© Direction Communication / JPL • Photos : PhGillet / CD21 : PhGillet / JPL • Photos © Direction Communication 20Rapport d’activité

Conseil Départemental de la Côte-d’Or Hôtel du Département 53 bis rue de la Préfecture BP 1601 21035 Cedex Tél. : 03 80 63 66 00 141 Sommaire

La Côte-d’Or : une collectivité territoriale au service d’un territoire...... 2 La Côte-d’Or en chiffres...... 2 La Côte-d’Or, ses atouts...... 4 Le fonctionnement du Conseil Général...... 5

Le Conseil Général accompagne tous les Côte-d’Oriens...... 8 Garant des solidarités vraies...... 8 Acteur de l’épanouissement individuel et collectif...... 17

...Tout en choisissant de soutenir les territoires...... 22 Développer les Technologies de l’Information et de la Communication...... 22 Favoriser la mobilité des Côte-d’Oriens en toute sécurité...... 24 Préserver l’agriculture et l’environnement...... 30 Soutenir la compétitivité et l’attractivité du tissu économique côte-d’orien...... 42 Faire de la Côte-d’Or une destination touristique de choix...... 44 Contribuer à l’aménagement et au développement du territoire...... 45

... Grâce à une optimisation de ses ressources et de ses moyens... 52 Les services fonctionnels : une action au service des services...... 52 La gestion des Ressources Humaines et des Relations Sociales : l’humain au cœur des missions...... 55 La Mission Évaluation Organisation Pilotage : pilotage à la croisée des politiques départementales...... 57 Les moyens financiers : quelque 541 €M au service de Côte-d’Oriens...... 60

Glossaire...... 66 Le mot du Président du Conseil Général

L’année 2014 a été marquée par une aggra- Malgré la poursuite de la baisse des dotations vation de la crise sociale et économique qui de l’État, le maintien d’un haut niveau d’inves- touche la Côte-d’Or, comme le reste du terri- tissement pour l’avenir constitue l’une des toire national. Cette crise affecte plus durement priorités de l’action départementale. L’aména- celles et ceux qui sont déjà les plus exposés. gement numérique en est l’illustration la plus Face à cette situation, le Département, chef de remarquable. Ces difficultés budgétaires ont file de l’action sociale, demeure la collectivité néanmoins contraint le Département à focaliser chargée de faire vivre une juste solidarité au son budget sur ses compétences essentielles. bénéfice des populations qui en ont besoin. Le Par ailleurs, et dans ce contexte, la réorgani- rapport d’activité des services départementaux sation des services départementaux, mise en témoigne de cette action quotidienne au plus place en 2013, a été consolidée afin de garantir près des Côte d’Oriens : 1 700 enfants ont été aux Côte-d’Oriens une utilisation optimale des pris en charge dans le cadre de l’aide sociale à deniers publics. l’enfance, 10 000 personnes âgées bénéficiaient Au début d’une nouvelle mandature, cet effort de l’allocation personnalisée d’autonomie fin sera poursuivi afin que le Département reste 2014, 13 millions d’euros ont été versés au titre proche de ses habitants et de chacun de ses de la prestation de compensation du handicap, territoires. plus de 46 millions d’euros au titre du revenu de solidarité active. L’année 2014 a également été marquée par un cadre législatif mouvant. La réforme des rythmes scolaires, la nouvelle géographie de la politique de la ville et le projet de loi NOTRe ont bousculé le cadre d’action des collectivités. Les élections municipales ont par ailleurs été François Sauvadet l’occasion d’un renouvellement des exécutifs Ancien ministre locaux. Là encore, le Département est resté aux Député de la Côte-d’Or côtés des communes et intercommunalités en Président du Conseil Départemental leur apportant ingénierie et soutien financier via les contrats AmbitionS Côte-d’Or, le soutien à la voirie communale, à la vie associative ou au patrimoine rural. Le Département réalise ainsi une vraie solidarité territoriale. La Côte-d’Or : une collectivité territoriale au service d’un territoire

La Côte-d’Or Quelques points de repères en chiffres Superficie : 8 763 km2 Démographie 43 cantons (23 depuis avril 2015) • 527 043 habitants (pop. municipale 2012, er 706 communes en vigueur au 1 janv. 2015) 29 établissements publics 0-14 ans 17,0% de coopération intercommunale 15-29 ans 19,8% 30-44 ans 19,0% 5 circonscriptions législatives 45-59 ans 20,2% 60-74 ans 14,6% 75 ans et plus 9,4% Préfecture : Dijon • 60,2 hab/km² en moyenne et de fortes disparités Sous-préfectures : et territoriales Infrastructures et activités économiques Le personnel du Conseil Général : 2783 agents • près de 13 000 entreprises, L’activité 2014 du Conseil Général en quelques chiffres : • près de 150 000 salariés, • 465,6 M€ de budget de fonctionnement • plus de 5 000 ha de ZAE aménagées, • 75,2 M€ de budget d’investissement • 18 063 familles accompagnées par les Accueils Soli- • 6 000 km de routes départementales. darité Famille • 1 768 enfants pris en charge dans le cadre de l’Aide Agriculture et forêt Sociale à l’Enfance • 457 700 hectares, soit 52 % du département, • 14 652 bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active • 58 % de la surface agricole consacrée aux céréales • 10 798 bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée et oléo-protéagineux, d’Autonomie • 317 000 hectares de forêts, soit 30 % du départe- • 1 855 bénéficiaires de la Prestation de Compensation ment, 99 exploitations forestières et scieries. du Handicap • 5 624 bourses octroyées Vin • 4 000 usagers ont fréquenté les centres Sati • près de 10 000 hectares de vignoble, • 445 sollicitations de la Mission de Conseil et Assis- tance aux Collectivités (MiCA) • plus de 1 000 exploitants. • 15 M€ mobilisés dans le nouvel accord-cadre avec la Tourisme Chambre d’Agriculture jusqu’en 2019 • 10,5 M€ pour les moyens de fonctionnement des • 350 hôtels et campings, collèges • environ 1 million de touristes par an • 17 M€ pour le Service Départemental d’Incendie et

de Secours • 4,7 M€ pour la voirie communale • 580 délibérations

2 Enseignement (Source : rectorat 2012 - SSA - exploitation de la BEA et CFA Bourgogne) Enseignement secondaire Catégorie Public Privé sous contrat Total Collèges 47 7 54 Lycées 15 6 21 Lycées professionnels 3 0 3 CFA - - 17 On compte également un établissement régional d’enseignement adapté (EREA) à Beaune.

Enseignement supérieur Université de Bourgogne : plus de 25 000 étudiants • École Supérieure de Commerce Dijon-Bourgogne (ESC), • Sciences Po – 1er Cycle Est Européen (Dijon), • AgroSup Dijon, • École Nationale des Greffes (Dijon), • École des métiers du Notariat (Dijon), • École Nationale Supérieure d’Art – ENSA de Dijon, • École des Beaux-arts Beaune-Côte-et-Sud, • Conservatoire National de Musique, de Danse et d’Art Dramatique (Dijon).

Santé : • 1 Centre Hospitalier Régional : le CHU Dijon, Densité moyenne • 4 Centres Hospitaliers à Semur-en-Auxois, Beaune et un Centre Hospitalier intercommunal Châtillon sur de population en 2012 Seine-Montbard, source : INSEE • 8 Hôpitaux locaux à Alise-Sainte-Reine, Arnay-le- Duc, , Is-Sur-Tille, Nuits Saint Georges, Sau- lieu, et à . 3 La Côte-d’Or, logie autour des filières de l’agro-alimentaire, du nu- cléaire, concentrées dans l’agglomération dijonnaise mais également présentes en milieu rural. Le Dépar- ses atouts tement possède des secteurs économiques dyna- miques et spécifiques tels que la chimie-pharmacie, la La Côte-d’Or est le département bourguignon le métallurgie, la mécanique, ... plus vaste et le deuxième plus peuplé avec 527 043 habitants. La Côte-d’Or abrite la capitale régionale et En termes d’emplois, la Côte-d’Or regroupe plus d’un est au cœur d’un réseau routier, autoroutier et fluvial tiers des emplois de la région Bourgogne et plus de dense. Elle dispose d’une économie diversifiée à do- 40% de l’emploi de services. minantes industrielle et touristique. Une répartition des emplois similaires au reste du ter- ritoire national Un territoire diversifié Source : Insee et stratégique La Côte-d’Or est composé de cinq régions naturelles agriculture (4,1%) : le Morvan, pays du granit, des massifs boisés et des prairies bocagères ; l’Auxois et le Pays d’Arnay, aux vallées serpentées de rivières ; la Montagne et le Pays industrie (13,6%) Châtillonnais, terres céréalières ; la Côte et les Hautes- Côtes, célèbres pour leurs vignes ; enfin, la Plaine de la Saône, la Tille et la Vingeanne, plat pays aux nom- construction (7,0%) breux cours d’eau. Située à la convergence de flux de dimension euro- péenne, valorisée par des infrastructures de trans- ports multimodales, la Côte-d’Or est un véritable carrefour européen avec un nœud ferroviaire et rou- tier : 3 gares TGV (Dijon, Montbard et Beaune), des autoroutes reliant le département à une multitude de capitales régionales françaises et à l’Europe et des voies navigables qui permettent le transport de mar- tertiaire (75,3%) chandises sur péniche, et qui contribuent au dévelop- pement du tourisme fluvial.

Un territoire d’exception et à forte valeur ajoutée La Côte-d’Or comporte de nombreux sites patrimo- niaux (culturels, gastronomiques, architecturaux et naturels) de renommées nationale et internationale tels que l’Abbaye de Fontenay, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Hôtel-Dieu de Beaune, l’Ab- baye de Cîteaux, les cités médiévales de Châtillon-sur Seine, , Semur-en-Auxois, le château de , le Clos de , Alésia, ainsi que son vignoble. Moteur économique de la Bourgogne, l’économie de la Côte-d’Or se caractérise par des activités indus- 4 trielles et de biens intermédiaires, de haute techno- Un territoire organisé depuis 225 ans Le Département de la Côte-d’Or a été créé à la Révolu- tion Française en 1790. Le nom du Département a été choisi à la suite de la proposition du Député Charles André Rémy Arnoult qui proposa ce nom, s’inspirant de la teinte dorée des vignes de la Côte beaunoise en automne. A l’origine, le Département est doté d’un conseil, alors appelé « conseil du département », chargé d’admi- nistrer les affaires locales, sous le contrôle étroit de la Constituante. Il est divisé en sept districts : Arnay- le-Duc, Beaune, Châtillon-sur-Seine, Dijon, Is sur Tille, Saint Jean de et Semur-en-Auxois. Le fonctionnement En 1800, le Département est divisé en quatre arron- dissements : Dijon, Beaune, Châtillon sur Seine et Semur-en-Auxois. En 1926, ces deux derniers arron- du Conseil Général dissements sont supprimés au bénéfice de Montbard. En 1982, le Département devient une collectivité Le Président territoriale de plein exercice, avec des compétences À la tête de l’Assemblée Départementale, le Pré- propres et une autonomie renforcée. Le territoire sident du Conseil Général préside les débats qui s’y compte 706 communes réparties dans 43 cantons (23 déroulent. Il prépare et exécute les délibérations de depuis avril 2015), eux-mêmes organisés autour de l’Assemblée, élabore et gère le budget, dirige les ser- trois arrondissements : Dijon, Beaune et Montbard. vices départementaux. En 2004, l’« Acte II de la Décentralisation » conforte le Il signe au nom du Département contrats et conven- Département dans ses attributions et comme collecti- tions et décide, comme ordonnateur principal de la vité de proximité. Certaines de ses compétences sont collectivité départementale, d’engager les deniers du élargies, avec notamment le transfert d’une grande budget. partie du réseau des routes nationales dans le do- maine routier départemental et la détermination de Chef de l’exécutif départemental, le Président du la carte des secteurs scolaires. Il s’affirme également Conseil Général est élu pour trois ans par les Conseil- comme chef de file de l’action sociale avec la mise en lers Généraux après chaque élection cantonale. Dans œuvre et la gestion du Revenu de Solidarité Active sa tâche, il est secondé par 12 Vice-Présidents. (RSA), la définition et la mise en place de la politique de protection sanitaire de la famille et de l’enfance et Cette fonction est exercée depuis le 20 mars 2008 par de l’aide aux personnes âgées. M. François SAUVADET, ancien Ministre de la Fonction Publique, Député de la Côte-d’Or.

L’Assemblée Départementale C’est elle qui définit les grandes orientations de la po- litique départementale. Les Conseillers Généraux se réunissent en séance plénière publique au moins une fois par trimestre, pour débattre, délibérer et voter. L’ensemble des textes discutés sont au préalable étu- diés au sein des commissions thématiques relatives aux compétences du Conseil Général. 5 Organe délibérant du Département, l’Assemblée • elle permet, par délégation de l’Assemblée, une ges- Départementale est composée de l’ensemble de tion rapide des dossiers courants car elle ne néces- 43 Conseillers Généraux élus au suffrage direct (un site pas la réunion de l’ensemble des Conseillers Conseiller Général élu par canton). Le Conseil Général Généraux en séance plénière. est renouvelé par moitié tous les trois ans. Ainsi, lors La Commission Permanente est composée des 43 de chaque élection cantonale, tous les électeurs ne Conseillers Généraux. votent pas puisque seulement la moitié des cantons est concernée. La durée du mandat des Conseillers Généraux est de 6 ans. Les commissions organiques Les Conseillers Généraux se réunissent en Assemblée Le Conseil Général comporte 5 commissions orga- au moins une fois par trimestre sur convocations du niques (dites intérieures), en charge de compétences Président. Ces séances appelées aussi sessions sont spécifiques : « Affaires financières, Générales et Res- publiques et retransmises sur le site internet du sources Humaines », « Aménagement du territoire, Conseil Général (www.cotedor.fr). Économie, Agriculture et Développement Durable », Enfin, 2014 restera comme la dernière année du « Infrastructures, Transports, Bâtiments et Habitat », Conseil Général tel qu’actuellement connu. En effet, « Actions sociales et intergénérationnelles », « Jeu- à partir d’avril 2015, le Conseil Général deviendra nesse, animation touristique, sportive et culturelle ». Conseil Départemental : des élections seront orga- Ces commissions sont chargées, d’une part d’étudier nisées selon un scrutin binominal mixte majoritaire toute question relevant de leur propre domaine de à deux tours. Chaque canton, redécoupé, élira un compétence et, d’autre part, d’examiner et de donner binôme composé d’une femme et d’un homme. leur avis sur chaque projet de délibération que leur Leurs remplaçants devront également constituer est soumet le Président du Conseil Général. un binôme de sexe différent. Une fois élus, les deux membres du binôme exerceront leur mandat indé- Chaque commission organique est composée de 8 à 9 pendamment l’un de l’autre. membres du Conseil Général. Les Conseillers Départementaux resteront élus pour six ans mais ils seront tous renouvelables à la même Les compétences date (et non plus par moitié). du Conseil Général Le Département de la Côte-d’Or sera redécoupé en 23 cantons, et le nombre de Conseillers Départementaux Il est chargé d’aménager, développer, animer et admi- sera donc porté à 46. nistrer le territoire de la Côte-d’Or. Par ailleurs, les modalités d’élection des membres Depuis 1982, avec les étapes successives de la Décen- de la Commission Permanente du Conseil Départe- tralisation, l’État lui a transféré de nombreuses com- mental et des Vice-Présidents seront modifiées pour pétences dites obligatoires : prendre en compte la parité. • la solidarité en faveur des enfants, des familles, des personnes âgées, handicapées ou démunies, La Commission Permanente • l’entretien et la sécurité des routes, • les transports interurbains et scolaires, La Commission Permanente applique dans l’intervalle • le fonctionnement des collèges. des séances plénières, les décisions de l’Assemblée Départementale pour lesquelles elle a reçu déléga- A ces dernières, s’ajoutent des compétences dites tion. facultatives, c’est-à-dire des politiques volontaristes décidées par l’Assemblée Départementale. La Commission Permanente est une instance de déli- bération : • elle assiste le Président du Conseil Général dans la 6 définition de sa politique et son exécution, Les élus de l’Assemblée Départementale

Président : François SAUVADET 9e Vice-président : Gilbert MENUT Yves COURTOT 10e Vice-président : Denis THOMAS Martine EAP-DUPIN Jean ESMONIN 11e Vice-président : Nicolas URBANO La Commission permanente Marc FROT Roger GANEE Vice-présidents Secrétaires Pierre GOBBO Vice-président délégué : Robert GRIMPRET 1er secrétaire : Charles BARRIERE Alain HOUPERT Gérard LEGUAY 2e secrétaire : Dominique GIRARD 1er Vice-président : Catherine LOUIS e François-Xavier DUGOURD 3 secrétaire : Georges MORIN Céline MAGLICA e Alain MILLOT e 4 secrétaire : Laurent THOMAS 2 Vice-président : Hubert BRIGAND Patrick MOLINOZ 3e Vice-président : Gabriel MOULIN Jean-Pierre REBOURGEON Questeur : Henri JULIEN Jean-Paul NORET 4e Vice-président : Jean-Yves PIAN Anne-Catherine LOISIER Pierre POILLOT 5e Vice-président et rapporteur Membres Roland PONSAÂ du budget : Emmanuel BICHOT Colette POPARD Joël ABBEY Pierre-Alexandre PRIVOLT e 6 Vice-président : Ludovic ROCHETTE Michel BACHELARD Jean-Claude ROBERT 7e Vice-président : Marc PATRIAT Noël BERNARD Paul ROBINAT Emmanuelle COINT 8e Vice-président : Claude VINOT

Les Commissions intérieures 3e Commission : Infrastructures, Trans- 5e Commission : Jeunesse, animation ports, Bâtiments et Habitat touristique, sportive et culturelle Président : Joël ABBEY Président : Catherine LOUIS 1re Commission : Affaires financières, Vice-président : Gilbert MENUT Vice-président : Générales et Ressources Humaines Rapporteur aux transports : Jean-Pierre REBOURGEON Président : Martine EAP-DUPIN Anne-Catherine LOISIER Membres : Rapporteur Général du budget : Rapporteur à la voirie départementale : François-Xavier DUGOURD Emmanuel BICHOT Hubert BRIGAND Nicolas URBANO Questeur : Henri JULIEN Membres : Jean-Paul NORET Vice-président : Marc PATRIAT Jean-Yves PIAN Ludovic ROCHETTE Roland PONSAA Membres : Pierre GOBBO Céline MAGLICA Charles BARRIERE Robert GRIMPRET Michel BACHELARD Gabriel MOULIN Patrick MOLINOZ Gérard LEGUAY Pierre-Alexandre PRIVOLT Jean-Claude ROBERT 4e Commission : Actions sociales et intergénérationnelles 2e Commission : Aménagement Président : Emmanuelle COINT du territoire, Economie, Agriculture Vice-président : Laurent THOMAS et Développement Durable Secrétaire : Georges MORIN Président : Marc FROT Membres : 1er Vice-président : Denis THOMAS Claude VINOT 2e Vice-président : Alain HOUPERT Noël BERNARD Secrétaire : Dominique GIRARD Jean ESMONIN Alain MILLOT Membres : Colette POPARD Yves COURTOT Pierre POILLOT Paul ROBINAT 7 Roger GANÉE Le Conseil Général accompagne tous les Côte-d’Oriens

Garant • 15 819 actes de consultation PMI qui ont concerné 5 241 enfants, accompagnés de leurs parents.

des solidarités vraies Les missions d’accompagnement social Les Agences et Accueils Solidarité et Famille assurent Au plus proche la mise en œuvre concrète des compétences du de tous les Côte-d’Oriens Conseil Général en termes d’action médico-sociale et la déclinent en l’adaptant au contexte local sur Des services de proximité chaque territoire. Le Conseil Général assure un service de proximité Sont concernées, les actions d’accès aux droits, de dans tout le département, notamment grâce à ses prévention et de protection de l’enfance, d’inser- 6 Agences et 25 Accueils Solidarité et Famille qui tion sociale, d’insertion professionnelle, la conduite maillent le territoire. de l’ensemble des dispositifs (Revenu de Solidarité La tendance de l’année 2013 en termes de progres- Active, Fonds d’Aide aux Jeunes, Mesures d’Accom- sion de la demande sociale s’est poursuivie en 2014 pagnement Social Personnalisé, Fonds de Solidarité en l’absence d’amélioration de la situation de l’éco- pour le Logement). nomie comme de l’emploi. Dans ces circonstances, La mission première d’accompagnement social des les Agences Solidarité et Famille ont poursuivi leurs travailleurs sociaux s’incarne, en outre, via la conduite efforts d’adaptation et rédigé des projets de service d’actions collectives de soutien à la parentalité, de approfondissant la réorganisation de 2013. Un effort médiation culturelle ou sportive… particulier a été consacré au champ de l’enfance en déclinant les orientations adoptées par l’Institution en En 2014, 39 actions collectives de nature variée ont juin 2014 et en assurant l’informatisation sous SOLIS été développées dans les Accueils Solidarité et Fa- de ce secteur. En fin d’année, une refonte importante mille, mettant en valeur les talents et appétences du dispositif RSA s’est imposée du fait de l’évolution des usagers impliqués. Afin d’amplifier encore ces du partenariat avec Pôle Emploi, pour assurer la conti- réussites, un réseau de référents culture sports a été nuité du service aux bénéficiaires en janvier 2015. constitué au sein des Agences pour faciliter les liens et co-construire des projets entre la Direction Culture Près de 500 professionnels de métiers et de com- Jeunesse Sports Vie Associative, les travailleurs so- pétences très diversifiés (cadres, médecins, psy- ciaux et les usagers impliqués. chologues, sages-femmes, conseillers en insertion professionnelle, puéricultrices, assistants sociaux, éducateurs, conseillères en économie sociale et fami- « Créacook » à Is-sur-Tille liale, travailleuses de l’intervention sociale et familiale, secrétaires) assurent l’accueil et l’accompagnement Cette action collective vise des mères de famille de l’usager. confrontées à l’isolement géographique, social et familial, des difficultés éducatives ainsi qu’à des pro- Sur rendez-vous, les Côte-d’Oriens peuvent rencon- blèmes liés à l’alimentation. Elle consiste principale- trer un travailleur social dans 38 points d’accueil où ment en un atelier mensuel autour des compétences sont également assurées par leurs soins des perma- de fabrication des repas (menu, courses, préparation, nences et consultations d’enfants. Les travailleurs équilibre alimentaire), en partenariat avec le centre médico-sociaux des Agences Solidarité et Famille social. assurent également des visites à domicile. Par leur implication et les compétences découvertes, En 2014, les agents des Accueils Solidarité et Famille les participantes améliorent leur quotidien et pré- du Conseil Général ont effectué près de 1 900 000 km viennent la dégradation de leur situation. Les travail- pour accompagner les Côte-d’Oriens. leurs sociaux y trouvent des appuis et des observa- En 2014, au sein des Accueils Solidarité et Famille du tions repris dans les accompagnements individuels. Conseil Général, ce sont : L’aide aux centres sociaux • 18 063 familles qui ont été accompagnées (+ 2,9 %), 8 • 96 923 accueils physiques d’usagers (+ 3,5 %) et 303 051 contacts téléphoniques, L’aide aux centres sociaux Un lien permanent est assuré avec les Communautés de Communes, les Centres Communaux d’Action So- Dans le cadre de sa politique de développement so- ciale, les bailleurs sociaux, les personnels de la Justice cial local, le Conseil Général a voté une subvention à et de l’Éducation nationale, les associations et notam- la Fédération des Centres Sociaux d’un montant total ment les centres sociaux, les médecins scolaires, les de 300 000 € destinée à la Fédération des Centres maternités. Sociaux, ainsi qu’aux 16 centres sociaux ruraux du département. Les professionnels des Agences Solidarité et Famille sont également impliqués dans les divers dispositifs Des conventions spécifiques sont signées avec la initiés par les villes en termes de politique de la ville, Fédération et chaque centre social. La contribution de réussite éducative et de prévention de la délin- apportée par le Conseil Général vise à développer une quance. démarche participative, solidaire et citoyenne sur les territoires en collaboration avec les Agences Solida- Chef de file de l’action sociale, le Conseil Général rité et Famille. confie aux Chefs d’Agence Solidarité et Famille, se- condés par leurs adjoints sur chaque Accueil, la res- Le travail en partenariat ponsabilité d’organiser sur les territoires les réponses adaptées aux besoins des habitants. Le Conseil Général a poursuivi son implication au sein du Conseil Départemental d’Accès au Droit en lien Ces interlocuteurs de proximité agissent en lien étroit notamment avec le Tribunal de Grande Instance, les avec les élus et les associations présentes sur les dif- Ordres représentant les professionnels du droit, l’As- férents territoires. Qu’il soit quotidien ou ponctuel, sociation des Maires. informel ou dans le cadre d’une convention, ce par- tenariat est une condition essentielle de l’efficacité de Plusieurs permanences supplémentaires d’accès au l’action sociale pour réduire les inégalités sur le terri- droit ont ainsi pu être déployées sur le territoire. toire. Le Conseil Général a renforcé, tout au long de l’an- née 2014, son partenariat avec l’Agence Régionale de Préserver le temps de l’enfance Santé. La prévention Une convention cadre stratégique a été signée le 7 novembre 2014, formalisant la volonté partagée par A ce titre, le Département assure : le Conseil Général et l’Agence Régionale de Santé de • des mesures de préventions médicale, psycholo- coopérer sur leurs champs de compétence propres ou gique, sociale et d’éducation pour la santé en faveur partagés en accordant une importance particulière à des futurs parents : accompagnement des femmes la prévention et à l’équilibre de l’offre de services sur enceintes et des jeunes parents, l’ensemble du département. • des consultations prénatales, entretiens prénataux Cette convention est la première conclue en Bour- précoces et en période périnatale, visites à domicile gogne, elle vise à : par les sages-femmes et puéricultrices (1 324 visites à domicile), accueils puéricultrices (25 points d’ac- • optimiser la coordination et le travail en réseau avec cueil organisés sur les territoires), le souci d’améliorer la prise en charge des Côte- d’Oriens dans leur parcours de santé, • des actions de prévention auprès des enfants de moins de six ans sont proposées aux parents sur l’en- • favoriser le soutien à l’autonomie des personnes en semble du département, des visites à domicile par situation de handicap et des personnes âgées dans des infirmières puéricultrices (6 362 visites en 2013, le respect de leur choix de vie, 7 231 en 2014) et 38 lieux de consultations d’enfants • améliorer l’articulation des politiques publiques en (5 095 enfants vus, 14 349 examens médicaux pra- matière de santé mentale, tiqués), • promouvoir dès l’enfance le développement des • des bilans de santé sont mis en place dans les écoles adolescents et jeunes adultes à être acteurs de leur maternelles : dépistages visuels auprès des enfants santé. C’est sur cette base que les futurs contrats de petite section, bilans de santé globale (dépistage locaux de santé sur six territoires du département visuel, auditif, bucco-dentaire, appréciation du déve- sont travaillés, en lien étroit avec les communautés loppement) auprès des enfants de 3 à 4 ans (4 882 9 de communes et les acteurs locaux. enfants ont été vus en 2014), • des informations en matière d’éducation sexuelle et de vie affective dans les collèges et les lycées : 6 691 jeunes de 13 à 18 ans ont été vus dans 38 collèges, 29 lycées et établissements hors Éducation Natio- nale (MFR, SESSAD, ESAT…) • 3 246 consultations médicales et 3 603 entretiens conformément aux Contrats Pluriannuels d’Objectifs de conseil conjugal ou de planification, dans les 8 et de Moyens (CPOM) signés les années précédentes. centres de planification et d’éducation familiale du Département. Cellules centralisées de l’ASE en 2014 Une Cellule Départementale de l’Enfance en Dan- La protection de l’enfance ger recueille pour partie et centralise l’ensemble des Données générales de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) informations préoccupantes en vue d’observer, de Les dispositifs s’appuient sur le développement d’ac- prévenir et de protéger les enfants en danger ou en tions éducatives dans les familles et sur la prise en risque de l’être. charge des mineurs accueillis en structure éducative ou en accueil familial. La loi du 5 mars 2007 a renforcé Informations préoccupantes/signalements les responsabilités et le rôle de chef de file du Conseil 857 informations préoccupantes reçues au Conseil Général en matière de protection de l’enfance. Général concernant plus de 1 235 enfants : Au 31 décembre 2014, parmi les enfants bénéficiant • 585 sont arrivées à la Cellule de l’Enfance en Danger d’une prise en charge dans le cadre de l’Aide Sociale et des Urgences (CEDU), à l’Enfance : • 272 sont arrivées sur les Accueils Solidarité et Famille, • 1 273 mineurs ou majeurs sont séparés de leur • 547 enfants ont fait l’objet d’un signalement au Pro- famille et confiés à des établissements de la pro- cureur dont : 443 après évaluation et 104 sans éva- tection de l’enfance en Côte-d’Or ou à l’une des luation. familles d’accueil agréées dans le département (290 assistants familiaux sont rémunérés à ce titre par le Accueils d’urgence Conseil Général de la Côte-d’Or), Sur les 243 mineurs admis dans le cadre du dispositif • 495 mineurs ou majeurs bénéficient d’une mesure des urgences, 133 sont des Mineurs Isolés Etrangers d’Action Éducative à Domicile (AED) qui s’exerce au (MIE), soit 54 % des admissions. sein de la famille à la demande des parents ou sur Les MIE sont pris en charge par le Conseil Général à proposition des travailleurs sociaux (avec l’accord la demande des autorités judiciaires, conformément des parents) pour un soutien éducatif de leur(s) à l’article L.112-3 du Code de l’Action Sociale et des enfant(s) ou lorsque la famille est en difficultés. Familles. Ils sont majoritairement originaires d’Afrique (Congo, Angola, Guinée). Sur ces 1 768 jeunes (hors mesures judiciaires di- rectes), 132 bénéficient d’un contrat jeune majeur. Une cellule Adoption et recherche des origines 69 % des enfants sont confiés en établissement ou en Le Conseil Général délivre les agréments à l’adoption famille d’accueil par décisions judiciaires. et suit l’adaptation des enfants dans les familles adop- Afin de mener à bien ses missions, le service d’Aide tantes. Sociale à l’Enfance et les Agences Solidarité et Famille En 2014, 25 candidats à l’adoption ont obtenu un travaillent en étroite collaboration avec les parte- agrément et 97 usagers ont été accompagnés dans naires qui concourent à la protection de l’enfance et leurs recherches d’origines personnelles. 18 adop- les acteurs de la justice pour préserver, dans la mesure tions ont été réalisées, dont 9 au niveau départemen- du possible, les liens familiaux de l’enfant. Par ailleurs, tal, et 9 au niveau international. de nouveaux dispositifs, tels que le Placement à Do- micile (PAD), l’Action Éducative à Domicile Renforcée Une cellule Accueil Familial et Visites Médiatisées (AED R) et l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) judiciaire renforcée ont été mis en œuvre au sein des Le Conseil Général emploie 290 assistants familiaux 10 associations concourant à la protection de l’enfance et qui accueillent 502 mineurs et majeurs. 91 % des assistants familiaux habitent en milieu rural alors que mise en œuvre à partir du 3 décembre 2013 (lan- cement officialisé lors de la Conférence Enfance Fa- mille). Ce dispositif centralise les demandes d’accueil et les places disponibles dans les établissements de la Côte-d’Or dans un objectif de rationalisation et de fluidification du dispositif. la famille de la majorité des enfants confiés habite en milieu urbain. Au 31 décembre 2014, 389 dossiers ont été envoyés et traités par la plateforme, 73 % des demandes sont Sur l’année 2014, l’équipe des visites médiatisées a faites dans un cadre judiciaire. pris en charge 33 situations, pour un total de 45 en- fants. Cela représente 505 visites dans l’année. Projet de service Les visites médiatisées consistent à permettre de se Le Code de l’Action Sociale et des Familles prévoit rencontrer, à intervalle régulier, en présence d’un tra- dans son article L.221-2 que chaque département, « vailleur social et d’un psychologue, les parents et les pour son service Aide Sociale à l’Enfance (ASE), doit se enfants dans un lieu dédié et neutre. Cela peut aussi doter d’un projet de service qui précise notamment concerner toute autre personne citée dans l’ordon- les possibilités d’accueil d’urgence, les modalités de nance. Ces modalités (fréquence et durée) sont énon- recrutement par le Département des assistants fami- cées par le juge des enfants ou peuvent être délé- liaux ainsi que l’organisation et le fonctionnement guées à l’organisme gardien. des équipes travaillant avec ces derniers, qui en sont Suivi des audiences : membres à part entière ». Dès lors et dans le cadre plus global de la démarche impulsée par l’institution, • 801 audiences auprès de la justice, le service ASE a élaboré son projet de service en 2014. • 724 auprès du Juge des Enfants en assistance édu- cative, Le soutien au développement des modes de garde • 2 chez le Juge aux Affaires Familiales chargé des Le Conseil Général a décidé de continuer à soutenir Tutelles, financièrement les structures d’accueil de la petite • 14 chez le Juge des Enfants (pénal), enfance en privilégiant les places occupées par des enfants dont les parents bénéficient des minima so- • 55 en Cour d’Appel des mineurs, ciaux (452 enfants en 2014) et celles occupées par des • 6 autres concernent des audiences auprès du Tribu- enfants en situation de handicap (52 enfants), ainsi nal de Grande Instance pour délégation d’autorité que les 44 relais assistants maternels avec une aide parentale, retrait, déclaration judiciaire d’abandon. plafonnée à 4 677 € par relais.

L’administrateur ad hoc Le Conseil Général aide à développer également d’autres modes de garde en suivant les agréments L’administrateur ad hoc a pour fonction l’accompagne- des 4 553 assistants maternels du département et en ment juridique et humain du mineur devant les ins- assurant leur formation en accompagnant les nom- tances judiciaires pour les affaires qui le concernent. Il breux projets de micro-crèches et de Maisons d’Assis- est désigné par décision judiciaire lorsqu’il existe une tants Maternels (MAM) puis en les contrôlant. La capa- confusion ou une opposition d’intérêt entre l’enfant et cité d’accueil des enfants est de 13 542 places. ses représentants légaux. Au 31 décembre 2014, Du maintien à domicile • le nombre de mandats exercés par le Conseil Général à l’hébergement de nos aînés avec l’assistance d’un avocat est de 42 (pour rappel 29 au 31 décembre 2013), Le Schéma Départemental des Seniors et de l’Autono- • le nombre de nouveaux mandats ordonnés en 2014 mie 2013-2017 a été adopté par le Conseil Général le est de 22 (pour rappel 24 ordonnés en 2013). 18 octobre 2013. Prioritairement centré sur le main- tien à domicile souhaité par les aînés, il comprend Une plateforme d’orientation deux grandes thématiques et quatre orientations : Une plateforme d’orientation des demandes d’accueil • faciliter la vie à domicile afin de contribuer au main- 11 en établissement et de placement à domicile a été tien des liens sociaux ; • prévenir la perte d’autonomie par des actions spéci- Le nombre de bénéficiaires de l’APA à domicile de- fiques en direction des retraités et personnes âgées ; meure stable (+4,4 % par rapport à 2013). • coordonner les dispositifs d’accompagnement à Des flux importants (entrées et sorties) caractérisent domicile) l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. 1 590 per- • et améliorer l’offre médico-sociale en partenariat sonnes (25 % des bénéficiaires) sont sorties du dispo- avec l’ARS. sitif (décès, entrée en établissement, changement de département, de résidence, etc.) L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) Afin de garantir un maintien à domicile et de pallier Entrée en vigueur le 1er janvier 2002, l’Allocation les ruptures de prise en charge, une procédure parti- Personnalisée d’Autonomie s’adresse aux personnes culière est mise en œuvre. âgées de 60 ans ou plus résidant à domicile ou en En 2014, 631 situations ont été concernées à la suite établissement et confrontées à des situations de d’une sortie d’hospitalisation, d’une défaillance, d’un perte d’autonomie. aidant ou d’une aggravation subite de la perte d’au- Au 31 décembre 2014, 10 798 personnes bénéfi- tonomie. ciaient de l’APA en établissement et à domicile. Des possibilités d’adaptation du domicile existent. Fin 2014, 5 929 personnes bénéficiaient de l’APA à Au cours de l’année 2014, 204 situations ont été domicile. Elles sont 65% à avoir été évaluées en GIR signalées à la Cellule Habitat. 187 aides techniques 4, premier niveau de dépendance de la grille AGGIR ont ainsi pu être installées et 33 travaux d’amélio- ouvrant droit à l’APA, 19% en GIR 3, 14% en GIR 2 et ration de l’habitat financés et de nombreux conseils 1,5 % en GIR 1. personnalisés donnés, facilitant la vie quotidienne de nos aînés. En 2014, 5 773 dossiers ont été traités, dont 2 757 concernant des premières demandes et 2 729 de- L’hébergement mandes de révisions. L’accueil en établissement Il concerne 4 632 personnes bénéficiaires de l’APA, par le biais d’une dotation globale annuelle versée par le Conseil Général à 73 établissements de Côte-d’Or. L’APA est alors directement déduite de la facture adres- sée par les établissements aux résidents Côte d’Oriens. La capacité des 97 établissements pour personnes âgées en Côte-d’Or est de 6 992 places. 69 établissements sont habilités à l’aide sociale dépar- tementale en totalité ou en partie, et 14 établissements privés commerciaux sont habilités à hauteur de 5 % de leur capacité autorisée. Ces établissements accueillent 4 826 pensionnaires. 1 266 personnes, au 31 décembre 2014, sont prises en charge par l’aide sociale départe- mentale, soit 26 % de la capacité habilitée. Dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, 15 Pôles d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) ont été autori- sés. Ils permettent d’accueillir dans la journée les rési- dents de l’EHPAD ayant des troubles modérés du com- portement. Des activités sociales et thérapeutiques sont proposées au sein de ce pôle. S’agissant des Unités d’Hébergement Renforcées 12 (UHR) pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ayant des troubles du comportement sévères, 2 projets ont été retenus. Le premier a été ouvert à Dijon en 2013. Le CODERPA

L’accueil familial instance consultative auprès du Président du Conseil Général, comprend desreprésentants des associations L’Accueil Familial Adulte (AFA) est une alternative et syndicats de retraités, des représentants directs des entre le maintien à domicile et l’établissement pour proches aidants et des personnes âgées hébergées en des personnes âgées à partir de 60 ans et des per- maisons de retraite ou percevant l’APA, ainsi que des sonnes handicapées adultes. Il offre un cadre de vie représentants des professions et institutions concer- au sein d’une cellule familiale tout en assurant un nées par les personnes âgées. Ses deux assemblées accompagnement dans la vie quotidienne. L’accueil plénières annuelles (en février et octobre), l’élabora- familial implique un vrai partage de vie, matériel, mo- tion de ses deux lettres d’information trimestrielles, ral et relationnel. et sa participation active à l’animation du Salon des Le Conseil Général a pour mission d’évaluer les de- Seniors ont illustré son dynamisme mandes d’agrément et de les délivrer, d’organiser le suivi social et médico-social des personnes accueillies et le contrôle des accueillants familiaux. Il est égale- La Maison Départementale de l’Autonomie ment chargé de mettre en place la formation initiale L’expérimentation de la Maison de l’Autonomie (MDA) et continue obligatoire pour les accueillants. a permis les acquis suivants : Les professionnels du Conseil Général ont favorisé les • une simplification des démarches des usagers en liens avec les accueillants familiaux. perte d’autonomie, quel que soit leur âge ou celui En ce qui concerne les agréments, la Commission de leurs aidants, interne s’est réunie 8 fois en 2014 pour instruire les • une optimisation des moyens par un gain humain, demandes d’agrément. 5 premières demandes, 15 financier et matériel. Ainsi, au sein de la MDA : demandes de renouvellement et 2 demandes d’ex- • l’accueil des usagers Personnes Âgées / Personnes tension d’agrément ont été notifiées. Handicapées est commun, Au 31 décembre 2014, la Côte-d’Or compte 57 ac- • une équipe pluridisciplinaire commune intervient cueillants familiaux pour une capacité totale de 112 auprès des usagers âgés de 60 à 75 ans, accueils ; 95 personnes âgées et/ou handicapées • les locaux des services de la MDA regroupés rue Tis- adultes y sont accueillies, dont 79 personnes handi- sot à Dijon, sont facilement identifiables. capées. La pérennisation de la MDA a été décidée sur la base Alors que ce dispositif est reconnu et que les besoins de ce bilan satisfaisant. d’accueil sont réels, la problématique du nombre très insuffisant de demandes d’agrément reste entière. Le salon est organisé autour de trois pôles : Une campagne de communication relative à cette activité est à construire. • un espace d’exposition : 60 exposants et 15 associa- tions, Le partenariat et l’information • un espace de conférences, tables-rondes et ateliers : en faveur des personnes âgées 3 conférences, 4 tables-rondes et 12 ateliers. 806 personnes ont participé à ces conférences, tables- La poursuite de la mise en œuvre du schéma dépar- rondes et ateliers. temental des seniors et de l’autonomie s’est notam- • un espace de réunion / temps de travail entre profes- ment concrétisée par l’organisation du premier Salon sionnels : réunion plénière du COmité Départemen- des Seniors « Bien Vieillir en Côte-d’Or », les 19 et 20 tal des Retraités et des Personnes Âgées (CODERPA). février 2014. Le salon a accueilli environ 5 500 personnes, des per- Ce premier salon a permis de favoriser la rencontre, sonnes âgées mais également des personnes venant l’échange, l’information et la valorisation de la place chercher des informations pour leurs proches. des seniors dans notre société. 13 Personnes en situation Compensatrice pour Tierce Personne). La loi a prévu un dispositif transitoire : les 515 bénéficiaires actuels de handicap : vivre le droit de l’ACTP peuvent la conserver jusqu’au terme de leur à la différence attribution actuelle et, à ce terme, solliciter le bénéfice de la PCH ou de l’Allocation Personnalisée d’Autono- Les orientations départementales en faveur des per- mie (selon leur âge), ou même demander le renouvel- sonnes handicapées arrivant à échéance en 2015, lement de leur ACTP. le Conseil Général a initié une réflexion partenariale Le nombre de bénéficiaires qui ont fait l’objet d’un sur des orientations complémentaires dans l’attente paiement de la PCH en 2014 était de 1 855, pour de l’élaboration d’un schéma autonomie en 2017 qui 13,07 M€ de prestations versées. coïnciderait avec le Programme Régional de Santé piloté par l’Agence Régionale de Santé. Un comité des L’hébergement des personnes partenaires s’est réuni en décembre 2014 pour lancer en situation de handicap la démarche. Au 31 décembre 2014, 1 215 personnes en situation Les services ont participé, dans le cadre d’un collec- de handicap sont hébergées dans les établissements tif partenarial (MSA, FEDOSAD, RESEDA, AG2R…) à d’accueil et 396 sont accompagnées par les services l’organisation de réunions, débats, informations pour d’accompagnement à la vie sociale et les services les aidants des personnes âgées et sur les possibilités d’accompagnement médico-social pour adultes han- de répit. dicapés. Deux rencontres se sont déroulées à Ladoix-Serrigny Il est également proposé 38 places d’externat en et Is-sur-Tille. Ces réunions s’appuient également sur centres d’activités de jour pour des personnes ayant les partenaires locaux pour être au plus près de la une orientation en « foyer de vie » et qui restent à population. domicile. Le Conseil Général joue un rôle dans l’auto- Le Conseil Général a participé à un groupe expert pour risation et la tarification des établissements d’accueil le développement d’un logiciel ViaTrajectoire han- ainsi que dans des services d’accompagnement. dicap qui, à terme, assurera le suivi des orientations vers les Établissements et Services Médico-Sociaux L’accompagnement des personnes en situation de (ESMS) décidées par la Commission Départementale handicap dans le projet de vie : la Maison Départe- des Personnes Handicapées. Ce travail est inscrit dans mentale des Personnes Handicapées (MDPH) le cadre d’une convention régionale signée par l’ARS de Bourgogne, les quatre Conseils Généraux et les En 2014, la MDPH a instruit 13 021 dossiers qui ont quatre Maisons Départementales des Personnes Han- donné lieu à 4 220 décisions de la Commission des dicapées (MDPH) bourguignons et le Groupement de Droits et de l’Autonomie (un dossier déposé à la Coopération Sanitaire (GCS) e-santé Bourgogne. MDPH pouvant comporter plusieurs demandes). Trois réunions régionales (à Dijon, Auxerre et Châ- Près de 8 300 personnes ont été reçues à l’accueil de la teau-Chinon) ont été organisées en 2014 avec la par- MDPH, 16 200 appels téléphoniques ont été recensés ticipation de l’ARS, des quatre Conseils Généraux, des sur le numéro vert. quatre MDPH et du GCS e-santé Bourgogne. Par ailleurs, les travailleurs médico-sociaux ont réalisé, En juin et octobre 2014, des présentations du projet dans le cadre de la Prestation de Compensation du ont été faites à l’ensemble des ESMS de la Côte-d’Or Handicap, 1 200 visites à domicile et les médecins de lors de la Commission des Droits et de l’Autonomie la MDPH ont reçu 1 200 personnes en visite médicale. des Personnes Handicapées (CDAPH), en session plé- nière.

La Prestation de Compensation du Handicap et l’Allocation Compensatrice Tierce Personne à domicile (PCH et ACTP) 14 La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) remplace depuis le 1er janvier 2006 l’ACTP (Allocation Assurer un accompagnement vers l’insertion sociale et professionnelle

Le Programme Départemental d’Insertion En 2014, 2 094 demandes de décisions d’opportunités L’année 2014 a vu la poursuite de la mobilisation des ont été traitées (soit environ 175 demandes par mois), crédits d’insertion dans le respect des orientations du dont 2 009 relevant de la Caisse d’Allocations Fami- Programme Départemental d’Insertion. liales, et 85 de la Mutualité Sociale Agricole. Ancrées autour d’objectifs d’insertion sociale et pro- 196 dossiers ont été examinés en commission des fessionnelle, de nombreuses actions portées par un fraudes (+ 48,5 %) et 81 plaintes ont été déposées partenariat large ont permis de soutenir des per- (+ 28,6%). sonnes en difficulté sur le chemin de leur autonomie. Concernant les indus de RSA, 389 titres ont été émis La place des structures de l’Insertion par l’Activité (7 au titre du Revenu Minimum d’Insertion et 382 Économique reste prépondérante, le Conseil Général au titre du RSA) pour un montant de 683 590,45 € disposant notamment d’un outil original et reconnu (29 295,88 € au titre du Revenu Minimum d’Insertion à travers le Plan Patrimoine Insertion (PPI) qui permet et 654 294,57 € au titre du RSA). l’intervention sur du petit patrimoine bâti (lavoirs, murets…) d’équipes de personnes en insertion. Dans un souci de justice et d’efficience, le Président du Conseil Général a exprimé la nécessité de veiller à ce En 2014, la programmation PPI a permis de faire que les aides individuelles de solidarité, notamment aboutir 29 projets de rénovation portés par des com- le RSA, aillent bien aux personnes qui en ont vraiment munes de tout le département, le soutien financier du besoin, dans les conditions prévues par la loi. C’est à Conseil Général s’élevant à 472 137 euros. ce titre, que depuis plusieurs années, le Conseil Géné- Une attention particulière a également été portée à ral mène des actions de lutte contre la fraude. L’éva- l’appui des travailleurs indépendants afin de les aider luation menée au cours de l’année 2014 permettra à cheminer vers la viabilité de leur activité ou de les de progresser à la fois vers plus de transparence vis accompagner vers une nouvelle recherche profes- à vis des Côte d’Oriens et plus d’efficacité dans les sionnelle le cas échéant. contrôles entrepris. Dans ce contexte, l’enveloppe consacrée à l’allocation Le Revenu de Solidarité Active RSA a suivi une tendance également à la hausse pour Le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 890 atteindre 46 392 489 €. bénéficiaires entre décembre 2013 et décembre 2014. 4 116 personnes ont vu leur droit clôturé. Ce sont Les outils favorisant le rapprochement de l’emploi 9 856 bénéficiaires auxquels le Conseil Général a versé du RSA socle en décembre 2014. En ajoutant les béné- Les clauses d’insertion ficiaires du RSA activité, dont le financement revient Depuis mars 2013, le Conseil Général de la Côte-d’Or à l’État, ce sont 14 652 personnes qui bénéficient du a développé les clauses sociales dans ses marchés RSA en Côte-d’Or en décembre 2014 (soit une aug- publics, en s’appuyant sur la délibération du 18 no- mentation de 6,5 %). vembre 2011 relative à la mise en place des clauses L’activité des 10 Plateformes Uniques d’Accueil (PUA), d’insertion. espaces dans lesquels les demandes sont instruites et Ainsi, est désormais étudiée, pour les marchés de le public reçu afin de lui proposer l’accompagnement fournitures et de services passés par le Conseil Géné- le plus approprié, a conservé un niveau d’activité ral, l’opportunité de les rendre éligibles aux clauses élevé : 4 198 personnes ont été convoquées en ins- d’insertion. S’agissant des marchés liés aux bâtiments truction et/ou diagnostic; 2 985 y ont effectivement et aux travaux publics, une suspension temporaire de été accueillies, ce qui représente un taux de présence ce dispositif a été décidée afin de favoriser les inves- de 71 %. tissements et de soutenir l’activité de ce secteur qui 15 connaît d’importantes difficultés. Dès mars 2013, les premières fiches d’éligibilité ont été déposées au Ser- prévention des consommations d’eau et d’énergies, vice Action Sociale et Insertion, instructeur du Conseil ainsi que des suppléments de dépenses de gestion Général. locatives aux associations qui interviennent dans le logement social. 61 fiches ont ainsi été déposées sur l’année 2014. Seuls 2 marchés ont été retenus pour un total estimé En 2014, 1 375 ménages ont bénéficié d’une aide à à 5,9 M€ TTC et 10 521 heures d’insertion. l’accès dans un logement, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2013 pour un montant d’aides de Un marché concerne le nettoyage des locaux et des 689 623 €, soit une baisse de 1,1 %. vitres du Conseil Général, le second, des travaux rou- tiers sur la commune de Ruffey-les-Echirey. Pour le maintien dans le logement, 2 517 ménages ont été aidés pour un montant de 1 015 478 €, soit une baisse de 9 % du nombre de dossiers aidés et de Donner à tous les élèves 6,2 % du montant des aides accordées. une chance de réussir 829 demandes de cautionnement ont été déposées (soit -8% par rapport à 2013) et 599 accordées (- 8,5 % Le Conseil Général de la Côte-d’Or délivre des bourses par rapport à 2013). départementales d’enseignement du second degré À la suite de l’offre sociale proposée par le Conseil sous certaines conditions. Général, 143 cautionnements ont été effectivement Il verse, par ailleurs, une prime aux apprentis de 1re activés pour un montant de 88 291 €, soit une aug- année pour les aider à acquérir le matériel nécessaire mentation de 15,1 % par rapport à 2013. à leur formation, et aux élèves de 4e et 3e SEGPA pour Le Fonds de Solidarité pour le Logement comporte un minorer leurs frais de vêtures professionnelles et de volet prévention confié : transport vers leur lieu de stage. •au Centre d’Amélioration de l’Habitat (CDAH PACT) En 2014 (année 2013/2014), le Conseil Général a pour une mission d’assistance aux ménages en si- octroyé 5 624 bourses pour un montant moyen de tuation d’impayés d’énergies ou d’eau (en 2014, 50 140 €, représentant une dépense de 779 810 €. situations ont été suivies, soit une diminution de La prime aux apprentis s’élevait à 140 € et a représen- 7,4 %), té une dépense de 80 454 € pour 583 primes versées. • à l’Association Alcyon-Le Tremplin dans le cadre d’un atelier recherche de logement (47 personnes sui- La prime départementale SEGPA s’élève, quant à elle, vies). à 140 € et a été versée à 357 élèves pour l’année sco- laire 2013-2014, soit un coût de 49 980 €. Une action de prévention énergétique s’est mise en place en 2012 par convention avec Électricité de et en collaboration avec les associations béné- ficiant de l’Aide aux Dépenses de Gestion des Asso- Garantir le maintien au logement ciations et Organismes. En 2014, 8 ménages ont pu Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) bénéficier d’un kit énergie et d’un accompagnement spécifique à une meilleure gestion de leur fourniture Le droit au logement est un droit fondamental. Le d’énergie. Conseil Général copilote avec l’État, le Plan Dépar- temental d’Actions pour le Logement des Personnes En 2014, sur les territoires, 207 ménages ont été sui- Défavorisées (PDALPD) et contribue à sa mise en vis par les travailleurs sociaux des Agences Solidarité œuvre par l’action de ses travailleurs sociaux. et Famille dans le cadre des mesures d’accompagne- ment social lié au logement. Le dispositif du Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) permet d’aider les ménages en difficulté à accé- Les Mesures d’Accompagnement der ou se maintenir dans leur logement et à faire face Social Personnalisé (MASP) à leurs impayés d’énergies et d’eau. La loi du 5 mars 2007 réformant la protection des Le FSL finance également des mesures d’accompa- majeurs crée les MASP pour apporter un accompa- 16 gnement social liées au logement, des actions de gnement approprié aux situations de personnes en difficultés dans la gestion de leurs prestations so- Écouter et soutenir les jeunes ciales, afin d’éviter leur mise sous protection juridique (tutelle, curatelle, sauvegarde de justice). La Maison des Adolescents de Côte-d’Or (Adosphère) D’une durée pouvant aller de 6 mois à 2 ans, renou- velable jusqu’à 4 ans maximum, les MASP présentent Créée à l’initiative du Conseil Général et de l’État, ou- des formes différentes en fonction du caractère plus verte en mai 2008 dans un local propriété du Conseil ou moins prononcé de la difficulté à gérer les presta- Général, sis rue Bannelier à Dijon, l’Adosphère est une tions sociales. Ainsi, trois niveaux de réponses existent structure partenariale à vocation départementale of- en Côte-d’Or : MASP simples, MASP renforcées et frant un suivi généraliste, et, si nécessaire, des consul- MASP contraintes, qui ont fait l’objet d’un nouveau tations spécialisées aux adolescents en situation de référentiel en 2013 avec mise en œuvre en 2014. mal-être. En 2014, 99 MASP simples, 127 MASP renforcées et Ses missions s’articulent autour de l’accueil, l’écoute, 4 MASP « contraint » ont été mises en œuvre. l’information, l’orientation, l’évaluation des situa- tions, l’accompagnement éducatif, social et juridique, 131 mesures d’accompagnement social personnalisé l’orientation médicale, l’approche culturelle et l’accès renforcé et contraint sont exercées, dans le cadre d’un aux loisirs des adolescents. marché public, par la Mutualité Française Bourgui- gnonne pour un montant de 225 946 € en 2014.

Acteur de l’épanouissement individuel et collectif Des démarches transversales pour mieux répondre aux attentes Le rattachement de la Direction Jeunesse Culture Sports Vie Associative (DJCSVA) au Pôle Solidarités a été l’occasion de repenser la collaboration entre les secteurs culturel, sportif et social du Conseil Général. Sans délaisser les autres publics (collégiens, clubs, communes...), il s’agit de favoriser aussi l’accès au En 2014, l’équipe de l’Adosphère a accueilli 1 305 sport et à la culture des publics pris en charge par les jeunes différents, dont 915 pour la première fois ; services sociaux. Les démarches transversales sont 3 928 entretiens ont ainsi été réalisés. 579 parents en favorisées afin de répondre aux besoins et d’accom- recherche d’appui ont été reçus et 51 interventions pagner au mieux des personnes en difficulté, en situa- collectives ont été réalisées par les professionnels. tion de fragilité ou d’isolement. Une Cellule Missions Elle a développé une permanence territorialisée à Transversales et vie associative a été mise en place au Châtillon-sur-Seine, ainsi que dans de nombreux col- sein de la Direction pour faciliter ces démarches. Elle lèges du Département. s’adresse avant tout aux associations. 17 Durant le dernier trimestre de l’année 2014, l’Ados- Jouer la carte de l’avenir avec les Contrats phère a organisé à la demande du Conseil Général et « Atouts Jeunes 21 » du comité de pilotage de la structure, six conférences Le Conseil Général joue la carte de l’avenir en accom- territorialisées (à Is-sur-Tille, Semur-en-Auxois, Seurre, pagnant les Communautés de Communes dans la Beaune, Saulieu et Dijon) sur le thème « grandir, mise en œuvre de leurs politiques en faveur des 14-25 se construire, s’épanouir...comment vont les adoles- ans. Avec les «Contrats Atout Jeunes 21», le Départe- cents ? ». ment affirme sa volonté de mieux répondre aux be- Une journée interrégionale de conférence et soins des 14-25 ans. d’échange, ayant rassemblé 250 personnes, dont de En 2014, 10 Communautés de Communes ont contrac- nombreux professionnels en lien avec l’adolescence, tualisé avec le Conseil Général pour un montant de a conclu ce cycle le 28 novembre 2014. 44 131 €. Faire converger les dispositifs en faveur de la jeunesse Encourager la pratique sportive La réorganisation des services départementaux a dans le Département permis de regrouper le pilotage du Fonds d’Aide aux Jeunes (FAJ), des Contrats Atouts Jeunes (CAJ) et du La démarche « SportS 21 » suivi et développement de l’Adosphère, Maison des Lancée en avril 2009 et adoptée par l’Assemblée Dé- Adolescents de Côte-d’Or. partementale lors de sa réunion de décembre 2009, Dans ce nouveau contexte, est recherchée la mise en la démarche « SportS 21 » a fixé les grandes orienta- œuvre de nouvelles convergences entre politiques tions de l’accompagnement de la pratique sportive du départementales, de nouvelles complémentarités Conseil Général pour les prochaines années. « SportS entre les différents outils d’intervention, et par consé- 21 » s’articule autour de deux grands axes : quent une plus grande efficacité des actions. • l’égal accès de tous les Côte-d’Oriens au sport, De nouveaux axes de travail viennent compléter ceux • l’élargissement et la diversification de l’offre sportive. existants : En 2014, comme suite au rattachement de la politique • contribution au développement de l’autonomie du sportive au Pôle Solidarités, une réflexion a été enga- jeune, gée et des premières actions ont été amorcées afin • accompagnement et développement de la préven- de faciliter l’accès au sport par les publics spécifiques tion. : personnes en situation de handicap, personnes ren- contrant des difficultés d’insertion, etc. Le Fonds d’Aide aux Jeunes (FAJ) Pour pouvoir soutenir et accompagner des actions Le FAJ est destiné à soutenir des jeunes engagés dans entrant dans le champ de ces orientations générales, une démarche d’insertion et/ou rencontrant des be- le Conseil Général s’est doté de dispositifs tels que le soins urgents. Fonds d’Aide à l’Acquisition de Matériel Sportif (pour les Comités Départementaux Sportifs et les Collectivi- Cinq Comités Locaux d’Attribution (CLA) attribuent tés) ou le Fonds d’Aide au Sport pour Tous. les aides individuelles dans les Agences Solidarité et Famille de Dijon, de l’Agglomération Dijonnaise, de Soutenir les actions sportives Beaune, de Montbard et de Genlis. Le soutien aux manifestations sportives En 2014, 1 286 dossiers ont été examinés en CLA, Le Conseil Général a soutenu en 2014 l’organisation 1 000 aides ont été accordées pour un montant de de 113 manifestations sportives pour un montant 173 480 €. Le CLA de Dijon représente 57 % des aides total de 135 763 €, pour 98 884 €. Les aides versées visent essentiellement à couvrir des besoins primaires tels que l’alimentation, Le Fonds d’Aide à l’Acquisition de Matériel Sportif mais aussi le soutien à la mobilité et à la formation/ (FAAMS) et le Fonds d’Aide au Sport pour Tous (FAST) scolarité et au logement. - Le FAAMS 18 Le FAAMS vise à soutenir l’effort d’équipement des comités sportifs départementaux pour favoriser et améliorer la pratique sportive (entraînement et/ou compétition). Le matériel subventionné doit obliga- toirement être mutualisé entre les clubs affiliés au Comité Départemental subventionné. En 2014, le Comité Départemental de canoë-kayak s’est doté de kayaks d’initiation à la course en ligne, le Comité Départemental Handisport a fait l’acquisition de matériel pour la pratique du handi-golf, handbike et fauteuils pour le foot-fauteuil et le Comité Dépar- temental de judo s’est doté quant à lui de balances électroniques pour la pesée des combattants. Rendre la culture - Le FAST accessible à tous Quant au FAST, il vise à soutenir des initiatives qui ma- Former les publics à l’art et à la culture nifestent leur capacité à agir sur l’élargissement et la diversité de l’offre de pratique sportive en Côte-d’Or. Le Schéma Départemental d’Action Culturelle pro- pose des actions de sensibilisation artistique prioritai- On peut citer notamment deux « camps d’été » portés rement en faveur des jeunes et des publics éloignés par le Comité Départemental de la Montagne et de de la culture. Sa vocation est de favoriser l’accès de l’Escalade en partenariat avec les Comités Départe- tous à la culture sur le département. mentaux de Canoë kayak, Cyclisme, Cyclotourisme et Randonnée Pédestre. 60 jeunes de 10 à 14 ans ont pu À cet égard, l’éducation artistique des collégiens est s’initier au canoë-kayak, à la randonnée, au VTT ou à un enjeu prioritaire. Le Conseil Général a décidé de l’escalade. faire de la présence d’équipes artistiques dans des établissements scolaires un outil privilégié d’action. Faciliter l’accès au sport au public en difficulté Des parcours « starters » de quelques jours permettent L’ensemble des actions conduites en 2014 en faveur ainsi d’impulser des dynamiques culturelles nouvelles de ces publics s’est inscrit dans le cadre de partena- au sein des établissements et de confronter les collé- riats préexistants et sans mobiliser de crédits complé- giens à des démarches de création au travers de pro- mentaires. Certaines actions étaient dédiées à ces pu- jets comportant des temps de pratique artistique. blics, d’autres ont, au contraire, recherché la « mixité » 20 parcours « starters », concernant 2 500 collé- avec les publics de droit commun. giens, ont été mis en œuvre durant l’année scolaire En 2014, 2014/2015. Tous ces parcours viennent compléter • un groupe de jeunes issus de la Maison de l’Enfance l’offre déjà existante du Conseil Général en faveur de a participé aux camps d’été et d’autres groupes ont l’éducation artistique, celle liée aux dispositifs d’école bénéficié, au cours de l’année, de séances d’initiation du spectateur (« collège au cinéma », « collège au à l’escalade et au vélo, théâtre », « collège à l’opéra ») qui permettent aux élèves de la Côte-d’Or, depuis de nombreuses années, • un cycle de découverte de l’aéronautique (les mé- de bénéficier d’un accès privilégié aux œuvres d’art. tiers, les avions, baptême de l’air) a été organisé au 3 000 jeunes issus de 35 collèges ont assisté à des re- profit des jeunes d’une Maison d’Enfants à Caractère présentations et rencontré des artistes grâce à l’opéra- Social (MECS), tion « Collège au théâtre ». Avec « Collège au cinéma », • des actions ponctuelles ont été organisées en lien 3 700 élèves de 43 collèges ont eu la possibilité de se avec le Comité Départemental de randonnée pé- rendre gratuitement à trois séances de cinéma. destre, le Comité Départemental de cyclotourisme et le Comité Départemental de Cyclisme pour ac- Tout un programme pour le Centenaire compagner la pratique auprès de groupes d’usagers des Accueils Solidarité et Famille ou des jeunes de Comment commémorer la Première Guerre mondiale l’Aide Sociale à l’Enfance. en Côte-d’Or en 2014 ? C’est le défi relevé par le pro- gramme d’actions conçu par le Conseil Général pour évoquer ce qui s’est passé sur ce territoire il y a cent ans! Bénéficiaire du label attribué par la Mission natio- 19 nale du Centenaire, ce programme a rassemblé expo- sition, festival de contes, soirées de cinéma ou encore La physionomie des enseignements artistiques en bourse de recherches universitaires. Côte-d’Or : L’exposition « Côte-d’Or 1914-1918 : un territoire en • 30 établissements d’enseignements artistiques guerre » installée dans les Jardins du Département (17 écoles publiques ; 13 écoles associatives) dont de septembre à décembre a présenté les principaux quatre conservatoires (non compris le Conservatoire aspects du conflit pour ce territoire de l’arrière immé- à Rayonnement Régional – CRR de Dijon), diat. Sur les 4 000 visiteurs, 700 ont participé à une • 5 750 élèves inscrits – 7 370 élèves en comptant le visite guidée et 450 élèves du CM1 à la 1e dont 217 CRR de Dijon, collégiens de , et Vitteaux ont bénéficié d’une présentation adaptée. • 263 enseignants, Le Festival départemental Coup de contes 2014, avec • 74 % de la population côte-d’orienne dans une zone le thème « Maux de guerre », a été un autre temps d’influence d’un établissement, fort de cette commémoration avec 5 conteurs et 26 • + 10 % du nombre des inscrits entre 2006 et 2011, spectacles qui ont accueillis 1 600 personnes sur 26 communes du 12 au 27 septembre. • une plus forte qualification des enseignants, Plus de 400 personnes ont assisté aux séances de pro- • une meilleure ouverture des écoles à la danse, jection organisées en partenariat avec les cinémas El- dorado de Dijon, Nuiton de Nuits-Saint-Georges et Le • une prise en compte des publics spécifiques. Select de Châtillon sur Seine. Elles ont ainsi pu vision- ner les films : Quatre de l’Infanterie, Les Croix de bois et Capitaine Conan ainsi que 14 films muets patriotiques Promouvoir la lecture publique : des livres tournés entre 1914 et 1918 par la société Gaumont Pa- pour tous avec la Médiathèque Côte-d’Or thé, et, à l’issue de la séance du 9 septembre, débattre Compétence obligatoire, la lecture publique est l’une avec l’historien Marc FERRO. des priorités du Conseil Général dans le secteur cultu- En tout, environ 7 000 visiteurs et spectateurs pour 16 rel. semaines d’actions. La Médiathèque Côte-d’Or fournit les bibliothèques ou points lecture de 260 communes, par l’intermé- Développer la musique et la danse diaire de deux bibliobus et d’un véhicule utilitaire. Elle contribue à la qualification des bibliothécaires béné- Par l’intermédiaire de son Schéma Départemental de voles et à la formation continue des professionnels et Développement des Enseignements Artistiques, le assure une mission d’expertise et de conseil en ce qui Conseil Général accompagne les établissements d’en- concerne la constitution des fonds documentaires, seignement artistique pour répondre aux besoins de l’informatisation, voire l’aménagement des locaux des la population, en leur permettant : bibliothèques du département. • de dispenser un enseignement diversifié et acces- sible, En 2014, la Médiathèque Côte-d’Or a prêté 243 189 documents, ainsi que du matériel d’animation et d’ex- • d’ouvrir les lieux d’enseignement aux pratiques col- position. Son rôle de conseil a été maintenu avec 38 lectives, vocales et instrumentales, et aux nouvelles interventions sur site pour expertises. En outre, 170 musiques, stagiaires ont été formés par les professionnels de • de soutenir les pratiques en amateur (harmonie, cho- la Médiathèque Côte-d’Or. Enfin, son rôle de média- rale…) par des plans de formation et des actions de teur culturel a permis d’accueillir 1 600 spectateurs diffusion, au festival « Coup de Contes » qui se déroule chaque • de participer activement à l’animation en milieu sco- année dans toute la Côte-d’Or. La 9e édition « des Buis- laire. sonnières, balade d’auteurs en Côte-d’Or » a accueilli quant à elle 245 participants lors des rencontres avec les auteurs Marie ROUANET et Christophe LEON. Par- tenaire de l’association livralire pour le voyage-lecture intergénérationnel « 1, 2, 3 albums », la Médiathèque 20 Côte-d’Or a relayé ce projet de lectures partagées dans 40 établissements (collèges, maisons de re- gistre 3 300 consultations vidéo des sessions 2014. traite, bibliothèques, écoles, Agences Solidarités et • 2 conférences ont été organisées avec l’ordre des Famille...). avocats au cours de l’année 2014. La première confé- rence avait pour thème le sport, les droits et obliga- Soutenir l’action culturelle sur le territoire tions dans les associations sportives, réunissant en- Bibliothèques, écoles de musique, cinémas, musées… viron 200 personnes. Une seconde conférence s’est la Côte-d’Or dispose de nombreux lieux culturels. Afin également tenue, à l’occasion de la journée mon- de susciter l’ouverture de ces lieux sur leur environ- diale du bénévolat sur cette thématique au coeur nement, le Conseil Général soutient les expériences des préoccupations des associations et du Conseil innovantes d’action culturelle sur le territoire (rési- Général. Une exposition de portraits de bénévoles dences d’artistes et d’écrivains, festivals…). C’est la a également été conçue afin de valoriser et encou- mise en réseau de ces équipements qui constitue le rager le développement de l’engagement bénévole préalable à toute action cohérente à l’échelle du dé- associatif. partement.

Sauvegarder un patrimoine d’exception Châteaux, églises, abbayes cisterciennes, cités mé- diévales, la Côte-d’Or compte un patrimoine d’une richesse et d’une diversité exceptionnelles qu’il est nécessaire de restaurer et de valoriser. En 2014, le Conseil Général a consacré 505 600 € à la restauration des monuments historiques en maîtrise d’ouvrage publique. Ont été notamment financées la restaura- tion de : • l’église de Vic-de-Chassenay, tranche ¼, 63 000 €, • l’église des Génovéfains de Châtillon-sur-Seine, 114 000 €, • la toiture de l’église de Ruelle-Vergy, tranche ½, 39 642 €.

Soutenir le développement du secteur associatif En 2014, le Conseil Général a soutenu l’action de plus de 300 associations grâce à des enveloppes de sub- ventions dédiées (au titre de l’enfance, de la famille, des personnes âgées et handicapées, de la culture, du sport, de la jeunesse et des anciens combattants). Au cœur même des territoires, ce sont 923 associa- tions qui ont été soutenues dans le cadre du Fonds d’Aide à la Vie Associative proposées par chacun des Conseillers Généraux. 18 événements organisés par des associations ont pu être soutenus financièrement par le Conseil Général grâce au programme Évènements Côte-d’Or. 9 séances d’information ont été organisées en 2014 : • 7 ateliers thématiques animés par des professionnels reconnus du domaine (avec des ateliers participatifs permettant l’échange avec et entre les associations), 21 réunissant 16 à 30 personnes par atelier. On enre- Tout en choisissant de soutenir les territoires

des opérateurs) permet à 180 communes d’être cou- Développer les Technologies vertes. Par ailleurs en 2014, le Conseil Général a achevé la de l’Information phase complémentaire par la construction de 6 nou- veaux sites. Ainsi, 7 nouvelles communes (, et de la Communication , Curtil-Saint-Seine, Fontaines-les-Sèches, , Soussey-sur-Brionne et Marey-les-) Pour un accès de tous au numérique sont desservies. Il s’agit de permettre à tous les résidents des 706 Sous la tutelle de l’Autorité de Régulation des Télé- communes du Département de pouvoir émettre ou communications et des Postes (ARCEP), les opéra- recevoir un appel depuis un téléphone portable et de teurs se sont accordés sur le partage d’infrastructures bénéficier d’une connexion à Internet en haut débit. actives afin que l’ensemble des sites « zones blanches » proposent un service dit 3G permettant l’accès à des Développer le réseau services innovants depuis un Smartphone. Les opéra- teurs n’ayant pas respecté leur engagement, le gou- de téléphonie mobile vernement pourrait les y contraindre par la loi. Un accès au réseau de téléphonie mobile pour tous les Côte-d’Oriens. Permettre à tous les Côte- Au titre de sa politique d’aménagement durable du d’Oriens d’accéder au haut débit territoire, le Département intervient en lien avec Le Haut et Très Haut Débit, une nécessité pour tous l’État, la Région, l’Europe et les opérateurs pour résor- les foyers et les entreprises ber les zones blanches en téléphonie mobile (centres bourgs ne disposant d’aucun réseau). Le Département œuvre pour un égal accès de tous au Haut Débit, dans ses deux dimensions : éligibilité et débit. La Charte Département Innovant, signée avec France Telecom le 4 juin 2004, a permis l’équipement rapide de tous les centraux téléphoniques du territoire en technologie ADSL. Désormais, 97,5 % des lignes sont éligibles à un accès à 512Kb/s et plus de 80 % à 2Mb/s. Les déploiements de type WIFI, engagés avec la Ré- gion, les Intercommunalités et les communes, ont permis la couverture rapide des zones d’ombre ADSL. Aujourd’hui, environ 800 foyers sont raccordés à Inter- net grâce à cette technologie. Après une expérimentation conduite à / Soisson-sur-Nacey, le Département a construit 9 nou- veaux centraux pour améliorer la couverture ADSL des communes d’Athée, Champeau-en-Morvan, Civry-en-Montagne, Echevannes, Grenant-Les-Som- bernon, Grosbois-en-Montagne, Plombières-Les-Di- jon, Remilly-en-Montagne, Saint-Didier, Til-Chatel, Villaines-en-Duesmois et Villers-Les-Pots. En 2014, Orange, dans le cadre d’un plan visant la neu- tralisation d’équipements de multiplexage de lignes téléphoniques, a apporté le haut débit par ADSL aux Le financement de 106 équipements (dont 57 à la communes de Bussy-la-Pesle, Curtil-Saint-Seine, Drée, 22 charge du Conseil Général et 49 à la charge entière Saussy et Verrey-sous-Drée. Afin de garantir un accès au haut débit pour tous, le • à un maître d’œuvre commun pour le projet de la Département accorde, sous conditions, une aide aux fibre à la maison et au bureau, communes, foyers, agriculteurs, artisans ou entre- • à un même opérateur pour la commercialisation de prises, qui feraient l’acquisition d’un kit satellite, soit la fibre optique et au bureau 80 % du montant d’achat du kit dans la limite de 320 €. En octobre 2014, le Conseil Général a reçu l’accord A fin 2014, 1 169 dossiers avaient été traités, une aide de M. le Premier Ministre concernant la participation ayant été accordée à 537 foyers et/ou entreprises. financière de l’État. En décembre 2014, le Conseil Régional s’est prononcé Généraliser la fibre optique sur le versement d’une participation financière au « à la maison et au bureau » projet. à l’horizon 2025 Fin 2014, le Conseil Général a approuvé une liste de communes supplémentaires à la phase initiale qui, Dans la perspective de la fibre optique « à la maison sous condition, seraient traitées par la fibre optique et au bureau » généralisée à l’horizon 2025, le Conseil au cœur du bourg. Général a adopté son Schéma Directeur d’Aménage- ment Numérique des Territoire (SDANT). La phase prioritaire 2013 – 2017, d’un coût estimé à Développer les usages près de 75 M€, vise les zones qui souffrent aujourd’hui numériques pour rapprocher des plus grandes carences en terme de couverture ADSL, soit près de 300 communes, 78 Zones d’Acti- les Côte-d’Oriens vité Économique, 10 établissements hospitaliers, Les Espaces Publics Numériques (SATI) 12 centres d’enseignement et de nombreux sites tou- ristiques majeurs. Considérant les usages des nouvelles technologies comme vecteur de partage et de capitalisation des Afin de traiter les communes de la phase 1 deux tech- connaissances du territoire, le Conseil Général s’est niques sont mises en œuvre : investi dans la création d’un réseau d’Espaces Publics • La fibre optique directement à la maison et au bu- Numériques, nommé SATI, placé au service des usa- reau gers. • La fibre optique au cœur du bourg permettant d’ali- Chaque centre propose, par l’intermédiaire de son ou menter un nouveau central téléphonique à Haut et de ses animateurs, un accompagnement adapté à son Très Haut Débit (ADSL/VDSL), niveau de connaissance et de ses motivations. Par ailleurs, le Conseil Général procèdera au raccorde- Ainsi, à travers des ateliers de découverte ou de per- ment par fibre optique de 15 centraux téléphoniques fectionnement, chacun peut progresser à son rythme existants d’Orange. dans la maîtrise des outils informatiques dans le but 2014 a marqué l’achèvement des études complexes d’un simple enrichissement personnel, ou plus parti- liées au projet de la fibre optique au cœur du bourg culièrement pour un projet professionnel. représentant un linéaire de près de 700 km de fibre Ces temps d’échange lors de ces formations sont des optique. instants privilégiés pour développer le lien intergéné- En 2014, sont intervenus les premiers travaux de mise rationnel qui d’ailleurs se prolongent souvent au-delà en œuvre de la phase prioritaire du SDANT, pour un des ateliers. montant de près de 1M€. En complément de ces sessions de formation, cha- En 2014, par ailleurs, dans le cadre d’une collaboration cun peut, pendant les périodes d’ouverture du centre avec le Conseil Général de la Saône-et-Loire, il a été en libre service, approfondir individuellement ses décidé de faire appel : connaissances. • à un même prestataire pour la maintenance des En 2014, près de 4 000 usagers ont fréquenté les infrastructures des télécommunications du projet de centres SATI où ont été proposés près de 1 500 ate- la fibre optique au cœur du bourg, liers thématiques. 23 Les centres SATI participent à la vie de leur territoire et propose des informations, des formations et des au travers des partenariats créés avec les différents retransmissions. La ligne éditoriale est proposée par acteurs locaux (chantiers d’insertion, associations, la Chambre d’Agriculture de la Côte-d’Or. établissements scolaires…). Canal Côte-d’Or permet de valoriser ponctuellement Le déploiement du très haut débit en Côte-d’Or, déci- une démarche innovante, un événement important dé par la Conseil Général dans le cadre du Schéma Dé- pour le Département. Il est coordonné par le Conseil partemental de l’Aménagement Numérique du Terri- Général. toire (SDANT), permettra d’importantes évolutions en matière d’usages numériques, comme l’utilisation des objets connectés ou la banalisation de la visioconfé- rence, tant dans le domaine privé que professionnel. Favoriser la mobilité Les SATI, tout comme les services départementaux, ont un rôle important d’accompagnement dans cette démarche de changement. Le fait de confier désor- des Côte-d’Oriens mais l’animation du réseau SATI à un Directeur de Projet chargé des Usages Numériques démontre la en toute sécurité volonté du Conseil Général de la Côte-d’Or d’élaborer entre les services Départementaux et les centres SATI Développer les infrastructures une véritable stratégie collaborative. routières pour rapprocher Une télévision interactive sur internet : SATI.TV les territoires SATI.TV est une télévision interactive sur Internet Entretenir et moderniser le réseau routier dépar- composée de trois canaux thématiques (Territoires, temental Agriculture et Côte-d’Or) proposant une program- mation à couverture Départementale et exploitant La politique routière départementale les possibilités d’interactivité entre le centre de res- Le Conseil Général définit la politique routière du dé- sources situé à Dijon et les centres SATI répartis sur partement et coordonne : le territoire. • l’aménagement de voies nouvelles et l’amélioration SATI.TV permet d’illustrer de manière interactive les du réseau avec les carrefours, les traversées d’agglo- actions du Conseil Général de la Côte-d’Or. De plus, ce mération, les virages, la réalisation de nouvelles moyen de communication est mis à la disposition du infrastructures et d’ouvrages d’art (ponts, murs de Centre National de la Fonction Publique Territoriale soutènement…), et de la Chambre d’Agriculture, pour leur permettre • l’entretien et la maintenance de la voirie, y compris d’apporter leur expertise sur l’actualité via respec- des ouvrages d’art, tivement le CanalTerritoires et CanalAgri. Toutes les • l’exploitation de la route, soit toutes les actions favo- diffusions sur SATI.TV sont archivées dans une vidéo- risant la sécurité comme la signalisation horizontale, thèque pour être consultées en différé. En 2014, SATI. la signalisation verticale (panneaux), le fauchage des TV a proposé près de 15 émissions visionnées par accotements, l’élagage des arbres et, en hiver, le dé- plus de 13 000 internautes. neigement et le déverglaçage, CanalTerritoires s’adresse aux citoyens, agents des • la surveillance de son patrimoine et en particulier collectivités territoriales, élus et candidats aux métiers celui des ouvrages d’art, y compris le recensement de la Fonction Publique Territoriale. La ligne éditoriale ou la mise à jour de la base de données. est proposée par le CNFPT Bourgogne. Le Conseil Général agit en lien permanent avec les Le Canal Territoires permet aux agents territoriaux et Communes auxquelles il peut proposer une presta- aux élus de se tenir informés de l’évolution du cadre tion d’ingénierie et réaliser des interventions ponc- juridique, des lois et de l’évolution des pratiques en tuelles d’entretien de la voirie communale. 24 vigueur au sein des collectivités territoriales. Les 7 Agences Territoriales coordonnent chacune CanalAgri s’adresse aux acteurs du secteur agricole plusieurs Centres Routiers et assurent l’entretien et Favoriser la mobilité l’exploitation du réseau routier : la signalisation, le fau- un montant d’environ 0,7 M€. Il ne comprend pas chage des dépendances, les interventions en service les crédits affectés aux opérations d’aménagement hivernal… lourdes qui donnent lieu à des autorisations de pro- des Côte-d’Oriens gramme pluriannuelles. La Direction Mobilités assure les études, les pro- en toute sécurité cédures préalables et la réalisation des opérations En 2014, 927 ponts ont été visités et 41 investiga- d’aménagement et d’entretien du réseau routier Dé- tions plus détaillées entreprises : 27 pour les supers- partemental. tructures, 14 pour les fondations subaquatiques. Les visites des ponts sont réalisées par les services alors Le programme de réfection de couches de roulement que les investigations plus détaillées sont, en majo- qui permet d’assurer la conservation du patrimoine rité, confiées à des sociétés privées. routier (le réseau départemental compte 5 790 Km de routes au total) s’élève à 11 M€ en 2014. Comme les années passées, une part importante des travaux de petites réparations sur ouvrages d’art, Ce programme représente : ponts et murs a pu être exécutée directement en ré- • un linéaire de 222 Km de travaux réalisés, gie, par les agents des Centres Routiers Départemen- • 113 sections de routes traitées, taux. • une répartition entre couches minces (enduits su- On peut aussi noter le recours à des associations d’in- perficiels, enrobés coulé à froid) et couches épaisses sertion, via l’article 30 du Code des Marchés Publics (bétons bitumineux) de 26 % (58 Km) et 74% (164 en particulier, afin de participer à la reconstruction Km). de murs en pierres demandant beaucoup de main- Six dossiers d’affaires foncières ont été engagés pour d’œuvre. répondre aux besoins d’aménagements routiers. Il faut également noter, en 2014, les travaux de réamé- Enfin, 55 dossiers de réclamation d’usagers du do- nagement du carrefour entre la RD 906 et la RD 973 maine public routier ou de tiers et 239 dossiers de réalisés à la Rochepot pour 0,6 M€, financés en auto- recouvrement pour dégâts au domaine public routier risation de programme (dont le montant total est de ont été engagés, alors que 148 interventions ont été 1,3 M€) qui ont permis la suppression d’un ouvrage réalisées pour des réparations consécutives à des dé- vétuste et une amélioration de la sécurité gradations accidentelles des équipements de voirie. Au total, 20 opérations d’aménagement ont été enga- En 2014, plus de 2,8 M€ ont été consacrés au pro- gées ou poursuivies dont 8 au titre des ouvrages d’art, gramme classique de travaux de modernisation de la y compris celles réalisées par les Communes sur le voirie départementale. Ces travaux concernent pour réseau Départemental avec l’aide du Conseil Général. l’essentiel : • des aménagements d’itinéraires en vue du renforce- En 2014, le Conseil Général a consacré 3,6 M€ à ces ment de la chaussée et de leur mise en sécurité : une opérations. Ce montant inclut également les petites section sur la RD 15 à , une sur la RD 976 entre opérations routières, de sécurité, d’ouvrages d’art ou Saint-Usage et . de mise en accessibilité des points d’arrêt Transco, re- présentant au total 29 petites opérations ponctuelles • des aménagements de points singuliers dans un sou- 25 d’aménagement dont 15 pour les ouvrages d’art pour ci d’amélioration de la sécurité routière : carrefour à , carrefour giratoire à Tailly, carrefour à Créer et soutenir des grands projets structurants Ampilly, opération de sécurité à Puligny Montrachet, Le développement des infrastructures • des aménagements en entrée ou traversée d’agglo- Le Conseil Général procède à des aménagements mération : à , Cessey-sur-Tille et à Izeure, visant le maillage et le rapprochement des territoires. • la mise aux normes de la signalisation de virages Les grands projets d’aménagement du réseau routier par itinéraire, l’élimination de bordures en courbe, départemental en 2014 ont permis les avancées sui- la pose de glissières de sécurité, la mise en sécurité vantes : de tronçons routiers ou la mise en œuvre de préco- • la rocade de Beaune (opération dont la maîtrise d’ou- nisations faites lors de collèges de sécurité routière, vrage a été reprise par le Conseil Général à la suite l’abattage d’arbres dans le cadre du programme du transfert des routes nationales en 2006) : les tra- REAGIR pour un montant de 0,96 M€. vaux de la première section au Nord, entre la RD 974 • 222 km de routes ont vu leur revêtement renouvelé. et la RD 20 ont été achevés, la première phase des Ce programme s’est traduit par une dépense totale remblais de part et d’autre du futur pont sur la voie de 11 M€, ferrée a été réalisée, • les interventions sur des ponts à Auxonne, , • la contournement de Mirebeau-sur-Bèze : la procé- Saint-Romain, et Semur- en-Auxois, dure de réaménagement foncier liée au projet a été • la réfection ou la construction d’ouvrages de soutè- poursuivie et une deuxième phase de travaux a été nement à Grignon et Vitteaux. engagée : deux ouvrages de rétablissement agricole et hydraulique, aménagement d’un carrefour gira- La viabilité hivernale toire sur la RD 959 (route de Bèze). Du 15 novembre au 15 mars de chaque année, les agents sont mobilisés pour assurer la sécurisation des Le Département participe également à hauteur de 25 routes en cas d’intempérie : c’est la période dite de « % à la réalisation de la LiNo, construite sous la maîtrise viabilité hivernale ». d’ouvrage de l’État. Pour l’hiver 2013-2014, les dépenses relatives à la La mise en service a eu lieu le 20 février 2014, et viabilité hivernale se sont élevées à 918 901 €, hors quelques travaux de finitions ont été réalisés au cours dépenses de personnel. de cette année. Les versements du Conseil Général se sont montés La veille estivale à 2,46 M€ en 2014 au titre de la convention signée Une astreinte estivale du 15 mars au 15 novembre est en 2009 qui avait pour objectif la mise en service également activée pour : complète, avec une première phase à 2 voies. Cette • assurer la sécurité des usagers des routes départe- convention d’un montant de 28,3M€ s’ajoute au mon- mentales, tant du Contrat de Plan 2000-2006 (10,2 M€) : au total, les versements effectués au titre de cette opération se • assurer la continuité du service public en rétablissant montent à 19,96 M€ à la fin de 2014. la disponibilité des infrastructures, La réalisation de la LiNo est accompagnée de deux opérations de requalification des voies pénétrantes, • garantir la sécurité juridique du Conseil Général. dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Conseil Ainsi, chaque semaine durant cette période, 18 inter- Général à la suite du transfert des routes nationales venants assurent des astreintes. Globalement, sur aux Départements en 2006 : l’année 2014, 648 interventions ont été déclenchées. • la requalification de la RD 971 (ex : RN 71) dans la tra- Environ 26 % des interventions ont fait suite à des acci- versée de Talant : les travaux qui avaient démarré à dents de la circulation (balayage des chaussées, mise l’automne 2011 ont été achevés en juillet 2013 pour en œuvre d’absorbant, signalisation d’un accident…), un coût total de 3,17 M€ , 20 % concernaient des arbres ou des branches qui • la requalification de la RD 905 (ex RN 5) entre Plom- encombraient les routes départementales, 7 % des bières-les-Dijon et Dijon : les études ont été poursui- inondations (mise en place de signalisation), 11 % vies en concertation avec la Ville, le Grand Dijon, la 26 des pertes de chargement et 13 % des animaux morts Région et l’État. présents sur la chaussée. La sécurisation des passages à niveau La Côte-d’Or est concernée par de nombreux pas- sages à niveau. Deux d’entre eux sont classés « pré- occupants », ce qui signifie que les trafics des voies ferrées et des routes interceptées sont importants. Il s’agit du passage à niveau (PN) n°11 à Ruffey-les- Echirey, du PN 15 à Brétigny. Pour le PN 11, ces études menées conjointement avec Réseau Ferré de France (RFF) ont été terminées en 2013. Les travaux réalisés en 2014 ont concerné la construction d’un nouvel ouvrage (pont-rail) sur la voie ferrée sous maîtrise d’ouvrage RFF et l’engage- ment des travaux de voirie sous maîtrise d’ouvrage dé- partementale qui devraient s’achever fin 2015/2016. Pour le PN de Brétigny, les travaux de sécurisation (aménagement du carrefour à proximité et signalisa- tion) ont été demarrés en 2013 et finalisés en 2014. Le CIGT est informé, hiver comme été, par les équipes Par ailleurs, 44 passages à niveau sont classés « non sur le terrain qui patrouillent sur les routes, sur les préoccupants ». Une convention a été signée en 2012 conditions de circulation, les interventions en cours et pour ceux-ci entre le Département, RFF et l’État, pour les événements qui peuvent affecter le réseau. le financement des travaux. Apporter un appui technique La maintenance de nos ouvrages d’art aux projets des collectivités Parmi les actions visant à assurer la pérennité du parc d’ouvrages d’art, on peut souligner l’engagement de Service gratuit mis en place en mars 2012, la Mis- la première tranche de travaux concernant la réfec- sion de Conseil et Assistance aux Collectivités (MiCA) tion des superstructures du pont entre Saint-Jean-de- intervient sur simple demande auprès de toutes les Losne et Losne permettant le rétablissement de la RD collectivités de Côte d’Or pour les conseiller dans les 968 au dessus de la Saône. Une deuxième phase de domaines suivants : travaux sera à prévoir en 2015. Ces travaux sont finan- • voirie cés dans le cadre d’une autorisation de programme. • bâtiment • eau et assainissement Informer les Côte-d’Oriens en temps réel sur les conditions de circulation • juridique et administratif. Le Centre d’Ingénierie et de Gestion du Trafic (CIGT), En 2014, la MiCA a été sollicitée pour 445 dossiers basé à la Cité Départementale Jean à Dijon tous domaines confondus, soit le double par rapport depuis novembre 2007, a pour objectif principal de à 2013 : veiller aux conditions de circulation sur le réseau dé- • Voirie : 263 affaires (+ 150 %) partemental. • Bâtiments : 67 affaires (+ 72 %) Dès 7 heures, pendant la période de viabilité hiver- • Eau / assainissement : 50 affaires (+ 16 %) nale, le CIGT informe les usagers au moyen de cartes et d’un message sur l’état des routes départementales • Administratif et juridique : 65 affaires (+ 91 %). via le site Internet du Conseil Général (www.cotedor.fr). Les principales raisons de cette forte augmentation Une convention avec Radio France Bleu Bourgogne des demandes sont certainement : permet d’informer les usagers dans les meilleurs dé- • le renouvellement des équipes municipales qui ont lais. Ce partenariat prévoit notamment la possibilité souhaité engager leurs nouveaux projets, d’assurer des émissions en direct depuis les locaux du • le besoin de sécuriser juridiquement les actions de Conseil Général. ces nouveaux élus (taux de renouvellement élevé), 27 des lignes régulières et circuits scolaires, notamment en période hivernale. Le Conseil Général demande aux entreprises d’informer les familles et les établis- sements par le biais de SMS sur téléphone portable.

L’inscription aux transports scolaires par internet La procédure de demande de prise en charge de transport par internet fonctionne pour la troisième année pour tous les élèves du secondaire. Plus de 10 • le désengagement de l’État dans l’assistance aux 000 demandes transitent chaque année par cette voie communes, en particulier pour la voirie avec l’arrêt plus rapide qui tend à une dématérialisation complète de l’ATESAT. de l’inscription jusqu’à la transmission de l’abonne- ment de transport. Elle a permis une interface avec la Favoriser le transport billettique pour renouveler 4 200 abonnements sco- laires directement par acquittement dans les cars sur des Côte-d’Oriens les clés USB et créer 1 150 nouvelles clés USB et 165 Assurer le transport gratuit des élèves cartes à puce au profit des élèves circulant sur lignes en toute sécurité régulières Transco.

Le transport gratuit des élèves Faciliter les déplacements des Côte-d’Oriens Par l’attribution d’une prise en charge de transport Le transport routier interurbain plus proche (Transco, TER, Divia) ou le versement d’une indem- des Côte-d’Oriens et plus accessible nité, la Côte-d’Or est parmi les vingt derniers Dépar- tements qui continuent à pratiquer la gratuité des Des lignes régulières de transport desservent le ter- transports scolaires pour les familles des élèves fré- ritoire départemental et relient des Communes entre quentant leur établissement scolaire de référence. En elles pour favoriser la mobilité des Côte-d’Oriens. 2014, le Conseil Général de la Côte-d’Or y a consacré La gamme tarifaire simplifiée se décline en un tarif 26 M€. unité à 1,50 €, des titres « 10 voyages », « 40 voyages », « mensuel » (permettant le remboursement à 50 % Sécurité renforcée par l’employeur) et « DUO », ce dernier permettant Le Conseil Général poursuit sa politique de qualité et d’emprunter Divia + Transco. de sécurité de son réseau de transport, notamment Ce tarif unique mis en place au 1er septembre 2009 a par l’accompagnement dans les transports scolaires. permis de poursuivre la progression de fréquentation Par ailleurs, les entreprises de transport organisent commerciale constatée dès le début. chaque année des exercices de sensibilisation des élèves à la sécurité, avec notamment des exercices Le Transport à la Demande d’évacuation d’autocar. Enfin, des chaînes d’informa- tion sont organisées à destination des établissements Sur la base d’un cofinancement à 50 % par chacun et des parents en cas de dysfonctionnements des ser- des partenaires, ce type de service entre dans le cadre vices (annulation, retards, etc.) des dessertes locales organisées en délégation de compétence par les Communautés de Communes, et Concertation et information conventionné dans le cadre des Contrats AmbitionS Côte-d’Or. Le plan départemental de transport est élaboré chaque année en concertation avec les maires, les re- Une accessibilité du réseau qui se généralise présentants de l’Éducation nationale, les fédérations progressivement de parents d’élèves et les transporteurs. Ensemble, ils proposent les adaptations ou créations de services, la En application de la loi du 11 février 2005 relative à modification de points d’arrêts en vue de la prochaine l’égalité des droits et des chances, la participation et rentrée scolaire. la citoyenneté des personnes handicapées, le schéma directeur d’accessibilité des transports routiers dépar- 28 Pour informer les parents en cas de situation pertur- tementaux (réseau Transco) a été adopté en mars bée, les entreprises de transport se sont dotées d’un 2009. système d’envoi en nombre de messages aux usagers Le réseau compte des véhicules accessibles sur plus par exemple lors des collèges de sécurité diligentés de 83 % de ses lignes régulières. Sur les services non par les services ou lors des patrouilles de surveillance encore équipés, un système de transport de substitu- du réseau. tion, sur réservation, permet de répondre aux besoins Globalement, les prestations sont les suivantes : particuliers de ces publics. • fourniture, pose ou mise en conformité de glissières Les points d’arrêts font l’objet d’un programme de sécurité, d’aménagement depuis 2009. En 2014, 117 ont été • mise en conformité de têtes d’aqueduc, aménagés ou sont en cours d’aménagement. • renforcement ou mise en conformité de la signalisa- Mobigo, l’information intermodale tion (horizontale / verticale), Le calculateur d’itinéraires Mobigo permet d’informer • abattage d’arbres, les voyageurs sur la continuité de leurs déplacements • renforcement, mise à niveau d’accotements, entre les trajets TER, Transco et Divia sur le site inter- • études ponctuelles (visibilité, adhérence...), net www.mobigo-bourgogne.eu en complément de la • travaux ponctuels (reprise de dévers, renforcement centrale d’information téléphonique (03 80 11 29 29). d’adhérence...). Il représente un financement de 87 300 € par an. Ce montant intègre également les frais de fonctionne- Pour 2014, l’enveloppe budgétaire allouée est la suivante : ment partagé de l’Espace de Vente Intermodal. • investissement : 860 000 €, Renforcer la sécurité routière • fonctionnement : 50 000 €, • fourniture : 50 000 €. L’accidentologie Le Programme « Christian MYON » Le nombre d’accidents mortels est tendanciellement en baisse en Côte-d’Or comme le figure l’illustration ci-des- Le Programme Christian Myon, créé par délibération sous, avec une stagnation pour la période 2012-2014. du Conseil Général en juillet 2008, animé par le Char- gé de Mission Sécurité Routière, regroupe sous son Le Programme REAGIR égide toutes les actions du Conseil Général liées à la sécurité routière. Certaines sont liées aux infrastruc- Chaque année, l’Assemblée Départementale attribue tures et d’autres concernent des démarches relatives lors du vote du Budget, une enveloppe financière à la communication, la sensibilisation et la formation. (REAGIR) destinée à améliorer la sécurité routière sur la voirie départementale. Interventions liées aux infrastructures : Ces crédits permettent de mettre en œuvre des ac- • animation des collèges de sécurité routière (11 en tions préventives sur des tronçons routiers ou des 2014), organisés après chaque accident mortel sur itinéraires, mais aussi des actions curatives détectées le réseau routier départemental,

75 2014 66 accidents mortels 1992 tués 23

20 Évolution annuelle des accidents mortels et des tués 29 (en Côte-d’Or entre 1992 et 2014) • prêt aux communes d’une remorque Radar permet- tant de mesurer et d’afficher les vitesses des véhi- cules (8 prêts en 2014), Cet accord cadre comprend 5 axes prioritaires : • réalisation de pré-diagnostics (33 en 2014) pour le • soutenir les filières locales, compte des communes (Agences Départementales ou MiCA). • protéger les ressources et le milieu naturel, • valoriser l’aménagement du territoire, Démarches de sensibilisation, communication et for- mation : • relever les défis sanitaires : protéger la santé animale et végétale, développer la traçabilité alimentaire, • lancement annuel et organisation (analyse des dos- siers, jury, remise des Prix...) du concours de sécurité • assurer le renouvellement générationnel avec des routière C. Myon, projets innovants. • animation du stand du Conseil Général de la sécurité Dans sa dimension économique, il apportera un sou- routière (2 en 2014), tien aux outils de production et aux filières écono- • stages de sensibilisation à la sécurité routière et miques de proximité. éco-conduite, à l’attention des agents départemen- Dans sa dimension environnementale, il est là pour taux, animés par la prévention routière et la DLO (38 préserver les ressources et l’accompagnement des ex- Agents en 2014), ploitations qui auront à relever les défis d’une produc- • organisation d’exercices d’évacuation de cars sco- tion durable en innovant au quotidien, en adaptant laires (159 exercices pour 5151 élèves pour la saison leur fonctionnement et en optimisant leurs systèmes 2013/2014). de production. Dans sa dimension sociale et sociétale, il devra faciliter la transmission des exploitations et l’installation des nouvelles générations d’agriculteurs, mais aussi l’ac- Préserver compagnement des changements tels que l’expéri- mentation, l’agriculture biologique, les circuits locaux agriculture de production et de distribution. Ce nouvel accord cadre comporte de nouveaux pro- et environnement grammes visant à : • améliorer le confort de travail, réduire la pénibilité Valoriser l’agriculture et la forêt et les risques d’accidents, gagner en technicité avec l’aide aux petits investissements en élevage ovin, L’accord-cadre Conseil Général/Chambre d’Agriculture • permettre l’accès à du matériel de pointe en pré- servant l’environnement avec l’aide à la location de En 2014, l’accord-cadre pluriannuel 2009-2013 a été matériel innovant, prolongé d’une année par une convention d’applica- • optimiser le fonctionnement des tracteurs pour évi- tion annuelle. ter les surconsommations de carburant avec l’aide Durant l’année 2014, une large concertation avec le des CUMA pour le passage des tracteurs au banc monde agricole a abouti à la rédaction d’un nouvel d’essai, accord cadre pluriannuel. • structurer et organiser la signalétique du réseau La continuité de l’action du Conseil Général en faveur «Bienvenue à la Ferme» et accompagner le projet de l’agriculture est réaffirmée avec ce nouvel accord- «Drive Fermier», cadre adopté en décembre 2014. Il définit le parte- • réduire l’impact sur l’environnement, inciter à l’utili- nariat entre le Conseil Général de la Côte-d’Or et la sation d’engrais organiques de qualité avec l’aide à la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or pour les cinq création d’aires de compostage d’effluents d’élevage prochaines années. Il organise la répartition des 15 et de déchets verts, millions d’euros d’aides que le Département s’engage • anticiper les aléas sanitaires et climatiques avec l’aide 30 à apporter à l’agriculture de Côte-d’Or de 2015 à 2019 à la mise en place de réseaux de surveillance, d’alerte et intègre tous les enjeux auxquels est confrontée et de prévention en production végétale (ambroisie, l’agriculture Côte-d’Orienne. flavescence dorée, lutte anti-grêle). Les Commissions Locales d’Aménagement Foncier de , et ont été instituées. Soutenir une agriculture diversifiée et de qualité L’opération de Planay a été ordonnée par le Conseil L’agriculture représente un atout pour l’équilibre et Général. Les travaux de classement des sols par le ca- le développement de la Côte-d’Or. Elle représente binet de géomètre-expert AXIS CONSEILS débuteront environ 7 % du PIB de la Côte-d’Or et fait vivre plus en 2015. de 10 000 actifs permanents dans 4 900 exploitations Dans son programme d’aide aux agriculteurs pour agricoles. protéger l’environnement et la qualité de l’eau, le En 2014, le Conseil Général a investi 1 252 780 € pour Conseil Général soutient les projets collectifs liés à l’adaptation, la diversification de l’activité agricole, l’irrigation et au traitement des rejets spécifiques viti- 347 000 € à destination de la santé animale, 597 634 € vinicoles. pour l’aménagement du territoire et les projets collec- tifs et 214 880 € pour le soutien aux entreprises agri- 2014 en actions : coles et aux acteurs professionnels. • 5 exploitations ovines aidées en vue d’accroître leur En accord avec les professionnels de l’agriculture, le cheptel pour un montant de 27 385 €, Conseil Général oriente ses aides vers des objectifs de • 3 dossiers filière équine pour un montant d’aide aux croissance économique respectueuse de la biodiver- investissements de 35 532 €, sité, de l’eau et des paysages. • 1 dossier viande blanche pour un montant de 8 903 Aménager l’espace rural et communal €, Le Schéma Départemental d’Aménagement Foncier • 78 exploitations éligibles aux aides du Conseil Géné- poursuit le programme d’actions réalisé en partena- ral dans le cadre du Plan de Modernisation des Bâti- riat avec les organisations professionnelles agricoles, ments d’Élevage (PMBE), en particulier la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or. • les aides aux micro filières favorisent le maintien Le Département subventionne les échanges amiables d’emplois et l’installation de jeunes dans le tissu ru- de propriétés agricoles dans les communes non re- ral, y compris hors cadre familial : 10 en ont bénéficié membrées et assure la maîtrise d’ouvrage des procé- en 2014, pour un montant total de 149 610 €, dures d’aménagements fonciers. • 4 dossiers d’aide à la transplantation embryonnaire Depuis le transfert de ces procédures aux Conseils pour 4 exploitations,18 embryons, Généraux, introduit par la loi sur le Développement des Territoires Ruraux du 23 février 2005 et par son • les aides à la génétique bovine sur 2014 n’ont pas principal décret d’application du 30 mars 2006, le encore fait l’objet d’une évaluation. Pour mémoire Conseil Général s’est engagé dans une programma- en 2013 : 218 exploitations pour l’achat de 242 tau- tion pluriannuelle. Chaque année, de nouvelles com- reaux, pour un montant d’aide de 97 200 €. Il semble munes éligibles s’inscrivent afin de pouvoir bénéficier que ces données sont sensiblement identiques en d’aménagements fonciers. 2014. La Commission Départementale d’Aménagement • les aides à la génétique ovine : 46 exploitations pour Foncier, placée sous la responsabilité du Conseil Gé- 90 ovins pour un montant de 13 200 €, néral, se réunit régulièrement pour prendre des déci- • 115 bénéficiaires et 1 123 journées remplacées dans sions, émettre des avis et suivre le déroulement des le cadre des aides du service de remplacement, pour opérations. une aide de 37 970 €, Douze opérations d’Aménagement Foncier, commu- • 16 projets aidés dans le cadre du Plan Végétal Envi- nales et intercommunales, sont en cours, dont six liées ronnement pour 131 735 €, à de grands ouvrages linéaires routiers (maîtrise d’ou- vrage : Conseil Général de la Côte-d’Or) et relatifs à la • 2 dossiers d’aire de lavage collective pour les pulvé- deuxième tranche de la branche Est de la LGV Rhin- risateurs ont été soutenus (Pernand-Vergelesses et Rhône, maîtrise d’ouvrage (RFF). Les territoires de 22 ). 31 communes sont concernés. Soutenir l’emploi dans le domaine agricole La convention cadre avec les organisations profes- Seine et Tilles en Bourgogne pour soutenir les actions sionnelles agricoles, mise en place en 2009, a permis suivantes : gestion des peuplements forestiers, dyna- de définir un programme d’actions en faveur de l’em- misation des filières locales d’utilisation du bois, cyné- ploi dans le domaine agricole. gétique, écotourisme. Une cellule d’appui technico-juridique a été créée pour aider les agriculteurs à recruter des salariés. S’engager dans une démarche Un appui à la transmission-reprise et à la création d’installations supplémentaires a pour vocation d’as- globale de développement surer le renouvellement des exploitations agricoles et durable d’accompagner dans leurs démarches les agriculteurs candidats à la diversification. Développer les énergies renouvelables Le programme « Bois-Énergie » Développer une forêt de qualité À travers son programme « Bois-Énergie », le Conseil Le Conseil Général mène une politique volontariste Général soutient des projets pour l’installation de en faveur des communes forestières en les subven- chaufferies automatiques à bois déchiqueté (pla- tionnant sur la filière amont (production). quettes forestières, granulats bois ou combustible En 2014, le Conseil Général a subventionné deux ac- paille). tions principales dans le domaine de la protection de Ces projets visent à promouvoir l’utilisation de sys- l’environnement et de la sylviculture, à savoir : tèmes de chauffages performants, écologiques et • les opérations de régénération artificielle de certains économiques permettant la protection de l’environ- peuplements de chênes et de hêtres, nement et la réalisation d’économie. • l’aide au dépressage sur jeunes peuplements. En 2014, le Conseil Général de la Côte-d’Or a soute- Le Conseil Général a subventionné 252 ha dont 108,50 nu la création de 7 chaufferies automatiques à bois. ha de chênes. L’ensemble des projets soutenus a permis d’éviter l’utilisation de 101,70 TEP (Tonne Équivalent Pétrole) Le montant total des subventions accordées dans le d’énergie fossile, le rejet dans l’atmosphère de 328,10 cadre des aides financières aux forêts communales est tonnes de CO2/an et de valoriser 212,50 tonnes de de 80 384 € bois.

Soutenir la filière bois Le montant total des subventions accordées en 2014 dans le cadre des aides en faveur de son programme « En 2010, le Conseil Général a mis en place un pro- Bois-Énergie » est de 231 822 €. gramme « aides en faveur de la construction bois », pour soutenir et utiliser la production forestière régio- Mission Bois- Énergie 21 (MBE21) nale (notamment chêne et douglas), tout en respec- tant l’équilibre des milieux naturels et l’architecture Le Conseil Général de la Côte-d’Or a mis en œuvre une locale. mission d’animation sur le Bois-Énergie dans le cadre d’un partenariat avec l’ONF, afin de faciliter et de faire Ce programme permet de promouvoir l’utilisation du émerger des projets de chaufferies bois automatiques bois à travers la réalisation d’opérations remarquables dans le Département. En 2011, ce partenariat a été et exemplaires quant à l’opportunité d’utilisation du élargi au SICECO. Le coût du Conseil Général pour la bois, tant au niveau de la conception que de la mise mise en œuvre de cette mission s’est élevé à 30 000 en œuvre, en privilégiant l’utilisation d’essences bour- euros en 2014. guignonnes. Les deux objectifs de la MBE21 sont : En 2014, le montant total des subventions accordées • la mise en place d’actions de sensibilisation (orga- dans le cadre des aides en faveur de la construction nisation de réunions d’informations ciblées et des bois est de 32 448 €. visites de chaufferies automatiques au bois déchi- En 2014, dans le cadre du programme d’aide en faveur queté avec réseau de chaleur), 32 des chartes forestières de territoire, le Conseil Géné- • l’accompagnement des maîtres d’ouvrage (étude ral de la Côte-d’Or a alloué une aide 30 000 € au Pays des limites du projet, appui à consultation pour maî- trise d’œuvre travaux, appui à l’étude de faisabilité, et réalisation). En 2014, les Communes de Villy-le-Moutier, Thorey- en-Plaine, , Epoisses, , Lux, Perri- gny-sur-l’Ognon et les Communautés de Communes de Gevrey Chambertin (L’Etang-Vergy) et du canton de Bligny-sur-Ouche ont bénéficié du soutien tech- nique de la MBE21.

Un schéma Départemental pour promouvoir le développement durable Le Schéma Départemental de Développement Du- L’enjeu est de rendre compte des interactions et des rable (S3D) adopté en novembre 2009, a initié une interdépendances de l’activité du Conseil Général et démarche de développement durable à travers qua- d’éviter la seule analyse sectorielle. rante-deux actions, dont la mise en œuvre a pour am- Ainsi, ce rapport a mis en évidence différentes ten- bition de répondre aux attentes des différents contri- dances transversales grâce aux données chiffrées col- buteurs (partenaires, élus, collaborateurs), mais aussi lectées : aux cinq finalités du développement durable telles que définies dans la Stratégie Nationale de Dévelop- • une augmentation de 61 % de la fréquentation totale pement Durable (SNDD) : annuelle Transco en 4 ans. Si ces 1 445 000 voyages étaient parcourus en voiture, 67 990 tonnes de CO2 • lutter contre le changement climatique et protéger seraient émises, l’atmosphère, • 232 agents bénéficient, dans le cadre du plan de dé- • préserver la biodiversité et protéger les milieux et les placement administration, d’indemnités financières ressources, incitant les agents à privilégier l’usage du transport • permettre l’épanouissement de tous les êtres hu- en commun, mains, • le télétravail est en augmentation au sein de l’Institu- • assurer la cohésion sociale et la solidarité entre terri- tion : 57 agents en 2013, (29 en 2012) ont bénéficié toires et entre générations, de cette modalité de travail, soit une augmentation • fonder les dynamiques de développement suivant de 51%, des modes de production et de consommation res- • la contribution du Conseil Général à l’insertion des ponsables. personnes handicapées, détaillée dans le paragraphe dédiée à la gestion des Ressources Humaines. Conformément à la méthodologie adoptée lors de son élaboration, les différentes fiches actions du S3D Quelques fiches actions sont finalisées. S’il demeure font l’objet d’une évaluation annuelle. Pour mémoire, pertinent de poursuivre le suivi des fiches finalisées, le S3D vise à dégager des axes de progrès en vue de l’amélioration continue de la démarche sous-entend poursuivre, de développer ou d’initier des actions l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles fiches pertinentes en adéquation avec les besoins internes actions et une réactualisation de l’ensemble du Sché- et les attentes des territoires de la Côte-d’Or. Il est ma, notamment par la mise en place d’indicateurs une occasion de faire des propositions d’adaptation pertinents, adaptés, préconisés au sein de la Stratégie des politiques publiques et d’enrichir les missions du Nationale de Développement Durable. Ce travail sera Conseil Général de la Côte-d’Or autour de fonctions conduit en 2015. nouvelles dans la logique de l’amélioration continue. Réduire les émissions de gaz à effet de serre : Le 24 novembre 2014, le Conseil Général de la Côte le Plan Climat Énergie Territorial (PCET) d’Or a présenté un rapport sur la situation en matière de développement durable conformément au décret Par délibération du 25 mai 2012, le Conseil Général de n° 2011-687 du 17 juin 2011. Ce rapport se base sur la la Côte-d’Or a décidé de lancer la démarche d’élabo- quatrième évaluation du S3D portant sur les données ration de son PCET conformément à la loi n° 2010-788 de l’année 2013. du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II. Son objectif : 33 mettre en place des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et anticiper les effets du A l’issue de cette réunion, le Conseil Général de la changement climatique. Côte d’Or définit son plan d’actions afin de le présen- ter à une prochaine session de l’Assemblée Départe- Le Plan Climat Énergie Territorial de la Côte-d’Or visera mentale au cours de l’année 2015. Ce panel d’actions au minimum une réduction de 20 % des émissions de visera une optimisation énergétique du territoire de la gaz à effet de serre d’ici à 2020 et de 75 % à l’horizon Côte-d’Or, une adaptation du territoire au chan- 2050, conformément aux objectifs nationaux et inter- gement climatique, mais également permettra au nationaux, et tels que les a repris le Schéma Régional Conseil Général d’être une collectivité exemplaire. Climat Air Énergie avec lequel le PCET doit être com- patible. Le Plan d’Élimination des Déchets Ménagers et En octobre 2013, le Conseil Général a validé le Profil Assimilés de Côte-d’Or Énergie Climat du territoire de la Côte-d’Or. L’élabora- La planification des Déchets Ménagers et Assimilés tion de ce document comprend un volet diagnostic est une compétence obligatoire du Conseil général de et un volet stratégique. Il constitue la première étape la Côte-d’Or qui impose une mise en œuvre, un suivi du PCET. Il identifie les émissions de GES imputables et une évaluation annuels de la politique de gestion aux activités du territoire et les enjeux énergie climat des déchets ménagers menée par les acteurs compé- qui y sont liés. tents du territoire départemental. Pour rappel, les émissions de GES associées aux acti- Cette connaissance permet le suivi de la production vités et habitants du Département de la Côte-d’Or en terme de tonnage des Déchets Ménagers et Assi- représentent 6 156 300 tonnes éq. CO2. milés (DMA), dont le graphique ci-dessous retrace A travers l’analyse territoriale menée, des enjeux l’évolution (en termes de ratio) depuis l’année 2007. territoriaux ont pu être identifiés pour chacun des Pour les DMA, une baisse de 2,5 % du tonnage global postes d’émissions de GES. A l’analyse de ces enjeux, est observée entre 2012 et 2013. un cadre stratégique PCET en amont de l’élaboration des actions a été réalisé. Il s’articule autour de quatre orientations stratégiques qui permettent de définir des objectifs de réduction ou d’adaptation à la vulné- rabilité territoriale. La deuxième étape du PCET consistait, à travers la te- nue d’ateliers thématiques, à la définition des objec- tifs et des propositions d’actions en concertation avec de nombreux acteurs (entreprises, associations et par- tenaires institutionnels). Elle s’est tenue en novembre- décembre 2013 et janvier-février 2014. 11 ateliers de travail ont été animés et ont réuni les élus et les services techniques du Conseil Général

ainsi que les acteurs et partenaires du territoire. Au Concernant les Ordures Ménagères Résiduelles, la total, ce sont plus de 180 personnes qui ont participé baisse observée depuis plusieurs années se confirme aux ateliers de concertation, mobilisant des acteurs largement en 2013 puisqu’une diminution de 4,3 % économiques (GDF, EDF, transporteurs), des collecti- est constatée. Les tonnages des deux autres catégo- vités (Pays, Agglomérations, Région), des institutions ries de déchets « Déchèteries et collectes spécifiques publiques (SDIS 21, SICECO), des associations (de la » et « Collectes sélectives » sont aussi en diminution. mobilité notamment) et des services du Conseil Gé- Le suivi annuel de la gestion des collectivités com- néral de la Côte-d’Or. pétentes en collectes et/ou traitement des déchets Par le biais de cette mobilisation, ce sont 70 actions permet en premier lieu la possibilité de comparer les qui ont été jugées comme prioritaires par les partici- objectifs fixés dans le PEDMA21 aux objectifs annuels pants. En complément, une réunion de restitution de observés. 34 la concertation a eu lieu le 9 juillet 2014. La commission consultative de suivi et d’évaluation sur le site www.ecotidiens21.fr pour avoir des infor- du PEDMA21 qui s’est tenue le 12 décembre 2014 a mations pratiques et des conseils pour réduire leurs permis de valider et d’évaluer les résultats obtenus en déchets au quotidien. 2013 en Côte-d’Or au regard des objectifs réglemen- Au sein des Services Départementaux, un comité de taires et volontaristes définis sur ce territoire. pilotage interdirectionnel a été créé pour élaborer et Le suivi et l’évaluation du PEDMA21 ainsi que son ana- mettre en œuvre le Programme Interne de Réduction lyse environnementale ne peuvent se faire sans une des Déchets. Le diagnostic des déchets produits par connaissance complète et précise du territoire dépar- les 87 sites du Conseil Général a été réalisé au cours temental. Ainsi, une enquête entièrement dématérialisée par le biais du remplissage de l’extranet déchets alimente directement l’observatoire Déchets du Conseil Géné- ral de la Côte-d’Or : tonnages, destinations, modes de valorisation, informations sur le transfert, les kilo- mètres parcourus et les différentes actions de com- munication sont des données qui sont collectées lors de cette campagne. L’enquête sur les données 2013 a été lancée en mars 2014 auprès des 26 collectivités compétentes (syndi- cats mixtes, communautés d’agglomérations, com- munautés de communes) dont le siège social est situé en Côte-d’Or. A la fin septembre 2014, date de clôture de cette enquête et après plusieurs demandes de précisions et renseignements complémentaires, l’intégralité des établissements publics de coopération intercommu- nale a transmis ses données techniques. L’exploitation de ces données a permis, d’une part, d’assurer le suivi des objectifs du PEDMA21 et d’autre part, la réalisation d’un bilan annuel portant sur la gestion des déchets produits sur le territoire et dont l’objet est aussi de permettre à chaque collectivité de du premier semestre 2014. Point d’orgue de ce dia- se situer par rapport aux données départementales gnostic, une caractérisation des ordures ménagères (N.B. : l’aspect des coûts n’est pas encore intégré à produites par les sites administratifs dijonnais a per- cette enquête). mis de dégager 14 pistes pour la rédaction de fiches action. Limiter la production des déchets grâce au Plan Des actions emblématiques mises en place en 2014 : Départemental de Prévention des déchets • conception d’une communication autour de gobe- Voté par l’Assemblée Départementale en décembre lets lavables et diffusion des gobelets aux collectivi- 2011, le Plan Départemental de Prévention des dé- tés partenaires, www.ecotidiens21.fr/cms/gobelets chets comprend 18 fiches actions qui visent à créer • étude sur le retour de la consigne des bouteilles de une dynamique départementale pour faire réduire les vin sur la côte viticole entre Marsannay-la-Côte et quantités de déchets produites, conformément aux Santenay, objectifs du PEDMA. • conception d’outils de sensibilisation du grand pu- Au cours de l’année 2014, 8 400 visiteurs, soit une blic sur l’utilisation des changes lavables modernes hausse de 5 % par rapport à 2013, se sont rendus et les ressources vertes du jardin. 35

Limiter et gérer les déchets de chantiers C’est pourquoi, l’année 2014 s’inscrit dans la poursuite du Bâtiment et des Travaux Publics de Côte-d’Or de la mise en œuvre opérationnelle de cette politique de protection de la biodiversité avec notamment la La loi dite « loi Grenelle II » a rendu obligatoire les valorisation par un système de visite virtuelle du pre- plans de prévention et de gestion des déchets du mier ENS à Saint Germain le Rocheux, pour 2015. Mais Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) et en a confié aussi en complément des agendas 21, le Conseil Gé- l’élaboration aux Conseils Généraux définis comme néral de la Côte-d’Or a lancé un appel à projet auprès autorités compétentes. des collèges afin de construire une offre pédagogique Cette prise de compétence, la mise en place de la de sensibilisation à la biodiversité. commission consultative en charge de l’élaboration Les sites labellisés ENS, comme le marais tufeux de et du suivi d’un Plan de Prévention et de Gestion des Saint-Germain-le-Rocheux mais aussi les parcelles Déchets de chantiers du BTP et le principe de procé- engagées en MAET de 2014, dans le cadre de l’action der à la révision de ce plan ont été approuvés en 2012 soutien au plan Val de Saône, sont équipés de pan- par l’Assemblée Départementale. neaux de communication signés et identifiables grâce Passé en 2014, le marché d’assistance à maîtrise à la charte graphique des ENS. d’ouvrage pour la révision du Plan et son évaluation environnementale a été attribué au bureau d’études Les actions réalisées en 2014 INDDIGO. Sur l’année 2014, les 5 conventions pluriannuelles Les phases 1 et 2 de cette étude départementale d’objectifs (CPO) signées en 2012, ont été déclinées consistant à la réalisation du diagnostic de l’état des en conventions annuelles d’application (CAO) : lieux avec les prospectives de gisements et à la défini- • avec la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or et la tion des opportunités et menaces ont été initiées en Ligue pour la Protection des Oiseaux de Côte-d’Or fin d’année 2014 et seront validées en 2015. en vue du soutien au plan val de Saône : cela a abouti cette année, pour cinq exploitants de la commune En parallèle et afin de préciser l’état des lieux réalisé de , à la contractualisation de mesures agro- par l’ADEME , le Conseil Général de la Côte-d’Or a sou- environnementales territorialisées (MAET) visant la haité réaliser en partenariat avec l’Association Régio- nale d’Information Economique de la Construction préservation de la richesse des prairies du Val de (ARIEC), un travail complémentaire de connaissance Saône (7 422 € + 9 000 € versés à l’ASP et 5 000 € ver- afin de lever l’incertitude du gisement total à prendre sés pour l’animation CA et LPO), en compte, ce dernier étant susceptible d’avoir un • avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Côte- impact direct sur les futures installations de gestion d’Or pour prendre en compte l’enjeu avifaune, des déchets du BTP. - en améliorant la connaissance du patrimoine orni- thologique et des sites potentiels abritant des es- Protéger les Espaces Naturels Sensibles pèces à enjeux, La politique des Espaces Naturels Sensibles - en assurant la protection des habitats et des es- La politique Espaces Naturels Sensibles (ENS) est pèces associées par un classement en ENS, une compétence obligatoire du Conseil Général de - en sensibilisant le grand public, en particulier grâce la Côte-d’Or. Le plan d’actions du Schéma Départe- à l’édition prochaine du livret « Voir les oiseaux en mental Espaces Naturels Sensibles (SDENS) a été voté Côte-d’Or » (36 676 €), lors de la session du Conseil Général du 18 novembre • avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Bour- 2011. Ce programme s’articule autour de 6 axes tra- gogne avec d’une part l’accompagnement de leur duits à travers 17 actions. programme d’actions (28 046 €) et d’autre part la Il a pour objectifs la protection, la gestion, mais aussi réalisation du plan de gestion et du plan d’interpréta- l’ouverture au public des sites acquis. La sensibilisa- tion de l’ENS situé sur la commune de Saint-Germain- tion est d’ailleurs un principe affirmé dans plusieurs le-Rocheux (6 218 €), axes du SDENS avec la valorisation de la connaissance (axe 3), la promotion du SDENS (axe 6), mais surtout • avec l’Association «Étude et Protections des Oiseaux 36 la construction d’une politique d’éducation à l’envi- en Bourgogne « qui œuvre pour la sauvegarde des ronnement (axe 5). oiseaux et de leurs habitats dans le département et l’amélioration de la connaissance sur le sujet, avec Après choix des collèges, la mise en oeuvre de cette un point d’orgue prévu en fin de convention plu- action d’animation pédagogique nécessite un crédit riannuelle : l’édition d’un atlas des oiseaux nicheurs global de 37 676 €, prévu au budget 2014. (25 004 €), • avec la Société d’Histoire Naturelle d’Autun afin d’améliorer la connaissance des autres groupes fau- Promouvoir une gestion nistiques, travail qui devrait donner lieu, en 2015, à durable de l’eau l’édition d’un atlas départemental de la faune sau- vage et de ses habitats (45 747 €), Un Plan Départemental de l’Eau • la signature d’une nouvelle convention pluriannuelle et annuelle avec la Communauté de Communes de Adopté en juin 2009, le Plan Départemental de Gevrey-Chambertin dans le cadre d’une Stratégie l’Eau définit une nouvelle politique départementale, Intercommunale d’Engagements pour la Nature intégrant les orientations de la loi sur l’eau de 2006, SILENE (11 232 €). modifiée en 2008. Les choix stratégiques ainsi adop- Outre ces 5 partenariats, une convention a égale- tés révèlent un souci manifeste de garantir une eau ment été signée en 2014 avec le Conservatoire Bota- de qualité et en quantité suffisante à chaque Côte- nique National du Bassin Parisien, qui a pour objec- d’Orien, notamment : tifs d’améliorer la connaissance de la végétation de • au moyen de la mise en œuvre de schémas sectoriels Côte-d’Or et de proposer la protection de sites pour d’alimentation en eau potable, lesquels les enjeux floristiques le justifient (16 662 €). • en protégeant la ressource en eau et en réalisant le Le Conseil Général a été sollicité par la commune suivi renforcé de la qualité des de Planay pour la restauration d’une mare. Cette nappes et des rivières, demande s’inscrit dans le cadre du soutien au plan • en apportant conseil et assistance technique aux col- Bocage et plus particulièrement dans la dynamique lectivités, du Réseau Mares de Bourgogne piloté par le Conser- vatoire des Espaces Naturels de Bourgogne. Cette • en intervenant en complément des agences de l’eau. subvention permet la remise en état de la mare de Pourtant, la compétence dans les domaines de l’eau la Tonille d’une superficie de 625 m² et abritant des et de l’assainissement ne relève pas des Conseils Gé- espèces protégées. néraux. La politique de l’eau repose sur les Agences Enfin, un catalogue d’offres de sensibilisation au patri- de Bassin qui disposent de redevance pour sa mise en moine naturel de la Côte-d’Or a été élaboré. Il s’inscrit œuvre. Ces Agences portent à connaissance en 2013, donc comme une action phare du SDENS : le dévelop- leurs enjeux et modalités d’intervention dans le cadre pement d’une offre d’éducation à l’environnement à de leur dixième programme. destination des collégiens du département. En matière d’alimentation en eau potable, l’action Les projets du catalogue sont entièrement financés départementale concerne les travaux de création ou par le Conseil Général de la Côte-d’Or. Ils sont mis en d’extension d’infrastructures publiques de produc- oeuvre par les structures intervenantes, sans partici- tion, d’interconnexion de ressources ainsi que ceux pation financière de l’établissement à l’exception des liés à la protection des captages dans le périmètre de frais de transport des élèves sur les sites. Ils feront protection immédiat de la ressource. l’objet d’une restitution par les classes lors des Assises Le Conseil Général soutient également les études pré- Nationales de la Biodiversité le 11 juin 2015. Les sup- alables à une prise de décision en termes de travaux ports de leurs restitutions seront mis à disposition du d’alimentation en eau potable et d’assainissement Conseil Général de la Côte-d’Or pour une éventuelle (études diagnostiques, schémas directeurs...) valorisation et seront évalués en fin de mise en oeuvre afin, notamment d’améliorer, d’années en années, les En 2014, le montant global des subventions attri- offres pédagogiques proposées. buées en eau potable et en assainissement s’élevait à 2 653 748 €. Pour cette première année de mise en place, on compte 11 collèges représentant 17 classes pour un total de 37 393 élèves qui ont répondu à cet appel à projet. Gérer les ressources en eau La Réserve Écologique des Maillys La gestion des ressources en Eau Il y a 20 ans, le Conseil Général de la Côte-d’Or a pris et des milieux aquatiques en charge ce site d’extraction de granulats créé par la Société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône pour la Le Conseil Général a poursuivi, en 2014, la politique qu’il construction de l’A39. mène depuis 1992 pour une gestion globale des res- sources en eaux souterraines (nappes) et en eau super- Vitrine de la biodiversité du Val de Saône, le site ficielles (cours d’eau). trouve aujourd’hui son équilibre écologique, l’étude de la flore permet de décrire 15 habitats différents d’un grand intérêt scientifique et pédagogique. On note la présence de deux espèces patrimoniales, dont une protégée au niveau national (Violette élevée). La population d’oiseaux est riche et diversifiée puisque plus de 170 espèces sont observées sur le plan d’eau. L’île est le seul site connu en Côte-d’Or pour la reproduction du Grand Cormoran et au fil des ans est devenu une héronnière reconnue par les ornithologues : l’Aigrette Garzette, le Bihoreau et plus récemment le Héron garde bœuf qui y nichent font la joie et l’étonnement des visiteurs. La diversité de ces habitats constitue l’objectif du plan de gestion du site. Des clauses sociales et environnementales sont appli- quées sur le marché d’entretien. Le site de la réserve écologique des Maillys est un lieu d’apprentissage de gestes techniques, de formation professionnelle et de la sécurité pour les salariés polyvalents de l’associa- tion d’insertion qui est titulaire de ce marché. Chaque année 12 à 20 personnes en parcours de retour à l’em- ploi totalisent près de 200 heures sur le site. Le nombre des animations et des interventions péda- gogiques évolue chaque année : en 2014, lors de 36 Le réseau de mesure patrimonial du Conseil Général visites, 835 visiteurs ont été accueillis. 75 % d’entre comprend plus de 200 points de mesure, dont 60 points eux sont des enfants ou des adolescents. Les dix vi- eaux superficielles et 59 points eaux souterraines suivis sites ouvertes au public ont accueilli (hors groupes durant l’année 2014 pour les aspects qualitatifs et quan- constitués) près de 240 personnes. titatifs. Nos partenaires ornithologues, naturalistes et édu- Cette gestion patrimoniale des ressources en eau est cateurs à l’environnement apprécient la diversité cohérente avec les prescriptions de la Directive Cadre des milieux et des espèces sur un site unique et sou- sur l’eau pour l’atteinte du bon état des eaux à l’horizon haitent le valoriser davantage. 2015-/2021. Les membres de la Ligue pour la Protection des Oi- Par déclinaison de la convention cadre sur l’eau d’aides seaux ont relevé plus de 5 500 observations réalisées financières et des conventions d’application avec les sur la réserve écologique depuis 1994, celles-ci enri- Agences de l’eau Seine-Normandie et Rhône-Méditer- chissent une banque de données interactive consul- ranée, le Conseil Général optimise ses interventions table par tous en ligne. dans les domaines de l’eau en faveur de la santé, de l’at- tractivité du territoire et du prix social de l’eau et réalise Préserver les ressources en eau un suivi qualitatif et quantitatif des points de son réseau 38 ainsi que des études techniques et d’ordre général sur Les Services Départementaux assurent depuis une ce domaine. vingtaine d’année la maitrise d’ouvrage déléguée des procédures de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) cette ressource en eau a été mis en application par- instaurant les périmètres de protection des captages tielle au fur et à mesure des acquisitions et des crédits d’alimentation en eau potable des collectivités de disponibles. la Côte-d’Or au travers de conventions de partena- riat. Dans ce cadre, pour l’exercice 2014, 6 dossiers 2014 en actions d’enquête publique et 6 avis hydrogéologiques ont • 24 attributions de subventions pour des études ou été produits. On notera également que 19 enquêtes travaux d’alimentation en eau potable ont été réali- publiques se sont déroulées cette année, signe de sées en 2014. la finalisation imminente d’un nombre important de procédures. • 168 prélèvements sur 42 points d’eau et 450 para- mètres, soit 75 600 données analytiques sur les eaux En 2014, 6 dossiers de DUP ont été finalisés, portant souterraines ont fait l’objet d’un traitement statistique le nombre de dossiers en cours d’instruction sous pour qualifier les principaux aquifères. maîtrise d’ouvrage départementale à 88. Sur les 399 • 237 prélèvements d’eau, de mousses et de sédiments, captages exploités pour l’alimentation humaine, 241 sont effectués sur 48 points en rivières, au cours des- bénéficient désormais d’une DUP réglementaire. quels plusieurs paramètres sont mesurés in situ tels Enfin, les services départementaux assurent égale- que les débits instantanés des cours d’eau, puis sont ment une mission d’appui et de coordination pour analysés en laboratoire plus de 300 paramètres dont la préservation des ressources en eaux souterraines. 90 % de polluants qui permettent de déterminer l’état Dans ce cadre, 6 dossiers de consultation des entre- chimique des masses d’eau. De nombreuses déter- prises ont été produits et 60 réunions d’animation ont minations faunistiques conduisent à la définition de été organisées pour assurer le suivi des démarches de qualité biologique des cours d’eau. Certains points DUP et de reconquête de la qualité des eaux de 27 font également l’objet d’analyses bactériologique. collectivités. • 12 stations de mesures en continu des débits de Par ailleurs, la maîtrise foncière de la Boucle des cours d’eau, font l’objet d’un suivi régulier, Maillys a été finalisée après le prononcé favorable de • 30 piézomètres quantifient les niveaux des nappes l’expropriation en première instance. L’acquisition des d’eau, en continu, ces données sont gérées en parte- chemins ruraux inclus dans le périmètre est en cours nariat avec les Bureau de Recherche Géologique et de finalisation. Minières (BRGM) et traitées par le Conseil Général.

La DUP publiée en 2008 permet la réalisation de tra- Traiter les eaux usées vaux d’aménagement en perspective d’une gestion écologique du site et en faveur d’une protection du- Le SATESE a été créé par l’Assemblée Départementale rable de la ressource en eau. en janvier 1980. Il a été intégré au sein des Services Départementaux en 1989, à la suite de la loi de décen- Ce patrimoine d’avenir à forte valeur relève désormais tralisation. de la propriété privée départementale. Il apporte conseils et informations aux maîtres d’ou- La récolte des foins a été réalisée par une Association vrages et aux exploitants de stations d’épuration. locale d’agriculteurs : 15 ha exploités en pâturage et 170 ha en fauche précoce et tardive soit une pro- Depuis le 1er janvier 2008 l’assistance technique dé- duction totale de 610 tonnes de foin de qualité, hors partementale est soumise à concurrence. C’est une pâturage. compétence obligatoire des départements pour les collectivités dites éligibles qui peuvent bénéficier Afin de poursuivre l’objectif de protection efficace de d’une prestation payante dont le coût est calculé en la ressource en eau et conformément au programme fonction de la population. de travaux d’aménagement écologique, la création d’un maillage bocager a été réalisée en janvier 2014. L’Assemblée Générale d’octobre 2014 a délibéré, pour Lors de ces travaux 475 arbres et 1 350 mètres linéaires l’année 2015 en faveur du maintien du prix du service de haie ont été plantés. à 0,32 € / habitant encadré par un minimum (120 €) et un plafond (1 000 € pour 1 station d’épuration, majoré Des prélèvements trimestriels durant toute l’année de 300 € par unité de traitement supplémentaire). 2014 ont permis de réaliser un suivi qualitatif de 39 l’aquifère. Le plan de gestion pour la protection de Les chiffres énoncés dans ce rapport portent sur les stations d’épuration éligibles à l’assistance technique départementale dont les conventions de partenariat avec les collectivités ont été signées. En 2014, sur 85 collectivités éligibles, 76 (soit 89 %) avaient conventionné avec le SATESE, ce qui repré- sentait 99 stations. En 2014, les 2 techniciens du SATESE ont réalisé 215 visites de stations d’épuration ayant fait l’objet d’un rapport et comptabilisées au titre des aides des Agences de l’Eau. contrôle sanitaire des eaux destinées à la consom- 215 documents ont été produits :172 rapports de vi- mation humaine et des eaux de loisirs (piscines et sites classiques, 29 rapports bilans, 14 rapports d’auto baignades ouvertes au public) du département de surveillance (suivi, audits de validation, manuels, me- la Côte-d’Or. Il réalise également tous les dosages de sures…) micropolluants organiques et minéraux ainsi que les recherches de légionelles depuis janvier 2014 pour Le SATESE a procédé par ailleurs à la rédaction de 2 l’ARS de la Haute Marne. Le laboratoire est également manuels d’auto surveillance pour des stations nouvel- agréé pour le contrôle obligatoire des eaux thermales lement construites et éligibles. et suit dans ce cadre 6 stations thermales des dépar- Le SATESE a vu son activité augmenter avec 3 stations, tements limitrophes. 3 collectivités et 19 visites supplémentaires (essentiel- 7815 prélèvements d’eaux ont été réalisés en 2014 lement classiques) par rapport à 2013 de part : pour le contrôle sanitaire et les autres demandes (hô- • l’augmentation du nombre de collectivités éligibles, pitaux, maisons de retraite, établissements sportifs, • l’équipement récent de collectivités en assainisse- campings...). ment collectif et donc en stations d’épuration. En microbiologie, en dehors des recherches clas- Fin 2014, des propositions de convention, représen- siques des germes-tests de contamination fécale tant autant de stations d’épuration, ont été envoyées pour contrôler la potabilité des eaux en distribution à 8 communes et 1 syndicat (nouvellement éligibles et en production, le service de microbiologie des eaux pour 2015). Cinq communes (bilan provisoire) ont ac- réalise depuis de nombreuses années la recherche cepté ce conventionnement et une commune a émis de légionelles par culture bactérienne. En 2014, plus un refus. de 2500 échantillons ont été traités. L’accréditation COFRAC de la technique légionelle par PCR (réaction en chaîne par polymérisation) a été obtenue en sep- Veiller à la santé tembre 2013. Cette nouvelle technique permet de des Côte-d’Oriens grâce réduire le délai de rendu des résultats. au Laboratoire Départemental Concernant la chimie, cette année encore, de nou- veaux développements analytiques ont été mis au Agréé par différents ministères et accrédité sur 14 point en traces organiques avec une demande d’ac- programmes techniques par le Comité Français d’Ac- créditation réussie en cours d’année pour le dosage créditation (COFRAC) pour plus de 90 % de ses pres- d’une cinquantaine de pesticides chlorés et PCB (po- tations, ce qui lui confère une reconnaissance incon- lychlorobiphényles). 10 908 prestations analytiques testable, le Laboratoire Départemental de la Côte d’Or concernant essentiellement les pesticides ont été démontre tous les jours sa compétence, son impartia- réalisées, soit une augmentation de 12,25% liée au lité et la fiabilité de ses analyses. En 2014, il a obtenu nouveau marché de la Haute Marne. l’accréditation pour un nouveau domaine de compé- tence, la parasitologie vétérinaire. Pour la première année, le laboratoire a participé à 2 essais inter laboratoires sur le benzène et formaldé- Contrôler la qualité des eaux de consommation hyde, en prévision de l’application du décret relatif à et de loisirs la surveillance de la qualité de l’air intérieur qui devait 40 commencer au 1er janvier 2015 dans les crèches et les Le Laboratoire Départemental réalise les analyses du écoles maternelles et qui a été repoussé dans le cou- tion de Plan de Nettoyage et Désinfection. Des ana- lyses microbiologiques sont également effectuées dans le cadre de T.I.A.C (toxi-infections alimentaires collectives) et des contrôles officiels. Des dépistages de résidus d’antibiotiques sont également réalisés dans le lait et dans le muscle de viandes dans le cadre des PSPC (Plan de Surveillance et Plan de Contrôle) ou de demandes ponctuelles. Dans le cadre des prestations au service des collecti- vités, ce service est titulaire de nouveaux marchés : rant de l’année au 1er janvier 2018. Les résultats obte- • Deux pour le Conseil Régional de Bourgogne fin 2013 nus sont très satisfaisants. Le laboratoire demandera : le premier, de 3 ans, concerne les auto-contrôles l’accréditation en 2016. bactériologiques de tous les lycées de la Région ; le second concerne, pour une durée de 10 ans, les Veiller à la sécurité alimentaire audits, le suivi et la gestion documentaire du Plan de Le service de chimie alimentaire est agréé pour les Maîtrise Sanitaire. analyses de promoteurs de croissance, résidus de mé- • Un troisième marché concerne la cuisine centrale, les dicaments vétérinaires, pesticides et métaux lourds. crèches et haltes-garderies de la Ville de Dijon. Il a débuté le 1er janvier 2014 pour une durée de 4 ans. L’activité des plans de contrôle croît progressivement avec 8 900 prélèvements analysés en 2014. Le Labo- Par ailleurs, afin de répondre aux obligations d’auto- ratoire Départemental de Côte-d’Or (LDCO) tient une contrôles microbiologiques des plats fabriqués et place de leader pour les plans de contrôle résidus servis dans les restaurants et ainsi assurer une garan- chimiques en France. Cela s’explique par le dévelop- tie sur les pratiques d’hygiène vis-à-vis de la santé et pement continu de nouvelles techniques permettant de la sécurité du consommateur, le LDCO continue à de proposer une offre globale importante et de qua- proposer des solutions adaptées aux besoins de ces lité. professionnels en répondant aux exigences de la ré- glementation et à l’organisme de contrôle (Direction Les relations contractuelles avec les Directions Dépar- Départementale de la Protection des Populations de tementales de la Cohésion Sociale et de la Protection Côte-d’Or). des Populations se sont renforcées, intégrant notam- ment des services complémentaires comme le ramas- Les prescriptions techniques correspondantes ont été sage et la sous-traitance. formalisées dans des conventions signées avec des organismes représentatifs de la profession : UMIH21, Le LDCO a une position privilégiée dans l’Est de la Club des Hôteliers et Restaurateurs de Haute Côte- France où il est le seul laboratoire compétent en ma- d’Or. tière de plan de surveillance et de contrôle. Ainsi, ce sont presque 200 établissements qui ont été Le fait marquant pour 2014 est la mise en place et suivis régulièrement par le LDCO. Ces clients ont bé- l’accréditation par le COFRAC de nouvelles méthodes néficié d’un service personnalisé (conseils, visites…) d’analyses : dans le muscle et le lait par LC/MS MS et en cas de résultats d’analyses défavorables. les tranquillisants dans les reins d’animaux de bou- cherie par cette même technique antibiotiques multi- Enfin, afin de répondre aux besoins des clients en familles. termes de formation, ce service continue à proposer et à réaliser des sessions allant de la « sensibilisation Le service de Microbiologie Alimentaire a obtenu à l’hygiène alimentaire », à la « mise en place et suivi des accréditations supplémentaires (protée flexible du Plan de Maîtrise Sanitaire », ainsi que des audits sur pour la méthode semi-automatisée TEMPO, nouvelle site. Pour exemple, le LDCO a assuré la totalité de la méthode certifiée AFNOR Validation pour Listeria mo- prestation d’audit et de formation du personnel dans nocytogènes) qui permettent d’optimiser les délais les cantines des collèges de Côte-d’Or et, avec l’aide d’obtention des résultats, de fiabiliser la traçabilité d’une diététicienne, a mis en place le Plan Départe- des analyses. mental Nutrition d’Alimentation et son suivi en terme 41 Ce service effectue des contrôles libératoires ou de d’audits. surveillance de certains produits ainsi que la vérifica- Surveiller la qualité des productions animales tion de paramètres courants : demande chimique et et agroalimentaires biochimique en oxygène, matières en suspension, pH, dosage de métaux et de traces organiques. La tuberculose est restée le sujet de préoccupation majeur. La Direction Générale de l’Alimentation s’est 139 installations de préleveurs automatiques sur 24 engagée début 2013 dans un processus de validation heures ont été mises en place sur des sites industriels européen du test gammainterféron. Le LDCO s’était classés. inscrit, dès février 2013, dans le cadre fixé qui vise à 28 analyses hydrobiologiques avec la détermination profiter pleinement de l’intérêt de cette analyse à par- de l’indice biologique global (IBG) ont été faites. Le tir de fin 2015. Un certain nombre de résultats fausse- Laboratoire départemental dans le cadre d’un pro- ment positifs ayant été constatés, le LDCO a participé gramme de suivi de la qualité des cours d’eau, élaboré à l’intersaison à un gros travail collectif visant à propo- par le Conseil Général de la Côte-d’Or et les Agences ser des seuils décisionnels mieux adaptés, les conclu- de l’eau, réalise des IBG ainsi que des analyses phy- sions de ce travail ont été reprises et la situation s’est sico-chimiques afin d’évaluer l’impact des rejets des améliorée à partir de novembre 2014. En abattoir, le stations d’épuration sur le milieu récepteur. LDCO a continué à prendre en charge la totalité des analyses tuberculose des animaux abattus en Côte- Agir pour le développement de l’économie d’Or. et de l’emploi En faune sauvage, le Laboratoire Départemental in- En 2014, le Laboratoire Départemental a accueilli tervient sur de nombreux créneaux : autopsies, pré- 11 apprentis et 7 stagiaires. lèvements des ganglions, mise en culture ou PCR. En

2014, il est à nouveau intervenu de manière massive dans la surveillance de plusieurs espèces contami- nées par la tuberculose. Soutenir Le LDCO a été associé à des organismes de recherche ANSES ou INRA dans le cadre de plusieurs thèses uni- la compétitivité versitaires : recherches sur la faune sauvage ou sur la persistance des mycobactéries dans l’eau et les sols, et l’attractivité du des avancées sensibles semblent se profiler dans ce domaine. tissu économique Le LDCO a par ailleurs assumé ses missions habituelles sur les maladies classiques, il a obtenu l’accréditation côte-d’orien du COFRAC en portée flexible pour son unité tech- nique sérologie ainsi que l’accréditation et s’est pré- paré aux éventuelles évolutions en diarrhée virale Soutenir la création d’entreprises bovine (BVD), tout en continuant de rendre un service Afin de soutenir l’économie locale et les entreprises, de proximité aux abattoirs de Côte-d’Or. le Conseil Général de la Côte d’Or a choisi d’accom- Le service des analyses vétérinaires a continué de pagner une dynamique économique territoriale pour mettre des techniques innovantes au service des contribuer à consolider l’emploi et l’aménagement éleveurs pour les aider dans la conduite sanitaire de des territoires. leur élevage et leur permettre de disposer des outils Le tissu industriel, artisanal et commercial doit se nécessaires au dépistage. Fin 2014, le LDCO a mis en régénérer régulièrement pour assurer le maintien de route et proposé aux éleveurs une PCR respiratoire la vie économique locale. Le Conseil Général favorise dite multicibles, qui est une avancée importante dans ce renouvellement, en accompagnant plusieurs orga- le diagnostic des maladies pulmonaires des bovins. nismes soutenant la création d’entreprises. Protéger l’environnement Il participe en effet au fonds de prêts de : Activité stable, 1435 échantillons ont été traités en • l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Econo- 42 2014 sur des rejets industriels, des entrées-sorties de mique) : 93 micro-crédits pour la création d’entre- station d’épuration et des eaux de rivière avec réalisa- prises (114 emplois créés) et 24 micro-crédits pour l’emploi salarié (prêt pour véhicule … ), porteurs de projets bénéficiaires des minima sociaux et n’ayant pas accès au crédit bancaire. • INITIATIVES COTE-D’OR (ex-APH 21) : 104 prêts accor- dés, représentant 58 créations et 46 reprises d’entre- prises, totalisant 277 emplois créés ou maintenus. En 2014, ces 2 associations ont contribué à la création (ou à la reprise) de 197 petites entreprises, TPE et mi- cro-entreprises en Côte-d’Or. Contribuer au développement local et aux entreprises L’aide aux bâtiments industriels du Conseil Général fa- cilite la construction, l’acquisition et l’aménagement transmissions-reprises ont été favorisées et 125 em- de bâtiments par une collectivité locale, une société plois créés et maintenus. de crédit-bail, une SEM ou un organisme consulaire qui les rétrocèdent ensuite aux entreprises. Favoriser la promotion Deux soutiens ont été apportés dans le cadre de l’im- et l’animation économique mobilier industriel pour 157 500 € : 80 000 € à NATIXIS LEASE IMMO pour la construction d’un bâtiment A ce titre, le Conseil Général a : industriel destiné à AERO RESTAURATION SERVICE à • participé à la redynamisation de 10 unions commer- et 77 500 € à SPECIFIC LOG pour l’extension ciales de Côte-d’Or en partenariat avec la Chambre d’un bâtiment industriel à Baigneux-les-Juifs. de Commerce et d’Industrie de Côte-d’Or pour un Le Conseil Général soutient l’aménagement de Zones montant total de 19 288 €, d’Activités Économiques (ZAE) sur l’ensemble du ter- • soutenu 22 congrès et salons organisés par des asso- ritoire côte-d’orien. Ces espaces d’accueil sont néces- ciations, des chambres consulaires, des collectivités, saires à l’implantation et au développement des en- des fédérations professionnelles…, treprises locales. • aidé 2 commerces de première nécessité en milieu En 2014, dans le cadre des Contrats AmbitionS Côte- rural dans le cadre du programme « Commerce am- d’Or, le Conseil Général a participé à l’aménagement bulant », d’une ZAE de 8 ha à Vitteaux. • aidé l’informatisation de 11 entreprises artisanales, • aidé 24 associations ou organismes consulaires pour Accompagner la transmission des manifestations économiques ou de promotion. d’activités Accompagner les Pôles La Côte-d’Or compte près de 8 700 artisans. L’artisa- nat joue un rôle déterminant dans l’animation éco- de compétitivité nomique et sociale de notre territoire en générant de Le Conseil Général soutient depuis leur création les l’emploi et en fournissant une multitude de services deux Pôles de Compétitivité que sont: indispensables à la population. • VITAGORA Pôle « Goût – Nutrition – Santé », le Pour assurer le maintien et la transmission de leur Conseil Général accompagne 17 projets agroalimen- savoir-faire, le Conseil Général développe des disposi- taires innovants pour renforcer la compétitivité de tifs originaux avec ses partenaires et accompagne les ses acteurs économiques, artisans commerçants. • Le PNB (Pôle Nucléaire Bourgogne), à travers 2 pro- En 2014, dans le cadre de l’ATRA (Action Transmission- jets, qui contribue à maintenir le leadership euro- Reprise d’entreprise Artisanales), partenariat créé péen de la filière nucléaire de Bourgogne afin de la 43 depuis plus de 10 ans avec la Chambre de Métiers, 33 hisser au 1er rang mondial, tout en apportant un soutien important au secteur métallurgique de la Candidature pour l’inscription des Haute Côte-d’Or. Climats du Vignoble de Bourgogne au Soutenir les Pôles d’excellence Patrimoine Mondial de l’UNESCO Dans le cadre de la candidature pour l’inscription des rurale (PER) Climats du Vignoble de Bourgogne au Patrimoine Les quatre Pôles d’Excellence Rurale Côte-d’oriens Mondial de l’UNESCO, le Conseil Général a versé en sont accompagnés depuis leur création par le Conseil 2014 une subvention de fonctionnement de 40 000€ Général : à l’association porteuse du projet. • « l’Ecopôle Bois » de La-Roche-en-Brenil autour de la Depuis 2013, le Conseil Général est référent de la filière de valorisation du bois, Commission Tourisme et Médiation dont les travaux ont pour objet d’encourager un tourisme durable pré- • « l’Aéropole Darois – Bourgogne », berceau européen servant le territoire des Climats et de favoriser l’appro- de l’aéronautique légère de loisirs, priation par tous des valeurs des Climats. • « Metal Valley », associant les 9 entreprises du pôle Par ailleurs, par délibération du 20 juin 2014, le Conseil métallurgique, les collectivités locales du Montbar- Général a approuvé un programme d’aide pour la dois et le Club des Entrepreneurs de l’Auxois, mise en place des Aires de Valorisation de l’Archi- • « Entrez et investissez dans le 21 », qui veut offrir une tecture et du Patrimoine, sur le territoire des Climats aire d’entreprises de services en milieu rural. (subvention maximum de 6 000 € par dossier AVAP, sur les communes de moins de 2 000 habitants). Fin septembre 2014, un inspecteur de l’ICOMOS (or- ganisme professionnel responsable d’évaluer les pro- Faire de la Côte-d’Or positions d’inscription des biens culturels sur la Liste du Patrimoine Mondial) s’est rendu sur le territoire des une destination Climats. Le dossier de candidature est en cours d’ins- pection. Une décision sera rendue par l’UNESCO en touristique de choix juin 2015.

La Côte-d’Or dispose de remarquables atouts tou- ristiques. Son histoire, son patrimoine, ses vins et sa Moderniser les hôtels proches gastronomie constituent un potentiel de première du MuséoParc Alésia importance positionné au cœur de la Bourgogne, destination de renommée internationale. La valorisa- Pour favoriser la modernisation des hôtels situés à tion de ses paysages, la complémentarité de ses dif- proximité du MuséoParc Alésia, le Département a mis férentes zones d’attractivité touristique, la qualité de en place, dès 2011, le dispositif Cap Côte-d’Or permet- ses infrastructures et le bon niveau de ses capacités tant d’accompagner les acteurs concernés à travers des d’accueil, de services et d’activités touristiques sont contrats triennaux. Les premiers bénéficiaires en 2011 des éléments constitutifs de la politique départemen- ont fait état de retombées économiques positives. tale du tourisme actuellement en cours de renouvel- En 2014, deux établissements ont achevé leur pro- lement. gramme de travaux : l’Hôtel du Val Vert à Créancey et le Sylvia Hôtel à Châtillon-Sur-Seine. Par ailleurs, l’Hôtel Aider les acteurs du tourisme du Château de Sainte-Sabine a poursuivit sa rénova- tion en contractualisant pour la deuxième tranche de Près de 2,3 M€ ont été consacrés pour développer un travaux. Pour ces établissements un montant total de tourisme de qualité et aider les associations œuvrant 148 281,56 € de subvention a été attribué en 2014. dans ce domaine, dont 344 052 € en crédits sectoriels pour soutenir les projets de création ou de rénova- Au-delà de l’aide financière, les Contrats Cap Côte-d’Or tion d’équipements touristiques des collectivités et apportent une assistance technique à l’hôtellerie grâce 257 616 € pour améliorer l’offre en matière d’héberge- à un bureau d’études qui les aide à établir un diagnos- ment et de restauration. tic de leur établissement, à définir un programme de 44 travaux et à renforcer leur politique commerciale. A ce titre, l’Hôtel du Lac à Pont-et-Massene, rentré dans le dispositif en 2012, a souhaité actualiser son pro- gramme de travaux et a ainsi pu bénéficier de l’exper- tise du bureau d’étude Hôtels Actions pour mettre à jour son projet. A travers le dispositif Cap Côte-d’Or, une bonification spécifique de certains programmes d’aide et l’action de la Mission Alésia Développement, le Département Des actions ont également été amorcées pour per- poursuit la valorisation touristique du périmètre autour mettre l’inscription à court terme de nouvelles disci- du MuséoParc Alésia. plines telles que la randonnée équestre, le vol libre, la course d’orientation et le canoë-kayak. Favoriser les activités de nature Les Contrats Loisirs Nature Le cyclotourisme En 2014, le programme Contrat Loisirs Nature (CLN), Dans le cadre de son Schéma Départemental des conçu pour élargir l’offre touristique aux activités de Itinéraires Cyclables, le Conseil Général a entériné la pleine nature, a permis, dans le cadre de trois contrats réalisation progressive et la promotion d’un réseau pluriannuels en cours, de financer à hauteur de cyclable structurant, de près de 650 km, dédié au tou- 69 441,56 € des études et opérations d’aménage- risme et aux loisirs des Côte-d’Oriens. Il assure non ments concernant le site de la Bossière sur la Côte seulement la conduite des opérations d’aménage- Dijonnaise, le lac de Pont et Massène et le réservoir ment de ces véloroutes mais aussi leur gestion et leur de Panthier.. entretien ultérieurs. En 2014, l’aménagement du réseau s’est poursuivi par Internet comme outil de promotion l’achèvement de la voie bleue, le long de la Saône, Les sports de nature apparaissent de plus en plus pri- sous maîtrise d’ouvrage EPAVAL, jusqu’à la limite de la sés par le public. En effet, le site Internet des loisirs de Saône et Loire, soit une section nouvelle de 17 km. Fin nature en Côte-d’Or (www.bouger-nature-en-bour- 2013, le réseau cyclable représentait 291 km d’itiné- gogne.com), coproduit par l’Agence de Développe- raires aménagés. ment Touristique de la Côte-d’Or (Côte-d’Or Tourisme) et le Conseil Général, connaît depuis sa création en La randonnée pédestre 2009, une fréquentation en constante progression (50 Comme l’exige la loi, le Conseil Général établit un Plan 000 visites en 2013, soit une progression de 38 % par Départemental des Itinéraires de Promenade et de rapport à 2012). Randonnée (PDIPR) dont la vocation est de constituer un réseau de chemins de randonnée balisés, sécurisés et présentant un intérêt en termes de découverte des Contribuer à richesses culturelles et naturelles du département. Fin 2014, 2 165 km de sentiers de randonnée étaient ainsi inscrits au PDIPR. l’aménagement et Depuis 2010, le Centre Départemental de la Randon- née Pédestre (CDRP) procède à un audit de la qualité au développement du balisage et de l’entretien de l’ensemble des sen- tiers (à raison d’un tiers du réseau par an) afin d’assu- du territoire rer des chemins de randonnée pédestre de qualité et sécurisés. Développer les équipements Les autres sports de nature et leur fonctionnement En 2014, 12 Espaces, Sites et Itinéraires (ESI) sont ins- Les collèges crits au Plan Départemental des Espaces, Sites et Itiné- Le Conseil Général a pour compétence obligatoire la raires (PDESI) autour de quatre disciplines : l’escalade, 45 construction, l’extension, les grosses réparations, l’en- le VTT, la voile et la baignade. tretien et la modernisation des 47 collèges publics et • la mise en conformité du bâtiment D-demi-pension de leurs installations qui accueillent 20 518 collégiens. au collège Les Lentillères à Dijon (50 000 €), Il en assure les moyens en personnel technique. Il in- • la rénovation des sous-stations de chauffage des tervient également en faveur des 7 collèges privés de bâtiments B-externat et E-administration-logements la Côte-d’Or dans lesquels 3 572 élèves sont scolarisés. et le raccordement au réseau de chauffage urbain au collège Gaston Roupnel à Dijon (80 000 €), Le transfert immobilier des collèges publics • la rénovation des sanitaires du bâtiment A-externat Dans le cadre de ses nouvelles compétences résul- au collège Lazare Carnot à Nolay (30 000 €), tant de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux • la réfection de la chaufferie et le remplacement de libertés et responsabilités locales, le Conseil Général a menuiseries extérieures du nouveau bâtiment exter- procédé en 2014 au transfert immobilier des collèges nat (ancienne école) au collège Isle de Saône à Pon- Paul Fort à Is-sur-Tille et François Pompon à Saulieu, tailler-sur-Saône (210 000 €), en sa pleine propriété. • le remplacement d’une chaudière du bâtiment B- externat au collège Champ Lumière à Selongey (65 000 €). De même, une autorisation de programme a été créée en vue d’engager la restructuration du collège François Pompon à Saulieu (4,4 M€). Les travaux de reconstruction du collège La Champagne à (5,5 M€ de crédit de paiement en 2014) se sont pour- suivis. Au-delà de la gestion du patrimoine immobi- lier, le Conseil Général a en charge le fonctionnement matériel et l’équipement, la sectorisation ainsi que la gestion des services de restauration et d’héberge- ment des collèges publics. Il soutient également les familles, les associations et les collectivités locales.

Le fonctionnement et l’équipement Le Conseil Général prend en charge les dépenses liées à l’entretien, la viabilisation, aux activités géné- rales ainsi qu’au premier équipement et au renou- vellement des mobiliers administratif et scolaire, du matériel informatique et des équipements sportifs et de restauration. Cette intervention représente 10,3 M€ sur les 54 établissements publics et privés, dont 2,7 M€ pour le secteur privé, soit 427 € par collégien du Département. Plusieurs actions sont à souligner en 2014 : La gestion du patrimoine immobilier En 2014, le Conseil Général a investi 7,85 M€ (6,2 M€ • l’engagement d’un second Plan Collège Numérique en 2013) dans les 47 collèges publics, ce qui repré- 2014-2016 favorisant le développement d’équipe- sente 382 € par collégien. Le Conseil Général assure la ments informatiques innovants au sein des collèges maîtrise d’ouvrage directe ou la prise en charge finan- publics ; cière des travaux réalisés dans les collèges publics. • la reconduite de l’expérimentation « cartable numé- rique » sous la forme d’une clé Key school distribuée En 2014, ont été engagées les opérations significa- à la rentrée scolaire 2014 à chaque élève de sixième tives suivantes : des collèges publics et privés et leurs professeurs ; • la restructuration du local laverie du bâtiment C- • la reprise en gestion directe par le Département de demi-pension au collège Gaspard Monge à Beaune l’acquisition des équipements informatiques et de 46 (326 000 €), mobiliers ; • la mise en œuvre opérationnelle de la plateforme Le Service Départemental d’Incendie et de informatique de management environnemental Secours (S.D.I.S.) écollège, dans le cadre de la démarche Agenda 21 Le Conseil Général assure, en partie, le financement scolaire ; des dépenses du Service Départemental d’Incendie • la décision de la généralisation de l’ENT Liberscol à et de Secours (SDIS) qui gère et anime le corps des l’ensemble des collèges publics de la Côte-d’Or. sapeurs pompiers de la Côte-d’Or.

La sectorisation des collèges publics Le Conseil Général intervient indirectement aussi sur les investissements pour les travaux de réhabilitation Compétences transférées par la loi du 13 août 2004 des centres de secours. relative aux libertés et responsabilités locales, le Conseil Général a en charge la définition des secteurs La contribution au Service Départemental d’Incendie de recrutement des collèges publics. L’État conserve et de Secours a été de 17 M€ en 2014. En 2013, a été l’affectation des élèves dans les établissements pu- inauguré le Centre d’Incendie et de Secours / Centre blics scolaires. Routier de Fontaine-Française. En 2014, une décision de modification de secteur a concerné les collèges Fontaine des Ducs à Châtillon- Les politiques contractuelles sur-Seine et Henry Morat à Recey-sur-Ource. Depuis la Le Département travaille au plus près des collectivités rentrée 2014, les élèves domiciliés dans la Commune pour les aider à renforcer leurs solidarités réciproques de Lignerolles effectuent leur scolarité au collège de et à s’organiser en des espaces pertinents pour leur Recey sur-Ource. développement économique, social, culturel, dans une perspective de cohésion géographique dans des La restauration scolaire domaines aussi différents que le logement, l’anima- 2014 a vu se poursuivre la mise en œuvre de la poli- tion, la culture ou encore l’action sociale. tique départementale en matière de restauration scolaire, visant d’une part, à harmoniser les tarifs en Le Schéma Départemental d’Aménagement vue de rétablir l’équité entre les familles (au 1er jan- et de Développement Durable du Territoire vier 2014, tous les collèges relevant du Département pour la Côte-d’Or pratiquent le même tarif harmonisé), et d’autre part, à renforcer la qualité sanitaire et nutritionnelle des Le Schéma Départemental d’Aménagement et de repas, ainsi que de réduire le gaspillage alimentaire. Développement Durable du Territoire (SDADDT) du A souligner également l’accompagnement réalisé au- Conseil Général, adopté par l’Assemblée départemen- près des collèges publics visant à développer l’appro- tale le 19 novembre 2010, définit les 5 objectifs priori- visionnement en produits locaux. taires pour la Côte-d’Or visant à : • améliorer l’image de la Côte-d’Or à travers un regard Les casernes de gendarmerie plus contemporain, Trente-sept casernes de gendarmerie sont implantées • mieux organiser Dijon et l’espace urbain autour de en Côte-d’Or : Dijon afin de le valoriser à l’échelle nationale et euro- péenne, • 4 sont propriétés de l’État, • promouvoir une ruralité attractive qui profite de la • 22 sont propriétés du Conseil Général et louées à dynamique de Dijon et de ses alentours (Auxois- l’État, Morvan, Seine-et-Tilles, Ouest du Beaunois), • 9 sont propriétés communales, • positionner le Châtillonnais comme un espace qua- • 2 sont propriétés d’ORVITIS et SCIC Habitat (partie lo- litatif et innovant (à l’image du Parc national de forêt gements de la gendarmerie de Pontailler-sur-Saône) feuillue de plaine) sur les zones de Chatillon-sur- Le budget dédié aux casernes de gendarmerie a été Seine, Chateauvillain et Arc-en-Barrois), de 30 000 € en 2014 et a permis la prise en charge des • tirer un profit territorial des infrastructures de frais de maintenance des bâtiments. transports et des réseaux de communication qui irriguent la Côte-d’Or 47 Les Contrats AmbitionS Côte-d’Or L’action du Conseil Général intervient aux différents niveaux de l’aménagement du territoire. Le Dépar- tement inscrit son action dans le dispositif : contrats « AmbitionS Côte-d’Or ».

Dispositif majeur du Conseil Général, les contrats Le montant total des aides attribuées aux collectivités « AmbitionS Côte-d’Or » constituent la concrétisation en 2014, inscrites dans les différents contrats, est de d’une politique ambitieuse d’aménagement et de dé- 11,5 M €, correspondant au financement de 80 pro- veloppement durable du territoire. Ils ont pour objec- jets. tif d’accompagner les Communautés de Communes et d’Agglomération dans leurs réalisations à vocation Au 31 décembre 2014, pour l’ensemble des 29 contrats intercommunale ou à rayonnement départemental. depuis leur date de signature, le Conseil Général a at- tribué plus de 86 M € sur les 124,5 M € contractualisés La quasi-totalité des Communautés de Communes et hors maîtrise d’ouvrage départementale. d’Agglomération, partenaires privilégiés dans le cadre de ce dispositif, s’est désormais inscrite dans cette Les documents de planification démarche. Le Conseil Général de la Côte d’Or en tant que Per- Au total, 29 contrats ont été signés, dont 2 avec les sonne Publique Associée (PPA), telle que défini par le Communautés d’Agglomération de Beaune Côte et code de l’urbanisme, participe à la procédure d’élabo- Sud, et du Grand Dijon. ration ou de révision des plans locaux d’urbanisme Au cours de l’année 2014, un contrat d’une durée de (PLU) ou des Schémas de Cohérence Territoriale trois ans a été conclu avec la Communauté de Com- (SCoT). munes des Rives de Saône, et les contrats des Com- Une fois le projet arrêté par la commune (PLU) ou par munautés de Communes de la Vallée de l’Ouche et le syndicat mixte (SCoT), il est transmis au Conseil du Sombernonnais ont été réunis en un seul, en rai- Général qui émet un avis pour tout ce qui à trait à ses son de la fusion des 2 EPCI au premier janvier de cette domaines de compétences. année. D’autre part, les contrats avec la Communauté d’Agglomération de Beaune Côte et Sud et des Com- Le Département est également sollicité par la Préfec- munautés de Communes des Pays du Châtillonnais et ture pour émettre un avis ou des remarques sur les de Nuits-Saint-Georges sont arrivés à échéance. documents relatifs aux différents Plans de Prévention des Risques (PPR), aux Installations Classées Protec- D’une manière générale, ces contrats intègrent : tion de l’Environnement (ICPE) ou encore aux péri- • les projets portés par la Communauté de Communes mètres des SCoT. ou d’Agglomération, qui seront soutenus financiè- Pour l’année 2014, l’intervention du Conseil Général rement par le Conseil Général et qui peuvent être à est détaillée ainsi : maîtrise d’ouvrage communale ou intercommunale, Avis du CG 21 sur des projets arrêtés de PLU, • la mise en valeur de certaines actions portées par le soumis à la Commission Permanente 17 Conseil Général sur les territoires et que la Commu- nauté de Communes ou d’agglomération s’engage à Avis ou remarques du CG 21 accompagner. sur des modifications simplifiées de PLU ou POS 15 Avis ou remarques du CG 21 sur des ICPE dont : 5 Contrats et avenants signés par année • déchetteries ou usines de traitement 3 • parcs éoliens 2 2009 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL contrats 3 15 7 3 0 1 29 Avis du CG 21 sur PPRI 1 avenants 0 1 5 8 11 14 39 Avis du CG 21 sur périmètre SCOT 1 Communes ayant prescrit l’élaboration d’un PLU à laquelle participe le CG 21 12 48 Les projets de construction, réhabilitation et extension des structures scolaires et périsco- laires du premier degré En 2014, le Conseil Général leur a consacré 795 100 €. Ont été notamment financées : • la création d’une salle de motricité à Epoisses Les politiques sectorielles (48 000 €), Au sein du Pôle Aménagement et Développement • la démolition et reconstruction du restaurant du des Territoires, le Service d’Aide aux Collectivités re- groupe scolaire de la Colombière à Dijon (38 528 €) groupe la majeure partie des subventions allouées aux collectivités locales, y compris celles relatives à La création et l’informatisation des bibliothèques l’eau et à l’assainissement depuis le 1er juillet 2013. et médiathèques municipales et communautaires Le Conseil Général accompagne, en et hors contrat, En 2014, le Conseil Général a mobilisé 31 583 € pour les collectivités, communes et intercommunalités, le développement de la lecture. Ont notamment été dans leurs projets de développement des infrastruc- réalisées : tures et des services à la population. • l’acquisition de mobilier pour la bibliothèque muni- Le soutien aux équipements sportifs cipale d’ (4 500 €), • la création d’une bibliothèque de niveau 3 à Magny- Le Conseil Général accompagne financièrement la Montarlot (21 350 €). construction ou la réhabilitation d’installations spor- tives (terrains de sport, pistes d’athlétisme, tribunes, L’aide à la voirie communale murs d’escalade, gymnases, piscines). En 2014, 4 712 975 € ont été mobilisés pour soutenir En 2014, il y a consacré 461 823 €, notamment pour le les projets de voirie des communes (hors Village Côte- financement de : d’Or voirie). • la création d’un terrain synthétique à Saint-Apolli- naire (21 350 €), Le soutien à l’investissement communal • la rénovation complète de la piste d’athlétisme exté- En décembre 2012, l’Assemblée Départementale a rieure à Is-sur-Tille (12 195 €) décidé de pérenniser le dispositif « Village Côte-d’Or » mis en place en 2011. En 2014, un crédit de 1 M€ a été Les travaux de construction, d’aménagement affecté à ce programme. et de rénovation de bâtiments publics Ce dispositif permet d’apporter une aide de 50 % pla- En 2014, le Conseil Général leur a consacré 2 630 339 fonnée à 10 000 € de travaux, pour des projets d’inves- €. Ils concernent principalement les mairies, sièges tissement effectués sur la voirie communale, les bâti- communautaires locaux de services à la population, ments, les réseaux, les équipements et édifices publics locaux pour les associations, édifices cultuels et salles communaux sur des projets d’investissements. des fêtes. En 2014, le Conseil Général a ainsi attribué : Ont été ainsi financés : • 436 680 € de subventions à 118 communes permet- • la construction d’un atelier communal à tant d’accompagner près de 1,3 M€ de travaux sur (21 350 €), des édifices publics, • la rénovation de la mairie à Magny-Montarlot • 312 245 € de subventions à 71 communes permet- (21 350 €), tant d’accompagner près de 800 000 € de travaux sur • divers travaux à la gendarmerie à Baigneux-les-Juifs des voies communales, (10 281 €), • 144 800 € de subventions à 35 communes permet- • la restauration de l’église, 2ème tranche, à Izeure tant d’accompagner près de 432 000 € de travaux sur (37 877 €), des réseaux communaux. • la construction d’une salle polyvalente à Bressey-sur- 49 Pour les aides qu’il apporte aux collectivités, le Conseil Tille (76 500 €). Général entend ainsi renforcer son soutien aux en- • pour l’amélioration de l’habitat dans le parc privé en treprises et acteurs économiques fragilisés par la cohérence avec le programme d’action territoriale conjoncture. établi conjointement par le Département et l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah). L’habitat Pour mener à bien ses missions, le Conseil Général Le Plan Départemental de l’Habitat (PDH) s’appuie sur l’Observatoire Départemental de l’Habi- Le Plan Départemental de l’Habitat a été adopté par tat (ODH), qui permet de connaître et suivre le marché l’Assemblée Départementale le 21 juin 2013. Il vise à du logement et ses évolutions. assurer la cohérence entre les différentes politiques L’engagement financier du Département, au titre de de l’habitat conduites sur le département, et définit la convention de délégation des aides à la pierre, est ainsi une stratégie globale de lutte contre les déséqui- de 6,5 M€ (avec un objectif global de production de 1 libres et les inégalités territoriales. 020 logements locatifs sociaux et de réhabilitation de Le PDH a été élaboré conjointement avec l’État et 1 424 logements privés). Des avenants annuels pré- en concertation avec l’ensemble des acteurs (élus cisent les enveloppes de droits à engagement et les locaux et professionnels) impliqués dans le domaine objectifs de production, en considération des moyens de l’habitat. Le travail partenarial ainsi réalisé a per- budgétaires et de l’atteinte des objectifs constatée. mis d’aboutir à une vision partagée des enjeux et des Sur la précédente délégation 2007-2012, 1 372 loge- orientations stratégiques en matière d’habitat : ments conventionnés ont été financés. L’amélioration de la performance énergétique Les aides à la pierre des logements Eu égard à son rôle de garant de l’aménagement et du Le Conseil Général s’est engagé dans le dispositif « développement équilibré du territoire départemen- Habiter Mieux » de l’Anah à travers le Contrat Local tal, le Conseil Général décline son action en faveur de d’Engagement signé le 20 mai 2011 (renouvelé pour l’habitat selon les axes majeurs suivants : la période 2014-2017). • soutenir la production et la diversification de l’offre La participation financière du Conseil Général permet locative à loyer conventionné ou maîtrisé, en adé- de mobiliser les financements complémentaires liés quation avec les caractéristiques et les besoins des au Fonds d’Aide à la Rénovation Thermique (FART) et différents territoires côtes-d’oriens, de créer un effet levier nécessaire pour la réussite de • améliorer la performance énergétique des loge- ce programme en direction des propriétaires occu- ments, que ce soit auprès des propriétaires occu- pants éligibles aux aides de l’Anah. pants ou des propriétaires bailleurs, En 2014, 245 logements ont bénéficié du dispositif « • accompagner le maintien à domicile des personnes Habiter Mieux ». Diverses campagnes de communica- âgées dépendantes, tion ont été réalisées. • lutter et résorber les logements « indignes » et « insa- Le soutien à l’éco-réhabilitation des logements HLM lubres », sur le territoire du Grand Dijon (volet Habitat du • soutenir l’éco-réhabilitation par les bailleurs HLM de Contrat AmbitionS Côte-d’Or avec l’Agglomération logements conventionnés sur le territoire du Grand Dijonnaise) a concerné 1 923 logements. L’engage- Dijon, ment financier du Conseil Général sur la période • favoriser la réhabilitation du parc privé, 2010-2014 s’élève à hauteur de 4 998 040 €. • renouveler les paysages urbains. La rénovation urbaine La délégation des aides à la pierre Afin de renouveler le paysage urbain et offrir de nouveaux équipements, le Conseil Général contri- Opérationnelle en Côte d’Or depuis 2007 et renouve- bue au financement de la création de logements et lée le 4 septembre 2013 pour six ans, elle porte sur la construction de bâtiments et d’aménagements la programmation et l’attribution d’aides financières : publics. • pour la réalisation de logements sociaux par les 50 opérateurs publics, les opérateurs privés ou les com- La convention consolidée 2005-2011 et ses 4 ave- munes, nants, comportent un engagement financier du Conseil Général de la Côte-d’Or à hauteur de 7 817 910 €. Le total des attributions au 31 décembre 2014 s’élève à 6,95 M€. 2014 en actions • 74 logements PLUS (dont 10 PALULOS) et 37 PLAI ont été financés, • 314 logements de propriétaires occupants et bail- leurs ont bénéficié des aides à la pierre, • 245 propriétaires occupants ont bénéficié d’aides au titre du programme « Habiter Mieux ».

Alésia, un projet structurant pour la Côte-d’Or Depuis plusieurs années, le Conseil Général de la Côte-d’Or s’est engagé dans un programme d’aména- gement et de valorisation du site d’Alésia par la créa- tion d’un MuséoParc ouvert s’articulant notamment sur un Centre d’Interprétation et un Musée archéolo- gique. Le Centre d’Interprétation a ouvert ses portes en mars 2012 et connaît depuis un succès tant sur les plans culturels et touristiques qu’économiques. En trois saisons de fonctionnement, le Centre d’Inter- prétation a accueilli près de 330 000 visiteurs, le pla- çant ainsi au 3ème rang des sites les plus visités en Côte-d’Or. Ces années, riches d’enseignement quant à l’exploi- S’agissant de la Conservation Départementale du Pa- tation du MuséoParc, ont conduit, entre autres, à trimoine, l’année 2014 a vu la poursuite de la restaura- reprendre et améliorer dès juillet 2013, le concept tion des collections destinées à être exposées dans le du Musée archéologique par la reprise des études de futur Musée. Ainsi plus de 400 œuvres ont été restau- conception avec l’architecte Bernard TSCHUMI. rées ou sont parties dans des laboratoires spécialisés. La demande de permis de construire a été déposée en S’est aussi poursuivi en 2014, le réaménagement de la juillet 2014 et devrait aboutir à l’automne 2015. bibliothèque du fonds documentaire, et des archives anciennes soit plus de 110 mètres linéaires d’ouvrages 2014 a été également l’année de validation de l’Es- et d’archives. quisse et de l’Avant Projet Sommaire sur la base du programme établi en début d’année. Au cours de l’année 2014, s’est également poursui- vie la procédure de transformation de la SEM Alésia, exploitant le MuséoParc, en Société Publique Locale afin de sécuriser son cadre juridique, procédure qui a abouti, fin novembre 2014, en transformation effec- tive de la forme juridique de la société qui porte dé- sormais le nom de SPL MuséoParc Alésia. 51 Grâce à une optimisation de ses ressources et de ses moyens

• Les actions visant à valoriser les biens devenus inu- Les services fonctionnels : tiles au fonctionnement de la collectivité ont été renforcées. Ainsi, le concept de la vente dématéria- lisée selon un système d’enchères via un site inter- une action au service net dédié aux collectivités locales a été développé. Cet outil permet de vendre les matériels réformés des services selon un système d’enchères garantissant la mise en concurrence et la transparence des ventes. Ce pro- Les Affaires juridiques cédé de vente permet une meilleure valorisation des biens. et Ressources documentaires • La programmation 2014 des achats en matériels mé- Une assistance juridique et une veille documentaire dicaux s’est traduite par un travail en amont avec les permettent de sécuriser l’action du Conseil Général. utilisateurs sur une définition précise des priorités et En 2014, 450 études juridiques internes ont été réa- des caractéristiques techniques des différents équi- lisées. pements souhaités, puis sur le choix de la procédure marché public adéquat permettant d’obtenir l’offre L’assistance juridique ainsi proposée aux services per- économiquement la plus avantageuse. met de les conforter dans la mise en œuvre de normes • Le recours aux cabinets d’audit comme outils de et procédures complexes liées à leurs missions. sécurisation des choix de la collectivité : opportu- En outre, pour s’informer des évolutions sociales, éco- nité d’un bail emphytéotique administratif pour 21 nomiques et juridiques qui constituent la base de leur casernes de gendarmerie. activité quotidienne au service du public, les agents • Des missions et des moyens de fonctionnement en disposent d’un fonds documentaire et peuvent faire constante adaptation aux besoins et contraintes de le choix de la diffusion sélective de l’information en la collectivité : cession de plusieurs propriétés pour demandant une recherche personnalisée, sur la base une recette globale de 1 079 655 € (immeuble 2 rue d’une thématique spécifique. Nachey à Talant, logements 38 route de Vignoles et 9 impasse des chignottes à Beaune, et caserne de gen- La commande publique darmerie d’Arc sur Tille). Centralisation, massification, standardisation, moder- • Des actions en faveur du handicap et de l’insertion. nisation, association des services ont été les maîtres • Une charte PME qui favorise l’accès des entreprises mots de la politique conduite. à la commande publique : un bilan a été présenté • Une centralisation des achats accentuée : Le recours en octobre aux différents partenaires des secteurs au groupement de commandes avec la Région a professionnels qui se sont unanimement félicités de connu une nouvelle accélération. En effet, les pre- la mise en œuvre de ces dispositions, une nouvelle miers résultats de cette nouvelle politique d’achat charte a été signée pour conforter l’action en faveur ont permis de dégager des économies significatives des PME. dans le domaine des fournitures de bureau et papier reprographie. C’est pourquoi, ce dispositif a été éten- du en 2014 au marché sensible des consommables 2014 en actions informatiques à fortes fluctuations de prix. • 852 marchés notifiés plus 2 accords-cadres, • Outre les objectifs classiques et récurrents, la moder- • 2 102 dossiers de consultation téléchargés, soit 99 % nisation de la « pratique achat » a constitué un enjeu des dossiers diffusés, majeur. Ainsi, la carte achat, outil moderne d’exécu- tion financière des marchés et de paiement rapide • attribution des marchés de service de transports des entreprises, a été déployée dans plusieurs Direc- d’enfants en véhicule de moins de 9 places, tions, ce qui représente à ce jour un volume de 12 • 89 entreprises invitées à régulariser leur dossier dans porteurs de cartes. En outre, elle permet de réduire le cadre du plan d’accès à la commande publique en sensiblement les coûts fixes de traitement des com- faveur des PME, mandes. 52 • 188 offres dématérialisées déposées. Service aux Assemblées et des relations avec les élus Michel CHASSAGNE

Président du Conseil Général DIRECTION DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES François SAUVADET ET RELATIONS SOCIALES François-Xavier SOLTNER Mission Evaluation, Organisation et Pilotage (MEOP) Marc FROMENT-BERTHOU Adjoint Josette GIRARD-THEVENIN

Service aux Assemblées et des Relations avec les Elus Mission Coordination et Relations Sociales Jean-Claude CHASSAGNE Direction Générale Directeur de Cabinet Service Carrière et Rémunération Directeur de projet « Démarche Qualité » des Services Départementaux Aurélie VIDAL Henri JACHET Martin BONNE Xavier BARROIS Service Emploi et Développement des Compétences Directeur de projet « Projet d’Administration Départementale » Laurent LABACHE Frédérique PARIS Directeur de projet « Observatoire des Territoires » Mission Médiation Directeur de Cabinet Adjoint Service Qualité de Vie au Travail Fabrice VINCENT Culturelle et Alésia Direction Communication Arnaud JAYET Michel MARGUERY Directeur de projet « Plan de Continuité des Services » Jacqueline BOSSET-CHAUVIÈRE Médecine professionnelle et préventive Jean-Luc PINTE Olivier MELIAND Pierre GANDELIN • Catherine LAMAILLE Directeur de projet « Usages Numériques » Georges STRUTYNSKI

POLE SOLIDARITES POLE AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES POLE RESSOURCES Christophe BERGERY Patrick LOTHE Marc DUBREUIL

Adjointe Adjoint Direction Finances Direction Systèmes d’Information Christine BARBIER Olivier CUNY Florence LAI Philippe BAFFALIE

Direction Autonomie Direction Actions Transversales, Etablissements, Prestations sociales Mission Coordination Administrative Direction Agriculture et Milieux Naturels Adjoint Service Infrastructures Philippe CHENILLET Christine JACQUEMIN-VERGUET Peggy PERDRISET Jean-François INGARGIOLA Alain CHEVIGNY Bruno BINET Adjoint Service Assistance et Intervention Service Budget Pôle Prestations Dépendance Mission Économie et Emploi Adjointe Service Affaires Financières Jérôme PELISSIER Laetitia LE SAULNIER Michèle DOMANGE Denys LAMARZELLE Catherine MAENNEL Pascale LEGAIN Chef du Service Droits et Orientations Service Etudes et Applications Service Etablissements Mission Santé Animale et Traçabilité Alimentaire Service Agriculture et Aménagement Rural Service Analyse et Ressources Financières Lydie THEVENIN Patrick MATHIEU Jean-Yves BUFFOT Philippe ASDRUBAL Fabienne GERRIET Jacques CHAUVIERE Chef du Service Aide à l’Autonomie Direction Action Médico-Sociale Territorialisée Service Organisation et Développement Fonctionnel du SIF Marylise WERNER-CONTET Direction Mobilités Service Environnement et Milieux Naturels Direction des Moyens Généraux Jacques ENGEL Emmanuelle LOINTIER Christian SCHWARTZMANN Eric DOFFIN Chef du Service Relations Partenaires et Usagers Jean-Noël THOMAS Françoise LHOMMEE Agence Solidarité et Famille de DIJON Ville Adjoint Service Protection et Gestion des Eaux Direction Commande Publique et Valorisation Immobilière Adjoint Christophe LUCAS Laurent BOURIANT Thierry MALARME Direction Enfance, Famille, Insertion Larbi SAHNOUNE Hervé DAUTIL Agence Solidarité et Famille de TALANT Dominique BLIN Fabrice HEITZMANN Service Déplacements Direction Développement et Animation Territoriale Adjoint Service Maintenance Cédric AULOY Arnaud LATRECHE Service Protection Maternelle et Infantile Agence Solidarité et Famille de CHENOVE Dominique YONG Alain CACHOT Evelyne DOUVIER Emmanuel PARROT Service Entretien, Exploitation et Gestion Domaniale Service Achats Généraux Service Manifestations Logistique et Standard Agence Solidarité et Famille de GENLIS Germinal GARCIA Service Aide Sociale à l’Enfance Adjointe Naïma PINTO Hervé DAUTIL Claude FLAMAND Marie-Line DRIÉ Service Ingénierie et Programmation Emma ADDA-ATTOU Agence Solidarité et Famille de BEAUNE Pierre CALAIS Service Gestion Immobilière Service Accueil Courrier Repro Service Action Sociale et Insertion Laurent CHICAULT Service Aide aux Collectivités Valérie BAUDOIN Régine PRUDENT Elisabeth GRAS Service Ouvrages d’Arts Virginie BROCHOT-GUINCHARD Agence Solidarité et Famille de MONTBARD Service Marchés Directrice de la Maison de l’Enfance Daniel LEGAIN Direction des Archives Départementales Patricia COUTURIER Service Habitat et Tourisme Frédérique GENTIL A pourvoir Edouard BOUYE Service Coordination et Finances Julien MOREL Sarah LAMRANI Direction Affaires Juridiques et Ressources Documentaires Direction Jeunesse Culture Sports Vie Associative Service Politiques Territoriales et Contractualisation Claire FROMENT-BERTHOU Adjointe Jean-Michel RENAUD Bertrand NOEL Ségolène GARÇON Direction Education Patrimoine Direction Logistique Opérationnelle Adjoint Jean-Paul CHAMPOUSSIN Jean-Yves SANTIGNY Chargée de Missions Transversales Direction Actions Territorialisées Hervé SALOMON Service des fonds et des publics Karine CHAUVIN Olivier BAROZET Adjointe Adjoint Ségolène GARCON Service Affaires Juridiques Service Culture Patricia GOBY Bernard GOUGES Adjoint Hervé SALOMON Service Appui aux Missions Archivistiques Ludovic SCHWARZ Service Collèges et Actions Scolaires Service Achats et Logistique Jean-Luc JEOFFROY Jean-Pierre FAVARD Service Politique Jeunesse Sports Mélanie BUSSIERE Eric GRILLOT Service Ressources Documentaires Mission Aménagement numérique Florence ALIBERT Bernadette MATROT-GRUER Service Programmation et Patrimoine Service Maintenance Matériels et Engins Christophe PICOT Marco BERTI Service Médiathèque Côte-d’Or Lionel GUENIFFEY Mission Conseil et Assistance aux Collectivités (MICA) A pourvoir Service Construction Immobilière Service Antennes Territoriales Nathalie ROUANET Christian PINTO Christophe DUBOIS Agence de Développement Territorial de l’Auxois Nord Laboratoire Départemental Service Travaux Publics Franck VALETTE Monique Fabre Yves DELCAMBRE Adjoint Agence de Développement Territorial de l’Auxois Sud Morvan Service Ingénierie Routière Eric GUENEAU Alain DUROUX Jocelyn DEFAUX Service Administration Générale Agence de Développement Territorial du Beaunois Fabrice CLERGET Sabine CHAPUIS Les services du Conseil Départemental de la Côte-d’Or Service Logistique Agence de Développement Territorial du Châtillonnais Christelle GAUTHIER Mars 2015 Alain MENIGOT Service Analyse des Eaux Propres et Eaux Résiduaires Organigramme des services Monique FABRE Agence de Développement Territorial de Saône-Vingeanne Service Analyse Microbiologie Alimentaire Sébastien ASPERT Catherine PICARD Agence de Développement Territorial de Seine-et-Tilles départementaux 2014 Service Chimie Alimentaire Jean-Yves JANVIER Bruno VOUILLON Agence de Développement Territorial du Dijonnais Service Analyses Vétérinaires Didier LAYE Eric GUENEAU

trombinoscope0315.indd 1 02/06/2015 14:22 Les Archives départementales Les Systèmes d’Information L’année a été marquée par une réorganisation de la La Direction Systèmes d’Information gère plus de Direction en deux services : le service des fonds et 150 applications métiers dont 40 stratégiques, 250 des publics et le service d’appui aux missions archivis- serveurs dont 59 physiques et 191 virtuels, pour un tiques. Les responsabilités des cadres sont ainsi mieux ensemble de 2 100 postes de travail répartis sur plus définies. de 86 sites. Les horaires d’ouverture ont été allongés : ouverture L’année 2014 a été une année charnière consacrée à 8 h 30 (au lieu de 9 h) pour la salle de lecture princi- à la finalisation du Schéma Directeur des Systèmes pale de la rue Jeannin ; ouverture, une demi-journée d’Information 2010-2013 ainsi qu’à la préparation par semaine (le vendredi matin) d’une salle de lecture du nouveau Schéma 2015-2017 dont les axes straté- à l’annexe, principalement destinée aux généalo- giques seront : mettre l’accent sur la cohérence et la gistes professionnels (archives foncières et fiscales). transversalité, développer l’évaluation et le pilotage, améliorer l’efficience, servir l’usager en développant De nouvelles séries ont été mises en ligne : tables des notamment les télé-services et continuer à renforcer successions et absences, registres matricules (classes la sécurité. 1867 à 1921). Ont été rétroconvertis (et mis en ligne) la moitié des inventaires de la série B (Chambre des Au titre de l’année 2014, 27 projets ont été menés par comptes de Bourgogne), ainsi que plusieurs milliers la Direction Systèmes d’Information. de fiches d’inventaire d’archives contemporaines. Les Un certain nombre d’actions concernant les collèges a classements se sont poursuivis (début de la série V, été mis en œuvre en collaboration étroite avec le Rec- archives privées). torat, comme : La Grande collecte a rencontré un succès foudroyant, • la mise en réseau et la montée en débit des avec plus de 200 contributions dont la diversité égale connexions à Internet : tous les collèges du départe- la richesse. ment ont été reliés au Rectorat via les infrastructures Une programmation culturelle a été mise en place, réseau du Conseil Général et connectés à Internet dans et hors les murs : expositions, concerts, lectures, (avec une augmentation de débit). conférences, ateliers du chancelier Rolin. • l’harmonisation du parc informatique grâce à la centralisation des commandes : Deux campagnes Une dynamique s’est consolidée, appréciée, semble- de recensement des besoins construites sur la base t-il, des usagers. Un projet de direction, à la fois ambi- d’un catalogue commun à tous les établissements, tieux et raisonnable, a été élaboré au printemps, et ont été réalisées en mars et en juin. Plus de mille validé à l’hiver. Il renforce cette démarche. postes de travail, quatre cent trente écrans et cent vingt vidéoprojecteurs ont ainsi été commandés, au titre des marchés départementaux et installés par 53 l’équipe d’assistance du Conseil Général. • la refonte des architectures techniques : Une infras- consacré à l’amélioration de la couverture métier tout tructure type, conçue pour mutualiser les équipe- en mobilisant une part importante des ressources à ments, améliorer la sécurité et la performance en la mise en œuvre de projets transversaux indispen- rationalisant les coûts d’exploitation, a été définie. sables au fonctionnement et à l’appui des projets des Sa mise en œuvre a débuté et se poursuivra sur les services. prochaines années. Enfin dans le cadre de ce bilan, une enquête a été réa- L’année 2014 a également permis d’effectuer un im- lisée auprès des agents de la collectivité. Elle a mis en portant travail préparatoire pour des projets de déve- évidence un taux de satisfaction de 88 % sur l’équipe- loppement, de modernisation et de sécurisation des ment informatique, 74 % sur les moyens d’impression outils et données informatiques tels que : et la téléphonie et 79 % sur la qualité de l’accueil télé- • la mise en place du module de gestion informatique phonique du Point Service Informatique. de l’Aide Sociale à l’Enfance qui permet la produc- tion de statistiques et tableaux de bord ; Le patrimoine immobilier • la réflexion autour de la mise en œuvre de fiches ter- du Conseil Général ritoires ; • l’acquisition d’une application de gestion des arrê- Le Conseil Général est aujourd’hui propriétaire de 131 tés de circulation et autorisation de voirie ; bâtiments (hors collèges) représentant une surface d’environ 205 000 m². Par ailleurs, il est locataire de • la refonte de l’arborescence bureautique : d’une près de logique de stockage des documents à une logique de partage sécurisé dans un esprit de transversalité ; 7 500 m² de bureaux. Il est ainsi présent sur l’ensemble • la mise en place du référentiel d’identités : mise du territoire. en place d’un annuaire unique, centralisé des per- Pour son fonctionnement, le Conseil Général dispose sonnes ayant accès aux locaux et aux Systèmes d’In- de 17 bâtiments affectés aux différents services admi- formation de la collectivité. nistratifs départementaux (Hôtel du Département, • l’évolution de l’infrastructure de sauvegarde : sécuri- Cité Jean Bouhey, Cité Départementale Henry Berger, ser la sauvegarde des données sur une architecture Bâtiment Trémouille, Archives, Laboratoire, Média- redondée et permettant une reprise d’activité très thèque Côte-d’Or…) rapide en cas d’incident pour les services du Conseil 32 sont mis à disposition totalement ou partiellement Général et les collèges. des services de l’État ou de divers organismes et col- • la migration de la messagerie électronique : vers un lectivités. outil plus ergonomique, plus pratique et moins coû- teux. Par ailleurs, un inventaire du patrimoine départemen- tal a été entrepris. Le Service Gestion Immobilière a En outre, 2014 a vu le passage au nouveau proto- ainsi recensé 9 millions de m² répartis sur tout le ter- cole d’échange de flux informatiques avec la Paierie ritoire. Départementale (PES V2) permettant la transmission dématérialisée progressive des pièces justificatives Une stratégie de valorisation est à établir en vue de comptables. déterminer les biens susceptibles d’être cédés, réaf- fectés ou mutualisés. Le premier Schéma Directeur des Systèmes d’Infor- mation (SDSI) de la collectivité portant sur la période La gestion comptable et financière 2010-2013 étant terminé, un bilan a été réalisé comme le prévoit la démarche projet et la pratique de l’éva- L’activité de gestion comptable et financière a été, en luation mise en avant dans le projet d’Administration. 2014, particulièrement marquée par: • le suivi de la réorganisation des services départe- Sur la période 2010-2013, 142 projets ont été réalisés mentaux et la refonte de l’arborescence financière, représentant un investissement de 4 millions d’euros et de 7 000 jours de travail au sein de la Direction Sys- • la mise au point du changement de cadre budgé- tèmes d’Information. taire et de l’élaboration du budget par opérations, • la mise à jour du suivi des recettes en attente de 54 Dans le respect des orientations stratégiques ini- titres, tialement définies, ce premier SDSI a largement été • la poursuite du travail de rapprochement de l’inven- taire départemental et de l’état de l’actif, • l’examen de 183 dossiers de remises gracieuses dans le cadre de la Commission de traitement des demandes (dont 115 au titre du RSA). A noter qu’en 2014, 54 693 mandats et 22 913 titres ont été émis. Le délai global moyen de paiement des factures sur marchés est très légèrement supérieur à 30 jours (31 jours). La gestion des Ressources Humaines et des Relations Sociales : l’humain au cœur des missions

Orienter les RH vers une logique tions en prévenant et en réduisant les risques profes- sionnels. de compétence 2014 a été l’année de la mise en place d’un réseau Rattachée à la Direction Générale des Services depuis d’assistants de prévention auprès de l’ensemble des juillet 2013, la Direction Développement des Res- services pour une meilleure prise en compte de la sources humaines et Relations sociales (DDRHRS) qualité de vie au travail. organise la mise en place d’outils de gestion et de dia- logue modernes et adaptés qui la placent au cœur des Moderniser les outils de gestion besoins des agents et des services. La modernisation des outils de gestion passe, d’une La taille des effectifs départementaux (2 783 agents) part, par une dématérialisation croissante des pro- implique une nouvelle approche de la gestion des cédures telles que la transmission des bulletins de ressources humaines résolument orientée vers une salaires à la paierie départementale et la procédure logique de compétences, positionnant la DDRHRS de comptabilité/paie dans sa globalité, les demandes comme le garant de la cohérence des pratiques RH dans le domaine de l’action sociale, d’autre part, par au sein des services départementaux, le pilote des l’évolution des logiciels en place pour une plus grande politiques de développement des compétences et le efficience et sécurisation des services départemen- conseiller des directions opérationnelles. taux. A noter également la poursuite de l’adaptation Ces objectifs stratégiques de la Direction Développe- du logiciel spécifique dans le cadre des procédures ment des Ressources humaines et Relations sociales d’évaluation, et le déploiement à l’ensemble de la col- se déclinent au quotidien selon deux axes forts de lectivité du logiciel permettant les remboursements travail : de frais de mission et de déplacements. • la modernisation des modes de gestion, l’anticipa- tion des besoins futurs et l’accompagnement des Développer les compétences agents et services, des agents • l’amélioration de la qualité de vie au travail des agents du Conseil Général. L’année 2014 a permis la poursuite du cycle manage- ment initié en 2013 à la suite de la réorganisation des Le premier axe vise à assurer le dynamisme de la poli- Services Départementaux et à destination des 250 tique de ressources humaines de la collectivité. encadrants du Département. Ce projet, dont l’objectif Le second axe concerne l’amélioration de la sécurité était l’accompagnement des cadres dans leur fonc- et de la santé des agents dans l’exercice de leurs fonc- tion de manager, a été co-construit avec le CNFPT et 55 s’est traduit par une forte assiduité puisque 1500 jours Enrichir le dialogue social de formation ont été réalisés. La volonté partagée de faire vivre un dialogue social L’offre de formation sur l’année 2014 s’est développée constructif et responsable au service du progrès social grâce notamment à l’offre de formation interne. En et de la qualité du service public départemental est effet, le Conseil Général s’appuie sur les compétences illustrée en 2014 par une douzaine de rencontres et de près de 80 formateurs internes qui interviennent groupes de travail avec les organisations syndicales. dans des domaines divers et variés. Ainsi, de nouvelles formations internes proposées au catalogue interne Des rencontres informelles régulières ont lieu plu- ont vu le jour, à titre d’exemple des formations à la sieurs fois par an entre M. le Directeur Général des cartographie, sur les autorisations de programme ou Services et les organisations syndicales où sont abor- encore sur des logiciels informatiques «métiers». De dés les dossiers en cours d’élaboration afin d’enrichir plus, les actions internalisées en 2013 pour la forma- la réflexion. tion à la conduite d’engins, destinée aux agents d’ex- À ces réunions, il convient d’ajouter les 12 réunions ploitation, et les formations Sauveteurs Secouristes des instances paritaires réglementaires (CTP/CHSCT du Travail ont été reconduites et ont concerné 173 et CAP) qui permettent aux représentants des organi- agents. sations syndicales d’exprimer leurs avis. La DDRHRS a également poursuivi son action dans le domaine de la prévention des risques professionnels Surveiller la santé et veiller en maintenant la formation «gestes et postures» pour les agents des établissements d’enseignement et en à la sécurité au travail mettant en place une formation sur la prévention Grâce à ses compétences pluridisciplinaires (médecin des troubles musculo-squelettiques. Par ailleurs, des de prévention, assistante sociale, infirmière de santé actions de sensibilisation sur les conduites addictives au travail et conseillers de prévention), le Conseil Gé- à destination de l’ensemble des agents départemen- néral met en place des actions de prévention en lien taux ont également été mises en place et seront re- avec le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Condi- conduites en 2015. tions de Travail (CHSCT). La professionnalisation des agents nouvellement En 2014, ont été conduites des actions de prévention, nommés sur un poste à la suite d’une réussite à notamment la finalisation de l’étude sur la prévention concours, d’une promotion interne ou d’un recrute- des conduites addictives et des Troubles Musculo- ment direct en catégorie C, s’est traduite par 24 par- Squelettiques (TMS) ainsi que le règlement intérieur cours contractualisés. Celui-ci, négocié entre l’agent, validés en CHSCT, l’étude de 16 accidents du travail son supérieur hiérarchique et le Service Emploi et et des visites en milieu de travail, que l’on compte Développement des Compétences, prescrit au-delà au nombre de 75. A chaque visite, le conseil apporté des obligations légales propres à chaque cadre d’em- par les préventeurs permet à l’autorité territoriale de plois, les formations indispensables pour assurer les prendre les décisions ad hoc. missions du poste. Dans le cadre du décret n°2012-270 du 3 février 2012 L’accompagnement des agents dans l’évolution de sur l’évolution de la prévention des risques profes- leur carrière s’est poursuivi sur l’année 2014 avec près sionnels, une réflexion organisationnelle a été menée de 1 090 jours de préparation aux concours et exa- sur la base du bilan des actions des correspondants mens professionnels. hygiène et sécurité pour définir une organisation proche du terrain et des agents. Composée de conseil- Pérenniser le télétravail lers et d’assistants de prévention professionnalisés sur l’ensemble des territoires, cette organisation, mise en Après le lancement en 2011 d’une première phase place fin 2013, a permis, dès mai 2014, l’installation du d’expérimentation du télétravail qui concernait 11 réseau des relais d’hygiène et sécurité pour les établis- agents, le dispositif, pérennisé depuis le 1er octobre sements d’enseignement. 2013 avec 58 agents, compte 86 agents fin 2014. Les évaluations successives annuelles permettent de La DDRHRS a engagé une démarche globale d’évalua- 56 déterminer les conditions de la pérennisation et ses tion et de prévention des risques professionnels inté- modalités de mise en œuvre. grant les risques psychosociaux au même titre que les autres risques avec l’objectif d’établir un diagnostic et ailleurs, 4 reclassements professionnels ont été effec- un plan d’actions. Ainsi, un protocole d’accord a été tués au sein des Services Départementaux. signé en 2013 avec les représentants du personnel C’est ainsi notamment qu’à l’issue de l’année 2014, pour élaborer un diagnostic des risques et un plan 113 agents ont bénéficié d’une adaptation de leur d’actions visant à prévenir les risques de cette nature. poste de travail et 3 agents ont été recrutés. La sensi- Fin 2014, une démarche a été engagée avec l’Action bilisation au handicap de l’ensemble des agents, com- Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Tra- mencé en 2013, s’est achevée en 2014. vail (ARACT) pour accompagner ce dispositif. Améliorer la prise en compte Encourager les mobilités douces du handicap dans les services pour les déplacements domicile - départementaux travail Le Conseil Général a conventionné, en décembre Dans le cadre du déploiement du Plan de Déplace- 2012, pour 3 ans, avec le Fonds pour l’Insertion des ment d’Administration, la collectivité prend en charge Personnes Handicapées dans la Fonction Publique à hauteur de 50 % les abonnements domicile-travail (FIPHFP), un ensemble d’actions qui permettront de ses agents. d’améliorer la prise en compte du handicap dans la Cette politique répond à un double objectif de déve- collectivité, favorisant ainsi le maintien et l’accès à loppement durable, d’une part, en encourageant les l’emploi de ses agents. agents à utiliser les transports en commun et les vé- Le S3D a mis en évidence une évolution du taux d’em- hicules propres, d’autre part, en apportant une aide ploi des personnes handicapées de 3,25 % à 3,85 % au complémentaire aux agents désireux de réduire leurs sein du Conseil Général de la Côte-d’Or, en 1 an. Par dépenses liées à leurs déplacements. La Mission Évaluation Organisation Pilotage à la croisée des politiques départementales Le Conseil Général a souhaité prendre en compte les 2014, 10 836 courriers et 508 rapports ont été relus et besoins d’évaluation permanente, d’efficience et de 745 arrêtés ont été publiés au BAA. transversalité. A ce titre, la Mission Évaluation, Organi- sation et Pilotage (MEOP) a été créée pour accompa- Organiser et superviser le gner les Services départementaux à travers ses fonc- tions à caractère transversal. fonctionnement des Assemblées La MEOP assure l’organisation et la supervision du Le Service aux Assemblées et des Relations avec les fonctionnement de l’Assemblée Départementale, le Élus (SARE), composé de cinq collaborateurs, a en suivi des relations administratives avec les Élus, l’éva- charge l’organisation des réunions du Conseil Géné- luation des politiques départementales, en lien avec ral et de la Commission Permanente et le fonctionne- l’ensemble des pôles et la conduite de projets structu- ment de l’Assemblée. rants pour la collectivité. Pour l’ensemble de ses missions transversales, il assure Deux assistantes de Direction assurent la coordination l’échange des informations entre les Pôles et la Direc- entre les différentes activités de la Mission. Elles sont tion Générale des Services, notamment en supervisant également chargées de la relecture des parapheurs l’élaboration des rapports soumis à l’Assemblée Dépar- et des rapports présentés à la signature du Président tementale, l’échange des informations entre le Cabinet ou du Directeur Général des Services. Enfin, elles éla- du Président et la Direction Générale des Services. borent le Bulletin des Actes Administratifs (BAA). En 57 Concernant l’organisation du Conseil Général et de la • 1 388 déplacements remboursés, Commission Permanente, le service fixe le calendrier • 47 pensionnés à la mutuelle de retraite, prévisionnel des réunions de l’Institution, en relation • 904 mandats émis. avec le Cabinet du Président. Concernant l’Amicale des anciens Conseillers Géné- Dans le cadre de ses missions relatives au fonctionne- raux : ment de l’Assemblée, le SARE a en charge : • 6 réunions de bureau, •les convocations des Conseillers Généraux aux réu- nions, • 1 réunion de l’Assemblée Générale, • la transmission et mise en ligne des rapports dans les • 1 voyage d’une journée dans le département. délais impartis, • la fixation des ordres du jour, Évaluer les politiques publiques • l’édition des délibérations, départementales • la transmission au contrôle de légalité, Au titre du contrôle de gestion et de l’évaluation, la • la rédaction des procès-verbaux et affichage, M.E.O.P. élabore, suit et actualise des indicateurs de • la supervision de retransmission des réunions du pilotage et d’évaluation des politiques, des activités Conseil Général sur Internet, et des procédures internes, réalise des audits, coor- • la préparation des vidéos des débats, et exploitation donne l’élaboration des bilans annuels d’activité des (communication interne et externe). Services, est amenée à procéder à l’évaluation des partenariats du Conseil Général. Il exerce également un contrôle des rapports et an- nexes (conventions, etc.) Cette fonction de contrôle Ces missions sont assurées par deux contrôleurs de passe également par un accompagnement des tra- gestion et trois chargés de mission « Évaluation des vaux en Commissions. politiques publiques départementales » En 2014, cette activité a concerné : Contrôle de Gestion en 2014 : • 8 sessions du Conseil Général, En 2014, les indicateurs à destination des membres du • 11 réunions de la Commission Permanente, CODIR ont été revus afin d’améliorer leurs fonctions d’aide au pilotage. • 7 réunions de l’Exécutif, En parallèle, le contrôle de gestion a réalisé une étude • 6 réunions des Présidents de Commission, sur l’équité en fauchage des routes départementales • 580 délibérations, et participé à plusieurs études (coût d’une mesure • 19 procès verbaux de réunions du Conseil Général et AED, expérimentation des centres de responsabilité, de sa Commission Permanente, rédaction d’une charte pour le bon usage des véhi- • 41 heures d’enregistrements vidéo, montées et mises cules de service). en ligne sur Videlibs. Enfin le contrôle de gestion a assuré deux formations internes auprès des services. Assurer le suivi des relations Mission évaluation des politiques départemen- administratives des Élus tales, en 2014 : Adhésions aux associations favorisant la connaissance Dans le cadre des relations avec les Élus, le SARE a en et l’expertise charge la gestion de leurs indemnités, de leurs frais de déplacement, de leurs formations, de leur mu- Chaque année, une enquête est menée auprès des tuelle de retraite et des frais de fonctionnement des services afin d’évaluer la pertinence des adhésions. En groupes politiques. Il assure également le secrétariat 2014, l’adhésion du Conseil Général à 19 associations de l’Amicale des anciens Conseillers Généraux. a représenté un engagement de 92 000 € en baisse de 22 % par rapport à 2013. En 2014, ce sont : Approche du coût global de la protection et de la ges- •70 collectivités concernées par le calcul des indemni- tion des eaux superficielles et souterraines 58 tés des Conseillers Généraux, Cette étude réalisée au cours du deuxième semestre 2014, a permis de mesurer les enjeux départemen- Au cours de l’année 2014, des grands projets ont été taux liés à la ressource en eau d’un point de vue qua- initiés notamment l’élaboration du plan de gestion de litatif et quantitatif et d’évaluer l’efficience des actions crise, la mise en œuvre de la Politique des systèmes menées par le Conseil Général et ses partenariats. d’Information, la démarche d’homologation dans le cadre du RGS et enfin la mise en conformité des appli- Mise en place d’une expérimentation de « Centres de cations au regard de la loi « Informatique et Libertés ». Responsabilité » L’année 2014 a été consacrée à la concertation trans- Le pilotage des usages numériques versale des Pôles et Directions et à l’établissement Il s’agit notamment d’accompagner le déploiement d’un référentiel budgétaire 2014 pour les postes de des nouveaux outils de l’information disponibles dépense concernés. Le démarrage de l’expérimen- grâce aux évolutions technologiques, et le déploie- tation sur l’année 2015 aura lieu sur les deux entités ment du haut-débit en Côte-d’Or. Dans ce contexte, suivantes: l’Agence Solidarité Famille de Genlis et l’animation et la coordination des Centres SATI affir- l’Agence Territoriale de l’Auxois Nord. ment la volonté du Conseil Général de diffuser ces Évaluation des CPOM ACODEGE, PEP 21, ABPE outils sur le territoire de la Côte-d’Or pour en facili- ter l’accès à tous. Cf. pages 23 et 24 «Développer les Commencée en 2013, elle s’est achevée fin 2014. Le usages numériques pour rapprocher les Côte d’Oriens bilan financier et l’analyse de l’activité ont permis de - les espaces publics numériques (SATI)» faire 18 recommandations en vue d’améliorer l’effi- cience des prochains CPOM. La démarche Qualité dans l’objectif d’un meilleur service à l’usager Enquête interdépartementale des dépenses de l’Aide Sociale à l’enfance La démarche initiée mi-2013 vise prioritairement à Menée sur 24 départements, et a permis de comparer inscrire la relation à l’usager dans le cadre de la Charte les niveaux d’engagement financier et de service de de l’Accueil renouvelée au cours de cette année. La chacun des départements, et de formuler des conclu- démarche Qualité a par ailleurs pour objectif d’ac- sions. compagner la rationalisation des processus internes dans une recherche de plus grande efficience. Elle Évaluation du coût des aides éducatives à domicile comporte enfin un volet de mesure et de prévention Réalisée au cours du premier semestre 2014, elle a de la « non-qualité ». permis d’estimer le coût des mesures réalisées en La mise en œuvre du Projet d’Administration interne et d’apporter des recommandations d’usage. Départementale (PAD) et les projets de service Élaboration des bilans annuels d’activité des Services Ce projet comporte deux volets : la mise en œuvre du 2013 PAD, lequel a défini un programme d’actions transver- Le Rapport d’Activité 2013 a été soumis à l’Assemble sales traduisant les principes organisationnels sur les- Départementale le 19 décembre 2014. quels la Collectivité souhaite refonder son fonction- nement pour améliorer celui-ci. Dans la suite du PAD Conduire de grands projets et de la réorganisation des services, le pilotage de la démarche d’élaboration des projets de service a pour transversaux à la collectivité principal objectif de donner pour l’avenir un cadre de Pour une meilleure gestion des crises référence à l’action des services. Ce projet concerne la garantie de la continuité du Projets de service : les Services ont rendu en juin 2014 fonctionnement des services via notamment la ges- la première partie de leur travail de réflexion (état des tion de crises, mais également la sécurité des systèmes lieux et objectifs stratégiques). La finalisation des pro- d’information en référence au Référentiel Général de jets par la rédaction des fiches-actions s’effectuera en Sécurité (RGS) qui s’impose à notre collectivité. Par 2015. ailleurs, le Directeur de projet assure la fonction de Mise en œuvre du PAD : différents travaux ont vu Correspondant Informatique et Libertés (CIL), desti- leur aboutissement en 2014 (élaboration de Guides née à promouvoir une plus grande sécurité juridique des bonnes pratiques, « accueil » et « courriers ») et et informatique dans la protection des données per- d’autres se sont engagés pour une finalisation prévue 59 sonnelles et des libertés liées aux usages numériques. en début d’année 2015 (Charte pour l’usage des véhi- cules de service, guide de création des boites mails à L’accroissement des allocations usages partagés, etc.) individuelles de solidarité dans L’Observatoire des territoires les dépenses de fonctionnement Deux chantiers parallèles ont été ouverts en 2014 afin de concrétiser l’Observatoire des territoires : En 2014, sur un budget de fonctionnement total de d’une part, l’acquisition d’une application informa- 465,6 M€, 253,3 M€ ont été consacrés à la solidarité tique accessible à tous les agents du Conseil Général; dont : d’autre part la structuration des bases de données qui • préserver le temps de l’enfance : 65,3 M€, dont 29 M€ alimenteront l’observatoire. La quasi-totalité des ser- pour l’accueil en établissement, vices est désormais associée afin d’alimenter à terme • une dignité sociale partagée : 50,1 M€, dont 46,4 M€ cet observatoire par de nombreux indicateurs décri- pour le versement des allocations RSA, vant les politiques menées par le Conseil Général • du maintien au domicile à l’hébergement de nos aînés : 71,7 M€ dont 41,3 M€ pour l’Allocation Per- Les moyens financiers : sonnalisée à l’Autonomie, • vivre le droit à la différence des personnes en situa- près de 541 M€ au service tion de handicap : 66,2 M€ dont 47,3 M€ pour l’hé- bergement en établissement. des Côte-d’Oriens Cet engagement demeure plus que jamais important pour venir en aide aux personnes âgées, en situation L’année 2014 a été marquée, en raison de la conjonc- de handicap et en difficulté, mais aussi pour agir en ture économique délicate par une augmentation du faveur de l’aide sociale à l’enfance. versement des allocations individuelles de solidarité. Première priorité de la collectivité départementale, Les dépenses consacrées à l’APA et à la PCH évoluent l’effort de solidarité a été confirmé. peu par rapport à 2013 (- 0,3 M€ pour l’APA et 1,5 M€ pour la PCH) tandis que l’on constate encore cette A l’inverse, conformément aux objectifs fixés, les année une hausse des allocations RSA (+ 2,3 M€ par autres dépenses de fonctionnement ont été conte- rapport à 2013).En outre, le Conseil Général a égale- nues. Néanmoins, le Conseil Général a continué à ment consacré : investir pour soutenir l’emploi et les territoires. • 27 M€ pour les transports scolaires, En 2014, l’engagement du Conseil Général à l’égard • 8,5 M€ pour les couches de roulement, l’entretien de des Côte-d’Oriens a été conforté avec 540,8 M€ de la voirie départementale et les actions contribuant à Autres recettes dépenses (hors reprise des résultats antérieurs et hors la sécurité routière, dette), conciliant des efforts de maîtrise des dépenses 0,7 M€ de fonctionnement (465,6 M€) et une progression des • 10,5 M€ pour les moyens de fonctionnement des 0,37% investissements sur le territoire (75,2 M€). collèges, • 17 M€ de participation au Service Départemental Ces engagements se sont déclinés sur les cinq « AMBI- d’Incendie et de Secours. TIONS COTE-d’OR », soit : Ambition de Solidarité : 257,1 M€ Des investissements en progression Ambition d’Echanges : 69,1 M€ Ambition de Vie : 13,1 M€ La progression des investissements a permis au Dé- partement d’améliorer son patrimoine tout en pour- Ambition d’Equilibre : 29,9 M€ suivant encore de manière importante ses interven- Ambition d’Excellence : 171,6 M€ tions sur le territoire. Total : 540,8 M€ Ainsi, en 2014, le Conseil Général a consacré 75,2 M€ à l’investissement dont : • près de 29,1 M€ d’aides aux communes et structures 60 intercommunales, • 35,4 M€ pour les travaux en maîtrise d’ouvrage dé- En 2014, le taux de la taxe foncière sur les propriétés partementale (voirie, collèges, autres bâtiments…) bâties n’a pas augmenté. Les recettes fiscales indirectes Des recettes marquées par une Pour l’année 2014, le produit fiscal indirect est de baisse des dotations de l’État 147,4 M€ et se répartit de la manière suivante : Les recettes fiscales directes T.C.A. Depuis la suppression en 2011 de la Taxe Profession- 47,1 M€ nelle, le Département perçoit, au titre de la fiscalité 31,99% directe, une part de la Taxe Foncière sur les Propriétés Taxe d’aménagement Bâties (TFPB) dont il fixe le taux (21%), de la Cotisation T.D.C.F.E. 1,8 M€ sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), une part d’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux 5,4 M€ 1,22% (IFER), le Fonds National de Garantie Individuelle des 3,72% Taxe d’urbanisme Ressources (FNGIR) et d’autres recettes compensa- tions d’exonérations de TFP et de CVAE, etc.) 1,2 M€ 0,82% Le Conseil Général de la Côte-d’Or perçoit également depuis 2014, des frais de gestion de la TFPB. T.I.C.P.E. Pour l’année 2014, le montant des recettes fiscales directes s’élève à 201,3 M€ et se répartit de la façon 34,5 M€ suivante : 23,44% Droits de mutation 57,1 M€ 38,81% C.V.A.E. 58,2 M€ Produit fiscal indirect 2014 : 147,4 €M 28,95% I.F.E.R. Autres recettes 0,9 M€ 0,7 M€ 0,50% 0,37% Frais de gestion TFPB 5,6 M€ 2,81%

F.N.G.I.R. 3,7 M€ Foncier bâti 1,87% 131,8 M€ 65,50% 61 Montant des recettes fiscales directes 2014 : 201,3 €M Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), principale La Taxe sur les Conventions d’Assurances (TCA) et la Taxe taxe de fiscalité indirecte Intérieure de Consommation sur les Produits Énergé- tiques (TICPE), fiscalité transférée par l’État Les droits de mutation sont exigibles sur les muta- tions à titre onéreux. Pour financer les compétences qui lui ont été trans- en M€ férées et en compensation des pertes de recettes 70 consécutives à la réforme de la Taxe Professionnelle, le 1,5 Département perçoit deux recettes fiscales indirectes 60 0,4 qui représentent 81,7 M€ (soit 55,43 % des recettes 2 1,4 fiscales indirectes). 50 Le Conseil Général perçoit ainsi une part de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergé- +22,20% 40 +1,58% 62,4 tiques (TICPE), reçue en compensation du transfert de 57,7 -6,64% +3,37% la gestion du RMI et de la généralisation du Revenu de 58,3 +14,41% +33,56% 53,7 Solidarité Active (RSA) à compter du 1er janvier 2009, -10,40% 30 56,8 51,1 -10,87% 51,7 d’autre part en compensation des transferts de com- +16,45% 51,9 pétence de l’acte II de la décentralisation en 2005. A 49,7 -26,11% 20 42,7 38,2 ce titre, le Département a perçu 27,2 M€ en compen- sation du RSA, 7,4 M€ pour financer les compétences 10 transférées soit au total 34,6 M€. Le Département n’a -3,2 pas de levier d’action sur le taux. L’évolution de cette recette est donc directement liée à l’évolution de l’as- 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 siette nationale. Droits de mutation F.N.P.D.M.T.O. (net) Fonds de solidarité (net) Il perçoit par ailleurs trois fractions de la Taxe sur les Évolution des droits de mutation Conventions d’Assurances (TCA), la première pour contribuer au financement du Service Départemen- depuis 2004 tal d’Incendie et de Secours (8,3 M€), la seconde pour financer les transferts inscrits dans la loi « Libertés et Afin d’aider les départements à financer les alloca- responsabilités » du 13 août 2004 (27,9 M€) et enfin tions individuelles de solidarité (Revenu de Solida- une dernière part transférée en 2011 afin de com- rité Active, Allocation Personnalisée d’Autonomie et pléter l’enveloppe des ressources fiscales suite à la Prestation de Compensation du Handicap), la loi de réforme de la Taxe Professionnelle (10,9 M€), soit au finances pour 2014 donne la possibilité aux Conseils total 47,1 M€. Généraux de relever le taux de la taxe de publicité La taxe départementale sur la consommation foncière ou du droit d’enregistrement au delà de 3,80 finale d’électricité % et dans la limite de 4,50 %. Par délibération du 21 février 2014, l’Assemblée Départementale vote l’ap- La loi du 7 décembre 2010 a modifié le régime de la plication d’un taux de 4,45 % pour la période du 1er Taxe Départementale sur la Consommation Finale avril 2014 au 29 février 2016. d’Électricité (TDCFE) afin notamment de la mettre en conformité avec le droit communautaire. Le produit des droits de mutation a augmenté de + 3,37 % par rapport à 2013. L’ancienne taxe était assise sur le montant des factures acquittées par le consommateur final alors que l’as- Un Fonds National de Péréquation (FNPDMTO) siette de la nouvelle taxe repose sur la quantité d’élec- abonde la recette. Le double flux de prélèvement (0,9 tricité fournie ou consommée. Les départements dis- M€) et de reversement (2,3 M€) génère une recette posent d’un pouvoir de modulation des tarifs fixés par nette de 1,4 M€. la loi. 5,5 M€ ont été perçus à ce titre en 2014. La loi de finances pour 2014 a également instauré un fonds de solidarité. Celui-ci est défavorable au Dépar- tement de la Côte-d’Or qui s’est vu attribuer 1,1 M€ de 62 recettes et 4,3 M€ de prélèvement, soit une dépense nette de 3,2 M€. La taxe d’aménagement Reflétant la capacité d’autofinancement nette des in- vestissements, l’épargne nette est de 39,3 M€ en 2014 En application de la loi de finances rectificative 2010, le (contre 52,9 M€ en 2013) et participe au financement Conseil Général a instauré la taxe d’aménagement, en des investissements 2014. substitution de la Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles (TDENS) et de la Taxe Départemen- Une gestion maîtrisée de la dette tale pour le financement des Conseils d’Architecture, L’encours de la dette au 31 décembre 2014 est de d’Urbanisme et de l’Environnement (TDCAUE). 319,2 M€. L’annuité de la dette représente, en 2014, Cette taxe départementale vient en complément de 22,5 M€ (6,4 M€ d’intérêts et 16,1 M€ de rembourse- la taxe d’aménagement mise en place par les com- ment en capital). munes ou les intercommunalités. Elle sert à financer Compte tenu de la diminution de l’épargne brute, la la politique de protection des espaces naturels sen- capacité de désendettement du Département s’est sibles et le fonctionnement du CAUE. La part dépar- dégradée : si la totalité de l’épargne brute était affec- tementale s’applique aux autorisations de construire tée au remboursement de la dette, il faudrait 5 ans et sur l’ensemble du territoire départemental. Le taux de 9 mois pour se désendetter totalement. la taxe, dont le montant perçu en 2014 s’élève à 1,8 M€, est de 1,3 %. L’encours de la dette départementale se structure de la manière suivante : Les anciennes taxes d’urbanisme

Le Département a perçu, en 2014, 1,2 M€ de taxes d’urbanisme (ex TDENS, TDCAUE et PLD) au titre des permis de construire délivrés jusqu’au 1er mars 2012, CAP date d’instauration de la nouvelle taxe d’aménage- 2,71% ment. Taux indexé Les dotations de l’État 24,94% Destinées à compenser les charges transférées en ver- tu des lois de décentralisation, elles se sont élevées en 2014, à 117,9 M€ (- 1,74 % par rapport à 2013). Elles représentent 19 % des recettes départementales. Elles recouvrent essentiellement la Dotation Globale de Fonctionnement (94,3 M€), la Dotation Générale de Décentralisation (3,2 M€), le Fonds de Compensa- Crédits revolving tion de la TVA (6,3 M€), la dotation pour transfert de 15,50% compensations d’exonérations de la fiscalité directe (5 M€), la Dotation de Compensation de la Réforme de la TP (4,9 M€). A compter de 2014, une contribution au redresse- ment des finances publiques est prélevée sur la Dota- Swap taux fixe tion Globale de Fonctionnement représentant 3,4 M€ Taux fixe 12,32% pour la Côte d’Or. 44,53% Le niveau de l’épargne brute et du taux d’autofinance- ment brut est en baisse. Ainsi, l’épargne brute s’élève à 55,4 M€ (-12,5 M€ par rapport à 2013) et le taux d’au- tofinancement est de 10,64 % (- 2,35 % par rapport à Encours de la dette départementale 2014 : 319,2 M 2013). € La diminution de l’épargne brute est directement liée à l’augmentation des dépenses de fonctionnement et à la diminution des recettes. 63 • 56,85 % par des emprunts à taux fixe (y compris les swaps), soit 181,5 M€, • 43,15 % par des emprunts à taux variable (dont 15,50 % de crédits revolving) soit : 137,7 M€ (dont 49,5 M€ d’emprunts revolving). Les prêts revolving repré- sentent 35,92 % de la dette à taux variable. Le Département ne détient que des produits ban- caires sécurisés. A l’endettement propre du Conseil Général, il convient d’ajouter l’encours garanti. Ainsi, le Département accompagne des organismes ou des collectivités en leur apportant le cautionnement nécessaire au finan- cement de certaines opérations. Le capital garanti 2014 (arrêté à la date du 31 mars 2015) s’élève à 94,6 M€ (+ 5,90 % par rapport à 2013). Le Conseil Général a notamment apporté sa garantie sur le financement d’opérations de constructions ou de réhabilitations de logements sociaux (soit 67,47 % du capital garanti).

VILLEO 24,40% SCIC Habitat 10,48% Autres 5,91%

ORVITIS 59,21%

Principaux bénéficiaires Logement social encours garanti : 63,8 M€

64 Ratios financiers L’article 13 de la loi relative à l’Administration Territo- riale du 6 février 1992 oblige la publication annuelle des ratios financiers, éléments constitutifs de la trans- parence financière.

Intitulé Calculs Valeur CA 2014 Dépenses réelles Dépenses réelles de fonctionnement 862,07 € de fonctionnement par habitant 2014/population Recettes réelles Recettes réelles de fonctionnement 964,67 € de fonctionnement par habitant 2014/population Produit des impôts directs Produit des impositions directes 353,90 € par habitant 2014/population Taux d’Épargne brute Épargne brute/recettes réelles 10,64 % de fonctionnement 2014 Ce ratio exprime la part des ressources courantes non mobilisées par la couverture des charges courantes, et ainsi disponible pour investir Ratio de désendettement Encours de la dette au 31 décembre 2014/ 5 ans épargne brute 2014 et Ce ratio exprime la capacité de remboursement 9 mois de la dette.

Ratio d’annuité de la dette Un critère de bonne gestion normalement admis 4,32 % Annuité de la dette 2013/recettes est de ne pas dépasser 20 % des recettes réelles de fonctionnement 2013 de fonctionnement (hors excédent de fonctionnement) pour ne pas compromettre les équilibres fondamentaux du budget.

Ratio de la dette totale par rapport Dette totale en capital au 31 décembre 2014/ 61,26 % aux recettes de fonctionnement recettes réelles de fonctionnement 2014. Il permet de juger l’importance de l’endettement comparée aux ressources courantes du budget (hors excédent de fonctionnement reporté). L’endettement d’une collectivité demeure acceptable tant que la dette en capital correspond à l’équivalent d’une année de recettes réelles de fonctionnement. Ratio intérêts de la dette totale Intérêts de la dette 2014/dépenses réelles de 1,37 % par rapport aux dépenses réelles fonctionnement 2014. de fonctionnement Il souligne la part des dépenses de fonctionnement affectée au règlement des intérêts des prêts. 65 Glossaire

Annuité de la dette Droits de mutation Montant du remboursement annuel des emprunts. Taxes perçues en partie par les Départements sur les Il correspond à la somme de l’amortissement du capital transactions immobilières. emprunté, du paiement des intérêts lié à la dette. Elle mesure la charge de la dette. Encours de la dette Montant du capital emprunté restant dû à un moment donné Bases (stock de la dette à l’instant « t »). Assiette des impôts locaux sur les ménages à laquelle est appliqué le taux d’imposition de la taxe sur le foncier bâti. Épargne brute (autofinancement) Les bases sont calculées à partir de la valeur locative. Excédent des recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement. Ressource dégagée Dépenses de fonctionnement sur la section de fonctionnement pour financer une part Ensemble des dépenses correspondant aux services rendus à des dépenses d’investissement. la population et aux dépenses nécessaires au fonctionnement de la collectivité (charge de personnel, fournitures, intérêts Épargne nette de la dette…). Épargne brute diminuée du remboursement du capital de la dette. Dépenses d’investissement Dépenses qui entraînent une modification de la consistance Gestion active de la dette ou de la valeur du patrimoine de la collectivité (acquisitions, Elle a pour objectif d’assurer la solvabilité et l’équilibre travaux de voirie, bâtiments, collèges…). budgétaire de la collectivité, de minimiser les frais financiers et de réduire, par diversification, les risques d’exposition Dépenses d’investissement direct et de réagir rapidement à toute évolution de la conjoncture Dépenses correspondant à des programmes et à des économique. opérations pour lesquels le Conseil Général est maître d’ouvrage (donneur d’ordres). Recettes de fonctionnement Ensemble des ressources régulières permettant de financer Dépenses d’investissement indirect le fonctionnement des services rendus par une collectivité Dépenses afférentes à des programmes d’aide (produits d’exploitation, dotations de l’État, recettes aux équipements publics ou privés. fiscales…).

Dépenses sociales Recettes d’investissement Dépenses relatives à la prise en charge des personnes Ensemble des ressources permettant de financer les dépenses en difficulté (personnes âgées, adultes handicapés, enfants en d’équipement et le remboursement du capital de la dette danger, bénéficiaires du RSA, familles en situation de précarité, (cessions, FCTVA, excédents de fonctionnement…). etc.). Taux d’épargne Dette garantie Épargne brute rapportée aux recettes réelles Engagement de la collectivité auprès d’un établissement de de fonctionnement. crédit à se substituer à un emprunteur pour le remboursement des annuités en cas de défaillance.

66 © Direction Communication / JPL • Photos : PhGillet / CD21 : PhGillet / JPL • Photos © Direction Communication 20Rapport d’activité

Conseil Départemental de la Côte-d’Or Hôtel du Département 53 bis rue de la Préfecture BP 1601 21035 Dijon Cedex Tél. : 03 80 63 66 00 6714