Samedi 18 Juin Nathalie Stutzmann | Inger Södergren
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Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi 18 juin Nathalie Stutzmann | Inger Södergren e Dans le cadre de la 5 Biennale d’art vocal – 20h30 juin 18 Samedi | Du mardi 7 au samedi 25 juin Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Nathalie Stutzmann | Inger Södergren | Inger Södergren Stutzmann Nathalie 5e Biennale d’art vocal MARDI 7 JUIN – 19H MERCREDI 8 JUIN – 20H30 JEUDI 9 JUIN – 20H30 Rue musicale Salle des concerts Salle des concerts Léo Delibes Johannes Brahms Felix Mendelssohn Messe Brève Ein deutsches Requiem Christus Benjamin Britten Cantates chorales A Ceremony of Carols Orchestre National de Lille BBC Symphony Chorus Accentus Maîtrise des Hauts-de-Seine Jean-Claude Casadesus, direction Ensemble Orchestral de Paris Chœur d’enfants de l’Opéra National Sally Matthews, soprano Laurence Equilbey, direction de Paris Dietrich Henschel, baryton-basse Sandrine Piau, soprano Gaël Darchen, direction Robert Getchell, ténor Markus Butter, baryton Entrée libre MERCREDI 8 JUIN – 15H ET 16H30 JEUDI 9 JUIN – 9H30 ET 11H SPECTACLE JEUNE PUBLIC VENDREDI 10 JUIN – 20H30 MARDI 7 JUIN – 20H30 Amphithéâtre Amphithéâtre Salle des concerts Ma Guillaume Dufay Le Jardin de Monsieur Lully Motet « Ecclesiae militantis » Conception, mise en scène de Sophie Grelié Stefano Gervasoni Les Arts Florissants Musique de Giacinto Scelsi Horrido Les solistes du Jardin des Voix Scénographie de Bruno Lahontâa Josquin des Prés William Christie, direction Miserere mei, Deus Éclats René Leibowitz Muriel Ferraro, chant A se stesso op. 37 n° 3 MERCREDI 8 JUIN – 19H Sophie Grelié, création sonore et régie René Leibowitz Rue musicale Two Settings Robert Schumann Œuvres de Charles Trenet, Mac Huf, JEUDI 9 JUIN – 18H30 Meerfey op. 69 n° 5 Rudi Revil, Richard Rodgers, Giulio ZOOM SUR UNE œUVRE In Meeres Mitten op. 91 n° 6 Caccini, Francis Poulenc, Vicki Tucker Johannes Brahms Courtney, Jacques Ofenbach, Leonard Felix Mendelssohn : Christus Drei Gesänge op. 42 Cohen, Orlando di Lasso, Giovanni par Brigitte François-Sappey, musicologue Iannis Xenakis Battista Pergolesi, Jerry Estes Nuits Chœur d’Enfants Sotto Voce JEUDI 9 JUIN – 19H Schola Heidelberg Scott Alan Prouty, direction Rue musicale Walter Nußbaum, direction Richard Davis, piano Christina Hess, Catherine Anne Motuz, Œuvres de Carl Nielsen, Felix trombones baroques Entrée libre Mendelssohn, Gioachino Rossini, Pekka Kostiainen, Bo Holten, Alain Louvier Maîtrise de Paris Patrick Marco, direction Christine Lajarrige, piano Entrée libre 2 DU MARDI 7 AU SAMEDI 25 JUIN MERCREDI 15 JUIN – 18H30 SAMEDI 18 JUIN – DE 9H30 À 18H MERCREDI 22 JUIN – 20H ZOOM SUR UNE œUVRE CITÉSCOPIE Salle des concerts Johann Sebastian Bach : «Tilge, Höchster, Le lied de Schumann Claudio Monteverdi meine Sünden» (d’après le Stabat Mater de Avec Brigitte François-Sappey, Il Ritorno d’Ulisse in patria Giovanni Battista Pergolesi) Claire Badiou et Hélène Pierrakos, Par Sylvie Pébrier, musicologue musicologues La Venexiana Chiara H. Savoia, mise en scène Claudio Cavina, direction MERCREDI 15 JUIN – 20H30 SAMEDI 18 JUIN – 20H30 Martina Belli, La Fragilité humaine/Mélantho Salle des concerts Salle des concerts Salvo Vitale, Le Temps/Neptune Valentina Coladonato, La Fortune/Junon Arcangelo Corelli Gustav Mahler Giulia Peri, L’Amour Concerto grosso n° 4 op. 6 Frühlingsmorgen Mauro Borgioni, Jupiter Francesco Bartolomeo Conti Erinnerung Giorgia Milanesi, Minerve Cantate « Languet anima mea » Rheinlegendchen Mirko Guadagnini, Ulysse (Arrangement Johann Sebastian Bach) Robert Schumann Oksana Lazareva, Pénélope Giuseppe Torelli Dichterliebe op. 48 Makoto Sakurada, Télémaque Concerto en ré mineur Johannes Brahms Marco Bussi, Antinoüs/Phénicien III Johann Sebastian Bach Fantaisien op. 116 Alessio Tosi, Pisandre/Phénicien II Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Hugo Wolf Alberto Allegrezza, Amphinome/ Sünden », d’après le Stabat Mater de Fußreise Phénicien I Giovanni Battista Pergolesi Nimmersatte Liebe Paolo Antognetti, Eumée/Eurymaque Begegnung Luca Dordolo, Irus ll Giardino Armonico Das verlassene Mägdlein Gabriella Martellacci, Euryclée Giovanni Antonini, direction Auf ein altes Bild Roberta Invernizzi, soprano Verborgenheit Bernarda Fink, mezzo-soprano Der Rattenfänger SAMEDI 25 JUIN – 20H Salle Pleyel Nathalie Stutzmann, contralto VENDREDI 17 JUIN – 20H30 Inger Södergren, piano Arnold Schönberg Salle des concerts Gurre-Lieder Ivan Fedele Orchestre Philharmonique de Animus Anima II Strasbourg Johannes Maria Staud Czech Philharmonic Choir Brno Par ici ! (Création mondiale, commande EIC) Marc Albrecht, direction Bruno Mantovani Christiane Iven, Tove Cantate n° 1 Lance Ryan, Waldemar Anna Larsson, la Colombe Ensemble intercontemporain Barbara Sukowa, la Narratrice Neue Vocalsolisten Stuttgart Albert Dohmen, Bauer Susanna Mälkki, direction Arnold Bezuyen, Klaus-Narr Robin Meier, Réalisation informatique Petr Fiala, chef de chœur musicale Ircam Franck Berthoux, ingénieur du son Ircam Ce concert est précédé d’un avant-concert à la Médiathèque à 18h30. Entrée libre sur réservation au 01 44 84 44 84 3 SAMEDI 18 JUIN – 20H30 Salle des concerts Gustav Mahler Frühlingsmorgen Erinnerung Rheinlegendchen Robert Schumann Dichterliebe op. 48 entracte Johannes Brahms Fantaisien op. 116 Hugo Wolf Fußreise Nimmersatte Liebe Begegnung Das verlassene Mägdlein Auf ein altes Bild Verborgenheit Der Rattenfänger Nathalie Stutzmann, contralto Inger Södergren, piano Fin du concert vers 22h30. 5 Gustav Mahler (1860-1911) Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit – extraits Frühlingsmorgen Erinnerung Composition : probablement 1882. Durée : environ 8 minutes. Des Knaben Wunderhorn – extrait Rheinlegendchen Composition : 1893. Durée : environ 3 minutes. En parallèle d’esquisses d’œuvres de musique de chambre ou d’opéras, genres qui se verront par la suite abandonnés de Mahler, le jeune compositeur donne dès la seconde moitié des années 1870 ses premiers lieder ; mais il faudra attendre le début de la décennie suivante pour que certains soient jugés dignes de publication. C’est ainsi le cas de Frühlingsmorgen et d’Erinnerung, parus en 1892 dans un recueil composite, réunissant des textes divers et des poèmes extraits du Knaben Wunderhorn. Ceux-ci empruntent leur texte à Richard von Volkmann, un chirurgien poète à ses heures (sous le pseudonyme de Richard Leander) ; Erinnerung laisse déjà transparaître l’inquiétude mahlérienne, tandis que Frühlingsmorgen chante la nature sans prétention. La Rheinlegendchen a d’abord été pensée pour orchestre, contrairement aux deux lieder précédents ; c’est une petite comptine souriante aux allures de valse, tout en grâce légère. Elle est issue du Knaben Wunderhorn, ce recueil de chants populaires collectés par Arnim et Brentano au début du XIXe siècle qui constituera pour Mahler un véritable vivier où puiser. Au il des années, il y consacrera une vingtaine de lieder tout en l’intégrant dans son monde symphonique ; une place véritablement privilégiée qui témoigne de la résonance intime ressentie par le compositeur avec son propre univers. 6 Robert Schumann (1810-1856) Dichterliebe op. 48 Im wunderschönen Monat Mai Aus meinen Tränen sprießen Die Rose, die Lilie, die Taube, die Sonne Wenn ich in deine Augen seh’ Ich will meine Seele tauchen Im Rhein, im heiligen Strome Ich grolle nicht Und wüßten’s die Blumen Das ist ein Flöten und Geigen Hör’ ich das Liedchen klingen Ein Jüngling liebt ein Mädchen Am leuchtenden Sommermorgen Ich hab’ im Traum geweinet Allnächtlich im Traume Aus alten Märchen Die alten, bösen Lieder Textes : extraits du Buch der Lieder de Heinrich Heine. Composition : du 24 mai au 1er juin 1840. Dédicace : à Felix Mendelssohn. Durée : environ 23 minutes. Pour inir ce programme, l’on quitte la Vienne de la in du siècle pour Leipzig cinquante ans plus tôt : 1840, l’« année du lied » schumannienne. Le musicien, qui s’est pendant des années refusé à la voix, se jette à corps perdu dans ce nouveau monde à deux et compose en moins d’un an quelque cent quarante lieder, qui sont bien souvent le réceptacle de ses désirs, de ses angoisses et de ses obsessions. Ainsi l’amour – bien souvent malheureux – tient-il une place de choix dans les thèmes abordés, comme en écho des batailles morales et juridiques qui opposent à l’époque le compositeur et celle qu’il veut épouser, Clara Wieck, au père de la jeune ille. Le cycle masculin de la Dichterliebe [Les Amours du poète], d’après Heine, se verra contrepointé quelques mois plus tard par le Frauenliebe und -leben [L’Amour et la Vie d’une femme] d’après Chamisso. Mais si l’histoire que conte la petite sœur de cet Opus 48 est celle d’un attachement partagé, consommé en une vie commune, les amours du poète sont faites de douleur et de perte – des thèmes éminemment schumanniens, abordés à de multiples reprises, qui s’expriment avec acuité sous la plume parfois corrosive de Heine. 7 Rapidement considéré, à raison, comme le parangon des cycles de lieder, ce Liedercyklus – un terme très fort – est une merveille. La subtilité de son écriture pianistique débarrasse déinitivement le clavier du rôle subalterne auquel certains avaient pu le cantonner pour en faire une seconde voix qui soutient, annonce et prolonge le chant, allant parfois jusqu’à suggérer ce qu’il n’a pas la force de dire ou à interroger la véracité de ses propos. C’est aussi bien souvent à lui que revient de tisser les liens qui unissent les lieder les uns aux autres dans ses préludes