (1) 46,1% (6) 23,1% (3) 0 23,1% (3) 100% (13) Nombre de Surface de la propriété cadastrale Total Pourcentage des parcelles comptes >= 10 ha 0 14,3% (1) 57,1% (4) 0 28,6% (2) 100% (7)

< 0,5 ha 124 56,3 Total (143) (60) (12) (0) (5) (220) < 1 ha 148 67,2% > 0,5 ha 24 10,9 Tableau 57 : Émiettement du parcellaire de Larivière A Larivière, on constate que : < 2,5 ha 25 11,4% 1 à 5 ha 52 23,7% - la majeure partie des comptes de la petite propriété possède 1 seule parcelle (121 comptes sur 148), aucun > 2,5 ha 27 12,3% compte n'ayant plus de 5 parcelles, la petite propriété est donc faiblement émiettée ;

< 10 ha 13 5,9% - la moyenne propriété montre un émiettement faible, la majeure partie des propriétaires ayant entre 1 et 5 parcelles (47 comptes sur 52), aucun compte n’ayant plus de 10 parcelles ; > 5 ha 10 à 20 ha 4 20 1,8% 9,1% - la grande propriété montre un émiettement moyen, 75% des propriétaires ayant moins de 10 parcelles (15 > 20 ha 3 1,4% comptes sur 20) et seuls 5 comptes totalisant plus de 20 parcelles. On notera en particulier la commune de Larivière, principal propriétaire surfacique pour 55 parcelles. TOTAL 220 100 %

Tableau 56 : Répartition des comptes de propriétés par catégorie de surface à Larivière La propriété unique

A Larivière, la grande propriété représente moins de 10 % des parcelles. Les 20 comptes de grande propriété Les propriétaires qui ne possèdent qu’une seule parcelle sont nombreux sur la commune de Larivière. Ils couvrent environ 276 hectares, soit 57% du territoire communal. A l’inverse, la petite propriété représente près de correspondent majoritairement aux parcelles en secteur urbanisé du village, et dans une moindre mesure à des 70 % des parcelles. parcelles agricoles. Ces propriétés uniques correspondent à des petites propriétés lorsqu’elles sont situées en secteur urbanisé et à des moyennes propriétés en zone agricole. Les grandes propriétés sont très peu représentées.

La propriété de moins de 2,5 ha

Le tableau suivant illustre l’émiettement du parcellaire de Larivière. Il présente par surface totale et nombre de Elle correspond majoritairement aux bâtis et jardins du village, mais également à quelques parcelles boisées du parcelles du compte, la part et le nombre de comptes de propriété correspondants. Nord de la commune ainsi qu’à quelques secteurs agricoles de la périphérie proche du village. La propriété de moins de 2,5 hectares correspond en grande partie aux parcelles de propriété unique.

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La propriété comprise entre 2,5 et 5 ha Surface de la propriété cadastrale Nombre Total Pourcentage

Elle correspond principalement à des secteurs agricoles. Peu corrélée avec les propriétés uniques à l’exception de < 1 ha < 0,5 ha 110 la partie Sud du territoire communal, la répartition des surfaces reste toutefois peu dispersée. En effet, les comptes 141 71,9 % de propriété compris entre 2,5 et 5 ha sont souvent composés de groupes accolés de parcelles de taille petite à > 0,5 ha < 1 ha 31 moyenne, formant des ensembles d’un seul tenant. Il arrive toutefois que la propriété soit divisée en 2 voire 3 ilots, rarement plus. > 1 ha < 2,5 ha > 1 ha < 2,5 ha 22 22 11,2 %

La grande propriété (supérieur à 5 ha) > 2,5 ha < 5 ha > 2,5 ha < 5 ha 12 12 6,1 % La grande propriété correspond essentiellement aux boisements ainsi qu’aux grands secteurs agricoles. Elle est > 5 ha particulièrement présente à Larivière et se répartit sur l’ensemble du ban communal sans distinction. Seule le village > 5 ha < 10 ha 10 et ses abords directs sont peu concernés. L’émiettement est moyen, seuls 5 comptes ont plus de 20 parcelles et les autres en ont moins de 10. La taille des parcelles est très variée. Les ilots de propriétés sont relativement peu > 10 ha < 20 ha 7 21 10,8 % émiettés, la majorité des comptes étant composés de 2 à 3 ilots formés du regroupement de 2 à 5 parcelles. Seuls quelques propriétaires font exception, dont la commune de Larivière, en multipliant les ilots de propriété sur > 20 ha 4 l’ensemble du ban communal. TOTAL 196 100 % La propriété communale Tableau 58 : Répartition des comptes de propriétés par catégorie de surface La propriété communale est très émiettée avec 55 parcelles pour une vingtaine d’ilots. Les parcelles sont de toutes tailles mais majoritairement grandes à moyennes. Elles correspondent à des boisements (environ 80 ha), des terres Le tableau suivant illustre l’émiettement du parcellaire de Vauthiermont. Il appréhende la répartition de chaque agricoles (près d’une dizaine d’hectares) et à des lotissements communaux (1 à 2 ha). Les principaux ilots sont classe de surface de compte par nombre de parcelles. localisés sur la frange Ouest de la commune.

Nombre de parcelles en % et chiffres bruts Surface du compte 1 de 2 à 5 de 6 à 10 de 11 à 20 > 20 Total

 Analyse des comptes de propriétés de Vauthiermont < 50 ares 64,6% (71) 34,5% (38) 0,9% (1) 0 0 100% (110) 196 comptes de propriétés se partagent les 474 ha du territoire de la commune de Vauthiermont. 50 ares à 1 ha 48,4% (15) 45,2% (14) 3,2% (1) 3,2% (1) 0 100% (31) 1 à 2,5 ha 31,8% (7) 59,1% (13) 9,1% (2) 0 0 100% (22) Les 21 comptes de propriétés de plus de 5 ha ont été cartographiés en 2 cartes : les propriétaires de 5 à 10 ha et celle des plus de 10 ha. L’ensemble de ces grands propriétaires couvre environ 335 ha, soit plus de 71% du 2,5 à 5 ha 25% (3) 50% (6) 8,3% (1) 16,7% (2) 0 100% (12) territoire communal. 5 à 10 ha 0 20% (2) 40% (4) 30% (3) 10% (1) 100% (10)

La commune de Vauthiermont détient près de 106 ha. C’est le plus gros propriétaire. Il s’agit principalement de >= 10 ha 0 9,1% (1) 9,1% (1) 54,5% (6) 27,3% (3) 100% (11) forêt, le reste correspondant à des parcelles urbanisées Le parcellaire communal est dispersé sur l’ensemble du territoire. Total 96 74 10 12 4 196 La SAFER (Société d’aménagement foncier et établissement rural) possède 26 parcelles sur la commune de Vauthiermont. Les parcelles sont situées aux lieux-dits « Les Noues », « Grande Planche » et « Goutte Lietard » Tableau 59 : Émiettement du parcellaire de Vauthiermont pour un total de 13ha 10a 10ca au droit du passage de la LGV en juin 2010. Les parcelles SAFER sont aujourd’hui propriété de SNCF Réseau.

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La petite propriété (moins de 1 ha) La SAFER (Société d’aménagement foncier et établissement rural) possède 3 parcelles sur la commune d’Angeot. Elle est bien représentée avec 241 comptes, soit 72 % du nombre de propriétaires. Les 3 parcelles sont situées au lieu-dit « Les Hauts-Prés » pour des surfaces de 21a37, 1ha 57a 33 et 5a82, soit un total de 1ha 84a 52 au droit du passage de la LGV. Les parcelles SAFER sont aujourd’hui propriété de SNCF Elle correspond majoritairement aux bâtis et jardins du village, mais également à des parcelles boisées le long de la Réseau. Saint-Nicolas aux lieux-dits « Les hauts prés » et « les Roseaux ». Les très petites propriétés sont un peu émiettées : la majorité des comptes (86 soit 61 %) ne possèdent qu’une parcelle, et 52 ont entre 2 et 5 parcelles. 3 petites propriétés possèdent plus de 5 parcelles.

La moyenne propriété (entre 1 et 5 ha) Surface de la propriété cadastrale Nombre Total Pourcentage

Elle représente 34 comptes, soit 17 % des comptes de propriétés. < 1 ha < 0,5 ha 189 Elle correspond notamment à des secteurs boisés, des parcelles agricoles et à des parcelles attenantes à la zone 227 70,7 % urbaine. L’analyse des propriétés montre un émiettement modéré : 56% des comptes de 1 à 5 ha possédant entre 2 > 0,5 ha < 1 ha 38 et 5 parcelles, 29% 1 seule parcelle et 9 % entre 6 et 10 parcelles. 2 comptes de moyenne propriété possèdent plus de 11 parcelles. > 1 ha < 2,5 ha > 1 ha < 2,5 ha 44 44 13,7 %

De manière cartographique, l’émiettement parcellaire est visible, un même propriétaire possède plusieurs parcelles > 2,5 ha < 5 ha > 2,5 ha < 5 ha 24 24 7,5 % qui parfois sont regroupées dans le même secteur et parfois dispersés sur le territoire. > 5 ha > 5 ha < 10 ha 18 La grande propriété (supérieur à 5 ha) > 10 ha < 20 ha 5 26 10,5 % Elle représente 21 comptes, soit 11 % du nombre total de comptes de propriétés. 10 comptes soit 5,1 %, possèdent entre 5 et 10 ha, 7 entre 10 et 20 ha et 4 comptes ont plus de 20 ha. Il s’agit des espaces boisées, puis agricoles de > 20 ha 3 prairies et de cultures. L’émiettement parcellaire est fortement marqué avec 18 comptes de propriétés (86 %) qui possèdent plus de 6 parcelles, dont notamment 4 comptes qui sont propriétaires de plus de 20 parcelles. TOTAL 321 100 % Pour un même compte, malgré le fait qu’il soit composé de nombreuses parcelles, ces dernières sont généralement Tableau 60 : Répartition des comptes de propriétés par catégorie de surface assez bien regroupées en îlots. Cependant, quelques propriétaires possèdent des parcelles ou des îlots dispersés sur l’ensemble du territoire. La commune est le plus gros propriétaire avec plus de 105 ha répartie en 48 parcelles. Le tableau suivant illustre l’émiettement du parcellaire d’Angeot. Il appréhende la répartition de chaque classe de surface de compte par nombre de parcelles. La propriété unique Nombre de parcelles en % et chiffres bruts Surface du N°Carte Les propriétaires qui ne possèdent qu’une seule parcelle sont assez nombreux sur la commune de Vauthiermont : compte 1 de 2 à 5 de 6 à 10 de 11 à 20 > 20 Total 96 comptes soit près de la moitié des propriétaires. Il s’agit souvent de petits propriétaires, voire de la moyenne propriété. Les parcelles sont soit dans la zone urbaine, soit des parcelles boisées. 70,4% Carte < 50 ares 29,6% (56) 0 0 0 100% (189) (133)

50 ares à 1 ha 52,6% (20) 47,4% (18) 0 0 0 100% (38) Carte  Analyse des comptes de propriétés d’Angeot 1 à 2,5 ha 43,2% (19) 43,2% (19) 11,3% (5) 2,3% (1) 0 100% (44) 321 comptes de propriétés se partagent les 658 ha du territoire de la commune d’Angeot. Carte 2,5 à 5 ha 16,7% (4) 58,3% (14) 25% (6) 0 0 100% (24)

Les 26 comptes de propriétés de plus de 5 ha ont été cartographiés en 2 cartes : les propriétaires de 5 à 10 ha et 5 à 10 ha 5,6% (1) 50% (9) 27,7% (5) 5,6% (1) 11,1% (2) 100% (18) celle des plus de 10 ha. L’ensemble de ces grands propriétaires couvre environ 445 ha, soit plus de 67% du Carte >= 10 ha 0 25% (2) 37,5% (3) 25% (2) 12,5% (1) 100% (8) territoire communal.

La commune d’Angeot détient 184 ha. C’est le plus gros propriétaire. Il s’agit principalement de forêt, le reste Total 177 118 19 4 3 321 correspondant à des parcelles urbanisées (la mairie, la cure) ou proche de la zone urbaine. Le parcellaire Tableau 61 : Émiettement du parcellaire d’Angeot communal est répartie sur l’ensemble du territoire.

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La petite propriété (moins de 1 ha) Elle est bien représentée avec 227 comptes, soit 70,7 % du nombre de propriétaires. 3.3. Impact du projet sur le foncier Elle correspond majoritairement aux bâtis et jardins du village, mais également à des parcelles boisées le long du Margrabant. Les très petites propriétés ne semblent pas spécialement dispersées : la majorité des comptes (153 soit 80 %) ne possèdent qu’une parcelle, et 74 ont entre 2 et 5 parcelles. Aucune petite propriété ne possède plus de 5 parcelles.  Impact du projet sur le foncier de Fontaine

La moyenne propriété (entre 1 et 5 ha) Emprises totales des parcelles Elle représente 68 comptes, soit 21 % des comptes de propriétés. concernées par le projet de la LGV Propriétaires Nombre de Elle correspond notamment à des secteurs boisés, des étangs, des parcelles agricoles et à des parcelles attenantes Surfaces en ha (données SIG) à la zone urbaine. L’analyse des propriétés montre un émiettement modéré : 48% des comptes de 1 à 5 ha parcelles possédant entre 2 et 5 parcelles, 34% 1 seule parcelle et 16 % entre 6 et 10 parcelles. Un compte de moyenne AFFOLTER/ANDRE RENE 0,2035 1 propriété possède plus de 11 parcelles. ASSOCIATION FONCIERE DE FONTAINE 1,0695 11 BOILLOD/FRANCIS JULES 0,3084 1 De manière cartographique, l’émiettement parcellaire semble peu marqué dans la mesure où les propriétaires ont CHARRETON/HENRI EMILE 0,1234 2 une parcelle unique ou leurs parcelles sont regroupées. COMMUNE DE FONTAINE 7,3711 9 DEPARTEMENT DU TERRITOIRE DE BELFORT 0,0271 2 FIETIER/ANDREE MARIE-THERESE COLETTE 0,4785 2 La grande propriété (supérieur à 5 ha) FRICKER/BERNARD EMILE JOSEPH 0,3138 1 Elle représente 26 comptes, soit 8 % du nombre total de comptes de propriétés. 18 comptes soit 5,6 %, possèdent HANTZ/MAURICE ANDRE MARCEL 3,7236 4 entre 5 et 10 ha, 5 entre 10 et 20 ha et 3 comptes ont plus de 20 ha. Il s’agit des espaces boisées, puis agricoles de IFFENECKER/PASCALE PAULETTE ROLANDE 0,8837 1 prairies et de cultures. L’émiettement parcellaire est ici davantage marqué avec 14 comptes de propriétés (50 %) JULLEROT/BERNARD MARCEL 2,3883 5 qui possèdent plus de 6 parcelles, dont notamment 3 comptes qui sont propriétaires de plus de 20 parcelles. JULLEROT/JEAN MARIE ROBERT 0,2628 1 KOCH/CHANTAL LEONIE ALPHONSINE 0,4408 1 Pour un même compte, le parcellaire est assez bien regroupé en îlots. Cependant, quelques propriétaires KOENIG/HENRI DANIEL 0,5042 2 possèdent des parcelles ou des îlots dispersés sur l’ensemble du territoire. MANARANCHE/MONIQUE GILBERTE 0,5373 1 La commune d’Angeot est le plus gros propriétaire avec plus de 184 ha répartie en 35 parcelles. PERUGGIA/RAYMONDE MARIE JOSEPHINE 0,0092 1 RICHARD/MARCELLINE GERMAINE 2,4344 2 SCHITTLY/HENRI LEON 0,7308 1 La propriété unique SCHULLER/CAROLE 0,4956 2 VERRIER/CLAUDE MARCEL JOSEPH 0,3863 2 Les propriétaires qui ne possèdent qu’une seule parcelle sont assez nombreux sur la commune d’Angeot. Il s’agit VERRIER/DANIEL ROBERT PIERRE 0,9087 2 souvent de petits propriétaires, voire de la moyenne propriété. Les parcelles sont soit dans la zone urbaine, soit des Total 23,6 ha 54 parcelles boisées.  Tableau 62 : Emprise du projet de la LGV sur les propriétés de Fontaine

21 propriétés soit 7 % du nombre de comptes de propriété de la commune (311) de Fontaine sont touchées par l’emprise du projet de LGV. 54 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

La surface parcellaire totale affectée est de 25,5 hectares, soit 36,7% de la surface communale (694 ha).

Le projet de LGV met en cause le foncier forestier et agricole à Fontaine.

5 propriétaires sur 21 sont touchés pour plus de 1 hectare et 1 est affecté pour plus de 5 hectares : il s’agit de la commune de Fontaine pour 7,4 ha au niveau de la forêt communale.

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 Impact du projet sur le foncier de Larivière

Emprises totales des parcelles  Impact du projet sur le foncier de Vauthiermont concernées par le projet de la LGV Propriétaires Emprises totales du projet de la LGV Surfaces en ha Nombre de Propriétaires (données SIG) parcelles Surfaces en ha (données SIG) Nombre de parcelles ASS FONCIERE DE LARIVIERE 0,2315 3 ASSOCIATION FONCIERE DE 0,0105 1 BAILLAIS/JEAN-CLAUDE 0,3343 1 VAUTHIERMONT CHRETIEN/RENE CAMILLE 1,0568 1 COMMUNE DE LARIVIERE 1,4893 3 CHRETIEN/HENRI 0,9758 1 CUENAT/RENE JOSEPH 0,261 1 COMMUNE DE VAUTHIERMONT 2,7181 4 CUENOT/PAULETTE MARIE THERESE 0,5278 1 DEPARTEMENT DU TERRITOIRE DE BELFORT 0,0859 3 EARL DU HAUT DE L'EGLISE 0,1758 1 GOFFINET/HUGUETTE MARIE LUCIE 0,0001 1 FIETIER/GILLES GASTON 0,0474 1 HERRGOTT/MARC PIERRE PAUL 0,0303 1 PETITPERRIN/HERVE EMMANUEL FRANCIS 0,3619 1 GIRARDIN/MARIE-JEANNE DENISE 1,2271 1 SCHURCK/PHILIPPE PIERRE LEON 0,8058 1 GIRARDIN/PHILIPPE JEAN-PIERRE 1,1096 1 THIEBAUT/PIERRE MARIE JOSEPH 0,4667 1 TOURNIER/NICOLAS RENE ALPHONSE 0,1394 1 HASSENBOEHLER/JEAN-MARIE 0,6467 1 Total 5,79 ha 20 Tableau 63 : Emprise du projet de la LGV sur les propriétés KOENIG/ANDRE ALFRED EMILE 0,4576 1

13 propriétés soit 6 % du nombre de comptes de propriété de la commune (220) de Larivière sont touchées par KOENIG/HENRI DANIEL 1,622 3 l’emprise du projet de LGV. 20 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. MILLOTTE/DENISE ALICE 1,0117 2 La surface totale affectée est de 6,1 hectares, soit 1,3% de la surface communale (483 ha).

Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et dans une moindre mesure le foncier forestier. SAFER 0,9663 2 SCHMITTLIN/MARIE HELENE 2 propriétaires sont touchés pour plus de 1 hectare. Les plus affectés sont la commune de Larivière pour 0,4508 2 1,5 hectares et M. Chretien pour 1 hectare. DENISE ELISABETH SCHURCK/CELESTIN 0,1702 2 inconnu 3,9472 9 Total 15,53 ha 32

Tableau 64 : Emprise provisoire du projet de la LGV sur les propriétés

15 propriétés soit 7,6 % du nombre de comptes de propriétés de la commune (196) de Vauthiermont sont touchés par l’emprise du projet de LGV. 32 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier.

6 propriétaires seront touchés pour plus de 1 ha. Certains propriétaires, fortement impactés, ont vendus leurs parcelles touchées par le projet de la LGV à la SAFER.

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 Impact du projet sur le foncier d’Angeot Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier situé à l’Est de l’autoroute.

La commune d’Angeot sera le propriétaire le plus touché avec une emprise de plus de 3,4 ha. Il s’agit de foncier forestier. Emprises totales du projet de la LGV Propriétaires Surfaces en ha Nombre de Une belle parcelle agricole de MADRU Marie-Louise va être impactée. (données SIG) parcelles Plusieurs des propriétaires touchés ne possèdent qu’une seule parcelle, surtout au niveau du foncier forestier. ASSOCIATION FONCIERE D ANGEOT 0.0002 1

BITSCH/ALFRED ANTOINE 0,0238 1 BLANC/FRANCOIS GUSTAVE 0,0661 1 CHARBERET/FRANCOIS 0,1107 1 COMMUNE D'ANGEOT 3,3992 3 CRAVE/EDWIGE 0,0216 1 GIRARDIN/JEAN MARIE PAUL 1,1089 1 GIRARDIN/PHILIPPE JEAN-PIERRE 1,1182 2 GIROD/XAVIER EDOUARD 0,894 1 GRILLON/MICHEL GEORGES AUGUSTIN 0,4178 1 GUTH/DANIEL GEORGES 0,1563 1 KOENIG/BERNARD SIMON 0,9978 1 KOENIG/HENRI DANIEL 0,3224 1 KOENIG/JEAN FRANCOIS 0,9775 3 KOENIG/YVES JEAN MARIE 0,2431 1 LERCH/BERNARD GEORGES 0,1164 1 MADRU/LILIANE MARIE FRANCE 0,0966 1 MADRU/MARIE LOUISE JEANNE 1,8873 3 MANGOLD/GUSTAVE 0,2939 1 MELLIAND/MARIE THERESE 0,0961 1 MESLIER/ISABELLE CELINE 0,3644 1 PAQUOT/ALFRED NICOLAS 0,5498 2 PETARD/MARIA EMILIE AGNES 0,2517 1 ROY/YVES JEAN MARIE CHRISTOPHE 0,1671 1 STE DES AUTOROUTES PARIS RHIN RHONE 0,4443 1 THIERY/HENRI MARIE FRANCOIS 0,6883 1 Tableau 65 : Emprise provisoire du projet de la LGV sur les propriétés – septembre 2010

26 propriétés soit 8 % du nombre de comptes de propriétés de la commune d’Angeot sont touchés par l’emprise provisoire du projet de LGV. 34 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

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Enjeu n°1 - Assurer une fonction résidentielle de qualité :

- Offrir un cadre de vie agréable ; - Améliorer l’habitat et diversifier l’offre. 4. LES DOCUMENTS D’URBANISME Enjeu n°2 - Promouvoir le développement économique : - S’appuyer sur les points forts économiques ; 4.1. Le schéma de cohérence territoriale - Conforter le tissu économique interstitiel. Dans le cadre de la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain (SRU) du 13 Décembre 2000, les SCOT se sont Enjeu n° 3 - Conforter l’enseignement et les services à l’enfance : substitués aux Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU). - Conforter l’enseignement élémentaire et pré- élémentaire ; - Développer les activités périscolaires ; Le SCOT a pour objectif de mettre en cohérence les politiques sectorielles relevant de l’urbanisme, de - Rechercher des réponses aux besoins de services liées à la petite enfance. l’environnement, de l’habitat, des déplacements, des implantations commerciales et des grands équipements. Enjeu n° 4 - Requalifier les rapports sociaux : - Développer la convivialité ; En Juin 2003, un premier document de réflexion intitulé "Schéma de Cohérence Territoriale – Les attentes des - Assurer la transparence de l’action communautaire et communale. territoires" a été édité par le Syndicat mixte du SCOT. Ce document analyse les enjeux de chaque communauté et esquisse un premier assemblage à l’échelle du département. Les données qui suivent sont extraites de ce Enjeu n°5 - Préserver et améliorer la qualité de l’environnement : document. - Optimiser le traitement des eaux usées ; - Contribuer à la gestion des déchets ; Le SCoT du Territoire de Belfort a été approuvé lors de la séance du conseil syndical du 27 février 2014, et rendu - Gestion des risques naturels. exécutoire le 4 mai 2014. Enjeu n° 6 - Développer les fonctions culturelles, éducatives et récréatives : - Valoriser l’histoire et le patrimoine communautaire pour se l’approprier ; Le périmètre du SCOT a été fixé à l’ensemble du département. Six communautés sont donc concernées : la - Favoriser la mise en place d’éléments et d’événements identitaires ; Communauté d’Agglomération de Belfort (CAB), la communauté de communes du Sud Territoire, celle de la Haute - Favoriser une ouverture raisonnée et maîtrisée de l’espace aux activités de découverte et de loisir. Savoureuse, celle du Pays sous vosgien, celle du Tilleul, et celle de la Bourbeuse.

Les principaux enjeux du SCOT sont :  le maintien de l’équilibre espaces verts - espaces bâtis : préservation des espaces naturels remarquables du 4.3. Les documents d’urbanisme communaux département, maîtrise de l’étalement urbain, respect des coupures vertes, lutte contre la ségrégation sociale, Carte : Urbanisme aménagement de sites de loisirs,  le développement, avec trois espaces économiques fondamentaux : le site de la gare TGV à Meroux, le site Dernière procédure Alstom du technopôle et l’Aéroparc de Fontaine. R : révision Seul document à valeur prescriptive du SCoT, le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) traduit, à travers Communes Document opposable RP : révision partielle Nouvelle procédure en cours MC : mise en l’établissement de règles, la stratégie de développement du PADD. Il donne au territoire les outils nécessaires pour compatibilité mettre en œuvre la volonté politique affichée dans le PADD. Le DOO s’impose aux documents d’urbanisme locaux (PLU, Carte communale), aux documents de planification (PLH, PDU, SDC), aux opérations et aux autorisations C28/09/95 devant être compatibles avec le SCoT. Trois grandes orientations sont développées dans le DCO : RP25/09/01  Créer une métropole à dimension humaine : en ouvrant les ouvertures transrégionales et européennes Fontaine POS E29/07/1985 Révision en PLU (LGV, Euroaiport…) ; C25/01/02  Faire un territoire organisé, cohérent et solidaire : développer l’offre de services, de complémentarité et M11/07/03 développement économique et résidentiel sur un axe Nord-Sud en impulsant une dynamique commerciale et M11/01/08 en structurant l’espace économique (zones d’activités).  Améliorer le cadre de vie : urbanisation durable, économiser l’artificialisation des espaces, préserver la Larivière POS E02/02/2001 C25/01/02 biodiversité et maintenir le potentiel agricole et sylvicole. 22/09/2004 Angeot Carte communale R27/05/2013 M03/02/11 4.2. La charte de développement de la communauté de communes du tilleul Foussemagne PLU 15/02/2008 MS03/02/11 La charte de développement de la Communauté de Communes du Tilleul élaborée en 2001 définit les enjeux et objectifs suivants pour le territoire de l’intercommunalité. Reppe PLU en cours depuis 2001

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LE DOCUMENT D’URBANISME DE LARIVIERE  LE DOCUMENT D’URBANISME DE FONTAINE  Le document applicable en août 2015 à Fontaine est le POS révisé en PLU en 2007 à l’occasion de l’aménagement Le document applicable en août 2015 à Larivière est le POS élaboré en 2001. de l’Aéroparc. Les seules différences de zonage qu’il présente avec le POS de 1979 (révisé en 1985) concernent le - Zones urbanisées secteur de l’Aéroparc. La carte de l’urbanisme de Fontaine reprend les éléments de zonage figurant à l’ancien POS communal (POS de 1979 révisé en 1985). La zone urbaine correspondant au village, qui se divise en deux parties. La plus importante s’étire le long de la RD 11, la seconde, le Faubourg, est située à l’intersection de la RD 12 et de la RD 31. La zone urbaine du péage Zones urbanisées autoroutier de Fontaine est localisée sur la partie Ouest du ban de Larivière. Les zones urbaines existantes s’étirent le long des axes de circulation qui traversent la commune de Fontaine. On La commune de Larivière n’accueille aucune zone d’activités. les retrouve donc principalement le long de la RD 11 et de la RD 11a. On distingue deux zones, la zone urbaine d’habitats anciens, au Sud de la RD 11a, et la zone urbaine d’habitats récents, au Nord. Les zones urbaines de sport et de loisirs sont toutes les deux situées sur la RD 31, une entre le ruisseau du Margrabant et celui de l’Étang de Virgie, la seconde à la sortie Ouest du Faubourg. Dans la partie Est de la commune prend place le secteur urbanisé à destination d’activités de l’Aéroparc. Si une partie de cette ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) est déjà classé en zone urbanisée ou constructible, une autre - Zones d’urbanisation future partie est classée en zone d’urbanisation future à plus ou moins long terme. En attente d’urbanisation, les terrains sont dédiés à l’agriculture. Concernant les espaces urbanisés d’activité, on retrouve également une zone industrielle Les zones d’urbanisation future prévues sont restreintes et se greffent en bordure des zones urbanisées actuelles, le long de la RD 11a, entre le village et l’Aéroparc. au Nord et à l’Ouest. Elles sont destinées majoritairement à des implantations d’habitat.

Enfin, des secteurs dédiés aux équipements publics sont présents. D’une surface relativement faible, ils accueillent Aucune zone d’extension destinée aux activités n’est présente. notamment la station d’épuration de la commune. - Zones naturelles Zones d’urbanisation future La totalité des massifs boisés de la commune est classée en zone naturelle. La majorité d’entre eux est inscrite en Les zones d’urbanisation future à destination d’habitat sont regroupées autour du village. Elles viennent compléter espaces boisés classés. On note une zone naturelle à l’amont de la confluence Margrabant / Ruisseau de l’Étang es zones d’habitats anciens et récents et offrent un potentiel en termes de nouvelles constructions pour la Virgie correspondant aux prairies de la marnière (humide) commune. Les zones d’urbanisation future à destination d’activités sont concentrées dans le secteur de l’Aéroparc. Elles seront constructibles à plus ou moins long terme. Des zones naturelles inondables sont présentes sur la commune dans la vallée du ruisseau de Margrabant et celle de la Saint-Nicolas. Zones naturelles Enfin, un arbre remarquable est recensé en bordure du Margrabant. Tous les massifs boisés de la commune soumis au régime forestier sont classés en zone naturelle et inscrits en espaces boisés classés. Les espaces agricoles bénéficient également d’un zonage spécifique. On notera que le périmètre du Site Classé du Tilleul de Turenne figure également au document d’urbanisme.

 LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL DE VAUTHIERMONT La commune de Vauthiermont ne possède aucun document d’urbanisme sur sa commune, c’est le RNU (règlement national d’urbanisme) qui s’applique.

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 LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL D’ANGEOT  LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL DE FOUSSEMAGNE

La carte communale du village d’Angeot, délimitant l'ensemble des zones constructibles, a été établie en 2004. La commune de Foussemagne est soumise aux dispositions de son Plan Local d’Urbanisme (PLU), approuvé le 15 Suite aux demandes de modifications émanant de quelques habitants, la réflexion sur la révision de cette carte février 2008. communale d'Angeot a abouti en 2013. - Zones urbanisées Le secteur perturbé par le projet de la LGV n’est pas en zone constructible. Les zones urbaines existantes s’étirent le long des axes de circulation qui traversent la commune de Foussemagne. On les retrouve donc principalement le long de la RD 419 et en bordure de la RD 29.

Le bâti de Foussemagne est ainsi relativement étiré. On y distingue cependant plusieurs zones : le village ancien à la croisée des routes départementales, le faubourg Saint-Martin à l’Ouest sur la RD 419, le Chénois et les lotissements du Vernois à l’Est, sur la RD 419 et le Viot sur la RD 29.

- Zones à urbaniser

Les zones d’urbanisation future prévues s’étendent majoritairement au Nord du village ancien et au Sud du Chénois et du Vernois.

Une part de ces zones est actuellement bien urbanisée, à l’exemple du lotissement située au Nord de l’ancien village qui s’étend en partie le long de la RD 29 vers Fontaine. Un lotissement est en cours d’émergence au Sud du Vernois.

- Zones à vocation d’activités

En ce qui concerne les zones d’activités, la commune de Foussemagne accueille un certain nombre de petites et moyennes entreprises en particulier installées le long de la RD 29 à l’entrée Nord du village sur la zone artisanale de la Glacière, où un certain nombre de lots sont encore disponibles. Au Nord de la commune sur l’emprise de l’ancien aérodrome, une zone d’environ 45 ha sera aménagée en extension de la Z.A.C. de l’Aéroparc de Fontaine et accueillera, dans ce cadre, des entreprises.

- Zones naturelles Figure 27 : Extrait de la carte communale d’Angeot délimitant la zone constructible - 2004 Tous les massifs boisés de la commune soumis au régime forestier sont classés en « zone naturelle » et inscrits en « espace boisé classé ».

- Emplacements réservés

Parmi les emplacements réservés, il y a une zone d’extension pour la station d’épuration. Les autres emplacements réservés correspondent à des accès ou rectifications de voiries.

 LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL DE REPPE

La commune de Reppe ne possède aucun document d’urbanisme sur sa commune, c’est le RNU (règlement national d’urbanisme) qui s’applique.

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 État des chemins VI. INFRASTRUCTURES L’état des chemins a été évalué à partir d’un parcours du terrain réalisé en véhicule léger. Le classement des chemins en catégorie praticable ou non praticable correspond donc à l’utilisation d’un véhicule léger, et non pas Carte : Voies de communication d’un engin agricole.

Dans l’ensemble, les chemins d’exploitation agricole sont dans un état satisfaisant. Ils sont le plus souvent empierrés ou enherbés praticables. Certains chemins cadastrés ont néanmoins disparu, car ils n’étaient vraisemblablement plus utiles (suite par exemple à des échanges amiables de terrains entre agriculteurs). D’autres, 1. RÉSEAU ROUTIER toujours visibles mais en mauvais état nécessitent un renforcement. En ce qui concerne la desserte forestière, les Les principales infrastructures routières de la commune de Fontaine sont : forêts communales sont relativement bien desservies. Pour la forêt privée, les accès existent dans la majorité des cas, mais sont le plus souvent mal entretenus. - la RD 11 qui la traverse du Nord au Sud pour atteindre Larivière et Frais ; - la RD 22 qui pénètre la partie Ouest du territoire communal et permet un accès à la RN 83 (ou RD 1083) et à La carte des voies de communication identifie la nature des chemins agricoles et forestiers (enherbé, empierré ou l’A 36 toutes deux localisées à l’Ouest de la commune, mais également en partie Est de la commune pour rejoindre goudronné) et localise ceux qui ont disparu ou qui nécessitent un renforcement. Reppe et la RD 27 ; Les chemins cadastrés disparus à Fontaine sont notamment recensés en limite Ouest de l’Aéroparc, et au lieu-dit - la RD 31 qui traverse la commune d’Est en Ouest pour joindre la zone d’activités de l’Aéroparc à l’autoroute A 36 ; « Les Chenevières », ainsi que plus à l’Ouest, au lieu-dit « Les Assises ». Les chemins agricoles et forestiers de - la RD 29 qui rallie Foussemagne à partir de l’intersection avec la RD 11 au Sud de la commune. Fontaine méritant des renforcements sont notamment localisés en partie Ouest du domaine agricole de la commune, aux lieux-dits « Grands Champs », « Non Mangeat » et « Belson ».

Les chemins disparus à Larivière sont recensés aux lieux-dits « Champs des Huches », « Marais de la Marnière » La principale infrastructure routière de la commune de Larivière est l’autoroute A 36 qui relie Mulhouse, Belfort et ou encore au niveau de parcelles « Sous le Bois Rougemont ». Besançon. Le péage et l’échangeur « de Fontaine » sont présents en partie ouest de Larivière. De multiples routes permettent par ailleurs la desserte du village de Larivière. Les principales voies sont : Les chemins agricoles et forestiers de Larivière méritant des renforcements sont notamment : - des chemins agricoles et forestiers des lieux-dits « les Cugnot du Haut », « les Grands Champs » et « Bois - la RD 11 qui relie Angeot à Fontaine ; Rougemont », sur la partie Sud-Ouest du ban communal ; - la RD 31 qui relie l’échangeur de Fontaine à Vauthiermont ; - des chemins agricoles des lieux dits « Aux Félons » et « Les Cugnot du Bas », en partie centrale-Sud du - la RD 12 qui permet l’accès à la RN 83 (ou RD 1083) à l’Ouest de l’Autoroute ; territoire ; - la RD 22 qui relie Larivière à Reppe et au niveau de la RD 27. - des chemins agricoles et forestier de l’extrémité communale Nord, aux lieux-dits « Derrière le Boizelin » et « Prés sous la Beusse ».

Enfin, un cheminement non cadastré et en mauvais état a été recensé au sein des parcelles agricoles du lieu-dit La RD 27, qui assure la liaison entre Reppe et Anjoutey, et la RD 31, venant de Bessoncourt, se croisent à « Les Champs des Herbes ». Vauthiermont. De nombreux chemins permettent l’accès aux parcelles agricoles et forestières. Le réseau est relativement dense. L’ensemble du ban communal est relativement bien desservi. D’une manière générale, les routes et chemins de Vauthiermont et d’Angeot sont en bon état.

Les principales infrastructures routières de la commune d’Angeot sont l’A 36, mais aucun échangeur n’est présent sur le territoire communal, et la RN 83 qui permet de rejoindre Belfort. La RD 11, qui relie Petitefontaine à , et la RD 27, qui assure la liaison entre Reppe et Anjoutey, se croisent au niveau du village d’Angeot.  Rétablissements liés au tracé de la LGV Rhin-Rhône

Le projet de la LGV va intercepter certaines infrastructures routières ou chemins. Les rétablissements qui sont De nombreuses autres voies goudronnées sont encore présentes sur la commune. Elles permettent la desserte des prévus par le maître d’ouvrage ont été étudiés et figurent ci-après. Les conclusions en gras ont été établies à partir zones urbanisées ainsi que pour certaines d’entre-elles, les secteurs agricoles de la commune. Ces petites voies d’une concertation, entre autres avec les services de l’ONF et de la Chambre d’Agriculture en 2003 et sont toujours sont ensuite relayées par un réseau de chemins enherbés ou empierrés permettant l’accès aux parcelles. d’actualité.

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Sur la commune de Fontaine, les rétablissements suivants sont prévus. 2. RÉSEAU FERROVIAIRE Aucune voie ferrée n’est présente sur la commune. La ligne la plus proche est celle reliant Belfort à Mulhouse, qui - Le chemin d’exploitation (et GR E5) sera rétabli par un ouvrage de type pont-route de 5,5 mètres de large. passe environ 5 km au Sud-Est, sur la commune de Montreux-Vieux.

- Des chemins rabattus le long de l’infrastructure permettront de relier les chemins d’exploitation coupés par La gare SNCF la plus proche est celle de Belfort située à 15 kilomètres à l’Ouest de la zone d’étude, la nouvelle celle-ci. Dans le dossier d’enquête, ces chemins font partie des rétablissements dont l’emplacement gare TGV est située à Méroux-Moval à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de la zone étudiée. pourrait être modifié si les études liées aux procédures agricoles (pré études d’aménagement foncier, remembrement, etc.) en montraient l’utilité. - La RD 22 sera rétablie par un ouvrage de type pont-rail de 8,5 mètres de large. 3. TRANSPORT EN COMMUN - La RD 60 et le ruisseau le Margrabant seront rétablis sous un viaduc de 205 mètres de long. Des chemins Le Syndicat Mixte des Transports en Commun du Territoire de Belfort est l’autorité organisatrice principale des rabattus le long de l’infrastructure et passant sous le viaduc, permettront de relier les chemins d’exploitation transports en commun du secteur d’étude. Le réseau départemental est composé d’un réseau urbain limité à Belfort coupés par celle-ci. et communes voisines, d’un réseau suburbain composé de 7 lignes desservant des communes sur l’ensemble du département, du réseau de TAD ou transport à la demande, accessible aux personnes à mobilité réduite et adapté Les rétablissements prévus sur la commune de Larivière sont les suivants. aux zones rurales, enfin du réseau de transport scolaire constitué des lignes régulières et complétées de transport - La RD 11 sera rétablie en place par un ouvrage de type viaduc à poutres latérales d’une longueur de 80 spéciaux sur l'ensemble des communes du Territoire de Belfort. mètres. Cet ouvrage permettra le passage de la Saint-Nicolas. La commune de Fontaine est desservie par la ligne n°11 du réseau suburbain OPTYMO, entre Belfort et l’Aéroparc - Le chemin d’exploitation qui relie Larivière à Fontaine entre le ruisseau le Margrabant et la rivière la de Fontaine. Un ramassage scolaire est organisé à partir de la commune. Saint-Nicolas pourra être rétabli sous le viaduc. La desserte en transport en commun de la zone étudiée est gérée par le service Optymo. Il n’y a pas de ligne Les mesures proposées à Fontaine et Larivière permettent de répondre au problème de desserte posé par le projet. régulière qui dessert Larivière, Vauthiermont.

Ces communes bénéficient du Transport à la Demande : complémentaire des lignes régulières Optymo, le TAD est un service personnalisé, adapté au milieu rural, qui ne fonctionne qu'en cas de besoin pour éviter les dépenses Seuls deux chemins d’exploitation seront interceptés par la Ligne Grande Vitesse à Vauthiermont et seront rétablis inutiles. de la manière suivante : - Le chemin d’exploitation au lieu-dit les Bouleaux sera rétabli par un ouvrage de type pont-route de 6,5 mètres de large. - Le chemin d’exploitation du lieu-dit le Chênois devra être rétabli par un ouvrage de type pont-route de 6,5 mètres de large au lieu de 5,5 mètres de large.

La desserte des parcelles agricoles du lieu-dit Sur la Goutte ne semble pas assurée si un chemin latéral le long de la voie n'est pas mis en place. Le projet de la LGV va tangenter la RD31, laissant des parcelles agricoles étriquées plus exploitables entre la LGV et la route. Il serait intéressant d’envisager un déplacement de la LGV à cet endroit et de la coller aux emprises de la route.

À Angeot les rétablissements prévus sont les suivants : - La RD 27 sera rétablie avec une déviation de son tracé par un ouvrage de type pont-route de 11,2 mètres de largeur utile. Le chemin de randonnée intercepté sera rétablit par le même ouvrage que la RD 27.

- Le chemin d’exploitation coupé par l’infrastructure sera rabattu côté droit pour permettre son raccordement sur la RD 27. Figure 28 : Extrait du plan des lignes sub-urbaines d’Optymo

La desserte des petites parcelles boisées privées au Nord-Est ne semble pas assurée si un chemin latéral le long Un ramassage scolaire permet d’acheminer les écoliers du Primaire et les collégiens à leurs écoles respectives. de la voie n'est pas mis en place.

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4. AUTRES RÉSEAUX ET SERVITUDES Carte : Patrimoine 4.4. L’assainissement La Communauté de communes du Tilleul et de la Bourbeuse gère l’assainissement autonome de Fontaine, 4.1. Réseaux et servitudes Larivière, Vauthiermont, Angeot, Reppe. Le Service d'Assainissement Non Collectif (SPANC) a été créé en 2001. Un règlement d’assainissement non collectif a été rédigé au sein de la communauté, et définit les missions du Les communes sont dotées de l’ensemble des réseaux courants (alimentation en eau potable, assainissement, SPANC. électricité, gaz, télécommunications…). Aucune servitude particulière n’est à signaler. La commune de Fontaine possède une station d’épuration qui collecte par mode gravitaire les eaux usées du village

et de l’Aéroparc. Le point de rejet de la station se trouve dans la Saint-Nicolas. Les habitations n’ayant pas pu être connectées à la station sont en assainissement autonome. 4.2. Alimentation en eau potable Les communes de Larivière, Vauthiermont, Reppe ne dispose pas d’équipements d’assainissement collectif.

La commune d’Angeot dispose de la compétence « assainissement collectif » sur son territoire, mais elle n’est La commune de Vauthiermont est alimentée par le Syndicat des eaux de Rougemont le Château. actuellement raccordée à aucune station de traitement des eaux usées.

La commune d’Angeot est alimentée par le Syndicat des eaux de Rougemont le Château. Le captage se fait à La commune de Foussemagne est dotée d’un système de collecte des eaux usées domestiques. Elle dispose en partir de 2 réservoirs et d’un forage situé dans la forêt communale d’Angeot au lieu-dit Les Hauts Bois à l’Est du effet depuis 2006 d’un réseau d’assainissement collectif relié à la station de traitement de Montreux-Château. territoire de la commune. La commune d’Angeot est ainsi concernée par un périmètre de protection rapproché et éloigné des eaux.

4.3. Les déchets La Communauté de Communes du Tilleul et de la Bourbeuse a la compétence ordures ménagères pour "la collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés" depuis le 1er janvier 2003.

L’intercommunalité a choisi le SICTOM (Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des ordures Ménagères) d’Etuffont (ou SICTOM de la zone sous-vosgienne) pour poursuivre son action de collecte et de transport des déchets, et le SERTRID pour traiter ses déchets à l’usine d’incinération de Bourogne (centre départemental de traitement des déchets de Bourogne).

La CCTB a mis en place une redevance incitative. Cette redevance est basée sur le nombre de levées du bac. Une facture est établie par foyer en relation directe avec l'utilisation du service. Pour réaliser cette opération, chaque foyer est muni d'un conteneur équipé d'une puce électronique.

Le SICTOM dispose également de deux déchetteries. L’une fixe, située sur le site de l'usine de broyage d'Etueffont, la seconde mobile, stationnant dans chaque commune du SICTOM selon un calendrier préétabli.

Par ailleurs, des « Eco-Points » sont installés dans de nombreuses communes pour la récupération du verre, des papiers et cartons, des déchets verts et du plastique. Deux de ces éco-points sont installés à Fontaine (station d’épuration, rue du Viot).

Un Eco Point est présent sur la commune de Vauthiermont. Une ancienne décharge est présente sur le territoire de la commune au niveau du lieu-dit « Le Baidois » le long de la RD31.

Un Eco Point est présent sur la commune d’Angeot. Une ancienne décharge est présente sur le territoire de la commune. Il s’agissait de déchets verts et inertes. Cette décharge a été fermée il y a un peu moins de 10 ans. Le site est aujourd’hui clôturé. Egis Étude d’impact de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe Page 132 sur 222 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL

5. TOURISME ET LOISIRS Carte : Patrimoine et loisirs

 Tourisme

À Larivière, aucun établissement ne propose de prestations touristiques. Les autres communes d’étude disposent de restauration et d’hébergements avec quelques rares restaurants, hôtels, gîtes et chambres d’hôte. Sur le secteur d’étude, les accueils touristiques pour hébergement et restauration sont globalement peu fréquents. Notons toutefois qu’un camping de 120 places est présent à Lachapelle-sous-Rougemont.

Il y a un restaurant – auberge du terroir à Vauthiermont.

Il existe une maison dite « La Maison d’Angeot » qui propose 3 chambres d’hôtes sur Angeot. L’Île aux Lamas propose de découvrir l’univers des lamas : leur mode de nourriture et leurs habitudes. Des ballades pour les enfants sur le dos d’un lama sont également possibles.

 Loisirs En tant que territoire à caractère rural, les activités de loisirs sur le secteur d’étude sont surtout orientées vers la nature. On retrouve donc des activités de pêche, de chasse et de randonnée.

Figure 29 : chemin de randonnées du Tilleul Quelques circuits de randonnée pédestre sont situés dans la zone d’étude.

Certains font partie du Plan Départemental d’Itinéraire de Promenade et de Randonnée (PDIPR) mis en œuvre par le Conseil général en 1990, afin d'assurer la protection du patrimoine que constituent les chemins ruraux. Leur entretien et le suivi du balisage sont confiés au CODERANDO (Comité départemental de la randonnée) par Sur le périmètre d’étude, on retrouve notamment les sentiers n°2 -Aéroparc- n°3 -Le Fay- n°6 -Saint-Nicolas et n°7- convention. Dans le secteur d’étude on recense : le sentier historique « la randonnée des Forts » qui fait une boucle Les Hauts Bois. Par ailleurs, on recense également sur le secteur d’étude un sentier équestre inscrit au PDIPR. de 84 km autour de la ville de Belfort, passe en effet à Bessoncourt. Le sentier européen de randonnée E5 reliant la Pointe du Raz à Venise traverse du Nord au Sud les communes de Bessoncourt, Frais, Fontaine et Larivière. Un Si aucune piste cyclable n’est recensée sur la carte du réseau cyclable du Conseil Général, une piste est en projet à sentier équestre passe à Bessoncourt et Frais, il fait aussi partie du Plan Départemental d’Itinéraire de Promenade la communauté de commune du Tilleul et de la Bourbeuse. et de Randonnée.

D’autres sont de la compétence de la Communauté de Communes du Tilleul et de la Bourbeuse qui œuvre depuis plusieurs années à leur mise en valeur par des travaux d’entretien, à la mise en place d’une signalétique et à la réalisation de plaquette. D’autre part, le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui traverse la Communauté en provenance d’Eteimbes vers Denney, est spécialement balisé.

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Figure 30 : circuit de randonnée n°6 : La Saint-Nicolas au départ de Vauthiermont

Les plans d’eau et cours d’eau nombreux sur le secteur d’étude permettent la pratique de la pêche. L’AAPPMA (Association Agrée pour la Protection de la Pêche et du Milieu Aquatique) de Bessoncourt donne notamment accès au domaine piscicole de la Madeleine et de l’Autruche, alors que celle de Foussemagne donne accès au domaine piscicole de la Saint-Nicolas et du Margrabant.

Parallèlement les équipements sportifs des communes permettent le plus souvent la pratique individuelle ou en club du football, du basket ou du tennis, les jeux de boules étant également représentés lorsque les communes se sont dotées de terrains spécifiques à ce type d’activités. Concernant Larivière, la commune dispose d’un terrain de football et d’un terrain de pétanque.

Enfin, les associations locales d’animation proposent tout au long de l’année des cours de danse, gymnastique, step, peinture, ou encore des activités plus ponctuelles comme des veillées, des marchés ou expositions, marches populaires. À Larivière, l’Association des Habitants de Larivière et Environs propose ce type d’évènements.

On signalera encore l’existence à Frais de l’EIEM (École Intercommunautaire d’Enseignement Musical installée à Frais), qui propose des cours de piano, guitare, violon, percussions, clarinette, flûte… L'association des Marcheurs d’Angeot organise chaque année en septembre une marche internationale rassemblant plus de 1 000 participants, sur des circuits adaptés à tous les âges et toutes les capacités sportives. Le Théâtre des Prés Jolis donne 3 représentations annuelles en faisant jouer des enfants dès six ans jusqu’aux adultes. Les plans d’eau permettent la pratique de la pêche et les bois et forêts l’activité chasse.

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comparaison du patrimoine archéologique alsacien, il existe sur le secteur d’étude un potentiel pour la période gallo- VII. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ET HISTORIQUE romaine et pour le Néolithique (implantations danubiennes). Larivière est concernée par 4 sites et vestiges archéologiques. Cette liste n’est cependant pas exhaustive, Carte : Patrimoine l’importante couverture forestière du secteur n’ayant pas fait l’objet de prospections. D’une manière générale et en comparaison du patrimoine archéologique alsacien, il existe sur le secteur d’étude un potentiel pour la période gallo- 1. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE romaine et pour le Néolithique (implantations danubiennes). Le secteur d'étude est assez riche en sites archéologiques. Aucun site archéologique n’est recensé sur le territoire de la commune de Vauthiermont.

8 sites archéologiques sont présents sur la commune d’Angeot.

Les sites suivants sont identifiés au service de la Carte Archéologique de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Franche-Comté. 2. SITES ET MONUMENTS HISTORIQUES

Les monuments présentant un intérêt historique sont ici assez peu nombreux dans le secteur d’étude. Commune N° Lieu-dit Description Période Fontaine 15 La Ferté Fortification Médiéval Parmi ceux-ci, deux sont protégés au titre des monuments historiques. A ces sites historiques est adjoint le site Fontaine 16 Belson Indices de sites Indéterminée classé du Tilleul de Turenne à Fontaine, protégé quant à lui au titre de la loi de protection des sites et monuments naturels remarquables (Art. L.341-1 à 22 du Code de l’Environnement). Ces trois sites disposent d’un périmètre de Larivière 20 près de la rivière Saint-Nicolas Voie (tracé sombre) Indéterminée protection de 500 m de rayon, à l'intérieur duquel tout travail est réglementé par l'Architecte des Bâtiments de Larivière 21 le long de la Comtoise Enceinte Indéterminée France. Larivière 22 Champs des Herbes Construction Indéterminée Larivière 23 Champs des Herbes Construction Indéterminée La Motte d’Angeot Les sites protégés au titre des monuments historiques Angeot 1 (emplacement de l’église Motte Moyen Age actuelle) - A Bessoncourt, le Fort SENARMONT, inscrit aux Angeot 2 La tremblaie Motte Moyen Age Monuments Historiques par arrêté du 13/12/1995. Le fort a Angeot 3 Les Hauts Champs Voie Indéterminée été construit en 1883, il est typique du système défensif conçu Bâtiment ? (tracé par le général Séré de Rivières après la défaite de 1871. Il fait Angeot 4 Les Hauts Champs Indéterminée Angeot Les Hauts Champs Bâtimentdli ? b) Indéterminée partie de la ceinture fortifiée de Belfort. Les casernes 5 extérieures à son enceinte, aujourd’hui disparues, Angeot 6 Les Grands Champs Voie (tracé linéaire sombre) Indéterminée permettaient d’héberger 700 à 800 hommes. En 1914, il sert Angeot 7 Verne Moulin Contemporain d’hôpital, durant l’entre-deux guerres différents régiments y Le Fort Senarmont à Bessoncourt tiennent garnison, puis il sert de dépôt de munitions, d’abord Angeot 8 Sur le Chêne ? Indéterminée Tableau 66 : Vestiges et archéologiques recensés Allemand, puis jusqu’en 1969 pour l’armée française.

La commune en a fait l’acquisition en 1993. Il est actuellement fermé au public pour des raisons de sécurité. Des travaux de restauration

vont être entrepris avec le soutien du conseil général et régional.

- A Frais, la croix de chemin, classée aux monuments historiques par arrêté du 28/04/1980. Cette croix édifiée en 1760 est localisée sur le CD 11. Elle est notamment classée pour son bas-relief de vierge à Figure 31 : Chronologie de synthèse du patrimoine archéologique l’enfant.

Fontaine est peu concernée par les sites et vestiges archéologiques. Cette liste n’est cependant pas exhaustive, Croix de chemin à Frais l’importante couverture forestière du secteur n’ayant pas fait l’objet de prospections. D’une manière générale et en Le site classé du tilleul de Turenne à fontaine

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Cet arbre monumental localisé entre la mairie et l’église de Fontaine en bordure de la RD 11 est un site classé au Topographie Sous les Cugnots Les Hauts Prés titre du patrimoine naturel remarquable. Son classement date du 15/04/1911. Nature du substrat Toutefois, malgré un classement autre qu’historique, cet élément de patrimoine relève de faits historiques. En effet, Milieux aquatiques Nos Assain Les Gouttes Les Iles cet arbre majestueux est supposé, d’après la tradition locale, avoir abrité la tente du Maréchal de Turenne lors de la conquête française en 1764. Ce tilleul dont le tronc dépasse 7 mètres de circonférence aurait abrité le maréchal le La Vileille Goutte 29 décembre 1674 avant d’infliger une sanglante défaite aux Impériaux, le 31 près de Mulhouse. Après cette Régime agraire Grands Champs Au Pré Porc Pré Fria victoire, il revint sous le tilleul et fit de Fontaine son quartier général jusqu’à la bataille de Turckheim, le 2 janvier 1675. Le volume et la taille de l’arbre laissent supposer qu’il est âgé d’au moins 700 ans. Les Haut Prés Les Chenevières Anciennes activités Terrain d’Aviation

bâti Le Village Les autres éléments de patrimoine historique Tableau 67 : Origine de quelques lieux-dits de Fontaine

A ces sites protégés au titre des monuments historique et du patrimoine naturel s’ajoutent quelques éléments de patrimoine recensés par la DRAC de Franche-Comté. L’analyse de la toponymie des lieux-dits de la commune de Fontaine confirme que la topographie est vallonnée (haut et sous) et que l’occupation des sols était principalement vouée aux herbages (les prés et champs). De plus, À Angeot : plusieurs noms font référence à l’eau (gouttes, iles) ou à des contraintes qu’elle engendre (nos assain - dans le - La statue Saint-Sébastien du 17e siècle localisée dans l’église du même nom, protégée par inscription aux sens non-assaini), ce qui montre le lien fort entre la vie du village et l’eau. objets des monuments historiques depuis le 03/04/1985. À Reppe : - la cloche en bronze de l’église Saint-Blaise de Reppe, datée de 1766, protégée par inscription aux objets des monuments historiques depuis le 29/12/1983. Topographie Sous le Bois Rougemont Les Cugnots du Bas Sous l’Étang et Bois Chargué Le Haut du Bois Leroy Les Cugnots du Haut La commune de Fontaine est concernée par le Tilleul de Turenne et par le périmètre de protection de 500 m de Les Bas Champs rayon associé à la croix de chemin de Frais. Sur le Viaux Les Cugnots du Milieu

La commune de Larivière n’est directement concernée par aucun monument ou site historique protégé. Le Nature du substrat Terre sous le Boizelin Sur la voie de la Marnière patrimoine historique de la commune se résume à son église, ainsi qu’à deux calvaires présents sur le territoire Milieux aquatiques Marais de la Marnière Les Grands Étangs Le Pré des Iles communal. Milieux naturels Le Boizelin Bois Charagué Bois des Fougerets Aucun édifice n’est protégé au titre des Monument Historique sur le ban communal de Vauthiermont. On dénombre Entre les Bois Bois Rougemont Le Petit Bois 5 blockhaus sur la commune : 3 dans la forêt communale et 2 chez des particuliers. Bois Crosat Aucun édifice n’est protégé au titre des Monument Historique sur le ban communal d’Angeot. Par contre, la statue Régime agraire Champs Sainte-Catherine Prés sous le Boizelin Les Champs sur l’Herbe Saint-Sébastien de l’église Saint-Sébastien est inscrite au titre Objet au Monument Historique par arrêté du 03 avril 1985. Champs de la Beusse Champs des Fougerets Les Grands Champs Champs des Huches Les Bas Champs Le Pré des Iles

Anciennes activités Sur la Voie de la La Voie des Traits Marnière Bâti La Voie des Traits Le Village Sur la Croix VIII. LA TOPONYMIE DES LIEUX-DITS Histoire Aux Félons Tableau 68 : Origine de quelques lieux-dits de Larivière La toponymie des lieux-dits offre des renseignements quant au passé du territoire étudié, à l’évolution de L’analyse de la toponymie des lieux-dits de la commune de Larivière confirme que la topographie est vallonnée l’occupation des sols et des activités ainsi qu’aux caractéristiques tant physiques que naturelles locales. (haut et sous) et que l’occupation des sols était principalement vouée aux herbages (les prés et champs) et aux boisements (bois). De plus, plusieurs noms font référence à l’eau (étangs, iles, marais) ce qui montre le lien fort entre la vie du village et l’eau.

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Topographie Le haut bois Les hauts prés Les bas prés

Hauts prés Hauts champs Petite combe Topographie Les Cuvottes Les Hauts Prés Nature du substrat Pas du fol Milieux aquatiques Fontaine Escarcette Prés de la Goutte Goutte Beneuquin Beneuquin Nature du substrat Les marnières La Tremblée Étang la Motte Etang du Mittan Milieux aquatiques Sur la goutte Lietard L’étang Prevot L’étang Chenois Derrière le Moulin La Noue Derrière la Noue Devant la noue La Gouttate La petite goutte Les roseaux Les noues Milieux naturels Bois des Dames Entre le Bois Sous le Bois de Lagrange Champs du gros étang Floterie Bois de Lagrange Bois le Sang Bois le Prêtre Milieux naturels Le haut bois Sous le haut bois Sous le bois de Vergne La Tremblée Étang du Mittan Étang la Motte

Le chénois Les roseaux Derrière le bois du Entre les Bois Sous le Fahys Hauts Bois pommier Sur le Chêne Les bouleaux Le pommier Régime agraire Gros Quartier Prés de la Goutte En l’Herbe de là Beneuquin Champs du charme Bois Crozat Champs Simon En l’Herbe Les Hauts Prés Régime agraire Champs sous la vie Champs du perche Champs de la Croix Grands Champs En l’Herbe de çà Anciennes activités Derrière le Moulin Grands champs Champs Lalisse Les hauts prés Bâti Derrière le Moulin Sur la Ville Village Prés vrai Les bas prés Pré Hartman Le Village Champs du milieu Champs du gros étang Champs du charme Histoire Les petits Félons Les Félons Tableau 70 : Origine de quelques lieux-dits d’Angeot Champ Diot Hauts champs Champs sous creve L’analyse de la toponymie des lieux-dits de la commune d’Angeot confirme que la topographie est vallonnée (haut Prés loin Champs Crozat et cuvotte). L’occupation des sols était principalement vouée aux bois (bois) avec plusieurs références situées à l’Ouest et à l’Est de la commune, les herbages (les prés et champs) dans la vallée de la Saint-Nicolas. De plus, de Anciennes activités Au-dessus du Moulin Les marnières nombreux noms font référence à l’eau (gouttes, étangs, noue).

bâti Le village

Tableau 69 : Origine de quelques lieux-dits de Vauthiermont

L’analyse de la toponymie des lieux-dits de la commune de Vauthiermont confirme que la topographie est vallonnée (haut, bas, pas et combe). L’occupation des sols était principalement vouée aux herbages (les prés et champs), certains secteurs aux bois (bois). De plus, de nombreux noms font référence à l’eau (gouttes, étangs, noues) ou des secteurs humides (roseaux).

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IX. SYNTHESE DES IMPACTS DU PROJET DE LA LGV 19 exploitations agricoles sont touchées par le projet de la LGV, dont 6 exploitations sont concernées par un effet cumulé de prélèvement. La pérennité de 3 exploitations est considérée comme remise en cause par la LGV : il Impact du projet de la LGV sur l’occupation du sol : s’agit du Cuenat Francis de Fontaine, l’EARL du Lavoir de Vauthiermont et l’EARL sous la Ville de Frais.

Les données sont issues du projet au stade EP en juillet 2010, calcul SIG Impact du projet de la LGV sur la sylviculture : Fontaine : Le projet de la LGV nécessite une emprise de 25,5 ha. Les surfaces affectées sont 7 ha de bois, 5,5 ha de cultures, 7 ha de pâtures et 3,1 ha de prairies fauchées. Fontaine : 6,4 ha seront prélevés sur la forêt communale de Fontaine. Le projet va avoir un effet de coupure important sur une parcelle forestière qui sera désolidarisée du reste du massif. Larivière : Le projet de la LGV nécessite une emprise de 6,6 ha à Larivière (donnée projet au stade AVP, calcul SIG). Les surfaces affectées sont 2 ha de bois, 2,1 ha de cultures, 0,4 ha de pâtures et 1,9 ha de prairies fauchées. Larivière : le projet de LGV va impacter une surface de 1 ha environ sur des boisements situés dans la vallée de la Saint-Nicolas. Vauthiermont : Le projet de la LGV nécessiterait une emprise de 16,2 ha dont plus de 12,6 ha sur les terres agricoles. 2,7 ha seront impactés à la zone boisée. Vauthiermont : le projet LGV va prélever 3 ha sur la forêt communale de Vauthiermont.

Angeot : Le projet de la LGV nécessiterait une emprise de 15,4 ha (donnée provisoire projet au stade EP, calcul Angeot : le projet de la LGV concerne 8,3 ha de bois, dont 4 ha sur la forêt communale d’Angeot, le reste est SIG) dont 7,3 ha sur les terres agricoles, uniquement pour des parcelles cultivées. 7,45 ha seront impactés à la prélevé sur la forêt privée. La forêt privée est déjà morcelée dans ce secteur. Le projet va créer des délaissés zone boisée. boisés, des parcelles enclavées et va séparer des morceaux de la forêt communale du reste du massif forestier.

Impact du projet de la LGV sur l’agriculture : Impact du projet de la LGV sur le foncier : Fontaine : Les exploitants agricoles sont touchés pour 15,6 ha. 3 des 6 exploitants touchés ont leur siège à Fontaine : GAEC du Viot (6,3 ha), Jullerot Jean-Marie (3,6 ha), Cuenat Francis (1 ha). Parmi les trois autres Fontaine : 21 propriétés soit 7 % du nombre de comptes de propriétés de la commune (311) de Fontaine sont exploitants, le plus touché à Fontaine est Hantz Didier, pour 3,7 ha (cet impact est à minimisé par le fait qu’il s’agit touchés par l’emprise du projet de LGV. 54 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de d’une emprise viaduc et que les parcelles de pâtures concernées devraient conservées leur vocation). Par ailleurs, LGV met en cause le foncier agricole et forestier. 5 propriétaires sur 21 sont touchés pour plus de 1 hectare et 1 est 2 exploitants dont le siège est à Fontaine sont touchés par le projet à Frais. Il s’agit de Bury Nelly pour 0,6 ha et affecté pour plus de 5 hectares : il s’agit de la commune de Fontaine pour 7,4 ha au niveau de la forêt communale. Cuenat Francis pour 2,4 ha. 3 exploitations vont être fortement touchées avec un prélèvement supérieur ou proche de 5%. La viabilité de l’une d’entre elle est menacée : il s’agit de l’exploitation de Monsieur CUENAT Francis, qui est Larivière : 13 propriétés soit 6 % du nombre de comptes de propriété de la commune (220) de Larivière sont également impacté sur Frais. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont liées à la commune touchées par l’emprise du projet de LGV. 20 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de de Fontaine et de Vauthiermont. Le projet de la LGV va démembrer et désorganiser fortement 4 îlots d’exploitations. LGV met en cause le foncier agricole et forestier. Les propriétaires les plus touchés (surface totale des parcelles L’effet de coupure va créer des petites parcelles agricoles les rendant très difficilement exploitables en l’état. affectées) sont la commune de Larivière pour 1,5 hectare et M. Chretien pour 1 hectare.

Larivière : Les exploitants agricoles sont touchés pour 4,4 ha à Larivière. 5 exploitations sont touchées, dont 2 Vauthiermont : 15 propriétés de Vauthiermont sont touchées par l’emprise du projet de LGV. 32 parcelles seront possédant leur siège d’exploitation sur la commune voisine Vauthiermont. L’exploitation agricole de Larivière est ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier. 6 également touchée par le projet de la LGV pour 0,8 ha. Cet exploitant de Larivière n’est pas impacté par le projet propriétaires seront touchés pour plus de 1 ha. Certains propriétaires, fortement impactés, ont vendus leurs sur une autre commune. L’exploitant le plus concerné en terme de prélèvement global sur sa SAU est l’EARL du parcelles touchées par le projet de la LGV à la SAFER. Lavoir avec un prélèvement global qui dépasse les 5%. Cette exploitation est également touchée sur Angeot et Vauthiermont. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont principalement liées à la commune Angeot : 26 propriétés soit 8 % du nombre de comptes de propriétés de la commune d’Angeot sont touchés par de Vauthiermont. l’emprise provisoire du projet de LGV. 34 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier. Vauthiermont : 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège d’exploitation sur Vauthiermont. L’exploitation la plus touchée, l’EARL du Lavoir est concernée par une emprise d’environ 7,4 ha, soit près de 6 % de sa surface agricole utile en cumulé. L’impact agricole est important en Impact du projet de la LGV sur les milieux naturels répertoriés : terme de prélèvement, mais également en terme de déstructuration parcellaire et de délaissés : en particulier celui créé le long de la RD 31. Fontaine et Larivière: le projet de LGV traverse une zone Natura 2000, une ZNIEFF de type I et une ZNIEFF de type II, toutes 3 localisées sur la vallée de la Saint-Nicolas. On notera que le tracé prévoit le franchissement de Angeot : 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur cette vallée au moyen d’un viaduc. siège d’exploitation sur la commune voisine de Vauthiermont.

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Impact du projet de la LGV sur les haies, arbres isolés et bosquets :

Fontaine : Le seul élément situé sur le tracé de la LGV est la ripisylve du Margrabant, à l’amont direct de sa confluence avec la Saint-Nicolas. Le projet prévoyant un franchissement par viaduc de la vallée de la Saint-Nicolas, elle ne devrait pas être affectée de manière significative.

Larivière : Les éléments naturels situé sur le tracé de la LGV à Larivière sont peu nombreux (1 arbre isolé, une haie, un bosquet, 2 ripisylves). Ces éléments sont tous localisés au niveau de la confluence du Margrabant avec la Saint-Nicolas. Le projet prévoyant un franchissement par viaduc de la vallée de la Saint-Nicolas, ces éléments naturels ne devraient pas être affectés de manière significative.

Vauthiermont : Aucune haie, ni aucun arbre isolé ou bosquet ne seront situés sous l’emprise de la LGV. Par contre la ripisylve de la Saint-Nicolas sera touchée.

Angeot : L’emprise de la LGV va concerner des arbres d’alignement situés le long de la RD 27 entre Angeot et Vauthiermont et qui possèdent un intérêt très élevé.

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- des formes ou des tailles de parcelles qui deviennent difficilement ou plus exploitable,

XI. SYNTHESE DES ENJEUX ET RECOMMANDATIONS - des délaissés, ENVIRONNEMENTALES - des enclavements de parcelles.

La mise en œuvre d’un aménagement foncier ne peut être cohérente que si elle est accompagnée d’un ensemble de mesures visant à optimiser l’aménagement foncier, à préserver et mettre en valeur le milieu environnant, ainsi qu’à faciliter les pratiques agricoles et à permettre l’émergence de certains projets d’intérêt public. Constat Les recommandations qui vont suivre sont le fruit de l’analyse des composantes environnementales et Angeot : économiques révélées dans le diagnostic de l’état initial qui est issu de rencontres avec les exploitants agricoles, les élus locaux et d’expertises de terrain. Le projet de LGV met en cause le foncier agricole et forestier situé à l’Est de l’autoroute.

Ces recommandations et prescriptions environnementales ont été édictées dans le respect de la réglementation et 26 propriétés soit 8 % du nombre de comptes de propriétés de la commune d’Angeot sont touchés par l’emprise selon le principe de « bon sens ». provisoire du projet de LGV. 34 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

Les prescriptions et recommandations ont été regroupées sous 3 chapitres : Plusieurs des propriétaires touchés ne possèdent qu’une seule parcelle, surtout au niveau du foncier forestier.

- L’aménagement du territoire, De belles parcelles agricoles vont être coupées et des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes et des tailles difficilement exploitables par l’agriculture. - Le domaine de l’eau, De plus, un phénomène de problème d’accès, créé par la LGV, à des parcelles forestières existe au lieu-dit « entre - Les milieux naturels et les paysages. les bois ».

1. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Fontaine : Le tracé de la LGV longe, au Sud-Ouest de la commune, le massif boisé du Fay, puis après passage de la RD 22, 1.1. Foncier traverse des espaces agricoles pour rejoindre la commune de Larivière. Les contraintes et enjeux fonciers pour une commune sont liés entre autre : 21 propriétés soit 7 % du nombre de comptes de propriété de la commune de Fontaine sont touchées par l’emprise - Au nombre de parcelles (leur multiplicité), du projet de LGV. 54 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

- A la dispersion des comptes de propriétés,

- A la forme des parcelles (formes régulières ou biscornues), et à leur agencement, Larivière :

- A la desserte de ces parcelles (leur enclavement s’il existe), Le tracé du projet de la LGV Rhin-Rhône travers le territoire communal de Larivière dans son extrémité Sud-Est. Il passe sur des espaces agricoles et boisés en franchissant la vallée de la rivière Saint-Nicolas et l’axe routier de la - A la spécificité des propriétaires de certaines parcelles (bien familial, parcelles en indivision, en RD 11. déshérence, voire biens vacants sans maître), 13 propriétés soit 6 % du nombre de comptes de propriété de la commune (220) de Larivière sont touchées par - A la perturbation foncière engendrée par le projet. l’emprise du projet de LGV. 20 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet.

Le projet de la LGV Rhin-Rhône va perturber le foncier qu’elle intercepte en créant : Le projet de la LGV va créer des pointes de parcelles agricoles difficilement exploitables le long de la Saint-Nicolas.

- des effets de coupures : un propriétaire peut avoir sa parcelle coupée par le projet et être propriétaire de part et d’autre de l’ouvrage,

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Vauthiermont : Constat

La commune de Vauthiermont est traversée dans sa partie Ouest par le tracé du projet de la LGV Rhin-Rhône. Angeot : Dans sa partie Sud, le tracé longe la RD 31 puis s’en écarte lors de la traversée du massif boisé des Bouleaux. Plus au Nord, le tracé sort du territoire de Vauthiermont entre l’autoroute A 36 et la RD 27, route qu’il franchira sur la 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège commune d’Angeot. d’exploitation sur la commune voisine Vauthiermont. L’exploitant professionnel le plus concerné en terme de prélèvement sur sa SAU est l’EARL du Lavoir avec un 15 propriétés soit 7,6 % du nombre de comptes de propriétés de la commune de Vauthiermont sont touchés par prélèvement global qui dépasse les 5%. l’emprise du projet de LGV. 32 parcelles seront ainsi directement perturbées par le projet. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont liées à la commune de Vauthiermont et non d’Angeot. Le projet de la LGV va créer un large et long délaissé qui ne pourra plus être exploité le long de la RD 31. Le projet de la LGV va impacter uniquement des parcelles agricoles mises en culture sur la commune d’Angeot. De belles parcelles agricoles vont être coupées et des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent

des formes et des tailles difficilement exploitables par l’agriculture. Propositions et recommandations

 Recommandation n°1 : remédier aux effets de coupure du projet de la LGV et regrouper les Fontaine : parcelles d’un même propriétaire 6 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège d’exploitation sur la commune. Une des exploitations venant de Vauthiermont, l’EARL du Haut de l’Église est La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV va être réduit grâce au regroupement également touché sur Fontaine. des parcelles d’un même propriétaire. L’aménagement foncier agricole et forestier devra permettre d’atteindre ces 3 exploitations vont être fortement touchées avec un prélèvement supérieur ou proche de 5%. La viabilité de l’une objectifs. d’entre elle est menacée : il s’agit de l’exploitation de Monsieur CUENAT Francis, qui est également impacté sur Frais. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont liées à la commune de Fontaine et de Vauthiermont. 1.2. Agriculture Les contraintes et enjeux d’exploitation sont, d’une manière générale, liés : Le projet de la LGV va démembrer et désorganiser fortement 4 îlots d’exploitations. L’effet de coupure va créer des petites parcelles agricoles rendues très difficilement exploitables. - Aux contraintes foncières qui peuvent entraîner des problèmes d’exploitation des parcelles, - A la desserte, - À l’aptitude agronomique des sols et aux contraintes hydrauliques et biologiques qui conditionnent en partie l’occupation du sol, Larivière : - Au nombre d’agriculteurs qui se partagent la SAU, et à la situation de leur siège d’exploitation, - A la fragmentation des îlots d’exploitation, 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 2 possédant leur siège - À l’orientation de ces exploitations agricoles et aux types de pratiques agricoles, d’exploitation sur la commune voisine Vauthiermont. L’exploitation agricole de Larivière est également touchée par - Aux parcelles spécifiques (drainage, épandage, sous contrats Bio…), le projet de la LGV. - Aux impacts liés au projet : prélèvements de terrains, désorganisation du parcellaire, coupure de L’exploitant professionnel le plus concerné en terme de prélèvement global sur sa SAU est l’EARL du Lavoir avec cheminements. un prélèvement global qui dépasse les 5%. Cette exploitation est également touchée sur Angeot et Vauthiermont. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont principalement liées à la commune de Le projet de la LGV Rhin-Rhône pourrait créer : Vauthiermont. - des prélèvements sur les terres agricoles, - des morcellements d’îlots d’exploitation et des effets de coupure qui induisent une déstructuration des Le projet de la LGV va engendrer un effet de coupure important entre la vallée de la Saint-Nicolas et la zone exploitations agricoles, agricole. Cet effet de coupure devrait être limité par la mise en place d’un viaduc pour traverser la vallée de la Saint- - modifier les itinéraires de déplacement et générer des problèmes de circulation agricole, Nicolas. - de potentielles modifications du contexte agronomique ou microclimatique. Le projet de la LGV va créer des pointes de parcelles agricoles difficilement exploitables le long de la Saint-Nicolas.

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Vauthiermont :  Recommandation n°5 : conserver l’équilibre actuel entre espaces de culture et herbages 5 exploitations sont directement touchées par les emprises du projet de la LGV, dont 3 possédant leur siège Étant donné la forte vocation élevage – polyculture des exploitations locales, il conviendra, de manière générale, de d’exploitation sur la commune de Vauthiermont. conserver l’équilibre actuel entre les surfaces en herbe et les terres cultivées. Cette répartition est de toute façon L’exploitant professionnel le plus concerné en terme de prélèvement sur sa SAU est l’EARL du Lavoir avec un conditionnée par la topographie et la pédologie locales. prélèvement global qui dépasse les 5%. Les logiques d’exploitations du secteur perturbé par la LGV sont liées à la commune de Vauthiermont, mais aussi Rappelons que cette localisation devra continuer à être si possible : aux communes d’Angeot, Fontaine et Larivière. En effet, les exploitations agricoles touchées ayant leur siège d’exploitation sur Vauthiermont, le sont également sur ces communes. - les prairies (pâture et fauche) dans les fonds de vallon et autour du village (sur les terrains moins productifs), De plus, une prairie de pâture va être coupée en deux par le projet de la LGV. Le projet de la LGV va créer un large - les cultures sur les terres à bonne qualité agronomique, en dehors des fonds de vallon. et long délaissé qui ne pourra plus être exploité le long de la RD 31.

1.3. Sylviculture Propositions et recommandations Les contraintes et enjeux d’exploitation forestière sont, d’une manière générale, liés :

 Recommandation n°2 : remédier aux impacts du projet de la LGV sur les exploitations agricoles - Aux contraintes foncières qui peuvent entraîner des problèmes d’exploitation des parcelles, et rétablir leur viabilité - A la desserte, - À l’aptitude agronomique des sols et aux contraintes hydrauliques et biologiques qui conditionnent en La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV en regroupant les parcelles d’un même partie l’occupation du sol, propriétaire permettra de faciliter leur exploitation agricole. - À l’organisation du foncier, - Aux impacts liés au projet : prélèvements de terrains, désorganisation du parcellaire, coupure de Ainsi, le groupement des parcelles exploitées par un même agriculteur sera bénéfique pour l’amélioration des cheminements. conditions d’exploitation. Le projet de la LGV Rhin-Rhône pourrait créer : Cependant, des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables - des prélèvements sur les parcelles forestières, en l’état : il faudra prévoir soit une autre vocation à ces parcelles, soit une modification des lisières forestières. - une désorganisation du parcellaire forestier,  Recommandation n°3 : regrouper les îlots à proximité du siège d’exploitation - des effets de coupure, Le rapprochement des parcelles du siège d’exploitation permettra d’améliorer globalement la rentabilité de l’exploitation avec la mise en place d’îlots de taille importante - modifier les itinéraires de déplacement et générer des problèmes de circulation forestière,

Pour les bâtiments d’élevage, on cherchera à regrouper les parcelles à vocation de pâture autour de ces bâtiments, - des effets de bordure au niveau de la nouvelle lisière : afin de limiter les déplacements du bétail. o une modification de l'ensoleillement, de l'humidité atmosphérique voire édaphique,

o une modification de l'exposition du massif forestier aux conditions météorologiques,  Recommandation n°4 : mettre en place une nouvelle délimitation entre terres agricoles et terres o un affaiblissement général des espèces de lisière. forestières Des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables par l’agriculture en l’état. C’est pourquoi, nous proposons de modifier les limites des lisières forestières pour obtenir des parcelles agricoles qui posséderaient une forme et une taille qui permettrait à nouveau une exploitation agricole.

Cette recommandation est détaillée dans le chapitre qui concerne la sylviculture.

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Constat Propositions et recommandations

Angeot  Recommandation n°6 : réorganiser la propriété forestière communale et privée Le projet de la LGV va perturber le massif forestier du Haut Bois sur la commune d’Angeot avec un prélèvement de Pour Angeot, il serait intéressant de regrouper les parcelles de la forêt privée d’un côté du projet de la LGV : par 7,45 ha et en désorganisant le parcellaire forestier. Ainsi, une partie de la forêt communale va être désolidarisée du exemple entre l’autoroute et la LGV, et de l’autre le reste du massif forestier communal. massif, et la forêt privée va également se retrouver de part et d’autre de la LGV. Cette solution en réorganisant le parcellaire et de la propriété forestière permettrait d’éviter de créer de nouveaux chemins de desserte qui empièterait sur la forêt et d’organiser les exploitations forestières au mieux.

Fontaine La commune de Fontaine, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire est prête à acquérir les parcelles de forêt privée quand les propriétaires sont désireux de vendre. Le projet de la LGV va perturber le massif forestier du Fay avec un prélèvement proche des 7 ha. Il va également engendrer une désolidarisation de deux secteurs forestiers communaux du reste du massif. Les communes de Larivière et Vauthiermont, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire, souhaitent pratiquer des échanges entre parcelles forestières privées et communales. Le projet de la LGV va créer un triangle forestier qui va perdre sa vocation sylvicole pour les raisons suivantes :

- faible surface du triangle,

- forme de la parcelle,  Recommandation n°4 : mettre en place une nouvelle délimitation entre terres agricoles et terres forestières - isolement de la parcelle du reste du massif, Cette recommandation toucherait de petites parcelles forestières. En accord avec le propriétaire, ces parcelles - problème d’accès à ce triangle boisé, forestières disparaîtrait au profit de l’agriculture, ou serait replanter en compensation dans un autre secteur du périmètre aménagé. - auxquelles s’ajoute l’effet de lisière. Situation de la forêt à Angeot : Le projet de la LGV Rhin-Rhône va également occasionner des problèmes de desserte du massif forestier pour les grumiers. - ces secteurs forestiers ne sont pas classés dans le document d’urbanisme puisque la commune d’Angeot possède une carte communale, C’est uniquement la forêt communale de Fontaine qui va être touchée et perturbée. - les lisières concernées correspondent à des forêts privées, elles ne sont donc pas sous le régime forestier,

- la comme d’Angeot possède une réglementation des boisements. Larivière Une demande d’autorisation de défrichement devra être réalisée. Des mesures compensatoires, et en particulier 1,3 ha de boisement dans la vallée de la Saint-Nicolas vont être détruits par le passage de la LGV. L’impact sera des reboisements pourront être mis en place. important en terme de coulée verte et non de sylviculture à proprement parler.

Les parcelles forestières touchées appartiennent à la commune de Larivière, mais aussi à des privés. Situation de la forêt à Fontaine :

- ces secteurs forestiers sont classés en EBC dans le document d’urbanisme de Fontaine, Vauthiermont - les lisières concernées correspondent à des forêts communales, qui sont soumises au régime forestier, Le projet de la LGV va prélever 2,7 ha de la forêt communale de Vauthiermont séparant le bois du lieu-dit « les Bouleaux » en deux. - la comme de Fontaine ne possède pas une réglementation des boisements.

Une demande d’autorisation de défrichement devra être réalisée. Des mesures compensatoires, et en particulier des reboisements pourront être mis en place.

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Un déclassement des EBC et donc une révision du document d’urbanisme de la commune de Fontaine seront Propositions et recommandations nécessaires.

Et enfin, la distraction du régime forestier devra également être prévue. RAS

Situation de la forêt à Larivière : 1.5. Le réseau de chemins - les massifs boisés de la commune de Larivière soumis au régime forestier sont inscrits en espaces boisés L’aménagement foncier peut être l'occasion de revoir l'ensemble du réseau de chemins sur le territoire : classés dans le cadre du POS communal de 2001,  en maintenant ceux qui sont en bon état, judicieusement positionnés, et en les améliorant si - les massifs boisés de la commune de Larivière sont soumis au régime forestier, nécessaire ;

- la comme de Larivière ne possède pas une réglementation des boisements.  en en créant des nouveaux pour desservir des secteurs isolés ou enclavés ;

Une demande d’autorisation de défrichement pourrait être réalisée. Des mesures compensatoires, et en particulier  en supprimant ceux devenus inutiles suite aux modifications du parcellaire. des reboisements pourront être mis en place. L’emprise des différents chemins à l’intérieur du périmètre d’aménagement sera attribuée à la commune pour les chemins ruraux et à l’Association Foncière pour les chemins d’exploitation.

Situation de la forêt à Vauthiermont : Après l’aménagement foncier, les parcelles seront toutes desservies par un chemin.

- ces secteurs forestiers ne sont pas classés dans le document d’urbanisme puisque la commune de Vauthiermont ne possède pas de document d’urbanisme, Constat - les forêts communales sont sous le régime forestier, Sur les différentes communes, le réseau de chemins actuel permet de desservir de manière satisfaisante - la comme de Vauthiermont ne possède pas une réglementation des boisements. l’ensemble des parcelles agricoles et forestières. La bonne desserte des parcelles permet notamment d’éviter de constituer des zones en friche et de conserver ainsi un paysage agricole ouvert. Une demande d’autorisation de défrichement pourrait être réalisée. Des mesures compensatoires, et en particulier des reboisements pourront être mis en place. Angeot

Cependant, la création de la LGV va occasionner des problèmes de desserte forestière pour des parcelles coupées par le projet et qui sont situées à l’Est de ce dernier : au lieu-dit « entre les bois ». 1.4. Urbanisme et projets communaux

Les projets communaux nécessitent parfois de disposer d’emprises foncières. Fontaine Dans la mesure du possible, des réserves foncières dans le cadre de l’aménagement foncier peuvent être envisagées. Dans ce cas, les surfaces concernées doivent être incluses dans le périmètre à aménager. Le projet de la LGV Rhin-Rhône va occasionner un problème de desserte du massif forestier de Fontaine en particulier pour les grumiers. Constat Le chemin situé au niveau de la voie romaine en limite communale avec Laccolonge nécessite des travaux. Les communes d’Angeot, Fontaine, Larivière et Vauthiermont ne possèdent pas de projet nécessitant des réserves foncières dans le périmètre perturbé à aménager à travers l’AFAF.

Larivière Un problème d’accès au niveau de parcelles forestières privées a été constaté. En effet, les propriétaires doivent passer sur un terrain communal pour sortir leur bois. L’AFAF permettrait de remédier à ce problème d’accès.

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2. DOMAINE DE L’EAU : LES COURS D’EAU, LES ZONES HUMIDES ET LE RUISSELLEMENT ET RISQUES D’EROSION Vauthiermont Constat RAS Le secteur d’étude s’inscrit sur le bassin versant de la Bourbeuse. Seule l’extrémité Est des territoires communaux d’Angeot et Vauthiermont correspondent au bassin versant de la Largue, cours d’eau alsacien appartenant au bassin hydrographique Rhin-Meuse.

Plusieurs zones humides sont recensées sur le territoire des communes. Propositions et recommandations Du point de vue des risques d’inondation, le secteur d’étude est partiellement couvert par le PPRI de la Bourbeuse.  Recommandation n°7 : desservir l’ensemble des parcelles

La réorganisation du parcellaire et/ou la création d’un tronçon de chemin dans ce secteur permettrait de remédier à ce problème de desserte. Angeot

L’AFAF grâce à une réorganisation du parcellaire forestier communal et privé pourrait permettre de ne pas créer de Aucun cours d’eau dans le périmètre perturbé. nouveaux chemins pour desservir ce secteur et ainsi éviter de nouveaux défrichements. Fontaine

Les principaux cours d’eau présents sur le territoire de Fontaine sont la rivière Saint-Nicolas et quelques-uns de ses affluents les ruisseaux du Margrabant, du Belson, de l’Aéroparc et le bras Est de la Saint-Nicolas.  Recommandation n°8 : redéfinir la trame des chemins En bordure Est du territoire communal, le ruisseau de la Loutre marque la limite entre Fontaine et Reppe. Il s’agira également de redéfinir la trame des chemins, de leur gabarit et de leur rôle fonctionnel : agricole, forestier, promenade… Larivière

Ce nouveau réseau de chemins veillera à réduire les traversées du village par les engins agricoles. Les principaux cours d’eau présents sur le territoire de Larivière sont la rivière Saint-Nicolas, le ruisseau du Margrabant et celui de l’étang de Virgie. Le chemin situé au niveau de la voie romaine en limite communale entre Fontaine et Bessoncourt nécessite des travaux pour être utilisé par les grumiers et leur permettre une nouvelle réorganisation dans la trame de Vauthiermont l’exploitation sylvicole et de ne pas passer au-dessus du futur projet de la LGV Rhin-Rhône. La rivière Saint-Nicolas et le ruisseau de la Loutre sont les principaux cours d’eau traversant le territoire communal Une réorganisation du parcellaire ou un nouvel accès devra être créé sur Larivière afin de desservir des parcelles de Vauthiermont. forestières privées qui aujourd’hui pour exploiter leur bois sont obligés de passer sur une parcelle communale.

 Recommandation n°9 : préserver la continuité des itinéraires de randonnées Les sentiers de randonnées devront être conservés autant que possible. Si un changement de tracé est 2.1. La Loi sur l’Eau indispensable, suite par exemple à la perturbation engendrée par le projet LGV ou à la disparition d’un chemin Il est utile de rappeler qu’un aménagement foncier est soumis à la Loi sur l’Eau. Il induit souvent des effets directs existant dans le cadre de l’aménagement foncier, la continuité du parcours devra être rétablie et le nouveau ou indirects susceptibles de modifier le régime ou la qualité des eaux superficielles. Ainsi, un certain nombre de balisage vérifié. précautions doivent être prises, afin de respecter les principes énoncés par le Code de l’environnement.

L’aménagement foncier peut également être l’occasion de travailler sur les itinéraires de randonnées Les dispositions de la Loi sur l’Eau ont pour objet une gestion équilibrée de la ressource en eau visant à assurer : départementaux ou intercommunaux pour améliorer les secteurs d’insécurité, le confort du randonneur (création de halte avec table et bancs ; balisage) et la qualité du cheminement (état du chemin, parcours plus intéressant)…  la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides,

 la protection contre la pollution et la restauration de la qualité de l’eau,

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 le développement et la protection de la ressource en eau, Ce phénomène est souvent renforcé par :  la valorisation de l’eau comme ressource économique. - les modifications paysagères apportées par l’homme et résultant par exemple de l'intensification de l’agriculture,

Rappelons également que la réalisation de drainage sur une superficie supérieure à 20 ha mais inférieure à 100 ha - du surpâturage, est soumise à Déclaration, et pour une superficie supérieure à 100 ha à Autorisation selon la Loi sur l’Eau. - de la déforestation,

- des cultures à faible recouvrement,

Propositions et recommandations - ou encore de l'artificialisation et de l'imperméabilisation des surfaces.

 Recommandation n°10 : réaliser un projet d’aménagement foncier dans le respect de la Loi sur Les facteurs influençant l’érosion sont multiples. Certains sont liés à la nature même des sols (stabilité structurale), l’Eau d'autres sont liés au relief et au taux de couverture des sols par le couvert végétal. Les différentes dispositions édictées dans le cadre de la Loi sur l’eau seront à respecter par le nouveau plan parcellaire. La nature du sol : Les recommandations suivantes sont issues en partie du respect de cette loi codifiée dans le code de l’environnement. Plus le sol est perméable en surface et en profondeur et plus il est apte à absorber les eaux de ruissellement s’opposant ainsi à l’érosion hydrique.

La pente du sol :

Plus le sol est en pente, plus il est sensible à l’érosion

2.2. Le domaine de l’eau et l’érosion hydrique des sols La couverture du sol :

La mise en œuvre d’un aménagement foncier peut conduire à une modification des pratiques culturales Plus le sol est couvert de végétation, plus il résiste à l’érosion. susceptibles d’augmenter les ruissellements et l’érosion, voire la pollution directe aux cours d’eau. Un changement des conditions d’écoulement des eaux peut s’observer par : Sur les terres agricoles, l'érosion peut entraîner l'arrachement de plants ou semis et surtout entraîne le départ de terre, de façon insidieuse en emportant les éléments fertiles du sol, ou de façon spectaculaire en creusant de - arasement de talus, profondes ravines.

- suppression de haies, drainage, Des modifications des pratiques culturales peuvent contribuer à limiter ces dégâts, comme l'implantation des cultures perpendiculairement à la pente, la conservation des haies… - modification des réseaux de fossés, Afin de minimiser les risques d’érosion des sols et les risques de modification des écoulements, des - créations de chemins stabilisés. recommandations sont proposées.

Selon la Commission européenne, l'érosion est la principale menace pesant sur les sols. On évalue à environ 17 % la surface du territoire européen affecté par l'érosion hydrique. 18% du territoire français sont concernés par un aléa d'érosion des sols moyen à très fort.

L’érosion est un phénomène naturel dû au vent, à la glace et surtout à l'eau (pluies et rivières).

Il résulte de la dégradation des couches superficielles des sols et du déplacement des matériaux les constituant.

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Propositions et recommandations  Recommandation n°14 : prendre en compte les zones inondables Afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes, il est important de :  Recommandation n°11 : proscrire les aménagements très lourds sur les cours d’eau  Toutes les opérations qui sont soumises à Autorisation au titre de la Loi sur l’Eau sont à proscrire (voir - Faciliter la libre circulation des eaux des secteurs à risques (suppression des embâcles et du bois morts chapitres précédents sur la Loi sur l’Eau et les recommandations en matière d’hydraulique). dans le lit),

 Compte tenu des tracés sinueux voire méandreux des ruisseaux de la Saint-Nicolas et de ses affluents le - Favoriser l’inondabilité des zones sans enjeux humains dans le but de stocker l’eau, Margrabant et le ruisseau de l’étang Virgie, il conviendra de ne pas les modifier, ni de réaliser des opérations de curage ou de redressement de ces trois ruisseaux. - Sécuriser l’accessibilité des berges.

 Recommandation n°12 : entretenir la végétation des bords de cours d’eau et enlever les  Recommandation n°15 : sauvegarder certaines haies embâcles Il apparaît important de sauvegarder les talus, fossés et haies qui sont perpendiculaires aux pentes. En ralentissant Le propriétaire riverain d’un cours d’eau doit assurer l’entretien de son domaine (article 215.14 du code de le ruissellement superficiel, ces obstacles contribuent à la stabilisation des sols et leur suppression pourrait modifier l’environnement) : les conditions d’écoulement.

- Maintenir le cours d’eau dans sa largeur et sa profondeur naturelle, Les haies et bosquets jouant un rôle important dans le maintien des sols et dans la régulation des écoulements des eaux de ruissellement ont été classés comme ayant un intérêt élevé et par conséquent sont à maintenir après - Entretenir la rive tout en préservant la faune et la flore dans le bon respect du bon fonctionnement des l’aménagement foncier. milieux aquatiques,

- Évacuer les bois morts mais aussi tout autre obstacle qui pourrait gêner l’écoulement naturel de l’eau (enlever les embâcles).  Recommandation n°16 : généraliser le travail du sol perpendiculairement à la pente Les opérations de restauration et d’entretien des cours d’eau devront être effectuées uniquement lorsque le Les pentes observées ne sont pas très importantes. Cependant, les recommandations suivantes peuvent être fonctionnement naturel est perturbé : embâcle trop important dans le lit du cours d’eau, végétation dense ou appliquées : instable…  Le projet de nouveau parcellaire devra privilégier une organisation des longueurs des parcelles dans le Tous travaux sur les cours d’eau nécessitent un accord préalable des services de la Police de l’Eau et de la Pêche sens des courbes de niveau, soit perpendiculaire à la pente. avant intervention.  Dans les secteurs labourés, au droit des versants, il sera recommandé que l’axe des sillons soit perpendiculaire à la pente, afin de limiter les phénomènes érosifs. Le travail du sol perpendiculairement à la  Recommandation n°13 : Maintenir la richesse écologique et la diversité des milieux aquatiques pente permet de se servir de la culture comme un obstacle à l’écoulement des eaux de ruissellement et Pour cela les préconisations suivantes peuvent être appliquées : ainsi limiter l’apparition de ravines et l’érosion des sols.

- Maintenir une ripisylve dense,  Recommandation n°17 : maintenir les prairies dans les vallons humides - Ne pas supprimer systématiquement les embâcles, Il s’agit de maintenir les prairies humides qui sont indispensables en raison des intérêts multiples qu’elles présentent : champ d’expansion des débordements des ruisseaux, préservation de la ressource en eau, diversité et - Ne pas lutter contre l’érosion et les plages d’atterrissement, richesse biologiques, forte identité paysagère et sociale, stocks fourragers. - Créer une succession de secteurs d’ensoleillement et d’ombrage.  Recommandation n°18 : préserver les zones humides Le code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une gestion équilibrée de la ressource en eau. À cette fin, il vise en particulier la préservation des zones humides. Il affirme le principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones humides sont d'intérêt général.

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 Recommandation n°19 : proscrire le drainage des milieux humides Le drainage agricole est une opération d’amélioration foncière lourde qui a pour but d’éliminer l’eau excédentaire dans les sols par la pose de tuyaux enterrés. Sa mise en œuvre dans les sols hydromorphes assure une meilleure 3. ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE exploitation des terres agricoles, en régularisant et en sécurisant la production et en améliorant les conditions de L’aménagement du territoire d’une commune est l’occasion de prévoir une mise en valeur du patrimoine naturel et travail et d’accès aux parcelles. paysager : en préservant l’existant (conserver les éléments les plus déterminants), et/ou en renforçant la diversification, et/ou en protégeant les milieux les plus remarquables. Le drainage a aussi des conséquences sur l’environnement et sur le fonctionnement hydraulique. C’est pourquoi, nous recommandons de proscrire le drainage pour les zones humides définies par la loi sur l’eau et identifiées dans Les propositions passent par des mesures de préservation de l’existant et par la mise en place de nouveaux l’état initial de la commune. éléments arborés structurant ce territoire.

 Recommandation n°20 : supprimer les drainages existants qui ne sont plus utiles 3.1. Milieux naturels remarquables Certains drainages par changement de fonction de la parcelle ne sont plus utiles (aussi bien dans le domaine Constat agricole que forestier). Quand ce cas est identifié, il serait intéressant d’enlever les drains afin de récupérer un écoulement naturel sur cette parcelle. Angeot :

 Recommandation n°21 : création ou aménagement de fossés Sur la commune d’Angeot sont recensés le site Natura 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort, la ZNIEFF de type 2 de la Vallée de la Bourbeuse, ainsi que des zones humides. Les fossés seront enherbés afin d’éviter la mise en suspension des fines (préjudiciables à la faune aquatique) et de réguler la vitesse d’écoulement. Dans les secteurs les plus délicats, un renforcement de cette régulation est Aucune de ces zones n’est présente dans le périmètre perturbé par le projet de la LGV. De la même manière, proposé par la plantation d’une haie le long du fossé. plusieurs éléments arborés ont été recensés sur le territoire d’Angeot, mais seuls des peupliers le long de la RD 27 entre Angeot et Vauthiermont ont été inventoriés dans la zone perturbée par le projet de la LGV.

Fontaine :

Sur la commune de Fontaine sont recensés le site Natura 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort, la ZNIEFF de type 2 de la Vallée de la Bourbeuse, la ZNIEFF de type I de la basse vallée de la Saint-Nicolas, ainsi Plantation d’une haie que des zones humides. A fontaine, est présent le site classé du Tilleul de Turenne. le long du fossé

Larivière Fossé Enherbé Sur la commune de Larivière sont recensés le site Natura 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort, la ZNIEFF de type 2 de la Vallée de la Bourbeuse, la ZNIEFF de type I de la basse vallée de la Saint-Nicolas, ainsi que des zones humides.

Vauthiermont  Recommandation n°22 : bandes enherbées le long des cours d’eau Sur la commune de Vauthiermont sont recensés le site Natura 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort, Un arrêté de septembre 2006 interdit l’utilisation de pesticides sur des zones de non traitement qui sont au minimum la ZNIEFF de type 2 de la Vallée de la Bourbeuse, la ZNIEFF de type I de l’étang du Chênois, ainsi que des zones de 5 mètres en bord des cours d’eau. humides.

Dans le respect de cet arrêté, nous recommandons le maintien et la généralisation de ces dispositifs végétalisés sur une bande d’au moins 5 mètres le long des cours d’eau identifiés en tant que tel.

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Propositions et recommandations - l'estimation des dépenses correspondantes et les modalités de prise en charge des mesures compensatoires.

 Recommandation n°23 : éviter tout impact à la zone NATURA 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort Il s’agira notamment : 3.2. Espèces et habitats remarquables

- respecter l’équilibre prairies – cultures : recommandation n°5 ; Constat

- maintenir les éléments naturels linéaires ou ponctuels : recommandation n°24 ; Une faune et une flore variées occupent ces éléments paysagers, en particulier dans les fonds de vallées des ruisseaux participant à la richesse des écosystèmes. - interdire le défrichement des boisements d’intérêt communautaire prioritaire. Les espèces ne sont pas « remarquables » mais jouent un rôle important pour la biodiversité locale. Ainsi, la  Recommandation n°24 : évaluer les incidences du projet d’aménagement foncier sur le site conservation des éléments boisés et des zones enherbées dans les fonds de vallons permettra de préserver les NATURA 2000 espèces présentes sur le territoire communal. En vertu des dispositions des articles L.414-4 et suivants et des articles R.414-19 et suivants du Code de l’Environnement, le projet d’aménagement foncier doit être soumis à une évaluation de ses incidences sur le site Natura 2000 présent. Propositions et recommandations

Le contenu de l’évaluation d’incidences sur site Natura 2000 est détaillé dans l’article R.414-23 du code de  Recommandation n°25 : conserver le réseau d’éléments boisés existants l’environnement. Elle doit notamment présenter : Le maintien des vergers, haies, bosquets, ripisylves et arbres isolés identifiés comme d’intérêt élevé, peut se faire :  une description du projet, accompagnée d'une carte de localisation de l'espace sur lequel il peut avoir des effets et des sites Natura 2000 susceptibles d'être concernés par ces effets, ainsi qu’un plan de situation  En dessinant un parcellaire qui tient compte de ces éléments végétaux. Ces derniers pourront, selon le cas, détaillé lorsque des travaux, ouvrages ou aménagements sont à réaliser dans le périmètre d'un site Natura servir de limite de parcelles, être inclus dans des secteurs de prairies ou être inclus dans les emprises de 2000 ; chemins.

 un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d'avoir une incidence sur  En réattribuant préférentiellement, aux propriétaires intéressés par leur entretien ou à une Association un ou plusieurs sites Natura 2000 ; Foncière ces éléments sensibles particulièrement menacés lors de changement de propriétaire. Les haies peuvent également être attribuées à la commune.  dans le cas d’une incidence potentielle, la liste des sites Natura 2000 susceptibles d'être affectés compte tenu de la nature, de l'importance et de la localisation du projet, mais aussi des diverses caractéristiques de  En protégeant des boisements linéaires, haies et plantations d'alignement, existants ou à créer par décision l’environnement pouvant conduire à cette incidence (topographie, hydrographie, fonctionnement des du Préfet. écosystèmes…) et enfin des caractéristiques du ou des sites Natura 2000 et de leurs objectifs de conservation ; Les haies, les bosquets, les vergers, les ripisylves et les arbres isolés qui devront être prioritairement maintenus du fait de leur richesse écologique et de leur situation sont ceux qui ont été classés d’intérêt élevé ou très élevé.  une analyse des effets temporaires ou permanents, directs ou indirects, que le projet peut avoir sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites ;

 un exposé des mesures qui seront prises pour supprimer ou réduire les effets dommageables identifiés ;  Recommandation n°26 : maintenir des types d’habitats diversifiés pour favoriser la biodiversité  lorsque des effets significatifs dommageables subsistent : La constitution de grands ensembles d’exploitation ne doit pas altérer la qualité environnementale (si la taille du parcellaire dépasse les 6 ha, on observe parfois une forte chute de la biodiversité). - la description des solutions alternatives envisageables ou les raisons pour lesquelles il n'existe pas d'autre solution que celle retenue, ces éléments devant justifier la réalisation du projet ; C’est pourquoi il est conseillé de conserver ou de créer des éléments arborés linéaires ou ponctuels dans de grands ensembles d’exploitation. - la description des mesures envisagées pour compenser les effets dommageables qui n’ont pu être supprimés ;

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 Recommandation n°27 : Lutter contre la prolifération des plantes envahissantes 3.4. Plantations nouvelles Renouée du Japon, Impatience de l’Himalaya… ces plantes exotiques envahissent les milieux naturels comme certains cours d'eau. Elles menacent les écosystèmes. Propositions et recommandations

S'il n'est pas possible de faire disparaître la totalité de ces plantes, des moyens existent toutefois pour contrôler et limiter leur propagation.  Recommandation n°30 : compenser les arrachages éventuels des éléments arborés par de nouvelles plantations Les préconisations suivantes peuvent s’appliquer dans le cadre des travaux connexes : Afin de compenser les arrachages éventuels de haies et de bosquets, il conviendrait de :

- L’arrachage manuel ou mécanique voire le fauchage avant floraison sont recommandés.  réaliser de nouvelles plantations en limites d’îlots agricoles ou de chemins. Les essences choisies pour ces plantations seront adaptées aux conditions locales et associeront une palette d’espèces arbustives et/ou - Gestion des terres végétales (évacuation des terres « polluées » d’espèces de haut jet. - Remplacer par des essences locales,  diversifier et densifier des haies existantes qui possèdent un intérêt moyen. Ainsi, si des haies sont - Ces travaux doivent être réalisés avec un partenaire technique local. supprimées dans le cadre de l’aménagement foncier, une haie existante pourra être renforcée (augmentation de sa taille, diversification des essences, des strates).

 la haie vive agricole doit être privilégiée avec l’accompagnement d’une bande enherbée et/ou d'un fossé.

3.3. Chasse et faune sauvage

 Recommandation n°28 : préserver les zones refuges pour la faune sauvage  Recommandation n°31 : utiliser des essences locales Il s’agira de conserver dans la mesure du possible des prairies le long des forêts, des bosquets ou des boisements Les nouvelles plantations seront adaptées aux conditions locales et associeront une palette d’espèces arbustives linéaires pour préserver les lisières ou en créer de nouvelles en compensation de celles que le nouveau projet et/ou d’espèces de haut jet. parcellaire aura détruites.

 Recommandation n°32 : développer le maillage existant  Recommandation n°29 : préserver la circulation du gibier Les haies sont des éléments participant au corridor écologique qui est un espace naturel (terrestre, aquatique ou Les haies à préserver en priorité sont celles qui constituent une certaine continuité et qui permettent de relier les aérien) assurant la connexion entre les milieux d'intérêt écologique, garantissant ainsi le déplacement, la dispersion massifs forestiers entre eux. des espèces et leur permettant d'exploiter au mieux ces milieux en fonction de leur besoin et de stabiliser leur population.

Les nouvelles haies de par le choix de leur emplacement en interaction avec les éléments arborés existants,  Recommandation n°32 : développer le maillage existant devront permettre de créer des connexions écologiques.

Voir détail dans chapitre suivant.

 Recommandation n°33 : devenir des délaissés éventuels

Des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables par l’agriculture en l’état.

Ces délaissés pourront être valorisés par des boisements par exemple.

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Extrait de Planter une haie champêtre dans le Vexin français par le PNR du Vexin français

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4. LE CONTRAT D’OBJECTIF ET D’AMENAGEMENT DURABLE : COAD Objectif n°1 : remédier aux perturbations engendrées par la LGV Rhin-Rhône et améliorer le parcellaire, les structures d’exploitations agricoles et forestières Carte COAD ainsi que le réseau de chemin

Carte périmètre d’aménagement foncier

Cartes zone inondable

L’objectif de la redistribution parcellaire est désormais triple depuis la Loi de Développement des Territoires Ruraux Mise en œuvre (LDTR) du 23 février 2005. L’aménagement foncier agricole et forestier devra permettre d’atteindre ces objectifs. - Il s’agit d’améliorer l’exploitation agricole. Pour cela, l’aménagement foncier agricole et forestier doit rationaliser les conditions d’exploitation en diminuant le morcellement et la dispersion géographique des Compte tenu des logiques d’exploitation, il est important de réaliser un AFAF avec inclusion d’emprise sur un parcelles. périmètre large, intercommunal entre Fontaine, Larivière et Vauthiermont avec extensions sur Angeot, Foussemagne et Reppe. - Il s’agit également de favoriser l’aménagement du territoire rural, non seulement en ce qui concerne l’espace agricole, mais plus largement pour l’ensemble du territoire communal.

- Enfin, le remembrement est apparu comme un important facteur de devenir des paysages et des équilibres Le choix du périmètre d’aménagement foncier : environnementaux. Dès lors, les opérations d’aménagement foncier sont réalisées en prenant en considération l’impact environnemental des restructurations opérées. Compte tenu des logiques d’exploitations entre les communes de Vauthiermont, Larivière et Fontaine, la Commission Communale d’Aménagement Foncier (CIAF) à décider de réaliser un AFAF intercommunal entre ces 3 Un quatrième objectif vient se rajouter dans le cas des communes de Fontaine, Larivière et Vauthiermont et Angeot communes. : remédier aux perturbations engendrées par la LGV Rhin-Rhône sur le foncier, le milieu agricole, les milieux naturels et les paysages. Ce périmètre permettra de remédier aux impacts liés aux effets de coupure de la LGV sur le foncier agricole et forestier. La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV va être réduit grâce au regroupement des parcelles d’un même propriétaire.

Le Contrat d’Objectifs pour un Aménagement Durable (COAD) est un outil stratégique et opérationnel pour le Ont été exclus du périmètre : futur aménagement. Il est élaboré à partir des données techniques des propositions et recommandations de l’étude d’aménagement foncier. Il comprend la proposition d’aménagement de la CIAF conformément aux dispositions de - Le village et les jardins et vergers attenants à l’espace bâti, ainsi que toutes les zones urbanisées et l’article R.121-20-1 du code rural. urbanisables inscrites dans les documents d’urbanisme, à l’exception d’un secteur bâti et d’arrières d’habitations sur la commune de Larivière pour permettre la réalisation d’une desserte en bordure du La commune, la CIAF et le Conseil Général devront valider le document d’objectifs pour un aménagement durable. ruisseau de l’Étang de Virgie, Il s’agit donc de la concrétisation de leurs objectifs et leurs engagements pour un aménagement multifonctionnel et durable. - Les emprises de l’autoroute A36,

- L’Aéroparc de Fontaine,

La réalisation de la seconde phase de la LGV Rhin-Rhône est susceptible de compromettre la structure des - Les espaces forestiers de Larivière situés au Nord de l’A36, exploitations agricoles et forestières. Maître d’Ouvrage de la Ligne, Réseau Ferré de France est dans l’obligation de remédier aux dommages causés, notamment par la mise en œuvre d’une opération d’aménagement foncier. La - Certains espaces forestiers de Vauthiermont qui sont bien organisées ou qui sont situées en zone NATURA LGV aura ainsi un impact sur l’occupation du sol, le foncier, l’organisation des exploitations agricoles et forestières 2000 : étang du Chénois. et sur les milieux naturels.

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- Une extension 1 sur Reppe au lieu-dit le Bois Crosat jusqu’à la RD 22 afin de tenir compte des îlots d’exploitation, La prise en compte des impacts sur le foncier agricole : - Une extension 2 sur Reppeau lieu-dit La Combe afin de ne pas couper un îlot d’exploitation de La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV en regroupant les parcelles d’un même Vauthiermont, propriétaire permettra de faciliter leur exploitation agricole. Ainsi, le groupement des parcelles exploitées par un même agriculteur sera bénéfique pour l’amélioration des conditions d’exploitation. - Une extension 1 sur Foussemagne dans la vallée de la Saint-Nicolas pour récupérer une parcelle SAFER et dans une logique d’exploitation agricole, Le rapprochement des parcelles du siège d’exploitation permettra d’améliorer globalement la rentabilité de l’exploitation avec la mise en place d’îlots de taille importante - Une extension 2 sur Foussemagne au lieu-dit Chesseaux jusqu’à la RD 49 dans une logique d’exploitation agricole. Pour les bâtiments d’élevage, on cherchera à regrouper les parcelles à vocation de pâture autour de ces bâtiments, afin de limiter les déplacements du bétail.

Des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables en l’état : il faudra prévoir soit une autre vocation à ces parcelles, soit une modification des lisières forestières. Le choix du mode d’aménagement foncier

L’inclusion d’emprises est préconisée dans cet aménagement afin de bénéficier des apports des parcelles SAFER. La prise en compte de l’impact sur le foncier forestier : De plus, l’inclusion n’est envisageable, compte tenu de l’importance des surfaces de l’emprise du projet que grâce aux apports des parcelles SAFER qui permet de diminuer cette emprise. Pour Angeot, il serait intéressant de regrouper les parcelles de la forêt privée d’un côté du projet de la LGV : par exemple entre l’autoroute et la LGV, et de l’autre le reste du massif forestier communal. Cette solution en Les apports de la SAFER ne permettent pas de compenser la totalité du prélèvement de la LGV. Ainsi, la solidarité réorganisant le parcellaire et de la propriété forestière permettrait d’éviter de créer de nouveaux chemins de entre les différents propriétaires sera mise à contribution pour l’emprise restante. desserte qui empièterait sur la forêt et d’organiser les exploitations forestières au mieux. Toutefois, cela implique que les exploitants endosseront une partie des impacts supportés par les surfaces La commune de Fontaine, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire, et de sylvicoles. Ce désagrément est compensé par le fait que les surfaces appartenant aux communes et plus compenser l’impact de la LGV sur le prélèvement forestier, est prête à acquérir les parcelles de forêt privée quand particulièrement à celles de Fontaine et d’Angeot, qui sont aussi les parcelles boisées concernées, occupent une les propriétaires sont désireux de vendre. surface importante du périmètre d’aménagement.

Les communes de Larivière et Vauthiermont, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire, souhaitent pratiquer des échanges entre parcelles forestières privées et communales.

L’inclusion de parcelles forestières permettra également de réorganiser le parcellaire entre propriété publique et privée pour permettre une meilleure gestion. Les dessertes à créer ou à améliorer

Ce périmètre permettra de remédier aux problèmes de desserte créé par le passage de la LGV (exemple à Angeot pour la desserte de parcelles forestières privées) ou existants comme à Larivière.

Chaque parcelle sera desservie à l’issue de l’aménagement foncier par la constitution d’un nouveau réseau de Le choix des extensions sur les communes limitrophes desserte primaire, puis secondaire. Ce nouveau réseau de chemins veillera à réduire les traversées du village par les engins agricoles. Afin de respecter les logiques d’exploitation et de remédier aux impacts du projet de la LGV sur la commune d’Angeot (et à la demande de cette commune), les extensions suivantes sont envisagées : L’emprise des nouveaux chemins sera attribuée à l’AF ou à la commune.

- une extension 1 sur Angeot : les parcelles agricoles et sylvicoles perturbées par le projet de la LGV sur le territoire d’Angeot situées au Sud de l’A36. Ce secteur fortement perturbé possède une logique d’exploitation avec Vauthiermont.

- Une extension 2 sur Angeot au lieu-dit sur le chemin de Larivière afin de tenir compte d’un îlot d’exploitation à cheval entre Larivière et Angeot.

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Surface de l’emprise 2010 dans le Surface du périmètre (données SIG) Communes périmètre (donnée SIG) Objectif n°2 : Favoriser la maîtrise foncière de certains projets communaux concernées Agricole Forestière Agricole Forestière

215 ha 175 ha 15,6 ha 7 ha Mise en œuvre Fontaine 390 ha 25,5 ha Rappelons que l’aménagement foncier est une occasion pour la commune de devenir propriétaire de terrains 265,5 ha 71,5 ha 4,4 ha 1,3 ha préalablement identifiés, dans le cadre des réserves foncières. Larivière 337 ha 6,1 ha La constitution de réserves foncières au profit de la commune s’effectue par regroupement de ses apports (parcelles communales dispersées, assiette des chemins ruraux supprimés) ou par rachats de terrains, limités à 292,7 ha 62,3 ha 12,6 ha 2,7 ha 2 % de la surface remembrée, avec indemnisation aux propriétaires des terrains prélevés (cette solution nécessite Vauthiermont une délibération du conseil municipal de la commune ayant un projet d’aménagement ou d’équipement). 355 ha 16,2 ha

38 ha 83 ha 7,3 ha 7,4 ha Extension sur Angeot 121 ha 15,4 ha

21,5 ha 0 0 0 Extension sur Reppe 21,5 ha 0

17,4 ha 0 0 0 Extension sur Foussemagne 17,4 ha 0

Total périmètre 1 242 ha 63,2 ha (20x = 1 264 ha)

13,1 ha (20x = 262 ha)

Tableau 71 : Périmètre d’aménagement foncier intercommunal Vauthiermont - Larivière et Fontaine

Communes Fontaine Larivière Vauthiermont Angeot Reppe Foussemagne Total

Surface SAFER dans le 17,8 ha 14,7 ha 13,1 ha 1,8 ha 1,8 ha 0,9 ha 50,1 ha périmètre

Tableau 72 : Récapitulatif des parcelles SAFER dans le périmètre d’aménagement foncier

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Objectif n°3 : Protéger et mettre en valeur le patrimoine « Eau » Objectif n°4 : Protéger et mettre en valeur le patrimoine Naturel et Paysager

Mise en œuvre Mise en œuvre

- Attribuer si possible la propriété des ripisylves à l’Association Foncière ou à la commune pour une - Maintenir les prairies dans les fonds de vallon. pérennisation de cette végétation et assurer leur entretien. - Conserver les vergers existants. - Rapprocher les propriétés des collectivités locales le souhaitant des cours d’eau et en priorité dans la zone NATURA 2000. - Conserver les haies et bosquets de grande qualité (intérêt très élevé et élevé).

- Quand l'approvisionnement en eau destinée au bétail est assuré par un cours d'eau, il est préférable - Valoriser et renforcer les ripisylves. d'installer un système de pompage qui amène l'eau à un point situé suffisamment en retrait du cours d'eau pour ne pas risquer de nuire à l'environnement. - Conserver le maillage écologique existant, voire améliorer ce maillage.

- Quand le bétail doit traverser un cours d'eau pour se rendre à une zone de pâturage, il faut aménager un gué ainsi que des clôtures, afin de contraindre les animaux à emprunter la traverse. Plusieurs possibilités dans le cadre de l’aménagement foncier et des travaux connexes s’offrent à la commune afin - Attribuer ou réattribuer les parcelles de fond de vallon qui sont actuellement des prairies de fauche ou de de préserver le patrimoine naturel : pâture aux exploitants éleveurs.  Réattribution préférentielle des milieux naturels potentiellement menacés en cas de changement de propriétaire (vergers, haies, arbres isolés) aux propriétaires intéressés par leur gestion, à l’Association - Réaliser une étude d’entretien des berges des cours d’eau et dans le cadre des travaux connexes, réaliser Foncière ou à la commune, ou tout autre collectivité locale intéressée. cet entretien.  Protection des boisements linéaires le long des cours d’eau, haies et plantations d’alignement par le biais - Maintien, renforcement ou création de portions de ripisylve là où elle est interrompue ou inexistante : d’une décision préfectorale. implanter différentes strates végétales.  Le maintien des éléments existants peut également être effectué si le parcellaire est redessiné en tenant compte de ces éléments végétaux. Ces derniers pourront, selon le cas, servir de limite de parcelles, être

inclus dans des secteurs de prairies ou être inclus dans les emprises de chemins.

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5. DES PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES A RESPECTER LORS DE L’AMENAGEMENT FONCIER FIXEES PAR ARRETE PREFECTORAL  La préservation des milieux naturels et du paysage Au vu de l’étude d’aménagement et des propositions environnementales de la CIAF, le préfet fixe les prescriptions à o Milieux naturels liés au couvert forestier et du maillage bocager respecter par la commission dans l’organisation du plan du nouveau parcellaire et l’élaboration du programme de travaux en vue de satisfaire aux dispositions législatives et réglementaires applicables à la zone considérée. Cet o Arrachage des haies et organisation des parcelles arrêté est transmis au président du conseil général et au maire de chacune des communes faisant l’objet de la proposition d’aménagement foncier ainsi qu’à la commission. o Espèces protégées (faunes et flores) et des espèces et habitats d’intérêt communautaire du site Natura 2000 Les prescriptions environnementales à respecter lors de l’aménagement foncier intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe sont o Gestion des espèces invasives fixées par l’arrêté préfectoral du 16 novembre 2011 définissant les prescriptions de l'Aménagement Foncier Agricole et Forestier intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les communes o Trame verte et bleue d’Angeot, Foussemagne et Reppe.  Les paysages et cadre de vie Elles concernent les éléments suivants : o Les paysages  Les problématiques liées à l’eau o Monuments historiques classés et inscrits et leurs périmètres de protection o Eaux et milieux aquatiques o Chemins de randonnées o Zones humides  Prescriptions archéologiques o Interventions dans le lit mineur des cours d’eau o Archéologie préventive o Interventions dans le lit majeur des cours d’eau  Les risques technologiques et transport de matières dangereuses o Franchissement du réseau hydrographique par des ouvrages hydrauliques  Conditions de validation de l’avant-projet o Création de fossés  Régimes d’autorisation et d’approbation concernant l’opération o Zones inondables  Prise en compte des mesures environnementales établies par RFF sur la LGV. o Alimentation en eau potable

o Plans d’épandage des boues de station d’épuration

 Prescriptions agricoles

o Conservation et localisation des prairies

o Application des bonnes conditions agro-environnementales (BCAE)

o Activités d’élevage et autres activités agricoles

o Servitudes de passage

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2. DISTINCTION DES IMPACTS LIÉS AUX TRAVAUX ET À L’EXPLOITATION DU PARTIE 4 : ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET D’AMENAGEMENT NOUVEAU PARCELLAIRE FONCIER DE FONTAINE – LARIVIÈRE – VAUTHIERMONT AVEC Dans les impacts en phase de travaux seront considérés les effets de la tenue du chantier, c'est-à-dire l’utilisation et EXTENSIONS SUR LES COMMUNES D’ANGEOT, FOUSSEMAGNE ET la maintenance d’engins de transport et de terrassement, la réalisation de plateformes de chantier (dépôts, REPPE stockages, base de vie) incluant le débroussaillage et le modelage de ces zones. Enfin, les impacts liés au fonctionnement ultérieur du nouveau parcellaire une fois la prise de possession des terrains par leur nouveau propriétaire considèreront l’ensemble des effets liés à son exploitation (changement Le projet d’aménagement foncier sur les communes de Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec extensions sur les d’affectation des sols, risque de coupes d’éléments arborés…). communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe a été conçu de manière à limiter au maximum les effets négatifs, pour mettre en valeur les points positifs et les potentialités d’un tel aménagement. Cependant, l’opération aura des impacts sur l’environnement (positifs ou négatifs). L’analyse des effets directs et indirects de l’aménagement foncier agricole et forestier porte sur chacun des thèmes abordés dans l’état initial de l’environnement. 3. PRINCIPES D’ÉVALUATION DES IMPACTS Les différents impacts qui seront identifiés dans le cadre de la présente étude seront caractérisés en fonction de leur caractère direct ou indirect, temporaire ou permanent. Des éléments seront également donnés quant à leur XII. GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPES D’ÉVALUATION DES IMPACTS étendue géographique. Cette analyse se base d’une part sur le retour d’expérience relatif à de nombreux projets de même nature et d’autre part sur la comparaison des effets « génériques » de ces projets aux caractéristiques spécifiques de 1. DÉFINITION DES IMPACTS l’environnement du projet présentement étudié. L'une des étapes clés de l'évaluation environnementale présentée ici consiste à déterminer la nature, l'intensité, l'étendue et la durée de tous les impacts que le projet de nouveau parcellaire et ses travaux connexes risquent Un impact sera jugé d’autant plus fort que ses cibles présentent un caractère d’intérêt élevé par la ressource qu’ils d'engendrer. Ces impacts pourront être directs, indirects, temporaires ou permanents. Par ailleurs, il s’agira constituent ou les usages qui en sont fait, mais aussi qu’elles soient, dans l’environnement, considérées comme d’identifier la zone géographique affectée par les impacts du projet. Elle pourra se limiter au périmètre peu représentées (rares) ou sensibles (fragiles ou menacées). d’aménagement foncier lui-même ou à une partie de celui-ci, ou s’étendre bien au-delà du site voire avoir une répercussion généralisée. Pour chaque impact et d’une manière générale pour chaque compartiment de l’environnement étudié sera donné un niveau d’impact lié au projet. Le niveau d’impact sera défini de manière textuelle selon la hiérarchie suivante, du Les impacts directs sont directement liés au projet lui-même, et à sa réalisation (travaux). moins impactant au plus impactant. L’impact pourra être nul, négligeable, très faible, faible, moyen, fort ou très fort. Les effets bénéfiques du projet seront qualifiés de positifs, sans distinction du niveau de bénéfice engendré par Les impacts indirects sont des conséquences secondaires du projet. Ils résultent le plus souvent d’interactions entre l’impact. différentes composantes de l’environnement ou de mesures de correction des impacts directs. Dans ce cas, ils proviennent souvent d’aménagements accompagnant le projet, mais dont la consistance n’est pas exclusivement Le niveau d’impact correspondra à l’amalgame entre les différents impacts direct, indirects, temporaires et liée à celui-ci. permanents identifiés, sachant que les incidences les plus néfastes sont celles pour lesquelles un retour à la situation initiale est impossible. Les impacts permanents correspondent à des impacts irréversibles dans le temps. Ils peuvent néanmoins avoir une origine dont l’action est temporellement limitée (par exemple des travaux ponctuels).

Les impacts temporaires sont réversibles dans le temps. Ils sont appelés à régresser, voire disparaître totalement, plus ou moins rapidement, soit parce que leur cause aura disparue, soit parce que la situation se sera restaurée, naturellement ou après travaux d’aménagement. Il s’agit essentiellement des impacts de la phase de travaux.

Les impacts qui seront identifiés dans le cadre de la présente étude seront soit jugés négatifs, signifiant leur effet néfaste sur un ou plusieurs compartiments de l’environnement, soit jugés positifs, traduisant un effet bénéfique du projet par rapport à la situation décrite dans l’état initial.

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XIII. ANALYSE DES IMPACTS DU NOUVEAU PLAN PARCELLAIRE ET DES Cible Impact Caractéristique Niveau TRAVAUX CONNEXES DE L’AMÉNAGEMENT FONCIER DE FONTAINE – LARIVIERE – VAUTHIERMONT AVEC EXTENSIONS SUR LES COMMUNES L’inclusion d’emprise permet de répartir le prélèvement sur D’ANGEOT, REPPE ET FOUSSEMAGNE l’ensemble des propriétaires et ainsi prélèvement de l’emprise de la LGV Direct et permanent de diminuer l’impact sur les propriétaires situés directement sous l’emprise

1. IMPACT SUR LE FONCIER amélioration de l’effet de coupure Direct et permanent positif Les enjeux de l’aménagement foncier sont notamment de regrouper de manière optimale les parcelles d’un même Foncier engendré par la LGV propriétaire. Dans le cadre de cet aménagement foncier, il s’agit aussi de remédier en partie aux impacts du projet de la LGV sur le foncier et d’améliorer la situation existante. Le projet de la LGV va perturber le foncier qu’elle modification de la taille et la forme des Direct et permanent positif intercepte en créant : parcelles

 des effets de coupures : un propriétaire peut avoir sa parcelle coupée par le projet et être propriétaire de regroupement des parcelles d’un même Direct et permanent positif part et d’autre de l’ouvrage, propriétaire

 des formes ou des tailles de parcelles qui deviennent difficilement ou plus exploitables, desserte de toutes les parcelles Direct et permanent positif

 des enclavements de parcelles.

L’aménagement foncier s’est effectué en concertation en rassemblant d’une manière aussi intensive que possible les parcelles anciennes d’un même propriétaire, de façon à lui donner de nouvelles parcelles adaptées aux moyens 2. IMPACT EN TERME SOCIO-ÉCONOMIQUE modernes de l’agriculture. Les conséquences de l’aménagement foncier se feront sentir à plusieurs points de vue dans la vie socio- économique des communes concernées par le périmètre d’aménagement foncier :

Sur le périmètre à aménager :  URBANISME ET CONSTITUTION DE RÉSERVES FONCIÈRES - le parcellaire actuel dans le périmètre d’AFAF compte 1 107 parcelles contre 606 parcelles sur le projet de nouveau parcellaire. Ainsi, le nouveau plan parcellaire permet une réduction du nombre de parcelles de Le périmètre de l’aménagement foncier concerne certaines zones urbanisables sur la commune de Larivière, 45%. On a une nette amélioration de la situation existante dans le périmètre. sinon le périmètre ne concerne pas les zones urbanisables. - les comptes monoparcellaires passent quant à eux de 199 à 240. Cependant, il n’a pas été trouvé de solution adoptée par les propriétaires pour réaliser un chemin qui permettrait la réalisation d’une desserte en bordure du ruisseau de l’Étang de Virgie, raison pour laquelle ces parcelles avaient été inclues dans le périmètre d’aménagement foncier.

Le regroupement des parcelles, impliquant une modification de leur taille et de leur forme, permettra une meilleure La commune de Larivière va bénéficier de la création d’un second chemin vers la maison de la Marnière. Ce chemin cohérence du parcellaire ainsi qu’une desserte facilitée de toutes les parcelles, améliorant ainsi la situation actuelle rural dit de la Marnière sera créé dans la cadre du TC14. Ce chemin est rendu nécessaire car l’accès actuel à la et remédiant aux impacts de la LGV sur la forme des parcelles, sur le morcellement et les problèmes d’accès à Marnière par le chemin dit de la Marnière est inondée plusieurs jours dans l’année par le débordement du ruisseau certaines parcelles. du Margrabant.

Les différentes communes concernées par le projet d’AFAF ne possèdent pas de projet nécessitant des réserves foncières. Le nouveau projet parcellaire tient compte des propriétaires qui voulaient conserver des parcelles boisées, des vergers ou des éléments patrimoniaux.

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Dans une perspective de préservation de l’environnement, certaines communes vont devenir propriétaires de parcelles à vocation environnementale ou accueillant des éléments de valeur patrimoniale. Le détail de ces parcelles est donné dans le chapitre relatif aux travaux connexes, mais également dans la partie sur les milieux Cible Impact Caractéristique Niveau naturels. Amélioration des chemins existants Direct et permanent positif Cible Impact Caractéristique Niveau Desserte de secteurs enclavés par la Réseau viaire Direct et permanent positif Constitution de réserves foncières Direct et permanent nul LGV pour un projet communal Réserve foncière Chemins de randonnées existants Direct et permanent Très faible Constitutions de parcelles à Direct et permanent positif vocation environnementales Urbanisme Sur les zones urbanisables Direct et permanent nul

 CONSÉQUENCES SUR LE RÉSEAU DE VOIES ET CHEMINS L’aménagement foncier va permettre d’améliorer le réseau de chemin et la desserte de certains secteurs. Le réseau de chemins existant a été amélioré par redressement, élargissement, suppression de chemins ruraux (après délibération du Conseil Municipal) ou chemin d’exploitation, et par la création de nouveaux chemins ruraux ou chemins d’exploitation (voir chapitre décrivant les Travaux connexes). Ces travaux permettront de desservir de manière optimale l’ensemble des parcelles agricoles du périmètre d’aménagement foncier.

Le nouveau réseau de chemins permettra une meilleure desserte de l’ensemble des parcelles. Le projet prévoit la suppression de 6 125 m de chemins. Le statut des chemins sont soit des chemins ruraux, soit des chemins d’exploitation.

De nouveaux chemins seront créés ou officialisés afin d’améliorer la desserte de certains secteurs et certains itinéraires d’exploitation.

Seuls Y m de linéaires de nouveau chemin est prévue dans le cadre des TC.

Les chemins de promenade existants sont conservés dans le nouvel aménagement parcellaire. Le chemin de la Vie des Morts sur la commune de Larivière sera en partie supprimé. Afin de préserver la continuité de ce chemin de promenade, il est proposé une boucle de substitution empruntant des chemins existants qui rallongent le parcours de 700 m et qui passera par contre dans un secteur plus boisé et donc plus agréable, mais aussi un passage plus long le long de la RD 31 (d’environ 1 km).

L’aménagement foncier aura un impact positif sur le réseau viaire. Figure 32 : Impact sur le chemin de randonnée de l’Aéroparc et proposition de substitution

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 CONSÉQUENCES SUR LE DÉVELOPPEMENT COMMUNAL  Le risque de coulées boueuses dans le périmètre d’AFAF L’aménagement foncier en tant que tel n’a pas de conséquence directe sur le développement communal et les Les phénomènes de coulées de boues sont très peu présents sur le territoire. activités économiques. Les activités agricoles et sylvicoles bénéficieront de l’amélioration de la desserte et de la réorganisation du parcellaire (voir chapitre sur les impacts sur l’agriculture et la sylviculture).  Orientation et taille des parcelles vis-à-vis de la pente Il est par contre l’occasion de prendre des mesures qui faciliteront des développements ultérieurs, en levant des Les secteurs les plus sensibles à l’orientation et à la taille des parcelles sont ceux qui sont les plus pentus. La obstacles potentiels. Cependant, les différentes communes concernées par le projet d’AFAF ne possèdent pas de topographie est légèrement mouvementée dans le périmètre d’étude sans présenter de pentes fortes ou très fortes. projet nécessitant des réserves foncières. Ainsi, l’orientation et la taille des parcelles vis-à-vis de la pente n’est pas un critère dans la définition du nouveau parcellaire. Cible Impact Caractéristique Niveau  Changement d’occupation du sol Développement Pas de projet Direct et permanent nul communal Le nouveau projet de parcellaire permet de maintenir les exploitations agricoles de type élevage bovins garantissant le maintien des parcelles en herbe. Les cultures présentes dans le périmètre d’aménagement foncier ne devraient pas augmentées et restées dans les mêmes secteurs qu’actuellement.

Il est compliqué à ce stade de l’étude de connaitre les modifications d’occupation des sols. Cependant, l’équilibre 3. IMPACTS EN MATIÈRE D’HYDRAULIQUE ET D’ÉROSION DES SOLS entre cultures et herbages devrait être maintenu. De plus, les prairies dominant les vallées des ruisseaux Les impacts de l’aménagement foncier en matière d’hydraulique peuvent se faire ressentir sur l’accélération des sont principalement des prairies permanentes qui sont maintenues. Par contre, le nouveau parcellaire n’a écoulements et l’accroissement des volumes ruisselés augmentant le débit des rivières ou occasionnant des pas permis de développer la présence de prairies dans la vallée de la Saint-Nicolas. phénomènes d'érosion. Les changements effectués lors d'un aménagement foncier ont des conséquences sur :

- la capacité d'infiltration de l'eau dans le sol, dans le cas d’un changement d’occupation du sol (culture - prairie) ou la réalisation de drainage ;  L’arrachage et la plantation de haies - le temps de concentration, par changement des caractéristiques de l'écoulement dans le lit des rivières Les haies peuvent jouer un rôle hydraulique en fonction de leur orientation et de la topographie du secteur. Ainsi, (curage, canalisation, …) et par modification des longueurs de parcours de l'eau de surface (changement l’arrachage de certaines haies peut avoir pour effet l’augmentation du ruissellement des eaux pluviales. de la taille et de l'orientation des parcelles vis-à-vis de la pente ; ajout ou retrait d'obstacles tels que haies, talus, routes, etc.). Dans le cadre des travaux connexes, il n’est pas prévu d’arrachage de haie.

L’aménagement foncier intervient sur l'érosion en modifiant les facteurs physiques suivants : La plantation d’une ripisylve le long d’un affluent de la Loutre sera réalisée dans le cadre des mesures compensatoires à la destruction de zones humides. - l'orientation et la taille des parcelles, qui peut favoriser ou défavoriser la vitesse d'écoulement de surface, et par là l'arrachage et le transport des particules du sol ;  Drainages - l’occupation du sol (un couvert dense réduit l'agressivité de la pluie vis-à-vis du sol). Après aménagement foncier, le drainage peut être prévisible. Cependant, rappelons que les drainages ne sont pas des travaux connexes à l’aménagement foncier et que ces derniers se feront à l’initiative de l’exploitant agricole Il est difficile de quantifier les effets d'un aménagement foncier sur le régime des eaux et sur l'érosion. après les opérations d’aménagement foncier. Ainsi, pour évaluer l’impact du projet du nouveau parcellaire en matière d’hydraulique nous avons regardé : - le risque de coulées boueuses, Il est difficile au stade actuel de quantifier les impacts du drainage, puisque ces travaux ne font pas partie des travaux connexes de l’aménagement foncier. Cependant, il est à noter aussi que : - l’orientation et la taille des parcelles vis-à-vis de la pente, - le risque de changement d’occupation des sols, - les zones humides devront être préservées de toute suppression par drainage (prescription du bureau - l’arrachage et la plantation de haies, d’étude, de la CIAF et du Préfet). - les drainages, - toute réalisation de réseaux de drainage permettant de drainer une superficie supérieure à 20 ha est - les travaux hydrauliques : ruisseaux et fossés. soumise à Déclaration et pour une superficie supérieure à 100 ha, à Autorisation (rubrique 3.3.2.0.).

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Cible Impact Caractéristique Niveau  Travaux hydrauliques orientation et taille des parcelles Direct et permanent faible Entretien des ruisseaux Il n’est prévu aucun travail d’entretien sur les cours d’eau recensés dans le périmètre d’aménagement foncier. changement d’occupation du sol Direct, temporaire ou faible permanent

arrachage de haie Direct et permanent Nul

Création de fossé arrachage de haie Indirect, permanent Jugé faible Le réseau de fossé est constitué principalement de fossés bordant des chemins Ce réseau de fossés est cadastré plantation de haies Direct et permanent Positif dans l’emprise des chemins. Il n’est pas prévu de travaux sur les fossés existants qui sont assez bien entretenus. hydraulique Direct, temporaire ou Dans le cadre des travaux connexes, la création de nouveaux fossés, accompagnant généralement la création de drainages Nul permanent nouveaux chemins, ou tronçons de chemin sont prévus. Ces fossés sont rendus nécessaires pour limiter l’érosion et la dégradation du chemin. Le détail de ces créations est dans le chapitre relatif à la description des travaux Non quantifiable mais connexes. drainages Indirect, permanent risque existant Par contre il n’est prévu aucune suppression de fossé existant dans le cadre de cet aménagement foncier. travaux hydrauliques sur les Direct, temporaire ou Nul cours d’eau permanent Suppression de zones humides Direct et permanent Moyen  Zones humides

Compte tenu de l’importance des zones humides tant en terme de fonctionnalité qu’en terme de présence, l’impact sur les zones humides est décrit et développé dans un des chapitres suivant qui est consacré aux impacts sur les zones humides.

Les conclusions sont les suivantes :

Habitats Surface impactée Intérêt Commune Travaux connexes

Prairie humide 92 m² Moyen Fontaine TC 5

Prairie humide 400 m² Moyen Fontaine TC8

Culture humide 960 m² Faible Fontaine TC 9

Prairie et boisement humide 120 m² Moyen Larivière TC 14

Total 1572 m²

Le projet va entrainer la suppression de 1 572 m² de zone humide. L’intérêt des zones humides détruites sont d’intérêt faible à moyen.

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4.2. Impact sur le site Natura 2000 le plus proche Principe 4. IMPACTS SUR LE MILIEU NATUREL Concernant les sites Natura 2000, le projet ici à l’étude est, conformément à la réglementation, soumis à évaluation Le projet de nouveau parcellaire a potentiellement un impact sur les milieux naturels et le paysage qui sont de son incidence sur leurs objectifs de conservation. Une incidence est identifiée si le projet étudié a un effet explicités ci-après. néfaste sur au moins un habitat ou une espèce ayant conduit à la définition des sites Natura 2000 concernés. Pour les espèces, l’incidence est avérée si la population affectée par le projet est celle concernée par les objectifs de L’aménagement foncier prévoit aussi une mise en valeur du patrimoine naturel et paysager. Celle-ci passe par conservation des sites Natura 2000 en question. Ainsi, pour la majorité des espèces, celles-ci ayant une capacité de une préservation de l’existant en privilégiant les éléments les plus déterminants et en protégeant par attribution au déplacement limité, la distance entre le projet et le site Natura 2000 est le premier critère à prendre en compte pour profit des communes certaines parcelles à vocation environnementale ou à intérêt patrimonial fort. D’autres actions l’évaluation des incidences. seront également mises en œuvre avec cette procédure pour renforcer la diversification et la protection du patrimoine communal comme la réalisation de nouvelles plantations.

Enjeux de conservation Natura 2000

4.1. Impact sur les zones naturelles remarquables Le site Natura 2000 des étangs et vallées du Territoire de Belfort est décrit dans la partie état initial, chapitre milieu naturel de la présente étude. Rappelons que le périmètre d’aménagement foncier est concerné par :

- le site Natura 2000 des Étangs et DISTANCE DU Vallées du Territoire de Belfort, SITE PAR NOM SURFACE COMMENTAIRES - la ZNIEFF de type 2 de la Vallée RAPPORT AU de la Bourbeuse, PROJET Site Natura 2000 Le site est un corridor écologique européen qui fait la - la ZNIEFF de type 1 de la basse Code : ZPS FR4301350 - jonction entre les massifs des Vosges et du Jura, et vallée de la Saint Nicolas au sud ZSC FR4312019 est une liaison entre les grands cours d’eau et zones de Larivière, humides du Nord-Est contribuant à la connexion Étangs et Vallées du Rhin-Aar-Doubs-Rhône. Le périmètre - et enfin des zones humides. Territoire de Belfort Ce territoire possède une grande diversité d’habitats d’aménagement naturels et abrite des espèces animales et végétales foncier concerne le La ZNIEFF de type 1 de l’étang du Chênois emblématiques liés au réseau de vallées et d’étangs, site Natura 2000 le est situé en dehors du périmètre de leurs zones humides et zone d’expansion des long de la Saint- d’aménagement foncier. crues. 5 114 ha Nicolas et du Afin d’assurer la préservation de ce site classé Margrabant au Certains travaux connexes vont se faire à d’intérêt communautaire européen, le document niveau des l’intérieur du périmètre des ZNIEFF. Les d’objectif (plan de gestion) du site a été élaboré puis communes de travaux les plus impactants sont des validé en 2010. Fontaine, Larivière créations de chemins qui seront sans Dans le cadre de la politique sur les Espaces et Vauthiermont incidences notables sur la fonctionnalité de naturels sensibles du département, le Conseil ces zones écologiques. Les impacts seront général du Territoire de Belfort gère certains terrains localisés et seront permanents sur les du site. De plus, il soutient les mesures zones humides (détail dans le chapitre agrienvironnementales mises en œuvre par les spécifique consacré aux impacts sur les agriculteurs. zones humides).

Zoom sur la localisation des ZNIEFF de type 1 et 2

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Travaux Commune Surface et habitat concerné

Chemin d'exploitation de Belson TC 2 Fontaine Travaux sur chemin existant, cadastré, Le chemin marque la limite renforcement de structure sur 420 m du site Natura 2000

Chemin d'exploitation des Champs des Larivière Travaux sur chemin existant, cadastré, Huches TC8 Le chemin marque la limite création de plateforme sur 150 m et du site Natura 2000 finition de chaussé en bicouche sur 50 m

Chemin d'exploitation des Prés des Larivière Travaux sur chemin existant, cadastré, Iles TC9 Le chemin est situé dans le finition de chaussé en bicouche sur 50 m site Natura 2000

Chemin d'exploitation des Prés des Larivière Travaux sur chemin existant, cadastré, Iles TC10 Le chemin marque la limite renforcement de structure sur 120 m du site Natura 2000

Chemin rural dit des Cugnots TC 13 Larivière Travaux sur chemin existant, cadastré, Le chemin marque la limite renforcement de structure sur 200 m du site Natura 2000

Chemin rural dit Sous le Bois de Larivière Travaux sur chemin existant, non Rougemont TC 15 Le chemin est situé dans le cadastré, renforcement de structure sur site Natura 2000 370 m, avec finition de chaussé en Carte 1 : localisation du site Natura 2000 bicouche sur 50 m

Le périmètre d’aménagement foncier de Fontaine, Larivière et Vauthiermont concerne ce site NATURA 2000 Chemin d'exploitation Aux Felons TC4 Larivière Travaux sur chemin existant, cadastré, au niveau de la vallée de la Saint-Nicolas et du ruisseau du Margrabant sur les communes de Fontaine, Le chemin marque la limite renforcement de structure sur 350 m Larivière et Vauthiermont. du site Natura 2000 Certains travaux connexes à l’aménagement foncier seront réalisés à l’intérieur du site Natura 2000 ou en limite du Chemin rural dit des Noues TC12 Vauthiermont Travaux sur chemin existant, cadastré, site Natura 2000. Il s’agit des travaux suivants : Le chemin marque la limite création de plateforme sur 150 m, du site Natura 2000 élagage de haie sur 500 m Travaux Commune Surface et habitat concerné Chemin rural dit du Moulin TC 13 Vauthiermont Travaux sur chemin existant, cadastré, Chemin d'exploitation Sur Moitrance Fontaine 92 m² de prairie humide (dégradée car il Le chemin est situé dans le renforcement de structure sur 290 m, TC 5 en limite du site Natura 2000 s’agit déjà d’un passage d’engins site Natura 2000 élagage de haie sur 100 m agricoles non cadastré) Compensé dans le cadre de destruction Chemin rural dit des Hauts Prés TC 14 Vauthiermont Travaux sur chemin existant, cadastré, de ZH Le chemin est situé dans le renforcement de structure sur 225 m, site Natura 2000 élagage de haie sur 200 m Chemin d'exploitation du Pré le Sir TC Fontaine Travaux sur chemin existant, cadastré, 3 Le chemin marque la limite création de plateforme sur 400 m Chemin rural de la Goutte Liétard TC Vauthiermont Travaux sur chemin existant, cadastré, du site Natura 2000 Accompagné d’un fossé 15 Le chemin marque la limite création de plateforme sur 80 m, du site Natura 2000 renforcement de structure sur 100 m et Chemin d'exploitation des Grands Fontaine Travaux sur chemin existant, cadastré, élagage de haie sur 100 m Champs TC 4 Le chemin marque la limite création de plateforme sur 100 m du site Natura 2000

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Évaluation des incidences

 Sur les habitats naturels d’intérêt communautaire Le site Natura 2000 qui s’étend sur une surface de 5 114 ha est composé principalement d’étangs, de prairies et de forêts.

Ce sont 10 habitats d’intérêt communautaire qui ont été relevés pour ce site Natura 2000.

Le périmètre d’aménagement foncier concerne majoritairement des milieux ouverts herbacées, des boisements, des eaux courantes et quelques étangs.

La cartographie des habitats d’intérêt communautaire (extrait de la carte 10 de l’atlas cartographique du DOCOB) identifie dans le périmètre d’aménagement foncier :  Majoritairement des habitats sans intérêt communautaire ni régional : groupement de milieux ouverts  Quelques groupements d’intérêt régional tels que les forêts alluviales et les prairies de fauche humides  Des habitats d’intérêt communautaire non prioritaire : des prairies de fauche mésophiles, des mégaphorbiaies et des vielles chênaies acidiphiles  Des habitats d’intérêt communautaire prioritaire : l’aulnaie-frênaie.

Les travaux connexes qui seront réalisés dans ou en bordure immédiate du site Natura 2000 sont des travaux sur des chemins existants, n’ayant donc aucune conséquence sur les habitats. Seule une création de structure, au niveau du TC5 sur Fontaine concerne une prairie de fauche mésophile d’intérêt communautaire non prioritaire. Cependant, les 80 m² concernés sont dégradé du fait du passage des engins agricole à cet endroit.

Tout au long de l’élaboration du projet, le géomètre et le bureau d’étude ont travaillé avec les exploitants agricoles qui ont souhaité continuer à travailler dans le site Natura 2000 et qui était favorable à la mise en place de contrat agrienvironnementales en partenariat avec le Département du Territoire de Belfort. Ainsi, le projet peut permettre une amélioration sur la qualité des habitats en favorisant l’entretien et une meilleure gestion de ces parcelles. Par conséquent aucune incidence notable n’est à signaler sur les habitats naturels. Zoom sur le site Natura 2000 au niveau du projet (extrait géoportail)

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 Sur les espèces d’intérêt communautaire 12 espèces animales inscrites à l’annexe II de la Directive Habitats sont recensées (dont des poissons, des amphibiens, des insectes (papillons), des chauves-souris et des plantes (fougère et mousse)).

Le site compte aussi 10 espèces nicheuses et 8 espèces en migration inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux.

Extrait de la carte 10 du DOCOB : les habitats naturels

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floristiques et faunistiques à faible capacité de déplacement o Aucune des espèces floristiques et faunistiques à faible capacité de déplacement d’intérêt communautaire n’est présente dans le périmètre d’aménagement foncier et n’a été observée lors des investigations de terrain. La 4.3. Impact sur la trame verte et bleue Marsilée qui est observée sur Vauthiermont est située au niveau de l’étang du Chênois qui est hors périmètre. Un aménagement foncier, par son impact potentiel sur les haies et éléments arborés peut modifier la trame verte et bleue.

o Sur les espèces à grande capacité de déplacement Les terrains concernés par le périmètre d’aménagement foncier participent à la trame verte et bleue régionale.

Les espèces à grande capacité de déplacement sont ici des chauves-souris, des oiseaux et les poissons. Le massif forestier constitué des forêts de Frais, Fontaine, Larivière et Angeot situé à l’Ouest est identifié comme un corridor régional à préserver. Quant au massif forestier constitué des forêts de Vauthiermont et d’Angeot, il est La conservation des chauves-souris et des oiseaux passe par la préservation : identifié comme un corridor à remettre en bon état car l’A36 le fragmente. Le projet d’aménagement foncier et ses travaux connexes n’auront pas d’incidence sur la trame verte. - de leurs gîtes de reproduction et d’hibernation, La vallée de la Saint-Nicolas est identifiée comme un réservoir biologique régional et un corridor écologique - de leurs couloirs de déplacement. Le réseau de haie est nécessaire à leur déplacement. régional. : les milieux agricoles en mosaïque paysagère, les zones humides et surtout les prairies de la vallée de la Saint-Nicolas constituent un réservoir régional de biodiversité. - de leurs terrains de chasse. Les terrains agricoles et les éléments arborés concernés par l’aménagement foncier servent de terrain de chasse. On peut estimer que le projet d’aménagement foncier et ses travaux connexes auront un impact positif sur la trame bleue en permettant le maintien d’activités agricoles qui participent grandement aux milieux constituant le réservoir Compte tenu de l’impact négligeable du projet sur les habitats recensés dans le périmètre d’aménagement foncier, de biodiversité. de défrichements qui concernent un taillis situé en dehors du site Natura 2000 et qui n’offre pas un habitat favorable aux espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation du site, qu’aucun des travaux connexes prévus n’interfère avec les cours d’eau et les étangs, le projet aura un impact négligeable sur ces espèces à grande capacité de déplacement.

Les pratiques agricoles ne seront pas fondamentalement modifiées après l’opération. Rappelons toutefois que tout au long de l’élaboration du projet, le géomètre et le bureau d’étude ont travaillé avec les exploitants agricoles qui ont souhaité continuer à travailler dans le site Natura 2000 et qui était favorable à la mise en place de contrat agrienvironnementales en partenariat avec le Département du Territoire de Belfort. Ainsi, le projet peut permettre une amélioration sur la qualité des habitats en favorisant l’entretien et une meilleure gestion de ces parcelles et permettre ainsi une amélioration dans l’accueil d’espèces d’intérêt communautaire.

Conclusion

Le projet n’aura aucune incidence significative sur les habitats et les espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation du site Natura 2000 « Étangs et Vallées du Territoire de Belfort ».

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La réalisation d’un nouveau chemin (TC8) en limite avec la commune de Reppe après le passage sur le ruisseau 4.4. Impact sur les zones humides de la Loutre impactera une zone humide composée de boisement et de prairie qui accompagne un petit cours d’eau temporaire affluent de la Loutre. Nous avons vérifié pour chaque création de chemin s’il y avait un impact sur les zones humides.

 Commune de Fontaine 3 chemins d’exploitation vont être créés : TC5, TC8 et TC9.

Le chemin TC5 nommé chemin d’exploitation sur Moitrance qui aura une longueur de 80 m sera réalisé le long du cours d’eau dit « canal de la Saint-Nicolas » qui se jette dans la Saint-Nicolas. Ce chemin sera réalisé en partie sur une prairie humide.

Le chemin d’exploitation sur Moitrance existe déjà en partie, mais n’est pas cadastré. Il marque la limite extérieure du site Natura 2000. La surface impactée par le TC 5 initial sur la zone humide était de 240 m².

Boisement et prairie humide impactée initialement par le TC8

Afin de limiter l’impact sur ce secteur et de ne toucher ni au cours d’eau, ni au boisement humide, il est Natura 2000 proposé de prolonger le chemin et de réaliser le retour vers la parcelle 26 plus loin. Seule la partie menant à la parcelle 26 sera une création de chemin, en effet, la portion traversant le ruisseau de la loutre et son affluent est déjà existante.

Ainsi, la création de cet accès à la parcelle 26 impactera une prairie humide sur une surface de 400 Localisation du TC5 sur Fontaine m².

TC 8 adapté pour limiter l’impact sur la ZH et le cours d’eau

Le chemin TC9 dit chemin d’exploitation du camp d’aviation va être créé près du ruisseau de La Loutre à proximité Une modification du projet des travaux connexes à permis de la commune de Reppe. de limiter l’impact sur la ZH pour TC 5. Sur les 40m prévus, 17 sont déjà réalisé en bitume pour l’accès à la Ce chemin, accompagné d’un fossé, est réalisé en zone agricole humide d’intérêt faible. La surface impactée sera benne à déchet vert, il reste donc 23m à réaliser pour un de 960 m². Cette surface de 960 m² de destruction de zone humide est le cumul de l’impact direct du chemin et du impact sur les zones humides d’une surface de 92 m². fossé.

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La zone humide restante sur la Marnière est composée d’une végétation typique de zone humide, pour une part par des boisements composés de saules, d’aulnes avec la présence de reine des prés et de salicaire. Le pied de talus commence à être colonisé par des espèces invasives : la renouée du Japon et l’impatience de l’Himalaya.

Le secteur situé près du ruisseau de l’étang de Virgie est une mégaphorbiaie composée principalement par la reine des prés. Entre cette mégaphorbiaie et le pied de talus, pousse une haie composée de jeunes aulnes.

L’oenanthe à feuilles de peucédan, qui est inscrite dans la liste des espèces végétales protégées en région Franche-Comté, a été recensée dans cette zone humide dans le secteur situé près du ruisseau du Margrabant. Le manque d’entretien de cette ancienne prairie permet au boisement de coloniser ce secteur et tend à sa régression. L’espèce n’a pas été observée, et ce n’est pas son habitat qui est retrouvé au droit du TC14.

Le nouveau chemin, prévu dans le TC14 traversera la zone humide d’intérêt moyen sur 30 m de long. La surface impactée sera de 120 m².

TC9 créé en limite du boisement humide sur la culture humide occupé aujourd’hui par de la culture de maïs Afin de préserver les écoulements lors des débordements entre le ruisseau du Margrabant et le ruisseau de l’étang de Virgie, il faut prévoir des ouvrages de décharges sous le chemin lors de la traversée de la zone humide (au La création du fossé pourrait avoir un impact sur le boisement niveau des 30 m). humide situé entre ce futur chemin et le ruisseau de la Loutre par interception des écoulements qui pourraient alimentés le boisement. Le boisement est humide surtout en lien hydraulique avec le ruisseau de la Loutre. De plus, les eaux collectées par le fossé seront évacuées dans ce boisement ne modifiant pas ainsi son alimentation. De plus, un fossé est déjà existant en limite du boisement. Ce fossé par manque d’entretien est envahi par la végétation et le rendait difficillement décelable en période végétative. Les volumes collectés resteront inchangés par rapport à la situation initiale. L’effet indirect est considéré comme négligeable.

Fossé existant et raie de labour au niveau du fossé à créér TC9

 Commune de Larivière Le chemin d’exploitation des Champs des Huches sera prolongé sur 150 m dans le cadre du TC8 pour rejoindre le chemin des champs bas qui dessert des habitations. Les terres agricoles concernées ne sont pas humides.

Un chemin rural dit de la Marnière TC14 sera créé. Ce chemin sera réalisé dans des zones humides (prairies, boisements). La surface totale impactée par ce chemin sera de 760 m².

Ce chemin est rendu nécessaire car l’accès actuel à la Marnière par le chemin dit de la Marnière est inondée plusieurs jours dans l’année par le débordement du ruisseau du Margrabant.

La zone humide de la Marnière a été impacté lors des travaux d’aménagement de l’A36 par un remblai d’excédent de terres qui a été déposé pour créer une plateforme le long de la RD 11 entre le ruisseau du Margrabant et le ruisseau de l’étang Virgie. Cette plateforme accueille aujourd’hui un terrain de pétanque et une benne à déchet vert. Cette plateforme, surélevé de plus de 1m, et ne faisant plus l’objet de phénomène d’inondation, a malgré tout été classé dans le PPRi comme inondable. Localisation de la zone humide, de la plateforme et de la limite du site Natura 2000 au niveau de la Marnière

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 Commune de Vauthiermont : Le chemin d’exploitation des Hauts prés qui sera réalisé le long de la LGV dans le cadre du TC1, est hors zone humide.

Les « zones humides » sont des milieux de grand intérêt du point de vue du fonctionnement hydraulique d’un territoire, ainsi que des richesses écologiques. Dans ce sens, les zones humides au sens de l’article L.211-1 du Code de l’environnement sont des milieux protégés et soumis à une réglementation particulière. Elles doivent être prises en compte dans les études d’impact et leur dégradation est soumise à procédure au titre de la Loi sur l’eau TC 14 en ZH et zone inondable, mais hors zone Natura 2000 lorsque la surface affectée est supérieure à 0.1 ha. L’arrêté ministériel du 24 juin 2008 modifié, précise les critères de définition et de délimitation des zones humides.

Les critères de hiérarchisation des zones humides ont permis de déterminés :

- Intérêt fort pour les zones humides remarquables (selon la définition du SDAGE) et intégrant les zones humides en Natura 2000 : ainsi les prairies et les boisements situés dans la zone Natura 2000 sont considérés comme d’intérêt fort,

- Intérêt moyen pour les zones humides ordinaires préservées à minima (végétation non perturbée) : les prairies et les boisements humides du territoire sont d’intérêt moyen quand ils ne sont pas dans la zone Natura 2000,

- Intérêt faible pour les zones humides ordinaires présentant des fonctionnalités essentiellement hydrauliques : les zones agricoles cultivées sont d’intérêt faible.

Zone humide accueillant l’Oenanthe Zone humide au droit de l’impact du TC14 L’incidence sur les surfaces de zone humide est donc :

Habitats Surface impactée Intérêt Commune Travaux connexes

Prairie humide 92 m² Moyen Fontaine TC 5 Un autre chemin d’exploitation dit des Champs des Herbes sera créé dans le cadre du TC7, d’une longueur de 70 m, Prairie humide 400 m² Moyen Fontaine TC8 bien que situé en zone agricole potentiellement humide, il sera réalisé sur un chemin existant et ne générera pas une Culture humide 960 m² Faible Fontaine TC 9 destruction de zone humide. Prairie et boisement humide 120 m² Moyen Larivière TC 14

Total 1572 m² Chemin TC7 Le projet va entrainer la suppression de 1 572 m² de zone humide. L’intérêt des zones humides détruites sont d’intérêt faible à moyen.

Enfin le chemin créé dans le cadre du TC1, le chemin d’exploitation du bois des Fougerets est hors zone humide.

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Les aménagements détruisant des zones humides sont soumis à la rubrique 3.3.1.0. de la nomenclature « loi sur l’eau » : 4.5. Impact sur la biodiversité Un aménagement foncier, par son impact potentiel sur les haies et chemins et sa tendance à l’homogénéisation de l’espace par agglomération des parcelles, est susceptible de modifier la situation actuelle dans un sens négatif.

La suppression de 1 572 m² de zone humide rentre dans la rubrique de déclaration avec une surface détruite comprise entre 0,1 ha et moins de 1 ha.

Cette destruction de zone humide doit être compensé par la reconstitution de m² de zone humide d’intérêt équivalent, voir d’intérêt supérieur.

Figure 33 : Diversité du paysage et richesse de la faune – dessins extraits de « Rettet die Wildtiere » Pronatur Varlag, Stuttgart La richesse de la faune est le reflet du paysage : lorsque le paysage devient plus uniforme, que les cultures se simplifient, que les haies sont détruites, les ruisseaux recalibrés, les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles pour un nombre croissant d’espèces. La faune s’appauvrit.

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Les milieux naturels (haies et ripisylves) les plus intéressants ont été identifiés au niveau de l’étude d’aménagement foncier, permettant ainsi, dans la mesure du possible, leur préservation et leur maintien à long terme.

Le conservatoire botanique de Franche-Comté et l’observatoire régional des invertébrés ont réalisé un atlas de la biodiversité pour la Communauté de communes du Tilleul entre 2012 et 2014 portant sur les habitats, la flore et les insectes.

Une inspection complémentaire a été réalisée au droit des travaux prévus dans le programme des travaux connexes.

Le nouveau parcellaire et la réorganisation foncière vont entraîner une menace sur certains secteurs arborés. Cette menace est déjà existante, l’aménagement foncier pourrait être un facteur d’accélération ou de facilitation de la suppression de ces éléments.

Cependant, avec la réforme de la nouvelle PAC 2015, les haies sont protégées dans le cadre des règles de conditionnalité des aides de la PAC. Ainsi, toute haie présente au 1er janvier 2015 doit être déclarée, et aucune haie, ne peut être exclue. Ces haies doivent être maintenues. L’exploitation du bois et la coupe à blanc sont Élément qui nécessitera un défrichement en partie dans le cadre des travaux connexes n°14 à Larivière er autorisées, ainsi que le recépage. La taille des haies et des arbres est interdite entre le 1 avril et le 31 juillet, pour permettre la nidification des oiseaux. Le déplacement, le remplacement ou la destruction d’une haie sont possibles sous condition et sous réserve d’une déclaration préalable à la DDT.  Sur la commune de Vauthiermont, au niveau du lieu-dit « Les Bouleaux ». Il s’agit du travail connexe n 17 pour une surface de 2 400 m² permettant la mise en place d’un chemin provisoire dans l’emprise de la LGV. Nous avons estimé que lorsque le projet du nouveau parcellaire prévoit la réattribution des éléments arborés aux Ce défrichement se fera dans un secteur concerné par l’arrêté préfectoral n°2012214-0001 portant propriétaires actuels ou à des propriétaires qui souhaitaient poursuivre cet entretien le risque est faible, voire nulle distraction du régime forestier et autorisant le défrichement. de voir disparaître ces éléments arborés. De la même manière, les haies et bosquets inclus dans des prairies dont la forme et la taille ne sont pas trop modifiées par rapport à la situation actuelle et aux pratiques actuelles sont considérés comme préservés.  sur la commune de Vauthiermont au niveau du lieu-dit « Grande Planche ». Ce défrichement correspond au travail connexe n°24 pour une surface totale de 13 000 m², dont 2500 m² sont dans l’emprise de la LGV. Avant cette réforme de la PAC, nous considérions que dès qu’une haie ou un bosquet était dans une parcelle qui L’autorisation de défrichement accordée au projet de la LGV ne prenait pas en compte ce terrain, car il a était modifiée de manière conséquente, il y avait un risque de disparition. Aujourd’hui, la nouvelle PAC 2015 oblige été considéré comme une friche et jeunes plantations sur terrain privé, non soumis à l’autorisation de le maintien de ces éléments, ce risque de disparition de haie est considéré comme faible. défrichement. Ce bois est situé en dehors du site Natura 2000. La carte forestière considère ce bois comme du taillis de

feuillus. Il s’agit d’une jeune plantation de divers feuillus composés de bouleaux, saules, chênes pédonculés La disparition des éléments arborés aura un impact en terme de milieux affectionnés principalement par la petite et merisiers. La lisière est composée de prunelier, de tremble, de saules marsault, de sorbier, de ronce. Ce faune : petits mammifères de type rongeurs et oiseaux. taillis de feuillus est situé sur une parcelle privée et ces plantations ont été installées sur un ancien terrain agricole. Des défrichements sont prévus dans le cadre des travaux connexes. Un des défrichements a pour objectif de Le projet LGV va passer en plein milieux de la parcelle, engendrant un impact important. C’est pourquoi, il a redonner des terres agricoles exploitables. été décidé de convertir le reste de bois présent en terre agricole. 3 parcelles boisées vont être coupées et dessouchées dans le cadre des travaux connexes : L’objectif de ce défrichement est de remettre le terrain en vocation agricole.  Sur la commune de Larivière, la coupe et le dessouchage d’une partie d’un bosquet seront rendus nécessaire pour créer le chemin rural dit de la Marnière qui permettra de desservir une habitation. La surface à défricher est de 400 m² prévu dans le cadre du travail connexe n°14. Ce défrichage ne nécessite pas d’autorisation, car il s’agit d’un bosquet privé d’une surface d’environ 1 300 m² situé au sein d’une zone humide. Il n’a pas pour vocation d’être forestier. Les arbres concernés sont surtout des saules au droit du passage du chemin. Un noyer, au port imposant, devra être maintenu dans la mesure du possible. Il restera des arbres et une haie d’aulnes de part et d’autres du chemin TC14.

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 IMPACT SUR LES VERGERS Dans le périmètre d’aménagement foncier, peu de vergers sont recensés. Il n’a pas été relevé un risque de disparition.

 IMPACT SUR LE MILIEU AQUATIQUE Le périmètre d’aménagement foncier est concerné par les bassins versants de la Bourbeuse amont et plus particulièrement et principalement dans celui de la Saint-Nicolas.

L’activité agricole peut avoir une influence sur ces eaux de surface et souterraines de plusieurs façons : Élément à défricher dans le cadre des travaux connexes n°24 à Vauthiermont  En ce qui concerne les eaux superficielles, les ruissellements d’eaux chargées en sédiments et en matières nutritives peuvent conduire à un appauvrissement du milieu par colmatage des fonds (on pense notamment aux zones de frayère) et eutrophisation.  Des produits phytosanitaires néfastes à la vie aquatique peuvent également être présents dans ces La mise en œuvre des travaux de défrichement / plantation est la suivante : eaux de ruissellement. Travaux connexes types Objectif Surface Commune Tous ces effets négatifs sont essentiellement liés au ruissellement. Toute limitation du ruissellement est donc bénéfique à la qualité des eaux superficielles. Un arrêté de Septembre 2006 interdit l’utilisation de pesticides sur Défrichement d’un bosquet des zones de non traitement qui sont au minimum de 5 mètres en bord des cours d’eau. Dans le respect de cet 14 Création chemin 400 m² Larivière non soumis à autorisation arrêté, le maintien et la généralisation de ces dispositifs végétalisés sur une bande d’au moins 5 mètres le long des cours d’eau permettrait de minimiser les éventuels impacts agricoles sur le réseau hydrographique. Défrichement autorisé et Vauthiermont Création chemin 17 compensé dans le cadre du 2 400 m² La présence des prairies permanentes, des ripisylves, de petits boisements permet de garantir le maintien de cette dans l’emprise LGV projet LGV bande verte le long des ruisseaux dans le périmètre d’aménagement foncier, il n’a pas été jugé, à l’unanimité, ni utile, ni opportun de réaliser une bande de terrain le long de ces cours d’eau. Défrichement d’un taillis ne 24 nécessitant pas Terrain agricole 13 000 m² Vauthiermont d’autorisation Rappelons que les zones humides potentielles ont été identifiées dans le périmètre d’aménagement foncier, et 1bis Boisement compensateur Terrain forestier 16 700 m² Angeot que certains travaux connexes auront un impact direct de destruction de certaines de ces zones humides. L’impact sur les zones humides est décrit dans un chapitre spécifique ci-avant. Les conclusions sont les suivantes :

Habitats Surface impactée Intérêt Commune Travaux connexes La description du boisement compensateur prévu dans le cadre du travail connexe 1bis est décrite dans le chapitre des mesures environnementales, mesures de réduction. Prairie humide 92 m² Moyen Fontaine TC 5

Prairie humide 400 m² Moyen Fontaine TC8

Culture humide 960 m² Faible Fontaine TC 9

Prairie et boisement humide 120 m² Moyen Larivière TC 14

Total 1572 m²

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Du point de vue des eaux souterraines, des problèmes peuvent apparaître en liaison avec des activités agricoles génératrices d’excédents de produits phytosanitaires (ou de leurs dérivés) et de matières nutritives, en particuliers de nitrates. Ces problèmes de fond se traitent plus au niveau des pratiques culturales qu’au niveau du parcellaire, et on a vu auparavant que l’opération sera relativement neutre du point de vue des pratiques culturales.

Rapelons que dans le périmètre d’aménagement foncier on a le captage d’Angeot qui concerne uniquement de la forêt communale, et que cette vocation est maintenue au niveau des parcelles concernées. Le périmètre grenelle du captage de Foussemagne n’est pas concerné par le périmètre d’aménagement foncier.

Entretien des ruisseaux Il n’est prévu aucun travail d’entretien sur les cours d’eau recensés dans le périmètre d’aménagement foncier.

Cible Impact Caractéristique Niveau

Natura 2000 Direct, temporaire ou permanent Négligeable

Trame verte et bleue Direct, temporaire ou permanent Nul

Biodiversité Direct, temporaire ou permanent Faible compte Trame tenu de la verte et surface du bleue périmètre

Biodiversité Menace de disparition Direct et permanent Faible d’éléments arborés Milieu aquatique Plantation de vergers Direct, temporaire ou permanent Nul

Zones humides Direct et permanent Moyen

Ripisylve Direct, temporaire ou permanent Légèrement positif

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5. IMPACTS SUR LE PAYSAGE Cible Impact Caractéristique Niveau Direct, temporaire ou faible L’impact de l’aménagement foncier sur le paysage est à rapprocher de l’impact potentiel sur la biodiversité : l’intérêt Disparition d’éléments arborés paysager de la zone consiste en sa diversité, comme son intérêt écologique. Plus les haies et bosquets seront permanent conservés (parfois densifié), la diversité des cultures préservée, plus la diversité paysagère sera maintenue. Uniformisation de l’occupation Direct, temporaire ou faible L’impact potentiel de l’aménagement foncier se situe donc principalement dans une possible disparition des des sols permanent éléments arborés (haies, bosquets, arbres, vergers), et dans une uniformisation de l’occupation des sols. Paysage Direct, temporaire ou positif Maintien d’une agriculture viable Ainsi, cette opération ne doit pas être considérée comme contraignante, mais plutôt comme une mesure permanent favorable au maintien d’une agriculture viable, nécessaire à la sauvegarde durable du patrimoine paysager. Réalisation de nouvelles Direct, temporaire ou légèrement positif plantations permanent

Les prairies situées dans les vallons des cours d’eau ne devraient pas changer de nature (pas de transformation en culture) du fait de la vocation des exploitations mises en place dans ce secteur. De plus, il s’agit souvent de prairies permanentes. 6. IMPACTS SUR L’AGRICULTURE Au stade de l’avant-projet du parcellaire un risque paysager concernant la disparition de quelques haies et bosquets L’agriculture est le secteur économique le plus directement concerné par l’aménagement foncier. C’est une activité (voir détail dans le chapitre précédent sur les impacts de la biodiversité) a été évalué en fonction de la prise en très présente dans le secteur d’étude. Il possède aussi un rôle dans la structure paysagère de la commune. compte du dessin du nouveau parcellaire en fonction de l’emplacement de ces éléments et en fonction des pratiques culturales attendues. Rappelons, qu’à ce stade il est difficile de prévoir ces arrachages éventuels. L’aménagement foncier consiste essentiellement à intégrer la situation existante sur le terrain, d’améliorer les Cependant, avec la réforme de la nouvelle PAC 2015, les haies sont protégées dans le cadre des règles de conditions d’exploitation et de remédier à l’impact du projet de la LGV au plan cadastral par un travail sur le conditionnalité des aides de la PAC. parcellaire. L’aménagement foncier est réalisé en totale concertation avec les agriculteurs. Les modifications du parcellaire ont pour objectif d’améliorer leur situation, de faciliter leur travail grâce à un regroupement des parcelles Dans le cadre des travaux connexes, des défrichements ponctuels sont prévus et sont décrits dans le chapitre (optimisation de la forme et de la taille), de simplifier les tâches administratives grâce à la diminution du nombre de précédent. Ces défrichements sont nécessaires, soit pour le passage de nouveaux chemins, soit compte tenu de parcelles, et d’îlots etc. l’impact de la LGV sur une plantation au stade taillis rendu à une activité agricole pour le reste de la parcelle. Par ailleurs, il ne devrait pas y avoir de modifications dans la typologie des cultures présentes sur le territoire.

Dans le cadre des travaux connexes, il est prévu 2 types de plantation : Suite aux études réalisées pour différents aménagements fonciers, un AFAF permet aux agriculteurs de :  Des plantations au titre de compensation de zones humides : plantation d’une ripisylve le long d’un cours  Faire une économie d’engrais et de produits phytosanitaires, d’eau complètement dépourvu de végétation et ressemblant à un fossé, une autre plantation dans un méandre de la Loutre,  Faire une économie de fuel et d’eau,  Diminuer leur bilan énergétique et leur bilan de gaz à effet de serre,  Une plantation au titre des coupes prévus dans le cadre des travaux connexes et dans le but de redonner un peu de forêt dans un secteur fortement impacté par la LGV.  D’avoir un gain de temps.

Au vu de la taille de certaines nouvelles parcelles, on pourrait s’attendre à une transformation visible dans le Ainsi, les conséquences de l’aménagement foncier sur l’agriculture, les conditions d’exploitation agricole paysage. Cependant, ces parcelles correspondent à des îlots de culture de nature similaire. L’équilibre entre sont essentiellement des conséquences positives, ce qui justifie l’opération. Rappelons, que cette cultures et prairies devrait être préservé. Le maintien de l’activité sylvicole également. opération d’aménagement foncier est une mesure compensatoire liée à l’impact du projet de la LGV. Dans ce cadre, la CIAF de Fontaine, Larivière et Vauthiermont a saisi cette opportunité pour réaliser un AFAF sur le périmètre perturbé par le projet de LGV avec des extensions sur le territoire des communes limitrophes (dont Angeot qui en a fait la demande).

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Cible Impact Caractéristique Niveau

optimisation de la forme et taille des parcelles Direct et permanent positif 8. IMPACTS EN MATIÈRE DE SERVITUDES dont celles liées aux impacts du projet LGV Les chemins de randonnées Regroupement des parcelles Direct et permanent positif Agriculture Les chemins de promenades qui empruntent les chemins ruraux et les chemins d’exploitation existants sont Rationalisation du parcellaire Direct et permanent positif conservés. Le chemin de la Vie des Morts sur la commune de Larivière sera en partie supprimé. Afin de préserver la continuité Accès aux parcelles Direct et permanent positif de ce chemin de promenade, il est proposé une boucle de substitution empruntant des chemins existants qui rallongent le parcours de 700 m et qui passera par contre dans un secteur plus boisé et donc plus agréable, mais aussi un passage plus long le long de la RD 31 (d’environ 1 km).

7. IMPACTS SUR LA SYLVICULTURE Les canalisations de gaz, d’eau et les câbles électriques Le projet de la LGV va fortement perturber plusieurs massifs forestiers par prélèvement et désorganisation du Ces réseaux ne seront pas impactés par le projet d’AFAF et ont été pris en compte par le projet de géomètre. parcellaire. C’est pourquoi, certains massifs forestiers ont été inclus dans le périmètre d’aménagement foncier. Cible Impact Caractéristique Niveau L’avant-projet du nouveau parcellaire permet de protéger les forêts en les réattribuant aux communes avec une réorganisation des forêts communales de Fontaine et de Denney, qui permettra une meilleure gestion des forêts chemins de randonnées et de Direct et permanant Très faible avec préservation de l’activité sylvicole. promenades Servitudes Dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt, certaines parcelles de forêt privée dont les autres servitudes Direct et permanant Nul propriétaires étaient désireux de vendre ont été attribués aux communes et quand elles ont été vendues à RFF ont participées à la diminution du prélèvement de l’emprise du projet LGV.

Les défrichements prévus et autorisés dans le cadre du projet LGV ne seront pas effectifs tant que le financement des travaux ne sera pas connu. Ainsi, il avait été envisagé de défricher un triangle forestier sur Fontaine désolidarisé du reste du massif par le projet. Compte tenu que cette parcelle reste rattachée au massif forestier et de son statut d’espace boisé classé, ce défrichement a été abandonné. 9. IMPACTS SUR LA SANTÉ Le projet n’est pas de nature à induire des rejets de polluants dans l’atmosphère ou dans le sol, sous-sol ou le Rappelons qu’il est prévu dans le cadre des travaux connexes de : milieu aquatique. Il n’y aura donc pas d’effet sur la santé.

 Couper un taillis sur la commune de Vauthiermont au niveau du lieu-dit « Grande Planche » pour restituer De plus, le projet (regroupement des parcelles, agrandissement des îlots d’exploitation) permet de diminuer ce terrain aux activités agricoles l’utilisation d’engrais, de produits phytosanitaires, de fuel et de diminuer le bilan de gaz à effet de serre des agriculteurs.  Effectuer une plantation de feuillus sur la commune d’Angeot au niveau de la parcelle n°18 et du travail connexe n°1bis, dans le prolongement de la forêt communale d’Angeot. La phase chantier de la mise en place des travaux connexes peut être à l’origine d’émissions de poussières dues aux mouvements d’engins de chantier, au déblayement de la zone... Ces émissions seront localisées et limitées L’aménagement foncier aura un impact positif sur les activités sylvicoles et permettra de remédier en partie dans le temps sur la durée du chantier. Il y a également un risque de pollution accidentelle due à l’utilisation des aux impacts causés par le projet de la LGV. engins de chantier (déversement d’huile ….).

Les nouveaux chemins utiliseront des matériaux inertes et seront empierrés, à l’exception des chemins qui donnent Cible Impact Caractéristique Niveau sur les routes départementales qui seront finis par une émulsion bicouche sur les 50 mètres avant leur débouché pour des raisons de sécurité et d’entretien. Amélioration des conditions Direct et permanent Positif Sylviculture d’exploitation forestière

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Cible Impact Caractéristique Niveau

Émission de poussières dues aux Direct et temporaire Faible engins de chantier

Pollution accidentelle due aux engins Direct et temporaire Faible Santé de chantier

Économie d’engrais, de produits Direct et permanent Positif phytosanitaires

10. ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX Dans le cadre de ce projet, il n’est pas mis en évidence d’effets cumulatifs significatifs.

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2.1. Projets ayant fait l’objet d’un avis de l’Autorité Environnementale (AE) de la DREAL Franche-Comté PARTIE 5 : ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS Projet Date de l’avis de l’AE

Demande d’autorisation d’exploiter (en régularisation) des installations de 1. CADRAGE RÉGLEMENTAIRE fabrication de pièces détachées pour l’industrie automobiles par la société 24 février 2015 L’objet du présent chapitre est d’analyser les effets cumulés du projet d’aménagement foncier avec d’autres projets PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR sur la commune de Fontaine connus, ces derniers étant les projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements qui : Demande d’autorisation d’exploiter des installations de fabrication de chauffe-  ont fait l’objet d’une étude d’incidence (loi sur l’eau) et enquête publique ; eau (régularisation suite à une augmentation de capacité de production + projet 24 janvier 2014 d’augmentation de capacité de stockage) par la société SATE à Fontaine  ont fait l’objet d’une étude d’impact avec avis de l’autorité environnementale rendu public. Tableau 73 : Projets ayant fait l’objet d’un avis de l’AE de la DREAL à prendre en compte pour l’analyse des effets cumulés

Ce chapitre correspond à l’application du décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements (décret d’application des textes du Grenelle 2). 2.2. Projets ayant fait l’objet d’un avis de l’AE du CGEDD

Aucun avis de l’AE du CGEDD n’est à prendre en compte pour l’analyse des effets cumulés. Une recherche a été donc été réalisée pour identifier les projets entrant dans le cadre réglementaire de l’analyse des effets cumulés du projet. Cette recherche a été réalisée : - sur le site internet de la préfecture de la région Franche-Comté, où sont publiés les avis de l’Autorité Environnementale rendus sur les études d’impact des projets envisagés dans le département du Territoire de 2.3. Projets ayant fait l’objet d’une autorisation au titre de la Loi sur l’Eau et d’une Belfort ; enquête publique

- sur le site internet de la préfecture du Territoire de Belfort, où sont publiés les avis d’enquêtes publiques et les Projet Dates de l’enquête publique décisions d’autorisation relatives à la Loi sur l’Eau dans le département ; Demande d'autorisation, au titre des articles L.214-1 à L.214-6 du code de - sur le site internet du CGEDD (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable), où sont l'environnement, de réaliser des travaux liés à la construction de la LGV Rhin- publiés les avis de l’Autorité Environnementale nationale sur les études dont elle est responsable. Rhône-branche Est- (tronçon C - 2ème phase) dans l'unité hydrographique du 21 décembre 2011 au 23 janvier Doubs sur le territoire des communes de Vézelois, Novillard, Fontenelle, 2012 La recherche a été réalisée pour les communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot, Reppe, Petit-Croix, Foussemagne, Frais, Bessoncourt, Fontaine, Larivière, Foussemagne et Frais. Vauthiermont et Angeot

Projets ayant fait l’objet d’une autorisation au titre de la Loi sur l’Eau et d’une enquête publique, à prendre en compte pour l’analyse des effets cumulés

2. PRÉSENTATION DES PROJETS CONNUS Au terme de la recherche, réalisée en août 2015, les projets suivants sont identifiés : 2.4. Projets ayant fait l’objet d’une enquête publique

Aucun projet n’ayant fait l’objet d’une enquête publique n’a été identifié sur le territoire des communes concernées.

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3. APPRÉCIATION DES EFFETS CUMULÉS Localisation par rapport au Effets cumulés avec le projet d’AFAF des Projet connu Caractéristiques du projet connu Principaux impacts du projet connu périmètre d’AFAF communes de Fontaine – Larivière - Vauthiermont

- Les eaux pluviales du réseau séparatif rejoignent, après traitement et transit dans les bassins d’orage de la zone industrielle, La Loutre et La Saint-Nicolas. Les eaux usées de la zone industrielle rejoignent la STEP de Fontaine, dont les effluents sont rejetés dans la Saint-Nicolas.

- Prélèvement maximal d’eau à 16 000 m3/an dans le réseau public d’alimentation pour différents usages. Installations de fabrication ICPE En dehors du périmètre de pièces détachées pour - Utilisation d’électricité et gaz naturel avec baisse de la d’AFAF sur la zone de Production de pare-chocs, aile, calandres, Aucun lien entre ce projet connu et le projet d’AFAF l’industrie automobiles à consommation de gaz naturel. Utilisation de fluides frigorigènes l’Aéroparc de Fontaine capots, volets et réservoirs de carburant Fontaine pour des constructeurs automobiles - Stockages en récipients de produits liquides à risque

- Rejets atmosphériques et niveaux sonores conformes avec la réglementation

- Génération de déchets dangereux, stockés et envoyés vers les filières adaptées

- Génère un trafic poids lourds de 10 à 15 Pl / jour

- Les eaux pluviales du réseau séparatif rejoignent, après traitement et transit dans les bassins d’orage de la zone industrielle, La Loutre et La Saint-Nicolas. Les eaux usées de la zone industrielle rejoignent la STEP de Fontaine, dont les effluents sont rejetés dans la Saint-Nicolas. ICPE En dehors du périmètre - Utilisation d’électricité et gaz naturel avec doublement des Installations de fabrication d’AFAF sur la zone de Augmentation de la capacité de stockage consommations. Utilisation de fluides frigorigènes Aucun lien entre ce projet connu et le projet d’AFAF de chauffe-eau l’Aéroparc de Fontaine en raison du développement de l’activité sans création de nouveau bâtiment - Stockage de produits chimiques liquides - Rejets atmosphériques

- Génération de déchets dangereux traités vers les filières adaptées

- Génère un trafic de 22 PL / jour et 90 VL/jour

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De plus, l’Autorité environnementale demande une analyse des effets cumulés avec le projet d’AFAF de la commune voisine qui est réalisé de manière simultanée (impact global d’un même programme). Il s’agit de l’aménagement foncier de la commune de Frais au Sud et celui de la comune d’Eteimbes au Nord-Est.

Localisation par rapport au Nom du projet périmètre d’AFAF de Fontaine Caractéristiques du projet d’AFAF Principaux impacts du projet d’AFAF Effets cumulés avec le projet d’AFAF – Larivière – Vauthiermont

AFAF de Frais avec extension sur La limite communale entre AFAF avec exclusion d’emprise sur 191,77 ha - impact positif sur le foncier (amélioration de l’effet de Les seuls effets cumulés des 2 AFAF Foussemagne Fontaine et Frais marque la coupure, de la desserte, de la forme et taille des sont des effets positifs sur le foncier et limite entre les deux AFAF. La restructuration du parcellaire conduit à réduire de parcelles, regroupement du parcellaire) l’activité agricole. 118 à 88 le nombre de parcelles et à augmenter de 2,9 ha à 8,2 ha la surface moyenne d’un îlot - pas d’impact sur les zones humides Il n’y a pas d’effet cumulé sur la d’exploitation. - pas de défrichement biodiversité, ni sur les corridors - impact positif sur l’agriculture : accès aux parcelles, écologiques. Les travaux connexes prévus comprennent rationalisation du parcellaire, regroupement des essentiellement des interventions sur les chemins parcelles et optimisation de la taille et la forme des (création, suppression, empierrement, renforcement parcelles de structure, goudronnage). Par ailleurs, 350 mètres de haies seront élagués et des fossés seront nettoyés

AFAF d’Eteimbes (commune du La limite communale et Périmètre d’AFAF de 276 ha sans extension - impact positif sur les activités agricoles Le massif forestier du Haut Bois sépare département du Haut-Rhin) départementale entre Angeot et les 2 AFAF. Ils n’appartiennent pas au Eteimbes marque la limite entre La restructuration du parcellaire conduit à réduire de - les milieux aquatiques sont intégralement préservés même bassin versant. les 2 AFAF 262 à 200 le nombre de parcelles et à augmenter de de même que les ripisylves. 7,7 ha à 9,8 ha la surface moyenne d’un îlot Il n’y a pas d’effet cumulé sur la d’exploitation. - les surfaces de zone humide supprimées sont biodiversité, ni sur les corridors compensées écologiques. Les travaux connexes prévus comprennent essentiellement des interventions sur les chemins - le réseau bocager est rare et principalement localisé (création, suppression, empierrement, renforcement dans les secteurs voués au pâturage ou au fourrage. de structure, goudronnage) et la création de fossés, et L’impact du parcellaire sur les éléments végétaux est de digues de rétention. considéré comme faible à nul.

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- Amélioration d’une zone humide existante par acquisition par l’association foncière ou la  Prises en compte des mesures environnementales établies par RFF sur la LGV dans le cadre du collectivité permettant ainsi, soit de pérenniser dossier loi sur l’eau (DLE) de juin 2011 la zone humide, soit d’améliorer la gestion du site Afin de limiter les effets cumulés du projet d’AFAF avec celui du projet LGV de RFF, les prescriptions suivantes ont été rédigées par le Préfet dans le cadre de l’arrêté préfectoral définissant les prescriptions environnementales :

Mesures environnementales émises par la LGV Prescriptions générales pour l’AF Les travaux de la LGV n’étant plus programmé, les études ont été stoppées et la mise en place de cette cohérence est rendue plus difficile. Cependant, le projet d’AFAF en a tenu compte dans la mesure des connaissances de ces Pour supprimer et réduire les risques sur les captages projets. d’alimentation en eau potable, le traitement du ballast et Éviter la modification de type de sol et de culture dans des pistes utilisant des produits phytosanitaires sera et à proximité des périmètres de protection de captage, proscrit dans les périmètres de protection de captage sauf au profit de prairies. AEP et à proximité des zones humides.

Des ouvrages permettant la transparence hydraulique Dans le prolongement des ouvrages de décharges seront aménagés sur les cours d’eau traversés par la hydrauliques avec une fonction de corridor pour la petite LGV faune, les travaux prévus dans le cadre des AF doivent être cohérents (pas de remblais, pas de chemins revêtus)

Les linéaires et dites de replantation de haies, favorables à la faune, devront s’appuyer sur les chemins agricoles, les limites de prairies et les ouvrages hydrauliques

Compensation de 8280 m3, volumes de remblais mis en Intégrer les conséquences des modifications du œuvre dans le champ d’expansion de la crue caractère humide des sols sur ou à proximité des sites centennale par décaissement des terrains en bordure de compensation de la zone inondable rive droite du Margrabant et rive gauche de la Madeleine

Compensation de 9,4 ha de zones humides détruites Maintenir, voire augmenter les surfaces de prairies par la mise en valeur et la reconversion de terres humides existantes et améliorer leur fonctionnement agricoles en prairies humides

Les objectifs globaux des mesures pour RFF sont de : Des actions peuvent être examinées dans le cadre des AF : - Favoriser un retour des connexions entre les cours d’eau et leurs zones humides - Reconstitution de zones humides par suppression d’aménagement anthropiques sur - Restaurer le fonctionnement global des des zones à potentiel humide hydrosystèmes sur des cours d’eau très marqués par les curages et reprofilages - Reconstitution de zones humides existantes par successifs la reconnexion d’un bras mort, la reconnexion hydraulique, la suppression d’un secteur - Permettre l’amélioration de l’attractivité drainé… écologique du milieu

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Lorsque la commission choisit cette solution, le Maître d’Ouvrage limite les mesures de réparation aux seuls

éléments précités et procède aux acquisitions des terrains nécessaires à la construction de la voie (emprise) auprès de chaque propriétaire concerné, soit par accord amiable, soit par voie d’expropriation. Le Maître d’Ouvrage verse PARTIE 6 : PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS alors des indemnités aux seuls propriétaires et exploitants situés sous l’emprise. POUR LESQUELLES LE PROJET A ÉTÉ RETENU

L'aménagement foncier rural a pour but d'améliorer les conditions d'exploitation des propriétés rurales agricoles ou Le schéma ci-contre montre la forestières, d'assurer la mise en valeur des espaces naturels ruraux et de contribuer à l'aménagement du territoire situation des propriétaires en communal ou intercommunal défini dans les plans locaux d'urbanisme, les cartes communales ou les documents en cas de non réalisation d’un tenant lieu, dans le respect des objectifs mentionnés aux articles L. 111-1 et L. 111-2 du code rural et de la pêche aménagement foncier Projet LGV maritime.

I. LES DIFFERENTS AMENAGEMENT FONCIERS ENVISAGEABLES

Afin de remédier aux impacts provoqués par le passage de la future LGV Rhin-Rhône 2ème tranche, la CCAF a le choix entre 3 solutions : Figure 34 : Situation sans aménagement foncier  Pas d’aménagement foncier : RFF s’engage à animer des échanges amiables,

 Un Aménagement Foncier Agricole et Forestier (AFAF) avec exclusion d’emprise, Si la CCAF décide de ne pas réaliser d’aménagement foncier le parcellaire situé de chaque côté de l’emprise demeure inchangé et les propriétaires impactés par le projet subiront un prélèvement de leur terrain.  Un AFAF avec inclusion d’emprise.

Le tableau suivant indique les avantages et inconvénients en cas de non réalisation d’un aménagement foncier. AVANTAGES INCONVENIENTS 1. SOLUTION 1 : PAS D’AMÉNAGEMENT FONCIER  Seuls les propriétaires touchés par le projet  Dans certains cas, en cas de perte importante Principes : subiront un prélèvement de leurs terrains de superficie pour certaines exploitations ou propriétés, celles-ci peuvent voir leur Dans la mesure où la CCAF considère que : rentabilité économique compromise.  Le parcellaire existant est bien structuré,  Les préjudices liés aux difficultés d’exploitation par la modification des  Le projet de la LGV a un impact limité sur le parcellaire, parcelles, les allongements de parcours, etc. ne sont pas pris en compte.  Les travaux projetés par le Maître d’Ouvrage sont suffisants (rétablissement des voies de circulation locale, desserte des parcelles agricoles, écoulements des eaux pluviales). Dans le cas où aucun aménagement foncier n’est réalisé sur le territoire de la commune (en aménagement elle peut ne procéder à aucun aménagement foncier. foncier communal ou par extension d’une commune voisine), RFF s’engage à financer et animer des échanges amiables.

Ces échanges doivent permettre d’améliorer l’état du foncier et l’amélioration des conditions d’exploitation agricole.

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2. DÉFINITION DES PÉRIMÈTRES D’AMÉNAGEMENT FONCIER TRAVAUX CONNEXES PRIS EN CHARGES PAR RFF DANS LE STRICTE CADRE DE LA RECONSTRUCTION DU TISSU AGRICOLE PERIMETRE D’AMENAGEMENT FONCIER  Les remises en état de sols et les travaux d’aménagement préalable (arrachages de haies, arasement de talus, comblement de fossés), si ces travaux présentent un intérêt collectif pour l’exploitation du nouvel 1. PERIMETRE PERTURBE 2. PERIMETRE COMPLEMENTAIRE aménagement foncier.  La reconstitution des dépôts betteraviers appartenant aux AFR Le périmètre perturbé correspond aux parcelles La C.C.A.F. peut, en outre, proposer l’élargissement de  Les reconstitutions de haies ou plantations ou leur déplacement rendu nécessaire par la nouvelle impactées directement ou indirectement par l’ouvrage. l’aménagement foncier dans un périmètre configuration des parcelles complémentaire. Ce périmètre complémentaire permet C’est le périmètre qui correspond à la surface minimale d’optimiser la réorganisation du parcellaire et des  Les travaux hydrauliques liés à la restructuration parcellaire pour laquelle l’aménagement foncier permettra de exploitations agricoles sur une partie du territoire plus  Les aménagements de voiries nécessaires à la desserte du nouveau parcellaire remédier aux effets de l’ouvrage. importante que le périmètre perturbé.  Le rétablissement des clôtures de pâtures

Les études d’aménagement foncier, les études TRAVAUX CONNEXES NON PRIS EN COMPTE PAR RFF CONSTITUANT DES AMELIORATIONS NON d’impact, les travaux de géomètres, les frais de NECESSAIRES PAR LA REALISATION DE L’OUVRAGE procédures (enquêtes publique,…) et les travaux connexes de part et d’autre de la LGV, sont financés en  Haie : suppression en limite d’îlot d’exploitation, ainsi qu’en milieu de parcelle, dès lors où il y a ré intégralité par le Maître d’Ouvrage (RFF) dans le attribution périmètre perturbé.  Défrichement de parcelles classées « bois », à l’exception de la suppression de pointes ou rectification de limites 3. REMARQUES  Busage des fossés, sauf lorsqu’il remédie à la défiguration des parcelles coupées par l’emprise de la Toute parcelle exclue du périmètre d’aménagement ne pourra voir ses limites modifiées. LGV Est européenne ou que les superficies entre la LGV et le fossé à ciel ouvert préexistant deviennent difficilement exploitables La réalisation des travaux connexes n’est possible que dans le périmètre d’aménagement foncier.  Routes et chemins existants : empierrement, revêtement superficiel ou redressement qui ne sont pas Le périmètre d’aménagement peut couvrir tout ou partie du territoire de la commune et déborder ou non sur les justifiés par une augmentation du trafic. communes voisines. Les extensions sur les communes voisines sont possibles :  sans condition jusqu'à 5 % du territoire de la commune, REMARQUES  après accord du conseil municipal de cette commune si 5 à 25 % de son territoire sont concernés,  La constitution des travaux connexes sera définie par la CCAF ou CIAF en accord avec RFF pour la part  au-delà de 25 % du territoire limitrophe, la procédure devient un aménagement foncier agricole et forestier mise à sa charge. Les dossiers techniques et financiers des travaux seront communiqués pour avis à intercommunal. RFF ainsi que les dossiers de consultation des entreprises.

 Si, pour des raisons majeures, des travaux connexes devaient être réalisées d’urgence et prématurément. RFF se réserve la possibilité de les faire exécuter lui-même, mais ceci à la condition que ces travaux puissent effectivement être normalement intégrés dans le projet de remembrement. Ces travaux seraient alors retirés des programmes de financement que RFF aurait déjà approuvés.

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4. SOLUTION 3 : AFAF AVEC INCLUSION D’EMPRISE 3. SOLUTION 2 : AFAF AVEC EXCLUSION D’EMPRISE Principes : Principes : Si la CCAF décide de réaliser un AFAF avec inclusion d’emprise, le périmètre inclut les parcelles comprises dans La CCAF détermine un périmètre dans lequel l’aménagement foncier s’applique. L’emprise de l’ouvrage est exclue l’emprise de l’ouvrage. de l’aménagement foncier. Le Maître d’Ouvrage procède à l’acquisition des terrains situés sous l’emprise, auprès de chaque propriétaire : soit L’assiette nécessaire à la réalisation de l’ouvrage est ainsi prélevée sur l’ensemble des parcelles incluses dans le par accord amiable, soit, par voie d’expropriation. périmètre. Ce dernier est déterminé de telle sorte qu’il représente au moins 20 fois la superficie des terrains situés sous l’emprise de la LGV. L’aménagement foncier est effectué de part et d’autre de l’ouvrage. À la fin de l’opération, l’emprise devient propriété de l’Association Foncière qui la cède au maître d’ouvrage de la ATTENTION : si le périmètre est inférieur à 20 fois l’emprise totale du projet de la LGV l’aménagement foncier avec LGV. L’Association redistribue alors les indemnités perçues aux propriétaires et exploitants au prorata du exclusion d’emprise est obligatoire. prélèvement subi par chacun ou les intègre dans la trésorerie. Le schéma ci-contre montre la situation des propriétaires d’un aménagement foncier avec exclusion d’emprise Cette solution repose sur le principe de la solidarité. Les propriétaires touchés ne sont pas les seuls à subir les emprises de la LGV.

Si la SAFER possède des terrains sur la commune, elle peut les repositionner sous l’emprise du projet afin de limiter le prélèvement sur l’ensemble des propriétaires.

Projet LGV Figure 35 : Situation lors d’un Le schéma ci-dessous montre la situation des propriétaires en cas de réalisation d’un aménagement foncier avec aménagement foncier avec inclusion d’emprise exclusion d’emprise

Le tableau suivant indique les avantages et inconvénients en cas de réalisation d’un aménagement foncier avec exclusion de l’emprise Projet LGV AVANTAGES INCONVENIENTS

 Le parcellaire est réorganisé, restructuré et  Pas de principe de solidarité, seuls les amélioré. propriétaires sous l’emprise perdent de la surface  Prélèvement réalisé uniquement sur les propriétés situées sous l’emprise.  Si la SAFER possède des terrains, il n’est pas possible de les placer sous l’emprise du projet  Permet l’aménagement foncier dans un périmètre restreint (inférieur à vingt fois l’emprise).  À l’intérieur du périmètre perturbé, les Figure 36 : Situation lors d’un aménagement foncier avec inclusion d’emprise dépenses liées à l’aménagement foncier, ainsi que les dépenses pour les travaux connexes Si la CCAF décide de réaliser un aménagement foncier avec inclusion et que la SAFER dispose des surfaces indispensables à la réalisation du nouveau nécessaires, le parcellaire est réorganisé et le prélèvement de terres sur les propriétaires reste très limité. Si la parcellaire sont pris en charge à 100% par le SAFER ne possède pas de terrains l’ensemble des propriétaires situés dans le périmètre d’aménagement foncier maître d’ouvrage. subissent un prélèvement de leur terre appliquant ainsi le principe de solidarité.

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Le tableau suivant montre les avantages et les inconvénients liés à la réalisation d’un aménagement foncier avec inclusion d’emprise. II. CHOIX DU MODE D’AMÉNAGEMENT ET DU PÉRIMÈTRE AVANTAGES INCONVENIENTS Cartes montrant les possibilités d’aménagement foncier.  Le parcellaire est réorganisé, restructuré et  Opération d’aménagement foncier portant sur amélioré. une surface importante, soit au minimum Le projet de la LGV va perturber le parcellaire qu’il intercepte. Le projet LGV va concerner aussi bien le parcellaire  Le prélèvement ne peut dépasser 5 % de la 20 fois l’emprise de la LGV. agricole que le forestier. L’emprise totale est de plus de 63 ha. superficie des propriétés.  Prélèvement sur les parcelles non

 À l’intérieur du périmètre perturbé, les concernées directement par le projet. dépenses liées à l’aménagement foncier, ainsi 1. CHOIX DU MODE D’AMÉNAGEMENT que les dépenses pour les travaux connexes Le prélèvement sur les exploitations agricoles professionnelles pourrait mettre en cause la pérennité de l’une indispensables à la réalisation du nouveau d’entre elle. Cependant, le projet de la LGV va occasionner certains problèmes qui sont listées ci-dessous : parcellaire sont pris en charge à 100% par le maître d’ouvrage.  La structure foncière et les exploitations agricoles seront désorganisées :

o Prélèvement important sur les terres agricoles, Si la SAFER ne possède pas de terrains dans le périmètre : o 6 exploitations agricoles touchés et 22 propriétaires sur Fontaine,  Le prélèvement en surface opéré par l’emprise de l’ouvrage est réparti entre tous les o 5 exploitations agricoles touchées et 13 propriétaires sur Larivière, propriétaires des terrains compris dans le 4 exploitations de Vauthiermont directement impactées dont 2 touchées aussi sur des communes périmètre d’aménagement foncier (principe de o voisines (Angeot, Fontaine et Larivière), la solidarité). Si la SAFER possède des terrains dans le o Désorganisation agricole : prairie de pâtures coupée en deux, périmètre o Morcellement du parcellaire agricole et sylvicole : démembrement et désorganisation des îlots  En les plaçant sous le projet, cela permet de d’exploitation, limiter les prélèvements pour les propriétaires. o Petites parcelles agricoles rendues inexploitables,

o Création de délaissés forestiers et agricoles. Un large et long délaissé ne pourra plus être exploité le long de la RD 31.

 Effet de coupure important au lieu-dit « La Ferté » à Fontaine. Cet effet de coupure se fera moins ressentir au Sud-Ouest du territoire car le tracé de la LGV s’appuie sur la limite forêt/zone agricole. Un effet de coupure entre la Saint-Nicolas et la zone agricole se fera ressentir sur Larivière.

 Des délaissés seront créés,

 Des secteurs de la forêt communale seront séparés par le projet du reste du massif,

 Des problèmes de desserte de parcelles causées par le projet LGV.

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C’est pourquoi, plusieurs scénarios ont été proposés pour Fontaine, Larivière et Vauthiermont :  Larivière - Ne pas réaliser d’aménagement foncier, L’emprise du projet de la LGV impacte les activités agricoles dans la vallée de la Saint-Nicolas. Le passage de la - Réaliser un aménagement foncier uniquement sur le secteur agricole perturbé par le projet de la LGV sur vallée de la Saint-Nicolas se fera par un viaduc. Même en cas de non réalisation d’un aménagement foncier le Fontaine, maître d’ouvrage procèdera à la desserte des parcelles agricoles impactées directement par le projet. - Réaliser un aménagement foncier sur les secteurs agricole et forestier perturbés par le projet de la LGV sur Fontaine, - Réaliser un aménagement foncier uniquement sur le secteur agricole perturbé directement par le projet de 1.2. Aménagement foncier sur le secteur agricole perturbé en exclusion d’emprise la LGV sur Larivière (exclusion d’emprise), - Réaliser un aménagement foncier sur le secteur agricole perturbé par le projet de la LGV sur Larivière  Fontaine (inclusion d’emprise), Un aménagement foncier sur le secteur agricole de Fontaine permettrait de réorganiser le parcellaire dans la zone - Réaliser un aménagement foncier uniquement sur le secteur agricole perturbé par le projet de la LGV sur impactée par la LGV surtout au niveau du lieu-dit « La Ferté ». Vauthiermont, - Réaliser un aménagement foncier intercommunal Fontaine, Larivière et Vauthiermont. Ce périmètre s’étendrait sur les parcelles agricoles comprises entre la zone d’activité de l’aérodrome et l’Ouest du territoire. Par contre, les terres agricoles situées du côté de la commune de Reppe ne sont pas prises en compte, car ce secteur possède une logique d’exploitation avec le territoire de la commune de Reppe et non avec le reste de Plusieurs propositions avaient été initialement proposées pour Angeot. Le détail de ces propositions n’est pas repris la commune de Fontaine. dans cette étude. Ces quatre scénarios sur la commune d’Angeot étaient les suivantes : Les parcelles à urbaniser dans le document d’urbanisme sont exclues. 1. Réaliser un aménagement foncier avec inclusion d’emprise par extension de la commune de Vauthiermont (ou de l’AFAF intercommunal Fontaine-Larivière-Vauthiermont) sur le périmètre perturbé d’Angeot, Dans le respect des continuités d’îlots d’exploitation, nous proposons de réaliser une petite extension sur la 2. Réaliser un aménagement foncier avec exclusion d’emprise sur un périmètre réduit, directement perturbé et commune de Larivière qui concerne un peu plus de 5 ha. qui ne concerne que des parcelles agricoles avec une petite extension sur la commune de Vauthiermont si Surface de l’emprise Vauthiermont ne fait pas d’AFAF, Périmètre d’aménagement foncier Surface du périmètre provisoire dans le proposé (données SIG) 3. Réaliser un aménagement foncier avec exclusion d’emprise sur un périmètre réduit et qui concerne toutes périmètre (donnée SIG) les parcelles agricoles et forestières directement perturbées par la LGV avec une petite extension sur la commune de Vauthiermont si Vauthiermont ne fait pas d’AFAF, Périmètre sur Fontaine 197,6 ha 15,3 ha 4. Réaliser un aménagement intercommunal avec Lachapelle-sous-Rougemont au niveau d’un périmètre complémentaire qui correspond à la zone agricole de la commune d’Angeot et un aménagement foncier avec inclusion d’emprise par extension de la commune de Vauthiermont sur le périmètre perturbé d’Angeot. Extension sur Larivière 5,1 ha (1%) -

1.1. Aucun aménagement foncier Total périmètre agricole 202,7 ha 15,3 (20x = 306 ha)

 Fontaine Variante : Extension sur Frais 64,15 ha (23%) 12,8 ha

L’emprise du projet de la LGV est importante sur le territoire de la commune de Fontaine, il remet en cause le Total périmètre 266,9 ha 28,1 (20x = 562 ha) foncier agricole et sylvicole. Le secteur agricole au lieu-dit « La Ferté » sera le plus pénalisé et désorganisé. Même en cas de non réalisation d’un aménagement foncier le maître d’ouvrage procèdera à la desserte des parcelles Le périmètre perturbé agricole de cette solution est de près de 203 ha pour une emprise de 15,3 ha. L’inclusion agricoles impactées directement par le projet. d’emprise n’est donc pas envisageable. Seul un aménagement foncier agricole et forestier avec exclusion d’emprise peut se faire.

Nous proposons également une variante d’extension de ce périmètre, qui consiste à aller s’étendre sur le parcellaire agricole de Frais perturbé par la LGV. En effet, des exploitants de Fontaine sont concernés par les impacts de la LGV sur la commune de Frais.

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Cette extension est importante : plus de 64 ha ce qui représentent 23 % de la surface communale. Un - une petite extension sur la commune de Reppe qui représente une parcelle de 0,52 ha, soit 0,13% de la surface aménagement foncier intercommunal est obligatoire à partir de 25%, cependant comme la surface concernée est du territoire de Reppe. proche de ces 25% nous conseillerions de réaliser un aménagement foncier intercommunal Fontaine-Frais si cette Surface de l’emprise solution devait être retenue par la CCAF. Périmètre d’aménagement Surface du périmètre provisoire dans le foncier proposé (données SIG) Cependant, nous avons constatés que les possibilités d’échanges entre Frais et Fontaine sont très limitées du fait périmètre (donnée SIG) que les exploitations de la commune de Frais sont assez bien organisées et regroupées autour de leur siège d’exploitation et qu’elles viennent très peu exploitées les terres agricoles de Fontaine, alors qu’à l’inverse on note la Périmètre perturbé sur 337,3 ha 21,23 ha présence sur le territoire de Frais d’exploitations de Fontaine qui sont même impactées par le projet de la LGV. Vauthiermont Le mode de l’inclusion d’emprise n’est pas possible non plus avec cette variante. Extension sur le périmètre perturbé 26,4 ha (4%) 8 ha agricole d’Angeot

Extension sur Reppe 0,52 ha (0.13%) -  Larivière Un aménagement foncier sur le secteur agricole de Larivière qui se limite aux secteurs du passage de la LGV Extension sur Larivière 32,24 ha (6,7%) 1,86 ha permettrait de réorganiser le parcellaire dans la zone directement impactée par la LGV. 31,09 ha (20x = 621,8 ha) Ce périmètre s’étendrait sur le secteur compris entre le ruisseau du Margrabant et la RD 11. Il comprend des Total périmètre 396,46 ha parcelles agricoles et des bois. (31,09 – 8,14)*20=459 ha

Surface de l’emprise Variante : Extension sur le Périmètre d’aménagement foncier Surface du périmètre provisoire dans le périmètre perturbé agricole et 109,4 ha (16,7%) 16,38 ha proposé (données SIG) périmètre (donnée SIG) forestier d’Angeot

Tableau 74 : Proposition de périmètres d’aménagement foncier sur Vauthiermont Périmètre sur Larivière 21,51 ha 7 ha La SAFER possède des terrains sur la commune de Vauthiermont : 8ha 14a 25ca. Il s’agit d’un petit périmètre de 21,5 ha pour 7 ha d’emprise. L’inclusion d’emprise ne peut pas être envisagée.

Le mode d’aménagement foncier ne peut être que de l’exclusion d’emprise car la surface du périmètre total 396,46 ha est bien en-deçà des 20 fois l’emprise, même lorsqu’on retire à cette emprise les apports SAFER.  Vauthiermont Comme l’inclusion d’emprise n’est pas possible, nous proposons une variante pour l’extension sur le territoire Le passage de la LGV sur le territoire de la commune de Vauthiermont va être très impactant à la fois sur le d’Angeot qui tient compte de l’impact sur la sylviculture (forêt privée et publique) qui pourrait être en partie parcellaire agricole et sur les structures d’exploitations : tant en impact direct par le prélèvement, le morcellement, compensé grâce au réaménagement du parcellaire à travers un AFAF (réorganisation des boisements privés et les effets de coupure que par les impacts indirects : délaissés inexploitables. publics).

C’est pourquoi nous proposons de réaliser un aménagement foncier agricole et forestier sur l’ensemble du territoire agricole de la commune.

3 extensions sur le territoire de communes voisines sont envisagées dans une logique de continuité d’exploitation :

- une extension sur la commune d’Angeot, dont la zone perturbée par le passage de la LGV concerne principalement des exploitants de Vauthiermont. Cette extension représente moins de 5% de la surface d’Angeot,

- une extension sur la commune de Larivière pour tenir compte des continuités d’îlots d’exploitations. Cette extension concerne plus de 5% du territoire de Larivière. Le conseil municipal de Larivière devra alors donner son accord si la CCAF décide de réaliser cet aménagement foncier.

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1.3. Aménagement foncier sur les secteurs agricoles et sylvicoles perturbés en exclusion d’emprise 1.5. Aménagement foncier intercommunal Fontaine, Larivière et Vauthiermont et extension sur Angeot et Reppe (scénario retenu)  Fontaine Compte tenu des logiques d’exploitations entre les commune de Vauthiermont, Larivière et Fontaine, nous Afin de remédier aux impacts sur le parcellaire sylvicole, et afin de proposer une solution de réorganisation des proposons de réaliser un AFAF intercommunal entre ces 3 communes avec des extensions sur : activités agricoles et sylvicoles par rapport à la LGV, nous proposons une solution qui inclue les boisements impactés par le projet de la LGV. - la commune d’Angeot au niveau du périmètre perturbé,

Ce périmètre s’étendrait sur une surface de 281 ha pour une emprise de 23 ha. - la commune de Reppe en limite avec Vauthiermont pour permettre de rapprocher les parcelles des exploitants de Reppe et réorganiser ce secteur au bénéfice des exploitants de Reppe, Comme pour la proposition 1, l’extension sur Larivière est à prévoir et l’extension sur Frais est envisageable. Nous ne prévoyons pas d’extension sur la commune de Frais du fait que les échanges resteraient très limités. Seul un aménagement foncier agricole et forestier en exclusion d’emprise est envisageable puisque la surface du périmètre est bien en deçà des 20 fois l’emprise. La SAFER possède des terrains sur les communes de Vauthiermont (8ha 14a 25ca) et Larivière : (1,76 ha).

Surface de l’emprise Périmètre Surface de l’emprise Périmètre d’aménagement foncier Surface du périmètre Périmètre d’aménagement Surface du périmètre provisoire dans le intercommunal provisoire dans le proposé (données SIG) foncier proposé (données SIG) périmètre (donnée SIG) périmètre (donnée SIG)

Périmètre sur Fontaine 280,8 ha 22,94 ha Périmètre sur Vauthiermont 337,3 ha 21,23 ha

Extension sur Larivière 5,1 ha (1%) - Périmètre sur Fontaine 197,5 ha 832,2 ha 15,3 ha

Total périmètre 286 ha 23 (20x = 460 ha) Périmètre sur Larivière 297,4 ha 21,2 ha

Extension sur le périmètre 26,4 ha 26,4 ha (4%) 8 ha perturbé agricole d’Angeot

1.4. Aménagement foncier sur le secteur agricole en inclusion d’emprise Extension sur Reppe 26 ha (6,7%) 26 ha

 Larivière 51,5 ha (20x = 1030 ha) Total périmètre 884,6 ha 884,6 ha Afin d’envisager un aménagement foncier agricole et forestier avec inclusion d’emprise, nous proposons un (51,5 – 9,9)*20=832 ha périmètre élargie à l’ensemble du secteur agricole exploité par les agriculteurs impactés par le projet. Variante : Extension sur le Ce périmètre exclu les secteurs urbanisé et urbanisables dans le document d’urbanisme. Le secteur des Cugnots périmètre perturbé agricole et 109,4 ha (16,7%) 109,4 ha 16,38 ha n’est pas pris en compte pour exclure un bel îlot d’exploitation. forestier d’Angeot

Surface de l’emprise 60 ha (x 20 = 1200 ha) Périmètre d’aménagement Surface du périmètre provisoire dans le Total périmètre 968 ha 968 ha foncier proposé (données SIG) périmètre (donnée SIG) 50,1 ha (x20 = 1002 ha)

Tableau 75 : Proposition d’aménagement foncier intercommunal Vauthiermont - Larivière et Fontaine Périmètre sur Larivière 185,8 ha 7 ha Le mode d’aménagement foncier avec inclusion de l’emprise est possible grâce aux apports de la SAFER. Le périmètre de cette proposition s’étend sur 186 ha pour une emprise de 7 ha. Un aménagement foncier agricole et forestier avec inclusion d’emprise est envisageable, car la surface du périmètre fait au moins 20 fois l’emprise.

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1.6. Conseil du bureau d’étude Le rapprochement des parcelles du siège d’exploitation permettra d’améliorer globalement la rentabilité de l’exploitation avec la mise en place d’îlots de taille importante Afin de compenser au mieux l’impact de la LGV, et en particulier pour certains exploitants de Vauthiermont et pour optimiser les échanges sur l’ensemble du secteur impacté et ce dans le respect des logiques Pour les bâtiments d’élevage, on cherchera à regrouper les parcelles à vocation de pâture autour de ces bâtiments, d’exploitation, nous préconisons la réalisation d’un AFAF intercommunal Vauthiermont-Larivière-Fontaine afin de limiter les déplacements du bétail. avec extensions sur Angeot (variante n’incluant pas les bois) et Reppe. Des parcelles agricoles situées entre la forêt et la LGV possèdent des formes difficilement exploitables en l’état : il L’inclusion d’emprise est à privilégier du fait de l’apport de parcelles SAFER. faudra prévoir soit une autre vocation à ces parcelles, soit une modification des lisières forestières.

Par contre, si la CIAF décide ne pas faire de l’inclusion d’emprise, mais de l’exclusion d’emprise, alors il faudrait privilégier l’extension sur Angeot avec les espaces boisés. La prise en compte de l’impact sur le foncier forestier :

Pour Angeot, il serait intéressant de regrouper les parcelles de la forêt privée d’un côté du projet de la LGV : par 2. LE CHOIX DE LA CIAF DE FONTAINE, LARIVIERE ET VAUTHIERMONT exemple entre l’autoroute et la LGV, et de l’autre le reste du massif forestier communal. Cette solution en réorganisant le parcellaire et de la propriété forestière permettrait d’éviter de créer de nouveaux chemins de . desserte qui empièterait sur la forêt et d’organiser les exploitations forestières au mieux.

Le choix du périmètre d’aménagement foncier : La commune de Fontaine, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire, et de compenser l’impact de la LGV sur le prélèvement forestier, est prête à acquérir les parcelles de forêt privée quand Compte tenu des logiques d’exploitations entre les communes de Vauthiermont, Larivière et Fontaine, la les propriétaires sont désireux de vendre. Commission Communale d’Aménagement Foncier (CIAF) à décider de réaliser un AFAF intercommunal entre ces 3 communes. Les communes de Larivière et Vauthiermont, dans un souci de gestion globale, cohérente et durable de la forêt de son territoire, souhaitent pratiquer des échanges entre parcelles forestières privées et communales. Ce périmètre permettra de remédier aux impacts liés aux effets de coupure de la LGV sur le foncier agricole et forestier. La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV va être réduit grâce au L’inclusion de parcelles forestières permettra également de réorganiser le parcellaire entre propriété publique et regroupement des parcelles d’un même propriétaire. privée pour permettre une meilleure gestion.

Ont été exclus du périmètre :

- Le village et les jardins et vergers attenants à l’espace bâti, ainsi que toutes les zones urbanisées et Le choix des extensions sur les communes limitrophes : urbanisables inscrites dans les documents d’urbanisme, à l’exception d’un secteur bâti et d’arrières d’habitations sur la commune de Larivière pour permettre la réalisation d’une desserte en bordure du Afin de respecter les logiques d’exploitation et de remédier aux impacts du projet de la LGV sur la commune ruisseau de l’Étang de Virgie, d’Angeot (et à la demande de cette commune lors du positionnement de la CCAF d’Angeot), les extensions suivantes sont envisagées : - Les emprises de l’autoroute A36, - une extension 1 sur Angeot : les parcelles agricoles et sylvicoles perturbées par le projet de la LGV sur le - L’Aéroparc de Fontaine, territoire d’Angeot situées au Sud de l’A36. Ce secteur fortement perturbé possède une logique d’exploitation avec Vauthiermont. - Les espaces forestiers de Larivière situés au Nord de l’A36, - Une extension 2 sur Angeot au lieu-dit sur le chemin de Larivière afin de tenir compte d’un îlot d’exploitation - Certains espaces forestiers de Vauthiermont qui sont bien organisées ou qui sont situées en zone NATURA à cheval entre Larivière et Angeot. 2000 : étang du Chênois. - Une extension 1 sur Reppe au lieu-dit le Bois Crosat jusqu’à la RD 22 afin de tenir compte des îlots d’exploitation,

La prise en compte des impacts sur le foncier agricole : - Une extension 2 sur Reppeau lieu-dit La Combe afin de ne pas couper un îlot d’exploitation de Vauthiermont, La réduction du morcellement du parcellaire créé par le passage de la LGV en regroupant les parcelles d’un même propriétaire permettra de faciliter leur exploitation agricole. Ainsi, le groupement des parcelles exploitées par un - Une extension 1 sur Foussemagne dans la vallée de la Saint-Nicolas pour récupérer une parcelle SAFER et même agriculteur sera bénéfique pour l’amélioration des conditions d’exploitation. dans une logique d’exploitation agricole,

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- Une extension 2 sur Foussemagne au lieu-dit Chesseaux jusqu’à la RD 49 dans une logique d’exploitation agricole. Surface de l’emprise 2010 dans le Surface du périmètre (données SIG) Communes périmètre (donnée SIG) concernées Le choix du mode d’aménagement foncier Agricole Forestière Agricole Forestière L’inclusion d’emprises est préconisée dans cet aménagement afin de bénéficier des apports des parcelles SAFER. 215 ha 175 ha 15,6 ha 7 ha De plus, l’inclusion n’est envisageable, compte tenu de l’importance des surfaces de l’emprise du projet que grâce Fontaine aux apports des parcelles SAFER qui permet de diminuer cette emprise. 390 ha 25,5 ha

Les apports de la SAFER ne permettent pas de compenser la totalité du prélèvement de la LGV. Ainsi, la solidarité 265,5 ha 71,5 ha 4,4 ha 1,3 ha entre les différents propriétaires sera mise à contribution pour l’emprise restante. Larivière 337 ha 6,1 ha Toutefois, cela implique que les exploitants endosseront une partie des impacts supportés par les surfaces sylvicoles. Ce désagrément est compensé par le fait que les surfaces appartenant aux communes et plus 292,7 ha 62,3 ha 12,6 ha 2,7 ha particulièrement à celles de Fontaine et d’Angeot, qui sont aussi les parcelles boisées concernées, occupent une Vauthiermont surface importante du périmètre d’aménagement. 355 ha 16,2 ha

38 ha 83 ha 7,3 ha 7,4 ha Extension sur Angeot Les dessertes à créer ou à améliorer 121 ha 15,4 ha

Ce périmètre permettra de remédier aux problèmes de desserte créé par le passage de la LGV (exemple à Angeot 21,5 ha 0 0 0 pour la desserte de parcelles forestières privées) ou existants comme à Larivière. Extension sur Reppe 21,5 ha 0 Chaque parcelle sera desservie à l’issue de l’aménagement foncier par la constitution d’un nouveau réseau de desserte primaire, puis secondaire. Ce nouveau réseau de chemins veillera à réduire les traversées du village par 17,4 ha 0 0 0 les engins agricoles. Extension sur Foussemagne 17,4 ha 0 L’emprise des nouveaux chemins sera attribuée à l’AF ou à la commune.

Total périmètre 1 242 ha 63,2 ha (20x = 1 264 ha)

13,1 ha (20x = 262 ha)

Tableau 76 : Périmètre d’aménagement foncier intercommunal Vauthiermont - Larivière et Fontaine

Communes Fontaine Larivière Vauthiermont Angeot Reppe Foussemagne Total

Surface SAFER dans le 17,8 ha 14,7 ha 13,1 ha 1,8 ha 1,8 ha 0,9 ha 50,1 ha périmètre

Tableau 77 : Récapitulatif des parcelles SAFER dans le périmètre d’aménagement foncier

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III. JUSTIFICATION DE LA PROCEDURE D’AMENAGEMENT FONCIER 2. LES OBJECTIFS DE L’AFAF 1. POURQUOI FAIRE UN AMENAGEMENT FONCIER SUR LE TERRITOIRE DES L’objectif de la redistribution parcellaire est désormais triple depuis la Loi de Développement des Territoires COMMUNES DE FONTAINE, LARIVIERE ET VAUTHIERMONT Ruraux (LDTR) du 23 février 2005. Le projet d’aménagement foncier se justifie par le passage de la future LGV Rhin-Rhône 2ème tranche et ses effets  Il s’agit d’améliorer l’exploitation agricole. Pour cela, l’aménagement foncier agricole et forestier doit sur le foncier et les exploitations agricoles : émiettement parcellaire, la taille et la forme de certaines parcelles sont à rationnaliser les conditions d’exploitation en diminuant le morcellement et la dispersion géographique des l’origine de nombreuses contraintes influant directement sur les activités agricoles et engendrent parfois de fortes parcelles. désorganisations.  Il s’agit également de favoriser l’aménagement du territoire rural, non seulement en ce qui concerne Ce tableau récapitule les principaux impacts de la LGV sur le territoire : l’espace agricole, mais plus largement pour l’ensemble du territoire communal.

Nb d’exploitants (dont Nb de propriétaires (dont  Enfin, l’aménagement foncier est apparu comme un important facteur de devenir des paysages et des Emprise LGV touchés par la LGV) touchés par la LGV) équilibres environnementaux. Dès lors, les opérations d’aménagement foncier sont réalisées en prenant en considération l’impact environnemental des restructurations opérées. 25,5 ha dont 17,4 ha sur 19 exploitants dont 6 311 comptes de propriété Fontaine (694 ha) les terres agricoles et 6,4 Un quatrième objectif vient se rajouter dans le cas de ces communes : remédier aux perturbations engendrées touchés dont 21 touchés ha sur les zones boisées par la LGV sur le foncier, le milieu agricole et forestier, les milieux naturels et les paysages.

6,1 ha dont 4,9 ha sur les 19 exploitants dont 5 220 comptes de propriété Larivière (483 ha) terres agricoles et 1 ha sur touchés dont 13 touchés les zones boisées

16,2 ha dont 12,6 ha sur 11 exploitants dont 6 196 comptes de propriété 3. QUEL MODE D’AMENAGEMENT FONCIER À RETENIR Vauthiermont (474 ha) les terres agricoles et 2,7 touchés dont 15 touchés ha sur les zones boisées En conclusion de l’étude d’aménagement foncier il apparaît que le mode d’aménagement rural à retenir est l’Aménagement Foncier Agricole et Forestier régi par les articles L. 123-1 à L. 123-35 du Code Rural. 15,4 ha dont 7,6 ha sur les 14 exploitants dont 5 321 comptes de propriété Angeot (658 ha) terres agricoles et 8,3 ha La Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier de Fontaine, Larivière et Vauthiermont, qui s’est touchés dont 26 touchés sur les zones boisées réunie le 3 février 2011, a voté la réalisation d’un aménagement foncier agricole et forestier.

Le prélèvement sur les exploitations agricoles professionnelles remet en cause la pérennité de certaines d’entre Dans ce cas, l’aménagement foncier agricole, applicable aux propriétés rurales non bâties, se fait au moyen d’une elles. nouvelle distribution des parcelles morcelées et dispersées.

L’impact de la LGV sur le foncier et les îlots d’exploitation, l’émiettement parcellaire, la taille et la forme de Il a principalement pour but, par la constitution d’exploitations rurales d’un seul tenant ou à grandes parcelles bien certaines parcelles, ainsi que la dispersion de certaines exploitations agricoles sur le territoire est à groupées, d’améliorer l’exploitation agricole des biens qui y sont soumis. Il doit également avoir pour objet l’origine de nombreuses contraintes influant directement sur les activités agricoles. Les logiques l’aménagement rural du périmètre dans lequel il est mis en œuvre. d’exploitations, et les impacts cumulés sur les territoires des communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont et Angeot ont amené à envisager un aménagement foncier intercommunal Fontaine, Larivière Sauf accord des propriétaires et exploitants intéressés, le nouveau lotissement ne peut allonger la distance et Vauthiermont avec des extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe. moyenne des terres au centre d’exploitation principale, si ce n’est dans la mesure nécessaire au regroupement parcellaire. L’aménagement foncier permettra de mettre en œuvre des travaux connexes. Sur le territoire étudié, c’est principalement des espaces agricoles qui sont concernés par cet aménagement, mais également des forêts communales et privées compte tenu de l’impact de la LGV sur le foncier forestier.

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4. QUEL PERIMÈTRE D’AMÉNAGEMENT À PROPOSER Le périmètre proposé permettra de remédier aux impacts liés aux effets de coupure de la LGV sur le foncier agricole et forestier.

Ont été exclus du périmètre :  Le village et les jardins et vergers attenants à l’espace bâti, ainsi que toutes les zones urbanisées et urbanisables inscrites dans les documents d’urbanisme, à l’exception d’un secteur bâti et d’arrières d’habitations sur la commune de Larivière pour permettre la réalisation d’une desserte en bordure du ruisseau de l’Étang de Virgie,  Les emprises de l’autoroute A36,  L’Aéroparc de Fontaine,  Les espaces forestiers de Larivière situés au Nord de l’A36,  Certains espaces forestiers de Vauthiermont qui sont bien organisées ou qui sont situées en zone NATURA 2000 : étang du Chênois.

Les surfaces ainsi mises en jeu représentent 1 234 hectares réparties comme suit :

 390 ha sur la commune de Fontaine dont 215 ha de surface agricole et 175 ha de surface boisée ;

 337 ha sur la commune de Larivière dont 265,5 ha de surface agricole et 71,5 ha de surface boisée ;

 355 ha sur la commune de Vauthiermont dont 292,7 ha de surface agricole et 62,3 ha de surface boisée ;

 121 ha sur la commune d’Angeot dont 38 ha de surface agricole et 83 ha de surface boisée ;

o 21,5 ha sur la commune de Reppe de surface agricole ;

 17,4 ha sur la commune de Foussemagne de surface agricole.

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PARTIE 7 : COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS

I. COMPATIBILITE AVEC LE SCOT

Le SCoT du Territoire de Belfort a été approuvé lors de la séance du conseil syndical du 27 février 2014, et rendu exécutoire le 4 mai 2014. Le SCoT du Territoire de Belfort impose ses orientations :

 aux documents d’urbanisme : schéma de secteur, plan local d’urbanisme (PLU) et carte communale (CC) ;

 aux documents de planification sectoriels : programme local de l’habitat (PLH), plan de déplacements urbains (PDU), schéma de développement commercial (SDC) ;

 à certaines opérations foncières et d’aménagement : déclaration d’utilité publique, zone d’aménagement différé, zone d’aménagement concerté, opérations de lotissements et constructions de plus de 5000 m² de surface de plancher, autorisations commerciales.

Le SCoT est composé de plusieurs documents. Le projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) traduit les enjeux du diagnostic en projet politique. Le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) arrête les objectifs chiffrés de consommation économe de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.

Le périmètre du SCoT a été fixé sur l’ensemble du département du Territoire de Belfort, avec ses 102 communes. Le territoire du SCoT est aujourd’hui composé de quatre Communautés de communes : la Haute Savoureuse (CCHS), le Tilleul et la Bourbeuse (CCTB), le Pays sous-Vosgien (CCPSV) et le Sud-Territoire (CCST), qui, associées à la Communauté de l’Agglomération Belfortaine (CAB), recouvrent la totalité du territoire départemental.

Les 6 concepts d’aménagements du SCoT : 1. les espaces-projets métropolitains : mise en place trois « espaces-projets » conçus en interaction 2. le polycentrisme équilibré : équilibre entre espaces urbains et espaces ruraux et de lutte contre l’étalement urbain. 3. la colonne vertébrale du système de mobilité : axe Nord-Sud » se dessine de Giromagny à Belfort et à Delle et . 4. l’armature économique et commerciale : classification des espaces d’activités et doctrine de référence (Document d’Aménagement Commercial) qui prévaudra pour les autorisations de nouvelles grandes surfaces. 5. l’urbanisation raisonnée : Le SCoT prévoit la réduction de près d’un tiers du rythme d’artificialisation constaté lors de la décennie 2000-2010. 6. la trame verte et bleue : respecter les continuités écologiques répondant aux besoins spécifiques du Figure 37 : Extrait de la cartographie par secteur des mesures de préservation et de remise en bon état de la Trame territoire et connectées aux territoires voisins. verte et bleue (SCoT Territoire de Belfort – DOO)

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II. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE RHONE-MEDITERRANÉE Orientation fondamentale du SDAGE Caractéristique du projet Compatibilité

Privilégier la prévention et les Projet n’interférant pas avec cette rubrique Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est un outil de planification mis en œuvre interventions à la source pour plus par la Loi sur l’Eau n°92-3 du 3 janvier 1992. C’est le seul document de planification sur l’eau en vigueur sur le d’efficacité Sans objet secteur d’étude. Il constitue un document de portée juridique envers les décisions publiques prises par l’État et les collectivités locales dans le domaine de l’eau. Ainsi, il est opposable à l’administration. Concrétiser la mise en œuvre du Aucun prélèvement sur les ressources. Aucun rejet. L’aire d’étude appartient au territoire couvert par le SDAGE Rhône-Méditerranée, entré en vigueur le 17 décembre principe de non dégradation des milieux Oui aquatiques Impact moyen sur les zones humides compensé 2009 pour la période 2010-2015. Il fixe les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour un bon état des eaux d’ici 2015. Intégrer les dimensions sociales et Projet n’interférant pas avec cette rubrique économiques dans la mise en œuvre Le SDAGE décrit de façon aussi exhaustive que possible l’état des lieux du bassin, afin d’élaborer un atlas des objectifs environnementaux Sans objet décrivant l’ensemble des problèmes et des enjeux (qualité des eaux, ressources en eau, milieux aquatiques Renforcer la gestion locale de l’eau et remarquables...). assurer la cohérence entre Projet n’interférant pas avec cette rubrique Les principales orientations du SDAGE en rapport avec les opérations d’aménagement sont : aménagement du territoire et gestion de Sans objet l’eau  intégrer la gestion de l’eau et l’aménagement du territoire ;  restaurer l’équilibre quantitatif des ressources pour satisfaire les fonctionnalités et les usages ; Le projet d’aménagement foncier n’est pas de nature à générer des pollutions.  préserver les milieux aquatiques ; Le regroupement des parcelles, l’agrandissement des  agir sur les milieux aquatiques pour contribuer à l’atteinte des objectifs du SDAGE ; Lutter contre les pollutions, en priorité îlots d’exploitation, le rapprochement des parcelles du celles par des substances dangereuses, siège d’exploitation permet de diminuer l’utilisation Oui  gérer les risques d’inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d’eau ; et la protection de la santé d’engrais, de produits phytosanitaires, de fuel et de  lutter contre les toxiques et les pesticides ; diminuer le bilan à effet de serre des agriculteurs.  évaluer, prévenir et maîtriser les risques pour la santé publique ; Une ripisylve sera plantée le long d’un cours d’eau qui en est dépourvu et qui est bordé de cultures  poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions classiques d’origine domestique et industrielle ;  prendre en compte, préserver, restaurer et reconquérir les zones humides. Préserver et redévelopper les Projet n’interférant pas avec cette rubrique fonctionnalités naturelles des bassins et Oui Ces orientations fondamentales sont accompagnées de mesures opérationnelles d’ordre général ou territorial. Une ripisylve sera plantée le long d’un cours d’eau qui des milieux aquatiques en est dépourvu et qui est bordé de cultures Ci-dessous sont présentées les raisons pour lesquelles le projet d’aménagement foncier de Frais est compatible au SDAGE Rhône-Méditerranée. Atteindre l’équilibre quantitatif en Projet n’interférant pas avec cette rubrique améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l'avenir Sans objet

Le TC14 sur Larivière est en partie aménagé en zone classée inondable dans le PPRi de la Bourbeuse. Gérer les risques d'inondations en tenant Cependant, la partie classée en zone inondable sera compte du fonctionnement naturel des construit au niveau d’une plateforme, surélevée de plus Oui cours d'eau de 1m, et ne faisant plus l’objet de phénomène d’inondation. Le chemin sera construit à niveau sans avoir d’incidence sur les écoulements.

Ainsi, le projet d’aménagement foncier intercommunal de Fontaine, Larivière et Vauthiermont, ainsi que ces travaux connexes présentement étudiés sont jugés compatibles aux dispositions du SDAGE Rhône-Méditerranée.

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Réduire les pollutions  Identifier les sources de pollution du phosphore et les limiter III. COMPATIBILITE AVEC LE SAGE ALLAN ponctuelles  Prévenir toutes sources de pollution entrainant une détérioration de la qualité environnementale et agir pour les estomper Le périmètre du SAGE Allan correspond au bassin versant de l’Allan :  Réaliser les schémas directeurs d’assainissement pluviaux  Inciter les gestions de l’eau intégrées des entreprises  le Territoire de Belfort (la totalité du département, soit 102 communes), Améliorer les  Reconquérir la qualité des cours d’eau et des nappes d’accompagnement selon  le Doubs (37 communes) connaissances et leurs potentiels  la Haute Saône (21 communes) identifier les pollutions  Introduire un système d’alerte au travers de la commission thématique soit un total de 160 communes regroupées en 10 intercommunalités dont 2 agglomérations.  Identifier, caractériser les eaux souterraines et surveiller l’état des masses d’eau pour préserver les eaux souterraines mobilisables pour l’alimentation en eau potable L’Allan reçoit les eaux de la Savoureuse en amont de Sochaux, puis de la Lizaine à Montbéliard. Il constitue un actuelle et future affluent du Doubs, à Voujeaucourt, après avoir reçu la contribution des eaux du Rupt.  Assurer un suivi régulier et homogène des cours d’eau superficiels du bassin de l’Allan (mutualisation des réseaux existants) et adapter les campagnes de suivi L’échéance d’élaboration du SAGE étant fixée à 2015. Les enjeux ont été déclinés en objectifs au sein des 4 commissions thématiques : 3. Prévention et gestion des risques d’inondation Réduire la vulnérabilité  Accompagner la mise en œuvre des outils existants Objectifs Mesures en adaptant  Maîtriser le foncier disponible pour contrôler au mieux l’imperméabilisation l’aménagement du  Favoriser l’infiltration des eaux dans le sol 1. Amélioration de la gestion quantitative de la ressource en eau territoire au risque  Établir des zones tampons entre réseaux pluviaux ou unitaires et milieux naturels Sécuriser l’alimentation  Mobiliser une ou plusieurs ressources d’eau potable de substitution pour les inondation en eau potable et principaux bassins populationnels Réduire les effets de  Préserver les zones d’expansion de crues concilier les différents  Anticiper et prévoir la gestion de la ressource en eau en situation de crise l’aléa sur le territoire  Favoriser des méthodes culturales limitant l’érosion usages de l’eau  Mettre en place un schéma directeur eau potable à l’échelle du SAGE Améliorer la gestion du  Informer les populations et les professionnels et diffuser les possibilités de protection Renforcer les interconnexions  risque inondation contre les épisodes fréquents d’inondation  Généraliser les Plans Communaux de Sauvegarde, optimiser les PCS existants et Valoriser les ressources  Améliorer le rendement des réseaux et optimiser les prélèvements favoriser les PCS intercommunaux actuellement mobilisées  Permettre la remobilisation de petites ressources actuellement non utilisées  Améliorer l’anticipation de l’information et la prévision des crues à l’échelle du SAGE et les pratiques  Valoriser les pratiques, modes de consommation et technologies économes en eau économes en eau  Gérer les bassins existants : prendre en compte l’aléa d’un dysfonctionnement des ouvrages, améliorer la sûreté des ouvrages et terminer ceux encore en travaux pour Faire coïncider  Préserver les ressources stratégiques pour l’alimentation en eau potable actuelle et écrêter au mieux les crues durablement besoins et future  Améliorer le dispositif d’alerte sur cours d’eau principaux, mettre en place un ressources  Analyser et garantir l’adéquation besoin/ressource dispositif sur les petits cours d’eau  Résorber les déficits quantitatifs du sous-bassin de la Savoureuse  Gérer le retour à la normale (post-crues) 2. Amélioration de la qualité de l’eau 4. Restauration des fonctionnalités des milieux aquatiques et humides Réduire les pollutions  Poursuivre la mise en œuvre des plans d’action pour la restauration de la qualité de Préserver et restaurer  Affiner la connaissance des milieux sur la morphologie des cours d’eau, leur diffuses l’eau sur les aires d’alimentation des captages prioritaires du SDAGE les cours d’eau, en continuité écologique et leurs espaces de mobilité  Rendre les projets d’aménagement cohérents avec les usages de l’eau et les enjeux particulier en matière de  Améliorer et préserver la qualité morphologique, la fonctionnalité et la continuité des  Lutter contre les pollutions diffuses et les pollutions par les substances dangereuses morphologie et de cours d’eau (sédiments et poissons) et leurs annexes selon leurs potentiels d’origine agricole et non agricole continuité  Préserver et restaurer les espaces de mobilité des cours d’eau en favorisant leur  Limiter les pollutions par ruissellement des eaux pluviales intégration dans les documents d’urbanisme  Communiquer et sensibiliser sur les méthodes alternatives et les bonnes pratiques  Concilier aménagement hydraulique des cours d’eau et restauration écologique, notamment amélioration et diversification des habitats

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 Tendre vers les débits biologiques des cours d’eau et réduire les déficits Dernière procédure d’écoulement en étiage R : révision  Améliorer le relais d’information auprès des entreprises et particuliers propriétaires Communes Document opposable RP : révision partielle Nouvelle procédure en cours d’ouvrages pour leur permettre de mieux gérer leur ouvrage MC : mise en compatibilité

Préserver et restaurer  Connaitre les zones humides et informer les communes pour améliorer leur prise en M03/02/11 les milieux aquatiques et compte en amont des projets d’aménagements Foussemagne PLU 15/02/2008 humides  Préserver les cours d’eau et les zones humides de la création de plans d’eau non MS03/02/11 compatibles avec leur préservation Reppe PLU en cours depuis 2001  Préserver et restaurer les zones humides sans exclure certaines activités humaines compatibles avec leurs fonctionnalités  Inscrire la protection des zones humides dans les documents d’urbanisme

 Acquérir certaines zones humides et garantir leur préservation à long terme  Préserver les têtes de bassins versants  LE DOCUMENT D’URBANISME DE FONTAINE  Favoriser la bonne gestion des plans d’eau  Limiter et prévenir la dispersion des espèces invasives Le document applicable en août 2015 à Fontaine est le POS révisé en PLU en 2007 à l’occasion de l’aménagement de l’Aéroparc. Les seules différences de zonage qu’il présente avec le POS de 1979 (révisé en 1985) concernent le  Recréer et entretenir les ripisylves secteur de l’Aéroparc. La carte de l’urbanisme de Fontaine reprend les éléments de zonage figurant à l’ancien POS  Mutualiser les connaissances et les moyens favorables aux projets de compensation communal (POS de 1979 révisé en 1985).  Sensibiliser les usagers aux rôles des cours d’eau et à leur protection Zones urbanisées

Les zones urbaines existantes s’étirent le long des axes de circulation qui traversent la commune de Fontaine. On les retrouve donc principalement le long de la RD 11 et de la RD 11a. On distingue deux zones, la zone urbaine IV. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME COMMUNAUX d’habitats anciens, au Sud de la RD 11a, et la zone urbaine d’habitats récents, au Nord.

Les communes de Fontaine, Larivière, Foussemagne et Angeot possèdent un document d’urbanisme. Dans la partie Est de la commune prend place le secteur urbanisé à destination d’activités de l’Aéroparc. Si une partie de cette ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) est déjà classé en zone urbanisée ou constructible, une autre partie est classée en zone d’urbanisation future à plus ou moins long terme. En attente d’urbanisation, les terrains sont dédiés à l’agriculture. Concernant les espaces urbanisés d’activité, on retrouve également une zone industrielle Dernière procédure le long de la RD 11a, entre le village et l’Aéroparc. R : révision Communes Document opposable RP : révision partielle Nouvelle procédure en cours Enfin, des secteurs dédiés aux équipements publics sont présents. D’une surface relativement faible, ils accueillent MC : mise en notamment la station d’épuration de la commune. compatibilité Zones d’urbanisation future C28/09/95 RP25/09/01 Les zones d’urbanisation future à destination d’habitat sont regroupées autour du village. Elles viennent compléter es zones d’habitats anciens et récents et offrent un potentiel en termes de nouvelles constructions pour la Fontaine POS E29/07/1985 C25/01/02 Révision en PLU commune. Les zones d’urbanisation future à destination d’activités sont concentrées dans le secteur de l’Aéroparc. M11/07/03 Elles seront constructibles à plus ou moins long terme. M11/01/08 Zones naturelles Larivière POS E02/02/2001 C25/01/02 Tous les massifs boisés de la commune soumis au régime forestier sont classés en zone naturelle et inscrits en 22/09/2004 espaces boisés classés. Les espaces agricoles bénéficient également d’un zonage spécifique. On notera que le Angeot Carte communale périmètre du Site Classé du Tilleul de Turenne figure également au document d’urbanisme. R27/05/2013

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 LE DOCUMENT D’URBANISME DE LARIVIERE  LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL DE FOUSSEMAGNE Le document applicable en août 2015 à Larivière est le POS élaboré en 2001. La commune de Foussemagne est soumise aux dispositions de son Plan Local d’Urbanisme (PLU), approuvé le 15 - Zones urbanisées février 2008.

La zone urbaine correspondant au village, qui se divise en deux parties. La plus importante s’étire le long de la - Zones urbanisées RD 11, la seconde, le Faubourg, est située à l’intersection de la RD 12 et de la RD 31. La zone urbaine du péage autoroutier de Fontaine est localisée sur la partie Ouest du ban de Larivière. Les zones urbaines existantes s’étirent le long des axes de circulation qui traversent la commune de Foussemagne. On les retrouve donc principalement le long de la RD 419 et en bordure de la RD 29. La commune de Larivière n’accueille aucune zone d’activités. Le bâti de Foussemagne est ainsi relativement étiré. On y distingue cependant plusieurs zones : le village ancien à Les zones urbaines de sport et de loisirs sont toutes les deux situées sur la RD 31, une entre le ruisseau du la croisée des routes départementales, le faubourg Saint-Martin à l’Ouest sur la RD 419, le Chênois et les Margrabant et celui de l’Étang de Virgie, la seconde à la sortie Ouest du Faubourg. lotissements du Vernois à l’Est, sur la RD 419 et le Viot sur la RD 29.

- Zones d’urbanisation future - Zones à urbaniser

Les zones d’urbanisation future prévues sont restreintes et se greffent en bordure des zones urbanisées actuelles, Les zones d’urbanisation future prévues s’étendent majoritairement au Nord du village ancien et au Sud du Chênois au Nord et à l’Ouest. Elles sont destinées majoritairement à des implantations d’habitat. et du Vernois.

Aucune zone d’extension destinée aux activités n’est présente. Une part de ces zones est actuellement bien urbanisée, à l’exemple du lotissement située au Nord de l’ancien village qui s’étend en partie le long de la RD 29 vers Fontaine. Un lotissement est en cours d’émergence au Sud du - Zones naturelles Vernois.

La totalité des massifs boisés de la commune est classée en zone naturelle. La majorité d’entre eux est inscrite en - Zones à vocation d’activités espaces boisés classés. On note une zone naturelle à l’amont de la confluence Margrabant / Ruisseau de l’Étang Virgie correspondant aux prairies de la marnière (humide) En ce qui concerne les zones d’activités, la commune de Foussemagne accueille un certain nombre de petites et moyennes entreprises en particulier installées le long de la RD 29 à l’entrée Nord du village sur la zone artisanale Des zones naturelles inondables sont présentes sur la commune dans la vallée du ruisseau de Margrabant et celle de la Glacière, où un certain nombre de lots sont encore disponibles. Au Nord de la commune sur l’emprise de de la Saint-Nicolas. l’ancien aérodrome, une zone d’environ 45 ha sera aménagée en extension de la Z.A.C. de l’Aéroparc de Fontaine et accueillera, dans ce cadre, des entreprises. Enfin, un arbre remarquable est recensé en bordure du Margrabant. - Zones naturelles

Tous les massifs boisés de la commune soumis au régime forestier sont classés en « zone naturelle » et inscrits en « espace boisé classé ».

 LE DOCUMENT D’URBANISME COMMUNAL D’ANGEOT - Emplacements réservés La carte communale du village d’Angeot, délimitant l'ensemble des zones constructibles, a été établie en 2004. Parmi les emplacements réservés, il y a une zone d’extension pour la station d’épuration. Les autres emplacements Suite aux demandes de modifications émanant de quelques habitants, la réflexion sur la révision de cette carte réservés correspondent à des accès ou rectifications de voiries. communale d'Angeot a abouti en 2013.

Le secteur perturbé par le projet de la LGV n’est pas en zone constructible. Le projet est jugé compatible avec les documents d’urbanisme des communes.

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4. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DU CLIMAT, DE L’AIR ET DE L’ENERGIE Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) de Franche-Comté a été approuvé par arrêté V. COMPATIBILITE AVEC D’AUTRES DOCUMENTS DE PLANIFICATION préfectoral en date du 22 novembre 2012.

D’après la règlementation, et en complément de l’analyse présentée dans les pages précédentes, le projet doit Les orientations du SRCAE sont présentées selon cinq axes structurants reflétant les enjeux du territoire : justifier de sa compatibilité avec les documents de planification suivants.  Axe 1 – Orientations transversales : qualité de l’air, modes de vie et de consommation, recherche- innovation, ingénierie financière, adaptation au changement climatique ; 1. COMPATIBILITÉ AVEC LES PLANS DE DÉPLACEMENT URBAIN (PDU)  Axe 2 – Aménagement du territoire et transports-déplacements : espace urbain et espace rural sont Le territoire des communes n’est couvert par aucun PDU. différenciés et ces orientations visent en particulier à répondre aux enjeux de l’étalement urbain (urbanisme) et de l’augmentation constante des kilomètres parcourus ; Ce chapitre est donc sans objet.  Axe 3 - Bâtiments : ces orientations visent en particulier à répondre à l’enjeu des consommations énergétiques dans les bâtiments, qui ne diminuent pas assez rapidement pour atteindre les objectifs 2. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL D’AMÉNAGEMENT ET DE d’atténuation du changement climatique ; DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE  Axe 4 - Activités économiques : ces orientations visent à répondre aux enjeux énergétiques et Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT) de Franche-Comté atmosphériques posés par les principales activités économiques du territoire : agriculture, industrie, « Franche-Comté Horizon 2030 », a été adopté fin 2013 par le Conseil régional. tourisme et services tertiaires ;  Axe 5 - Production d’énergies renouvelables : ces orientations visent à répondre à l’enjeu du Il présente les orientations fondamentales du développement durable du territoire régional et les principes développement des énergies renouvelables. Il est nécessaire pour diminuer la dépendance aux énergies d’aménagement à moyen terme. Le SRADDT s'appuie sur les atouts du territoire et intègre la montée en puissance fossiles. d'enjeux comme la transition énergétique, la préservation du foncier ou l'ouverture sur les territoires voisins, autour de 4 valeurs collectives :  Une région plurielle et unie : s'appuyer sur le maillage territorial et faire de la diversité des territoires un pilier du développement régional 5. COMPATIBILITE AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DE COHÉRENCE ECOLOGIQUE (SRCE)  Une région productive : consolider la vocation productive de la région tout en diversifiant ses activités Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) est co-élaboré par l’État et la Région. Il vise à identifier, économiques préserver, gérer et remettre en bon état les milieux naturels nécessaires aux continuités écologiques, en s’appuyant  Une région qualité : faire des atouts locaux le ciment du développement sur le concept de Trame verte et bleue (TVB). Réseau écologiquement cohérent, la Trame verte et bleue permet aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer...  Une région ouverte : développer les coopérations avec les espaces proches pour mieux tirer parti du positionnement géographique de la région. Les travaux d’élaboration du SRCE en Franche-Comté ont démarré en février 2011. Le projet a été validé en Comité Régional Trame Verte et Bleue du 8 juillet 2014, et arrêté conjointement le 17 septembre 2014 par la Présidente du Conseil Régional et le Préfet de Région. L’impact sur la trame verte et bleue a été étudié dans l’analyse des effets du projet et a été jugé sans incidence. 3. COMPATIBILITÉ AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT Le Schéma Régional des Infrastructures de Transport (SRIT) est le volet Infrastructure Transport du SRADDT. Élaboré par la Région, il propose, sur la période 2015-2025, l'organisation d'une mobilité durable des biens et des 6. COMPATIBILITÉ AVEC LE PLAN RÉGIONAL SANTÉ-ENVIRONNEMENT personnes en Franche-Comté. Il s’appuie sur l’arrivée du train TGV Rhin-Rhône qui rend la Franche-Comté Co-piloté par la Préfecture de région et l’Agence Régionale de Santé (ARS), le Plan Régional Santé-Environnement accessible à l'Europe, place le transport express régional (TER) au cœur du maillage du territoire, promeut le (PRSE) définit 13 objectifs et 31 actions prioritaires à mener en Franche-Comté sur la période 2011-2015 pour transport intermodal consistant à utiliser successivement deux ou plusieurs modes de transports en lien avec les réduire les risques sanitaires liés à certains facteurs environnementaux et contribuer ainsi à améliorer la santé de la autres réseaux. population. Ses objectifs sont également très complémentaires à ceux du SRCAE, notamment sur la maîtrise de la pollution atmosphérique.

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7. COMPATIBILITÉ AVEC LE PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES D’INONDATION (PRRI) Le territoire des communes concernées par le projet d’aménagement foncier est couvert par un Plan de Prévention des Risques Inondation de la Bourbeuse. Le P.P.R. inondation vaut servitude d'utilité publique.

Le secteur concerné s’étend sur le bassin aval de la Bourbeuse. Le réseau hydrographique de la Bourbeuse occupe actuellement une superficie de 211,5 km². Ce bassin présente la particularité d’être connexe avec le canal du Rhin au Rhône. La commune de Frais est concernée car elle est traversée par la rivière La Saint-Nicolas.

Le Zonage réglementaire du territoire inondable vise à :

 préserver les espaces agricoles et naturels, non encore affectés par l'urbanisation,

 protéger les zones urbanisées à travers une réglementation spécifique qui prend en compte l'importance du risque et le bâti existant.

Cette approche permet de distinguer 2 zones pour la réglementation :

 Zone E : Zone d'expansion des crues qui regroupe tous les terrains inondables.

 Zone U : Sont classées en zone U tous les terrains situés en zone inondable sur lesquels sont implantés un ou plusieurs bâtiments, quel qu’en soit sa destination (habitation, bâtiment annexe, bâtiment agricole, artisanal, etc...).

Après analyse des informations récoltées sur le terrain, il apparaît que la réalisation ou la révision du PPRI est prioritaire sur les communes suivantes :

 Etueffont, Roppe, Denney, Vellescot, Anjoutey, Rougemont-le-Château, Leval, Petitefontaine et Lachapelle- sous-Rougemont, qui ne disposent que de l’atlas des zones inondables pour juger de l’inondabilité et qui présente de nombreux enjeux.

 Bourogne, Eguenigue, Lacollonge et Phaffans qui disposent du PPRI mais dont les limites sont actuellement remises en question.

Les communes touchées par le projet d’aménagement foncier ne sont pas concernées par la révision du PPRi.

Plusieurs des travaux connexes seront réalisés en zone inondable : - Les TC 2, 3, 4 et 5 sur Fontaine - Les TC 9, 10, 14 et 15 sur Larivière - Une petite partie du TC13 sur Vauthiermont

Seuls les travaux suivants concernent la création de voirie nouvelle : TC 3 et 4 sur Fontaine, et TC 14 sur Larivière. Ces travaux ne nécessiteront pas de remblais, ainsi le projet est jugé compatible avec le PPRi. Figure 38 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Angeot

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Figure 39 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Fontaine Figure 40 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Larivière

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Figure 41 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Vauthiermont

Figure 42 : Extrait de la cartographie du PPRI de la Bourbeuse sur la commune de Foussemagne

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8. COMPATIBILITÉ AVEC LES CAPTAGES D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE 8.2. Le captage Puits de Foussemagne Le territoire des communes concernées par le projet d’aménagement foncier est concerné par 2 captages d’alimentation en eau potable. Le captage de Foussemagne dispose de périmètres de protection déclarés d’utilité publique par arrêté préfectoral du 17 novembre 1977. Il est géré par la Communauté de Communes du Bassin de la Bourbeuse.

8.1. Le captage du Haut Bois à Angeot Ce captage dispose d’une DUP ancienne et dont la réglementation des activités dans les zones de protection n’est plus adaptée à la situation environnementale actuelle. Ce captage ne dispose également pas d’autorisation de Le captage d’Angeot dispose de périmètres de protection déclarés d’utilité publique par arrêté préfectoral du 30 prélèvement d’eau tel que défini par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 ni d’autorisation de distribuer en application du Novembre 2000. Ils s’étendent sur les communes d’Angeot et de Vauthiermont. Code de la Santé Publique. Par conséquent, une procédure de révision globale incluant l’ensemble des autorisations réglementaires et la DUP de protection des captages est en cours. Ce captage est géré par le Syndicat des Eaux de Rougemont-le-Château. Le captage de Foussemagne est un captage « grenelle » pour lequel un programme d’actions contre les pollutions diffuses par les nitrates et/ou les pesticides à l’échelle de son aire d’alimentation va être mise en place.

Figure 43 : Localisation du captage d’alimentation en eau d’Angeot et de ses périmètres de protection

Ce captage puise l’eau dans l’aquifère des cailloutis pliocènes du Sundgau, à une profondeur de 76 mètres pour un débit d’environ 600 m3/jour. Les analyses réalisées en 1998 ayant montré une ressource en eau de bonne qualité, sans aucune contamination chimique ou bactériologique.

L’eau potable des communes de Fontaine, Larivière, Vauthiermont, Angeot et Reppe est gérée par le Syndicat des Eaux de Rougemont-le-Château.

L’extension du périmètre d’aménagement foncier sur la commune d’Angeot concerne la forêt communale d’Angeot ainsi que le captage du Haut Bois et ses périmètres de protection.

Figure 44 : Localisation du captage d’alimentation en eau de Foussemagne et son périmètre Grenelle

Le projet de périmètre d’aménagement foncier ne concerne pas ce périmètre du captage de Foussemagne.

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Prescriptions environnementales Conformité du projet et programme de travaux VI. COMPATIBILITE AVEC LES PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions DU PREFET 16 novembre 2011 Si des travaux doivent être réalisés sur des zones Des zones humides vont être impactées par le projet Prescriptions environnementales humides caractérisées, ils devront faire l’objet d’un de travaux connexes. Ces zones humides ont fait Conformité du projet et programme de travaux dossier Loi sur l’Eau, un diagnostic de l’intérêt l’objet d’une caractérisation au droit des travaux Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions 16 novembre 2011 écologiques et une demande au cas par cas connexes envisagés transmise à la DDT90. 1 Problématiques liées à l’eau Des compensations sont prévues : cf chapitre relatif Une compensation en création ou remise en état de aux impacts et mesures mises en œuvre sur les 1.1. Eaux et milieux aquatiques zones humides à hauteur de 2 fois la surface zones humides impactée sera demandée selon la doctrine validée en 1.1.1. SDAGE CODERST en oct 2011. La présente étude d’impact en tient compte

Respecter le SDAGE Rhône Méditerranée et en Voire chapitre relatif à la compatibilité avec le SDAGE 1.2. Gestion de l’eau particulier avec les orientations fondamentales OF n°2, 6, 8 et 5E. 1.2.1. Interventions en lit mineur d’un cours d’eau

Interdiction sur la rivière la Saint-Nicolas et de ses Il n’est prévu aucune intervention dans le lit mineur affluents (le Margrabant et le ruisseau de l’étang des cours d’eau. 1.1.2. Eaux et milieux aquatiques : Virgie) : Les nettoyages ne concernent que des fossés, aucun Le projet en lui-même respecte les conditions de - Curage et renforcement de berge par des Respecter les conditions décrites à l’article L211-1 du cours d’eau n’est concerné par ce travail. code de l’environnement relatif à la gestion équilibrée l’article L211-1 du code de l’environnement. techniques autre que végétales et durable de la ressource en eau Cependant, une attention particulière devra être - Modification ou opération de curage ou de portée lors de la phase chantier redressement susceptible d’affecter l’état écologique et physique des cours d’eau

- Modification du profil en long et en travers 1.1.2. Zones humides : - Circulation d’engins dans le lit mineur.

Les zones humides répertoriées par la DREAL et par 1.2.2. Interventions en lit majeur d’un cours d’eau l’étude d’AF ne devront subir en aucun cas des Plusieurs TC en lit majeur d’un cours d’eau, mais seul travaux portant sur des opérations de drainage et Le projet ne prévoit pas de drainage, quelques fossés Remblais interdits et respect de la rubrique 3.2.2.0 de TC 3 et 4 sur Fontaine, et TC 14 sur Larivière sont d’assainissement hydraulique. accompagnant des chemins seront créés l’article R241-1 du code de l’environnement. des créations de chemin : TC3, 4 et TC14 sans remblais dans le lit majeur Sur une bande de 12m de large en amont hydraulique des zones humides, le drainage sera interdit. 1.2.3. Franchissement du réseau hydrographique par des ouvrages hydrauliques Les fossés en bordure de forêt ou en limite de zones Aucun fossé ne sera supprimé dans le cadre de cet humides seront laissés en l’état sauf exception. AFAF Les ouvrages de franchissement de routes nationales / départementales devront respecter les conditions de Non concerné Si des travaux doivent être réalisés sur des terrains mise hors d’eau relevant d’une crue centennale (ou cultivés ou des prairies fauchées situés en lit majeur plus hautes eaux connues si supérieure à la de cours, ils devront faire l’objet de relevés centennale). pédologiques au titre de l’arrêté du 01/10/09 modifiant

l’arrêté du 24/06/08. La plate-forme des routes départementales qui assurent une desserte locale devra être au-dessous Non concerné

du niveau de la crue décennale.

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Prescriptions environnementales Prescriptions environnementales Conformité du projet et programme de travaux Conformité du projet et programme de travaux Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions 16 novembre 2011 16 novembre 2011 1.2.5. Capacités hydrauliques – zones inondables

Les ouvrages de franchissement de chemins ruraux / Respecter les zones d’expansion des crues (PPRI de Pas de franchissement de cours d’eau d’exploitations devront respecter les conditions de la Bourbeuse). Respecter des conditions suivantes : mise hors d’eau relevant d’une crue biennale. Non concerné Plusieurs TC en zone inondable : - Éviter le franchissement des cours d’eau en remblai - Les TC 2, 3, 4 et 5 sur Fontaine Maintien de la continuité écologique : lame d’eau dans zones inondables minimale, rugosité équivalente à celle du fond naturel, - Limitation des emprises des ouvrages dans zone - Les TC 9, 10, 14 et 15 sur Larivière Non concerné luminosité suffisante à l’intérieur de l’ouvrage, d’expansion de crues - Une petite partie du TC13 sur Vauthiermont absence de différence de niveau de la ligne, ouvrages - Remblais interdits sauf pour la construction créés hors d’eau, pas de modification du tracé en plan Création nouvelle : TC 3 et 4 sur Fontaine, et TC 14 ou profil en long. d’infrastructures de transport sous réserve. sur Larivière : sans remblais Respecter des dispositions du SDAGE (8.02). ONEMA a contacté un mois avant la réalisation des Non concerné ouvrages afin de prescrire ou non une pêche de 1.2.6. Alimentation en eau potable sauvegarde. Respecter des règlements de protection du captage : Lors des travaux, prendre des précautions pour éviter Non concerné le départ de matière en suspension (MES), béton, - du Haut Bois d’Angeot (DUP du 30/11/2000) hydrocarbures, ou autres substances polluantes vers le milieu aquatique... - de Foussemagne (DUP du 17/11/1977) : captage « Grenelle » avec programme d’actions contre les Le périmètre du captage d’Angeot est concerné : pollutions diffuses. milieu forestier, pas de modification, pas de travaux de prévus 1.2.4. Création de fossés Les surfaces de prairies seront localisées préférentiellement en amont hydraulique / La capacité hydraulique des fossés devra être Des fossés sont prévus : En dehors du périmètre du captage grenelle de inférieure à une crue biennale. hydrogéologique voire dans les périmètres existants Foussemagne de captage. Berges végétalisées avec une pente minimale de 2 - Sur Fontaine : TC 7 : hors zone humide ; TC pour 1 et bordés d’une ripisylve. 9 : en zone humide ; TC 10 : en zone 1.2.7. Plans d’épandage des boues de station humide ; TC 15 : hors zone humide d’épuration Interdiction de positionner un fossé dans un secteur humide. - Sur Larivière : TC 1 : hors zone humide Informer les bénéficiaires des déclarations ou Pas de parcelles d’épandage de boues de station Une ripisylve plantée accompagnera le fossé. autorisations de plan d’épandage de boues de station d’épuration dans le périmètre - Sur Vauthiermont : TC17 dans l’emprise en cas de modification de parcelles concernées Ne pas aggraver le pic de crue et/ou diminuer le LGV : hors zone humide

temps de concentration des écoulements collectés supérieure à 10% en prenant comme référence une

pluie décennale.

Justification par une étude hydraulique.

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Prescriptions environnementales Prescriptions environnementales Conformité du projet et programme de travaux Conformité du projet et programme de travaux Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions 16 novembre 2011 16 novembre 2011 1.2.8. Mesures en faveur de la préservation et de la 2.2. Application des bonnes conditions agro- protection de l’environnement environnementales La doctrine ERC a bien été mise en œuvre : certains Ces prescriptions sont relatives aux activités agricoles Respecter la doctrine Éviter Réduire et Compenser. travaux initialement prévus ont été abandonnés car Les exploitants seront soumis à tout moment aux et ne concernent pas directement le projet considéré comme trop impactant dispositions de l’arrêté préfectoral annuel fixant les Mise en œuvre des mesures de compensation règles relatives aux bonnes conditions agricoles et prévues par le SDAGE sur les zones humides (6B-6) environnementales des terres du département du et les zones inondables (8-02). Territoire de Belfort. 1.2.9. Condition de validation de l’avant-projet Transmission à la Police de l’Eau d’un mémoire 2.3. Activités d’élevage et autres activités agricoles Ces prescriptions sont relatives aux activités agricoles démontrant les impacts sur l’eau et les milieux et ne concernent pas directement le projet aquatiques et justifiant du respect des prescriptions ci- Application des règles prévues dans le règlement dessus. sanitaire départemental en vigueur. 1.2.10. Déroulement et surveillance du chantier Les travaux connexes au projet d’aménagement Analyser précisément les circulations d’engins L’analyse des circulations agricoles a été réalisée par foncier ne touchent pas les milieux aquatiques le géomètre en étroite concertation avec les maires, Validation par l’ONEMA des périodes de travaux agricoles et les impacts de ces circulations. les propriétaires et les exploitants agricoles (CIAF touchant les milieux aquatiques. Le TC8 de Fontaine prévoit le remplacement de la 2.4. Servitude de passage élargie). Cette collaboration a permis de définir le buse existante qui permet le passage d’un cours Avertir le service de la police de l’eau de la DDT des nouveau réseau de chemins : ceux à supprimer, à d’eau temporaire qui se jette dans la Loutre. La pose dates de début et d’achèvement des travaux. Servitude de libre passage de 6m le long des cours créer ou à renforcer leur structure lorsque le trafic est de cette buse sera réalisée, si ce TC s’avère d’eau. augmenté Information de la Police de l’Eau et de l’ONEMA de nécessaire, en période hors eaux (ce cours d’eau est tout incident touchant les milieux aquatiques. à sec en période d’étiage)

2. Prescriptions agriculture 3. Prescriptions concernant la préservation du milieu naturel et paysager 2.1. Conservation – Localisation des prairies 3.1. Vis-à-vis des milieux naturels liés au couvert Conserver la surface globale des prairies et des La surface globale des prairies et des zones boisées forestier Pas de nouvelle lisière forestière créée par cet zones boisées. après aménagement foncier sera conservée aménagement foncier. Le déboisement sera complet Préciser les impacts directs et indirects sur la qualité sur la parcelle. Comparaison de l’état quantitatif initial avant opération de la nouvelle lisière forestière. avec l’état après opération. Si réduction de surface, Un boisement compensateur est prévu. localisation des prairies compensatoires par ordre de Supprimer, réduire ou compenser l’impact des préférence décroissante : déboisements sur les lisières.

1-dans les périmètres de protection de captage

2- à l’amont hydraulique des captages 3.2. Arrachage de haies et organisation des parcelles 3- aux abords directs des cours d’eau et dans les secteurs ou la nappe est sub-affleurante Maintien des haies et bosquets ayant un intérêt élevé Il n’est prévu aucun arrachage de haie dans le cadre 4- dans les zones inondables en général et très élevé. de cet AFAF 5- sur les secteurs en plus forte pente. Compensation systématique de l’arrache de haies par des plantations équivalente en surface.

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Prescriptions environnementales Prescriptions environnementales Conformité du projet et programme de travaux Conformité du projet et programme de travaux Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions 16 novembre 2011 16 novembre 2011 Plantations compensatoires à positionner de 3.5. Évaluation des incidences sur les sites Natura préférence le long des cours d’eau, puis sur les 2000 versants perpendiculairement à la pente. Évaluation des incidences sur le site Natura 2000 Orientation des parcelles dans les secteurs où la « Étangs et vallées du Territoire de Belfort ». Pas d’effet significatif du projet d’AFAF sur le site Natura 2000 pente est supérieure à 5% (dans le but de limiter l’érosion des sols et les transferts de polluants) perpendiculairement à la ligne de pente 3.6. Vis-à-vis de la « trame verte et bleue »

Conserver la végétation d’accompagnement des 3.3. Vis-à-vis des espèces protégées (faune et cours d’eau (bosquets, haies, vergers et prairies,...). flore) La végétation autour des cours d’eau sera conservée, Préservation des haies lorsqu’elles participent au voire améliorée (plantation d’une ripisylve) Présenter et évaluer les impacts sur les espèces maintien des corridors nécessaires aux déplacements protégées potentiellement présentes et indiquer les Pas d’effet significatif du projet sur les espèces de la faune. Le maillage écologique existant sera conservé mesures pour supprimer, réduire voire compenser. protégées Toute destruction, altération ou dégradation Préservation des passages petite et grande faune d’espèces protégées (animales, habitats ou plantes) prévues dans le cadre de la LGV. devra faire l’objet d’un dossier de demande de Travaux LGV non programmés ne permettant pas la dérogation. maintien en lieu et place des haies et bosquets mise en place de cet accompagnement Maintenir en lieu et place les haies et bosquets, ou les quelques coupes prévus : élagages permettant de 4. Prescriptions Paysage et Cadre de vie compensés en linéaire et surface. travailler sur la réfection des chemins seront réalisés 4.1. Paysages Interdiction de faire des coupes entre le 1er mars et le en dehors de la période sensible, soit entre septembre et février. 15 août inclus. 4.1.1. Les terrassements

Situation de la LGV en déblais : maintien des vues Non concerné L’utilisation des désherbants chimiques dans les haies L’utilisation de désherbant chimique n’est pas prévue existantes. est interdite. Situation de la LGV à niveau : fermeture visuelle par des plantations type haie adapté en fonction de la

3.4. Gestion des espèces invasives proximité des habitations.

Prendre en compte la présence d’espèces invasives Situation de la LGV en remblais : Limiter les pentes (Balsamine géante, Renouée du Japon, Impatience Chaque fossé nécessitant des travaux de nettoyage des talus (type glacis) pouvant être plantés.

de l’Himalaya) ont fait l’objet d’un relevé : aucune espèce invasive n’a été relevée sur ces derniers. Cependant, les Traitement des parcelles concernées préalablement travaux connexes initiaux prévus sur les fossés et 4.1.2. Les accès et cheminements au début des travaux. cours d’eau ont été abandonnés. Maintenir les continuités écologiques et les Les continuités écologiques et les cheminements Suivi des peuplements pendant et après les travaux. cheminements piétons. piétons sont maintenus

Accompagner les aménagements prévus sur les Travaux LGV non programmés ne permettant pas la emprises de la LGV par des haies, alignements mise en place de cet accompagnement (occupation d’arbres, bandes enherbées. temporaire de l’emprise)

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Prescriptions environnementales Prescriptions environnementales Conformité du projet et programme de travaux Conformité du projet et programme de travaux Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions Articles et contenu de l’arrêté préfectoral du connexes avec les prescriptions 16 novembre 2011 16 novembre 2011

7. Prescriptions liées à la prise en compte des 4.1.3. Nature et occupation du sol mesures environnementales établies par RFF sur la LGV Maintenir la qualité initiale des paysages et favoriser Travaux LGV non programmés permettant pas la la biodiversité : répartition des sols en faveur des Les sols ont fait l’objet d’un classement, et la Cohérence et complétude des mesures proposées mise en place facile de cette cohérence. Cependant, prairies et privilégier les continuités écologiques par répartition a été réalisée à partir de ce classement dans le cadre de cet AFAF avec celles proposées le projet d’AFAF en a tenu compte dans la mesure des haies. dans le DLE de la LGV. des connaissances de ces projets.

4.2. Monuments historiques et ZPPAUP

Respecter l’objectif de préservation des lieux Après mise en place des mesures de réduction (mesures de compensations des impacts sur les zones humides, Les lieux sont préservés par le projet d’AFAF sur le défrichement) le projet de l’AFAF intercommunal des communes Fontaine – Larivière – Vauthiermont avec 4.3. Vis-à-vis des chemins de randonnée extensions sur les communes d’Angeot, Foussemagne et Reppe respecte les prescriptions environnementales du Préfet. Rétablissement systématique des chemins de randonnées et de promenade. Les itinéraires des chemins utilisés par la randonnée et la promenade ont été maintenues ou la continuité d’un itinéraire préservé par un rallongement de parcours

5. Prescriptions archéologiques

5.1. Archéologie préventive

Prise en compte de l’existence de vestiges recensés Le projet ne prévoit pas de défrichement ou afin de les conserver. d’arasement de talus dans les zones où sont Respecter les prescriptions de la DRAC en cas de recensés des vestiges archéologiques découvertes archéologiques. Les prescriptions en cas de découvertes fortuites Ensemble du périmètre d’aménagement foncier est seront respectées soumis à transmission obligatoire au titre de la législation sur l’archéologie préventive.

6. Risques technologiques et transport de matières dangereuses Prise en compte du passage de canalisations de L’AFAF prend en compte les servitudes relatives aux transport de matières dangereuses qu’il convient de canalisations de transport de matières dangereuses prendre en compte pour intégrer les servitudes qui s’y passant sur les territoires communaux. rapportent.

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diversité paysagère. Les autres effets qui peuvent être attendus concernent la Santé pendant la période des PARTIE 8 : MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT DU travaux. NOUVEAU PLAN PARCELLAIRE ET DES TRAVAUX CONNEXES DE Tout au long de l’élaboration du projet, les propriétaires et les exploitants agricoles ont été sensibilisés au maintien L’AMENAGEMENT FONCIER des haies et bosquets. Les propriétaires des parcelles supports de milieux naturels intéressants ont été sensibilisés à la nécessité de ne pas changer les pratiques culturales et/ou d’entretien. Une sensibilisation toute particulière a été faite auprès de l’exploitation et du propriétaire qui bénéficieront du défrichement pour densifier et étoffer la haie L’ensemble des mesures compensatoires est déterminé suite à l’analyse des effets du projet sur son qui a poussé le long des clôtures de leur pâture afin d’augmenter la diversité des strates en apportant une strate environnement. arboré en compensation du défrichement.

Ces mesures sont considérées sur toutes les phases de déroulement de l’opération. De plus, les travaux connexes en faveur de l’environnement permettent au projet d’intégrer les mesures de réduction des impacts prévisibles. Il existe plusieurs types de mesures : Rappelons que la réalisation d’un aménagement foncier est une procédure qui doit atteindre et respecter trois - les mesures d’évitement, elles peuvent consister à renoncer à certains projets ou éléments de projets qui objectifs : l’amélioration des conditions d’exploitation, d’assurer la mise en valeur du patrimoine naturel, et de pourraient avoir des impacts négatifs, d’éviter les zones fragiles du point de vue de l’environnement ; contribuer à l’aménagement du territoire communal.

- les mesures de suppression ou de réduction qui visent à atténuer ou supprimer les impacts dommageables du projet sur le lieu au moment où ils se développent. Il s’agit de proposer des mesures qui font partie intégrante du projet : rétablissement ou raccordement des accès et des communications, insertion du projet dans le paysage, plantation dans le périmètre... VII. MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT - les mesures de compensation qui interviennent lorsqu’un impact ne peut être réduit ou supprimé. Elles n’agissent pas directement sur les effets dommageables du projet, mais elles offrent une contrepartie lorsque Certains impacts attendus sont de niveau moyen, nécessitant la mise en place de mesures de réduction afin de subsistent des impacts non réductibles. diminuer ces impacts à un niveau faible. De plus, tout au long de la phase projet, la doctrine ERC a été mise en œuvre, permettant ainsi soit des mesures d’évitement, soit des mesures de réduction. - les mesures d’accompagnement : il s’agit de mesures qui accompagnent le projet et qui ne sont pas des mesures destinées à réduire un impact du projet. Ces mesures, souvent volontaires, sont par contre bénéfiques au 1. LES MESURES D’ÉVITEMENT bilan environnemental du projet.  Recensement des secteurs à enjeux Les mesures d’évitement, de suppression, de réduction sont à privilégier aux mesures compensatoires qui ne permettent que de compenser les impacts. Les milieux naturels les plus intéressants ont été identifiés au niveau de l’étude d’aménagement foncier. Cette étude a été complétée par une étude spécifique menée par le conservatoire botanique de Franche-Comté et l’observatoire régional des invertébrés. Ils ont réalisé un atlas de la biodiversité entre 2012 et 2014 portant sur les habitats, la flore et les insectes.

De plus, rappelons que le périmètre d’aménagement foncier possède un certain nombre de milieux naturels intéressants.

Les éléments intéressants sont :  Le site Natura 2000 des Étangs et Vallées du Territoire de Belfort, la ZNIEFF de type 2 de la vallée de la Bourbeuse, la ZNIEFF de type 1 de la basse vallée de la Saint-Nicolas,  Les zones humides, Source : manuel EIIE –PNUE – Edition 2002  Les zones écologiques sensibles : les éléments arborés relevés dans l’étude d’AFAF, les habitats relevés L’ensemble de ces mesures fera l’objet de suivis. dans l’atlas de biodiversité.

D’après la partie précédente, les seules conséquences négatives possibles sont liées aux changements éventuels De manière générale, ces secteurs sensibles ne subiront aucun changement en termes d’occupation du sol, de de pratique et d’entretien de milieux naturels intéressants avec des incidences en matière de biodiversité et de mode d’exploitation et la topographie des lieux ne sera pas modifiée.

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Seule va disparaître dans le cas des travaux connexes : des parties de zones humides (d’intérêt moyen à faible) par Le chemin d’exploitation TC 5 sur Moitrance existe déjà en partie, mais n’est pas cadastré. Il marque la limite création de nouveaux chemins, des morceaux de boisement. extérieure du site Natura 2000. Une modification du projet des travaux connexes à permis de limiter l’impact sur la ZH.

 Modification du programme des travaux avec abandon de travaux initialement envisagés Il avait été envisagé de défricher un triangle forestier sur Fontaine désolidarisé du reste du massif par le projet. Compte tenu que cette parcelle reste rattachée au massif forestier (tant que le financement des travaux du projet LGV n’est pas programmé) et de son statut d’espace boisé classé, ce défrichement a été abandonné.

Dans le projet des travaux connexes, il était prévu initialement des travaux d’entretien sur des ruisseaux qui Natura 2000 pouvaient être conséquents. Ces travaux étaient envisagés sur des cours d’eau dont la dénomination cadastrale commençant par fossé pouvait porter à confusion. Après vérification, ces soi-disant fossés étaient des cours d’eau. C’est pourquoi, il a été décidé de n’effectuer aucun travail d’entretiens ou d’autres natures sur ces cours d’eau. En effet, la réflexion et la résolution des problématiques rencontrées sur certains cours d’eau (comme le ruisseau dit des Gouttes à Fontaine) ne peuvent pas être abordées à l’échelle du périmètre de l’AFAF et méritent d’être élargies, et nécessitent des études hydrauliques spécifiques. Ainsi, les travaux d’entretien sur les cours d’eau ont été abandonnés. Localisation du TC5 sur Fontaine avec adaptation du projet

 Modification du programme des travaux par adaptation des travaux Nous rappelons si dessous, les quelques adaptations de travaux qui sont prévus. Tous concernent une diminution  Tentative de modification de certains travaux prévus dans le programme des impacts sur les zones humides. Lors de plusieurs réunions, dont la réunion de présentation à la CIAF du programme des travaux connexes, le bureau d’étude environnement avons conseillé l’abandon de la création du nouveau chemin TC 14 prévue sur la Afin de limiter l’impact sur ce secteur et de ne toucher ni au cours d’eau, ni au boisement humide, il est proposé de commune de Larivière permettant un second accès au secteur de la Marnière, compte tenu de son impact sur la prolonger le chemin et de réaliser le retour vers la parcelle 26 plus loin. Seule la partie menant à la parcelle 26 sera zone humide et sa situation, en partie, dans la zone du PPRi de la Bourbeuse. une création de chemin, en effet, la portion traversant le ruisseau de la loutre et son affluent est déjà existante. La CIAF, soutenu par le maire de Larivière, a souhaité maintenir la création de ce chemin, arguant notamment sur la nécessité d’avoir un second accès, hors zone inondable, à ce secteur habité par une famille. Le projet évite la zone humide sensible écologiquement et dans la partie concerné par le PPRi de la Bourbeuse, le chemin sera aménagé au niveau d’une plateforme réalisée avec des excédents de l’A36 lors de sa création ce qui a pour conséquence de ne pas faire de remblai dans la zone et donc d’être conforme avec le PPRi.

 Planning des travaux Il s’agira de lancer le travail de défrichement en dehors des périodes de reproduction (mi-février à mi-aout), puis de ne pas les interrompre pour éviter l’installation des espèces. Cette mesure permet d’éviter les destructions directes d’individus (en particulier des nichées d’oiseaux).

Afin de diminuer ce risque, il est indispensable de réaliser le travail de défrichement le plus perturbant en automne ou en hiver. Boisement, cours d’eau et prairie humide impactés initialement par le TC8 et projet adapté de TC 8 Cette mesure n’induira pas un coût, mais une organisation du planning des travaux qui seront calés en fonction de ces dates.

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Il est également prévu dans le cadre du programme des travaux connexes du TC8 le changement de la buse passant sur un petit cours d’eau temporaire qui se jette dans la Loutre. Ce changement sera réalisé, s’il s’avère nécessaire, en dehors de la période où le cours d’eau est en eau limitant ainsi l’impact sur le milieu naturel et sur le ruisseau de la Loutre. Le ruisseau est souvent à sec pendant une longue période de l’année.

2. LES MESURES DE RÉDUCTION Parcelles 6 et 40 attribuées à la commune de Fontaine composées de boisement et de culture remis en prairie

 Travaux d’entretien des cours d’eau

Il n’est pas prévu de réalisé d’entretien de cours d’eau. Ce chapitre est donc sans objet. Le cours d’eau situé au lieu-dit « sur le camp d’aviation » est dépourvu dans sa partie aval, avant sa confluence avec La Loutre, de végétation. Ce cours d’eau a une allure de fossé. Nous proposons de créer une plantation 20.1

le long de la berge Sud avec des essences locales et qui se trouvent sur sa partie aval (description de la ripisylve R5) à savoir des saules et des aulnes. Il est proposé également de diversifier la végétation en créant une zone avec  Travaux de voirie - cheminement des roseaux. Cette plantation sera réalisée sur une largeur de 5 m et une longueur de 205 m, soit une surface d’environ 1000 m². Cette mesure n’est pas considérée comme une création de zone humide par l’Ae, mais comme Rappelons que la phase chantier de la mise en place des travaux connexes peut être à l’origine d’émissions de une amélioration de la situation actuelle. Cette mesure étant de nature plus intéressante d’un point de vue poussières dues aux mouvements d’engins de chantier, au déblayement de la zone... Ces émissions seront écologique qu’une bande enherbée un coefficient de 0,25 a été appliqué. localisées et limitées dans le temps sur la durée du chantier. Il y a également un risque de pollution accidentelle due à l’utilisation des engins de chantier (déversement d’huile….). Le TC 20.2 est une mesure d’accompagnement, la parcelle sera attribuée à la commune et permettra la pérennisation du boisement humide pour une surface d’environ 1000 m². Dans le cadre du TC8, la buse sera suffisamment enfoncée pour permettre la reconstitution du lit du cours d'eau à l'intérieur de cette dernière, améliorant ainsi les conditions actuelles.

 Respect de la continuité hydraulique Rappelons qu’afin de préserver les écoulements qui se font naturellement lors du débordement du ruisseau du Margrabant entre ce ruisseau et celui de l’Etang de Virgie, il faudra prévoir des ouvrages de décharges sous le chemin qui sera créé dans le TC14 au droit de la Marnière. Cet ou ces ouvrages seront définis de manière précise lors de la mise en œuvre des TC.

 Compensation zones humides Plantations humides TC 20.1 et 20.2 Photo du ruisseau (Août 2015) Ripisylve de la Loutre en arrière-plan La parcelle 6 du lieu-dit les « Grands Champs » sera attribuée à la commune de Fontaine. Cette parcelle d’une surface de 695 m², est composée de boisements humides situés dans un méandre de la Saint-Nicolas. Cette attribution permet une pérennisation de ces boisements.

La parcelle 40 est composée de culture pour une surface de 840 m². Il est proposé de mettre en prairie cette surface de culture. Un mélange grainier de végétation humide sera semé. Une à deux fauches annuelles permettra Sur la commune de Larivière, il est prévu de réaliser dans le cadre du TC 19.1 des dépressions douces qui seront son entretien. Le sol est hydromorphe dans ce secteur. en parties enherbées (mélange grainier de végétation humide) et boisées. La zone sera alimentée par le ruissellement des eaux pluviales. La surface concernée est d’environ 2 000 m².

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L’usage de traitements chimiques (herbicides, pesticides) est à proscrire. Un entretien trop régulier est également déconseillé.

Les travaux se feront de préférence en septembre et lorsque la zone est à sec (pour éviter l’impact sur l’étang de Virgie par des mises en suspension).

 une meilleure gestion de la zone humide dans le secteur du ruisseau du Margrabant qui de prairie humide, accueillant l’Œnanthe à feuilles de peucédan, espèce protégée en région Franche-Comté, a évolué en boisement par manque d’entretien concurrençant l’Œnanthe qui disparaît. Il s’agira de reconstituer un milieu propice de type prairie das l’optique de conserver la présence de l’Œnanthe. La parcelle concernée est une partie de la parcelle 48 appartenant à la commune de Larivière. L’amélioration qualitative de cette parcelle sera mise en œuvre avec une gestion de cette parcelle favorisant l’habitat de type prairie par élimination de certains saules et la pérennisation d’un entretien pas trop régulier qui permettra d’éviter le reboisement et le

développement de l’Œnanthe. Cette gestion sera mise en œuvre en concertation avec le conservatoire Mise en œuvre du TC 19.1. botanique de Franche-Comté.

Un autre secteur sur la commune de Larivière est concerné par des mesures mises en œuvre pour compenser les La mise en œuvre des mesures compensatoires est la suivante : impacts de la création du chemin menant à la Marnière. Il s’agit du TC n°19.2 qui consiste à réaliser un Type de mesures Surface Travaux décaissement de la plateforme pour compensation zone humide et zone de submersion du ruisseau de l'Etang. Surface Coefficient Commune compensatoires retenue connexes  la création d’une zone humide par décaissement d’une partie de la plateforme au niveau du ruisseau de Boisements humides attribution Fontaine Parcelle 6 l’Etang Virgie. Cette plateforme a été créée par un remblai d’excédent de terre provenant des travaux 695 m² 0 d’aménagement de l’A36. Il s’agira donc de décaisser sur une profondeur d’environ 1 m une surface de commune 500 m² créant un volume de déblai à évacuer de 500 m3. Boisements humides attribution TC 20.2 1 000 m² 0 Fontaine commune

Prairie humide 840 m² 1 840 m² Fontaine Parcelle 40

Plantation ripisylve 1025 m² 1 0,25 1025 250 m² Fontaine TC 20.1

Prairies et boisements humides 2 000 m² 1 2 000 m² Larivière TC 19.1

Prairie humide par décaissement 500 m² 1 500 m² Larivière TC 19.2 de la plateforme

Gestion écologique d’une ancienne prairie pour pérenniser 4 500 m² 0,25 1 000 m² Larivière Parcelle 48 la présence de l’Oenanthe

TC 19.2. : décaissement de la plateforme pour compensation zone humide et zone de submersion Total 4 600 m²

Des espèces invasives se développent au pied du talus de la plateforme. La renouée du Japon et l’impatience de l’Himalaya ont été relevées dans ce secteur. Des précautions devront être prises pour ne pas permettre leur implantation et/ou expension : la perturbation physique du milieu est le principal facteur favorisant l’installation des Le projet va entrainer la suppression de 1 572 m² de zone humide. La compensation à mettre en œuvre doit être à espèces invasives. Pour concurencer leur développement, il s’agira de ne pas laisser des sols nuls et des terres hauteur de 2 fois la surface impactée. Les 3 865 3 340 m² de créations de nouvelles zones humides, l’amélioration fraichement remaniées favorisant le développement des espèces invasives. Ainsi, la zone décaissée devra écologique par gestion et plantations de 5 500 m² de zones humides existantes permettent donc de compenser la immédiatement être enherbée avec un préensemencement de type prairie humide. De plus, une visite sera réalisée perte de surface de zone humide impactée par la création de nouveaux chemins et d’un fossé dans le cadre des l’année suivante aux travaux, afin de lutter contre les espèces invasives qui si elles se développent seront travaux connexes. éradiquées de manière mécanique.

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et ne nécessitaient pas de compensation au titre du défrichement. Par contre, il s’agit de garder l’équilibre prévu entre les milieux agricoles et les milieux boisés.  Boisement compensateur

Afin de compenser ces pertes de boisement, des plantations sont prévues dans le cadre du nouveau parcellaire et des travaux connexes. Il est prévu un boisement compensateur sur la commune d’Angeot.au niveau de la parcelle  Expertise complémentaire n°18 et du travail connexe n°1bis. Il s’agira d’effectuer des plantations de feuillus sur une surface de 16 705 m². Une expertise complémentaire ayant pour objectif de donner des informations quantitatives des couples nicheurs La composition de cette plantation s’appuie sur les essences locales, adaptées au milieu et au paysage, pour des espèces protégées au droit du défrichement prévu sur la commune de Vauthiermont, avec une priorité sur les bénéficier de la diversité biologique et ainsi garantir la pérennité de la plantation. espèces patrimoniales sera mise en œuvre en avril 2016.

Cette parcelle est aujourd’hui un terrain agricole accolé à la forêt communale d’Angeot dite du Haut Bois qui a une Une note sera réalisée et complètera cette étude d’impact. Cette note sur les Oiseaux sera jointe au dossier mis en grande longueur d’effet de lisière. Cette parcelle est perturbée par le projet de la LGV, et resterait la seule parcelle à enquête public. vocation agricole dans ce secteur. Ainsi, il est prévu que tout le secteur situé au Nord du chemin forestier qui mène au captage du Haut Bois soit à vocation forestière.

Mesure Impacts concernés Mise en œuvre

Foncier Aucune mesure n’est proposée puisque les impacts de l’aménagement foncier sont considérés comme nuls ou positifs sur le foncier

Socio-économique Aucune mesure n’est proposée puisque les impacts de l’aménagement foncier sont considérés comme nuls ou positifs

HYDRAULIQUE Figure 45 : extrait carte du nouveau parcellaire avec le TC 1bis boisement compensateur Mise en place d’un dispositif d’alerte pour Pollution accidentelle due aux Entreprise chargée des permettre une intervention rapide en cas de engins de chantier travaux Ces plantations seront réalisées sur un terrain communal d’Angeot dans le prolongement de la forêt pollution accidentelle communale du Haut-Bois. L’objectif est également de compenser la perte de forêt que subit la commune par prélèvement de l’emprise du projet de la LGV. Association foncière de Création de zones humides Pertes de zones humides Reppe et commune de Larivière La mise en œuvre des travaux de plantation de boisement compensateur est la suivante : MILIEU NATUREL Travaux connexes types Objectif Surface Commune Période des travaux : Défrichement Dommage écologique potentiel entreprise chargée des 1bis Boisement compensateur Terrain forestier 16 700 m² Angeot travaux

Association foncière Perte d’activité sylvicole (LGV), Boisement compensateur d’Angeot et entreprise perte d’habitat forestier Les 16 700 m² de plantation permettront de compenser les 15 800 m² de couper dans le cadre de ces TC, sachant chargée des plantations que ces défrichements sont soient déjà autorisés dans le cadre du projet LGV, soit sont non soumis à autorisation,

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Mesure Impacts concernés Mise en œuvre Mesure Effets et modalités de suivi

Association foncière de HYDRAULIQUE / MILIEU NATUREL Création de zones humides Reppe et commune de Larivière Les haies et espaces boisés constitueront des zones de refuge pour la Pertes de zones humides faune et la flore et des sources de biodiversité pour la recolonisation Gestion d’entretien prairie humide de la Marnière d’espaces Conseil Départemental Plantation boisements sur la commune de Larivière La plantation se fera sur une parcelle communale. Son entretien et sa AGRICULTURE pérennité seront assurés par la commune d’Angeot Aucune mesure n’est proposée puisque les impacts de l’aménagement foncier sont considérés comme nuls ou positifs sur l’agriculture Les nouvelles zones humides seront mises en œuvre sur des parcelles Créations de zones humides communales (Fontaine, Larivière). Son entretien et sa pérennité seront SYLVICULTURE assurés par les communes ou par les associations foncières (ripisylve) Aucune mesure n’est proposée puisque les impacts de l’aménagement foncier sont considérés comme nuls ou positifs sur la sylviculture (voir mesure milieu naturel) SANTE SERVITUDES Matériels conforme aux normes en Ces mesures permettent de prévenir les pollutions éventuelles en phase termes de rejets atmosphériques chantier. Modification de l’itinéraire d’un sentier de Suppression d’un chemin recensé Communauté de comme sentier de randonnée de Mise en place d’un dispositif d’alerte randonnée communes Les risques de pollution des eaux et des sols seront prévenus par le la CCBT pour permettre une intervention suivi et le contrôle des travaux par les agents techniques du maître rapide en cas de pollution SANTE d’ouvrage, sensibilisés aux risques de pollution du milieu accidentelle

Matériels conforme aux normes en termes de Émission de poussières dues aux Entreprise chargée des rejets atmosphériques engins de chantier travaux La définition de critères de mesure destinés à assurer le suivi des impacts et des mesures prévues se traduira en particulier par : Mise en place d’un dispositif d’alerte pour Pollution accidentelle due aux Entreprise chargée des permettre une intervention rapide en cas de engins de chantier travaux - la réalisation d’un suivi des impacts réels sur le terrain sur des périodes n+1, n+5 et n+10 années, avec rédaction pollution accidentelle par le Conseil Départemental d’un rapport de suivi sur la base de critères de mesures (exemple : nombre d’arbres disparus du fait du projet d’AFAF, linéaire de haies détruits, évolution de la superficie de prairies naturelles (données de la PAC), évolution de la qualité écologique des cours d’eau (y compris les petits fossés et affluents)

avec une attention toute particulière sur le suivi de la présence/absence et expansion d’espèces exotiques invasives, le drainage de zones humides, etc.)

Effets et modalités de suivi des mesures précédemment citées : - la mise en place d’une procédure de contrôle, par les services du Conseil Départemental, sur le terrain de la mise en place et de l’évolution des mesures compensatoires (taux de réussite des plantations, création de zones Les modalités de suivi des mesures et du suivi de leurs effets doivent préciser : humides, enherbement, etc.) sur des périodes n+1, n+5 et n+10 années. Ce suivi a un objectif principal qui est de suivre l’évolution des milieux et d’évaluer l’efficacité des mesurer mises en œuvre. Ainsi le suivi a pour ambition de :  l’organisme responsable de la mesure concernée, et les moyens à disposition pour contrôler sa mise en œuvre effective ;  suivre l’évolution des milieux,  l’organisme responsable du suivi des effets de la mesure concernée, ainsi que les paramètres à suivre et les échéances de contrôle à privilégier pour assurer ce suivi.  de noter des dysfonctionnements et difficultés dans l’évolution du milieu.

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Il permettra d’évaluer le degré de réalisation des mesures, mais également la qualité de réalisation de celles-ci. Il ne s’agira pas de réaliser un suivi scientifique des espèces animales et végétales qui nécessite des inventaires complexes.

Les conclusions de ce suivi et de ce contrôle seront transmises aux représentants des communes et des membres VIII. COUT DES MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT de la commission intercommunale d’aménagement foncier sur les périodes n+1, n+5 et n+10 années afin de faire respecter et pérenniser les mesures d’évitement/réduction/compensation prévues dans l’étude d’impact du projet Le coût des mesures en faveur de l’environnement correspond au coût de la plantation prévue dans le cadre des d’AFAF. travaux connexes et aux créations de nouvelles zones humides, ainsi qu’aux suivis des mesures et de leurs effets.

Suivi du boisement compensateur : Désignation des travaux Coût en euros H.T.

Les plantations seront réalisées sur un terrain communal appartenant à Angeot. Le nouveau boisement se fera Plantations 13 400 euros H.T. dans le prolongement de la forêt communale du Haut-Bois. Cette nouvelle parcelle forestière devrait être suivie par l’ONF qui mettra en place un itinéraire technique de plantation qui priviligiera des essences locales et variées, les Créations de zones humides (ripisylve, prairies, 4 000 euros H.T. mieux adaptées au site. L’ONF encadrera la préparation du sol, les travaux de plantation (qui se dérouleront de boisements, dépressions) novembre à fin février), les protections des jeunes plantations, entretiendra et vérifiera la bonne reprise/croissance des plantations et effectuera le remplacement des plants morts. Création de zone humide par décaissement de la 10 200 euros H.T. plateforme

Gestion d’entretien prairie humide de la Marnière 5 000 euros H.T. Suivi des zones humides : Expertise Oiseaux en avril 2016 au niveau du 2 400 euros H.T. La création d’une zone humide par décaissement d’une partie de la plateforme au niveau du ruisseau de l’Etang défrichement de Vauthiermont Virgie est réalisée sur une parcelle appartenant à la commune de Fontaine. Les travaux seront suivis par les services du Département du Territoire de Belfort. Suivi des impacts réels, rapport et proposition de 10 000 euros H.T. mesures correctives n+1, n+5 et n+10 ans La gestion de la prairie humide dans le secteur du ruisseau du Margrabant qui accueille l’Œnanthe à feuilles de peucédan, sera mise en œuvre en concertation avec le conservatoire botanique de Franche-Comté. La parcelle Suivi des mesures mises en œuvres n+1, n+5 et 5 000 euros HT appartient à la commune de Larivière. Une convention d’entretien sera établie avec un agriculteur. n+10 ans

Un panneau d’information et de sensibilisation du public pourrait être installé au droit de la plateforme (près du Total 50 000 euros H.T. terrain de pétanque ou des bennes de tri).

3. LES MESURES DE COMPENSATION Le programme des travaux connexes prévoient une plantation pour compenser les travaux de déboisement et la création de zones humides pour compenser l’impact sur les zones humides. Ces mesures font intégralement partie du projet, et sont de niveau suffisant. Ainsi, aucune mesure de compensation n’est à prévoir.

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Le PAC est une pièce insérée dans le dossier d’aménagement foncier soumis à enquête publique. La consultation de documents techniques (carte géologique, données climatologiques, photographies PARTIE 9 : ANALYSE DES METHODES UTILISEES aériennes…) est également une source d’information riche. Enfin, l’analyse spatiale des données est rendue possible par l’utilisation d’un SIG (Système d’Information Afin d'établir l'état initial du site, les impacts du projet et les mesures préconisées pour réduire voire supprimer ses Géographique). impacts, la méthodologie appliquée se compose de recherches bibliographiques, d'un recueil de données auprès d'organismes compétents dans les différents domaines, d'une étude sur le terrain et d'une analyse réalisée à l'aide Les visites et expertises de terrain se sont déroulées initialement en 2003, complété en 2009, puis en 2011 et de méthodes expérimentées sur des aménagements similaires. enfin en été 2015. Cette démarche a permis d’identifier l’occupation des sols, les éléments arborés, les enjeux environnementaux...

Cette analyse a été confrontée aux acteurs locaux lors des réunions de travail en commission ou en sous- commission d’aménagement foncier. I. ETAT INITIAL

La description de l’état initial repose tout d’abord sur des observations directes du site, pour tout ce qui concerne Les méthodes utilisées en fonction des thèmes sont les suivantes : son occupation et ses usages. - Climatologie : exploitation des données de METEO France. En fonction de la nature des informations requises et des données effectivement disponibles, l'analyse a été effectuée à deux niveaux : - Topographie : report et analyse des données altimétriques, sur base de plan IGN 1/25 000e.

 une approche dite "globale" portant sur un secteur d'étude élargi, plus vaste que le territoire des - Géologie : généralités traitées sur la base des données du B.R.G.M. communes ; - Hydrologie et hydrogéologie : généralités traitées sur la base de la documentation des données de l’ARS du  une approche plus ponctuelle, dans laquelle les données portent sur des secteurs définis et bien localisés à Territoire de Belfort et de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée. l'intérieur du territoire de la commune dans un premier temps et du périmètre d’aménagement foncier, dans un second temps. - Milieux naturels : exploitation des visites de terrain, consultation de la DREAL Franche-Comté, réalisation de l’atlas de la Biodiversité par le Conservatoire botanique de Franche-Comté. L’évaluation des impacts de l’opération d’aménagement foncier résultant de la confrontation entre les caractéristiques de l’avant-projet de parcellaires et les données du site à l’état initial, il importait donc de définir avec précision les caractéristiques du site à l’état initial. Éléments arborés : Pour bâtir cet état initial, il s’est agi, selon les thèmes, d’utiliser un cadre d’étude pertinent vis-à-vis du thème traité. C’est pourquoi, suivant les préoccupations environnementales, l’analyse a porté sur le site directement concerné Un recensement exhaustif des éléments arborés a été effectué sur le territoire de la commune. par l’opération, ses abords, ou sur un ensemble territorial pouvant être modifié par le projet. La carte des milieux naturels localise les haies, bosquets, arbres isolés et vergers en les hiérarchisant selon leur Une consultation des administrations (par courrier ou par Internet) a parallèlement été menée en 2008, 2011 et intérêt. Cette évaluation résulte de l’analyse qualitative et quantitative des fonctions énumérées ci-dessus. Six 2015 par la consultation des sites internet et complétée par des visites in situ. thèmes ont été retenus et analysés pour chacune des unités rencontrées, en spécifiant un niveau d’intérêt thématique, puis global, selon l’échelle suivante : Les principaux organes consultés ont été : la DREAL Franche-Comté ; la DDT du Territoire-de-Belfort; la Chambre d’Agriculture ; l’ARS ; le Conseil Départemental du Territoire de Belfort ; la Chambre de Commerce et d’Industrie.  Intérêt faible : X

Le Porter à Connaissance (PAC) établi pour l’étude préalable d’aménagement foncier des communes a également  Intérêt moyen : XX été pris en compte. Le préfet porte à la connaissance des CCAF et du Président du conseil général les informations nécessaires à l’étude d’aménagement, notamment : les dispositions législatives et réglementaires pertinentes, les  Intérêt élevé : XXX servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols, les informations relatives aux risques naturels qui doivent être pris en considération lors de l'opération d'aménagement foncier ainsi que les études techniques dont dispose  Intérêt très élevé : XXXX l’Etat.

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- Démographie et urbanisation : analyse réalisée à partir du recensement général de la population de 1982, 1990, 1999 et 2012 – INSEE de la consultation des communes. Pour chacun des thèmes abordés, le niveau d’intérêt thématique a été évalué en appréciant les aspects suivants : - Activités, commerces et services : analyse réalisée à partir des données INSEE, de rencontre avec les maires nombre de strates composant la haie ou le bosquet, orientation par Régulation climatique des communes concernées et de la visite de terrain. rapport au vent, continuité, ombrage pour le bétail - Agriculture : Le contexte régional, départemental est décrit à partir des données de l’Agreste, recoupées avec Régulation hydraulique présence de fossés, de points d’eau ou d’espèces hygrophiles des données de la chambre d’Agriculture. Une analyse plus fine est réalisée localement grâce à une réunion avec les exploitants agricoles, qui ont été tous conviés par courrier. La liste des exploitants a été établie à partir des Conservation des sols pente, direction de la haie ou du bosquet par rapport à la pente interviews des Maires et de certains exploitants. Pendant cette rencontre, il a été demandé à chacun des exploitants Fonctions biologiques intérêt quantitatif et qualitatif de la flore et de la faune observée présents de remplir un questionnaire, d’indiquer sur une carte les parcelles qu’ils exploitent et d’identifier les éventuelles contraintes agricoles. Les exploitants se sont exprimés concernant l’état de leur parcelle, et ont pu points de vue sur la haie ou le bosquet, depuis le réseau routier ou en donner leur avis concernant la réalisation d’un aménagement foncier. L’analyse spatiale des données est rendue Intérêt paysager fonction de la topographie possible par l’utilisation d’un SIG. Ensuite, le projet a été élaboré en étroite collaboration avec les propriétaires et les exploitants agricoles. Production de bois et/ou de fruits présence d’espèces économiquement intéressantes - Sylviculture : la situation forestière est décrite à partir des données issues de l’Inventaire Nationale Forestier L’intérêt global a été déterminé selon la règle suivante : (IFN), de la consultation de l’ONF, du CRPF, de la consultation des études d’aménagement forestiers et du questionnaire communal.  Intérêt très élevé : au moins 1 paramètre d’intérêt très élevé ou 4 paramètres d’intérêt élevé ; - Foncier : l’analyse du foncier est réalisée à partir des données cadastrales, la pertinence de cette analyse est  Intérêt élevé : au moins 2 paramètres d’intérêt élevé ; donc dépendante de la mise à jour de ce dernier. L’analyse spatiale des données est rendue possible par l’utilisation d’un SIG.  Intérêt moyen : au moins 1 paramètre d’intérêt élevé ou 4 paramètres d’intérêt moyen ; - Tourisme : analyse réalisée à partir des données du Comité Départemental du Tourisme, des informations  Intérêt faible : les autres cas. fournies par la Communauté de Communes et les Communes.

Le recensement des milieux naturels a été réalisé à partir de la photo aérienne. - Patrimoine historique : analyse des données provenant de la base Mérimée, de la consultation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

- Contraintes et servitudes : analyse réalisée à partir du PAC, du SDAGE Rhône Méditerranée, du site Internet Faune-Flore : www.prim.net. Des inventaires botaniques et entomofaunes ont été réalisés entre 2012 et 2014 par le conservatoire botanique de - Réseaux : analyse réalisée à partir du PAC. Franche-Comté et l’observatoire régional des invertébrés. Ils ont réalisé un atlas de la biodiversité portant sur les habitats, la flore et les insectes. - Voirie : analyse réalisée à partir des données du cadastre, de la carte IGN et du terrain.

Zones humides : - Paysage : analyse réalisée à partir des visites de terrain effectuées en 2008.

Les zones humides sont recensées par la DREAL Franche-Comté, cette étude a été complétée par des études menées par le Département du Territoire de Belfort.

Nous avons mené une reconnaissance complémentaire entre juin et août 2015 sur les secteurs où des travaux connexes pouvant occasionner un impact sur les zones humides.

- Occupation des sols : elle a été déterminée par une visite systématique de l’ensemble des parcelles. La reconnaissance de terrain a été précédée d’une analyse des photoaériennes. La différenciation des prairies pâturées et prairies de fauche a reposé sur la présence/absence d’un enclos, les pâtures pouvant occasionnellement faire l’objet de fauches. Les reconnaissances de terrain se sont déroulées initialement en 2003, puis en 2009, en 2011 et enfin en 2015. L’analyse spatiale des données est rendue possible par l’utilisation d’un SIG.

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II. DÉFINITION DES PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS IV. DÉFINITION DES MESURES COMPENSATOIRES

La mise en œuvre d’un aménagement foncier ne peut être cohérente que si elle est accompagnée d’un ensemble Les méthodes de définition des mesures visent en un premier lieu à inscrire le projet en conformité avec les textes de mesures visant à optimiser l’aménagement foncier, à préserver et mettre en valeur le milieu environnant, ainsi réglementaires en vigueur, les prescriptions environnementales du Préfet et celles de la CCAF, puis dans un qu’à faciliter les pratiques agricoles et à permettre l’émergence de certains projets d’intérêt public. second temps à optimiser l’insertion du projet dans le respect des spécificités de la zone d’étude tant sur le plan physique, naturel qu’humain. Les recommandations sont le fruit de l’analyse des composantes environnementales et économiques révélées Des mesures techniques intégrables directement dans le projet sont proposées tant en termes de réduction que de dans le diagnostic de l’état initial qui est issu de rencontres avec les exploitants agricoles, les élus locaux et compensation des impacts. d’expertises de terrain. Les seules conséquences négatives possibles sont liées aux changements éventuels de pratique et d’entretien de Ces recommandations et prescriptions environnementales ont été édictées dans le respect de la réglementation et milieux naturels intéressants avec des incidences en matière de biodiversité et de diversité paysagère. Il est difficile selon le principe de « bon sens ». de prévoir avec certitude ces comportements. C’est pourquoi, tout au long de l’élaboration du projet, les propriétaires et les exploitants agricoles ont été sensibilisés au maintien des haies et bosquets.

Parallèlement au rapport écrit, le bureau d'étude réalise un important travail d'information et de concertation auprès des différents intervenants : membres de la commission communale d’aménagement foncier, élus, exploitants agricoles, Conseil Général, etc. Le bureau d’étude participe et anime des réunions de travail de la sous-commission d’aménagement foncier et de la III. DÉTERMINATION DES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT CCAF. Les agents du Conseil Général, ainsi que le géomètre et les PQPN jouent un rôle important dans cette sensibilisation à la prise en compte de l’environnement.

Sur la base des données d’état initial, l’analyse des caractéristiques du projet a permis une détermination des impacts du projet pour chacun des thèmes considérés.

Concernant le milieu naturel, les surfaces conservées en zone naturelle dans l’aménagement, c'est-à-dire appartenant à l’association foncière ou à la commune, voire quand le propriétaire ne change pas, sont considérées comme non-impactées par le projet.

A l’inverse, tous les éléments arborées qui changent de propriétaires, où qui sont à cheval sur plusieurs propriétés ont été identifiées comme étant susceptibles de disparaître : avec un risque moyen à fort.

Sur la base de l’identification des impacts négatifs du projet, des mesures de suppression, réduction et compensation ont été préconisées.

La détermination des effets du projet s’est appuyée sur l’analyse comparative des données état initial / caractéristiques du projet, et sur les conditions de respect de la réglementation en vigueur et des prescriptions environnementales du Préfet, ainsi que celles de la CCAF.

Cette évaluation est également fondée sur les impacts constatés de certains aménagements du même type réalisés qui permettent de déterminer les impacts potentiels. Au vu de l’expérience acquise et de la confrontation de ces effets potentiels aux données d’état initial, les résultats sont extrapolés à l’opération étudiée.

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PARTIE 10 : DESCRIPTION DES DIFFICULTES RENCONTREES

L’étude d’impact contribue à faire évoluer le projet du géomètre, notamment lors de la mise en place des travaux connexes environnementaux.

La difficulté rencontrée est liée à la difficulté de prévoir les comportements des propriétaires.

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PARTIE 11 : AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT

La présente étude d’impact a été réalisée par EGIS FRANCE qui est missionnée par le Conseil Général du Territoire de Belfort.

L’équipe : Egis France

Domaine d’intervention Agents Date

Rédaction initiale de l’étude d’aménagement Sophie AUBERTIN (chef de projet) 2010 foncier et cartographie et Corinne TREMPE (cartographe)

Reprise de l’état initial et rédaction de l’étude Sophie AUBERTIN (chef de projet) finalisation en d’impact septembre 2015

Contrôle qualité Sophie AUBERTIN (chef de projet) Tout au long de l’élaboration de l’étude

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SOMMAIRE DES CARTES ILLUSTRANT CE DOSSIER

Les nombreuses cartes illustrant ce document sont compilées dans un atlas cartographique permettant une meilleur lecture de l’étude d’impact.

Chaque début de chapitre renvoi au titre de la carte illustrant ou accompagnant le texte.

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GLOSSAIRE

Anthropique ...... Se dit des facteurs liés aux activités de l'Homme, qui ont une influence profonde sur la répartition des êtres vivants. Aquifère ...... Nappe d’eau souterraine. Avifaune ...... Partie de la faune d'un lieu constituée par les oiseaux. Biotope ...... Territoire occupé par une communauté animale et végétale. Drainage...... Évacuation naturelle ou artificielle par gravité ou par pompage d'eaux superficielles ou souterraines. Écosystème ...... Ensemble d'espèces vivantes considérées avec leur environnement comme une unité fonctionnelle. Hydromorphe ...... Se dit d’un sol dont tous les horizons ont leurs pores saturés par l’eau de façon temporaire ou permanente. Hydrosystème ...... Système composé de l'eau et des milieux aquatiques associés. Milieu ...... Terme général peu précis scientifiquement, utilisé pour désigner un ensemble présentant des conditions de vie particulières. Nappe phréatique ...... Première nappe, généralement libre, rencontrée lors du creusement d'un puits. Sylviculture ...... Entretien et exploitation des forêts. Zone humide ...... Selon la loi sur l'eau "Terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire". Zone remarquable ...... Milieu à considérer au plus haut degré dans une échelle de hiérarchisation du fait de sa valeur patrimoniale et écologique.

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