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PA 14 ART R – 441-5 alinéa 1 du Code de l’Urbanisme

ÉTUDE D’IMPACT – UXEM (59) Aménagement d’un parc de logements

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Sommaire

TITRE A. RESUME NON TECHNIQUE ...... 8

1. CONTEXTE ET SITUATION ...... 9 1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 9 1.2 DEFINITION DE LA ZONE D’ETUDE ...... 10 1.3 OCCUPATION DU SOL ...... 11 2. PRESENTATION DU PROJET ...... 13 2.1 SYNTHESE DES EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX ...... 14 2.2 SYNTHESE DES EFFETS PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ET MESURES CORRECTIVES ENVISAGEES ...... 18

TITRE B. DESCRIPTION DU PROJET ET PRESENTATION DES VARIANTES ENVISAGEES ...... 22

1. PRESENTATION GENERALE DU PROJET ...... 23 2. ESPACE URBAIN ...... 24 2.1 ACCES ET VOIRIES ...... 24 2.2 STATIONNEMENTS – CIRCULATION ET TRANSPORT ...... 25 3. TYPOLOGIE ET INSERTION DU BATI ...... 26 4. APPROCHE PAYSAGERE ET CADRE DE VIE ...... 27 5. REALISATION TECHNIQUE ...... 30 5.1 EVACUATION DES EAUX PLUVIALES ...... 30 5.2 EVACUATION DES EAUX USEES ...... 33 5.3 RESEAUX DIVERS ...... 35 5.4 DECHETS ...... 35 6. ESQUISSE DES PRINCIPALES SOLUTIONS EXAMINEES ET RAISONS POUR LESQUELLES, EU EGARD AUX EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT OU LA SANTE HUMAINE, LE PROJET A ETE RETENU ...... 36 6.1 EVOLUTION DU PROJET ...... 36 6.2 PROJET RETENU ...... 38 7. ETUDE DE FAISABILITE SUR LES APPROVISIONNEMENTS EN ENERGIE ...... 39 7.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...... 39 7.2 CONTRAINTES DU SITE ...... 40 7.3 CONTEXTE DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ...... 47

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7.4 COUTS D’INVESTISSEMENT, COUTS D’EXPLOITATION, REJETS CO2 ...... 48 7.5 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION FAIBLE DU COUT DES ENERGIES ...... 51 7.6 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION MOYENNE DU COUT DES ENERGIES ...... 56 7.7 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION FORTE DU COUT DES ENERGIES ...... 60 7.8 COMPARATIF DES REJETS EN TONNES DE CO2 CUMULES SUR 30 ANS ...... 64 7.9 INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DE LA PRODUCTION ENERGETIQUE ...... 65 7.10 SYNTHESE ...... 66

TITRE C. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 67

1. MILIEU PHYSIQUE ...... 68 1.1 PRESENTATION DU SITE...... 68 1.2 TOPOGRAPHIE ...... 72 1.3 GEOLOGIE ...... 73 1.4 HYDROGEOLOGIE ...... 75 1.5 USAGES DE L’EAU ...... 77 1.6 HYDROGRAPHIE ...... 79 1.7 CLIMAT ...... 88 1.8 ENJEUX LIES AU MILIEU PHYSIQUE ...... 90 2. MILIEU NATUREL ...... 91 2.1 SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE DES ZONAGES EXISTANTS ...... 91 2.2 DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE ...... 124 2.3 PAYSAGES ...... 142 2.4 ENJEUX LIES AU MILIEU NATUREL ...... 144 3. MILIEU HUMAIN ...... 145 3.1 DEMOGRAPHIE ...... 145 3.2 CARACTERISTIQUES DU PARC IMMOBILIER ...... 147 3.3 MECANISME DE CONSOMMATION DU PARC ...... 150 3.4 ACTIVITE ET ECONOMIE ...... 153 3.5 ENJEUX LIES AU MILIEU HUMAIN ...... 155 4. MILIEU URBAIN ...... 156 4.1 FORME URBAINE ET ARCHITECTURE ...... 156 4.2 PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME ...... 158 4.3 PATRIMOINE CULTUREL ...... 165

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4.4 CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS ...... 166 4.5 RESEAUX ...... 170 4.6 DECHETS ...... 172 4.7 ENJEUX LIES AU MILIEU URBAIN ...... 173 5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 174 5.1 LES RISQUES DE MOUVEMENT DE TERRAIN ...... 174 5.2 LES RISQUES D’INONDATION ...... 175 5.3 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES ...... 177 5.4 LE RISQUE SISMIQUE ...... 179 5.5 ENJEUX LIES AUX RISQUES ...... 180 6. SANTE PUBLIQUE ...... 181 6.1 LE SCHEMA REGIONAL DU CLIMAT DE L’AIR ET DE L’ENERGIE ...... 181 6.2 QUALITE DE L’AIR ...... 181 6.3 ENVIRONNEMENT SONORE ...... 189 6.4 EMISSIONS LUMINEUSES ...... 200 6.5 EMISSIONS ODORANTES ...... 200 6.6 RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE ...... 201 6.7 ENJEUX LIES A LA SANTE PUBLIQUE ...... 202 7. INTERRELATION ENTRE LES DIFFERENTS MILIEUX THEMATIQUES DE L’ENVIRONNEMENT ...... 203 7.1 INTERACTIONS DU MILIEU PHYSIQUE ...... 203 7.2 INTERACTIONS DU MILIEU NATUREL ...... 203 7.3 INTERACTIONS DU MILIEU HUMAIN ...... 203 8. SYNTHESE ET HIERARCHISATION DES ENJEUX ...... 205

TITRE D. ANALYSE DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES VISANT A LES EVITER, REDUIRE OU COMPENSER ...... 211

1. PREAMBULE ...... 212 2. EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX ...... 213 2.1 ORGANISATION DES TRAVAUX ...... 213 2.2 EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 215 2.3 EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL ...... 217 2.4 EFFETS SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 219 2.5 EFFETS SUR LE MILIEU URBAIN ...... 220 2.6 EFFETS SUR LES RISQUES...... 221

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2.7 EFFETS SUR LA SANTE PUBLIQUE ...... 222 2.8 MODALITES DE SUIVI ...... 223 2.9 SYNTHESE DES EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX ...... 224 3. EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 229 3.1 EFFETS SUR LA TOPOGRAPHIE ET LA GEOLOGIE ...... 229 3.2 EFFETS SUR LES EAUX SUPERFICIELLES ...... 229 3.3 EFFETS SUR LES EAUX SOUTERRAINES ET LES USAGES DE L’EAU ...... 231 3.4 EFFETS SUR LE CLIMAT ...... 231 3.5 VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE...... 232 4. EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL ...... 233 4.1 EFFETS SUR L’ECOLOGIE ...... 233 4.2 EFFETS SUR LE PAYSAGE ...... 236 5. EFFETS SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 237 5.1 EFFETS SUR LA POPULATION ...... 237 5.2 EFFETS SUR LE LOGEMENT ET L’HABITAT ...... 237 5.3 EFFETS SUR LES ACTIVITES HUMAINES ET EQUIPEMENTS PUBLICS ...... 238 5.4 EFFETS SUR L’ACTIVITE AGRICOLE ...... 238 6. EFFETS SUR LE MILIEU URBAIN ...... 239 6.1 EFFETS SUR L’URBANISME ET LE FONCIER ...... 239 6.2 EFFETS SUR LE PATRIMOINE CULTUREL ...... 239 6.3 EFFETS SUR LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS ...... 240 6.4 EFFETS SUR LES MODES DOUX ET ALTERNATIFS ...... 246 6.5 EFFETS SUR LES RESEAUX ...... 246 6.6 EFFETS SUR LES DECHETS...... 246 7. EFFETS SUR LES RISQUES ...... 247 8. EFFETS SUR LA SANTE PUBLIQUE ...... 248 8.1 QUALITE DE L’AIR ...... 248 8.2 ENVIRONNEMENT SONORE ...... 249 8.3 POLLUTION DES EAUX ...... 263 8.4 POLLUTION LUMINEUSE ...... 263 9. SYNTHESE DES EFFETS PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ET MESURES CORRECTIVES ENVISAGEES ...... 264 10. ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX ...... 268

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10.1 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 268 10.2 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU NATUREL ...... 268 10.3 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 269

TITRE E. MODALITES DE SUIVI DES MESURES D’INSERTION ENVIRONNEMENTALE ...... 270

1. SUIVI DE CHANTIER ...... 271 2. SUIVI A MOYEN ET LONG TERME ...... 272

TITRE F. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ...... 273

TITRE G. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DIFFERENTS DOCUMENTS D’URBANISME OPPOSABLES ...... 275

1. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME OPPOSABLES ...... 276 1.1 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE (SCOT) ...... 276 1.2 COMPATIBILITE AVEC LE PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU) ...... 276 2. COMPATIBILITE AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES MENTIONNES A L’ARTICLE R.122-17 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ..... 277 2.1 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX ...... 277 2.2 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX...... 278 2.3 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA REGIONAL DU CLIMAT DE L’AIR ET DE L’ENERGIE (SRCAE) ...... 279 2.4 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE...... 279 2.5 COMPATIBILITE AVEC LES PLANS, SCHEMAS, PROGRAMMES ET AUTRES DOCUMENTS DE PLANIFICATION SOUMIS A EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 AU TITRE DE L'ARTICLE L. 414‐4 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT A L'EXCEPTION DE CEUX MENTIONNES AU II DE L'ARTICLE L. 122‐4 MEME DU CODE ...... 280

TITRE H. EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ...... 284

TITRE I. METHODOLOGIE ET PRESENTATION DES AUTEURS DE L’ETUDE ...... 290

1. METHODOLOGIE GENERALE ...... 291 2. METHODOLOGIE PARTICULIERE ...... 291 3. DIFFICULTES RENCONTREES ...... 293 4. PRESENTATION DES AUTEURS ...... 293

TITRE J. ANNEXES ...... 294

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Préambule

La présente étude est réalisée dans la cadre du projet de création d’un parc de logements sur le territoire communal de Uxem. L’opération est soumise à étude d’impact après un examen au cas par cas (Déposé préalablement, conformément à l’annexe de l’article R.122-2 : rubrique 39, travaux et constructions qui créent une surface plancher ou une emprise au sol comprise entre 10 000 et 40 000m²). L’étude d’impact est ainsi réalisée dans le respect :  Des articles L.122-1 à L.122-3-3 du Code de l’Environnement relatifs aux études d’impacts des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements  Des articles R.122-1 à 15 du Code de l’Environnement relatifs aux études d’impacts des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements Elle tiendra lieu de dossier d’évaluation des Incidences NATURA 2000 conformément aux articles L.414-4 et R.414.19 à R.414.-24 du Code de l’Environnement. Elle est réalisée conformément à l’article R.122-5 du Code de l’environnement. Afin de faciliter la lecture et la compréhension de l’étude certains points ont été regroupés, les impacts seront ainsi directement suivis par la présentation des mesures.

Etude d’impact

1° Résumé non technique Titre A

2° Une description du projet comportant des informations relatives à sa localisation, ses caractéristiques physiques, une description des principales Titre B caractéristiques de la phase opérationnelle du projet, une estimation des types et des quantités de résidus et d’émissions attendues. Description du projet et présentation des variantes envisagées Titre C Analyse de l’état initial de l’environnement Titre D 3° Une description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement, dénommée « scénario référence » et de leur évolution en cas de mise en Analyse des impacts sur l’environnement et mesures visant à les œuvre du projet, ainsi qu’un aperçu de l’évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet. éviter, réduire ou compenser Titre H Scénario référence et évolution en l’absence de mise en œuvre du projet Titre C 4° Une description des facteurs mentionnés au III de l’article L.122-1 susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet. Analyse de l’état initial de l’environnement 5° Une description des incidences notables que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement incluant notamment une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets existants ou approuvés ainsi que les incidences du projet sur le climat et la vulnérabilité du projet au changement climatique. Titre D 6° Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l’environnement qui résultent de la vulnérabilité du projet à des risques Analyse des impacts sur l’environnement et mesures visant à les d’accidents ou de catastrophes majeurs en rapport avec le projet concerné. Cette description comprend le cas échéant les mesures envisagées pour éviter éviter, réduire ou compenser ou réduire les incidences négatives notables de ces événements sur l’environnement. 7° Une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d’ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses Titre B caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué, notamment en comparaison des incidences sur l’environnement Description du projet et présentation des variantes envisagées et la santé humaine. 8° Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l'ouvrage pour : -éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ; -compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni Titre D suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité. Analyse des impacts sur l’environnement et mesures visant à les La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes ainsi que d’une présentation des principales éviter, réduire ou compenser. modalités de suivi. 9° Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d’évitement, de réduction et de compensation proposées. 10° Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les incidences notables sur l'environnement Titre I 11° Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation Méthodologie et présentation des auteurs de l’étude

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Titre A. RESUME NON TECHNIQUE

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1. CONTEXTE ET SITUATION

1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE

La commune d’Uxem est située dans le Département du Nord de la Région Hauts-de-France. Elle appartient à l’Arrondissement de Dunkerque qui compte 11 communes réparties en 7 cantons, Uxem faisant partie du Canton de Coudekerque Canton de Coudekerque-Branche. Uxem fait partie des communes rurales du territoire de Flandres Branche Dunkerque, caractérisé par une dualité entre espace urbain au Nord, et espace rural au Sud, parsemé de villages et petites villes. Commune d’Uxem

Uxem fait partie des 40 communes qui forment la Communauté de Communes des Hauts de Flandre depuis le 1er janvier 2014. Cet EPCI est né de la fusion des Communautés de Communes du Canton de Bergues, de la Colme (à laquelle appartenait Uxem), de Flandre et de l’Yser. Son territoire regroupe aujourd’hui près de 54097 habitants (données de l’INSEE 2015)

La commune s’étend sur une superficie de 827 hectares, et a pour communes voisines Leffrinckoucke, Téteghem, Ghyvelde, Les Moëres, Warhem et Zuydcoote. Arrondissement de Dunkerque

Son organisation spatiale est caractéristique des communes périurbaines, à savoir : - un cœur de village où les constructions se concentrent autour des 3 axes principaux (route de Leffrinckoucke/Route de Uxem/Route de Ghyvelde) qui ont servi de base à une urbanisation linéaire sous la forme de zones pavillonnaires, - des hameaux éparpillés sur le reste du territoire communal, qui reste largement agricole.

A proximité de l’entrée du village d’Uxem se trouve le terrain du projet d’aménagement. Le site du projet donne directement sur la route de Leffrinckoucke (RD 79) et est situé à 3 km de l’autoroute des estuaires A16.

L’opération envisagée couvre une superficie de 6,4 hectares de parcelles agricoles de la commune d’Uxem. Son environnement proche se compose : - De zones d’habitation le long des routes de Leffrinckoucke, du Petit chemin et de la rue de Touraine - D’un espace sportif route de Ghyvelde - De parcelles agricoles

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1.2 DEFINITION DE LA ZONE D’ETUDE

L’approche de l’analyse de l’état initial du site et de son environnement sera entreprise dans le présent document suivant une zone d’étude rapprochée centrée sur le projet d’aménagement (emprise d’environ 6,4 ha) et ses abords immédiats. L’aire d’étude a été définie de manière à mettre en avant les enjeux liés au milieu physique, au milieu naturel (faune / flore et paysage notamment) et au milieu socio-économique et cadre de vie (logements et habitats, activités humaines, urbanisme, infrastructures de transport et de déplacement, environnement sonore et qualité de l’air notamment).

Cette zone d’étude s’inscrit sur la commune d’Uxem.

Vues sur la zone de projet

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Espaces agricoles

1.3 OCCUPATION DU SOL

En termes d’occupation du sol, la zone de projet est actuellement occupée exclusivement par des parcelles agricole (Blé, Lin). ZONE DU PROJET EQUIPEMENTS Le projet est ceinturé par des fossés de drainage agricoles à PUBLICS l’ouest, l’est et en partie au sud. Aux abords de la zone de projet, différentes typologies d’occupation du sol sont identifiées : - Habitat individuel de type lotissement et maisons pavillonnaires - Equipements publics et sportifs - Terrains agricoles

HABITAT INDIVIDUEL

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Site-projet

Source : Etude du cadre de vie (1998)

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2. PRESENTATION DU PROJET

Le projet s’étend sur 6,4ha et propose 96 logements au total, dont 20 logements en locatif social (20%). Conformément aux documents d’urbanisme, le projet propose une offre de logement adaptée à la primo-accession selon un mode opératoire innovant. En effet, suivant les OAP du PLU, 30% des logements proposent des surfaces inférieures à 300m², s’orientant clairement sur la primo-accession et sur les ménages aux revenus modestes. Le projet propose une densité de 13 logements/ha, conformément au PLU (qui impose un minimum de 13 logements / ha). La construction des logements s’accompagnera de travaux de voirie, d’assainissement et d’aménagements extérieurs.

BOLDOS II

S :27 266m²

33 Parcelles à usage d’habitation + 1 Îlot

BOLDOS I

S :37 367m²

43 Parcelles à usage d’habitation + 2 Îlots

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Les impacts identifiés et mesures prises pour les éviter et les réduire 2.1 SYNTHESE DES EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX

Positif / Direct / Temporalité Terme Négatif Indirect Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Le Maître d’ouvrage inscrira la réalisation des travaux dans le cadre d’un « chantier propre ». Rôle du maitre d’œuvre assurant la Risques pour la sécurité des personnes et ORGANISATION Organisation coordination générale des travaux et des biens, gêne pour les usagers et riverains x x x x Faible générale désignation d’un coordinateur SPS DES TRAVAUX et risque d’atteinte à l’environnement naturel Information des riverains et mise en place d’une signalisation de chantier adéquate Maintien de la propreté sur le chantier et sur les axes de circulation aux abords

Topographie Néant

Réalisation des travaux de terrassement Interruption temporaire du chantier dû à la Géologie x x x x en période propice (période peu pluvieuse) Faible sensibilité à l’eau des matériaux en place Réalisation de test de perméabilité

Stockage des produits dangereux ou polluants (type huiles, peintures, solvants…) sur des bacs de rétention étanches afin d’éviter tout risque de pollution du sol et de l’eau

MILIEU Mise à disposition de produits absorbants PHYSIQUE Par temps sec, la zone de travaux sera Eaux Augmentation de la concentration des x x x x aspergée afin de limiter la dispersion de superficielles matières en suspension (MES) dans les MES eaux de ruissellement Faible et Mise en place de bacs de décantation et souterraines Risque potentiel de pollution des eaux x x x x rétention muni de séparateurs à hydrocarbures pour les éventuelles aires de lavage ou d’entretien des engins Aucun rejet d’eaux vannes directement dans le milieu naturel Déclaration à la Police de l’eau de tout incident ou accident susceptible de porter atteinte à la qualité des eaux

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Positif / Direct / Temporalité Terme Négatif Indirect Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Règle de bonne pratique : extinction des moteurs dès que possible Engins de chantier conformes à la réglementation Augmentation des émissions de gaz à effet de serre dû aux engins de chantier x x x x Bonne organisation du chantier : plan de Climat circulation des engins et optimisation de Faible Augmentation des émissions de gaz à effet x x x x l’utilisation de serre dû aux circulations des usagers Mise en place de dispositifs d’information et de communication pour permettre à l’ensemble des usagers des routes et aux riverains d’avoir une bonne visibilité sur le déroulement et l’avancement des travaux

Apport de terre extérieure limité Evitement du maintien de zones nues trop longtemps x x x x x x Flore et Destruction d’habitats Par temps sec, la zone de travaux sera Faible habitats Perturbation d’espèces x x x x x x aspergée afin de limiter la dispersion de MES Stockage des produits polluants ou dangereux sur des bacs étanches

Respect des périodes de sensibilité MILIEU Destruction d’individus x x x x x x Balisage des sites sensibles et limitation NATUREL des travaux à la stricte emprise du projet Faune Destruction / altération d’habitats x x x x x x Faible Optimisation du nombre des engins de x Perturbation d’espèces x x x x x transport utilisés et mise en place d’un plan de circulation (PAE des entreprises)

Pas de mesure particulière. Le projet ne Zonages à Interception d’une ZNIEFF de type II x x x x remet pas en cause l’état de conservation Faible proximité de la ZNIEFF

Les travaux dureront le moins longtemps Modification de la perception paysagère Paysage x x x x possible afin de minimiser l’impact Faible par les habitations proches paysager des travaux dans le temps Population, MILIEU HUMAIN logements et Néant habitats

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Positif / Direct / Temporalité Terme Négatif Indirect Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Pas de mesure particulière. Le projet Activités Activité engendrée par le chantier qui crée X x x x pourra éventuellement favoriser l’emploi Faible humaines et/ou sauvegarde des emplois localement local.

Urbanisme et Néant foncier

Demande de diagnostic anticipé à réaliser Mise à jour potentielle de vestiges par le maitre d’ouvrage Patrimoine x x x x Faible archéologiques Déclaration au service régional de l’archéologie en cas de découverte fortuite

Plan de circulation des engins de chantier Mise en place de dispositifs d’information et de communication pour permettre à l’ensemble des usagers des routes du Perturbation de la circulation routière : secteur et aux riverains d’avoir une bonne augmentation du nombre de véhicules visibilité sur le déroulement et Trafic (camions/engins), chaussée rendue x x x x Faible l’avancement des travaux et MILIEU URBAIN glissante conflit entre véhicules de chantier d’appréhender au mieux les gênes et cycles occasionnées Mise en place de dispositifs de type « décrotteur – débourbeur » en sortie de chantier

Dévoiement si nécessaire DICT réalisées, concertation avec les Risque de coupure de réseaux pouvant Réseaux x x x x concessionnaires à prévoir Faible perturber les habitations proches Informations sur les coupures d’exploitation occasionnées le cas échéant

Déchets Néant

Risques Néant

RISQUES Les dispositifs anti-pollution nécessaires en Pollution des Risque de pollution des sols actuellement x x x x cas de déversement seront présents sur le Faible sols non-pollués chantier

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Positif / Direct / Temporalité Terme Négatif Indirect Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Les matériaux seront stockés à l’abri du vent et les zones de stockage seront protégées (bâchage, signalisation…) Augmentation des émissions de Les véhicules de chantier respecteront les poussières et des gaz d’échappement Qualité de normes d’émission en matière de rejet provoquant une gêne pour les riverains du x x x x Faible l’air atmosphérique. Les conditions de secteur et les personnes travaillant dans maintenance et d’entretien des véhicules les entreprises à proximité seront également contrôlées. Par temps sec, la zone de travaux sera aspergée SANTE Les engins de chantier seront tenus au PUBLIQUE respect des normes en vigueur. Augmentation des nuisances sonores Les travaux s’effectueront en semaine Environne- provoquant une gêne pour les riverains aux x x x x pendant la période diurne Faible ment sonore abords et les personnes travaillant dans les entreprises à proximité Pour le cas de réalisation de travaux exceptionnels en dehors de ces plages horaires, les riverains seront informés

Augmentation des vibrations provoquant une gêne pour les riverains aux abords et Pas de mesures particulières. Impact très Vibrations x x x x Faible les personnes travaillant dans les limité dans le temps entreprises à proximité

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2.2 SYNTHESE DES EFFETS PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ET MESURES CORRECTIVES ENVISAGEES

P+ : Positif ; N- : Négatif ; T : Temporaire ; P : Permanent ; D : Direct ; I : Indirect ; C : Court ; M : Moyen ; L : Long

Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Mouvements de terre liés au nivellement Vérification des qualités mécaniques Topographie du terrain et à l’implantation des x x x x des sols ainsi que de leur réelle aptitude Faible et géologie fondations des bâtiments à supporter le projet

Réalisation de traitement par décantation et filtration des eaux pluviales et régulation des débits à 2 Augmentation des débits de L/s/ha ruissellements vers les exutoires due à x x x x Entretien des espaces verts par des l’imperméabilisation des surfaces sur le moyens mécaniques (produits site phytosanitaires proscrits) Eaux Mise en place de dispositif en aval des Faible superficielles noues afin de favoriser la dépollution Risque de pollution chronique, MILIEU Confinement d’une pollution PHYSIQUE accidentelle ou saisonnière des eaux de x x x x surface, relatif à l’exploitation des voiries accidentelle par la mise en place de du site vanne de fermeture en aval des ouvrages d’assainissement Utilisation rationnelle des sels de déverglaçage

Eaux Eaux usées traitées sur site par une souterraines Augmentation des rejets d’eaux usées x x x x micro station d’épuration et rejetées Faible et usages de dans le réseau existant après traitement dans le réseau. l’eau

Climat Néant

Destruction d’habitats x x x x x x Respect d’une charte végétale

Suppression des produits Flore et phytosanitaires Faible habitats Constitution de nouveaux milieux MILIEU favorables à la diversification de la faune x Lutte contre les espèces exotiques NATUREL et de la flore x x x x x envahissantes Destruction d’individus x x x x x x

Faune Destruction/altération d’habitats x x x x x x Adaptation de l’éclairage Faible

Perturbation d’espèces x x x x x x

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Pas de mesure particulière. Le projet ne Zonages à Interception d’une ZNIEFF de type II x x x x remet pas en cause l’état de Faible proximité conservation de la ZNIEFF

Création d’espaces verts Plantations d’essences adaptées aux sols reconstitués, favorisant la biodiversité et nécessitant peu Paysage Amélioration du cadre paysager du site x x x x d’entretien - Insertion urbaine, architecturale et paysagère des futurs bâtiments et aménagement dans un objectif de développement durable

Accroissement de la population Population x x x x - - perceptible à l’échelle du quartier

Création d’environ 96 nouveaux Nouvelles habitations intégrées dans le tissu bâti existant, tout en considérant la Logements et logements en lien avec les objectifs fixés x x x x topographie des lieux - habitats par le SCoT et le PLU Programmes de logements organisés Diversification des habitats en îlots ouverts et denses

MILIEU Suppression des activités agricoles Anticipation de la suppression de ces x x x x HUMAIN présentes actuellement sur le site parcelles agricoles

Aménagement des espaces publics Création d’un cadre de vie agréable pour Activités x x x x pour proposer aux futurs habitants des les futurs riverains humaines et espaces de détente et de respiration Faible équipements Apport de population permettant Les commerces de la commune et ceux publics d’augmenter la fréquentation des services x x x x alentours répondent aux besoins des et commerces à proximité nouveaux habitants

Accueil des nouveaux élèves dans les x x x x Apport de nouveaux élèves absorbé par écoles à proximité les équipements existants

Urbanisme et Néant foncier Patrimoine Néant culturel

MILIEU URBAIN Evaluation du trafic généré par le projet

Circulations et Augmentation du volume de trafic sur les réalisé x x x x Faible déplacements axes aux abords du site Mise en place d’un giratoire pour limiter les gênes

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Création de conditions d’un quartier « Mise en place de liaisons douces : durable » favorisant les connections à cheminements piétons, voies cyclables l’intérieur et à l’extérieur du site, les Modes doux créant une traversée pour les modes x x x x espaces de convivialité et d’échanges Faible et alternatifs doux et connectant le projet au reste de la Accessibilité assurée au PMR commune Réponse aux objectifs du PLU (OAP)

Etude du raccordement à tous les Raccordement aux réseaux présents à réseaux existants à proximité (EU, AEP, Réseaux x x x x Faible proximité gaz, électricité) réalisée en concertation avec les concessionnaires

Mise en place de point d’apport Déchets Production de déchets ménagers x x x x Faible volontaire

RISQUES Néant

La gestion des flux limite la circulation automobile sur le site ; La réalisation du projet dans la continuité du tissu urbain permet d’optimiser les déplacements vers le reste de la commune La localisation du projet permet Pollution atmosphérique engendrée par le également de valoriser l’utilisation des Qualité de l’air système de chauffage et le trafic routier x x x x transports en commun. Faible supplémentaire généré sur le site La réalisation de cheminements piétons permet d’inciter la population à renouer SANTE avec la marche à pied notamment vers PUBLIQUE les transports en commun La mise en place d’espaces verts, aux fonctions différentes et avec des plantations abondantes, favorisera le renouvellement de l’air. Trafic supplémentaire engendre une x légère augmentation des niveaux de bruit correspondants (< 2 dB(A)) x x x Les augmentations de niveaux de bruit Environnement Augmentation des niveaux de bruit en x respectant les réglementations en vigueur, Faible sonore façade des bâtiments existants mais ces aucune mesure n’est attendue niveaux de bruit respectent par ailleurs les réglementations x x x

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L Bruits de voisinage potentiels liés aux installations et activités propres au projet x Respect du décret du 31/08/2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage x x x

Mise en place d’un dispositif de rétention et de traitement des eaux pluviales ainsi que d’un réseau Pollution de Risque de contamination des eaux x x x x d’assainissement des eaux usées (y Faible l’eau souterraines (polluants vers la nappe) compris traitement des hydrocarbures) La nature des sols en place peu perméables joue un rôle protecteur

Hiérarchisation des espaces en termes Pollution Augmentation des sources lumineuses x x x x d’intensité lumineuse Faible lumineuse Eclairage orienté vers le sol.

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Titre B. DESCRIPTION DU PROJET ET PRESENTATION DES VARIANTES ENVISAGEES

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1. PRESENTATION GENERALE DU PROJET

Le projet s’étend sur 6,4ha et propose 96 logements au total, dont 20 logements en locatif social (20%). Conformément aux documents d’urbanisme, le projet propose une offre de logement adaptée à la primo-accession selon un mode opératoire innovant. En effet, suivant les OAP du PLU, 30% des logements proposent des surfaces inférieures à 300m², s’orientant clairement sur la primo-accession et sur les ménages aux revenus modestes. Le projet propose une densité de 13 logements/ha, conformément au PLU (qui impose un minimum de 13 logements / ha). La construction des logements s’accompagnera de travaux de voirie, d’assainissement et d’aménagements extérieurs.

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2. ESPACE URBAIN

Conformément aux OAP du PLU, les deux voies carrossables d’accès au site seront redimensionnées afin de pouvoir assurer le bon fonctionnement du nouveau quartier. Ces voies bénéficieront d’un traitement paysager garantissant l’insertion paysagère en vue proche et lointaine du projet. Cette frange paysagère reprendra des espèces locales et offrira des percées visuelles vers les champs environnants. Un jeu de plantations sera mis en œuvre au droit de l’accès des parcelles, des bandes végétales accompagnant le tracé des voiries. Les espèces mises en œuvre seront choisies de façon à prolonger l’effet des jardins dans le domaine public, sur le principe des cités jardins. La nature du projet (construction immobilière à usage d’habitation) et sa situation dans la continuité du tissu urbain ne modifiera pas l’aspect paysager global du secteur. Les éléments paysagers principaux à l’échelle du site (cheminements et fossés) sont préservés dans la mesure du possible. Un cahier des charges précis et respectueux du contexte « architectural & paysager », sera décrit au travers du règlement de Cité-Jardin Le Logis à Watermael-Boitsfort (Bruxelles) construction applicable pour l’ensemble des futurs acquéreurs.

2.1 ACCES ET VOIRIES

L’accès principal au futur quartier se fera via la rue de Leffrinckoucke et la Résidence des Bougainvilliers. La voie sera complétée par un cheminement piéton distinct et par une piste cyclable. Une frange paysagère complétera l’aménagement de ces deux accès au projet. Les voiries internes seront dimensionnées de manière à permettre la circulation automobile dans les deux sens. Le PLU impose un minimum de 1 place de stationnement visiteur par tranche de 5 logements. Le projet propose 60 places, dont 3 places adaptées aux normes PMR.

Exemples de traitement végétal des voiries

Les voiries secondaires limiteront naturellement la vitesse en se réduisant et en empruntant des formes non linéaires. Certaines voies seront traitées en voies partagées. Dans ce cas, le caniveau latéral à la chaussée définira l’espace piéton. Afin de répondre aux exigences de fonctionnement, d’accès des véhicules de secours, d’accès des véhicules de collecte de déchets, et aux principes de sécurité en cas de panne d’un véhicule, la chaussée sera suffisamment dimensionnée tant en largeur, que dans la composition de ses fondations lourdes. En accord avec le Conseil Départemental, les cônes de visibilité et les éclairages seront étudiés pour garantir la sécurité de tous. Exemples de réalisation de voiries secondaires et piétonniers

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2.2 STATIONNEMENTS – CIRCULATION ET TRANSPORT

Le projet n’est pas conçu pour le « tout voiture ». La mise en place de stationnement permet de hiérarchiser l’usage des voies, à savoir organiser la place de la voiture en créant des espaces dédiés. Cela apporte une solution à la problématique du stationnement sauvage, dégradant les équipements publics et empêchant la circulation sécurisée des piétons en plus de créer des situations conflictuelles dans le quartier. Les logements seront équipés de places de stationnement non couvertes, en présence d’un garage couvert dans les logements ou non. Afin d’éviter les conflits de voisinage et d’assurer un cadre de vie respectueux de chacun, chaque logement sera obligatoirement équipé de deux places de stationnement non couvertes, sur l’emprise privée. Des parkings visiteurs seront créés sur l’espace commun, conformément au PLU, un minimum de 22 places sera créé. Ces stationnements seront répartis harmonieusement au sein du projet et incluront 3 places PMR. Le tracé viaire est volontairement rédhibitoire à tout emprunt extérieur au quartier. Il présente notamment des ruptures de droites, des passages piétons surélevés ou en pavés. De plus, plutôt que de dessiner une voie contournant le futur quartier par l’angle Nord-Est, l’axe primaire traverse le quartier, allongeant ainsi le temps de parcours par rapport à l’axe majeur existant pour éviter de créer un bypass routier. Les axes secondaires ne créent pas non plus de liaison directe depuis le quartier des Bougainvillées. A l’inverse, le mail piétonnier et la piste cyclable qui traverseront le projet, offriront un déplacement sécurisé et agréable, inter et intra-quartier. L’espace public sera conçu comme un espace commun à tous les modes de circulation. Des revêtements de sol différents marqueront les usages (enrobés noirs, enrobés rouges, enrobés clairs, sables calcaires…). Enfin, un arrêt de bus existe à moins de 800m du site et permet de rejoindre Dunkerque et sa gare.

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3. TYPOLOGIE ET INSERTION DU BATI

Le projet propose différentes formes urbaines : Des lots libres de construction, tournés vers une accession renouvelée (lots plus grands, offrant une large façade) Des lots libres de construction, tournés vers la primo-accession, par des jeunes ménages ou des ménages aux revenus modestes (lots de moins de 300m²). Cette offre peut aussi satisfaire une population séniore, en quête d’un plain-pied avec un terrain simple à entretenir, et qui ne trouve pas ce type de produit. Cette typologie représente 30% du parc neuf à créer. Des logements locatifs sociaux, tournés vers les familles, permettant aux habitants de bénéficier d’un garage et d’un jardin privatif. Cette typologie représente 22% du parc neuf à créer. Sont représentés dans le futur quartier des logements groupés et mitoyens, permettant une mixité d’âge et une mixité sociale.

Les architectures autorisées seront cadrées par un règlement de construction, un outil permettant d’assurer une homogénéité dans les architectures représentées dans le quartier. En tant que pièce contractuelle du Permis d’Aménager, ce document sera validé par la Municipalité, et engagera les futurs acquéreurs. Les architectures traditionnelles d’autres régions ne seront pas autorisées (ex : mas provençal, maisons cubiques, brises vues imposants…) Les matériaux extérieurs seront régionaux ou rappelleront les matériaux traditionnels du Nord avec des tons et particularités de la Flandre Maritime. Les couleurs des matériaux oscilleront pour les revêtements extérieurs entre le jaune de la brique traditionnelle flamande, au rouge, représentatif des tonalités actuelles.

Exemples d’architectures Les toitures seront de tuile rouge ou noire (pas d’autre coloris autorisés) et présenteront pour les volumes principaux autorisées : au minimum deux pentes. Par respect pour le caractère rural de la commune et pour préserver une harmonie Si une réelle harmonie se visuelle au sein du quartier, les constructions de type « cubique », ne seront pas autorisées. dégage du quartier, Néanmoins, les normes actuelles d’isolation thermique seront respectées (RT 2012 applicable). Un habitat de forme l’expression d’une créativité reste possible. L’homogénéité traditionnel est parfaitement compatible avec une isolation performante par l’extérieur et la « pose » d’une toiture à se dégage grâce à l’unicité deux pans en combles perdus et à visée esthétique. des matériaux, des lignes de Les constructions connaîtront au maximum deux niveaux habitables (rez-de-chaussée + 1 étage + combles faîtage et des retraits à perdues). l’alignement. Pour autant, les volumes, les traitements S’il n’existe pas de quartier « tout plein sud », le tracé des voiries a pour autant été étudié de manière à favoriser paysagers des fronts à rue et l’ensoleillement des futurs logements et donc optimiser le bio-climatisme des habitations et le confort des futurs les couleurs des réalisations habitants. dénotent des différences entre chaque construction.

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4. APPROCHE PAYSAGERE ET CADRE DE VIE

Eléments paysagers Plusieurs éléments majeurs du site (cheminements piétons, réseaux de fossés, plaine agricole, entrée de village) notamment appuyés par les OAP du PLU, ont présidé au choix du traitement paysager du projet, qui se devait de répondre à plusieurs enjeux : • Respect de l’usage des cheminements doux, • Maintien du réseau de fossés au maximum, • Création d’une vue lointaine et proche harmonieuse et valorisante pour cette entrée de village • Création de percées visuelles vers la plaine agricole Ainsi, dans le cadre du projet : Le réseau de fossés sera maintenu au maximum et entretenu par le quartier (travaux d’entretien en phase chantier et accessibilité après chantier). Au Nord une mise en valeur et un agrandissement du fossé est prévu afin de compenser les linéaires supprimés. Le cheminement piétonnier sera maintenu et valorisé (revêtement de sol et végétalisation) Une frange paysagère permettant les vues sur la plaine agricole sera créée. Cette frange sera constituée d’une bande plantée d’arbres et d’arbustes, sera composée de 8 espèces locales choisies parmi la liste du Conservatoire Botanique National de Bailleul. Une diversité dans les volumes des espèces choisies créera des percées visuelles vers la plaine agricole. Différents linéaires seront créés, maillant le projet en « pas japonais ». Une diversité dans ces linéaires a été recherchée afin d’en augmenter l’intérêt écologique. Un réseau de noue, au centre du projet, sera créé. Ces ouvrages auront une fonctionnalité hydraulique de tamponnement des eaux pluviales, mais également écologique, de par l’expression d’une flore humide. Des linéaires d’arbres seront créés, afin d’accompagner les voiries et les piétonniers. Ils offriront également un support à la biodiversité locale.

Des poches vertes, au sein des quelles chemineront les axes doux, apporteront des respirations entre les constructions résidentielles. Ces espaces couplés au chemin piétonnier amèneront une plus-value quant aux relations entre les quartiers. Des plantes tapissantes agrémenteront le quartier. L’ensemble de « pas japonais » de différent type (humide ou arboré ou herbacé) assureront un rôle de poche de biodiversité, à l’échelle du quartier, et aideront localement à lutter contre l’effet d’îlot de chaleur.

Enfin, le projet proposera en son sein deux espaces de convivialité, asseyant les possibilités de promenade et de rencontre entre les habitants.

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Cadre de vie

Orientation du bâti On peut évoquer que les logements sociaux et parcelles denses sont réparties dans chaque phase et en cœur d’îlot. Ça permet de donner le caractère urbain en cœur d’ilot et de garantir l’intégration paysagère. Aussi, il y aura une différenciation aisée entre le cœur de quartier et les axes de promenades et de transfert vers la plaine agricole et vers les quartiers avoisinants. La composition urbaine permet de garantir une bonne orientation des parcelles pour une majorité des parcelles, ce qui permettra également de mettre en pratique les principes bioclimatiques.

Espaces de rencontre & de convivialité

Exemple d’espace de rencontre

La place de l’automobile Exemple : parking mutualisé La place des voitures est bien identifiée. La cohabitation entre les différents modes de transport a été étudiée en détails : • Le stationnement quotidien, • Le stationnement exceptionnel • Les vitesses de circulation • Les voies de dessertes • Les voies de transfert • Le stationnement en domaine privé et en domaine public • Le stationnement mutualisé

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Architecture et paysage La qualité architecturale et paysagère sera concrétisée par : • La création d’espaces partagés, • La végétalisation des espaces privées qui permet de tempérer la compacité du bâti

• La mise en œuvre des clôtures à partir du bâti, laissant une part importante aux parties communes plantées • L’incitation aux clôtures végétalisées et interdiction de murs bahuts et brises vues • La création d’espaces plantés ouverts sur la plaine agricole • La diversité des plantations, donc créations d’ambiances variées : naturelles et plus urbaines • La création de voies partagées permettant de limiter l’impact de l’imperméabilisation des espaces • Le traitement optimal de la volumétrie des logements • Le cahier des charges permettant de garantir une harmonisation du bâti • Une recherche de l’unité entre les logements individuels, les Exemples d’ouvrages surfaciques logements groupés privés, les logements aidés. végétalisés • La charte végétale maintenant une unité globale parmi des espèces plantées

• La conception d’espaces multifonctionnels notamment pour la

gestion des eaux pluviales, via la création d’ouvrages de stockage des eaux pluviales surfaciques et paysagers

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5. REALISATION TECHNIQUE

5.1 EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

5.1.1 COEFFICIENT DE PERMEABILITE Une étude de perméabilité des sols, réalisé en octobre 2018, a permis de mettre en évidence au droit du site, une perméabilité plutôt mauvaise. L’infiltration sur le site est donc impossible, et la gestion des eaux pluviales doit faire l’objet d’un tamponnement et d’un rejet vers un exutoire extérieur à la zone.

5.1.2 GESTION DES EAUX PLUVIALES Les eaux de ruissellement issues des parcelles privées (toitures, cour et terrasse) et des infrastructures et espaces communs seront collectées et stockées dans un bassin imperméable (conformément aux prescriptions habituelles de la Police de l’Eau du Nord). Le rejet, après tamponnement et limitation du débit à 2l/s/ha, sera réalisé vers le réseau existant au niveau de la résidence des Bougainvillées. Le projet fera l’objet d’une déclaration au titre de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques. Le dimensionnement des ouvrages est basé sur la prise en compte de plusieurs critères : • L’analyse du bassin versant hydraulique • La recherche du point bas et de l’exutoire • Définition des coefficients de ruissellement et bilan d’étanchéité • Le calcul des volumes de ruissellement des eaux théoriques • Le dimensionnement des ouvrages de collecte et de stockage des eaux pluviales Cette analyse a été réalisée en collaboration avec la municipalité et le concessionnaire Noréade. Ainsi, l’ensemble des contraintes de sites et contraintes règlementaires ont été prises en compte. Les hypothèses de calcul ont été définies d’après des hypothèses issues de la Doctrine de la Police de l’eau et également, en fonction des réunions de concertations établies avec Noréade. • Les ouvrages de stockage seront dimensionnés pour gérer à minima une pluie d’orage contraignante d’occurrence centennale. • Les calculs ne prendront en compte aucune infiltration dans le sol. • L’ensemble des eaux pluviales de ruissellement (domaine public et privé) sera collecté et stocké dans des ouvrages de stockage (noues surdimensionnées paysagères équipées d’un massif drainant) avant rejet au débit de fuite limité de 2 l/s/ha vers le milieu hydraulique superficiel (1 rejet vers le réseau pluvial de la résidence Les Bougainvillées) • Tous les ouvrages EP (réseau et rétention) devront être hydrocurables. • Le régulateur/limiteur de débit sera positionné sur la paroi aval d'un regard 1000*1000 béton visitable et accessible en camion. Une vanne d'isolement sera posée sur la paroi amont.

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• Etant donné le dimensionnement des ouvrages de stockage pour la pluie centennale aucun dispositif de surverse n’est à prévoir. • Les séparateurs d'hydrocarbures et les filtres à sédiments ne sont pas préconisés car les bouches d’égout seront siphoïdes à décantation. • Il sera considéré 170 m² imperméabilisés par lot libre. • Les volumes de rétention seront calculés grâce à la méthode des pluies, sur la base des coefficients récents fournis par météo France la plus proche (le Touquet) et la plus représentative, en prenant les coefficients définis par la Police de l’Eau du Nord. Le calcul des volumes théoriques ruisselés a été obtenu par la méthode des pluies. Le calcul du volume a été confié au bureau d’étude Urbycom.

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L’ensemble des modalités de gestion des eaux pluviales respecte le SDAGE et le SAGE.

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5.2 EVACUATION DES EAUX USEES

Les eaux usées seront canalisées et seront renvoyées vers une station de refoulement gravitairement situé au centre du projet. Elles seront renvoyées au nord du projet dans une micro station d’épuration construite à cet effet, conformément aux recommandations du gestionnaire des eaux « NOREADE », pour une capacité de traitement d’équivalence 300 E/H. Les eaux après traitement seront rejetées dans le réseaux situé rue des Bougainvillées. Le réseau sera de type séparatif.

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Principes de collecte : La canalisation principale gravitaire installée sera en PVC CR8 de section Ø200 mm. A chaque changement de direction, et au plus tous les 50 ml, un regard de visite du réseau de section 1000 mm sera mis en œuvre. Chaque parcelle sera équipée, en limite de domaine public / privé, mais en domaine public, d’une attente composée d’un tabouret PVC de section Ø315 mm avec cunette intégrée et amorce de branchement de diamètre Ø125 mm vers la parcelle. Les branchements de section PVC CR8 Ø160 mm connecteront ces regards de branchements au collecteur principal. Les branchements particuliers « eaux usées » et « eaux pluviales » seront toujours raccordés, soit par culotte soit par carottage sur le collecteur, soit directement sur le regard de visite, avec un angle favorable au bon écoulement hydraulique (maximum 90°). Cette boite de branchement « eaux usées » sera placée en limite de chaque lot pour raccordement des eaux usées. Les branchements particuliers d’eaux usées et d’eaux pluviales seront munis à leurs extrémités d’un regard de façade avec tampon fonte hydraulique en eaux usées et tampon-fonte ordinaire en eaux pluviales. Ces branchements seront individuels pour les « eaux pluviales » et pour les « Eaux Usées », et enfin dans tous les cas les amorces de branchements en sortie de boîtes (côté habitation) seront réalisées par l’aménageur à partir de la cunette. L'aménageur vérifiera la conformité des rejets et l'absence d'inversion de branchement et en sensibilisera les futurs propriétaires. Les collecteurs et branchements particuliers seront posés sur lit de pose (minimum 0m10 d’épaisseur) en sable ainsi que remblaiement de tranchée en sable jusque minimum 0m10 au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation

Une autorisation préalable du gestionnaire Noréade est obligatoire avant tout raccordement. Schéma type des branchements EU EP

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Descriptif de l’ouvrage d’épuration autonome : L’effluent à traiter a pour origine les eaux usées domestiques. Les réseaux raccordés sur la station d’épuration seront de type séparatif strict. Il n’y a donc pas lieu de considérer de surcharge hydraulique ou en pollution lors d’évènements pluvieux. Le nombre d’Equivalent Habitant retenu est de 288 EH, ce qui correspond à la charge de pollution équivalente à 96 logements sur la base haute d’un ratio de 3 EH par logement, soit équivalent au taux d’occupation moyen des logements sur la commune, ainsi qu’au taux d’occupation des programmes récents de la commune. (Donnée 2016) L’ouvrage d’épuration sera dimensionné pour le traitement de 300EH. Dans le cadre du présent projet, il est prévu de doubler la capacité de la station d’épuration afin de passer de 150EH à 300EH.

Schéma station d’épuration doublée

5.3 RESEAUX DIVERS

L’ensemble des réseaux d’eau potable, électricité, télécom, GAZ et éclairage public seront posés en souterrain et en tranchée commune. • Adduction d’eau Potable et défense incendie : des poteaux incendie seront mis en œuvre dans le cadre du projet. L'aménageur réalisera une extension du réseau existant en diamètre Ø100 mm avec bouclage • Electricité : fourniture et pose possible d’un poste de transformation électrique MT/BT pour le projet • Gaz & Télécom : les futurs logements seront raccordés aux réseaux existants. • Eclairage public : les candélabres ont été choisis par la commune de Uxem Des études avec les concessionnaires (ENEDIS…) ont démontré la compatibilité du projet avec les réseaux existants aux abords du projet.

5.4 DECHETS

La collecte des déchets est assurée par le SIROM Flandre Nord. Les maisons seront équipées de bacs individuels, conformément au règlement de ce jour. Toutefois le projet sera conçu de façon à permettre des points de collecte mutualisée, pour anticiper sur les évolutions du mode de ramassage des ordures ménagères. La voirie permettra la circulation des véhicules de ramassage, selon les règles de bonne pratique, qui interdisent la marche arrière et le demi-tour de ces véhicules.

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6. ESQUISSE DES PRINCIPALES SOLUTIONS EXAMINEES ET RAISONS POUR LESQUELLES, EU EGARD AUX EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT OU LA SANTE HUMAINE, LE PROJET A ETE RETENU

6.1 EVOLUTION DU PROJET

Le premier plan de zonage a été effectué en 2013. Il reprenait une surface de plus de 11ha.

Un Avant-Projet Sommaire fut dessiné en 2016, et présenté à la municipalité. Cette proposition présentait • une phase 1 à 15 logements / ha, • une phase 1bis à 10 logements / ha • une phase 2 à long terme

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La municipalité a souhaité cadrer l’aménagement du secteur, via son PLU, en limitant l’extension urbaine. La phase 2 a donc été abandonnée, au profil d’un zonage Agricole. Aucune zone 2AU n’a été créée ou maintenue sur la commune. A moyenne échéance, plus aucune zone ne sera urbanisable à Uxem. La zone 1AUi au Nord Est de la commune, visible sur le plan ci-contre correspond à l’extension d’un camping existant, elle ne fera pas l’objet d’un aménagement résidentiel.

Projet

Un nouveau projet a donc été présenté à la mairie, après la validation du PLU (en 2015), courant 2017.

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6.2 PROJET RETENU

La municipalité a demandé une optimisation du potentiel de l’extension à l’Ouest, et notamment une densification du projet et un épaississement du tissu existant, conformément aux OAP. Une optimisation des bassins hydrauliques a aussi été effectuée, afin de réduire l’impact sur les fossés existants.

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7. ETUDE DE FAISABILITE SUR LES APPROVISIONNEMENTS EN ENERGIE

7.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE

7.1.1 Texte réglementaire de référence Dans le cadre de l’Article L128-4 du Code de l’Urbanisme issue de l’application de l’Article 8 du Grenelle 1 : « Toute action ou opération d'aménagement telle que définie à l'Article L. 300-1 et faisant l'objet d'une étude d'impact doit faire l'objet d'une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l'opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération ».

7.1.2 Modalités de réalisation des études L’objectif est de prescrire/choisir la ou les solutions les plus adaptées au contexte, aux moyens et aux ambitions. Dans un premier temps, le diagnostic des besoins énergétiques sera réalisé selon les typologies envisagées de bâtiments et d’usages, les objectifs réglementaires et les ambitions en termes de performances énergétiques recherchées. DIAGOBAT propose de réaliser à partir d’hypothèses des études qui permettront d’identifier toutes les ressources énergétiques potentielles dans le cadre du projet ainsi que la vérification de l’adéquation entre le potentiel des ressources et les besoins des bâtiments. La définition et l’actualisation des hypothèses d'alimentation conduira à la recommandation de telle ou telle solution d’approvisionnement parmi celles envisagées et sera synthétisée en un outil d’aide à la décision coût global (investissement, exploitation, maintenance) et environnemental (émissions en CO2) sur une période représentative de 30 ans. Ainsi, ce rapport se décompose en différentes parties : 1. Analyse du plan masse et évaluation des besoins prévisionnels d’énergie ; 2. Evaluation des gisements d’énergie renouvelable ; 3. Coût global des solutions de production d’énergies renouvelables retenues et impacts environnementaux. D'une manière générale et selon la typologie de bâtiment, les solutions qui peuvent être étudiées sont les suivantes : - Système Solaire Thermique. - Pompe à Chaleur Géothermique. - Système Solaire Photovoltaïque. - Pompe à Chaleur Aérothermique. - Système de Chauffage au bois ou Biomasse. - Pompe à Chaleur sur nappe phréatique. - Système Eolien. - Chaudières à Condensation gaz. - Raccordement à un Réseau de Chauffage Urbain. - Cogénération. De plus, cette étude fait apparaître les éléments suivants : - Consommation en énergie primaire. - Coût d'investissement. - Emission de gaz à effet de serre. - Gains énergétiques sur 30 ans. - Classes énergétiques et climatiques. - Quantités de gaz à effet de serre cumulés sur 30 ans. - Coût annuel d'exploitation comprenant abonnement et frais de - Coût global actualisé sur 30 ans. maintenance.

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7.2 CONTRAINTES DU SITE

Compte tenu de la typologie de bâtiment à construire, de l’activité du projet sur le site et des surfaces à chauffer, certaines solutions de productions énergétiques ne peuvent couvrir les besoins du projet ou ne sont techniquement pas réalisables. Ceci est le cas pour les solutions ci-dessous dont les justifications sont d'avantage détaillées dans les pages suivantes : - Système solaire thermique - Système Eolien (puissance faible par rapport aux besoins, intermittence de la production et zone favorable sous conditions) - Cogénération (besoins thermiques et électriques intermittents non adaptés au fonctionnement permanent de la cogénération) - Chauffage urbain (absence sur le site) - Pompe à chaleur géothermique (Le potentiel réel du site reste à déterminer par des études spécifiques du sol) - Le bois énergie (contraintes non négligeables en vue de la situation du projet) Les études de faisabilité technico-économiques et environnementales sur les productions énergétiques se sont donc limitées aux solutions suivantes : - Chauffage par chaudières gaz collective à condensation - Chauffage par PAC Air/Eau collective - Chauffage par chaudière gaz individuelle à condensation. Afin de comparer les solutions de manière globale, le comparatif est fait sur la base de système d’émission et de régulation identique.

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7.2.1 Ressources locales en énergie Cette partie recense les différentes sources d'énergie à proximité du site et évalue leur potentiel avec le projet. • Solaire thermique

Le Nord Pas de Calais ne profite pas d'un ensoleillement très important à l'échelle de la France, ne plaçant pas cette ressource parmi les plus favorables au projet. Le recours à l’énergie solaire thermique met en œuvre des systèmes simples, performants et fiables qui transforment le rayonnement solaire en énergie directement utilisable pour la production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) et/ou pour le chauffage : - CESI : Chauffe-Eau Solaire Individuel - CESC : Chauffe-Eau Solaire Collectif - SSC : Système Solaire Combiné (Eau chaude sanitaire et chauffage) - HelioPAC : Système Solaire hybride (Eau chaude sanitaire collective et électricité) Ensoleillement en kWh/m2.jour - Tecsol

La production d’eau chaude sanitaire est réalisable sous tous les climats français. Cependant, en hiver et pendant les journées peu ensoleillées, l’énergie solaire ne peut assurer la totalité de la production d’eau chaude, et un dispositif d’appoint est alors nécessaire pour pallier ce manque. Ce type d’installation n'est pas la plus favorable au projet mais possède tout de même un intérêt non négligeable au vu des besoins important en ECS pour des bâtiments de logement.

Besoins en ECS importants mais puissance potentielle plus favorable en d'autres régions.

• Solaire photovoltaïque La quantité d’électricité produite par un système photovoltaïque dépend de l’ensoleillement de la région, de l’orientation, de l’inclinaison des modules photovoltaïques et de l’ombrage porté par les éléments environnants. L’exposition du site est favorable à la mise en place de solaire photovoltaïque. De plus, cette énergie va devenir essentielle pour la construction de futurs bâtiments qui auront l’objectif d’être à énergie positive. En revanche, sur les dernières années, les conditions économiques (tarifs de rachat, subventions possibles) du photovoltaïque sont incertaines et fluctuent considérablement, ce qui peut limiter la rentabilité de certains projets. L'autoconsommation est aujourd'hui favorisée et encouragée.

Le photovoltaïque présente un potentiel au niveau du solaire, mais la rentabilité de ce type d’installation est grandement limitée par

les conditions de rachat actuelles ainsi que les prévisions futures. L'autoconsommation devrait être privilégiée.

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• Bois énergie En France, la biomasse est une énergie renouvelable. Elle est utilisée comme combustible dans des chaudières conçues pour cet usage, sous la forme de bois déchiqueté, de granulés de bois, ou d’autres résidus solides issus de l’agriculture. L’utilisation du bois énergie contribue à l’entretien des massifs forestiers (meilleure production de bois de construction, lutte contre les ravageurs et maladies, protection contre les incendies).

Le bois énergie provient : de bois non valorisés en forêt, dont la récupération est nécessaire à l’entretien de la forêt- de bois non valorisés comme bois matériau et de déchets de bois propres issus de l’activité humaine (palettes de bois, caisseries …).

Un combustible bois est caractérisé par plusieurs grandeurs : - Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) : MWh/t - Le taux d’humidité (sur masse brute HB) : % - Le taux de cendres : % - La granulométrie : mm - Le taux d’écorces : %

Le tableau suivant décrit les diverses origines des combustibles bois : Origine Illustration Description

Plaquettes La plaquette forestière est directement extraite des forêts. Elle est obtenue par broyage du bois ou des rémanents d’exploitation forestière. Taux d’humidité : Hb = 20 à 50 %, PCI = forestières 2,2 à 3,6 kWh/kg

Plaquettes de La plaquette de scierie provient des industries de la transformation du bois. Elle est produite à partir des chutes de bois (scieries, …). Taux d’humidité : Hb = 20 à 40 %, PCI = scierie moyenne à 2,5 kWh/kg

Les DIB sont issues de la récupération des déchets de bois (Palettes, …). Plaquettes DIB Taux d’humidité : Hb = 20 à 30 %, PCI = moyenne à 3 kWh/kg

Le granulé de bois est produit à partir de sciure ou de copeaux, provenant des scieries, comprimée en bâtonnets de quelques millimètres de diamètre. Taux d’humidité : Hb = 10 % Granulés de bois PCI = moyenne à 5 kWh/kg

Ressource à proximité : La région Nord Pas de Calais bénéficie de ressources forestières importantes.

Voirie : Pour les chaufferies biomasse, l’un des principaux problèmes consiste à la livraison et stockage du bois. En effet, pour limiter l’emplacement du silo de stockage, celui- ci est généralement dimensionné pour répondre aux besoins de chauffage avec une autonomie d’une semaine. Il faut donc s’assurer que la voirie convienne pour ce type de transport régulier et prévoir une aire de livraison voire de retournement pour le camion.

Le bois énergie a un fort potentiel sur ce projet, mais dont les contraintes ne sont pas négligeables et doivent être considérées en amont.

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• Eolien Les éoliennes se distinguent en fonction de leur puissance en 3 catégories : - Petit éolien : < 12 mètres, Puissance inférieure à 36 kW (pas classable au titre des ICPE) - Moyen éolien : de 12 à 50 mètres, puissance comprise entre 36 et 1500 kW) - Grand éolien : puissance supérieure à 250 kW (parc éolien)

Ressource et faisabilité : Le projet étant situé en agglomération, cette zone n'est pas la plus favorable Petit éolien Moyen éolien Grand éolien au développement de l'éolien (ressources de vents et intermittence), de plus le projet n'est pas situé dans une zone favorable, mais dans une zone favorable avec conditions.

Potentiel éolien / Carte régionale Eolien DREAL Hauts de France

L'éolien ne présente pas un potentiel pour ce site, que ce soit pour du petit, moyen ou grand éolien.

• Réseau de chaleur urbain Le réseau de chaleur de Dunkerque exploité par Dalkia alimente la ville de Dunkerque pour les bureaux et logements collectifs. Cependant, la zone du projet n'est pas desservie par ce réseau.

Aucun réseau de chaleur à proximité immédiate du site.

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• Géothermie Le principe de la géothermie consiste à extraire l’énergie souterraine pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité. Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie présente l’avantage d’être une source d’énergie quasi continue ne dépendant pas des conditions atmosphériques (soleil, pluie, vent). Elle n’est interrompue que par des opérations de maintenance. Les gisements géothermiques ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années. On distingue 3 types de systèmes géothermiques : - SUR CHAMPS DE SONDES : Ce système dispose d’un ou plusieurs forages constitués de tubes. Il n’y a pas de prélèvement de matières, simplement un échange thermique avec le sol (échangeur fermé). Une pompe à chaleur doit être utilisée pour atteindre des températures supérieures adaptées au chauffage. - SUR NAPPES AQUIFERES : Ce système consiste à utiliser la ressource présente dans les nappes d’eau souterraines. Ce système dispose d’un puits de pompage et d’un puits de réinjection : il y a prélèvement de matière (eau de l’aquifère, échangeur ouvert). Suivant l’emplacement, on dispose d’un potentiel de récupération plus ou moins important. - FONDATION SUR PIEUX GEOTHERMIQUE : Il s’agit de mettre en place des pieux d’une profondeur pouvant aller jusqu’à 25 mètres sous les fondations. A l’intérieur de ces pieux sont disposés des canalisations d’eau, qui vont venir capter les calories du sol en hiver. Suivant le nombre de pieux, leur profondeur, la nature du sol et la présence d’eau dans le sol, on est en mesure d’assurer les besoins en termes de chauffage et également d’ECS. Cette technologie permet également de faire du rafraichissement en période estivale. D’après les données du site du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), établissement public de référence dans le domaine des sciences de la Terre, le secteur dispose d’aquifères continues.

Projet

Le projet est situé en zone éligible à la GMI (Géothermie de minime importance)

Source : Géothermie perspectives

Gisement géographique français - BRGM

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Géothermie perspectives

Géothermie perspectives

Le potentiel réel du site reste à déterminer et nécessite des études spécifiques. On note tout de même les contraintes que cela engendre en termes de technique : - Les nouvelles contraintes imposent un doublet, c'est-à-dire un forage de prélèvement, mais également un forage de rejet, situé à une certaine distance du premier puit, - Les prélèvements sont soumis à des quotas, donc seront limités.

Le potentiel réel du site reste à déterminer par des études spécifiques du sol.

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• Autres PAC A l’image de la géothermie, il s’agit de produire de la chaleur, mais en exploitant l’air extérieur comme source de chaleur (aérothermie), transférant les calories à l'air ou à de l'eau. Les pompes à chaleur sont de plus en plus utilisées en raison de leur COP (coefficient de performance) élevé, bien plus élevé que les autres systèmes de production de chaleur. Les échangeurs thermiques (condenseur et évaporateur) peuvent être de différentes natures. Le fluide frigorigène peut en effet échanger ses calories avec n’importe quel type de fluide, et c’est ce paramètre qui différencie les types de PAC. Le rendement de cet équipement est variable en fonction de la température extérieure. Or il n’est pas rare de voir des températures inférieures à 0°C dans cette zone. Dans ce cas, il faut prévoir soit avoir une solution d’appoint, soit être surdimensionné de façon à répondre aux besoins en cas de températures extérieures basses. Ces installations étant décentralisés, il faut prévoir un espace suffisant coté extérieur (toiture, façade…), pour pouvoir les installer. Le recours à une PAC Air/Air offre un pouvoir calorifique moins important qu'une PAC Air/Eau et impliquant un débit plus important ou le recours à un appoint électrique dégradant l'intérêt du système de PAC. Pour de très grands bâtiments, la présence d'un grand nombre d'équipements peut engendrer des coûts d'entretien importants.

L'utilisation de PAC est techniquement possible sur ce site.

• Cogénération Le principe de la cogénération consiste à réaliser simultanément et dans un même processus de la chaleur ainsi que de l’électricité. Le rendement d’une machine thermique ne produisant que de l’électricité est de l’ordre de 30 à 40%, alors que dans une installation thermique ne produisant que de la chaleur à partir d’un combustible, il est de l’ordre de 90%. La production simultanée de chaleur et d'électricité permet d'améliorer le rendement global du système.

L’utilisation d’une cogénération présente toutefois des contraintes en termes de fonctionnement. En effet, pour un système utilisant de la cogénération, il faut avoir un besoin constant en électricité et chaleur, relativement constant. Cependant, les bâtiments de logement ne vont pas dans ce sens pour plusieurs raisons : - Réduit de nuit pour le chauffage - Pas de besoin de chaleur toute l'année Les bâtiments étant de plus en plus performant énergétiquement, la durée de la période de chauffage en est de plus réduite

Etant donné les variations de consommations du site, les faibles besoins et étalés sur 6 mois environ, la cogénération n’est pas viable pour ce projet.

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7.3 CONTEXTE DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

De nouvelles ambitions émergent Telle qu'a évoluée la Règlementation thermique 2005 grâce au label BBC, l’actuelle règlementation thermique 2012 tend à s'orienter vers le bâtiment bas carbone à travers l'expérimentation E+C-. Ce nouveau standard s'intéresse désormais à l'analyse en cycle de vie et propose différents seuils de performance énergétique. Cette expérimentation a permis la création de différents labels.

En parallèle, un tout autre standard se répand à l'international - le Bâtiment Passif

En fonction de la stratégie de conception énergétique de chaque bâtiment qui sera adoptée, les choix d'approvisionnement seront très différents. Ainsi, pour chacun d'eux une étude devra être réalisée afin de rechercher la meilleure solution.

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7.4 COUTS D’INVESTISSEMENT, COUTS D’EXPLOITATION, REJETS CO2

7.4.1 Données générales (surfaces et typologies)

(Etude établie sur une ancienne hypothèse d’aménagement, réduite depuis) 7.4.2 Etude sur le chauffage Installations techniques solution No 1 Chaudière gaz collective à condensation

- Emission par Ventilo-convecteur 2 tubes

Installations techniques solution No 2 PAC Air/Eau collective

- Emission par Ventilo-convecteur 2 tubes

Installations techniques solution No 3 Chaudière gaz individuelle à condensation

- Emission par Ventilo-convecteur 2 tubes

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Afin de comparer les solutions de manière globale, le comparatif est fait sur la base de système d’émission et de régulation identique. 7.4.3 Modélisation énergétique

Estimation des besoins de Chauffage (bâtiment de niveau RT 2012) : 535095 kWh/an

Estimation des besoins ECS : 410240 kWh/an

Solution 1 : Chaudière gaz collective à condensation

Hypothèses sur les rendements: Chaud Consommation chaud et ECS:

Rendement de distribution moyen Rd : 0,87 Cch= (Bch)/(Rd*Re*Rg*Rr)

Rendement d'émission moyen Re : 0,95 Cch S1 = 1 337 755 kWh

Rendement de génération moyen Rg : 0,90

Rendement de régulation moyen Rr : 0,95 Solution 2 : PAC Air/Eau collective

Hypothèses sur les rendements: Chaud Consommation chaud :

Rendement de distribution moyen Rd : 0,87 Cch= (Bch)/(Rd*Re*Rg*Rr)

Rendement d'émission moyen Re : 0,95 Cch S1 = 401 326 kWh Rendement de génération moyen Rg : 3,00

Rendement de régulation moyen Rr : 0,95

Solution 3 : Chaudière gaz individuelle à condensation

Hypothèses sur les rendements: Chaud Consommation chaud :

Rendement de distribution moyen Rd : 0,95 Cch= (Bch)/(Rd*Re*Rg*Rr)

Rendement d'émission moyen Re : 0,95 Cch S1 = 1 297 167 kWh

Rendement de génération moyen Rg : 0,85

Rendement de régulation moyen Rr : 0,95 Remarque: Rg ; Re ; Rd et Rr sont respectivement le rendement théorique DPE conventionnel du générateur ou le coefficient de performance des pompes à chaleur (COP). Les résultats dans la suite de cette étude ne peuvent donc pas être comparés au calcul TH-BCE de la RT2012. Consommations annuelles prévisionnelles calculées (P1) Energie finale (kWh) - Global

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Solution: Gaz Electricité Bois Chaudière gaz collective à condensation 1 337 755 PAC Air/Eau collective 401 326 Chaudière gaz individuelle à condensation 1 297 167

7.4.4 Coûts des énergies

Electricité Jaune

Date 01-août-16 Abonnement (€ HT/an) 14 508

Coût (€ HT/kWh) 0,0606

Nbr d'abonnement 1

PS (kVA) 36 kVA

Gaz B0 B2I Date 01-août-16 01-août-15 Abonnement (€ HT/an) 9 194,04 20 730,32 Coût (€ HT/kWh) 0,0635 0,0468

Bois Estimation Diagobat 01-août-15 Coût (€ HT/kWh) -

7.4.5 Hypothèses augmentations des énergies : % / an

Faible Moyen Fort Gaz : 5% 10% 15% Electricité : 4% 7% 11% Bois : 3% 5% 8%

7.4.6 Hypothèses sur coûts d’investissement et de maintenance

Invest. Durée de P2 P3 Solution initial € HT vie € HT/an € HT/an

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5 1 Chaudière gaz collective à condensation 702 000 20 400 35 100 PAC Air/Eau 6 2 collective 874 800 20 480 43 740 3 Chaudière gaz individuelle à condensation 518 400 16 10 800 32 400

*Nota : - Les investissements présentés ci-dessus tiennent compte uniquement du remplacement de la production en considérant la distribution, l'émission et la régulation identique. - les budgets ne comprennent pas les incidences financières portées sur les corps d'état second et gros œuvre (génie civil, gaines techniques, etc.), ni les frais de raccordement.

7.4.7 Hypothèses augmentations des coûts de maintenance

Augmentation des prix de: 2,5% /an

7.4.8 Facteurs Emissions de CO2 selon arrêté du 15 Septembre 2006

Gaz 0,234 kg CO2/kWh PCI chauffage RCU 0,18 kg CO2/kWh PCI chauffage Electricité 0,18 kg CO2/kWh PCI chauffage Bois 0,013 kg CO2/kWh PCI chauffage

7.4.9 Indicateurs énergétiques et environnementaux

Solution Cep Rejets CO2 1 Chaudière gaz collective à condensation 113 kWhep/m².an 26 kgCO2 /m².an PAC Air/Eau 2 collective 87 kWhep/m².an 6 kgCO2 /m².an 3 Chaudière gaz individuelle à condensation 109 kWhep/m².an 26 kgCO2 /m².an

7.5 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION FAIBLE DU COUT DES ENERGIES

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La solution PAC Air/Eau est rentabilisée par rapport aux solutions chaudière gaz à condensation sur une période inférieure à 6 ans.

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7.6 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION MOYENNE DU COUT DES ENERGIES

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La solution PAC Air/Eau est rentabilisée par rapport aux Solutions chaudière gaz à condensation sur une période inférieure à 6 ans.

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7.7 COMPARATIF EN COUT GLOBAL ET ENVIRONNEMENTAL DES PRODUCTIONS D’ENERGIE HYPOTHESE AUGMENTATION FORTE DU COUT DES ENERGIES

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La solution PAC Air/Eau est rentabilisée par rapport aux solutions chaudière gaz à condensation sur une période inférieure à 6 ans.

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7.8 COMPARATIF DES REJETS EN TONNES DE CO2 CUMULES SUR 30 ANS

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7.9 INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DE LA PRODUCTION ENERGETIQUE

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7.10 SYNTHESE

La solution chaudière gaz à condensation collective : - Forte évolution du prix du gaz au cours des dernières années (Evolution réelle plus élevée que le scénario "moyen" de l'étude) - Aspect environnemental le plus mauvais des 3 solutions

La solution PAC Air/Eau collective : - Coût d'investissement plus élevé que la solution chaudière gaz - Coût de maintenance plus important que la solution gaz - Rendement très performant - Rentable par rapport à la solution chaudière gaz à condensation - Aspect environnemental très performant

La solution chaufferie gaz individuelle à condensation : - Forte évolution du prix du gaz au cours des dernières années (Evolution réelle plus élevée que le scénario "moyen" de l'étude) - Aspect environnemental plus mauvais que la solution de PAC

Conclusion :

En regard de l'étude présentée ici, il est conseillé de se tourner vers la solution utilisant une PAC Air/Eau pour traiter les besoins des bâtiments en regard du surinvestissement raisonné et de la rentabilité du système. De plus, ce système présente un fort potentiel environnemental. Cependant, en fonction de chaque bâtiment et du niveau énergétique visé (RT 2012, E+C-, Passif), les choix doivent être adaptés.

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Titre C. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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1. MILIEU PHYSIQUE

1.1 PRESENTATION DU SITE

1.1.1 Situation géographique La commune d’Uxem est située dans le Département du Nord de la Région Hauts-de-France. Elle appartient à l’Arrondissement de Dunkerque qui compte 11 communes réparties en 7 cantons, Uxem faisant partie du Canton de Coudekerque Canton de Coudekerque-Branche. Uxem fait partie des communes rurales du territoire de Flandres Branche Dunkerque, caractérisé par une dualité entre espace urbain au Nord, et espace rural au Sud, parsemé de villages et petites villes. Commune d’Uxem

Uxem fait partie des 40 communes qui forment la Communauté de Communes des Hauts de Flandre depuis le 1er janvier 2014. Cet EPCI est né de la fusion des Communautés de Communes du Canton de Bergues, de la Colme (à laquelle appartenait Uxem), de Flandre et de l’Yser. Son territoire regroupe aujourd’hui près de 54097 habitants (données de l’INSEE 2015)

La commune s’étend sur une superficie de 827 hectares, et a pour communes voisines Leffrinckoucke, Téteghem, Ghyvelde, Les Moëres, Warhem et Zuydcoote. Arrondissement de Dunkerque

Son organisation spatiale est caractéristique des communes périurbaines, à savoir : - un cœur de village où les constructions se concentrent autour des 3 axes principaux (route de Leffrinckoucke/Route de Uxem/Route de Ghyvelde) qui ont servi de base à une urbanisation linéaire sous la forme de zones pavillonnaires, - des hameaux éparpillés sur le reste du territoire communal, qui reste largement agricole.

A proximité de l’entrée du village d’Uxem se trouve le terrain du projet d’aménagement. Le site du projet donne directement sur la route de Leffrinckoucke (RD 79) et est situé à 3 km de l’autoroute des estuaires A16.

L’opération envisagée couvre une superficie de 6,4 hectares de parcelles agricoles de la commune d’Uxem. Son environnement proche se compose : - De zones d’habitation le long des routes de Leffrinckoucke, du Petit chemin et de la rue de Touraine - D’un espace sportif route de Ghyvelde - De parcelles agricoles

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1.1.2 Définition de la zone d’étude L’approche de l’analyse de l’état initial du site et de son environnement sera entreprise dans le présent document suivant une zone d’étude rapprochée centrée sur le projet d’aménagement (emprise d’environ 6,4 ha) et ses abords immédiats. L’aire d’étude a été définie de manière à mettre en avant les enjeux liés au milieu physique, au milieu naturel (faune / flore et paysage notamment) et au milieu socio-économique et cadre de vie (logements et habitats, activités humaines, urbanisme, infrastructures de transport et de déplacement, environnement sonore et qualité de l’air notamment). Rue du Petit Chemin

Cette zone d’étude s’inscrit sur la commune d’Uxem.

Résidence Les Bougainvillées

Vues sur la zone de projet

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1.1.3 Occupation du sol En termes d’occupation du sol, la zone de projet est actuellement occupée exclusivement par des parcelles agricole (Blé, Lin). Le projet est ceinturé par des fossés de ZONE DU PROJET drainage agricoles à l’ouest, l’est et en partie au sud. EQUIPEMENTS PUBLICS Aux abords de la zone de projet, différentes typologies d’occupation du sol sont identifiées : - Habitat individuel de type lotissement et maisons pavillonnaires - Equipements publics et sportifs - Terrains agricoles

HABITAT INDIVIDUEL

Source : Etude du cadre de vie (1998)

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Habitations pavillonnaires ou en parc de logements

Terrains agricoles

Equipements publics

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1.2 TOPOGRAPHIE

La commune d’Uxem fait partie de l’immense plaine de l’Europe du Nord qui se continue au-delà de la frontière vers la Moyenne et Basse Belgique. Uxem s’inscrit dans le delta de l’Aa. La Flandre maritime en général et le territoire d’Uxem en particulier se caractérisent par une altitude très faible, parfois négative (càd en dessous du niveau moyen des basses mers). A ce niveau d’altitude, toute exploitation de terre demande un drainage important et une régulation constante du niveau des eaux. La carte du relief peut être facilement mise en lien avec celle de l’hydrographie, mettant en évidence l’importance du système de drainage par rapport au relief. L'altitude minimum et maximum de Uxem sont respectivement de -2 m et 3 m. L’altitude moyenne est quant à elle de 1m. Le site du projet présente un faible dénivelé et une altitude très basse par rapport au niveau de la mer toute proche.

Source : http://fr-fr.topographic-map.com/places/Uxem-362209/

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1.3 GEOLOGIE

Les informations relatives à la géologie sont issues du site du BRGM. Les informations géologiques indiquent que la commune de Uxem est caractérisée par une géologie de type Flandrien supérieur. Une partie de la commune est concernée par un sol formé de Tourbe supérieure recouverte de dépôts de Dunkerque, la zone d’étude est quant à elle caractérisée par les Assises de Dunkerque, composée de dépôts limono-sableux ou argileux marins. C’est une formation d’estran et de polder s’étendant sur la plus grande partie de la plaine maritime. Elle correspond aux transgressions dunkerquiennes datant de l’époque romaine et du Moyen Age.

Source : http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do#

Les terrains superficiels sont très défavorables à l’épuration et à l’infiltration. Plus en profondeur, ces sols présentent systématiquement des caractéristiques d’hydromorphie, qui traduisent une perméabilité très faible, quasi nulle, avec une sensibilité à la saturation en périodes pluvieuses, donc de très faibles capacités d’infiltration et de drainage naturel. Pour que ces terrains aient pu être cultivés, il a été nécessaire d'assurer un drainage superficiel qui évacue l'eau vers le réseau de wateringues

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Le forage d’indice BRGM n° 00038X0043/07, situé à proximité, permet de définir au voisinage immédiat du projet le profil lithologique du sous‐sol suivant :

.

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1.4 HYDROGEOLOGIE

Le bassin hydrogéologique correspond à la partie souterraine du bassin hydrologique. La directive cadre sur l'eau (DCE) définit la masse d'eau souterraine comme un « volume distinct d'eau souterraine à l'intérieur d'un ou de plusieurs aquifères ». Dix-huit masses d'eau souterraines d'une taille moyenne de 1 223 km² ont été définies dans le bassin Artois-Picardie. La Flandre maritime est très pauvre en eaux souterraines. Pour son alimentation en eau potable, la région Flandre‐Dunkerque est entièrement tributaire de l’Audomarois. Le périmètre du site du projet se situe sur la masse d’eau souterraine « 1014 Sables du Landénien des Flandres » La masse souterraine des sables du Landénien s’étend sur 2 663m², son épaisseur varie entre 15 et 20 m avec une partie supérieure constituée de sables marins fluviaux ou continentaux qui constitue le réservoir de la nappe, puis une partie inférieure constituée d’argiles plastiques de Louvil et des Tuffeaux qui constituent le mur de la nappe. Elle est à dominante sédimentaire. Le régime d’écoulement y est majoritairement captif (sous la couverture d’argiles yprésiennes jusqu’à 100 m de profondeur) et la nappe est en grande partie non vulnérable, elle est localement libre et vulnérable lorsqu’elle est affleurante ou sous une faible couverture de limon.

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1.4.1 Etat de la masse d’eau souterraine FRAG014 ❖ Etat quantitatif La nappe des sables du Landénien est en bon état quantitatif (données de 2015).

❖ Etat qualitatif La masse d’eau des Sables du Landénien des Flandres est en bon état chimique (données de 2015).

La nappe des Sables subit une forte pression domestique et agricole diffuse. L’objectif est de garder le bon état chimique de 2015.

1.4.2 Vulnérabilité de la nappe La vulnérabilité est l’ensemble des caractéristiques d’un aquifère et des formations qui le recouvrent, déterminant la plus ou moins grande facilité d’accès puis de propagation d’une substance dans l’eau circulant dans les pores ou les fissures du terrain. De façon générale, quand un aquifère est de type libre, il est vulnérable. A contrario, quand il est de type captif, il bénéficie d'une protection naturelle. La vulnérabilité des eaux souterraines aux pollutions dépend : - De la protection offerte par les terrains surmontant la nappe (zone non saturée de l'aquifère et terrains de couverture), - Des vitesses d'écoulement au sein du réservoir (fonction de la perméabilité de l'aquifère), - Des relations entre eaux souterraines et eaux superficielles. La vulnérabilité de la nappe globale sur la commune de Uxem est moyenne. Cependant sur le site du projet, la vulnérabilité de la nappe varie de moyenne à forte.

Source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/24/eau_vulnappe.map (DREAL)

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1.5 USAGES DE L’EAU

1.5.1 Eau potable L’approvisionnement en eau potable de la commune d’Uxem est assuré par le Syndicat de l’Eau Dunkerquois. La ressource en eau de la région dunkerquoise provient du territoire de l’Audomarois dans les collines de l’Artois à 40 km de Dunkerque. Entre 40 et 50 millions de m3 sont prélevés par an dans la nappe de craie du bassin hydrogéologique de l’Aa dans l’Audomarois dont 60 % sont exportés vers le Dunkerquois et la Flandres du Nord. La nappe des sables Landénien autrefois utilisée au moyen de puits privés n’est plus exploitée aujourd’hui en raison de leur qualité aléatoire et/ou de leur productivité insuffisante.

Le projet d’aménagement est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage en eau potable (Source : ARS). Les captages les plus proches sont situés sur la nappe de la craie, situé à plus de 40 km du Dunkerquois. Les périmètres de protections établis (protection immédiate et rapprochée) ne touchent ainsi pas la zone d’étude.

Source : Agence de l’Eau Artois Picardie

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1.5.2 Eaux usées La compétence assainissement des eaux usées (collecte - transport - dépollution) est gérée par NOREADE (régie du SIDEN-SIAN), et par la Communauté de Communes des Hauts de Flandres par délégation, pour les réseaux collectifs et non collectifs. Les ouvrages de collecte récupèrent les eaux usées domestiques (provenant des WC, cuisine, salle de bain, machines à laver...), les eaux de ruissellement (pluie) et les éventuelles eaux industrielles. Les réseaux souterrains acheminent ces eaux usées vers une station d'épuration où elles sont traitées avant d'être rejetées au milieu naturel.

Les eaux usées de la commune d’Uxem sont envoyées à la station d’épuration de Ghyvelde. Elle traite également une partie des effluents des Moëres. Elle peut traiter les eaux usées de 3500 équivalent-habitant. Cependant, la station est arrivée à saturation, il a été convenu avec les recommandations de NOREADE la construction d’une micro station d’épuration de type « FLUIDIFIX » de 300 équivalent-habitant avant un rejet dans le réseau.

Source : Etat des lieux du SAGE du Delta de l’Aa - 2005

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1.6 HYDROGRAPHIE

1.6.1 Le réseau hydrographique Le paysage de la Flandre maritime est caractérisé par la domestication du niveau de l’eau. La nécessité de drainage a dessiné le réseau hydrographique du territoire : canaux, wateringues, fossés et mares sont présents sur l’ensemble des communes. A Uxem, on retrouve des fossés et des wateringues au gabarit assez réduit organisés de manière assez aléatoire, en contraste avec le système hydrographique des Moëres où l’on retrouve un quadrillage régulier.

Source : https://www.geoportail.gouv.fr/carte

Source : Etude du cadre de vie - 1998

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Fossés et wateringues sur la commune de Uxem

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1.6.2 Etat de la masse d’eau de surface FRAR61 Le périmètre du site du projet se situe sur la masse d’eau de surface « AR61 Delta de l’Aa » La masse d’eaux de surfaces du delta de l’Aa s’étend sur les plaines occidentales, elle est constituée de grands et moyens cours d’eau situés dans des dépôts argilo-sableux.

Etat écologique La masse d’eau de surface du Delta de l’Aa est en mauvais état écologique d’après les données du SDAGE.

Etat chimique La masse d’eau de surface du Delta de l’Aa est en bon état chimique (sans substance ubiquiste), mais en mauvais état avec substances ubiquistes d’après les données du SDAGE

L’objectif est d’atteindre un bon état (bon potentiel écologique et bon état chimique) en 2027 Source : SDAGE 2016-2021 29/09/2020 Etude d’Impact relative à l’aménagement d’un parc de logements à UXEM (59) 81

1.6.3 Zone à Dominante Humide Les zones humides sont des espaces naturels qui ont un rôle important dans la fonctionnalité du réseau hydrographique et qui par leurs caractéristiques physiques, présentes une importante richesse biologique liée ou inféodée à l’eau à l’eau. Elles participent également à la gestion des crues en permettant le stockage des eaux de pluies et de ruissellement. Les zones humides, qui ont régressé de façon conséquente depuis deux décennies, sont encore actuellement menacées. La préservation de ces espaces qui jouent un rôle important en termes de régulation des flux et de maintien de la biodiversité. Le SDAGE définit la présence de Zone à Dominante Humide (ZDH) dont la méthodologie d’identification délimite les contours des zones à une échelle moyenne de 1/50 000e. Elle est basée sur des données issues d’acteurs locaux, données d’occupation du sol et données des atlas de zones inondables (crue décennale) ; également un travail sur des ortho photoplans et d’autres sources d’informations disponibles sur l’ensemble du bassin. D’après la carte ci-contre issue du porté à connaissance de l’état, la zone projet est localisée en intégralité en « ZDH » à caractère hydrophile supposé.

Source : Agence de l’Eau Artois Picardie Source : DREAL Hauts de France

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La zone d’étude étant localisée sur le territoire du SAGE du Delta de l’Aa, le SAGE avec l’appui d’un groupe technique représentatif des élus, des usagers et de l’État, a réalisé une carte des « zones humides remarquables », basée sur le recueil bibliographique et des relevés de terrain (critères flore‐faune).

Quatre zones humides sont répertoriées dans le SAGE de l'Aa sur la commune d'Uxem. Aucune ne concerne l’emprise du projet.

Source : PLU de la commune d’Uxem (données du SAGE)

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Dans le cadre du projet, la société FONCIFRANCE a souhaité confirmer ou infirmer l’existence d’une zone humide au droit du site défini comme ZDH par le SDAGE Artois‐ Picardie.

Une étude spécifique de caractérisation des sols a été menée par Urbycom en 2020 (cf annexe)

 Sur l’ensemble de la parcelle, aucune surface n’a été délimitée en zone humide selon les critères pédologiques définis dans l’arrêté du 1er octobre.

L’étude floristique a conduit à l’identification d’une zone humide sur critère floristique correspondant à l’Habitat Phragmitaie sèche.

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1.6.4 Modalités de gestion des eaux A. SDAGE Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) est un document institué par la Loi sur l’Eau du 03 janvier 1992. Il fixe pour chaque bassin ou groupement de bassins les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau. Le secteur de Uxem est inscrit au SDAGE du bassin Artois-Picardie 2016-2021. Ce document a été adopté par le comité de bassin le 16 octobre 2015. Les enjeux, orientations et dispositions suivantes sont directement applicables aux projets à vocation principale d’habitat.

N° ENJEUX / ORIENTATIONS / DISPOSITIONS

A : MAINTENIR ET AMELIORER LA BIODIVERSITE DES MILIEUX AQUATIQUES A-1 Continuer la réduction des apports ponctuels de matières polluantes classiques dans les milieux A-1.1 Adapter les rejets à l’objectif de bon état A-1.2 Améliorer l’assainissement non collectif A-1.3 Améliorer les réseaux de collecte A-2 Maîtriser les rejets par temps de pluie en milieu urbanisé par des voies alternatives (maîtrise de la collecte et des rejets) et préventives (règles d’urbanisme notamment pour les constructions nouvelles) A-2.1 Gérer les eaux pluviales A-7 Préserver et restaurer la fonctionnalité écologique et la biodiversité A-7.1 Privilégier le génie écologique lors de la restauration et l’entretien des milieux aquatiques A-7.2 Limiter la prolifération d’espèces invasives A-9 Stopper la disparition, la dégradation des zones humides à l'échelle du bassin Artois-Picardie et préserver, maintenir et protéger leur fonctionnalité A-9.1 Eviter l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le lit majeur des cours d’eau A-9. 3 Préciser la consigne « éviter, réduire, compenser » sur les dossiers zones humides au sens de la police de l’eau A-9.5 Gérer les zones humides A-11 Promouvoir les actions, à la source de réduction ou de suppression des rejets de micropolluants A-11.1 Adapter les rejets de polluants aux objectifs de qualité du milieu naturel A-11.3 Eviter d’utiliser des produits toxiques A-11.5 Réduire l’utilisation de produits phytosanitaires dans le cadre du plan ECOPHYTO.

B : GARANTIR UNE EAU POTABLE EN QUALITE ET EN QUANTITE SATISFAISANTE B-1 Poursuivre la reconquête de la qualité des captages et préserver la ressource en eau dans les zones à enjeu eau potable définies dans le SDAGE

B-1.1 Préserver les aires d’alimentation des captages

B-1.3 Mieux connaître les aires d’alimentation des captages pour mieux agir

B-3 Inciter aux économies d’eau

B-3.1 Adopter des ressources alternatives à l’eau potable quand cela est possible B-5 Rechercher et réparer les fuites dans les réseaux d’eau potable

B-5.1 Limiter les pertes d’eau dans les réseaux de distribution

C : S’APPUYER SUR LE FONCTIONNEMENT NATUREL DES MILIEUX POUR PREVENIR ET LIMITER LES EFFETS NEGATIFS DES INONDATIONS C-2 Limiter le ruissellement en zones urbaines et en zones rurales pour réduire les risques d’inondation et les risques d’érosion des sols et coulées de boues C-3 Privilégier le fonctionnement naturel des bassins versants

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B. SAGE

Institué par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un outil de planification territoriale de l'eau. Il s'inscrit dans une logique d'équilibre durable entre protection des milieux aquatiques et satisfaction des usages. Il constitue à l'échelle d'un bassin hydrographique, un document réglementaire imposable à tous et fixe : - Les objectifs de qualité à atteindre dans un délai donné. - Les actions de développement et de protection de la ressource à mettre en œuvre. - La répartition de la ressource en eau entre les différentes catégories d'usagers. - Les moyens de lutte contre les inondations. - Les milieux aquatiques sensibles à protéger.

Uxem est couvert par le SAGE du Delta de l’Aa. Le territoire concerné comprend 104 communes et s’étend sur 1208 km² de superficie, de la frontière belge au nord-est jusqu’au Boulonnais. L’Aa est un fleuve côtier qui prend sa source à Bourthes dans l’Artois et qui se jette dans la Mer du nord à Gravelines.

Les cours d’eau concernés par le SAGE sont largement artificialisés. - Le bassin inférieur de l’Aa est un vaste Delta d’environ 120 000 hectares couvrant le triangle Calais-Holque-Dunkerque. - La nappe des sables du Landénien des Flandres est peu exploitée en raison de condition géologiques difficiles. - Les polders cultivés de la plaine maritime flamande sont quadrillés d’un réseau de watergang (canaux et larges fossés de drainage) de plus de 1500km.

Emergé en 1998, le Schéma a été élaboré de 2003 à 2008. Puis, une longue phase de consultation a abouti à l'approbation du SAGE le 15 Mars 2010. Depuis cette date, le SAGE est en phase de mise en œuvre, avec le concours des Maitres d'Ouvrages existants sur le bassin versant. Le 05 décembre 2014, les membres de la Commission Locale de l'Eau ont décidé la mise en révision du SAGE, afin d'assurer sa compatibilité avec le SDAGE Artois-Picardie 2016-2021.

Les 4 grands enjeux du SAGE (version 2010) sont à prendre en compte : - Lutte contre les inondations, - Protection de la ressource en eau, - Alimentation en eau potable, - Protection et restauration des milieux aquatiques.

Ces enjeux ont été déclinés en 5 règles : 1. Inondations - Les installations, ouvrages, travaux ou activités (IOTA) ..., ne peuvent entraîner l'assèchement, la mise en eau, l'imperméabilisation ou le remblai de zone humide ou de marais ... 2. Inondations - Le petit chevelu hydrographique en amont de la Hem (Sanghen, Loquin et Planque) sera préservé dans le but de limiter les transferts d'eau vers l'aval. 3. Eau potable - Dans l'attente de l'amélioration des connaissances techniques complémentaires, les prélèvements dans la nappe de la craie, conformes aux exigences sanitaires, seront réservés prioritairement à l'alimentation humaine et animale, ... 4. Zones humides - Des solutions de protection, de gestion et de valorisation des zones humides seront mises en œuvre dans la concertation ... 5. Qualité de l'eau - Tous rejets directs en eau marine, même après transit par des bassins, doivent permettre le maintien ou l'amélioration de la qualité des eaux marines, des eaux de baignade, des eaux conchylicoles ou de la vie piscicole.

Source : http://www.gesteau.fr/sage/delta-de-laa

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1.6.5 Zone de répartition des eaux Les zones de répartition des eaux (ZRE) sont des zones où une insuffisance est constatée, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Elles sont définies afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l'eau. Les seuils d'autorisation et de déclaration du décret nomenclature y sont plus contraignants. Dans le bassin Artois-Picardie, la seule ZRE concerne la nappe des Calcaires Carbonifères de Roubaix- Tourcoing. La zone d’étude n’est donc pas concernée par ce zonage.

1.6.6 Zone vulnérable à la pollution par les nitrates Les zones vulnérables aux nitrates sont des zones de protection identifiées comme des zones atteintes ou menacées par la pollution par les nitrates d’origine agricole. Les mesures de protection consistent en une limitation des épandages de produits azotés et en un usage des terrains agricoles permettant de limiter l'infiltration des nitrates dans les nappes souterraines. Le but est de limiter ou de diminuer la concentration des nitrates dans les eaux de surface et dans les eaux souterraines. (Source : eaufrance mai 2015) Cette délimitation des zones vulnérables à la pollution par les nitrates d’origine agricole a été faite dans le cadre du décret n°93-1038 du 27 août 1993, qui transcrit en droit français la directive n°91/676/CEE. Les zones vulnérables aux nitrates du bassin Artois-Picardie sont arrêtées pour la période 2013 à 2016. Au regard des teneurs en nitrates et par rapport à la désignation précédente, et après une large concertation, 85 communes du bassin Artois-Picardie ne sont plus classées en zones vulnérables et 60 nouvelles communes sont désormais classées (arrêté du 28 décembre 2012). Les arrêtés du 28 décembre 2012 et du 13 mars 2015 portant sur la désignation des zones vulnérables aux pollutions par les nitrates d’origine agricole dans le bassin Artois- Picardie sont abrogées et remplacés par l’Arrêté du 18 novembre 2016. La commune de Uxem est concernée par cet arrêté.

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1.7 CLIMAT

1.7.1 Généralités La région Nord - Pas-de-Calais bénéficie d'un climat tempéré océanique : les amplitudes thermiques saisonnières sont faibles (atténuation des extrêmes thermiques) et les précipitations ne sont négligeables en aucune saison. Le Nord – Pas-de-Calais subit les mêmes influences que la majeure partie de la France, mais sa position plus septentrionale rend le temps plus instable, expliquant un ensoleillement plus faible : moins de 1 600 heures. La pluviométrie moyenne interannuelle est de l’ordre de 674 mm/an. Le maximum pluviométrique se situe en novembre et le minimum en février. Les précipitations régionales illustrent les autres facteurs déterminants du climat. Il pleut nettement plus sur les reliefs, surtout s'ils sont boisés, selon leur orientation face aux vents dominants de sud-ouest. Ainsi les zones très arrosées sont l'Artois, le Haut Boulonnais et l'Avesnois, tandis que certains secteurs flamands sont aussi secs que la Côte d'Azur. Les données météorologiques suivantes sont issues de la station météorologique de Dunkerque, située à 15 km au Nord-ouest d’Uxem et correspondent aux données de l’année 2017.

Source : https://www.infoclimat.fr et https://www.meteoblue.com

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1.7.2 Plan Climat A. Le Plan Climat National La France s’est engagée, avec les autres pays européens, à respecter les objectifs de réduction des Emissions de Gaz à effet de Serre fixés dans le cadre du protocole de Kyoto. L’engagement de la France est le maintien, en 2010, de ses émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990, soit 565 millions de tonnes équivalent CO2 (MteCO2). Pour faire face à ses engagements, l’Etat a publié en 2004 un Plan Climat National qui regroupe des mesures dans tous les secteurs de l’économie et de la vie quotidienne des Français, en vue d’économiser 54 millions de tonnes de CO2 par an, soit environ une tonne par habitant et par an. Ce Plan Climat National préconise la réalisation de Plans Climat Territoriaux à tous les échelons de l’action locale : région, département, intercommunalité et commune.

B. Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) de la Région Nord – Pas-de-Calais

L'article 75 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l'Environnement, rend obligatoire l'établissement de bilan d'émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'approbation d'un plan climat énergie territorial (PCET) pour les Communautés urbaines de plus de 50 000 habitants, avant le 31 décembre 2012. L’Etat, le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, le Conseil Départemental du Nord, le Conseil Départemental du Pas-de-Calais et l’ADEME se sont donc associés dans une démarche partenariale et volontaire : l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Nord-Pas-de-Calais. Six thèmes prioritaires de réflexion sont fixés : • Les économies d’énergie dans le bâtiment, les transports, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, • Les changements de comportements et la consommation responsable, • L’exemplarité des partenaires institutionnels, • La recherche exploratoire et l’innovation, • Les subsidiarités avec les plans climats territoriaux, la prospective et l’adaptation.

C. Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de la CCHF

Cette obligation a été réaffirmée dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (17 août 2015). Celle-ci modernise les Plans Climat Energie Territoriaux existants (PCET) par la mise en place de Plans Climat Air Energie Territorial (PCAET) obligatoires pour toutes les EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale) à fiscalité propre de plus de 20000 habitants, et ils sont à réaliser avant le 31/12/2018. Un PCAET, Plan Climat Air Energie Territorial, est un outil opérationnel de planification et de coordination des politiques locales liées à la transition énergétique sur le territoire. La Communauté de Communes des Hauts de Flandres (EPCI dont fait partie Uxem) est actuellement en train d’élaborer son PCAET, via des réunions de concertation et des ateliers de co-construction du programme d’actions du PCAET.

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1.8 ENJEUX LIES AU MILIEU PHYSIQUE

TOPOGRAPHIE → ENJEU FAIBLE : Si la faible altitude des terrains de la zone d’activité a conduit à la mise en place d’un système de drainage caractéristique de la région, ils sont globalement plans et horizontaux (pente faible).

GEOLOGIE → ENJEU MODÉRÉ : Les terrains ont une perméabilité très faible, sont sensibles à la saturation en période pluvieuses, et sont donc très défavorables à l’épuration et à l’infiltration, ainsi qu’au drainage naturel (conduisant au système de drainage en place via les wateringues).

HYDROGEOLOGIE→ ENJEU MODÉRÉ : La masse d’eau souterraine sur le secteur d’étude est la nappe des Sables du Landénien. Elle présente un bon état quantitatif et chimique. La vulnérabilité de la nappe varie de moyenne à forte au droit du site.

USAGES DE L’EAU → ENJEU FAIBLE : Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage en eau potable. Les eaux usées, rejets domestiques, industriels et eaux de ruissellement sont envoyés à la station d’épuration de Ghyvelde d’une capacité de 3 500 EH.

HYDROGRAPHIE → ENJEU MODÉRÉ : Le site est concerné par un réseau de wateringues. Trois zones humides floristiques ont été identifiées au droit du site correspondant à l’habitat Phragmitaie sèche. Les travaux sur les zones humides sont inférieur aux critères de la nomenclature Zone humide de la Police de l’eau (<1000m²)Le site est couvert par le SDAGE Artois Picardie et le SAGE du Delta de l’Aa. La commune est classée zone vulnérable à la pollution par les nitrates.

CLIMAT → ENJEU FAIBLE : La pluviométrie moyenne interannuelle est de l’ordre de 600 mm/an. Les vents sont relativement forts de secteur Nord-Est / Sud-Ouest.

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2. MILIEU NATUREL

2.1 SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE DES ZONAGES EXISTANTS

2.1.1 Zonages d’inventaire et de protection du patrimoine naturel

La zone d’étude intercepte la ZNIEFF de type II intitulée « Les moëres et la partie Est de la plaine maritime flamande ». Aucun autre zonage d’inventaire et de protection du patrimoine naturel n’est situé au droit de la zone d’étude.

Le tableau ci-dessous présente une synthèse des zonages d’inventaire et de protection du patrimoine naturel les plus proches de la zone d’étude.

DISTANCE PAR N°IDENTIFIANT TYPE DE ZONAGE NOM RAPPORT A LA ZONE D’ETUDE 310014026 ZNIEFF de type II LES MOËRES ET LA PARTIE EST DE LA PLAINE MARITIME FLAMANDE Sur l’emprise du projet CANAL DES CHATS, CANAL DU RINGSLOOT ET MARES DE CHASSE DE 310014025 Environ 870 mètres à l’Est ZNIEFF de type I GHYVELDE FR3600019 RNN DUNE MARCHAND Environ 5,2 km au Nord-Est

Conservatoire du Littoral DUNE FOSSILE Environ 3,4 km au Nord-Est Environ 3,7 km au Nord- FR3102002 ZSC BANCS DES FLANDRES Ouest Environ 4,5 km au Nord- FR3112006 ZPS BANCS DES FLANDRES Ouest

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A. Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

Une ZNIEFF est une zone de superficie variable dont la valeur biologique élevée est due à la présence d’espèces animales ou végétales rares et (ou) à l’existence de groupements végétaux remarquables. Elle peut présenter également un intérêt biologique remarquable d’un point de vue paysager, géologique ou hydrologique.

On distingue deux types de ZNIEFF : - Les ZNIEFF de type I correspondent à des zones d’intérêt biologique remarquable au titre des espèces ou des habitats de grande valeur écologique. - Les ZNIEFF de type II sont constituées de grands ensembles naturels, riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

La présence d’une zone répertoriée à l’inventaire ZNIEFF, ne constitue pas en soi une protection réglementaire du terrain concerné. Cependant, cet inventaire a pour objectif de contribuer à la prise en compte de patrimoine naturel dans tout projet de planification et d’aménagement, tel que le prévoit la législation française.

Une ZNIEFF de type II est présente sur la zone d’étude. Il s’agit de « Les moëres et la partie Est de la plaine maritime flamande ». On en retrouve également quelques-unes aux alentours.

DISTANCE PAR RAPPORT A N°IDENTIFIANT NOM LA ZONE D’ETUDE DANS LA ZONE ETENDUE (5 KM) ZNIEFF de type II LES MOËRES ET LA PARTIE EST DE LA PLANE MARITIME FLAMANDE Sur l’emprise du projet 310014026 ZNIEFF de type I CANAL DES CHATS, CANAL DU RINGSLOOT ET MARES DE CHASSE DE GHYVELDE Environ 870 mètres à l’Est 310014025 ZNIEFF de type I MARAIS DE LA BRIQUETERIE ET LAC DE TETEGHEM Environ 1,9 km au Nord-Ouest 310013305 ZNIEFF de type I DUNES DE LEFRINCKOUCKE Environ 3,6 km au Nord 310013271 ZNIEFF de type I DUNES DE GHYVELDE Environ 4,6 au Nord-Est 310007022 ZNIEFF de type I DUNES MARCHAND Environ 4,6 au Nord-Est 310007021 HORS DE LA ZONE ETENDUE ZNIEFF de type I PETITES MOËRES D’HONDSCHOOTE Environ 5,4 au Sud-Est 310030012 ZNIEFF de type I DUNES DU PERROQUET Environ 5,7 au Nord-Est 310013275

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B. Réserve Naturelle Nationale

Une Réserve Naturelle Nationale (RNN) est un territoire d’une ou plusieurs communes dont la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière ou qu'il convient de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de les dégrader.

Elles ont pour objectif d’assurer la conservation d’éléments du milieu naturel d’intérêt national ou la mise en œuvre d’une réglementation communautaire ou d’une obligation résultant d’une convention internationale.

L'acte de classement d'une réserve naturelle nationale peut soumettre à un régime particulier et, le cas échéant, interdire à l'intérieur de la réserve toute action susceptible de nuire au développement naturel de la faune et de la flore

Aucune RNN n’est présente sur la zone d’étude. On en retrouve une près de la zone étendue.

DISTANCE PAR RAPPORT A LA ZONE TYPE NOM D’ETUDE

RNN - FR3600019 DUNE MARCHAND Environ 5,2 km au Nord-Est

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C. Conservatoire du Littoral

Le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) est un établissement public créé en 1975. Il mène une politique foncière visant à la protection définitive des espaces naturels et des paysages sur les rivages maritimes et lacustres. Il acquiert des terrains fragiles ou menacés à l'amiable, par préemption, ou exceptionnellement par expropriation. Des biens peuvent également lui être donnés ou légués. Après avoir fait les travaux de remise en état nécessaires, il confie la gestion des terrains aux communes, à d'autres collectivités locales à des associations pour qu'ils en assurent la gestion dans le respect des orientations arrêtées. Avec l'aide de spécialistes, il détermine la manière dont doivent être aménagés et gérés les sites qu'il a acquis pour que la nature y soit aussi belle et riche que possible et définit les utilisations, notamment agricoles et de loisir compatibles avec ces objectifs. Le Conservatoire du littoral assure à l’heure actuelle la protection de 100 000 hectares sur 400 ensembles naturels, représentant environ 880 km de rivages maritimes.

Aucun site du Conservatoire du Littoral n’est présent sur la zone d’étude. On en retrouve cependant quelques-uns aux alentours.

DISTANCE PAR RAPPORT A LA ZONE TYPE NOM D’ETUDE Conservatoire du Littoral DUNE FOSSILE Environ 3,4 km au Nord-Est

Conservatoire du Littoral DUNE DEWULF Environ 3,6 au Nord-Ouest

Conservatoire du Littoral DUNE MARCHAND Environ 4,6 km au Nord-Est

Conservatoire du Littoral DUNE DU PERROQUET Environ 5,9 km au nord-Est

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2.1.2 Présentation détaillée des zones Natura 2000

« Natura 2000 » est un programme européen destiné à assurer la sauvegarde et la conservation de la flore, de la faune et des biotopes importants. Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des États membres en application des directives européennes dites "Habitats" et "Oiseaux" de 1992 et 2009. La directive du 21 mai 1992 dite directive "Habitats" promeut la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvages. Elle prévoit la création d'un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC). La France recèle de nombreux milieux naturels et espèces cités par la directive : habitats côtiers et végétation des milieux salés, dunes maritimes et continentales, habitats d'eau douce, landes et fourrés tempérés, maquis, formations herbacées, tourbières, habitats rocheux et grottes, ... Avec leurs plantes et leurs habitants : mammifères, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, insectes, et autres mollusques, ... La directive du 30 novembre 2009 dite directive "Oiseaux" prévoit la protection des habitats nécessaires à la reproduction et à la survie d'espèces d'oiseaux considérées comme rares ou menacées à l'échelle de l'Europe. Dans chaque pays de l'Union européenne seront classés en Zone de Protection Spéciale (ZPS) les sites les plus adaptés à la conservation des habitats de ces espèces en tenant compte de leur nombre et de leur superficie.

Aucun site Natura 2000 n’est présent sur la zone d’étude. On en retrouve cependant quelques-uns aux alentours.

DISTANCE PAR RAPPORT A LA ZONE TYPE NOM D’ETUDE ZONES SPECIALES DE CONSERVATION (ZSC)

ZSC BANCS DES FLANDRES Environ 3,7 km au Nord-Ouest FR3102002 ZSC DUNES FLANDRIENNES DECALCIFIEES DE GHYVELDE Environ 4,7 km au Nord-Est FR3100475

ZONES DE PROTECTION SPECIALE (ZPS)

ZPS BANCS DES FLANDRES Environ 4,5 km au Nord-Ouest FR3112006

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Trois sites Natura 2000 sont localisés aux alentours du projet : - La ZSC (FR3102002) « Banc des Flandres » ; - La ZSC (FR3100475) « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » - La ZPS (FR3112006) « Banc des Flandres »

A. Présentation du site Natura 2000 FR3102002 « Banc des Flandres » D’une superficie de 112 919 ha la zone « Natura 2000 » intitulée « Banc des Flandres » est classée comme ZSC (Zone Spéciale de Conservation) sous le code FR3102002 depuis le 30 juin 2008. Cette dernière est localisée à 3,7 km de la zone du projet.

LE FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES (FSD) - Caractéristiques du site Les fonds sont essentiellement sableux, parcourus par de nombreux bancs de sables s'élevant au-dessus des fonds. On observe dans les espaces inter-bancs des sédiments plus grossiers, avec certains cas d'envasement à proximité de la côte. S'agissant d'un site proche de la côte, un certain nombre d'activités anthropiques s'y exercent (pêche professionnelle et de loisir, transport maritime, activités portuaires, conchyliculture, sports nautiques) qu'il conviendra d'identifier plus finement dès la phase de gestion. Leurs effets sur la conservation des habitats et des espèces d'intérêt communautaire restent à apprécier par l'amélioration des connaissances dans le cadre de l'élaboration puis de la mise en œuvre du document d'objectifs du site ou de l'évaluation des incidences des éventuels projets à venir. La zone est caractérisée par un trafic maritime le plus dense du monde. La reconversion de certains pêcheurs amène le développement de la conchyliculture notamment sur les filets. Le site des bancs des Flandres est situé au large du Port de Dunkerque et comprend 4 zones de clapage autorisées nécessaires à l'entretien courant (autorisation de draguer 4.2 Mm23 aujourd'hui qui pourront être revus à la hausse en fonction des développements portuaires), ces activités de dragage et de clapage faisant partie intégrante de l'état actuel justifiant la désignation du site. Le fort hydrodynamique du site permet une dispersion très rapide des sédiments. Le port a des projets de développement ambitieux, notamment l'installation d'un terminal méthanier. De façon générale, les activités portuaires actuelles et à venir feront l'objet de mesures de gestion définies dans le DOCOB. La construction de l'avant-port Ouest a influé sur l'hydrodynamique locale, conduisant à la modification du milieu marin y compris dans l'enceinte de l'avant-port, tant du point de vue hydraulique que sédimentologique et écologique. L'existence des accès maritimes (chenaux Est et Ouest) impliquent par ailleurs une gestion spécifique par dragages et entretiens des ouvrages maritimes, afin de maintenir dans des conditions de navigation et de sécurité satisfaisantes (refoulements réguliers de matériaux sableux de manière à entretenir et conforter nos ouvrages structurels maritimes). Le site proposé est donc en partie profondément artificialisé du fait de ces aménagements. La proposition de désignation de ce site a été décidée en connaissance de ces éléments, que ce sont les digues et leur entretien, chenaux de navigations, les dragages d'entretien, les clapages des sédiments et les zones de clapages associées, ainsi que l'ensemble des opérations liées directement ou indirectement à l'activité portuaire qui a vocation à se développer. Ces caractéristiques font partie de l'état actuel justifiant la désignation du site.

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- Qualité et importance

Habitats :

Le site "Bancs des Flandres" est principalement ciblé pour l'habitat d'intérêt communautaire "Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine" (1110), notamment avec un habitat plus élémentaire "sables moyens dunaires". Ces accumulations sous-marines de sables peuvent prendre l'aspect de véritables dunes, dites dunes hydrauliques, souvent composées de sables coquilliers, qui s'élèvent parfois jusqu'à 20 m au-dessus des fonds. Bien que relativement pauvres sur le plan biologique en terme de diversité, ces bancs de sables, particulièrement représentés sur cette façade maritime et dans le détroit du Pas- de-Calais, hébergent des espèces typiquement inféodées à ce type de formation.

Espèce : Les données montrent que cette zone est l'un des deux sites français fréquentés couramment par le Marsouin commun (Phocoena phocoena), notamment pour son alimentation. Ce petit cétacé farouche, plutôt solitaire, autrefois rare, est observé de plus en plus souvent sur ce littoral. Espèce ciblée par Natura 2000 et la convention OSPAR, la France a une responsabilité forte pour cette espèce, dans le maintien de son aire de répartition. Sa reproduction est suspectée sur la zone. Le site se justifie également par la présence de certaines espèces de mammifères marins d'intérêt communautaire, et notamment les Phoques veau-marin (Phoca vitulina) et Phoques gris (Halichoerus grypus) qui fréquentent le secteur, de par la proximité de sites de repos abritant des populations de phoques près de Dunkerque et près de Calais. L'utilisation du site "Banc des Flandres" se fait pour des raisons alimentaires.

- Vulnérabilité Les conditions de maintien sur le site des mammifères marins (alimentation, zones de mise bas, de mue et de repos) devront être spécialement étudiées. L'habitat "dunes hydrauliques", qui a prévalu dans la proposition du site, est lié à des conditions hydrodynamiques particulières qu'il convient de préserver.

- Liste des habitats d’intérêt communautaire ayant permis la désignation du site

1110 - Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine

- Liste des espèces d’intérêt communautaire ayant permis la désignation du site

1351 - Phocoena phocoena

1364 - Halichoerus grypus

1365 - Phoca vitulina

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LE DOCUMENT D’OBJECTIFS (DOCOB)

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B. Présentation du site Natura 2000 FR3112006 « Banc des Flandres » D’une superficie de 117 167 ha la zone « Natura 2000 » intitulée « Banc des Flandres » est classée comme ZPS (Zone de Protection Spéciale) sous le code FR3112006 depuis le 30 juin 2008. Cette dernière est localisée à 4,5 km de la zone du projet.

LE FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES (FSD) - Caractéristiques du site Idem ZSC FR3102002 « Banc des Flandres »

- Qualité et importance Zone de nidification d'une des premières colonies de sternes naines de France (environ 20 % des effectifs) Zone d'alimentation Il s'agit de la zone d'alimentation principale des importantes colonies reproductrices de Sternes naines (350 couples en 2007, Dubois P.-J. com.pers.) et de Sternes pierregarins (100 couples) du nouvel avant-port de Dunkerque, des Sternes caugeks (170 à 300 couples, Driencourt A., com.pers.) et Mouettes mélanocéphales (100 à 120 couples, Driencourt A., com. pers.) du Platier d'Oye. Par ailleurs, il convient de noter que les Grands Cormorans du site d'Arcelor-Mittal-Mardyck (90 couples) vont tous se nourrir en mer ainsi qu'une partie des Grands Cormorans de la colonie du Romelaëre. C'est aussi la zone de nourrissage des 100 couples de Goélands bruns de la région de Dunkerque et des 2 couples de Goélands marins. Zone de passage migratoire Le secteur des Bancs des Flandres, par sa proximité avec le détroit du Pas-de-Calais est situé sur deux axes de migration majeurs pour les oiseaux marins. On distingue un axe côtier d'orientation nord-est / sud-ouest reliant la Mer Baltique et l'Océan Atlantique, d'importance majeure pour les anatidés (Bernache cravant, Macreuses brune et noire, Harle huppé, Eider à duvet), les plongeons (Plongeons arctique et catmarin), les grèbes (Grèbe huppé, Grèbe jougris, Grèbe esclavon), la Mouette pygmée, la Guifette noire et la Sterne pierregarin. On remarque également un axe pélagique reliant la Mer du Nord et l'Océan Atlantique, concernant les nicheurs arctiques, de Norvège et des îles Britanniques, particulièrement important pour le Pétrel Fulmar, la Mouette tridactyle, les labbes (Grand Labbe, Labbe parasite, Labbe pomarin), l'Océanite culblanc et les alcidés (Guillemot de Troïl, Pingouin Torda, Mergule nain). La jonction entre ces deux axes de migration, provoquée par le détroit du Pas-de-Calais génère une exceptionnelle zone de passage pour les oiseaux marins avec des effectifs considérables, dont le suivi automnal est effectué depuis près de 30 ans depuis la jetée du Clipon à Dunkerque. Une part significative de ces oiseaux stationne pour se reposer et s'alimenter et des pêcheries composées selon les saisons de Fous de Bassan, Sternes pierregarins, naines et caugeks et de Mouettes tridactyles s'y forment. Zone d'hivernage Les bancs de Flandres accueillent en hivernage des populations importantes de plusieurs espèces d'intérêt communautaire. Des différences importantes existent entre l'hivernage dans les zones côtières où se concentrent par exemple les Grèbes huppés et les secteurs situés au large qui accueillent notamment la majorité des Guillemots de Troïl et des Fous de Bassan. Il est donc essentiel que toute la zone soit préservée. Par ailleurs, tous les Grands Cormorans dormant dans le Dunkerquois (environ 1000) se nourrissent en mer.

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- Liste des espèces d’intérêt communautaire ayant permis la désignation du site

A001 - Gavia stellata

A002 - Gavia arctica

A015 - Oceanodroma leucorhoa

A176 - Larus melanocephalus

A177 - Larus minutus

A191 - Sterna sandvicensis

A193 - Sterna hirundo

A194 - Sterna paradisaea

A195 - Sterna albifrons

A197 - Chlidonias niger

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LE DOCUMENT D’OBJECTIFS (DOCOB)

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C. Présentation du site Natura 2000 FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » D’une superficie de 194 ha la zone « Natura 2000 » intitulée « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde» est classée comme ZSC (Zone Spéciale de Conservation) sous le code FR3100475 depuis le 17 Avril 2015. Cette dernière est localisée à 4,7 km de la zone du projet.

LE FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES (FSD) - Caractéristiques du site Ce site correspond aux derniers vestiges naturels des anciens cordons littoraux fossiles de la Plaine maritime flamande. Seul exemple en France de dunes d'époque flandrienne de ce type, ces cordons fossiles isolés au milieu de polders cultivés se prolongent en Belgique jusqu'à Adinkerke, formant une entité naturelle relictuelle unique pour l'histoire géologique et géomorphologique du littoral flamand.

- Qualité et importance En plus d'un intérêt historique et géographique indéniable, ce petit massif dunaire se caractérise aujourd'hui par des sables presque totalement décalcifiés et forme un système dunaire nord-atlantique acide dont les habitats herbacés de la xérosère peuvent être considérés comme exemplaires et représentatifs de la dynamique végétale originale des sables dunaires acides de ce site exceptionnel à l'échelle du littoral français : Pelouse dunaire vivace ouverte "en brosse" (Violo dunensisCorynephoretum canescentis), Pelouse dunaire vivace rase fermée (Festuco tenuifolii-Galietum maritimi), pelouses annuelles ouvertes (Filago minimae-Airetum praecocis fo. littorale, Vulpio bromoidis-Trifolietum subterranei fo. littorale), pelouse-ourlet et arrhénathéraie sur sables (Carici arenariae-Silenetum nutantis subass. festucetosum tenuifoliae, ...). Ces différentes communautés végétales occupant des espaces plus ou moins importants concentrent à l'heure actuelle les principaux intérêts floristiques associés (cortège oligotrophe acidiphile remarquable, en très forte régression à l'échelle du Nord-Ouest de la France).

- Vulnérabilité L'état de conservation des habitats pelousaires n'est pas toujours optimal ni pleinement satisfaisant même si les principaux éléments du système dunaire xérophile acidocline à acidophile sont présents et caractéristiques (densification des pelouses et embroussaillement en liaison avec les fluctuations des populations de lapins, rudéralisation et eutrophisation de certains espaces périphériques, dynamisme "agressif" de certaines essences plantées qui tendent à envahir la dune, ...).

De manière plus générale, il faut rappeler la grande vulnérabilité des habitats existants ou potentiels les plus précieux de ces systèmes dunaires si originaux :

- Pelouses dunaires très sensibles au piétinement et à l'eutrophisation dont le maintien et l'évolution ont été pendant longtemps dépendants des populations de lapins, leur régression favorisant l'embrousaillement et une trop forte pression biotique entraînant au contraire l'extension de pelouses bryolicheniques appauvries en phanérogames. En fait, un pâturage extensif par des ovins serait une solution idéale pour régénérer certains habitats herbacés et permettre l'extension spatiale des pelouses rases les plus précieuses.

- Végétations hygrophiles et amphibies potentielles de l'hygrosère dunaire nécessitant la restauration des mares et zones inondables eutrophisées (curage léger et reprofilage éventuel des berges, avec exportation nécessaire hors du site des vases et sables remaniés ; élimination prioritaire des arbres en périphérie des mares car ils contribuent à leur dégradation trophique ; fauche exportatrice et débroussaillage des dépressions avec décapage et recreusement éventuel pour initier le développement de végétations mésotrophes plus caractéristiques).

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- Liste des habitats d’intérêt communautaire ayant permis la désignation du site

2120 - Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophila arenaria (dunes blanches)

2130 - Dunes côtières fixées à végétation herbacée (dunes grises)

2160 - Dunes à Hippophaë rhamnoides

2170 - Dunes à Salix repens spp. argentea (Salicion arenariae)

2180 - Dunes boisées des régions atlantique, continentale et boréale

2190 - Dépressions humides intradunaires

3140 - Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.

6430 - Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnards à alpin

6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)

- Liste des espèces d’intérêt communautaire ayant permis la désignation du site 1014 - Vertigo angustior

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LE DOCUMENT D’OBJECTIFS (DOCOB)

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2.1.3 Espaces Naturels Sensibles On considère comme Espace Naturel Sensible un espace de nature non exploité ou faiblement exploité par l’Homme et présentant un intérêt en termes de biodiversité ou de fonctionnalité sociale, récréative ou préventive, soit enfin dans sa vocation à la protection du paysage. Ces ENS ont été institués par la loi du 18 juillet 1985 qui dispose que « afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels… le Département est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non ». À travers dix axes stratégiques, il décline un ensemble d’actions destinées d’abord à renforcer la préservation de la biodiversité, mais aussi l’accueil du public, l’accessibilité des sites aux personnes en situation de handicap, l’insertion par l’environnement, l’animation des espaces naturels, la randonnée et les sports de nature. Les principaux objectifs sont les suivants : - Valoriser la politique départementale des ENS pour la positionner comme un outil stratégique de développement territorial ; - Améliorer la connaissance et l’évaluation du patrimoine naturel du département et des espaces déjà préservés ; - Définir les grands principes d’intervention en fonction des enjeux de préservation du patrimoine et de renaturation d’espaces, déterminer une stratégie foncière et redessiner un maillage du territoire ; - Promouvoir la gouvernance à travers des groupes d’expertise et de concertation ; - Mettre en œuvre une stratégie différenciée d’aménagement des sites, optimiser et planifier la gestion ; - Concilier les usages et la préservation du patrimoine écologique ; - Développer la connaissance et l’animation des sites en direction de tous les publics ; - Mettre en œuvre une politique de communication ambitieuse et ciblée ; - Maintenir une offre de randonnée de qualité qui participe à la création de véritables corridors biologiques et s’intègre au développement global et maîtrisé des sports de nature ; - Décliner la stratégie d’adaptation des moyens aux ambitions affichées, définir des indicateurs de suivi et évaluer la mise en œuvre du schéma.

Aucun ENS n’est présent sur la zone d’étude. Le plus proche se situe à 4 km, il s’agit de la « Ferme Nord de Zuydcoote ».

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2.1.4 Schéma Régional de Cohérence Ecologique – Trame Verte et Bleue Un ensemble de dispositifs existe au service de la protection de la biodiversité : les parcs nationaux, les réserves naturelles, les arrêtés de protection de biotope, Natura 2000, les parcs naturels régionaux, les plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées... Ces politiques de préservation, fondées sur la connaissance et la protection d’espèces et d’espaces remarquables, se sont avérées indispensables pour préserver la biodiversité. Cependant, afin de ne pas les limiter à la seule création d’îlots de nature préservés, isolés les uns des autres dans des territoires de plus en plus artificialisés, la notion de Trame Verte et Bleue et la prise en compte du fonctionnement écologique des espaces et des espèces dans l’aménagement du territoire sont devenues aujourd’hui indispensables à la protection de la biodiversité. En effet, la fragmentation des espaces crée d’importantes « ruptures » dans le fonctionnement écologique. Avec la destruction des milieux naturels liée, en particulier à l’urbanisation croissante, au développement des infrastructures de transport et aux pratiques agricoles intensives, elles constituent les principaux facteurs d’appauvrissement de la diversité biologique. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique – trame verte et bleue (SRCE – TVB) vise à identifier, préserver et restaurer les continuités écologiques nécessaires au maintien de la biodiversité, et ainsi permettre aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer... Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique - trame verte et bleue (SRCE-TVB) du Nord-Pas-de-Calais a été arrêté par le préfet de région le 16 juillet 2014 après son approbation par le Conseil régional le 4 juillet 2014. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) identifie les composantes de la Trame Verte et Bleue à savoir : - Des réservoirs de biodiversité - Ce sont « des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante ». - Des corridors écologiques - Ce sont des secteurs « assurant des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. » - Des espaces naturels relais – Zones-tampon ou annexes présentant une couverture végétale qui les rend susceptibles de constituer des espaces relais pour les déplacements de la faune et de la flore à travers le paysage. - Des espaces à renaturer - Ils correspondent à des espaces anthropisés, artificialisés, et caractérisés par la rareté des milieux naturels, l’absence ou la rareté de corridors écologiques, et par de vastes superficies impropres à une vie sauvage diversifiée. Il s’agit la plupart du temps des zones de grandes cultures. De plus, il met en évidence les points ou zones de conflits avec les continuités écologiques dont plusieurs types ont été définis : - Zones de conflits terrestres qui comprennent : o Les zones de conflits localisées : élément surfacique aux contours clairement identifiés par une intersection entre un élément fragmentant et un réservoir de biodiversité, o Les zones de conflits non localisées : élément non matérialisé puisque l’intersection associée concerne un élément fragmentant et un corridor écologique (qui par définition ne peut être par un tracé précis à l’échelle du SRCE‐TVB). - Points et zones de conflits aquatiques qui comprennent : o Les points de conflits : éléments ponctuels et localisables compte‐tenu du caractère linéaire et localisable des continuités écologiques aquatiques, o Les zones de conflits : secteurs liés à la pollution d’un tronçon de cours d’eau qui peut créer une rupture dans sa continuité écologique, les tronçons de cours d’eau les plus pollués ont été considérés comme des zones de conflit majeures ou importantes.

La zone d’étude n’intercepte aucune composante de la Trame Verte et Bleue. On note cependant la présence d’un réservoir de biodiversité de type zones humides à environ 1 km et de plusieurs Espaces Naturels Relais (ENR) à plus de 800 mètres.

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2.2 DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE

2.2.1 Méthodologie d’étude A. Dates de prospections

Date de prospection Conditions météorologiques

Reptiles

Avifaune

Amphibiens

Entomofaune

Flore et habitat et Flore Mammalofaune

Nuageux, 14 Juin 2018 X X X X X X Entre 12 et 17°C, vent modéré Ensoleillé, 25 Juillet 2018 X X X X X Entre 17 et 28°C, vent faible Nuageux, 28 Août 2018 X X X X X Entre 15 et 20°C, vent faible

Dans le cadre du projet, 3 prospections ont été réalisées dans le cadre de ce projet. Celles-ci suffisent à appréhender la sensibilité du site au vu de la proportion de terres cultivées sur la zone.

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B. Flore et habitats L’inventaire de la flore se limite aux plantes supérieures (Ptéridophytes et Spermatophytes) et consiste en la réalisation de relevés par placettes de végétation homogène ou de transects. La caractérisation et la description des cortèges floristiques sont effectuées sur la base de la typologie CORINE Biotope, en identifiant les espèces végétales caractéristiques de chaque groupement. Dans la mesure du possible l’état de conservation du groupement est évalué. Les habitats les plus sensibles sont localisés. Les espèces patrimoniales (remarquables par leur rareté, leur particularité et leur statut de protection) sont localisées précisément. Sont recherchées en priorité les espèces patrimoniales citées dans la bibliographie ou susceptibles de se développer dans les différents milieux de la zone d’étude. Les périodes de floraison de ces dernières ont également été repérées afin de les identifier rapidement sur le terrain.

C. Faune ❖ Les oiseaux Concernant ce groupe, l’arrêté de protection nationale en vigueur date du 29/10/2009 et fixe la liste des espèces et des modalités de protection de celles-ci. La méthode d’inventaire consiste à dénombrer et localiser les espèces en parcourant chaque type d’habitat présent sur la zone d’étude. L'inventaire se base sur l'observation directe des oiseaux, et sur le recensement des mâles chanteurs (points d'écoute), complété par la détection d'indices de présence sur le site d'étude (nids, œufs, plumes, ossements...). Les prospections diurnes s’effectuent préférentiellement dans les trois heures qui suivent le lever du soleil (activité maximale des chanteurs pour la plupart des espèces), et sont complétées par des prospections crépusculaires et nocturnes. Dans la mesure du possible le statut des espèces sur le site est précisé. Les oiseaux nicheurs sont signalés lorsque des indices directs de nidification sont observés (œufs, nids, juvéniles non volants…), mais également si des mâles chanteurs cantonnés sont entendus sur des territoires particuliers.

❖ Les amphibiens et les reptiles Concernant ce groupe, l’arrêté de protection nationale en vigueur date du 19/11/2007 et fixe la liste des espèces et des modalités de protection de celles-ci. o Amphibiens La méthode d’inventaire consiste à échantillonner les adultes et les larves par détection visuelle, auditive et par pêche. Ce protocole s'inspire des méthodes d'inventaire des communautés et des populations d'Amphibiens. Les éventuels milieux humides font l’objet de sondages au filet troubleau, d’observations directes, de points d’écoute des mâles chanteurs et de recherches des pontes, larves et têtards. o Reptiles La présence des reptiles sur un site n’est pas aisée à mettre en évidence. D’éventuelles observations en période de repos des animaux sont réalisées à partir d’observations à vue lors des autres périodes de l’année.

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❖ Les insectes Concernant ce groupe, l’arrêté de protection nationale en vigueur date du 23/04/2007 et fixe la liste des espèces et des modalités de protection de celles-ci. Les inventaires concernant les insectes se sont focalisés sur les groupes présentant des espèces patrimoniales : Odonates, Orthoptères, Lépidoptères. Pour chacun des différents groupes, des méthodes spécifiques de captures sont utilisées : - Capture au filet, pour attraper les insectes volants (papillons, libellules) ; - Battage de la végétation (orthoptères) suivi d’une identification à l’aide de clés de détermination ; - Repérage visuel aux jumelles ou à l’œil nu pour les espèces faciles à identifier.

❖ Les mammifères Concernant ce groupe, l’arrêté de protection nationale en vigueur date du 23/04/2007 (modifié par arrêté du 15/09/2012) et fixe la liste des espèces et des modalités de protection de celles-ci. Les indices de présence ou les observations directes (empreintes, fèces...) sont notés sur le terrain afin de dresser une liste partielle des mammifères utilisant le site. Aucun dispositif d’étude particulier (pose de pièces à trace, tubes capteurs de poils…) n’est mis en place sur le terrain.

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2.2.2 Bioévaluation des habitats naturels

A. Végétations agricoles

Culture intensive

La zone d’étude est quasi-intégralement occupée par une culture intensive. Cet habitat ne présente aucune espèce floristique Description spontanée.

Correspondance typologique CORINE biotopes : 82.11 (Grandes cultures)

Photographie

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Végétation de bord de champ

Une bande enherbée est présente en bordure Nord et Sud de la culture intensive. Le cortège floristique de cet habitat est soumis à l’influence des pratiques culturales réalisées sur la culture intensive. On retrouve principalement des espèces de graminées avec le ray-grass anglais (Lolium perenne), le Gazon d’Angleterre (Poa Description trivialis) et le Brome stérile (Anisantha sterilis). D’autres espèces caractéristiques des zones agricoles sont aussi présentes comme le Laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus), le Liseron des champs (Convolvulus arvensis), la Mercuriale annuelle (Mercurialis annua) ou encore la Grande ortie (Urtica dioica).

Correspondance typologique CORINE biotopes : 87.2 (Zones rudérales)

Photographie

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B. Végétations humides

Fossé à Phragmites

Des fossés à Phragmites sont présents en bordure et entre les cultures intensives. Ces fossés sont plutôt secs. Ils présentent un état de conservation plus ou moins dégradé selon leur proximité avec les habitations existantes. Description Ces fossés sont colonisés principalement par le Phragmite (Phragmites australis). D’autres espèces accompagnatrices sont également présentes mais en moindre proportion : Epilobe à grandes fleurs (Epilobium hirsutum), Prêle des champs (Equisetum arvensis), Chardon crépu (Carduus crispus) et Laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus).

Correspondance typologique CORINE biotope : 89.22 (Fossés et petits canaux) x 53.112 (Phragmitaies sèches)

Photographie

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C. Végétations pré-forestières

Haie de bord de champ

La haie de bord de champ s’est développée naturellement au Sud-Ouest de la zone d’étude. Elle se compose d’arbres, d’arbustes et d’une végétation herbacée comopsée de quelques espèces communes. Description Les espèceces arborées qui occupent majoritairement la haie sont : le Saule blanc (Salix alba) et le Sureau noir (Sambucus nigra). Au niveau des arbustes, on retrouve le Noisetier commun (Corylus avellana) et la Ronce commune (Rubus fruticosus).

Correspondance typologique CORINE biotope : 84.2 (Bordures de haies)

Photographie

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D. Végétations anthropogènes

Jardins de particuliers

Le site d’étude comporte deux jardins de particuliers. Ces espaces sont très entretenus. Les arbustes sont taillés régulièrement et composés uniquement d’espèces ornementales. Description Plusieurs haies sont présentes dans la partie la plus proche des cultures. On retrouve du Thuya occidental (Thuja occidentalis), de l’If (Taxus baccata), ...

Correspondance typologique CORINE biotopes : 85.3 (Jardins ornementaux)

Photographie

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2.2.3 Bioévaluation de la flore A. Analyse bibliographique Le Conservatoire Botanique National de Bailleul a mis en place une base de données des espèces végétales présentes à l’échelle communale. L’extraction des données a mis en évidence la présence d’espèces protégées et menacées à l’échelle de la commune d’Uxem : Espèces menacées - Chénopode des murs (Chenopodium murale) classé vulnérable à l’échelle de la région ; - Géranium des bois (Geranium sylvaticum) classé en danger critique d’extinction à l’échelle de la région ; - Berle des blés (Petroselinum segetum) classé vulnérable à l’échelle de la région.

Espèces protégées - Myosotis des bois (Myosotis sylvatica) protégé à l’échelle de la région ; - Ophrys abeille (Ophrys apifera) protégée à l’échelle de la région. Cependant, les habitats présents sur le site d’étude ne permettent pas la présence de ces espèces. Les chances de rencontrer ces espèces au sein du site d’étude sont donc minimes voire nulles.

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B. Evaluation patrimoniale Tous les taxons relevés dans les différents milieux décrits précédemment sont listés ci-dessous dans un tableau. Pour chaque taxon, il est précisé la rareté, la protection. Ces indices permettent, entre autres, d’établir la valeur patrimoniale du site. Lors des prospections, 45 espèces floristiques ont été recensées. Parmi celles-ci : - 33 espèces sont indigènes ; - 11 espèces sont horticoles ou ornementales ; - 1 espèce n’a pas pu être déterminée en raison des difficultés du genre taxonomique. Les 33 espèces indigènes présentent un degré de rareté variant de « très commun » à « commun ».

La figure ci-après illustre la proportion des degrés de rareté des espèces floristiques indigènes.

9%

CC C

91%

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Statut Rareté Menace Protection / Espèce exotique Nom vernaculaire Nom scientifique NPdC NPdC NPdC Patrimonial envahissante Avoine cultivée Avena sativa C PC NA Non N

Bambou Bambusa vulgaris C / / / /

Brome stérile Anisantha sterilis I CC LC Non N

Matricaire camomille Matricaria recutita I CC LC Non N

Cerfeuil sauvage Anthriscus sylvestris I CC LC Non N

Cerisier des oiseaux Prunus avium I C LC Non N

Chardon crépu Carduus crispus I C LC Non N

Chénopode blanc Chenopodium album I CC LC Non N

Chèvrefeuille commun Lonicera caprifolium C E NA Non N

Cirse des champs Cirsium arvense I CC LC Non N

Colza Brassica napus C C NA Non N

Epilobe à grandes fleurs Epilobium hirsutum I CC LC Non N

Euphorbe réveille-matin Euphorbia helioscopia I CC LC Non N

Fromental élevé Arrhenatherum elatius I CC LC Non N

Gazon d’Angleterre Poa trivialis I CC LC Non N

Géranium découpé Geranium dissectum I CC LC Non N

Grande ortie Urtica dioica I CC LC Non N

If Taxus baccata C R NA Non N

Laiteron des champs Sonchus arvensis I CC LC Non N

Laiteron maraîcher Sonchus oleraceus I CC LC Non N

Laurier Laurus nobilis C E NA Non N

Lilas Syringa vulgaris C AR NA Non N

Liseron des champs Convolvulus arvensis I CC LC Non N

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Statut Rareté Menace Protection / Espèce exotique Nom vernaculaire Nom scientifique NPdC NPdC NPdC Patrimonial envahissante

Liseron des haies Convolvulus sepium I CC LC Non N

Mauve commune Malva neglecta I C LC Non N

Mercuriale annuelle Mercurialis annua I CC LC Non N

Mouron des champs Lysimachia arvensis I CC LC Non N

Noisetier commun Corylus avellana I CC LC Non N

Patience à feuilles obtuses Rumex obtusifolius I CC LC Non N

Pâturin annuel Poa annua I CC LC Non N

Peuplier grisard Populus x canescens C AC NA Non N

Phragmite commun Phragmites australis I CC LC Non N

Prêle des champs Equisetum arvensis I CC LC Non N

Ray-grass anglais Lolium perenne I CC LC Non N

Renoncule âcre Ranunculus acris I CC LC Non N

Renouée à feuilles de patience Persicaria lapathifolia I CC LC Non N

Renouée des oiseaux Polygonum aviculare I CC LC Non N

Ronce commune Rubus fruticosus / / / / /

Saule blanc Salix alba I CC LC Non N

Sumac de Virginie Rhus typhina C R NA Non N

Sureau noir Sambucus nigra I CC LC Non N

Thuya occidental Thuja occidentalis C / / / /

Troène commun Ligustrum vulgare I CC LC Non N

Véronique des champs Veronica arvensis I CC LC Non N

Vigne vierge Parthenocissus quinquefolia C AC NA Non N

Vulpin des champs Alopecurus myosuroides I CC LC Non N

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Statut NPdC : I = indigène ; C = Cultivé ; / = Inconnu Rareté NPdC : CC = Très commun ; C = Commun ; AC = Assez commun ; PC = Peu commun ; AR = Assez rare ; R = Rare ; E = Exceptionnel ;/ = Inconnu Menace NPdC : LC = préoccupation mineure ; NA = non applicable ; / = Inconnu Espèce exotique envahissante : N = espèce non concernée ; / = Inconnu

Plusieurs espèces d’origine ornementale n’ont pas été intégrées dans ce diagnostic. Quelques espèces présentent un statut de rareté variant de « assez rare » à « exceptionnel ». Mais ces espèces sont des espèces cultivées. Elles ne sont donc pas présentes de manière spontanée sur le site. Leur statut de rareté ne s’applique donc pas dans le cadre du projet. On retrouve : - Chèvrefeuille commun - If - Laurier - Lilas - Sumac de Virginie

❖ Espèces protégées et/ou patrimoniales

Aucun taxon n’est considéré comme protégé ou patrimonial au niveau régional.

❖ Espèces exotiques envahissantes

Aucun taxon n’est considéré comme exotique envahissant au niveau régional.

❖ Autres espèces

Notons que plusieurs taxons ne possèdent ni statut ni rareté. Plusieurs de ces taxons correspondent au Thuya occidental (Thuja occidentalis) et au Bambou (Bambusa vulgaris). Ces taxons sont en réalité des taxons cultivés. Dans ce cas, la notion de menace n’est pas adaptée. Un taxon ne possède quant à lui pas de statut et d’indice de rareté car seul le genre a pu être déterminé (Rubus sp). Cette détermination partielle est expliquée par une complexité dans la détermination taxonomique. Toutefois, au vu de certains critères de détermination, ces différents taxons ne correspondent pas aux espèces protégées et/ou considérées d’intérêt patrimonial à l’échelle régionale pour les genres concernés.

L’aire d’étude est constituée en majeure partie par des habitats de nature anthropique. Ceux-ci abritent une diversité floristique faible : seuls 26 taxons ont en effet été inventoriés. Aucune de ces espèces n’est protégée ou patrimoniale à l’échelle régionale.

Les habitats présents sur la zone d’étude sont pour la plupart des habitats anthropiques (culture intensive, bord de champ, jardins de particuliers) avec peu d’intérêt floristique.

Les espèces floristiques inventoriées et se développant naturellement sur la zone d’étude sont communes. Aucune d’entre elles ne bénéficie d’un statut de protection.

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2.2.4 Bioévaluation de la faune A. Avifaune

Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone d’étude.

Nom vernaculaire Nom scientifique

régional

nicheuses

hivernantes

des espèces espèces des espèces des

rective Oiseaux rective

Statut de rareté rareté de Statut

Di

Protection nationale Protection

Liste rouge nationale nationale rouge Liste nationale rouge Liste Liste rouge régionale rouge Liste

Alouette des champs Alauda arvensis II/2 NT LC VU AC

Bergeronnette grise Motacilla alba LC NA NT AC Art. 3

Chardonneret élégant Carduelis carduelis VU NA NT AC Art. 3

Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris II/2 LC LC VU AC

Goéland brun Larus fuscus II/2 LC LC NT AC Art. 3

Grive musicienne Turdus philomelos II/2 LC NA LC AC

Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum NT NT AC Art. 3

Hirondelle rustique Hirundo rustica NT VU AC Art. 3

Linotte mélodieuse Linaria cannabina VU NA VU AC Art. 3

Merle noir Turdus merula II/2 LC NA LC C

Moineau domestique Passer domesticus LC LC AC Art. 3 II/1 Pigeon ramier Columba palumbus LC LC LC C III/1 Pinson des arbres Fringilla coelebs LC NA LC C Art. 3

Rougequeue noir Phoenicurus ochruros LC NA LC AC Art. 3

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes LC NA LC AC Art. 3

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Directive oiseaux : Directive de l’Union européenne “Oiseaux” n°79/409/CEE du 02/04/1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages - Annexe II/1 : Espèces pouvant être chassées dans la zone géographique maritime et terrestre d’application de la présente directive - Annexe II/2 : Espèces pouvant être chassées seulement dans les états membres pour lesquels elles sont mentionnées - Annexe III/1 : Espèces pouvant être commercialisées, pour lesquelles la vente, le transport pour la vente, la détention pour la vente ainsi que la mise en vente ne sont pas interdits, pour autant que les oiseaux aient été licitement tués ou capturés ou autrement licitement acquis Liste rouge : LC = Préoccupation mineure ; NT = Quasi menacé ; VU = Vulnérable ; NA = Non évalué Rareté régionale : C = Commun ; AC = Assez commun Protection nationale : Art.3 Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps : - la destruction intentionnelle ou l'enlèvement des œufs et des nids ; - la destruction, la mutilation intentionnelle, la capture ou l'enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel ; - la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l'espèce considérée.

Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l'espèce est présente ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s'appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l'espèce considérée, aussi longtemps qu'ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l'altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. Sont interdits sur tout le territoire national et en tout temps la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l'achat, l'utilisation commerciale ou non des spécimens d'oiseaux prélevés

Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone d’étude. Toutes ces espèces sont communes en région. 10 d’entre elles bénéficient tout de même d’un statut de protection.

Parmi les oiseaux protégés :

• 7 espèces sont susceptibles d’utiliser la zone d’étude pour se nourrir : o Goéland brun dans les champs à nu ; o Chardonneret élégant et Linotte mélodieuse dans les bords de champ ; o Hirondelle rustique et Hirondelle de fenêtre en chasse au-dessus du champ ; o Bergeronnette grise qui vient se nourrir d’insectes au sol ou dans les champs cultivés ; o Rougequeue noir au niveau des jardins à végétation rase.

• 3 espèces sont susceptibles d’utiliser la zone pour nicher et se reproduire notamment dans la haie en bordure de fossé : o Moineau domestique ; o Troglodyte mignon ; o Pinson des arbres.

Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone d’étude. Toutes ces espèces sont communes en région. 10 d’entre elles bénéficient tout de même d’un statut de protection. Sept d’entre elles sont susceptibles de se nourrir sur la zone d’étude et trois autres de nicher et se reproduire. Ces

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dernières privilégient les haies. Les haies ayant été préservées dans le cadre de ce projet, il n’y aura pas de destruction d’habitats. De plus un écran végétal sera créé à la frange du projet, en mesure d’accompagnement. B. Amphibiens Lors des prospections de terrain, aucune espèce d’amphibien n’a été contactée sur l’ensemble de la zone d’étude. Le site présente des fossés à Phragmites mais ceux-ci ne sont pas favorables à l’accueil des amphibiens. En effet, ces fossés présentent des berges très pentues, un niveau d’eau peu constant et peu d’eau libre dû à la fermeture du milieu par les Phragmites.

Aucune espèce d’amphibien n’a été recensée sur la zone d’étude. De plus, les habitats présents sur le site ne sont pas favorables à l’accueil des amphibiens.

C. Reptiles Lors des prospections de terrain, aucune espèce de reptile n’a été contactée sur l’ensemble de la zone d’étude. Les habitats sont d’origine anthropiques et ne présentent pas de conditions favorables à l’accueil de ce taxon.

Aucune espèce de reptile n’a été recensée sur la zone d’étude. De plus, les habitats présents sur le site ne sont pas favorables à l’accueil des reptiles.

D. Insectes Huit espèces d’insectes ont été contactées sur la zone d’étude. Il s’agit de huit espèces de papillon de jour (Rhopalocère).

Nom vernaculaire Nom scientifique Liste rouge Nationale Liste rouge Régionale Statut rareté Régionale

Rhopalocère

Azuré commun Polyommatus icarus LC LC C

Belle-dame Vanessa cardui NA LC CC

Myrtil Maniola jurtina LC LC CC

Paon du jour Aglais io LC LC CC

Piéride de la rave Pieris rapae LC LC CC

Piéride du chou Pieris brassicae LC LC CC

Procris Coenonympha pamphilus LC LC C

Tircis Pararge aegeria LC LC CC Liste rouge : LC = Préoccupation mineure ; NA = Non évalué Rareté régionale : CC = Très commun ; C = Commun

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Les huit espèces d’insectes observées sont communes. Elles ne bénéficient d’aucun statut de protection. E. Mammifères Au vu du contexte péri-urbain et des habitats recensés, plusieurs espèces sont susceptibles de fréquenter la zone d’étude : • Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) • Lièvre d’Europe (Lepus europaeus) • Renard roux (Canis vulpes) Ce sont des espèces communes ne bénéficiant d’aucun statut de protection.

Aucune espèce de mammifère n’a été observée sur la zone d’étude.

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2.3 PAYSAGES

2.3.1 Le contexte régional La région Nord – Pas-de-Calais a été divisée en 21 grands paysages régionaux. La commune d’Uxem appartient aux Paysages de la plaine maritime. Il y a une première évidence dans les limites de ce Grand paysage régional. Ici, la platitude est de mise comme un immense platier découvert à marée basse. En conséquence les limites sont très franches - le premier relief signe la fin de la plaine. Le versant Sud- Est du delta est taillé dans les argiles tendres du Grand paysage régional du Houtland. Du mont de Watten à la frontière belge, la très ancienne falaise a cédé la place à un splendide « balcon », qui déroule des pentes onctueuses, ponctuées de bois. Le versant Sud-Ouest propose un relief plus accusé, cassé dans les calcaires du Grand paysage régional des Coteaux calaisiens et du pays de Licques. Sur cette rive, les bois couronnent le relief, le rehaussant de leurs hautes frondaisons verdoyantes. Entre les deux, une étroite échancrure laisse passer l’Aa, qui vient de quitter le repli secret ou s’épanouissent les paysages audomarois. La limite Nord peut être jugée plus artificielle. C’est effectivement un choix de l’Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais que de distinguer la plaine de « son » littoral. L’un et l’autre fonctionnent en symbiose, mais il a semblé utile et nécessaire de donner à chacun sa force d’expression particulière. 2.3.2 Le site Le projet d’aménagement d’un parc de logements s’inscrit en périphérie de la commune d’Uxem aux abords d’un complexe sportif. Le site se situe dans le Nord, sur la commune d’Uxem, en bordure de la commune. A proximité de la zone d’étude se trouvent des logements individuels sur une partie de l’emprise à l’Ouest. Un espace de cultures agricoles intensives se trouve au Nord et à l’Est. Enfin, un espace récréatif pour des activités sportives est situé au Sud. Les espaces en périphérie de la zone de projet offrent un point de vue sur des zones de cultures au Nord et à l’Est. Les vues sur le grand paysage sont nettement limitées à l’Ouest par la présence de logements individuels et au Sud avec le complexe sportif. Il n’y a actuellement qu’une seule rue (Rue du Petit Chemin) adjacent au site et situé au Nord. Les autres rues de la commune ne permettent pas une perception visuelle du site avec la présence de logements et des terrains de sport. L’unique espace arboré existant correspond à la haie de bord de champ près des logements individuels au Sud. Le patrimoine végétal existant dans le périmètre présente peu d’intérêt. Aux abords du site, la trame paysagère existante présente également un faible intérêt (espaces artificialisés et zones de cultures). Il n’y a pas de réel enjeu de continuité par rapport au projet.

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Vue sur la Route de Leffrinckoucke Vue sur la zone de projet depuis la rue du Petit Vue sur la Rue du Petit chemin chemin

Vue sur la zone de projet et l’arrière des habitations

Vue sur l’espace sportif jouxtant la zone de projet

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2.4 ENJEUX LIES AU MILIEU NATUREL

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE DES ZONAGES EXISTANTS → ENJEU FAIBLE : Une ZNIEFF de type II intercepte la zone de projet, il s’agit de « Les Moëres et la partie est de la plaine maritime flamande ». Aucun autre zonage n’intercepte l’emprise du projet.

FLORE ET HABITAT → ENJEU FAIBLE : L’aire d’étude est constituée en majeure partie par des habitats de nature anthropique. Ceux-ci abritent une diversité floristique faible : seuls 26 taxons ont en effet été inventoriés. Aucune de ces espèces n’est protégée ou patrimoniale à l’échelle régionale. Les habitats présents sur la zone d’étude sont pour la plupart des habitats anthropiques (culture intensive, bord de champ, jardins de particuliers) avec peu d’intérêt floristique. Les espèces floristiques inventoriées et se développant naturellement sur la zone d’étude sont communes. Aucune d’entre elles ne bénéficie d’un statut de protection.

FAUNE → ENJEU FAIBLE : Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone d’étude. Toutes ces espèces sont communes en région. 10 d’entre elles bénéficient tout de même d’un statut de protection. Sept d’entre elles sont susceptibles de se nourrir sur la zone d’étude et trois autres de nicher et se reproduire. Ces dernières privilégient les haies. Aucune espèce d’amphibien, aucune espèce de reptile ni aucune espèce de mammifère n’a été recensée sur la zone d’étude. Huit espèces d’insectes ont été observées sur la zone mais ces espèces sont communes et ne bénéficient d’aucun statut de protection. Les haies seront préservées.

PAYSAGE → ENJEU FAIBLE : Le site se situe en bordure de la commune. Les espaces en périphérie de la zone de projet offrent un point de vue sur des zones de cultures au Nord et à l’Est. Les vues sur le grand paysage sont nettement limitées à l’Ouest par la présence de logements individuels et au Sud avec le complexe sportif. Le patrimoine végétal existant dans le périmètre présente peu d’intérêt. Aux abords du site, la trame paysagère existante présente également un faible intérêt (espaces artificialisés et zones de cultures). Il n’y a pas de réel enjeu de continuité par rapport au projet.

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3. MILIEU HUMAIN

3.1 DEMOGRAPHIE

3.1.1 Evolution de la Population

Population 1500 (sans double 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 1410 compte) 1324 1000 1128 1076 UXEM 374 682 950 1 128 1 076 1 324 1 410 950 500 682

Département POPULATION 2 417 899 2 511 478 2 250 526 2 531 855 2 555 020 2 576 770 2 605 238 NORD 374 Source : INSEE 0 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 Uxem voit sa population augmenter depuis 1975, de manière plus forte que la tendance générale du ANNÉES département du Nord (+277% entre 1968 et 2015 contre +7.7%). Cette tendance est confirmée par une variation de la population due au solde apparent des entrées et sorties entre 2010 et 2015 de +0.6%. Le nombre de ménages recensés en 2015 est de 525. Evolution de la population sur le territoire de Uxem - Entre 1968 et 2015 Cette augmentation constante du nombre d’habitants peut être expliquée par une attractivité de la ville ou une adéquation entre l’offre et la demande en logements (typologie adaptée, âge du parc bâti). Une analyse du parc de logements de la ville sera détaillée dans la suite de ce document.

3.1.2 Structure de la Population A. La structure par âge

Population totale 0-14 ans 60 ans et + 350 2015 2010 2015 2010 2015 2010 300 UXEM 1 410 1 324 21,6% 23,1% 21,1% 17,8% 250 200 DEPARTEMENT 2 603 472 2 571 940 20,0% 20,1% 20,9% 19,1% 150 La population âgée de 0 à 14 ans présente des chiffres similaires à ceux du Département 100 du Nord en 2015. Elle présente toutefois une baisse entre 2010 et 2015, à l’inverse de la 50 population des plus de 60 ans, augmentant entre 2010 et 2015. 0 Cette évolution traduit un vieillissement global de la population d’Uxem. De plus, la 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et + proportion des plus de 60 ans est plus importante sur la commune d’Uxem que dans le Source : INSEE 2010 2015 Département.

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B. Les ménages et familles sur Uxem En 2015, la ville d’Uxem comptait 525 ménages, contre 489 en 2010, soit une évolution assez marquée du nombre de ménages. Cette évolution traduit l’augmentation générale de la population sur la même période, mais aussi la part importante de ménages avec famille, comme le détaille le tableau ci-après. Parmi ces ménages, on constate une part importante de famille sans enfants et avec 1 enfant. Les logements prévus dans le quartier objet de la présente étude d’impacts devront donc répondre dans la mesure du possible à ces besoins.

Population Aucun Nombre de ménages Ensemble 1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants et + des ménages enfant 2015 % 2010 % 2015 2010 2015 440 215 70 125 25 5 Ensemble 525 100,0 489 100,0 1424 1328 % 100 48,9 15,9 28,4 5,7 1,1 Ménages d'une personne 70 13,3 67 13,7 70 67 2010 415 181 95 99 32 8 Hommes seuls 10 1,9 16 3,3 10 16 % 100 43,6 22,9 23,9 7,7 1,9 Femmes seules 60 11,4 51 10,4 60 51

Autres ménages sans famille 15 2,9 8 1,6 60 28

Ménages avec famille(s) dont la 440 83,8 414 84,7 1294 1233 famille principale est :

Un couple sans enfant 195 37,1 162 33,1 395 323

Un couple avec enfant(s) 215 41,0 213 43,6 819 808

Une famille monoparentale 30 5,7 39 8,0 80 102

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3.2 CARACTERISTIQUES DU PARC IMMOBILIER

3.2.1 Les évolutions du parc de logements

Population des Population Parc Résidences Résidences résidences Logements vacants Nb d'habitants par résidence principale totale total principale secondaires principales 1999 1 076 364 1 072 356 3 5 3

Evolution 1999-2010 +248 +171 +252 +131 +15 +26 -0.3

2010 1 324 535 1 324 487 18 31 2.7 Evolution +86 +69 +86 +36 +56 -24 -0.0 2010-2015 2015 1 410 604 1 410 523 74 7 2.7

3.2.2 Rythme de construction des logements

Nb de résidence principales construites Nb cumulés des résidences construites Nombre % 250 600 Résidences principales 518 100 construites avant 2013 200 500 Avant 1919 17 3,3 400 150 De 1919 à 1945 24 4,6 300

De 1946 à 1970 65 12,5 NOMBRE 100 200 De 1971 à 1990 222 42,9 50 100

De 1991 à 2005 87 16,8 CUMULÉCROISSANT NOMBRE 0 0 De 2006 à 2012 103 19,9

Avant1919

De 1919 à 1945 à 1919 De 1970 à 1946 De 1990 à 1971 De 2005 à 1991 De 2012 à 2006 De RÉSIDENCES PRINCIPALES CONSTRUITES AVANT 2013

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3.2.3 Taux d’occupation

Taux Le taux d’occupation correspond au nombre d’habitants par résidence principale. A l’échelle nationale, le 1990 1999 2010 2015 d’occupation nombre d’occupants par résidence principale diminue, ce qui est à relier avec l’augmentation des Uxem 3.3 3.0 2.7 2.7 ménages de petite taille. Ce phénomène traduit la transformation de la structure des ménages, l’augmentation du nombre de famille monoparentales, le vieillissement de la population, la diminution de Nord 2.8 2.6 2.4 2.3 la taille des familles… En raison de la baisse du nombre d’occupants par logement, il faut prévoir davantage de logements pour une population égale ou croissante. Le mécanisme de décohabitation est bien présent à Uxem, sur la même tendance que le département du Nord (le taux d’occupation a diminué de 18.2% à Uxem et de 17.9% dans le Nord, de 1990 à 2015).

3.2.4 Typologie des logements en résidence principale en 2015

Maison individuelle Appartements 2015 99.0% 0.6% L’habitat individuel est fortement représenté sur Uxem. En 2015, il représente 99.0% de l’ensemble des résidences principales. Ce taux est largement supérieur à la moyenne 2010 98.6% 0.8% départementale de 67.0%. La part des appartements est sous représenté par rapport au Nord en 2015 67.0% 32.1% département, et est en baisse depuis 2010.

3.2.5 Le parc de logement social En 2015, Uxem comptait 8 logements sociaux, nombre stable entre 2013 et 2015 (+0.0%). Ces logements représentaient environ 1.5% du parc total. Certaines communes, en fonction de leur taille et de leur localisation, sont soumises à la loi SRU et doivent atteindre d’ici 2025, 20 ou 25% de logements sociaux. La ville d’Uxem ne répond pas à cet objectif.

3.2.6 Ancienneté du parc de résidences principales de 2013

Avant 1945 De 1946 à 1990 De 1991 à 2012 Uxem 41 287 190 % du parc de résidence 7.9% 55.4% 36.7% principale Nord 32.8% 50.4% 16.8%

Le parc de logements d’Uxem est globalement plus jeune que celui du département du Nord, dû à une hausse de la production de logements depuis 1991 (par rapport au département). La majorité des résidences principales de la commune ont été bâties entre 1946 et 1990 (environ 55.4%).

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3.2.7 Statut d’occupation des résidences principales

Logés Année Propriétaire Locataire gratuitement En 2015, à Uxem, la part des propriétaires (90.8%) était largement supérieure à la moyenne départementale (54.9%). Le nombre de 2010 90.6% 8.2% 1.0% locataire a légèrement augmenté en 2010 et 2015 au déficit des Uxem logés gratuitement. 2015 90.8% 8.6% 0.6%

Nord 2015 54.9% 43.4% 1.6%

3.2.8 Taille des résidences principales

On constate que les résidences principales sont en majorité constituées de logements de 5 pièces ou plus, un chiffre en légère baisse entre 2010 et 2015. Globalement la taille moyenne des logements est stable entre 2010 et 2015.

5 pièces et 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces plus La taille des logements est à mettre en parallèle avec la taille des 2010 0.0% 1.8% 5.9% 22.9% 69.4% ménages. Le nombre de familles sans enfant ainsi que le nombre de famille avec 2 enfants sont en augmentation. Cela traduit l’augmentation des logements de type trois pièces et quatre pièces. 2015 0.0% 1.3% 6.1% 25.4% 67.1%

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3.3 MECANISME DE CONSOMMATION DU PARC

3.3.1 Analyse de la consommation du parc de logements entre 1999 et 2015 Récapitulatif par période intercensitaire :

Entre 1999 et 2009 Entre 2010 et 2015 Entre 1999 et 2010, 38 logements étaient nécessaires au maintien de la population. Or 129 logements ont été achevé sur la période. Il y a donc un excédent de 91 logements. Renouvellement -42 -42 Un calcul théorique nous permet d’évaluer le gain de population sur la même période : 91 x 2.7 (nombre moyen d’habitant par résidence principale en 2010) = 248 personnes. Ce calcul est Desserrement 38.3 4.1 confirmé par les données de l’INSEE puisque, sur la même période, Uxem enregistre un gain de Variation des logements 252 habitants des résidences principales. 26 -24 vacants Entre 2010 et 2015, -6 logements étaient nécessaires au maintien de la population. Or 27 ont été Variation des résidences 15 56 achevé sur la période. Il y a donc un excédent de 33 logements. secondaires TOTAL des logements Un calcul théorique nous permet d’évaluer la perte de population sur la même période : 33 x 2.7 nécessaires au (nombre moyen d’habitant par résidence principale en 2015) = 89 personnes. Ce calcul est 37.3 -5.9 maintien de la confirmé par les données de l’INSEE population

3.3.2 Calcul du besoin en logements neufs d’ici 2025 La méthode dite du « point mort ». Cette méthode s’est généralisée depuis la large diffusion qu’ont connus les résultats de recensement de 1999. Le « point mort » est la mesure a posteriori de la production de logements nécessaires pour accueillir le nombre de ménages issus du seul desserrement, c’est-à-dire à population constante. Le « point mort » ne rend pas seulement compte d’un nombre de ménages supplémentaires à loger, mais prend également en considération deux facteurs importants influant sur le parc de résidences principales disponibles pour ces nouveaux ménages : le renouvellement du parc de logement, ainsi que les interactions entre le parc de résidences principales et le parc de logement occasionnels, dont la variation joue sur les résultats. Le « point mort » permet ensuite d’évaluer le nombre de construction neuves à produire sur une période donnée pour conserver le même nombre d’habitants. Il combine : • Le desserrement : à chaque nouveau ménage correspond une résidence principale à construire. • Le renouvellement : si les logements détruits sont plus nombreux que les logements construits par ailleurs, cette perte doit être compensée par une offre nouvelle qui viendra s’ajouter au desserrement. • La variation : elle définit le volume de résidences secondaires et de logements vacants à prendre en compte en complément des résidences principales issues du desserrement pour définir un résultat global. Mais ce « point mort » ne rend compte que du nombre de logements qu’il aurait fallu produire pour maintenir la population. Or, lorsque l’on souhaite suivre les évolutions démographiques, le « point mort » ne suffit pas car si la population croît, il faut prévoir des logements supplémentaires ; et à contrario, lorsqu’elle décroît, il faut revoir le « point mort » à la baisse. C’est ce que l’on appelle l’effet démographique qui, additionné au point mort, va permettre d’effectuer le calcul complet.

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A. Phénomène de renouvellement A Uxem, entre 1999 et 2010, le taux annuel de renouvellement du parc est de -1.05%, entre 2010 et 2015 il est de -1.57%. On peut considérer l’évolution de la ville d’Uxem en supposant que ce taux vienne à augmenter pour atteindre -1.05% par an (la moyenne nationale étant de 1%) entre 2015 et 2025. On obtient ainsi : 604 (parc total de 2015) x 0.895 (intérêt composé de -1.05% sur 10 ans) = 540 - 604 (parc total de 2015) = 64 logements transformés, découpés ou dont l’affectation a changé (passage d’une activité tertiaire à l’habitation). Lorsque le nombre de logements construits augmente moins vite que le parc au sens de l’INSEE, on dit que le renouvellement est négatif et peut s’expliquer par des divisions de logements : maison dont une partie est louée ou vendue, petites extensions transformées en studio, T2 transformé en deux T1, changement d’affectation.

B. Phénomène de desserrement Hypothèse basse (2.5) Hypothèse haute (2.3)

Il convient maintenant de calculer, sur la même période, le nombre théorique de logements nécessaire 1410 (population des résidences 1410 (population des résidences au desserrement (évolution des famille, taille, divorce…). Entre 2010 et 2015, le nombre d’habitants principales en 2015) / 2.5 = 564 principales en 2015) / 2.3 = 613 par logement est passé de 2.72 à 2.70 personnes par logement. Compte tenu du phénomène général 564 - 523 (résidences principales 613 - 523 (résidences de diminution de la taille des ménages en France, il est fort probable que le phénomène de de 2014) = 41 principales de 2015) = 90 desserrement du parc immobilier se poursuive dans les 10 années à venir. 90 résidences principales 41 résidences principales sont Ainsi, à l’horizon 2025, on peut poser l’hypothèse d’un taux de desserrement d’environ 2.5 personnes sont nécessaires pour nécessaires pour répondre aux par logement en hypothèse basse et 2.3 en hypothèse haute. répondre aux besoins issus besoins issus du phénomène de du phénomène de desserrement. desserrement.

C. Variation de la vacance En 2015, le pourcentage de logements vacants était de 1.16%. On Hypothèse basse (2.5) Hypothèse haute (2.3) estime qu’un taux proche de 3% permet une bonne rotation de la population au sein du parc de logements et donc permet le maintien 523 (résidences principales de 2015) - 64 523 (résidences principales de 2015) - 64 de la population sur la commune, chaque ménage trouvant un (renouvellement) + 41 (desserrement) + 80 (renouvellement) + 90 (desserrement) + 80 logement correspondant à ses besoins. Sur Uxem, la vacance a (résidences secondaires) = 580 (résidences secondaires) = 629 augmenté entre 1999 et 2010, mais a diminué fortement de 2010 à Cependant avec un taux de vacance théorique de Cependant avec un taux de vacance théorique de 2015. On peut supposer que ce taux va se rapprocher de 3% (faible 3%, les 580 logements ne représentent que 97% du 3%, les 629 logements ne représentent que 97% du augmentation par rapport à 2015) à l’horizon 2025. parc total d’où (580/0.97) x 0.03 = 18 logements parc total d’où (629/0.97) x 0.03 = 20 logements Ainsi en reprenant les hypothèses basse et haute présentées ci- 18 logements - 7 (logements vacants de 2015) = 11 20 logements - 7 (logements vacants de 2015) = 13 avant concernant le desserrement, on obtient les résultats suivants logements logements

11 logements vacants en plus 13 logements vacants en plus

D. Les résidences secondaires De 1999 à 2015, le nombre de résidences secondaire a fortement augmenté, passant de 0.8% à 12% du parc total. On prend donc comme hypothèse le maintien du taux de résidences secondaires à 13% du parc total, correspondant à une légère augmentation sur la période 2015-2025. Soit 80 résidences secondaires.

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E. Récapitulatif

Hypothèse basse Hypothèse haute Ce sont donc entre 68 et 119 logements qui seront nécessaires sur la période 2015-2025 pour permettre le (2.5 hab./logements en 2025) (2.3 hab./logements en 2025) maintien de la population résidente de 2015. Compte tenu qu’aucun logement n’a été commencé entre le 1er janvier Renouvellement -64 -64 2016 et le 31 décembre 2016 (données Sit@del2), il est donc nécessaire de construire entre 68 et 119 Desserrement 41 90 logements d’ici 2025 pour permettre le maintien de la population résidente de 2015. Variation des logements 11 13 vacants Variation des résidences 80 80 secondaires

TOTAL des logements nécessaires au maintien 68 119 de la population

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3.4 ACTIVITE ET ECONOMIE

3.4.1 Activité/chômage

En 2015, Uxem enregistre une hausse de son nombre d’actifs (+49) à mettre Taux d'activité Taux chômage en parallèle avec une augmentation de la population. Le taux de chômage enregistre une hausse et reste inférieur à celui du département (17.9%). 2010 2015 2010 2015 Uxem 48,19% 48,72% 6,27% 7,57% Nord 45,06% 45,19% 15,5% 17,9% Taux d’activité = (Population active / population totale) x 100

En 2015, le nombre d’emplois sur Uxem est en hausse (+ 22 emplois). Cette hausse d’emplois ne permet pas une diminution notable du taux de chômage, du fait de l’augmentation de la population. Le taux d’emploi (rapport du nombre d’emploi/population active totale) est alors de 0.14. (Un taux supérieur à 1 indique que la commune offre plus d’emplois qu’elle n’a d’actifs résidents).

3.4.2 Les principaux équipements communaux La commune de Uxem dispose de plusieurs équipements communaux et de quelques commerces, la plupart sont situés majoritairement au centre de la commune, à proximité du site du projet, on recense notamment : - Médiathèque, - Salle polyvalente - Equipements sportifs, - Ecole maternelle et primaire Gérard Deligny, - Eglise Saint-Amand, - Commerces (café, coiffure).

La présence de ces équipements est caractéristique des communes périurbaines comme Uxem, qui offrent à leurs habitants quelques services du quotidien en complément de ceux offerts dans les communes alentours.

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Equipements sportifs

Ecole maternelle/primaire Salle polyvalente

Mediathèque

Eglise

Coiffeur

Café de la Mairie

Commerces

Equipement municipal

Bâtiment scolaire

Lieu de culte

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3.5 ENJEUX LIES AU MILIEU HUMAIN

DEMOGRAPHIE → ENJEU MODERE : 1 410 habitants ont été recensés à UXEM en 2015. La population est vieillissante. Le nombre de personnes par ménage est en baisse.

LOGEMENTS ET MECANISME DE CONSOMMATION DU PARC → ENJEU FORT : 68 à 119 logements seront nécessaires d’ici 2025 pour permettre le maintien uniquement de la population résidente de 2015 il est nécessaire aujourd’hui de proposer une nouvelle offre en logement plus récente et diversifiée, adaptée à la demande actuelle.

ACTIVITES ET EMPLOIS → ENJEU MODERE : L’accueil d’une nouvelle population et à mettre en parallèle avec la création de nouveaux emplois. Le taux de chômage est passé de 6.27 % en 2010 à 7.57 % en 2015.

EQUIPEMENTS → ENJEU FORT : L’accueil d’une population nouvelle viendra renforcer la fréquentation des équipements communaux notamment les équipements scolaires et ainsi les conforter.

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4. MILIEU URBAIN

4.1 FORME URBAINE ET ARCHITECTURE

Forme urbaine Bien qu’Uxem s’ancre dans un schéma rural, le village a su se développer en épaississant son tissu urbain, et non de façon linéaire comme on peut l’observer habituellement. Ainsi, on peut observer de réels quartiers qui ceinturent le cœur de bourg, où se concentrent les équipements communaux. Plusieurs artisans (garage automobile, coiffeurs, café, petit commerce…) sont également implantés en cœur de village. Les activités économiques plus importantes sont quant à elles localisées en périphérie lointaine de la commune, selon l’agencement typique des hameaux ruraux autour des communes. Uxem dispose donc d’un pôle défini et d’une urbanisation présentant une cohérence et un maillage.

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Architecture Les matériaux mis en œuvre dans la commune sont largement la brique claire et parfois rouge, la tuile sombre ou rouge. Les volumes des habitations sont de type rez-de-chaussée ou R + Combles aménageables, rarement R + 1 + combles perdus. Le cœur de village offre une architecture légèrement plus dense que dans l’ensemble de la commune, qui témoigne de la reconstruction d’après-guerre. On y retrouve des maisons individuelles, souvent organisées en parc de logements. Néanmoins, le modèle prédominant à Uxem reste la maison individuelle avec jardins et garage. En périphérie de la commune subsistent des fermes plus typiques, de facture plus ancienne.

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4.2 PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

4.2.1 Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)

Le précédent SCoT Flandre-Dunkerque a été approuvé le 13 juillet 2007 et rendu exécutoire le 16 octobre 2007. Il a fait l’objet d’une mise en compatibilité avec un projet d’intérêt général en octobre 2011. De 2008 à 2013, il a fait l’objet d’une évaluation in intinere. Le SCoT Flandre-Dunkerque a été mis en révision le 28 octobre 2010. Le nouveau projet a été arrêté le 28 août 2019, soumis à enquête publique du 18 décembre 2019 au 20 janvier 2020. Le SCoT révisé a été approuvé le 10 mars 2020 par le comité syndical. LE PADD DU SCOT Le nouveau PADD se structure autour d‘une ligne directrice « Vers un développement solidaire et complémentaire entre les territoires et les communes de la région Flandre-Dunkerque ». Cette ligne directrice se décline en deux ambitions de territoire et quatre ambitions de développement : DEUX AMBITIONS DE TERRITOIRE • Ambition 1 : Vers une nouvelle dynamique démographique de la région Flandre-Dunkerque • Ambition 2 : Garantir et pérenniser le bon fonctionnement hydraulique de la région Flandre-Dunkerque pour assurer son rayonnement : relever les défis liés à l’eau, enjeu central pour l’avenir d’un territoire littoral et de polder QUATRE AMBITIONS DE DEVELOPPEMENT • Ambition 1 : Relever le défi de la mutation et du développement économique de la région Flandre-Dunkerque : engager la région dans un nouveau modèle de développement économique, conjuguant le renforcement et l’adaptation des atouts existants avec la saisie de nouvelles opportunités • Ambition 2 : Relever le défi de la transition énergétique dans un territoire industriel et de polder • Ambition 3 : Vers une région Flandre-Dunkerque territoire d’accueil et d’épanouissement de ses habitants Source : SCoT de la région Flandre Dunkerque • Ambition 4 : Vers un développement équilibré et durable de la région Flandre- Dunkerque

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LE DOO DU SCOT Le Document d’Orientations et d’Objectifs du SCoT (DOG) décline les axes et Dans son deuxième volet, le DOO reprend des objectifs environnementaux objectifs qui guident le Projet d’Aménagement et de Développement Durables applicables sur l’ensemble du territoire, et notamment les suivants (applicables dans (PADD) : le cadre du projet) : Au travers des diverses orientations inscrites au DOG, le SCoT définit les conditions • Prendre en compte l’existence de risques naturels dans le développement du développement maitrisé d’un territoire organisé en un espace urbain au Nord et du territoire un espace rural au Sud, notamment en matière économique et résidentielle. Cette • Ne pas aggraver les risques d’inondations par la création de nouveaux croissance s’opère dans un contexte de maitrise de l’étalement urbain et de gestion aménagements économe de la ressource foncière. • Préserver les éléments fixes du paysage et favoriser les techniques de ralentissement dynamique des écoulements Le DOO est organisé en trois axes : • Limiter les apports dans le réseau hydraulique • Organiser un territoire attractif • Favoriser la fonction " stockage des eaux " du milieu naturel • Adapter le territoire au changement climatique et rétablir les équilibres • Sauvegarder, prioritairement, les zones humides pour stopper leur environnementaux disparition • Un territoire solidaire • Intégrer dans la conception des projets d’urbanisme et d’aménagement les principes de la mobilité active Le premier volet du DOO propose une structuration territoriale, au sein de laquelle • Favoriser l’accès aux espaces verts récréatifs, supports d’un cadre de vie de Uxem fait partie des villages : « Maillon important de la structuration de la région qualité et participant au bien-être des populations Flandre-Dunkerque par ses caractéristiques rurales, c’est le niveau de vie « socle » • Lutter contre les Ilots de chaleur urbains (ICU) qui structure et organise les paysages de la Région Flandre Dunkerque. Leur développement est maîtrisé, proportionné à leur taille et à la capacité de leurs • Assurer l’intégration d’espaces verts des projets d’aménagement dans le équipements ». maillage des espaces verts • Favoriser l’intégration des constructions quelque soit leur vocation dans leur Cette vision des pôles villageois se traduit par des objectifs relatifs à la production de environnement. logements : • Maintenir les vues sur les paysages de la région Flandre-Dunkerque • Production de 200 à 250 logements/an à l’échelle de la CCHF ; • Préserver une trame brune (perméabilité des sols, espaces de pleine • Densité du tissu urbain de 20 logements/ha ; terre…), dans tout projet d’urbanisation ou d’aménagement • Développer les projets présentant des logements diversifiés ; • Planter des espèces végétales endogènes, peu allergènes, pour garantir le développement et la bonne circulation des espèces • Mobiliser le potentiel disponible dans les enveloppes urbaines (objectifs de 300 logements en renouvellement urbain et environ 1700 en extension • Imposer, lors de projets d’urbanisme ou d’aménagement, le principe d’une urbaine à l’échelle de la CCHF) ; infiltration des eaux pluviales (rejet zéro) au plus proche du point de chute de la goutte d’eau • Encourager le développement du logement à proximité de l’offre en TC ; • Développer la construction de bâtiments efficaces et sobres • Autoriser les extensions de l’urbanisation en continuité des agglomérations et villages énergétiquement • Développer la mise en œuvre des principes du bioclimatisme pour les projets d’urbanisme, d’aménagement et de construction (y compris extension) • Rechercher la limitation de la production de déchets de chantier et les valoriser sur site, en favorisant la mise en œuvre de démarche d’écologie industrielle (récupération en tant que matière première) • Inciter toute nouvelle construction à la réalisation d’espaces de stockage pour les différents types de déchets collectés suffisamment dimensionnés

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4.2.2 Plan Local d’Urbanisme La commune de Uxem est couverte par un PLU, qui a été révisé en Novembre 2015. Cette révision ayant eu lieu après la mise en exécution du SCoT Flandres Dunkerque, le PLU et ses composantes sont compatibles avec les objectifs, orientations et prescriptions du SCoT, conformément à l’article R.122-3 du Code de l’urbanisme. A. Projet d’Aménagement et de Développement Durable Conformément aux articles L.110 et L.121-1 du code de l’urbanisme, le PADD définit les orientations d’aménagement et d’urbanisme retenues de manière à répondre aux enjeux de la commune tout en respectant les orientations du SCoT : En matière d’Aménagement d’Urbanisme et d’Habitat, le PADD fixe notamment les orientations suivantes : • Permettre un développement mesuré de la population : Envisager une croissance de 15% de la population (l’objectif étant d’atteindre environ 1500 habitants en 2025) et adapter le potentiel de construction en tenant compte du desserrement de la taille des ménages ; • Assurer un aménagement cohérent à proximité du centre bourg : Privilégier les constructions dans les « dents creuses » (espaces libres au sein de la partie urbanisée de la commune) ou dans les zones d’urbanisation future mises en place dans la continuité du bâti existant ; • Diversifier l’habitat adapté aux besoins de la population et connecter les nouveaux quartiers à l’existant : Diversifier le parc de logements (maison individuelle, intermédiaire...) et le type de logements (locatif, accession…) et notamment respecter l’objectif de doublement de la part des logements locatifs sociaux fixée au SCoT ; • Développer l’offre en équipement en cohérence avec le développement démographique : Développer un projet d’équipement de type salle des fêtes avec un espace de stationnement en lien avec le pôle équipement actuel ; • Préserver le patrimoine urbain : Proposer une protection et mise en valeur des édifices patrimoniaux ; • Maitriser la consommation énergétique : Adopter les principes de construction bioclimatique, respecter voire dépasser la réglementation en vigueur, favoriser le recours aux énergies renouvelables. En matière de Transports et de Déplacements, il s’agit notamment d’intégrer les modes de déplacement doux dans l’aménagement des zones à urbaniser, en créant des liaisons et accès vers les équipements et les centralités, en développant les maillages doux vers les équipements et le centre-bourg depuis les quartiers résidentiels.

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B. Zonage et Règlement ARTICLE 1AU 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Entre deux bâtiments non contigus à usage d’habitation, doit toujours être aménagée une distance d’au moins 6 mètres. ARTICLE 1AU 10 : HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS La hauteur des constructions à usage principal d'habitat est limitée à deux niveaux habitable et un niveau de combles aménagés inclus (R +1+ un seul niveau de combles aménageables). La hauteur à l’égout du toit ne peut excéder 6 mètres par rapport au niveau moyen de la chaussée au droit de la construction. La hauteur des autres constructions mesurée au-dessus du sol naturel avant aménagement est limitée à 7 m au faîtage. ARTICLE 1AU 12 : STATIONNEMENT DES VEHICULES Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques et conformément à la réglementation en vigueur relative à l’accessibilité de la voirie aux personnes handicapées et à mobilité réduite, et notamment relative au stationnement. Le nombre de places de stationnement exigé constitue une norme minimale. • Pour les constructions à destination d’habitation, à l’exception des logements Source : PLU de la commune d’UXEM locatifs financés avec un prêt aidé de l’Etat (article L.123-1-3 du code de l’urbanisme), il doit être réalisé 2 places de stationnement automobile par Le site s’insère dans la dernière zone 1AU du PLU de la commune d’UXEM. logement. Il s’agit d’une zone destinée à une urbanisation mixte à court ou moyen terme. Peu En sus, pour les projets à destination principale d’habitation créant une voirie ou non équipée, elle est ouverte à l’urbanisation sous la forme d’une ou nouvelle, il sera prévu à l’usage des visiteurs, en dehors des parcelles, 1 plusieurs opérations d’aménagement. Elle est essentiellement destinée à l’habitat, place de stationnement automobile par tranche de 5 logements. aux commerces, services et activités peu nuisibles. • Pour les autres destinations de construction, il doit être aménagé des Le règlement du PLU autorise notamment sur cette zone les « constructions à usage surfaces suffisantes pour l’évolution, le déchargement et le stationnement de d'habitation sous forme d’opération d’ensemble, sous réserve que le projet intéresse la totalité des véhicules de livraisons, de services, du personnel et des un programme minimum de 5 lots ou logements ou le restant d'un îlot » visiteurs. Sont imposées plusieurs dispositions au PLU pour la zone 1AU que doit respecter le projet d’aménagement, y compris : ARTICLE 1AU 13 : ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS Au moins 5% de la surface des opérations d’aménagement de plus de 5000m² ARTICLE 1AU 4 – CONDITIONS DE DESSERTE PAR LES RESEAUX PUBLICS de terrain seront aménagés en espace vert (ouvrages techniques liés à Les eaux pluviales devront être gérées à la parcelle : elles seront infiltrées à la l’assainissement non compris). parcelle ou au plu près par le biais de techniques telles que les noues ou tranchées d’infiltration. En cas ‘impossibilité technique, le rejet dans le réseau d’assainissement est autorisé après stockage temporaire et restitution à débit contrôlé (inférieur au débit avant-projet)

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C. Orientation d’Aménagement et de Programmation

Le site du projet fait partie des « parcelles situées entre la route du petit chemin et la RD79 » qui font l’objet d’une OAP dans le Plan Local d’Urbanisme de la ville.

Ces parcelles dédiées principalement à l’habitat se situent au nord du tissu communal principal de la commune d’Uxem. L’emprise de l’OAP porte sur une surface d’environ 7,4ha.

Le projet d’aménagement envisagé sur ces parcelles s’érige en profondeur d’un parc de logements existant, et est l’occasion de faire le lien entre la RD79 et la Route de Ghyvelde en passant à proximité de l’espace sportif.

Les franges du projet sont composées : - à l’Est : par des espaces cultivés, - à l’Ouest : par des fonds de jardins des habitations de la RD79 et du parc de logements s’articulant autour de la rue de Touraine, - au Nord : par la Route du Petit Chemin et par des espaces cultivés, - au Sud : par les mêmes fonds de jardins que précédemment cités et par l’espace sportif communal.

Ce projet d’aménagement en profondeur a vocation à recréer des liaisons entre les différents quartiers résidentiels, mais également entre ces quartiers et les équipements communaux. Son intégration au milieu des espaces résidentiels et agricoles est un enjeu majeur.

Les orientations particulières relatives à l’aménagement de la zone sont reprises sur les pages suivantes, et sont illustrées par le schéma d’aménagement :

Source : PLU de la commune d’UXEM

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SÉCURISATION DES CARREFOURS ACCÈS AU SITE L’ensemble des accès et des carrefours créés devra être sécurisé. Ils devront être Plusieurs accès à la zone d’étude seront aménagés. Plusieurs accès (à minima 3) lisibles et sécurisés afin de garantir des conditions d’évolution au sein de la commune seront dédiés aux modes doux et deux autres seront dédiés aux véhicules à moteurs les plus sûres. Une attention particulière devra être portée sur le carrefour créé sur la et aux modes doux. RD79. Les deux accès pour véhicules seront aménagés depuis : LIAISONS DOUCES - la Route du Petit Chemin au Nord, Un principe de mail piétonnier accompagnant la voirie primaire établira la liaison - la Rue de la Résidence les Bougainvillées au Sud-Est. entre les différents quartiers communaux. Un cheminement piétonnier devra être aménagé le long du fossé en limite Est du projet (dans l’interface avec les espaces Ces deux accès pourront supporter la voirie principale. Ils seront tous en double sens agricoles). de circulation et seront tous accompagnés d’un espace pour l’évolution des modes doux (vélos, piétons…). Les accès propres aux modes doux devront être sécurisés et permettront de faciliter Les accès pour les modes doux seront aménagés : les échanges inter et intra-quartier et lieront donc des fonctions d’habitat à des fonctions économiques (commerces) et à des fonctions de loisirs (espace sportif). - depuis la RD79 à l’Ouest, Des cheminements piétonniers accompagneront les voiries restructurées et permettront une traversée intégrale du site. - depuis la rue de l’Avesnois au Sud, ESPACES COMMUNS - entre l’espace sportif et le projet. Ces accès « doux » permettront l’entrée et la sortie de la zone d’étude. Ils permettront Un espace vert sera aménagé en entrée de zone, depuis l’accès piétonnier de la également de lier les quartiers entre eux et de lier les zones résidentielles à la zone RD79. Cet espace permettra de réaliser un sas paysager au sein duquel cheminera sportive. un axe doux et apportera une respiration entre les constructions résidentielles. Ce « sas vert » couplé au chemin piétonnier amènera une plus-value quant aux relations Ces accès (routiers et doux) seront mis en place afin d’entrer et de sortir de la zone entre les quartiers. Il s’étendra le long d’un côté de la voirie secondaire afin d’amener d’étude. Ils devront tous être sûrs pour l’ensemble des usagers. une respiration. VOIRIE ORGANISATION ET IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS Un principe de bouclage routier sera à prévoir sur la parcelle d’étude depuis les deux L’implantation des constructions devra respecter une densité minimale de 13 accès précités : route du Petit Chemin et résidence des Bougainvillées. Ce principe logements par hectare. de bouclage viaire limitera l’enclavement et évitera la création d’une impasse. Cette voirie structurera le nouvel îlot. Une mixité des statuts d’occupation des habitations est à mettre en place avec une programmation de ce type (à minima) : 20% de logements locatifs sociaux et La voirie devra être sécurisée pour l’ensemble des usagers. La voirie primaire pourra, 30% de logements implantés sur des parcelles de moins de 300m². Cette mixité des selon le projet, venir en limite de l’espace sportif ou plus en profondeur. typologies induira une mixité sociale essentielle dans la vie d’une commune. Ceci se Afin d’accéder à la parcelle d’étude, il conviendra de restructurer et de recalibrer deux traduira par une mixité des typologies (lots libres, habitats groupés). voiries existantes. En effet, leurs qualités et leurs largeurs ne permettent pas de Il conviendra de respecter une logique de densification des espaces situés près supporter des flux supplémentaires de façon sécurisée. La route du Petit Chemin des zones déjà urbanisées. Ainsi, il conviendra d’appliquer une densité plus forte le et la rue de la Résidence les Bougainvillées devront être retraitées en tant que long de la voirie primaire et au Sud de celle-ci qu’au Nord de celle-ci où une densité voirie primaire. plus faible conviendra mieux. Des voiries de desserte intérieure permettant la desserte des logements pourront Ainsi on retrouvera une transition plus douce vers les espaces agricoles (voir prendre appui sur la voirie primaire. Elles devront être sécurisées pour l’ensemble schéma). des usagers.

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INTÉGRATION ET VALORISATION PAYSAGÈRE ET PRÉSERVATION DES PHASAGE DES AMÉNAGEMENTS RESSOURCES NATURELLES Un phasage des aménagements est prévu. Il conviendra d’aménager la zone L’intégration paysagère du site passera par un traitement paysager végétalisé sur d’étude en 2 phases : les limites : - La première viendra urbaniser les abords de la voirie primaire. - Entre le site et la plaine agricole au nord (au-delà de la route du Petit - La seconde phase aménagera les espaces plus éloignés de la voirie. Chemin restructurée) et à l’est du site d’étude. Cet aménagement pourra prendre la forme d’une haie libre permettant d’occulter les vues. (Voir schéma) ÉQUIPEMENT EN RESEAUX DU SITE - Entre le site et les habitations existantes : ce traitement prendra la forme d’une haie bocagère et via l’implantation de bosquets. Ces traitements Le site sera raccordé au réseau public d’alimentation en eau potable et au réseau permettront de gérer les vues entre les espaces et de créer une zone collectif d’assainissement. tampon. (Voir schéma) Les dispositifs de récupération des eaux pluviales auront pour objectif d’infiltrer l’eau - Entre le site et l’espace sportif : ce traitement se fera via l’implantation de au maximum. L'infiltration des eaux pluviales est privilégiée. Néanmoins si les bosquets permettant d’apporter un caractère végétal qualitatif entre données hydrogéologiques donnent des résultats incompatibles avec les conditions l’équipement et les habitations. (Voir schéma) nécessaires à l’infiltration, le tamponnement des eaux et le rejet à débit limité vers un exutoire, sera la solution privilégiée. Le site présente des phénomènes de remontées Ces traitements favorisant l’intégration paysagère en aménageant les franges sera de nappe, de gonflements d’argiles et des risques de nappes sub-affleurantes. composé de plantations d’essences locales.

Une perméabilité visuelle devra être conservée entre le site d’étude et les espaces agricoles à l’est. Cette percée visuelle sera aménagée dans le prolongement de l’axe ÉVOLUTION FUTURE de voirie. Dans le cas où un projet se développe vers l’est, la perspective visuelle Afin d’anticiper le développement futur de ce secteur communal et afin de limiter devra être maintenue. l’enclavement de futurs projets, des perméabilités devront être créés afin de Celle-ci permettra de mettre en valeur le paysage environnant et de désenclaver les pouvoir connecter l’opération à d’autres opérations futures. perspectives visuelles existantes au sein de la zone d’étude.

Dans la mesure du possible, le réseau hydrographique devra être préservé afin de ne pas perturber des écoulements existants.

Si les différents documents d’urbanisme locaux et supra-communaux expriment des objectifs de croissance de population et de construction, en faveur du

développement de l’habitat afin de répondre aux enjeux de logement dans le secteur rural et plus précisément sur la commune d’Uxem (quantité, qualité, diversité),

ils imposent néanmoins de maitriser la consommation foncière, de respecter les caractéristiques du milieu rural et de veiller à ne pas répéter les erreurs entrainées

par la périurbanisation.

Les objectifs inscrits au SCoT et au PLU entrainent donc des contraintes au niveau de la densité des projets (13logements/ha et 30% de logements implantés sur une parcelle <300m²), de la mixité des programmes (20% de logements locatifs sociaux), mais également de l’aménagement des projets (5% de la surface des opérations d’aménagement de plus de 5000m² aménagés en espaces verts, nombre de stationnements, organisation de la trame viaire…).

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4.3 PATRIMOINE CULTUREL

4.3.1 Monuments historiques

Il n’y a pas d’Aire de Valorisation de Architecture et du Patrimoine (AVAP) sur la commune, ni de monuments historiques. En effet, la ville ayant été quasiment intégralement rasée lors de la seconde guerre mondiale, les bâtiments les plus anciens de la commune semblent être les corps de ferme disséminés dans la plaine. Le monument classé le plus proche se situe à 2 km du site du projet. Il s’agit des « Restes du Moulin du Rhin ». Il n’y a pas de co-visibilité entre le projet et les restes de ce moulin. Emplacement du projet

Source : PLU de la commune d’UXEM 4.3.2 Sensibilité archéologique Aucune donnée n’a été transmise par les services de l’Etat concernant les vestiges archéologiques dans la zone d’étude. (Source : http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/) Le projet d’aménagement devra être déclaré au Service Régional d’Archéologie, qui pourra émettre, sur la base des emprises du projet et du contexte archéologique local, un arrêté de prescription de diagnostic préventif. Des sondages pourront alors être réalisés, afin de statuer sur les conditions de réalisation d’éventuelles fouilles archéologiques ultérieures.

Le site du projet est situé en dehors de tout périmètre de protection d’un monument historique. Le plus proche de la zone d’étude est situé à 2 km au sud-est du projet à la limite de la commune des Moëres.

Aucune zone sensible à l’archéologie n’a été mise en avant aux abords du site au stade de la présente étude. Le maitre d’ouvrage devra déclarer le projet au service régional de l’archéologie qui pourra émettre, sur la base des emprises du projet, un arrêté de prescriptions de diagnostic préventif.

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4.4 CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS

4.4.1 Desserte

Le projet est bien desservi par les infrastructures routières du territoire.

Il se situe en entrée de village sur la rue du petit Chemin, à proximité directe de la rue des Aubépines et la RD 79 (Route de Leffrinckoucke). La RD79 permet de rejoindre rapidement Leffrinckoucke, Malo les Bains, Dunkerque…

Le site est situé à 3 km de l’autoroute des Estuaires, l’A16, permettant de relier rapidement Dunkerque et Calais à l’Ouest, ou la Belgique à l’Est.

EMPLACEMENT DU PROJET

RD79 - Route de Leffrinckoucke

Rue du Petit Rue des Chemin Aubépines EMPRISE DU PROJET Rue du Petit Chemin

TERRAINS PROJET

Route de Leffrinckoucke

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4.4.2 Transports en commun

Source : http://www.dkbus.com/ La ligne 4 du réseau DK’BUS (réseau de la Communauté Urbaine de Dunkerque) dessert la place du village et permet de rejoindre la gare TER / TGV de Dunkerque.

L’arrêt de bus est à moins de 800m du projet. Son accès depuis le projet sera facilité par le mail piétonnier.

La gare de Dunkerque située à 20 min d’Uxem en voiture, propose des lignes vers Calais, Lille, Paris Nord, Saint Omer…

L’offre DK’BUS évolue en Septembre 2018, Uxem sera desservie par la future ligne 24 qui la reliera à la commune de Leffrinckoucke.

Source : http://www.dkbus2018.com/

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4.4.3 Modes doux

Rue du Petit Chemin

Route de Leffrinckoucke

Concernant les modes doux, actuellement aucun aménagement pour les cyclistes n’a été réalisé sur les axes principaux de la commune.

Si les rues sont bordées de trottoirs dès l’entrée de la du centre de la commune (majoritairement bilatéraux mais unilatéraux sur certains tronçons) ces trottoirs sont étroits et parfois obstrués par des véhicules en stationnement, sur des emplacements définis ou en stationnement sauvage. Route de Téteghem

Résidence des Bougainvillées

Route de Ghyvelde

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4.4.4 Trafic

Une campagne de comptages routiers a été effectuée du Mercredi 20 Juin au Mardi 26 Juin 2018, sur la route de Leffrinckoucke (RD79), la route de Ghyvelde (RD2) et à l’entrée de la 703 TVC résidence des Bougainvillées. 689 VL (98%) Les résultats des comptages figurent en annexe de la présente étude. Les résultats montrent un trafic plus important en entrée de bourg qu’en sortie sur la route de Ghyvelde, des trafics plus modérés au niveau de 703 TVC 142 TVC) la route de Leffrinckoucke, et un trafic bien plus 692 VL (98%) 140 VL (99%) faible à l’entrée de la résidence. On note des taux de poids lourds relativement faibles (entre 3 et 1%) qui suit la même logique que 981 TVC le trafic, à savoir une proportion de poids lourds 955 VL (97%) plus élevée sur la route de Ghyvelde que sur la 159 TVC route de Leffrinckoucke et à l’entrée de la 158 VL (99%) résidence. 1103 TVC 1073 VL (97%) Les comptages sont présentés sur la carte ci- contre.

TRAFIC MOYEN JOURNALIER OUVRABLE TVC : Tous Véhicules Confondus VL : Véhicules Légers

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4.5 RESEAUX

4.5.1 ELECTRICITE Le réseau électrique de la commune est géré par ENEDIS. Les abords du périmètre de projet sont desservis par le réseau électrique (voir récépissé de demande de DICT en annexe), le projet pourra ainsi se raccorder au réseau existant facilement.

Source : ENEDIS

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4.5.2 GAZ : Le réseau électrique de la commune est géré par GRDF.

Les abords du périmètre de projet ne sont pas directement desservis par le réseau gaz pour le moment (voir récépissé de demande de DICT en annexe), il faudra donc envisager des travaux de raccordement au réseau. 4.5.3 ASSAINISSEMENT (COLLECTIF ET NON COLLECTIF) : Le réseau d’assainissement collectif de la commune est géré par le SIDEN-SIAN Régie NOREADE (collecte, transport, dépollution). Ces compétences et missions sont déléguées à la COMMUNAUTE DE COMMUNES DES HAUTS DE FLANDRES, qui gère également le réseau d’assainissement non collectif en régie pour les mêmes missions. Les abords du périmètre de projet ne sont pas directement desservis par les réseaux d’assainissement (voir récépissé de demande de DICT en annexe), il faudra donc envisager des travaux de raccordement au réseau. 4.5.4 EAU POTABLE Le réseau est géré par le SYNDICAT DE L’EAU DU DUNKERQUOIS (production, transfert, distribution). Les abords du périmètre de projet sont desservis par le réseau d’eau potable (voir récépissé de demande de DICT en annexe et cartographie du réseau reprise ci- dessous), le projet pourra ainsi se raccorder au réseau existant facilement.

Source : SUEZ EAU FRANCE 29/09/2020 Etude d’Impact relative à l’aménagement d’un parc de logements à UXEM (59) 171

4.6 DECHETS

La collecte des déchets sur la commune de Uxem est assurée par le SIROM Flandre Nord.

Le tri sélectif est mis en place à Uxem et le ramassage des déchets s’effectue par une collecte permettant de séparer : le verre, le plastique/papier/carton et les fermentescibles et autres déchets.

6 déchetteries sont présentes sur le territoire couvert par le SIROM, les plus proches de la commune sont : - Chemin du Looweg, 59122 Hondschoote - ZA du Bieren Dyck - Route de Socx, 59380 Bierne

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4.7 ENJEUX LIES AU MILIEU URBAIN

PRESCRIPTIONS D’URBANISME → ENJEU FORT : Le contexte réglementaire exprime des objectifs relatifs à l’habitat, à la qualité des aménagements et des constructions en milieu rural. Le projet a vocation à répondre à ces enjeux de par sa densité et sa programmation, mais également par la réflexion sur la trame et la qualité architecturale et paysagère…

PATRIMOINE CULTUREL→ ENJEU FAIBLE : Le site du projet est localisé en dehors de tout périmètre de protection d’un monument historique. Aucune zone sensible à l’archéologie n’a été mise en évidence aux abords du site.

CIRCULATION ET DÉPLACEMENTS → ENJEU MODÉRÉ : Si le site du projet bénéficie d’une bonne accessibilité routière avec la présence de grands axes à proximité, la commune ne présente pour le moment aucun aménagement cyclable et les cheminements piétons ne sont pas toujours praticables. L’absence d’aménagement pour les modes doux sera comblée par le projet, et la trame viaire sera améliorée pour faciliter les liaisons.

RÉSEAUX → ENJEU FAIBLE : L’ensemble des réseaux est présent aux abords du site, mais des travaux de raccordement seront à prévoir pour prolonger certains d’entre eux.

DÉCHETS → ENJEU FAIBLE : La gestion des déchets est assurée par le Syndicat Mixte SM SIROM.

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5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

La commune d’Uxem est concernée par les risques suivants : - Mouvements de terrain - Séismes - Inondations - Transport de marchandises dangereuses - Retrait-gonflements des argiles - Installations industrielles - Engins de guerre - Anciens sites industriels

5.1 LES RISQUES DE MOUVEMENT DE TERRAIN

Le risque de mouvement de terrain est principalement lié à la présence de cavités souterraines et au phénomène de retrait et gonflement des argiles.

5.1.1 Cavités souterraines Aucune cavité souterraine n’est identifiée sur la commune d’Uxem.

5.1.2 Aléa retrait-gonflement des argiles Sous l’effet de certaines conditions météorologiques (précipitations insuffisantes – températures et ensoleillement supérieurs à la normale), les horizons superficiels du sous-sol peuvent se dessécher plus ou moins profondément. Sur les formations argileuses, cette dessiccation se traduit par un phénomène de retrait avec création de fissures parfois très profondes. Lorsque ce phénomène se développe sous le niveau de fondation d’une construction, la perte de volume du sol support génère des tassements différentiels qui peuvent entraîner une fissuration du bâti. Une cartographie de l’aléa retrait – gonflement des argiles a été réalisée à l'échelle du département. Cette cartographie – document de référence permettant une information préventive – est un préalable à l’élaboration d'un Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) dans les zones à enjeux. Elle n’a à ce jour aucune valeur réglementaire. Le périmètre du site du projet est situé en zone d’aléa moyen.

Source : http://www.georisques.gouv.fr (BRGM)

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5.2 LES RISQUES D’INONDATION

5.2.1 Inondation A la suite des nombreuses inondations notamment par crue survenues dans la commune d’Uxem, un plan de prévention des risques inondation (PPRi) a été prescrit le 14 Septembre 2011. Il n’a pas encore été approuvé. Ce PPRi est plus précisément un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) de Dunkerque à Bray-Dunes. Il concerne les aléas de l’avancée dunaire, du recul du trait de côte et de falaises, d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau et par submersion marine. Le périmètre de prescription comporte les communes de Dunkerque, Coudekerque Branche, Téteghem, Coudekerque Village, Leffrinckoucke, Zuydcoote, Bray Dunes, Ghyvelde, Uxem.

Concernant l’aléa submersion marine (voir carte ci-contre), le périmètre d'étude de ce PPRL a été réduit et les communes d'Uxem, Coudekerque Branche, Téteghem-Coudekerque Village, Leffrinckoucke, Zuydcoote, Ghyvelde et Uxem ne sont plus comprises dans le PPRL, n’étant pas concernées par les conséquences de la submersion.

Le site du projet est situé en dehors de toutes surfaces inondables.

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5.2.2 Inondation par remontée de nappe Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que la nappe affleure et qu’une inondation spontanée se produise. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés et peut perdurer. Ce type d'inondation se produit dans les secteurs où il existe une nappe phréatique proche de la surface. L'inondation est alors liée à une remontée du niveau de la nappe, lequel varie naturellement chaque année en fonction des apports pluviométriques. Cette remontée peut se traduire par une reprise des écoulements dans les vallées habituellement sèches, des résurgences de sources anciennes, une augmentation du débit des sources et du niveau d'eau dans les zones humides (marais, étangs, prairies humides…), ainsi qu'un débit des cours d'eau plus important (mais elle se traduit également par l'inondation des zones en dépression, naturelles ou influencées par l'activité humaine). Une cartographie des remontées de nappe a été établie à l’échelle départementale (http://www.inondationsnappes.fr/ ), elle n’a pas de valeur réglementaire mais reflète l’état des connaissances actuelles.

Le site du projet est localisé en zone à sensibilité très élevée avec nappe affleurante pour les remontées en domaine sédimentaire.

Source : http://www.georisques.gouv.fr (BRGM)

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5.3 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

5.3.1 Sites SEVESO Le territoire communautaire d’Uxem comprend une industrie soumise à la législation sur les installations classées. Cette activité ne relève cependant pas de la directive SEVESO.

5.3.2 ICPE Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés : - Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire - Enregistrement : conçu comme une autorisation simplifiée visant des secteurs pour lesquels les mesures techniques pour prévenir les inconvénients sont bien connues et standardisées. Ce régime a été introduit par l’ordonnance n°2009-663 du 11 juin 2009 et mis en œuvre par un ensemble de dispositions publiées au JO du 14 avril 2010. - Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement.

Après consultation du site http://www.installationsclassees.developpement- durable.gouv.fr/, il s'avère qu’il existe une installation classée pour la protection de l’environnement à Uxem (à cheval sur la commune de Leffrinckoucke). Il s’agit de l’entreprise MG-VALDUNES dont l’activité principale est la fabrication de matériels de transport. Elle est soumise à enregistrement.

Cette activité ne situe pas à proximité immédiate du site du projet.

Source : http://www.georisques.gouv.fr (BRGM)

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5.3.3 Sites et sols pollués Un site pollué est un site qui - du fait d’anciens dépôts de déchets ou d’infiltration de substances polluantes - présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l’environnement. Ces situations sont souvent dues à d’anciennes pratiques sommaires d’élimination des déchets mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques accidentels ou pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées de rejets atmosphériques accumulés au cours des années, voire des décennies.

La pollution éventuelle des sols est appréhendée à partir des inventaires nationaux BASOL (sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif) et BASIAS (inventaire d’anciens sites industriels et activités de services).

Le site du projet n’est pas recensé comme un site pollué d’après les données du site BASOL. Le site pollué le plus proche est localisé à Leffrinckoucke. Il s’agit du site de l’Usine des Dunes, où sont localisées les sociétés ASCOMETAL et VALDUNES.

La base de données BASIAS recense quant à elle 2 anciens sites industriels sur la commune d’UXEM : • L’ancienne pompe à essence DEHOLLANDE située Route de Furnes • La pompe à essence POIDEVIN située Rue Albert Poidevin dont l’état d’occupation n’est pas connu. Ces deux anciens sites industriels ne sont cependant pas situés sur ou à proximité immédiate du site du projet.

Source : http://www.georisques.gouv.fr (BASIAS)

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5.4 LE RISQUE SISMIQUE

Le risque sismique est présent partout à la surface du globe, son intensité variant d’une région à une autre. La France n’échappe pas à la règle, puisque l’aléa sismique peut être très faible à moyen en métropole et fort aux Antilles. La politique française de gestion de ce risque est fondée sur la prévention : information du citoyen, normes de construction (afin que les bâtiments ne s’effondrent pas pendant un séisme), aménagement du territoire, amélioration de la connaissance de l’aléa et du risque sismique, surveillance sismique, préparation des secours et prise en compte du retour d’expérience des crises. Au sens de l’article R.563-4 du Code de l’Environnement, le territoire national est divisé en 5 zones de sismicité : ✓ Zone 1 : sismicité très faible ✓ Zone 2 : sismicité faible ✓ Zone 3 : sismicité modérée ✓ Zone 4 : sismicité moyenne ✓ Zone 5 : sismicité forte. Les informations relatives au risque sismique sont disponibles sur le site risques majeurs (http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-sismique). Uxem se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible). Le zonage sismique impose l’application de règles parasismiques pour les constructions neuves. Ces règles sont définies dans la norme Eurocode 8 qui a pour but d’assurer la protection des personnes contre les effets des secousses sismiques. Elles définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions nouvelles pour atteindre ce but. L’arrêté du 22 octobre 2010 fixe les règles de construction parasismique pour les bâtiments à risque normal, applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières, dans les zones 2 à 5. Des règles spécifiques sont utilisées pour les équipements et installations, les ponts, les barrages, les installations classées et les installations nucléaires. Les grandes lignes de ces règles de construction parasismiques sont le bon choix de l’implantation (notamment par la prise en compte de la nature du sol), la conception générale de l’ouvrage (qui doit favoriser un comportement adapté au séisme) et la qualité de l’exécution (qualité des matériaux, fixation des éléments non structuraux, mise en œuvre soignée).

Source : http://www.georisques.gouv.fr

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5.5 ENJEUX LIES AUX RISQUES

RISQUES DE MOUVEMENT DE TERRAIN → ENJEU FAIBLE : Aucune cavité souterraine n’est identifiée sur la commune d’Uxem. Le périmètre du site du projet est situé en zone d’aléa moyen « retrait et gonflement des argiles ».

RISQUES INONDATIONS → ENJEU MODERE : Le site du projet est situé en dehors de toutes surfaces inondables. Le périmètre du site est situé en zone à sensibilité très élevée avec nappe affleurante pour le risque remontée de nappe.

RISQUES TECHNOLOGIQUES → ENJEU FAIBLE : Aucune activité ICPE ne se situe sur ou à proximité immédiate du site du projet. Le site n’est pas recensé comme un site pollué d’après les données BASOL. Les données BASIAS recensent 2 sites industriels sur la commune d’Uxem, mais ne sont pas situés sur ou à proximité immédiate du site du projet.

RISQUES SISMIQUES → ENJEU FAIBLE : Uxem se situe en zone de sismicité faible.

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6. SANTE PUBLIQUE

6.1 LE SCHEMA REGIONAL DU CLIMAT DE L’AIR ET DE L’ENERGIE

La Loi portant engagement national pour l'environnement, dite Loi ENE ou Loi Grenelle II, a été promulguée le 12 juillet 2010. Elle met en place les Schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE), dont l’élaboration est confiée au Préfet de région et au Président du Conseil régional. Le décret n°2011‐678 du 16 juin 2011 relatif aux schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie en définit le contenu et les modalités d'élaboration. Chaque SRCAE comprend un certain nombre de bilans et diagnostics permettant de connaître et caractériser la situation de référence de la région, ainsi que des orientations et objectifs à la fois quantitatifs et qualitatifs aux horizons 2020 et 2050 : - des orientations permettant d'atténuer les effets du changement climatique et de s'y adapter, conformément à l’engagement pris par la France, à l’article 2 de la loi n°2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. - des orientations permettant, de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d'en atténuer les effets pour atteindre les normes de qualité de l'air mentionnées à l’article L.221-1 du Code de l’Environnement. - par zones géographiques, des objectifs qualitatifs et quantitatifs à atteindre en matière de valorisation du potentiel énergétique terrestre, renouvelable et de récupération et en matière de mise en œuvre de techniques performantes d'efficacité énergétique telles que les unités de cogénération, notamment alimentées à partir de biomasse, conformément aux objectifs issus de la législation européenne relative à l’énergie et au climat ; à ce titre le SRCAE vaut schéma régional des énergies renouvelables. Aux termes de l’article 90 de la Loi ENE (ou Loi Grenelle II), chaque SRCAE comprend également une annexe intitulée « Schéma Régional Eolien », qui définit les parties du territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne, et où devront être situées les propositions de zone de développement de l’éolien (ZDE). Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie a été approuvé par arrêté du préfet de région en date du 20 novembre 2012.

6.2 QUALITE DE L’AIR

6.2.1 La pollution atmosphérique La présence des polluants dans l’atmosphère et leur évolution résultent de processus physico-chimiques (transport, transformations chimiques, dépôt au sol) régis par quatre facteurs principaux : - Les émissions de polluants atmosphériques à partir de sources anthropiques liées aux activités humaines, et de sources naturelles (émissions de végétation, sels marins, érosion des sols, volcans…) influencent directement la présence et la teneur des substances chimiques dans l’atmosphère - Les conditions météorologiques régissent le transport et la chimie des polluants atmosphériques. Les conditions de vent (vitesse, direction), la température, l’humidité ambiante, la pluviométrie, la nébulosité et le gradient thermique vertical qui influence la stabilité de l’atmosphère sont des paramètres sensibles - Les conditions de site (occupation du sol, typologie du bâti) influencent les conditions de dispersion des polluants et de dépôt - Les conditions aux limites quantifient les imports de polluants (en termes de concentrations atmosphériques) en provenance de sources extérieures au domaine d’intérêt. Les polluants atmosphériques interagissent entre eux dans l’atmosphère par un jeu de réactions chimiques extrêmement complexe. Ainsi l’ozone n’est pas émis directement dans les basses couches de l’atmosphère. Il résulte de réactions chimiques impliquant deux classes de composés dits « précurseurs » émis par les activités humaines : les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV).

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Ces réactions s’opèrent lorsque les conditions météorologiques s’y prêtent (rayonnement et températures élevées favorisant les processus photochimiques) et lorsque les composés précurseurs sont émis selon certaines proportions. Une part importante des particules présentes dans l’air sont également issues de réactions chimiques impliquant émissions de gaz et de particules. Il est ainsi d’usage de faire la distinction entre les polluants primaires, directement émis dans l’atmosphère (sources : trafic routier, industries, chauffage, agriculture…), et les polluants secondaires issus d’une chaine de réactions chimiques. Quelques polluants primaires : • Des oxydes de carbone • Des oxydes de soufre • Des oxydes d'azote • Des hydrocarbures légers • Des composés organiques volatils (COV) • Des particules (PM10 et PM2.5) • Des métaux (plomb, mercure, cadmium...) Quelques polluants secondaires : • Des particules secondaires • De l'ozone • Du dioxyde d'azote... Certains polluants comme le dioxyde d'azote et les particules sont à la fois des polluants primaires et secondaires. Chaque polluant a son propre temps de vie dans l’atmosphère qui dépend généralement de sa réactivité chimique (et donc de son aptitude à se recombiner avec d’autres composés), de l’occupation du sol et de la capacité de l’environnement à capter les polluants par dépôt, et des conditions météorologiques (les précipitations étant à l’origine de dépôts humides). Il est d’usage de parler de temps de résidence des polluants dans l’atmosphère. Les polluants ayant des temps de résidence longs, tels que l’ozone, sont susceptibles de se déplacer sur de très longues distances au gré des masses d’air. Leur impact maximal est généralement localisé en dehors des zones d’émission. D’autres polluants, tels que les oxydes d’azote sont très réactifs et leurs effets sont perceptibles près des zones d’émission.

6.2.2 Les gaz à effet de serre Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l'atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre. Il est la cause principale des changements climatiques actuels et du réchauffement de la planète. Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) parmi lesquels figurent : la vapeur d'eau (H2O), l’ozone (O3), le dioxyde de carbone (CO2) (70% des émissions des GES), le protoxyde d’azote (N2O) (16% des émissions de GES), le méthane (CH4) (13% des émissions de GES) et les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) (2% des émissions de GES). Ces derniers ont un pouvoir de réchauffement 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et une très longue durée de vie. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales de GES. Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine provoquent l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et entraînent des changements climatiques. Le GIEC dans son cinquième rapport publié en 2013 et 2014 précise notamment que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 20 % depuis 1958 et de 40 % depuis 1750, début de l’ère industrielle. Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850. Le réchauffement climatique se traduira dans de nombreux domaines par des impacts sur les extrêmes climatiques, les écosystèmes, l’énergie, l’alimentation et la santé. La trajectoire la plus optimiste considérée par le GIEC indique qu’il est toujours possible de limiter la hausse de la température moyenne à la surface de la Terre à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais il faudrait pour cela stopper la croissance des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 et ensuite progressivement les réduire pour atteindre en fin de XXIème siècle, des émissions négatives (c’est-à-dire retirer du CO2 de l’atmosphère avec des technologies comme le captage et le stockage du CO2).

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6.2.3 Le Plan de Protection de l’Atmosphère La réglementation française définit les grandes orientations en matière de qualité de l’air avec la loi LAURE du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie. Le Droit Européen (à travers la Directive 2008/50/CE) contribue à harmoniser le traitement des problématiques liées à l’air. Il impose de communiquer à la Commission Européenne les actions et plans d’action mis en œuvre pour se conformer aux normes de la qualité de l’air. Il prévoit l’élaboration des plans ou programmes dans les zones et agglomérations où les valeurs limites de concentration de polluants atmosphériques sont dépassées, afin de se conformer aux exigences. En France, le plan d’action de référence est le PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère). Un PPA a été élaboré pour l’ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais. Le plan interdépartemental de protection de l’atmosphère (PPA) a été approuvé le 27 mars 2014. Dans le cadre des actions prises pour la qualité de l’air, 14 actions réglementaires ont été proposées, elles visent les problématiques liées à la combustion, au transport, à la prise en compte de la qualité de l’air dans la planification ainsi que l’amélioration des connaissances.

Actions Type de mesure Objectif de la mesure Réduire les émissions des installations de combustion Imposer des valeurs limites d’émissions pour toutes les installations fixes de combustion 1 Limiter les émissions des installations de combustion de moyenne et petite taille dans les chaufferies collectives ou les installations industrielles Renouveler le parc Limiter les émissions de particules dues aux équipements individuels de combustion Réduction des émissions de polluants dues aux installations individuelles de 2 au bois combustion du bois 3 Rappeler l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts Diminuer les émissions (non quantifiées) de particules par les brûlages à l’air libre Diminuer les émissions (non quantifiées) de particules par les brûlages à l’air libre non 4 Rappeler l’interdiction du brûlage des déchets de chantiers autorisés Rendre progressivement obligatoires les Plans de Déplacements Etablissements, 5 Cette mesure vise une réduction des polluants du trafic routier Administrations et Etablissements Scolaires 6 Organiser le covoiturage dans les zones d’activités de plus de 5000 salariés Cette mesure vise une réduction des polluants du trafic routier Réduire de façon permanente la vitesse et mettre en place la régulation dynamique 7 Cette mesure vise une réduction des polluants du trafic routier sur plusieurs tronçons sujets à congestion en région Nord – Pas-de-Calais Définir les attendus relatifs à la qualité de l’air à retrouver dans les documents 8 Elle vise à prévenir de nouvelles émissions de polluants atmosphériques d’urbanisme Cette mesure a pour objet de réduire en amont l’impact des projets de la région Nord 9 Définir les attendus relatifs à la qualité de l’air à retrouver dans les études d’impact - Pas-de-Calais sur la qualité de l’air 10 Améliorer la connaissance des émissions industrielles Ces deux actions n’ont pas vocation à diminuer les émissions mais elles permettront une meilleure prise en compte des émissions industrielles dans les inventaires des 11 Améliorer la surveillance des émissions industrielles émissions et dans les évaluations futures du PPA révisé Réduire et sécuriser l’utilisation de produits phytosanitaires – Actions Certiphyto et Réduire les émissions de précurseurs de poussières dans l’atmosphère, liées aux 12 Ecophyto traitements phytosanitaires Diminuer les émissions en cas de pic de pollution : mise en œuvre de la procédure Cette mesure ne contribue pas à une réduction pérenne des émissions, mais elle vise 13 inter-préfectorale d’information et d’alerte de la population à limiter la durée et l’ampleur des épisodes de pointe de pollution Inscrire des objectifs de réduction des émissions dans l’air dans les nouveaux plans 14 de déplacements urbains (PDU) / Plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi) Cette mesure vise une réduction des polluants dus aux transports et à échéance de la révision pour les PDU/PDUi existants

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6.2.4 Données existantes A. Procédure d’information et d’alerte en Nord – Pas-de-Calais Cette procédure interdépartementale organise une série d'actions et de mesures d'urgence afin de réduire ou supprimer l'émission de polluants dans l'atmosphère en cas de pointe de pollution atmosphérique, et d'en limiter les effets sur la santé humaine et sur l'environnement. Elle concerne la région Nord – Pas-de-Calais dans son ensemble, et s'applique à quatre polluants : le dioxyde de soufre (SO2), l'ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2), les particules (PM10). Elle comporte deux niveaux de gravité croissante : le niveau d’information et le niveau d’alerte. Niveau d’information et de recommandation : Niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine de groupes particulièrement sensibles au sein de la population et qui rend nécessaire l'émission d'informations immédiates et adéquates à destination de ces groupes et des recommandations pour réduire certaines émissions. Niveau d’alerte sur persistance et niveau d’alerte : Le niveau d'alerte sur persistance est déclenché lorsqu'un dépassement du seuil d'information et recommandation est prévu pendant 2 jours consécutifs. Niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population ou un risque pour la dégradation de l'environnement, justifiant l'intervention de mesures d'urgence. En 2017, un nouvel arrêté interdépartemental a été signé par les 5 Préfets de la région, faisant passer le niveau d'alerte sur persistance de 4 à 2 jours.

Le tableau ci-dessous indique les seuils de déclenchement des niveaux d'information et d'alerte du public en cas d'épisode de pollution dans le Nord – Pas-de-Calais pour les 4 polluants concernés.

Poussières en suspension Ozone (O3) Dioxyde d’azote (NO2) Dioxyde de soufre (SO2) (PM10) Moyenne glissante sur 24 Moyenne horaire heures Avant 2012 : 80b Niveau d’information 180 200 300 Depuis 2012 : 50b Seuil 240a Avant 2012 : 125b Niveau d’alerte Seuil 300a 400 ou 200c 500a Depuis 2012 : 80b Seuil 360 a : trois heures consécutives b : seuil admis par le CSHPF (Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France) c : si la procédure a été déclenchée la veille ou le jour même et que les prévisions font craindre un nouveau déclenchement pour le lendemain

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Le nombre de jours d’épisodes a nettement diminué en 2017 (25 jours contre 34 en 2016), le nombre d'épisodes étant passé de 15 à 10. L'année 2017 se caractérise par un épisode de 10 jours consécutifs en janvier, d'envergure régionale, dû aux particules PM10. Les conditions météorologiques du 1er trimestre ont favorisé la hausse des concentrations de polluants. Durant cette période, 16 jours de pollution sur 25 ont été comptabilisés, dont les 4 jours d'alerte et 6 jours d'alerte sur persistance.

B. Mesures réalisées par Atmo Nord – Pas-de-Calais Un dispositif de surveillance de l'air sur tout le territoire français est mis en place depuis janvier 2000, sous le régime associatif de la Loi de 1901. Des associations agréées par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, sont chargées de la mise en œuvre d’un réseau de mesure et de surveillance. Les polluants mesurés par les analyseurs de réseaux de surveillance de la qualité de l'air représentent des indicateurs de niveaux d'exposition de la population de cette zone pour un environnement donné. En Nord‐Pas‐de‐Calais, la surveillance réglementaire de la qualité de l’air est confiée depuis 30 ans à l’association ATMO Nord‐Pas‐de‐Calais. ATMO possède plusieurs stations de mesures fixes. La station de mesure la plus proche et la plus représentative de la zone d’étude est celle de Cappelle-la-Grande située au Palais de l’univers. Il s’agit d’une station périurbaine mesurant le dioxyde d’azote, le monoxyde d’azote et l’ozone. Une autre station de mesure celle de Malo-les-Bains située rue Henri Dunant a été sélectionnée afin de mesurer les particules PM2.5 et PM10. Notons qu’il s’agit d’une station urbaine.

❖ Résultats pour le monoxyde d’azote

Le tableau qui suit présente les moyennes annuelles mesurées pour le monoxyde d’azote. On constate que les taux de monoxyde d’azote sont globalement stables et largement inférieurs au niveau critique annuel.

Niveau critique 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Cappelle-la- 30 4.0 3.4 2.4 2.0 3.6 2.7 Grande

❖ Résultats pour le dioxyde d’azote

Le tableau qui suit présente les moyennes annuelles mesurées pour le dioxyde d’azote. On constate que les taux de dioxyde d’azote diminuent globalement et sont inférieurs à la valeur limite annuelle.

Valeur limite 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Cappelle-la- 40 16.0 15.9 14.6 14.6 14.4 14.7 Grande

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❖ Résultats pour l‘ozone

Le tableau qui suit présente les moyennes annuelles mesurées pour l’ozone. On constate que les taux d’ozone fluctuent. La valeur limite en moyenne horaire n’a jamais été dépassée.

Valeur limite 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Cappelle-la- 120 (moyenne 46.0 50.5 48.7 52.5 46.5 49.5 Grande horaire)

❖ Résultats pour les particules PM2.5

Le tableau qui suit présente les moyennes annuelles mesurées pour les particules PM2.5. On constate que les taux de particules PM2.5 diminuent globalement. Ils sont inférieurs à la valeur limite annuelle et tendent vers l’objectif de qualité. Pour rappel, la station de Malo-les-Bains est une station urbaine alors que le projet se situe en périurbain.

Objectif de Valeur limite 2012 2013 2014 2015 2016 2017 qualité

Malo-les-Bains 25 10 / 16.3 15.9 11.9 11.3 12

❖ Résultats pour les particules PM10

Le tableau qui suit présente les moyennes annuelles mesurées pour les particules PM10. On constate que les taux de particules PM10 sont stables et inférieurs à la valeur limite annuelle et à l’objectif de qualité.

Objectif de Valeur limite 2012 2013 2014 2015 2016 2017 qualité

Malo-les-Bains 40 30 24.0 25.9 23.2 19.1 18.1 21.3

Globalement, les résultats des mesures de polluants sur les stations de Cappelle-la-Grande et de Malo-les-Bains indiquent une qualité d’air satisfaisante. En effet, les teneurs enregistrées sont toujours en dessous de la valeur limite réglementaire et souvent même inférieures à l’objectif de qualité.

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C. Population sensible Les émissions atmosphériques polluantes ne sont pas sans conséquence sur la santé des populations. L'appareil respiratoire est le plus souvent atteint mais le système circulatoire - les reins - le foie - le sang, etc. peuvent également subir l'action néfaste de certains polluants. Tous les individus ne sont pas également sensibles. Certaines catégories s'avèrent particulièrement vulnérables : - les enfants en bas âge dont les défenses pulmonaires ne sont pas encore pleinement développées ; - les personnes âgées dont les défenses sont amoindries ; - les asthmatiques et les déficients respiratoires (bronchite chronique – sinusite chronique…) qui verront leur état de santé se détériorer.

Il apparaît donc nécessaire de localiser les secteurs où sont concentrées ces différentes populations et sur lesquels le projet est susceptible d’avoir un impact.

0-14 ans 60 ans et +

2015 2010 2015 2010

UXEM 21,6% 23,1% 21,1% 17,8%

DEPARTEMENT 20,0% 20,1% 20,9% 19,1%

Les enfants de moins de 14 ans sont sur-représentés sur Uxem par rapport au niveau départemental de 20%. Les plus de 60 se situent au niveau départemental.

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La carte ci-dessous répertorie les sites susceptibles de recevoir du public sensible à proximité du projet.

Equipements sportifs

Ecole maternelle/primaire Salle polyvalente

Médiathèque

Eglise Mairie

Coiffeur Mairie Café de la Mairie

Commerces

Equipement municipal

Bâtiment scolaire

Lieu de culte

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6.3 ENVIRONNEMENT SONORE

6.3.1 Rappel sur les principales notions liées au bruit A. Les définitions ❖ Le bruit – définition Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l’atmosphère. Il peut être caractérisé par sa fréquence (grave, médium, aiguë) et par son amplitude - ou niveau de pression acoustique - exprimée en décibel (dB).

❖ Le bruit – les différentes catégories Dans le cadre de cette étude, quatre notions sont essentielles pour la bonne compréhension de l’étude : le bruit ambiant, le bruit particulier, bruit résiduel et l’émergence. o Le bruit ambiant Il s’agit du bruit global existant dans une situation donnée, pendant un intervalle de temps donné. Il est composé des bruits provenant de toutes les sources proches ou éloignées. o Le bruit particulier (ou bruit produit) Le bruit est généralement constitué de plusieurs sources particulières. Le bruit particulier désigne la contribution sonore seule d’une source de bruit. o Le bruit résiduel Le bruit résiduel provient de l’ensemble des sources de bruit qui constituent le bruit ambiant, mais sans le bruit particulier. Il peut également être appelé bruit de fond. A noter que le bruit résiduel constaté à l’état initial peut être différent de celui constaté à l’état projet. A titre d’exemple, du trafic routier peut être pris en compte dans la modélisation et être plus important à l’état projet qu’à l’état initial. Il peut ainsi rehausser le niveau de bruit de fond. o L’émergence L’émergence est la différence arithmétique entre le bruit ambiant et le bruit résiduel.

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B. Une arithmétique particulière Si les énergies s’ajoutent, les décibels suivent quant à eux une loi logarithmique. Ainsi, l’addition ou la multiplication des niveaux sonores répond à des règles spécifiques.

❖ Deux sources sonores de même intensité Lorsque le nombre de source sonore est multiplié par 2, le niveau total augmente de 3 dB, une variation tout juste perceptible par l’oreille humaine. Par exemple, l’addition de deux sons de 60 dB chacun n’équivaut pas à 120 dB mais à 63 dB.

❖ Dix sources sonores de même intensité Multiplier par 10 le nombre de sources de bruit revient à augmenter le niveau sonore de 10 dB, ce qui correspond à un doublement de la sensation auditive.

❖ 10 dB d’écart entre 2 sources sonores Lorsqu’il y a 10 dB d’écart entre deux sources sonores, on ne perçoit que la source qui a le plus fort niveau. C’est « l’effet de masque ».

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6.3.2 Cadre réglementaire A. Bruit de la circulation routière L’impact acoustique de ce projet sera principalement lié à la circulation routière sur les voies créées ainsi que sur les voies existantes. Par conséquent, les travaux prévus dans le cadre du projet sont de type « création de voies nouvelles » tels que définis dans l’arrêté du 5 mai 1995 et précisés dans la circulaire du 12 décembre 1997. Dans le cadre de la création d’une voie nouvelle, les objectifs de protection sont fixés en fonction de l’ambiance sonore préexistante. Cette dernière peut être modérée, modérée de nuit, ou non modérée.

Bruit ambiant existant avant travaux toutes sources confondues Ambiance sonore préexistante LAeq (6h-22h) en dB(A) LAeq (22h-6h) en dB(A) Modérée < 65 < 60 Modérée de nuit ≥ 65 < 60 < 65 ≥ 60 Non modérée ≥ 65 ≥ 60 Définition des ambiances sonores préexistantes

En fonction du critère d’ambiance sonore préexistante, la réglementation impose des contributions maximales admissibles de l’infrastructure, déterminées à 2 mètres en avant des façades des bâtiments sensibles présents à proximité du projet. Ces contributions maximales admissibles sont différentes selon la nature des bâtiments sensibles, comme le montre le tableau suivant. Niveaux maximum admissibles en façade des bâtiments Usage et nature des locaux Ambiance sonore préexistante LAeq (6h-22h) LAeq (22h-6h) Modérée 60 55 Logements Modérée de nuit 65 55 Non modérée 65 60 Etablissements de santé, de soins et d’action sociale - 60 55 Etablissements d’enseignement - 60 Pas de seuil Modérée 65 Pas de seuil Locaux à usage de bureaux Autre Pas de seuil Pas de seuil Niveaux sonores admissibles en fonction de la nature des bâtiments et de l'ambiance sonore préexistante

Contrairement à la création de voies nouvelles, la modification du trafic routier sur des voies existantes n’est pas cadrée par la réglementation française, dans la mesure où ces voies ne subissent aucune modification (article 3 de l’arrêté du 5 mai 1995 et articles 2 et 3 du décret du 9 janvier 1995).

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B. Bruit de voisinage L’aménagement du projet implique également des bruits de voisinage. Les bruits de voisinage concernent principalement les bruits issus des activités commerciales et des activités humaines. • Pour les bruits issus des activités commerciales, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage fixe des valeurs d’émergences (cf. définition en page 189) à ne pas dépasser, et ce pour les périodes diurne et nocturne.

Valeur limite d’émergence globale pour la période 7h-22h Valeur limite d’émergence globale pour la période 22h-7h

5 dB(A) 3 dB(A)

Un terme correctif doit être ajouté à ces valeurs en fonction de la durée d’apparition du bruit étudié :

Durée cumulée d’apparition du bruit particulier Terme correctif à ajouter à l’exigence en dB(A) T ≤ 1 minute 6 1 minute ≤ T ≤ 5 minutes 5 5 minutes ≤ T ≤ 20 minutes 4 20 minutes ≤ T ≤ 2 heures 3 2 heures ≤ T ≤ 4 heures 2 4 heures ≤ T ≤ 8 heures 1 T ≥ 8 heures 0

De plus, le même décret fixe des valeurs limite d’émergence spectrale à respecter à l’intérieur des habitations.

Bandes d’octave normalisées 125 Hz 250 Hz 500 Hz 1000 Hz 2000 Hz 4000 Hz Valeur limite de l’émergence spectrale (dB) 7 5 Les éventuels commerces installés au sein du projet devront s’assurer du respect de ces exigences réglementaires permettant de maîtriser leur impact acoustique sur leur voisinage. • Pour les activités humaines, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage ne fixe pas des valeurs limites d’émergence, sinon un principe général à respecter : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lieu public ou privé, qu'une personne en soit elle-même à l'origine ou que ce soit par l'intermédiaire d'une personne, d'une chose dont elle a la garde ou d'un animal placé sous sa responsabilité. »

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6.3.3 Caractérisation de l’état initial Cette étape de l’étude permet de caractériser l’environnement sonore actuel autour de l’emprise du projet. Pour cela, une campagne de mesures sonométriques a été réalisée en juin 2018.

A. Campagne de mesures sonométriques Les mesures sonométriques ont été réalisées à l’aide d’un sonomètre de classe 1 homologué, afin de déterminer le bruit ambiant existant actuellement à proximité de l’emprise du projet. Ces mesures ont été réalisées en 5 points : • Point PF1 : mesure de 24h consécutives (Route de Leffrinckoucke), • Point PF2 : mesure de 24h consécutives (Route de Ghyvelde), • Points PP1, PP2 et PP3 : mesures d’une demi-heure à une heure, une sur la période jour et une sur la période nuit.

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Ces mesures ont été réalisées suivant la norme NF S31-010 et avec le matériel suivant : • Sonomètre intégrateur de classe 1 FUSION de chez ACOEM ; • Microphone 40CE n°210760 ; • Calibreur Cal 21 n° 31744523 (114 dB à 1000 Hz) ; • dBTrait : logiciel de traitement des données ACOEM.

Les conditions météorologiques pour chaque mesure ont été les suivantes :

Mesure Code 퐔퐢퐓퐢 Propagation sonore Date de réalisation

PF1 - jour U4T2 Homogènes Du 19/06/18 au 20/06/18

PF2 - jour U4T2 Homogènes Du 19/06/18 au 20/06/18

PP1 - jour U4T2 Homogènes Le 20/06/18

PP2 - jour U4T2 Homogènes Le 20/06/18

PP3 - jour U4T2 Homogènes Le 20/06/18

PF1 – nuit U4T2 Homogènes Du 19/06/18 au 20/06/18

PF2 – nuit U4T2 Homogènes Du 19/06/18 au 20/06/18

PP1 – nuit U4T4 Favorables Le 26/06/18

PP2 – nuit U4T4 Favorables Le 26/06/18

PP3 – nuit U4T4 Favorables Le 26/06/18

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B. Résultats Les résultats indiqués dans les tableaux suivants reprennent différentes valeurs du niveau sonore pour chaque point de mesure :

• Le niveau de pression acoustique continu équivalent noté 퐿퐴푒푞 et indiquant la moyenne du niveau sonore sur une période donnée • Les indices 퐿푥 correspondant au niveau sonore dépassé pendant 푥 % du temps de mesure. Les évolutions temporelles sur toute la durée de mesure sont situées en annexe.

❖ Mesures de 24h

o Point fixe 1

Fichier PF1.CMG Lieu Uxem2 Type de données Leq Pondération A Unité dB Début 19/06/18 14:22:49 Fin 20/06/18 14:27:23 Période Jour (Ld) Tranches horaires Jour 06:00 22:00 Kd = 0 dBA Ld Leq L95 L90 L50 dB dB dB dB dB Niveau 60,9 60,9 35,2 37,1 43,4 Période Nuit (Ln) Tranches horaires Nuit 22:00 06:00 Kn = 0 dBA Ln Leq L95 L90 L50 dB dB dB dB dB Niveau 50,7 50,7 24,1 24,8 32,1 Commentaires : L’ambiance sonore actuelle est relativement calme est typique de celle d’une petite commune rurale (possibilité de passage d’engins agricoles, bruits d’animaux en liberté, trafic routier peu dense). La principale contribution sonore ici est celle du trafic routier sur la route de Leffrinkoucke, en effet le sonomètre était installé au bord de la route et cette installation avait pour but de mesurer les contributions sonores de ce trafic actuel.

Conclusion : L’ambiance sonore préexistante en ce point est dite modérée au sens de l’arrêté du 5 mai 1995 (cf. présentation du cadre réglementaire en partie 6.3.2A).

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o Point fixe 2

Fichier PF2.CMG Lieu Uxem Type de données Leq Pondération A Unité dB Début 19/06/18 14:02:08 Fin 20/06/18 14:06:46 Période Jour (Ld) Tranches horaires Jour 06:00 22:00 Kd = 0 dBA Ld Leq L95 L90 L50 dB dB dB dB dB Niveau 64,7 64,7 33,3 35,0 45,2 Période Nuit (Ln) Tranches horaires Nuit 22:00 06:00 Kn = 0 dBA Ln Leq L95 L90 L50 dB dB dB dB dB Niveau 51,3 51,3 21,3 22,4 26,9 Commentaires : L’ambiance sonore actuelle est relativement calme est typique de celle d’une petite commune rurale (possibilité de passage et utilisation d’engins agricoles, bruits, trafic routier peu dense). La principale contribution sonore ici est celle du trafic routier sur la route de Ghyvelde, en effet le sonomètre était installé au bord de la route et cette installation avait pour but de mesurer les contributions sonores de ce trafic actuel. Conclusion : L’ambiance sonore préexistante en ce point est dite modérée au sens de l’arrêté du 5 mai 1995 (cf. présentation du cadre réglementaire en partie 6.3.2A).

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❖ Mesures d’une demi-heure

o Point ponctuel 1

Mesure PP1 jour (point 1 pendant la période diurne) :

Fichier PP1.CMG Début 20/06/18 14:54:03 Fin 20/06/18 15:25:21 Voie Type Pond. Unité Leq L95 L90 L50

Uxem2 Leq A dB 38,9 33,9 34,5 37,1

Commentaires : L’ambiance sonore est calme et typique d’une petite commune rurale (possibilité de passage et utilisation d’engins agricoles, bruits d’animaux …). Ce point de mesure est relativement excentré de la plupart des routes communales où la circulation est plus importante : il se situe au bout d’une impasse où peu de véhicules circulent. Par ailleurs, cette impasse mène vers un chemin de terre où il est possible que certains engins agricoles puissent circuler pour accéder aux champs. Le bruit mesuré ici, provient au loin des différentes voies routières présentes autour du site.

Mesure PP1 nuit (point 1 pendant la période nocturne) :

Fichier PP1.CMG Début 26/06/18 22:40:02 Fin 26/06/18 23:40:35 Voie Type Pond. Unité Leq L95 L90 L50 VDA1 Leq A dB 37,7 33,4 34,1 36,5

Conclusion : L’ambiance sonore préexistante en ce point est dite modérée au sens de l’arrêté du 5 mai 1995 (cf. présentation du cadre réglementaire en partie 6.3.2A).

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o Point ponctuel 2

Mesure PP2 jour (point 2 pendant la période diurne) :

Fichier PP2.CMG Début 20/06/18 15:37:03 Fin 20/06/18 16:07:15 Voie Type Pond. Unité Leq L95 L90 L50

Uxem2 Leq A dB 39,4 33,5 34,4 38,0

Commentaires : : L’ambiance sonore est relativement calme et peut être assimilée à celle d’une commune rurale typique. Ce point de mesure se situe en plein champs, avec peu d’obstacle à la propagation du son. Ce point est assez excentré de toute forme d’infrastructures routières, de plus la végétation y est très abondante.

Mesure PP2 nuit (point 2 pendant la période nocturne) :

Fichier PP2.CMG Début 26/06/18 22:00:02 Fin 26/06/18 22:31:06 Voie Type Pond. Unité Leq L95 L90 L50 Girand Leq A dB 39,4 36,8 37,1 38,8

Conclusion : L’ambiance sonore préexistante en ce point est dite modérée au sens de l’arrêté du 5 mai 1995 (cf. présentation du cadre réglementaire en partie 6.3.2A).

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o Point ponctuel 3 Mesure PP3 jour (point 3 pendant la période diurne) :

Fichier PP3.CMG Début 20/06/18 16:12:02 Fin 20/06/18 16:42:58 Voie Type Pond. Unité Leq Lmin L95 L90 L50 Uxem2 Leq A dB 48,0 37,1 40,5 41,5 46,2 Commentaires : L’ambiance sonore est relativement calme et peut être assimilée à celle d’une commune rurale typique. Ce point de mesure se situe en plein champs, avec peu d’obstacle à la propagation du son. Ce point est assez excentré de toute forme d’infrastructures routières, de plus la végétation y est très abondante.

Mesure PP3 nuit (point 3 pendant la période nocturne) :

Fichier PP3.CMG Début 26/06/18 22:00:04 Fin 26/06/18 22:31:25 Voie Type Pond. Unité Leq L95 L90 L50 VDA1 Leq A dB 48,2 44,4 44,9 47,3

Conclusion : L’ambiance sonore préexistante en ce point est dite modérée au sens de l’arrêté du 5 mai 1995 (cf. présentation du cadre réglementaire en partie 6.3.2A).

Ces résultats montrent que le site bénéficie globalement d’une ambiance sonore modérée (niveaux sonores inférieurs à 65 dB(A) de jour et 60 dB(A) de nuit, et profite d’une ambiance sonore calme, typique de celle d’une petite commune rurale. Par ailleurs, la création de logements ainsi que de nouvelles infrastructures routières, sera susceptible de générer des nuisances sonores. Les calculs prévisionnels à l’état projet permettront de vérifier si l’impact acoustique de cet aménagement aura un effet notable sur l’environnement sonore actuel, et permettront de déterminer si ce dernier est conforme ou non à la réglementation.

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6.4 EMISSIONS LUMINEUSES

Pollution lumineuse très puissante

Pas de pollution lumineuse

Le site se situant en périphérie d’Uxem, la pollution lumineuse y est modérée.

6.5 EMISSIONS ODORANTES

Aucune odeur particulière, ni activité émettant des odeurs n’a été ressentie ou identifiée sur ou à proximité du site.

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6.6 RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE

Selon le site internet de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), on recense 1 émetteur d’ondes électromagnétiques à environ 1 km de la zone de projet.

Cet émetteur sert aux opérateurs Orange et Free.

Le site n’est pas sensible aux rayonnements électromagnétiques.

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6.7 ENJEUX LIES A LA SANTE PUBLIQUE

QUALITE DE L’AIR → ENJEU MODERE : Les résultats des mesures de polluants selon Atmo Nord – Pas-de-Calais sur les stations de Cappelle-la-Grande et Malo-les-Bains indiquent une qualité d’air satisfaisante. Des sites susceptibles de recevoir du public sensible (les moins de 14 ans et les plus de 60 ans) sont présents à proximité du projet.

ENVIRONNEMENT SONORE → ENJEU MODERE : Le site bénéficie globalement d’une ambiance sonore modérée (niveaux sonores inférieurs à 65 dB(A) de jour et 60 dB(A) de nuit, et profite d’une ambiance sonore calme, typique de celle d’une petite commune rurale.

EMISSIONS LUMINEUSES → ENJEU FAIBLE : Le site se situant en périphérie d’Uxem, la pollution lumineuse y est modérée.

EMISSIONS ODORANTES → ENJEU FAIBLE : Aucune odeur particulière ni activité émettant des odeurs n’a été ressentie ou identifiée sur ou à proximité du site.

RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE → ENJEU FAIBLE : Le site n’est pas sensible aux rayonnements électromagnétiques.

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7. INTERRELATION ENTRE LES DIFFERENTS MILIEUX THEMATIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

7.1 INTERACTIONS DU MILIEU PHYSIQUE

7.1.1 Milieu physique interagissant sur le milieu naturel De manière générale, les conditions climatiques, l’altitude, le type de sol, la géologie et l’hydrographie influent sur les espèces animales et végétales rencontrées. C’est la combinaison de tous ces paramètres qui détermine les habitats et donc les espèces rencontrées.

7.1.2 Milieu physique interagissant sur le milieu humain Le sol, la géologie et le relief influent sur l’occupation du sol. Ainsi, l’accessibilité, tributaire du relief, est un facteur important pour l’occupation du sol. Les implantations humaines et les activités économiques sont largement influencées par le milieu physique. Ainsi, les populations se sont prioritairement installées le long des cours d’eau et des grandes infrastructures de transports (route, voie ferrée).

7.2 INTERACTIONS DU MILIEU NATUREL

7.2.1 Milieu naturel interagissant sur le milieu physique La faune et la flore modifient peu le milieu dans lequel elles vivent. Toutefois on peut noter que les caractéristiques du sol sont tributaires de la végétation qui y pousse. Pour ce qui concerne le milieu aquatique, l’un des critères de qualité de l’eau est la vie microbienne.

7.2.2 Milieu naturel interagissant sur le milieu humain Les activités humaines s’adaptent au milieu, ainsi le site d’étude a vocation à devenir une zone d’habitat, en lien avec les abords du site.

7.3 INTERACTIONS DU MILIEU HUMAIN

7.3.1 Milieu humain interagissant sur le milieu physique Les activités humaines génèrent de la pollution aussi bien dans l’air que dans l’eau, modifiant ainsi le milieu physique y compris le climat. L’émission de gaz à effet de serre est à l’origine du réchauffement climatique.

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7.3.2 Milieu humain interagissant sur le milieu naturel Les activités humaines modifient le milieu naturel y compris dans les zones considérées comme préservées. Si l’action humaine peut être néfaste à la biodiversité en détruisant des milieux riches en faune et en flore, elle peut également l’améliorer en créant une multitude de milieux. En effet, les milieux naturels sur lesquelles l’homme ne mène aucune action ont tendance à se fermer et finissent par s’uniformiser. L’homme a introduit dans le milieu, volontairement ou non, de nombreuses espèces. Certaines deviennent des espèces invasives, allant jusqu’à éliminer la végétation autochtone. Les activités humaines, nécessitant de l’espace, réduisent d’autant les zones naturelles. D’une manière générale, les actions humaines modifient, de manière voulue ou non les milieux naturels et les espèces qui y vivent, végétales ou animales.

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8. SYNTHESE ET HIERARCHISATION DES ENJEUX

Le chapitre suivant a pour objectif de résumer les enjeux et les contraintes identifiées à l’échelle du secteur d’étude du projet, et d’évaluer le niveau d’enjeu à prendre en considération dans la suite de l’évaluation des effets du projet, et des mesures à envisager (enjeu faible, modéré et fort).

OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX A ATTEINDRE / THEMATIQUE CONTEXTE ET / OU SENSIBILITES OBSERVES ENJEUX CONTRAINTES

MILIEU PHYSIQUE

Respecter la topographie initiale afin de limiter les déblais et Si la faible altitude des terrains de la zone d’activité a conduit à la mise en place remblais éventuels Topographie d’un système de drainage caractéristique de la région, ils sont globalement Faible Intégrer la topographie au choix de l’écoulement préférentiel plans et horizontaux (pente faible) des eaux pluviales

Les terrains ont une perméabilité très faible, sont sensibles à la saturation en Sols peu propices à l’infiltration : réaliser des tests de période pluvieuses, et sont donc très défavorables à l’épuration et à l’infiltration, Géologie Modéré perméabilité éventuels ainsi qu’au drainage naturel (conduisant au système de drainage en place via Contrôler préalablement les terres avant réutilisation les wateringues).

La masse d’eau souterraine sur le secteur d’étude est la nappe des Sables du Intégrer la nature du sol et la vulnérabilité de la nappe au choix Hydrogéologie Landénien. Elle présente un bon état quantitatif et chimique. La vulnérabilité de Modéré de principe de gestion des eaux pluviales la nappe varie de moyenne à forte au droit du site. Ne pas dégrader la qualité des eaux souterraines

Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage en eau Assurer/pérenniser la collecte des eaux usées sur le site et la potable. Les eaux usées, rejets domestiques, industriels et seront traitées sur Usages de l’eau Faible distribution en eau potable en fonction des rejets et besoins. site par une micro station d’épuration et rejetées dans le réseau après Procéder à une vérification des branchements. traitement.

Préserver dans la mesure du possible les zones humides Le site est concerné par un réseau de wateringues. Trois zones humides floristiques (réseau de wateringues) floristiques ont été identifiées au droit du site correspondant à l’habitat Assurer un rejet des eaux de bonne qualité Hydrographie Phragmitaie sèche. Le site est couvert par la SDAGE Artois Picardie et le SAGE Modéré Assurer une gestion quantitative des eaux pluviales du site du Delta de l’Aa. La commune est classée zone vulnérable à la pollution par les Respecter les orientations et les objectifs du SDAGE et du nitrates SAGE

Prise en compte de la pluviométrie dans le dimensionnement La pluviométrie moyenne interannuelle est de l’ordre de 600 mm/an. Les vents Climat Faible des ouvrages d’assainissement eaux pluviales sont relativement forts de secteur Nord-Est / Sud-Ouest. Territoire se prêtant aux énergies renouvelables

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MILIEU NATUREL

Synthèse Une ZNIEFF de type II intercepte la zone de projet, il s’agit de « Les Moëres et S’assurer que le projet ne remette pas en cause l’état de bibliographique des la partie est de la plaine maritime flamande ». Aucun autre zonage n’intercepte Faible conservation de la ZNIEFF de type II interceptée zonages existants l’emprise du projet

L’aire d’étude est constituée en majeure partie par des habitats de nature anthropique. Ceux-ci abritent une diversité floristique faible : seuls 26 taxons ont en effet été inventoriés. Aucune de ces espèces n’est protégée ou patrimoniale à l’échelle régionale. Les habitats présents sur la zone d’étude sont pour la Flore et habitat Faible plupart des habitats anthropiques (culture intensive, bord de champ, jardins de particuliers) avec peu d’intérêt floristique. Les espèces floristiques inventoriées et se développant naturellement sur la zone d’étude sont communes. Aucune Respecter la doctrine ERC (éviter, réduire, compenser) d’entre elles ne bénéficie d’un statut de protection Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone Intégrer une composante écologique forte au projet évitant ainsi d’étude. Toutes ces espèces sont communes en région. 10 d’entre elles tout impact résiduel sur la faune, flore et habitat bénéficient tout de même d’un statut de protection. Sept d’entre elles sont susceptibles de se nourrir sur la zone d’étude et trois autres de nicher et se Faune Faible reproduire. Ces dernières privilégient les haies. Aucune espèce d’amphibien, aucune espèce de reptile ni aucune espèce de mammifère n’a été recensée sur la zone d’étude. Huit espèces d’insectes ont été observées sur la zone mais ces espèces sont communes et ne bénéficient d’aucun statut de protection Le site se situe en bordure de la commune. Les espaces en périphérie de la zone de projet offrent un point de vue sur des zones de cultures au Nord et à l’Est. Les vues sur le grand paysage sont nettement limitées à l’Ouest par la présence de logements individuels et au Sud avec le complexe sportif. Le Intégrer le traitement paysager du projet en lien avec le Paysage Faible patrimoine végétal existant dans le périmètre présente peu d’intérêt. Aux abords contexte paysager actuel du site, la trame paysagère existante présente également un faible intérêt (espaces artificialisés et zones de cultures). Il n’y a pas de réel enjeu de continuité par rapport au projet.

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MILIEU HUMAIN

1 410 habitants ont été recensés à UXEM en 2015. La population est Proposer une offre immobilière diversifiée et adaptée à la Modéré Démographie vieillissante. Le nombre de personnes par ménage est en baisse. population.

Logements et 68 à 119 logements seront nécessaires d’ici 2025 pour permettre le maintien Respecter la programmation du PLU qui reflète les besoins uniquement de la population résidente de 2015 ; il est nécessaire aujourd’hui de communaux. mécanismes de Fort consommation du proposer une nouvelle offre en logement plus récente et diversifiée, adaptée à Prendre en compte les typologies de bâti existantes au parc la demande actuelle. voisinage du site.

L’accueil d’une nouvelle population est à mettre en parallèle avec la création de Activité et emploi nouveaux emplois. Le taux de chômage est passé de 6.27 % en 2010 à 7.57 % Modéré en 2015. Intégrer l’arrivée de nouveaux habitants au regard de l’offre en équipements publics. Intégrer le projet d’habitat en lien avec les activités présentes L’accueil d’une population nouvelle viendra renforcer la fréquentation des aux abords. Equipements équipements communaux notamment les équipements scolaires et ainsi les Fort conforter.

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MILIEU URBAIN

Intégrer au projet les orientations du SCoT, du PADD et du Le contexte réglementaire exprime des objectifs relatifs à l’habitat, à la qualité DOG notamment en matière d’habitat et de population. des aménagements et des constructions en milieu rural. Le projet a vocation à Prescription Fort d’urbanisme répondre à ces enjeux de par sa densité et sa programmation, mais également Adapter le projet d’aménagement au règlement du PLU et par la réflexion sur la trame et la qualité architecturale et paysagère… notamment de l’Orientation d’Aménagement et de Programmation qui y est inscrite.

Le site du projet est localisé en dehors de tout périmètre de protection d’un Intégrer les éventuelles prescriptions dans le cadre du Patrimoine culturel monument historique. Aucune zone sensible à l’archéologie n’a été mise en Faible diagnostic archéologique préventif à lancer par le maitre évidence aux abords du site. d’ouvrage.

Assurer la desserte du projet sans altérer les conditions de Si le site du projet bénéficie d’une bonne accessibilité routière avec la présence circulation aux abords de grands axes à proximité, la commune ne présente pour le moment aucun Liaisonner le projet en matière d’accessibilité cycles et Circulation et aménagement cyclable et les cheminements piétons ne sont pas toujours Modéré piétonnes vers les lieux de vie (équipements publics, de déplacements praticables. L’absence d’aménagement pour les modes doux sera comblée par loisirs…) le projet, et la trame viaire sera améliorée pour faciliter les liaisons. Augmentation du trafic VL sur le secteur. Assurer la sécurité des déplacements.

Raccorder le projet aux réseaux existants en ayant L’ensemble des réseaux est présent aux abords du site, mais des travaux de Faible préalablement étudié les possibilités de raccordement et/ou de Réseaux raccordement seront à prévoir pour prolonger certains d’entre eux. rejet.

Intégrer la collecte des déchets au projet en lien avec la La gestion des déchets est assurée par le Syndicat Mixte SM SIROM. Faible Déchets politique de gestion existante.

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RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

Risques de Aucune cavité souterraine n’est identifiée sur la commune d’Uxem. Le périmètre mouvement de du site du projet est situé en zone d’aléa moyen « retrait et gonflement des Faible Néant terrain argiles »

Le site du projet est situé en dehors de toutes surfaces inondables. Le périmètre Prendre les dispositions nécessaires vis-à-vis du risque de du site est situé en zone à sensibilité très élevée avec nappe affleurante pour le Risques inondations Modéré remontée de nappe. risque remontée de nappe

Aucune activité ICPE ne se situe sur ou à proximité immédiate du site du projet. Le site n’est pas recensé comme un site pollué d’après les données BASOL. Risques Faible Néant technologiques Les données BASIAS recensent 2 sites industriels sur la commune d’Uxem, mais ne sont pas situés sur ou à proximité immédiate du site du projet

Risques sismiques Uxem se situe en zone de sismicité faible. Faible Néant

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SANTE PUBLIQUE

Les résultats des mesures de polluants selon Atmo Nord – Pas-de-Calais sur Contribuer à la bonne qualité de l’air. Aucune odeur particulière les stations de Cappelle-la-Grande et Malo-les-Bains indiquent une qualité d’air Modéré ni activité émettant des odeurs n’a été ressentie ou identifiée Qualité de l’air satisfaisante. Des sites susceptibles de recevoir du public sensible (les moins sur ou à proximité du site. de 14 ans et les plus de 60 ans) sont présents à proximité du projet

Le site bénéficie globalement d’une ambiance sonore modérée (niveaux Respect des seuils réglementaires liés à l’impact acoustique Environnement sonores inférieurs à 65 dB(A) de jour et 60 dB(A) de nuit, et profite d’une Modéré des voies routières créées sonore ambiance sonore calme, typique de celle d’une petite commune rurale

Emissions Le site se situant en périphérie d’Uxem, la pollution lumineuse y est modérée Faible Intégrer une maîtrise de l’éclairage au projet lumineuses

Aucune odeur particulière ni activité émettant des odeurs n’a été ressentie ou Emissions Faible Néant odorantes identifiée sur ou à proximité du site M

Rayonnement Le site n’est pas sensible aux rayonnements électromagnétiques Faible Néant électromagnétique

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Titre D. ANALYSE DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES VISANT A LES EVITER, REDUIRE OU COMPENSER

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1. PREAMBULE

L’analyse des effets du projet sur l’environnement identifie les effets négatifs ou positifs du projet sur les thématiques de l’environnement présentées dans la partie « Etat initial ». Les effets du projet peuvent être classés en deux catégories distinctes : ✓ Les effets temporaires sont limités dans le temps et réversibles. Ils sont majoritairement liés aux phases de réalisation des travaux ; ✓ Les effets permanents sont caractérisés par une durée importante et une irréversibilité. Ils sont liés à la phase de fonctionnement du projet et aux actions pérennisées après la phase travaux. Ces effets peuvent être directs (découlant d’une relation de cause à effet directe avec une action) ou indirects (découlant d’une chaîne de conséquences suite à un effet direct), à court, moyen ou long terme. Le processus de conception du projet implique la prise en compte des enjeux environnementaux dès les premières phases d’études et tout au long de la conception. Ce processus se traduit par la mise en place de différentes catégories de mesures en faveur de l’environnement : ✓ Les mesures d’évitement ou de suppression consistent en une modification, un déplacement ou une suppression d’aménagement qui permet d’en supprimer totalement les effets ; ✓ Les mesures de réduction consistent en une adaptation du parti d’aménagement pour en réduire les impacts lorsque ceux‐ci n’ont pas pu être évités ; ✓ Les mesures de compensation consistent en la réalisation d’aménagements supplémentaires en contrepartie des effets qui n’auraient pu être évités ou suffisamment réduits. Afin de présenter l’intégralité de la démarche de conception du projet et des mesures en faveur de l’environnement, les paragraphes suivants présentent les impacts potentiels du projet et les mesures d’évitement, ou les impacts non évitables et les mesures de réduction envisagées et enfin les impacts résiduels et les mesures de compensation éventuelles. La présentation des impacts et mesures reprend les différents enjeux identifiés dans l’état initial. Les effets synergiques et les interrelations entre les différents milieux sont présentés dans chaque partie et synthétisés dans une partie spécifique. Les effets cumulatifs résultant de la combinaison des impacts du projet avec les impacts des projets voisins sont présentés dans la partie « Impacts cumulés avec des projets connus sur le secteur d’étude ». Il convient de rappeler qu’à ce stade des études, le projet n’est pas défini dans tous ses détails. En effet, certaines caractéristiques précises ne pourront être arrêtées définitivement que dans les phases ultérieures de conception. Ces caractéristiques prendront également en compte les évolutions de la réglementation et des techniques de construction. D’autre part, les différentes mesures proposées pourront nécessiter des études et des dossiers complémentaires. Dans ce cadre, l'étude d'impact définit les principes et les dispositions minimales à prendre en compte dans les mesures qui seront précisées ultérieurement.

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2. EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX

2.1 ORGANISATION DES TRAVAUX

Les modifications temporaires de l’environnement liées aux travaux constituent un risque pour la sécurité des personnes et des biens, une gêne pour les riverains, habitants futurs et personnel de chantier ainsi qu’un risque d’atteinte à l’environnement naturel, qu’il convient d’anticiper dès l’étude d’impact. Afin de minimiser et prévenir les risques d’atteinte à l’environnement, le Maître d’ouvrage inscrira la réalisation des travaux dans le cadre d’un « chantier propre » ou « chantier vert ». Cette charte sera incluse dans le DCE de chaque opération d’aménagement ou de construction et abordera au minima les thèmes présentés ci-dessous. Chaque entreprise devra désigner un responsable « chantier vert » qui rédigera un rapport de bilan de l’application de la charte à la livraison de chaque opération.

2.1.1 Le rôle du maître d’œuvre dans la réalisation des travaux Le Maître d’œuvre assurera la coordination générale des travaux. A ce titre, Il sera chargé du bon déroulement de l’ensemble des travaux (coordination des différents prestataires externes, gestion des délais…). Il s’assurera : ✓ Que les entreprises chargées des travaux appliquent bien toutes les mesures de sécurité nécessaires au bon déroulement des interventions, ✓ De la mise en œuvre des mesures préventives et correctives. Préalablement au début des opérations, les entreprises et le personnel de chantier seront informés des précautions à prendre sur le chantier et des contraintes biologiques à considérer, ✓ Que les populations riveraines soient informées avant et pendant les travaux du déroulement des opérations et des mesures prises pour limiter les nuisances. L’ordonnancement des travaux pour construire le gros œuvre sera effectué avant la réalisation des espaces verts extérieurs.

2.1.2 L’information aux riverains La réalisation des travaux entraînera des éventuelles gênes pour les riverains et usagers. Les riverains seront informés du commencement des travaux par le biais d’outils divers qui pourront être : - Des supports papiers (dépliant, lettres aux riverains…), - Des panneaux (panneaux d’exposition, de chantier…), - Des réunions publiques d’information… Cette démarche permettra ainsi d’évoquer les points suivants : - Périmètre concerné par les travaux, - Coupure de voirie et déviations routières éventuelles mises en place (dates et itinéraires), - Coupures éventuelles d’eau et d’électricité. Aussi, un plan de circulation des engins de chantier sera mis en place sur le site et devra être le plus pertinent possible.

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2.1.3 Sécurité et gestion du chantier Le chantier est soumis aux dispositions de la loi n°93-1418 du 31 décembre 1993 concernant la sécurité et la protection de la santé des travailleurs, du décret n°94-1159 du 26 décembre 1994 relatif à l’intégration de la sécurité et à l’organisation de la coordination et du décret n°95-543 du 4 mai 1995 relatif au collège inter-entreprises de sécurité, de santé et de conditions de travail. Les impacts attendus sur la sécurité des usagers et des travailleurs seront de différentes natures. On peut citer pour exemple : ✓ La perturbation de la circulation aux abords du chantier sera due à l’interaction entre engins de chantier, circulation générale motorisée et éventuel cheminement piéton et cycles et pourra générer des situations à risque pour la sécurité ✓ Les voiries servant d’accès au chantier pourront être rendues glissantes en raison des dépôts de matériaux, ✓ Chutes d’objets divers issus du chantier… Les actions suivantes seront menées : ✓ Signalisation du chantier : Les informations légales obligatoires seront affichées sur des panneaux bien visibles à l’entrée de la zone de chantier. Par ailleurs, aucune installation de chantier ne devra venir masquer la signalisation mise en place. Si l’entrepreneur est exceptionnellement amené à interdire temporairement la circulation sur les axes adjacents à la zone d’aménagement pour manœuvres ou décharges difficiles… il disposera de toute la signalisation d’interdiction d’accès à ladite rue ou voie ainsi que le fléchage de déviation et l’indication d’itinéraire de déviation éventuelle. Le maintien en parfait état, et l'entretien de la signalisation sont impératifs pendant toute la durée des travaux.

✓ Maintien de la propreté des axes de circulations aux abords de la zone à aménager : Des aires de nettoyage des engins de chantier et des camions seront mises en place à la sortie de chantier afin d’éviter, par temps de pluie, des dépôts de boue sur la voie publique. La production de déchets induite par les travaux nécessitera, par ailleurs, une évacuation et un traitement appropriés.

✓ Maintien de la propreté sur le chantier : Les déchets seront stockés dans des zones prédéfinies prévues préalablement dans les plans d’emprise des travaux. La production de déchets induite par les travaux nécessitera une évacuation et un traitement appropriés, notamment en cas de déblais pollués. 30% des déblais de terrassement devront être réutilisés sur site. Les entreprises présenteront un schéma d’organisation et de suivi de l’évacuation des déchets dans leur contrat de travaux.

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2.2 EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE

2.2.1 Effets sur la topographie Le projet ne nécessitera aucune modification notable de la topographie actuelle. La morphologie des terrains constitue même un atout pour le projet (limitation des opérations de terrassement). Les sols fertiles et les sols d’infrastructure seront constitués aux côtes altimétriques du projet afin de retrouver un nivellement originel en cohérence avec le bassin versant. A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue.

2.2.2 Effets sur la géologie Les caractéristiques du chantier ne sont pas de nature à modifier la géologie au droit du site. Cependant, au regard de la nature des matériaux en place (sensible à l’eau), les travaux pourront être interrompus temporairement. Mesures de réduction Des tests de perméabilité devront être réalisés dans le cadre des études techniques. Les travaux de terrassement seront réalisés en dehors des périodes de fortes précipitations, quantifiables au jour le jour.

2.2.3 Effets sur les eaux superficielles et souterraines La réalisation des travaux correspond à une période transitoire et donc, dans la plupart des cas, à des effets passagers. Pendant cette période, des risques de pollution des eaux existent. Ils sont principalement liés à : - La production de matières en suspension (MES) liée à l’érosion et aux opérations de terrassement qui seront limitées dans le cas présent ; - L’utilisation de produits bitumeux entrant dans la composition des matériaux de chaussées ; - Le rejet d’huile et/ou d’hydrocarbures issus de l’entretien ou de la circulation des engins de chantier. Lors d’événements pluvieux intenses, ces matières en suspension et ces polluants peuvent être entraînés par ruissellement et rejoindre rapidement les cours d’eau et les nappes situés à proximité. Ces risques, s’ils existent, sont aléatoires et difficilement quantifiables. Cependant, des mesures élémentaires permettent de se prémunir au maximum de toute contamination des eaux souterraines et superficielles.

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Mesures de réduction Les mesures suivantes seront prises pour prévenir et limiter tout risque de pollution lors de la phase travaux : - Les substances polluantes (huiles, hydrocarbures, ...) susceptibles d'altérer la qualité des eaux seront stockées dans des récipients étanches et sur des aires de stockage imperméabilisées munies de bacs de rétention ; - Les équipements destinés à lutter contre les pollutions accidentelles de toutes origines (barrages flottants, produits absorbants) seront maintenus disponibles en permanence sur le site pendant toute la durée du chantier ; - Les éventuelles aires de lavage ou d'entretien des véhicules et des engins de manutention seront équipées d'un système de décantation, d'un séparateur à hydrocarbures et de bac de rétention avant rejet dans le réseau ; - Aucun rejet d'eaux vannes ne s'effectuera directement dans le milieu naturel ; - Par temps sec, la zone de travaux pourra être aspergée afin de limiter la dispersion de MES ; Enfin, tout incident ou accident ayant porté ou susceptible de porter atteinte à la qualité des eaux ou à leur gestion quantitative et les premières mesures prises pour y remédier seront déclarés à la Police de l’eau dans les meilleurs délais.

2.2.4 Effets sur le climat Les effets directs des travaux sur le climat sont dus à l’émission de gaz à effet de serre (gaz d’échappement) par les engins de travaux et matériels à moteur thermique utilisés au cours des travaux. Les effets du chantier sont très limités à l’échelle macro environnementale du changement climatique. La phase chantier peut également avoir des effets indirects sur les émissions de gaz à effet de serre par la circulation des usagers. En effet, la réalisation des travaux peut potentiellement perturber les conditions de circulation sur les voiries aux abords (réduction du nombre de voies de circulation, possibles congestions, ...). Ces conditions de circulation dégradées peuvent induire une augmentation de l'émission de gaz à effet de serre.

Mesures de réduction Les consommations de carburant et émissions de gaz à effet de serre inutiles peuvent être réduites par des règles de bonne pratique simples telles que l’extinction des moteurs à l’arrêt. Les engins de chantier seront conformes à la réglementation en matière de rejets atmosphériques et régulièrement entretenus. Une bonne organisation de chantier peut permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre grâce par exemple à : - Une réflexion sur la circulation des engins dans les emprises du chantier (plan de circulation des engins de chantier), - Une optimisation dans l’utilisation d’engins. Bien que les effets du chantier sur le réchauffement climatique soient très limités, les bonnes pratiques de chantier qui pourront être mises en place permettront la diminution des émissions de gaz à effet de serre et contribueront aux politiques globales de lutte contre le réchauffement climatique.

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2.3 EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL

2.3.1 Effets sur la faune et la flore Les travaux constituent l’origine principale des effets temporaires d’un projet. Ces derniers, bien que limités dans le temps, peuvent être à l’origine d’impacts permanents sur le milieu naturel, en détruisant le milieu de façon parfois irrémédiable, ou des individus d’espèces. Les chantiers sont également à l’origine de dérangements non négligeables sur les espèces, qui prennent fin en même temps que les travaux. Une organisation raisonnée de ces derniers permet souvent d’en limiter les impacts sur le milieu naturel.

ZONES DE DÉPÔTS TEMPORAIRES/PISTES DE CHANTIER Lors des travaux, des zones de dépôts temporaires et des pistes spécialement conçues pour la circulation des engins de constructions sont souvent créées sur des zones non comprises dans l’enceinte du projet lui-même ou dont la destruction/altération n’était pas prévue. Or, il est important de souligner que les conséquences des zones de dépôts seulement liées aux travaux sont le plus souvent à considérer comme des impacts permanents, les dépôts perturbant et détruisant souvent de façon irrémédiable le milieu du lieu de dépôts, en particulier au niveau des zones humides. Par conséquent, il est indispensable de prendre en compte un périmètre comprenant ces potentielles zones et la nature des perturbations. Dans certains cas, le choix d’emplacement des travaux est tout aussi important que celui du projet lui-même. Les impacts et incidences associés sont les suivants : altération ou destruction d’habitats, destruction d’individus.

MODIFICATIONS DES COMPOSANTES ENVIRONNANTES (BRUIT, LUMIÈRE, VIBRATIONS…) Les travaux constituent une source de dérangement non négligeable du fait des modifications des composantes environnantes qu’il engendre. La perturbation est liée à la nature et à l’organisation des travaux. Le bruit du chantier et les passages des engins sont les principales causes de dérangement, en augmentant de façon considérable le niveau sonore et en engendrant des envols de poussières par exemple. Certains groupes sont plus sensibles à ces dérangements en fonction de leur écologie et de la période de l’année où ceux-ci ont lieu. De plus, la lumière peut être une source de dérangement importante. Ainsi, il nous semble important de mettre en évidence spécifiquement le problème de la pollution lumineuse dans le cadre des effets permanents. Les impacts et incidences associés sont les suivants : perturbation d’espèces, altération des habitats.

CRÉATION DE PIÈGES, CIRCULATION D’ENGINS Les chantiers sont des zones dangereuses, y compris pour la faune sauvage. Les pièges sont nombreux et peuvent avoir des conséquences sur une population locale. Notamment, la création de milieux temporaires (zones de dépôts par exemple) peut s’avérer dangereuse, du fait de leur durée de vie très courte. Des espèces pionnières peuvent en effet s’y installer et être détruites lors du remaniement de ces milieux. De plus, la circulation des engins induit un risque de collision pouvant avoir des conséquences plus ou moins importantes en fonction du nombre de véhicules, des zones de déplacements… Par exemple, ce cas est fréquent pour les amphibiens qui ont une dynamique de colonisation très forte et qui exploitent des milieux très rapidement. Or un chantier est une zone en constante évolution et le risque d’ensevelissement existe. Il convient donc de veiller à leur déplacement avant de re-terrasser ces secteurs ou d’adopter un phasage des travaux en dehors de la période de colonisation de ces taxons. De plus, ces animaux ont des flux de déplacements saisonniers sur des axes souvent définis. Le déplacement des engins au niveau des zones de migrations lors de ces périodes peut alors être très meurtrier. Les impacts et incidences associés sont les suivants : destruction d’individus.

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POLLUTIONS LIÉES AUX TRAVAUX L’entretien, le nettoyage et le stationnement des engins (voire un accident) peuvent engendrer des pollutions accidentelles (fuites d’hydrocarbures, déversements de produits chimiques, incendies, rejets…). Les risques résident essentiellement en une pollution de la ressource en eau par infiltration de produits dangereux pour l’environnement ou par ruissellement de ces derniers et atteinte des eaux superficielles. Les impacts et incidences associés sont les suivants : altération ou destruction d’habitats, perturbation d’espèces, destruction d’individus Mesure de réduction

Respect des périodes de sensibilité liées aux cycles de vie Il est important de prendre en compte les cycles de vie de la faune présente sur le site pour adapter le calendrier des travaux entrepris. La destruction d’un milieu naturel engendre en effet la destruction d’un habitat, mais peut également aboutir à la destruction d’individus, d’œufs, de nids, etc., si le cycle de vie des espèces n’est pas pris en compte. Ainsi, l’adaptation des travaux au fonctionnement de l’écosystème local baissera l’impact du projet sur les milieux naturels. Une traçabilité sera établie en phase travaux afin de préserver les espaces végétalisés, ainsi qu’un travail de sensibilisation « au respect de la nature » dans le cadre de la phase opérationnelle. L’objectif sera de préserver les habitats naturels existants aux abords du projet. Ces impacts temporaires sont jugés faibles sur la zone d’implantation du projet et ses abords. Ils devront toutefois être limités à la zone d’implantation du projet, pour préserver les zones d’enjeu identifiées autour du projet. Concernant l’avifaune, il doit être évité au maximum les périodes de reproduction (parades nuptiales, nidification, etc.) et d’élevage des juvéniles. Ainsi, la période de sensibilité pour les oiseaux est D’AVRIL A AOUT. Il est donc nécessaire de réaliser les travaux les plus bruyants (terrassement) en-dehors de cette période afin d’éviter tout dérangement d’individus sur les nids potentiellement présents dans les haies en bordure de fossé (hors zone de projet).

Préconisations pour limiter le développement d’espèces exotiques envahissantes Les espèces exotiques envahissantes se caractérisent par une compétitivité élevée, une croissance rapide et une reproduction (sexuée ou végétative) importante, limitant fortement, voire empêchant, le développement d’autres espèces. Ces plantes invasives affectionnent tout particulièrement les sols nus et fréquemment remaniés par les activités humaines, milieux qu’elles peuvent coloniser rapidement au détriment des espèces indigènes. Il s’agira dont d’éviter l’apport de terres extérieures. L’apport de terres extérieures peut engendrer une pollution du site par des espèces invasives. En effet, il existe un réel risque de dissémination en cas de transfert de terre végétale contaminée (présence de graines, rhizomes…) d’un autre site. Aujourd’hui, même si le projet prévoit de revaloriser au maximum les matériaux in situ, des apports de terres extérieures ne sont pas à exclure. Dans ce cas, nous tenons à souligner qu’il est impératif que les terres utilisées pour les aménagements soient de provenance connue, et ne contiennent surtout pas de graines ou racines d’espèces exotiques envahissantes.

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2.3.2 Effets sur le paysage Les vues ainsi que les perceptions paysagères seront temporairement modifiées et perturbées par les engins de chantiers. Toutefois, l’impact sera d’une durée assez limitée et ne perturbera pas de manière significative l’ambiance paysagère actuelle du site. L’impact sur le paysage lors de la phase travaux peut être difficilement réduit. Les travaux dureront le moins longtemps possible dans le temps afin de minimiser les impacts paysagers. 2.4 EFFETS SUR LE MILIEU HUMAIN

2.4.1 Effets sur la population Les impacts de la phase chantier sur les caractéristiques démographiques du secteur d’étude peuvent être considérés comme nuls. En effet, le chantier n’est pas de nature à occasionner des modifications ou des perturbations d’ordre démographique. A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue.

2.4.2 Effets sur le logement et l’habitat Les impacts de la phase chantier sur le parc de logements sur le secteur d’étude rapproché peuvent être considérées comme nuls. L’impact du projet sur l’habitat est considéré comme permanent et est traité dans la partie « effets permanents du projet ». A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue.

2.4.3 Effets sur les activités humaines La zone de projet couvre des parcelles agricoles actuellement cultivées. L’impact du projet sur ces activités est considéré comme permanent et est traité dans la partie « effets permanents du projet ». La réalisation des travaux engendrera – pour les entreprises des travaux publics et toutes les activités connexes – une activité qui permettra la création ou la sauvegarde d’emplois. A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue.

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2.5 EFFETS SUR LE MILIEU URBAIN

2.5.1 Effets sur l’urbanisme et le foncier Les effets du chantier sur les documents d’urbanisme sont nuls. Les effets du projet sur le foncier sont permanents et traités dans la partie correspondante.

2.5.2 Effets sur le patrimoine Le principal impact est le risque de découverte fortuite de vestiges archéologiques. A ce titre, il existe des mesures destinées à prévenir la découverte fortuite, au moyen de l’archéologie préventive. Mesure d’évitement Le site fera l’objet d’une demande de diagnostic anticipé de la part du Maitre d’Ouvrage auprès du service régional de l’archéologie. Aussi, en cas de découverte fortuite pendant les travaux, le maitre d’ouvrage préviendra le service régional de l’archéologie.

2.5.3 Effets sur les infrastructures de transports et de déplacement Au cours des travaux, les allers et venues des engins de chantier pourront momentanément occasionner des perturbations sur les voiries alentours, notamment sur la rue du Petit Chemin et la route de Leffrinckoucke : - Augmentation du nombre de véhicules/heure, camions et engins de chantier - Chaussée rendue glissante par la terre, les matériaux divers, … Mesure de réduction La première mesure à mettre en place est l’information aux usagers et riverains des perturbations possibles dus au chantier avec notamment la mise en place d’une signalisation adéquate pour l’accès situé rue du Petit Chemin. Il est préconisé d’optimiser les rotations de camions sur site, afin de minimiser l’impact sur la circulation. Des dispositifs de type « décrotteur » -débourbeur, destinés à limiter les salissures (boues, terres, déchets…entrainées par les camions lors de leurs rotations) sur les chaussées empruntées seront mis en place, en sortie de chantier.

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2.5.4 Effets sur les réseaux Pendant la durée des travaux, les réseaux pourront être momentanément perturbés, ce qui pourra entrainer notamment des coupures à certaines heures de la journée.

Mesure de réduction L’ensemble des réseaux impactés par le projet sera systématiquement dévoyé. Une déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) a été adressée à l’ensemble des concessionnaires susceptibles d’être concernés par le chantier. Les aménagements à prévoir pour assurer la continuité du service en limitant les coupures au strict minimum seront étudiés avec soin et en concertation avec les concessionnaires. Les populations et entreprises susceptibles d’être concernées par des coupures temporaires de réseaux seront informées au préalable.

2.5.5 Effets sur les déchets La gestion des déchets de chantier est traitée dans le paragraphe « organisation des travaux ».

2.6 EFFETS SUR LES RISQUES

2.6.1 Effets sur les risques Les effets du chantier sur les zones à risques recensées aux abords du site sont négligeables. A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue. En effet, aucun risque particulier n’a été recensé sur la zone projet.

2.6.2 Effets sur la pollution des sols La zone du projet n’a pas fait l’objet d’activités ayant entraînées une pollution des sols. Mesure d’amélioration Des dispositifs anti-pollution seront présents sur site en cas de déversement accidentel pour ne pas détériorer l’état des sols.

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2.7 EFFETS SUR LA SANTE PUBLIQUE

2.7.1 Effets sur la qualité de l’air L’opération d’aménagement peut provoquer des nuisances (confort et santé) pour les riverains et particulièrement au niveau des zones habitées à proximité directe du site. Cette gêne est liée essentiellement à la dispersion de poussières et l’augmentation des gaz d’échappement émis par les véhicules de chantier. Rappelons que, par principe, ces nuisances sont temporaires et limitées à la durée du chantier. Mesures de réduction Les matériaux seront collectés et stockés à l’abri du vent et les zones de stockage seront protégées afin de prévenir toute dispersion (bâchage, signalisation…). En ce qui concerne les gaz d’échappement, les véhicules de chantier respecteront les normes d’émission en matière de rejet atmosphérique. Les conditions de maintenance et d’entretien des véhicules seront également contrôlées. Par temps secs et venteux, les zones de chantier seront aspergées afin d’empêcher l’envol de grandes quantités de poussières pouvant nuire à la santé des populations concernées (riverains, usagers et personnel de chantier). La mise en œuvre des mesures de protection proposées par l’entreprise en charge des travaux sera un des critères de sélection des offres dans le cadre des consultations.

2.7.2 Effets sur l’environnement sonore Pendant la durée des travaux, le fonctionnement des engins sera à l’origine d’émissions sonores supérieures à celles connues actuellement. En effet, les nuisances sonores émises par la circulation des chantiers et des différentes opérations de travaux effectuées sur le site pourront être gênantes sur les riverains. Mesures de réduction Les entreprises devront utiliser des engins de chantier conformes à la réglementation et disposant de certificats de contrôle. Les travaux seront réalisés dans le respect des tolérances imposées par la législation en vigueur et seront réalisés en semaine, en période diurne. Pour le cas de réalisation de travaux exceptionnels en dehors de ces plages horaires, toutes les précautions seront prises pour limiter la gêne occasionnée, et notamment une bonne information des personnes concernées (riverains et usagers notamment).

2.7.3 Effets sur les vibrations La circulation de poids lourds et la réalisation de certains travaux occasionneront des vibrations gênantes pour les populations riveraines présentes aux alentours. Néanmoins, les vibrations ressenties seront limitées dans le temps et sans effet sur les constructions. Il n’y a pas de mesures de réductions particulières à mettre en place par le Maître d’Ouvrage étant donné l’impact limité dans le temps des nuisances induites par les vibrations dues à l’utilisation des engins de chantier.

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2.8 MODALITES DE SUIVI

Des inspections régulières du chantier par le maître d’ouvrage pourront être réalisées afin de vérifier la mise en œuvre et l’application des différentes mesures et le respect des arrêtés préfectoraux. Sous réserve du respect des recommandations ci-dessus, la période de chantier du projet ne devrait pas avoir d'impacts dommageables.

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2.9 SYNTHESE DES EFFETS TEMPORAIRES LIES AUX TRAVAUX

P+ : Positif ; N- : Négatif ; T : Temporaire ; P : Permanent ; D : Direct ; I : Indirect ; C : Court ; M : Moyen ; L : Long

Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Le Maître d’ouvrage inscrira la réalisation des travaux dans le cadre d’un « chantier propre ». Une attention particulière sera accordée Risques pour la sécurité des personnes et à la coordination des travaux et différents ORGANISATION Organisation des biens, gêne pour les usagers et riverains x x x x corps d’états. Faible DES TRAVAUX générale et risque d’atteinte à l’environnement naturel Information des riverains et mise en place d’une signalisation de chantier adéquate Maintien de la propreté sur le chantier et sur les axes de circulation aux abords

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Topographie Néant

Réalisation des travaux de terrassement Interruption temporaire du chantier du à la en période propice (période peu Géologie x x x x Faible sensibilité à l’eau des matériaux en place pluvieuse) Réalisation de test de perméabilité

Stockage des produits dangereux ou polluants (type huiles, peintures, solvants…) sur des bacs de rétention étanches afin d’éviter tout risque de pollution du sol et de l’eau Mise à disposition de produits absorbants Par temps sec, la zone de travaux sera Eaux Augmentation de la concentration des x x x x aspergée afin de limiter la dispersion de superficielles matières en suspension (MES) dans les MES eaux de ruissellement Faible et Mise en place de bacs de décantation et souterraines Risque potentiel de pollution des eaux x x x x rétention muni de séparateurs à MILIEU hydrocarbures pour les éventuelles aires PHYSIQUE de lavage ou d’entretien des engins Aucun rejet d’eaux vannes directement dans le milieu naturel Déclaration à la Police de l’eau de tout incident ou accident susceptible de porter atteinte à la qualité des eaux

Règle de bonne pratique : extinction des moteurs dès que possible Engins de chantier conformes à la réglementation Augmentation des émissions de gaz à effet de serre dû aux engins de chantier x x x x Bonne organisation du chantier : plan de Climat circulation des engins et optimisation de Faible Augmentation des émissions de gaz à effet x x x x l’utilisation de serre dû aux circulations des usagers Mise en place de dispositifs d’information et de communication pour permettre à l’ensemble des usagers des routes et aux riverains d’avoir une bonne visibilité sur le déroulement et l’avancement des travaux

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Apport de terre extérieure limité Evitement du maintien de zones nues trop longtemps x x x x x x Flore et Destruction d’habitats Par temps sec, la zone de travaux sera Faible habitats Perturbation d’espèces x x x x x x aspergée afin de limiter la dispersion de MES Stockage des produits polluants ou dangereux sur des bacs étanches

Respect des périodes de sensibilité MILIEU Destruction d’individus x x x x x x Balisage des sites sensibles et limitation NATUREL des travaux à la stricte emprise du projet Faune Destruction / altération d’habitats x x x x x x Faible Optimisation du nombre des engins de x Perturbation d’espèces x x x x x transport utilisés et mise en place d’un plan de circulation (PAE des entreprises)

Pas de mesure particulière. Le projet ne Zonages à Interception d’une ZNIEFF de type II x x x x remet pas en cause l’état de conservation Faible proximité de la ZNIEFF

Les travaux dureront le moins longtemps Modification de la perception paysagère Paysage x x x x possible afin de minimiser l’impact Faible par les habitations proches paysager des travaux dans le temps Population, logements et Néant habitats MILIEU Pas de mesure particulière. Le projet HUMAIN Activités Activité engendrée par le chantier qui crée X x x x pourra éventuellement favoriser l’emploi Faible humaines et/ou sauvegarde des emplois localement local.

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Urbanisme et Néant foncier

Demande de diagnostic anticipé à réaliser par le maitre d’ouvrage Mise à jour potentielle de vestiges Patrimoine x x x x Faible archéologiques Déclaration au service régional de l’archéologie en cas de découverte fortuite

Plan de circulation des engins de chantier Mise en place de dispositifs d’information et de communication pour permettre à l’ensemble des usagers des routes du Perturbation de la circulation routière : secteur et aux riverains d’avoir une bonne augmentation du nombre de véhicules visibilité sur le déroulement et Trafic (camions/engins), chaussée rendue x x x x Faible MILIEU l’avancement des travaux et glissante conflit entre véhicules de chantier URBAIN d’appréhender au mieux les gênes et cycles occasionnées Mise en place de dispositifs de type « décrotteur – débourbeur » en sortie de chantier

Dévoiement si nécessaire DICT réalisées, concertation avec les Risque de coupure de réseaux pouvant concessionnaires à prévoir Réseaux x x x x Faible perturber les habitations proches Informations sur les coupures d’exploitation occasionnées le cas échéant

Déchets Néant

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Risques Néant

RISQUES Les dispositifs anti-pollution nécessaires Pollution des Risque de pollution des sols actuellement x x x x en cas de déversement seront présents Faible sols non-pollués sur le chantier

Les matériaux seront stockés à l’abri du vent et les zones de stockage seront protégées (bâchage, signalisation…) Augmentation des émissions de Les véhicules de chantier respecteront poussières et des gaz d’échappement Qualité de les normes d’émission en matière de provoquant une gêne pour les riverains du x x x x Faible l’air rejet atmosphérique. Les conditions de secteur et les personnes travaillant dans maintenance et d’entretien des véhicules les entreprises à proximité seront également contrôlées. Par temps sec, la zone de travaux sera aspergée SANTE Les engins de chantier seront tenus au PUBLIQUE respect des normes en vigueur. Augmentation des nuisances sonores Les travaux s’effectueront en semaine Environne- provoquant une gêne pour les riverains x x x x pendant la période diurne Faible ment sonore aux abords et les personnes travaillant dans les entreprises à proximité Pour le cas de réalisation de travaux exceptionnels en dehors de ces plages horaires, les riverains seront informés

Augmentation des vibrations provoquant une gêne pour les riverains aux abords et Pas de mesures particulières. Impact Vibrations x x x x Faible les personnes travaillant dans les très limité dans le temps entreprises à proximité

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3. EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE

3.1 EFFETS SUR LA TOPOGRAPHIE ET LA GEOLOGIE

Le site est situé à une altitude très faible (entre -2 et 1m) avec de très faibles pentes. Aucun impact n’est attendu sur la topographie excepté les mouvements de terres liés au nivellement des terrains et à l’implantation des fondations des bâtiments. D’un point de vue géologique, les sols et sous-sols en présence ne présentent aucune caractéristique particulière. Aucune perturbation ou suppression de ressources géologiques n’est attendue. Mesures d’évitement Le Maître d’Ouvrage devra s’assurer des qualités mécaniques des sols ainsi que de leur réelle aptitude à supporter le projet par des sondages et analyses adéquats. Les structures bâties devront être adaptées à la nature du sous-sol.

3.2 EFFETS SUR LES EAUX SUPERFICIELLES

Les eaux de ruissellement issues des parcelles privées (toitures, cour et terrasse) et des infrastructures et espaces communs seront collectées et stockées dans un bassin imperméable (conformément aux prescriptions habituelles de la Police de l’Eau du Nord). Le rejet, après tamponnement et limitation du débit à 2l/s/ha, sera réalisé vers le réseau existant au niveau de la résidence des Bougainvillées. Les tests de perméabilité du sol ne sont pas compatibles avec une infiltration des eaux pluviales du projet. Effets sur les écoulements Le projet entraînant une imperméabilisation des terrains ayant pour conséquence une augmentation du débit de ruissellement, il est nécessaire de prévoir un système d’assainissement et de rétention des eaux pluviales adapté à la fois aux caractéristiques du site et au projet. Mesures de réduction et de compensation Les eaux pluviales seront donc tamponnées dans un bassin paysager imperméable et rejetées à débit limité (2l/s/ha) au réseau existant au niveau de la résidence des Bougainvillées. Effets qualitatifs sur les eaux superficielles L’imperméabilisation de la surface qui sera occupée par le projet génère des risques de pollution liés notamment à la circulation des véhicules sur le réseau viaire (pollution chronique, pollution accidentelle et pollution saisonnière). Pollution chronique La pollution chronique en résultant est alors générée par le lessivage des chaussées lors des événements pluvieux. Elle est en relation directe avec le trafic par : - L’usure du revêtement de la chaussée, - Les dépôts de graisse et d’huile, - L’usure des pneumatiques et du système de freinage, - Les résidus de combustion.

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Ces éléments sont accumulés par temps sec et entraînés par le flot des eaux de pluie sur la plateforme. Du point de vue qualitatif, cette pollution est caractérisée par des paramètres spécifiques : - Matières en suspension (M.E.S.), - Matières organiques et phosphorées - Hydrocarbures, - Métaux lourds, dont des traces de plomb. A noter que les MES fixent une grande partie de la pollution (DBO5, DCO, hydrocarbures, plomb). Pollution accidentelle Les risques de pollutions accidentelles dans ce type de projet (desserte interne d’une zone à vocation d’habitats) sont relativement faibles. Ils peuvent néanmoins être générés par : - Un accident de la circulation sur les voiries internes, - Des déversements accidentels de produits polluants (peintures, détergents, hydrocarbures…). Le trafic poids lourds à terme sur le site sera très inférieur à celui rencontré aujourd’hui et la configuration des voies de desserte en sens unique limitera les mouvements de transit (trafic de desserte riveraine principalement). Le risque de déversement accidentel, est par conséquent très faible. Pollution saisonnière Concernant la pollution saisonnière, l'entretien hivernal des routes conduit à utiliser des fondants chimiques (NaCl, CaCl2,...) à des doses et des fréquences variables en fonction des conditions météorologiques. Bien que passagère, cette pollution constitue une source importante de contamination des milieux aquatiques. Mesures de réduction Il convient de mettre en place des mesures adéquates pour limiter la pollution des eaux superficielles. Le tamponnement des eaux pluviales générées sur l’ensemble du projet sera réalisé dans des bassins paysagers. Ces bassins présenteront des plantes de milieux humides afin de recomposer un milieu propice à la biodiversité. Les espèces végétales assureront également un rôle de dépollution par phytoremédiation. La fixation d'une grande partie des polluants se fait sur les matières en suspension, dont une grande partie pourra décanter dans les bassins. Aussi, afin de favoriser la dépollution des eaux de ruissellement, des dispositifs seront installés avant rejet dans le réseau. Des moyens mécaniques seront utilisés pour entretenir les espaces verts (utilisation de produits phytosanitaires proscrits). En cas de pollution accidentelle, des mesures de confinement de terre seront prises avec pour objectifs de tarir la source de pollution, d’empêcher ou de restreindre la propagation dans le réseau. Des vannes manuelles de sectionnement seront disposées. Ces vannes permettront de stopper le ruissellement des éventuelles pollutions vers le réseau existant. Pour lutter contre la pollution par les sels dissous, il n’existe à l’heure actuelle aucun dispositif simple permettant l’élimination de cette pollution compte tenu de son caractère soluble. Il convient donc de le limiter à la source en modérant son utilisation.

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Les actions de salage préventif et curatif obéiront aux principes suivants : - vérification et entretien des matériels de salage et de déneigement de manière à être asservis et précis, ‐ utilisation de dosages adaptés au phénomène hivernal et aux conditions de circulation à atteindre, ‐ formation des personnels aux mécanismes mis en jeu lors des traitements, au réglage des engins, aux quantités de sel à utiliser ainsi qu’aux risques de pollution de l’environnement.

3.3 EFFETS SUR LES EAUX SOUTERRAINES ET LES USAGES DE L’EAU

De par la nature même du projet (zone d’habitat avec un risque de pollution accidentelle faible) et des sols en présence (sol peu perméable agissant comme une couche de protection contre une éventuelle pollution), les atteintes portées au milieu souterrain en terme qualitatif sont faibles. Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage en eau potable. Les eaux usées seront canalisées et seront renvoyées vers le réseau public gravitaire situé rue de Leffrinckoucke. Le réseau sera de type séparatif. Mesures de réduction Les eaux usées seront collectées gravitairement et dirigées vers une station de refoulement qui refoulera ces eaux, jusqu’à une station d’épuration afin de traiter les eaux de l’opération avant un rejet au réseau public existant (rue des Bougainvillées). Le dimensionnement et principe de traitement ont été travaillés conjointement avec les services gestionnaires des eaux (Noréade).

3.4 EFFETS SUR LE CLIMAT

L’absence de modification significatives de la topographie et l’adaptation du projet de construction de logements par rapport au terrain naturel laisse à penser qu’il n’aura pas de conséquence sur le climat. L’impact potentiel sur le climat découlerait uniquement des émissions de polluants liés au trafic supplémentaire attendu sur le site. De plus, le projet aura un caractère environnemental qui se traduira par : - des constructions respectant les dernières règlementations thermiques, - des espaces publics qualitatifs et plantés, - l’emploi de matériaux non polluants et recyclables. - le positionnement des lots libres et l’orientation des bâtiments. Aujourd’hui les impacts du projet sur le climat sont difficilement quantifiables. Néanmoins, les ambitions de ce dernier laissent à penser que les impacts seront faibles. Les mesures prises seront de l’ordre de mesures incitatives et elles ont été intégrées en amont : bioclimatisme, utilisation d’une énergie faible émettrice de GES, incitation aux modes de déplacements doux, mutualisation des parkings pour co-voiturage…

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3.5 VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Tout au long de l'histoire de la Terre, celle-ci a connu des changements climatiques. Ces modifications du climat étaient toujours dues à des causes naturelles, ainsi, il y a 100 millions d'années, des dinosaures vivaient dans nos contrées… dans un environnement tropical. Il y a à peine 15 000 ans, ce même paysage était couvert de glace : la calotte glaciaire s'étendait jusqu'au nord des Pays-Bas, et on pouvait marcher sur la glace jusqu'en Angleterre. Le changement climatique actuel est, quant à lui, davantage la conséquence des activités de l'homme. Il a également des impacts importants au niveau mondial tant pour l'humanité que pour l'environnement. Le changement climatique est le changement du type de météo moyen ou de climat sur une période donnée. Le changement se manifeste le plus clairement par une augmentation ou une diminution de la température moyenne, des changements de circulation atmosphérique et de cycle de l'eau et, par voie de conséquence, de la couverture nuageuse et de la quantité de précipitations sur Terre. Ces changements influent à leur tour sur la formation des déserts, la taille des calottes glaciaires et des glaciers, les courants marins, le niveau de la mer et le degré d'acidité de l'eau de mer. Processus important dans le changement climatique, les mécanismes de rétroaction amplifient ou freinent les changements. Le climat change, les effets de ce changement se font déjà sentir, ici et ailleurs. Ces conséquences n'auront pas partout la même ampleur. Mais une chose est sûre : les populations déjà vulnérables des pays en développement en subiront les effets les plus importants.

Conséquences du changement climatique : - Phénomènes climatiques extrêmes comme des tempêtes, sécheresses, des précipitations abondantes... arrivent de plus en plus fréquemment. - Les saisons sont devenues très instables ce qui a, entre autres, des conséquences sur l'agriculture et sur la flore et la faune. - Le niveau des mers monte ce qui constitue une menace pour des millions de personnes vivant à proximité des côtes. - Les glaciers fondent massivement et cela met en danger l'approvisionnement en eau de nombreuses personnes. - La biodiversité est aujourd'hui déjà sous pression : pollution, déboisement, perte d'habitat, surpêche... Le changement climatique va rendre la survie de nombreuses espèces encore plus problématique.

Le projet d’aménagement a pris en compte les différents risques naturels potentiels sur le site. Les normes de construction sismiques seront prises en compte, les fondations mises en place seront adaptées à la portance du sol et prendront en compte le phénomène de retrait gonflement des argiles présent sur le site (aléa moyen), ainsi que la sensibilité élevée de la nappe. Les volumes de ruissellement ont été calculés en fonction de paramètres défavorables. Le projet de par sa conception réduit son empreinte sur l’environnement et ses conséquences sur le changement climatique : - Les aménagements prévus tiennent compte de la préservation des composantes de l’environnement, - Des cheminements doux permettant le rabattement vers les zones d’habitation alentours, le centre-bourg et les transports en communs sont mis en place afin de limiter l’usage de la voiture et donc des émissions de CO2 et de poussières venant participer au changement climatique, - La gestion surfacique des eaux de ruissellement, permettent d’assurer une continuité des corridors biologiques et de permettre de maintenir les fonctionnalités hydrographiques du secteur - Les plantations permettent d’apporter des mesures de prévention vis-à-vis des îlots de chaleur.

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4. EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL

4.1 EFFETS SUR L’ECOLOGIE

DÉGAGEMENTS D’EMPRISES/TERRASSEMENTS Le dégagement des emprises et les terrassements sont les opérations les plus traumatisantes, détruisant les habitats et certaines espèces. Ces dernières peuvent être plus ou moins affectées en fonction de leur taille, de leur biologie… Dans le cadre du présent projet, la totalité de l’aire d’étude sera détruite pour pouvoir ensuite être réaménagée hormis le réseau de fossé existant qui sera préservé au maximum.

CRÉATION D’OBSTACLE AUX DÉPLACEMENTS DES ESPÈCES Le domaine vital propre à une espèce inclut plusieurs zones fonctionnelles qui varient au cours du temps : zones d’alimentation, de reproduction, de croissance, d’hibernation…. Des déplacements sont entrepris via des corridors écologiques pour gagner l’habitat favorable à la phase suivante du cycle biologique. L’essaimage des jeunes et la conquête de nouveaux territoires sont également des déplacements indispensables pour la survie des populations : cette dernière repose donc sur la possibilité de réaliser ces déplacements et sur la pérennité des corridors écologiques (SETRA, 2005). Les routes et leurs aménagements constituent un obstacle aux déplacements des espèces et peuvent être considérées, selon les circonstances, comme des barrières, des puits ou des filtres. L’effet barrière Le terme « effet barrière » est employé lorsqu’un obstacle (infrastructure) ne peut être franchi. Sa perméabilité est nulle. A noter qu’en‐dehors de l’infrastructure elle‐même, certains équipements peuvent constituer des obstacles à la mobilité de la faune. L’effet filtre Le terme « effet filtre » est utilisé lorsqu’un obstacle peut avoir des effets différents selon les espèces, les densités de populations ou les stades de développement. Une infrastructure peut laisser passer un certain type d’individus et empêcher complètement le passage à d’autres. L’effet puits « L’effet puits » ou « puits démographique » caractérise des habitats défavorables dans lesquels le taux de mortalité est élevé. Il peut être combiné avec l’effet barrière. La présence d’obstacles aux déplacements des espèces, conjuguée à la perte et à la fragmentation des habitats ainsi qu’aux modifications environnementales (compétition avec des espèces exotiques, pollution…), a pour conséquence la fragmentation et l’isolement des populations les unes par rapport aux autres. Ces dernières, de par leurs effectifs réduits, peuvent être victimes des phénomènes de consanguinité et de dérive génétique, qui participent à l’érosion génétique des populations et donc à une perte de leurs capacités d’adaptation et une diminution de leur valeur sélective (baisse du taux de reproduction par exemple). Des populations ainsi affaiblies sont plus sensibles aux événements de stochasticité environnementale (accident climatique, présence de compétiteurs, diminution des ressources…) et démographique (baisse accidentelle de la fécondité, déséquilibre des sex ratios, fluctuations passagères d’effectifs…), qui peuvent accélérer de manière brutale la disparition des populations. Le présent projet se situe en contexte périurbanisé, dans un secteur déjà fragmenté par les habitations au Sud et le terrain de sport clôturé à l’Est. De plus, celui‐ci prévoit de limiter les aménagements viaires au profit d’aménagements doux permettant de réduire l’espace voué à la voiture et de privilégier l’aménagement d’espaces publics plantés et à usage des piétons. Nous considérons donc que le présent projet ne devrait pas fragmenter de manière significative le secteur (aucun impact/incidence associé).

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MODIFICATIONS DES COMPOSANTES ENVIRONNANTES (BRUIT, VIBRATIONS, LUMIÈRE…) La phase d’exploitation d’une infrastructure est à l’origine de dérangements, plus ou moins importants pour la faune voire la flore. Il peut s’agir d’un dérangement dû au bruit, aux lumières, aux vibrations, à l’augmentation de la fréquentation, etc. D’une manière générale, il est possible de parler d’une certaine « adaptation » aux bruits pour de nombreuses espèces. En revanche, la lumière par exemple constitue des dérangements connus pour certaines espèces, notamment pour les chauves‐souris qui y sont très sensibles. Selon les mœurs des espèces, ce dérangement est plus ou moins important. Pour les espèces habituées à vivre prêt de l’homme, l’impact de dérangement est faible ; alors que pour des espèces plutôt « anthropophobes», le dérangement dans un habitat restreint peut être fatal. Une telle population dérangée peut abandonner son territoire, remettant en cause sa survie. Dans le cas présent, nous considérons que la hausse du niveau sonore associée au projet ne sera pas significative compte‐tenu de la vocation du projet (habitat) et du contexte périurbanisé dans lequel il s’insère. En revanche, l’éclairage des bâtiments et l’éclairage public pourront être source de pollution lumineuse. Cette expression est utilisée à la fois pour désigner la présence nocturne anormale et/ou gênante de lumière et les conséquences de l'éclairage artificiel, nocturne, sur la faune et la flore, les écosystèmes ou parfois des effets suspectés ou avérés sur la santé humaine. Ce terme regroupe des phénomènes différents aux conséquences très variées, économiques, humaines ou sur les espèces vivantes. Pour la faune, il correspond aux perturbations endocriniennes ou comportementales, notamment liées aux phénomènes de « phototaxie positive » (attraction irrésistible vers la lumière), ou de « phototaxie négative » (répulsion). La lumière constitue des dérangements connus pour certaines espèces, notamment pour les chauves‐souris qui y sont très sensibles. Par exemple, la plupart des animaux aux mœurs nocturnes sont perturbés par l'éclairage artificiel, au point de parfois disparaître de leur habitat quand il est éclairé. La plupart des invertébrés du sol fuient la lumière. Un nombre important d’insectes, attirés par la lumière, sont directement tués par les ampoules non protégées, sont mangés par des prédateurs (chauve‐souris le plus souvent) qui les trouvent ainsi plus facilement, ou sont victimes du phénomène de collisions, ce qui engendre un déséquilibre de la chaîne alimentaire animale. Concernant la flore, les impacts sont certains mais restent peu connus (peu étudiés). Dans le cadre du présent projet, le type et les modalités d’éclairage seront choisis afin de limiter la pollution lumineuse en choisissant des matériels orientés.

APPORT EXTÉRIEUR DE TERRE ET REMANIEMENT DES SOLS La réalisation de zones de remblai peut favoriser l’apport d’espèces exotiques envahissantes par les engins lors de la phase de travaux, sous la forme de graines ou de rhizomes, par l’apport de terres extérieures. L’introduction d’espèces, volontaire ou non, est un phénomène en expansion. Aujourd’hui, il est prouvé que leur prolifération après naturalisation entraîne des dommages environnementaux considérables, et notamment la perte de la diversité biologique. En effet, par compétition interspécifique, les espèces exotiques envahissantes s’emparent des niches écologiques naturellement occupées par des espèces indigènes. De plus, le caractère invasif de ces espèces a tendance à favoriser l’homogénéité des surfaces et à diminuer la biodiversité végétale donc par conséquent animale. Dans le cadre du présent projet, il est prévu de revaloriser au maximum les matériaux in situ, mais des apports de terres extérieures ne sont pas à exclure.

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INTRODUCTION D’ESPÈCES NON LOCALES ET/OU PATRIMONIALES La plantation d’espèces non locales dans le cadre de l’aménagement paysager du site pourra entraîner un déséquilibre dans le fonctionnement des milieux naturels ou semi naturels. L’introduction d’espèces exogènes peut en effet perturber de manière importante le cycle biologique ainsi que toute la chaîne alimentaire (insectes et champignons xylophages notamment). Ces espèces, amenées par l’homme, peuvent causer une pollution génétique chez les espèces indigènes. « La pollution génétique est l’introduction causée par l’homme de gènes étrangers ou modifiés dans un génome sauvage » (Futura‐sciences). Ces gènes proviennent généralement d’espèces domestiques ou exotiques, leur transmission dans l’environnement s’effectue par reproduction avec les espèces indigènes. La pollution génétique cause tout d’abord la modification du génome d’espèces indigènes adaptées à leur environnement local, ce qui risque d’altérer leur avantage évolutif, donc leur capacité d’adaptation à cet environnement. Il existe également un risque d’affaiblissement génétique où les espèces exotiques transmettront un génome présentant des caractéristiques défavorables au niveau évolutif ou de pathologies génétiques. Avec la présence de certaines espèces non indigènes, il est possible que certaines espèces animales ou végétales ne puissent se développer de manière optimale ou coloniser les habitats auxquels elles sont liées. Ceci ne permettra pas la reconstitution des écosystèmes fonctionnels. Enfin, la plantation d’espèces exotiques, augmente le risque d’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Comme dit précédemment, la prolifération de ces espèces aboutit à une perte de la diversité biologique. Concernant le présent projet, la palette végétale utilisée pour les aménagements paysagers du site sera issue de la liste du Conservatoire Botanique National de Bailleul.

AUGMENTATION DU TRAFIC L’augmentation du trafic routier au niveau local peut induire un risque de collision des véhicules avec la faune locale. La mortalité peut être un effet non négligeable sur la faune, et en particulier sur les oiseaux et l’entomofaune. Toutefois, dans le cadre du présent projet, le site est situé en contexte périurbain. De plus, le projet vise à encourager les déplacements doux, par la création de liaisons exclusivement piétonnes notamment. Nous considérons donc que le risque de collision associé au projet est négligeable (aucun impact/incidence associé).

REJETS ATMOSPHÉRIQUES ET AQUEUX Le projet pourra, une fois réaménagé, être à l’origine de rejets atmosphériques et aqueux plus ou moins importants, pouvant causer une altération des milieux naturels. En ce qui concerne les rejets aqueux, les eaux pluviales seront collectées puis stockées au niveau de bassins paysagers imperméables avant d’être restituées en débit limité au réseau existant. Des dispositifs seront également mis en place. Concernant les rejets atmosphériques, ceux‐ci pourront être engendrés par un accroissement de la circulation au sein du site. Toutefois, comme vu ci‐dessus, nous considérons que l’augmentation des rejets liés à la circulation des véhicules au niveau du site ne sera pas significative. En effet, le projet vise à encourager les déplacements doux, par la création de liaisons piétonnes notamment, ce qui contribuera à limiter les rejets atmosphériques. Par conséquent, nous considérons que les rejets atmosphériques et aqueux liés au projet ne sont pas significatifs (aucun impact/incidence associé).

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Mesures de réduction 1) Préservation dans la mesure du possible du réseau de fossé existant Le projet préservera au maximum le réseau de fossé existant. 2) Limitation voire suppression des produits phytosanitaires De nombreuses collectivités mettent en place une gestion différenciée permettant la limitation voire la suppression de l’utilisation de ces produits. Il serait alors intéressant que ce principe soit appliqué à la gestion des futurs espaces verts du site. 3) Adaptation de l’éclairage Lorsque la zone sera habitée, certains principes pourraient être appliqués afin de limiter la pollution lumineuse. Pour l’éclairage de nuit, certaines mesures pourraient être prises : ‐ Toute diffusion de la lumière vers le ciel est à proscrire. Il est alors possible d’équiper les sources de lumières de système permettant le renvoi de la lumière vers le bas. ‐ La puissance des lampes doit être choisie en fonction des réels besoins. Des systèmes de contrôle peuvent fournir la lumière dès qu’elle semble nécessaire ‐ Les horaires d’éclairage devront être adaptés à l’activité du site. Ainsi, l’éclairage trop tardif (après 22h par exemple) pourra être supprimé, ce qui diminuera de manière significative l’impact de la lumière. 4) Respect d’une charte végétale Les espèces utilisées seront majoritairement indigènes (naturellement présentes) et adaptées au contexte. Elles seront issues de la liste du Conservatoire Botanique National de Bailleul.

4.2 EFFETS SUR LE PAYSAGE

Le projet s’implante sur une surface agricole intensive. Le traitement paysager du projet répond à plusieurs enjeux à savoir : - Respect de l’usage des cheminements doux, - Maintien dans la mesure du possible du réseau de fossés, - Création de vues lointaines et proches harmonieuses et valorisantes pour cette entrée de village, - Création de percées visuelles vers la plaine agricole. Le projet présente donc un impact positif en termes d’aménagement paysager du secteur. Le projet prévoit un traitement paysager apportant une plus‐value au secteur et contribuant à la composition d’une identité paysagère. Les essences plantées seront adaptées aux sols reconstitués et devront nécessiter peu d’entretien. Des mesures sont prises afin de garantir l’insertion urbaine, architecturale et paysagère des futurs bâtiments et aménagement dans un objectif de développement durable (traitement des façades, des espaces publics…).

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5. EFFETS SUR LE MILIEU HUMAIN

5.1 EFFETS SUR LA POPULATION

Les effets d’un projet tel que celui étudié sur la population sont diffus et difficilement quantifiables. Ils sont à considérer plus comme des tendances que des évolutions certaines. Le projet de réalisation de 96 logements permettra l’installation d’une nouvelle population et ainsi répondre aux enjeux démographiques de la commune. En prenant comme base un taux d’occupation (nombre d’habitants par résidence principale) de 2.70 (taux de 2015) et la construction de 96 logements, on obtient un apport potentiel de population de l’ordre de 259 personnes. La création d’un nouveau quartier sur le site et la réalisation de 96 logements participera à un maintien voire une croissance de la population et au développement communal. Cependant, il faut considérer que ces logements seront occupés soit par des ménages habitant d’ores et déjà sur la commune, soit par des ménages venant s’y installer. Ainsi, l’apport de population pour Uxem ne sera pas strictement de 259 personnes. Grâce à une offre d’habitations diversifiée en termes de typologie mais aussi d’accession, le projet aura un impact positif en créant de la mixité sociale et permettant à chacun de trouver le logement correspondant à ses besoins. Le projet aura donc un impact positif direct sur la démographie de la commune.

5.2 EFFETS SUR LE LOGEMENT ET L’HABITAT

Le projet prévoit de réaliser 96 logements répartis sur 6,4ha, dont 20% en locatif social (20 logements répartis sur l’ensemble du programme). Les objectifs du projet sont : - D’assurer la mixité sociale - De favoriser le parcours résidentiel et rééquilibrer le parc de logements - De diversifier les offres de logements. Aujourd’hui, le parc de logement à Uxem n’est pas équitablement réparti entre propriétaires et locataires et l’offre locative libre y est peu représentée. Les maisons individuelles sont très largement représentées et les grands logements sont majoritaires. La création de logements neufs sur la commune est donc tout à fait pertinente au regard du contexte local. Le projet répond également aux objectifs fixés par : - le PLU : densité des projets (13logements/ha et 30% de logements implantés sur une parcelle <300m²) et mixité des programmes (20% de logements locatifs sociaux) - le SCoT : doublement dans les 10 ans de la part des logements locatifs sociaux (bailleurs publics) dans le parc des résidences principales des communes (pour atteindre environ 1 % du parc des résidences principales) Le projet constitue une réponse positive aux enjeux socio‐économiques de Uxem, en produisant de nouveaux logements adaptés aux besoins. Il répond aux objectifs fixés par les documents d’urbanisme (PLU et SCoT). Les impacts sur le parc immobilier sont positifs.

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5.3 EFFETS SUR LES ACTIVITES HUMAINES ET EQUIPEMENTS PUBLICS

Le projet prévoit uniquement la réalisation de bâti à vocation d’habitat, ainsi que des espaces de convivialité. Le projet s’implante sur des terres agricoles en cours d’acquisition par l’aménageur (sous promesse de vente). Une indemnisation financière conformément au code rural est prévue. Quelques commerces, services et équipements publics sont présents à proximité du site. L’apport d’une nouvelle population permettra de dynamiser l’économie locale par l’utilisation des services et équipements présents sur la commune et notamment les équipements scolaires. Il s’agit d’effets indirects. La commune a anticipé cette évolution de population en se dotant de nouvel équipement public et de nouvelles réponses aux besoins des habitants actuels et futurs habitants. Aussi, le nouvel équipement public-privé de maison multiservice, associant : maison de santé, maison soin support, microcrèche, cabinet de kinésithérapie, sera d’autant plus profitable pour cette population élargie. Sur la commune de Uxem, 21.6 % de la population a entre 0 et 14 ans (selon le recensement de 2015 de l’INSEE). On peut ainsi estimer, que sur l’ensemble du quartier créé, ce sont environ 20 personnes ayant entre 0 et 14 ans qui seront présents et fréquenteront les écoles de la commune. Il convient cependant de relativiser cette hypothèse. - Comme dit précédemment, une partie des habitants du futur quartier seront déjà des habitants de la commune. Les enfants seront donc logiquement déjà scolarisés. - En réalité, il est probable que l’ensemble des enfants à scolariser ne le soit pas sur la commune d’Uxem mais les communes voisines. L’impact serait donc partagé sur ces dernières et serait donc plus faible. - Le projet étant phasé l’arrivé de la population se fera progressivement. Ceci permettra une meilleure répartition dans le temps des effectifs scolaires. L’ouverture éventuelle de classes supplémentaires pourra être étudiée plus précisément si le besoin s’en fait sentir. En ce qui concerne les autres équipements, le projet se traduira par l’installation de nouveaux résidents sur le quartier permettant de renforcer la fréquentation et d’assurer leur pérennité, il s’agit d’un impact positif. Le projet aura également un impact positif en termes de création de parcs et jardins. 5.4 EFFETS SUR L’ACTIVITE AGRICOLE

Le projet étant situé sur une parcelle agricole, il aura impact sur l’activité agricole du secteur. La zone d’étude est quasi-intégralement occupée par une culture intensive, Une prise de contact avec le propriétaire et exploitant de la parcelle nous permettent d’affirmer que l’exploitation agricole n’est pas mise en danger. Il y a une perte moyennement significative sur l’activité. De plus les espèces cultivées ne sont ni patrimoniales, ni rares. Il ne s’agit pas par ailleurs de maraichage, mais de production de céréales, betteraves, mais et pommes de terre. Mesure de réduction Concernant les commerces et services de proximité existants, le projet constitue un impact positif en termes de fréquentation (apport de population). Le projet réserve une place à l’aménagement des espaces publics pour proposer aux futurs habitants des espaces de détente et de respiration. L’arrivée de nouveaux élèves pourra s’accompagner d’une réflexion sur la nécessité d’ouvrir des classes supplémentaires dans l’école de la ville ou les écoles environnantes, mais l’impact du projet reste globalement faible. L’exploitation agricole est tenue au courant de la temporalité du projet, elle a pu anticiper sur la gestion de ses récoltes afin de limiter les pertes économiques. Le maitre d’ouvrage s’engage à indemniser systématiquement l’exploitant afin de compenser la perte agricole occasionnée.

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6. EFFETS SUR LE MILIEU URBAIN

6.1 EFFETS SUR L’URBANISME ET LE FONCIER

Le projet s’implante sur la dernière zone 1AU du PLU de la commune d’UXEM, vouée à une urbanisation mixte à court ou moyen terme, sous la forme d’une ou plusieurs opérations d’aménagement essentiellement destinées à l’habitat, aux commerces, services et activités peu nuisibles. La zone a également fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation au PLU. L’aménageur est en cours d’acquisition des terrains compris dans le périmètre du projet (sous promesse de vente). Aucune mesure particulière n’est à prévoir concernant les documents d’urbanisme et le foncier. Le projet est compatible avec le règlement de la zone et l’ensemble des parcelles sur lesquelles s’appuie l’emprise du projet est en cours d’acquisition par l’aménageur (promesse de vente).

6.2 EFFETS SUR LE PATRIMOINE CULTUREL

Aucun monument historique inscrit ou classé, n’est présent à proximité immédiate du site. Les effets potentiels concernent la phase travaux : découverte de vestiges archéologiques. Aucune mesure particulière n’est à prévoir concernant la sauvegarde et la protection du patrimoine historique. En cas de découverte archéologique lors du diagnostic préventif, ou lors des travaux, des mesures d’accompagnement ou de sauvegarde pourraient être proposées par le service régional de l’archéologie.

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6.3 EFFETS SUR LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS

Sur la base des éléments récoltés au cours des comptages, une estimation des trafics a été réalisée afin d’appréhender l’impact du projet sur les voies existantes et celles à créer notamment en Heure de Pointe du Matin (HPM) et en Heure de Pointe du Soir (HPS) étant donné la vocation habitat du projet.

173 véhicules 153 véhicules

66 véhicules 217 véhicules

143 véhicules 279 véhicules

48 véhicules 47 véhicules

254 véhicules 274 véhicules

Trafic actuel en HPM Trafic actuel en HPS

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Analyse de l’impact du projet sur le trafic Les estimations liées à la zone d’habitat sont reprises ci-dessous et se basent sur les données INSEE de 2015 concernant le taux d’actifs, le nombre moyen d’habitants par logements ainsi que la part modale de la voiture :

LES DEPLACEMENTS DE MOTIF « DOMICILE-TRAVAIL » LES DEPLACEMENTS POUR D’AUTRES MOTIFS

• Nombre de logements : 96 logements au total • Nombre de non actifs : 23,2% soit 60 habitants • Nombre d’habitants : 2.70 personnes/logement soit 259 nouveaux habitants • Nombre de non actifs indépendants pouvant se déplacer seuls en voiture • Nombre d’actifs ayant un emploi : taux de 76.8% soit 198 nouveaux actifs (chômeurs, retraités, autres) : 50% des non actifs soit 30 habitants • Taux de présence au travail : 90% soit 178 actifs se rendant au travail • Nombre de déplacements pour les actifs indépendants : en moyenne 2 • Part modale de la voiture particulière : 90% soit 160 personnes/jour utilisant leur déplacements aller-retour/jour/personne soit 60 aller/retour environ par jour véhicule pour se rendre au travail. • Part modale de la voiture particulière : 90% soit 54 déplacements aller-retour en • Taux d’occupation des véhicules : 1.1 personnes/véhicule soit 146 véhicules/jour voiture par jour

 100% en sortie de site en Heure de Pointe du Matin (HPM) : 146 véhicules en  10% en sortie en Heure de Pointe du Matin (HPM) : 5 véhicules en sortie de site sortie 10% en entrée et 10% en sortie de site en Heure de Pointe du Soir (HPS) : 5 50% en entrée de site en Heure de Pointe du Soir (HPS) : 73 véhicules en entrée véhicules en entrée et 5 véhicules en sortie de site.

Soit un total de : • En Heure de Pointe du Matin (HPM) : 151 sorties • En Heure de Pointe du Soir (HPS) : 78 entrées et 5 sorties

La répartition des flux sur les routes de Leffrinckoucke et la route de Ghyvelde via la résidence des Bougainvillées est basée sur les navettes domiciles travails de l’INSEE pour les déplacements liés au travail.

Grande- Loon- Coudekerque- Destination Dunkerque Uxem Leffrinckoucke Téteghem Ghyvelde Bergues Hondschoote Lille Synthe Plage Branche

% de voitures en 38 17 7 5 4 3 2 2 2 2 2 partance d’Uxem

Cappelle-la- Destination Warhem Wormhout Zuydcoote Calais Bray-dunes Gravelines Hoymille Oost-Cappel Quaëdypre Rexpoëde Grande

% de voitures en 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 partance d’Uxem

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Répartition des flux générés par le projet en HPM 10% 15 véhicules

151 Nombre de véhicules/jour

15% 23 véhicules

151

60% 15% 90 véhicules 23 véhicules 29/09/2020 Etude d’Impact relative à l’aménagement d’un parc de logements à UXEM (59) 242

Répartition des flux générés par le projet en HPS

10% 8 véhicules EN ENTRÉE EN SORTIE

15% 11 véhicules

78 5

60% 15% 60% 15% 12 véhicules 3 véhicules 1 véhicule 47 véhicules

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Répartition des flux cumulés en HPM TOTAL : 158 véhicules (+10%)

TOTAL : 277 véhicules (+9%)

TOTAL : 263 véhicules TOTAL : 89 véhicules (+52%) (+34%) 29/09/2020 Etude d’Impact relative à l’aménagement d’un parc de logements à UXEM (59) 244

Mesures d’évitement et de réduction Au niveau de l’intersection entre la route de Leffrinckoucke et la rue du Petit Chemin, on note : - un trafic supplémentaire assez conséquent en HPM dans les 2 sens de circulation (+ 54 % et + 34 %) ; - un afflux conséquent de véhicules (59 véhicules) en entrée en HPS. Le projet prévoit donc l’aménagement d’un giratoire afin de fluidifier le trafic au niveau de cette intersection.

Au niveau de l’intersection entre la route de Ghyvelde et la résidence des Bougainvillées, on note : - un trafic supplémentaire conséquent en HPM au niveau de la résidence des Bougainvillées (+ 79 %) qui sera ensuite absorbé au niveau de la route de Ghyvelde étant donné la faible augmentation de trafic supplémentaire sur cette voie (+ 10 % et + 9 %) ; - un afflux peu conséquent de véhicules (19 véhicules) en entrée en HPS. Le carrefour à stop actuellement présent au niveau de cette intersection ne sera pas modifié car l’impact du trafic y semble limité.

Le projet prévoit dans sa trame viaire différents profils de voiries (voie primaire et voie secondaire) afin de gérer cet afflux de trafic.

Le tracé viaire est volontairement rédhibitoire à tout emprunt extérieur au quartier. Il présente notamment des ruptures de droites, des passages piétons surélevés ou en pavés. De plus, plutôt que de dessiner une voie contournant le futur quartier par l’angle Nord-Est, l’axe primaire traverse le quartier, allongeant ainsi le temps de parcours par rapport à l’axe majeur existant pour éviter de créer un bypass routier. Les axes secondaires ne créent pas non plus de liaison directe depuis le quartier des Bougainvilliers.

Il s’agit d’une vision maximaliste à échéance du projet, le projet étant phasé, des mesures pourront être prises au fur et à mesure de l’urbanisation si le besoin s’en fait sentir (modification de carrefour, signalétique, etc…). Le projet intègre également un maillage doux favorisant les déplacements cycles et piétons et permettant le rabattement vers les transports en communs.

Il convient d’ajouter qu’une liaison vers la rue des Bougainvillées est prévue à terme. Il y aura donc de nombreux maillages permettant une répartition optimale de flux de véhicules au sein du quartier et susceptibles d’avoir un impact au-delà du quartier. Impact du projet sur le stationnement La création de 96 logements nécessite la création de stationnements sur le site pour répondre aux besoins des futurs habitants et de leurs visiteurs. Le projet prévoit la réalisation de 30 places stationnements publics (dont 3 places PMR), conformément au PLU à savoir 1 place de stationnements par tranche de 5 logements. En termes de stationnement privé on compte un minimum de 2 places non couvertes pour chaque logement. Toutes les mesures seront prises pour répondre aux besoins en stationnement engendrés par le projet.

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6.4 EFFETS SUR LES MODES DOUX ET ALTERNATIFS

Le projet prévoit la construction d’environ 96 logements. La zone n’est actuellement pas directement desservie par les transports collectifs mais on relève un arrêt à moins de 500 mètres du projet. Mesure de réduction Le projet prévoit de créer les conditions d’un quartier « durable » en favorisant les connexions à l’intérieur et à l’extérieur du site, les espaces de convivialité et d’échanges. Le rabattement vers les transports en commun sera facilité par la mise en place de liaisons douces. Le projet prévoit également dans ses aménagements la mise en place de nombreux cheminements piétons sur l’ensemble du site, permettant d’irriguer de l’intérieur le site vers le centre-bourg et l’arrêts de transport en communs. Chacun des usagers bénéficiera d’un espace clairement identifié : voie partagée pour les piétons et les cycles et voirie séparée pour les véhicules. Cette trame de liaisons douces permettra d’encourager les habitants à utiliser les transports collectifs existants, et de favoriser la marche à pied.).

6.5 EFFETS SUR LES RESEAUX

Un projet peut intercepter plusieurs réseaux de transport et de distribution importants qu’il faut nécessairement rétablir. Les impacts sur ces réseaux sont directs. Ils peuvent être temporaires durant la durée des travaux (déviation temporaire des canalisations) ou permanents. La présence de réseaux sur ou à proximité immédiate des terrains voués à être urbanisés facilitera leurs raccordements. Mesure de réduction Toutes les mesures seront prises pour rétablir les réseaux interceptés par le projet dans les fonctions qu’ils assuraient avant l’installation de celui-ci. La définition exacte des mesures à prendre sera effectuée en relation avec les concessionnaires des réseaux.

6.6 EFFETS SUR LES DECHETS

La création de logements va entrainer une production de déchets essentiellement ménagers. Mesure de réduction La collecte des déchets est assurée par le SIROM Flandre Nord. Les maisons seront équipées de bacs individuels, conformément au règlement de ce jour. Toutefois le projet sera conçu de façon à permettre des points de collecte mutualisée, pour anticiper sur les évolutions du mode de ramassage des ordures ménagères. La voirie permettra la circulation des véhicules de ramassage, selon les règles de bonne pratique, qui interdisent la marche arrière et le demi-tour de ces véhicules.

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7. EFFETS SUR LES RISQUES

Le projet d’aménagement n’est pas de nature à impacter les zones à risques recensées dans le secteur d’études. A ce titre, aucune mesure en phase travaux n’est prévue.

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8. EFFETS SUR LA SANTE PUBLIQUE

8.1 QUALITE DE L’AIR

La réalisation de logements n’engendre pas directement de pollution atmosphérique autre que celle engendrée par le système de chauffage et le trafic routier supplémentaire générés sur le site (gaz d’échappement et poussières). Les polluants générés par le trafic routier sont de différents types (dioxyde d’azote, Composé Organique Volatiles, Poussières en suspension, Ozone, Benzène, Toluène, Xylène, Monoxyde de carbone, etc.) et provoquent des effets sur la santé, la végétation les constructions, le climat, etc. Ces polluants engendrent des effets directs (poussières, Monoxyde de Carbone…) et indirects (Santé). Ces effets sont permanents mais leurs importances fluctuent dans le temps (saisons). En l'état actuel des connaissances sur le sujet, il n'existe aucun modèle ayant l'adhésion de tous et pouvant déterminer, à priori, ces effets de manière scientifique. Les problèmes de santé dus à la pollution atmosphérique peuvent être de deux sortes : - Les teneurs en polluants ne sont pas élevées mais l'exposition est prolongée ou continue, - Un épisode de pollution aiguë, avec fortes concentrations en polluants, pendant une courte période. La voie de contamination par les polluants atmosphériques est variable : - Par inhalation (voies respiratoires), - Par contact (conjonctivites – épiderme), - Par ingestion (voies digestives). De nombreuses enquêtes ont montré que les maladies respiratoires sont plus fréquentes dans les zones de forte pollution atmosphérique. La population la plus sensible est les enfants en bas âge, les personnes âgées, les asthmatiques et les déficients respiratoires. Les effets du projet seront essentiellement assimilés aux circulations routières supplémentaires. Les implantations ne seront pas polluantes et les rejets atmosphériques liés aux bâtiments seront négligeables. Mesure de réduction Plusieurs composantes du projet sont de nature à atténuer les éventuels effets de celui-ci : - La gestion des flux limite la circulation automobile sur le site ; - La réalisation du projet dans la continuité du tissu urbain permet d’optimiser les déplacements. - La localisation du projet permet également de valoriser l’utilisation des transports en commun. - La réalisation de cheminements piétons permet d’inciter la population à renouer avec la marche à pied notamment vers les transports en commun L’ensemble de ces principes, permettra d’une part de limiter les effets des émissions de polluants et d’autre part d’inciter à une limitation d’utilisation des véhicules polluants sur le site. L’organisation spatiale du projet est aérée et permet ainsi d’éviter des phénomènes de concentration et de « halo de pollution ».

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8.2 ENVIRONNEMENT SONORE

L’objectif de cette partie est de présenter la modélisation acoustique du projet d’aménagement du parc de logements situé à UXEM, celle-ci permettant de quantifier et qualifier l’impact acoustique que présentera le projet sur l’environnement sonore actuel. 8.2.1 Hypothèses considérées A. Paramètres du logiciel de modélisation acoustique La modélisation de l’impact acoustique du projet est réalisée en trois dimensions à l’aide du logiciel CadnaA 2018 (Datakustik). Ce logiciel permet de modéliser entièrement une zone géographique en tenant compte des différents éléments :

• Topographie, • Routes, • Bâtiments, • Etc. Ce logiciel permet de modéliser des éléments bruyants, de calculer la propagation du bruit en 3D afin de déduire les niveaux sonores en tout point de la zone d’étude. Les calculs de propagation du bruit sont réalisés en suivant différentes méthodes selon le type de bruit :

• ISO 9613 : sources ponctuelle, linéique, surfacique • NMPB-Route-08 : circulation routière Les paramètres CadnaA retenus sont les suivants :

• Ordre de réflexion maximum : 3 ; • Coefficient d’absorption du sol : 0.3. Le calcul de propagation du son selon la norme NMPB-Routes-08 permet de prendre en compte les effets de la météo. La norme fournit des valeurs moyennes d’occurrence météorologiques favorables pour 41 villes françaises.

Pour le projet, la plus proche des villes parmi les 41 est Dunkerque.

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B. Données de trafic routier Afin de modéliser le bruit provenant de la circulation routière, les débits de circulation doivent être renseignés dans le logiciel CadnaA. Ces données proviennent de l’étude de trafic réalisée par MOBILIS SERVICES.

Pour la modélisation, le débit de circulation est exprimé en TMJO (Taux Moyen Jour Ouvré). Les vitesses de circulation sont les vitesses maximales réglementaires.

Trois horizons sont étudiés :

• Etat actuel : prise en compte du réseau routier actuel • Etat projet seul : prise en compte seule des voies créées par le projet • Etat projet : prise en compte du réseau routier futur comprenant le réseau routier actuel et les voies créées par le projet

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C. Présentation du modèle de calcul Les cartes suivantes présentent la modélisation de l’environnement sonore actuel, soit l’ambiance sonore avant l’implantation du projet de création d’un parc de logements. Les hypothèses considérées sont issues de l’étude de trafic réalisée par MOBILIS SERVICES.

Les routes prisent en compte pour modéliser l’ambiance sonore initiale sont les routes où un comptage trafic a été effectué : la route de Leffrinckoucke (PF1), la route de Ghyvelde (PF2), ainsi que la route située à proximité de la résidence des Bougainvillées.

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8.2.2 Effets directs Du point de vue des émissions sonores, la réglementation distingue deux types d’impacts :

• Impacts liés à la création de voiries nouvelles (cadrés par l’arrêté du 5 mai 1995) • Impacts liés à l’apparition d’activité humaine nouvelle (cadrés par le décret du 31 aout 2006)

A. Impacts liés à la création de voiries nouvelles Lorsqu’un projet d’aménagement implique la création de voiries nouvelles, l’arrêté du 5 mai 1995 et la circulaire du 12 décembre 1997 imposent une limitation de l’impact direct de ces voiries. En fonction de la nature de l’ambiance sonore préalable (modérée, modérée de nuit, ou non modérée), la contribution sonore des voiries nouvelles est limitée par différents objectifs (cf. Erreur ! Source du renvoi introuvable.).

Pour évaluer l’impact direct induit par la création des voiries nouvelles, le trafic routier sur ces infrastructures est modélisé. Pour cela, les données de trafic à l’état projet (rappelées au chapitre 8.2.1B) sont implémentées dans le logiciel de calcul.

Les cartes présentées ci-dessous présentent la contribution sonore liée à la création des voiries nouvelles.

Les objectifs réglementaires définis dans l’arrêté du 5 mai 1995 sont de 60 dB(A) de jour (LAeq (6h-22h)) et de 55 dB(A) de nuit (LAeq (22h-6h)). Les résultats des calculs montrent que ceux-ci ne seront pas dépassés en phase projet au droit du bâti existant. Par conséquent les voiries nouvelles n’impacteront pas directement le bâti existant.

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B. Impacts liés au bruit de voisinage L’aménagement du projet implique également des bruits de voisinage. Les bruits de voisinage concernent principalement les bruits issus des activités commerciales et des activités humaines. • Pour les bruits issus des activités commerciales, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage fixe des valeurs d’émergences (cf. définition en page 189) à ne pas dépasser, et ce pour les périodes diurne et nocturne. Valeur limite d’émergence globale pour la période 7h-22h Valeur limite d’émergence globale pour la période 22h-7h 5 dB(A) 3 dB(A)

Un terme correctif doit être ajouté à ces valeurs en fonction de la durée d’apparition du bruit étudié : Durée cumulée d’apparition du bruit particulier Terme correctif à ajouter à l’exigence en dB(A) T ≤ 1 minute 6 1 minute ≤ T ≤ 5 minutes 5 5 minutes ≤ T ≤ 20 minutes 4 20 minutes ≤ T ≤ 2 heures 3 2 heures ≤ T ≤ 4 heures 2 4 heures ≤ T ≤ 8 heures 1 T ≥ 8 heures 0

De plus, le même décret fixe des valeurs limite d’émergence spectrale à respecter à l’intérieur des habitations. Bandes d’octave normalisées 125 Hz 250 Hz 500 Hz 1000 Hz 2000 Hz 4000 Hz Valeur limite de l’émergence spectrale (dB) 7 5

Les éventuels commerces installés au sein du projet devront s’assurer du respect de ces exigences réglementaires permettant de maîtriser leur impact acoustique sur leur voisinage.

• Pour les activités humaines, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage ne fixe pas des valeurs limites d’émergence, sinon un principe général à respecter :

« Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lieu public ou privé, qu'une personne en soit elle-même à l'origine ou que ce soit par l'intermédiaire d'une personne, d'une chose dont elle a la garde ou d'un animal placé sous sa responsabilité. »

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8.2.3 Effets indirects Contrairement à la création de voies nouvelles, la modification du trafic routier sur des voies existantes n’est pas cadrée par la réglementation française, dans la mesure où ces voies ne subissent aucune modification (article 3 de l’arrêté du 5 mai 1995 et articles 2 et 3 du décret du 9 janvier 1995).

Néanmoins, dans un objectif de préservation de l’environnement sonore il convient de quantifier et qualifier l’impact indirect que peut présenter un projet sur l’environnement sonore environnant.

En effet, la création d’un nombre important de logements est susceptible de générer du trafic supplémentaire sur le réseau viaire existant, et modifiant ainsi l’environnement sonore.

Pour évaluer l’impact indirect du projet lié à l’augmentation du trafic routier, la carte suivante présente le pourcentage d’augmentation du trafic sur chaque tronçon de route, et l’augmentation des niveaux sonores induit.

L’augmentation du niveau sonore peut être estimée par le calcul suivant :

푡푟푎푓푖푐 é푡푎푡 푝푟표푗푒푡 퐴푢푔푚푒푛푡푎푡푖표푛 푑푢 푛푖푣푒푎푢 푠표푛표푟푒 = 10 log 10 푡푟푎푓푖푐 é푡푎푡 푎푐푡푢푒푙

Pour information, la différence entre deux niveaux sonores est jugée comme étant significative à partir de 2 dB(A) (art. 2 du décret 95-22 du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit des aménagements et infrastructures de transports terrestres). Une augmentation du niveau sonore inférieure à 2 dB(A) est quasiment imperceptible.

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Ces calculs montrent que l’augmentation de trafic entre l’état actuel et l’état projet ne devrait pas induire d’augmentation du niveau sonore supérieure à 2 dB(A).

Les deux cartes suivantes montrent, dans l’ordre : - L’état projeté, en tenant compte des voiries nouvelles ainsi que des voiries existantes – période diurne - L’état projeté, en tenant compte des voiries nouvelles ainsi que des voiries existantes – période nocturne

Route de Ghyvelde Route de Leffrinckoucke Augmentation de trafic : + 10 % max en période diurne et Augmentation de trafic : + 20 % max en période diurne et + 20 % en période nocturne + 20 % en période nocturne Augmentation de bruit engendré : + 0.3 dB(A) en période Augmentation de bruit engendré : + 0.7 dB(A) en période diurne et + 0.7 dB(A) en période nocturne diurne et + 0.9 dB(A) en période nocturne

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8.2.4 Analyse globale des effets du projet A. Evolution de l’environnement sonore au sein de la zone On constate des augmentations de bruit notables au sein de la zone d’étude. Ces augmentations sont le résultat de plusieurs causes :

- Créations des différentes voies permettant aux nouveaux usagers de sortir et rentrer du parc de logements, amenant du bruit de circulation routière - L’ambiance sonore initiale est relativement calme est typique de celle d’une commune rurale. La principale contribution sonore est celle du trafic routier sur les routes de Leffrinckoucke et de Ghyvelde. Certains bruits dues à l’activité agricole locale (engins agricoles, bruits de bêtes...) peuvent également faire partie de cette ambiance. - La présence de ce nouveau parc de logements, induit naturellement une augmentation du trafic routier dans la commune d’Uxem, et par conséquent, une légère augmentation des niveaux de bruit correspondants (< 2 dB(A))

B. Evolution de l’environnement sonore au niveau du bâti existant aux abords du projet Les mesures ponctuelles à 2 m des façades des bâtiments existants montrent une augmentation des niveaux de bruit par rapport à l’état initiale, mais ces niveaux de bruit respectent par ailleurs les réglementations suivantes :

- Le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique - L’arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières

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8.2.5 Classement sonore des voies routières créés Conformément à l’arrêté du décret n°95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres, le recensement et le classement des infrastructures de transports terrestres portent sur les voies routières dont le trafic journalier moyen annuel existant, ou prévu dans l’étude d’impact, est supérieur à 5000 véhicules par jour.

Les voies routières créées au sein du projet les plus passantes, accueilleront un trafic d’environ 250 à 300 véhicules par jour. Par conséquent, ces voies ne seront pas classées.

8.2.6 Prescriptions sur les modes constructifs des bâtiments du projet Dans le cadre d’un projet de construction de bâtiments d’habitation, l’arrêté du 31 mai 1996 (relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit) impose la prise en compte de l’environnement sonore extérieur pour dimensionner les éléments constituant les façades. Pour ce faire, les voies classées situées à proximité du projet doivent être répertoriées. En fonction de leur catégorie (de 1 à 5), les infrastructures présentent un impact acoustique sur une distance allant de 10 m pour la catégorie 5 (la moins bruyante) à 300 m pour la catégorie 1 (la plus bruyante).

En fonction de la catégorie de la voie classée et de la distance séparant la voie du projet, un niveau d’isolement acoustique de la façade est exigé (noté DnTA,tr), allant de 30 dB à 45 dB, 30 dB étant un minimum que le projet soit ou non à proximité de voies classées.

Le projet de création d’un parc de logements à Uxem ne sera pas impacté par des voies classées, en effet elles se trouvent toutes à plus de 300 m du projet.

On distingue différentes incidences du projet vis-à-vis des conditions acoustiques du secteur : L’augmentation du trafic sur les routes de Leffrinckoucke et de Ghyvelde sera à l’origine de potentiel bruit de fond supplémentaire. Ces incidences seront modérées car des aménagements seront prévus pour limiter la vitesse, et notamment la création d’un giratoire en entrée de la commune. Au sein de la zone de projet, les effets acoustiques liés à la création du projet, seront compensés, par la création de bandes paysagères permettant de filtrer une partie des potentielles nuisances acoustiques.

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8.3 POLLUTION DES EAUX

Les pollutions des eaux souterraines ou superficielles peuvent avoir des répercussions sur la santé humaine par l’intermédiaire de plusieurs facteurs : - La consommation d’eau potable, - La consommation régulière de poissons, - La consommation de végétaux arrosés avec de l’eau contaminée, - La baignade. Dans les premiers cas, les effets éventuels résultent d’une ingestion de produits toxiques dans le dernier cas il s’agit plutôt de risques liés à une allergie. Dans le cas du projet d’aménagement, le risque de contamination des eaux se traduit par le transfert de polluants vers la nappe. Aucun périmètre de protection de captage d’eau potable n’est concerné par le secteur d’étude. La nature des sols en place (peu perméable) joue un rôle de protection vis‐à‐vis de la ressource en eaux. Les mesures prises en faveur de l’assainissement permettront de minimiser au maximum le risque de pollution chronique, saisonnière et accidentelle des eaux souterraines. Les mesures et précautions à prendre lors de la phase travaux sont énoncées dans les chapitres précédents.

8.4 POLLUTION LUMINEUSE

Le projet sera générateur de deux types de sources lumineuses : - L’éclairage propre des logements, - L’éclairage urbain d’extérieur.

L’éclairage des espaces publics du projet prendra en compte la hiérarchisation des espaces, en termes d’intensité et qualité de l’ambiance lumineuse. Les équipements choisis seront orientés vers le sol.

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9. SYNTHESE DES EFFETS PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ET MESURES CORRECTIVES ENVISAGEES

P+ : Positif ; N- : Négatif ; T : Temporaire ; P : Permanent ; D : Direct ; I : Indirect ; C : Court ; M : Moyen ; L : Long

Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Mouvements de terre liés au nivellement Vérification des qualités mécaniques Topographie du terrain et à l’implantation des x x x x des sols ainsi que de leur réelle aptitude Faible et géologie fondations des bâtiments à supporter le projet

Réalisation de traitement par décantation et filtration des eaux pluviales et régulation des débits à 2 Augmentation des débits de L/s/ha ruissellements vers les exutoires due à x x x x Entretien des espaces verts par des l’imperméabilisation des surfaces sur le moyens mécaniques (produits site phytosanitaires proscrits) Eaux Mise en place de dispositif en aval des Faible superficielles noues afin de favoriser la dépollution Risque de pollution chronique, Confinement d’une pollution accidentelle ou saisonnière des eaux de x x x x surface, relatif à l’exploitation des voiries accidentelle par la mise en place de du site vanne de fermeture en aval des MILIEU ouvrages d’assainissement PHYSIQUE Utilisation rationnelle des sels de déverglaçage

Les eaux usées seront collectées gravitairement et refoulées vers une station de refoulement qui refoulera ces eaux, jusqu’à une station d’épuration Eaux afin de traiter les eaux de l’opération souterraines Augmentation des rejets d’eaux usées x x x x avant un rejet au réseau public existant Faible et usages de dans le réseau existant (rue des Bougainvillées). l’eau Le dimensionnement et principe de traitement ont été travaillés conjointement avec les services gestionnaires des eaux (Noréade).

Climat Néant

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

Destruction d’habitats x x x x x x Respect d’une charte végétale

Suppression des produits Flore et phytosanitaires Faible habitats Constitution de nouveaux milieux favorables à la diversification de la faune x Lutte contre les espèces exotiques et de la flore x x x x x envahissantes Destruction d’individus x x x x x x

Faune Destruction/altération d’habitats x x x x x x Adaptation de l’éclairage Faible

Perturbation d’espèces x x x x x x Pas de mesure particulière. Le projet ne remet pas en cause l’état de MILIEU Zonages à conservation de la ZNIEFF. Des NATUREL Interception d’une ZNIEFF de type II x x x x Faible proximité mesures de végétalisation au sein du projet, permettent de créer de nouveaux habitats. Création d’espaces verts Plantations d’essences adaptées aux sols reconstitués, favorisant la biodiversité et nécessitant peu Paysage Amélioration du cadre paysager du site x x x x d’entretien - Insertion urbaine, architecturale et paysagère des futurs bâtiments et aménagement dans un objectif de développement durable

Accroissement de la population Population x x x x - - perceptible à l’échelle du quartier

Nouvelles habitations intégrées dans le Création d’environ 96 nouveaux tissu bâti existant, tout en considérant la Logements et x x x x logements en lien avec les objectifs fixés topographie des lieux - habitats par le SCoT et le PLU Programmes de logements organisés en îlots ouverts et denses

MILIEU x x x HUMAIN Suppression des activités agricoles x Anticipation de la suppression de ces

présentes actuellement sur le site parcelles agricoles

Activités x Aménagement des espaces publics Création d’un cadre de vie agréable pour humaines et x x x pour proposer aux futurs habitants des les futurs riverains Faible équipements espaces de détente et de respiration

publics Apport de population permettant Les commerces de la commune et ceux x x x x d’augmenter la fréquentation des services alentours répondent aux besoins des

et commerces à proximité nouveaux habitants

x x x x

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L Accueil des nouveaux élèves dans les Apport de nouveaux élèves absorbé par écoles à proximité les équipements existants Projets compatibles avec l’offre de soin locale

Urbanisme et Néant foncier Patrimoine Néant culturel

Evaluation du trafic généré par le projet

Circulations et Augmentation du volume de trafic sur les réalisé x x x x Faible déplacements axes aux abords du site Mise en place d’un giratoire pour limiter les gênes

Création de conditions d’un quartier « Mise en place de liaisons douces : durable » favorisant les connections à cheminements piétons, voies cyclables l’intérieur et à l’extérieur du site, les MILIEU URBAIN Modes doux créant une traversée pour les modes x x x x espaces de convivialité et d’échanges Faible et alternatifs doux et connectant le projet au reste de la Accessibilité assurée au PMR commune Réponse aux objectifs du PLU (OAP)

Etude du raccordement à tous les Raccordement aux réseaux présents à réseaux existants à proximité (EU, AEP, Réseaux x x x x Faible proximité gaz, électricité) réalisée en concertation avec les concessionnaires

Mise en place de point d’apport Déchets Production de déchets ménagers x x x x Faible volontaire

RISQUES Néant

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Positif / Négatif Temporalité Direct / Indirect Terme Impact Thématiques et Critères Impacts Mesures associées résiduel P+ N- T P D I C M L

La gestion des flux limite la circulation automobile sur le site ; La réalisation du projet dans la continuité du tissu urbain permet d’optimiser les déplacements vers le reste de la commune La localisation du projet permet Pollution atmosphérique engendrée par le également de valoriser l’utilisation des Qualité de l’air système de chauffage et le trafic routier x x x x transports en commun. Faible supplémentaire généré sur le site La réalisation de cheminements piétons permet d’inciter la population à renouer avec la marche à pied notamment vers les transports en commun La mise en place d’espaces verts, aux fonctions différentes et avec des plantations abondantes, favorisera le renouvellement de l’air.

Trafic supplémentaire engendre une SANTE légère augmentation des niveaux de bruit x x x x PUBLIQUE correspondants (< 2 dB(A)) Les augmentations de niveaux de bruit respectant les réglementations en vigueur, Augmentation des niveaux de bruit en aucune mesure n’est attendue Environnement façade des bâtiments existants mais ces x x x x Faible sonore niveaux de bruit respectent par ailleurs les réglementations

Bruits de voisinage potentiels liés aux Respect du décret du 31/08/2006 relatif installations et activités propres au projet x x x x à la lutte contre les bruits de voisinage

Mise en place d’un dispositif de rétention et de traitement des eaux pluviales ainsi que d’un réseau Pollution de Risque de contamination des eaux x x x x d’assainissement des eaux usées (y Faible l’eau souterraines (polluants vers la nappe) compris traitement des hydrocarbures) La nature des sols en place peu perméables joue un rôle protecteur

Hiérarchisation des espaces en termes Pollution Augmentation des sources lumineuses x x x x d’intensité lumineuse Faible lumineuse Eclairage orienté vers le sol.

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10. ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX

Dans la partie « état initial », des interrelations entre différents milieux ont été mises en évidence. L’objet de ce chapitre est d’exposer les impacts du projet sur les interrelations existantes entre les milieux et la synergie entre les différents impacts.

10.1 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU PHYSIQUE

• Effets du projet sur le milieu physique interagissant sur le milieu naturel L’impact du projet sur le climat est négligeable. L’impact du projet sur le milieu naturel dû à la modification du climat est par conséquent nul. Aucune modification de la topographie ne sera réalisée donc aucun impact sur le paysage ne sera observé. Le projet n’est pas de nature à modifier les horizons superficiels du sol. Les caractéristiques des sols en place n’auront pas d’impact sur le milieu naturel. Le projet prévoit la rétention et le traitement des eaux pluviales du projet (décantation et dépollution par les végétaux en place dans les bassins) et le rejet dans le réseau existant. Il n’y a donc aucun impact direct sur le milieu naturel. La création de zones de stockage en bassins paysagers aura un impact positif sur l’ambiance paysagère du site et le milieu naturel.

• Effets du projet sur le milieu physique interagissant sur le milieu humain Les débits de ruissellement sont absorbés dans les réseaux existants. Le projet prévoit la rétention des eaux pluviales du site, à un débit régulé admissible par le réseau en aval. L’impact de la pollution chronique, accidentelle et saisonnière du projet sur la contamination des eaux est faible. Le projet prévoit le traitement des eaux pluviales. Le projet est situé en dehors de périmètre de protection de captage en eau potable. Les eaux usées du projet seront envoyées à la station d’épuration de Ghyvelde qui est capable d’absorber les débits supplémentaires générés par le projet d’habitats.

10.2 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU NATUREL

• Effets du projet sur le milieu naturel interagissant sur le milieu physique Compte tenu de la nature des impacts identifiés sur le milieu naturel, ceux‐ci n’auront pas d’impact sur le milieu physique. Les noues paysagères seront utilisées pour le stockage et le traitement des eaux pluviales du site.

• Effets du projet sur le milieu naturel interagissant sur le milieu humain Le traitement paysager du site aura un impact positif sur le cadre de vie des futurs habitants et du voisinage.

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10.3 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU HUMAIN

• Effets du projet sur le milieu humain interagissant sur le milieu physique Les futures constructions seront réalisées en tenant compte de la topographie du site, des bâtiments existants aux alentours et de l’exposition au soleil. Le risque contamination des eaux par la pollution chronique, accidentelle et saisonnière du projet est faible. Le projet prévoit le traitement des eaux pluviales via des dispositifs adéquats.

• Effets du projet sur le milieu humain interagissant sur le milieu naturel Les milieux cultivés intensivement seront remplacés par différents types de milieux, susceptibles d’accueillir de nouvelles espèces animales et végétales.

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Titre E. MODALITES DE SUIVI DES MESURES D’INSERTION ENVIRONNEMENTALE

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1. SUIVI DE CHANTIER

Le Maitre d’Ouvrage inscrira la réalisation des travaux dans le cadre d’un « chantier propre » ou « chantier vert ». La charte « chantier propre » sera incluse dans le DCE de chaque opération d’aménagement ou de construction et abordera au minima les thèmes présentés dans l’étude d’impact. Chaque entreprise devra désigner un responsable « chantier vert » qui rédigera un rapport de bilan de l’application de la charte à la livraison de chaque opération. Le suivi du chantier, pour chaque phase de travaux et chaque opération d’aménagement, sera réalisé de façon à : - Rappeler les préconisations et mesures actées dans l’étude d’impact du projet, - Rendre compte de la prise en compte de ces mesures environnementales, - Etablir un bilan et de constituer l’état initial du site nouvellement aménagé. A chacune de ces étapes seront suivis : - La réalisation des plantations, - Les dispositifs de régulation et de traitement des eaux pluviales, par repérage visuel, l’objectif étant de contrôler que les dispositifs sont bien fonctionnels, - La gestion des déchets de chantier et des terres excavées, - Les gênes occasionnées sur les riverains pendant la durée du chantier (pour les thématiques déplacements, perturbation des réseaux, bruit et air) - Le respect de la limitation stricte du chantier aux emprises du projet En cas de besoin, le maitre d’œuvre pourra proposer des actions d’améliorations réalisables et compatibles avec le chantier en cours. Concernant particulièrement le bruit du chantier, le projet est implanté en tissu périurbain. Les nuisances sonores générées par le chantier sont susceptibles de porter atteinte à la tranquillité des riverains, et doivent donc être maitrisées. Dans ce contexte, il y a lieu de se référer au décret du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinages, Selon le décret du 31 aout 2006, les bruits de chantier doivent respecter le critère d’émergence réglementaire de 3 dB(A) en période diurne et de 5 dB(A) en période nocturne. Le critère d’émergence spectrale s’applique également.

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2. SUIVI A MOYEN ET LONG TERME

Pour chaque phase d’aménagement, le Maitre d’Ouvrage procédera à une campagne de suivi des mesures de réduction d’impacts afin de rendre compte de leur évolution, sur la base du constat réalisé à la fin des travaux, de leur pérennité et de leur efficacité. A ce titre, seront suivis : - Les plantations réalisées pour savoir si elles jouent le rôle paysager escompté, avec comparaison des prises de vue à réception des travaux, 2 ans, 5 ans et 10 ans après les travaux pour suivre l’évolution, - Les dispositifs de régulation et de traitement des eaux pluviales ; l’objectif étant de contrôler que les dispositifs soient bien fonctionnels et que, par conséquent, le milieu récepteur ne présente pas de désordre hydro‐écologique : o Repérage visuel des ouvrages et des points de rejet une fois par trimestre, o Entretien des bassins o Vérification de la maintenance des équipements (vanne de sectionnement, orifice calibré…). - La non introduction d’espèces invasives (comptes rendus de visites de terrain), - L’apparition éventuelle des espèces exotiques envahissantes, et leur éradication le cas échéant, - L’étanchéité des réseaux par un organisme certifié. Un bilan de ce suivi sera réalisé et pourra être transmis à la demande de l’Autorité Environnementale, permettant de rendre compte de la pérennité et de l’efficacité des mesures mises en œuvre. L’expérience pourra être renouvelée 5 ans après la fin des travaux, notamment afin d’établir un retour d’expérience des moyens mis en œuvre pour assurer et valoriser l’environnement de ce territoire. Il sera également possible, en partenariat avec le suivi qualitatif réalisé par le concessionnaire NOREADE, de transmettre les résultats d’une campagne de mesures de qualité des eaux à la sortie de l’ouvrage de rétention.

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Titre F. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS

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Conformément au décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements, cette partie consiste à tenir compte « du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : ▪ Ont fait l'objet d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R. 181-14 et d'une enquête publique ; ▪ Ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité environnementale a été rendu public. Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage. »

D’après le site de la DREAL Hauts-de-France et les avis publiés, aucun projet mitoyen au présent projet n’est connu.

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Titre G. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DIFFERENTS DOCUMENTS D’URBANISME OPPOSABLES

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Le Décret n° 2011‐2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements précise que l’étude d’impact doit présenter « Les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet avec l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R. 122‐17 ».

1. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME OPPOSABLES

1.1 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE (SCOT)

Le SCoT Flandres Dunkerque a été approuvé le 10 mars 2020 Juillet 2007 et est applicable depuis le 24 août 2020. Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT) ont remplacé les Schémas Directeurs, en application de la loi « Solidarité et Renouvellement Urbain » (SRU) du 13 décembre 2000. Le SCoT apparaît alors comme un outil de planification des stratégies intercommunales. Le SCoT constitue un cadre de référence pour l'ensemble des politiques inter- communales, communales relatives aux questions d'organisation de l'espace, d'urbanisme, d'habitat, de mobilité, de commerce et d'environnement. Il se compose de 3 documents : • Un Rapport de Présentation, qui contient notamment un diagnostic et une évaluation environnementale • Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) • Le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) anciennement Document d'Orientations Générales (DOG) Le projet répond aux objectifs du PADD et aux Orientation du DOG pour les communes rurales, en participant à la production de logement, d’offre adaptée aux besoins, de qualité de l’habitat et d’environnement. Le projet d’aménagement est donc compatible avec le SCoT Flandres Dunkerque

1.2 COMPATIBILITE AVEC LE PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU)

La commune de Uxem est couverte par un PLU, qui a été révisé en Novembre 2015.

Le site du projet couvre la dernière zone 1AU (ouverte à l’urbanisation sous la forme d’une ou plusieurs opérations d’aménagement, essentiellement destinée à l’habitat, aux commerces, services et activités peu nuisibles), et la zone du projet fait l’objet d’une OAP spécifique.

Les différentes obligations liées au règlement de la zone et à l’orientation d’aménagement (usage des sols, densité, stationnement, réseaux, mixité…) sont prises en compte dans le projet.

Le projet d’aménagement est donc compatible avec le PLU de la commune.

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2. COMPATIBILITE AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES MENTIONNES A L’ARTICLE R.122-17 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

2.1 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX

Compte tenu des différentes dispositions adoptées par le projet, celui-ci est conforme aux recommandations du Schémas Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Artois-Picardie 2016/2021. Et notamment aux dispositions page suivantes :

CARACTERISTIQUES DU PROJET AU REGARD DE CETTE ORIENTATION DU SDAGE DISPOSITION DU SDAGE DISPOSITION

Eaux usées : Extension du réseau eaux usées raccordé au réseau A-1 - Continuer la réduction des apports ponctuels de matières urbain existant. A-1.1 - Adapter les rejets à l’objectif de bon état polluantes classiques dans les milieux. Eaux pluviales : Mise en place d’une gestion des eaux pluviales avant rejet au réseau à débit limité car le sol est défavorable à l’infiltration. A-2 - Maîtriser les rejets par temps de pluie en milieu urbanisé Mise en place d’une gestion des eaux pluviales avant rejet par des voies alternatives (maîtrise de la collecte et des rejets) A-2.1 - Gérer les eaux pluviales au réseau à débit limité car le sol est défavorable à et préventives (règles d’urbanisme notamment pour les l’infiltration. constructions nouvelles). A-9 - Stopper la disparition, la dégradation des zones humides Les zones humides identifiées (Phragmitaies sèches) ont à l’échelle du bassin Artois-Picardie et préserver, maintenir et A-9.5 Gérer les zones humides été préservées dans la mesure du possible, le seuil n’est protéger leur fonctionnalité pas atteints. C-1.1 Préserver le caractère inondable de zones C-1 - Limiter les dommages liés aux inondations. La zone du projet n’est pas située en zone inondable prédéfinies

C-2 Limiter le ruissellement en zones urbaines et en zones Mise en place d’une gestion des eaux pluviales avant rejet rurales pour réduire les risques d’inondation et les risques 2C-2.1 Ne pas aggraver les risques d’inondations au réseau à débit limité car le sol est défavorable à d’érosion des sols et coulée de boues l’infiltration.

C-3.1 Privilégier le ralentissement dynamique des C-3 Privilégier le fonctionnement naturel des bassins versants inondations par la préservation des milieux dès Pas de bassin versant intercepté l’amont des bassins versant

Le projet est compatible avec les orientations du SDAGE 2016-2021.

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2.2 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux a été approuvé par arrêté du préfet de région en date du 15 Mars 2010.

REGLEMENT DU SAGE COMPATIBILITE AVEC LE PROJET

Les installations, ouvrages, travaux ou activités (IOTA) ne peuvent entraîner l'assèchement, la mise en eau, Les zones humides présentes au droit du projet sont l'imperméabilisation ou le remblai de zone humide ou de préversées dans la mesure du possible Titre 1 - INONDATIONS marais Le petit chevelu hydrographique en amont de la Hem Le projet n’impacte pas cet élément hydrographique (Sanghen, Loquin et Planque) sera préservé Dans l'attente de l'amélioration des connaissances techniques complémentaires, les prélèvements dans la TITRE 2 – EAU POTABLE nappe de la craie, conformes aux exigences sanitaires, Aucun prélèvement ne sera réalisé dans la nappe seront réservés prioritairement à l'alimentation humaine et animale Des solutions de protection, de gestion et de Les zones humides présentes au droit du projet sont TITRE 3 – ZONES HUMIDES valorisation des zones humides seront mises en œuvre préversées dans la mesure du possible, les seuils ne dans la concertation sont pas atteints. Tous rejets directs en eau marine, même après transit par des bassins, doivent permettre le maintien ou TITRE 4 – QUALITE DE L’EAU l'amélioration de la qualité des eaux marines, des eaux Aucun rejet en eau marine n’est prévu de baignade, des eaux conchylicoles ou de la vie piscicole

Le projet est compatible avec les enjeux du SAGE.

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2.3 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA REGIONAL DU CLIMAT DE L’AIR ET DE L’ENERGIE (SRCAE)

Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie a été approuvé par arrêté du préfet de région en date du 20 novembre 2012.

ENJEUX DU SRCAE COMPATIBILITE AVEC LE PROJET Compatible Freiner l’étalement urbain Le projet s’intègre dans le tissu urbain existant. Compatible Densifier autour des transports en commun Le projet se situe à proximité de l’arrêt de bus principal de la commune, assurant la desserte en transport en Optimiser l’offre en transports en commun commun pour les futurs habitants vers les communes alentours. Limiter l’usage de la voiture Cette proximité favorisera l’utilisation des transports en commun et donc limitera de fait l’usage de la voiture Compatible Faire progresser la mixité fonctionnelle Le projet répond au contexte social de la commune. Il existe sur le territoire un manque en termes d’offre de logements alors que le tissu économique est plutôt bien pourvu. Compatible Le projet prévoit de créer les conditions d’un quartier « durable » en favorisant les connections à l’intérieur et Développer les modes doux à l’extérieur du site, les espaces de convivialité et d’échanges. Les liaisons douces inter‐quartier, notamment avec la route de Leffrinckoucke et la route de Ghyvelde via la résidence des Bougainvillées sont prévues. Favoriser l’indépendance aux énergies fossiles Compatible Une étude des potentiels en énergie renouvelable évaluant l’intérêt et la possibilité de mettre en place un mix Développer les réseaux de chaleur énergétique afin de couvrir les besoins a été réalisée dans le cadre de l’étude d’impact.

Le projet est compatible avec les objectifs du SRCAE.

2.4 COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique - Trame Verte et Bleue (SRCE-TVB) du Nord-Pas-de-Calais a été arrêté par le préfet de région le 16 juillet 2014, après son approbation par le Conseil régional le 4 juillet 2014. Le projet n’est pas concerné par le SRCE, aucun corridor écologique, ni réservoir de biodiversité et espace naturel relais n’est présent sur la zone ou à proximité direct.

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2.5 COMPATIBILITE AVEC LES PLANS, SCHEMAS, PROGRAMMES ET AUTRES DOCUMENTS DE PLANIFICATION SOUMIS A EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 AU TITRE DE L'ARTICLE L. 414‐4 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT A L'EXCEPTION DE CEUX MENTIONNES AU II DE L'ARTICLE L. 122‐4 MEME DU CODE

Les incidences sur les espèces communautaires et sur les sites NATURA 2000 peuvent être de plusieurs ordres. Nous devons donc évaluer si le projet : • Peut retarder ou interrompre la progression des objectifs de conservation ; • Peut déranger les facteurs qui permettent le maintien du site dans des conditions favorables ; • Interfère avec l’équilibre, la distribution et la densité des espèces clés ; • Peut changer les éléments de définition vitaux qui définissent la manière dont le site fonctionne en tant qu’écosystème ; • Peut changer la dynamique des relations (sol/eau, plantes/animaux…) ; • Interfère avec les changements naturels prédits ou attendus sur le site ; • Réduit la surface d’habitats clés ; • Réduit la population d’espèces clés ; • Réduit la diversité du site ; • Change l’équilibre entre les espèces ; • Engendre des dérangements qui pourront affecter la taille des populations, leur densité ; • Entraîne une fragmentation des habitats, des populations ; • Entraîne des pertes ou une réduction d’éléments clés. Après analyse de tous ces points, nous concluons si le projet à une incidence notable ou non sur chaque population d’espèces et sur le site NATURA.

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Evaluation des incidences sur le site Natura 2000 ZSC FR3102002 « Bancs des Flandres » Rappelons que le site Natura 2000 ZSC FR3102002 « Bancs des Flandres » est situé à environ 3.7 km de la zone d’étude. • Evaluation des incidences vis‐à‐vis des habitats de l’Annexe I de la Directive « Habitats/Faune/Flore » (92/43/CEE) Un habitat communautaire est recensé sur l’ensemble du site Natura 2000. Cet habitat est le suivant : - 1110 – Bancs de sable à faible couverture permanente d’eau marine Nous considérons que le risque de destruction ou d’altération de l’habitat du site Natura 2000 est nul compte tenu de l’éloignement de ce dernier (3.7 km environ) et de la nature du projet. Les incidences du projet sur les habitats de l’Annexe I de la Directive « Habitats/Faune/Flore » du site Natura 2000 ZSC FR3102002 « Bancs des Flandres » sont donc considérées comme non significatives.

• Evaluation des incidences vis‐à‐vis des espèces de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » (92/43/CEE) 3 espèces de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » sont recensées sur le site Natura 2000 : Marsouin commun, Phoque commun et Phoque gris. Ces espèces marines n’ont évidemment pas été observées sur la zone d’étude lors des prospections de terrain, et ne seront donc pas détruites dans le cadre du présent projet. Par ailleurs, compte‐tenu de la nature du projet et de la distance séparant la zone d’étude du site Natura 2000, les risques de perturbation des espèces sont nuls. Les incidences directes et permanentes de destruction d’individus et de perturbation d’espèces peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de ces espèces. Aucun habitat favorable à ces espèces n’est présent sur la zone d’étude, et ne sera donc directement détruit par les dégagements d’emprises et les terrassements engendrés par le projet. De plus, les modifications des composantes environnantes susceptibles d’altérer les habitats de ces espèces lors de l’aménagement puis de l’utilisation du site peuvent être considérées comme négligeables compte‐tenu de la nature du projet et de l’éloignement du site Natura 2000 (3.7 km environ). Les incidences directes et permanentes de destruction et d’altération des habitats peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de ces espèces.

Les incidences du projet sur les espèces de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » du site Natura 2000 ZSC FR3102002 « Bancs des Flandres » sont donc considérées comme non significatives.

Le projet ne porte donc pas atteinte à l’état de conservation des habitats et espèces du site Natura 2000. L’incidence du projet sur le site Natura 2000 ZSC FR3102002 « Bancs des Flandres » n’est donc pas significative.

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Evaluation des incidences sur le site Natura 2000 ZSC FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » Rappelons que le site Natura 2000 ZSC FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » est situé à environ 4.7 km de la zone d’étude. • Evaluation des incidences vis‐à‐vis des habitats de l’Annexe I de la Directive « Habitats/Faune/Flore » (92/43/CEE) Neuf habitats communautaires ont été recensés sur l’ensemble du site Natura 2000. Ces habitats sont les suivants : - 2120 - Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophila arenaria (dunes blanches) - 2130 - Dunes côtières fixées à végétation herbacée (dunes grises) - 2160 - Dunes à Hippophaë rhamnoides - 2170 - Dunes à Salix repens spp. argentea (Salicion arenariae) - 2180 - Dunes boisées des régions atlantique, continentale et boréale - 2190 - Dépressions humides intradunaires - 3140 - Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. - 6430 – Mégaphorbiaies hydrophiles d’ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin ; - 6510 – Prairies maigres de fauche de basse et moyenne altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba minor). Nous considérons que le risque de destruction ou d’altération des habitats du site Natura 2000 est nul compte tenu de l’éloignement de ce dernier (4.7 km environ) et de la nature du projet. Les incidences du projet sur les habitats de l’Annexe I de la Directive « Habitats/Faune/Flore » du site Natura 2000 ZSC FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » sont donc considérées comme non significatives.

• Evaluation des incidences vis‐à‐vis des espèces de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » (92/43/CEE) Le Vertigo étroit (Vertigo angustior) est la seule espèce de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » recensée sur le site Natura 2000. Cette espèce n’a pas été observée sur la zone d’étude lors des prospections de terrain, et ne sera donc pas détruite dans le cadre du présent projet. Par ailleurs, compte‐tenu de la nature du projet et de la distance séparant la zone d’étude du site Natura 2000, les risques de perturbation de l’espèce sont nuls. Les incidences directes et permanentes de destruction d’individus et de perturbation d’espèces peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de cette espèce. Aucun habitat favorable à l’espèce n’est présent sur la zone d’étude, et ne sera donc directement détruit par les dégagements d’emprises et les terrassements engendrés par le projet. De plus, les modifications des composantes environnantes susceptibles d’altérer les habitats de cette espèce lors de l’aménagement puis de l’utilisation du site peuvent être considérées comme négligeables compte‐tenu de la nature du projet et de l’éloignement du site Natura 2000 (4.7 km environ). Les incidences directes et permanentes de destruction et d’altération des habitats peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de cette espèce.

Les incidences du projet sur les espèces de l’Annexe II de la Directive « Habitats/Faune/Flore » du site Natura 2000 ZSC FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » sont donc considérées comme non significatives.

Le projet ne porte donc pas atteinte à l’état de conservation des habitats et espèces du site Natura 2000. L’incidence du projet sur le site Natura 2000 ZSC FR3100475 « Dunes flandriennes décalcifiées de Ghyvelde » n’est donc pas significative.

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Evaluation des incidences sur le site Natura 2000 ZPS FR3112006 « Bancs des Flandres » Rappelons que le site Natura 2000 ZPS FR3112006 « Bancs des Flandres » est situé à environ 4.5 km de la zone d’étude. • Evaluation des incidences vis‐à‐vis des oiseaux de l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » (79/409/CEE) 10 espèces de l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » peuvent être observées sur le site Natura 2000 et ont conduit à sa désignation en tant que ZPS. Aucune de ces espèces n’a été observée sur la zone d’étude lors des prospections de terrain, et ne sera donc pas détruite dans le cadre du présent projet. De plus, les nuisances susceptibles d’être générées lors de l’aménagement puis de l’utilisation du site peuvent être considérées comme négligeables, compte‐tenu de la nature du projet et de l’éloignement du site Natura 2000 (4.5 km environ). Les incidences directes et permanentes de destruction d’individus et de perturbation d’espèces peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de ces espèces. Aucun habitat favorable à ces espèces n’est présent sur la zone d’étude ou à proximité immédiate, et ne sera donc directement détruit par les dégagements d’emprises et les terrassements engendrés par le projet. De plus, les modifications des composantes environnantes susceptibles d’altérer les habitats de ces espèces générées lors de l’aménagement puis de l’utilisation du site peuvent être considérées comme négligeables compte‐tenu de la nature du projet et de l’éloignement du site Natura 2000 (4.5 km environ). Les incidences directes et permanentes de destruction et d’altération des habitats peuvent donc être considérées comme nulles vis‐à‐vis de ces espèces.

Les incidences du projet sur les oiseaux de l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » du site Natura 2000 ZPS FR3112006 « Bancs des Flandres » sont donc considérées comme non significatives.

Le projet ne porte donc pas atteinte à l’état de conservation des espèces de la ZPS. L’incidence du projet sur le site Natura 2000 ZPS FR3112006 « Bancs des Flandres »

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Titre H. EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

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L’étude d’impact devra présenter un « scénario de référence » et un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet. Le décret n°2016-1110 du 1 août 2016 relatif à la modification des règles applicables à l’évaluation environnementale des projets, plans et programmes, précise que l’étude d’impact doit comprendre « Une description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet, dénommée « scénario de référence », et un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ». Le scénario référence est ici établi sur la base des éléments de synthèse de l’état initial et des enjeux définis.

THEMATIQUE CONTEXTE ET / OU SENSIBILITES OBSERVES ENJEUX EVOLUTION SANS LE PROJET EVOLUTION AVEC LE PROJET

Si la faible altitude des terrains de la zone d’activité a conduit à la La topographie ne sera que très peu Topographie mise en place d’un système de drainage caractéristique de la Faible Néant modifiée suite aux terrassements pour région, ils sont globalement plans et horizontaux (pente faible) permettre l’implantation du projet

Les terrains ont une perméabilité très faible, sont sensibles à la Néant. saturation en période pluvieuse, et sont donc très défavorables à Géologie l’épuration et à l’infiltration, ainsi qu’au drainage naturel Modéré Néant Mise en place d’une gestion des eaux (conduisant au système de drainage en place via les pluviales avant rejet au réseau à débit wateringues). limité car sol défavorable à l’infiltration

Création d’espaces verts, limitation des emprises des voies afin de limiter les superficies imperméabilisées : La masse d’eau souterraine sur le secteur d’étude est la nappe entretien des espaces verts par des des Sables du Landénien. Elle présente un bon état quantitatif et Hydrogéologie Modéré Evolution naturelle des nappes moyens mécaniques (produits chimique. La vulnérabilité de la nappe varie de moyenne à forte phytosanitaires proscrits) au droit du site. Mise en place d’une gestion des eaux pluviales avant rejet au réseau à débit limité car sol défavorable à l’infiltration.

Le projet est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage en eau potable. Les eaux usées, rejets domestiques, Prélèvement d’eau potable plus Faible Pas de prélèvement d’eau potable Usages de l’eau industriels sont traitées sur site par une micro station d’épuration conséquent construite à cet effet d’une équivalence 300 E/H.

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Pas de modification du réseau de wateringues, création d’espaces verts, limitation des emprises des voies afin Le site est concerné par un réseau de wateringues. Trois zones de limiter les superficies humides floristiques ont été identifiées au droit du site Site occupé par l’agriculture imperméabilisées : entretien des correspondant à l’habitat Phragmitaie sèche. Le site est couvert Hydrographie Modéré intensive. Evolution naturelle du espaces verts par des moyens par la SDAGE Artois Picardie et le SAGE du Delta de l’Aa. La milieu aux abords, drainage des mécaniques (produits phytosanitaires commune est classée zone vulnérable à la pollution par les eaux superficielles. proscrits) nitrates Mise en place d’une gestion des eaux pluviales avant rejet au réseau à débit limité car sol défavorable à l’infiltration.

Evolution globale du climat, la La pluviométrie moyenne interannuelle est de l’ordre de 600 contribution du projet à l’évolution mm/an. Les vents sont relativement forts de secteur Nord-Est / Faible Evolution globale du climat Climat global du climat est négligeable et non Sud-Ouest. quantifiable

Synthèse Une ZNIEFF de type II intercepte la zone de projet, il s’agit de bibliographique des « Les Moëres et la partie est de la plaine maritime flamande ». Faible Néant Néant zonages existants Aucun autre zonage n’intercepte l’emprise du projet L’aire d’étude est constituée en majeure partie par des habitats de nature anthropique. Ceux-ci abritent une diversité floristique faible : seuls 26 taxons ont en effet été inventoriés. Aucune de ces espèces n’est protégée ou patrimoniale à l’échelle régionale. Les habitats présents sur la zone Le site restera constitué en majeure Création d’espaces verts d’étude sont pour la plupart des habitats anthropiques (culture intensive, Faible partie par des habitats de nature Flore et habitat Diversification des habitats bord de champ, jardins de particuliers) avec peu d’intérêt floristique. Les anthropique espèces floristiques inventoriées et se développant naturellement sur la zone d’étude sont communes. Aucune d’entre elles ne bénéficie d’un statut de protection Quinze espèces d’oiseaux ont été contactées sur et aux abords de la zone d’étude. Toutes ces espèces sont communes en région. 10 d’entre elles bénéficient tout de même d’un statut de protection. Sept d’entre elles sont susceptibles de se nourrir sur Diversification des habitats propices à la zone d’étude et trois autres de nicher et se reproduire. Ces Le site restera colonisé par de la Faible l’accueil d’une faune plus riche et plus Faune dernières privilégient les haies. Aucune espèce d’amphibien, faune « banale » variée aucune espèce de reptile ni aucune espèce de mammifère n’a été recensée sur la zone d’étude. Huit espèces d’insectes ont été observées sur la zone mais ces espèces sont communes et ne bénéficient d’aucun statut de protection

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Le site se situe en bordure de la commune. Les espaces en périphérie de la zone de projet offrent un point de vue sur des zones de cultures au Nord et à l’Est. Les vues sur le grand paysage sont nettement limitées à l’Ouest par la présence de logements individuels et au Sud avec le complexe sportif. Le Le paysage restera agricole laissant Amélioration du cadre paysager du Faible Paysage patrimoine végétal existant dans le périmètre présente peu peu de place au patrimoine végétal site d’intérêt. Aux abords du site, la trame paysagère existante présente également un faible intérêt (espaces artificialisés et zones de cultures). Il n’y a pas de réel enjeu de continuité par rapport au projet.

1 410 habitants ont été recensés à UXEM en 2015. La population Ne pas réaliser les logements prévus risque d’impacter l’évolution Démographie est vieillissante. Le nombre de personnes par ménage est en Modéré baisse démographique et ne permettra pas le maintien de la population Le projet aura un impact positif direct résidente. De plus la commune ne sur la démographie et le parc pourra pas répondre aux besoins immobilier avec la réalisation de 96 68 à 119 logements seront nécessaires d’ici 2025 pour permettre des ménages résidents ce qui à logements de typologie variée le maintien uniquement de la population résidente de 2015 il est Logements et terme pourrait entrainer un nécessaire aujourd’hui de proposer une nouvelle offre en Fort mécanismes de phénomène de migration de logement plus récente et diversifiée, adaptée à la demande consommation du parc population vers les communes actuelle voisines.

L’activité agricole sera préservée mais les activités commerciales et de services seront pénalisées par Répercussions positives sur l’activité l’absence d’une nouvelle clientèle économique locale en renforçant la sur le secteur, de même pour les fréquentation des commerces et L’accueil d’une nouvelle population est à mettre en parallèle avec entreprises de travaux publics qui services du secteur. De plus, la la création de nouveaux emplois. Le taux de chômage est passé Modéré Activité et emploi ne bénéficieront pas du marché. Au réalisation d’un tel projet va favoriser de 6.27 % en 2010 à 7.57 % en 2015. stade de nos connaissances il n’est l’activité des entreprises de travaux pas possible d’estimer l’impact de publics et du bâtiment pendant toute ce manque à gagner sur les la durée des travaux. commerces, services et les entreprises de travaux publics.

Les enfants résidant dans les nouveaux logements seront susceptibles de fréquenter l’école de Ne pas réaliser les logements L’accueil d’une population nouvelle viendra renforcer la la commune et donc d’en maintenir le prévus pourrait entrainer un fréquentation des équipements communaux notamment les bon fonctionnement. Equipements Fort manque de renouvellement de la équipements scolaires et ainsi les conforter. fréquentation des écoles Les nouveaux habitants auront la satisfaction d’avoir accès à une offre de soin et de services modernes et diversifiés.

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Le contexte réglementaire exprime des objectifs relatifs à l’habitat, à la qualité des aménagements et des constructions en Pas de modification des documents Les prescriptions des documents Prescription milieu rural. Le projet a vocation à répondre à ces enjeux de par Fort d’urbanisme. La zone reste ouverte d’urbanisme sont respectées par le d’urbanisme sa densité et sa programmation, mais également par la réflexion à l’urbanisation. projet sur la trame et la qualité architecturale et paysagère…

Le site du projet est localisé en dehors de tout périmètre de Le projet a été conçu de façon à ne Patrimoine culturel protection d’un monument historique. Aucune zone sensible à Faible Néant pas générer d’impact notamment l’archéologie n’a été mise en évidence aux abords du site. visuel sur les monuments protégés.

Le réseau de voirie mis en place sur le projet permet de sécuriser les usagers Si le site du projet bénéficie d’une bonne accessibilité routière Aucune augmentation de trafic sur du futur quartier, aussi bien piétons, avec la présence de grands axes à proximité, la commune ne les rues adjacentes et absence de que cycles ou voitures. Les différents présente pour le moment aucun aménagement cyclable et les nouvelles intersections accès permettront de répartir les flux. Circulation et cheminements piétons ne sont pas toujours praticables. Modéré éventuellement source de conflit ou La desserte des transports en déplacements L’absence d’aménagement pour les modes doux sera comblée d’insécurité. commun est présente à proximité du par le projet, et la trame viaire sera améliorée pour faciliter les Pas de continuité de liaison douce site, le projet prévoit un maillage de liaisons aménagée liaisons douces permettant l’accès à cette desserte

Le site sera entièrement desservi par Réseaux L’ensemble des réseaux est présent aux abords du site. Faible Néant les réseaux : eau, gaz, électricité, telecom…

L’apport d’une nouvelle population va La gestion des déchets est assurée par le Syndicat Mixte SM générer une augmentation des Néant Déchets SIROM Faible déchets ménagers et une modification du circuit d’enlèvement.

Aucune cavité souterraine n’est identifiée sur la commune Le projet tient compte du risque Risques de d’Uxem. Le périmètre du site du projet est situé en zone d’aléa Faible Néant retrait gonflement des argiles mouvement de terrain moyen « retrait et gonflement des argiles »

Le site du projet est situé en dehors de toutes surfaces inondables. Le périmètre du site est situé en zone à sensibilité Le projet tient compte du risque très Modéré Néant Risques inondations très élevée avec nappe affleurante pour le risque remontée de élevé lié à la sensibilité de la nappe nappe

Aucune activité ICPE ne se situe sur ou à proximité immédiate du site du Aucune activité référencée dans la Risques projet. Le site n’est pas recensé comme un site pollué d’après les données nomenclature ICPE ne sera autorisée BASOL. Les données BASIAS recensent 2 sites industriels sur la Faible Les sols resteront non pollués sur le site. technologiques commune d’Uxem, mais ne sont pas situés sur ou à proximité immédiate du site du projet

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Le projet tient compte du risque Uxem se situe en zone de sismicité faible. Faible Néant Risques sismiques sismique

La réalisation de 108 logements Les résultats des mesures de polluants selon Atmo Nord – Pas- L’absence de projet permettra n’engendre pas directement de de-Calais sur les stations de Cappelle-la-Grande et Malo-les- d’éviter les rejets atmosphériques pollution atmosphérique autre que Bains indiquent une qualité d’air satisfaisante. Des sites Modéré Qualité de l’air liés au trafic et aux systèmes de celle engendrée par le système de susceptibles de recevoir du public sensible (les moins de 14 ans chauffage. chauffage et le trafic routier et les plus de 60 ans) sont présents à proximité du projet supplémentaire. En termes d’émissions sonores, le projet n’accueille aucune activité Le site bénéficie globalement d’une ambiance sonore modérée source de nuisances, le seul impact (niveaux sonores inférieurs à 65 dB(A) de jour et 60 dB(A) de nuit, L’environnement sonore du site sonore sera lié au trafic et à la vie Modéré Environnement sonore et profite d’une ambiance sonore calme, typique de celle d’une ne sera pas modifié du quartier. Au vu des circulations petite commune rurale attendues et de la configuration du quartier, aucun impact sur les habitations voisines n’est attendu.

Mise en place d’un éclairage adapté Le site se situant en périphérie d’Uxem, la pollution lumineuse y Le site restera exempt de toute Faible orienté vers le sol et d’une réflexion Emissions lumineuses est modérée pollution lumineuse concernant les horaires d’éclairage

Aucune odeur particulière ni activité émettant des odeurs n’a été Faible Néant Néant Emissions odorantes ressentie ou identifiée sur ou à proximité du site

Rayonnement Le site n’est pas sensible aux rayonnements électromagnétiques Faible Néant Néant électromagnétique

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Titre I. METHODOLOGIE ET PRESENTATION DES AUTEURS DE L’ETUDE

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Ce chapitre, prescrit par le décret du 25 février 1993 relatif aux études d’impact, porte sur l’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement. Pour apprécier les effets sur l'environnement du projet le bureau d’études DIAGOBAT s’est basé sur les méthodes d’évaluation préconisées par le Ministère de l’Environnement.

1. METHODOLOGIE GENERALE

La démarche adoptée pour la réalisation de l’étude et l’évaluation des impacts du projet sur l’environnement est la suivante :  Une description du projet, du contexte dans lequel il s’insère, des modalités de réalisation et des différentes solutions envisagées ayant conduit au choix du projet retenu. Le descriptif de l'opération s'est basé sur les documents transmis par Foncifrance ;  Une analyse de l’état initial du site basée sur une étude du terrain avec visites sur place et exploitation de l’ensemble des données qui ont été remises au bureau d’études par les différents services concernés par le projet. Cette analyse s’effectue de façon thématique (milieu humain, milieu physique, milieu naturel, etc.). La partie initiale se termine par une synthèse des informations permettant de dégager les différents enjeux du site ainsi que leur importance.  Evaluation des impacts sur l’environnement du projet, tant positifs que négatifs, temporaires, permanents, directs ou indirects. Cette évaluation se base lorsque cela est possible sur des méthodes officielles mais également sur l’expérience acquise par les auteurs permettant ainsi de déduire certains résultats par analogie. A l’image de l’état initial cette évaluation est également réalisée de façon thématique  Si le projet montre des impacts sur son environnement, la présentation des mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser l’impact est présentée à la suite avec quand cela est possible les modalités de suivi mises en place.

2. METHODOLOGIE PARTICULIERE

Pour chacun des thèmes abordés dans l’étude, la méthodologie et les sources utilisées ont été les suivantes :

→ PRESENTATION DU SITE ET DU PROJET o Fond IGN 25000ème et photo aérienne Géoportail o Visite sur terrain o Plan masse

→ MILIEU PHYSIQUE o La topographie du site a été faite à partir de la carte IGN 25000. o Le contexte géologique à partir site info terre du BRGM http://infoterre.brgm.fr/ o L’hydrogéologie et l’hydrographie ont été appréhendées à partir du site de la DREAL pour la vulnérabilité de la ressource en eau http://www.nord-pas-de- calais.ecologie.gouv.fr/, du SDAGE Artois-Picardie 2016-2021 et du SAGE du Delta de l’Aa. La carte des captages en eau potable de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie a confirmé l’absence de captage d’eau potable à proximité du site

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→ MILIEU NATUREL o Le site internet de Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement du Nord-Pas-de-Calais-Picardie (DREAL), http://www.hauts-de- france.developpement-durable.gouv.fr/, a été consulté sur l’intérêt écologique des terrains et notamment sur la présence éventuelle de Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique - Faunistique et Floristique (ZNIEFF) – Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) - site Natura 2000 ou toute autre protection au titre de la Loi de 1976 relative à la protection de la nature. o L’analyse des composantes biologiques (faune et flore) du site a été réalisée à partir d’investigations de terrain réalisées par les écologues du bureau d’étude DIAGOBAT.

→ LE MILIEU HUMAIN o Les données de l’Institut National de Statistiques et Etudes Economiques (INSEE) ont servi à établir le contexte la sociodémographique de la commune (http://www.insee.fr/fr/).

→ LE MILIEU URBAIN o Le recensement et l'analyse des documents d'urbanisme relatifs aux terrains de l'opération (SCOT, PLU) ont permis d’appréhender le projet du point de vue réglementaire et de s'assurer de sa compatibilité avec les prescriptions édictées. o La base de données internet MERIMEE du Ministère de la Culture (http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/) a permis de rechercher les éventuels Monuments Historiques concernés par le projet. De même que les servitudes et obligations diverses communales qui ont confirmé également l’absence de zone archéologique sensible (http://carto.geo-ide.application.developpement-durable.gouv.fr/344/Urbanisme_DDTM59.map ) o Le diagnostic routier a été mené à partir de comptages réalisés par MOBILIS Services, et de visites de terrain permettant d'appréhender la desserte des terrains de l’opération o Le descriptif des réseaux s’est basé sur les éléments fournis par les concessionnaires suite à notre démarche de DICT.

→ QUALITE DE L’AIR ET CLIMAT o Prise en compte du Schéma Régionale du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE), du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) o Le volet air s’est basé sur les données d’ATMO

→ RISQUES o Le site http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/ nous a renseigné sur l'absence d’établissements à risque SEVESO ou relevant de la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) au droit de l'opération. o La pollution éventuelle des sols a été appréhendée à partir de l’inventaire national BASOL du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable et de l’inventaire BASIAS du BRGM ( http://basol.developpement-durable.gouv.fr/ et http://basias.brgm.fr/ ). o Le site Géorisque http://www.georisques.gouv.fr/ nous informe des différents risques existants sur le territoire communal et de l’existence ou non de Plan de Prévention des Risques

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→ NUISANCES o Prise en compte des cartes de bruit sur le secteur et du classement des voies bruyantes. o Une étude acoustique spécifique a été réalisée par DIAGOBAT.

3. DIFFICULTES RENCONTREES

Aucune difficulté rencontrée concernant cette étude.

4. PRESENTATION DES AUTEURS

La présente étude d’impact a été réalisée par le bureau d’étude DIAGOBAT

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Titre J. ANNEXES

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