De septembre 2013 Théâtre à janvier 2014

Vidy-Lausanne

13 14 Au théâtre pour 16 francs Avec la carte de réduction Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014

Main sponsor : www.richardmille.com

Théâtre Vidy-Lausanne Presse et communication Av. E.-Jaques-Dalcroze 5 Sarah Turin/Coralie Rochat 1007 Lausanne Tél. 021 619 45 21/74 Tél. 021 619 45 45 [email protected] Vidy-L www.vidy.ch [email protected] Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De septembre à janvier

01 Blue Jeans Du 4 de Yeung Faï au 21 septembre 2013 Conception, scénographie et marionnettes : Salle René Gonzalez Yeung Faï

02 Géométrie de caoutchouc Du 7 pièce d’Aurélien Bory pour un chapiteau au 15 septembre 2013 Conception, scénographie et mise en scène : Chapiteau extérieur Aurélien Bory

03 Perturbation Du 10 d’après Thomas Bernhard au 22 septembre 2013 Mise en scène, adaptation, scénographie, lumière : Salle Charles Apothéloz Krystian Lupa

04 Vers Wanda Du 11 Un spectacle de Marie Rémond au 28 septembre 2013 librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film La Passerelle «Wanda» de Barbara Loden

05 Les années Du 1er d’Yvette Théraulaz au 11 octobre 2013 Chapiteau Vidy-L

Trois représentations exceptionnelles Hamlet Du 8 de William Shakespeare au 10 octobre 2013 Mise en scène : Salle Charles Apothéloz Thomas Ostermeier Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De septembre à janvier

06 Les femmes savantes Du 29 octobre de Molière au 2 novembre 2013 Mise en scène et scénographie : Salle Charles Apothéloz Denis Marleau

07 La Dérive des continents Du 29 octobre de Philippe Saire au 17 novembre 2013 Chorégraphie : Salle René Gonzalez Philippe Saire

08 Staying Alive Du 30 octobre Une création originale d’Antonio Buil, Delphine Lanza, au 24 novembre 2013 Paola Pagani et Dorian Rossel La Passerelle

09 Le triomphe de l’amour Du 5 de Marivaux au 17 novembre 2013 Mise en scène : Salle Charles Apothéloz Galin Stoev

10 Oh, mon doux pays Du 12 Projet théâtral conçu par Corinne Jaber autour de la au 28 novembre 2013 Syrie Chapiteau Vidy-L

11 Ménélas rebétiko rapsodie Du 27 novembre de Simon Abkarian au 1er décembre 2013 Mise en scène : Salle Charles Apothéloz Simon Abkarian Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Sommaire De septembre à janvier

12 Rome-Nanterre Du 3 Un jeu biographique au 20 décembre 2013 d’après «Forêt noire» et d’autres textes de Valérie Mréjen Salle René Gonzalez Mise en scène : Gian Manuel Rau

13 Hughie Du 4 d’Eugene O’Neill au 22 décembre 2013 Mise en scène : La Passerelle Jean-Yves Ruf

14 The Acting Bug/Le virus de la Du 6 scène au 22 décembre 2013 cirque de puces savantes de Patrick Sims Chapiteau Vidy-L Ecriture, marionnettes et jeu : Patrick Sims

15 Oy Division Du 10 au 15 décembre 2013 Salle Charles Apothéloz

16 Dogugaeshi Du 8 janvier de Basil Twist au 2 février 2014 Salle René Gonzalez

17 Immortels Du 21 janvier de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Texte et mise en scène : Salle Charles Apothéloz Nasser Djemaï Blue Jeans 01 de Yeung Faï

Du 4 au 21 septembre 2013 Salle René Gonzalez

© Jérôme Vernez Blue Jeans Du 4 de Yeung Faï au 21 septembre 2013 Salle René Gonzalez 01

Conception, scénographie Avec : et marionnettes : Yeung Faï Yeung Faï Yoann Pencolé Assistant à la mise en Inbal Yomtovian scène : Yoann Pencolé Création lumière : Durée : Christian Peuckert environ 1h Assistant lumière : Age conseillé : Adrien Gardel dès 12 ans Création vidéo : Genre : Stéphane Janvier documentaire-fiction Jérôme Vernez marionnettique Conseiller artistique : Thierry Tordjman Interprète stagiaire : Robert Liu Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Mercredi 04.09. 19h30 Jeudi 05.09. 19h30 Vendredi 06.09. 19h30 Samedi 07.09. 19h30 Dimanche 08.09. relâche Lundi 09.09. relâche Mardi 10.09. 19h30 Mercredi 11.09. 19h30 Jeudi 12.09. 19h30 Vendredi 13.09. 19h00 Samedi 14.09. 19h30 Production déléguée : Dimanche 15.09. 18h30 Théâtre Vidy-Lausanne Lundi 16.09. relâche Mardi 17.09. relâche Coproduction : Mercredi 18.09. 19h30 Espace des Arts – scène nationale Chalon-sur-Saône Jeudi 19.09. 19h30 Théâtre des Marionnettes de Genève Vendredi 20.09. 19h30 MA scène nationale, Montbéliard Samedi 21.09. 15h00/ 19h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 4 septembre 2013 Blue Jeans Du 4 de Yeung Faï au 21 septembre 2013 Salle René Gonzalez 01

Note d’intention Nous portons tous des jeans. Symboles de liberté. Ils conviennent à tous : hommes, femmes. Ils sont pratiques et confortables, vont avec tout, ne repré- sentent aucune catégorie sociale et toutes à la fois. Le jeans nous rend égaux.

A l’heure actuelle, 70% de la production mondiale de jeans est fabriqué en Asie. Les plus grandes marques sont américaines et européennes.

Ces jeans sont majoritairement fabriqués par des mains jeunes, de femmes et d’enfants. Ces esclaves modernes fournissent au monde entier ce symbole de liberté et d’égalité...

La Chine est loin, très loin. Mais cette économie basée sur l’exploitation de l’autre se rap- proche de plus en plus. Et demain il se pourrait que vos enfants en soient les victimes. Blue Jeans Du 4 de Yeung Faï au 21 septembre 2013 Salle René Gonzalez 01

Présentation Quelque part en Asie… Dans une famille de paysans, un homme pousse une meule en pierre. Il semble être là depuis la nuit des temps. Sa femme, famélique, vient de mettre au monde deux enfants, deux sœurs jumelles. Dans un contexte de vie difficile, ils ne pourront pas nourrir ces deux bouches supplémentaires. Il faudra donc vendre l’une des deux filles. L’autre restera à la ferme mais partira, dès que son âge le lui permettra, pour ces grandes métropoles où des usines embauchent la jeune main-d’œuvre. Il n’y a pas d’autre alternative pour une jeune fille car le travail des champs n’est pas pour elle. L’avenir est là-bas, dans ces villes champignons où les usines étrangères s’installent pour produire des biens pour la terre entière.

«Blue Jeans» interroge notre monde contemporain à l’heure de la globalisation en évoquant la vie des deux sœurs jumelles séparées et vivant dans deux mondes parallèles. Sous la forme d’un spectacle documentaire, nous découvrirons une famille traditionnelle en rupture d’un monde en quête de progrès, de modernité et d’urbanité.

Pour sa nouvelle création, après le succès de «Hand Stories» qui l’a conduit du Brésil aux Etats-Unis, d’Avignon à Taïwan et dans de nombreuses villes françaises et européennes, le marionnettiste Yeung Faï s’inspirera notamment des docu- mentaires du réalisateur américain Greg Conn Jr. traitant de la fabrication des jeans dans le monde et de la problématique © Yeung Faï du travail. Plusieurs techniques seront utilisées : marionnettes Bunraku, marionnettes à gaine, théâtre d’objet sur fonds d’images, à la manière de Barry Purves, l’un des maîtres du cinéma d’ani- mation contemporain, grâce à un système de paravents sur lesquels seront projetés des vidéos, créant un paysage et une scénographie mobile. Trois interprètes (Chine, France, Israël) seront les maîtres d’œuvre de ce documentaire marionnettique, véritable plongée dans les abysses du monde du travail. «Blue Jeans» sera avant tout une fable visuelle poétique et politique. Blue Jeans Du 4 de Yeung Fa au 21 septembre 2013 Salle René Gonzalez 01

Yeung Faï Né en Chine en 1964, Yeung Faï incarne la cinquième généra- tion d’une grande famille de marionnettistes chinois.

L’art des marionnettes est l’un des arts folkloriques tradition- nels chinois les plus anciens, datant de la dynastie des Han de l’Ouest (206 av. J.C.–24 ap. J.C.).

Yeung Faï est éduqué dès l’âge de quatre ans par son père, grand maître chinois de marionnettes qui sera persécuté au © Yoann Pencolé moment de la révolution culturelle et laissera des traces indélé- biles dans la pratique artistique de Yeung Faï.

Il vit aujourd’hui en France et pratique inlassablement son art, devenu maître incontesté de la manipulation ainsi que de la fabrication de marionnettes.

Il tourne son solo «Scenes of the Beijin Opera» dans les prin- cipaux festivals internationaux de marionnettes depuis près d’une vingtaine d’années, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.

Il a participé à plusieurs films pour le cinéma et la télévision et a également enseigné plusieurs années à l’école de marion- nettes de Zhanzou. Yeung Faï a maintenant sa propre troupe de marionnettistes.

En 2004, il joue dans «La neige au milieu de l’été» de Guân Hanging, ce très beau poème chinois adapté par Grégoire Callies, directeur du Théâtre Jeune Public de Strasbourg, pour mettre en scène une vingtaine de marionnettes dont il super- vise la fabrication.

En 2005, il construit, avec toute une équipe, les marionnettes de «Don Quichotte», la création 2005 du TJP, mise en scène par Grégoire Callies : des marionnettes à gaine et des marion- nettes portées (ou bunraku), ont été pensées, dessinées et construites en Chine. De 2006 à 2009, il participe à trois créa- tions «Odyssée 1-2-3», dirigées par Grégoire Callies.

Depuis 2011, son spectacle «Hand Stories» a été représenté plus de 200 fois, de Lausanne à New York, de la Réunion au Brésil, en passant par bon nombre de scènes françaises. Géométrie de caoutchouc 02 pièce d’Aurélien Bory pour un chapiteau

Du 7 au 15 septembre 2013 Chapiteau extérieur

© Aglaé Bory Géométrie de caoutchouc Du 7 pièce d’Aurélien Bory pour au 15 septembre 2013 Chapiteau extérieur 02 un chapiteau

Conception, scénographie Décor : et mise en scène : Pierre Dequivre Aurélien Bory Construction décor : Création lumière et régie générale : Atelier La Fiancée du Pirate – Toulouse Arno Veyrat Production, administration, Musique : diffusion : Alain Kremski Florence Meurisse Mixages additionnels : Christelle Lordonné Joël Abriac Marie Reculon Collaborations artistiques : Pierre Rigal Avec : Albena Dimitrova Mathieu Bleton Olivier Alenda Raphaëlle Boitel Assistante à la mise en scène et Olivier Boyer costumes : Pierre Cartonnet Sylvie Marcucci Claire Cordelette-Lourdelle Sonorisation et régie son : Sarah Cosset Stéphane Ley Cécile Fradet Régisseurs plateau : Nicolas Lourdelle Tristan Baudoin François Saintemarie Régisseur lumière : Durée : Séverine Anselmo 1h Enregistrement studio : Age conseillé : Charles Eddi tout public Genre : art du mouvement Production : Compagnie 111 – Aurélien Bory Coproduction : Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes/TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées/Parc de La Villette, Paris/CIRCa Auch Gers Midi-Pyrénées/Cirque-théâtre d’Elbeuf – Centre des arts du cirque de Haute Normandie/Théâtre Firmin Gémier La Piscine – Pôle national des arts du cirque, Antony/Bonlieu – Scène nationale, Annecy/Le Volcan – Scène nationale, Le Havre/Le Parvis – Scène nationale de Tarbes Pyrénées/Théâtre de Caen

Résidences : L’Usine – lieu conventionné Arts de la rue, Tournefeuille/Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes

Avec la participation de : Théâtre Garonne – Scène européenne, Toulouse

Avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Midi-Pyrénées/ Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA/Région Midi- Pyrénées/Ville de Toulouse/Conseil général de la Haute-Garonne. Samedi 07.09. 18h30 Dimanche 08.09. 17h30 La Compagnie 111 – Aurélien Bory bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. Lundi 09.09. relâche Mardi 10.09. 20h00 La Compagnie 111 – Aurélien Bory est associée au Grand T – Théâtre de Mercredi 11.09. 20h30 Loire-Atlantique, Nantes. Jeudi 12.09. 20h30 Création au Grand T à Nantes le 11 octobre 2011 Vendredi 13.09. 19h30 Samedi 14.09. 18h30 La pièce «Géométrie de caoutchouc» bénéficie du soutien de la Dimanche 15.09. 17h30 Fondation BNP Paribas pour sa diffusion au Théâtre Vidy-Lausanne. Géométrie de caoutchouc Du 7 pièce d’Aurélien Bory pour au 15 septembre 2013 Chapiteau extérieur 02 un chapiteau

Présentation «Géométrie de caoutchouc», une pièce pour chapiteau. Au centre de la piste, une gigantestque toile de chapiteau habitée par huit acrobates-danseurs. Ces hommes-oiseaux n’auront de cesse de malmener, d’escalader, de parcourir, de com- prendre cette géométrie de caoutchouc. Un dialogue singulier s’opère alors entre eux et l’espace qui plie et se déploie comme une immense marionnette.

Aurélien Bory nous donne à voir une succession de tableaux où la poésie et le merveilleux se jouent de la gravité dans un corps à corps acrobatique baigné de jeux d’ombres et de lumières. Installés autour de la scène, devant cette toile géante qui respire, se soulève, s’envole et s’effondre, les spectateurs sont emportés sur les chemins infinis de l’imagination et de la rêverie. Géométrie de caoutchouc Du 7 pièce d’Aurélien Bory pour au 15 septembre 2013 Chapiteau extérieur 02 un chapiteau

Aurélien Bory et Aurélien Bory, né en 1972, est metteur en scène. Il dirige la com- la Compagnie 111 pagnie 111, fondée avec Olivier Alenda en 2000 et implantée à Toulouse. La Compagnie 111 développe une œuvre singulière et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines du spectacle vivant (théâtre, cirque, danse, arts visuels, musique, ...). 111 comme une référence à l’opus de la dernière sonate pour piano de Beethoven. 111 comme une invitation des mathéma- tiques à venir sur un plateau de théâtre. On retrouve ces mathé- matiques dans le credo de la compagnie : le théâtre est un art de l’espace.

Les plus récentes pièces d’Aurélien Bory sont «Plexus» (2012) créée au Théâtre Vidy-Lausanne, «Géométrie de caoutchouc» (2011) créée au Grand T à Nantes, et «Sans objet» (2009) créée au Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. En 2007, il créé en Chine «Les sept planches de la ruse» avec des artistes de l’Opéra de Dalian. Ses spectacles sont présentés dans le © Mario Del Curto monde entier et cette reconnaissance internationale débute avec «Plan B» (2003) et «Plus ou moins l’infini» (2005), créés en collaboration avec Phil Soltanoff. Egalement inspiré par la danse, Aurélien Bory met en scène le chorégraphe Pierre Rigal dans «Erection» (2003) et «Arrêts de jeu» (2006). Il conçoit aussi deux portraits de femme, «Questcequetudeviens?» (2008) pour la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster et «Plexus» (2012) pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour 2013, il imagine un nouveau projet pour les acrobates marocains, «Azimut», dix ans après «Taoub», spectacle fondateur du Groupe acrobatique de Tanger. Les œuvres d’Aurélien Bory sont animées par la question de l’espace. Il ne conçoit son travail théâtral que «dans le renou- vellement de la forme» et «en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur». Aurélien Bory reçoit le prix Créateur sans fron- tières en 2008. Depuis 2011, il est artiste associé au Grand T à Nantes. Perturbation 03 d’après Thomas Bernhard

Du 10 au 22 septembre 2013 Salle Charles Apothéloz

Krystian Lupa © DR Perturbation Du 10 d’après Thomas Bernhard au 22 septembre 2013 Salle 03 Charles Apothéloz

Mise en scène, adaptation, Avec : scénographie, lumière : John Arnold Krystian Lupa Thierry Bosc Collaborateur artistique : Valérie Dréville Lukasz Twarkowski Jean-Charles Dumay Costumes : Pierre-François Garel Piotr Skiba Lola Riccaboni Interprète : Mélodie Richard Mariola Odzimkowska Mathieu Sampeur Son : Anne Sée Frédéric Morier Grégoire Tachnakian Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne Durée : environ 3h30 Age conseillé : dès 16 ans Genre : drame métaphysique

Mardi 10.09. 19h00 Production : Mercredi 11.09. 19h00 Théâtre Vidy-Lausanne Jeudi 12.09. 19h00 Vendredi 13.09. 20h00 Coproduction : Samedi 14.09. 19h00 Théâtre national de la Colline Dimanche 15.09. relâche Lundi 16.09. relâche Coréalisation : Mardi 17.09. 19h00 Festival d’Automne à Paris Mercredi 18.09. 19h00 Jeudi 19.09. 19h00 L’Arche Editeur est l’agent théâtral du texte dans sa Vendredi 20.09. 19h00 version originale. Samedi 21.09. 19h00 Dimanche 22.09. 17h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 10 septembre 2013 Perturbation Du 10 d’après Thomas Bernhard au 22 septembre 2013 Salle 03 Charles Apothéloz

Présentation Le metteur en scène polonais Krystian Lupa, référence incon- tournable du théâtre européen, dirige une équipe de comé- diens français pour nous livrer une vision apocalyptique du roman de Thomas Bernhard «Perturbation». Fidèle à une telle écriture du désastre, sa mise en scène représente le chemin de croix d’un médecin de campagne et de son fils, placé sous le signe pascalien du «silence éternel des espaces infinis». Le médecin se fait confesseur de tous les désespoirs d’une huma- nité malade de la mort tandis que son fils perd l’innocence et apprend l’angoisse.

Thomas Bernhard Une enfance à Salzbourg auprès de son grand-père maternel, (1931-1989) au temps du nazisme triomphant, marque le début de l’enfer pour Thomas Bernhard. A la suite de l’Anschluss en mars 1938, il est envoyé dans un centre d’éducation national-socialiste en Allemagne puis placé dans un internat à Salzbourg où il vivra la fin de la guerre. Atteint de tuberculose, Thomas Bernhard est soigné en sanatorium, expérience qu’il inscrira dans sa production littéraire. Il voyage à travers l’Europe, surtout en Italie et en Yougoslavie, puis revient étudier à l’Académie de musique et d’art dramatique de Vienne ainsi qu’au Mozarteum de Salzbourg. Son premier roman «Gel» lui vaut l’obtention de nombreux prix et une reconnaissance internationale. Par la © Erika Schmied suite, Thomas Bernhard se consacre également à des œuvres théâtrales. En 1970, «Une fête pour Boris» remporte un grand succès au Théâtre allemand de Hambourg. Paraît ensuite, entre 1975 et 1982, un cycle de cinq œuvres autobiographiques : «L’origine», «La cave», «Le souffle», «Le froid» et «Un enfant». En 1985, «Le faiseur de théâtre», véritable machine à injures, fera scandale. Mais c’est avec «Heldenplatz», son ultime pièce, que Thomas Bernhard s’attirera le plus d’ennuis en dénonçant une fois encore les vieux démons de son pays : l’hypocrisie et le fanatisme d’une société toujours aux prises avec le national- socialisme. Thomas Bernhard meurt trois mois après la pre- mière. Dans son testament, il interdira toute représentation de ses pièces de théâtre dans son pays natal. Perturbation Du 10 d’après Thomas Bernhard au 22 septembre 2013 Salle 03 Charles Apothéloz

Krystian Lupa Né en 1943 à Jastrzebie Zdroj en Pologne, il étudie les arts gra- phiques à l’Académie des beaux-arts de Cracovie. Il commence sa carrière de metteur en scène à la fin des années 70 au Teatr Norwida de Jelenia Gora, tout en dirigeant quelques productions au Stary Teatr de Cracovie dont il devient le metteur en scène attitré en 1986. Depuis 1983, il enseigne la mise en scène au Conservatoire d’art dramatique de Cracovie.

© DR Influencé par Tadeusz Kantor (son maître, avec le cinéaste Andreï Tarkovski) et grand lecteur de Jung, il développe sa conception du théâtre comme instrument d’exploration et de transgres- sion des frontières de l’individualité. Il monte d’abord les grands dramaturges polonais du XXe siècle : Witkiewicz, Wyspianski, Gombrowicz («Yvonne, princesse de Bourgogne», 1978, «Le mariage», 1984) et conçoit entièrement deux spectacles : «La chambre transparente» (1979) et «Le souper» (1980). En 1985, il crée «Cité de rêve» au Stary Teatr d’après le roman d’Alfred Kubin («L’autre côté»).

Parallèlement à la mise en scène d’œuvres dramatiques, Tchekhov («Les trois sœurs», Festival d’Automne, 1988), Genet, Reza, Schwab («Les présidentes»,1999), Loher («Les relations de Claire», 2003), la littérature romanesque, particulièrement autrichienne, devient son matériau de prédilection. Il adapte et met en scène Musil («Les exaltés», 1988 ; «Esquisses de l’homme sans qualités», 1990), Dostoïevski («Les frères Karamazov», 1988, Odéon-Théâtre de l’Europe, 2000), Rilke («Malte ou le triptyque de l’enfant prodigue», 1991), Bernhard («La plâtrière», 1992 ; «Emmanuel Kant» et «Déjeuner chez Wittgenstein», 1996 ; «Auslöschung-extinction», 2001), Broch («Les somnambules», 1995, Festival d’Automne à Paris, 1998), Boulgakov («Le maître et Marguerite», 2002), Nietzsche et Einar Schleef («Zarathoustra», 2006).

Ses spectacles sont également marqués par un travail singu- lier sur le rythme, temps ralenti dans le déroulement de l’action scénique, souvent concentrée autour de moments de crises. De nombreux prix ont distingué son travail, dont dernièrement, le Prix Europe pour le théâtre (2009). A la suite de «Factory 2», il crée «Persona. Marilyn», «Le corps de Simone» ; «Salle d’attente» en 2011, librement inspiré de «Catégorie 3.1» de Lars Norén au Théâtre Vidy-Lausanne avec la participation de jeunes acteurs fraîchement sortis des écoles supérieures de théâtre (Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande et le Conservatoire national supérieur d’art dramatique). En 2012, il crée à nouveau «La cité du rêve» d’après le roman d’Alfred Kubin «L’autre côté» à l’occasion du Festival d’Automne à Paris. Vers Wanda 04 Un spectacle de Marie Rémond librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film «Wanda» de Barbara Loden

Du 11 au 28 septembre 2013 La Passerelle

Jérémie Kisling © DR

© DR Vers Wanda Du 11 Un spectacle de au 28 septembre 2013 La Passerelle 04 Marie Rémond librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film «Wanda» de Barbara Loden

Création collective et jeu : Age conseillé : Clément Bresson dès 12 ans Sébastien Pouderoux Genre : (Pensionnaire de la théâtre Comédie-Française) Marie Rémond (distribution en cours) Dramaturgie : (distribution en cours) Collaboration artistique : (distribution en cours) Lumière : Marie-Christine Soma Scénographie, costumes : Marie La Rocca Construction décor : Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Mercredi 11.09. 20h00 Jeudi 12.09. 20h00 Vendredi 13.09. 20h30 Samedi 14.09. 20h00 Dimanche 15.09. relâche Lundi 16.09. relâche Mardi 17.09. 20h00 Mercredi 18.09. 20h00 Jeudi 19.09. 20h00 Vendredi 20.09. 20h00 Samedi 21.09. 20h00 Dimanche 22.09. 18h00 Production déléguée : Lundi 23.09. relâche Théâtre Vidy-Lausanne Mardi 24.09. 20h00 Mercredi 25.09. 20h00 Coproduction : Jeudi 26.09. 20h00 Théâtre national de la Colline Vendredi 27.09. 20h00 Samedi 28.09. 20h00 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 11 septembre 2013 Vers Wanda Du 11 Un spectacle de au 28 septembre 2013 La Passerelle 04 Marie Rémond librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film «Wanda» de Barbara Loden

Note d’intention Je découvre Barbara Loden à travers le livre de Nathalie Léger «Supplément à la vie de Barbara Loden». Construit comme une enquête, une recherche, le livre évoque l’actrice à travers son film «Wanda» réalisé sans moyens, dans lequel elle incarne l’héroïne. Il y a d’abord l’errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement bles- sée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l’enquête menée par Nathalie Léger. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d’esquiver ou d’affronter la réalité. Puis, je découvre le film. Le personnage de Wanda est inspiré d’Alma Malone dont Barbara Loden apprend l’existence à travers un fait divers, dans un journal le 27 mars 1960. Alma Malone déserte son foyer pour suivre Mr Ansley qui a déjà fait plusieurs séjours en prison. Le 23 sep- tembre 1959, Mr Ansley kidnappe le directeur d’une banque. Alma est chargée de le suivre dans une voiture jusqu’à la banque, puis de l’at- tendre dans la rue pour assurer leur fuite, mais elle se perd et quand elle arrive à la banque tout a déjà échoué : Mr Ansley a été abattu par la police, elle-même est arrêtée et condamnée à 20 ans de prison. Au procès, elle dira seulement «I’m glad it’s all over» («Je suis heureuse que tout soit fini»). Ce qui fait la spécificité du personnage imaginé et joué par Barbara Loden à partir de cette histoire, c’est sa désertion. Elle se laisse mener, guider par cet homme qui ne lui accorde presque aucune attention, elle est figurante, accompagnatrice et pourtant trouve une forme de justification de son existence. «L’Amérique, dit-elle à Michel Ciment, est un pays où les femmes n’ont d’identité que par l’homme qu’elles trouvent». Il y a bien une révolte silencieuse dans «Wanda» et à travers elle, en Barbara Loden, même si au départ le film fut très mal reçu par les féministes. C’est Marguerite Duras, puis Isabelle Huppert qui initient sa notoriété en France. Quelle sensibilité dans l’apparente banalité du personnage de Wanda nous questionne, nous dérange ? Qu’est-ce que son regard, son atti- tude révèle du monde qui l’entoure ? De quoi sa passivité est-elle un refus ? Qu’est-ce qui nous relie à Barbara Loden et nous pousse à la recréation, à la tentative de raconter encore cette histoire et à faire vivre autrement quelque chose de Wanda ? A partir de différents matériaux d’archives et par un travail d’improvisa- tion, d’écriture et de montage de textes, je souhaite, avec les acteurs, que nous creusions ensemble les questionnements qui animent la rela- tion Barbara/Wanda en convoquant sur le plateau les personnages – réels ou fictifs – qui ont traversé et façonné leurs vies, et ceux qui, aujourd’hui, tentent de décrire ce qu’il leur reste de Wanda. Marie Rémond Vers Wanda Du 11 Un spectacle de au 28 septembre 2013 La Passerelle 04 Marie Rémond librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film «Wanda» de Barbara Loden

Barbara Loden Barbara Loden est une actrice, comédienne et réalisatrice américaine, (1932-1980) épouse du réalisateur Elia Kazan avec qui elle entretient, tout au long de sa vie, une relation particulièrement houleuse. En tant que réalisatrice, on lui doit l’extraordinaire «Wanda», film-réflexion sur le métier d’acteur. La carrière cinématographique de Barbara Loden débute au début des années 50 sur les planches de Broadway. C’est là qu’elle fait la rencontre de sa vie, en la personne d’Elia Kazan avec qui elle formera un des couples les plus singuliers d’Hollywood. Elle participe à l’écriture et aux préparatifs du film de Kazan «L’arrangement» qui retrace leur histoire d’amour, et les relations difficiles de Kazan avec son ex-femme. Elle doit interpréter son propre rôle face à Marlon Brando. Malheureusement le Studio propose de changer le casting et préfère le couple Kirk Douglas-Faye Dunaway (qui vient de remporter un immense succès dans «Bonnie and Clyde»). Kazan s’incline. Cette décision, considérée par l’actrice comme une véritable trahison, va © DR jouer un rôle décisif dans la poursuite de sa carrière. Elle va se libérer de l’emprise de son mari et mettre en place son propre projet de film. C’est ainsi qu’Elia Kazan consent à l’aider et à la soutenir. De ce travail long et douloureux naît, en 1970, un film unique et magnifique «Wanda». L’actrice développe une réflexion sur le métier d’actrice qu’il est impossible de ne pas mettre en parallèle avec sa propre vie. Comme un miroir à double reflet qui renvoie l’image de la Barbara Loden, femme de Elia Kazan, à la Barbara Loden, actrice s’interrogeant sur son métier, sa vie et aussi sur la fonction même du cinéma qui génère des rêves mais aussi des déceptions.

Marie Rémond Formation à l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg (promotion 2007, section jeu). Dans le cadre des ateliers de l’Ecole du TNS, elle travaille avec Jean- Christophe Saïs sur «Roberto Zucco» de Bernard-Marie Koltès, Christophe Rauck sur «Innocence» de Dea Loher, Yann-Joël Collin et Eric Louis sur «TDM3» de Didier-Georges Gabily et Alain Françon sur «Les enfants du soleil» de Maxime Gorki. Dans le cadre des travaux d’élèves du TNS, elle met en scène «La remplaçante» de Thomas Middelton et William Rowley et participe à «Drames de princesses» d’Elfriede Jelinek, mis en scène par Matthieu Roy. Au théâtre, elle joue dans «Sallinger» de Bernard-Marie Koltès, mise en scène d’Erika Von Rosen (2008), dans la reprise de «Drames de prin- © Mario Del Curto cesses» (2008), «Et pourtant ce silence ne pouvait être vide» de Jean Magnan, mise en scène de Michel Cerda (2008), «L’affaire de la rue Lourcine» d’Eugène Labiche, mise en scène de Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma (2010). D’août à décembre 2010, dans le cadre de l’«Ecole des maîtres», elle joue dans «Wonderland» sous la direction de Matthew Lenton à Naples, Rome, Bruxelles, Lisbonne et Reims. Elle met en scène «Dramuscules» de Thomas Bernhard (2003) et «Promenades» de Noëlle Renaude (2006). Les années 05 d’Yvette Théraulaz

Du 1er au 11 octobre 2013 Chapiteau Vidy-L

Yvette Théraulaz © Carole Parodi Les années Du 1er d’Yvette Théraulaz au 11 octobre 2013 Chapiteau Vidy-L 05

Chant : Durée : Yvette Théraulaz 1h30 Piano et arrangements : Age conseillé : Lee Maddeford dès 12 ans Mise en jeu : Genre : Philippe Morand spectacle musical Collaborations artistiques : David Deppierraz Stefania Pinnelli Lumière : Erik Zollikofer Costumes : Olivier Falconnier Administration : Claudine Corbaz Dimanche 6 octobre, la représentation sera précédée d’une cérémonie musicale et de la remise de l’Anneau Hans-Reinhart, la plus haute distinction de la scène théâtrale suisse, à Yvette Théraulaz pour l’année 2013.

A l’issue de son tour de chant, le 11 octobre, Yvette Théraulaz fera une lecture de «La roue de la fortune», monologue de Werner Fritsch traduit par Maurice Taszman. Horaire : 21h Entrée libre

Mardi 01.10. 20h30 Mercredi 02.10. 20h30 Jeudi 03.10. 20h30 Vendredi 04.10. 19h00 Samedi 05.10. 20h30 Dimanche 06.10. 17h00 Production : Lundi 07.10. relâche Compagnie Horizon Mardi 08.10. 20h30 Mercredi 09.10. 20h30 Jeudi 10.10. 20h30 Création au Festival Poésie en arrosoir à Cernier le Vendredi 11.10. 19h00 5 juillet 2013 Les années Du 1er d’Yvette Théraulaz au 11 octobre 2013 Chapiteau Vidy-L 05

Présentation «Les années» c’est l’histoire d’une petite fille qui apprend com- ment se comporter pour être gentille, obéissante et délicieuse. Puis le temps passe, ou nous passons, en tout cas les années filent. Cette petite fille gentille devient une adolescente. Elle a de la chance car mai 68 arrive. Elle se donne corps et âme dans cette révolte. Elle y trouve même sa raison d’être. Elle est pleine d’espoirs et d’utopies : le monde va changer, elle en est per- suadée, elle devient féministe et humaniste. Elle fait du théâtre aussi depuis quelques années. Elle apprend et comprend un peu le monde, elle se politise. Elle lit des poèmes, des livres. Elle écrit des chansons. Ce sera l’occasion dans le spectacle d’évoquer cette période et de rendre hommage au théâtre qui restera avec la chanson sa raison de vivre et de tenir debout. Evidemment il y a l’amour, la rencontre avec les hommes, les délices et les mystères. Et comme la petite fille a toujours été coquine, elle chantera des chansons d’amour légèrement gri- voises, car elles mettent un peu de sel dans l’amour et mai 68 a libéré la sexualité : c’était le moment. Donc «Les années» parle- ront et chanteront les hommes et les ruptures, puis les années continuent de défiler on arrive à 40 ans, 50 ans et on se pose les questions essentielles. Qu’ai-je fait de ma vie ? Suis-je passée à côté ? On ne répondra pas à ces questions mais on se les posera. «Les années» ont une fin : vieillir, mourir. On va s’interroger, on va refuser de vieillir, de mourir, c’est un peu présomptueux alors on va en rire et pourquoi pas imaginer ses funérailles et pour- quoi pas vivre un grand amour et pourquoi pas puisqu’on se rapetisse, élargir l’espace du dedans. «Les années», c’est le chemin d’une vie. «Les années», c’est l’occasion de se révolter contre tout ce qui nous entrave. «Les années» c’est l’occasion de rendre hommage et de remer- cier la vie. Les années Du 1er d’Yvette Théraulaz au 11 octobre 2013 Chapiteau Vidy-L 05

Yvette Théraulaz Théraulaz (Yvette) n.f. inv. Comédienne et chanteuse suisse (Lausanne 1947). Sur scène dès ses 14 ans, mélange de naturel, d’émotion, d’humour, de revendications féministes, elle a marqué par sa personnalité de nombreux rôles dans les théâtres de Suisse, France, Belgique, Allemagne, Pologne, Québec, entremêlant plus d’une centaine de pièces à ses spectacles musicaux. Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la création artistique 1992. Prix de la Comédienne en 2001. «Plan-fixe» réalisé par Jean Mayerat. Petit Larousse 2022, page 1655

© Hélène Tobler

Lee Maddeford Né en 1959 à Anchorage en Alaska (USA) il étudie le cor à pis- tons, le piano et l’improvisation, notamment avec Art Lande et Gary Peacock à la Cornish School of Music de Seattle. Installé à Lausanne depuis 1980, il s’affirme comme musicien- interprète et arrangeur-compositeur. En 1989, avec le violoniste Gil Abravanel, il remporte le premier prix du concours d’arrange- ments de la communauté des radios francophones. Sa musique est mise au service de différents ensembles : Piano Seven, Diatonikachromatik, Sine Nomine, le duo Rogg-Maddeford avec qui il réalise plusieurs disques et part en tournée. En tant qu’ar- rangeur, il réalise la série pour enfants «Sautecroche», écrit par Marie Henchoz, qui connaît un grand succès. Depuis plusieurs années, en tant que compositeur ou interprète, il participe à de nombreux spectacles romands. Il a été nominé © DR aux Molières 2005 pour la musique du spectacle «Créatures», co-écrite avec Alex Bonstein. Trois représentations Hamlet exceptionnelles de William Shakespeare Mise en scène : Thomas Ostermeier

Du 8 au 10 octobre 2013 Salle Charles Apothéloz

© Arno Declair

Tarifs exceptionnels

Plein tarif : 42.–

Tarifs adhérent 13-14, AVS, AI, chômeurs, 16-25 ans, étudiants/ apprentis : 27.–

Billetterie : 021 619 45 45 www.vidy.ch Hamlet Du 8 de William Shakespeare au 10 octobre 2013 Salle Charles Apothéloz

Traduction : Avec : Marius von Mayenburg Urs Jucker Mise en scène : Claudius, Le Fantôme Thomas Ostermeier Lars Eidinger Scénographie : Hamlet Jan Pappelbaum Judith Rosmair Costumes : Gertrud, Ophélie Nina Wetzel Robert Beyer Musique : Polonius, Osrik Nils Ostendorf Sebastian Schwarz Dramaturgie : Horatio, Güldenstern Marius von Mayenburg Stefan Stern Vidéo : Laertes, Rosenkranz Sébastien Dupouey Lumière : © Arno Declair Erich Schneider Durée : Choréographie du combat : environ 2h45 René Lay (sans entracte) Surtitrage : Genre : Uli Menke théâtre

spectacle en allemand surtitré en français

Production : Schaubühne Berlin

Coproduction : Hellenic Festival Athens Festival d’Avignon

Avec le soutien de : Mardi 08.10. 19h00 Loterie Romande Mercredi 09.10. 19h00 Jeudi 10.10. 19h00 Création le 7 juillet 2008 au Festival d’Athènes Hamlet Du 8 de William Shakespeare au 10 octobre 2013 Salle Charles Apothéloz

Présentation La folie gagne Hamlet. Le roi, son père, est mort subitement d’une maladie étrange et sa mère s’est remariée un mois plus tard avec le frère du défunt. Les nuits d’Hamlet sont peuplées de visions : le roi lui affirme qu’il a été empoisonné par son propre frère et lui intime la vengeance. Afin de camoufler ses plans meurtriers, Hamlet décide de passer pour fou, mais il finira par perdre pied. Le monde devient à ses yeux un marécage putride, le désir et la sexualité des abîmes menaçants sont sans fond ; les amis qui l’entourent sont devenus des espions manipulés par son beau-père pour le surveiller, même Ophélie, sa bien-aimée, fait partie du complot. Le vengeur se sent traqué : derrière chaque tenture, derrière chaque rideau se cachent des traîtres. Celui qui se sent ainsi poursuivi le devient réellement et ce qui à l’origine n’était que jeu se transforme en folie véritable au moment crucial où Hamlet se trompe de cible en tuant Polonius, le père d’Ophélie. Sa mère et son beau-père étouffent le meurtre et exilent Hamlet. Les plans de vengeance d’Hamlet s’éloignent ; il semble avoir perdu tout contrôle sur son destin. Ophélie, brisée, se donne la mort. La tentative de son beau-père de le supprimer définitivement offrira à Hamlet la possibilité d’entraîner ses ennemis dans sa perte. Shakespeare décrit la cour danoise comme un système politique corrompu qui deviendra pour Hamlet le labyrinthe de sa paranoïa : meurtres, délations, manipulations et passions dévorantes sont les armes de ce combat pour le pouvoir. Hamlet, incapable de faire siennes les règles machiavéliques de ce jeu d’échec politique, retourne ses pulsions violentes contre lui-même. Sa faculté à analyser le pour et le contre devient un obstacle infranchissable à l’accomplissement de ses desseins. Seul être scrupuleux dans un système qui ne l’est pas, il scellera ainsi son tombeau. Avec ce paradoxe de celui qui doit agir, mais en est incapable, Shakespeare propose une analyse toujours valide du dilemme intellectuel entre la pensée complexe et l’acte politique. Si Shakespeare utilise plus de 20 personnages pour construire un biotope politique, véritable réseau de conflits d’intérêts et d’intrigues qui mèneront son protagoniste à l’échec, seuls 6 comédiens se répartiront les rôles en alternance dans la mise en scène de Thomas Ostermeier. Ainsi l’éloignement croissant de la réalité, la manipulation de la vérité et de l’identité, la perte de repères trouvent échos dans une interprétation qui met au premier plan la stratégie de l’esquive et du double-jeu. Hamlet Du 8 de William Shakespeare au 10 octobre 2013 Salle Charles Apothéloz

Thomas Ostermeier Né en 1968 à Soltau, Thomas Ostermeier termine sa formation de metteur en scène en 1996 à l’Ecole supérieure de théâtre «Ernst Busch» à Berlin. A peine sorti de l’école, son travail de fin d’étude lui vaut déjà la reconnaissance du monde théâtral berlinois et allemand. Moins d’une année plus tard, le Deutsches Theater lui donne accès à l’espace «Die Baracke» qui deviendra le lieu de référence de sa génération. Les trentenaires semblent se reconnaître dans le travail du metteur en scène axé principalement sur le conflit des générations. Les succès se multiplient et mènent Thomas Ostermeier toujours plus loin. En 1999, il devient membre de la direction artistique de la presti- gieuse Schaubühne de Berlin. Depuis les années 2000, Thomas Ostermeier a mis en scène près d’une trentaine de spectacles qui tournent dans le monde entier. En 2004, il est nommé Artiste Associé pour le Festival d’Avignon. Il a reçu de nombreux prix internationaux, notamment le prix européen Nouvelles réalités théâtrales à Taormina (2002) pour © Paolo Pellegrin la pièce «Nora – Maison de poupée», le Prix Nestroy et le Prix Politika en 2003. En 2009, «John Gabriel Borkman» de Henrik Ibsen reçoit le Grand Prix de la Critique de France et «Hamlet» de William Shakespeare est lauréat du Barcelona Critics Prize. En 2009, Thomas Ostermeier est nommé Officier des Arts et des Lettres par le Ministre français de la culture. En mai 2010, il est nommé Président du Haut Conseil culturel franco-allemand et il obtient le Prix de la critique pour «The Cut» de Mark Ravenhill lors du Festival international KONTAKT de Torun (Pologne). En 2011, Thomas Ostermeier a reçu le Lion d’or de la Biennale de Venise pour son œuvre et le prix Friedrich-Luft de la meilleure pièce pour «Mesure pour mesure». Au Chili, sa mise en scène de «Hamlet» a reçu le prix de la critique en tant que meilleure production internationale en 2011 et en Turquie, elle a été couronnée l’année suivante du Prix Honorifique du 18ème Festival international de théâtre d’Istanbul. En mars 2013, il a mis en scène «Les revenants» d’après Ibsen au Théâtre Vidy-Lausanne. Les femmes savantes 06 de Molière

Du 29 octobre au 2 novembre 2013 Salle Charles Apothéloz

© Stephanie Jasmin Les femmes savantes Du 29 octobre de Molière au 2 novembre 2013 Salle 06 Charles Apothéloz

Mise en scène et scénographie : Réalisation des décors : Denis Marleau Boscus Collaboration artistique Directeurs artistiques : et conception vidéo : Denis Marleau Stéphanie Jasmin Stéphanie Jasmin Compositeur : Directrice administrative : Denis Gougeon Suzanne St-Denis Conception des costumes : Directeur de production : Ginette Noiseux Martin Emond Conception des éclairages : Chargée des communications : Marc Parent Françoise Boudreault Création des maquillages Chargée de projets et de © Stephanie Jasmin et coiffures : diffusion : Angelo Barsetti Pauline Bardin Assistance à la mise en scène : Adjointe à l’administration : Martin Emond Joanna Hennequin Direction technique et assistance aux décors : Francis Laporte Avec : Diffusion vidéo : Marie-Eve Beaulieu Pierre Laniel Carl Béchard Assistant aux costumes : Isabeau Blanche Pierre-Guy Lapointe Henri Chassé Consultante mouvement : Cédric Dorier Estelle Clareton François-Xavier Dufour Caméraman : Stefan Glazewski Olivier Schmitt Damien Heinrich Consultante voix/diction : Denis Lavalou Marie-Claude Lefebvre Muriel Legrand Confection des perruques : Sylvie Léonard Rachel Tremblay Christiane Pasquier Accessoiriste : Anouk Looten Confection des accessoires : Durée : Claude Rodrigue 2h Coupeurs : Age conseillé : Amélie Grenier dès 12 ans (coupe femmes) Genre : Vincent Pastena théâtre (coupe hommes) Richard Provost (chapeaux)

Coproduction : Mardi 29.10. 19h00 UBU compagnie de création Les Châteaux de la Drôme Mercredi 30.10. 19h00 Le manège.mons – Centre dramatique Jeudi 31.10. 19h00 Vendredi 01.11. 20h30 Création au Château de Grignan le 28 juin 2012 pendant Les Samedi 02.11. 19h00 Nocturnes de Grignan Les femmes savantes Du 29 octobre de Molière au 2 novembre 2013 Salle 06 Charles Apothéloz

Présentation Le projet a pour origine une invitation qui m’a été lancée par la direction culturelle du château de Grignan dans la Drôme. Un site patrimonial remarquable qui a hébergé de célèbres châtelaines dont la fille de Madame de Sévigné. Celle-ci, grande auteure épistolière, y vécut ses dernières années. Ses nombreuses lettres, que nous avons parcourues, racontent avec beaucoup de détails les mœurs, la vie quotidienne et l’état d’esprit de son siècle, le XVIIe. Et assez naturellement, nos lectures se sont orien- tées vers Molière qui a retenu plus spécifiquement mon attention. Pour deux raisons : d’abord, après «Lear», je voulais enchaîner avec une comédie et, ensuite et surtout, parce que jusque-là je n’avais jamais abordé Molière comme metteur en scène, même si ma toute première expérience théâtrale à seize ans fut «Le médecin volant», où j’ai joué Sganarelle sur les planches d’une salle d’école secondaire… Depuis 1987, se tient donc à Grignan un événement culturel durant tout l’été qui s’appelle «Les fêtes nocturnes» où pendant deux mois est présentée une œuvre classique sur une scène en plein air devant la façade renaissance du château qui surplombe cette belle région provençale. Après une visite du site, je me suis projeté sans hésitation dans cette aventure qui m’a déplacé ailleurs, puisque c’est le premier théâtre d’été qu’UBU a vécu sur une aussi longue période, exception faite du Festival d’Avignon où nous avons déjà présenté six de nos créations. Denis Marleau Les femmes savantes Du 29 octobre de Molière au 2 novembre 2013 Salle 06 Charles Apothéloz

Denis Marleau La rigueur de sa vision, la précision de son travail formel, l’intel- ligence de son regard sur les textes font de Denis Marleau l’un des créateurs majeurs de notre scène théâtrale. De José Pliya à Maurice Maeterlinck, en passant par Frank Wedekind («Lulu», au TNM), ce metteur en scène, scénographe et adaptateur creuse une démarche artistique à la fois exigeante et personnelle. Au fil d’une quarantaine de spectacles, il a remporté de nombreux prix et distinctions. Cofondateur et directeur artistique de la compa- gnie UBU, il a aussi été directeur artistique du Théâtre français au Centre national des arts à Ottawa de 2000 à 2007, année où il monte pour la première fois un Shakespeare, «Othello». Un des grands ambassadeurs du théâtre québécois à l’étranger, il est © Stephanie Jasmin un habitué des scènes européennes. Le Festival d’Avignon l’a invité à six reprises, lui offrant même, en 1997, la Cour d’honneur du Palais des Papes («Nathan le Sage»). Au printemps 2011, il est devenu le premier metteur en scène québécois à diriger une pièce, «Agamemnon» de Sénèque, à la vénérable institution de la Comédie-Française.

Depuis 2002, Denis Marleau partage la direction de la compa- gnie avec Stéphanie Jasmin. Formée notamment à l’Ecole du Louvre, cette historienne de l’art et diplômée en réalisation ciné- matographique y collabore en tant que conseillère dramatur- gique et artistique, ainsi que conceptrice de la vidéo. Travaillant en étroite symbiose, les deux artistes ont signé ensemble la mise en scène d’un opéra «Le château de Barbe-Bleue» en 2007 au Grand Théâtre de Genève, «Jackie» d’Elfriede Jelinek et «Le der- nier feu» de Dea Loher. A l’été 2011, ils ont également conçu les projections audiovisuelles qui animaient une trentaine de manne- quins dans la grande exposition «La planète mode de Jean-Paul Gaultier» au Musée des beaux-arts de Montréal. Ils mettaient ainsi à profit une étonnante expertise technologique, dévelop- pée notamment dans «Les aveugles» et «Une fête pour Boris». Fortement nourrie par les arts visuels, leur démarche déborde des limites du théâtre. Marie Labrecque, «L’Emporte-pièces 4, Le programme annuel du Théâtre du Nouveau Monde», Montréal, saison 2011-2012, p. 86 La Dérive des continents 07 de Philippe Saire

Du 29 octobre au 17 novembre 2013 Salle René Gonzalez

Philippe Saire © Claude Dussex La Dérive des continents Du 29 octobre de Philippe Saire au 17 novembre 2013 Salle René Gonzalez 07

Chorégraphie : Avec : Philippe Saire Philippe Chosson En collaboration avec les Christian Geffroy Schlittler interprètes : Philippe Saire Philippe Chosson Stéphane Vecchione Christian Geffroy Schlittler Philippe Saire Stéphane Vecchione Age conseillé : Texte : dès 14 ans Antoinette Rychner Genre : Consultant : théâtre en mouvement Roberto Fratini Serafide Musique : Stéphane Vecchione Lumière : Yan Godat Création costumes : Isa Boucharlat Accessoiriste : Adrien Moretti Direction technique : Yann Serez Assistante de production : Nora Steinig

Production : Mardi 29.10. 19h30 Compagnie Philippe Saire Mercredi 30.10. 19h30 Jeudi 31.10. 19h30 Coproduction : Vendredi 01.11. 19h30 Théâtre Vidy-Lausanne Samedi 02.11. 19h30 Dimanche 03.11. relâche Avec le soutien de : Lundi 04.11. relâche far° festival des arts vivants Nyon Mardi 05.11. 19h30 Ville de Lausanne Mercredi 06.11. 19h30 Etat de Vaud Jeudi 07.11. 19h30 Pro Helvetia Vendredi 08.11. 19h30 Loterie Romande Samedi 09.11. 19h30 Fondation de Famille Sandoz Dimanche 10.11. 18h30 Pour-cent culturel Migros Lundi 11.11. relâche Ernst Göhner Stiftung Mardi 12.11. 19h30 Sophie und Karl Binding Stiftung Mercredi 13.11. 19h30 Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA) Jeudi 14.11. 19h30 Sixt Vendredi 15.11. 19h30 Samedi 16.11. 19h30 Création au far° festival des arts vivants Nyon le 7 août Dimanche 17.11. 18h30 2013 La Dérive des continents Du 29 octobre de Philippe Saire au 17 novembre 2013 Salle René Gonzalez 07

Présentation «La Dérive des continents», pièce de Philippe Saire pour quatre interprètes, point de convergence entre la danse contemporaine et le théâtre. Toujours prêt à questionner sa pratique, le chorégraphe Philippe Saire part, dans sa création 2013, à la recherche de nouvelles formes, à la croisée entre mouvement et texte. Il a demandé à l’auteure Antoinette Rychner de le rejoindre dans cette envie et d’écrire un texte original pour le spectacle. Les deux artistes s’appuient sur L’«Odyssée» d’Homère et l’adaptent de manière libre en tirant des fragments du mythe. Ils font entrer en résonance les valeurs de la Grèce antique et nos préoccupations actuelles. Qu’en est-il aujourd’hui du destin, de la croyance aux puissances divines, ou de l’héroïsme qui pouvait rendre sa propre vie négli- geable ? Pour Philippe Saire, le premier choc scénique a été le théâtre, avant même la danse. Il y est resté attaché et on en trouve des traces dans plusieurs de ses créations. Dans son travail régulier à la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande, il pousse les étudiants et étudiantes à aborder physiquement les textes pour mieux les interpréter et élabore des pistes de mise en scène singulières. Avec cette nouvelle création, le chorégraphe prend le texte à bras le corps et le met au centre du spectacle. Antoinette Rychner, accoutumée à l’écriture théâtrale et plusieurs fois primée, pas- sionnée de théâtre performatif, est prête à malmener les codes classiques du genre : elle fait évoluer son texte au fil de la créa- tion chorégraphique et laisse la place aux danseurs lorsque la parole est superflue. Une manière de «partager la responsabilité du sens». C’est suite à la proposition d’une carte blanche à Philippe Saire par Véronique Ferrero Delacoste du far° festival des arts vivants Nyon que les deux artistes se sont lancés dans l’aventure. «La Dérive des continents» y sera créé les 7 et 8 août 2013. La Dérive des continents Du 29 octobre de Philippe Saire au 17 novembre 2013 Salle René Gonzalez 07

Philippe Saire Philippe Saire est né en 1957 en Algérie, où il passe les cinq pre- mières années de sa vie. Etabli à Lausanne, il se forme en danse contemporaine et suit des stages à l’étranger. En 1986, il crée sa propre compagnie dans la région lausannoise et développe son travail de création qui contribue activement à l’essor de la danse contemporaine à travers toute la Suisse. En 1995, la Compagnie Philippe Saire inaugure son lieu de tra- vail et de création, le Théâtre Sévelin 36. Ce lieu est entièrement consacré à la danse contemporaine, il contribue à la circulation d’œuvres à dimension internationale, tout en programmant des compagnies locales dont il favorise l’émergence. © Claude Dussex En 1998, Philippe Saire obtient le Grand Prix de la Fondation vau- doise pour la promotion et la création artistiques. Cette même année, il est également lauréat du Prix d’auteur du Conseil géné- ral de Seine-Saint-Denis (France), aux VIe Rencontres chorégra- phiques internationales pour «Etude sur la légèreté». En 2004, Philippe Saire reçoit le Prix suisse de danse et de chorégraphie décerné par ProTanz, Zurich. Dès 2003, Philippe Saire enseigne le mouvement à la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande, activité ayant donné lieu à deux ateliers publics. Il a par ailleurs collaboré à plusieurs mises en scène de théâtre et d’Opéra, notamment celles de Marcel Bozonnet, Jean-Yves Ruf et Yves Beaunesne. La Compagnie Philippe Saire compte à ce jour 28 spectacles, plus de 1000 représentations dans 160 villes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique. Elle se produit également régulièrement dans des expositions, des galeries d’art, des jardins, des espaces urbains et d’autres lieux extérieurs à la scène. Conduit de 2002 à 2012, le projet «Cartographies», mêlant per- formances en ville de Lausanne et création vidéo, témoigne de cette envie de sortir la danse des murs du théâtre. Les 11 choré- graphies «in situ», filmées par 9 réalisateurs romands dont Lionel Baier, Fernand Melgar, Bruno Deville et Pierre-Yves Borgeaud, sont sorties cette année sous la forme d’un DVD-collection. La Dérive des continents Du 29 octobre de Philippe Saire au 17 novembre 2013 Salle René Gonzalez 07

Antoinette Rychner Ses premiers pas dans la littérature, la Neuchâteloise Antoinette Rychner (1979) les fait en gagnant le prix PIJA de la nouvelle en 1999. Elle se lance ensuite le défi du théâtre : après une formation de technicienne du spectacle et plusieurs années d’activité profes- sionnelle dans ce domaine, elle écrit en parallèle une première pièce, «La vie pour rire», mise en scène en 2006 par Robert Sandoz. C’est vers une écriture plus variée qu’elle se tourne en s’inscri- vant à l’Institut littéraire suisse dont elle sort diplômée en 2009. Dès lors, sa plume s’aventure tout à la fois dans les mots de la fiction ou de la poésie, du théâtre ou de la critique. Des nou- velles sont publiées dans des recueils collectifs («A la recherche de l’utopie», Editions Campiche), magazines (Prix Profil 2007) ou

© Guillaume Perret mises en onde (Espace 2). D’un autre côté, une deuxième pièce «L’enfant, mode d’emploi» est produite en 2009 au CCN et une autre «Cooking Mama» est publiée aux éditions Lansman. En 2010, paraît son premier recueil «Petite collection d’instants- fossiles» : des textes brefs dans lesquels des instants-clés sont illuminés par une écriture douce, drôle et équilibrée. Curieuse de nouvelles formes de créations, Antoinette a parti- cipé au projet «Zone d’écriture» au Théâtre du Grütli à Genève durant la saison 2010-2011, ainsi qu’à plusieurs expériences d’écriture de plateau avec les metteurs en scène Vincent Brayer et Ludovic Chazaud. Elle fait partie des quatre boursiers de «Textes-en-scène», une action pour l’écriture théâtrale soute- nue par la SSA, Pro Helvetia et le Pour-cent culturel Migros. Antoinette Rychner a reçu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles L’inédit théâtre pour sa pièce «De mémoire d’esto- mac» (2011). Après s’être isolée un mois sur une île de Bretagne en 2011, elle continue à expérimenter les lieux d’écriture en 2012 en tant qu’auteure en résidence à Berlin. Sa pièce «Intimité Data Storage» a été publiée aux Editions Les Solitaires Intempestifs en février 2013. Staying Alive 08 Une création originale d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Du 30 octobre au 24 novembre 2013 La Passerelle

© Nelly Rodriguez Staying Alive Du 30 octobre Une création originale au 24 novembre 2013 La Passerelle 08 d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Texte et mise en scène : Avec : Antonio Buil Antonio Buil Delphine Lanza Paola Pagani Paola Pagani Dorian Rossel Scénographie : Durée : Sibylle Kössler environ 1h Dramaturgie : Age conseillé : Carine Corajoud dès 12 ans Accessoires : Genre : Mathieu Dorsaz comédie biographique Régie plateau, régie générale : Felix Dorsaz Attachée de production : Muriel Maggos

Mercredi 30.10. 20h00 Jeudi 31.10. 20h00 Vendredi 01.11. 20h00 Samedi 02.11. 20h00 Dimanche 03.11. relâche Lundi 04.11. relâche Mardi 05.11. 20h00 Mercredi 06.11. 20h00 Jeudi 07.11. 20h00 Production déléguée : Vendredi 08.11. 20h00 Teatro Due Punti Samedi 09.11. 20h00 Dimanche 10.11. 18h00 Coproduction : Lundi 11.11. relâche Théâtre Vidy-Lausanne Mardi 12.11. 20h00 Théâtre du Loup Genève Mercredi 13.11. 20h00 STT (Super Trop Top) Jeudi 14.11. 20h00 Vendredi 15.11. 20h00 Avec le soutien de : Samedi 16.11. 20h00 Département de l’instruction publique de l’Etat de Dimanche 17.11. 18h00 Genève Lundi 18.11. relâche Ville de Genève Mardi 19.11. 20h00 Ville de Lausanne Mercredi 20.11. 20h00 Loterie Romande Jeudi 21.11. 20h00 Prohelvetia Vendredi 22.11. 20h00 Fonds Intermittents Genève Samedi 23.11. 20h00 Dimanche 24.11. 18h00 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 30 octobre 2013 Staying Alive Du 30 octobre Une création originale au 24 novembre 2013 La Passerelle 08 d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Présentation Une cuisine. Dans cet espace fermé, un couple – aussi extra- ordinaire et aussi banal que n’importe quel couple – vit depuis toujours au rythme des gestes quotidiens. Jour après jour, sai- son après saison, l’homme et la femme exécutent rituellement les mêmes mouvements. Seul un troisième personnage vient interférer avec ce huis clos : la radio. Elle apporte en direct les nouvelles du monde extérieur. Un jour, le drame surgit : l’un des deux partenaires disparaît. Comment cette soudaine absence viendra-t-elle bousculer la routine ? Et si la routine était plus puissante que l’absence ? Pourrait-elle créer le phénomène de fantôme ? Un spectacle qui observe avec délicatesse et malice l’émerveil- lement du quotidien et la peur de l’inconnu. Un regard poétique sur le fonctionnement du couple comme particule élémentaire et représentative de la société.

Compagnie Due Punti Voilà plus de dix ans que le Teatro Due Punti est né de la ren- contre de Paola Pagani et Antonio Buil. C’était en 1998. Ils se sont vus, ils se sont reconnus. Et depuis, le duo prodigue a signé onze spectacles où s’affiche avec générosité leur univers inven- tif, tricoté de mille trouvailles et d’une drôlerie qui fait chavirer l’émotion. Le public les applaudit, la presse les salue et la poé- sie s’invite à chaque création avec une nonchalance loufoque et facétieuse. «Staying Alive» sera leur douzième production.

Antonio Buil Né en Espagne en 1964 et établi à Genève, c’est dans son pays d’origine, à Saragosse, qu’Antonio Buil se forme au théâtre. Il partage sa carrière entre cinéma et théâtre et joue en français, en espagnol ainsi qu’en italien. En Espagne, il est l’un des membres fondateurs de la Compagnie Teatro Tabanque avec Antonio Malonda. Dans les années 1980, il s’associe au groupe Imagen 3 dirigé par Albacete, avant de rejoindre le Teatro Poraiso, au Pays basque, une compagnie qui développe un travail pédagogique dans les écoles et crée des spectacles pour le jeune public. Il s’installe en Suisse en 1989 et étudie à l’Ecole Dimitri, au Tessin. Avec Gabriel Alvarez et une © DR équipe de comédiens internationaux, il fonde le CITA (Centre international du travail de l’acteur). Ils y invitent des artistes et enseignants issus d’autres disciplines comme la danse, le chant, le masque et créent des spectacles en Aragon (Espagne). Staying Alive Du 30 octobre Une création originale au 24 novembre 2013 La Passerelle 08 d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Antonio Buil En 1998, il fonde le Teatro Due Punti avec Paola Pagani. (suite) En dehors de ses créations avec Due Punti, il collabore avec des metteurs en scène tels que Omar Porras, Patrick Mohr, Oskar Gómez Mata, Robert Bouvier, Guillermo Bothello, Gabriel Alvarez, Marcela San Pedro, Lluis Pasqual, Antonio Malonda. Et joue dans le monde entier, autant en France, en Espagne, en Italie, en Hollande qu’en Colombie, à Cuba, en Equateur et au Costa Rica. Au cinéma, il reçoit le Prix d’interprétation du Cinéma suisse en 2010 pour son rôle dans «Cœur animal», un long métrage de Séverine Cornamusaz d’après le roman de Noëlle Revaz. Il tra- vaille également sous la direction de Greg Zglinski («Tout un hiver sans feu»), Laurent Nègre («Fragile»), Fabrice Gasser («Motel»), Patricia Plattner, Pierre Maillard, Pascal Magnin, Jacques Malaterre, Antoine Plantevin. Il tient des rôles importants dans plusieurs films d’Alberto Rondalli («Garibaldi in America», 2008 ; «Dervis», 2001 ; «Padre Pio da Pietralcina», 1997).

Delphine Lanza Née à Annecy en 1972, Delphine Lanza se fait d’abord remarquer comme comédienne, tant au théâtre qu’au cinéma. Elle joue pro- fessionnellement depuis ses 17 ans, principalement en Suisse. Au cinéma : elle travaille avec Claude Goretta, Michel Deville, François-Christophe Marzal, Pierre Maillard, Nicolas Wadimoff, Denis Rabaglia, Jacob Berger, Nicole Borgeat et David Chidlow. Elle a reçu le Prix d’interprétation féminine du Cinéma suisse pour son rôle dans «Attention aux chiens» (1999) de François- Christophe Marzal. C’est avec Nicole Borgeat qu’elle développe son goût pour la dramaturgie et la structure des histoires. Elle coécrit plusieurs scénarios de moyens et de longs-métrages, et intervient également comme «script doctor».

© DR Au théâtre : elle collabore entre autres avec Mathias Langhoff, Patrice Kerbrat, Rezo Gabriaze, Andrea Novicov, Christian Geffroy Schlittler, Robert Sandoz et, depuis dix ans, dans tous les spectacles de Dorian Rossel. Avec lui, en plus du jeu, elle développe une activité de scénographe qu’elle nourrit de son savoir-faire d’artiste peintre. Elle signe également des mises en scène et dirige tous les spectacles musicaux d’Odile Wieder. En collaboration avec Dorian Rossel, elle participe aux stages de formation professionnelle et enseigne la direction d’acteur et le jeu à la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande. Le travail pictural de Delphine Lanza a été exposé à Annecy et à Genève. Staying Alive Du 30 octobre Une création originale au 24 novembre 2013 La Passerelle 08 d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Paola Pagani D’origine italienne, Paola Pagani étudie le théâtre à Paris, à l’Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq. C’est là qu’elle découvre, en 1988, la Compagnie de l’atelier international de l’acteur dirigé par le metteur en scène Habib Naghmouchi. Elle participe avec lui au Festival d’Avignon. Son intérêt pour l’art de l’acteur s’affirme lors de son séjour au Workcenter de Grotowski à Pontedera, en Italie, de 1988 à 1991. Etablie à Genève depuis 1993, elle joue sous la direction de Dorian Rossel («Gloire et beauté»), Oskar Gomez Mata («¡ Ubu !»), Omar Porras («La visite de la vieille dame», «Othello»), Patrick Mohr («La cantate des berceuses», «Le songe d’une nuit d’été», «Sortir de l’ombre»), Kyllie Walters («Hollywood Angst», «Greenhouse Infect»), © Erika Irmler Geneviève Guhl («Medusa», «Joyeux Noël»), Anne Courel («Sur le fil»). En 1998, elle fonde le Teatro Due Punti avec Antonio Buil. Deux ans plus tard, elle obtient le diplôme de la méthode Feldenkrais, une pédagogie basée sur la prise de conscience du mouvement. L’année suivante, elle signe sa première créa- tion avec Pierre Mifsud : «Les arbres sous-marins» de Célia Houdart (Théâtre de l’Usine et Festival de la Bâtie-Genève). Leur collaboration se poursuit avec «Le bal des mouches» (Théâtre Saint-Gervais, Genève, 2003) et «Opération Vega» de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène de André Steiger (2007). Elle signe la dramaturgie des spectacles du danseur et chorégraphe Jozef Trefeli, «In-fi-ni-te-si-mal» et «OOOrpheus». En 2008, elle met en scène «Dans les buissons qui cachent» et «Mon petit doigt a dit» pour la conteuse et comédienne Lorette Anderson. Staying Alive Du 30 octobre Une création originale au 24 novembre 2013 La Passerelle 08 d’Antonio Buil, Delphine Lanza, Paola Pagani et Dorian Rossel

Dorian Rossel Né en 1975 à Zurich, Dorian Rossel sort diplômé de l’Ecole Serge Martin à Genève en 1996. Avec le Collectif Demain on change de nom (1999–2004), il cosigne différentes créations qui mêlent danse, performance et théâtre. En 2003, il fonde la Cie STT (Super Trop Top). Ses productions s’échafaudent au Théâtre de l’Usine à Genève, à l’Arsenic de Lausanne et à Château Rouge, Annemasse. Artiste Associé à la Comédie de Genève de 2008 à 2011, il y crée «Quartier lointain» de Jirô Taniguchi et «Soupçons» d’après le documentaire de Jean-Xavier de Lestrade. En sep- tembre 2010, il monte «La tempête» de Shakespeare en version tout public dès 8 ans au théâtre Am Stram Gram, Genève. Sa rencontre avec René Gonzalez est déterminante : il lui propose © Jelena Barraud d’être Compagnon du bord de l’eau au Théâtre Vidy-Lausanne et devient ainsi un véritable partenaire de la Cie STT. Ensemble, ils produisent et tournent «Soupçons», «L’usage du monde» d’après Nicolas Bouvier, «Quartier lointain». Durant toute la saison 2011- 2012, «Quartier lointain» sillonne la Suisse et la France. Dans le cadre d’un projet de médiation et de pédagogie, il monte à Genève «L’avare dans les classes» d’après Molière. A l’automne 2012, la Cie STT entame une résidence au Forum Meyrin avec la création de «Cosmos» (La Bâtie-Festival de Genève, Théâtre Vidy-Lausanne et en tournée). Dorian Rossel donne des stages de formation professionnelle notamment à la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande. «L’usage du monde» et «Quartier lointain» ont donné lieu à de nombreuses représen- tations en tournée en 2012-2013. Le triomphe de l’amour 09 de Marivaux

Du 5 au 17 novembre 2013 Salle Charles Apothéloz

© Mario Del Curto Le triomphe de l’amour Du 5 de Marivaux au 17 novembre 2013 Salle 09 Charles Apothéloz

Mise en scène et Avec : scénographie : Julien Alembik Galin Stoev Laurent Caron Costumes : François Clavier Bjanka Adžić Ursulov Yann Lheureux Musique originale : Nicolas Maury Sacha Carlson Pierre Moure Lumière : Airy Routier Elsa Revol Assistanat à la scénographie : Durée : Delphine Brouard 2h Assistant à la mise en Age conseillé : scène : dès 14 ans Jules Audry Genre : Construction décor : comédie dramatique Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Mardi 05.11. 19h00 Mercredi 06.11. 19h00 Jeudi 07.11. 19h00 Vendredi 08.11. 20h30 Samedi 09.11. 19h00 Production déléguée : Dimanche 10.11. 17h30 Théâtre Vidy-Lausanne Lundi 11.11. relâche Mardi 12.11. 19h00 Coproduction : Mercredi 13.11. 19h00 Théâtre de la Place, Liège Jeudi 14.11. 19h00 TGP – CDN de Saint-Denis Vendredi 15.11. 20h30 Fingerprint Asbl – Compagnie Galin Stoev Samedi 16.11. 19h00 Dimanche 17.11. 17h30 Création au TGP Saint-Denis le 30 septembre 2013 Le triomphe de l’amour Du 5 de Marivaux au 17 novembre 2013 Salle 09 Charles Apothéloz

Présentation A mon avis, ce texte de Marivaux se structure de manière quasi mathématique, en suivant les règles de l’architecture classique. D’une part, l’intrigue se déroule dans un jardin à la française où les lignes de déplacements stratégiques des différents person- nages sont aussi symétriques que les allées du jardin. D’autre part, le plan manigancé par la jeune princesse est tout aussi cohérent que minutieusement préparé : elle doit vaincre la résis- tance de ses deux ennemis politiques et idéologiques, et en même temps, par la ruse et le travestissement, elle doit gagner le cœur d’Agis. Or le texte de Marivaux s’emploie précisément à montrer comment un élément irrationnel surgit forcément au cœur de ce dispositif apparemment sans faille. Bien plus, il montre comment l’irrationnel habite toujours la rationalité, dans la mesure où c’est par là seulement qu’elle peut trouver son sens : il s’agit du sentiment amoureux, avec sa nature anarchique et dangereuse. En effet, tout ce qu’on voit dans la progression de l’intrigue, c’est comment cet élément irrationnel déclenche un processus organique de modification de la structure rationnelle. C’est ce même processus qui transforme le jardin à la française en un parc anglais ! Et c’est aussi ce même processus qui peut transformer la pensée cartésienne – le triomphe de la raison au siècle dit des Lumières – en un délire romantique. Par là, on com- prend aussi que l’intrigue de Marivaux et sa structure formelle ne sont que faussement prévisibles. Bien sûr, l’histoire se termine par un véritable happy end que chacun attendait. Cependant, derrière cette forme apparemment limpide reste la vive et sou- vent douloureuse expérience de la rencontre qui échappe à toute classification formelle. Dans la nature mystérieuse de cette expérience, se cachent un secret et un vertige. En ce sens, le schéma bien structuré et explicable de l’intrigue s’accompagne d’un fleuve parallèle d’événements émotionnels, dont la nature est ambivalente, et de ce fait, profondément inquiétante. Dans sa quête pour le cœur d’Agis, la princesse parvient à embarquer tous les personnages – femmes et hommes. Mais pour avancer, elle se voit contrainte de mettre en jeu sa propre identité : plus le sentiment amoureux grandit chez ceux qu’elle rencontre, plus son identité s’érode et acquiert des traits quasi- schizophréniques. Son trouble d’identité est le prix à payer pour aller jusqu’au bout de sa quête amoureuse : est-elle une princesse, un jeune étudiant en philosophie, ou une certaine Aspasie ? Est-elle la maîtresse souveraine de cette conspiration, ou bien elle-même victime de cette immense machination ? Je souhaite explorer une situation de jeu théâtral dans laquelle on se retrouve non seulement avec l’identité de quelqu’un d’autre, mais aussi dans le corps de quelqu’un d’autre et propose donc un parti pris issu du théâtre élisabethain avec une distribution uniquement masculine. Galin Stoev Le triomphe de l’amour Du 5 de Marivaux au 17 novembre 2013 Salle 09 Charles Apothéloz

Galin Stoev Né en Bulgarie en 1969 où il entame sa carrière de metteur en scène, il réside aujourd’hui entre Bruxelles, Paris et Sofia. Diplômé de l’Académie nationale des arts du théâtre et du cinéma, il travaille dès 1991 comme metteur en scène et comédien, créant nombre de spectacles, notamment au Théâtre national. Il commence par mettre en scène des auteurs classiques (Corneille, Strindberg, Shakespeare, Eschyle, Büchner, Brecht, Musset…), pour s’ouvrir peu à peu au répertoire contemporain (Mishima, Harold Pinter, Tom Stoppard, Philip Ridley…). Ses débuts remarqués le mènent en divers lieux d’Europe et du monde (Londres, Leeds, Bochum, Stuttgart, Moscou, Buenos Aires…) où il signe plusieurs mises en scène. Il enseigne par ailleurs au Saint Martin’s College of Art and Design de Londres, à l’Arden School de Manchester ainsi qu’aux conservatoires nationaux de Ljubljana et de Sofia. Au centre de ses expériences déterminantes figurent sa rencontre et son amitié avec Ivan Viripaev. En 2002, il met en scène la première pièce de l’auteur russe, «Les rêves», présentée au Festival international de Varna. Vient © Marie-Françoise Plissart ensuite la version bulgare d’«Oxygène». Invité à Bruxelles en 2002, à l’occasion du Festival Europalia Bulgarie, il fait la rencontre de comédiens francophones, avec qui il monte plusieurs projets, notamment la version francophone de «Oxygène», qui tournera pendant cinq ans en Europe et en Amérique. En 2005, il crée sa propre compagnie, Fingerprint, avec laquelle il crée «Genèse n°2», présentée au 61e Festival d’Avignon, ainsi qu’à Rome, Bruxelles, Paris et Ottawa. Il collabore plusieurs fois avec le compositeur Oscar Strasnoy, notamment pour la création mondiale de son opéra «Geschichte» présenté au Theaterhause de Stuttgart ainsi qu’au Teatro Colon à Buenos Aires. En 2007, à la Comédie-Française, il met en scène «La Festa», création française de la pièce de Spiro Scimone. En 2008, il poursuit sa collaboration avec les Comédiens-Français et crée «Douce vengeance et autres sketches» d’Hanokh Levin, ainsi que «L’illusion comique» de Pierre Corneille. Il retourne régulièrement en Bulgarie où il collabore avec la jeune auteure Yana Borissova, dont il a mis en scène «Petite pièce pour une chambre d’enfant» (Editions Théâtrales) et «Rose is a rose is a rose» (Prix 2009 du meilleur spectacle, du meilleur texte et de la meilleure mise en scène en Bulgarie). En 2010, il crée «La vie est un songe» de Calderón de la Barca au Théâtre de la Place de Liège dans le cadre du programme européen Prospero, spectacle également présenté au Emilia Romagna Teatro de Modène, au Théâtre national de Bretagne, à la Comédie de Genève et au Festival international de théâtre à Varna. En 2011, il monte «Danse Delhi» (création française de la dernière pièce d’Ivan Viripaev) au Théâtre national de la Colline. Oh, mon doux pays 10 Projet théâtral conçu par Corinne Jaber autour de la Syrie

Du 12 au 28 novembre 2013 Chapiteau Vidy-L

Corinne Jaber © Joël David Oh, mon doux pays Du 12 Projet théâtral conçu au 28 novembre 2013 Chapiteau Vidy-L 10 par Corinne Jaber autour de la Syrie

Conception et adaptation : Avec : Corinne Jaber Corinne Jaber Khaled al Jaramani (oud)

Durée : environ 1h Age conseillé : dès 12 ans Genre : monologue avec un musicien

Mardi 12.11. 20h30 Mercredi 13.11. 20h30 Jeudi 14.11. 20h30 Vendredi 15.11. 19h00 Samedi 16.11. 20h30 Dimanche 17.11. relâche Lundi 18.11. relâche Mardi 19.11. 20h30 Mercredi 20.11. 20h30 Jeudi 21.11. 20h30 Vendredi 22.11. 19h00 Production : Samedi 23.11. 20h30 Théâtre Vidy-Lausanne Dimanche 24.11. 17h00 Lundi 25.11. relâche Coproduction : Mardi 26.11. 20h30 Le Cerceau Mercredi 27.11. 20h30 Jeudi 28.11. 20h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 12 novembre 2013 Oh, mon doux pays Du 12 Projet théâtral conçu au 28 novembre 2013 Chapiteau Vidy-L 10 par Corinne Jaber autour de la Syrie

Présentation Avec cette petite forme théâtrale, il s’agit de partir à la recherche de la liberté volée inspirée par Nizar Qabbani.

Je souhaite évoquer autrement la résistance, le courage et la foi d’un peuple. Autrement que l’exposition des innombrables atrocités dont les médias nous abreuvent au-delà de la limite du supportable. Pour parler de la vie, de cette vie qui continue envers et malgré tout, de la vie de ceux qui se battent et résistent, de la férocité de leur espoir, de la force débordante de leur humour et de leur joie souvent proche de l’extase. Enfin aussi évoquer l’absurdité tragique de l’actualité syrienne. Cet état ubuesque dont le président fait de grands discours dans la belle et moderne salle de l’Opéra de Damas pour un public payé pour le soutenir… Cet état dans lequel la femme du président manifeste son soutien à l’équipe syrienne de badmin- ton en arborant un t-shirt sur lequel on peut lire «Toi, mon doux pays ».

Mes sources d’inspiration sont entre autres le livre de Samar Yazbek, «Feux croisés», et «La coquille» de Mustapha Khalife ainsi qu’une multitude de témoignages et de récits.

Je ferai aussi un voyage au cours duquel j’irai à la rencontre des réfugiés syriens dans les camps de Beyrouth et Amman. Corinne Jaber Oh, mon doux pays Du 12 Projet théâtral conçu au 28 novembre 2013 Chapiteau Vidy-L 10 par Corinne Jaber autour de la Syrie

Corinne Jaber Née à Munich de parents germano-syriens, Corinne Jaber est une comédienne trilingue jouant indifféremment en anglais, français ou allemand. Elle mène une carrière internationale aux multiples facettes : en 1987, elle joue dans «Le Mahâbhârata» mis en scène par Peter Brook en tournée mondiale. Elle joue également, entre autres, dans «Une bête sur la lune» de Richard Kalinoski, mise en scène d’Irina Brook (en anglais à Londres en 1998 et en français, ce qui lui vaut le Molière de la comé- dienne en 2001), «Henry VIII» mise en scène de Greg Thompson pour La Royal Shakespeare Company (2006), «Jeux doubles» de Cristina Commencini mise en scène de Claudia Stavisky à © Joel David Lyon, Aubervilliers ainsi qu’en tournée en France et en Suisse (2007/2009), «La femme silencieuse» d’Esther Rothenberg mise en scène de Pascal Elso (2011) et dans «Ithaque» de Botho Strauss mise en scène de Louis Martinelli à Toulon et Grenoble. En 2008, elle met en scène «Sœurs», pièce de théâtre élaborée par Fabrice Melquiot après deux années d’écriture collégiale avec des actrices afghanes, représentée à Kaboul, au centre culturel français puis lors du Ve Festival national du Théâtre afghan. Elle a également mis en scène «La comédie des erreurs» au Théatre du Globe à Londres dans le cadre de le festival Globe to Globe 2012. Enfin au cinéma elle joue dans «Le Mahâbhârata» de Peter Brook, «Immortel (ad Vitam)» d’Enki Bilal (2004) et «Hier encore» de Rima Samman (2006). Ménélas rebétiko rapsodie 11 de Simon Abkarian

Du 27 novembre au 1er décembre 2013 Salle Charles Apothéloz

© Antoine Agoudjian Ménélas rebétiko rapsodie Du 27 novembre de Simon Abkarian au 1er décembre 2013 Salle 11 Charles Apothéloz

Mise en scène : Avec : Simon Abkarian Simon Abkarian Collaboration artistique : Grigoris Vasilas Natasha Koutroumpa (chant et bouzouki) Catherine Schaub- Kostas Tsekouras Abkarian (guitare) Création Lumière : Jean-Michel Bauer Durée : 1h10 Age conseillé : dès 12 ans Genre : théâtre avec de la musique live

Production : Les Métamorphoses Singulières Le Grand Parquet Tera

Avec l’aide de : SPEDIDAM

Avec le soutien de : Ville de Paris Région Ile de France Mairie du XVIIIe Mercredi 27.11. 19h00 Jeudi 28.11. 19h00 Texte publié aux éditions Actes Sud Papiers en Vendredi 29.11. 20h30 novembre 2012 Samedi 30.11. 19h00 Dimanche 01.12. 17h30 Création au Grand Parquet le 9 janvier 2013 Ménélas rebétiko rapsodie Du 27 novembre de Simon Abkarian au 1er décembre 2013 Salle 11 Charles Apothéloz

Note d’intention De Ménélas et d’Hélène, nous avons des idées, des points de vue qui tiennent souvent de l’arbitraire et du cliché. Le premier est toujours décrit comme un faible, un mou, voire un lâche. Le fait que son mari ne soit pas à la «hauteur» enlève à la fuite d’Hélène toute force amoureuse. Elle ne part pas avec Pâris, mais elle fuit un type dénué de charme et de beauté. De ce fait, elle devient l’archétype de la putain. Celle par qui viennent la discorde et la mort. On lui interdit le droit de disposer de son destin. Et dans cette période archaïque où la femme est l’objet de toutes les convoitises, il est pénible pour les hommes, encore aujourd’hui, de comprendre la décision d’une femme amoureuse. J’ai voulu questionner, comprendre la solitude de Ménélas et redessiner à tâtons les contours de ce chagrin d’amour toujours occulté par la guerre de Troie. J’ai voulu convoquer une parole écrite, une langue dense et ardue, un langage poétique, lyrique, trivial. C’est par l’incarnation et l’in- cantation, par l’art de jouer que tous ces modes deviendront du théâtre. J’ai voulu tendre, comme dans mon précédent spectacle «Pénélope ô Pénélope», vers une langue française où les subjonctifs et les condition- nels ne sont pas dédaignés. J’ai voulu remettre au centre le verbe, sans artifices. Ainsi dans la mise en scène, il n’y aura pas d’effets de quelque sorte que ce soit. Il y aura trois chaises, une table, un acteur et deux musiciens. Des rébètes. Depuis longtemps, je voulais faire un spectacle à propos de Ménélas et d’Hélène avec mon ami Grigoris Vasilas, bouzoukiste virtuose, et Kostas Tsekouras, guitariste hors pair. Tous deux jouent le rébétiko dans le groupe Dromos. Le rébétiko est une musique qui voit le jour en Asie mineure dans les années 20. C’est la musique des bas-fonds, le blues de la Grèce. On y chante les amours perdues, les trahisons, les crimes d’honneur, l’alcool, la drogue. Les chants rébètes sont les derniers soubresauts d’une parole libre. N’ont-ils pas été interdits sous la dictature Métaxas ? Oui, ils étaient trop subversifs ces chants, mais surtout ils étaient jugés trop orientaux. Les colonels fascistes rêvaient d’une Grèce occidentale. Le voisin Attaturc n’avait-il pas remplacé le fèz traditionnel par la cas- quette et surtout n’avait-il pas interdit les confréries soufies ? Etre oriental était devenu une régression, il fallait être occidental à tout prix. Nous en voyons aujourd’hui les effets pervers. (Ce n’est pas l’idée «occidentale» qui est perverse, mais bien entendu le «à tout prix».) Il fallait briser les bouzoukis et les baklamas, interdire de radio la voix subversive puisque poétique du rébétiko. Les chants rébètes sont les der- niers soubresauts de la tragédie grecque. A plusieurs reprises, Grigoris et moi, nous nous sommes retrouvés en Grèce et ailleurs. Maintes et maintes fois autour d’une table nous avons chanté, dansé. Mais surtout nous nous étions fait la promesse d’un travail commun. Un spectacle : «Ménélas rapsodie». Cette promesse nous l’avons tenue, lui avec son bouzouki et sa voix venue des temps anciens et moi avec mon écriture. Simon Abkarian Ménélas rebétiko rapsodie Du 27 novembre de Simon Abkarian au 1er décembre 2013 Salle 11 Charles Apothéloz

Simon Abkarian Il met en scène avec son équipe : «Peines d’amour perdues» de Shakespeare (Théâtre des Bouffes du Nord, 1998), «L’ultime chant de Troie» dont il fait l’adaptation d’après Euripide, Eschyle, Sénèque et Parouïr Sevak (MC93 de Bobigny, 2000) et «Titus Andronicus» de Shakespeare, (Théâtre national de Chaillot, 2003). Il met en scène «Mata Hari» de Jean Bescos au Théâtre des Bouffes du Nord et au Théâtre national de Toulouse en 2010-2011. En 2008, il écrit et met en scène «Pénélope ô Pénélope», édité à Actes Sud papiers et remporte le prix du syndicat de la cri- tique 2008 pour le meilleur texte théâtral (Théâtre national de Chaillot, 2008 et en tournée 2009-2010 en France, à Beyrouth, à Madrid...). Il écrit «Ménélas rapsodie» en 2011-2012. Il prépare l’écriture de la suite de Pénélope, «Le dernier jour du jeûne», qui sera créé au théâtre du Gymnase, à Marseille, en septembre 2013. Comédien au Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine © Natasha Koutroumpa («L’histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk» et «L’Indiade» d’Hélène Cixous, «Les Atrides» d’Euripide et Eschyle). Par la suite, il travaille avec Irina Brook dans «Une bête sur la lune» (Molière du meilleur comédien 2001) de Richard Kalinoski et avec Silviu Purcarete, Paul Golub, Antoine Campo, Simon McBurney, Peter Brook, Cécile Garcia-Fogel, Laurent Pelly, etc. En 2004 et 2005, il dirige la classe d’improvisation au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Au cinéma, il tourne avec Cédric Klapisch, Marie Vermillard, Michel Deville, Xavier Durringer, Atom Egoyan, Jonathan Demme, Robert Kéchichian, Serge Lepéron, Frédérique Balekdjian, Sophie Marceau, Thomas Vincent, Ronit et Shlomi Elkabetz, Jean Pierre Sinapi, Sally Potter, Robert Guédiguian, Martin Campbell, Eric Barbier, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, Karim Dridi, Philippe Haim, Jean-Michel Ribes, Hervé Hadmar, Gilles Banier, etc. Rome-Nanterre 12 Un jeu biographique d’après «Forêt noire» et d’autres textes de Valérie Mréjen

Du 3 au 20 décembre 2013 Salle René Gonzalez

Gian Manuel Rau © DR Rome-Nanterre Du 3 Un jeu biographique au 20 décembre 2013 Salle René Gonzalez 12 d’après «Forêt noire» et d’autres textes de Valérie Mréjen

Mise en scène : Avec : Gian Manuel Rau Dominique Reymond Scénographie : Anne Hölck Musique et espace sonore : François Thuillard Durée : environ 1h10 Age conseillé : dès 14 ans Genre : théâtre

Mardi 03.12. 19h30 Mercredi 04.12. 19h30 Jeudi 05.12. 19h30 Vendredi 06.12. 19h30 Samedi 07.12. 19h30 Dimanche 08.12. relâche Lundi 09.12. relâche Mardi 10.12. 19h30 Mercredi 11.12. 19h30 Jeudi 12.12. 19h30 Vendredi 13.12. 19h30 Production : Samedi 14.12. 19h30 Théâtre Vidy-Lausanne Dimanche 15.12. 18h30 Lundi 16.12. relâche Cette pièce fait suite à un «Sujet à vif» de 30 minutes Mardi 17.12. 19h30 présenté au Festival d’Avignon 2009 sous le titre «Trois Mercredi 18.12. 19h30 quartiers» Jeudi 19.12. 19h30 Vendredi 20.12. 19h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 3 décembre 2013 Rome-Nanterre Du 3 Un jeu biographique au 20 décembre 2013 Salle René Gonzalez 12 d’après «Forêt noire» et d’autres textes de Valérie Mréjen

Présentation A l’origine, il y a une carte blanche donnée à Dominique Reymond au Festival d’Avignon. Pour inventer avec elle ce «Sujet à vif», elle s’est assuré la complicité de Gian Manuel Rau. Ensemble, ils ont imaginé une forme courte, «Trois quartiers», à partir de textes de Valérie Mréjen : trois âges de l’existence d’une femme. Aujourd’hui, le désir de déployer une forme plus vaste, de traiter une matière plus ample débouche sur cette création. Toujours la même auteure, la même actrice, le même metteur en scène pour évoquer une femme qui voyage dans sa propre vie et dans celle des autres. L’enfance, l’adolescence, la vieillesse semblent composer les figures d’un manège qui tourne. C’est un jeu. C’est un bal. C’est une quête. C’est un assemblage de morceaux qui forment un kaléidoscope biographique. Ou, comme le dit Gian Manuel Rau : «Sept autoportraits authentiques qui révèlent le désir d’identité intemporelle. Sept contes véridiques.»

Valérie Mréjen Plasticienne, photographe, écrivain, Valérie Mréjen vit et travaille à Paris. Issue de l’Ecole d’art de Cergy-Pontoise, elle multiplie les moyens d’expression pour mieux explorer les possibilités du langage. Elle se nourrit du quotidien, de l’enfance et ses souvenirs, des détails cruels ou burlesques de l’existence, des lieux communs, des malentendus. Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions tant à l’étranger qu’en France, notamment au Jeu de Paume à Paris en 2008. Elle est l’auteure de vidéos, de deux courts-métrages («La défaite du rouge-gorge», 2001 et «Chamonix», 2003), de deux documentaires («Pork and Milk», 2004 et «Valvert», 2008) et de trois récits («Mon grand- père», 1999, «L’agrume», 2000 et «Eau sauvage», 2003) parus aux éditions Allia. Elle prépare actuellement un long-métrage de fiction.

© DR Rome-Nanterre Du 3 Un jeu biographique au 20 décembre 2013 Salle René Gonzalez 12 d’après «Forêt noire» et d’autres textes de Valérie Mréjen

Gian Manuel Rau Gian Manuel Rau est né en Suisse ; il a fait ses études et ses débuts à Zurich, Paris et Berlin. Sa carrière de metteur en scène commence en 1996, dans son pays natal et en Allemagne. L’axe central de tous ses travaux est composé d’une petite famille théâtrale de comédiens, de dramaturges, de scénographes et de musiciens. Il a créé plusieurs spectacles à la Schaubühne de Berlin, aux théâtres de Bâle, de Stuttgart ou encore au Théâtre Vidy-Lausanne et à la Comédie-Française de Paris. Il explore aussi bien le répertoire classique que le domaine contemporain. On lui doit des mises en scène de pièces de David Greig, Heinrich von Kleist, Georg Büchner, Lessing, Beckett, Biljana Srbljanovic, Gerhild Steinbuch, Ivna Zic, Botho Strauss, Harold Pinter, Ibsen, Strindberg, Lukas Bärfuss, Feydeau... Ses productions d’Ibsen, de Strindberg et de Pinter ont été invitées en France. Il enseigne à la Manufacture de Lausanne. Depuis un certain temps, il met en scène des spectacles de musique contemporaine. Après «trois quartiers» (une commande à Dominique Reymond) dans le cadre des «sujets à vif» au Festival d’Avignon il continue son travail sur les textes de Valérie Mréjen. Il a d’autres projets en cours sur Strindberg («La danse de mort») et Kleist.

Dominique Reymond Après le Conservatoire de Genève, Dominique Reymond joue à Chaillot sous la direction d’Antoine Vitez. Au théâtre, elle interprète des pièces d’auteurs classiques, mais aussi contemporains, dont Bruno Bayen, Pascal Rambert, Yasmina Reza. Elle a travaillé avec les metteurs en scène Bernard Sobel, Klaus Michael Grüber, Jacques Rebotier. Elle est nominée aux Molières 2009 pour son interprétation dans «La nuit de l’iguane» de Tennessee Williams mis en scène par Georges Lavaudant. Depuis 1984, elle tourne au cinéma avec Robert Enrico, François Dupeyron, Claude Chabrol, Olivier Assayas, Chantal Akerman, Christophe Honoré. On a pu la voir dans «Y aura-t-il de la neige à Noël?» de Sandrine Veysset ainsi que dans «Le nouveau protocole» de Thomas Vincent et «L’heure d’été» d’Olivier Assayas. A la télévision, elle travaille avec © Mario Del Curto Nina Companeez, Marcel Bluwal, Serge Meynard, Alain Tasma, Claire Devers, Charlotte Brandström. Hughie 13 d’Eugene O’Neill

Du 4 au 22 décembre 2013 La Passerelle

Jean-Yves Ruf © Mario Del Curto Hughie Du 4 d’Eugene O’Neill au 22 décembre 2013 La Passerelle 13

Mise en scène : Avec : Jean-Yves Ruf Gilles Cohen Traduction : Jacques Tresse Louis-Charles Sirjacq Scénographie et costumes : Laure Pichat Durée : Lumière : environ 1h Christian Dubet Age conseillé : Son : dès 12 ans Vassili Bertrand Genre : théâtre

Mercredi 04.12. 20h00 Jeudi 05.12. 20h00 Vendredi 06.12. 20h00 Samedi 07.12. 20h00 Dimanche 08.12. 18h00 Production : Lundi 09.12. relâche Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône Mardi 10.12. 20h00 Mercredi 11.12. 20h00 Coproduction : Jeudi 12.12. 20h00 Chat Borgne Théâtre, compagnie conventionnée DRAC Vendredi 13.12. 20h00 Alsace Samedi 14.12. 19h00 Théâtre Vidy-Lausanne Dimanche 15.12. 18h00 Lundi 16.12. relâche Avec la participation artistique du Jeune Théâtre Mardi 17.12. 20h00 National Mercredi 18.12. 20h00 Jeudi 19.12. 20h00 L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté Vendredi 20.12. 20h00 Samedi 21.12. 20h00 Création à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon- Dimanche 22.12. 18h00 sur-Saône le 15 octobre 2013 Hughie Du 4 d’Eugene O’Neill au 22 décembre 2013 La Passerelle 13

Présentation Philippe Buquet* me fait parvenir «Hughie», une courte pièce d’Eugene O’Neill, et me propose de rencontrer Gilles Cohen, le comédien qui lui a fait découvrir ce texte. Si j’aime mûrir des projets durant des années, j’aime aussi me laisser porter par des propositions, des rencontres, qui ont des chances de m’amener à des endroits de travail que je n’avais pas prévus.

Je lis donc ce texte, et me retrouve avec Erié, le joueur et beau parleur, dans un hôtel miteux de West Side à New York, où il réside. Erié tarde à remonter dans sa chambre, et soliloque devant un gardien de nuit quasi mutique. Erié parle au gardien de son ami décédé il y a peu, Hughie, le précédent gardien de l’hôtel. On devine au fil de ses confidences qu’Hughie était le seul être devant qui il a pu fanfaronner, mentir, se vanter, sans essuyer de regards soupçonneux ou méprisants. Le seul être qu’il battait au jeu à tous les coups. Hughie était son faire-valoir, devant lui il pouvait se recréer une vie, restaurer son image, sa dignité. Le nouveau gardien n’écoute rien, il est ailleurs, lance une phrase de temps en temps pour donner le change. C’est son métier. Erié ne se décourage pas, il continue à soliloquer, comme pour retarder le moment où il devra se retrouver seul dans sa chambre. Peu à peu, insensiblement, et c’est la force de l’écriture d’O’Neill, le rapport entre les deux hommes se densifie, le gardien se prend à écouter, à poser des questions. Il est pris au piège. La boucle est bouclée, Erié a trouvé sa nouvelle proie, son nouveau faire-valoir, son nouveau perdant.

C’est d’une grande simplicité et d’une grande force. Ce texte est en même temps extrêmement concret, contemporain, et absolument intemporel. Il se referme sur lui-même comme une fable, un mythe, et il ouvre notre écoute sur un champ profondément humain : la solitude, le besoin de mentir pour ne pas s’écrouler, pour garder un temps soit peu l’estime d’un autre, donc de soi-même.

Convaincu par ma lecture, je prends rendez-vous avec Gilles Cohen. J’ai la faiblesse de aux rencontres, et c’en fut une rencontre. Nous parlons du texte bien sûr. En l’écoutant, je l’imagine déjà dans le rôle d’Erié. Je sens chez lui la densité et la fragilité nécessaires pour faire entendre le texte d’O’Neill. Nous décidons ensemble de nous lancer dans ce projet. Jacques Tresse sera le gardien de nuit. C’est loin d’être un rôle de figuration, la partition du gardien comporte infiniment moins de texte, elle est faite d’écoute, mais elle est pour moi aussi importante que celle d’Erié. Les didascalies d’O’Neill décrivent avec précision ces chemins d’écoute, et ce n’est pas un hasard. Jean-Yves Ruf

* directeur de l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône Hughie Du 4 d’Eugene O’Neill au 22 décembre 2013 La Passerelle 13

Eugene O’Neill Né d’un acteur romantique populaire et d’une mère émotionnellement (1888-1953) fragile, Eugene O’Neill passe une enfance instable et est fortement affecté par la dépendance de sa mère à la morphine, conséquence de sa naissance difficile. Après un an à Princeton University, il est expulsé, vit de divers petits boulots, et s’engage comme marin, période de grave dépression, pendant laquelle il sombre dans l’alcool et tente de se suicider. Travaillant brièvement comme reporter en 1912, il se retrouve au sanatorium pour tuberculose et commence à écrire. Sa pièce «Beyond the Horizon» est produite à Broadway en 1920 et obtient le Prix Pulitzer, qui lui sera également attribué pour «Anna Christie» (1922), «Strange Interlude» (1928) et à titre posthume pour sa pièce autobiographique écrite en 1941, mais produite seulement en 1956 à Broadway «Long Day’s Journey Into Night», portrait déchirant de sa propre famille. Parmi ses autres pièces les plus connues «Desire Under the Elms» (1925), «Mourning Becomes Electra» (1931), «The Iceman Cometh» (1939) et sa seule comédie «Ah, Wilderness !» (1933). En 1936, O’Neill est le premier dramaturge américain à avoir obtenu le Prix Nobel de Littérature. Fortement influencé par Anton Tchekhov, Henrik Ibsen et August Strindberg, O’Neill écrit à partir de son © DR expérience personnelle et a su créer un théâtre moderniste profondément enraciné dans la tragédie grecque avec des personnages confrontés à leur inéluctable destin.

Jean-Yves Ruf Après une formation littéraire et musicale, Jean-Yves Ruf intègre l’Ecole nationale supérieure du Théâtre national de Strasbourg (1993-1996) puis l’Unité nomade de formation à la mise en scène (2000), lui permettant notamment de travailler avec Krystian Lupa à Cracovie et avec Claude Régy. Il est à la fois comédien, metteur en scène et intervient en tant que pédagogue dans différentes universités et écoles de théâtre, comme la Manufacture à Lausanne ou l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg. Parmi ses récentes mises en scène, on peut noter «Agrippina» de Haendel (Opéra de Dijon), «Lettre au père» de Kafka (créé à Vidy-Lausanne), «La panne» de Dürrenmatt (créé à Vidy-Lausanne), «Eugène Onéguine» de Tchaïkowski (Opéra de Lille), «Mesure pour mesure» de Shakespeare (créé à la MC93 Bobigny), «La passion selon Jean» d’Antonio Tarantino (créé à Vidy-Lausanne). Il mettra en scène en 2013 «Troïlus et Cressida» de Shakespeare (Comédie-Française), «Don Giovanni» de Mozart (Opéra de Dijon) et «Elena» de Cavalli (Festival d’Aix).

© Mario Del Curto De janvier 2007 à décembre 2010, il a dirigé la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande. The Acting Bug/ 14 Le virus de la scène cirque de puces savantes de Patrick Sims

Du 6 au 22 décembre 2013 Chapiteau Vidy-L

© DR The Acting Bug/ Du 6 Le virus de la scène au 22 décembre 2013 Chapiteau Vidy-L 14 cirque de puces savantes de Patrick Sims

Ecriture, scénographie, Avec : marionnettes et jeu : Patrick Sims Patrick Sims (marionnettiste) Marionnettes, accessoires, Félix Fujikkkoon masques et costumes : (dresseur des puces) Josephine Biereye Nicola Hubert Création sonore et (marionnettiste) électronique, régie son, lumière et vidéo : Oriol Viladomiu Durée :

© DR Plateau, décor et environ 50 minutes machinerie : Age conseillé : Nicola Hubert dès 10 ans Construction du cirque de Genre : puces : marionnettes, illusion, Erik Zollikofer cirque de puces savantes Création vidéo : Raul Berrueco Machines : Richard Penny Production, diffusion : Vanessa Ceroni/AugurArt avec Sophie-Danièle Godo Administration : Vendredi 06.12. 19h00 Audrey Hadorn/AugurArt Samedi 07.12. 15h30/ 20h30 Dimanche 08.12. 15h00/ Production déléguée : 19h00 Les Antliaclastes Lundi 09.12. relâche Mardi 10.12. 20h30 Coproduction : Mercredi 11.12. 20h30 Yzeure Espace Jeudi 12.12. 20h30 Théâtre Vidy-Lausanne Vendredi 13.12. 19h00 La Comédie – Scène nationale de Clermont-Ferrand Samedi 14.12. 15h30/ 20h30 Avec l’aide à la création de : Dimanche 15.12. 15h00/ Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC 19h00 Auvergne Lundi 16.12. relâche Région Auvergne Mardi 17.12. 20h30 Mercredi 18.12. 20h30 Avec le soutien de : Jeudi 19.12. 20h30 Département de l’Allier Vendredi 20.12. 19h00 Samedi 21.12. 15h30/ Remerciements : 20h30 Mairie de Maillet Dimanche 22.12. 15h00/ 19h00 Création à Yzeure Espace en octobre 2013 The Acting Bug/ Du 6 Le virus de la scène au 22 décembre 2013 Chapiteau Vidy-L 14 cirque de puces savantes de Patrick Sims

Résumé «The Acting Bug/Le virus de la scène» est l’histoire d’Antonin Artaud qui est alors Monsieur Loyal d’un cirque de puces savantes, mis en quarantaine pour être soupçonné d’être atteint de la peste. Bien qu’il soit mis à l’écart du public, enfermé dans une cellule isolée, il continue à dresser ses puces pour un prochain spectacle. Monsieur Loyal nourrit ses petites bêtes de son propre sang, bien que, plus il les abreuve, plus son état de santé empire. Les puces, elles, se portent à merveille dans ces conditions et réalisent des performances incroyables et des figures totalement inédites, jamais vues. Inspiré par les qualités physiques et spirituelles «extraordinaires» de ces acteurs invisibles, Monsieur Loyal réussit à s’échapper par

© DR la tour de la prison pour se fondre au milieu de la foule où il fait jouer ses trésors microscopiques. «The Acting Bug/Le virus de la scène» met en scène des puces réelles, imaginaires, numériques et mécaniques dans un conte délirant inspiré tout à la fois d’Antonin Artaud et de Tex Avery.

Les Antliaclastes Patrick Sims et Josephine Biereye poursuivent avec la compagnie les Antliaclastes une recherche sur l’art de la marionnette et utilisent une grande variété de techniques de manipulation : marionnettes à fils, à tringles, à mains, de tradition Bunraku, de théâtre d’ombres. Au Théâtre Vidy-Lausanne ont été présentés «Hilum» et «Le vieux de la montagne/The Old Man of the Mountain» en 2012.

Patrick Sims Patrick Sims (né en 1975 au Vermont, USA) joue et manipule des marionnettes depuis plus de 16 ans. Cette passion est née pendant ses études de cinéma et d’animation à Middlebury College, USA. Il travaille ensuite avec le Bread and Puppet Theater, étudie le théâtre d’ombres à Java, et effectue son doctorat au Trinity College de Dublin où il écrit sa thèse : «La Pataphysique de la marionnette, Alfred Jarry et l’interprète inhumain». Il est aujourd’hui le directeur artistique des Antliaclastes et mène

© Jean-Pierre Estournet plusieurs projets de film, de théâtre, d’installation, de musique, et d’opéra électronique multimédia. Oy Division 15

Du 10 au 15 décembre 2013 Salle Charles Apothéloz

© DR Oy Division Du 10 au 15 décembre 2013 Salle 15 Charles Apothéloz

Avec : Gershon Leizersohn (violon et voix) Assaf Talmudi (accordéon) Eyal Talmudi (clarinette) Avichai Tuchman (contrebasse)

© DR Durée : 1h15 Age conseillé : tout public Genre : musique klezmer traditionnelle

Mardi 10.12. 19h00 Mercredi 11.12. 19h00 Jeudi 12.12. 19h00 Vendredi 13.12. relâche Samedi 14.12. 20h00 Dimanche 15.12. 17h30 Oy Division Du 10 au 15 décembre 2013 Salle 15 Charles Apothéloz

Présentation L’identité musicale de la vieille Europe est une vraie malle à trésors ! Beaucoup d’artistes, au nom du fameux folk, y puisent leur inspiration et font taper du pied, en rythme s’il vous plaît, des salles entières alors que nous sommes au temps de l’électro et de la dance. Basé en Israël, Oy Division est un groupe qui explore les ressources de la musique klezmer d’Europe de l’Est. Il s’approprie la tradition, la revivifie, célébrant ainsi les noces improbables de l’ethnomusicologie et de l’exubérance scénique. Quelle technique, quelle énergie ils ont, ces quatre musiciens, pour nous entraîner dans ce voyage vers le passé, à travers un répertoire qui fait la part belle aux folklores yiddish et russe, ainsi qu’aux chants du théâtre yiddish. Tout cela avec une sorte d’humour supérieur, dans cette incertitude où nous plonge l’existence : est-elle bonheur tragique ou triste folie ? Avec ses rythmes endiablés et ses divines mélodies, cette musique est en parfait accord avec cette question. Dogugaeshi 16 de Basil Twist

Du 8 janvier au 2 février 2014 Salle René Gonzalez

© DR Dogugaeshi Du 8 janvier de Basil Twist au 2 février 2014 Salle René Gonzalez 16

Mise en scène : Basil Twist Musique : Yumiko Tanaka Vidéo : Peter Flaherty Lumière : Andrew Hill Son : Greg Duffin

Mercredi 08.01. 19h30 Jeudi 09.01. 19h30 Vendredi 10.01. 19h30 Samedi 11.01. 19h30 Dimanche 12.01. 18h30 Lundi 13.01. relâche Mardi 14.01. 19h30 Mercredi 15.01. 19h30 Jeudi 16.01. 19h30 Vendredi 17.01. 19h30 Samedi 18.01. 19h30 Dimanche 19.01. 18h30 Lundi 20.01. relâche Mardi 21.01. 19h30 Mercredi 22.01. 19h30 Jeudi 23.01. 19h30 Vendredi 24.01. 19h00 Samedi 25.01. 19h30 Dimanche 26.01. 18h30 Lundi 27.01. relâche Mardi 28.01. 19h30 Mercredi 29.01. 19h30 Jeudi 30.01. 19h30 Vendredi 31.01. 19h00 Samedi 01.02. 19h30 Dimanche 02.02. 17h00 Dogugaeshi Du 8 janvier de Basil Twist au 2 février 2014 Salle René Gonzalez 16

Présentation Avec «Dogugaeshi», Basil Twist déroule un paysage d’images et d’émotions à la fois intime, abstrait et contemporain. L’artiste a été influencé par l’exceptionnelle tradition de la technique scé- nique appelée dogugaeshi et sa rencontre avec le gardien de cette forme d’art qui fut un jour populaire. Cette pièce d’une heure mêle des compositions originales de shamisen interprétées en direct par la musicienne virtuose Yumiko Tanaka et les marionnettes si caractéristiques de Basil Twist avec des projections vidéo de Peter Flaherty, des jeux de lumière créés par Andrew Hill et le son de Gred Duffin.

Basil Twist Sans être un enfant de la balle, Basil a grandi à San Fransisco à l’ombre d’une mère qui dirigeait un théâtre de marionnettes et qui était elle-même fille d’un innovateur du genre dans les années 30-40. Ce grand-père, chef d’un orchestre big-band, avait inté- gré à son ensemble des musiciens-marionnettes qu’il faisait jouer avec les interprètes. Enfant, Twist fabriquait ses propres poupées jusqu’au jour où, suffocant dans ce cocon d’animation familiale, il décide d’aller respirer un autre air, d’abord à Big Apple, ensuite en France. Puis, il retourne à New York, riche d’un style de son cru : des marionnettes qu’il modèle, qu’il crée et aux- quelles il donne beaucoup d’élégance et une grande âme. Son coup de maître sera son spectacle intitulé la «Symphonie fan- tastique», basé sur l’œuvre éponyme de Berlioz, qui se déroule dans un réservoir d’eau. Cette invite à écouter la musique avec les yeux déroule un concert dont les rythmes et les harmonies sont exécutés par des formes manipulées par le marionnettiste. © Klaus Lucka Ainsi, des plumes, des éléments abstraits multicolores de diffé- rentes textures, des bulles d’air, des jeux de miroir et de lumière et des projections se font l’écho visuel des mouvements de la symphonie sous la baguette magique de Twist. Une magie qui se poursuivra avec bonheur dans des veines différentes, mais toujours trempant dans la grande musique : «Le spectacle de marionnettes de Maître Pierre» sera interprété avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, et «Hansel et Gretel» avec le Houston Grand Opera, «La belle au bois dormant» de Respighi. Par la grâce de ce marionnettiste des temps modernes, ces matériaux ordinaires que sont les fils de fer, les ficelles, le bois et les bouts de tissu participent aux vibrantes émotions d’illustres œuvres musicales. Irène Mosalli, «L’Orient le jour» Immortels 17 de Nasser Djemaï

Du 21 janvier au 2 février 2014 Salle Charles Apothéloz

© Luc jennepin Immortels Du 21 janvier de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Salle 17 Charles Apothéloz

Texte et mise en scène : Avec : Nasser Djemaï Brice Carrois Dramaturge : Florent Dorin Natacha Diet Florent Gouellou Décor : Jean-Christophe Legendre Michel Gueldry Marion Lubat Construction décors : Julie Roux Ateliers du Camille Rutherford Théâtre Vidy-Lausanne (Sous réserve) Chorégraphe : Manuel Chabanis Illusionniste : Durée : Stéphane Pelliccia environ 1h45 Vidéo : Age conseillé : Olivier Garouste dès 15 ans Lumière : Renaud Lagier Musique : Frédérique Minière Alexandre Meyer Costumes : Marion Mercier Régie générale : (en cours) Administration de production : Elodie Couillard

Production : Théâtre Vidy-Lausanne Mardi 21.01. 19h00 Mercredi 22.01. 19h00 Coproduction : Jeudi 23.01. 19h00 MC2 Grenoble Vendredi 24.01. 20h30 Cie Repères Groupe de Création Artistique/Nasser Djemaï Samedi 25.01. 19h00 (en cours) Dimanche 26.01. relâche Lundi 27.01. relâche Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Mardi 28.01. 19h00 Mercredi 29.01. 19h00 Jeudi 30.01. 19h00 Vendredi 31.01. 20h30 Samedi 01.02. 19h00 Dimanche 02.02. 18h30 Création au Théâtre Vidy-Lausanne le 21 janvier 2014 Immortels Du 21 janvier de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Salle 17 Charles Apothéloz

Présentation Ce projet d’écriture me donne la chance de retravailler sur un parcours initiatique : suivre la reconstruction d’un jeune homme, saisir sa transformation depuis sa destruction et assister, tout au long de son parcours, à son envol, sa libération.

Joachim 19 ans, vient de perdre son frère Samuel dans un acci- dent ; plusieurs zones d’ombres planent autour des circons- tances de cette mort. Pour connaître toute la vérité, il décide d’intégrer le groupe d’amis de Samuel. Un groupe d’amis très impliqués politiquement et marqués par les crises écono- miques qui secouent actuellement l’Europe. Les personnages interrogent l’héritage des adultes et leur avenir incertain. Or certains membres de ce groupe, de cette meute, n’acceptent pas Joachim mais le fantôme de Samuel, jusqu’à pousser notre héros dans son aveuglement pour le confondre complètement avec son frère disparu. Un monde traversé par des ombres du passé, une quête initiatique, entre le songe et la réalité, au cours de laquelle Joachim va découvrir le vrai visage de son frère.

Cette aventure artistique est dans ma tête, car elle regorge de complexités et de défis à plusieurs titres. D’abord, cette période de flottement dans la construction d’une jeune personne, est truffée de questions, de paradoxes et d’incompréhensions. Autant dire une matière théâtrale très riche… Ensuite, bien qu’il existe chez eux une grande part, de vulnérabilité, de fragilité, il n’en demeure pas moins ce sentiment incroyable d’immor- talité, d’éternité, voire d’invincibilité. D’autre part, nous vivons une époque où nous avons de plus en plus affaire à des deuils difficiles. Avec l’appauvrissement des rites funéraires, la mort n’apparaît plus comme un événement qui rythme la vie de la communauté, mais seulement comme un drame individuel.

Avec un sujet aussi grave, je compte aussi m’amuser, me per- mettre de développer une galerie de personnages tous aussi passionnants les uns que les autres et qui accompagneront le héros dans sa quête.

«Immortels» me provoque des envies de magie, d’illusions, de virtuosités… Autant de pistes passionnantes à explorer, autant de prétextes poétiques, une ouverture vers une frontière infinie entre l’adolescence et le monde adulte, un trou béant où toute la folie et la démesure ont encore leur place. Nasser Djemaï Immortels Du 21 janvier de Nasser Djemaï au 2 février 2014 Salle 17 Charles Apothéloz

Nasser Djemaï Diplômé de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne et de la Birmingham School of Speech and Drama en Grande Bretagne, il se perfectionne à la British Academy of Dramatic Combat.

Nasser Djemaï a acquis une expérience théâtrale européenne. Il a été dirigé par Hettie McDonald et Frank McGuiness dans «The Storm» d’Alexandre Ostrovski au Théâtre Almeida à Londres. Depuis son retour à Paris, il poursuit sa formation d’acteur auprès de metteurs en scène comme Joël Jouanneau, Philippe Adrien, Alain Françon. Il a travaillé avec plusieurs metteurs en scène dont Daniel Benoin, René Loyon et Robert Cantarella.

Auteur et interprète de deux spectacles : «Une étoile pour Noël ou l’ignominie de la bonté», «Les vipères se parfument au jasmin» il est lauréat du prix Sony Labou Tansi des lycéens théâtre francophone 2006-2007 pour «Une étoile pour Noël». Actuellement en tournée avec «Invisibles», son dernier spec- tacle en tant qu’auteur et metteur en scène qui a été crée en novembre 2011 à la MC2 de Grenoble.

Ses textes sont publiés aux éditions Actes-Sud Papiers. Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014 Avant-programme de février à juin 2013

Du 4 au 23 février 2014 François d’Assise d’après Joseph Delteil Chapiteau Vidy-L Mise en scène : Adel Hakim

Du 11 au 22 février 2014 VieLLeicht de Mélissa Von Vépy Salle René Gonzalez

Du 12 Cinématique au 19 février 2014 de la Cie Adrien M/Claire B Salle Charles Apothéloz

Du 4 au 14 mars 2014 Richard III de William Shakespeare Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Laurent Fréchuret

Du 5 Bourlinguer au 23 mars 2014 de Blaise Cendrars La Passerelle Mise en scène : Darius Peyamiras

Du 11 Misterioso-119 au 28 mars 2014 de Koffi Kwahulé Salle René Gonzalez Mise en scène : Cédric Dorier

Du 11 Journal de ma nouvelle oreille au 22 mars 2014 de et avec : Chapiteau Vidy-L Isabelle Fruchart Adaptation et mise en scène : Zabou Breitman Ce programme est présenté sous réserve de modification. Du 18 Seule la mer au 23 mars 2014 d’Amos Oz Salle Charles Apothéloz Mise en scène : Denis Maillefer

Du 3 De nos jours au 11 avril 2014 Salle Charles Apothéloz [ Notes On The Circus ] un spectacle d’Ivan Mosjoukine

Du 29 avril au 18 mai 2014 Les demeurées de Jeanne Benameur La Passerelle Mise en scène : Didier Carrier

Les 4 et 5 mai 2014 Goldfish Chapiteau Vidy-L d’Inbal Pinto (Festival Steps)

Du 7 mai au 1er juin 2014 Galilei Salle René Gonzalez de Francesco Niccolini et Marco Paolini Mise en scène : Charles Tordjman

Mai 2014 Kouta Salle Charles Apothéloz d’après Massa Makan Diabaté Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté

Juin 2014 A vous la nuit La Passerelle de et avec Habib Dembélé

Ce programme est présenté sous réserve de modification. Médiation culturelle

Des privilèges pour les enseignants Dans le cadre de ses nombreuses activités liées au jeune public, le Théâtre Vidy-Lausanne offre aux enseignants les avantages suivants : - la carte de réduction à Fr. 80.– au lieu de Fr. 130.– (pour les enseignants du canton de Vaud). Demandes à adresser à Chantal Pelet, [email protected] ou au 021 619 45 48 - des invitations pour les avant-premières - des dossiers pédagogiques et des carnets de création en téléchargement libre pour plusieurs spectacles (sur le site www.vidy.ch) - des soirées enseignants : discussion informelle et présentation de la saison par la direction du théâtre - les textes des spectacles à disposition auprès des chargées jeune public - la gratuité du billet pour l’accompagnant d’une classe dès 10 élèves, deux billets gratuits dès 20 élèves et ainsi de suite

Le Vidyblog Le Vidyblog est un blog libre et indépendant qui donne la parole au public. Réactions, décryptages, analyses des pièces du théâtre ou d’autres sujets culturels, photos et films, il vous permet d’illustrer la saison d’une autre manière ! Retrouvez Le Vidyblog sur notre site www.vidy.ch.

Bords de plateau Venez à la rencontre des artistes ! Tout au long de l’année le Théâtre Vidy-Lausanne organise des bords de plateau propices aux échanges entre le public et les metteurs en scène, comédiens, auteurs, techniciens. Une belle occasion pour eux d’expliquer leur travail et de partager leur passion.

Visites du théâtre Laissez-vous surprendre par les secrets du Théâtre Vidy- Lausanne en partant à la découverte de ses coulisses et recoins grâce à des visites gratuites conçues sur mesure.

Grands Débats Le Théâtre Vidy-Lausanne, en collaboration avec Payot Libraire et L’ H e b d o, propose chaque mois une discussion autour d’un essai en présence de l’auteur. Qu’il s’agisse de politique, d’économie, de philosophie, de religion ou de sport, les sujets sont choisis en fonction de l’actualité littéraire. Médiation culturelle

Pièces accessibles aux aveugles et aux malvoyants Chaque saison le Théâtre Vidy-Lausanne propose des représentations audiodécrites pour les personnes atteintes d’une déficience visuelle.

En outre, plusieurs spectacles sont accessibles au public malvoyant et aveugle, sans pour autant qu’ils fassent l’objet d’une audiodescription : Les années Staying Alive Rome-Nanterre Hughie

Pour plus d’informations sur l’une ou l’autre de ces mesures de médiation culturelle, veuillez contacter : Fanny Guichard ([email protected]) ou Corinne Doret Baertschi ([email protected])

Le Théâtre Vidy-Lausanne en tournée de juillet à décembre 2013

«Stifters Dinge» «Savanna - Un paysage possible» Conception, musique et mise en Mise en scène : Amit Drori scène: Taiwan 18.07 – 20.07 Heiner Goebbels Taipei Children’s Art Festival Japon 13.07 – 15.07 «La compagnie des spectres» Yamaguchi Center for Arts and Media d’après le roman de Lydie Salvaire Duisburg 29.09 – 06.10 Mise en scène et adaptation: Ruhr Triennale Zabou Breitman «Stifters Dinge – The Unguided Avignon 06.07 – 28.07 Tour» Théâtre du Chêne Noir Conception, musique et mise en «Journal de ma nouvelle oreille» scène: de et avec Isabelle Fruchart Heiner Goebbels Mise en scène et adaptation: Duisburg 21.09 – 06.10 Zabou Breitman Ruhr Triennale Avignon 06.07 – 28.07 «Perturbation» Théâtre du Chêne Noir d’après Thomas Bernahard «Blue Jeans» Mise en scène: Krystian Lupa de Yeung Faï Paris 27.09 – 25.10 Conception, scénographie et Théâtre de la Colline marionnettes : Clermont-Ferrand 13.11 – 14.11 Yeung Faï La Comédie Charleville-Mézieres 25.09 – 26.09 Petit-Quevilly 18.11 – 19.11 Festival mondial des théâtres de Scène nationale marionnettes Cergy-Pontoise 22.11 Bourg-en-Bresse 19.11 – 20.11 L’Apostrophe Théâtre de Bourg-en-Bresse Lyon 03.12 – 07.12 Combs-la-Ville 26.11 – 28.11 Théâtre des Célestins Scène Nationale de Sénart Nantes 11.12 – 12.12 Champigny-sur-Marne 01.12 – 02.12 LU – Lieu Unique Théâtre Gérard Philippe Orléans 18.12 – 19.12 «Hand Stories» Carré Saint-Vincent de Yeung Faï Béziers 28.12 – 29.12 Conception, scénographie et Sortie Ouest marionnettes : «Le triomphe de l’amour» Yeung Faï de Marivaux Munich 26.10 – 27.10 Mise en scène : Galin Stoev Paris – Saint Denis 30.09 – 20.10 Théâtre Gérard Philipe Meyrin 29.10 – 30.10 Théâtre Forum Meyrin Belfort 17.12 – 18.12 Le Granit «Vers Wanda» un spectacle de Marie Rémond librement inspiré des écrits de Nathalie Léger et du film «Wanda» de Barbara Loden Paris 04.10 – 26.10 Théâtre de la Colline «André» un spectacle de Marie Rémond Soissons 08.11 – 09.11 Le Mail Charleville 12.11 – 13.11 Théâtre de Charleville-Mézières Obernal 15.11 Espace Athic Albi 19.11 – 20.11 Scène nationale d’Albi Caluire 03.12 – 04.12 Le Radiant Colombes 13.12 – 14.12 L’Avant-Seine En coulisse Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014

Conseil de fondation Codirection (jusqu’au Billetterie : 31.08.2013) : Lucas Emery Présidente du conseil : Thierry Tordjman Jonas Guyot Vera Michalski René Zahnd Stéphanie Luginbühl Vice-présidente du conseil : Direction (dès le 01.09.2013) : Marlyse Müller Daniel Brélaz Vincent Baudriller Jeanne Perrin Responsable de production : Shpend Raka Présidents d’honneur : Julie Bordez Bar : Michel Pierre Glauser Assistante administrative : Emmanuel Do Nascimento Raymond Junod Célia Bessonnard Jules Hox Responsable de la Yohann Orain Membres du conseil : comptabilité : Virginie Triaire Anne Biéler (comité) Patrick Oulevay Entretien : Pascal Broulis Secrétaire-comptable : Fatmir Ademi Juliane Cosandier Erika Malherbe En formation presse et Pierre-Henri Dumont (comité, Informatique : communication : secrétaire du conseil) Eric Ecoffey Marie-Odile Cornaz Patrick Ferla Secrétaire-réceptionniste : Céline Krähenbühl Nathalie Fluri Francine Perren Helić Léa Neziri Anne-Claude Gilli-Studer Responsable presse Accueil : Jean-Claude Grangier et communication : Marie Ammeter (resp.) Grégoire Junod Sarah Turin Maud Blandel Frédéric Maire Chargée de communication : Silvia Boquete Rivera Jean-Yves Pidoux Anne-Lise Tacheron Natacha Gonzalez Jean-Pierre Potvliege Chargée de communication Elie Grappe Fabien Ruf (comité) et d’édition : Cécile Greset Pierre Starobinski (comité) Coralie Rochat Katy Kühni Brigitte Waridel Chargées des R.P. : Jonas Lambelet Elisabeth Wermelinger Corinne Doret Baertschi Claudia Malherbe Fanny Guichard Renata Mamina Accueil des artistes : Adrien Mani Isabelle Imsand Sophie Mayerat Responsable tournées, Xavier Michellod attaché à la diffusion : Zelal Nazli Xavier Munger Murielle Tenger Administrateur de tournée : Malvin Zoia Sylvain Didry Auxiliaires réception: Directrice de la diffusion : Gaël Pétremand Barbara Suthoff Orianne Weber Assistante à la diffusion : Photographe: Elizabeth Gay Mario Del Curto Archives : Design : Sophie Detrey Les Ateliers du Nord Leonor Garrido Werner Jeker Responsable des relations Benoît Deschamps avec les adhérents : Photolithographie : Chantal Pelet Bombie Responsable billetterie et Rédactrice web : librairie : Jeanne-Lucie Schmutz Virginie Favre Ademi Assistante responsable billetterie : Thi Samet Tang En coulisse Théâtre Vidy-Lausanne Saison 2013-2014

Equipe technique Mathieu Pegoraro Collaborateurs occasionnels Saison 2013-2014 Nicolas Pilet pour la saison 2013-2014 Philippe Puglierini Direction technique : Régisseurs lumière : Machinistes : Michel Beuchat Mattias Bovard Santiago Martinez Directeur technique adjoint : Alain Caron Enrique Méndez-Ramallo Samuel Marchina Roby Carruba Electros : Secrétaire direction technique : Boussad Deghou Yan Benz Laurence Diot Adrien Gardel Alexy Carruba Régisseur général Christophe Glanzmann Ivan Covarrubias de production : Jean-Luc Mutrux Olivier Francfort Nicolas Bridel David Perez Régisseurs son : Chef d’atelier construction Nicolas Widmer Benjamin Bard décor : Erik Zollikofer Bruno Burel Thomas Beimowski Electricien : Peintre: Chef département électrique : Roger Monnard Sibylle Portenier Thierry Kaltenrieder Régisseurs son : Accessoiriste: Chef département son : Patrick Ciocca Séverine Blanc Fred Morier Ludovic Guglielmazzi Couturière : Chef département audio-visuel Denis Hartmann Christine Emery et graphisme : Aurélien Stuby Habilleuse : Jérôme Vernez Régisseurs audio-visuel : Anne Jean-Petit-Matile Cheffe département Lise Couchet expositions et dessins : Stéphane Janvier Simira Raebsamen Régisseurs son – monteur Régisseurs généraux : vidéaste : Julio Cabrera François Planson Marcel Challet Michaël Romaniszin Félix Dorsaz Couturière et habilleuse Christophe Kehrli d’entretien : Stéphane Sagon Machteld Vis Régisseurs généraux de Apprenti techniscéniste : scène : Quentin Brichet Frédéric Aguet Pascal Rosset Chef de plateau : Christian Mayor Accessoiriste : Mathieu Dorsaz Responsable costumes, maquillage et coiffure : Rosi Morilla Constructeurs : Hervé Arletti Stéphane Boulaz Alain Schweizer Thuy Lor Van Machinistes : Jean-Daniel Buri Bruno Dani Xavier De Marcellis Fabio Gaggetta Natacha Gerber Remerciements

A nos fidèles partenaires A nos généreux donateurs A ceux qui, d’une manière ou Fondation de Famille Sandoz d’une autre, soutiennent notre Fondation Leenaards activité Fondation Hoffmann Association des Amis du Théâtre Fondation Landis & Gyr Banque Julius Baer et Cie SA Fondation Ernst Göhner Bongénie – Grieder Fondation Sophie et Karl Cafina SA Binding Cinétoile Malley Bovay & Partenaires Consulat honoraire de la Fondation Julius Baer Fédération de Russie Un merci particulier à une DSR mécène généreuse et Ebel anonyme Feldschlösschen Filofax Partenaires culturels Fondation Neva Archipel Forom écoute Arsenic Genoud SA Collection de l’Art Brut Groupe Mutuel La Cinémathèque suisse Hermès Musée de l’Elysée Hertz Festival de la Cité Honda Fondation Claude Verdan – Hôtel d’Angleterre Musée de la main Hôtel Aulac Fondation de l’Hermitage Hôtel Beau-Rivage Main sponsorsponsor : Verbier Festival La Clinique de La Source Théâtre du Jorat La Semeuse Festival de la Bâtie Laurent Perrier www.richardmille.com www.richardmille.com ECAL Le Temps HEMU Leuba+Michel SA Migros Pour-cent culturel Partenaire média Moyard Meuble Newby Thé Omega Payot Philip Morris Le Théâtre Vidy-Lausanne est Profil Femme subventionné par la Ville de Pro Infirmis Lausanne, le Canton de Vaud Richard Mille et le Fonds intercommunal RTS – La 1ère de soutien aux institutions Sedelec culturelles de la région Sicpa lausannoise. Sunrise Swissquote Switcher Testuz Transports Publics de la Région Lausannoise Voyages et Culture