Marc VERAT 1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS Paradoxe Et Arbitraire
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Marc VERAT 1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS paradoxe et arbitraire A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, il s'y oppose ouvertement. Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible. Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif : En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant. Alors, profitons-en ! mise à jour : février 2009 AVANT PROPOS JUSQU’OU PEUT-ON ENCORE PARLER D’ART QUELLE EST LA POSITION DE KANT ? FACE A LA CRISE DE LA REPRESENTATION, FAUT-IL SE SOUMETTRE AUX REGLES D’UNE ECOLE ? QU’EN EST-IL DE LA NOTION D’ESTHETIQUE ET DE GOUT ? QUELLE POSITION ADOPTER, PRIVILEGIER LA LIBERTE, LES REGLES... L’EQUILIBRE EST-IL ROMPU ? VERS UN AUTRE CRÉDIT ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES ? QUELLE POSITION ADOPTER FACE A L’ART CONCEPTUEL LES EXPOSITIONS D’ART CONTEMPORAIN ET LE PUBLIC LES VOIES AMBIGUES DE LA RECONNAISSANCE LE LIT DE TRACEY A PROPOS DES RÉSEAUX QUELS RÔLES POUR LES POUVOIRS PUBLICS ? FAUT-IL REDUIRE LA COMMANDE PUBLIQUE ? CERTAINES INSTITUTIONS ONT-ELLES ENCORE UN AVENIR ? L’ART CONTEMPORAIN ET LA POLITIQUE UN EXEMPLE CONCRET ET SIGNIFICATIF VISITE DU CENTRE D’ART DE POUGUES LES ORDONNANCES DE L’EAU AIMEE A JAMAIS, ROSE DE PERSONNE LA DECHETTERIE DE J.C. LARDROT RENCONTRE D’UN CENTRE D’ART AVEC UN FONDS REGIONAL LA CONSERVATION A TRAVERS POLLOCK, HAMILTON, STELLA LA TECHNIQUE FACE A LA CONSERVATION LES CHEMINS DE LA MODERNITE VERS UNE PEINTURE PLUS POPULAIRE ET DE NOUVEAUX SUJETS LE ROMANTISME : BERCEAU DE L’ART MODERNE DE L'ACADEMISME A L’IMPORTANCE DE LA LUMIERE CONTRE LA PHOTOGRAPHIE, L’OEIL DE CEZANNE L'INFLUENCE DE LA PHOTOGRAPHIE LES LIMITES DE LA PEINTURE, UNE QUESTION DE VOCABULAIRE ? A L’AUBE DES GRANDES MUTATIONS Marc VERAT - 1996-2011 - Textes regroupés mais ensemble non relu - Page 1 DU SPIRITUEL DANS L’ART DE LA NOUVELLE OBJECTIVITE AU SURREALISME TOUJOURS PLUS LOIN DANS LE DERISOIRE LA TENTATIVE DE LA NOUVELLE FIGURATION VERS UN NOUVEL ART OFFICIEL FRANCAIS SUPPORT-SURFACE GRANDEURS ET MISERES DES ARTISTES VERS UN ART CONCEPTUEL ET MINIMALISTE LE GILET JAUNE ICONOCLASTE L'ART ACADEMIQUE ENTRE AU CENTRE D'ART UN ITINERAIRE RECOMMANDE ART CONTEMPORAIN ET ENSEIGNEMENT EDUCATION NATIONALE, ETAT DES LIEUX FAUT-IL SUPPRIMER LE MINISTERE DE LA CULTURE ? POUR CONCLURE, PROFIL TYPE TEMOIGNAGES LE MIROIR AUX ALOUETTES CULTURE, ETAT DES LIEUX UN EDIFIANT PROGRAMME Marc VERAT 1998 - L’ART ACADEMIQUE Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique se trouvent étrangement sous-représentés ou même carrément absents. Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes et un peu le symbolisme. Ceux qui hier et de leur vivant ont été reconnus et adulés, c'est-à-dire les peintres académiques et "pompiers", ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art. mise à jour : janvier 2011 L'ART ACADEMIQUE L'ENSEIGNEMENT DES ARTS FIN DE SIECLE LE BAL DES ARTS LES CARACTERISTIQUES DE LA PEINTURE ACADEMIQUE LES CONCOURS DE L'ACADEMIE CONCOURS DE LA FIGURE PEINTE L'IMPORTANCE DES SALONS LES PEINTRES ACADEMIQUES LES ACHATS D'ETAT A LA FIN DU XIXe LES FICHES TECHNIQUES LES LIEUX D'EXPOSITION A PARIS LE NU AU SALON L'IMAGE DE LA FEMME LES FEMMES DU HAREM FEMMES ET PEINTURES LE NU ACADEMIQUE LE SIECLE DU NU CPA ET NU Marc VERAT - 1996-2011 - Textes regroupés mais ensemble non relu - Page 2 ATELIERS D'ARTISTE LE PRIX DE ROME LA MIXITE DES ETUDES LES NYMPHES ET LA PHOTOGRAPHIE JEAN-LEON GEROME WILLIAM BOUGUEREAU PAUL MERWART MADELEINE LEMAIRE LEON COMERRE ET D'AUTRES ITINERAIRE TYPE FIN DE SIECLE UN PEINTRE ACADEMIQUE LES BEAUX-ARTS EN 1968 SYNOPSIS BIBLIOGRAPHIE - LIENS La règle du copyright : L'image rentre d'ordinaire dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur aux États- Unis d’Amérique, en Australie, dans l’Union Européenne... En principe, dans les musées nationaux, l'oeuvre, donc généralement son image appartient au patrimoine national c'est-à-dire à tous. Mais le fonctionnaire-conservateur, fort de sa bride de pouvoir et de sa supposée science, tolère rarement la prise de photographies. Ceci peut se comprendre pour quelques oeuvres fragiles sur papier par exemple mais pour le reste ? L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS AVANT- PROPOS L'Art, de tout temps, a principalement été le fait du "Prince" et dans les années 80 l’état français a décidé de renouer avec une tradition, chère à l'Ancien Régime mais aussi à la Troisième République, celle de l’achat et la commande publics. L’Art académique ou "Pompier" d’alors se devait de respecter les critères dictés par l’Académie des Beaux-Arts. Aujourd’hui, la Délégation aux Arts Plastiques (1), nouvelle instance de tutelle du goût, adopte des règles plus internationales mais dans le genre toutes aussi strictes et, généralement, elle ne considère comme vraiment contemporaines et digne d’attention que les oeuvres à caractère conceptuel, cela, au détriment de la peinture au sens propre du terme. Les artistes - non plasticiens - avec en tout premier lieu ceux qui demeurent attachés à la peinture figurative (il ne s’agit pas ici d'une figuration traditionnelle qui possédera toujours des amateurs), se trouvent donc la plupart du temps oubliés, voire dévalorisés, par les institutions soutenues par cette Délégation aux Arts Plastiques. Afin de réagir à cette nouvelle forme de pensée unique, d’art officiel pour certains, il semble opportun et sans doute même indispensable : tout d’abord d’analyser la motivation qui gouverne les héritiers spirituels de Marcel Duchamp (2), de décrire le fonctionnement des lieux publics qui encouragent et acquièrent leurs créations, enfin de donner ponctuellement un point de vue différent aux principes d'ordinaire admis. Pour débuter cet essai sur l’art contemporain, divisé en deux parties composées chacune de courts chapitres, il est sans doute bon aussi de rappeler la position de Kant sur l’esthétique et la notion de goût, laquelle peut encore servir de repère. Ensuite, il paraît plus intéressant d’insister sur le rôle des pouvoirs publics qui interviennent de façon assez peu démocratique, plutôt que de souligner les excès d’une avant-garde pouvant après Marc VERAT - 1996-2011 - Textes regroupés mais ensemble non relu - Page 3 tout s’inscrire dans une logique de l’évolution des arts. Si l’art contemporain semble un terrain difficile la peinture même, dès lors qu’elle s’éloigne des créneaux post-impressionnistes, régionaux ou décoratifs, se trouve également confrontée à des problèmes de marché. On peut alors légitimement se demander pourquoi une aide particulière est attribuée aux installations, à l’art minimaliste et conceptuel, avec le risque de voir ces tendances artificiellement surreprésentées. En second lieu, afin de mieux cerner la situation actuelle, il s’avère utile d’énumérer et de commenter brièvement les mouvements importants qui se sont succédés et qui ont marqué l’histoire de l’art. Le choix des références à l’École Hollandaise ou à l’École néoclassique, outre une inclination personnelle, se justifie aussi par le succès, jamais démenti, des expositions consacrées aux grands peintres comme celle de Vermeer à La Haye, au printemps 1996 ou, dix ans après, celle d'Ingres au musée du Louvre. A partir de là, on arrivera progressivement, en passant par les courants qui ont contribué à la remise en question des principes établis, au thème essentiel : "l’art contemporain et ses institutions". Ce retour au passé permettra sans doute de mieux saisir l’évolution, finalement logique, qui conduit à la liberté totale d’interprétation et d’expression, dont l’aboutissement absolu pourrait s’apparenter au "Carré Blanc" pour l’abstraction et à "l’Urinoir" pour le conceptuel. Ce retour montre également que la valeur esthétique, retenue jusqu'à présent par l'histoire de l'art, réside pour une grande part dans un équilibre subtil entre originalité et référents incontournables. DE L’ACADEMIE DES BEAUX-ARTS A LA DELEGATION AUX ARTS PLASTIQUES Par ailleurs, cette étude s’appuie souvent sur une comparaison avec l’art académique du XIXème siècle, notamment sur la similitude entre l’ascendance exercée par l’Institut d’hier et le poids déterminant dont bénéficie la Délégation d’aujourd’hui. A cet égard, l’Académie de France à Rome (3), à travers son actualité et son histoire, semble cristalliser en partie l’emprise qu’ont toujours exercé sur les Arts certains réseaux d’influence et peut parfaitement faire office d’introduction. Cette fondation, créée sous Louis XIV, se propose d’offrir à de jeunes artistes méritants la possibilité de parfaire leur éducation artistique et historique au contact de Rome et de son riche passé culturel. Comme contrepartie, imposée par la nécessité de répandre en France des modèles d'étude, les pensionnaires de Rome ont alors pour principal devoir d'envoyer moulages et copies des oeuvres classiques. Après le pillage de son premier lieu d’accueil, le Palais Mancini, l’Académie s’installe définitivement, en 1803, à la Villa Médicis et passe désormais sous la tutelle exclusive de l’Institut de France qui délègue à une de ses composantes, l’académie des Beaux-Arts (4), le soin d’organiser le concours pour les Prix de Rome, attributifs des bourses de séjours à la Villa Médicis.