BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

de la

SOCIÉTÉ RENCESVALS

(pour l'étude des épopées romanes)

Fascicule n° 34

2002-2003

Université de Liège

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

de la

SOCIÉTÉ RENCESVALS

(pour l'étude des épopées romanes)

Fascicule n° 34

2002-2003

Université de Liège

INFORMATIONS DIVERSES

BUREAU INTERNATIONAL

Présidents d'honneur : M. Martín de Riquer, professeur à la Faculté des Lettres de Barcelone, Rosario, 22-24, 08017 Barcelone, Espagne. M. Cesare Segre, professeur à l'Université de Pavie, via Pie- tro Panzeri, 10, I-20123 Milano. M. Gerard J. Brault, professeur à la Pennsylvania State Uni- versity, 705 Westerly Parkway, State College, Pennsylva- nia 16801-4227, USA. Mlle Madeleine Tyssens, professeur émérite à la Faculté de Philosophie et Lettres de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/ 071, B-4000 Liège. M. François Suard, professeur à l'Université de Paris X-Nan- terre, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille. M. B. Guidot, professeur à l'Université de Nancy II, 2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy.

Président : M. Alberto Varvaro, professeur à l'Université de Naples, Via Porta di Massa 1, I-80133 Napoli.

— 3 — Vice-présidents : M. Joseph. J. Duggan, professeur à l'Université de Californie (Berkeley), CA 94720, USA. M. Carlos Alvar, professeur à l'Université d'Alcalá de Henares. M. Philip Bennett, professeur à l'Université d'Édimbourg. Secrétaire : Mme Nadine Henrard, chef de travaux à l'Université de Liège et chargée de cours à l'Université de Louvain, rue de Wandre, 2, B-4610 Bellaire.

MEMBRES FONDATEURS Belgique : Mme Lejeune, MM. Jodogne (†) et Horrent (†). Espagne : MM. Menéndez Pidal (†), Lacarra et de Riquer. France : MM. Frappier (†) et Louis (†). Grande-Bretagne : M. McMillan (†). Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia (†) et Ruggieri (†). Suisse : M. Burger (†).

COMITÉ DE DIRECTION Les membres fondateurs et les membres du Bureau Internatio- nal en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est représentée par deux des membres de son bureau.

BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES Allemagne : M. H. Krauss, professeur à l'Université d'Augsburg, président. MM. G. Holtus, professeur à l'Université de Göttingen et P. Wunderli, professeur à l'Université de Düsseldorf. Belgique : M. Philippe Vereist, chargé de cours à l'Université de Gand, président. M. Cl. Thiry, professeur aux Universités de Louvain et de Liège, vice-président. Mme M. Thiry-Stassin, chargée de cours à l'Université de Liège, secrétaire-bibliographe.

— 4 — Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l'Université de Barce- lone, président. M. C. Alvar, professeur à l'Université d'Alcalá de Henares, secrétaire-trésorier. France : M. Fr. Suard, professeur à l'Université de Paris X- Nanterre, président d'honneur. M. A. Labbé, professeur à l'Université de Toulouse-Le Mirail, président. M. J. Grisward, professeur à l'Université de Tours, vice-président. M. Ph. Ménard, professeur à la Sorbonne, vice-prési- dent. M. Cl. Roussel, professeur à l'Université de Clermont- Ferrand - Blaise Pascal, vice-président. M. B. Guidot, professeur à l'Université de Nancy II, secrétaire général. Mlle M. Ott, maître de conférences à l'Université de Bourgogne, trésorière. Mme Emmanuelle Poulain-Gautret, maître de confé- rences à l'Université d'Artois, secrétaire-bibliographe. Grande-Bretagne : Dr. J. E. Everson, Royal Holloway, Univer- sity of London, présidente. Dr. A. E. Cobby, University of Cambridge, secrétaire- trésorière. Dr. M. Ailes, Wadham College, Oxford, secrétaire- bibliographe. M. P. E. Bennett, University of Edimburgh. Dr. E. A. Drayson, University of Cambridge. Prof. P. Noble, University of Reading. Dr. F. Sinclair, University of Strathclyde. Site : . Italie : M. Stefano Asperti, Università di Roma (La Sapienza), président. Mme Maria Careri, Università di Chieti, secrétaire-tré- sorière.

— 5 — Japon : M. Yorio Otaka, professeur émérite à 1 Université d'Osaka, professeur à l'Université des langues étran- gères du Kansaï, président. M. Naohiko Seto, professeur à l'Université de Waseda, secrétaire-trésorier. Pays-Bas : M. Ben van den Have, président. Mme Jacqueline de Ruiter, Université d'Utrecht, secré- taire-trésorière. Mme Baukje Finet-van der Schaaf, Université de Metz, secrétaire-bibliographe. Site : . Adresse électronique : . Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l'Université d'Oslo, président. Mme J. Kjaer, Université de Copenhague, secrétaire. Suisse : M. Ph. Vernay, Université de Fribourg, président. M. M. R. Jung, professeur à l'Université de Zurich, vice-président. U.S.A. et Canada : M. W. Kibler, Université du Texas, président. Mme L. Z. Morgan, Loyola College in Maryland, vice- présidente. Mme Fr. Denis, Macalaster College, secrétaire-tréso- rière. M. M. Bailey, Université du Texas, secrétaire-biblio- graphe. Site : .

VIE DE LA SOCIÉTÉ

Les cotisations doivent être versées globalement par Section. L'ordre de paiement, rédigé en euros, doit être adressé au compte «Société Rencesvals», 340-1242212-68 de la BBL, r. des Carmes 28-32, B-4000 Liège. Pour les virements internationaux,

— 6 — indiquer le Code IBAN : BE 82 3401 2422 1268 et le Code BIC : BBRUBEBB. La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisa- tions. Nous insistons pour que ces cotisations s'élèvent à une somme au moins équivalente à 9 euros. Il reste établi que le Bulletin n'est pas mis en vente en librairie. Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société qu'au prix de 12 euros. Ces personnes sont priées de s'adresser aux secrétaires-trésoriers nationaux. Enfin, dans l'intérêt commun, nous nous permettons de demander à tout membre de la Société qui aura publié un article ou un ouvrage touchant de près ou de loin à l'épopée romane, de bien vouloir, s'il veut être absolument sûr de voir son travail cité dans le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire de sa section nationale et à la rédaction du Bulletin.

* Le XVIe Congrès de la Société Rencesvals se tiendra du lundi 21 au vendredi 25 juillet à l'Université de Grenade. Les tra- vaux se dérouleront à la Facultad de Filosofìa y Letras, sur le campus universitaire de Cartuja. Les thèmes retenus par le Bureau international sont les sui- vants : 1) L'épopée et le Romancero ancien; 2) Les épopées tardives dans leurs relations avec les autres genres; 3) Épopée, généalogie, historiographie; 4) Espace et temps dans les textes épiques; 5) Rela- tions entre l'épopée et le monde arabe; 6) Divers.

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IN MEMORIAM

Albert HENRY (1910-2002)

Professeur émérite de l'Université Libre de Bruxelles, membre de l'Académie Royale de Belgique, membre de notre Société depuis sa fondation, Albert Henry nous a quittés : il s'est éteint dans la région de Nancy le 22 février 2002. Né à Grand-Manil (Gembloux) le 20 mai 1910, il fît ses études primaires et secondaires dans sa province namuroise et ses études universitaires à l'Université Libre de Bruxelles, où il fut l'élève de Julia Bastin, de Gustave Charlier et de Lucien-Paul Thomas. Doc- teur en 1932 et lauréat du Concours des bourses, il s'en fut en octobre 1934 à Paris, où il bénéficia pendant un an des enseigne- ments de Joseph Bédier, de Gustave Cohen, de Georges Millardet et de Mario Roques, et où il noua avec Georges Straka et Gian- franco Contini des liens d'amitié qui ne devaient jamais se défaire. À partir d'octobre 1936, il obtint au F.N.R.S. un mandat d'as- pirant attaché à l'U.L.B. Il va y déploier une activité scientifique soutenue. Au moment de sa mobilisation en septembre 1939, sa bibliographie compte trois volumes (dont l'édition du Roman du Hem de Sarrasin et la petite anthologie Testi valloni e moderni publiée à Modène) et vingt articles, où se manifestent déjà le large spectre des intérêts et la compétence d'un romaniste complet : on y relève, à côté d'études sur le Roman d'Alexandre, sur le théâtre médiéval et sur Cleomadès, des notes de lexique (ancien français, wallon, arragonais), une étude sur la phonétique de l'ancien lié- geois, une note sur le Poema de myo Cid et une étude intitulée Gongora et Paul Valéry, deux incarnations de Don Quichotte. Vint une pénible captivité de cinq ans. Une longue saison qui vit mûrir la gerbe de cette Offrande wallonne, méditation fervente et nostalgique sur la romanité, sur notre identité, notre tempéra- ment, nos paysages, nos dialectes.

— 9 — De retour au pays, Albert Henry fut, dès 1946, appelé à l'Uni- versité de Gand, où il enseigna jusqu'en 1958, avant de revenir à l'U.L.B. Il fut un professeur attentif et exigeant, qui obligeait ses étudiants à se dépasser pour le suivre sur les multiples chemins qu'il explorait. L'œuvre qu'il nous laisse est l'œuvre d'un maître, impression- nante dans son ampleur et sa diversité, nourrie d'un fervent amour du langage et d'une intuition pénétrante du fait stylistique, offerte dans une écriture limpide, où l'effort vigoureux du chercheur disparaît derrière une simplicité très calculée : 34 volumes et 244 articles (*), sans compter les nombreux comptes rendus, les éloges de collègues et les présentations d'ouvrages. On évoquera d'abord l'ensemble dédié aux poètes modernes : une édition, avec traductions françaises, études et notes, des Grands poèmes andalous de Federico García Lorca; un volume et quatre articles consacrés à la langue de Paul Valéry; deux volumes et une vingtaine d'articles, à l'exégèse de Rimbaud; enfin une lec- ture de la poésie de Saint-John Perse, « poésie du mouvement », et les précieuses éditions critiques commentées des recueils Amitié du Prince, Anabase et Nocturne, parues après la mort du poète, avec qui il s'était lié d'amitié. Ensuite les recherches du linguiste : lexicologie, syntaxe, stylis- tique. Anthroponymes, « mots difficiles », hapax, fantômes lexicaux, termes régionaux (principalement ancien français, mais aussi wal- lons ou gallo-romans), quantité de termes, épinglés au fil des lec- tures ou des travaux d'édition, sont interprétés, situés dans une famille étymologique, localisés dans le temps ou dans l'espace; d'utiles retouches sont apportées au Godefroy, au Tobler-Lom- matzsch, au F.E.W. La démarche est à la fois perspicace et pru- dente, fondée sur la lecture philologique des textes et les enquêtes de la dialectologie. Elle se déploie largement dans les deux beaux volumes (1996) de sa Contribution à l'étude du langage œnologique en langue d'oïl (XIIe-XVe s.). Un volume (1968) et une vingtaine d'articles traitent de faits de syntaxe : recherches théoriques cernant le mouvement de pensée qui suscite le mécanisme syntaxique; histoire de l'origine et de

(*) On peut en trouver la liste dans la Notice biographique publiée par Pierre JODOGNE dans l'Annuaire 2003 de l'Académie Royale de Belgique, pp. 39-70.

— 10 — l'évolution de certaines structures; mise en évidence de leurs effets stylistiques, comme l'affiche le titre d'un autre volume (19601, 19772) qui rassemble une partie de ces articles, Études de syntaxe expressive. Ancien français et français moderne. Sur la même voie, entre le plan de l'abstraction logique et celui de l'analyse textuelle, passent les investigations sur les « figures de rhétorique» du volume Métonymie et métaphore (1971). Enfin l'œuvre de l'exégète et de l'éditeur. Nous devons à Albert Henry, outre le Roman du Hem cité plus haut et diverses notules interprétatives (notamment sur le Tristan de Béroul), les éditions irremplaçables — en tout cas définitives pour l'essentiel — de L'œuvre lyrique d'Henri II, duc de Brabant (1948); des œuvres d'Adenet le Roi (Buevon de Conmarchis, Enfances Ogier, Berte aus grans piés et Cleomadès, cinq volumes de 1951 à 1971), des textes sur le vin rassemblés et commentés dans son étude du langage œnologique; du Testament, du Lais et des poèmes variés de Fran- çois Villon (en collaboration avec Jean Rychner, quatre volumes et un volume d'Index échelonnés de 1977 à 1985). Attentif à ne rien perdre du message du texte, il établit de première main et commenta attentivement les 193 fragments de sa précieuse Chres- tomathie de la littérature en ancien français, qui connut sept édi- tions de 1953 à 1970 et qui accompagna si utilement nos années de formation et nos enseignements; il retoucha au fil des années l'édition du Jeu de saint Nicolas de Jean Bodel, publiée quatre fois de 1962 à 1981, et chaque fois revue et remaniée. Pour la commodité de l'exposé, on a rangé sous diverses rubri- ques les écrits d'une œuvre riche et foisonnante. Mais cette parti- tion masque la profonde unité méthodologique d'une démarche qui fait toujours appel à l'ensemble des disciplines : la critique tex- tuelle, la sémantique, la syntaxe, l'esthétique littéraire. Laissons donc la parole, pour une dernière leçon, à notre regretté collègue : « Il n'y a pas de barrière entre linguistique, critique des textes et esthétique littéraire : rétablissons ou maintenons l'unité de la Philologie. »

Madeleine TYSSENS

— 11 — Wolfgang Georg VAN EMDEN (1931-2002)

La disparition le 13 septembre 2002 de Wolfgang Georg van Emden, professeur honoraire de français à l'Université de Rea- ding, a privé la communauté internationale des médiévistes, et en particulier la section britannique de la Société Rencesvals, d'un de ses membres les plus fidèles, enthousiastes et distingués. Premier Anglais élu à la présidence de notre société internationale, il a contribué énormément à l'épanouissement des études sur les chan- sons de geste au Royaume-Uni en tant qu'enseignant passionnant, administrateur efficace et savant rigoureux, dont les publications importantes, fondées sur des recherches méticuleuses, ont mérité notre admiration et notre respect. Né à Dresde le 11 août 1931, Wolfgang quitta l'Allemagne avec ses parents et son frère, Helmut, et la famille van Emden s'installa à Londres en 1937. Il fit ses études universitaires au Queen Mary College, Université de Londres, et obtint une licence ès lettres (français et allemand) avec mention Très Bien en 1952, suivie d'un diplôme habilitant à enseigner en 1953. Après une période de service militaire, il consacra sept ans tuz pleins à ses études doctorales dirigées par le professeur J.-P. Collas et, pendant une année passée à Paris, par Jean Frappier. Cette expérience l'avait convaincu qu'une thèse doctorale doit être le fruit d'une réflexion mûre, ce qui explique sa grande patience par la suite à l'égard des recherches de ses propres disciples. Avant d'obtenir son doctorat en 1963 pour son édition critique de Girart de Vienne, il devint maître-assistant dans l'enseignement supérieur : d'abord à Edimbourg, ensuite à Nottingham, où il obtint son premier poste permanent et où il épousa Joan, sa com- pagne pendant plus de quarante ans, qui partageait sa foi chré- tienne, son amour pour le théâtre, l'architecture médiévale, les vitraux de Chartres et le paysage bourguignon. Ils eurent ensuite deux enfants, Marta et Richard, et trois petits-enfants, qui furent pour lui une grande consolation dans la phase finale de sa mala- die. Maître de conférences à l'Université de Lancaster de 1969 à 1974 (où étant complètement trilingue, il assuma en même temps la direction du département d'allemand), il fut nommé en 1974 à la chaire de langue et littérature françaises de l'Université de Rea-

— 12 — ding. Pendant plus de vingt ans à Reading, il a rempli avec beau- coup de succès les fonctions de chef du département de français et de directeur du Centre d'Études Médiévales, et il fut nommé Che- valier de l'Ordre des Palmes Académiques en 1988. Mais bien qu'il fût inlassable dans la promotion des études sur le Moyen Âge, son innovation peut-être la plus remarquable à Reading fut la repré- sentation annuelle d'une pièce de théâtre en français, ce qui lui donnait l'occasion de jouer tous les rôles : comédien, metteur en scène, maquilleur... Même pendant sa retraite trop courte, prise en 1996, il poursuivit ses activités théâtrales, nous laissant le souvenir sublime de notre ami érudit costumé en Orgon, en juge dans Maître Pierre Pathelin ou en protagoniste du Malade Imaginaire (le dernier rôle interprété par Molière et un rôle que Wolfgang a joué avec son optimisme naturel et une teinte d'ironie juste après le diagnostic de son cancer). À la suite de ses études doctorales, culminant en l'édition de Girart de Vienne qui fut publiée en 1977 par la Société des Anciens Textes Français, les recherches de Wolfgang van Emden ont porté surtout — mais pas exclusivement — sur les chansons de geste, et en particulier sur le cycle des barons révoltés et sur sa bien-aimée Chanson de . Il s'est avéré un éditeur magistral en publiant non seulement Girart, mais aussi Vivien de Monbranc (T.L.F., 1987). Son édition du manuscrit T de la Chanson de Roland rimée est actuellement sous presse et on ne peut que regretter qu'il n'ait pu mener à bien sa collaboration avec Judith Belam sur une édi- tion de La Chevalerie Ogier. En outre, des générations d'étudiants britanniques ont bénéficié de deux publications qui leur étaient destinées : un commentaire très utile et détaillé de La Chanson de Roland et une traduction en anglais du Jeu d'Adam (sur lequel il était en train de rédiger un guide pour étudiants juste avant son décès prématuré). Mais la contribution de Wolfgang à notre champ de recherche ne se limitait pas aux livres et aux nombreux articles publiés, dont on peut trouver une liste complète jusqu'à 1998 dans les Mélanges qui lui furent offerts alors (*). Il a su inspi- rer chaque personne qui est entrée en contact avec lui : les étu- diants qui ont suivi ses cours sur le cycle des barons révoltés et qui sont donc les dépositaires de toutes les informations que Wolfgang

(*) Voir Reading around the Epic : A Festschrift in honour of Professor Wolfgang van Emden, éd. par Marianne AILES, Philip E. BENNETT et Karen PRATT, London, King's College, 1998 (of. B.B.S.R., fasc. 30, 1998-1999, n° 183).

— 13 — avait soigneusement recueillies sur Girart et ses «cousins»; les collègues qu'il a rencontrés aux congrès et avec qui il continuait le débat bien longtemps après leur séparation dans une correspon- dance animée et érudite; les non-spécialistes pour qui, grâce à ce professeur enthousiaste et plein d'esprit, le Moyen Âge a repris vie. Ses amis congressistes n'oublieront jamais ses interventions bien informées et courtoises, son énergie et son sens de l'humour, le plaisir qu'il tirait d'un bon repas, de la quête d'un papillon rare et de la possibilité de photographier (encore une fois !) un château médiéval ou une église romane. Les cours de Wolfgang, ainsi que ses publications, étaient caractérisés par une approche rigoureuse, fondée sur d'excellentes connaissances philologiques, textuelles et historiques. Il avait hor- reur des théories anachroniques et de ce qu'il appelait un esprit de système, qui risque de détruire toutes les subtilités du texte litté- raire. La conférence plénière qu'il a tenue au congrès de Poitiers en 2000 offre une défense magistrale du chef-d'œuvre médiéval (en l'occurrence La Chanson de Roland d'Oxford) dans son intégrité textuelle contre deux écoles critiques qui lui semblaient sous-esti- mer la contribution d'un individu de génie, qui composa et conserva par écrit l'un des plus beaux monuments de la littérature française. Cette appréciation de la forme esthétique et du contenu éthique d'un texte médiéval, combinée à une méthodologie scienti- fique pour l'établissement du texte à analyser, constituent le legs de Wolfgang à ses collègues et à ses disciples. Son dévouement à ces derniers était sans limites; pendant nos recherches doctorales il nous a consacré bien des heures par semaine pour nous former et nous encourager à partager sa passion. Longtemps après notre obtention du doctorat, il continuait de lire et commenter nos ouvrages, offrant des critiques perspicaces, mais jamais destruc- trices, sous forme de notes copieuses rédigées à la main. Notre cher Doktorvater nous a offert un soutien professionnel et amical jusqu'à ses derniers jours et nous avons perdu un plus que père irremplaçable.

Karen PRATT

— 14 — Aurelio RONCAGLIA (1917-2001)

Aurelio Roncaglia si è spento in Roma il 28 giugno 2001. Era nato a Modena l'8 maggio 1917, città dell'infanzia e degli studi sino alla maturità classica ed alla quale — « mutinensis more et moribus », come amava definirsi — è rimasto sempre legato in maniera profondissima. Studente in Pisa della Scuola Normale Superiore e della Facoltà di Lettere, vi si laureò nel 1939 e fu in seguito per alcuni anni collaboratore ed assistente del conterraneo Giulio Bertoni presso l'Istituto di Filologia romanza dell'Univer- sità di Roma. La carriera universitaria, ripresa dopo la parentesi bellica, lo vide professore prima incaricato, poi ordinario di Filo- logia romanza nelle università di Trieste, Pavia e infine Roma, incarico quest'ultimo che ricoprì a partire dal 1956, succedendo ad Angelo Monteverdi, e sino al 1992. Prima affiancandosi e poi sos- tituendosi a Monteverdi fu dallo stesso 1956 direttore della rivista Cultura Neolatina. Membro di innumerevoli Accademie italiane e estere (tra le altre dell'Accademia Nazionale dei Lincei e, come socio straniero, dell'Académie des Inscriptions et Belles Lettres) e di altrettanto numerose associazioni di studiosi, entro di esse rico- prì a più riprese importanti e prestigiosi incarichi direttivi. Parteci- pante allo storico Coloquio de Rencesvalles dell'agosto 1955, Ron- caglia fu uno dei soci fondatori della Societé Rencesvals. Gli studi sull'epica medievale hanno avuto una parte di rilievo nell'attività scientifica di Roncaglia, focalizzandosi in maniera determinante, benché non esclusiva intorno all'amatissima Chan- son de Roland, uno dei poli principali dei suoi interessi sulle lette- rature medievali, accanto al Tristan di Thomas, alla lirica italiana antica e alla poesia dei trovatori provenzali. All'edizione modenese del 1947 del Roland, destinata prevalentemente ai corsi universi- tari — e preceduta a sua volta da un'edizione parziale, sempre a finalità didattica : La « Chanson de Roland». Lasse scelte (1940) — ha fatto seguito una serie importante di studi, scaglionati, con qualche interruzione su un arco di cinquant'anni e caratterizzati da orientamenti assai diversi : vi sono infatti presi in esame problemi linguistici (Un divario sintattico tra autore e copista del «Roland» oxoniense : 1956), questioni storiche concernenti l'ambiente cultu- rale in cui collocare la composizione della chanson (Gli studi del Grégoire e l'ambiente storico della « Chanson de Roland» : 1946-

— 15 — 1947; Il silenzio del « Roland» su Sant'Jacopo : le vie dei pellegri- naggi e le vie della storia : 1956; Prehistoire d'O : 1981), interpreta- zioni di passi puntuali (« Sarraguce, ki est en une muntaigne » : 1959, « Les quatres eschieles de Rollant » : 1961, « Durestant » : 1990), aspetti e modalità della genesi complessiva della tradizione leggendaria (Roland e il peccato di Carlo Magno : 1986; Geografia storica di leggende e fiabe : da Roland a Auberon : 1996). Al di là degli interessi rolandiani vanno per lo meno ricordati la puntualiz- zazione tecnico-formale su Petit vers et refrain dans les chansons de geste (1959), la sintesi informativa e metodologica sul tema Come si presenta oggi il problema delle canzoni di gesta (1970) e il finis- simo intervento su L'Alexandre d'Albéric e la separazione tra can- zone di gesta e romanzo (1963), dedicato a un punto nodale della più antica storia letteraria gallo-romanza, a cavallo tra oc e oïl, tra canzone di gesta e romanzo, tra forme metriche distinte (strofa e lassa, octosyllabe e décasyllabe). Vanno ancora segnalate l'Antolo- gia delle letterature medievali d'oc e d'oïl, unico tentativo di presen- tazione al lettore italiano di una scelta di antichi testi letterari gallo-romanzi con traduzione a fronte, che vede una parte di rilievo attribuita all'epica, e alcune importanti sintesi storico-lette- rarie, nella quali una parte maggiore o minore è comunque riser- vata all'epica romanza (Le origini e La letteratura franco-veneta : 1965, studi rivisti nel 1987; Le corti medievali : 1983).

Anche questa semplice elencazione pone in evidenza la vastità e diversità dei campi affrontati da Roncaglia, da lui dominati attraverso un sistema di conoscenze esso stesso straordinario per ampiezza, varietà e profondità. Alcune istanze di fondo hanno gui- dato questa ricerca. Innanzitutto, agli interessi storici per le realtà polìtiche, per i' conflitti istituzionali, per i contatti culturali si affianca di continuo la sensibilità per gli aspetti più strettamente testuali, così che l'indagine si realizza sempre in maniera forte- mente e vitalmente dinamica tra i due livelli, i testi — anche non essenziali o secondari, purché non scontati — si configurano come concreti punti d'incontro e di fusione di correnti, tradizioni, culture, forme, lingue. A partire da questo presupposto, la ricerca di Roncaglia si è assai spesso orientata all'individuazione di realtà nascoste, velate o rimosse, — siano esse storiche o testuali — che possono essere riconosciute a partire da punti critici o non piena- mente risolti dell'assetto testuale oggi conosciuto, rifiutando la banalità sulla base di un'irriducibile — e spesso divertita — curio-

— 16 — sità e di un'altrettanto irriducibile aspirazione alla verità dell'inter- pretazione. Rigore, acutezza di- giudizio, sensibilità, curiosità, gusto dell'ironia intellettuale sono stati anche parametri essenziali del rapporto con la disciplina filologia romanza, con colleghi e allievi. Chi l'ha conosciuto direttamente ha potuto apprezzare la genero- sità scientifica e umana del Maestro di fronte agli interessi e ai lavori di coloro che condividevano il suo campo di ricerca, parte- cipe a livello intellettuale ed emotivo dei loro studi, desideroso di intervenire in genere col proprio patrimonio di conoscenze e di esperienza, sempre con acutezza e ironia intellettuale; parte non trascurabile di uno speciale modo di essere accademico, che ad una componente severa e magistrale ne univa e combinava un'altra più ludica, vitalissima, animata anche dal gusto per la battuta fulmi- nante, talora taghente, spesso dissacrante (e non raramente illumi- nante). In tutto questo irripetibile e inimitabile, la lezione metodolo- gica di Roncaglia resta peraltro pienamente valida nell'insistenza continua sulla solidità dei fondamenti, sulle basi della conoscenza, la linguistica storica e comparata innanzitutto, conseguita senza forzature o accentuazioni circa metodi o impianti teorici d'inter- pretazione, anzi con dichiarata diffidenza rispetto a sistemi che inducano a far prevalere « parametri convenzionali », fatti di « norme statistiche o mediazioni di norme tradizionali » sui singoli soggetti e sulle loro individualità; di qui, anche, la sua acuta sensi- bilità per i fatti singolari e, in campo linguistico e filologico, per le rarità, le anomalie e gli hapax legomena. Si riconosce qui il tratto essenziale della personalità scientifica del Maestro, capace di individuare e stabilire associazioni innovative d'idee e di fatti, di aprire strade fuori dai percorsi già battuti e di percorrerle con la forza inesausta di un'estrema lucidità razionale. Senza con questo nulla togliere alla rigorosità e profondità delle premesse e del metodo — ed anzi proprio grazie ad esse — la peculiare filologia romanza di Roncaglia, nei suoi modi e nelle sue forme, si traduce in atti creativi d'intelligenza provvisti di valore autonomo, ha in sé anche, come negli esempi massimi in più di una disciplina, qual- cosa di artistico oltre che di scientificamente fondato.

Stefano ASPERTI

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LISTE DES ABRÉVIATIONS

A.A. Bologna : Atti della Accademia delle Scienze dell'Istituto di Bologna, Classe di Scienze morali A.A. Verona : Atti e Memorie della Accademia di agricoltura, scienze e lettere di Verona A.B. : Annales de Bourgogne A.B.ä.G. : Amsterdamer Beiträge zur älterer Germanistik A.Br. : Annales de Bretagne A.E. : Annales de l'Est A.E.S.C. : Annales. Économies, Sociétés, Civilisations A.H.D.L. : Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge A.I.O.N. : Annali dell'Istituto Orientale di Napoli (sezione romanza) A.I.Ven. : Atti dell'Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti A.M. : Annales du Midi Archiv ou A.S.N.S.L. : Archiv für das Studium der Neueren Sprachen und Literatur B.B. : Bulletin du Bibliophile B.B.S.R. : Bulletin Bibliographique de la Société Rencesvals B.D.B.A. : Bien Dire et Bien Aprandre B.E.C. : Bibliothèque de l'École des Chartes B.F.R. : Biblioteca di Filologia romanza della Facoltà di Lettere e Filosofia dell'Università di Bologna B.H. : Bulletin Hispanique B.B.A. H.L.M. : Boletín Bibliografico de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval B.H.R. : Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance B.H.S. (Glas.) : Bulletin of Hispanic Studies (Glasgow) B.H.S. (Liv.) : Bulletin of Hispanic Studies (Liverpool)

— 19 — B.I.F.G. : Boletín de la Institución Fernán González B.L.E. : Bulletin de Littérature Ecclésiastique B.M.G.N. : Bijdragen en Mededelingen betreffende de geschiedenis der Nederlanden B.R.A.B.L.B. : Boletín de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona B.R.A.E. : Boletín de la Real Academia Española B.T.D. : Bulletin de la Commission royale de Toponymie et Dialectologie C.C.M. : Cahiers de Civilisation Médiévale C.H.L.R. : Cahiers d'Histoire des Littératures Romanes (voir R.Z.L.G.) C.L. : Comparative Literature C.L.H.M. : Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale C.N. : Cultura Neolatina C.R.A. : Comptes Rendus de l'Académie des Inscriptions C.S. : Cultura e Scuola D.A.I. : Dissertation Abstracts International Est. Rom. : Estudis Romanics Et. : Études Et. Angl. : Études Anglaises Et. Celt. : Études Celtiques Et. Germ. : Études Germaniques Et. It. : Études Italiennes FeL. : Filologia e Letteratura F.M. : Filologia Moderna F.S. : French Studies G.B.M. : Greifswalder Beiträge zum Mittelalter G.R.M. : Germanisch-Romanische Monatsschrift G.S.L.I. : Giornale Storico della Letteratura Italiana H. Rev. : Hispanic Review Hisp. : Hispania I.L. : L'Information Littéraire I.M.U. : Italia Medioevale e Umanistica J.S. : Journal des Savants Let. rom. : Lettres romanes

— 20 — L.I. : Lettere Italiane Lit. : Littérature L.L. : Linguistica e Letteratura L.N. : Lingua Nostra M.A. : Le Moyen Âge Med. Aev. : Medium Aevum M.I. Lomb : Memorie dell'Istituto Lombardo di Science e Lettere M.L.N. : Modern Language Notes M.L.R. : Modern Language Review M.P. : Modern Philology M.R. : Medioevo Romanzo M.S. : Mediaeval Studies Neoph. : Neophilologus N.F.S. : Nottingham French Studies N.M. : Neuphilologische Mitteilungen N.R.F.H. : Nueva Revista de Filología Hispánica (Méjico) N.tg. : Nieuwe taalgids P. : Paidea P.H. : Provence Historique P.M. : Perspectives Médiévales P.M.L.A. : Publications of Modern Language Association Po. : Poétique P.Q. : Philological Quarterly Q.F.R. : Quaderni di Filologia romanza della Facoltà di Lettere e Filosofia dell'Università di Bologna Q.L.L. : Quaderni di Lingue e Letterature R.B.A.M. : Revista de Bibliotecas, Archivos y Museos R.B.P.H. : Revue Belge de Philologie et d'Histoire R.E.I. : Revue des Études Italiennes R.F. : Romanische Forschungen R.F.E. : Revista de Filologia Española R.H. : Revue Historique R.H.D. : Revue d'Histoire Diplomatique R.H.E. : Revue d'Histoire Ecclésiastique R.H.E.F. : Revue d'Histoire de l'Église de France R.H.F.B. : Rapports. Het Franse Boek R.H.L.F. : Revue d'Histoire Littéraire de la France

— 21 — R.H.T. : Revue d'Histoire des Textes R.I.Lomb. : Rendiconti dell'Istituto Lombardo, Classe di Let- tere e Scienze Morali e Storiche R.J. : Romanistisches Jahrbuch R.L.A. : Romance Languages Annual R.L.C. : Revue de Littérature Comparée R.L.R : Revue des Langues Romanes R.Li.R : Revue de Linguistique Romane R.M.A.L. : Revue du Moyen Age Latin R.N. : Revue du Nord Rom. : Romania Rom. N. : Romance Notes R. Phil. : Romance Philology R.R. : Romanic Review R.S.H. : Revue des Sciences Humaines R.Z.L.G. : Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte (voir C.H.L.R.) S.F. : Studi Francesi S.F.I. : Studi di Filologia Italiana S.M. : Studi Medievali, 3a serie S.M.V. : Studi Mediolatini e Volgari S.P.C.T. : Studi e Problemi di Critica Testuale Sp.d.L. : Spiegel der Letteren Spec. : Speculum St. Neoph. : Studia Neophilologica T.L.S. : The Times Literary Supplement T.N.T.L. : Tijdschrift voor Nederlandse Taal- en Letter- kunde Tra Li : Travaux de Littérature Vox Rom. : Vox Romanica Z.F.D.A. : Zeitschrift für Deutsches Altertum Z.F.D.Ph. : Zeitschrift für Deutsche Philologie Z.F.G., N.F. : Zeitschrift für Germanistik. Neue Folge Z.F.S.L. : Zeitschrift für Französische Sprache und Litera- tur Z.R.P. : Zeitschrift für Romanische Philologie

— 22 — ALLEMAGNE (*)

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

1. GÄRTNER, Kurt et VAN DIJK, Hans : Frankfurter Fragmente des mittelniederländischen Ritterromans « Sibeli en Aet- saert », dans Sprache und Literatur des Mittelalters in den nideren Landen. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par Volker HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS, et Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 105- 116. [Description et édition diplomatique des fragments.] (B.F.S.)

2. HAASE Annegret, DUIJVESTIJN Bob W.Th., DE SMET Gil- bert A.R. et BENTZINGER Rudolf (éds) : Der deutsche « Malagis », nach den Heidelberger Handschriften CFG 340 und CFG 315, unter Benutzung der Vorarbeiten von Gabriele SCHIEB und Sabine SEELBACH, hrsg. von A.H., B.W.Th.D., G.A.R. de S. und R.B., Berlin, Akademie Ver- lag, 2000 (Deutsche Texte des Mittelalters, 82), LXXXII- 635 pages, illustrations. [Édition du texte. L'introduction détaillée comporte une description des manuscrits et traite en outre de l'ensemble de la matière narrative concernant Maugis et des relations tex- tuelles entre les traditions en ancien français, en moyen néer- landais et en moyen haut allemand. Avec un index des noms propres, une généalogie et un glossaire.] (B.F.S.)

(*) La bibliographie allemande a été préparée par Henning KRAUSS. Les notices os n 1-3, 7, 11, 15-17, 20 sont de Baukje FINET-VAN DER SCHAAF (B.F.S.).

— 23 — 3. WEDDIGE, Hilkert, BROERS J.A. et VAN DIJK Hans (éds) : « Ogier von Dänemark », nach der Heidelberger Handschrift Cpg 363, publié par H.W., en collaboration avec Th.J.A.B. et H.V.D., Berlin, Akademie Verlag, 2002 (Deutsche Texte des Mittelalters, 83), LXXXII-697 pages, illustrations. [Édition du texte. L'introduction comporte une description du manuscrit et traite de la matière narrative concernant Ogier et des relations entre les traditions en ancien français, en moyen néerlandais et en moyen haut allemand. Avec tables.] (B.F.S.)

ÉTUDES CRITIQUES

4. BOEMKE, Rita : Alexander, «frans rois debonaires ». Herr- schaftsideologie und Gesellschaftsauffassung im « Roman d'Alexandre », dans Herrschaft, Ideologie und Geschichts- konzeption in Alexanderdichtungen des Mittelalters, éd. par U. MÖLK, en collab. avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH, Ilja KUSCHKE et Almut SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein, 2002, pp. 106-128. [L'article traite de quelques aspects de la représentation et de la conception du pouvoir royal dans le Roman d'Alexandre. À l'aide du personnage d'Alexandre, l'A. veut donner un exemple aux nobles pour gouverner leurs terres. Alexandre correspond à ce qu'on attend d'un roi idéal au Moyen Âge : il est de noble naissance, il a une belle appa- rence et un comportement exemplaire. Le pouvoir du jeune héros se base d'une part sur les liens de la noblesse, et d'autre part sur la largesse pratiquée envers ses hommes. Les pairs sont des confidents intimes du roi et ils sont liés à lui par le statut de noblesse. À travers la situation des pairs, l'auteur dépeint des rapports harmonieux entre le roi et ses vassaux. En outre, Alexandre se sert de la largesse pour s'assurer le service de chevaliers appauvris et des bachelers sans terres, tout en gagnant leur fidélité et leur aide militaire. Darius, le roi de Perse, est l'antithèse du roi exemplaire. Il néglige les barons nobles en faveur des serviteurs, dont il fait ses familiers et à qui il donne des terres sur lesquelles ils peu- vent régner. Pourtant, au besoin, les nobles se détournent de

— 24 — Darius, qui meurt finalement de la main de ses serviteurs traîtres. L'épisode du roi Darius représente donc bien le conflit entre les nobles et les parvenus, et il préfigure surtout le sort d'Alexandre lui-même. En ce qui concerne la motiva- tion de la mort d'Alexandre, le modèle du roi parfait est diffi- cile à concilier avec la tradition qui, elle, propose plusieurs explications de son décès prématuré. Dans le Roman d'Alexandre, le héros meurt par sa propre faute, bien qu'il agisse toujours de manière exemplaire.] 5. BÖRST, Kerstin : Die zwölf Pairs im « Libro de Alexandre » vor dem Hintergrund ihrer literarischen Vorbilder, dans Herrschaft, Ideologie und Geschichtskonzeption in Alexan- der dichtungen des Mittelalters, éd. par U. MÖLK, en collab. avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH, Ilja KUSCHKE et Almut SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein, 2002, pp. 178-213. [Cet article analyse la fonction des douze pairs dans le roman d'Alexandre espagnol en comparant cette œuvre avec ses deux sources les plus importantes, à savoir l'Alexandreis de Gautier de Châtillon et la version française du Roman d'Alexandre que le manuscrit B (Venise) nous a transmise. Ce qui est frappant, c'est le fait que les poètes du Roman d'Alexandre et du Libro de Alexandre n'attachent pas la même importance au thème des pairs. En outre, les douze pairs sont chargés non seulement de la fonction de comman- dants d'armée mais aussi, étonnamment, de la fonction de juges. Ne s'agit-il, dans le cas des pairs, que d'un terme qu'on a emprunté à la culture française ou le mot a-t-il adopté le sens de «national» selon le système de la société espagnole? En s'appuyant sur quelques textes latins choisis de la Pénin- sule ibérique et sur d'autres textes de la littérature médiévale espagnole transmis assez souvent par des fragments, l'article cherche à trouver une réponse à cette question.] 6. CAVALIÉ, Ingeborg : Die umstrittene Episode in der dritten âventiure des « Nibelungenliedes » : Sîfrits « Widersage » an die Burgunden, dans Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 361-380. 7. DUIJVESTEIJN, Bob : «Er hett und was eyn clerg gut / von nygromancij». Die Zauberkunst im «Malagis», dans Sprache und Literatur des Mittelalters in den nideren Lan- den. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par Volker

— 25 — HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS, et Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 67-86. [S'appuyant sur la manière dont Maugis fait usage de ses tours de magie, l'A. argumente que l'auteur du récit préco- nise une attitude positive à l'égard de la magie blanche, nuan- çant ainsi l'aspect diabolique de la magie noire.] (B.F.S.)

8. FRIEDE, Susanne : Welt-, Geschichts-, und Herrschaftsauffas- sung in der Zeltbeschreibung des « Libro de Alexandre », dans Herrschaft, Ideologie und Geschichtskonzeption in Alexanderdichtungen des Mittelalters, éd. par U. MÖLK, en collab. avec Kerstin BÖRST, Ruth FINCKH, Ilja KUSCHKE et Almut SCHNEIDER, Göttingen, Wallenstein, 2002, pp. 214- 241. [Le Libro de Alexandre ne se réfère pas seulement à l'Alexandreis de Gautier de Châtillon mais aussi au Roman d'Alexandre, plus précisement à une version plus ancienne que la Vulgate telle qu'elle a été composée par Alexandre de Paris. Entre autres, c'est la description de la tente du héros (strophes 2540-2595) que l'auteur espagnol a écrite en se réfé- rant au Roman d'Alexandre. Celle-ci, pourtant, reflète bien sa propre conception du monde, de l'histoire et de la souverai- neté d'Alexandre. Contrairement à ce que prétend l'opinion prédominante, on peut prouver, par divers parallèles non dis- cernés jusqu'à maintenant, que c'est plutôt un manuscrit du type de l'amalgame tel qu'il est représenté par L (B.N.F. f. fr. 789) — et non tel qu'il est représenté par B — qui a été utilisé pour compléter l'Alexandreis. Quand on entreprend une comparaison minutieuse, la description française de la tente d'Alexandre s'avère être le modèle de la description espagnole. Toutefois, l'auteur du Libro a mis l'accent sur deux éléments absents du texte français. Il mentionne plu- sieurs fois (764 ss; 2567; 2668) combien il est important de mettre par écrit les faits glorieux des héros anciens et c'est ainsi qu'il introduit une discussion théorique sur le processus de l'écriture dans sa description de la tente (de même que dans d'autres digressions). En outre, cette description — à l'opposé de celle qu'on trouve dans le Roman d'Alexandre — tend à juger le comportement du héros par rapport à l'his- toire sainte. Les images de la tente honorent les mérites d'Alexandre qu'elles comparent avec ceux d'Hercule et

— 26 — d'Achille, mais elles portent aussi sur les thèmes de la trahi- son et de la mort. La coupole de la tente représente l'établis- sement du règne de Dieu et la punition de ceux qui, pleins de superbia, ont voulu le trahir (Lucifer; les Babyloniens). Tout cela — ainsi que la représentation de Noah, impuissant, seul et ivre — se réfère au futur destin d'Alexandre. Malgré tous ces avertissements menaçants — ou peut-être à cause d'eux — c'est à partir de la description de la tente que l'au- teur du Libro commence à présenter son héros comme un empereur pieux et craignant Dieu. L'empire de Dieu se montre plus puissant que celui des hommes. C'est ce discours moraliste et réfléchi qui sépare le Libro du Roman d'Alexandre qui, lui, idéalise — toujours et presque sans res- triction — son héros profane.]

9. HOFFMANN, Werner : Genelun, der verrâtaere, dans Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 345-360.

10. LIENERT, Elisabeth : Heldenepik heute, dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 241-259.

11. MULDER, Maaike : Schaak je een vrouw in je eentje of doe je dat met z'n tweeën? Enkele tekstkritische opmerkingen bij een passage uit de «Lorreinen», dans Een wandeling door het vak. Opstellen voor Marijke Spies, Redaktie Henk DUTTS en Ton VAN STRIEN, Münster, Nodus Publikationen, 1999, pp. 69-79. [Se fondant sur les fragments 7 et 8 de Giessen (ms. A), l'A. démontre qu'un texte corrompu est à l'origine de la genèse du personnage d'Ollijn.] (B.F.S.)

12. PRZYBILSKI, Martin : Adolf Bartels und das « Nibelungen- lied», dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 79-89.

13. REUVEKAMP-FELBER , Timo : Autorschaft als Textfunktion. Zur Interdependenz von Erzählstilisierung, Stoff und Gat- tung in der Epik des 12. und 13. Jahrhunderts, dans Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 1-23.

14. RÖCKE, Werner : Der zerplatzte Enterich und der Koch als Rollbraten. Gelächter und Gewalt in Wolframs « Wille- halm», dans Z.F.G., N.F., 11 (2), 2001, pp. 274-291.

— 27 — 15. SPIJKER, Irene : Die Haimonskinder in den Niederlanden : Literatur and bildliche Darstellung, dans Heimat Dortmund, 1, 2000, pp. 21-25. [Analyse du récit populaire des Quatre fils Aymon d'après le texte en vers de Renout van Montalbaen et l'adaptation en prose de l'Historie vanden vier Heemskinderen. L'A. traite du riche « Nachleben » et de la raison de la popularité du récit aux Pays-Bas, et apporte une explication linguistique de la représentation des chevaliers comme de jeunes enfants.] (B.F.S.) 16. SPIJKER, Irene : Erinnerungen an die Haimonskinder : Versuch eines Inventars der Erinnerungen in den Niederlanden, dans Reinoldus und die Dortmunder Bürgergemeinde, Hg. von Th. SCHILP und B. WEIFENBACH, Dortmund, 2000, pp. 111- 119 et 188-189. [Il existe aux Pays-Bas de nombreux souvenirs visuels du récit populaire des Quatre fils Aymon et du cheval . Les quatre frères sont pratiquement toujours représentés avec Bayard, soit comme enfants, soit comme chevaliers. Avec un répertoire détaillé des noms de témoins et de lieux (exclusive- ment des textes littéraires et des publications scientifiques).] (B.F.S.) 17. SPIJKER, Irene : « Ich bin alt von tagen » : l'âge et l'écoulement du temps dans le « Reinolt von Montelban », dans Littéra- ture épique au Moyen Âge. Hommage à Jean Fourquet pour son 100e anniversaire. Articles rassemblés par D. BUSCHIN- GER, Greifswald, Reineke-Verlag, 1999, pp. 381-388. [L'A. analyse le mode de représentation de l'âge des per- sonnages du récit et celui du temps dans Reinolt von Montel- ban, et donc aussi dans Renout van Montalbaen en moyen néerlandais, dont le récit allemand est une traduction. Les libertés et contradictions à ce propos concordent avec d'autres aspects de la technique narrative.] (B.F.S.) 18. STACKMANN, Karl : Joachim Bumkes Ausgabe der «Klage». Notizen zu einer bemerkenswerten Neuedition, dans Z.F.D.Ph., 120, 2001, pp. 381-393. 19. SUARD, François : Variations sur les relations entre l'épique et le romanesque, dans « Pur Remembrance ». Mélanges en

— 28 —

mémoire de Wolfgang A. Spiewok, éd. par Anne BERTHE- LOT, Greifswald, Reinecke-Verlag, 2001 (Wodan, Greifs- walder Beiträge zum Mittelalter, Études médiévales de Greifswald, 79), pp. 283-297. 20. VAN ANROOIJ, Wim : Maerlant, Boendale oder Velthem? Mögliche Quellen der « Karlmeinet »-Kompilation, dans Sprache und Literatur des Mittelalters in den nideren Lan- den. Gedenkschrift für Hartmut Beckers, éd. par Volker HONEMANN, Helmut TERVOOREN, Carsten ALBERS, et Susanne HÖFER, Köln, Böhlau Verlag, 1999, pp. 9-20. [Analyse de l'origine et des sources possibles des épisodes se rapportant aux conquêtes de , à son sacre impérial, au combat contre les païens et à la fin de sa vie.] (B.F.S.)

COMPTES RENDUS

21. AA.VV. : De l'aventure épique à l'aventure romanesque. Mélanges offerts à André de Mandach par ses amis, collè- gues et élèves. Textes réunis par Jacques CHOCHEYRAS, Berne-Berlin, Peter Lang, 1997, 307 pages. C.R. de Fr. Wolfzettel, dans Z.R.P., 118 (4), 2002, pp. 710- 713. 22. AA.VV.: Métriques du Moyen Âge et de la Renaissance. Actes du colloque international du Centre d'Études Métri- ques (1996). Textes édités et présentés par Dominique BILLY, Paris/Montréal, L'Harmattan, 1999, VI-390 pages. C.R. de R. Baehr, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 651-655. 23. BRETEL, Paul : Les ermites et les moines dans la littérature française du Moyen Âge (1150-1250), Paris, Champion, 1995 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 32), 812 pages. C.R. de L. Gnädinger, dans Z.R.P., 117, 2001, pp. 470- 474. 24. BRUNNER, Horst (éd.) : Der Krieg im Mittelalter und in der frühen Neuzeit : Gründe, Begründungen, Bilder, Bräuche, Recht, Wiesbaden, Reichert, 1999 (Imagines Medii Aevi.

— 29 — Interdisziplinäre Beiträge zur Mittelalterforschung, 3), XIX- 454 pages. C.R. de Fr. Fürbeth, dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 371- 374. 25. FRITZ, Jean-Marie : Paysages sonores du Moyen Âge. Le ver- sant épistémologique, Paris, Champion, 2000 (Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l'aube des Lumières, 5), 477 pages. C.R. de Ph. Walter, dans R.F., 114 (1), 2001, pp. 106-108.

26. GALDERISI, Claudio : Une poétique des «enfances ». Fonctions de l'incongru dans la littérature française médiévale, Orléans, Paradigme, 2000 (Medievalia, 34), 258 pages. C.R. de S. Friede, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 503-507.

27. HAUG, Walter : Brechungen auf dem Weg zur Individualität. Kleine Schriften zur Literatur des Mittelalters, Tübingen, Niemeyer, 1997, XIV-685 pages. C.R. de P. Strohschneider, dans A.S.N.S.L., 238, 2001, pp. 110-114.

28. HEMPEL-KÜTER, Christa : Germanistik zwischen 1925 und 1955. Studien zur Welt der Wissenschaft am Beispiel von Hans Pyritz, Berlin, Akademie Verlag, 2000, 350 pages. C.R. de W. Höppner, dans Z.F.G., N.F., 11 (3), 2001, pp. 646-649. 29. MENEGHETTI, Maria Luisa : Le origini delle letterature medie- vali romanze, Roma/Bari, Laterza, 1997 (Manuali Laterza, 93), 290 pages. C.R. de D. Kullmann, dans Z.R.P., 118, 2002, pp. 69-73.

30. MERCERON, Jacques : Le message et sa fiction. La communica- tion par messager dans la littérature française des XIIe et XIIIe siècles, Berkeley/Los Angeles/London, University of California Press, 1998 (Modern Philology, 128), XIII- 399 pages. C.R. de Fr. Lebsanft, dans Z.R.P., 117, 2001, pp. 475-479.

— 30 — 31. MÜLLER, Jan-Dirk : Spielregeln für den Untergang. Die Welt des «Nibelungenliedes», Tübingen, Niemeyer, 1998, VI- 494 pages. C.R. de U. Schulze, dans Z.R.D.Ph., 120, 2001, pp. 130- 135. 32. RIEGER, et TONARD, Jean-François (éds) : La lecture au féminin/ Lesende Frauen. La lectrice dans la littérature française du Moyen Âge au XXe siècle/ Zur Kulturge- schichte der lesenden Frau in der französischen Literatur von den Anfängen bis zum 20. Jahrhundert, Mainz, Akademie der Wissenschaften und der Literatur, 1999 (Beiträge zur Romanistik der Wissenschaftlichen Buchgesellschaft Darmstadt, 3), 352 pages. C.R. de E.-Chr. Muelsch, dans R.F., 114 (1), 2002, pp. 90- 92. 33. RÖCKE, Werner et NEUMANN, Helga (éds) : Komische Gegen- welten. Lachen und Literatur in Mittelalter und Früher Neu- zeit, Paderborn, Schoeningh, 1999, 304 pages. C.R. de Kl. Ridder, dans Z.F.G., NF, 11 (2), 2001, pp. 417-421. 34. SATTEL, Sabine B. : Das «Nibelungenlied» in der wissen- schaftlichen Literatur zwischen 1945 und 1985, Frankfurt am Main/New York, Peter Lang, 2000. C.R. de Ul. Junk, dans Z.F.G., N.F., 11 (3), 2001, pp. 664- 665. 35. TYSSENS, Madeleine, HENRARD, Nadine et GEMENNE, Louis (éds) : Le «Roman de Guillaume d'Orange», t. 1, éd. criti- que établie en collaboration par M.T., N.H., L.G., Paris, Champion, 2000 (Bibliothèque du XVe siècle, 62), XII- 589 pages. C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 117, 2001, p. 677.

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BELGIQUE

ÉTUDES CRITIQUES

36. CORBELLARI, Alain : Le dehors et le dedans dans « La Prise d'Orange», dans M.A., 107, 2001, pp. 239-252. [Le but de l'article est « d'expliciter quelques-uns des moyens formels [...] afín de proprement construire le sens d'un récit » (p. 240) central dans le texte de Guillaume. Il s'appuie sur l'article de N. Andrieux (Mélanges A. Planche, Paris, 1984, pp. 21-32) analysant la reprise du thème de la reverdis dans l'ensemble de la chanson, et, par la lecture des laisses III, IV, V, invite à une remotivation et à un renouvel- lement du style formulaire qui traduit un glissement de la quête militaire à la quête amoureuse. Il poursuit son parcours pour évoquer les possibilités de parallélismes avec le donné des premières laisses (double description d'Orable, adoube- ment de Guillaume par Orable, la tour de Gloriette dans le château d'Orange) et pour souligner l'art de conjoindre dans la chanson thèmes guerriers et amoureux.]

37. DE BUNDEL, Katty : Een heldin voor het gerecht. Een vergelij- kende analyse van een episode uit de « Seghelijn van Jheru- salem», dans Sp.d.L., 40, 2002, pp. 114-147. [Issu du travail de fin d'études « Seghelijn van Jherusalem » en « Florence de Rome ». Een onderzoek naar brongebruik en zingeving (Leuven, 2000), l'article montre comment le poète adapte ses sources — Florence de Rome, hybride du XIIIe siècle et Arturs doet, traduction de La Mort le roi Arthur —, et utilise des références au discours juridique contemporain. L'épisode spécialement retenu de Seghelijn van Jherusalem (Flandres, XIVe siècle) est le jugement de Florette

— 33 — (ll. 8945-9540). L'article continue ainsi une nouvelle tentative d'interprétation du texte flamand.] 38. PICHERIT, Jean-Louis : L'hôtellerie, les hôteliers et hôtelières dans quelques œuvres de la fin du Moyen Âge, dans M.A., 108, 2002, pp. 301-332. [Cette fine et complète étude de l'hôtellerie, des hôteliers et des hôtelières ne néglige pas de prendre ses exemples dans les chansons de gestes suivantes (par ordre d'apparition dans l'article) : Anseÿs de Mes, La Belle Hélène de Constantinople, Les Narbonnais, Hervis de Mes, Lion de Bourges, Bauduin de Sebourc, La Chevalerie Ogier de Danemarche de Raimbert de Paris.] 39. VERELST, Philippe : Vers une nouvelle édition du « Maugis d'Aigremont», dans Let. rom., 55, 2001, pp. 203-213. [Après avoir évoqué l'œuvre dont elle est tributaire, Renaut de Montauban, et brossé le portrait de Maugis, chevalier et homme instruit mais aussi enchanteur, et « larron », l'auteur propose une date pour la chanson de Maugis d'Aigremont — seconde moitié du XIIIe siècle — et analyse les composantes de la chanson (sujet, appartenance à un petit cycle, motifs comme la quête parentale ou les classes à l'école de magie de Tolède). Il énumère les mss, y compris les fragments publiés par M.J. Ailes en 1998, et les éditions de la version en vers. La version en prose du XVe a été éditée d'après le ms. Paris Arsenal 5072 sous forme de cinq mémoires de fin d'études présentés à l'Université de Gand; elle dérive d'un remanie- ment en vers perdu différent de la version des mss PNM. Les imprimés quant à eux témoignent du succès populaire de la matière « rinaldienne » et attendent d'être sérieusement exa- minés. La suite de l'article développe les raisons qui poussent l'auteur à souhaiter une nouvelle édition du Maugis, après l'édition en 1980 de Ph. Vernay dans Romanica Helve- tica, 93.]

COMPTES RENDUS

40. AA.VV. : « Ce nous dist li escris... che est la verité». Études de littérature médiévale offertes à André Moisan par ses col-

— 34 — lègues et ses amis, réunies par Miren LACASSAGNE, Aix-en- Provence, Université de Provence, 2000 (Senefiance, 45), 323 pages. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, pp. 26*-27*. 41. AA.VV. : Convergences médiévales. Épopée, lyrique, roman. Mélanges offerts à Madeleine Tyssens, édités par Nadine HENRARD, Paola MORENO et Martine THIRY-STASSIN, Bruxelles, De Boeck Université, 2001 (Bibliothèque du Moyen Âge, 19), 646 pages. C.R. de N. Chareyron, dans M.A., 108, 2002, pp. 375-376. — T. Van Hemelryck, dans Scriptorium, 56, 2002, pp. 49*- 51*. 42. AA.VV. : L'Épique : fins et confins, édité par Pierre FRANTZ avec la collaboration de Caroline CAZANAVE, François JACOB et Pierre NOBEL, Besançon, Presses Universitaires Franc-Comtoises, 2000, 306 pages. C.R. de B. Guidot, dans M.A., 108, 2002, pp. 190-193. 43. AA.VV. : Études de littérature médiévale, recherches actuelles en Hongrie, éd. par Katalin HALÁSZ, Debrecen, Université Kossuth, 2000 (Studia Romanica, Series litteraria, 22), 178 pages. C.R. de G. Jacquin, dans M.A., 108, 2002, pp. 686-687. 44. AA.VV. : Guerre, pouvoir et noblesse au Moyen Âge. Mélanges en l'honneur de Philippe Contamine, édités par Jacques PAVIOT et Jacques VERGER, Paris, Presses de l'Uni- versité de Paris-Sorbonne, 2000 (Cultures et Civilisations médiévales, 22), 695 pages. C.R. de J. Richard, dans R.B.P.H., 80, 2002, p. 747. 45. AA.VV. : Plaisir de l'épopée, sous la direction de Gisèle MATHIEU-CASTELLANI , Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 2000 (Créations européennes), 328 pages. C.R. de Ph. Verelst, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 131-134. 46. AA.VV. : « Por le soie amisté ». Essays in Honor of Norris J. Lacy, edited by Keith BUSBY and Catherine M. JONES

— 35 — CHOCHEYRAS, Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 2000 (Faux titre, 183), XXXIV-552 pages. C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 353-355. 47 AA.VV. : «Raoul de Cambrai» entre l'épique et le romanes- que. Actes du colloque du groupe de recherches sur l'Épi- que, Université de Paris X, 20 novembre 1999, édités par D. BOUTET, Paris, Centre des Sciences de la Littérature, Université Paris X-Nanterre, 2000, (Littérales, 25), 180 pages. C.R. de B. Guidot, dans M.A., 108, 2002, pp. 365-367. 48. AA.VV. : Translatio Studii. Essays by his Students in Honor of Karl D. Uitti for his sixty-fifth Birthday, edited by Renate BLUMENFELD-KOSINSKI, Kevin BROWNLEE, Mary B. SPEER and Lori J. WALTERS, Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 2000 (Faux Titre, 179), 349 pages. C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 355-356. 49. BUSCHINGER, Danièle : Nouvelle approche de la « Chanson des Nibelungen», dans «Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 13-33. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 25*. 50. CAMPBELL, Kimberlee A. : En haute mer : navire et marin dans la chanson de geste, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 35-49. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 25*. 51. COLLOMP, Denis : Un singulier ermite dans « Dieudonné de Hongrie», dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 51-65. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 29*. 52. COMBARIEU DU GRÈS, Micheline DE : Les deux morts de Renaut de Montauban (d'après les mss Douce et la Val- lière), dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 67-81.

— 36 — C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 31*. 53. CRAMER VOS, Marianne : Le paysage montagneux dans l'épo- pée : la « Chanson de Roland», dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 83-95. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 30*. 54. FLORI, Jean : La guerre sainte. La formation de l'idée de croi- sade dans l'Occident chrétien, Paris, Aubier, 2001, 406 pages. C.R. de J. Richard, dans R.H.E., 97, 2002, pp. 611-613. 55. GROSSEL, Marie-Geneviève : Ces « chroniqueurs à l'oreille épi- que » : remarques sur l'utilisation de la geste chez Philippe Mousket et Aubri de Trois-Fontaines, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 97-112. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 45*. 56. HILKA, Alfons (éd.) : Das altfranzösische « Rolandslied» nach der Oxforder Handschrift, herausgegeben von Alfons HILKA, Achte verbesserte Auflage besorgt von Max PFIS- TER, Tübingen, Niemeyer, 1997 (Sammlung Romanischer Übungstexte, 3-4), 176 pages. C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, p. 405. 57. KELLER, Hans-Erich : Exile and Return in the « Chanson de Mainet », dans « Ce nous dist li escris... che est la verité »..., pp. 113-121. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, pp. 62*-63*. 58. LABBÉ, Alain : « Li garçonnés petis » : l'enfant et le saint dans « Anseys de Mes», dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 123-139. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 65*. 59. LEGROS, Huguette : Décrire Jérusalem, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., 56, 2002, pp. 153-166.

— 37 — C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 67*. 60. MARTIN, Jean-Pierre : Le terroir d'« Orson de Beauvais», dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 167- 178. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 79*. 61. MATSUMURA, Takeshi (éd.) : « Jourdain de Blaye » en alexan- drins, éd. critique par T.M., Genève, Droz, 1999 (T.L.F., 520), 2 vol., LXXVII-1162 pages. C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 384-386. 62. MÉNARD, Philippe : Les noms et qualificatifs des génies et des enchanteurs dans les chansons de geste, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 179-191. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 80*. 63. MERCERON, Jacques E. : De l'hagiographie à la chanson d'aventures : l'image de sainte Bathilde, reine de France, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 193- 206. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 81*. 64. MORGAN, Leslie Zarker : A Franco-Italian Etymological Note : «borfolu», dans Neoph., 85, 2001, pp. 529-534. C.R. de A. Smets, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 86*. 65. PINVIDIC, Marie-Jeanne : Les noms propres dans la « Geste de » en prose, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 217-241. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 103*. 66. ROSENTHAL, Elizabeth : «Theseus de Cologne». Les diffé- rentes versions, l'auteur et la date, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 243-252. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 116*.

— 38 — 67. ROUSSEL, Claude : Conter de geste au XIVe siècle. Inspiration folklorique et écriture épique dans « La Belle Hélène de Constantinople», Genève, Droz, 1998 (P.R.F., 222), 452 pages. C.R. de Cl. Thiry, dans Let. rom., 55, 2001, pp. 370-372.

68. SALY, Antoinette : Mythes et dogmes. Roman arthurien, épo- pée romane, Orléans, Paradigme, 1999 (Medievalia, 29), 210 pages. C.R. de Cl. Lachet, dans M.A., 108, 2002, p. 432.

69. SUARD, François : Le « Beuves d'Aigremont » dans la version des incunables et dans les manuscrits en vers, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 253-261. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 125*.

70. SUBRENAT, Jean : L'esprit de conversion dans les chansons de geste françaises, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 263-276. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 126*.

71. TAYLOR, Andrew : Textual Situations : Three Medieval Manuscripts and their Readers, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2002, 300 pages. C.R. de L. Carruthers, dans M.A., 108, 2002, pp. 636-637.

72. TYLUS, Piotr (éd.) : « Histoire de la Reine Berthe et du Roy Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition criti- que par P.T., Genève, Droz, 2001 (T.L.F., 536), 348 pages. C.R. de J.-Ch. Lemaire, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 52*.

73. VALLECALLE, Jean-Claude : Le héros et l'ermite : sur un pas- sage de l'« Entrée d'Espagne », dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 227-287. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 130*.

— 39 — 74. VAN EMDEN, Wolfgang : Quelques hapax de mes connais- sances, dans « Ce nous dist li escris... che est la verité»..., pp. 289-303. C.R. de M. Thiry-Stassin, dans Scriptorium, 56, 2002, p. 131*.

— 40 — ESPAGNE — PORTUGAL (*)

BIBLIOGRAPHIES, RÉPERTOIRES

75. BELTRÁN, V. (coord.), AVENOZA, G. (ed.) : Boletín bibliográ- fico de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval, fasc. 15, Barcelona, 2001. [El presente fascículo está formado por la bibliografía de la Literatura Catalana (a cargo de L. BADIA y col.), de la Lite- ratura Española (a cargo de V. BELTRÁN y col.), de la Litera- tura Gallega (a cargo de M. BARBIERI y col.) y de la Litera- tura Portuguesa (a cargo, también, de M. BARBIERI y col.). La bibliografía está ampliamente comentada.]

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

76. MARTÍN LALANDA, Javier (trad.) : «Huon de Burdeos», trad. de J.M.L., Madrid, Siruela, 2002 (Biblioteca medieval, 18). [En la introducción, l'A. se ocupa de Huon de Burdeos como cantar de gesta, de la tradición épica y de los elementos maravillosos presentes en el cantar : la figura de Oberón, el Rey de las Hadas, las de Gloriant y Malabrón, caballeros de Faerie y de los gigantes Orgulloso y Agraparte. Luego, ana- liza otros aspectos, como el problema de las fuentes, la histo- ricidad de algunos motivos y la fecha de composición, en la primera mitad del siglo XIII (entre 1216 y 1253). Finalmente, revisará la pervivencia del cantar de gesta a lo largo de la Edad Media.

(*) La bibliographie hispano-portugaise a été établie par C. ALVAR, M. MADU- REIRA, C.A. RIBEIRO, et J. RUBIO TOVAR.

— 41 — La traducción ha sido realizada sobre la edición de P. Ruelle (1960), aunque contrastando algunos datos con la de F. Guessard y Ch. Grandmaison (1860) y apoyándose en la versión al francés moderno de Fr. Suard (1983) y en el texto crítico de la versión en prosa, fijado por M.J. Raby (1998). La traducción va acompañada por notas y bibliografía.]

ÉTUDES CRITIQUES

77. AA.VV. : Rodrigo Díaz de Vivar, El Cid Campeador. Temas del XX Curso de Historia y Cultura Valenciana, Valencia, Real Academia de Cultura Valenciana, 2000 (Aula de Humanidades y Ciencias, Serie Histórica, 2). [Colección de ocho artículos de G. Martínez Díez, E. Be- cerra, R. Ferrer Navarro, A. Mena Calvo, J.V. Gómez Bayarri, J. Ribera i Tarragó, D. Sala Giner y J.A. Marrero.] 78. ARMIJO, Carmen Elena : Poesía y música en el « Cantar de Mio Cid» : los sonidos de la épica, dans Acta poética, UNAM, 21, 2000, pp. 109-118. [La A. propone una reconstrucción de la función que desempeñó la música en el recitado del cantar, y recuerda los instrumentos que pudieron disponer los juglares para este cometido.] 79. BECERRA DE BECERRA, E. : Otra visión del Cid, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 39-62. [El A. intenta explicar las acciones del Cid en las tierras orientales de la península, de acuerdo con los principios de las ciencias marciales; para ello se ocupa de la leyenda y la historia en los años iniciales, de España en el último cuarto del siglo XI, del destierro o colaboración del Cid en las tier- ras zaragozanas, de los episodios del héroe en Zaragoza y Valencia, de lo ocurrido en Aledo, y de la independencia del Cid y el reencuentro con el rey tras la conquista de Valencia ; lo que permite al A., además, hablar de la táctica militar y de la logística de las huestes castellanas.]

— 42 — 80. BOIX JOVANÍ, Alfonso : El erotismo en el « Cantar de Mío Cid», dans Revista de Literatura Medieval, XIV (1), 2002, pp. 47-52. [El A. establece un paralelismo entre la escena de la afrenta de Corpes y situaciones similares en algunos libros de cabal- lerías y narraciones caballerescas.]

81. FERRER NAVARRO , Ramón : ¿ Un nuevo autor del « Poema de Mio Cid»?, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 63-83. [Tras llevar a cabo una breve referencia al poema, a las teorías acerca de la fecha y el autor, selecciona el A. de este artículo algunos versos del texto para concluir que Jerónimo Visqué de Perigord, hombre culto y fervoroso propagador de la idea de cruzada, que vivió en Valencia y escribió en tierras de León o Salamanca, pudo ser uno de los autores del Cantar de Mio Cid.]

82. GALMÉS DE FUENTES, Álvaro : La batalla vencida después de la muerte. La leyenda del Cid y la tradición árabe, dans Revista de Filología, 17, 1999, pp. 309-312. [La leyenda de que el Cid venció después de muerto a las huestes del moro Búcar no aparece en el Cantar de Mio Cid, pero sí en una versión posterior, hoy perdida, prosifìcada hacia 1289 en la Primera Crónica General. Ya la atribución de esta « estoria » al moro Abenalfarax hace pensar al A. en una fuente árabe. En este ensayo demuestra que en una nar- ración de las Jornadas de los árabes se utiliza una estrata- gema parecida a la del Cid en el poema prosificado en 1289. En los testimonios árabes, la estratagema está ideada para defender a las mujeres de la tribu, mientras que en la versión prosifìcada del Cantar es para defender a «Donna Ximena con toda su conpanna ».]

83. GÓMEZ BAYARRI, José Vicente : Valencia en la hazaña cidiana, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 101-118. [El A. revisa la situación de los habitantes de Valencia y su región a finales del siglo XI, basándose en textos fundamen- talmente de Gaspar Escolano y de otros historiadores del siglo XVII.]

— 43 — 84. GUERRERO, Vladimir : Literatura, orditura, y el « Cantar de Fernán González», dans Revista de poética medieval, 6, 2001, pp. 27-51. [Tras el estudio de algunas manifestaciones escritas (Poema de Fernán González, Primera Crónica General, Crónica Geral de Espanha de 1344 y romances), el A. concluye que en la Castilla medieval existió (« en existencia latente ») un cantar épico sobre el conde Fernán González.] 85. LACOMBA, Marta : Recuperación de la figura cidiana en la Versión c.1283 de la « Estoria de España alfonsí » : el tema de la honra, dans Alfinge, 12, 2000, pp. 97-119. [Analizando la reutilización del vocabulario de la honra se muestra cómo los equipos de redacción alfonsíes llevan a cabo un proceso de recuperación ideológica del Poema de Mío Cid, adaptándolo a las claves monárquicas.] 86. LÓPEZ MARTÍNEZ-MORÁS, Santiago : El camino de Santiago y lo maravilloso en « Gui de Bourgogne » : su dependencia del « Pseudo-Turpín », dans Revista de Literatura Medieval, XIII (2), 2001, pp. 77-93. [Según el A., los aspectos más tradicionales de la guerra de España que se encuentran en Gui de Bourgogne han sido tomados de la Chanson de Roland y del Pseudo-Turpín.] 87. LÓPEZ MARTÍNEZ-MORÁS, Santiago : Épica y camino de San- tiago. En torno al « Pseudo-Turpín », Sada-A Coruña, Edi- ciós do Castro, 2002. [El A. estudia con detenimiento la relación existente entre la Crónica de Pseudo-Turpín y el camino de Santiago. Para ello, comienza revisando las distintas teorías acerca del ori- gen de la crónica y a continuación analiza la primera expedi- ción de Carlomagno a Pamplona y Lucerna y la segunda que se extiende por el norte de la penísula ibérica, Pamplona, Nájera y otras localidades. Compostela se convierte en el cen- tro que debe restituir el orden y el lugar que da sentido a la cruzada. El libro va acompañado de una minuciosa bibliografía y varias reproducciones en color de la crónica.] 88. MARRERO, Juan Antonio : Cronología cidiana, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 147-180.

— 44 — [A través de 28 epígrafes, el A. traza la biografía de Rodrigo Díaz de Vivar a partir de la documentación cristiana y musulmana, que resume y comenta.]

89. MARTÍNEZ DÍEZ, Gonzalo : El otro Cid : El Cid de la historia en Valencia, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 7-37. [Análisis de los últimos doce años de vida (1087-1099) de Rodrigo Díaz de Vivar, que son los años de la campaña valenciana y de la conquista de la ciudad.]

90. MENA CALVO, A. : El Cid en la música europea (entorno musi- cal de Mio Cid), dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 85-99. [El impulso que recibe la música en el siglo XI gracias al nuevo sistema de notación musical creado por Guido de Arezzo, se refleja también en el entorno en el que vivió el héroe cristiano, que además pudo aprovechar innovaciones técnicas y enriquecerse con nuevos instrumentos casi todos ellos de origen árabe. A lo largo del artículo, l'A. habla de la música guerrera en el XI-XII, de la música religiosa de finales del siglo XI, de la música islámica, de los cantares de gesta y concretamente del Cantar del Cid y, por último, se centran en composiciones musicales relacionadas con el Cid y escritas a lo largo del siglo XIX y XX, desde la ópera de Jules Massenet (1885) hasta el poema sinfónico de Adam Ferrero, estrenado en 1994.]

91. REAL, Elena : Épica medieval francesa, Madrid, Ed. Síntesis, 2002. [A lo largo de nueve capítulos la A. pasa revista a otros tantos temas fundamentales de la épica francesa medieval : el cantar de gesta, la forma y función del mismo, los primeros textos (Chanson de Roland, y Gormont et Isembart), la producción épica en los siglos XII y XII (con la referencia a su evolución formal y temática y la agrupación en ciclos), el ciclo de Carlomagno, el ciclo de Guillermo de Orange, los cantares de rebelión y de linaje, los cantares de aventuras ; el último capítulo se dedica a la producción épica tardía y a su proyección fuera de Francia. Se trata de un libro dirigido a los estudiantes con una clara intención didáctica y de ahí que los estudios vayan acompa- ñados por una selección de textos, un glosario, una cronolo-

— 45 — gía de gran utilidad y con la bibliografía fundamental para ampliar los conocimientos.] 92. RIBERA i TARRAGÓ, Julián : El Cid en Benicadell, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 119-125. [Se trata de un artículo publicado en la revista El Archivo, 1, 1886 (ed. facsímil, Alicante, 1985), con el título Un rey ignorado en la contestania.] 93. RUBIO GARCÍA, Luis : Historia y poesía. Bernardo del Carpio, dans Estudios Románicos, 12, 2000, pp. 7-30. [El A. destaca que, frente al excesivo protagonismo conce- dido a Carlomagno en los cantares de gesta franceses, la figura de Bernardo del Carpio toma un claro tinte anti- francés, que ya estaba presente en la Historia Silense. L'A. estudia los orígenes del nacimiento de Bernardo, su fabulosa victoria en Roncesvalles etc., a través de diferentes textos, desde el Chronicon Mundi de Lucas de Tuy hasta el Poema de Fernán González.] 94. SALA GINER, D. : El Cid en Penya Cadiella, dans Rodrigo Díaz de Vivar..., pp. 129-145. [Revisión de lugares y topónimos vinculados con el perso- naje histórico de Rodrigo Díaz de Vivar que se encuentran en la región alicantina.]

— 46 — ÉTATS-UNIS — CANADA (*)

ÉTUDES CRITIQUES

95. ADRIEN, H. Max : La « Chanson de Roland» ou l'hymne de la fournaise, dans , 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 11-39. [Dès sa première laisse, la Chanson de Roland pose, à travers deux syntagmes antithétiques, une contradiction essentielle : la prodigieuse puissance de Charlemagne est confrontée à sa propre faiblesse incarnée par la résistance de Saragosse, ville païenne haut perchée sur une montagne. Mais au-delà, cette problématique souligne le face à face essentiel entre le Dieu chrétien, « actant principal du poème » et Marsile « qui n'aime pas Dieu ». C'est dans ce contexte que l'A. reprend l'examen des diverses allusions bibliques vétéro- et néo-testamentaires enchâssées dans la chanson (Saragosse et Jéricho, credos épiques et thèmes judéo-chrétiens, Charlemagne et Jonas, conversion de Bra- mimonde et exemple de Rahab la prostituée, etc.). Loin d'être des indices d'un réalisme historique, ces divers élé- ments fonctionnent comme les marques d'un imaginaire symbolique et poétique. En définitive, ce qui ressort de l'œuvre, c'est la puissance de Dieu, qui est à la fois maître de la Nature et qui peut changer les cœurs par la conver- sion. « L'illogisme du descriptif » renvoie en fait au « savoir- faire rhétorique du rhéteur » de la Chanson de Roland mis

(*) La bibliographie des États-Unis et du Canada a été préparée par Matthew BAILEY, Department of Spanish & Portuguese, University of Texas at Austin (M.B.); Françoise DENIS, Macalester College (F.D.); Jacques MERCERON, Depart- ment of French & Italian, Indiana University (J.M.); et Leslie Zarker MORGAN, Department of Modern Languages & Literatures, Loyola College in Maryland (L.Z.M.). La notice n° 112 est de Baukje FINET-VAN DER SCHAAF (B.F.S.).

— 47 — au service d'une apologie de la foi chrétienne dans une « structure homogénéisante des récits édifiants ».] (J.M.)

96. BARTOLI, Lorenzo : L'Ariosto in Spagna : a proposito di un recente volume di A. Vian Herrero (Difraces de Ariosto. « Furioso » en las naracciones de « El Crótalon », Manchester University Press, 1998), dans Quaderni d'Ita- lianistica, 20, 1999, pp. 211-215. [L'A. commenta lo studio frequente della ricezione euro- pea di opere rinascimentali in questi anni. Il Crótalon subisce notevolmente l'influenza dell' ed anche di Luciano. Nel volume di Vian Herrero, l'A. nota l'importanza non solo dell'analisi letteraria (le scelte fatte e il contesto in cui vengono messi i prestiti) ma anche dell'esame linguistico che dimostra la fonte esatta del Cróta- lon. Suggerisce inoltre che l'esame del rifacimento rivalo- rizza il sistema allegorico dell'originale.] (L.Z.M.)

97. BLACK, Patricia : The Gendered World of the « Chanson de Guillaume», dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 41-63. [La Chanson de Guillaume comporte deux figures fémi- nines qui contribuent au caractère problématique de cette épopée : Guibourc, femme de Guillaume d'Orange, et Blan- cheflor, sœur de ce dernier et femme du roi Louis. S'affron- tant sans jamais se rencontrer, ces héroïnes sont en fait révé- latrices d'attitudes fondamentales du patriarcat féodal à l'égard des femmes. Obéissante envers son seigneur et ani- mée du zèle des nouveaux convertis, Guibourc pourrait, de prime abord, passer pour la femme idéale. Néanmoins, en parvenant à remplacer avec succès son mari, elle intervient dans la sphère masculine, intrusion qui engendre un certain malaise chez Guillaume. Cette « masculinisation » de Gui- bourc est perçue comme une menace, étant donné qu'elle souligne les insuffisances de Guillaume et sa « féminisa- tion ». De plus, en tant qu'ex-sarrasine, Guibourc représente les valeurs ambiguës de l'altérité et constitue un élément exogamique pour le système agnatique féodal. En définitive, selon l'A., Guibourc incarne un modèle féminin qui, s'il n'hésite pas à sortir de la sphère féminine d'action, ne le fait qu'afin de préserver la survie du système patriarcal défail- lant. L'A. se concentre ensuite sur le refus de la reine Blan-

— 48 — cheflor d'aider militairement le couple Guillaume-Guibourc assiégé. Cette prise de position lui vaut de cinglantes ripostes de la part de l'ensemble de la gent masculine (frère, père, mari). Selon l'A., la véritable « folie » de Blancheflor, c'est de transgresser les conventions sexuelles en donnant publiquement son avis. Bientôt réduite au silence, elle dispa- raît du reste de l'œuvre. Néanmoins, son intervention aura servi de révélateur aux tensions sexuelles, religieuses et poli- tiques. Blancheflor souligne en outre certains traits négatifs de Guibourc : connaissance de la « sorcellerie » et influence outrancière sur son mari, ce qui lui vaut une violente atta- que de la part de Guillaume. L'A. pense que ce dernier transfère sur sa sœur son propre sentiment de culpabilité face à ses échecs. Pour le public extradiégétique de la chan- son, le message est clair : l'ordre patriarcal ne peut être maintenu que par la restriction du rôle des femmes, même si celles-ci peuvent, dans certaines circonstances, se ménager un certain espace de libération.] (J.M.)

98. BYRNE, Susan : ¿Por qué una niña de nuef años? La edad de razón y la razón del poeta del « Cantar de Mio Cid», dans La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 5-17. [La A. busca en la edad de la «pequeña heroína» su razón de ser y la explicación de la protección que recibe del poeta, « según los usos y costumbres de la época » (p. 6). Repasa algunas de las fuentes legales que se han aplicado al estudio de Cantar, explicando que un problema con fuentes tales como Las siete partidas es que su fecha de redacción es posterior al poema. No obstante, calcula por esa fuente que a los nueve años y medio una niña llega a la edad que marca « la distinción entre infans proximus y puber proxi- mus ». Este cálculo se confirma en una glosa al título XX de las Institutiones de Justiniano. El público tendría la respon- sabilidad de informarse de la ley, según se confirma en el Fuero juzgo 2, 1, 3 y el Liber iudiciorum 6, 4, 5. La A. ase- gura que habría numerosos oyentes « capaces de apreciar el énfasis en un detalle tan importante como la edad de razón» (p. 13). Aunque la A. no lo dice explícitamente, parece sugerir que la niña, al tener nueve años y no los nueve y medio estipulados por la ley para ser « de edad », puede hablarle al Cid sin peligro de ser censurada.] (M.B.)

— 49 — 99. CARTON, Jean-Paul : A Contribution to the Study of « laisses similaires» in the « Chanson de Roland» : Repetition and Narrative Progression in Laisses 133-135, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 65-83. [Utilisant le concept de groupe de répétition (« repetitive group ») de J.S. Miletich, l'A. étudie l'architecture narrative des laisses similaires 133-135 dans lesquelles Roland sonne du cor. L'A. note une distribution relativement éclatée des groupes de répétition dans la laisse 134 par opposition aux laisses 133 et 135. L'écho initial est donc relativement hési- tant dans la laisse 134, alors qu'il s'affirme dans la laisse 135. Cette hésitation est due à une série de petites « explosions » qui entraînent l'encadrement de 9 hémistiches par opposition à 3 dans la laisse 133 et 2 dans la laisse 135. Dans aucune des trois laisses, la section de texte définie par les répétitions ne correspond à la totalité de la laisse. Cha- que laisse se clôt sur un énoncé non-répétitif. Le groupe de répétition de la laisse 134 est caractérisé par un manque relatif de synchronisation entre les unités répétées et le vers. L'A. relève une prédominance répétitive dans le second hémistiche, surtout au début de la laisse. Il existe aussi un degré d'équivalence plus faible avec les unités répétitives de base dans la laisse 134 que dans la laisse 135. Dans la laisse 134, l'ensemble le plus long, seules 7 unités de répéti- tion appartiennent au groupe de répétition contre 11 dans la laisse 135. Toutes ces caractéristiques montrent que les répé- titions sont intimement liées à la progression narrative : à travers ces échos, le son de l'olifant de Roland acquiert une densité sonore et une puissance sémantique accrues. Contrairement à J. Rychner, l'A. perçoit aussi dans les répé- titions la possibilité d'une mise en valeur d'éléments nou- veaux, notamment grâce à la technique de l'encadrement (« framing »). Dans d'autres cas, l'A. note l'inversion d'élé- ments répétitifs. Pour l'A., les laisses similaires, loin d'être statiques, contribuent à la progression narrative : la répéti- tion modulée saisit la dimension inchoative des événements. En conclusion : si dans les laisses 133-135, l'action est ralen- tie, la perception de l'écoulement du temps n'est ni arrêtée ni brouillée.] (J.M.)

— 50 — 100. CAVALLO, JO Ann : The Pathways to Knowledge in Boiardo and Ariosto : The Case of Rodomonte, dans Italica, 79, 2002, pp. 305-320. [Questo articolo continua una lunga discussione critica sulla conoscenza e l'apprendimento negli epici di Boiardo. L'A. qui mette in rilievo le differenze tra le idee dell'Ariosto e del Boiardo in questi campi. Nel suo libro del 1993 aveva già discusso lo sviluppo della figura di Rugiero in Boiardo ; ora propone il miglioramento di Rodamonte [Rugiero e Rodamonte sono le forme usate nel Boiardo], paragonando i suoi progressi con la regressione vista in Ariosto. I sensi sarebbero la fonte di tutta la conoscenza per Rodamonte, in contrasto con la prudenza, la sapienza e la rivelazione divina. Rugiero gli insegna l'umiltà e la cortesia. Ariosto, d'altro canto, farebbe vedere un Rodomonte credulone, che all'inizio reagisce alla delusione con la distruzione irrazio- nale, dando ascolto solo alle opinioni che corrispondono alle sue, per poi finire morto nella conclusione dell' Orlando furioso. L'A, documenta i parallelismi nello sviluppo di Ranaldo/Rinaldo, e conclude che con Rodomonte, Rinaldo e Orlando, Ariosto rompe il legame tra conoscenza e azione morale. Questa visione rifletterebbe lo stato dell'Italia all'inizio del Cinquecento, una visione senza prospettive promettenti per i lettori.] (L.Z.M.)

101. CRAMER VOS, Marianne : Études sur la « Chanson de Roland», littéralité et typologie, Vannes, 2000 et Montgo- mery, 2001, 247 pages. [Dans ce livre, l'A. a rassemblé les travaux qu'elle a consacrés en majeure partie à la Chanson de Roland et qu'elle a présentés au cours des années aux différents Congrès de la Société Rencesvals. Elle centre ses études sur une « exégèse » de la chanson, en relation avec la sagesse des premiers Pères de l'Église et suivant les multiples niveaux de signification : allégorique, symbolique, archétypal et typolo- gique. Les études sont accompagnées d'illustrations et de graphiques. André Moisan, qui a écrit la préface du recueil, loue la finesse de pénétration de l'auteur dans son approche du monde médiéval (p. 6).] (F.D.)

— 51 — 102. DUBOIS, Gene W. : Decisions, Consequences, and Characteri- zation in the «Poema de mio Cid», dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 85-106. [El A. explora la manera en que las decisiones tomadas por los personajes del poema sirven al poeta para profundi- zar en sus personalidades y de ese modo crear más interés en el público. El primer ejemplo aducido es la propuesta de matrimonio de los infantes de Carrión que el rey Alfonso decide comunicar al Cid. Este ejemplo deja en claro que los infantes son oportunistas, que el rey no distingue entre reali- dad y apariencias, y que el Cid, aunque no quiere este matrimonio para sus hijas, entiende que no le queda más remedio que aceptar la petición del rey. A diferencia de otros héroes épicos (Aquiles, Beowulf, Roland), las deci- siones tomadas por el Cid no tienen consecuencias desastro- sas. En el caso concreto de los infantes, al Cid se le ha hecho pensar que sus yernos lucharon valientemente contra los Moros. El Cid no ha podido percibir su cobardía y ellos aprovechan este interludio de estima para partir hacia Car- rión con sus esposas. Este episodio muestra que en cuanto a sapientia, los infantes igualan al Cid. El Cid se diferencia de ellos por su mesura, que le permite actuar con inteligen- cia siempre, mientras que los infantes se dejan llevar por las pasiones, tales como la cobardía frente al león y la venganza que toman contra las hijas del Cid. En las lides judiciales, los infantes se demuestran inferiores al Cid por su falta de fortitudo. Otros personajes también se revelan de acuerdo con las decisiones que toman. El caso más interesante : la petición de doña Elvira por una muerte honrada, que la eleva muy por encima de los infantes que se jactan de su crueldad.] (M.B.)

103. FRANCE, John : Crusading Warfare and Its Adaptation to Eastern Conditions in the Twelfth Century, dans Mediter- ranean Historical Review, 15 (2), 2000, pp. 49-66. [L'A. compare les méthodes militaires utilisées en Europe et au Proche-Orient pendant les croisades au cours du XIIe siècle. Il montre comment les Francs installés en Terre Sainte ont adapté leurs tactiques aux nécessités des condi- tions locales. Plus spécifiquement, et contrairement aux habitudes de l'Ouest qui favorisait le siège, ils ont développé

— 52 — une mentalité d'attaque recherchant activement le combat, avec comme manœuvre préférée la charge massive de cavale- rie. Étant en minorité dans une région hostile, les Francs se devaient d'être agressifs pour survivre, et leur existence dépendait d'une certaine suprématie psychologique. La forme concentrique de leurs châteaux répond aussi aux nécessités de la situation dans laquelle ils se trouvaient, entourés comme ils l'étaient d'ennemis puissants et nom- breux. L'A. examine les événements militaires des différentes croisades et décrit les innovations du nouveau style de guerre.] (F.D.)

104. FUNES, Leonardo et TENENBAUM, Felipe : «Mocedades de Rodrigo » : una propuesta ecdótica, dans La Corónica, 30 (2), 2002, pp. 181-201. [Los AA. sostienen que la edición de un texto como las Mocedades de Rodrigo exige no sólo un conocimiento de la crítica textual sino también de la problemática histórico-lite- raria. Repasan la fortuna editorial del poema, describiendo cada uno de sus ediciones y los distintos aportes, como los de Samuel Armistead, a la « revaloración de la autoridad del testimonio manuscrito» (p. 185). Ofrecen a continua- ción una descripción del códice conservado en la Bibliothè- que Nationale de France (Ms. Fonds Espagnol, 12), empe- zando por la versión de la Crónica de Castilla que ocupa los folios 1-187, para después comentar la disposición de las Mocedades en los folios 188-201. El escrutinio del códice evidencia un interés « de carácter puramente documental y no estético, porque el texto no se valora como poema sino como documento historiográfico » (p. 189). El texto conser- vado proporciona a los estudiosos un estadio recepcional de la obra que los AA. consideran posible desbrozar para lle- gar al estadio redaccional que subyace en el mismo códice. El proyecto a llevar a cabo sería una edición del poema en que los distintos estadios recepcionales se diesen a conocer, a saber una transcripción paleográfica de la copia conser- vada, un texto crítico de la Refundición, obra del poeta culto pro-palentino, y una reconstrucción conjetural de la hipoté- tica versión primitiva, que llamarían Gesta (p. 195). A conti- nuación los AA. explican los criterios que emplearían en su

— 53 — proyecto, ofreciendo a la vez ejemplos de los resultados.] (M.B.) 105. GORNALL, John : The « Mocedades de Rodrigo » : A Hero with a Bad Character?, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 109-124. [El A. recuerda que mientras el protagonista del Cantar de Mio Cid es un hombre maduro caracterizado por su mesura, el joven protagonista de sus mocedades es todo lo contrario, es rebelde. La explicación de su conducta se debe a consideraciones de género, las mocedades de Rodrigo tie- nen un paralelo en las chansons de geste francesas del siglo XII. Dos episodios en particular recuerdan la épica francesa. La escena del llamado a Cortes en que la « espada luenga » que trae Rodrigo espanta al rey (vv. 426-427), y la escena en que Rodrigo hace una seña de un manto (vv. 875- 879). En los dos, el A. cree que Rodrigo se convierte en figura de mofa por su falta de años y de experiencia. Los paralelos se dan con los jóvenes Gui y Bertran de la Chan- son de Guillaume. El joven Gui, hace el ridículo cuando recibe una espada pequeña, de acuerdo con sus años. Ber- tran, al igual que hace Rodrigo, entra en batalla a pesar de las protestas de los mayores. Los dos jóvenes admonestan a su tío, Guillaume, por su conducta en distintas ocasiones, lo mismo que hace Rodrigo cuando no está conforme con la conducta de su padre. Así el tópico del puer senex se adapta a una pueritia épica. Aunque ni Gui ni Bertran son los pro- tagonistas del poema, su conducta sí es relevante a la de Rodrigo, ya que es atribuible a su juventud. Por su parte, Roland y Guillaume sí son protagonistas de primera y tam- bién participan en sendas aventuras mozas (Chanson d'As- premont, Enfances Guillaume, respectivamente). En esas chansons la violencia desmesurada recuerda la de Rodrigo en Mocedades, y contribuye a la conclusión de que su carac- ter de enfes terrible parte de su mocedad.] (M.B.) 106. LABRADOR HERRAIZ, José L. et DIFRANCO, Ralph A. : Un romance inédito de los « Infantes de Lara » en Bancroft Library Ms. 143, V. 153, dans La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 49-54.

— 54 — [Los AA. parten de la adquisición de la Fernán Nuñez Collection por la Bancroft Library en 1983, para dar paso a la descripción del Ms. 143, V. 153, un manuscrito poético de más de un millar de composiciones, entre ellas un cente- nar de romances. De todos ellos, hay uno sólo de tema puramente histórico, el Romance de los Infantes de Lara, que reproducen (pp. 51-52), al igual que el romance contra- hecho del conocidísimo «Juramento llevan hecho/ todos jun- tos de una voz/ de no volver a Castilla/ sin el conde su señor », que empieza « Juramento lleban hecho/ todos juntos a una boz/ de no dar al alma yndigna/ el manjar viuo que es Dios » (pp. 52-53). Los AA. concluyen citando colecciones en que aparece este último romance y el acierto de incluirlo en este manuscrito, ya que se inicia con obras de lírica popular para luego volverlas a lo divino.] (M.B.)

107. MARCOS MARÍN, Francisco A. : El « Cantar de Mio Cid» en edición hipertextual, dans La Coránica, 31 (1), 2002, pp. 123-127. [El A. informa sobre la edición hipertextual del Cantar de Mio Cid publicada en www.lamc.utexas.edu/cid/, ya que « este producto tiene un gran interés y puede ser enorme- mente útil » (p. 124). Describe los tres componentes, el grá- fico, el textual y el sonoro; detalla la programación y revisa los distintos enlaces del portal. Informa que el texto se ofrece en la versión paleográfica, la « normativa » (indica- ciones del A.) y la inglesa, con la posibilidad de ir oyendo la lectura del texto normativo. Critica la entonación del lec- tor por no reproducir « un acento vasco-románico », que el A. cree « más propio del entorno original del Cantar ». Otra crítica que tiene el A. de la lectura es que se acentúa vazias como el moderno vacías y que se lee pielles con lateral pala- tal. No trae a colación el A. los ejemplos de vazías (como el moderno) del Libro de buen amor (fragmento de Castro, II), ni de Milagros de Nuestra Señora (estr. 85d, 292b), ni del Libro de Alexandre (estr. 1219b); ni explica sus razones para discrepar de la opinión de Ramón Menéndez Pidal cuando afirma que « los escribientes que no confunden la ll y l, escriben pielles [...] y la pronunciación pieles se impuso sólo por influencia del singular piel, que es regular. » (Can- tar de Mio Cid, vol. 1, p. 230). El A. asevera que «la foné-

— 55 — tica de esta lectura no es del Cantar, sino [...] corresponde más a la copia conservada » (p. 125). Afirma que « técnica- mente, el hipertexto es un éxito, la combinación de sonidos, imágenes, subtítulos, información y enlaces es excelente » (p. 126). Cuestiona, sin embargo, si ese modelo es el mejor, dado el estado actual de los equipos informáticos en el mundo del hispanismo, que según el A. no disponen de conexiones rápidas ni pueden permitirse una labor de pro- ducción costosa (pp. 126-127). El A. nota la dimensión interdisciplinar y la vocación didáctica del portal, señala sus limitaciones y se pregunta si futuros proyectos electrónicos se desarrollarán en la red o en una variante del libro electró- nico, que no dependa de conexiones complejas y caras.] (M.B.)

108. MCCRACKEN, Peggy : Engendering Sacrifice : Blood, Lineage, and Infanticide in Old French Literature, dans Spec, 77, 2002, pp. 55-75. [Cette étude ne concerne que partiellement la chanson de geste (il y est question de la légende d'Amicus et Amelius, d'Ami et Amile, d'Amis et Amilun et de Jourdain de Blaye, respectivement pp. 61-66 et 71-74). Son objectif principal est de montrer que la valeur symbolique accordée à l'infanticide et au sang versé est fonction non du sexe de la victime, mais de celui du parent sacrificateur. Seuls les infanticides pater- nels peuvent accéder au statut de sacrifice nécessité par une cause divine ou héroïque, tandis que ceux qui sont commis par des mères sont qualifiés de meurtres, souvent inspirés par les puissances infernales. Le sang du sacrifice souligne la primauté masculine des liens lignagiers dans le cadre du sys- tème patriarcal, alors que le sang du meurtre renvoie à la vengeance et à la sphère des valeurs domestiques. Dans Ami et Amile, Amile, obéissant à un ordre divin, sacrifie ses propres enfants afin de guérir la lèpre de son compagnon. Ce sacrifice restaure la ressemblance physique, mais aussi sociale et politique des deux compagnons. Le sang versé engendre symboliquement un père et restaure l'autorité patriarcale. Contrairement à la Sarah biblique, Belissant, la femme d'Amile, approuve le sacrifice de ses enfants et reconnaît par là même la primauté de l'autorité paternelle sur ses enfants, une autorité sanctionnée par Dieu. Dans

— 56 — Jourdain de Blaye, on trouve deux scènes parallèles de sang répandu. Jourdain, capturé par des pirates sarrasins, se coupe délibérément la main afin d'être rejeté sur le rivage : il sait en effet que la mer ne tolère pas en son sein la pré- sence du sang. Plus tard, Oriabel, la femme de Jourdain, donne naissance à un enfant sur un navire en pleine mer. Une tempête menace de renverser l'embarcation à cause du sang de la parturition. Les marins exigent que la femme soit jetée par-dessus bord. Dans le cas de Jourdain, rémission de sang est contrôlée et destinée à produire un bien supérieur, alors que dans le cas d'Oriabel, le sang est une fatalité qui aboutit à la victimisation de la femme.] (J.M.)

109. MONSON, Don Alfred : The Warrior's Return in the « Chan- sons de toile», dans Romance Quarterly, 49, 2002, pp. 242-248. [Au-delà des considérations de forme ou de style qu'on peut remarquer dans les deux genres, l'A. souligne l'exis- tence d'une complémentarité fondamentale de thèmes et de préoccupations psychologiques dans le contenu des chansons de toile et des chansons de geste. Alors que la chanson de geste se concentre sur la vie guerrière et les exploits de celui qui est parti, la chanson de toile laisse s'exprimer la voix de l'attente féminine en proie aux douleurs de la séparation d'avec l'aimé. Les deux genres peuvent se rencontrer sur le traitement de certains points. L'A. fait par exemple une brève analyse comparative de Bele Doette avec l' de la Chanson de Roland, et rappelle en outre les fondations de monastères qui ont lieu de part et d'autre, dans Doette ou . Néanmoins, chaque type d'œuvre trahit toujours les inégalités inhérentes à la société du temps, où la femme est dépendante alors que l'homme est autonome. En effet, si l'homme comme la femme peuvent se préoccuper de la fidélité du partenaire, les choses ne sont cependant pas égales puisque l'attente féminine peut se doubler d'une inquiétude quant au soupçon d'infidélité dont elle pourrait être l'objet, — thème qui se trouvera traité également dans la chanson de geste. Il reste que la chanson de toile, en expri- mant la perspective féminine, fonctionne psychologiquement comme contrepartie du paradigme culturel masculin, domi- nant à l'époque.] (F.D.)

— 57 — 110. MORGAN, Leslie Zarker : A Preliminary Examination of Humor in Northern Italian Tradition : The Franco-Italian Epic, dans Humor, 15 (2), 2002, pp. 129-153. [Un esame dell'Entrée d'Espagne e della Geste Francor alla luce delle teorie sull' umorismo. L'A. suggerisce che la natura del testo epico franco-italiano include non solo la lingua mescolata ma anche l'umorismo come elemento essenziale.] (L.Z.M.)

111. NICHOLS, Stephen G. : Poetic Places and Real Spaces : Anthropology of Space in Crusade Literature, dans Yale French Studies, 95, 1999, pp. 111-133. [L'A. pose la question de savoir pourquoi, en dépit du désastre militaire que représentaient les croisades (excepté la première), l'Europe a continué pendant près de cinq cents ans à poursuivre et reprendre ce même projet suivant quasi- ment la même formule. D'après l'A., c'est qu'elle se trouvait coincée dans une représentation mentale qui prenait ses modèles sur une activité de facture très différente : le pèleri- nage. Celui-ci, en effet, vu le but qu'il poursuivait, enfermait le pèlerin dans une expérience intime des sites sacrés, une sorte de «topographie religieuse» chrétienne (p. 117), qui renforçait ses propres normes culturelles et religieuses et favorisait un manque d'intérêt pour l'Autre, — l'occupant étranger. Ce schéma est soutenu par la littérature de croi- sade en général, entre autres celle des chroniques, qui reconstruisent les textes de l'Écriture de façon à lier de droit Terre Sainte et possesseurs chrétiens. À travers l'Itinerarium Egeriae, la Topographie chrétienne de Cosmas Indicopleustès et l'Historia Damiatina d'Oliverus, l'A. montre comment la lecture manipulée de l'Écriture, dans les perspectives défor- mantes de l'allégorique et du téléologique, mène à une lec- ture littérale et identitaire de la géographie. Celle-ci engendre la répétition aveugle du même dans l'élaboration successive des différentes croisades et soutient le credo à l'emporte-pièce de La Chanson de Roland, «paien unt tort et crestiëns unt dreit». En revanche, remarque l'A., la poésie dite de croisade, celle d'un troubadour comme Peirol par exemple, met en œuvre une perspective critique qui donne une meilleure idée des problèmes et des erreurs du monde

— 58 — occidental face à des Sarrasins dont le poète semble mieux percevoir la place et le point de vue.] (F.D.) 112. SPIJKER, Irene : Charlemagne epics : Dutch, dans Medieval Germany : an encyclopedia, éd. par J.M. JEEP, New York/ London, Garland Publishing, 2001, pp. 102-103. [Bref résumé de la littérature épique en moyen néerlan- dais. L'A. traite du contenu, de la forme, de l'origine, de la tradition des textes, et de la manière dont les auteurs du Moyen Âge néerlandais ont utilisé leurs sources, dans la plupart des cas des chansons de geste françaises.] (B.F.S.) 113. WRISLEY, David J. : Women's Voices Raised in Prayer. On the « Epic Credo » in Adenet le Roi's « Berte as grans piés», dans Reassessing the Heroine in Medieval French Literature, éd. par Kathy M. KRAUSE, Gainesville, Flo- rida U.P., 2001, pp. 53-68. [L'A. considère les prières énoncées par Berte et sa mère, Blanchefleur, dans Berte as grans piés d'Adenet le Roi. Sui- vant le concept d'art performatif du discours, défini par Schechner comme n'étant jamais qu'une répétition d'un comportement premier, il montre que chacune de ces prières remonte à toute une tradition et englobe toute une commu- nauté. Outre la valeur de leçons exemplaires données par ces actes de dévotion, la prière a aussi un rôle structurant dans cette œuvre qui contient des topoi familiers : substitution de la mariée, trahison d'un serviteur, tentation sexuelle dans la forêt. La prière de la femme à ces moments particuliers de danger rachète chacune de ces transgressions familières (pp. 62-63). De plus, par sa réitération et par son passage d'une femme à l'autre, en remontant le temps de la fille vers la mère, la prière exemplifie une structure de répétition ana- logue à celle dans laquelle la chanson prend place : celle du lignage, projeté à la fois dans le passé et dans le futur. Ade- net veut en même temps récupérer « la légende qui continue la vie de Charlemagne dans le passé » (p. 65), et ouvrir la porte à l'écriture à venir : celle de l'œuvre de Gérard d'Amiens qui lui fait suite.] (F.D.) 114. YOUNG, Douglas : The « Cantar de mio Cid» : Orality and Ring Composition, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 127-141.

— 59 — [El A. nota que los estudios dedicados a los aspectos orales del poema se fijan principalmente en el uso de fórmu- las. Este ensayo examina la estructura global del poema, en concreto el fenómeno conocido como « ring composition » [composición en anillas], como manifestación de la oralidad en el Cantar de mio Cid. Para su análisis del poema, emplea un concepto de ring composition común a una serie de estu- dios canónicos; esto es, « as a parallelistic mirror-imaging of thematic units » [la producción de imágenes especulares paralelísticas de unidades temáticas] (p. 128). La estructura del Cantar como una función de su oralidad se aprecia mejor desde la perspectiva de la repetición y del paralelismo. La ring composition se ajusta bien a la tendencia a la expre- sión paratáctica de la poesía oral y a la ausencia de subordi- nación tanto en la estructura global de los cantares (el ejem- plo dado es el segundo cantar) como en la producción de versos y tiradas (por ejemplo, vv. 733-43 [p. 130]). Esta téc- nica da forma a una narración que de otra manera sería epi- sódica y fragmentaria. Otra característica compartida por la ring composition y la tendencia acumulativa de la memoria oral es la redundancia o copiosidad. Esta redundancia la relaciona el A. con los ejemplos de « repeticiones » o « ver- sos gemelos » aducidos por Menéndez Pidal. El A. presenta la estructura básica de cada uno de los tres cantares del poema, analizándola como ejemplo de la ring composition (pp. 132-133). El A. indica que cada uno de los tres cantares tiene un episodio central, enmarcado por episodios parale- los, a la vez que el segundo cantar está enmarcado por los cantares primero y tercero. Esta estructura también se apre- cia al nivel de la tirada, como el ejemplo que aduce y ana- liza, la tirada 35, vv. 715-725, en que la exhortación del Cid a la batalla se enmarca en descripciones paralelísticas del combate (pp. 137-138). La agrupación de los personajes en tres es otro aspecto de la composición oral que nota en el Cantar. La ring composition se aprecia también en textos escritos, donde no es una necesidad mnemotécnica sino una preferencia estética.] (M.B.)

— 60 — COMPTES RENDUS

115. BACHEACH, Bernard S. : Early Carolingian Warfare : Pre- lude to Empire, Philadelphia, University of Pennsylvania Press (The Middle Ages Series), 2001, XII-430 pages. C.R. de G.T. Beech, dans The American Historical Review, 107 (2), 2002, pp. 592-593. 116. DEYERMOND, Alan : La literatura perdida de la Edad Media castellana : catálogo y estudio, I, Épica y romances, Sala- manca, Universidad de Salamanca, 1995 (Obras de refe- rencia, 7), 256 pages. C.R. de I. Zaderenko, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 145-150. 117. DIJKSTRA, Cathrynke Th. J. : La chanson de croisade : étude thématique d'un genre hybride, Amsterdam, Schiphouwer et Brinckman, 1995, 233 pages. C.R. de S.N. Rosenberg, dans Spec, 72 (3), 1997, pp. 1163-1165. 118. EVERSON, Jane E. : The Italian Romance Epic in the Age of Humanism. The Matter of Italy and the World of Rome, Oxford, Oxford University Press, 2001, 386 pages. C.R. de D. Marsh, dans Italian Quarterly, 39 (153-154), 2002, pp. 98-99. 119. FERNÁNDEZ ORDÓÑEZ, Inés (éd.) : Alfonso X el sabio y las crónicas de España, Universidad de Valladolid-Centro para la Edición de los Clásicos Españoles, 2000, 283 pages. C.R. de D.G. Pattison, dans La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 183-187. 120. HARNEY, Michael : Kinship and Polity in the « Poema de Mio Cid», West Lafayette, Purdue University Press, 1993, 285 pages. C.R. de M.A. Chandler, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 150-155. 121. HILKA, Alfons (éd.) : Das altfranzösische «Rolandslied» nach der Oxforder Handschrift, herausgegeben von Alfons

— 61 — HILKA, Achte verbesserte Auflage besorgt von Max PFIS- TER, Tübingen, Niemeyer, 1997 (Sammlung Romanischer Übungstexte, 3-4), 176 pages. C.R. de E. Mickel, dans R. Phil, 54, 2001, pp. 413-416. 122. HODGES, Richard : Towns and Trade in the Age of Charle- magne, London, Duckworth, 2000 (Duckworth Debates in Archeology), 144 pages, 9 illustr. C.R. de B.K. Young, dans Spec, 77, 2002, pp. 1010-1011. 123. LABORDERIE, Noëlle (éd.) : «Hugues Capet» : Chanson de geste du XIVe siècle, Paris, Honoré Champion, 1997 (C.F.M.A., 122), 464 pages. C.R. de J.J. Duggan, dans Spec, 77, 2002, pp. 207-208. 124. MAIER, Christoph T. : Crusade Propaganda and Ideology. Model Sermons for the Preaching of the Cross, Cam- bridge, Cambridge University Press, 2000, VIII-280 pages. C.R. de Th.F. Madden, dans Medieval Encounters, 7, 2001, pp. 119-121. 125. MARTIN, Georges (éd.) : La historia alfonsí : el modelo y sus destinos (siglos XIII-XV). Seminario organizado por la Casa de Velázquez (30 de enero de 1995), Madrid, Casa de Velázquez, 2000 (Colección Casa de Velázquez, 68), 163 pages. C.R. (Brief Notice) dans Spec, 77 (2), 2002, pp. 680-681. 126. MATSUMURA, Takeshi (éd.) : «Jourdain de Blaye» en alexandrins, éd. critique par T.M., Genève, Droz, 1999 (T.L.F., 520), 2 vol., LXXIII-1162 pages. C.R. de P.F. Dembowski, dans R. Phil., 54, 2001, pp. 408-413. 127. MONTANER, Alberto y ESCOBAR, Ángel (éds) : « Carmen Campidoctoris » o poema latino del Campeador. Estudio preliminar, edición, traducción y comentario de A.M. y A.E., Madrid, España Nuevo Milenio, 2001, 311 pages. C.R. de I. Zaderenko, dans La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 197-201.

— 62 — 128. PATTISON, David G. : Textos épicos castellanos : problemas de edición y crítica, London, Dept. of Hispanic Studies, Queen Mary & Westfield College, 2000 (Papers of the Medieval Hispanic Research Seminar, 20), 138 pages. C.R. (Brief Notice) dans Spec, 77 (1), 2002, p. 290. 129. PÉREZ Joseph, NIETO, Santiago Aguade (eds.) : Les Origines de la féodalité : Hommage à Claudio Sánchez Albornoz, Madrid, Casa de Velásquez (Colección de la Casa de Velázquez, 69), 2000, 253 pages. C.R. de A.J. Kosto, dans The American Historical Review, 107, 2002, pp. 591-592. 130. RICHARD, Jean : The Crusades, c. 1071-c. 1291, Trad. par Jean BIRRELL, Cambridge, Cambridge University Press, 1999, XIV-516 pages. C.R. de Th.F. Madden, dans Medieval Encounters, 6, 2001, pp. 122-123. 131. SILVEIRA DA COSTA, Ricardo Luiz : A guerra na Idade Média : un estudo da mentalidade de cruzada na Península Ibérica, Rio de Janeiro, Edições Paratodos, 1998, 313 pages. C.R. de J. Pardo Pastor, dans La Corónica, 31 (1), 2002, pp. 173-175. 132. VITULLO, Juliann : The Chivalric Epic in Medieval Italy, Gai- nesville, University Press of Florida, 2000, XVI-168 pages, 1 table. C.R. de N. Bourchard, dans Annali d'Italianistica, 19, 2001, pp. 357-359. — J.C. McLucas, dans Spec, 77, 2002, pp. 1408-1410. 133. ZADERENKO, Irene : Problemas de autoría, de estructura y de fuentes en el «Poema de mío Cid», Alcalá de Henares, Universidad de Alcalá, 1998, XXII-206 pages. C.R. de M. Bailey, dans Olifant, 21 (3-4), 1997 [2002], pp. 155-167.

— 63 —

FRANCE (*)

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

134. CRIST, Larry S. : «Baudouin de Sebourc», Paris, Société des Anciens Textes Français, 2002, 2 vol. [Depuis longtemps inaccessible (l'édition précédente — qui n'était pas sans mérite — remontant à 1841), Baudouin de Sebourc (25 307 alexandrins) avait attiré l'attention d'E.R. Labande qui, renonçant en 1971 à son projet d'édi- tion, a transmis le flambeau à l'A.; l'édition proposée s'ap- puie sur le manuscrit le plus ancien (Paris, B.N.F. fr. 12552, milieu du XIVe siècle), comme l'édition précédente et comme le préconisait E.R. Labande. Dans l'Introduction, l'A. examine les données permettant de cerner la date de composition, la patrie et l'auteur du poème, avant d'étudier plus précisément la langue du texte et des scribes, la struc- ture, la composition du poème, ses attaches avec les deux Cycles de la Croisade ainsi qu'avec d'autres textes, et la ver- sification; un résumé détaillé et les principes d'édition suivis terminent la présentation du texte qui, à la fin du second volume, bénéficie d'environ cent quarante notes d'éclaircis- sement et/ou de commentaire, d'une Table des Noms Propres exhaustive, d'un relevé très complet (avec index) des expressions proverbiales, d'un Glossaire sélectif, d'une Bibliographie et de la Concordance indispensable entre la présente édition et celle de 1841.] (J.-C.H.)

(*) La bibliographie française a été préparée par Caroline CAZANAVE (C.C.), Denis COLLOMP (D.C.), Micheline DE COMBARIEU DU GRÈS (M. de C.), Jean-Charles HERBIN (J.-C.H.), Muriel OTT (M.O.), Emmanuelle POULAIN-GAUTRET (E.P.-G.), François SUARD (F.S.) et Jean-Claude VALLECALLE (J.-C.V.). La notice n° 158 est de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).

— 65 — 135. GUIDOT, Bernard (trad.) : Le « Siège de Barbastre ». Traduc- tion en français moderne par B.G., Paris, Champion, 2002 (Traductions des classiques français du Moyen Âge, 63), 367 pages. [Cette traduction, réalisée d'après le texte édité par B. Guidot en 2000 (Le Siège de Barbastre, Paris, Champion, Classiques français du Moyen Âge, 137, cf. B.B.S.R., fasc. 32, 2000-2001, n° 106), est un précieux outil de travail qui complète la belle l'édition proposée deux ans aupara- vant. Après une introduction qui situe le texte dans la tradi- tion épique et montre ses nouveautés pour le ton et la tech- nique du narrateur, la traduction rend compte fidèlement du texte tout en restant élégante. Des notes abondantes la justi- fient ou apportent d'intéressants commentaires, notamment en ce qui concerne le lexique. On notera encore la richesse de la bibliographie (17 pages), qui fait le point des recherches récentes sur les chansons de geste du XIIIe s.] (F.S.)

136. MARTIN, Jean-Pierre : «Orson de Beauvais», Chanson de geste du XIIe siècle, Paris, Champion, 2002 (Classiques français du Moyen Âge, 140), 261 pages. [Parvenue jusqu'à nous dans un manuscrit unique (Paris, B.N.F. fr. n. acq. 16600) qui en donne un remaniement du XIIIe siècle (en alexandrins), la chanson d'Orson de Beauvais paraît avoir été composée par un poète du siècle précédent; l'A. parvient à cette conclusion prudente après un examen attentif et minutieux de la langue, du manuscrit et de la ver- sification. Depuis l'édition (S.A.T.F. 1899) de G. Paris, qui n'a jamais pu travailler directement sur le manuscrit alors conservé en Angleterre, on était en droit d'attendre une nouvelle publication de cette chanson de 3741 vers : c'est chose faite, et bien faite. En plus des rubriques déjà men- tionnées, la présentation du texte comprend une analyse détaillée du poème, ainsi qu'une étude littéraire qui permet au lecteur moderne de situer l'œuvre dans un ensemble de textes et de thématiques des XIIe et XIIIe siècles. S'ap- puyant sur des principes d'édition précis, fournissant dans plus de deux cents notes de généreux éclaircissements et commentaires, suivis d'un Index des Noms Propres exhaus- tif et d'un large Glossaire, l'A. nous donne à lire un poème

— 66 — épique qui «mérite mieux que l'intérêt occasionnel et par- fois peu attentif que la critique lui a prêté ».] (J.-C.H.)

ÉTUDES CRITIQUES

137. AA.VV. : Année mille An Mil, sous la direction de C. CA- ROZZI et H. TAVIANI-CAROZZI, Aix-en-Provence, Publica- tions de l'Université de Provence, 2002 (Le temps de l'his- toire), 232 pages. 138. AA.VV. : «Clarté». Essais sur la lumière, II, PRIS-MA, Recherches sur la littérature d'imagination au Moyen Âge, XVII/2, 2001. 139. AA.VV. : Épopées d'Afrique de l'Ouest, épopées médiévales d'Europe. Actes du Séminaire de Dakar, 18-25 nov. 2000, publiés sous la direction de L. KESTELOOT et Fr. SUARD par D. BOUTET, Paris, Université Paris X — Nanterre, 2002 (Littérales, 28).

140. AA.VV.: La Méditerranée médiévale, perceptions et repré- sentations, sous la direction de Hatem AKKARI, publ. de l'Institut Français de Coopération de Tunis, Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax; Paris, Maison- neuve et Larose/ Tunis, ALIF — Les Éditions de la Méditerranée, 2002 (Lettres du Sud, 2), 286 pages. 141. AA.VV. : Le nu et le vêtu au Moyen Âge (XIIe- XIIIe siècles). Actes du 25e Colloque du CUER MA (mars 2000), Publications du CUER MA, Aix-en-Pro- vence, Université de Provence, 2001 (Senefiance, 47), 400 pages. 142. AA.VV. : Représentations médiévales de l'hospitalité. Actes du colloque de Clermont-Ferrand (20-22 janvier 2000), Centre des Sciences de la Littérature, Université Paris X- Nanterre, 2000 (Littérales, 27), 318 pages. 143. AKKARI, Hatem : La Méditerranée épique : un monde en mutation ou le christianisme triomphant, dans La Méditer- ranée médiévale..., pp. 21-31.

— 67 — [En analysant Lion de Bourges, l'A. montre la fonction idéologique de cette chanson tardive. L'œuvre met en scène un Islam affaibli, divisé, accueillant à un ennemi chrétien qui lui prête main-forte dans ses conflits internes. Mais les victoires militaires de Chrétiens témoignent également de l'appui de leur Dieu, qui ne ménage pas les interventions miraculeuses, ce qui conduit finalement également à leur victoire religieuse : « La foi de celui qui vient secourir le musulman en détresse ne peut être que bonne. Elle suscite alors (...) la conversion ». « Le poète a rêvé ou pressenti » le triomphe du monde chrétien en Méditerranée.] (E.P-G).

144. ARAMBURU RIERA, Francisca : Le nu et le vêtu d'une prin- cesse sarrasine dans «», dans Le nu et le vêtu..., pp. 7-16. [Dans les œuvres de fiction, le vêtement concerne l'être en même temps que le paraître : la garde-robe de Floripas per- met donc « de comprendre ce que la femme signifie aux yeux du guerrier». Après une brève étude des représenta- tions du vêtement féminin dans la Chanson de Roland, Aspremont et Aiquin, l'A. montre comment, dans Fierabras, la Chrétienne « apparaît sans substance physique », « un être presque spirituel », alors que la Sarrasine est évoquée dans 38 vers qui combinent la description du corps et celle d'un vêtement luxueux (convenance sociale), et merveilleux (rôle de Médée la magicienne) qui fait d'elle une «figure sensuelle ». Face à la Chrétienne (chaste mère, épouse ou sœur), la Sarrasine représente « la tentation du guerrier ». Puis on la verra en guerrière (revêtue de la cotte de mailles et du heaume) et, finalement, nue, lors de son baptême, en « habit d'innocence » : deux étapes qui lui permettront, ayant dépouillé son être sarrasin de désir, de devenir la chaste épouse chrétienne de Gui de Bourgogne.] (M. de C.)

145. BARTHÉLÉMY, Dominique : Nouvelle approche de la chevale- rie (Xe-XIIe siècles), dans P.M., 27, 2001, pp. 9-20. [L'A. critique la manière dont on présente traditionnelle- ment l'essor de la chevalerie aux XIe-XIIe s., et selon laquelle « une classe nouvelle se fraie un chemin par la force brute, avant de se donner de la respectabilité, de recevoir une légitimité ». En effet, « cette ascension n'a pas eu lieu,

— 68 — (...) il a existé dès les Xe-XIe siècles une classe dominante noble et chevaleresque à la fois ». Dans cette société, plus stable qu'on l'a dit parfois, la faide coexiste « avec la survie d'institutions judiciaires publiques » et se combine avec diverses sortes de tractations « judiciaires et même parajudi- ciaires (pactes privés, qui sont essentiels) », elle est « un véri- table processus de règlement des conflits, une institution véritable ». Si la violence est bien présente, elle n'est « nulle- ment chaotique, moins intense qu'on le croit souvent, mais reproductrice de la domination chevaleresque ».] (J.-C.V.)

146. BLONS-PIERRE, Catherine : Le messager et l'hôte dans les chansons de geste, dans Représentations médiévales..., pp. 31-47. [L'auteur trace une typologie des relations entre le messa- ger et son hôte depuis La Chanson de Roland jusqu'au XIVe siècle, selon la répartition traditionnelle des trois gestes. La qualité de l'accueil n'est pas nécessairement dépendante des relations antagonistes ou amicales qui lient de façon complexe et variée mandant, destinataire et messa- ger. Le, rang social du messager joue en revanche un rôle non négligeable dans l'accueil réservé, cependant que contenu du message et implication de son porteur introdui- sent des variables dans la typologie. De surcroît, le penchant du messager à la trahison ou à la cupidité et le rôle du conseiller permettent des retourne- ments de situation dans une scène attendue. Dans les textes tardifs, la professionnalisation du messager, qui le repousse dans un certain anonymat, ainsi que le passage au message écrit, qui permet des péripéties liées à sa falsification, intro- duisent une évolution dans l'accueil réservé.] (D.C.)

147. COLLOMP, Denis : Le personnage du sénateur hospitalier dans les chansons de geste du XIVe siècle, dans Représentations médiévales..., pp. 91-108. [Alors que les textes de peu antérieurs considéraient plu- tôt le corps sénatorial dans son ensemble, les chansons tar- dives individualisent le sénateur romain et lui prêtent un caractère hospitalier, notamment à l'égard des princesses en fuite, renouvellement sans doute hérité du substrat folklori- que (conte T. 706). Mais c'est une présence féminine aux

— 69 — côtés du sénateur qui garantit la moralité de l'hospitalité offerte. Malgré le biais introduit dans La Belle Hélène de Constantinople — au demeurant, le sénateur concupiscent se repent —, le personnage s'inscrit dans la tradition du bour- geois hospitalier, en en reprenant souvent le patronyme, mais particularise la place que prend la ville de Rome dans la production tardive, et réactualise un titre au goût du jour.] (M. de C.)

148. COLLOMP, Denis : Épopée française et mystique de la royauté, dans Année mille An Mil, pp. 123-148. [La production épique française classique dégage pour l'essentiel l'image d'un pouvoir royal permanent à travers des monarques carolingiens, même s'ils connaissent des for- tunes diverses. La question de la transmission du pouvoir se pose peu et plutôt sous la forme d'une association au trône, où la mystique n'a pas place, malgré les mentions de la cou- ronne et de l'oriflamme. Élu de Dieu dans une perspective augustinienne, le souverain est un primus inter pares dans une structure féodale. Sous les premiers Valois, la production tardive développe le personnage de Clovis, auquel est attribuée l'invention des fleurs de lys, cependant que mystique royale et regalia pren- nent une place et une signification désormais incontour- nables. Se crée également une série de récits impliquant Dagobert, inventeur du corps de saint Denis et fondateur de l'abbaye. Le recours à la dynastie mérovingienne, moins fixé par l'héritage littéraire, permet d'évoquer les problèmes de succession et la loi salique, tout en développant une mysti- que royale, nécessaire compensation à l'influence thomiste. Dès lors, une topique est créée ; elle va inclure sainte Clo- tilde, saint Remi et saint Denis puis Jeanne d'Arc, ajouter la guérison des écrouelles. Au-delà de l'influence formelle de l'épopée antique, elle perdure jusque sous les derniers rois Bourbons dans la production littéraire française, du poème héroïque à la poésie encomiastique en passant par le théâtre et le roman, en dépit des progrès de l'érudition historique.] (M. de C.)

— 70 — 149. COLLOMP, Denis : La Reconquête de l'espace méditerranéen dans quelques épopées tardives, dans La Méditerranée médiévale..., pp. 33-50. [Les épopées du XIVe siècle se caractérisent par l'impor- tance des périples à travers l'Europe qu'accomplissent leurs héros, le plus souvent à la recherche de leurs proches. Ces voyages aboutissent à une reconquête de l'espace méditerra- néen, représentée par les thèmes récurrents de l'intérêt pour la position stratégique que constitue la Sicile, de la « sauve- garde de Rome », de « la reconquête de Jérusalem » et de la prise de Constantinople (qui retourne à l'Église de Rome). Cependant ces chansons mélangent aussi nombre de détails réalistes à ces « fantaisistes périples » et à ces aspirations utopiques, contribuent à promouvoir l'idée d'un syncrétisme chrétien dont le pape est le maître incontesté, et développent une tendance hagiographique marquée. À propos de ces périples complexes, l'A. évoque la littérature antique, le héros lyrique de l'Odyssée étant préféré au héros tragique de l'Iliade.] (E.P-G)

150. Cropp, Glynnis M. : Les « Vers sur les Neuf Preux», dans Rom., 120 (3-4), 2002, pp. 449-482. [L'A. situe précisément le passage des Vers sur les Neuf Preux dans le contexte narratif des Vœux du paon de Jacques de Longuyon. Son édition reprend celle de R.L.G. Ritchie, basée sur le ms. Paris, B.N.F. fr. 12565, et l'améliore sur de nombreux points. Un appareil de notes cri- tiques très riche accompagne ce poème, dont deux strophes, l'une consacrée à Charlemagne (vv. 7558-7565), l'autre à Godefroi de Bouillon (vv. 7566-7572), permettent de croiser plus précisément deux grands héros épiques chrétiens et les noms de leurs farouches adversaires (Agoulant, Desÿer de Pavie, les Saisnes, Solimant, Corbarant, le filz au roy Sou- dant). Le commentaire fourni fait très clairement et savam- ment le point de toutes les traditions historiques et légen- daires qu'il rencontre.] (C.C.)

151. FLORI, Jean : Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et reli- gion dans le christianisme et l'islam, Paris, Seuil, 2002 (coll. Points-Histoire), 345 pages.

— 71 — [Nous n'avons pas là une histoire des croisades et du jihad. L'enquête de l'A. s'arrête d'ailleurs à très peu de chose près avec la première croisade (le plus récent texte cité dans ses Documents est de 1105). On ne saurait mieux résu- mer le propos de l'A. qu'en le citant : « Ce livre cherche à décrire l'évolution des idées, des mentalités et des attitudes envers la violence des armes dans le christianisme et l'islam. » Si l'analyse prend la fin du XIe siècle comme terminus ad quem, c'est qu'alors, à partir d'histoires très différentes, les deux religions « en arrivent à un niveau similaire de sacrali- sation de la guerre ». La connaissance de cette histoire pourra servir à une meilleure appréciation d'un présent conflictuel hérité de ces lointaines prémisses. L'étude, chronologique et thématique à la fois, comporte d'abord une première partie consacrée au christianisme (Guerre sainte et christianisme de Jésus à Charlemagne, pp. 15-65) : elle montre comment, au pacifisme de l'Évangile et des premiers Chrétiens qui refusent de participer à l'exer- cice de la violence guerrière succédera, avec le statut de reli- gion officielle conféré au christianisme et avec la lutte contre les Barbares, l'idée d'une guerre justifiée à certaines condi- tions, théorisée par saint Augustin et pratiquée par Clovis, Charles Martel et Charlemagne au prix d'un complet « ren- versement doctrinal ». Une seconde partie (Guerre et islam de Mahomet à la croi- sade, VIIe-XIe siècles, pp. 67-137) fait apparaître une his- toire très différente de l'islam : dans la mesure où le Coran et la pratique du Prophète fondent une « voie de Dieu » (jihad) qui, tout en comprenant des aspects spirituels (lutte pour le perfectionnement du fidèle et de la communauté des croyants) n'exclut pas des aspects militaires (guerre défen- sive des fidèles, puis guerre conquérante), les conquêtes musulmanes se situent dans la droite ligne d'une tradition originaire. Parallèlement, ces conquêtes, — même mitigées par une certaine tolérance qui exige la soumission mais non la conversion des vaincus — nourriront chez les Chrétiens une image polémiquement caricaturale de l'adversaire, tant en Orient qu'en Occident, qui fondera la sacralisation de la

— 72 — Reconquista en Espagne et l'idéologie des croisades d'Orient (imagée dans les chansons de geste). La troisième partie (Valorisation de la guerre dans la société féodale, VIIIe-XIe siècles, pp. 139-207) étudie com- ment, d'une « guerre méritoire » (au service de la papauté et contre les païens), les mentalités chrétiennes passent à la notion de guerre « sacralisée par l'Église... par le ciel » (celle des « saints militaires » et des « guerriers sanctifiés ») et par le pape (de la « défense de la seigneurie pontificale » à la lutte « contre les ennemis de l'Église »). Enfin, la quatrième partie (De la guerre sainte à la croi- sade, XIe siècle, pp. 209-269) passe en revue les faits et idées qui permettent alors de parler d'une guerre sainte chrétienne tant en Occident (Reconquista) qu'en Orient (croisade) avant de conclure sur une brève comparaison entre croisade et jihad. Une anthologie abondante (31 textes ou groupes de textes) rassemble, des plus connus à d'autres qui le sont beaucoup moins, des extraits d'œuvres qui marquent l'évo- lution des idées sur la guerre (sainte) dans le christianisme et l'islam. On regrettera que la représentation des deux reli- gions y soit aussi déséquilibrée, mais l'A. répondrait sans doute que le bouleversement doctrinal chrétien en la matière ne pouvait se faire sans beaucoup d'étapes et d'écrits, alors que la position de l'islam, acquise d'emblée, ne les exigeait pas. Le citoyen et le médiéviste trouveront fructueuse la lec- ture de ce travail pour les informations et les documents qu'il apporte ainsi que pour les réflexions qu'il réussit à sus- citer.] (M. de C.)

152. GIRAULT, Marcel et Pierre-Gilles : Visages de pèlerins au Moyen Âge, La Pierre-Qui-Vire, éd. Zodiaque, 2001, 391 pages. [Le titre de l'ouvrage ne rend qu'imparfaitement compte de son propos qui demande à être précisé. Il s'agit d'une étude à la fois littéraire et iconographique. Les AA. s'ap- puient sur des textes littéraires de langue vernaculaire, en privilégiant les chansons de geste parce que leur écriture s'inscrit durant la période du Moyen Âge où le pèlerinage

— 73 — a revêtu le plus d'importance dans les comportements et les mentalités (XIIe-XIIIe siècles); cependant, ils ont élargi leur corpus à d'autres œuvres (romans, fabliaux, etc.) afin de pouvoir poursuivre leur étude jusqu'au XVe siècle. Mais ils ont exclu le pèlerinage à Jérusalem parce que, disent-ils, il pose des problèmes spécifiques et aurait, à lui seul, mérité une étude à part. Un va-et-vient entre textes littéraires et faits attestés par la connaissance historique permet d'authentifier ou de recti- fier les « images de pèlerins » données par les poètes; il per- met aussi d'apprécier la part faite aux exigences d'une écri- ture de fiction. L'enquête porte surtout sur les aspects matériels du pèleri- nage (identité des pèlerins, lieux et sanctuaires élus, itiné- raires, préparatifs et conditions du voyage) qui sont évo- quées par de nombreuses citations (on regrettera cependant qu'entre citations dans la langue d'origine ou en traduction, le choix n'ait pas été systématique). L'iconographie joue dans ce volume — on connaît la qua- lité des images dans tous les ouvrages de l'éditeur — un rôle qui va bien au-delà de l'illustration : les AA. affirment d'ail- leurs avoir mené une double recherche, tant artistique que textuelle. Ils n'ont exclu aucune forme de représentation, mais ont réservé un sort à part aux enluminures puisées en particulier dans des manuscrits inédits. Cette partie icono- graphique comporte des ensembles qui sont parallèles aux chapitres de l'étude littéraire (par exemple sur Charlemagne pèlerin), mais aussi d'autres, originaux en eux-mêmes (saint Jacques pèlerin, figures d'un pèlerinage allégorique dans le Pèlerinage de Vie humaine de Guillaume de Digulleville). Étant donné l'importance de la documentation réunie, on regrettera seulement qu'elle n'ait pas fait l'objet d'un exposé de synthèse (le commentaire, au demeurant judicieux, est mené image par image) et de façon plus générale, que le rap- port texte/image n'ait pas fait l'objet de plus d'attention. Un livre à consulter pour les matériaux recensés tant dans le domaine littéraire que dans le domaine iconographique.] (M. de C.) 153. GRISWARD, Joël H. : Raoul de Cambrai, héros tragique, dans Formes et Figures du religieux au Moyen Âge, études réu-

— 74 — nies par Pierre NOBEL, Presses Universitaires Franc-Com- toises, 2002 (Collection «Littéraire»), pp. 85-101. [Après avoir rappelé que les tragiques grecs ont «fabri- qué » du tragique avec de l'épique (« La tragédie grecque est ainsi en quelque sorte fille de l'épopée, mais l'héritage n'est que d'un matériau brut : il n'existe ni héros ni thèmes tragi- ques en soi»), l'A. propose dans une très fine analyse de voir en Raoul de Cambrai aussi bien un héros tragique qu'un héros épique ; ainsi, « à côté d'une approche histori- ciste ou historicisante d'une littérature-miroir », mettant en évidence des enjeux féodaux, « un autre regard » permettrait de dégager «une autre strate où se donneraient à lire des enjeux d'une autre nature, où se poseraient des questions d'une autre portée, où les rets qui progressivement enserrent le héros se révéleraient tendus par un oiseleur d'une espèce un peu particulière et d'une tout autre envergure. » Dans cette perspective, « l'espace où se déploie le conflit n'est pas celui du monde étriqué des hommes mais l'univers du reli- gieux, du magique, du sacré. » Raoul le desmesuré, héros marqué d'hybris, est « pris comme un rat » dès que le pro- cessus tragique est enclenché par le don du Vermandois à Raoul (celui-ci a le droit pour lui, mais c'est aussi le cas des fils d'Herbert : « tout le monde a raison et le tragique naît précisément du heurt de ces deux droits qui s'excluent ») et par la malédiction d'Aalais, parole irréversible (comme l'est par exemple celle de Thésée vouant son fils à la mort dans l'Hippolyte d'Euripide); et l'épisode d'Origny comme la bataille à l'issue de laquelle Raoul trouve la mort sont autant d'étapes dans la « Descente aux Enfers » d'un héros sacrilège de plus en plus seul et finalement écrasé par la divi- nité qui l'a rendu fou, des « puissances telluriques offensées et vengeresses [qui] semblent empruntées à un autre univers religieux que le christianisme ». « Héros-carrefour, entre roman et épopée, héros-palimpseste entre épopée et tragé- die, Raoul de Cambrai laisse entrevoir les écritures anciennes, incomplètement effacées, et reçoit une lumière moins éclairante sans doute d'un Roland ou d'un Guillaume que d'un Prométhée, d'un Ajax ou d'un Xerxès ».] (M.O.)

154. HALBA, Eve-Marie : « Renaut de Montauban», épopée d'un exclu. Thèse de doctorat nouveau régime, préparée sous la

— 75 — direction de M. Michel ZINK, et soutenue à l'université de Paris IV le 16 décembre 2000. [Présentation dans P.M., 27, 2001, pp. 45-48.]

155. HERBIN, Jean-Charles : Lumineuse Beatrix : un aspect de la stratégie narrative du poète de « Hervis de Metz », dans « Clarté». Essais sur la lumière, II, pp. 209-216. [L'A. souligne l'importance de la thématique de la clarté dans Hervis de Metz, notamment dans le ms. E, « qui offre la leçon la plus saisissante, la moins nuancée » de l'épisode de la rencontre entre Hervis et Beatrix. Il observe que la lumière est « abondamment déversée sur le visage des per- sonnages féminins », que le relevé du vocabulaire confirme « Aielis et Beatrix comme héroïnes incontestées du récit », et que la séquence récurrente Bïatrix a vis cler, « véritable épi- thète homérique », s'associe à l'idée de beauté et constitue « un des éléments de la stratégie narrative du poète »] (J.-C.V.)

156. HOUDEVILLE, Michelle : Le jeu du nu et du vêtu à travers le déguisement du chevalier, dans Le nu et le vêtu..., pp. 179- 185. [En se fondant sur le Charroi de Nîmes et sur la Prise d'Orange (Guillaume s'y déguise respectivement en mar- chand et en Sarrasin pour pénétrer dans la ville), l'A. étudie « la signification de l'alternance du nu et du vêtu ». « Le déguisement apparaît comme un moyen de braver les interdits » : le héros se remet ainsi en question, cherchant à « se prouver à lui-même sa propre valeur ». Il est aussi un moyen « d'introduire une interrogation sur la société », mais sans aller jusqu'à la subvertir : le non-respect du code vesti- mentaire qui fait intervenir la ruse (le mensonge) pour fon- der le pouvoir n'est que temporaire. Il est surtout « un sym- bole du jeu de reflets que constitue la littérature », entre principe (déréalisant) de plaisir et (décevant) principe de réa- lité.] (M. de C.)

157. JAMES-RAOUL, Danièle : La Mer Méditerranée dans les récits de pèlerinages et les récits de croisades, dans La Méditer- ranée médiévale..., pp. 51-79.

— 76 — [Comment les récits de croisades et de pèlerinages repré- sentent-ils la mer Méditerranée, lieu de passage obligatoire vers un autre monde, « espace de différenciation », mais éga- lement lieu rendu familier par la littérature antique? À tra- vers l'étude de sa mise en scène « géophysique, dramatique ou spectaculaire », l'A. montre le développement de l'intérêt pour les qualités géographiques objectives de cette mer, de la peinture réaliste de ses divers dangers, et surtout de « des- criptions et de petites scènes » pittoresques et « dignes de curiosité ». La mer Méditerranée acquiert une identité et ces œuvres «nous offrent une image marine qui combine l'es- thétique et le désir d'objectivité face à l'inconnu », attestant ainsi d'un nouveau rapport à la nature.] (E.P-G).

158. KUNSTMANN, Pierre : Ancien et moyen français sur le Web : textes et bases de données, dans R.Li.R., 64, 2000, pp. 17- 42. [L'A. nous donne un utile répertoire de textes et d'outils de référence accessibles sur le Web. On y mentionne quel- ques chansons de geste : Aiol, le Couronnement de Louis, Aliscans, la Prise d'Orange. L'article inclut aussi des com- mentaires sur le fonctionnement des bases de données réper- toriées. C'est un premier outil qui sera extrêmement pré- cieux à tout chercheur.] (L.Z.M.)

159. LABBÉ, Alain : Une obscure clarté : La table d'or et l'escar- boucle de Pierre le Cruel dans la chanson de « Bertrand du Guesclin », dans « Clarté ». Essais sur la lumière, II, pp. 217-234. [Dans deux passages de la Chanson de Bertrand du Gues- clin, le rayonnement lumineux traditionnellement attribué à l'escarboucle est marqué de connotations inquiétantes. Dans la description de la table d'or de Pierre le Cruel aussi bien que dans la chevauchée nocturne qui suit sa première défaite, «l'ambivalente escarboucle est un attribut essen- tiel », une « projection mimétique » de ce sombre person- nage dont Cuvelier fait « l'ennemi extrême, en même temps que l'étranger absolu ». Révélatrice d'« une sacralité téné- breuse » dans la description — exceptionnelle dans le poème par son ampleur — de la table royale, elle prend une valeur dramatique et dynamique lorsqu'elle devient, dans le second

— 77 — épisode, le «trouble adjuvant d'une fuite haletante», et qu'elle «semble être animée d'une énergie non seulement radiante mais motrice, entraînant après elle l'infernale che- vauchée ». Ainsi « revêtue de la beauté du terrible » en même temps que d'un « atavisme sarrasin » qui contribue à l'évocation de références rolandiennes, l'escarboucle, par ses « potentialités poétiques et mythiques » permet de « matéria- liser l'ineffable » et d'« instaurer une lumière noire issue des ténèbres ».] (J.-C.V.)

160. LABBÉ, Alain : Le vêtement déchiré et l'ensauvagement par la forêt dans quelques textes médiévaux, dans Le nu et le vêtu..., pp. 203-216. [Cette communication est fondée sur l'étude de différents textes narratifs et, en particulier, sur deux textes épiques : Renaut de Montauban et Hugues Capet; les quatre fils Aymon dans l'un et le héros-titre dans l'autre y ont recours aux forêts. En Ardenne, les Aymonides s'animalisent, voire se « végé- talisent », « guerriers-fauves » retrouvant leurs racines toté- miques mais devenus caricatures de chevaliers. Ensauvagés jusqu'à la dilution dans une forêt sournoisement létale, ils n'auront d'autre issue que de regagner la société des hommes, si hostile leur soit elle : l'homme n'est pas (ou n'est plus?) un être de nature. Le fugitif Hugues Capet, lui, se heurte d'emblée à une forêt agressive qui déchire ses vêtements et sa chair. Mais il ne s'agira que d'un épisode bref à l'issue heureuse : la ren- contre d'un ermite — seul l'homme de Dieu peut vivre au sein de la sauvagerie sans en être altéré — l'aidera à rega- gner, re-vêtu, le monde des hommes où, après son passage par l'épreuve des bois, il est appelé à régner. Cette représen- tation positive de la forêt demeure une exception par rap- port à la norme qui la montre (voir le Bisclavret, Tristan et Yseut dans la forêt du Morois) destructrice de l'humanité.] (M. de C.)

161. LABBÉ, Alain : Gerbert et Fromondin, ou le dévoiement de l'hospitalité dans deux épisodes de « Gerbert de Metz », dans Représentations médiévales..., pp. 49-73.

— 78 — [Toute entorse aux règles de l'hospitalité introduit «un désordre scandaleux » dans la société féodale et perturbe le lieu hautement symbolique de l'espace de réception. Mais l'inversion même des valeurs s'érige en contre-topos et induit une « dialectique de la conformité et de l'écart », particuliè- rement quand la subversion est délibérée et poussée à son extrême, que ce soit dans l'épisode du crâne de Fromont, touchant aux gestes rituels de l'hospitalité, ou dans celui de la mort de Fromondin, touchant à l'ordre chrétien. Dans le premier cas, l'auteur montre les ramifications de la perturbation d'une autre sacralité, celle qui est due aux morts, avec les préparatifs d'une falsification sous l'appa- rente régularité d'un rituel hospitalier respecté dans ses moindres détails, pour mieux cacher à tous, sauf au lecteur, une pratique quelque peu païenne. La chose aurait pu demeurer secrète sans la part de hasard (ou de fatum) qui amène la révélation du sacrilège et un nouveau conflit. À cette scène ordonnancée répond l'épisode de l'ermitage de Fromondin. Mais c'est ici au non-respect du processus rituel d'hospitalité par Fromondin, à «l'éclatement de la forme » que se reconnaît la transgression, soulignée par l'usage dévoyé du bâton de pèlerin. Mais le parti pris du poète, qui juge plus sévèrement Fromondin, laisse bonne conscience aux Lorrains. Ainsi par deux processus radicalement différents, l'écri- ture révèle et met en scène le dysfonctionnement de l'hospi- talité.] (D.C.) 162. LENOIR, Nicolas : La « Chanson d'Aiquin » : une chanson de geste marginale? Thèse de doctorat nouveau régime, pré- parée sous la direction de M. Jean MAURICE, et soutenue à l'Université de Rouen le 14 janvier 2000. [Présentation dans P.M., 27, 2001, pp. 49-53.] 163. MALICOTE, Sandra : « Cil novel jougleor ». Parody, illumina- tion and genre renewal in «Aiol», dans Rom., 120 (3-4), 2002, pp. 353-405. [Pour l'A., afin de comprendre Aiol et l'objectif que se fixe cette chanson de geste, il convient d'examiner soigneu- sement un milieu historique précis et les orientations litté- raires préférentielles qui lui correspondaient. Qu'on fixe son

— 79 — regard vers la cour de Philippe d'Alsace, vers celle de Bau- douin VIII et de Baudouin IX, ou qu'on passe ensuite à celle de Jeanne de Flandre, on remarque que les réflexes de tous ces grands commanditaires favorisaient l'historiogra- phie et l'hagiographie et qu'ils appréciaient les œuvres dont les fictions restaient attachées, avec une distance plus ou moins avouée, à un certain terrain historique. Selon l'A. de cette étude, l'idée d'associer la production d'Aiol à la per- sonnalité de cette Jeanne qui devint en 1212 l'épouse de Fer- rand de Portugal paraît être une bonne piste, puisque c'est chez Jeanne que la version française d'Aiol fut coup sur coup traduite en moyen hollandais et adaptée en flamand. La composition d'Aiol viendrait alors après celle du Perce- val de Chrétien de Troyes et s'inspirerait de ce roman pour en imiter certains passages — le point de vue inverse n'étant pas à retenir. Plutôt que de ressasser avec J. Normand et G. Raynaud qu'Aiol a existé en deux versions chronologi- quement distinctes (celle du poème primitif et celle du rema- niement), mieux vaut maintenant, comme l'a proposé M. Delbouille, mettre en avant l'unité du texte d'Aiol que nous lisons et nous intéresser au contraire à la Geste de saint Gilles, prise comme un tout. Cette Geste est composée de deux poèmes dont l'association raconte trois histoires (ou trois vers, au sens particulier que peut parfois prendre ce terme), trois vers qui correspondent à des histoires d'aieuls authentiques : tantôt l'arrière-plan des fictions évoque la première et la quatrième croisades (en un coup de chapeau qui se dirigerait vers les ancêtres de Jeanne), tantôt il évoque la Reconquête (sorte de salut cherchant alors à rendre hom- mage au père de Ferrand). Voilà qui pourrait bien être un cadeau de mariage profilé sur mesure! Ce point de raisonnement étant acquis, le prologue d'Aiol peut délivrer le courant de pensée qui le caractérise. La prise de position du narrateur y est « conservatrice », car vouloir dire une veraie estoire et s'attaquer aux fables que répandent cil novel jougleor, c'est s'exprimer dans le débat littéraire qui secoue le début du XIIIe siècle. Devant choisir entre « his- toire » et « fiction pure », le poète soutient le vieux parti. Si Aiol emprunte à Audigier, c'est pour riposter métaphorique- ment aux atteintes que la veine scatologique porte à la litté- rature courtoise; puis Aiol sera lui-même parodié par la

— 80 — Prise de Neuville. Si d'un côté les Arrageois réclament de la «pure littérature», du «jeu», de la parodie, d'un autre — c'est-à-dire à la cour de Jeanne de Flandres —, on préfère maintenir la tradition historique, garder l'esprit qui était celui d'un Wace ou d'un Bertrand de Bar-sur-Aube, pour ne citer que deux fameux modèles. La résistance au « renouvel- lement du genre épique » dont fait preuve Aiol n'est toute- fois à retenir que pour son texte, i.e. sa rédaction propre- ment dite. Pour ce qui est des illustrations et de la présenta- tion du texte considéré, il s'agit d'une tout autre paire de manchettes, car les enluminures du ms B.N.F. fr. 25516 abondent dans le sens de l'innovation et de la drôlerie : elles fournissent visuellement l'équivalence d'une amplification rhétorique. C'est possiblement pour Gui de Dampierre (neveu de Jeanne à la cour duquel Adenet le Roi était ménestrel) que le ms B.N.F. fr. 25516 a été produit et décoré. Dans les miniatures de ce manuscrit remarquable, la moquerie s'expose avec grand talent et grande vivacité. Autrement dit, pour l'A., en voulant maintenir la tradi- tion des chansons de geste pseudo-historiques, l'aristocrati- que texte d'Aiol a cherché à se battre contre le renouvelle- ment du genre épique, mouvement réformiste lié à Arras à l'essor de la bourgeoisie; mais cet aspect réactionnaire et conservateur ne touche que le poème strido sensu. La mise en forme illustrée qui accompagne le texte lui fait tenir un autre discours, qui va lui dans le sens du modernisme que portent joyeusement les œuvres médiévales rédigées en lan- gue vulgaire pour des laïcs.] (C.C.)

164. RAIDELET, Jeanine : « Le caer n'est mie en l'ermin engoulez ». Revêtir une identité dans « Aliscans », dans Le nu et le vêtu..., pp. 313-324. [Dans la perspective définie par la citation-titre (emprun- tée à Rainouart), l'A. étudie plusieurs personnages de la chanson. Rainouart, ce fils de roi mal vêtu, dégradé en mar- miton, devra revêtir le costume du chevalier (armes et armure) pour être intégré au groupe des bellatores et pour qu'être et paraître retrouvent en lui un rapport harmonieux. Les personnages féminins, Chrétiennes et Sarrasines, utili- sent le vêtement (ou son absence) pour être et/ou paraître (repentante, guerrière, démoniaque). Quant à Guillaume, la

— 81 — pauvreté de ses vêtements (lorsqu'il va demander de l'aide au roi), ses armes sarrasines (quand il veut rentrer dans Orange) le font méconnaître des gens de la cour et même de Guibourc en deux scènes où être et paraître sont un temps dissociés. Le vêtement peut aussi bien dissimuler que révéler. À savoir discerner cet écart ou cette adéquation se juge la sagesse d'un regard.] (M. de C.)

165. ROUSSEL, Claude : La reine aubergiste : misère et hospitalité dans les chansons de geste du XIVe siècle, dans Représenta- tions médiévales..., pp. 75-90. [La « thématique du voyage et de l'errance », qui permet souvent de révéler 1'« ambiguïté des valeurs sociales, morales et religieuses », laisse une large place à l'hospitalité. Les pérégrinations font accéder les reines, entre autres situa- tions, « au statut ambigu de patronne d'auberge ». Au-delà du réalisme caractéristique de la production tardive, et que reflètent notamment la nécessité de se loger et la peinture de la mendicité et des gueux, ce statut social corrobore l'in- fluence du substrat folklorique et sa cohérence. Le caractère particulier des auberges tenues par ces reines et destinées aux pèlerins, en terre sarrasine, permet de retrouver un trait de charité lié au statut initial de ces femmes. À l'étendue spatiale du monde connu répond « une saturation de l'es- pace social », moins par souci de réalisme méthodique que par « prolongement d'une tendance holistique inhérente au modèle épique ».] (D.C.)

166. SUARD, François : À quoi sert l'hospitalité dans les chansons de geste?, dans Représentations médiévales..., pp. 13-30. [Les textes des XIIe et XIIIe siècles où l'hospitalité revêt quelque importance permettent d'établir une typologie. Cela peut être tout d'abord une simple mention liée à la nécessité vraisemblable de se loger en ville lors de déplacements. Mais dès lors qu'il ne s'agit pas d'étapes chez des gens de connais- sance, le caractère payant de l'hospitalité discrimine généra- lement bourgeois et nobles. Quand il est appelé à jouer un rôle, l'hôte peut être simple informateur comme véritable adjuvant, particulièrement quand le héros est dédaigné ou persécuté. Mais l'entourage

— 82 — de l'hôte peut s'opposer à la démarche de celui-ci, aussi bien quand il souscrit aux lois de l'hospitalité que lorsqu'il s'y dérobe, d'où de nouvelles possibilités narratives. On sent toutefois l'influence romanesque dans la mention d'une fille de l'hôte, qui s'amourache en vain du héros. Par ailleurs, cette nécessité de se loger met en valeur le héros dans la constance de sa quête, sa valeur guerrière ou encore sa pro- digalité. Mais, bien évidemment, c'est lorsque la démarche peut influencer le cours des événements, soit par l'informa- tion apportée, soit par les péripéties suscitées, que le fait de se loger a une importance dramatique.] (D.C.)

167. TÉTREL, Hélène : Le « Pseudo-Turpin » et l'« Áspremont nor- rois ». La branche IV de la « Karlamagnússaga » est-elle une compilation mécanique?, dans Rom., 120 (3-4), 2002, pp. 326-352. [La quatrième branche de la Karlamagnússaga, la « saga d' », résulte de la compilation de deux sources par- tiellement reprises, le Pseudo-Turpin et la Chanson d'Áspre- mont. La composition de ce récit semble assez confuse étant donné que, par rapport à leur origine, certains épisodes du début de la partie Aspremont ont été intervertis. D'autre part la version ancienne de cette branche (dite version alpha) est souvent lacunaire, tandis que la nouvelle version (ou rédaction bêta) correspond à une récriture forcément enri- chie et déformée par des apports annexes. Pourtant il ne faut pas se plaindre de ces apparents « défauts » puisqu'ils fournissent au contraire à l'observateur attentif une excel- lente base pour l'étude des procédés de l'écriture cyclique. L'A. débat alors des rapports qui existent entre les sources françaises et les textes norrois et son point de vue critique apporte du neuf. Puis deux perspectives sont clairement dis- tinguées : celle du traducteur et celle du compilateur, qu'il ne faut pas confondre lorsqu'on reconstitue le processus d'élaboration. Si tout ce qui relève d'une opération de tra- duction peut en effet s'être constitué de manière plus ou moins « mécanique », tel n'est pas le cas du phénomène de compilation, qui, lui, répond forcément à une intention litté- raire, à un dessein réfléchi. Plus d'une fois le travail de réflexion du rédacteur norrois se laisse approcher. Bref l'examen de la branche IV, qu'il s'agisse de la structure

— 83 — interne du texte ou de son rapport avec le reste de la Karla- magnússaga, conduit l'A. à réévaluer la logique narrative de ce témoin et à repousser les limites de l'interprétation méca- niste.] (C.C.)

168. TYSSENS, Madeleine : Philologie «chevronnée», nouvelle phi- lologie, dans R.Li.R., 66, juillet-décembre 2002, pp. 403- 420. [En riposte à l'article de L. Schøsler et P. van Reenen, — Le désespoir de Tantale ou Les multiples choix d'un éditeur de textes anciens. A propos de la « Chevalerie Vivien », éditée par Duncan McMillan, dans Z.R.P., 116 (2000), pp. 1-19 (cf. B.B.S.R., fasc. 32, 2000-2001, n° 8) —, l'A. défend avec énergie et rigueur l'édition de la Chevalerie Vivien par D. McMillan en particulier et les méthodes et résultats de la philologie « chevronnée » en général.] (M.O.)

169. VERELST, Philippe : Un héros face aux autres. A propos de Mabrien, dans Études médiévales, 4, 2002, pp. 149-159. [Le roman en prose de Mabrien (1462) raconte une his- toire d'armes, d'amour et de piété qui permet au petit-fils de Renaut de Montauban d'entretenir des relations avec l'autre assez variées. La quête du lignage et la croisade, les femmes et le merveilleux fournissent à ce super héros le moyen de mettre en valeur ses qualités humaines. Si le trajet de Mabrien est stéréotypé, il n'est pas commun, car l'épique « enromancé » multiplie l'application de recettes empruntées dans toutes les directions. La féerie et la religion chrétienne font ensemble un bon ménage littéraire et pour finir, saint Mabrien fait pour nous des miracles inventifs. Quant aux effets d'intertexte, ils ajoutent au piquant de la narration (en particulier la franche connexion avec la matière du Huon de Bordeaux de 1455 ne fait aucun doute). D'ailleurs Ogier et Charlemagne ne tarissent pas d'éloges à propos de leur nou- vel ami. On verra le Grand Khan envoyer à Mabrien, doulce et énergique personne, une pomme d'or qui nous paraît amplement méritée : de tous les personnages que nous avons croisés autour de lui, Mabrien est bien le plus parfait.] (C.C.)

— 84 — COMPTES RENDUS

170. BOUTET, Dominique : Formes littéraires et conscience histori- que aux origines de la littérature française (1100-1250), Paris, P.U.F., 1999 (Moyen Âge), 295 pages. C.R. de S. Kay, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 74-76. 171. LACROIX, Daniel : La «Saga de Charlemagne ». Traduction française des dix branches de la « Karlamagnús saga » nor- roise. Traductions, notices, notes et index par D.L., Paris, Le Livre de Poche, 2000 (La Pochothèque), 919 pages. C.R. de R. Boyer, dans Rom., 120 (1-2), 2002, pp. 258- 261. 172. MARNETTE, Sophie : Narrateur et points de vue dans la litté- rature française médiévale. Une approche linguistique, Berne/Berlin/Francfort-s-M./New York, Lang, 1998, 262 pages. C.R. de D. Kelly, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 101-103. 173. MERCERON, Jacques : Le message et sa fiction. La communi- cation par messager dans la littérature française des XIIe et XIIIe siècles, Berkeley/Los Angeles/London, University of California Press, 1998. C.R. de Fr. Suard, dans Rom., 120 (1-2), 2002, pp. 268- 270. 174. RINOLDI, Paolo (éd.) : La «Mort Aymeri de Narbonne». Edizione critica con note e glossario a cura di P.R., Milano, Edizioni Unicopli (Istituto di Filologia Moderna, Università degli Studi di Parma, 2000 (Parole allo spec- chio, 2), 546 pages. C.R. de G. Roques, dans R.Li.R., 66, janvier-juin 2002, pp. 297-300. 175. TYLUS, Piotr (éd.) : «Histoire de la Reine Berthe et du Roy Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition cri- tique par P.T., Genève, Droz, 2001 (T.L.F., 536), 349 pages. C.R. de G. Roques, dans R.Li.R., 66, janvier-juin 2002, pp. 305-308.

— 85 — 176. VERELST, Philippe : « Mabrien ». Roman de chevalerie en prose du XVe siècle. Édition critique par Ph.V., Genève, Droz, 1998 (Romanica Gandensia, 28), 534 pages. C.R. de M.-Cl. de Crécy, dans Rom., 120 (1-2), 2002, pp. 241-258. 177. VITZ, Evelyn Birge : Orality and Performance in Early French Romance, Woodbridge, Boydell & Brewer, 1999, XIII-314 pages. C.R. de D. Kelly, dans C.C.M., 45, 2002, pp. 101-103.

— 86 — GRANDE-BRETAGNE (*)

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

178. AA.VV. : Textos épicos castellanos : problemas de edición y critíca, éd. par David PATTISON, London, Queen Mary and Westfìeld College, Department of Hispanic Studies, 2000. [Recueil des communications présentées lors d'un collo- que qui s'est tenu à l'Institute of Romance Studies de l'Uni- versité de Londres sur les problèmes d'édition et de critique offerts par les textes épiques espagnols du Moyen Âge. Le volume comprend également une transcription des discus- sions qui ont suivi les communications et une introduction par l'Éd. Le colloque s'est ouvert sur une table ronde où trois éditeurs du Poema de Mio Cid ont exposé les diffé- rentes perspectives sur les problèmes posés par ce texte.]

ÉTUDES CRITIQUES

179. AA.VV. : GERRITSEN, Willem et VAN MELLE, Anthony G. (éds) : A dictionary of medieval heroes. Characters in medieval narrative traditions and their afterlife in literature, theatre and the visual arts, transl. from the Dutch by Tanis GUEST; adapted for English readers by Richard BARBER, Woodbridge, Boydell Press, 1998. [Traduction anglaise de Van Aiol tot de Zwaanridder. Per- sonages uit de middeleeuwse verhaalkunst en hun voortleven in

(*) La bibliographie britannique a été préparée par Marianne AILES. La notice n° 184 est de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).

— 87 — literatuur, theater en beeidende kunst, Nijmegen, Sun, 1993 (cf. B.B.S.R., fasc. 25, 1993-1994, n° 256).] 180. AILES, Marianne : The «Song of Roland» : Absolutes and Relative Values, Lampeter, Edwin Mellen Press, 2002. [L'A. donne une analyse de la chanson du point de vue chrétien, avec à l'esprit l'étudiant qui rencontre la chanson pour la première fois. L'ouvrage s'ouvre sur un traitement du cadre chrétien et féodal de la chanson, qui est suivi d'une étude de l'application des principes éthiques chez des per- sonnages qui sont à la fois des individus et des représentants d'une idéologie. L'élément tragique de la chanson et la ques- tion de la possibilité de tragédie chrétienne sont l'objet d'une attention particulière, ainsi que le rôle de la justice divine dans l'œuvre, et les manières par lesquelles elle s'ex- prime. Ensuite l'A. étudie le thème de l'amour dans la chan- son, un amour qui est essentiellement un amour entre des hommes ou entre des hommes et un Dieu masculin.] 181. AILES, Marianne : in the Middle English «Fiera- bras» Romances, dans The Matter of Identity on Medieval Romance, éd. par Phillipa HARDMAN, Woodbridge, Boy- dell & Brewer, 2002, pp. 73-85. [L'A. suit le développement du caractère de Ganelon dans les trois versions en moyen anglais de la légende de Fiera- bras, Sir Ferumbras, Firumbras et The Sowdone of Babylone, après avoir d'abord présenté une esquisse du personnage dans le texte français. Deux textes anglais maintiennent la complexité du personnage français; le troisième nous pré- sente un personnage plus stéréotypé.] 182. BARTON, Simon : Re-inventing the Hero : The Poetic Portrayal of Rodrigo Díaz, the Cid, in its Political Context, dans Textos épicos castellanos..., pp. 65-78. [Cet article remet le Poema de Mio Cid dans le cadre his- torique des liens de vasselage entre le roi de Castille et ses nobles, et il fait valoir l'élément didactique du poème.] 183. BERESFORD, Andrew M. : « Cortol la cabeça e atola del petral ca la querie dar en donas a Galiana ». On the relationship between Death and Sexuality in Four Epic Legends, dans Textos épicos castellanos..., pp. 41-63.

— 88 — [Analyse des liens entre la sexualité et la mort dans les quatre gestes perdues, Bernardo del Carpio, Mainete, La Condesa traidora et le Romanz del infant Garcia.]

184. DIFFLEY, P.B. : Some Recent Translations of Renaissance Works, dans Italian Studies, 66, 2001, pp. 148-159. [Il s'agit d'un compte rendu de quatre traductions récentes de l'italien; le premier analyse la traduction en anglais du par Tusiani. L'A. commente la diffi- culté de traduire la poésie en poésie, en donnant des exemples spécifiques tirés du texte lui-même.] (L.Z.M.)

185. GAUNT, Simon : Retelling the Tale : An Introduction to Medieval Literature, London, Duckworth, 2001. [L'A. introduit l'étudiant à l'esthétique de l'oralité à tra- vers divers textes qui font partie des cours de Faculté, y compris La Chanson de Roland. Le premier chapitre est dédié à cette chanson et il est question aussi de la version de Paris dans une analyse du concept de remaniement.]

186. HOOK, David : The Epic Epithet and Real Life, dans Textos épicos castellanos..., pp. 85-98. [Ce travail étudie l'utilisation des épithètes dans le Poema de Mio Cid et situe celle-ci dans le contexte des documents historiques, où le but des expressions épithétiques est identi- fication plutôt que louange. Le travail comprend une liste des épithètes.]

187. MARTIN, Georges : Gestas de arena, dans Textos épicos cas- tellanos..., pp. 23-33. [L'A. pose des problèmes liés à l'édition de textes épiques, processus qui comprend la présentation d'un texte ancien en se servant de conventions modernes. Il aborde les problèmes de la transcription et ensuite ceux de l'émendation.]

188. MICHAEL, Ian : Problemas y perspectivas en la edicion de tex- tos épicos, dans Textos épicos castellanos..., pp. 9-12. [L'A. souligne l'importance des travaux du regretté Colin Smith — auquel un hommage était rendu par le colloque —, pour aborder les problèmes suscités par le poème épique du Poema de Mio Cid.]

— 89 — 189. MONTANER, Alberto : Entre Procusto y Proteo o el arte de editar poemas épicos, dans Textos épicos castellanos..., pp. 13-21. [L'A. plaide pour une approche plus interventionniste sur les sujets difficiles de l'orthographe et l'accentuation.] 190. PAVLOVIC, Milija : The Three Aspects of Honour in the «Poema de Mio Cid», dans Textos épicos castellanos..., pp. 99-116. [Après avoir donné une esquisse du thème de l'honneur dans la critique du poème, l'A. étudie les vocables associés à l'honneur. Les trois aspects de l'honneur qui sont analysés sont : l'honneur dans une perspective concrète ou matérielle, l'honneur public et l'honneur privé. Ces trois aspects sont associés à la structure tripartite du poème.]

— 90 — ITALIE (*)

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

191. ROSIELLO, Giovanna Barbara (éd.) : La «Spagna in Rima» del manoscritto comense, edizione critica di G.B.R., Ales- sandria, Edizioni dell'Orso, 2001 (Il cavaliere del leone, 3), 572 pages. [Il volume, introdotto da una breve presentazione di Elio Melli, contiene una nuova edizione del poema italiano (fio- rentino) in ottave noto come in rima, epigono della materia rolandiana (dalla Chanson de Roland all'Entrée d'Espagne franco-italiana), compilato nella seconda metà del XIV secolo o all'inizio del XV e che può essere considerato « quasi una summa dell'impresa ispanica di Carlo Magno, nonché il più importante testo italiano di materia carolingia precedente all'età del Pulci» (p. 17). L'edizione è fondata sul ms. Como, Biblioteca della Società storica comense, senza segnatura, siglato G, per lungo tempo smarrito e ritro- vato solo recentemente, contenente una redazione dei Can- tari di Fierabraccia e Ulivieri (edita a cura di E. Melli, Bolo- gna 1996) e appunto La Spagna, incompleta a seguito della perdita dei fogli finali del codice (cosicché il cantare XXVII si arresta improvvisamente con l'ottava 7). A fronte di quella procurata a suo tempo da M. Catalano (La Spagna. Poema cavalleresco del secolo XIV, Bologna 1939-1940, 3 voll.), questa nuova edizione è giustificata dalla partico- lare fisionomia che il testo della Spagna in rima ha nel manoscritto utilizzato, noto a Catalano solo attraverso un'indicazione catalografica ottocentesca : si tratta infatti,

(*) La bibliographie italienne a été établie par Stefano ASPERTI. La notice n° 228 est de Leslie Zarker MORGAN (L.Z.M.).

— 91 — assieme in particolare ad F (Ferrara, Bib. Civica Ariostea, Cl. II.N.132), di un rappresentante della redazione compen- diosa nota come «minore», sinora inedita; inoltre G, in aggiunta a proprie individualità puntuali, costituite anche da intere ottave, « nel corso dell'intero poema include epi- sodi o particolari che non compaiono in F e che sono in alcuni casi condivisi da altri testimoni, in altri casi presenti solo in G » (p. 34) e risulta quindi di particolare utilità per seguire e verificare l'elaborazione del testo-base in diverse altre redazioni scaglionate, tra manoscritti e stampe, lungo gran parte del Quattrocento. L'esame della redazione di G rispetto alle altre versioni trasmesse da manoscritti e stampe antiche permette all'A. di precisare e in alcuni punti di modificare in maniera sensibile le risultanze dell'analisi condotta a suo tempo da Catalano, riducendo in particolare da tre a due le famiglie fondamentali in cui si distribuiscono i testimoni, e riconoscendo diverse contaminazioni tra i gruppi (i rapporti tra i testimoni ricostruiti dalla studiosa a seguito di una puntuale collazione sono sintetizzati nello stemma codicum edito a p. 94). Lo studio introduttivo è completato da tavole sinottiche sistematiche della presenza delle ottave della redazione del ms. G nel resto della tradi- zione manoscritta e della distribuzione delle varianti sostan- ziali. Un ampio capitolo (pp. 95-159) dà conto puntigliosa- mente dei caratteri della lingua del ms., che presenta una sensibile patina italiano-settentrionale, con tratti più tipica- mente lombardi (manca, stranamente, un paragrafo almeno ricapitolativo dei fatti salienti). Segue l'edizione dell'ampio poema (pp. 181-526), condotta rispettando per quanto pos- sibile la lettera di G, con apparato a pié di pagina delle varianti degli altri testimoni. Completano l'edizione un cor- poso glossario descrittivo delle forme antiche o dialettologi- camente significative e l'indice dei nomi propri.]

ÉTUDES CRITIQUES

192. AA.VV. : L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes. Actes du XIVe, Congrès International de la Société Rencesvals pour l'Étude des Épopées Romanes. Naples, 24-30 juillet 1997, publiés par Salvatore LUONGO,

— 92 — Napoli, Fridericiana Editrice Universitaria, 2001, 2 vol., 1027 pages [cf. B.B.S.R, fasc. 33, 2001-2002, nos 181, 183- 210 et 212-213].

193. BARBERO, Alessandro : Les institutions et leur fonctionnement dans l'épopée, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 141-161. [L'A. esamina i vari tipi di istituzioni medievali come si riflettono nelle canzoni di gesta : istituzioni politiche, eccle- siastiche, familiari. Quanto alle prime, l'A. rileva come la regalità, quindi i rapporti con un re piuttosto che con un sovrano, assai più che la vassallità, ossia il sistema dei generici rapporti di dipendenza, sia il centro effettivo di ogni immagine della società medievale, in special modo di quelle su cui si cos- truiscono le canzoni di gesta. L'incoerenza tra questo dato e la condizione della monarchia nei secoli XI e XII induce l'A. a riconoscere negli assetti basilari dell'epica francese il riflesso di una condizione più antica, ben anteriore all'Anno Mille ed alla « mutazione feudale » : « la société des derniers Carolingiens était déjà la société chevaleresque » (p. 144) così come è raffigurata nelle canzoni di gesta : situazioni, ruoli e rapporti tra i personaggi, schemi narrativi, vocabola- rio (Chanson de Roland, Chanson de Guillaume, diverse can- zoni della Geste de Guillaume). A questa realtà si oppone quella, posteriore all'Anno Mille ed alla mutazione feudale, di un tessuto sociale frantumato in una serie di castellarne indipendenti, che costituisce il retroscena delle ambienta- zioni narrative della narrativa cavalleresca arturiana. L'immagine della Chiesa nelle canzoni di gesta non riflette il contrasto allora vivo tra le componenti monastica e episcopale. Benché l'utilità degli ecclesiastici non venga mai contestata, s'insinuano delle venature anticlericali, che trovano la loro più completa espressione nella Geste des Lorrains. La sola immagine in fondo positiva è quella dell'Arcivescovo Turpino nel Roland e nella tradizione rolandiana, buon religioso e buon cavaliere, immagine di un clero « sognato » dalla componente cavalleresca, « auquel on pourrait confier le salut de son âme, sans pourtant être forcé d'en mépriser la lâcheté» (p. 156).

— 93 — La rappresentazione dei legami di parentela riflette, probabilmente in maniera incosciente presso gli autori, l'evoluzione, che accompagna la mutazione feudale, da clan familiare a lignaggio, da una rete di rapporti soprattutto orizzontali ad una di relazioni anche verticali, stabilite a partire dal principio di continuità nel tempo. Le due compo- nenti sono in genere entrambe presenti : talora è possibile individuare sistemi di opposizioni e conflitti tra modelli, talora una visione s'impone con maggior forza sull'altra. L'A. esemplifica la situazione attraverso il Cantar de Mio Cid : il lignaggio domina il mondo dei grandi nobili, dei conti, degli Infantes de Carrión, mentre il gruppo che si cos- truisce intorno al Cid, un infanzón, corrisponde ad un modello assai meno rigido — e più antico — di clan fami- liare.] 194. BARTOLUCCI, Lidia : Identità e dissimulazione in « Aiolfo » di Andrea da Barberino, dans Siculorum Gymnasium, n.s. 53, 2000 [= Studi in onore di Bruno Panvini], pp. 47-67. [Nel romanzo Aiolfo del Barbicone di Andrea da Barbe- rino, è elemento ricorrente quello dell'azione in incognito dei personaggi e il loro camuffamento, come necessario stra- tagemma per sfuggire alle macchinazioni ed alla crudeltà senza fine della stirpe nemica dei Maganzesi, qui rappresen- tata in particolare dal crudele Maccairo. Nel complesso e articolato sviluppo della narrazione romanzesca, il « motivo delle generalità taciute », già presente nella canzone di Aiol, cui il romanzo si ispira, è ampiamente utilizzato da Andrea in contesti sia drammatici (incontri e addirittura scontri mortali con parenti ai quali non si vuole rivelare la propria identità) sia comici, in diverse situazioni avventurose. Il motivo s'intreccia funzionalmente col tema del doppio : Aiolfo ha due figli gemelli che gli assomigliano moltissimo, anch'essi agiscono sotto nomi falsi e mentite spoglie e finis- cono per scontrarsi col padre. In questo sviluppo, il tema particolare del combattimento tra consanguinei e del succes- sivo riconoscimento reciproco dà vita a soluzioni narrative di particolare intensità. Imprese condotte attraverso il tra- vestimento continuano a caratterizzare gli sviluppi narrativi della seconda parte del romanzo, allorquando, usciti di scena Aiolfo e i due figli, le nuove generazioni continuano lo scontro a oltranza con la stirpe nemica. Nell'insieme del — 94 — romanzo e attraverso la contrapposizione funzionale agli emblemi araldici ed alle insegne inalberate invece con osten- tazione da parte dei Maganzesi, il tema del travestimento e dell'azione in incognito acquista aspetti strutturali e finisce col costituire elemento distintivo e caratterizzante dei perso- naggi della stirpe.]

195. BEATON, Roderick : The Byzantine Epic, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 983-993. [Digenes Akrites (o Akritas) è l'eroe centrale dell'epica ellenica medievale, perno di tradizioni costituitesi a partire forse già dal X sec, a partire dalla pratica di cantori anato- lici, ma organizzatesi in forma letteraria probabilmente non prima della fine del sec. XI, in un contesto di rinnovata forza creativa della letteratura bizantina. Dopo avere ricos- truito schematicamente l'intreccio narrativo, l'A. esamina le interferenze di genere tra istanze epiche e tratti tipici delle agiografie (organizzazione complessiva del racconto) e delle narrazioni di carattere romanzesco (importanza della tema- tica amorosa). L'analisi formale e letteraria si scontra con le difficoltà d'interpretazione della tradizione testuale, cui contribuisce anche l'esistenza di una ricca tradizione orale, raccolta tra XIX e XX sec. ma sicuramente originaria dell'età medievale (e sulla cui forma antica indicazioni indi- rette giungono dalla cosiddetta Canzone di Armouris, tras- critta in due mss. del sec. XV). Probabilmente risentendo almeno in parte delle tradizioni orali, i manoscritti conser- vati del poema su Digenes Akrites, scaglionati tra la fine del sec. XIII e il sec. XVII, presentano tutti alterazioni più o meno accentuate del presumibile stato originario, rielabo- rato in forma di compendio ovvero con espansioni e aggiunte di episodi, in forma di digressione, ovvero ancora in forma di ricompilazione tendente a raccogliere tutto il materiale narrativo disponibile concernente il protagonista. Entro uno scenario complessivo comune a tutte queste nar- razioni, costituito dallo scontro tra mondo cristiano e musulmano, nel mondo aspro « impoetico » dell'Anatolia, si sviluppano storie davvero « di frontiera », i cui protagonisti sono anch'essi per vari aspetti « marginali » : l'eroe è in sos- tanza libero da vincoli, i suoi avversari sono principalmente

— 95 — dei gruppi di « combattenti irregolari », dediti anche al bri- gantaggio.]

196. BLOM, Helwi : «Valentin et Orson» et la «Bibliothèque Bleue », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 611-625. [La canzone di gesta di Valentin et Orson (VO) è conos- ciuta da un lato attraverso traduzioni di una redazione più antica in tedesco, nederlandese e svedese, dall'altro attra- verso una versione rimaneggiata in prosa francese, apparsa per la prima volta a stampa Lione nel 1489 e destinata ad avere uno straordinario e duraturo successo sia in Francia (si contano circa cinquanta edizioni sino al 1860), sia attra- verso ulteriori traduzioni. Attraverso un campione significa- tivo delle numerose edizioni, l'A. analizza le modificazioni, sia strutturali (in particolare suddivisione in capitoli), sia di presentazione tipografica (formato, caratteri, presenza o meno di illustrazioni), subite nel corso del tempo dalla can- zone di VO, prima presso editori lionesi e parigini, poi entro la Bibliothèque Bleue, in accordo con una destinazione popolare che già si delinea nella seconda metà del XVI se- colo e si accentua a partire dal XVII. L'A. si sofferma tra l'altro su un incidente editoriale occorso nell'edizione Oudot 1723 (trasposizione e replicazione di gruppi di capitoli), des- tinato a ripercuotersi su tutte le riedizioni successive, a dimostrazione del carattere ripetitivo dell'impresa e della sua finalità eminentemente commerciale.]

197. BLONS-PIERRE, Catherine : Le personnage de Richard Ier dans la mise en prose de « Richart sans Paour » de Gilles Corro- zet au XVIe siècle, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 627-644. [L'A. analizza il personaggio di Riccardo Senza Paura, duca di Normandia nella prosificazione di Richart sans paour pubblicata a cura del libraio parigino Gilles Corrozet, partendo dal confronto con la versione anonima « corta » del sec. XV e tenendo conto dell'altra versione a stampa uscita dalla stamperia parigina Bonfons, che già comincia a introdurre alcune espansioni narrative. La versione di Cor- rozet, che egli dichiara derivare direttamente da una reda- zione antica in rima, è caratterizzata da diverse amplifica-

— 96 — zioni, attingendo tra l'altro a narrazioni anteriori (Grandes Chroniques de France, Roman de Perceforest) e reinterpre- tando però questi spunti da tradizioni medievali alla luce della nuova sensibilità anche religiosa del sec. XVI (neces- sità di esplicazione del meraviglioso, inserimento dei perso- naggi entro un disegno di predestinazione).]

198. CARERI, Maria : ce Membra disiecta ». I mss. di Londra, BL, Add. 38862 (« Gui de Warewic »), 38863 (« Chanson de Guillaume») e 40142 (« Pseudo-Turpin »), in C.N., 62, 2002, pp. 211-228. [L'A. intende dimostrare che i tre mss., oggi alla British Library, Add. 38862, 38863 e 40142 (rispettivamente conte- nenti il romanzo in ottosillabi di Gui de Warewic, la Chan- son de Guillaume e una redazione in prosa dello Pseudo-Tur- pin) non solo sono opera di un medesimo copista (opinione in passato spesso sostenuta e riaffermata in particolare da Walpole nel suo studio sulla tradizione testuale dello Pseudo-Turpin, e contestata invece da Wathelet-Willem, che pensa solo ad un' origine da un comune atelier), ma sono parti distinte di un unico ms. originariamente organico, benché scindibile in unità indipendenti. Questa comune ori- gine è determinata da una serie di dati codicologici conver- genti : pergamena, preparazione della pagina, scrittura, ornamentazione, legatura. Ciò stabilito, l'A. passa ad esami- nare una serie di comportamenti peculiari del copista in una serie di situazioni per varie ragioni critiche, soffermandosi in particolare sulle ben note irregolarità prosodiche della Chanson de Guillaume; gli errori di trascrizione e la possibi- lità e attendibilità delle correzioni vanno valutati anche in rapporto a quanto accertabile per il medesimo copista al lavoro sugli altri due testi anglonormanni.]

199. CHERCHI, Paolo : La presa di Alcocer e il modello di Mon- flor, in C.N., 62, 2002, pp. 137-151. [Lo studio è incentrato sulla controversa tirada 29 del Cantar de Mio Cid. L'A., passate in rassegna le difficoltà sin qui segnalate nel passo, solo in parte risolte dai molteplici interventi ad esso dedicati, propone di interpretarlo come rielaborazione di un episodio simile (conquista di un castello attraverso uno strategemma che attira i difensori all'aperto

— 97 — e permette un facile assalto) del Roman de Thèbes francese (vv. 2945-3698 dell'ed. curata da G. Raynaud de Lage, Paris, Champion, C.F.M.A., 1966-1967). Gli aspetti che accomunano i due episodi e li differenziano da altri simili di altre narrazioni antiche e medievali sono in particolare : l'assedio a un castello, l'avidità degli abitanti di questo, l'utilizzo come espediente di una tenda abbandonata, l'at- tacco a sorpresa da parte di una schiera rimasta en celada e la conquista senza colpo ferire del castello stesso. Le diffe- renze di realizzazione, oltre che alla diversa ispirazione e formazione dei due autori, derivano dal taglio sintetico dato dall'autore del Cantar de Mio Cid alla sua narrazione, nella quale viene sviluppata solo la realizzazione dell'espediente tattico e non la sua progettazione, cosicché diversi passaggi rimangono solo accennati o non del tutto esplicitati.]

200. COMPAGNA, Anna Maria : Epica catalana perduta ed epica in Catalogna, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 645-654. [A fronte di interventi recenti (Asperti, Cingolani) ten- denti da varie prospettive a ridimensionare la presenza di tradizioni epiche locali nella Catalogna medievale, l'A. svi- luppa in questo intervento una rinnovata valutazione dell'insieme di indizi e prove sulla base dei quali era stata invece affermata una almeno relativa vitalità di temi e forme epiche in quella regione. Scorsi sommariamente e in sos- tanza confermati gli argomenti in favore di quest'ipotesi, in passato avanzati soprattutto da Martín de Riquer, l'A. si sofferma sulla documentazione oggi disponibile sulla base di ricerche archivistiche che negli ultimi decenni hanno censito ed elaborato dati desunti da inventari antichi di biblioteche basso-medievali, del XIV e XV secolo. Malgrado le diffi- coltà d'interpretazione poste da inventari redatti in genere in latino e molto sommari nelle indicazioni, è possibile identifi- care un numero significativo, sebbene in assoluto non eleva- tissimo, di riferimenti a testi di argomento epico. Queste presenze, reperite del resto anche in centri relativamente periferici, appaiono sufficientemente diversificate nel tempo e nella tipologia dei testi e delle tradizioni linguistico-lettera- rie da permettere di mantenere l'ipotesi dell'esistenza di «un'epica medievale catalana perduta, sia in latino che in

— 98 — catalano » (p. 653), cui si affiancano la presenza in Catalo- gna di epica castigliana e una consistente e duratura fortuna di temi, forme e testi di ascendenza francese e persino occi- tanica (Girart de Roussillon).] 201. COOK, Robert F. : Un cycle en germe : « Venise IV» et la tradition épique, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 433-442. [L'A. analizza il complesso di testi tramandati dal ms. Marciano, francesi IV (Chanson d'Aspremont e redazione franco-veneta della Chanson de Roland, caratterizzata tra l'altro dall'inserzione, comune anche al gruppo C-V7, di un gruppo di lasse concernenti la conquista di Narbona, oggetto principale dello studio) nella prospettiva della « poussée cyclique » che caratterizza le compilazioni soprat- tutto a partire dal sec. XIII. Un insieme che appare « assez hétéroclite » a una prima scansione completa del manos- critto, può essere meglio compreso sulla base di una volontà di completezza informativa, a partire da un assetto testuale ricevuto dalla tradizione, ma considerato dal compilatore come apérto e sviluppabile in soluzioni divergenti e innova- tive, più ampie, di natura appunto ciclica, sulla base di interventi di natura personale, come suggeriscono alcuni tratti peculiari di stile e lingua. Nel complesso, la soluzione non è dissimile, quantomeno nella motivazione di fondo se non nel risultato, da quella messa in opera da David Aubert nel sec. XV : anche questi inserisce nelle sue Croniques et conquestes de Charlemaine un'integrazione con la conquista di Narbona, pur differente per fonti e collocazione entro la narrazione. V4 appare così come una sorta di «mosaïque incomplète », nel quale il compilatore ha cercato, attraverso una serie di integrazioni e di saldature narrative, di ricreare una unità almeno relativa o embrionale a partire da mate- riali disparati, unificati dall'elemento di base delle compila- zioni cicliche, la presenza di un personaggio dominante, in questo caso la coppia Carlo Magno/Roland.] 202. CORBELLARI, Alain : Relire les «Les légendes épiques », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 843-856.

— 99 — [Più che in una prospettiva di semplice storia della medie- vistica, la rilettura delle Légendes épiques di Joseph Bédier appare opportuna come occasione di contestualizzazione e di considerazione prospettica di alcuni degli assunti fondanti della storiografia letteraria delle Origini. In particolare in Bédier è essenziale la congiunzione tra la nozione di « ori- gini », di un genere e di una storia letteraria, e quella di « creazione », insita nell'atto di scrittura che porta alla rea- lizzazione dei singoli testi e che tende a spostare l'attenzione sul raggiungimento di una forma compiuta da parte di questi. In realtà, non liquidabile sotto semplici etichette negli scaffali delle esperienze passate, l'insieme delle ricerche epiche di Bédier è origine di riflessioni importanti circa temi tuttora al centro del dibattito critico (cronologia e modalità di definizione dei testi concretamente valutabili) ed è per converso ri-leggibile sulla base di nuovi percorsi d'indagine (origini indœuropee di un importante bagaglio tematico). Per altra parte è opportuna una riconsiderazione dell'atteg- giamento conoscitivo di Bédier rispetto alle « vestigia » del passato — poemi epici così come esemplari di tradizioni manoscritte — : Bédier, attento alla realtà dell'oggetto conservato come prodotto culturale, non lo considera come semplice depositario di una tradizione — letteraria o tes- tuale — e quindi come « prodotto » e « testimone » di una storia la cui logica è in qualche modo esterna, ma al contra- rio come documento tangibile di un atto creativo umano che si confronta con un'eredità e la riformula.]

203. CRAMER VOS, Marianne : Le nouveau jour dans la « Chanson de Roland», des aspects du temps et du nombre, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 555-575. [L'A. analizza alcune componenti numerologiche della Chanson de Roland, legate innanzitutto al ricorrere del numero sette a partire dallo stesso esordio del poema. Sim- bolo della realtà e della storia, scansione del tempo della Creazione, secondo l'esegesi biblica e patristica, il sette nas- conde accanto a sé l'otto, numero invece assente nella Chan- son de Roland, numero simbolico dell'eternità : gli avveni- menti hanno dunque luogo, simbolicamente, tra il sette e l'otto, sul crinale tra un tempo storico e un tempo sacro. Il

— 100 — combattimento con gli arabi, in particolare con Baligante, è difatti contrassegnato da richiami a combattimenti dell'Apocalisse.]

204. DUIJVESTIJN, Bob : Des romans en prose, victimes de la cen- sure ecclésiastique; un exemple : « Les Quatre fils Aymon », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 655-664. [Nell'età della Controriforma, le autorità ecclesiastiche cattoliche dei Paesi Bassi spagnoli s'interessarono assidua- mente al controllo dei testi di lettura correnti in quel tempo e soprattutto presso i giovani in età scolare, tra i quali ricor- revano in particolare le versioni in prosa nederlandese di romanzi d'origine francese, talora circolanti a partire da ver- sioni allestite nelle regioni protestanti del Nord. L'atten- zione al testo dei romanzi, inseriti spesso negli Indici dei libri proibiti sino all'approntamento di versioni apposita- mente controllate e purgate, è motivata dalla funzione peda- gogica che è loro attribuita (iniziazione alla lettura; onesto passatempo) e che viene rivendicata dagli stessi stampatori sin entro il sec. XIX. Quale esempio di questa forma di cen- sura ecclesiastica, l'A. esamina puntualmente le edizioni dei Vier Heemskinderen circolanti in area cattolica comparate con quella anteriore al Concilio di Trento (Leiden, 1508), rimasta inalterata presso tutti gli editori settentrionali : sono stati in particolare eliminati tutti i passaggi concernenti il magico e il meraviglioso e quelli contenenti allusioni sessuali anche innocenti, sono stati emendati numerosi riferimenti alla religione ed alle pratiche di culto.]

205. FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje : « Die Historie van Peeter van Provencen ende die Schoone Magelone van Napels » : traduction / adaptation / réécriture de « L'Histoire de Pierre de Provence et de la belle Maguelonne », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 857-872. [Il romanzo in prosa nederlandese Die Historie van Peeter van Provencen, stampato per la prima volta nel 1517 e più volte riedito sino all'inizio del sec. XVIII, rimonta a una tra- dizione narrativa francese testimoniata da due redazioni concorrenti del sec. XV, siglate rispettivamente B e C. La

— 101 — seconda di queste, C, sarebbe, secondo quanto sin qui accet- tato, all'origine di tutti gli adattamenti e traduzioni in altre lingue (spagnolo, italiano, portoghese, tedesco, scandinavo e appunto nederlandese). L'A. giunge a porre questa conclu- sione in termini maggiormente problematici a seguito di un'analisi comparativa serrata della versione nederlandese con i due possibili modelli francesi, indirizzata sia verso l'or- ganizzazione complessiva del racconto e la suddivisione in capitoli, sia verso la rilevazione di affinità e differenze a livello micro-testuale, comunque percettibili in alcuni pas- saggi al di là della fisionomia peculiare dell'adattamento (generale tendenza alla semplificazione, scelte lessicali di tipo più concreto). In effetti il compilatore della versione nederlandese pare avere contemporaneamente sott'occhio entrambe le possibili redazioni-modello, ovvero una prece- dente versione francese che già le combinasse. L'A. com- pleta la sua presentazione del romanzo con l'analisi della presenza di due componenti « illustrative » : le numerose inserzioni liriche in forma di « refrains » su temi religiosi e amoroso-cortesi, vistosa innovazione rispetto al modello francese attraverso la quale è approfondita la caratterizza- zione dei personaggi principali, e il corpus illustrativo vero e proprio, costituito da 27 incisioni su legno.]

206. FURLATI, Sara : Per un'edizione «critica» dei « Cantari del Danese», dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 443-456. [L'A. espone i problemi critici posti da un progetto di pubblicazione del gruppo di cantari italiani tardo-medievali imperniati sulla figura del Danese Uggieri (Ogier le Danois delle canzoni di gesta francesi), dei quali manca al momento un'edizione critica. Parte di un filone italiano delle imprese dell'eroe che trova il suo massimo rappresentante nel ms. marciano della Geste Francor (V 13), i Cantari del Danese vennero composti probabilmente nella seconda metà del sec. XIV e sono oggi conosciuti attraverso tre manoscritti, un incunabolo e diverse stampe cinquecentesche, che non apportano però novità significative alla documentazione più antica. Dopo avere presentato le quattro fonti principali, l'A. espone i principi ai quali intende ispirarsi l'edizione in corso di preparazione. Com'era lecito aspettarsi, data la

— 102 — natura dei testi, l'assetto delle redazioni concorrenti è flut- tuante — la stessa ampiezza diverge e si riscontra un'accen- tuata variabilità delle lezioni —, situazione che l'A. sugge- risce di spiegare configurando una tradizione globalmente « mista », parte scritta e parte orale. Riscontrata questa ele- vata instabilità ad ogni livello, l'A. propone un'edizione di tipo conservativo e informativo, fondata su un'equilibrata valorizzazione delle redazioni, svincolata totalmente da qualsiasi intento ricostruttivo.]

207. GEMENNE, Louis : Sansonnet : avis de recherche d'un orphelin épique, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes,.., II, pp. 665-676. [Il personaggio epico di Sansonnet, protagonista di narra- zioni perdute, è oggetto di riferimenti e allusioni in una serie di testi storiografici basso-medievali : la Chronique de France jusqu'en 1380, compilata tra il 1450 e il 1476, Ly Myreur des Histors di Jean d'Outremeuse (sec. XIV ex.), la Chronica latina di Alberico di Trois-Fontaines (secondo quarto del sec. XIII), lo Speculum di Roberto di Gretham (ca. 1250), ed escludendo peraltro una supposta ma inesistente propag- gine quattrocentesca nelle Croniques et conquestes de Charle- magne di David Aubert. Il riesame comparativo della docu- mentazione disponibile permette all'A. di correggere alcune indicazioni e di individuare alcune tracce ulteriori, merite- voli di essere seguite (le connessioni con l'Ungheria, in parti- colare).]

208. GRACIA, Paloma : La maledición de los hijos como tema épico : Raoul de Cambrai, Sancho II y Afonso Henriques, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 905-915. [In tre componimenti epici medievali romanzi ricorre il tema della maledizione scagliata da un genitore contro il figlio primogenito, a seguito di una ribellione e di un rifiuto di obbedienza : quella di Aalis contro Raoul de Cambrai nella canzone omonima; quella di Fernando di Castiglia contro Sancho nel ricostruito Cantar de Sancho II casti- gliano ; quella della madre contro il figlio Afonso nell'ipote- tica Gesta de Afonso Henriques portoghese. L'A., ritiene che in tutte e tre le leggende, d'intonazione tragica per la loro

— 103 — conclusione, il motivo della maledizione sia stato incorpo- rato a un certo punto dell'elaborazione epica — in forma ben strutturata nel Raoul e nel Cantar de Sancho II, postic- cia invece nel caso della leggenda portoghese — sulla base del ricordo del potere della maledizione familiare, attestato già nelle culture primitive e ben radicato nella tradizione biblica e classica, massimamente attraverso la storia di Edipo.]

209. HEINTZE, Michael : « Bueve de Hantone » en Espagne. À pro- pos des romances sur Gaiferos, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 929-931. [Una serie di precise coincidenze (situazione e struttura narrativa, strette affinità onomastiche) permette d'indivi- duare nell'episodio del Bueve de Hantone in cui è narrata la fuga del protagonista dalla prigionia presso il re arabo Bradmont, in Damasco la fonte diretta del romance casti- gliano che descrive la fuga di Gaiferos da Abrasmonte. La sicura identificazione di questa fonte spinge a riconsiderare l'insieme dei romances di cui è protagonista Gaiferos, nei quali è ravvisabile una serie continua di tratti distintivi interpretabili come adattamenti dal modello del Bueve de Hantone, in una versione però differente da quella oggi conservata e apparentemente più arcaica, come suggerisce il confronto con la leggenda germanica di Walther e Hiltgunt. Ciò permette di formulare l'ipotesi che alle spalle del ciclo di romances conservati si possa scorgere un antico e perduto Cantar de Gaiferos, che ricalcherebbe la sezione iniziale del Bueve de Hantone e permetterebbe di precisare alcuni tratti originari della redazione francese.]

210. HOYER-POULATN, Emmanuelle : Figures du pouvoir dans la postérité de la « Chevalerie Ogier », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 677-691. [L'A. esamina l'evoluzione delle raffigurazioni del potere e della funzione del personaggio di Ogier de Danemarche, col suo controverso rapporto con Carlo Magno, nelle riela- borazioni più tardive della sua storia poetica, dalle compila- zioni dell'inizio del sec. XIV sino all'edizione ottocentesca nella Bibliothèque Bleue. Negli adattamenti della Chevalerie, pur entro le limitazioni imposte dal desiderio di conservare

— 104 — i connotati di massima dell'opera originale e dallo stesso peso delle immagini tradizionali dei personaggi e delle situa- zioni, si riscontrano l'indebolimento progressivo della figura personale di Carlo Magno, ridotta da un lato a tratti umani e dall'altro a presenza lontana e quasi solo simbolica, e, più generalmente, una certa accentuazione peggiorativa dell'im- magine della monarchia, conseguita soprattutto attraverso l'inserimento di valenze sempre più negative associate al figlio dell'Imperatore, Chariot, attraverso il quale entra in discussione il principio stesso della trasmissione dell'autorità e del potere. Nelle più libere Continuazioni, a partire dal Roman d'Ogier in décasyllabes (1310), si affaccia a più riprese il tema della possibile « presa del potere » da parte di Ogier, attraverso l'assunzione della dignità regale, non più legata ad un diritto d'ascendenza divina; se i sovrani conservano le proprie corone, essi appaiono sempre più bisognosi del sostegno di valenti campioni.]

211. LECLERC, Marie-Dominique : L'« Histoire des Quatre Fils Aymon ». L'évolution de la page de titre au travers d'un motif légendaire dans les éditions troyennes de la Bibliothè- que Bleue, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 79-96. [L'A. segue la fortuna dell'immagine iconografica centrale associata alla canzone — i quattro fratelli a cavallo di Baiardo. Dopo un sintetico panorama della tradizione manoscritta tardo-medievale, rappresentata soprattutto dalle versioni in prosa, dove il motivo viene più pienamente sviluppato, lo studio si concentra sul settore meno indagato dei primi secoli della stampa e delle successive edizioni di Età Moderna della Bibliothèque Bleue, delle quali è fornito un catalogo dettagliato. Mentre le stampe più antiche oscil- lano tra due interpretazioni — i fratelli a cavallo tutti di Baiardo, ovvero montati su quattro distinti animali —, nelle edizioni della Bibliothèque Bleue di varie tipografie di Troyes s'impone quest'ultima soluzione, corrispondente al testo edito : l'incisione su legno del frontespizio è spesso la stessa, trasmessa da una stamperia all'altra. Altre edizioni concorrenti a quelle di Troyes, diffuse a partire dal XVIII secolo, recuperano a volte il motivo iconografico tra- dizionale, vivo a livello popolare, a volte finendo con l'inse-

— 105 — rire in una medesima stampa le due diverse figurazioni, veri e propri modelli stereotipi ereditati dal Tardo-Medioevo.]

212. LUCÍA MEGÍAS, José Manuel : Las dos caras de un héroe : las « Crónicas » del Cid en la imprenta hispánica, dans L'épo- pée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 705-736. [Il Cid è protagonista di due opere storiografiche a stampa del sec. XVI, la Crónica populare del Cid (14 edizioni tra il 1498 e il 1589) e la Crónica particular del Cid (3 edi- zioni tra il 1512 e il 1593). L'A. esamina questa considere- vole fortuna editoriale ripercorrendo le caratteristiche delle varie edizioni anche attraverso gli aspetti tipografici e di presentazione, confrontati con quelli di altre tipologie libra- rie, primi tra tutti i libri di cavalleria. In questa prospettiva l'A. analizza i frontespizi delle edizioni, tra modelli d'im- pianto cavalleresco, storico guerresco, araldico e le illustra- zioni che, non sistematicamente, accompagnano il testo, venendo a costituire un apparato iconografico in parte di tipo stereotipo (scene di assedio, di combattimento, ecc.) legato ai modelli tipografici del libro di cavalleria, in parte di tipo specifico, legato cioè alla storia del Cid : risaltano in particolare le illustrazioni legate ad episodi che vedono coin- volti gli Infanti di Carrión. L'A. conclude la propria analisi di questa fortuna editoriale prendendo in esame i centri di produzione e gli aspetti più strettamente commerciali, peral- tro assai rilevanti in quanto permettono di definire gli ambiti di diffusione delle diverse edizioni, indirizzate in alcuni casi con certezza al mercato americano ovvero, quasi esclusivamente a quello interno.]

213. MALFAIT-DOHET, Monique : Le héros des chansons de geste tardives, reflet d'une conception folklorique de l'aventure, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 737-751. [Situazioni, strutture e soluzioni narrative, figure di prota- gonisti del romanzo popolare francese moderno (Sue, Pon- son du Terrail, Dumas) e delle sue varianti « colte » (Hugo, Gautier) — con i loro molteplici derivati cinematografici — e poi del fumetto riproducono una serie di clichés fondanti della narrativa tradizionale occidentale, che si ritrovano

— 106 — tutti nelle canzoni di gesta del Tardo-Medioevo (in partico- lare Roman d'Ogier in décasyllabes, Baudouin de Sebourc, Hugues Capet). Nei testi medievali e nelle opere moderne una medesima riserva di procedimenti retorici dà corpo alle manifestazioni di sogni che appaiono anch'essi accomunabili sotto una medesima cifra : desiderio di avventura, di immer- sione nei meandri delle peripezie, di attesa per l'intervento dell'eroe che sfugge alla dimensione del quotidiano e gli conferisce un'impronta meravigliosa.]

214. MANOACH, André DE : Le terroir aragonais et périgourdin dans « Rollan a Saragossa » et « Ronsasvals », dans L'épo- pée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 457-472. [Conservati in un medesimo manoscritto, i due poemi occitanici Rollan a Saragossa (RS) e Ronsasvals (R) sono accomunati da diverse corrispondenze linguistiche, stilistiche e tematiche, cui l'A. ne aggiunge una onomastica : il nome della spada impugnata dall'Arcivescovo Turpino (R v. 446 e RS v. 88). L'A. li esamina congiuntamente al fine di ritro- vare tracce di una comune origine attraverso precisi riferi- menti, tra loro intersecati all'area aragonese e limosino-peri- gordina : conoscenza precisa e presumibilmente diretta di diversi luoghi in Aragona nel RS; uso nel R, v. 1440, della forma amirat, da intepretare come dialettismo aragonese nel significato di « signore », di fatto parafrasato con « conte » nella redazione rimata della Chanson de Roland, entro un passo di probabile origine limosina interpolato nel conti- nuum della narrazione, che permette d'interpretare l'espres- sione amirat de Frontals come in realtà riferita al conte di Périgueux; riconoscimento di una duplice componente ono- mastica, navarro-aragonese, nel nome del Barbaron Nicolau che in R v. 1439 compare morto accanto a Roland. Questa componente, che è contemporaneamente aragonese e peri- gordina, può essere spiegata sulla base della presenza di coloni occitanici in Aragona e riconduce ad un periodo tra la conquista di Saragozza, nel dicembre 1118, e l'unione dinastica con la Catalogna, nel 1137. Localizzazione e data- zione sono coerenti con quanto appurabile dall'irradiazione di elementi tematici e aspetti formali, primo tra tutti quello del «sogno di Alda», realizzato nel R, vv. 1696-1795, in

— 107 — forma quasi di chanson de femme, dei quali è possibile repe- rire tracce disperse tra romances castigliani, i frammenti del Roncesvalles navarro e la versione norrena.]

215. MARNETTE, Sophie : Du décasyllabe à la prose : narrateur et point de vue dans la mise en roman du cycle épique de Guil- laume, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 753-781. [Il Roman de Guillaume (RG), una «mise en prose du cycle épique de Guillaume d'Orange (XVe s.), mêle aux tech- niques des romans en prose plusieurs techniques des chan- sons de geste dont il s'inspire » (p. 753). L'A. intende dimos- trarlo in questo denso contributo focalizzando l'attenzione sul punto di vista del narratore e sulla maniera in cui esso funge da filtro allo sviluppo della narrazione. A questo fine una sezione-esemplare del RG (l'episodio della prise d'Orange) è comparata con una serie di campioni estratti da canzoni di gesta e romanzi, in prosa; gli estratti testuali sono sottoposti ad un'analisi puntuale degli aspetti linguistico- grammaticali, stilistici e d'organizzazione del racconto che possano essere messi in relazione col problema del punto di vista, a partire dagli interventi in la pers. (indicanti il narra- tore) e in 2a pers. plur. (individuanti il pubblico degli udi- tori/lettori), per passare poi agli interventi espliciti del nar- ratore, sotto forma di commenti di vario tipo e quindi alla definizione dei vari punti di vista, che permette di distin- guere nelle chansons de geste un'apprezzabile diversifica- zione di possibili focali interne a fronte, nei romanzi in prosa, di «une instance narrative unifiée et unifiante qui focalise les événements racontés de façon externe et omni- sciente » (p. 775). La valutazione del RG entro questo qua- dro analitico permette di individuare gli aspetti che ne ricol- legano formalmente l'assetto narrativo agli ascendenti epici e quelli che lo accomunano alle scritture in prosa.]

216. MELLI, Elio : L'edizione critica del « Fierabraccia » comense : questioni e soluzioni ecdotiche, dans Siculorum Gymna- sium, n.s. 53, 2000 [= Studi in onore di Bruno Panvini], pp. 47-67. [Viene qui presentata la nuova edizione del cantare ita- liano di Fierabraccia fondata sul ms. Como, Biblioteca della

— 108 — Società storica comense, senza segnatura, siglato G (dalla famiglia dei conti Goivio, suoi più antichi possessori oggi noti), per lungo tempo smarrito e recentemente ritrovato. Il cantare è trasmesso da altri quattro manoscritti completi e da un frammento. La stessa natura della tradizione dei can- tari e la complessiva configurazione della tradizione di questo in particolare impongono una metodologia di edi- zione di tipo conservativo. L'A. illustra e discute in dettaglio una serie di luoghi che si presentano a vario titolo come problematici : talora s'impone la correzione del codice di base a fronte di errori palesi, talora al contrario la lezione del codice comense appare non solo in sé difendibile, ma anche superiore qualitativamente a quella degli altri relatori [L'edizione curata da Melli del cantare di Fierabraccia è nel frattempo apparsa : cf. B.B.S.R, fasc. 31, 1999-2000, n° 237; cf. altresì in questo B.B.S.R. fasc. 34, n° 191, la scheda relativa all'ed. di G.B. Rosiello de La Spagna in Rima del manoscritto comense, basata sullo stesso codice del Cantare di Fierabraccia.]

217. MERCERON, Jacques E. : Charlemagne et l'économie de la charité et de la conversion dans le « Pseudo-Turpin », dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 945-966. [Nel cap. 13 del cosiddetto Pseudo-Turipino (Historia Karoli Magni et Rotholandi : PT) e nei capitoli corrispon- denti della versione francese di Maître Johannes (MJ), il re arabo Agolant prima dichiara di volersi convertire al cristia- nesimo, poi ritira la promessa alla vista di un gruppo di dodici (o tredici a seconda delle versioni) « uomini e messag- geri di Cristo » (nuncii domini nostri Ihesu Christi), relegati in un angolo e mantenuti in condizioni miserabili alla corte di Carlo Magno : si tratta di un episodio di cui sono reperi- bili paralleli e potenziali modelli in diverse leggende del secoli X e XI, e che è però soprattutto da interpretare alla luce della peculiare situazione che si delinea nella societas chiristiana tra XI e XII sec. Trascurando il gruppo simbo- lico di dodici/tredici poveri, Carlo Magno mostra di non curarsi di un aspetto tradizionale e rappresentativo della carità monastica e signorile, ossia l'accoglienza degli indi- genti, codificata in vere e proprie regole. A fronte della per-

— 109 — niciosa avaritia, peccato di cui si macchiano l'aristocrazia e l'alto clero — specularmente onorato alla corte di Carlo —, l'episodio dei « messaggeri di Cristo » nello PT, figure e rap- presentanti di Cristo e dunque intermediari verso di lui, si struttura come vero e proprio exemplum di condanna, nel quale alla mancanza di caritas corrisponde il fallimento del progetto di conversione di Agolant. Indirizzato presumibil- mente ad un pubblico monastico, lo PT, opera forse di un autore vicino alla posizione dei canonici agostiniani, riflette tensioni interne alla Chiesa all'inizio del sec. XII, tra pra- tiche e istituti alto-medievali e movimenti di riforma reli- giosa che proclamano l'esigenza di associare parole ed atti, fede ed opere (ciò che invece viene simbolicamente separato nei due momenti dell'exemplum).]

218. MOISAN, André : La chanson de «Renaut de Montauban» dans le théâtre populaire breton, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 783-790. [Oggi conosciuto attraverso un discreto numero di manos- critti ed edizioni, scaglionati tra la fine del sec. XVIII e l'ini- zio del XX, l'adattamento teatrale bretone della canzone di gesta dei Quatre fils Aymon godette di una considerevole fortuna per più di due secoli, a partire dalla prima rappre- sentazione nota, avvenuta nel 1717. L'A. espone la struttura del dramma, costituito da ca. 1700 versi e modellato a par- tire dalla versione romanzesca in prosa.]

219. MÖLK, Ulrich : Le «Cafard de Connibres» ou comment expliquer un hapax de «Lohier et Malart», dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 473-480. [Il poema trecentesco di Lohier et Malart è conosciuto per intero solo attraverso una traduzione tedesca del secolo suc- cessivo, opera della principessa d'origine francese Elisabeth de Nassau-Sarrebruck (1437); del testo originario è stato ritrovato ed edito recentemente un frammento di 120 versi (Mölk, in Romania 1992). In questo intervento l'A. offre un'interpretazione dell'hapax cafard, appellativo legato a un personaggio che in tre altre occasioni è designato come le bastart (de Connibres). Sulla base dello svolgimento com- plessivo della vicenda, legata all'Anseïs de Carthage, e

— 110 — tenendo conto del contesto specifico e dello stile epico, l'A. propone di rivedere le esplicazioni proposte della forma cafard e di interpretarlo come forma composta ingiuriosa, un parallelo e sinonimo dell'a.fr. paillart 'uomo di paglia, uomo da nulla', formato a partire da a.fr. caf.]

220. MORGAN, Leslie Zarker : Ogier le Danois in the « Geste Fr ancor » (V 13) : «Chevaleries», the Maganzesi and Incompetent Kings, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 335-351. [Rispetto a giudizi che consideravano il ms. Marciano 13 della Geste Francor (V 13) come una collezione di canzoni che riunisce elementi anche eterogenei e tra loro non piena- mente integrati, l'A. privilegia una seconda e oggi più accre- ditata tradizione di studi che evidenzia al contrario gli aspetti di unità di disegno della compilazione, e rispetto ad essa affronta in particolare canzoni aventi come protago- nista Ogier le Danois (Enfances Ogier, Chevalerie Ogier), considerate da alcuni come le meno coerenti al disegno del codice, in particolare a causa dell'assenza di un elemento tematico importante quale il conflitto con il casato dei Maganzesi. L'A. valuta invece la funzione del personaggio di Ogier e delle due canzoni di cui è protagonista in termini di struttura ed equilibrio narrativo complessivo della compi- lazione, come elementi speculari rispetto alla canzone in due parti di Bovo d'Antona, entro un progetto che dà rilievo strutturale a narrazioni articolate su più generazioni succes- sive che seguono la vita dei personaggi sino all'età matura e che, attraverso i due personaggi corrispondenti di Bovo e di Ogier presenta, a distanza di generazioni, due modelli umani di vita cavalleresca e di valori contrapposti sia alle macchinazioni dei Maganzesi, sia alla condotta di un potere centrale in via di rapida degradazione già sotto Carlo Magno.]

221. NEGRI, Antonella : Le conseil des barons dans l'épopée fran- çaise médiévale : lien juridique et écart littéraire, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 353-364. [L'A. esamina il momento del « consiglio dei baroni » in un campione significativo di canzoni di gesta (Chanson de

— 111 — Roland, Couronnement de Louis, Fierabras, Chanson d'Aspre- mont, Girart de Roussillon, Renaut de Monauban), cercando di ritrovare corrispondenze con gli usi e i costumi giuridici del tempo, quali accertabili dalla letteratura giuridica medie- vale e da quanto constatato dalle investigazioni storiche moderne, cosa che permette tra l'altro di meglio situare alcuni testi, specialmente tardivi, in rapporto con l'evolu- zione delle procedure e dei sistemi di governo. L'A. rileva innanzitutto la possibilità di distribuire gli episodi di « consiglio dei baroni » in due categorie di massima, indivi- duate dalla prevalenza dell'aspetto di consultazione, ovvero di un aspetto più decisamente deliberativo, quest'ultimo associato al sostantivo jugement (mentre altrove il predicato juger compare con funzione meno precisamente indivi- duante). Nel primo caso, il consiglio è il luogo in cui il re esercita il proprio potere. Nel secondo sono invece i vassalli, i « grandi » che assumono le decisioni : le soluzioni narrative sono in questo caso assai variabili, a seconda anche della forza del singolo re e della sua capacità o meno di proporsi quantomeno come garante del diritto. Soprattutto in questo caso si possono rilevare con evidenza le tensioni tra interessi e poteri contrapposti che sono tipici dell'età feudale.] 222. OTAKA, Yorio : Vocabulaire du combat dans le « Roman d'Alexandre » du ms. inédit Royal 15.E. VI, ff. 4b-24b, du Musée britannique, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 489-498. [Esemplato nel XIV secolo e in seguito offerto, tra 1445 e 1452, a Margherita d'Angiò, moglie di Enrico VI d'Inghil- terra, il ms. contiene, oltre ad altri testi, una redazione in prosa della storia di Alessandro Magno, affine per testo a quella conservata nel ms. Paris B.N.F. fr. 788, copiato nel 1461. L'A. trascrive diversi estratti del testo concernenti scene di battaglie campali e di scontri individuali e ne ana- lizza la struttura, rilevando il carattere stereotipo delle des- crizioni e una sostanziale povertà lessicale, « les scènes du combat étant présentées comme simples épisodes utiles au développement du récit » (p. 498).] 223. PAREDES NÚÑEZ, Juan : Vestigios épicos en los nobiliarios medievales portugueses, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 791-799.

— 112 — [Diversi passaggi dei nobiliari dinastici portoghesi medie- vali e soprattutto del più importante di essi, il Livro de Lin- hagens do conde D. Pedro, contengono spesso brevi sintesi di narrazioni leggendarie relative ai tempi andati, delle quali talora si trova eco nella storiografìa medievale, a partire già dalla Crónica de 1344, e che l'A. interpreta come vestigia di canzoni di gesta. Attraverso di esse di può abbozzare la mappa ipotetica di una tradizione epica che è assai spesso senza riscontro nel resto delle letterature peninsulari. A fianco di abbozzi di carattere più decisamente epico, nel Livro de Linhagens se ne incontrano altri di carattere piut- tosto « dramático y sentimental » (p. 796), meglio interpre- tabili alla luce della tradizione epico-lirica del romancero ed associabili per gusto alla cultura nella quale è da inquadrare la compilazione dell'Amadis de Gaula.]

224. PATTISON, David G. : Epic diction in Spanish « clerecía » verse : from imitation to parody, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 801-814. [In entrambe le tradizioni poetiche della Spagna duecen- tesca, il mester de clerecía e quello de juglaría, rappresentato eminentemente dal Poema de mio Cid, è possibile riscontrare la presenza di un cospicuo bagaglio di materiali linguistico- stilistici e di strutture descrittive e narrative coincidenti e comuni. La coincidenza tra i due registri è particolarmente sensibile nel Libro de Alexandre e nelle opere di Gonzalo de Berceo, e la ripercussione di elementi di tecnica epico-giulla- resca giunge sino a Juan Ruiz, nel pieno sec. XIV, dove questa fraseologia viene utilizzata, con precisa coscienza compositiva, non in maniera uniforme lungo tutta l'esten- sione del testo, ma concentrata in alcuni passaggi cui l'au- tore intende conferire una speciale connotazione, in genere ironica, satirica o anche decisamente burlesca; si tratta in questo caso di un uso decisamente classificabile come paro- dico, non più genericamente imitativo, come accadeva nei testi del secolo precedente.]

225. PICCHIO, Riccardo : Matière épique et fonction narrative dans la tradition slave : le cas du « Slovo d'Igor' », dans L'épo- pée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 1013-1022.

— 113 — [È impossibile parlare a rigore di una « epica slava », in primo luogo a causa della diversità delle realtà linguistiche e culturali tra le varie popolazioni di ceppo slavo, peraltro confermata dall'assenza di documentazioni storiche positive circa i presunti tratti comuni. Nelle tradizioni letterarie dei vari paesi forme classificabili anche in senso lato come « epiche » compaiono in relazione con le vicende storiche e le realtà peculiari di ciascuna delle regioni, lingue e culture, sempre però sotto forma di « importazione » di modelli di origine romanza e germanica. Questi testi appaiono dunque inizialmente nella Slavia occidentale cattolica, e principal- mente in Boemia, a partire dal XIV sec, e in Polonia, in seguito in Croazia e in Slovenia. Nei paesi ortodossi i generi epici non si svilupparono che a seguito del processo di occi- dentalizzazione cominciato a partire dal secolo XVIII. Res- tano ai margini di questa tradizione, più strettamente lette- raria, le vestigia di antichi componimenti, non pacificamente classificabili come epici. L'A. si sofferma sullo Slovo d'Igor' (Discorso — più che Cantare — di Igor), il più celebre e controverso dei monumenti della letteratura antico-russa, ispirato da una spedizione militare intrapresa nel 1185 da Igor, principe-vassallo di Novgorod Seversk. Una verifica filologica del preciso assetto testuale dell'esordio porta ad escludere i riferimenti al canto e a considerare il testo come una « storia esemplare », che può tutt'al più echeggiare in qualche movimento una ipotetica epica di tipo tradizionale; è soprattutto indebito associare questo ed altri testi in un preteso genere epico sulla sola base dei contenuti, quando i determinanti formali conducono in direzione diversa.]

226. ROUSSEL, Claude : Réécritures de «Florence de Rome» au XIVe siècle, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., II, pp. 815-826. [Della canzone duecentesca di Florence de Rome (FR) esis- tono due rielaborazioni del secolo successivo, la prima in quartine di alessandrini, il Dit de Florence de Rome, la seconda (FR 2) nella forma ancora epica delle lasse di ales- sandrini come continuazione della canzone di Florent et Octavien in uno dei testimoni di questa. Mentre il Dit rein- terpreta il materiale originario in una prospettiva morale- didattica, conferendogli un assetto comparabile a quello

— 114 — degli exempla, la riscrittura epica permette di valutare attra- verso un caso specifico l'evoluzione del genere sull'arco di un secolo. Rispetto alla canzone più antica, FR 2 si qualifica per un'accentuata tendenza all'eliminazione degli elementi di tradizione romanzesca e per una scelta stilistica complessi- vamente meno ricca e più ripetitiva. Entrambe le caratteris- tiche, già interpretate in passato come possibili indizi della derivazione di FR 2 da un modello anteriore alla redazione conservata di FR e di questa più arcaico (così in particolare Wallensköld), sono invece meglio esplicabili a livello più prettamente letterario, come aspetti del gusto epico-arcaiz- zante, dai connotati moraleggianti, che connota buona parte delle compilazioni del sec. XIV.] 227. SPIEWOK, Wolfgang : Le «Nibelungenlied» — Une tragédie familiale, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 393-407. [L'A. muove da un confronto tra il genere francese della Chanson de geste e quello tedesco classificabile come Hel- denlied e Heldendichtung, di cui segue schematicamente le più antiche manifestazioni, risalendo sin alla testimonianza tacitiana dei canti celebrativi delle popolazioni germaniche, sottolineando le affinità con la documentazione romanza in termini di storia mitica delle popolazioni e delle nazioni. Si sofferma quindi sul Nibelungenlied, partendo dall'aspetto peculiare — condiviso con la più tardiva Kudrun — dell'as- soluta centralità e dominanza di un personaggio femminile, in questo caso Krimild, centro delle relazioni narrative che si costruiscono dalle relazioni umane e familiari che si stabi- liscono a partire dalla sua persona (sorella dei Burgundi, amante e moglie di Siegfrid, moglie di Attila). Si tratta dun- que tipicamente di un intreccio a base familiare, che l'A. analizza anche con l'ausilio di un testo legislativo contempo- raneo alla redazione conservata del Nibelungenlied, il Sach- senspiegel (ca. 1220-1230), e focalizzando l'attenzione sui comportamenti della protagonista letti sulla base delle consuetudini del tempo, in merito alla condizione della donna nobile e ai suoi doveri, da un lato verso la propria famiglia di nascita, dall'altro verso il marito.] 228. VAN DIJK, Hans : Ogier le Danois, dans L'épopée romane au Moyen Âge et aux temps modernes..., I, pp. 525-534.

— 115 — [Dopo avere ricapitolato le tappe della costruzione della storia epica romanza del personaggio di Ogier de Dane- marche a partire dalla Chevalerie Ogier del primo Duecento, per giungere alle Enfances di Adenet le Roi ed alle prosifica- zioni tardo-medievali, l'A. si concentra sulla versione medio- nederlandese di Ogier le Danois, conosciuta attraverso urta serie di frammenti provenienti da tre manoscritti del sec. XIV e opera probabilmente di un rimaneggiatore che riadattò i modelli francesi, forse anche sulla base di fonti orali. L'A. ne esamina la struttura ricostruibile e cerca di precisarne la posizione nel complesso della leggenda del Danese, anche attraverso la successiva ri-traduzione tedesca realizzata nella seconda metà del sec. XV (Ogier di Heidel- berg).] 229. VARVARO, Alberto : I «fiz Aymon» sepolti a Napoli?, dans M.R., 24, 2000, pp. 82-91. [Partendo da una biografia del re Riccardo Cuor di Leone, l'A. prende in esame l'ipotesi di una visita a Napoli nella cripta di San Gennaro per vedere i resti dei quattro figli di Aimone. Secondo altre fonti, questi resti sarebbero a Dortmund. L'A. rintraccia i dati dai Gesta Henrici II et Ricardi I (citati dal biografo) fino ai toponimi del viaggio tra Marsiglia e Messina. L'A. suggerisce che il luogo è San Gennaro fuori le mura, dove c'erano le catacombe. Ma dall'analisi contestuale e linguistica, trova difficile che si tratti dei figli di Aimone. È vero d'altro canto che c'è una tradizione in Francia e in Germania in cui si narra che i tre fratelli di Rinaldo di Montalbano e Maugis d'Aigremont fossero stati uccisi a Napoli e che i loro corpi fossero conservati nella cripta. Dunque l'A. conclude che non è pos- sibile sapere esattamente quello che vide il re Riccardo nel 1190.] (L.Z.M.)

COMPTES RENDUS

230. AA.VV. : Les Manuscrits de David Aubert. Textes réunis par Danielle QUÉRUEL, Paris, URA 1153, C.N.R.S. Paris IV, 1999 (Cultures et civilisations médiévales, 18), 100 pages. C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 317.

— 116 — 231. BURGESS, Glyn S. (éd. et trad.) : Le «Pèlerinage de Charle- magne», Edinburgh, Société Rencesvals British Branch, 1998 (British Rencesvals Publ., 2), LVII-70 pages. C.R. de A. Varvara, dans M.R., 24, 2000, p. 311. 232. DAVES, Mark : Half-Serious Rhymes, The narrative Poetry of Luigi Pulci, Dublin, Irish Academic Press, 1998, 240 pages. C.R. de G. Ponti, dans La Rassegna della Letteratura Ita- liana, 105, Serie IX, luglio-dicembre 2001, pp. 520- 521. 233. LACROIX, Daniel W. (trad.) : «La Saga de Charlemagne». Traduction française des dix branches de la « Karlamagnús Saga» norroise. Traduction, notices, notes et index par D.W.L., Paris, Le Livre de Poche, 2000 (La Pochothè- que), 919 pages. C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 311. 234. RINOLDI, Paolo : Nota al v. 198 della «Morte di Carloma- gno », dans Medioevo e Rinascimento, 14 (n.s. 11), 2000, pp. 111-118. C.R. de T. Arvigo, dans La Rassegna della Letteratura Italiana, 105, Serie IX, luglio-dicembre 2001, p. 464. 235. TISSONI BENVENUTI, Antonia, MONTAGNANI, Cristina (éds) : Matteo Boiardo, Opere. L'« Inamoramento de Orlando ». Edizione critica a cura di A.T.B. e C.M., Introduzione e commento di A.T.B., Milano/Napoli, Ricciardi, 1999 (La Letteratura italiana storia e testi), CXX-1934 pages. C.R. de M. Praloran, dans Lettere Italiane, 53, 2001, pp. 465-473. 236. TYSSENS, Madeleine, HENRARD, Nadine et GEMENNE, Louis (éds) : Le «Roman de Guillaume d'Orange», t. l, éd. criti- que établie en collaboration par M.T., N.H., L.G., Paris, Champion, 2000 (Bibliothèque du XVe siècle, 62), XII- 589 pages. C.R. de G. Palumbo, dans M.R., 24, 2000, p. 315.

— 117 —

PAYS-BAS

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

237. ADEMA, Hessel (trad.) : « Renout van Montalbaen ». « De vier Heemskinderen », tekst en vertaling, traduction par H.A., Leeuwarden, Taal & Teken, 1998 (Vertaalde tekst- uitgaven. Middeleeuwen, 15), 79 pages. [Texte de la chanson de geste en moyen néerlandais avec une traduction en néerlandais contemporain.] 238. BIESHEUVEL, Ingrid (trad.) : Diederic van Assenede, « Floris en Blancefloer », vert, [uit het Middelnederlands] en toe- lichting door I.B., Amsterdam, Querido, 2001, 103 pages. [Traduction fidèle en néerlandais moderne fondée sur l'édition de J.J. Mak de 1965. Avec commentaire.] 239. CLAASSENS, Geert (éd.) : « Karel ende Elegast», bezorgd door G.Cl., Amsterdam, Amsterdam University Press, 2002, 56 pages. [Édition du texte fondée sur l'incunable A, avec une intro- duction.]

ÉTUDES CRITIQUES

240. DAUVEN-VAN KNIPPENBERG, Caria : Karl der Grosse auf Die- bestour. Ein Beitrag zur Karlsepik in den Niederlanden, dans Der verschleierte Karl. Karl der Große zwischen Mythos und Wirklichkeit. Herausgegeben von Max KER- KER unter Mitwirkung von Heike NELSEN, Aachen, Histo- risches Institut der R.W.T.H., 1999, pp. 217-234.

— 119 — [Cette contribution, qui fait partie d'un intéressant recueil d'études sur le personnage de Charlemagne, traite du récit court de Karel ende Elegast et comporte un résumé détaillé et une analyse critique de l'état des recherches et du « Nach- leben ». Détail remarquable : l'A. considère que Charle- magne présente des traits d'un saint dans ce récit.] 241. HACKSTEIN, Rolf : Karl der Große in der mittelniederlän- dischen Literatur, dans Der verschleierte Karl. Karl der Große zwischen Mythos und Wirklichkeit. Herausgegeben von Max KERNER unter Mitwirkung von Heike NELSEN, Aachen, Historisches Institut der R.W.T.H., 1999, pp. 235-248. [Résumé du recueil d'études De epische wereld. Middelne- derlandse Karelromans in wisselend perspectief, édité par Evert van den Berg et Bart Besamusca, Muiderberg, Cou- tinho, 1992, avec de longues citations traduites en allemand (cf. B.B.S.R., fasc. 24, 1992-1993, nos 222, 224, 226, 229, 230, 232, 233, 236).] 242. MAGNÚSDÓTTIR, Ásdís Rosa : La voix du cor. La relique de Roncevaux et l'origine d'un motif dans la littérature du Moyen Âge (XIIe-XIVe siècles), Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 1998 (Internationale Forschungen zur allgemei- nen und vergleichenden Literaturwissenschaft, 31), 432 pages, 9 pl., ill. [Étude sur la présence et la fonction du cor dans la littéra- ture médiévale (notamment dans la littérature française). Dans le dernier chapitre, l'A. propose une nouvelle vision de la tradition de la bataille de Roncevaux, fondée sur les résultats de la recherche effectuée. Édition commerciale d'une thèse soutenue à Grenoble (cf. B.B.S.R, fasc. 30, 1998-1999, n° 141).] 243. SCHULZ, Monika : « Was bedürfen wir nu rede mêre?» Bemerkungen zur Geschitsszene im «Rolandslied», dans A.B.ä.G, 50, 1998, pp. 47-72. [S'appuyant sur le procès contre Ganelon, l'A. étudie de quelle manière le Rolandslied du Pfaffe Konrad fait de la propagande pour la lex scripta.]

— 120 — 244. SCHWAB, Ute : Archaische Kampformeln im «Rolandslied» und anderswo, dans A.B.ä.G., 50, 1998, pp. 73-93. [À propos de cinq scènes de combat, figurant entre autres dans le Rolandslied du Pfaffe Konrad, l'A. démontre que leur description repose sur des formules figées par l'insertion des scènes dans un contexte littéraire plus large.] 245. SUMMERFIELD, Thea : De vertroosting van het verhaal, dans Hoort wonder! Opstellen voor W.P. Gerritsen bij zijn eme- ritaat. Études réunies par Bart BESAMUSCA, Frank BRANDSMA en Dieuwke VAN DER POEL, Hilversum, Verlo- ren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 70), pp. 161-167. [Analyse de la fonction d'un épisode dans The Bruce de John Barbour (éd. A.A.M. Duncan, Edinburgh, 1997) com- portant la lecture à haute voix du récit de Firumbras.] 246. UDWIN, Victor Morris : Between two armies : the place of the duel in epic culture, Leiden, Brill, 1999 (Davis medie- val texts and studies, 10), X-235 pages. [Description de la conduite de la guerre dans les épopées, le duel étant la méthode de combat permettant d'éviter d'importantes pertes de vies humaines. Comporte des cha- pitres sur la bataille, le duel, le rôle du héros, le roi et la reine, et la fonction du trouvère et sa relation avec le public.] 247. VAN AKEN, George : Franse Ardennen, In het voetspoor van de vier Heemskinderen, dans Nestor, Seniorentijdschrift van de Unie KBO, 48 (5), mai 2000, pp. 20-23. [Information touristique, ne présentant — en dépit du titre — aucun intérêt pour des spécialistes de la chanson de geste.] 248. VAN DE KRAATS, R. : « Karel en Elegast»; « Reinaert de vos»; Jacob van Maerlant. Toekomst voor de Middeleeu- wen. Middelnederlandse literatuur in het voortgezet onder- wijs, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 178-182. 249. VAN OOSTROM, Frits : De lage landen en het hooggebergte : Middelnederlandse ridderromans in Europese context, dans Literatuur, 1, 2000, pp. 3-11.

— 121 — [Analyse du roman de chevalerie en moyen néerlandais fondée sur une argumentation empruntée entièrement à la matière arthurienne.]

COMPTES RENDUS

250. AA.VV. : Hoort wonder! Opstellen voor W.P. Gerritsen bij zijn emeritaat. Études réunies par Bart BESAMUSCA, Frank BRANDSMA en Dieuwke VAN DER POEL, Hilversum, Verlo- ren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 70), 192 pages. C.R. de Fr. Lodder, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 186- 191. — S. Bogaart, dans T.N.T.L., 117 (1), 2001, p. 91. — J. Reynaert, dans Sp.dL., 43 (2), 2001, pp. 157-162. 251. AA.VV. : Medioneerlandistiek. Een inleiding tot de Middel- nederlandse letterkunde, onder redactie van Ria JANSEN- SIEBEN, Jozef JANSSENS, Frank WILLAERT, Hilversum, Ver- loren, 2000 (Middeleeuwse Studies en Bronnen, 69), 345 pages. C.R. de L. Jongen, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 182-186. — A. Mulder-Bakker, dans B.M.G.N., 2002 (3), pp. 393- 394. — H. Slings, dans Madoc, 16 (1), 2002, pp. 50-52. — S. Bogaart, dans T.N.T.L., 118, 2002, web 87-88, http:/www.leidenuniv.nl/host/mnl/tntl. 252. BIEMANS, Jos, KIENHORST, Hans, KUIPER, Willem et RESOORT Bob (éds) : Het handschrift-Borgloon. Hs. Amsterdam Universiteitsbibliotheek (UvA), IA, 24, l, m, a). Édition diplomatique par J.B., H.K., W.K. et B.R., Hilversum, Verloren, 2000 (Middeleeuwse Verzamel- handschriften uit de Nederlanden, 5), 286 pages. C.R. de A. Berteloot, dans Queeste, 9 (2), 2002, pp. 195- 200. — J.-P. Gumbert, dans Queeste, 9 (1), 2002, pp. 82-84. — W.G. Rohr, dans Nederlandse letterkunde, 7 (3), 2002, pp. 232-233.

— 122 — — M. de Roos, dans Spiegel historiael, 36 (1), 2001, p. 25 et 36 (6), 2001, p. 266. 253. CLAASSENS, Geert (éd.) : « Karel ende Elegast», bezorgd door G.Cl., Amsterdam, Amsterdam University Press, 2002, 56 pages. C.R. de J. van Driel, dans Literatuur, 19 (5), 2002, p. 323. 254. EYKMAN, Karel et DUINHOVEN, A.M. (trad.) : «Karel ende Elegast», vert, [uit het Middelnederlands] door K.E., bezorgd en ingel. door A.M.D., Amsterdam, Prometeus/ Amsterdam, Bakker, 1998 (Nederlandse klassieken, 14), 111 pages. C.R. de B. Besamusca, dans T.N.T.L., 115 (3), 1999, pp. 274-276. 255. SLINGS, Hubert (éd.) : «Karel en Elegast», samengesteld door H.S., Amsterdam, Amsterdam University Press, 1997 (Tekst in context, 1), 96 pages, ill. C.R. de A.J. Gelderblom, dans Neerlandica extra muros, 39 (3), 2001, pp. 66-67. — B. Besamusca, dans T.N.T.L., 115 (3), 1999, pp. 274- 276. — R. van de Kraats, dans Queeste, 8 (2), 2001, pp. 178- 182. 256. SPIJKER, Irene et STROOBANTS, Aimé : Een paard uit duizend. Het Ros Beiaard in woord en beeld, Dendermonde, A. de Cuyper-Robbrecht N.V. et Rotary Dendermonde, 2000, 240 pages. C.R. de J. Tigelaar, dans T.N.T.L., 117 (1), 2001, p. 92. — P. Wackers, dans Nederlandse letterkunde, 7 (3), 2002, pp. 233-234.

— 123 —

SCANDINAVIE

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

257. SANDERS, Christopher (éd.) : « Bevers saga ». With the Text of the Anglo-Norman « Boeve de Haumtone », Reykjavík, Stofnum Arna Magnússonar á Íslandi, 2001, 399 pages.

— 125 —

SUISSE

TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS

258. CRÉCY, Marie-Claude DE (éd.) : Jean Wauquelin, « La Belle Hélène de Constantinople ». Mise en prose, édition critique par M.-Cl. de C., Genève, Droz, 2002 (T.L.F., 547), 8- CLXXXIV-664 pages. [La Belle Hélène de Constantinople de Jean Wauquelin est la mise en prose d'une chanson de geste en vers du XIVe siècle, dont l'édition critique a été établie par Claude Roussel en 1995. Elle conte l'histoire mouvementée d'une héroïne sainte, victime du désir incestueux de son père; aux multiples péripéties s'ajoutent des dimensions didactiques et édifiantes, existant dans la source mais largement amplifiées par l'auteur de la prose. L'édition critique de Jean Wauque- lin rend accessible un texte qui restait inédit et montre l'inté- rêt de ce travail de mise en prose réalisé en 1448 à la demande de Philippe le Bon. Elle comporte l'étude du manuscrit, dont le luxe — support, calligraphie et minia- tures — souligne le souci de prestige attaché à la politique culturelle de Philippe le Bon. Un glossaire et des notes en ouvrent la lecture à un large public, tout en apportant, avec l'étude de la langue, une contribution à la connaissance du moyen français.] 259. TYLUS, Piotr (éd.) : « Histoire de la Reine Berthe et du Roy Pepin ». Mise en prose d'une chanson de geste, édition cri- tique par P.T., Genève, Droz, 2002 (T.L.F., 536), 352 pages. [Œuvre d'un prosateur anonyme du XVe siècle, l'Histoire de la Reine Berthe et du Roy Pepin s'inspire de la chanson

— 127 — Berte aus grans piés, écrite vers 1275 en vers rimés par le ménestrel brabançon Adenet le Roi. La légende retrace les mésaventures de Berthe, fille de Blanchefleur et du roi Flo- rant de Hongrie, femme de Pépin le Bref et future mère de Charlemagne. Ayant dû fuir Paris le soir de ses noces suite à d'injustes accusations, Berthe trouvera refuge pendant plu- sieurs années dans la forêt du Mans avant d'être enfin reconnue et réhabilitée par Pépin. Exploitant le motif litté- raire de la femme injustement accusée, l'histoire de Berthe fut appelée à un immense succès tant en France que dans d'autres pays d'Europe occidentale sous diverses rédactions. La version en prose nous est parvenue dans un manuscrit unique en provenance de la Preussische Staatsbibliothek de Berlin, longtemps considéré comme perdu puis retrouvé à la Bibliothèque Jagellonne de Cracovie. Le texte était resté inédit jusqu'à ce jour.]

— 128 — SOCIÉTÉ INTERNATIONALE RENCESVALS

LISTE DES MEMBRES

AILES, Dr. Marianne, 48 Melrose Avenue, Reading, RG6 2BN, Grande-Bretagne. AKKARI, Hatem, Assistant à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Sfax, route de l'Aéroport, Km 4,5, BP 553, 3023-Sfax, Tunisie; 15, rue Sidi Ali Elkarray, Sfax, 3001, Tunisie, . ALLAIRE, Prof. Gloria, Dept of Spanish and Italian, University of Kentucky, 1055 Patterson Office Tower, Lexington, KY 40506-0027, USA, . ALLEN, Prof. John Robin, Saint John's College, 400 Dysart Rd., University of Manitoba, Winnipeg, MB R3T 2M5 Canada, . ALMEIDA RIBEIRO, Cristina, Urbanização da Portela, lote 120, 1o esq. 2685 Sacavem, Portugal. ALVAR EZQUERRA, Carlos, Professeur à l'Université d'Alcalá de Henares (Madrid), José Abascal, 49 dupl., E-28003 Madrid, . ALVAR, Manuel, Catedrático de Universidad, Ministro Ibáñez Martin, 3, E-28015 Madrid. ANDRIEUX, Nelly, Professeur de Linguistique française à l'Univer- sité de Paris III, 19, rue des Trois Moulins, F-77000 Melun. ANGELI ORVIETO, Prof. Giovanna, Università di Firenze, via Mon- teripaldi, 12, I-50125 Firenze. ARDOUIN, Jean-Marie, Professeur au Collège Picasso de Reims, Les Grands Champs, F-51220 Saint-Thierry. ARENAS, Vicente, Profesor, Marqués de Casa Valdés, 76, 11°, Gijón (Asturias), Espagne.

— 129 — ARMISTEAD, Samuel G., University of California, Dpt of Spanish and Classics, 616 Sproul Hall, Davis CA 95616-8702, USA, . ASPERTI, Prof. Stefano, Via Orti della Farnesina 54/B, I-00184 Roma .

BABBI, Dott. Anna Maria, Università di Verona, via Carinelli 5, I-37131 Verona . BADEL, Pierre-Yves, Professeur honoraire à l'Université de Paris VIII, 51, rue de Passy, 75016 Paris. BADIA, Lola, Professeur à l'Université de Girona, c. Balmes, 15, 9°, la, E-17002 Girona. BAILEY, Mathew, Dept of Spanish and Portuguese, Batts Hall 110, University of Texas, Austin, Texas, 78712, USA, . BANASEVIC, Prof., Université de Belgrade, Faculté de Philologie, Studentski trg 3, Belgrade. BANFI, Prof. Luigi, Università di Milano, via Calzecchi 6, I-20133 Milano. BARD, Jr., Prof. Norval L., North Central College, 2719 Wilshire Ct. Aurora, IL 60504-2317, USA, . BARTOLUCCI CHIECCHI, Dott.ssa Lidia, Università di Verona, via Spolverini 138, I-37100 Verona. BAUDELLE-MICHELS, Sarah, Maître de Conférences à l'Université de Lille III-Charles de Gaulle, UFR de Lettres Modernes, DULVJA, BP 149, F-59653 Villeneuve d'Ascq Cedex; 8, rue Saint Eleuthère, B-7500 Tournai. BAYARD, Marie-José, Maître de conférences à l'Université de Lyon II-Louis Lumière, 12, rue Robert Cluzan, F-69007 Lyon. BAZIN-TACCHELLA, Sylvie, Maître de Conférences à l'Université de Nancy II, Bd Albert Ier, F-54000 Nancy; 2, rue de Metz, F-54110 Rosières-aux-Salines. BEAUSSART, François-Jérôme, Maître de Conférences de langue et littérature françaises à l'IUFM de Picardie, Centre d'Amiens, 49 Bd de Châteaudun, F-80044 Amiens; 6, Place Fernand- Marquigny, F-02200-Soissons, .

— 130 — BEER, Prof. Jeanette, M. A., Dept. of Foreign Languages and Lite- ratures, Purdue University, Stanley Coulter Hall, West Lafayette, IN 47907-1359, USA, . BEGGIATO, Prof. Fabrizio, IIa Università di Roma, Tor Vergata, Corso Trieste 82, I-00198, Roma, . BELAM, Dr. J.M., Higher Pitt, Longdown, Exeter EX6 7SB, Grande-Bretagne. BÉLANGER, Prof. Joseph L.R., Marist College MSC 12224, North Road, Poughkeepsie, NY 12601-1387, USA, . BELLON, Roger, Professeur à l'Université Stendhal-Grenoble III, 10, Quai de France, F-38000 Grenoble. BELTRAMI, Prof. Pietro, Università di Pisa, via G. Randaccio 61, I-56123 Pisa, . BELTRÁN, Vicente, Catedrático de Universidad, Angel Guimerá, 110-112, 2°, Espluges de Llobregat (Barcelona), Espagne. BENDER, Karl Heinz, Fachbereich Sprach- und Literaturwissen- schaften der Universität, Schneidershof, D-54293 Trier. BENNETT, P. E., School of European Languages and Cultures, University of Edinburgh, 60 George Square, Edin- burgh EH8 9JU, Grande-Bretagne. BENOZZO, Dott. Francesco, via Resistenza 50, I-41100 Modena. BERETTA, Dott. Carlo, Università della Basilicata, via Certosa, 23, I-27010 San Genesio (PV). BERGERON, Mr G., Bulmershe Court, Woodlands Avenue, Earley, Reading, RG6 1HY, Grande-Bretagne. BERMEJO LARREA, Esperanza, Profesora de Universidad, Océano Atlántico, 4, 3o, 2a, E-50012 Zaragoza. BERTHELOT, Prof. Anne, University of Connecticut, Department of Modern and Classical Languages, 337 Mansfield Road, Box U-57, Storrs, CT 06269-1057, USA, . BERTIN, Annie, Professeur à l'Université de Paris X Nanterre, 200, av. de la République, F-92000 Nanterre; 14, rue des Annelets, F-75019 Paris. BERTOLUCCI-PIZZORUSSO, Prof. Valeria, Università di Pisa, piazza San Martino 3, I-56100 Pisa, .

— 131 — BESAMUSCA, Dr. A.A.M., Staalstraat 54-bis, 3572 RK Utrecht, Pays-Bas. BIANCHI DE VECCHI, Prof. Paola, Università di Perugia, via Magel- lano 90, I-06100 Perugia. BIANCIOTTO, Gabriel, Professeur émérite de l'Université de Poi- tiers, Directeur du CESCM, 24, rue de la Chaîne, BP 603, 86022 Poitiers Cedex, rue de la Comberie 1, F-86440 Migné- Auxances. BIEBER, Erich, Kunst und Wissen, Postfach 102844, D-70024 Stutt- gart. BLACK, Prof. Patricia E., Department of Foreign Languages and Literatures, California State University, Chico, CA 95929-0825, USA, . BLAESS, M., 32 Brooklands Avenue, Fulwood, Sheffield, S10 4GD, Grande-Bretagne. BLOEM, Drs. Peter, Gevers Deynootweg 1038A, 2586 BX 's-Gra- venhage, Pays-Bas. BLOM, drs. mr. H.M.C.W., Kometenstraat 131, 1223 CJ Hilver- sum, Pays-Bas. BLONS-PIERRE, Catherine, Vacataire au CNED Poitiers-Futuros- cope, 4, rue du Pâquier, F-74000 Annecy. BLUME, Dr. Dorothea, Wasser West 1, D-21682 Stade. BOGDANOW, Prof. F., 76 Eastleigh Road, Heald Green, Cheadle, Cheshire, SK8 3EJ, Grande-Bretagne. BOHIGAS, Pere, Institut d'Estudis Catalans et Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, Enrique Granados, 57, 5°, E-08008 Barcelona. BONNET, Marie-Rose, Professeur de Lettres au Lycée Pasquet, av. M. Berthelot, F-13200 Arles, Résidence le Bizet, bât. C, Impasse Berthelot, F-13200 Arles. BORDIER, Jean-Pierre, Professeur à l'Université François Rabelais, 68, allée des Pommiers, F-37300 Joué-lès-Tours. BOSCOLO, C., Department of Italian, Royal Holloway, University of London, Egham, Surrey, TW20 OEX, Grande-Bretagne. BOUILLOT, Carine, Professeur agrégé au Lycée Charles de Gaulle, 10, rue Gustave Eiffel, F-78100 Poissy; 6, rue Armagis, F-78100 Saint-Germain-en-Laye.

— 132 — BOUTET, Dominique, Professeur à l'Université de Paris X-Nan- terre, 20bis, avenue du Maréchal Foch, F-92210 Saint-Cloud. BOUTIER, Marie-Guy, Professeur à l'Université de Liège, rue des Augustins, 22, B-4000 Liège, . BRADLEY-CROMEY, Prof. Nancy, University of Richmond, Dept. of Modern Foreign Languages and Literatures, Richmond, VA 23173, USA, . BRANDSMA, Dr. F.P.C., Université d'Utrecht, Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas. BRASSEUR, Annette, Professeur émérite de l'Université de Lille III- Charles De Gaulle, Résidence Compiègne E. 131, 171, rue Ma Campagne, F-59200 Tourcoing. BRAULT, Prof. Gerard J., 705 Westerly Parkway, State College, PA 16801-4227, USA, . BRESCHI, Prof. Giancarlo, Università di Firenze, piazza Brunelles- chi 4, I-50121, Firenze. BROERS, Drs T. J. A., Minnaertweg 82, 3328 HN Dordrecht, Pays- Bas. BROOK, Dr. L.C., Department of French Studies, University of Birmingham, Edgbaston, Birmingham, B15 2TT, Grande-Bre- tagne. BRUCKER, Ch., Professeur à l'Université de Nancy II, 19, avenue du Général Leclerc, F-54600 Villers-lès-Nancy. BRUGNOLO, Furio, Univ. di Padova, via Beato Pellegrino, 1, I-35213 Padova; via s. Pio X, 27, I-35100 Padova. BRUNEAU, Prof. Michel, Université Jochi, 5-34-2, Naritahigasshi, Suginami, Tokyo, 166 Japon. BRUNETTI, Giuseppina, Univ. di Bologna, via A. Borelli, 7, I-00161 Roma. BUBENICEK, Venceslas, Professeur à l'Université de Nancy II, UFR de Lettres, 70, rue du Général Custine, F-54000 Nancy. BULTE, Maggy, rue Cité Lenne 24, F-59300 Valenciennes. BURGER, Prof. Michel, Université de Genève, Route du Signal, 15, CH-1018 Lausanne. BURGESS, Prof. G. S., Department of French, University of Liver- pool, Liverpool L69 3BX, Grande-Bretagne.

— 133 — BURLAND-JEWETT, Margaret, Dpt. of French and Italian, Dart- mouth College, Hanover, NH, USA 03755, . BUSBY, Prof. Keith, Department of French and Italian, University of Wisconsin-Madison, 618 Van Hise Hall, Madison, Wiscon- sin 53706, USA, .

CALDIN, T.J., 75, Sleaford Street, Cambridge, CB1 2PU, Grande- Bretagne. CALIN, Prof. William, Department of Romance Languages and Literatures, University of Florida, Dauer Hall, Rm. 170, Gai- nesville, FL 32611, USA, . CALUWÉ, Jean-Michel, Maître de Conférences à l'Université de Franche-Comté, 1, rue Gambetta, F-25000 Besançon. CAMPBELL, Dr. Kimberlee, Department of French, New York Uni- versity, 19 University Place, 6th Floor, New York, NY 10003, USA, . CARERI, Dott. Maria, Università di Chieti, via Orti della Farne- sina 54/B, I-00194 Roma, , . CARMONA, Fernando, Profesor de Universidad, Avda del Rector Lousteau, Edifìcio Celeste, E-30006 Murcia. CARROLL, Prof. Carleton W., Department of Foreign Languages and Literatures, Oregon State University, Corvallis, OR 97331-4603, USA. CARTON, Prof. Jean-Paul, Dept. of Foreign Languages - Landrum Box 8081, Georgia Southern College, Statesboro, GA 30460, USA, . CASTELLANI, Marie-Madeleine, Professeur de langue et littérature médiévales à l'Université de Lille III, UFR de Lettres modernes, BP 149, F-59653 Villeneuve d'Ascq; 7/11, Rési- dence Dampierre, Parc Saint-Maur, F-59800 Lille.

— 134 — CAZANAVE, Mme Caroline, Maître de Conférences à l'Université de Franche-Comté, Faculté des Lettres, rue Mégevand 30, F-25030 Besançon; 17, rue de Cîteaux, F-75012 Paris, . CHALON, Louis et Danielle, Université de Liège, 32, rue Jean- Jaurès, B-4320 Saint-Nicolas (Montegnée). CHARPENTIER, Hélène, Professeur agrégée à l'Université de Pau, UFR Lettres, Langues et Sciences Humaire, 7, place du Foi- rail, F-64000-Pau. CHERNJAK, Alexandre, Nab. R. Fatanka, 121, ap. 20, 190068, Saint-Petersbourg, Russie. CHINCA, Dr. M., Trinity College, Cambridge, CB2 1TQ, Grande- Bretagne. CIRLOT, Ma Victoria, Université de Barcelone, Angel Guimerá, 14, 3o, E-08017 Barcelona. CLAASSENS, Dr. G.H.M., Weligerveld 2, B-3212 Pellenberg, Bel- gique, . CLAMENS-NANNI , Frédéric, Enseignant et étudiant en 3 e cycle, 16, rue du Torre, F-63730 Corent. CLARA TIBAU, José, Emili Grahit, 21, 4°, E-17002 Gerona. CLIFTON, Prof. Nicole, English Dept., Northern Illinois University, Dekalb, IL 60115, USA, . COBBY, Dr. Anne E., Modern and Medieval Languages Library, University of Cambridge, Sidgwick Avenue, Cambridge CB3 9DA, Grande-Bretagne, . COLBY-HALL , Prof. Alice, Dept. of Romance Studies, Morrill Hall, Cornell University, Ithaca, NY 14853-4701, USA, . COLETTI, Prof. Ferdinando, Università di Venezia, Borgo Cavalli 17, I-31100 Treviso. COLLOMP, Denis, Maître de conférences à l'Université d'Aix-Mar- seille I, 3, Traverse du Vieux-Peypin, F-13124 Peypin. COMPAGNA PERRONE CAPANO, Prof. Anna Maria, Università di Napoli, via Chiatamone 60/B, I-80121 Napoli, . CONDEESCOU, Nicolas N., Prof. à la Faculté de Philologie de l'Uni- versité de Bucarest, i strada Lisabona, Bucarest II-e, Rouma- nie.

— 135 — CONNOCHIE-BOURGNE, Chantal, Maître de conférences à l'Univer- sité de Provence, Clos les Alpilles, 148 A, route du Château, F-13330-La Barben. CONTRERAS MARTÍN, Antonio, Plça Sagrada Familia, 10, pral. 1o, E-08025 Barcelona. COOK, Prof. Robert Francis, Department of French Language and Literature, University of Virginia, 302 Cabell Hall, - tesville, VA 22903, USA. CORBELLARI, Alain, Séminaire des langues romanes, Université de Lausanne, place Coquillon, 4, 2000 Neuchâtel, Suisse, . CORNAGLIOTTI, Prof. Anna Maria, Università di Torino, via Vitto- rio Amedeo II, 11, I-10121 Torino, . COTS, Montserrat, Universidad autònoma de Barcelona (Bella- terra), Passatge de Forasté, 2, E-08022 Barcelona. CRÉCY, Marie-Claude DE, Professeur à l'Université de Tours, 3 rue François Mouthon, F-75015 Paris. CRÉPIN, André, Professeur émérite à l'Université de Paris IV, U.F.R. d'anglais, 18, rue Saint-Simon, F-80000 Amiens. CRESPO, Prof. Roberto, Rijksuniversiteit te Leiden, Faculteit der Letteren/Vaksgroep Italiaanse Taal- en Letterkunde, Post- bus 9515, 2300 Ra Leiden (Pays-Bas), Privé : Lijtweg 808, 2341 HD Oegstgeest, Pays-Bas. . CRISLER, Sarah, Rhodes College, Dpt of Modern Lang. and Lit., 2000 North Parkway, Memphis, TN 38112, . CRIST, Prof. Larry, Dept. of French and Italian, Vanderbilt Uni- versity, Box 1598 Station B, Nashville, TN 37235, USA. CROIZY-NAQUET , Catherine, Professeur à l'Université Charles de Gaulle-Lille III, UFR de Lettres modernes, Domaine univer- sitaire du Pont de Bois, F-59653 Villeneuve d'Ascq; 23, rue des Grands Champs, F-75020 Paris.

D'AGOSTTNO, Prof. Alfonso, Università di Milano, viale Umbria 35, I-20135 Milano.

— 136 — DAHMEN, Lynne, Faculty of Humanities and Social Sciences, Al Akhawayn University at Ifrane, P.O. Box 1716, Av. Has- san II, 53000 Ifrane, Morocco, . DAMBLEMONT, Dr. Gerhard, Nerotal 35, D-65193 Wiesbaden. DAQUIN, Cécile, Professeur de Lettres au Collège Victor Hugo, F-59410 Anzin, Doctorante à l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, rue Henri Durre 31, F-59590 Raismes. DAVIS, MS A.E.R., 90 Claremont Road, Wavertree, Liverpool, L15 3HL, Grande-Bretagne. DELAGNEAU, Jean-Marc, Président de la Commission des Langues Romanes et Germaniques et de la Section d'Allemand, Uni- versité du Havre, Faculté des Affaires Internationales, 25, rue Philippe Lebon, F-76600 Le Havre Cedex; 22 rue Jacques Cartier, F-76120 Grand-Quevilly. DELCORNO BRANCA, Prof. Daniela, Università di Bologna, viale Carducci 14, I-40125 Bologna. DELCOURT-ANGELIQUE , Janine, Assistante à l'Université de Liège, 17, quai Saint-Léonard, B-4000 Liège. DENIS, Françoise, Macalester College, 1600 Grand Ave., St. Paul, MN 55105, USA, . DE ROBERTIS, Prof. Domenico, Università di Firenze, Via della Greve 14, I-50124 Firenze. DERRIEN, Eve, Maître de Conférences à l'Université des Antilles- Guyane, 38, rue du Petit Tamarin, Enclos, 97233-Schoelcher. DESCHAUX, Robert, Professeur émérite à l'Université de Greno- ble III, 16, rue Hébert, F-38000 Grenoble. DEVEREAUX, R.M., St. John's College, CB2 ITP, Grande Bretagne. D'HEUR, Jean-Marie, Professeur émérite honoraire de l'Université de Liège, Vinalmont 28, B-4520 Moha. DIAMENT, Prof. Henri, French Department, University of Haifa, Mount Carmel, Haifa, Israel 31999. DIECKMANN, Sandra, Maurestr., la, D-07749 Jena, . DIJK, Prof. Dr. H. VAN, Université de Groningue, W. Barentsz- straat, 27, 3572 PB Utrecht, Pays-Bas, . DIJKSTRA, Drs C. Th. J., Université de Groningue, Planeten- laan 31, 9742 HB Groningen, Pays-Bas.

— 137 — DITOUGOU, Lucien, route d'Allonville 21, Ch. 2003, F-80084 Amiens. DRAYSON, Dr E.A., Department of Spanish and Portuguese, Uni- versity of Cambridge, Sidgwick Avenue, Cambridge CB3 9DA, Grande-Bretagne. DRZEWICKA, Anna, Słomiana 24/32, 30-316 Krakow, Pologne. Ducos, Joëlle, Maître de Conférences en langue et littérature médiévales à l'Université Bordeaux III-Michel de Montaigne, UFR de Lettres, Domaine Universitaire, F-33607 Pessac; 85- 87, rue Mandron, F-33000 Bordeaux. DUFOURNET, Jean, Professeur émérite à la Sorbonne, La Brèche- aux-Loups, 4, Rue Cl. Debussy, F-77330 Ozoir-la-Ferrière. DUGGAN, Prof. Joseph J., Department of Comparative Literature, University of California, Berkeley, CA 94720, USA, . DUIJVESTIJN, Dr. B.W.Th., Veldhoven 9, 5081 NK Hilvarenbeek, Pays-Bas. DUINHOVEN, Dr. A.M., Université d'Amsterdam, Wladimirlaan 11, 1404 BA Bussum, Pays-Bas, . DULAC, Liliane, Maître de conférences à l'Université Paul Valéry (Montpellier III), Terrasses d'Occitanie C, 68, avenue de la Justice de Castelnau, F-34090 Montpellier,

ECKARD, Gilles, Professeur à l'Université de Neuchâtel,rue des Troncs, 12, CH-2003 Neuchâtel, . EDEL, Pierre, Professeur au Lycée Camille Sée, 9, Unterer Traenk- weg, F-68000 Colmar. ELEY, Dr. P.A., Department of French, University of Sheffield, Sheffield, S10 2TN, Grande-Bretagne. ENGELHART, Hillary Doerr, 97 River Drive, Appleton, WI 54915, USA, . EUSEBI, Prof. Mario, Univ. di Venezia, Dorsoduro 960, I-30123 Venezia. EVERSON, Professor Jane, Dept. of Italian, Royal Holloway, Uni- versity of London, Egham, Surrey, TW20 0EX, Grande-Bre- tagne.

— 138 — FASSÒ, Prof. Andrea, Università di Bologna, via Francesco Zam- brini 14, I-40137 Bologna, . FAURE, Marcel, Maître de Conférences, l'Université Paul Valéry, 175, rue de l'Espère, F-34980-Saint-Clément de Rivière. FERLAMPIN-ACHER , Christine, Professeur à l'Université de Ren- nes II, Département de français, av. Gaston Berger 6, F-35043 Rennes Cedex; 20, rue de la Pinsonnière, F-37260 Monts. FERRARI, Anna, Univ. dell'Aquila, via della Mendola, 190, I-00135 Roma. FERRER, Immaculada, Rosellón, 302, 2° izda, Barcelona (19), Espagne. FICHERA, Dott. Flavia, Università di Catania, via F.lli Vivaldi 1, I-95123 Catania. FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje, Maître de conférences émérite de l'Université de Metz, 19, anée du Tertre, F-92000 Nanterre. FINOLI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via G. Sis- mondi 53, I-20133 Milano. FORMISANO, Prof. Luciano, Università di Bologna, via dei Macci, 41, I-50122 Firenze, . FORNI MARMOCCHI, Dott. Aurelia, Università di Bologna, via Zanolini 39, I-40126 Bologna. FRIEDE, Susanne, Institut für Lateinische und Romanische Philolo- gie des Mittelalters, Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen, . FRITZ, Jean-Marie, Professeur à l'Université de Bourgogne, 22, rue Henri Gérard, F-21121 Fontaine-lès-Dijon. FUKUI, Chiharu, Department of Spanish, University of Chuo, 742, Higashi-Nakono, Hachiôji, Tokyo, 192-03 Japon, . FUKUI, Hideka, Prof. à l'Université Otemae, 6-42, Ochayasho, Nishinomiya, 662 Japon. FUKUMOTO, Naoyuki, Prof. à l'Université Sôka, 1-236, Tanki-chô, Hachiôji, 192 Japon. FUMAGALLI, Prof. Marina, Università di Milano, Ist. di Filologia Moderna, via Piolti de' Bianchi, I-20129 Milano. FURLATI, Dott. Sara, Università de Bologna, via Rimesse 24, I-40138 Bologna, .

— 139 — GALENT-FASSEUR , Valérie, Maître de Conférences à l'Université d'Avignon, 5, rue du Roi René, F-84000 Avignon. GALLÉ, Hélène, ATR à l'Université de Toulon et du Var, 493, Bd Maréchal Joffre, F-83100 Toulon Saint Jean. GALLOIS, Martine, 4C, Impasse de l'Orée du Bois, F-25480 Mise- rey Salines. GASCA QUEIRAZZA, Prof. Giuliano, Università di Torino, via Bar- baroux 30, I-10122 Torino. GASPARINI, Dott. Patrizia, Università di Bologna, via Galeno 30, I-41100 Modena, . GAUCHER, Mlle Elisabeth, Professeur à l'Université de Bretagne Occidentale (Brest), 36, rue du Château, F-29200 Brest. GAULLIER-BOUGASSAS, Catherine, Maître de conférences à l'Uni- versité de Paris III Sorbonne Nouvelle, 22, avenue du Petit Parc, F-94300 Vincennes. GAUNT, Prof. Simon, Department of French, King's College, Strand, London, WC2R 2SL, Grande-Bretagne. GÉGOU, Mme Fabienne, Docteur d'État ès Lettres, Professeur émérite de Lettres médiévales, 27, boulevard Pereire, F-75017 Paris. GEMENNE, Louis, avenue de la Paix, 73, B-4030 Liège (Grivegnée). GEORGES, Alban, Professeur de Lettres au Collège de Pont de Vaux (01), place de la Baille 12, F-71000 Mâcon. GERRITSEN, Prof. Dr. W.P., Université d'Utrecht, Obbink- laan, 125, 3571 NE Utrecht, Pays-Bas. GHESTIN-DEDRIE, Françoise, Professeur certifié de Lettres modernes, 38, rue de la République, F-62450 Bapaume, . GIER, Prof. Dr. Albert, Otto-Friedrich-Universität, D-96405 Bam- berg. GILBERT, Ms Jan, Clare Hall, Herschel Road, Cambridge, CB3 9AL, Grande-Bretagne. GILBERT, Dr. Jane, Department of French, University College London, Gower Street, London, WC1E 6BT, Grande-Bre- tagne. GIRAULT, Pierre-Gilles, responsable du Service culturel du Château et des musées de Blois, 48, rue de Beauvoir, F-41000 Blois.

— 140 — GOLDBERG, Prof. Harriet, Dept. of Modern Languages, Villanova University, Villanova, PA 19085, USA. GOLDIN, Prof. Frederick, 21 Forest View, Wappinger, NY 12590-5902, USA. GONZÁLEZ GARCÍA, Vicente José, Arzobispo Guisasola, 44, 8°D, E-33008 Oviedo. GOODWIN, V., 47 St Mary's Road, Sindlesham, Wokingham, Berkshire, RG41 5DA, Grande-Bretagne. GOOSSE, André, Prof. émérite de l'Université de Louvain, 41, Chaussée de Louvain, B-1320 Hamme-Mille. GORNALL, J.F.G., Moss Cottage, Moss Lane, Tattenhall, near Chester, CH3 9LF, Grande-Bretagne. GOSMAN, Prof. Dr. M., Université de Groningue, Vakgroep Romaanse Talen en Culturen, Fac. der Letteren, Fivelgo- laan, 30, 9727 DB Groningen, Pays-Bas. GRECO, Dott. Rosa Anna, Università di Lecce, via Pietro Vin- centi 12, I-73100 Lecce, . GRIMBERT, Joan T., Catholic University of America, Department of Modern Languages and Literatures, Washington, D.C. 20064, USA, . GRISWARD, Joël, Professeur émérite de l'Université de Tours, Le Clos des Graviers, 10, rue des Eglantiers, F-37300 Joué-lès- Tours. GROS, Gérard, Professeur à l'Université d'Amiens, Faculté des Lettres, Campus, F-80025 Amiens Cedex 1, 7, rue Maurice Berteaux, F-95260 Beaumont-sur-Oise. GROSSE, Ernst Ulrich, Prof. à l'Université de Fribourg en Br., Ale- mannenstrasse 2, D-79227 Schallstadt. GROSSEL, Marie-Geneviève, Maître de Conférences à l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, FLLASH, Le Mont Houy, BP 311, F-59304 Valenciennes, 20, rue de la Ménonnerie, F-02400 Château-Thierry, . GUIDOT, Bernard, Professeur à l'Université de Nancy II, 2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy .

— 141 — GUILCHER, Mme Yvette, Maître de Conférences à l'Université de Lille III, UFR Lettres Modernes, 21, rue F. Jamin, F-92340 Bourg-la-Reine. GUNNLAUGSDÓTTIR, Dr., Álfrún, Skerjabraut 9, 170 Seltjarnarnesi, Islande. GUYEN-CROQUEZ , Valérie, Professeur agrégé de Lettres modernes du Collège d'Aubergenville (78), av. Gambetta 31, F-92410 Ville d'Avray. GWIN, Anne, Baylor University, 4394 A Lake Shore Drive, Waco, TX 76710, USA, .

HACKETT, Dr. E., 27, Larkspur Terrace, Jesmond, Newcastle- upon-Tyne, NE2 2DT, Grande-Bretagne. HALBA, Eve-Marie, PRAG de grammaire à l'Université de Nancy 2, 23, bd Albert Ier, F-54000 Nancy; rue d'Assas 83, F-75006 Paris. HALVORSEN, Prof. Eyvind Fjeld, Université d'Oslo, Skiferlia 23, 1352 Kolsås, Norvège. HANLEY, Dr C., Department of French, University of Sheffield, Sheffield, S10 2TN, Grande-Bretagne. HARANO, Noboru, Professeur à l'Université de Hiroshima, Dpt de Littérature française, 5-3-5, Happonmatsu-Minami, Higashi- Hiroshima, 739-0144 Japon, . HARF-LANCNER , Laurence, Professeur à l'Université de Paris III, Institut de Littérature française, 23, avenue de la Dame Blanche, F-94120 Fontenay-sous-Bois, . HARNEY, Michael, Dept of Spanish and Portuguese, University of Texas at Austin, Batts Hall 110, Austin, TX 78712-1155, . HARUTA, Setsuko, Professeur à l'Université de Jeunes Filles Shi- rayuri, 2-3-2, Mejidorai, Bunkyo-ku, 112-0015, Japon. HARVEY, Dr. Ruth, 15 Cusack Close, Twickenham, Middlesex, TW1 4TB, Grande-Bretagne. HASEGAWA, Tarô, Professeur à l'Université préfectorale d'Aichi, 34 Dôroji, Satokomaki, Kisogawa, 493 Japon. HAUGEARD, Philippe, Maître de Conférences à l'Université de Mulhouse, 9, rue d'Illiers, F-45000 Orléans.

— 142 — HAVE, Dr. J. B. VAN DER, Lem Dulstraat 77, 2801 EP Gouda, Pays-Bas, . HAYWOOD, Dr Louise, Trinity Hall, Cambridge, CB2 1TJ, Grande-Bretagne. HEGER, Henrik, Maître de conférences à l'Université de Paris-Sor- bonne (Paris IV), 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris Cedex 05. HEIM, Dr. Wolf-Dieter, Rosenstr. 39 a, D-40479 Düsseldorf. HEINEMANN, Prof. Edward A., New College, Dept. of French, Uni- versity of Toronto, Toronto, ONT M5S 1A1, Canada, . HEINTZE, Dr. Michael, Lessenstr. 5, D-38640 Goslar. HEITMANN, Klaus, Prof. à l'Université de Heidelberg, Hausacker- weg 3 b, D-69118 Heidelberg. HELLEMANS, Drs. Babette, Kromme Nieuwegracht, 66, 3512 HL Utrecht, Pays-Bas. HEMPFER, Prof. Dr. Klaus, Institut für Romanische Philologie der Freien Universität, Habelschwerdter Allee 45, D-14195 Berlin. HENDRICKSON, Prof. William Lee, Department of Languages and Literatures, College of Liberal Arts and Sciences, Arizona State University, Box 870202, Tempe, AZ 85287-0202, USA, . HENRARD , Nadine, chef de travaux à l'Université de Liège, chargée de cours invitée à l'Université de Louvain-la-Neuve, 2, rue de Wandre, B-4610 Bellaire, . HERBIN, Jean-Charles, Professeur à l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, FLLASH, Le Mont Houÿ, BP 311, F-59304 Valenciennes Cedex; 13, chemin des Wardes, F-51220 Hermonville, Saint-Thierry. HICKS, Eric, Prof. au Département des Langues et Littératures romanes de l'Université de Lausanne, Mallieu, 9, CH-1009 Pully (Vaud). HOGETOORN, Drs. C., Byronstraat 16, 3533 VX Utrecht, Pays-Bas. HOLDEN, Prof. A. J., 1 Scotland Street, Edinburgh EH3 6PP, Grande-Bretagne. HOLTUS, Günter, Prof. à l'Université de Göttingen (Seminar für Romanische Philologie), Humboldtallee 19, D-37073 Göttin- gen.

— 143 —

HORLEBEIN, Birgit, Universität Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Humboldt- allee 19, D-37073 Göttingen. HORRENT, Jacques, Chargé de cours à l'Université de Liège, 63, rue des Buissons, B-4000 Liège, . HOSOKAWA, Satochi, Prof. à l'Université Rikkyo, 2, Nichi-Asa- kawa, Hachiôji, Tokyo, 193 Japon. HUE, Denis, Professeur à l'Université de Rennes 2, av. G. Ber- ger 6, F-35043 Rennes Cedex; La Butte, Le Mesnil Broult, F-61250 Damigny. HULT, David F., 4125 Dwinelle Hall, University of California, Berkeley, Berkeley, California 94720-2580, USA, . HYUN, Prof. Theresa M., 160-3, Woo-Yi Dong, Do-Bong Ku, Séoul 132 Corée.

IMPEY, Prof. Olga, Department of Spanish and Portuguese, Indiana University, Bloomington, IN 47401, USA. ION, Despina, rue de la Cerisaie 22, F-75004 Paris.

JACQUIN, Gérard, Professeur à l'Université d'Angers, 42bis, Che- min de la Brosse, F-49130 Les Ponts de Cé. JAMES, Dr. S.I., 7 Coronation Road, Harrogate, HG2 8BZ, Grande-Bretagne. JAMES-RAOUL, Danièle, Maître de Conférences à l'Université de Paris Sorbonne (Paris IV), 18, Bd Arago, 75013-Paris. JEWERS, Caroline, Dpt. of French and Italian, University of Kan- sas, 2044 Wescoe Hall, Lawrence, KS 66044-2120, USA, . JONES, Prof. Catherine M., Department of Romance Languages, University of Georgia, Gilbert Hall, Athens, GA 30602-1815, USA, . JONGEN, Dr. L., Université de Leyde, Aïdastraat 14, 3816 TM Amersfoort, Pays-Bas. JUBB, Dr M.A., Department of French, Taylor Building, King's College, Aberdeen AB24 3UB, Grande-Bretagne.

— 144 — JUNG, Marc-René, Professeur au Séminaire de Langues et Littéra- tures romanes de l'Université de Zurich, Klosbachstrasse 139, CH-8032 Zurich.

KATAYAMA, Mikio, Assistant à l'Université Waseda, 3-32-14-511, Akatsuka-Shinmachi, Itabashi-ku, Tokyo, 175-0093, Japon. KAY, Professor S., Girton College, Cambridge, CB3 0JG, Grande- Bretagne. KELLOGG, Prof. Judith L., Dept. of English, University of Hawaii at Manoa, 1733 Donaghho Road, Honolulu, HI 96822, USA, . KENNEDY, Dr. E. M., White Cottage, Byles Green, Upper Buckle- bury, Reading, Berkshire RG7 6SG, Grande-Bretagne. KERR, Dr. Alexander, 11, Newton Road, Oxford, OX1 4PT, Grande-Bretagne. KESTELOOT, Mme Lilyan, Professeur-Directeur de Recherches à l'IFAN, Université de Dakar, BP 206, Dakar, Sénégal, 11, rue Guy de la Brosse, F-75005 Paris. KIBLER, Prof. William W., Department of French and Italian, University of Texas, Austin, TX 78712, USA, . KINOSHITA, Sharon, Univ. of California, Santa Cruz, Oakes Col- lege, Ca 95064, USA, . KISACKY, Julia M., 1518 E. Texas Ave., Mart, TX 76664, Baylor University, USA, . KJAER, Jonna, Maître de Conférences, cand. phil., Romansk Insti- tut, Københavns Universitet, Njalsgade 80, DK-2300 Køben- havn S., . KLEBER, Dr. Hermann, Fachbereich Sprach- u. Literaturwissen- schaften der Univ. Trier, Schneidershof, D-54293 Trier. KLOOCKE, Prof. Dr. Kurt, Privatdozent à l'Université de Tübin- gen, Rammertstrasse 23, D-72073 Tübingen. KNOTT, Mr. G., 15 Wheatfield Court, Lancaster, LA1 1BE, Grande-Bretagne. KOK, Drs. P. J., Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas. KOSTKA, Aurélie, ATER à l'Université de Nancy 2, 3, place Gode- froy de Bouillon, F-54015 Nancy; 41, rue du Grand Verger, F-54000 Nancy, .

— 145 — KOWALSKA-LE VOT, Agnieszka-Maria, Enseignante à l'Université de Limoges, I.U.F.M. du Limousin, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 15, rue des Chaufourniers, appt 15, F-75019 Paris. KRAUSE, Kathy M., University of Missouri-Kansas City, 4821 Roanoke Pkwy, # 802, Kansas City, MO 64112, USA, . KRAUSS, Henning, Prof. à l'Université d'Augsburg, Universi- tätsstr. 10, D-86159 Augsburg (Hochzoll-Nord). KUBOTA, Katsuïchi, Professeur à l'Université Chuô, 3-21- 42, Higashi-motomachi, Kokubunji, Tokyo, 185-0022, Tokyo, Japon. KUIPER, Drs. W. Th. J. M., Université d'Amsterdam, Oost- zijde 102, 1502 BL Zaandam, Pays-Bas. KULLMANN, Dr. Dorothea, Université de Göttingen, Gartenstr. 1. D-37073 Göttingen, . KUNSTMANN, Pierre, Dpt. de Lettres françaises, Université d'Ot- tawa, 60, rue de l'Université, CP 450, Succ. A, Ottawa, ON K1N 6N5 Canada, . KUYUMCUYAN, Annie, Maître de conférences à l'Université de Nancy 2; Résidence Saint-Fiacre, 13, rue Jacquinot, F-54000 Nancy.

LABBÉ, Alain, Professeur à l'Université de Toulouse-Le Mirail, UFR Lettres-Philosophie-Musique, 9bis, rue d'Aubuisson, F-31000 Toulouse. LABBÉ, Françoise, Palandroux, F-63850 Saint-Genès-Champespe. LABORDERIE, Noëlle, Maître de Conférences honoraire à l'Univer- sité de Paris IV-Sorbonne, 17, rue de la Bonne Aventure, F-78000 Versailles. LACARRA, José Ma, Catedrático de Universidad, Calvo Sotelo, 23, 3°, E-50001 Zaragoza. LACASSAGNE, Miren, Maître de Conférences à l'Université de Reims Champagne Ardennes, UFR de Lettres et Sciences humaines, Département de Lettres Modernes, rue Pierre Tait- tinger 55-57bis, F-51096 Reims Cedex; rue Jeanne d'Arc 12, F-51000 Reims.

— 146 — LACHET, Claude, Professeur de langue et de littérature françaises du Moyen Âge à l'Université de Lyon III-Jean Moulin, Faculté des Lettres et Civilisations, 74, rue Pasteur, BP 0638, F-69239 Lyon Cedex 2; 58, route du Pont Chabrol, F-69126 Brindas. LACROIX, Daniel, Professeur à l'Université de Toulouse II-Le Mirail, Lunel, F-82130 Lafrançaise. LACY, Prof. Norris J., Department of French, Penn State Univer- sity, University Park, Pennsylvania 16802, USA, . LAMALFA, José Miguel, profesor, Ezcurdia, 41, 4° C, Gijón (Astu- rias). LANGE, Wolf-Dieter, Prof. à l'Université de Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof, D-53113 Bonn. LARMAT, Jean, Prof. honoraire à l'Université de Nice, 1, avenue André-Chénier, F-06 Nice. LAURENCE, K., Department of Spanish, University College of the West Indies, Mona, Kingston 7, Jamaïca. LAURENT, Françoise, Maître de Conférences à l'Université Paul Valéry-Montpellier III, 36, avenue de l'Aigual, F-34980-Saint- Clément-de-Rivière. LAWRENCE, Marilyn, New York University - College of Staten Island, 1088 Park Ave. # 12A, New York, NY 10128, USA, . LECCO, Dott. Margherita, Università di Genova, via Zara 8/5, I-16145 Genova, . LECLANCHE, Jean-Luc, 67B, rue d'Isle, F-87000 Limoges. LECLERC, Marie-Dominique, Maître de Conférences à l'Institut Universitaire de Technologie de Troyes, 20, rue de la Provi- dence, F-10800 Saint-Julien les Villas. LEE, Prof. Charmaine, Università di Salerno, Fac. Lingue e Lett. Stran., via Ponte Don Melillo, Fisciano, I-84084, Fisciano (SA), . LEGROS, Huguette, Professeur à l'Université de Caen, UFR des Sciences de l'Homme, Département de Littérature française et comparée, Esplanade de la Paix, F-14032 Caen. LEJEUNE, Rita, Prof. émérite de l'Université de Liège, 34, rue des Acacias, B-4000 Liège.

— 147 — LELONG, Chloé, ATER en langue et littérature médiévales à l'Uni- versité de Savoie, BP 1104, F-73011 Chambéry Cedex; rue Béranger 4, F-69006 Lyon. LEMAIRE, Jacques, Maître de Conférences à l'Université de Lille 3, 14bis, rue Stephenson, 3, Cour Tourtois, F-59800 Lille. LENOIR, Nicolas, Maître de Conférences à l'Université de Rouen, UFR des Lettres et Sciences humaines, Dpt de Lettres modernes, rue Thomas Beckett, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex; 68, rue Jacques Daviel, F-76100 Rouen, . LENS, Drs. M. J., Oosterhamrikkade, 40, 9714 BD Groningen, Pays-Bas. LÉONARD, Monique, Professeur à l'Université de Toulon et du Var, 20, av. Marcel Cottreau, F-13009 Marseille. LEPAGE, Prof. Yvan, Université d'Ottawa, Faculté des Arts, Lettres françaises, 60, rue de l'Université, C.P. 450, Succ. A, Ottawa, Ontario K1N 6N5, Canada, . LE PERSON, Marc, Professeur à l'Université de Lyon III, 64, rue Antonin Perrin, F-69100 Villeurbanne. LE SAUX, Dr. F. H. M., Department of French Studies, University of Reading, Whiteknights, Reading, RG6 6AA, Grande-Bre- tagne. LEVERAGE, Paula E., Center of Medieval Studies, University of Ontario, Toronto, Toronto, Ontario M5S 1A1 Canada, < [email protected] >. LEVY, Dr. Brian J., Dept. of French, University of Hull, Hull HU6 7RX, Grande-Bretagne. LEVY, John F., Department of Comparative Literature, 4118 Dwi- nelle Hall, University of California, Berkeley, CA 94720-2510, USA, . LEWIS, Dr. Huw, Department of Hispanic Studies, University of Edinburgh, David Hume Tower, Edinburgh, EH8 9JX, Grande-Bretagne. LIBORIO, Prof. Mariantonia, Univ. di Roma 3, via G. Benzoni 5, I-00154 Roma. LIE, O.S.H., Ph. D., Université d'Utrecht, Peppinghof 39, 1391 BB Abcoude, Pays-Bas.

— 148 — LIEVRE, Bernard, Professeur agrégé de Lettres, 66, rue Saint-Sabin, F-75011 Paris. LISCINSKY, Dr. Renée, Department of French, Indiana University of Pennsylvania, Sutton Hall, Indiana, PA 15705-1087, USA. LOGIÉ, Philippe, Maître de Conférences à l'Université de Lille III- Charles de Gaulle, 22, rue des Bleuets, F-59790 Ronchin, . LORENZO GRADIN, Pilar, Depto. Filoloxía Galega, Facultade de Filoloxía, Universidade de Santiago, E-15705 Santiago de Compostela. LOUIS, Jensen, Jonna, Professor, dr. phil., Det Arnamagnaeanske Institut Københavns Universitet, Njalsgade 78, DK-2300 Københavns. LOZAC'HMEUR, Jean-Claude, Professeur à l'Université de Rennes 2-Haute Bretagne, UFR Lettres-Communications, 3 Impasse du Panier Fleuri, F-35400 Saint-Malo. LUCKEN, Christopher, Maître de Conférences à L'université de Paris 8 Saint-Denis/Vincennes, Département de Littérature française, 14, rue de la Fidélité, F-75010 Paris, . LUONGO, Dott. Salvatore, Università di Napoli, via A. Longo 1, I-80127 Napoli, .

MAC CARTHY, Ita, NUI Cork, Dpt. of Italian, National University of Ireland, . MADDOX, Prof. Donald L., Dept. of French and Italian, Univer- sity of Massachusetts, 316 Herter Hall, Amherst, MA 01003, USA, . MADIKA, Geneviève, Professeur au Lycée Rotrou, 50, Bd Jean Jaurès, F-28100 Dreux. MADUREIRA, Margarida, Rua S. Sebastião da Pedreira, 10, 4° esq., 1000 Lisboa, Portugal. MANCINI, Prof. Mario, Università di Bologna, via Santa Marghe- rita, 11, I-40123 Bologna, . MARCOTTE, Stéphane, Maître de Conférences en langue française du Moyen Âge à l'Université de Paris IV-Sorbonne, 57, rue Falguière, F-75105 Paris.

— 149 — MARINONI, Dott. Maria Carla, Ist. di Filologia moderna, via Tols- toi 15, I-20146 Milano. MARNETTE, Dr. Sophie, University of Oxford, 47, Wellington Square, Oxford OX1 2JF, Grande-Bretagne, . MARTIN, Isabelle, PRAG à l'IUT Nancy-Charlemagne, 2ter, bd Charlemagne, F-54000 Nancy; 103, av. du Général Leclercq, F-54000 Nancy, . MARTIN, Jean-Pierre, Professeur à l'Université d'Artois, UFR de Lettres, 20, rue Paringault, F-02100 Saint-Quentin, . MARTINEAU, Anne, Maître de Conférences de langue et littérature médiévales à la Faculté des Lettres de Saint-Etienne, 33, rue du 11 Novembre, F-42023 Saint-Étienne, . MARTÍNEZ PÉREZ, Antonia, Depto Filología Románica, Fac. Letras, E-30071 Murcia. MATHEY-MAILLE, Laurence, Maître de Conférences à l'Université de Paris III Sorbonne Nouvelle, 13, rue de Santeuil, F-75005 Paris; 127, av. J.-B. Clément, F-92100 Boulogne. MATSUBARA, Hideichi, Professeur à l'Université Keiô, 4-4-5, Meguro, Tokyo, 153 Japon. MATSUMURA, Takeshi, Prof. adjoint à l'Université de Tokyo, 4-10- 11-504, Minami-Magomé, Ohta-ku, Tokyo, 143, Japon. MAWATARI, Kazuhiro, Chargé de cours à l'Université Kyoto-San- gyo, 2-3-28, Mori, Tanabe, Wakayama, 646-0023, Japon. MAZZARIOL-STOIKOVIC, Prof. Emma, Università di Venezia, via Lemno 7, I-30126 Venezia Lido. MCLUCAS, Prof. John C., Department of Modern Languages, College of Liberal Arts, Towson State University, Towson, MD 21204-7097, USA, «[email protected]». MELIGA, Dott. Walter, Università di Torino, via Genova 122, I-10126 Torino, . MELLI, Prof. Elio, Università di Bologna, via Guidicini 1» I-40137 Bologna. MÉNARD, Philippe, Prof. à l'Université de Paris Sorbonne, 37, rue Michel Ange, F-75016 Paris, .

— 150 — MENEGHETTI, Prof. Maria Luisa, Università di Siena, via Pietro Panzeri 10, I-20123 Milano, . MENICHETTI, Prof. Aldo, Séminaire de Philologie romane, Univer- sité de Fribourg, Route Monseigneur Besson, 6, CH-1700 Fri- bourg. MÉOT-BOURQUIN, Mme Valérie, Maître de Conférences à l'Univer- sité de Grenoble 3 — Stendhal, 9, Cherrun des Roufiats, F-26120 Montélier. MERCERON, Jacques, Dept. of French and Italian, Indiana Univer- sity, Ballantine Hall 642, Bloomington, IN 47405-6661, USA < [email protected] >. MERCI, Prof. Paolo, Università di Ferrara, piazza Aristea, 11, I-44100 Ferrara, . MÉRIDA JIMÉNEZ, Rafael, Av. Meridiana, 580, 7è 10a., E-08030 Barcelona. MERTENS-FONCK , Paule, Professeur honoraire à l'Université de Liège, 37, boulevard Frère-Orban, Bte 071, B-4000 Liège. MEULEN, Drs J.F. VAN DER, Previnairestraat, 1, 2013 BW Haarlem, Pays-Bas. MEYER, Kajsa, Dr., Dronningensgade 55, 1420 København K, Danemark, . MICHAEL, Prof. I. D. L., Exeter College, Oxford OX1 3DP, Grande-Bretagne. MICKEL, Prof. Emanuel J., Department of French and Italian, Indiana University, Ballantine Hall 642, Bloomington, IN 47405-6601, USA, . MILIN, Gaël, Professeur à l'Université de Bretagne occidentale, Faculté des Lettres Victor Segalen, La Fontaine Rouge, F-29870 Lannilis. MILLET, Dr. Victor, Depto. de Filoloxía Alemana, Facultade de Filoloxía, E-15705 Santiago de Compostela. MILONE, Prof. Luigi, Istituto di Italiano e Filologia romanza, Dor- soduro, I-30123 Venezia. MOISAN, André, Docteur d'État, Conservateur de la Bibliothèque et des Archives diocésaines de Vannes, 55, rue Mgr. Tréhiou, B.P. 9, F-56001 Vannes. MÖLK, Ulrich, Prof. à l'Université de Göttingen, Höltystr. 7, D-37085 Göttingen.

— 151 — MOLLE, Dott. Jose Vincenzo, via Patrioti 7, I-17052 Borghetto S. Spirito (SV). MONSON, Prof. Don A., Department of Modern Languages and Literatures, P.O. Box 8795, College of William and Mary, Washington Hall, Williamsburg, VA 23187-8795, USA, . MORA-LEBRUN, Mme Franchie, Professeur de langue et de littéra- ture du Moyen Âge et de la Renaissance à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, UFR de Saint-Quentin, 21bis, rue Lamartine, F-91400 Orsay. MORENO, Paola, chargée de cours à l'Université de Liège, rue du Châtaignier, 4, B-4000 Liège, . MORGAN, Prof. Leslie Z., Department of Modern Languages and Literatures, Loyola College in Maryland, 4501 N. Charles Street, Baltimore, MD 21210-2699, USA, . MORI, Dott. Roberta, via Leopardi 28, I-44012 Bondeno (FE). MOULIS, M. Michel, Assistant à l'Université d'Orléans, Départe- ment de Mathématiques, UFR Sciences, 72, rue Travers Bau- delin, F-45160 Olivet. MUEHLETHALER, Prof. Jean-Claude, Séminaire de français, Univ. de Lausanne, Rebbergstrasse 3c, CH 5417 Untersiggenthal. MUELA, Julián, Université de Zaragoza, Océano Atlántico, 4, E-50012 Zaragoza. MURATORI, Dott. Emilia, viale Martiri della Libertà 5, I-41054 Marano sul Panaro (MO). MUSSONS, Ana Ma, Professeur à l'Université de Barcelone, Monte 95 « Vilasar Jardín », Esc. 6 bajos 2a, E-08340 Vilasar de Mar (Barcelona).

NANI-CHAMBRAUD , Christiane, Professeur de Lettres Classiques au Collège-Lycée International «Europole», F-38000 Grenoble; 6, montée du Bouton d'or, F-26200 Montélimar. NAUDET, Valérie, Maître de Conférences à l'Université de Pro- vence I, UFR LACS, Les Rosiers, 3, Le Val-Saint-André, F-13100 Aix-en-Provence, et .

— 152 — NEGRI, Dott. Antonella, Università di Urbino, via Renata di Fran- cia 44, I-44100 Ferrara, . NEWTH, Michael A., P.O. Box 52, Douglas Park, New South. Wales 2569, Australia, . NOACCO, Cristina, Maître de Conférences à l'Université de Tou- louse, UFR Lettres, langages et musique, 5, allée Antonio Machadó, F-31058 Toulouse Cedex 1; 38, rue Peyrolières, F-31000 Toulouse. NOBEL, Pierre, Professeur à l'Université de Franche-Comté, 3, rue des Jardins fleuris, F-67000 Strasbourg, . NOBLE, Prof. P. S., Department of French Studies, University of Reading, Whiteknights, Reading RG6 6AA, G.-B. NOCKELS, Mr J., 29 Coniston Road, Wolverhampton, WV6 9DT, Grande-Bretagne. NOLTING-HAUFF , Ilse, Prof. à l'Université de Munich, Institut für Romanische Philologie, Ludwigstrasse 25, D-80539 München. NOOMEN, Prof. Dr. W., Alde Drintse Wei, 18, 9243 JS Bakkeveen (Fr.), Pays-Bas. NOTZ, Marie-Françoise, Professeur à l'Université de Bordeaux III- Michel de Montaigne, UFR Lettres et Arts, Domaine univer- sitaire, F-33405 Talence Cedex; 56, rue de Canteloup, F-33170 Gradignan. NOY, Francesc, Universitat Autònoma de Barcelona, Enrique Gra- nados, 46, E-08008 Barcelona.

OEVERING, P.J., Abeelstraat 9, 3329 AA Dordrecht, Pays-Bas. OGAWA, Naoyuki, 7-8-28-820, Tsukiji, Chûô-ku, Tokyo, 104 Japon. OGURISU, Hitoshi, Prof. adjoint à l'Université Wakayama, 2-2-23- 909, Shinkita-Higashi, Joto-ku, Osaka, 536-0017, Japon, . OHTA, Sumiko, Prof. à l'Université Joshi-Eiyô, 1-18-16, Mejirodai Bunkyô-ku, Tokyo, 112 Japon. OKADA, Machio, Prof. à l'Université métropolitaine de Tokyo, 1022-2 Issiki, Hayama, Miura-gun, Kanagawa, 240-0111 Japon, .

— 153 — , Gabriel, Professeur à l'Université de Barcelone, Dept. de Ròmaniques, Facultat de Filologia, Universitat de Barcelona, Gran Via Corts Catalans, 542, E-08071 Barcelona. OOSTROM, Prof. Dr. F. P. VAN, Université de Leyde, Zoeterwoud- sesingel 106, 2313 EN Leiden, Pays-Bas. O'SHARKEY, Dr. E., 10 Woodthorpe, Coolnevaun, Upper Kilma- cud Road, Stillorgan, South Co. Dublin, Eire. OTAKA, Yorio, Prof. à l'Université d'Osaka, 3-3-61 Suimeidai, Kawanishi, 666-01 Japon. OTT, Muriel, Maître de Conférences à l'Université de Bourgogne, 45cbis, rue Charles Dumont, F-21000 Dijon, . OUELLETTE, Ed., US Force Academy, 1416 Buena Vista Circle, Norman, OK 73071, USA, .

PAGANI, Prof. Walther, Università di Pisa, via di Gello 162, I-56100 Pisa. PAGANO, Dott. Mario, Università di Catania, largo Bordighera 57, I-95127 Catania, . PALUMBO, Prof. Pietro, Università di Palermo, via Pacinotti 94, I-90145 Palermo. PANUNZIO, Prof. Saverio, Università di Bari, via Che Guevara 37/ D, I-70124 Bari. PAREDES, Juan, Professeur à l'Université de Grenade, Avda de la Constitución, 29-31, 10E, E-18014 Granada, «jpare [email protected]». PARUSSA, Gabriella, Maître de Conférences à l'Université de Tours, 21, rue du Vieux Colombier, F-75006 Paris. PASERO, Prof. Nicolò, Università di Genova, via Bottini 17/14, I-16147 Genova, . PATERSON, Dr L. M., Department of French Studies, University of Warwick, Coventry, CV4 7AL, Grande-Bretagne. PATTISON, Dr D. G., Magdalen College, Oxford OX1 4AU, Grande-Bretagne. PAUPERT-BOUCHEZ, Anne, Maître de conférences (en disponibilité) à l'Université de Paris VII, 3811 Military Road NW, Was- hington DC, 20015-USA.

— 154 — PELLEN, René, Professeur à l'Université de Poitiers, CESCM, 8, rue des Mélusines, F-86280 Saint-Benoît. PERENNEC, René, Professeur à l'Université François Rabelais de Tours, Institut d'Études Germaniques, 21, le Plateau, La Ravinière, F-95520 Osny. PERON, Dott. Gianfelice, Università di Padova, via Newton 36, I-35143 Padova. PETALAS, Dimitri, 27, rue Velvendou, Athènes 11364, Grèce. PETIT, Aimé, Professeur à l'Université Lille III, 84, rue de la Bro- derie, F-59235 Bersée. PFEFFER, Prof. Wendy, Dpt. of Modern Languages, University of Louisville, Louisville, KY 40292, USA, . PFISTER, Dr. Max, Romanistisches Institut der Universität des Saarlandes, D-66123 Saarbrücken. PICHERIT, Prof. Jean-Louis, Dept. of Modern and Classical Lan- guages, University of Wyoming, P.O. Box 3603, University Station, Laramie, KY 40506, USA. PICKENS, Prof. Rupert, Department of French, University of Ken- tucky, Lexington, KY 40506, USA, . PIERREVILLE, Corinne, Maître de Conférences à l'Université de Lyon 3, 28, Quai Claude Bernard, F-69007 Lyon. PINVIDIC, Mme Marie-Jeanne, Quartier Patheron, Villa La Riante, Chemin de la Jouque, n° 1135, F-13090 Aix-en-Provence. PIOLETTI, Prof. Antonio, Università di Catania, viale Andrea Do- ria 2, I-95125 Catania. PIROT, François, Chargé de cours à l'Université de Liège, rue Louis Pasteur, 27, B-4624 Fléron (Romsée). PLEIJ, Prof. Dr. H., Université d'Amsterdam, Nieuwe Hilversumse- weg, 36, 1406 TG Bussum, Pays-Bas. PLET, Florence, Maître de Conférences à l'Université de Bor- deaux III; 54, rue Sainte Augustine, F-31500 Toulouse, . PLOUZEAU, May, Professeur à l'Université de Provence I, U.F.R. LACS, 20, rue d'Italie, F-13100 Aix-en-Provence, .

— 155 — POE, Prof. Elizabeth Wilson, Department of French and Italian, Tulane University, New Orleans, LA 70118, USA, . POMEL, Fabienne, Maître de Conférences à l'Université de Ren- nes II, 100, rue François Coppée, F-29200 Brest. POPPEL, N. J. M. VAN, Auke Servaeshof 33, 5044 MJ Tilburg, Pays-Bas. POULAIN-GAUTRET , Emmanuelle, Maître de Conférences à l'Uni- versité d'Artois, UFR de Lettres, 12, avenue de Mont-à- Camp, F-59160 Lomme, . PRATT, Dr K., Department of French, King's College, Strand, London WC2R 2LS, Grande-Bretagne. PREDELLI, Prof. Maria, Dept. of Italian Studies, McGill Univer- sity, 1001 Sherbrooke St. W., Montréal, Québec, Canada H3A 1G5, . PREVOT, Brigitte, 22, rue de la Maladrerie, F-51470 Saint-Memmie. PREISIG, Florian, University of Mississipi, 215, Wendellyn Drive, Oxford MS 38655, . PREISIG, Sara L., University of Mississipi, 215, Wendellyn Drive, Oxford MS 38655, . PULEGA, Prof. Andrea, Istituto Univ. di Bergamo, viale V. Ve- neto 28, I-20124 Milano.

QUÉRUEL, Danielle, Professeur à l'Université de Reims — Cham- pagne — Ardenne, U.F.R. des Lettres, Département de Lettres Modernes, 7, rue des Fossés-Saint-Jacques, F-75005 Paris.

RAMEY, Lynn, Vanderbilt University, 2142 Kidd Road, Nolens- ville, TN 37135, USA, . RANDOLPH, Prof. Julian F., Department of Foreign langages and literatures, San Francisco State University, 1600 Holloway, San Francisco, CA 94132, USA, . RAUGEI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via di Val- giano 38, I-55010 San Colombano I-(LV). REJHON, Dr. Annalee, Department of Scandinavian, Celtic Studies Program, University of California, Dwinelle Hall # 2690, San Francisco, CA 94720, USA, .

— 156 — RESOORT, Dr. R.J., Tinnegieter 31, 1625 AP Hoorn, Pays-Bas. REVOL, Thierry, Maître de Conférences à l'Université Marc Bloch Strasbourg II, UFR des Lettres, 3, Place de Zurich, F-67000 Strasbourg, . RICHARD, Jean-Claude, Directeur de Recherche au C.N.R.S., 1, place de la Liberté, F-34150 St-Guilhem-le-Désert. RIDOUX, Charles, Maître de conférences à l'Université de Valen- ciennes, 289, rue de l'Église, F-59144 Amfroipret, . RINOLDI, Paolo, Univ. di Parma, via M. d'Azeglio 85, I-43100 Par- ma. RIQUER, Isabel DE, Ganduxer 28, 2o 2a, E-08021 Barcelona. RIQUER, Martín DE, Professeur à l'Université de Barcelone, Rosario, 22-24, E-08017 Barcelona. RIZZATO-MARCHET , Dott. Maria, via Villapaiera 48, I-32030 Villa- paiera, Feltre (Belluno). ROBERTS, Dr Helen A., 134 Walpole Road, Slough, SL1 6PG, Grande-Bretagne. ROBERTSON-MELLOR , Prof. G., 24, Pennygate Drive, Lowestoft, Suffolk, NR33 9HJ, Grande-Bretagne. RODENBOSTEL, Françoise, c/o Fa. Rodenbostel, D-30900 Wede- mark. ROGERS, Prof. Kenneth H., Department of Modern and Classical Languages and Literatures, University of Rhode Island, 1129 Independance Hall, Kingston, RI 02881-0812, USA, . ROHR, Dr. Rupprecht, Prof. à l'Université de Mannheim, Pfalz- ring 135, D-67112 Mutterstadt. ROQUES, M. Gilles, Chargé de Recherches au CNRS, INaLF, Lajus, 6, rue de la Fontaine, F-88130 Hergugney. ROSIELLO, Giovanna Barbara, Via Saragozza 76, I-40123 Bologna. RUSSELL, Antoni, c. Escudillers, 20, 3r 2a, E-08002 Barcelona. ROSSI, Luciano, Professeur au Séminaire de Langues et Littéra- tures romanes, Université de Zurich, Plattenstrasse, 32, CH-8028 Zurich. ROTH, Eve-Marie, Nesslerenweg 66, CH-3084 Wabern-Berne.

— 157 — ROUMAILHAC, Jean, Ingénieur, 68, rue Champ-Lagarde, F-78000 Versailles. ROUSSEL, Claude, Professeur de littérature médiévale à l'Université de Clermont-Ferrand - Blaise Pascal, UFR de Lettres, langues et Sciences humaines, 29, boulevard Gergovia, F-63037 Cler- mont-Ferrand; 40, rue Camille Saint-Saëns, F-63800 Cournon d'Auvergne, . ROUSSINEAU, Gilles, Professeur à l'Université de Paris IV, U.F.R. de Langue française, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris espace. RUHE, Dr. Ernstpeter, Prof. à l'Université de Würzburg, Seminar für Romanische Philologie der Universität, Am Hubland, D-97074 Würzburg. RUITER, Drs. J. DE, Zandhofsestraat 127, 3572 GE Utrecht, Pays- Bas, .

SALBERG, Trond Kruke, Dr., Førsteamanuensis, Klassisk og Romansk Institutt, Universitetet i Oslo, Postboks 1007, Blin- dern, 0315 Oslo, Norvège. SALVADOR MIGUEL, Nicasio, Professeur à l'Université de Madrid, Avda Cardenal Herrera Oria, 169, 6o B, E-28034 Madrid. SANSONE, Prof. Giuseppe Edoardo, Università di Roma, via del Pozzetto 117, I-00187 Roma. SANTUCCI, Monique, Maître de conférences honoraire à l'Univer- sité de Paris III-Sorbonne Nouvelle, 94, rue de Clignancourt, F-75018 Paris. SASAKI, Shigemi, Professeur à l'Université Meisei (Tokyo), 1-11- 31, Teraya, Tsurumi, Yokohama, 230 Japon. SCHENCK, David P., University of South Florida, 3006 Harbor View Rd, Tampa FL 33611, U.S.A. SCHENCK, Dr. Mary Jane, University of Tampa, Tampa, FL 33606, USA, . SCHÖNING, Prof. Dr. Udo, Privatdozent à l'Université de Göttin- gen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Fasanenweg 11, D-37176 Nörten-Hardenberg. SCHOYSMAN, Dott. Anne, via Masaccio 5, I-50136 Firenze, .

— 158 — SCHRADER, Prof. Dorothy, Department of Foreign Languages, Oklahoma State University, Stillwater, OK 74708, USA, . SCHULZE-BUSACKER, Prof. Elisabeth, Université de Montréal, Faculté des Arts et des Sciences, Département de Linguistique et de Philologie, CP 6128 Succursale A, Montréal, Québec, Canada H3C 3J7, . SCHUPBACH, Pierre, rue Huguenin, 28, CH-2017 Boudry-Neuchâ- tel. SCHWAM-BAIRD, Shira, Dpt. of English and Foreign Languages, University of North Florida, 4567 St Johns Bluff Rd., Jack- sonville, FL 32224, . SCHWARTZ, Debora, 1667 Royal Way, San Luis Obispo, CA 93405, USA, . SEGRE, Prof. Cesare, Università di Pavia, via Pietro Panzeri 10, I-20123 Milano, . SEGUY, Mireille, Maître de Conférences de Littérature et de Lan- gue médiévales à l'Université de Paris VIII Vincennes/Saint- Denis, 2, rue de la Liberté, F-93526 Saint-Denis Cedex; 46, rue Marx Dormoy, F-75018 Paris. SELLAMI, Jouda, doctorante à l'Université de Paris III, 132, Bd Gabriel Péri, F-92240 Malakoff, . SETO, Naohiko, Professeur à l'Université Waseda, 1-24-1, Toyama, Shinjuku-ku, Tokyo, 162-8644 Japon, . SEVERIN, Prof. D. S., 16, Thanet Street, London WC1H 9QL, Grande-Bretagne. SHARRER, Prof. Harvey L., Department of Spanish and Portu- guese, Phelps Hall, University of California, Santa Barbara, CA 93106-4150, USA, . SHINODA, Katsuhide, Prof. à l'Université de Jeunes Filles Sirayuri, 3-20-26, Oghikubo, Suginami-ku, Tokyo, 167-0051, Japon. SHORT, Prof. Ian, Birkbeck College, Malet Street, London, WC 1E 7HX, Grande-Bretagne. SIMPSON, Dr. J., Department of French, University of Glasgow, Modern Languages Building, University Gardens, Glasgow G12 8QL, Grande-Bretagne.

— 159 — SINCLAIR, Dr. Finn, 46 North Street, Haworth, West Yorkshire, BD22 8EP, Grande-Bretagne. SINCLAIR, Dr. K. V., Professor of Medieval French and Chairman of the Department of Modern Languages, James Cook Uni- versity, Townsville, Australie 4811. SKÅRUP, Povl, Dr., Maître de Conférences, Brunbakkevej 1, Tille- rup, DK-8420 Knebel, . SMEETS, Prof. Dr. J. R., Jonge Hagen 13, 6261 NM Mheer, Lim- burg, Pays-Bas. SMITH, Mrs K., 26/410 Stanley Street, South Brisbane 4101, Aus- tralie. SMOLITSKAJA, Olga, Chercheur à l'Institut de la Littérature mon- diale, Académie des Sciences de la Russie, Povarskaja 25A, Moscou, Russie, 129594, Moscou, 4, bât. 2, 3e rue Marjinoj Roschi, appt. 73, . SNEDDON, Dr. C. R., Department of French, Buchanan Building, Union Street, St. Andrews, Fife, Scotland KY16 9PH, Grande-Bretagne. SPECHT, René, Docteur ès Lettres, Fischerhäuserstrasse 18, CH-8200 Schaffhausen. SPEER, Prof. Mary B., Department of French, Rutgers University, 131, George St., New Brunswick, NJ 08901-1414, USA, . SPEICH, Johann Heinrich, Professeur au Gymnase Cantonal d'Aa- rau, Casinostrasse 17, CH-5000 Aarau. SPENCER, R. H., 23 Oakfield Street, Cardiff, CF2 3RD, Grande- Bretagne. SPIJKER, Drs. Irene, Kooikerseind 10, 3995 BP Houten, Pays-Bas. STASSE, Micheline, Chargée de cours et chef de travaux à l'Univer- sité de Liège, Riessonsart, A8, B-4877 Olne. STEGAGNO-PICCHIO, Prof. Luciana, Università di Roma, via Civita- vecchia 7, I-00198 Roma. STEINER, Sylvie-Marie, Attachée territoriale de Conservation du Patrimoine, Archives Départementales de la Manche de 50000-Saint-Lô; 135, rue R. Losserand, F-75014 Paris. STEMPEL, Dr. Wolf-Dieter, Institut für Romanische Philologie der Universität, Ludwigstraße 25, D-80539 München.

— 160 — STEVANOVITCH, Colette, Professeur à l'Université de Nancy II, 10, rue Sainte-Barbe, F-88130 Charmes. STEVENSON, Barbara, English Department, Kennesaw State Uni- versity, Kennesaw GA 30144, USA, . STIENNON, Jacques, Prof. à l'Université de Liège, rue des Aca- cias, 34, B-4000 Liège. STOJKOVIC MAZZARIOL, Prof. Emma, via Isola di Lemmo 7, I-30126 Venezia Lido. STOPPINO, Eleonora, Dpt. Italian Studies, UC Berkeley, 6303 Dwi- nelle Hall # 2620, Berkeley, CA 94720-2620, USA, . STÖRING, Dr. Heinrich, Akademischer Oberrat à l'Université de Münster, Am Buchenberg 17, D-48565 Steinfurt. STUIP, Dr. R. E. V., Université d'Utrecht, Van Dalsumlaan 525, 3582 HL Utrecht, Pays-Bas. STURM-MADDOX, Prof. Sara, Department of French and Italian, University of Massachusetts, 316 Herter Hall, Amherst, MA 01003, USA, . SUARD, François, Professeur émérite à l'Université de Paris X, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille, e-mail . SUBRENAT, Jean, 2, rue de Provence, Les Fenouillères, F-13090 Aix-en-Provence. SUEYOSHI, Wakako, 5-24-13-201, Takinogawa, Kita-ku, Tokyo, 114-0023, Japon. SUOMELA-HARMA, Elina, Professeur à l'Université de Helsinki, Département des Langues Romanes, Snellmaninkatu 19-21 C6, 00170 Helsinki, Finlande. SUZUKI, Satoru, Prof. à l'Université préfectorale d'Aichi, 2- 707, Kônosu, Tempaku, Nagoya, 468-0003 Japon, . SWEETENHAM, Dr Carol, 7 Betty Lane, Oxford OX1 5BW, Grande- Bretagne. SZKILNIK, Michelle, Professeur de Littérature médiévale à l'Uni- versité de Nantes, Département de Lettres Modernes, 2, rue de la Chevalerie, F-7300-Nantes, .

— 161 — TAGAYA, Yuko, Professeur à l'Université Kanto-Gakuin, 3-22- 1, Kamariya-minami, Kanazawa-ku, Yokohama, 236-8502, Japon. TAKAHASHI, Hideo, Professeur à l'Université d'Aichi, 1-78, Uehara, Ogasaki, Toyohashi, 441-8066 Japon. TAKANA, Yasufumi, Maître de conférences à l'Université de Fukuoka, 5-5-1-306, Minami-Katae, Jonan-ku, Fukuoka, 814-0143, Japon. TAYLOR, Prof. Steven M., Coordinator Medieval Studies, Dept. of Foreign Languages and Literatures, Marquette University, La Lumière Language Hall, P.O. Box 1881, Milwaukee, WI 53201-1881, USA, . TENSCHERT, Heribert, Molkereistrasse 19, D-94094 Rotthalmünster. TERRY, Ms. Patricia, 14868 High Valley Road, Poway, CA 92064, USA. THIOLIER, Jean-Claude, Professeur de Langue et Littérature médié- vales à l'Université de Paris XII, 578, rue des Vaslins, F-45160 Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. THIRY, Claude, Professeur ordinaire à l'Université Catholique de Louvain et à l'Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4000 Liège-Rocourt, . THIRY-STASSIN, Martine, Chargée de cours à l'Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4000 Liège-Rocourt, . TIGELAAR, Drs. Jaap, Schippersmeen, 38, 3844 CR Harderwijk, Pays-Bas. TOURY, Marie-Noëlle, Professeur émérite à l'Université de Nan- cy II, 61, rue de Dunkerque, F-75009 Paris. TRIAUD, Mlle Annie, Universitaire en Coopération, rue de l'Indus- trie 7, Appt 28, 5e étage, F-92400 Courbevoie. TYSSENS, Madeleine, Professeur émérite à l'Université de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/071, B-4000 Liège.

UELTSCHI, Karin, Directrice des Études à l'Institut Universitaires St Mélaine, Campus de Ker Laan, Saint-Mandé, F-56120 La Croix-Helléan.

— 162 — UHL, Patrice, Maître de Conférences en Langue et Littérature du Moyen Âge à l'Université de la Réunion, Faculté des Lettres et Sciences humaines, Département de Lettres modernes, BP 7151, 15, av. René Cassin, F-97715 Saint-Denis, Messag. Cedex 9, 26, rue Leconte de Lisle, La Plaine, F-97411 Saint- Paul (Bois-de-Nèfles) Réunion.

VALETTE, Jean-René, Maître de Conférences à l'Université de Paris X-Nanterre, av. de la République 200, F-92001 Nanterre; bd Voltaire 9, F-75011 Paris. VALLECALLE, Jean-Claude, Professeur à l'Université Lumière- Lyon II, Faculté des Lettres, Sciences du Langage et Arts, Département des Lettres, 257, Chemin de Bonafou, F-01310 Buellas. VAN COOLPUT-STORMS, Colette-Anne, Professeur à la Vlaamse Economische Hogeschool et Chargée de cours extraordinaire à l'U.C.L., 14, Clos des Érables, B-1950 Kraainem. VAN D'ELDEN, Dr. Stephanie C., University of Minnesota, Center for Medieval Studies, 1920 South 1st Street # 2304, Minneapo- lis, MN 55455, USA, . VAN HEMELRYCK, Tarda, Chargé de recherche au FNRS, Place de l'Equerre, 35/301, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique, . VAN HOECKE, Prof. Willy, Katholieke Universiteit Leuven, Beatrijslaan 72, B-3110 Rotselaar. VAQUERO, Prof. Mercedes, Dept. of Hispanic Studies, box 1961, Brown University, Providence, RI 02912, USA, . VARVARO, Prof. Alberto, Università di Napoli, Ist. di Filologia Moderna via Porta di Massa 1, I-80133 Napoli, . VAUDOYER, David, Professeur de Lettres, Doctorant, 5, rue Vic- dessos, appt. 67, F-31170 Tournefeuille. VAUTHIER, Michèle, Professeur certifié à François Villon, Docto- rante d'État à l'Université de Paris IV, 226, rue Lecourbe, F-75015 Paris, . VENCKELEER, Theo, Professeur honoraire de l'Université d'Anvers (UFSIA), Kleine steenweg 23, B-2610 Wilrijk.

— 163 — VERELST, Philippe, Chargé de cours à l'Université de Gand, Frans Vertongenstraat, 1, B-9200 Oudegem, . VERNAY, Philippe, Professeur de Philologie romane, Université de Fribourg, Chemin des Rosiers, 14, CH-1720 Corminbœuf/Fri- bourg. VIELLIARD, Françoise, Professeur à l'École Nationale des Chartes, 19, rue de la Sorbonne, F-75005 Paris. VINCENSINI, Jean-Jacques, Professeur de Langue et Littérature médiévales à l'Université de Corse Pascal Paoli, 41, rue Reau- mur, F-75003 Paris. VITALE-BROVARONE, Prof. Alessandro, Università di Torino I, strada Tetti Bertoglio 148, I-10100 Torino, . Vos, Prof. Marianne C., 4767 Harvest Way, Montgomery AL 36106-3148, USA, .

WALTZ, Dr. Mathias, Prof. à l'Université de Brême, Mühlen- weg 36, D-28355 Bremen. WATSON, Michael, Professeur à l'Université Meiji-Gakuin, 3626- 108, Totsuka, Totsuka-ku, Yokohama, 244-0003, Japon. WEBER, Prof. Dr. Phil. Gerd Wolfgang, Im Herrnwald 11 A, D-65779 Kelkheim (Taunus). WEIFENBACH, Beate, Augustastr. 9, D-12203 Berlin. WEILL, Isabelle, Maître de conférences en Sciences du Langage à l'Université de Paris X, 18, rue Louis Masson, F-95600 Eau- bonne. WÉRY, L., Attachée à l'Institut supérieur des langues vivantes, Université de Liège, rue Henri Koch, 19, B-4000 Liège. WHALEN, Logan E., University of Oklahoma, Dept. of Modern Languages, Literatures and Linguistics, 708 Van Vleet Oval, Room 202, Norman, OK 73019-0250, USA, . WILLEMS-DELBOUILLE , Martine, Professeur aux Facultés univer- sitaires Saint-Louis à Bruxelles, Thier de la Fouarge, 14, B-4654 Bolland, . WINKLER, Alexandre, Doctorant, Professeur agrégé des Lettres au Lycée Michelet, 5, rue Jullien, F-92170 Vanves; 19, rue Fal- guière, F-75015 Paris, .

— 164 — WINTER, Prof. Dr. J. M. VAN, Brigittenstraat 20, 3512 KM Ut- recht, Pays-Bas, . WOLF-BONVIN, Romaine, Maître de conférences à l'Université Lumière-Lyon 2, Faculté des Lettres, Sciences du langage et Arts, 18, rue Claude Bernard, F-69365 Lyon Cedex 07; 15, rue Ancienne, 1227 Carouge/Genève, Suisse. WOLFGANG, Prof. Lenora D., Department of Modern Foreign Languages, Lehigh University, Bethlehem, PA 18015, USA. WOLFZETTEL, Dr. Friedrich, Prof. à l'Université de Frankfurt, Burgstrasse 23, D-35435 Wettenberg. WUNDERLI, Peter, Prof. à l'Université de Düsseldorf, Feuerbach- strasse 38, D-40223 Düsseldorf.

YAMAGATA, Toshiyuki, Université de Jeunes Filles Shirayuri, 1480- 7, Kami-Hirama, Nakahara-ku, Kawasaki, 211-0013, Japon. YAMAMOTO, Junichi, Professeur à l'Université de Kyoto, 68-4, Iwa- kura-Minami-Osagui-cho, Sakyo-ku, Kyoto, 606 Japon, . YLLERA, Alicia, Professeur à l'U.N.E.D., Vallehermoso, 20, E-28015 Madrid. YOUNG, Dr. C., Pembroke College, Cambridge, CB2 1RF, Grande-Bretagne. YOUNG, Douglas C., Stanford University, Home adress : P.O. Box 31381, San Francisco, CA 94131-0381, .

ZADDY, Dr. Zara P., « Woodlands », Denny Beck, Lancaster, LA2 9HH, Grande-Bretagne. ZADERENKO, Prof. Irene, Boston University, Dept. of Modern Foreign Languages and Literatures, 718 Common Wealth Ave., Boston, MA 02215, USA, . ZAGANELLI, Prof. Gioia, Università di Urbino, via Rialto 4, I-40124 Bologna, . ZAMBON, Prof. Francesco, Università di Trento, via delle Felci 44/ 3, I-30030 Campalto (VE), . ZEMEL, Drs. R. M. T., Université libre d'Amsterdam, Beuken- plein 67, 1092 BB Amsterdam, Pays-Bas.

— 165 — ZINK, Michel, Membre de l'Institut, Professeur au Collège de France, 11 Place Marcellin-Berthelot, F-75231 Paris Cedex 05; 11 rue Rémilly, F-78000 Versailles.

— 166 — INSTITUTS, UNIVERSITÉS, BIBLIOTHÈQUES

Aberystwyth, Centre for Advanced Welsh and Celtic Studies, Natio- nal Library of Wales, Aberystwyth, Dyfed, SY23 3HH, Grande-Bretagne. Aix-Marseille, Bibliothèque interuniversitaire, section Lettres, che- min du Moulin de Testas, F-13626 Aix. Amherst, University of Massachussetts, University Library, Serials Department, MA 01003 USA. Amiens, Bibliothèque de l'Université de Picardie, Section Lettres, Chemin du Thil, F-80025 Amiens Cedex 01. Amsterdam, Universiteitsbibliotheek, Singel 425, 1012 WP Amster- dam. Angers, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres, 5, rue Le Nôtre, F-49045 Angers Cedex. Anvers, Bibliothèque des Facultés Universitaires Saint-Ignace. — Bibliotheek Universitaire Instelling. Arras, Université d'Artois - Pôle d'Arras, Bibliographie, B.P. 665, 9, rue du Temple, F-62030 Arras Cedex.

Bamberg, Universität, Bibliothek, D-96045 Bamberg. Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón. — Departamento de Filología Románica. — Universidad Autónoma, Departamento de LiteraturasRománi- cas. Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, CH-4000 Basel. Berlin, Institut für Französische Literaturwissenschaft der Tech- nischen Universität, Straße des 17. Juni 135, D-10623 Berlin. — Institut für Romanische Philologie der Freien Universität, Habelschwerdter Allee 45, D-14195 Berlin. — Staatsbibliothek, Berlin, D-10772 Berlin.

— 167 — Bern, Stadt- und Hochschulbibliothek Bern, Münstergasse 61, CH-3011 Bern. Besançon, Bibliothèque de l'Université de Franche-Comté, Section Lettres, 30-32, rue Mégévand, B.P. 1057, F-25001 Besançon Cedex. Blaine, University of British Columbia, Library Serials, P.O. Box 8076, WA 98230-8076 USA. Bloomington, Indiana University Libraries, Serials Department, IN 47401 USA. Bochum, Universitätsbibliothek, Universitätstrasse 150, Post- fach 102148, D-44780 Bochum. Bologna, Dipartimento di Lingue e Letterature straniere moderne, via Cartoleria 5, I-40124 Bologna. — Biblioteca di discipline umanistiche, via Zamboni 36, I-40127 Bologna. Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof, D-53113 Bonn. — Universitätsbibliothek, Adenauerallee 39-41, D-53113 Bonn. Bordeaux, Bibliothèque universitaire de Lettres, SCD de Bordeaux 3, Avenue des Arts, B.P. 117, F-33402 Talence-Cedex. Bristol, Bristol University Library (Acquisitions Department), Tyn- dall Avenue, Bristol BS8 1TJ, Grande-Bretagne. Bruxelles, Bibliothèque de l'Université libre. Budapest, Chaire de français.

Cagliari, Dipartimento di Filologie e Letterature moderne, Biblio- teca, via Is Mirrionis 1, I-09123 Cagliari. Cambridge, Cambridge University Library (Periodicals Depart- ment), West Road, Cambridge CB3 9DR, Grande-Bretagne. Cambridge, Harvard College Library, Serial Records Division, MA 02138 USA. Carcassonne, Groupe Audois de Recherche et d'Animation Ethno- graphique (GARAE), Maison des Mémoires - Maison Joë Bousquet, 53 rue de Verdun, F-11000 Carcassonne. Cardiff, Periodicals Acquisitions (Art), UWCC Library, PO Box 430, Cardiff CF1 3XT, Grande-Bretagne. Catania, Istituto di Filologia Romanza, Lettere e Filosofia, Piazza Dante, 32, I-95100 Catania.

— 168 — Charlottesville, Alderman Library, University of Virginia, Serials- Periodicals, VA 22903 USA. Chicago, University of Chicago Library, Serial Records Depart- ment, 1100 East 57th Street, IL 60637 USA. Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale universitaire, Section de Lettres, 1, Bd Lafayette, B.P. 27, F-63001 Clermont-Ferrand Cedex. Contoocook, Yankee Book Peddler, Serial ------, Standing Orders, Maple Street, NH 03229, USA. Corte, Bibliothèque universitaire de Corse, B.P. 52, F-20250 Corte.

Davis, University Library, University of California, Acquisitions Department, CA 95616 USA. Durham, University Library, Stockton Road, Durham, DH1 3LY Grande-Bretagne.

Edinburgh, Edinburgh University Library (Serials Department), George Square, Edinburgh EH8 9LJ, Grande-Bretagne. Eichstätt, Katholische Universität, Universitätsbibliothek, Am Hof- garten 1, D-85072 Eichstätt. Erlangen-Nürnberg, Institut für Romanistik der Universität, Bis- marckstrasse 1, D-91054 Erlangen. Eugene, University of Oregon Library, Serials Section, OR. 97403 USA.

Ferrara, Facoltà di Lettere e Filosofia, via Savonarola 27, I-44100 Ferrara, . Fontenay-aux-Roses, École Normale Supérieure de Fontenay-Saint- Cloud, service des périodiques, 31, av. Lombard, B.P. 31, F-92266 Fontenay-aux-Roses. Frankfurt a. M., Romanisches Seminar der Universität, Gräf- strasse 74, D-60486 Frankfurt a. M. Freiburg i. Br., Romanisches Seminar der Universität, Werthmann- platz, D-79098 Freiburg i. Br. Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, CH-1700 Fri- bourg.

— 169 — Genève, Bibliothèque Publique et Universitaire, CH-1211 Genève 4. Gent, Seminarle voor Oudfrans. Giessen, Institut für Romanische Philologie der Universität, Karl- Glöckner-Strasse 21, D-35394 Giessen. Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Humboldtallee 19, D-37073 Göttingen. Gravenhage, Koninklijke Bibliotheek, Postbus 570, 2501 CN 's-Gravenhage, Pays-Bas. Grenoble, Service interétablissements de Coopération Documentaire de Grenoble - SCID 2, Section Lettres, B.P. 56, F-38402 Saint- Martin d'Hères Cedex. Groningen, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Postbus 559, 9700 AN Groningen, Pays-Bas.

Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Von-Melle-Park 3, D-20146 Hamburg. — Romanisches Seminar der Universität, Von-Melle-Park 6, D-20146 Hamburg. Hamilton, McMaster University Library, Technical Service, Serials Section, 1280 Main Street West, ONT L8S 4P5 Canada. Heidelberg, Romanisches Seminar der Universität, Seminar- strasse 3, D-69117 Heidelberg.

Ithaca, Cornell University Library, Serials Department, NY 14853 USA.

Kiel, Romanisches Seminar der Universität, Olshausenstrasse 40-60, D-24118 Kiel. Knoxville, University of Tennessee, Library, Serials Department, TN 37996 USA. København, Det Arnamagnæanske Institut, Københavns Universi- ter, Njalsgade 78, DK-2300 København S. Köln, Romanisches Seminar der Universität, Albertus-Magnus- Platz, D-50931 Köln. Konstanz, Universitätsbibliothek, D-78457 Konstanz. Krakow, Instytut Filologa Románskiej, UJ, Al. Mickiewicza 9/11, 31-120 Krakow.

— 170 — La Haye, Koninklijke Bibliotheek, Prins Willem-Alexanderhof 5, 2595 BE 's-Gravenhage, Pays-Bas. La Jolla, University of California at San Diego, Serials Acquisi- tions, Acquisitions Dept., Library 0175A CA 92093-0175 USA. La Réunion, Service Commun de la Documentation de l'Université de la Réunion, 15, av. René Cassin, B.P. 7152, F-97715 Saint- Denis Cedex 9. Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, CH-1015 Lau- sanne-Dorigny. — Faculté des Lettres, Bibliothèque, Ancienne Académie, rue Cité- Devant 1, CH-1005 Lausanne. Lecce, Università degli Studi di Lecce, Dipartimento di Filologia e Letteratura, Biblioteca, Pzza Arco di Trionfo, I-73100 Lecce. Leeds, The Brotherton Library, University Library, Leeds LS2 9JJ, Grande-Bretagne. Leiden, Universiteitsbibliotheek RUL, Postbus 9501, 2300 RA Lei- den, Pays-Bas. Lewiston, Coutts Library Services, 736 Cayuga Street, NY 14092-1797 USA. Liège, Unité de documentation du Département d'Études romanes de l'Université, place Cockerill, 3, bât. A2, B-4000 Liège. Leuven, Bibliotheek, Mgr Ladeuzeplein 21. London, The University Library (Periodicals Section), Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU, Grande-Bretagne. — The Warburg Institute, Woburn Square, London WC1H 0AB, Grande-Bretagne. — British Library, Acquisitions Unit (H & SS-WEL), Boston Spa, Wetherby, West Yorkshire, LS23 7BQ, Grande-Bre- tagne. London, Ont., University of Western Ontario, D.B. Weldon Library, Acquisitions Department, ONT N6A 3K7 Canada. Louvain-la-Neuve, Bibliothèque FLTR, Place Blaise Pascal, 1, B-1348. Lyon, Bibliothèque Centrale Lyon 2 Lyon 3, 13, rue Bancel, F-69365 Lyon Cedex 07.

— 171 — Madrid, Facultad de Letras, Cátedra de Lengua Española. — Departamento de Filología Lingüística. — Departamento de Geografía Lingüística. — Casa de Velázquez, Bibliothèque, Ciudad Universitaria 20, E-28071 Madrid. — Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Biblioteca del «Instituto Miguel de Cervantes», Duque de Medinaceli, 4, 28014 Madrid. — Alcalá de Henares, Universidad, Facultad de Filosofía y Letras, Departamento de Filología. Mainz, Romanisches Seminar der Universität, Jakob-Welder- Weg 18, D-55128 Mainz. Marburg, Romanisches Seminar der Universität, Krummbogen 28, Block D, D-35039 Marburg. — Universitätsbibliothek, Wühelm-Röpke-Str. 4, D-35039 Mar- burg. Messina, Facoltà di Magistero, Ist. di Lingue e Letterature Romanze, via Concezione 8, I-98100 Messina. Milano, Istituto Universitario di Lingue Moderne, Biblioteca, Piazza dei Volontari 3, I-20145 Milano. — Università di Milano, Biblioteca di Lettere e Giurisprudenza, Instituto di Filologia Moderna, via Festa del Perdono, 7, I-20122 Milano. Mississippi, University Library, MS 38677 USA. Montpellier, Université Paul Valéry, place de la Voie Domitienne, Route de Mende, B.P. 5043, F-34032 Montpellier Cedex 1. Montréal, Institut d'Études médiévales, Bibliothèque, 2715 Côte Sainte-Catherine, QUE H3T 1B6 Canada. München, Romanisches Seminar der Universität, Geschwister- Scholl-Platz 1, D-80539 München. — Institut für Nordische Philologie und Germanische Altertums- kunde, Universität München, Geschwister-Scholl-Platz 1, D-80539 München. Münster, Romanisches Seminar der Universität, Bispinghof 3/A, D-48143 Münster.

Nancy, Bibliothèque Interuniversitaire, Section Lettres, 46, avenue de la Libération, F-54000 Nancy.

— 172 — Nantes, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres-B.P. 32211, Chemin de la Censive du Tertre, F-44072 Nantes Cedex. Nashville, Jean and Alexander Heard Library, Serial Receiving, 419 21st Avenue South, TN 37240-0007 USA. Neuchâtel, Séminaire de Philologie romane et de Linguistique fran- çaise, Espace Louis-Agassiz 1, CH-2001 Neuchâtel. Newark, University of Delaware Library, Serials Department, DE 19711 USA. New Brunswick, Alexander Library, Rutgers University, Serials Department, NJ 08903 USA. New Haven, Yale University Library, Acquisitions Department, Box 1603A Yale Station, CT 06520 USA. Norman, University of Oklahoma Library, Serials Department, 401 West Brooks St., No. LL211, OK 73019-0528 USA.

Ottawa, Carleton University Library, Serials Department, Colonel By Drive, ONT K1S 5J7 Canada. — University of Ottawa, Library System, Acquisitions Dept. 65 University, ONT K1N 9A5 Canada. Oxford, Taylor Institution Library, St Giles', Oxford OX1 3NA.

Paderborn, Universitätsbibliothek, Postfach 1621, D-33046 Pader- born. Padova, CIS Maldura, Sez. Neolatina, via Beato Pellegrino 1, I-35137 Padova. Palermo, Associazione per la conservazione delle tradizioni popolari, via Butera 1, I-90133 Palermo. Paris, Bibliothèque Nationale, Département des Périodiques, 58, rue de Richelieu. — Bibliothèque Nationale de France, G.C.A. Filière Périodiques, A2.112, 11, Quai F. Mauriac, 75706 Paris Cedex 13. — Universités de Paris, Bibliothèque de la Sorbonne, Dépt des périodiques Lot 11, 13 rue de la Sorbonne, F-75257-Paris Cedex. — Bibliothèque de l'Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III, 13, rue de Santeuil, F-75231 Paris Cedex 05. — Bibliothèque de l'Ecole Normale Supérieure, 45, rue d'Ulm, 75230 Paris.

— 173 — — Bibliothèque Sainte-Geneviève, Service des Périodiques, 10, place du Panthéon. — Bibliothèque Universitaire — Paris X, Sec. Périodiques, 2, Allée de l'Université, B.P. 105, 92001 Nanterre Cedex. — Instinct de Recherche et d'Histoire des Textes, 40, avenue d'Ièna. — Aux Amateurs de Livres, International, 62, avenue de Suffren. — Librairie Jean Touzot, 38, rue Saint-Sulpice. Parma, Dipartimento di Filologia Moderna, Facoltà di Lettere, via M. d'Azeglio 85, I-43100 Parma. Pavia, Dipartimento di Scienza della Letteratura e dell'Arte, Facoltà di Lettere, Strada Nuova 65, I-27100 Pavia. Philadelphia, University of Pennsylvania Library, Serials Depart- ment, 3420 Walnut Street, PA 19174 USA. — Temple University Library, Serials Department-Periodicals, PA 19122 USA. Pisa, Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Facoltà di Let- tere, via Collegio Ricci 10, I-56100 Pisa. Poitiers, Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale, 24, rue de la Chaîne. Providence, Rockefeller Library, Serials Division, Box A, Brown University, PA 19174 USA. Pullman, Washington State University Library, Holland Serial Records, WA 99164-5610 USA.

Québec, Université Laval, Section des Acquisitions, Bibliothèque, Pavillon Jean-Charles Bonenfant, QUE G1K 7P4 Canada.

Reading, Department of French Studies, University of Reading, Whiteknights, Reading, RG6 6AA, Grande-Bretagne. Reims, Bibliothèque Universitaire de Reims, Section Lettres, av. François Mauriac, F-51100 Reims. Rennes, Université de Rennes II, Service Commun de Documenta- tion (SCD), Service des Périodiques, 19 av. Bataille Flandres Dunkerque, F-35043 Rennes-Cedex. Reykjavík, Stofnun .'Arna Magnússonar, 'Arnagarði Suðurgötu, 101 Reykjavík, Islande.

— 174 — Riverside, University of California, University Library, P.O. Box 5900, CA 92517 USA. Rochester, University of Rochester Library, Serial and Binding Department, NY 14627-1001 USA. Roma, Università di Roma, Dip. di Studi Romanzi, Piazzale Aldo Moro, I-00185 Roma.

Saarbrücken, Universitätsbibliothek, Gebaude 3, D-66123 Saar- brücken. Saint-Etienne, Bibliothèque de l'Université, Service Périodiques Lettres, 1, rue Tréfilerie, F-42023 Saint-Etienne 2. Saint-Quentin-en-Yvelines, Bibliothèque Universitaire de Saint- Quentin-en-Yvelines, Socio-Lettres-Sciences Humaines, 47 Bd Vauban — Bât. Vauban RdC, F-78047 Guyancourt Cedex. Salzburg, Institut für Romanische Philologie der Universität, Aka- demiestrasse 24, A-5020 Salzburg. — Universitätsbibliothek, Hofstallgasse 2-4, A-5020 Salzburg. Santa Barbara, University of California, Library, Cal. 93106 USA. St. Andrews, University Library, St Andrews, Fife KY16 9TR, Grande-Bretagne. Stockholm, Kungliga Biblioteket, Forvärvssektionen, Box 5039, S-10241 Stockholm, Suède. Strasbourg, Université Marc Bloch SCD-Bibl. du Portique, STAPS- Lettres Philo. Musique, 14, rue Descartes, F-67084 Strasbourg Cedex. Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, Konrad-Adenauer- Strasse 8, D-70173 Stuttgart.

Tallahassee, Robert Manning Strozier Library, Florida State Uni- versity, FL 32306-2047 USA. Torino, Università di Torino, Dipartimento di Scienze Letterarie e Filologiche, Biblioteca, via S. Ottavio 20, I-10124 Torino. Toronto, The University of Toronto, The Library, Serials Depart- ment, ONT M5S 1A5 Canada. Toulouse, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Mirail, 12, rue Université du Mirail, F-31300 Toulouse.

— 175 — Tours, Service de Documentation de l'Université, Section Droit Lettres, 5, rue des Tanneurs, F-37041 Tours Cedex. Trier, Universitätsbibliothek, Postfach 3825, D-54228 Trier. Tübingen, Bibliothek der Neuphilologischen Fakultät der Universi- tät, Wilhelmstrasse 50, D-72074 Tübingen. Tuscaloosa, University of Alabama Library, Serials, P.O. Box 870266, AL 35487 USA.

University Park, Pattee Library, Pennsylvania State University, PA 16802 USA. Urbana, University of Illinois Library, 1408 W. Gregory Drive, IL 61801 USA. Utrecht, Letterenbibliotheek UU, Drift 27, 3512 BR Utrecht.

Valenciennes, Bibliothèque de l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, Service des Périodiques, Le Mont Houy, F-59313 Valenciennes Cedex. Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Piazza S. Marco 7, I-30124 Venezia.

Vercelli, Univ. di Torino, II Fac. di Lett. e Filosofia, Palazzo Tar- tara, via G. Ferraris 109, I-13100 Vercelli.

Waterloo, Wilfried Laurier University, The Library, Periodicals Department, ONT N2L 3C5 Canada. — The Library, University of Waterloo, ONT N2L 3G1 Canada. Wuppertal, Gesamthochschulbibliothek, Gaußstrasse 20, D-42119 Wuppertal. — Universitätsbibliothek Wuppertal, Zeitschriftenstelle, Post- fach 100127, D-42001 Wuppertal.

York, York University, Scott Library-Central Serials Records, 4700 Keele Street, North York, ONT M3J 1P3 Canada.

— 176 — Zurich, Romanisches Seminar der Universität, Plattenstrasse, 32, CH-8032 Zurich. — Romanica, Librairie, Case Postale, CH-8025 Zurich. — Universität Zurich, Deutsches Seminar, Abt. 1, für Nordische Philologie, Schöberggasse 9, CH-8001 Zürich,

— 177 —

INDEX DES AUTEURS

Les noms des auteurs anciens (et à l'occasion modernes) sont en italique. Les noms des critiques modernes sont en romain. Les chiffres renvoient aux numéros d'ordre.

Abenalfarax, 82. Barton, 182. Adema, 237. Beaton, 195. Adenet le Roi, 113, 163, 228, 259. Becerra de Becerra, 77, 79. Adrien, 95. Bédier, 202. Ailes, 180, 181. Beech, 115. Akkari, 140, 143. Beltrán, 75. Albers, 1, 7, 20. Bentzinger, 2. Alexandre de Paris, 8. Beresford, 183. Andrea da Barberino, 194. Berteloot, 252. Aramburu Riera, 144. Berthelot, 19. Arioste, 96, 100. Bertrand de Bar-sur-Aube, 163. Armijo, 78. Besamusca, 241, 245, 250, 254, 255. Arvigo, 234. Biemans, 252. Asperti, 200. Aubri de Trois-Fontaines, 55, 207. Biesheuvel, 238. Avenoza, 75. Billy, 22. Birrell, 130. Bachrach, 115. Black, 97. Badia, 75. Blom, 196. Baehr, 22. Blons-Pierre, 146, 197. Bailey, 133. Blumenfeld-Kosinski, 48. Barber, 179. Boemke, 4. Barbero, 193. Bogaart, 250, 251. Barbieri, 75. Boiardo, 100, 235. Barbour, 245. Boix Jovaní, 80. Bartels, 12. Börst, 4, 5, 8. Barthélemy, 145. Bourchard, 132. Bartoli, 96. Boutet, 47, 139, 170. Bartolucci, 194. Boyer, 171.

— 179 — Brandsma, 245, 250. Dauven-van Knippenberg, 240. Bretel, 23. David Aubert, 201, 207, 230. Broers, 3. Davie, 232. Brownlee, 48. de Bundel, 37. Brunner, 24. Delbouille, 163. Bumkes, 18. Dembowski, 126. Burgess, 231. de Roos, 252. Busby, 46. de Smet, 2. Buschinger, 17, 49. Deyermond, 116. Byrne, 98. Diederic van Assenede, 238. Diffley, 184. Campbell, 50. DiFranco, 106. Careri, 198. Dijkstra, 117. Carozzi, 137. Dubois, 102. Carruthers, 71. Duggan, 123. Carton, 99. Duijvestijn, 2, 7, 204. Catalano, 191. Duinhoven, 254. Duits, 11. Cavalié, 6. Dumas, 213. Cavallo, 100. Duncan, 245. Cazanave, 42. Chandler, 120. Elisabeth de Nassau-Sarrebruck, 219. Chareyron, 41. Escobar, 127. Cherchi, 199. Escolano, 83. Chocheyras, 21. Everson, 118. Chrétien de Troy es, 163. Euripide, 153. Cingolani, 200. Eykman, 254. Claassens, 239, 253. Collomp, 51, 147, 148, 149. Fernández Ordóñez, 119. Combarieu du Grès (de), 52. Ferrer Navarro, 77, 81. Compagna, 200. Ferrero, 90. Cook, 201. Finckh, 4, 5, 8. Corbellali, 36, 202. Finet-van der Schaaf, 205. Corrozet, 197. Fiori, 54, 151. France, 103. Cosmas Indicopleustès, 111. Frantz, 42. Cramer Vos, 53, 101, 203. Friede, 8, 26. Crécy (de), 176, 258. Fritz, 25. Crist, 134. Funes, 104. Cropp, 150. Fürbeth, 24. Cuvelier, 159. Furlati, 206.

— 180 — Galderisi, 26. Hoffmann, 9. Galmés de Fuentes, 82. Holtus, 35. Gärtner, 1. Honemann, 1, 7, 20. Gaunt, 185. Hook, 186. Gautier Th., 213. Höppner, 28. Gautier de Châtillon, 5, 8. Houdeville, 156. Gelderblom, 255. Hoyer-Poulain, 210. Gemenne, 35, 207, 236. Hugo, 213. Gérard d'Amiens, 113. Jacob, 42. Gerritsen, 179. Jacob van Maerlant, 20, 248. Girault M., 152. Jacques de Longuyon, 150. Girault P.-G., 152. Jacquin, 43. Gnädinger, 23. James-Raoul, 157. Gómez Bayarri, 77, 83. Jan van Boendale, 20. Gonzalo de Berceo, 224. Jansen-Sieben, 251. Gornall, 105. Janssens, 251. Gracia, 208. Jean d'Outremeuse, 207. Grandmaison, 76. Jean Wauquelin, 258. Grisward, 153. Jerónimo Visqué de Perigord, 81. Grossel, 55. Johannes, 217. Guerrero, 84. Jones Chocheyras, 46. Guessard, 76. Jongen, 251. Guest, 179. Juan Ruiz, 224. Guidot, 42, 47, 135. Junk, 34. Guillaume de Digulleville, 152. Justinien, 98. Gumbert, 252. Kay, 170. Haase, 2. Keller, 57. Hackstein, 241. Kelly, 172, 177. Halász, 43. Kerner, 240, 241. Halba, 154. Kesteloot, 139. Hardman, 181. Kienhorst, 252. Harney, 120. Konrad, 243, 244. Haug, 27. Kosto, 129. Heintze, 209. Kuiper, 252. Hempel-Küter, 28. Kullmann, 29. Henrard, 35, 41, 236. Kunstmann, 158. Herbin, 155. Kuschke, 4, 5, 8. Hilka, 56, 121. Labande, 134. Hodges, 122. Labbé, 58, 159, 160, 161. Höfer, 1, 7, 20.

— 181 — Laborderie, 123. Melli, 191, 216. Labrador Herraiz, 106. Mena Calvo, 77, 90. Lacassagne, 40. Ménard, 62. Lachet, 68. Meneghetti, 29. Lacomba, 85. Menéndez Pidal, 107, 114. Lacroix, 171, 233. Merceron, 30, 63, 173, 217. Lebsanft, 30. Michael, 188. Leclerc, 211. Mickel, 121. Legros, 59, Miletich, 99. Lemaire, 72. Moisan, 101, 218. Lenoir, 162. Mölk, 4, 5, 8, 219. Lienert, 10. Monson, 109. Lodder, 250. Montagnani, 235. Lodewijk van Velthem, 20. Montaner, 127, 189. López Martínez-Morás, 86, 87. Moreno, 41. Lucas de Tuy, 93. Morgan, 64, 110, 220. Lucía Megías, 212. Mulder, 11. Lucien, 96. Mulder-Bakker, 251. Muelsch, 32. Madden, 124, 130. Müller, 31. Magnúsdóttir, 242. Maier, 124. Negri, 221. Mak, 238. Nelsen, 240, 241. Malfait-Dohet, 213. Neumann, 33. Malicote, 163. Nichols, 111. Mandach (de), 214. Nieto, 129. Marcos Marín, 107. Nobel, 42. Marnette, 172, 215. Normand, 163. Marrero, 77, 88. Oliverus, 111. Marsh, 118. Otaka, 222. Martin G., 125, 187. Martin J.-P., 60, 136. Palumbo, 230, 233, 236. Martin Lalanda, 76. Pardo Pastor, 131. Martínez Díez, 77, 89. Paredes Nuñez, 223. Massenet, 90. Paris G., 136. Mathieu-Castellani, 45. Pattison, 119, 128, 178, 224. Matsumura, 61, 126. Paviot, 44. Maurice, 162. Pavlovic, 190. McCracken, 108. Peirol, 111. McLucas, 132. Pérez, 129. McMillan, 168. Pfister, 56, 121.

-182- Philippe Mousket, 55. Sala Giner, 77, 94. Picchio, 225. Saly, 68. Picherit, 38. Sanders, 257. Pinvidic, 65. Sattel, 34. Ponson du Terrail, 213. Schechner, 113. Ponti, 232. Schieb, 2. Praloran, 235. Schilp, 16. Pulci, 191, 232. Schneider, 4, 5, 8. Przybilski, 12. Schøsler, 168. Pyritz, 28. Schulz, 243. Schulze, 31. Quéruel, 230. Schwab, 244. Seelbach, 2. Raby, 76. Silveira da Costa, 131. Raidelet, 164. Slings, 255. Raimbert de Paris, 38. Smets, 64. Raynaud, 163. Smith, 188. Raynaud de Lage, 199. Speer, 48. Real, 91. Spiewok, 227. Resoort, 252. Spijker, 15, 16, 17, 112, 256. Reuvekamp-Felber, 13. Stackmann, 18. Reynaert, 250. Strohschneider, 27. Ribera i Tarragó, 77, 92. Stroobants, 256. Richard, 44, 54, 130. Suard, 19, 69, 76, 139, 166, 173. Ridder, 33. Subrenat, 70. Rieger, 32. Sue, 213. Rinoldi, 174, 234. Summerfield, 245. Riquer (de) M., 200. Ritchie, 150. Taviani-Carozzi, 137. Robert de Gretham, 207. Taylor, 71. Röcke, 14, 33. Tenenbaum, 104. Rohr, 252. Tervooren, 1, 7, 20. Roques, 174, 175. Tétrel, 167. Rosenberg, 117. Thiry, 46, 48, 56, 61, 67. Rosenthal, 66. Thiry-Stassin, 40, 41, 49-53, 55, 57- Rosiello, 191. 60, 62, 63, 65, 66, 69, 70, 73, 74. Roussel, 67, 165, 226, 258. Tigelaar, 256. Tissoni Benvenuti, 235. Rubio García, 93. Tonard, 32. Ruelle, 76. Tusiani, 184. Rychner, 99. Tylus, 72, 175, 259.

— 183 — Tyssens, 35, 168, 236. Vernay, 39. Vian Herrero, 96. Udwin, 246. Vitullo, 132. Vitz, 177. Vallecalle, 73. van Aken, 247. Wace, 163. van Anrooij, 20. Wackers, 256. van de Kraats, 248, 255. Walpole, 198. van den Berg, 241. Walter, 25. van der Poel, 245, 250. Walters, 48. van Dijk, 1, 3, 228. Wathelet-Willem, 198. van Driel, 253. Weddige, 3. van Emden, 74. Weifenbach, 16. Van Hemelryck, 41. Willaert, 251. van Melle, 179. Wolfram von Eschenbach, 14. Wolfzettel, 21. van Oostrom, 249. Wrisley, 113. van Reenen, 168. van Strien, 11. Young, 114, 122. Varvaro, 229, 231. Vereist, 39, 45, 169, 176. Zaderenko, 116, 127, 133. Verger, 44. Zink, 154.

— 184 — INDEX DES MATIERES ET DES ŒUVRES

Les titres d'ouvrages sont en italique (ainsi que les citations qui pourraient figurer dans les titres) et, le cas échéant, les termes spéciaux qui font l'objet d'une étude particulière ou qui jouent un rôle important dans l'article recensé. Il va de soi que lorsqu'une notion est mentionnée sans autre précision, il faut comprendre : rôle de cette notion par rapport à l'épopée ancienne.

Achille, 8, 102. Aspremont, 105, 144, 167, 201, 221. Afonso Henriques (Gesta de), 208. Aspremont (norrois), 167. âge, 17. Aude, 109. Agolant, 217. Audigier, 163. Agolant (Saga d'), 167. Aymonides, 160. Aiol, 158, 163, 179, 194. Babyloniens, 8. Aiolfo del Barbicone, 194. bacheler, 4. Aiquin (Chanson d'), 144, 162. , 203. Alcocer, 199. barons (conseil des), 221. Alexandre, 4, 8. Bathilde, 63. Alexandre (Roman d'), 4, 5, 8, 222. Bauduin de Sebourc, 38, 134, 213. Alexandreis, 5, 8. Bayard, 16, 211, 256. Alfonso X, 119, 125. Beatrix, 155. Aliscans, 158, 164. Bédier, 202. Amadis de Gaula, 223. Bele Doette, 109. Ami et Amile, 108. Belle Hélène de Constantinople (La), Ami et Amile, 108. 38, 67, 147, 258. Amicus et Amelius, 108. Benicadell, 92. Amis et Amilun, 108. Beowulf, 102. an mil, 137. Bernardo del Carpio, 93, 183. Anseÿs de Mes (ou de Metz), 38, 58. Bernardo del Carpio, 183. Ardenne, 160, 248. Berte as grans piés, 113, 259. Armouris (Chant d'), 195. Berthe, 72, 113, 175, 259. arthurien (roman), 68, 249. Bertrand du Guesclin (Chanson de), Arturs Doet, 37. 159. — 185 — Beuve de Hantone, 209, 257. 107, 114, 120, 133, 178, 182 Beuves d'Aigremont, 69. 186, 188, 190, 193, 199, 224. Severs saga, 257. Cid (Crònica particular del), 212. Bibliothèque Bleue, 196, 210. Cid (Crònica populare del), 212. Bisclavret, 160. Cid (toponymie dans le Cantar de Blanchefleur, 97, 113, 259. Mio Cid), 83, 92, 94. 'borfolu', 64. clergé, 193. Bovo d'Antona, 220. combat épique, 222, 244, 246. , 95. comique, 14, 33. Bruce, 245. commerce, 122. Condesa traidora, 183. Cadiella, 94. conversion, 70, 143, 217. 'Cafard de Connibres', 219. cor, 99, 242. Cantar de Sancho II, 208. Couronnement de Louis, 158, 221. Cantari del Danese, 206. credo épique, 95, 113. Carmen Campidoctoris, 127. croisade, 54, 103, 111, 117, 124, 130, carolingien (empire), 115. 131, 151, 157, 163. Carrión (Infantes de), 102, 212. croisade (Cycle de la), 134. censure, 204. Crónica de Castilla, 104. chanson de croisade, 117. Crónica Geral de Espanha de 1344, chanson de femme, 203. 84, 223. chanson de toile, 109. Crónica particular del Cid, voir Cid. charité, 217. Crónicas alfonsíes, 85. Charlemagne, 210, 217, 240, 241. Crónicas generales, 119, 125. Charroi de Nîmes, 156. Croniques et conquestes de Charle- cheval, 256. maine, 201, 207. chevalerie, chevalier, 145. Crótalon (El), 96. Chevalerie Ogier, 38, 210, 220, 228. Darius, 4. Chevalerie Vivien, 168. déguisement, 156, 194. Chevalier au Cygne, 179. Dieu, 95. christianisme, 143, 151. Dieudonné de Hongrie, 51. Chronicon Mundi, 93. Digenis Akrites, 195. Chroniques de France jusqu'en 1380, dissimulation, 194. 207. droit, 221, 243. chroniqueur, 55. duel, 246. Cid, 77, 79, 88, 89, 90, 92, 94, 98, 102, 114, 182, 212. édition (problèmes de 1'), 39, 104, Cid (filles du Cid), 102. 107, 128, 168, 178, 187, 188, Cid (Cantar ou Poema de Mio), 78, 189, 206, 216. 80, 81, 82, 85, 90, 98, 102, 105, enchanteur, 7, 39, 62.

— 186 — Enfances Guillaume, 105. Floris ende Blancefloer, 238. Enfances Ogier, 220, 228. folklore, 67, 213. enfant, enfance, 15, 16, 26, 58, 98, forêt, 160. 102, 105, 108, 208. Fromondin, 161. Entrée d'Espagne, 73, 110, 191. Fuero juzgo, 98. épée, 105, 214. épithète, 155, 186. Gaiferos, 209. épopée africaine, 139. Ganelon, 9, 181, 243. épopée allemande, 2, 3, 6, 14, 17, 20, Garin de Monglane (Geste en prose 31, 34, 49, 227, 243, 244. de), 65. épopée byzantine, 195. géant, 76. épopée catalane, 200. Genelun, 9. épopée espagnole, 116, 128. génie, 62. épopée italienne, 132. géographie, 111. épopée néerlandaise, 1-3, 11, 15, 16, Gerbert de Mes (ou de Metz), 161. 37, 112, 163, 204, 205, 237, 239, Gerbert de Metz, 161. 240, 241, 248, 251, 253-255. Gesta de Afonso Henriques, 209. épopée occitane, 214. Gesta Henrici II et Ricardi I, 229. épopée slave, 225. Geste Francor, 110, 206, 220. épopée tardive, 91, 160, 213. Girart de Roussillon, 109, 200, 221. ermite, 23, 51, 73, 161. Gormont et Isembart, 91. érotisme, 80. Grandes Chroniques de France, 197. escarboucle, 159. guerre, 24, 44, 103, 115, 151, 246. Espagne, 131. Gui de Bourgogne, 86. Estoria de España, 85, 119, 125. Gui de Warewic, 198. études médiévales, 43. Guibourc, 97, 164. exil, 57. Guillaume, 36, 164. Guillaume (Chanson de), 91, 97, 193, faide, 145. 198. femme, 32, 97, 98, 108, 109, 113, Guillaume (Cycle de), 91. 144, 147, 155, 164, 165. Guillaume (Geste de), 193. féodalité, 129, 193. Guillaume d'Orange (Roman en Fernán González, 84. prose de), 35, 215, 236. Fernán González (Poema de), 84, 93. Fierabraccia, 191, 216. hagiographie, 63. Fierabras, 144, 181, 221. hapax, 74, 219. Firumbras, 181, 245. Heemskinderen (Die Historie van de Florence de Rome (Chanson de), 37, vier), 15, 204, 237, 247. 226. Heldendichtung, 227. Florence de Rome (Dit de), 226. Heldenlied, 227. Florent et Octavien, 226. Hercule, 8.

— 187 — héros, héroïsme, 73, 169, 179, 182, Jeanne de Flandre, 163. 212, 213, 246. Jérusalem, 59. héros tragique, 153. jihad, 151. Hervís de Mes (ou de Metz), 38, Jornales des los árabes, 82. 155. Jourdain de Blaye (ou de Blaives) en Hippolite, 153. décasyllabes, 108. Histoire de la Reine Berthe et du Roy Jourdain de Blaye (ou de Blaives) en Pepin, 72, 175, 259. alexandrins, 61, 126. Historia Damiatina, 111. Karel ende Elegast, 239, 240, 241, Historia Karoli Magni et Rotholandi, 248, 253, 254, 255. 217. Karlamagnús saga, 167, 171, 233. Historia Silense, 93. Karlmeinet, 20. Historie vanden vier Heemskinderen, Kudrun, 227. voir Heemskinderen. historiographie, 55, 83, 163. laisses similaires, 99. honneur, 190. larron, 39. hospitalité, 142, 146, 147, 161, 165, lecteur, lecture, 32, 71. 166. Liber iudiciorum, 98. hôtelier, hôtellerie, 38, 165. Libro de Alexandre, 5, 8, 107, 224. Hugues Capet, 123, 160, 213. Libro de buen amor, 107. humour, 110. Livro del linhagens do conde D. Huon de Bordeaux, 76. Pedro, 223. lignage, 193. Huon de Bordeaux (en prose), 76, Lion de Bourges, 38, 143. 169. Lohier et Malart, 219. iconographie, 152, 163, 179, 205, Lorrains (Geste des), 193. 211, 212. Lorreinen, 11. Iliade, 149. lumière, 138, 155. imprimés, 39, 69, 196, 197, 205, 206, Mabrien, 169, 176. 211, 212, 239. Maganzesi, 194, 220. incongru, 26. magie, 7, 39. Infant García, 183. Mainet, 57. Infantes de Lara, voir Siete Infantes Mainete, 183. de Lara. Malagis, 2, 7. infanticide, 108. malédiction, 208. Institutiones, 98. manuscrit, 1, 2, 3, 71, 136, 163, 191, institutions féodales, 193. 198, 206, 216, 220, 230, 252, Islam, 143, 151. 258, 259. Italie, 132. marin, 50. Itinerarium Egeriae, 111. Marsile, 95.

— 188 — matière arthurienne, 68. Ogier le Danois (en moyen néerlan- Maugis, 2, 7, 39. dais), 228. Maugis d'Aigremont, 39. Ogier von Dänemark, 3. Méditerranée, 140, 143, 149, 157. Ollijn, 11. mer, 50, 157. onomastique, 62, 65. merveilleux, 76, 86, 169, 204. Orable, 36. messager, 30, 146, 173. oralité, 114, 177, 185. métrique, 22. Orlando furioso, 96, 100. Milagros de Nuestra Señora, 107. , 235. mise en prose, 15, 35, 39, 65, 72, 76, Orson de Beauvais, 60, 136. 169, 175, 196, 197, 204, 211, 215, 228, 236, 258, 259. pairs, 4, 5. Mocedades de Rodrigo, 104, 105. parodie, 163, 224. moine, 23. patriarcat, 97. Monflor, 199. Peeter van Provencen ende die montagne, 53. Schoone Magelone van Napels, Morgante, 184. 205. mort, 4, 52, 82, 183. pèlerin, 152, 165. Mort Arthur, 37. pèlerinage, 111, 152, 157. Mort Aymeri, 174. Pèlerinage de Charlemagne, voir Mort Charlemagne, 234. Voyage de Charlemagne. musique, 78, 90. Pèlerinage de Vie humaine, 152. Myreur des Histors, 207. Penya Cadiella, 94. mythe, 68. Perceforest, 197. Perceval, 163. Naples, 229. Philippe le Bon, 258. Narbonnais, 38. philologie, 168. narrateur, 172, 215. Pierre de Provence et la Belle narration, 13, 99, 114, 225. Maguelonne (Histoire de), 205. navire, 50. Pierre le Cruel, 159. Neuf Preux (Dit ou Vers des), 150. planctus, plainte, 18. Nibelungenlied, 6, 12, 31, 34, 49, 227. Poema de Fernán Gonzalez, voir Fer- nobiliaire, 223. nán González. noblesse, 44, 223. pouvoir, 4, 44, 120, 148, 210. nudité, 141, 144, 156. Primera Crónica General, 82, 84. numérologie, 203. Prise de Neuville, 163. Prise d'Orange, 36, 156, 158. Odyssée, 149. Pseudo-Turpin, 86, 87, 167, 198, 217. Ogier, 3, 206, 210, 220, 228. Ogier (Roman en décasyllabes de Quatre Fils Aymon (voir Renaut de 1310), 210, 213. Montauban).

— 189 — Quatre Fils Aymon, 15, 16, 229. Sachsenspiegel, 227. Quatre Fils Aymon (en prose), 204, saint, sainteté, 58, 63, 240, 258. 211. Saint-Gilles (Geste de), 163. Saint-Jacques-de-Compostelle, 86, Rainouart, 164. 87. Raoul de Cambrai, 153, 208. San Gennaro, 229. Raoul de Cambrai, 47, 208. Sancho II, 208. Refundición de las Mocedades, 104. sang, 108. Reinaert de Vos, 248. Sansonnet, 207. reine, 63, 165, 246, 259. Sarrasin, 111. Reinolt von Montelban, 17. Sarrasine, 97, 144, 164. reliques, 242. Seghelijn van Jherusalem, 37. Renaut de Montauban, 154. sénateur, 147. Renaut de Montauban, 15, 16, 39, 52, sermon, 124. 154, 160, 218, 221. sexualité, 183. Renout van Montalbaen, 15, 17, 237. Sibeli en Aetsaert, 1. répétition, 99, 114. Siège de Barbastre, 135. reverdie, 36. Siete infantes de Lara, 106. Richard Cœur de Lion, 229. er Siete partidas, 98. Richard I de Normandie, 197. Siegfrid, 6, 227. Richart sans Paour, 197. Sir Ferumbras, 181. Rinaldo, 100. Slovo d'Igor', 225. « ring composition», 114. sonorité, 25. Rodamonte, 100. Sowdone of Babylon and of Ferum- Rodrigo Díaz de Vivar, voir Cid. bras his Sone (Romance of the), roi, royauté, 4, 120, 148, 193, 246. 181, 245. Roland, 102. Spagna (en rimes), 191, 216. Roland (Chanson de), 53, 56, 86, 91, Speculum, 207. 95, 99, 101, 109, 111, 121, 144, style formulaire, 36, 114. 146, 180, 185, 191, 193, 201, 203, 221. table, 159. Roland à Saragosse, 214. temps, 17, 203. Roland (tradition manuscrite), 201. tente, 8. Rolandslied, 243, 244. théâtre, 179, 218. romancero, 223. Thèbes (Roman de), 199. romanesque, 19, 21, 47. Theseus de Cologne, 66. Rome, 118. Topographie chrétienne, 111. Roncesvalles, 203. traduction (problèmes de), 184. Roncevaux, 242. tragique, 153. Ronsasvals, 214. traître, trahison, 9. Rugiero, 100. Tristan, 160.

— 190 — Turpin, 193, 214. ville, 122. Vœux du Paon, 150. Valence, 83, 89. voyage, 165. Valentin et Orson, 196. Voyage de Charlemagne, 231. vêtement, 141, 144, 156, 160, 164. Vier Heemskinderen (Historie van- Willehalm, 14. den), voir Heemskinderen.

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TABLE DES MATIÈRES

Informations diverses ...... 3 In Memoriam ...... 9 Liste des abréviations ...... 19 Allemagne ...... 23 Belgique ...... 33 Espagne — Portugal ...... 41 États-Unis — Canada ...... 47 France ...... 65 Grande-Bretagne ...... 87 Italie ...... 91 Pays-Bas ...... 119 Scandinavie ...... 125 Suisse ...... 127 Liste des membres ...... 129 Instituts, Universités, Bibliothèques ...... 167 Index des auteurs ...... 179 Index des matières et des œuvres ...... 185

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ISSN 0583-8797