Annexe E Développement Social Et Institutitonnel
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Annexe E Développement social et institutitonnel Annexe E Développement social et institutitonnel Table des Matières Page E.1. Etude socio-économique................................................................................................ E - 1 E.1.1 Introduction ............................................................................................. E - 1 E.1.2 Etablissement des faits............................................................................... E - 1 E.1.3 Recommendations...................................................................................... E - 7 E.2 Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) .............................................. E - 9 E.2.1 Introduction ............................................................................................... E - 9 E.2.2 Etablissement des faits............................................................................... E - 10 E.3 Atelier de la Gestion du Cycle de Projet (GCP)............................................................. E - 12 E.3.1 Introduction ............................................................................................... E - 12 E.3.2 Les documents des exposés ..................................................................... E - 12 E.3.3 Les Résultats de l’atelier de travail .......................................................... E - 12 E.4 Développement Institutionnel / Renforcement des Organisations (DI/RO) ................. E - 13 E.4.1 Introduction ............................................................................................... E - 13 E.4.2 Contenu et Resultats .................................................................................. E - 13 E.4.3 Conclusion ............................................................................................... E - 17 E.5 Capacité des Organisations (Zone de l’E/F) ................................................................. E - 18 Tableau Tableau E.5.1 Capacité Organisations (Zone de l’E/F) Figure Figure E.3.1 l’Arbre des Problèmes E - (i) E.1 Etude socio-économique E.1.1 Introduction (1) Objectives de l’enquête socio-économique Dans ce contexte, les objectives de l’enquête socio-économique sont : - Comprendre la présente condition de l’activité socio-économique et agriculturelle dans les communautés utilisant l’eau des Khettara dans la région de Tafilalt, et - Identifier les problèmes et les besoins des communautés pour l’agriculture et le développement rural. (2) Zone d’étude La zone d’étude concerne les communautés utilisant les eaux des Khettara dans la région de Tafilalet comme montré dans le tableau suivant : Nombre Surface Nombre de de communautés Zone Province Commune Rurale irriguée Population Khettara (utilisant les khettara (ha) pour l’irrigation) A Errachidia Mellab, F. soufli, Ferkia 71 60 1460 31543 oulia, Assoul, Ait hani, Amellago, Tadighouste, Ghris soufli, Aghbalou, B Figuig Beni-Tadjit, Bouanane, 16 12 435 7520 Chouater C Errachidia Municipalité de Boudnib 8 8 367 5221 D Errachidia Fezna, Jorf, A.S. Gheris, 59 19 4342 34880 E Errachidia A.S. Ziz, Sifa 25 2 538 5110 F Errachidia Beni-M’hamed, Sfalat, 33 18 2193 20345 Rissani, Taouz G Errachidia M’Cissi, Alnif, Hsia 96 61 3412 30750 Total 308 180 12747 135369 (3) Methodologie L’enquête socio-économique contient les quatre (4) composants suivants: - Collection des informations/données existantes sur l’état économique et l’activité agriculturelle. - Collection des informations/données supplémentaires par le biais des entretiens ou des questionnaires - Compilation et analyse des informations/données - Préparation des rapports d’enquête. E.1.2 Etablissement des faits Nous présentons les principales findings de l’étude socio-économique relative à la situation en question sous forme d’un écosystème en adoptons l’approche systémique avec un raisonnement holistique. En considérant l’ensemble des éléments qui composent le système Khéttara-Communautés et les éléments E - 1 qui influent et faisant partie de l’environnement naturel ; institutionnel ; socio-économique ;… (1) Khattara • Les khéttara sont en train de se dégrader à une cadence remarquable à l’échelle de la dernière décennie et la plus part des adultes se rappellent encore de plusieurs khettara qui ont tari actuellement. Ce qui est confirmé par les données de suivi de la situation par les services de l’ORMVATf en soulignant que : Le nombre total des khettaras mises en place à travers la zone s'élève à 570 khettaras (2.900 km) dont 250 seulement sont actuellement fonctionnelles ; donc plus de 50% des khettara ne fonctionnent plus. • Les khettara qui fonctionnent encore ont un débit moyen de 6 l/s ; d’une longueur de 4 km en moyenne ; avec 200 puits en moyenne ; irrigant une quarantaine d’Ha et faisant vivre une centaine de familles. • Les principaux problèmes relatifs à la Khettara sont : la diminution du débit ; l’entretien et l’éboulement du sol dans les galeries. • L’entretien d’une khattara demande une quinzaine de travailleurs par jour et donc une grande charge de l’ordre de 300 000 Dh/an ou 1.50 Dh/M3 que les populations ne peuvent plus supporter. Malgré l'utilisation d'une irrigation de complément par petites motopompes, le déficit demeure élevé. • Les causes du déclin des Khattara sont multiples. N’ayant pas de données scientifiques issues de recherches spécifiques en attendant des résultats et confirmations dans le cadre de ce projet nous ne pouvant que se reposer les mêmes questions : - Sont-ils les effets pervers des aménagements des grands barrages qui ont limité les crues qui conditionnaient la recharge des nappes ? - Sont-ils les effets directs de la multiplication des stations de pompages ? - Sont-ils les effets conjoncturels de la sécheresse ? - Est-ce une évolution naturelle de baisse du niveau piézométrique des nappes ? - Sont-ils les types et natures des ressources en eau qui sont potentiellement limitées et surexploitées? - Le manque d'entretien des Khettara a également contribué à faire baisser leur débit, en raison du manque de main-d'œuvre qualifiée, de l'état d'abandon et des coûts excessivement élevés pour leur entretien et sauvegarde ? • La profondeur de l'eau qui était inférieure à 6m dépasse désormais 20 m. C'est ce qui a engendré le tarissement des Khattara alimentées par le niveau intermédiaire. E - 2 • La réhabilitation des oasis anciennes s'impose aussi bien pour leur rôle socio-économique que pour leur fonction environnementale et stratégique pour lutter contre : - la pauvreté ; - la marginalisation ; - l’exode ; - l’émigration clandestine ; - l’ensablement ; - la désertification… (2) Expériences de réhabilitation des khéttara : Selon la méthode SEPO (Succès ; Echecs ; Potentialités et Obstacles) nous avons étudié en utilisant l’évaluation participative les expériences de réhabilitation de quelques khettara dans la zone. Solon cette évaluation il faudrait tirer les premiers enseignements pour éviter quelques erreurs passées pour cela il faudrait : - Associer et faire participer les populations dés la conception ; la réalisation jusqu’à l’entretien ; - Concevoir des éléments mobiles au fond en forme d’U inversé ; pour permettre leur ajustement en fonction de baisse du niveau d’écoulement de l’eau de la khettara ; - Elargir les dimensions des galeries pour permettre le passage et mouvements des travailleurs pour le curage et les travaux d’entretien ; - L’AUEA ou Association des Usagers des Eaux Agricoles doit être organisée à une taille et à une échelle de base qui correspond exactement à la zone du périmètre irrigué par chaque khéttara séparément ; pour permettre l’adhésion ; l’implication et la participation de groupe homogène d’intérêt regroupé autour de leur Khettara et non pas un ou deux représentants par khettara regroupé dés le départ avec d’autres adhérents qui leur sont étrangers… (3) Le système humain peut être caractérisé par les points suivants : • Des populations berbérophones dans les deux tiers des cas et arabophones plus dans les plaines. Généralement les premiers portent des noms de tribus qui commencent par Aït …. et les noms des tribus arabes ont un préfixe Oulad …. • Les populations appartiennent à des principales origines ethniques différentes à savoir : - Les Amazigh ou tribus des anciens nomades et guerriers : Aït Atta ; Aït Marghad ; Aït H’diddou ;… E - 3 - Les tribus des arabes : Arab Sabbah ;…Oulad Ghanam ; Oulad H’ssine ;… (Résidents des Oasis et agriculteurs sédentaires) - Chorfa ; Mourabitine ;… (Religieux) - Les juifs ; (commerçants et artisans) - Les nègres ; Hartani ou ex esclaves qui constituaient la principale force de travail du moment des creusement et entretien des khattara • Le Douar en tant qu’unité sociale représentant soit le linéage ou famille élargie soit signifiant le nom d’une localité est moins significatif que le Ksar qui est l’unité d’habitat ou agglomération de maisons regroupées. Ajoutant d’autres unités importantes à savoir le périmètre irrigué qui peut coïncider avec le nom de la khattara ou non. A prendre en considération qu’il pourrait y avoir différentes situations : un Ksar possédant plusieurs Khattara et plusieurs périmètres ; un périmètre avec plusieurs Khattara et plusieurs Ksour et une khattara avec plusieurs périmètres pouvant appartenir à plusieurs Ksour… • La majorité des chefs d’exploitation sont âgés de plus de 50 ans. 2/3 d’entre eux sont analphabètes. Le un tiers parmi eux exerce une activité annexe ou la pluriactivités. • La plus part des jeunes non scolarisés (2 à 3 par famille) émigrent