PRÉAMBULE

La culture et les arts forment le ciment d’une société, d’une histoire, d’une civilisation. Les expressions artistiques les plus diverses tissent un lien social unique, léger et profond dont nos vies ont tant besoin. Les événements dramatiques en France de janvier 2015 comme les crises et les différents conflits actuels nous montrent combien l’ineffable de l’Art demeure fragile et doit être au cœur de la construction du monde à venir. Nos établissements supérieurs d’enseignement artistique ont un rôle déterminant à jouer dans ce projet de société pour former les futurs professionnels, qui demain, seront les acteurs d’un mieux vivre ensemble.

Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse, unique établissement d’Enseignement Supérieur d’Aquitaine en danse et en musique, dispense des formations aboutissant au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM), au Diplôme d’État (DE) de Professeur de Danse et de Musique en parallèle d'une Licence Arts en musique et en danse (en convention avec l’Université Bordeaux Montaigne) et du Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant (DUMI) en partenariat avec l’IFMI – Université Toulouse le Mirail ou le CFMI de Poitiers – Université de Poitiers.

Succédant à 20 ans d’existence du CEFEDEM Aquitaine, le PESMD Bordeaux Aquitaine accueille les cursus et stages de formation continue pour les métiers de la pédagogie, en musique, danse et de nouveaux parcours diplômants en interprétation musicale. Notre structure travaille sur l’ensemble de ses missions en coréalisation avec ses tutelles (État, Région Aquitaine, ville de Bordeaux) et les grandes institutions régionales, en particulier, le Conservatoire de Bordeaux, l’Opéra National de Bordeaux et l’Université Bordeaux Montaigne. L’ambition de cet établissement à vocation nationale et internationale est le croisement des savoirs, des arts, des esthétiques et des publics, pour former des artistes pédagogues, polyvalents et ouverts, en rapprochant les différentes cultures, tout en rendant indissociable créativité, interprétation et pédagogie. Inscrits dans la dynamique des nouveaux diplômes supérieurs européens, autour des métiers de l’interprétation et de l’enseignement de la musique et de la danse, tous les diplômes délivrés par le PESMD sont adossés à des Licences Arts de l’Université Bordeaux Montaigne.

Les stages professionnels pour les musiciens en formation, notamment à l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, à l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, à l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque ou avec l’ensemble de musique contemporaine Proxima Centauri, seront autant d’occasions de favoriser leur insertion à très haut niveau. L’équipe d’artistes enseignants qualifiés associés au Pôle permet de donner aux étudiants toutes les chances de réussite dans leur parcours professionnel.

Laurent GIGNOUX, directeur

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PRÉSENTATION DES FORMATIONS AU :

- DIPLÔME NATIONAL SUPÉRIEUR PROFESSIONNEL DE MUSICIEN (DNSPM)

- DIPLÔME D’ÉTAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE (DE)

Adossés à la Licence de Musicologie de l’Université Bordeaux Montaigne

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I – LES FORMATEURS

Laurent Gignoux : directeur général et directeur musique du PESMD Bordeaux Aquitaine Laurent Gignoux commence ses études musicales au Conservatoire de Tarbes en piano et musique de chambre. Il débute le hautbois à l’âge de 17 ans au Conservatoire de Bayonne. Admis quatre ans plus tard, premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Pierre Pierlot, puis de Maurice Bourgue, il devient lauréat de cette institution dans les deux disciplines du hautbois et de la musique de chambre. Il poursuit ses études en cycle de perfectionnement à la Musikhochschule de Zürich avec Thomas Indermühle. Lauréat du Concours International de Hautbois de Tokyo (1991), et demi-finaliste du Concours International de musique de chambre d’Osaka (1993) il reçoit parallèlement de nombreux soutiens comme ceux de la Fondation « Mécénat musical Société Générale » ou celui de la fondation Lavoisier du Ministère des affaires étrangères. Laurent Gignoux partage dès lors son activité entre la musique de chambre, les concerts en soliste, l’orchestre et l’enseignement, en France et à l’étranger. Il a joué sous les directions de Pierre Boulez, , Michel Plasson, Marc Minkowski, Gunter Herbig, Pinchas Steinberg, sir Yehudi Menuhin, avec différents orchestres, dont l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Royal Philarmonique des Flandres, l’Orchestre Cuidad de Granada, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Il a comme partenaire de musique de chambre ou de concerts en soliste, Hervé N’Kaoua, Ophélie Gaillard, Geneviève Laurenceau, Alain Meunier, Hortense Cartier Bresson, Bernard Soustrot, Juliette Hurel, Déborah Nemtanu… Diplômé de pédagogie du et titulaire du Certificat d’Aptitude à l’enseignement du hautbois, Laurent Gignoux a été professeur à la Maîtrise de Radio France, aux Conservatoires de Calais, Nîmes et Toulouse et chargé de cours à la Musikhochschule de Karlsruhe. Il obtient en 2013, major de sa promotion, le Certificat d’Aptitude de Directeur de Conservatoire et d’établissement artistique musique, danse, théâtre au CNSMD de Paris. Il dirige depuis 2006 le PESMD Bordeaux Aquitaine.

Sylvain Perret : conseiller aux études musique du PESMD Bordeaux Aquitaine Flûtiste et chef de chœur originaire de Bourgogne, Sylvain Perret a étudié à l’université Paris-IV Sorbonne, a passé le prix de la Ville de Paris étudiant à Paris avec Catherine Cantin, Claude Lefebvre, Michel Moraguès et Vicens Prats ; il continue ses études au CNSM de Paris, tout en enseignant la flûte, la formation musicale, le chant choral et la culture musicale dans plusieurs conservatoires de la région parisienne. Il est titulaire des diplômes d’État de flûte traversière et de formation musicale ainsi que des Certificats d’Aptitude de professeur de culture musicale et de directeur de conservatoire. Au PESMD Bordeaux Aquitaine, il enseigne la formation musicale pour les danseurs, la culture musicale, la pratique pédagogique et la méthodologie.

Serge Lécussant : écriture, harmonie et contrepoint Après avoir obtenu ses prix d’écriture au CNSMD de Paris, Serge Lécussant a dirigé l’école de musique et de danse de Clamart (Hauts-de-Seine) pendant 12 ans. Depuis 1995, il est professeur au Conservatoire à rayonnement Départemental de Pau. Ses cours : enseignement de l’harmonie (2 niveaux) ; étude du traité ; enseignement du contrepoint rigoureux à 2 voix et du choral (2 niveaux) ; atelier d’écriture libre (a – composition d’une pièce pédagogique pour son instrument – niveau cycle 1 ; b – composition d’une pièce de 4 à 10 mn sur un thème donné : en 2008 sur le thème « Jeu, mobile et mouvement », en 2009 sur le thème « Photos d’une exposition »).

Nicole Léglise : psychopédagogie et méthodologie du mémoire Formation d’enseignante, DEUSP Bordeaux 2, maîtrise Sciences de l’éducation Bordeaux 2, DEA Psychologie de l’Education Bordeaux II. Doctorat Sciences de l’Education Bordeaux II, Licence d’ethnologie. Animatrice radio durant 3 ans, créatrice d’une école maternelle (7 ans), création et gestion du journal « Le courrier de Vasconie » durant 4 ans, Chargée de cours Université Bordeaux II depuis l’année universitaire 1999/2000.

Pascal Pistone : improvisation, analyse, histoire la musique du XXème siècle, théâtre instrumental Musicologue, compositeur, pianiste et chef d’orchestre, Pascal Pistone est spécialiste du XXème siècle. Docteur en musicologie, professeur agrégé, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne – où il dirige le département de Musique depuis 2006 – il enseigne principalement l'analyse, l’histoire de la musique, l’improvisation et le théâtre instrumental. Ses compositions pour piano ou pour orchestre, ainsi que ses œuvres de théâtre musical reflètent son grand intérêt pour les correspondances entre la musique et les autres arts.

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Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim : analyse musicale Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim est née à Bayonne (France, Pyrénées-Atlantiques). Elle est Docteur de la Sorbonne et Professeur à l'Université Bordeaux Montaigne où elle enseigne l'Histoire de la Musique. Elle a étudié avec Susan Landale, Marie-Claire Alain et Jean Langlais, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Rolande Falcinelli, Jeanine Rueff, Jean- Claude Henry, Marcel Bitsch, Serge Nigg et Paul Mefano, où elle obtient les premiers prix d'orgue, d'improvisation, de contrepoint, d'harmonie et des seconds prix de fugue, d'instrumentation et d'orchestration. Elle est titulaire d'une licence d'interprétation du Trinity College of Music de Londres, et a remporté les premiers prix aux concours internationaux d'orgue et d'improvisation de Rennes, St. Albans (G.B.), Beauvais, ainsi que le second Grand Prix d'interprétation de Chartres. Titulaire du Grand-Orgue Cavaillé-Coll de l'église Notre-Dame-des-Champs à Paris, elle participe comme concertiste et professeur à divers festivals européens et américains. Son répertoire comprend des œuvres allant de l'époque baroque au XXème siècle. Comme musicologue, elle s'intéresse en particulier à l'orgue Français et Espagnol des XVIe et XVIIe siècles et s'est investie dans plusieurs projets de recherche : à la Sorbonne (« Patrimoine musical », dir. Prof. Edith Weber, et au Centre national de la Recherche Scientifique CNRS, « Institut du Patrimoine musical en France », UMR 200) ; elle appartient actuellement au groupe ARTES, Dir. Prof. Jean-Pierre Bertin Maghit, à l'Université Bordeaux Montaigne et au groupe « Patrimoines musicaux, Moyen Age - XVIIe s », dir. Prof. Frédéric Billiet, à la Sorbonne.

Gérard Laurent : expression théâtrale Comédien, metteur en scène, Gérard Laurent est également responsable pédagogique de l’ESTBA (École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine). Il étudie l’art dramatique au Conservatoire de Bordeaux (Paquet et Roussillon), obtient une Maîtrise de Lettres modernes et un CA de professeur d’art dramatique. Effectue divers stages avec Jacques Lecoq, Andréas Voutsinas, Ariane Mnouchkine.

Mario Gachis : improvisation Mario Gachis est professeur certifié, coordinateur du département Musiques Actuelles Amplifiées du Conservatoire des Landes et mène en parallèle des actions pédagogiques dans l’enseignement supérieur. Musicien poly instrumentiste, chanteur, compositeur et directeur musical, il explore sur disque et sur scène les répertoires issus des musiques basques, sud-américaines, du rock, du jazz ou de la chanson.

Étienne Rolin : improvisation Compositeur d'origine américaine, Etienne Rolin cache sous un éclectisme bariolé une fidélité sans faille aux musiques vivantes alliant l'écriture à l'improvisation. C'est ainsi seulement que l'on peut comprendre sa trajectoire étonnante du pop au baroque et du jazz au contemporain. Étienne Rolin a effectué ses études universitaires à San Francisco obtenant des diplômes en Musique et en Philosophie. C'est en 1974 qu'il choisit la France afin de poursuivre ses études auprès de Nadia Boulanger, Olivier Messiaen, Iannis Xenakis, Ivo Malec et Franco Donatoni. Depuis 1985, il occupe le poste de Professeur d'Analyse Musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional de Bordeaux. De 1989 à 1995, il est responsable de l'atelier jazz au Conservatoire de Montauban. Il est l’auteur de près de 300 oeuvres comportant un important catalogue de pièces didactiques d'initiation aux langages actuels.

Denis Laborde : ethnologie de la musique Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Denis Laborde s’engage dans une carrière de musicien professionnel, enseigne au CNR de Cergy-Pontoise et enregistre la création mondiale de Crystal Psalms du compositeur Alvin Curran pour New Albion Records. Il découvre alors l'anthropologie de la musique et obtient à l'EHESS un doctorat d’anthropologie sociale sur les improvisations poético-musicales du bertsulari basque. Rédacteur en chef de la revue Ethnologie française, il entre au CNRS en 1997. Détaché auprès de la Mission Historique Française en Allemagne de Göttingen, puis au Centre Marc Bloch de Berlin, il structure un réseau international de recherche sur les festivals de Musiques du Monde et œuvre au dialogue entre les disciplines qui ont en commun d'avoir la musique pour objet. Directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS, il anime le séminaire de recherche « Création musicale, World Music et diversité culturelle » et, avec Michael Werner, Karine Le Bail, Claire Guiu et Laura Jouve-Villard, le séminaire "Musique, espace, architecture". Il dirige la collection Anthropologie du Monde Occidental aux éditions L’Harmattan et dans le cadre des activités du Centre Georg Simmel auquel il appartient, il encadre les travaux d’une vingtaine de doctorants travaillant sur les musiques du monde.

Eduardo Lopes : direction d’ensembles instrumentaux Eduardo Lopes est né à Rio de Janeiro, au Brésil. Il participe à différents projets artistiques et pédagogiques dans son pays d'origine auquel il est très attaché. Instrumentiste, chef d'orchestre, chœurs et compositeur, il commence sa carrière de chef à la tête de nombreux ensembles avec lesquels il a créé des oeuvres, spectacles, obtenu des prix, enregistré des disques et réalisé des tournées internationales. Après la fin de ses études supérieures en musique à l'Université de Rio, il obtient en 1992 une bourse du gouvernement français pour suivre un cycle de perfectionnement en France où il obtient le diplôme national supérieur 6 2

d'études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Au cours de ses études, il travaille avec des chefs comme Gilbert Amy, Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Michel Tabachnik, Michel Tranchant, Cees Rotteveel et Bernard Têtu, des personnages qui auront une influence déterminante dans sa conception de la direction. Du lyrique au symphonique en passant par l'oratorio et la musique contemporaine, ses expériences restent très ouvertes et variées. Il a plus d'une centaine de créations à son actif comme par exemple la première française de l'Opéra Die Weisse Rose de Udo Zimmermann (Opéra National de Lyon), la première française de Mass de (Aix en Provence) ou encore les premières mondiales de Issu Stellaire, Comme'In Più Negre Tenebre, et Madrigali de Daniel D'Adamo (fondation Royaumont) – cette dernière a été enregistrée en CD à l'Ircam et recompensée de 5 diapasons. La voix a toujours été une de ses passions qui l'a menée à collaborer avec des chanteurs solistes et chœurs. Il a créé en Europe l'ensemble instrumental de Barcelona, l'ensemble instrumental Attacca, l'ensemble Caliban et l'ensemble vocal Gondwana. En tant que chef invité il a travaillé avec grand nombre d'institutions et ensembles tels que : Orchestre National de Lyon ; Cité da la Musique – Paris ; Opéra National de Lyon ; Orchestre Symphonique Lyonnais ; Orchestre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon ; Orchestre Lyrique de région Avignon-Provence ; Janacek Philarmonika ; Orchestre du festival Pirineos Classic ; Atelier du XXème siècle ; Percussions Claviers de Lyon ; Ensemble Poiësis ; Fondation Phonos – Barcelona ; Cercle Philharmonique de Chambéry ; Solistes de Lyon - Bernard Tetu ; Chœurs des Universités de Grenoble ; Chœurs de l'Université de São Paulo ; Chœurs de l'Université Santa Ursula de Rio de Janeiro... Parmi ses derniers projets il a dirigé une série de concerts avec l'ensemble Philidor (ensemble à vent sur instruments anciens) à Genève, au Costa Brava, à Salzburg, à New-York ; avec les ensembles Cantiga et Gondwana à Lyon et Villeurbanne et a animé une série de masterclass de direction au Conservatoire de Rio en juillet 2011. Depuis la rentrée 2010 il enseigne au Conservatoire de Bordeaux.

Susan Barrett : professeur d’anglais Anglophone, agrégée, Susan Barrett travaille depuis 2002 comme maître de conférences dans le département d’anglais à l’Université de Bordeaux-Montaigne. Elle a écrit sa thèse de doctorat sur les romancières sud-africaines blanches et sa recherche actuelle concerne la littérature sud-africaine et australienne. Elle a publié de nombreux articles dans des journaux en France et à l’étranger. Musicienne amateur, elle joue du hautbois dans plusieurs formations en Dordogne.

Pierre Fouchenneret : violon Pierre Fouchenneret est né le 12 Août 1985 à Grasse (Alpes-Maritimes). Il débute ses études musicales de violon à 5 ans au conservatoire national de région de Nice. Élève d’Alain Babouchian, il obtient en 1998, à 12 ans, le Premier prix de violon à l’unanimité avec les félicitations du jury. La même année, il est reçu au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de Paris. Il étudie d’abord avec Olivier Charlier et obtient le Premier prix de violon avec la mention très bien à l’unanimité. Deux ans plus tard, dans la classe de Daria Hovora, il obtient un Premier prix mention très bien de musique de chambre. Parallèlement, il travaille avec des artistes et pédagogues de renom tels Devy Erlhi, Janos Starker, Pierre Laurent Aimard. En 2003, il devient lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire, ce qui lui permet de mener à bien ses projets musicaux. Depuis, il est invité régulièrement dans les studios de France Musique et de la télévision (France Télévision, Arte, Mezzo…). Il se produit régulièrement en concert tant en France qu’à l’étranger (Allemagne, Hongrie, Espagne, Algérie, Maroc, Cambodge, Portugal, Italie, Belgique, Canada, Inde, Bulgarie,...). Il participe à de nombreux récitals en sonate, formation de musique de chambre ou en soliste avec orchestre (Orchestre de l’Opéra de Nice, St Petersbourg Chamber Orchestra, Orchestre de chambre de la Côte d’Azur, Orchestre de Brno…). Il se produit dans le cadre de nombreux festivals avec des musiciens de renom (Hortense Cartier Bresson, Marielle Nordmann, , Denis Pascal, Henri Demarquette, Maurice Bourgues, Marc Coppey, le Quatuor Ebène, François Salque). Avec le violoncelliste Antoine Pierlot et le pianiste Julien Gernay, il a enregistré les deux trios de Mendelssohn chez Explora Concept ainsi qu’un disque consacré au compositeur Roger Steptoe. Il est également membre de l’ensemble Contraste depuis 2009 aux cotés d’Arnaud Thorette, Antoine Pierlot et Johan Farjot avec lequel il enregistre le nonette de Georges Onslow, disque salué par la critique. Il fonde en 2010 le quatuor Raphaël en compagnie du violoniste Pablo Schatzman de l’altiste Arnaud

Thorette et de la violoncelliste Maya Bogdanovitch. Quatuor avec lequel il remporte la même année un 2ème prix au prestigieux concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux.

Matthieu Arama : violon Matthieu Arama commence le violon à l’âge de 6 ans et fait ses débuts en soliste salle Gaveau à Paris à l’âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Sylvie Gazeau. Il y obtient en 2000 le Premier prix mention très bien à l’unanimité avec un Prix spécial de l’association des anciens élèves. La même année, il est accepté dans la classe du Maitre Igor Oistrakh au Conservatoire Royal de Bruxelles. Pendant six ans, il suit l’enseignement d’un des plus illustres représentants de la grande école soviétique et a également l’opportunité, lors de Master Classes, de travailler avec d’autres violonistes prestigieux tels que Vadim Repin, ou Pavel Vernikov. Durant ses années d’études à 7 2

Bruxelles, il obtient notamment le Troisième Grand Prix du Concours International de Montréal, une Médaille de Bronze, le Quatrième prix au Concours international de Londres (B.Britten), le Quatrième Prix du concours International Shlomo Mintz ou encore son diplôme de Master avec Distinction du Conservatoire Royal de Bruxelles. Matthieu Arama s’est produit en soliste dans plusieurs pays sur trois continents et a eu l’occasion de jouer avec quelques orchestres parmi les plus prestigieux sur la scène mondiale tels que le London Symphony Orchestra à Barbican sous la direction de Sir Andrew Davis, l’Orchestre Symphonique de Montréal salle Wilfried Pelletier sous la direction du Maestro Asher Fish, mais aussi le Royal Philharmonic Orchestra (Londres-Barbican), l’Ontario Philharmonic Orchestra (Canada), le Cape Town Philharmonic (RSA), l’Orquesta sinfonica de Juarez (Mexico), l’Orchestre National de Lituanie... Récitals et concerts de musique de chambre l’ont amené à se produire en Europe et en Amérique du Nord. Certaines de ses prestations ont été diffusées par Radio Canada, CBC, France Musique ou encore FOX news. Après avoir vécu deux ans aux États-Unis où il a eu l’occasion de travailler en étroite collaboration avec Malcolm Lowe (concertmaster du Boston Symphony Orchestra), Joseph Siverstein et Eric Rosenblith, Matthieu Arama est aujourd’hui Supersoliste-Concert-master de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.

Stéphane Rougier : violon Après des études au Conservatoire de Strasbourg, Stéphane Rougier est admis à l’âge de 14 ans au CNSMDP, et poursuit un cycle de perfectionnement au CNSMD de Lyon. Il prolonge ses études de violon et d'alto à Bonn en Allemagne auprès de Thomas Brandis, Konzertmeister à l’Orchestre Philharmonique de Berlin. En 2004, il est nommé Professeur d’Enseignement Artistique en violon au CRR de Bordeaux, et s’occupe particulièrement des pratiques collectives en s’attachant à créer la relation entre les projets du CRR et de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Il intègre l’ONBA en 1999 au poste de premier violon solo et se produit régulièrement en soliste, sous la baguette d’Hans Graf, Hiroyuki Iwaki, David Coleman, Armin Jordan, Peter Csaba. Premier violon du Quatuor de Bordeaux avec Cécile Rouvière, Tasso Adamopoulos & Etienne Peclard, il se produit aux U.S.A, Chine, Japon en Europe et ainsi qu’à la « Folle Journée » de Nantes, Bilbao et Tokyo et se joint fréquemment aux solistes tels Brigitte Engerer, Henri Demarquette, Régis Pasquier, , Laurent Korcia, Marielle Nordmann. Invité au sein de l'ensemble baroque de Bordeaux, avec Sigiswald Kuijken, Ton Koopman, Jaap Ter Linden, il crée également en 1999 son propre Tango Quintet, avec J.J. Mosalini, Fernando Millet, Sophie Teboul et Matthieu Sternat, et en 2005 le Meshouge Klezmer Band, avec lequel il enregistre un CD paru en 2011.

Nicolas Bône : alto Né à Saint-Etienne, Nicolas Bône a étudié avec Serge Collot au Conservatoire de Paris puis s’est perfectionné au contact de grands maîtres tels que Janos Starker, Menahem Pressler, Gyorgy Sebok, Lorand Fenyvès, Zoltan Szekely à la Banff School of Fine Arts, Canada. En 1986, il entre à l’orchestre de Paris et continue de se perfectionner auprès de Bruno Giuranna à Crémone, en Italie. Membre fondateur du quatuor Kandinsky, il est lauréat des concours internationaux de Florence (1989) et de Melbourne (1991). Il a donné de nombreux concerts dans le monde et réalisé plusieurs enregistrements au sein de ce quatuor jusqu’en 2000. Depuis 1992, Nicolas Bône est Alto-Supersoliste de l’Orchestre National de France et a occupé le poste d’Alto-Solo du Chamber Orchestra of Europe de 2000 à 2005. En plus du quatuor Kandinsky, sa discographie comprend notamment les quintettes avec clarinette de Brahms et Mozart, les quintettes à cordes de Mendelssohn, la sonate de Debussy, le Lachrymae de Britten avec le Chamber Orchestra of Europe. Depuis septembre 2009, il enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Nicolas Mouret : alto Après ses études au CNSM de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos dont il sortira en 1996 avec un Premier prix, il effectue un cycle de perfectionnement durant lequel il fonde le quatuor Johannes dont il sera l'altiste pendant plus de 10 ans. Après avoir remporté le concours international de quatuors à cordes K. Klinger à Berlin en 1998 et avoir été lauréat d'autres concours internationaux (Bordeaux, Banff..), il se produit avec le quatuor régulièrement sur les scènes françaises et européennes : Festival de Lucerne, festival de la Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Berlin, Auditoro Nacional de Madrid, Musée d'Orsay Paris, festival de Davos, Naples, festival de Radio France Montpellier etc... Il enregistre un premier disque dédié à la seconde école de Vienne (Zemlinsky, Eisler, Webern) distingué par la presse : Le Monde, Le Figaro, Arte, Diapason d'or, Fonoforum. Passionné de musique de chambre, il se joint à d'autres musiciens tels que Raphaël Oleg, Emmanuelle Bertrand, J. Widmann, pour sortir du monde du quatuor et explorer d'autres langages musicaux. Très attaché à l'art du XXème siècle, il participe également avec le quatuor à la réalisation de créations contemporaines, de mises en lumières de concerts ainsi qu'à des concerts de musique improvisée avec le trompettiste Jean-Luc Cappozzo entre autre au festival Euopajazz du Mans. Parallèlement au quatuor, il se produit également en tant que soliste (Lyon, Zurich, Bordeaux). Il est également professeur assistant au CNSM de Lyon depuis 2003. Nicolas Mouret est Alto-solo de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis 1999.

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Tasso Adamopoulos : alto Né à Paris, Tasso Adamopoulos effectue ses études musicales en Israël. Nommé, à l’âge de 19 ans, Alto-Solo à l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, il est ensuite successivement soliste à l’Orchestre Gulbenkian, à l’Ensemble Orchestral de Paris et à l’Orchestre National de France, sous la direction de . Soliste ou chambriste, il est le partenaire de musiciens tels que Wolfgang Sawallisch, Isaac Stern, Jean-Pierre Rampal, Maria João Pires, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine, Alain Lombard... Il est depuis 1990 soliste à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et fait partie du Trio Sartory. Professeur au CNSM de Lyon et au Conservatoire Supérieur de Paris, il donne des cours magistraux dans le monde entier. Il est notamment l’invité de l’Académie de Kyoto et de l’Université d’Indiana, aux États-Unis. Parmi ses prestations en soliste avec l’ONBA, citons le Concerto pour alto de Béla Bartók, sous la direction de Mark Stringer, en mars 1998. Il est, depuis 1999, responsable de la Formation de Chambre Bordeaux Aquitaine constituée de musiciens de l’ONBA et membre du Quatuor de Bordeaux.

Éric Picard : violoncelle Premier prix du concours international Finale Ligure, Éric Picard est nommé à l’âge de 23 ans Premier violoncelle solo de l’Orchestre de Paris. Conjointement au travail qu’il mène à l’orchestre de Paris, il assure le poste de Premier violoncelle solo du World Orchestra depuis sept ans et, avec une sensibilité particulière au répertoire contemporain, mène une carrière de soliste et de chambriste sur le plan international. En soliste, Éric Picard se produit en Serbie (Belgrade, Novi Sad), au Canada, Mexique, Argentine, Japon (Bunkaîkan de Tokyo, Osaka, Nagano) au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Musikhalle de Hambourg... Éric Picard est membre du trio Hoboken et du trio à cordes Opus 71 et a eu pour partenaires en musique de chambre Christoph Eschenbach, Menahem Pressler, Hae Sun Kang, Victoria Mullova, Philippe Berrod, Dietrich Henschel, Laurent Naouri, Cédric Thiberghien. En 2002, il fonde l’ensemble Diabolicus. Mu par une réflexion sur la forme du concert, à la recherche de collaborations suivies et engagées dans tout le processus de création d’un programme, il travaille avec les compositeurs Luis Naon, Martin Matalon, Bruno Mantovani, Philippe Hersant et Marc André Dalbavie (qui lui écrit en 2008 une pièce pour violoncelle seul). Il a été l’initiateur et le concepteur auprès de Pierre Boulez d’« Un certain parcours » qui a fait l’objet d’une captation pour France Télévision en 2010. Professeur au Conservatoire National de musique d’Auxerre durant 6 ans, il a aussi enseigné au Conservatoire du centre de Paris et poursuit actuellement ses activités pédagogiques en donnant régulièrement des Master Classes en France et à l’étranger. Étudiant au CNSM de Paris dans les classes de Maurice Gendron, Philippe Müller et Roland Pidoux, Éric Picard a poursuivi ses études en troisième cycle après avoir obtenu ses Premiers prix de violoncelle et de musique de chambre. Dans le même temps, il a travaillé avec Paul Tortelier, Natalia Chakovskaîa, Janos Starker, Boris Pergamenchikov et Siegfried Palm.

Aurélienne Brauner : violoncelle Originaire de Bordeaux, Aurélienne Brauner commence le violoncelle avec Paul Rousseau. Elle entre ensuite au CNR de Bordeaux dans la classe d'Étienne Péclard puis au CNSM de Paris dans la classe de Philippe Muller où elle y obtient ses prix de violoncelle et de musique de chambre avec la mention très bien à l'unanimité et la bourse Feydeau de Brou Saint-Paul. Elle part ensuite se perfectionner à l'Universität der Künste de Berlin auprès de Jens-Peter Maintz. Lauréate d'un prix d'interprétation au concours Lutoslawski, elle est soutenue par le « Mécénat Musical Société Générale » et la Fondation Meyer, lui permettant ainsi de réaliser un CD « Jeunes Solistes » consacré aux œuvres pour violoncelle seul du XXème siècle. Elle se produit à New-York, Kyoto, Santander, Verbier, Berlin, à la Roque d'Anthéron, à la Cité de la musique, salle Cortot. En 2008, elle joue en tant que « Révélation de l'ADAMI », à l'Arsenal de Metz, à l'Opéra de Vichy, au Septembre Musical de l'Orne, à l'Opéra National de Lorraine, au Théâtre Impérial de Compiègne et à l'Opéra-Théâtre d'Avignon. Elle a également été l'invitée de Gaëlle Le Gallic sur France Musique et « Découverte » du magazine Classica- Répertoire. En 2009, elle reçoit le prix de la Fondation Del Duca décerné par l'Académie des Beaux-Arts pour récompenser le début de sa carrière musicale et est lauréate de la Fondation de la Vocation (« promotion Président de la République »). Elle a été sélectionnée par le « International Holland Music Sessions » pour la tournée des « New Masters on tour » en 2010-2011. Elle s'est également produite à Radio France dans le cadre des concerts « Génération Jeunes Interprètes ». On a pu l'entendre aux côtés de Patrice Fontanarosa, David Grimal, Paul Katz, Jean-Guihen Queyras… Aurélienne est lauréate de la Fondation Oulmont (Fondation de France). En 2011, Aurélienne a joué en soliste avec l'Orchestre National de Lille sous la direction de Laurent Petitgirard et en soliste avec l'Orchestre de la Philharmonie de Baden-Baden (Allemagne). Elle s'est produite en 2012 dans plusieurs festivals en France et à l'étranger, notamment en Suède et au Palazzetto Bru Zane à Venise avec la pianiste Lorène de Ratuld. Plus récemment, elle a réalisé une tournée en Norvège avec le MinEnsemble ainsi que des concerts dans divers festivals (Sinfonia en Périgord, Musique en Vallée du Tarn, Concerts de Vollore, Musiciennes à Ouessant,Val d'Aulnay…) Elle s'est également produite dans plusieurs villes d'Algérie (Alger, Oran, Constantine, Annaba) pour la présentation du spectacle « La Musique m'a sauvé la vie » en 9 2

hommage aux Poilus de la grande guerre. En 2015, elle s’est produite avec l’ensemble intercontemporain à la Philharmonie de Paris et en soliste avec l’orchestre de Douai- Région Nord / Pas-de Calais. Elle a également enregistré un disque consacré aux œuvres de David Monrad Johansen pour SIMAX Classic en Norvège. Aurélienne est violoncelle solo de l’orchestre Bordeaux-Aquitaine depuis février 2014.

Benjamin Carat : violoncelle Benjamin Carat est un violoncelliste qui propose un dialogue brillant entre l’instrument et l’ordinateur dans l’interprétation de la musique d’aujourd’hui. En provoquant sur scène une fusion entre la science et l’art, son souhait n’est pas d’exploiter gratuitement le spectaculaire comme moyen d’expression, mais au contraire de favoriser l’alchimie propre aux oeuvres mixtes et interactives, par la discrétion de leur réalisation et pour la fusion des traditions instrumentales et électro-acoustiques vers une seule et même réalité : celle du spectacle vivant. Son parcours complet d’études dans les conservatoires de la région Rhône-Alpes va attiser une curiosité grandissante pour la musique contemporaine, notamment par la rencontre de personnalités marquantes. Il développe un parcours atypique au CNSMD de Lyon dans la classe des violoncellistes Jean Deplace et Nicolas Hartmann ; il suit les cours de Robert Pascal en informatique musicale et participe à de nombreux concerts de l’Atelier de Musique du XXème siècle ; il obtient en 1997 le Premier prix. Dès 1994, il participe au Festival Musique en scène à Lyon en y interprétant des oeuvres de Jonathan Harvey, Klaus Huber, Pierre Boulez, Helmut Lachenmann. Le GRAME l’engage régulièrement pour des créations en France et à l’étranger et il intègre en 1999 son équipe artistique. Son expérience dans le domaine de la musique mixte se synthétise en 1998 à l’IRCAM et à l’École des Hautes Études en

Sciences Sociales autour d’un mémoire de DEA de musicologie du XXème siècle sur « Le nouveau rapport interprète/instrument dans les œuvres pour violoncelle nécessitant un dispositif électronique ».

Benjamin Berlioz : contrebasse Après ses études au CNSM de Paris dans la classe de Jean-Marc Rollez où il obtient un Premier prix de contrebasse, Benjamin Berlioz devient membre de l’Orchestre de Paris et mène en parallèle une carrière de musique de chambre aux côtés des grands interprètes d’aujourd’hui. Il débute sa carrière de chambriste en 1997 en tant que membre fondateur du Festival de Pâques de Deauville aux côtés de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo et Jérôme Ducros. Dès lors, il est sollicité par des ensembles prestigieux pour se produire sur les plus grandes scènes internationales : Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs- Elysées, Concertgebouw d’Amsterdam, Wigmore Hall de Londres, Festival Hall d’Osaka, Kioi Hall de Tokyo, Theatro Amazonas de Manaus (Brésil), Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou... Ainsi il joue régulièrement avec les quatuors Talich, Ysaÿe, Manfred, Sine Nomine, Elysées, Fine Arts Quartet, le Quintette Moraguès, le Trio Wanderer, mais aussi avec des ensembles de la jeune génération tels que les quatuors Ebène, Ardeo, Psophos, Modigliani, ZaÏde. Il se produit également aux côtés de solistes tels que Menahem Pressler, Natalia Gutman, Gordan Nikolitch, Vladimir Mendelssohn, Raphaël Oleg, Valery Afanassiev, Pierre-Laurent Aimard, Jean-Marc Luisada, Franck Braley, Paul Meyer…

Esther Brayer : contrebasse Après des études musicales au CNR de Cergy-Pontoise (Premier prix de violoncelle, de musique de chambre, de déchiffrage, d'analyse), Esther Brayer commence la contrebasse. Elle intègre rapidement la classe de J.M. Rollez et de J.P. Celea au CNSM de Paris et obtient son D.F.S. mention très bien à l'unanimité et un Premier prix de musique de chambre (classe de Christian Ivaldi). Elle diversifie sa formation en suivant les classes de jazz, de contrebasse baroque, les académies d'orchestre (soliste de l' O.F.J. en 1998, académies du XXème siècle, d'Attergau avec la philharmonie de Vienne. Elle participe à la création de spectacles ‘vivants’, abordant ainsi le théâtre, le cirque, la danse... Appelée auprès de R. Pidoux, T. Zimmerman, J.G. Queyras, N. Dautricourt, du quintette Moragues, du quatuor Gabriel pour se produire en musique de chambre lors de divers concerts et festivals, également par des formations orchestrales telles que l'Orchestre de Paris, l'Opéra Bastille, l'Ensemble Orchestral de Paris, l'ONPL, l'Orchestre du Capitole, le Philharmonique et le National de Radio-France, l'Orchestre de Tours, et par des ensembles contemporains -TM+, Itinéraire. Elle est également membre du nouvel ensemble Pasticcio Barocco avec D. Walter et contrebasse solo du nouvel orchestre Les Siècles dirigé par F.X. Roth, et membre fondateur du quatuor "Grave(s)". Contrebassiste à l'Orchestre de La Garde Républicaine, elle est titulaire du D.E et du CA et enseigne au CRR de Cergy.

Samuel Coles : flûte Samuel Coles étudie la musique à la Guildhall School of Music de Londres puis au CNSM de Paris où il remporte un Premier prix (1987). Il obtient ensuite le Deuxième prix du Concours international de flûte Jean-Pierre Rampal, le Premier prix du Concours de Scheveningen et le Premier prix de la Young Artists Competition (NFA, San Diego). Samuel Coles se produit en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, les Orchestres de La Haye et de Monte-Carlo, l’English Chamber

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Orchestra... En outre, il donne des concerts de musique de chambre (notamment avec Marielle Nordmann et James Galway dont il fut l’élève) et participe à de nombreux festivals. Il est ainsi invité à Gstaad par Yehudi Menuhin et l’English Chamber Orchestra, avec qui il enregistre les Concertos pour flûte K 313 et 314 de Mozart. Flûte solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis 1989, Samuel Coles se produit également aux côtés de Jean-Marc Dalmasso, Dominique Descamps, Richard Rimbert et Jean-Marie Lamothe au sein du Quintette à Vent Bordeaux Aquitaine. Il a été nommé professeur à la Guildhall School of Music de Londres en 1999 et est aujourd’hui flûte solo du Philharmonia Orchestra de Londres.

Jutta Pulcini : flûte Native d'Allemagne, Jutta Pulcini fait ses études musicales auprès de Konrad Hünteler et Renate Greiss dans les Musikhochschule de Münster et de Karlsruhe. C'est en 1992, alors qu'elle est encore étudiante, qu'elle obtient le poste de piccolo solo dans le prestigieux Orchestre de la Radio Bavaroise de Munich placé sous la direction musicale de Lorin Maazel. De 1995 à 2014 elle poursuit ensuite sa carrière dans l'Orchestre de la Radio de Baden-Baden (SWR) avant de gagner la place de flûte solo dans l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine (ONBA). Jutta Pulcini a été dans cette période à plusieurs reprises membre invité de l'Orchestre du Festival de Bayreuth. Dans le domaine de la musique de chambre, elle a été membre fondateur du Quintette à vent "Delos" avec lequel elle a obtenu plusieurs prix internationaux, enregistré des CDs et fait de nombreuses tournées. Elle s'est aussi produite régulièrement en soliste, notamment avec les Orchestres de Münster, d'Herford, de Caracas, ainsi que les ensembles du Tokyo Chamber Orchestra, du Hans Rosbaud Ensemble, du X-semble de Munich, la philharmonie de poche et de la SWR de Baden-Baden. Avant d'intégrer en 2015 le PESMD Bordeaux, Jutta Pulcini a été professeur à la Musikhochschule de Freiburg en Allemagne. Elle a aussi animé de multiples Master classe dans les Hochschule de Karlsruhe, Essen, Düsseldorf, Saarbrücken, Tokyo ainsi que dans le cadre du Sistema de Caracas.

Jacques Tys : hautbois Après des premières études musicales au CNR de Reims, il intègre la classe de Pierre Pierlot au CNSM de Paris où il obtient en 1984 un Premier prix de hautbois. Il suit alors le cycle de perfectionnement de musique de chambre dans la classe de Christian Lardé. Lauréat des concours internationaux de Toulon et Duinot (Italie), il remporte en 1988 le concours international de Tokyo. Dans le même temps, il se perfectionne auprès de Maurice Bourgue et Thomas Indermühle. En 1986, il intègre l’orchestre des concerts Lamoureux, au poste de hautbois co-soliste. En 1990, il est nommé hautbois supersoliste de l’Orchestre de l'Opéra National de Paris, avec lequel, sous la direction de Myung Whun Chung, il enregistrera chez Deutsche Grammophon. En 1984, il obtient le certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de hautbois. La même année, il est nommé professeur au CNR de Reims. En 1992, il devient assistant de la classe de hautbois au CNSM de Paris. Parallèlement, il enseigne régulièrement à la Hochschule de Karlsruhe et est invité à donner des Master Classes à l’Université de Tallahassee (USA), Geïdaï (Tokyo) ainsi qu’à l’académie internationale du Domaine Forget (Canada). En 1995, il est membre de l’équipe formatrice de l’O.F.J.. En 1997, il est membre du jury du concours international F. Gillet à Chicago. En 1998, il est nommé professeur de hautbois au CNSM de Paris. Il est invité dans plusieurs festivals ou saisons de concert comme soliste ou au sein de formations de musique de chambre.

Dominique Descamps : hautbois Né à Lille, Dominique Descamps se forme au Conservatoire de sa ville natale. Il entre ensuite au CNSM de Paris où, après des études de hautbois (avec Pierre Pierlot) et de musique de chambre (avec Maurice Bourgue), il remporte un Premier prix de hautbois. Hautbois solo de l'ONBA et co-fondateur de l'Ensemble Baroque de Bordeaux, Dominique Descamps se produit également en musique de chambre avec notamment l'Ensemble à Vent Bordeaux Aquitaine et les Solistes de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Il est également l'invité de nombreux festivals en Grèce, au Portugal... Dominique Descamps enseigne la musique de chambre et anime ce département au CRR de Bordeaux. Motivé par la rencontre avec des compositeurs tels Daniel Galay et Étienne Rolin, Dominique Descamps travaille sur l'improvisation, enrichissant sa pratique musicale par une recherche personnelle et développant un outil pédagogique au service des jeunes élèves. Animateur, avec ses collègues hautboïstes de l'ONBA, de l'Ensemble Arundonax – bande de hautbois et basson de Bordeaux (16 musiciens, du hautbois au contrebasson), il dirige cette association d'anches doubles dans un souci de diffusion de la musique pour hautbois et de partage avec les hautboïstes de la région bordelaise ainsi qu'avec les grand élèves du Conservatoire.

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Christophe Grindel : cor anglais et hautbois Né à Paris en 1960, Christophe Grindel étudie la musique dès l’âge de 5 ans. Médaillé très jeune du CNR de Rouen, il entre au CNSMP en 1978 et en sort médaillé trois ans plus tard. De 1981 à 1985 il joue au sein de l’Orchestre National de France sous les baguettes de Léonard Bernstein, Lorin Maazel, Pierre Boulez, Charles Dutoit, Seiji Ozawa etc…et est également invité régulièrement à jouer avec l’Orchestre de l’Opéra de Paris, avec l’Ensemble Intercontemporain. En 1985, alors qu’il est hautbois solo de l’Orchestre Cannes- Provence-Côte d’Azur, il est reçu en tant que cor anglais solo-hautbois premier soliste de l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Depuis, sa carrière de soliste, riche de nombreux concerts à Paris et en France, lui a permis de parcourir tout le répertoire baroque et classique pour hautbois, hautbois d’amour et cor anglais.

Philippe Cuper : clarinette Premier clarinettiste solo (super-soliste) de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris (depuis 1984). est l’invité des orchestres internationaux : Philarmonique de Berlin, Scala de Milan, Radio Bavaroise, Philarmonie Tchèque, Symphonique de Moscou, Sinfonia Varsovia, Orchestre de Paris, National de France, Ensembles Contemporains à Paris… sous la direction des maitres Sawallisch, Ozawa, Abbado, Maazel, Mehta, Boulez, Prêtre, Dohnanyi, Barenboïm, Gergiev, Salonen, Conlon, Chung, Jordan… Né à Lille, Philippe Cuper a remporté les concours internationaux de Munich, Prague, Viotti, Prix Slovaque, médaille de Genève, Orvieto, médaille Mravinsky de Saint Petersbourg après ses études de Musicologie à la Sorbonne et au CNSM de Paris récompensées par un Premier prix de clarinette (Premier nommé à l’unanimité). Ses professeurs furent successivement Gilbert Voisin (disciple de Louis Cahuzac), , Guy Deplus et Henri Druart, il a reçu les conseils de J. Lancelot, A. Boutard et S. Drucker (du New York Philarmonic) ainsi que de Jean Hubeau, Pierre et Nelly Pasquier (en musique de chambre). Clarinette solo de l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales, il devient, à 20 ans, clarinette solo de l’orchestre Lamoureux à Paris. Collaborant avec les compositeurs Messiaen (pour son Quatuor), Françaix (enregistrement sur disque de son concerto sous sa direction), Sauguet, Mihalovici, Rosenthal, Berio, Denisov, Komives, Hersant, Zygel, Bacri, Connesson, Girard, Maratka, etc, il a créé les concertos de Bacri, Stankovitch ou de Gronych (avec Giora Feidman et Eddie Daniels) à Tel Aviv ainsi que des quintettes de Paquito D’Rivera à Boston. Il a enseigné au CNSM de Saragosse : « Conservatorio Superior de Aragon » (Espagne), il est professeur certifié au Conservatoire National de Région de Versailles et donne des Master Classes dans les Universités de Chicago, Cleveland, Mexico, Tokyo, Pékin, Séoul, Taiwan, Hong Kong, Canberra, Jérusalem, Moscou...

Richard Rimbert : clarinette Formé par maitre Yves Didier à Bordeaux puis Guy Deplus au Conservatoire de Paris (sans oublier l’enseignement paternel et celui de son 1er professeur M. Jean Saint-Jours), cet aquitain a obtenu, entre autres, le Premier prix du CNSM de Paris et le très convoité Grand Prix International de Munich (3e Prix). Il débute au célèbre orchestre d’harmonie de La Garde Républicaine de Paris, puis est invité par Alain Lombard à rejoindre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Outre sa participation aux formations solistes de l’ONBA, essentiellement avec le Quintette à vent, il se produit en concert notamment en interprétant le Lied de Schubert Le Pâtre sur le rocher au château Pontet-Canet en compagnie de la soprano Margaret Price, Golem (musique yiddish) sous la baguette de Hans Graf et, dernièrement, le Quintette en si mineur de J. Brahms avec le quatuor Prazák. Il se produit en musique de chambre, en trio avec l’altiste Yuri Bashmet et dans le Concerto d’A. Copland en compagnie de Michel Portal. Ce dernier est le ‘parrain’ de la classe de Richard Rimbert, professeur principal de clarinette au CNR de Bordeaux. Richard Rimbert a créé à Londres l’Atlantic Trio de Joan Albert Amargos avec Stéphane Rougier (violon) et Hervé N’Kaoua (piano). Cette oeuvre, couplée à celles de B. Bartók et I. Stravinski est enregistrée sous le label « La Nuit transfigurée ». Il est également un fervent défenseur de l’oeuvre de Christian Lauba (Directeur artistique de l’ONBA de 2004 à 2006) dont il a créé Rituels pour clarinette solo, à Paris, Genève, Londres, Munich, Porto, Casablanca, Buenos-Aires et Tokyo. Richard Rimbert est Président de l’AAC (Association Aquitaine des Clarinettistes) et musicien de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.

Giorgio Mandolesi : basson Basson solo à l’ Orchestre de Paris depuis mars 2003, professeur de basson moderne et historique à la ZHdK Zurcher Hochschule der Kunst (Zurich) depuis septembre 2001 et Professeur de basson historique au CNSM de Paris depuis septembre 2007. Après avoir obtenu son Premier prix au Conservatoire de Musique ‘S. Cecilia’ de Rome dans la classe du professeur Marco Costantini en 1991, Giorgio Mandolesi a étudié avec Milan Turkovic à l’École de Musique de Florence et avec Daniele Damiano (premier basson solo du ‘Berliner Philarmoniker’) à l’Accademia Chigiana di Siena. Basson solo à l’Orchestra Giovanile Italiana et à la Gustav Malher Jugend Orchestre, il a gagné quatre concours de basson solo : à l’orchestre du Théâtre P.L. da Palestrina de Cagliari, à l’orchestre du Théâtre La Fenice de Venise, à l’orchestre du Théâtre Carlo Felice 12 2

de Gênes et à l’Orchestre de Paris. Il a été basson solo au Théâtre S. Carlo de Naples, basson solo au Théâtre Carlo Felice de Gênes. Après avoir étudié le basson baroque et classique avec Alberto Grazzi à la ‘Scuola Civica di Musica’ de Milan, où il a obtenu son Premier Prix en juin 1999, il joue avec plusieurs ensembles et orchestres sur instruments anciens, notamment : La Petite Bande de Sigiswald Kuijken, Europa Galante de Fabio Biondi, La Grande Ecurie et La Chambre du Roi de Jean-Claude Malgloire, Balthasar Neumann Ensemble de Thomas Hengelbrock, Orchestre des Nations de Jordi Savall, Concerto Italiano de Rinaldo Alessandrini. Il est membre des octuors à vent classiques Ensemble Philidor et Ensemble Zefiro, jouant avec des musiciens tels Alfredo Bernardini, Paolo et Alberto Grazzi. Il a été professeur à la Jove Orchestra de Catalunya et à la ESMUC, Escola Superior de Musica de Catalunya (Barcelona), pour la formation de bassonistes espagnols, et professeur de basson baroque, classique et de musique de chambre à la Scuola di Alto Perfezionamento Musicale de la ville de Saluzzo.

Anne-Sophie Frémy : basson Née en 1990 à Achicourt dans le Pas-de-Calais, Anne-Sophie Frémy commence l’apprentissage du saxophone à l’école de musique d’Achicourt qu’elle poursuit à l’école nationale de musique d’Arras et entre en même temps dans la classe de basson allemand de Jean-Louis Ollé. Elle obtient sa médaille d’or de basson au CNR de Lille en 2009 (classe de Jean-Louis Ollé), et est admise à l’unanimité au CNSM de Lyon la même année dans la classe de Jean Pignoly et Carlo Colombo. Se perfectionnant auprès de personnalités musicales telles que Jean-François Duquesnois, Laurent Lefèvre, Julien Hardy, Olé Kristian Dhal lors de Master Classes, elle est sélectionnée en août 2011 pour participer à l’académie de Villecroze avec Sergio Azzolini. Elle joue régulièrement avec les orchestres de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre des pays de Savoie, les Choeur et Orchestre 19 durant sa scolarité. Elle est lauréate en janvier 2012 de la ‘Yamaha Music Fondation of Europe’. Elle obtient sa licence de basson allemand mention très bien en juin 2012. Anne-Sophie Frémy est basson solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis février 2012.

Marie-Bernadette Charrier : saxophone Curieuse et passionnée par tous les courants musicaux d’aujourd’hui, Marie-Bernadette Charrier mène une carrière internationale (France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Slovénie, Estonie, Australie, Canada, USA, Japon, Chine, Pérou, Mexique, Thaïlande, Irlande, Suisse…) de soliste et en musique de chambre avec l’ensemble Proxima Centauri dont elle est la directrice artistique. Elle est invitée régulièrement pour des conférences et Master Classes en France et à l’étranger et a participé à diverses émissions et enregistrements radiophoniques. Actuellement professeur de saxophone et de musique contemporaine pour tous les instruments au CRR de Bordeaux, elle forme des générations d’interprètes à la pratique ouverte des musiques d’aujourd’hui. Elle est aussi membre du bureau de l’Association des Saxophonistes de France. Marie-Bernadette Charrier est dédicataire d’une centaine d’œuvres originales pour saxophone.

Marcus Weiss : saxophone Né à Bâle en 1961, Marcus Weiss étudie le saxophone classique auprès d’Iwan Roth au Conservatoire de Bâle. Il poursuit des études de perfectionnement à Chicago auprès de Frederick L. Hemke. Premier prix du concours des solistes suisses 1989, Marcus Weiss est amené à jouer dans le monde entier avec des orchestres prestigieux, tels que le Berliner Sinfonie Orchester, Orchester des NDR Hamburg ou le Tonhalle Orchester Zuerich, ainsi qu’avec de nombreux ensembles de musique contemporaine (Ensemble Modern de Francfort, le Klangforum Wien, l’ensemble recherche de Fribourg, l’ensemble Contrechamps de Genève ou la Musikfabrik à Cologne). En tant que soliste ou au sein des deux ensembles qu’il a créés – le Trio Accanto (avec le pianiste Nicolas Hodges et le percussionniste Christian Dierstein) et l’ensemble de saxophones XASAX – il interprète les nouvelles pièces de compositeurs aussi divers que Georges Aper¬ghis, Mark Andre, Peter Ablinger, Helmut Lachenmann, Karlheinz Stockhausen, John Cage, Giorgio Netti, Vinko Globokar, Hanspeter Kyburz, Beat Furrer, Mauricio Sotelo, Elliott Sharp, Manuel Hidalgo, Brice Pauset, Stefano Gervasoni, Jô Kôndô et Salvatore Scairrino et autres. Marcus Weiss a fait de divers projets avec des musiciens aussi divers que Dominique Vellard, Garth Knox, Teodoro Anzellotti, Ueli Wiget, David Moss, Steve Lacy et bien d’autres. Il est professeur de saxophone et de musique de chambre à la Hochschule fur Musik de Bâle. Depuis 2009 il y est directeur du Master de musique contemporaine. Marcus Weiss enseigne régulièrement au ‘Ferienkurse fuer neue Musik Darmstadt’ et aussi à l’académie d’ensembles IMPULS à Graz en Autriche.

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Jean-Michel Goury : saxophone Né à Tonneins (Aquitaine) en 1961, il a fait ses études au CRR de Bordeaux (avec J.M. Londeix, F. Rossé, J.

Pernoo) et à l’IRCAM (avec R. Piencikowski et D. Kientzy) et a très jeune été reconnu par le 1er prix national des jeunes solistes à Aix les Bains en 1980 (sous la présidence de Marcel Mule, accompagné par Roger Muraro). Il est actuellement professeur certifié au CRR-Pôle supérieur de Paris/Boulogne-Billancourt et directeur de l’ensemble international de saxophones, composé des étudiants de sa classe. Jean-Michel Goury a été invité dans de prestigieux festivals (Salzbourg, Lucerne, Edimbourg, Paris-Festival d’automne, Witten, Uzeste, Odessa, Chicago, Vandoeuvre, Berlin) et a joué en soliste avec les orchestres philharmoniques des Jeunesses musicales de Bavière, l’Opéra national de Paris, Radio-France, les orchestres de chambre nationaux d’Italie, d’Auvergne, de Toulouse. Il a donné des concerts de musique de chambre dans le monde entier avec le quatuor de saxophones XASAX, le pianiste Yves Josset (depuis 1996, il a fait avec celui-ci et la flûtiste Sophie Goury de nombreuses tournées aux USA, Canada, Mexique, Venezuela, Colombie), le quatuor Apollinaire et les ensembles l’Itinéraire, Klangforum, Contrechamps, Schoenberg choir, Soloisten vocalisten, Les éléments. Parallèlement à cette intense activité de musicien de concert, il est régulièrement invité pour donner des classes de maître et des récitals dans de nombreuses Universités et Écoles supérieures (Northwestern, Eastman School, Bowling Green, Michigan State, UQAM, Basel, Tel Aviv, Madrid, Vienne, Séville, Pesaro, Köln). Très impliqué dans la création, il a collaboré à de nombreux spectacles d’esthétiques très diverses (ses compagnons allant de Yosh’Ko Seffer à Pascal Rophé, Evan Parker à Sylvain Cambreling, Otomo Yoshihide à Joël Suhubiette…) et créé depuis 1979 plus de 400 œuvres de compositeurs d’horizons aussi divers que Henri Sauguet, Marius Constant, Georges Aperghis, Claude Ballif, Denis Levaillant, Luciano Berio, ou encore François Rossé, Salvatore Sciarrino, Bernhard Lang ou Christian Lauba. Il a enregistré à ce jour plus de 35 CDs, dont plusieurs ont reçu de belles récompenses.

Jean-Marie Londeix : saxophone Jean-Marie Londeix est considéré « sans contredit comme un des plus grands saxophonistes et professeur du monde. Son influence est énorme dans la communauté internationale de l'instrument » (Gérald Danovitch), « un des plus grands musiciens de notre temps » (Edison Denisov), « dean of French saxophonists who has made the Bordeaux, the world's leading center of saxophone studies » (Washington Post), « peut-être, après Adolphe Sax et son maître Marcel Mule, le plus conséquent "inventeur" du saxophone moderne » (Francesco Salime), « l'excellence qu’il manifeste notamment aux niveaux du son, de l'articulation, de la finesse de diction, de l'élégance du phrasé, est la plus élevée exprimée par les saxophonistes classiques de tous les temps ». (Federico Mondelci).

Jean-Pierre Cénédèse : cor Jean-Pierre Cénédèse, membre fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon depuis 1986, ensemble avec lequel il a effectué plus de mille concerts et Master Classes sur les cinq continents et remporté deux prix internationaux, soliste de l’orchestre de l’Opéra de Marseille depuis 2003 après l’orchestre de l’Opéra de Lyon et le Capitole de Toulouse, professeur de cor au sein du CNR de Toulon Provence Méditerranée depuis 2006, suite au CRR de Perpignan, intervenant auprès du « Sistéma au Venezuela », est un de ces musiciens français qui cherche, tout au long de sa carrière, un équilibre entre musique de chambre, orchestre symphonique et enseignement. Son expérience, depuis plus de 25 ans, auprès des plus grandes institutions, tant en France qu’à l’étranger, lui ont permises d’acquérir des compétences qu’il propose aux étudiants souhaitant se former au plus haut niveau.

Jean-Marc Dalmasso : cor Né à la Seyne-sur-Mer, Jean-Marc Dalmasso mène des études musicales au Conservatoire de Toulon puis au Conservatoire de Tours (Premier prix en 1968). Il entre au CNSM de Paris où il obtient en 1972 un Premier prix, premier nommé à l’unanimité (classe de Georges Barboteu) et un Premier prix de musique de chambre (classe de Christian Lardé). Enseignant au CNR de Marseille, il a également occupé le poste de cor solo à l’Opéra de la cité phocéenne. Jean-Marc Dalmasso est professeur de cor au CRR de Bordeaux et super soliste au sein de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Parallèlement, il poursuit une brillante carrière de concertiste et de chambriste et est régulièrement invité à participer à des Master Classes en France et à l’étranger. Il a joué le Concerto pour cor n°1 de Strauss avec l’ONBA sous la direction de Peter Schrottner en mai 2012.

Jean-François Dion : trompette Né en Gironde, Jean-François Dion commence ses études de cornet et de trompette au Conservatoire de Bordeaux où il obtient ses Médailles d’or. Il complète sa formation au CNSM de Paris dans la classe de Ludovic Vaillant et remporte un Premier prix de cornet et un Premier prix de trompette. Il rentre ensuite en 14 2

troisième cycle dans la classe de Pierre Pierlot et Jacques Lancelot. Se succèdent sa Médaille d’argent au premier Concours international d’interprétation musicale de Toulon et les débuts de sa carrière de soliste qui le conduira à jouer avec différents ensembles tels que les orchestres de chambre Paul Kuentz, Jean-François Paillard ou ceux de Londres et de Munich. Passionné par la formation de cuivres, il crée plusieurs groupes dont l’Ensemble de Cuivre d’Aquitaine, le Burdigala-Brass, et participe à l’élaboration de l’Ensemble Musique Nouvelle à Bordeaux. Jean-François Dion est trompette solo à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis 1974 et enseigne la trompette au CNR de Bordeaux. Il a notamment interprété le Concerto pour trompette et basson de Hindemith sous la direction de Hiroyuki Iwaki en mai 2000 à Bordeaux.

Laurent Malet : trompette Originaire de Bergerac (Périgord), Laurent Malet commence la trompette à Bordeaux avec Patrick Bajon, Pierre Lafitte et Jean-François Dion. Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris (classe d’Antoine Curé) d’où il sort diplômé en 1994 avec un Premier prix. Après avoir effectué son service militaire au sein de la Musique de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, il rejoint l’Orchestre des jeunes de la communauté européenne et se produit dans de nombreux concerts en Europe. En 1991, il remporte le Deuxième prix du Concours européen de trompette Maurice André. De 1992 à 1997, il occupe le poste de trompette solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Michel Plasson. Il devient, en 1997, premier trompette solo de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris et joue notamment sous la direction de Seiji Osawa, Valéry Gergiev et Pierre Boulez. Avide de musique de chambre, il est membre de l’ensemble de cuivres et percussions IBY6 Brass avec David Defiez, Joël Vaisse, Stéphane Labeyrie, Sébastien Jean et Emmanuel Curt. Avec l’Ensemble de Cuivres Epsilon, il participe régulièrement au festival « Brass Week » en Limousin. Parallèlement à ses activités musicales, Laurent Malet a été durant vingt années sapeur pompier volontaire. Laurent Malet est musicien de l’ONBA depuis septembre 2012.

Franck Pulcini : trompette Franck Pulcini commence ses études musicales avec Gérard Dubarry au Conservatoire de Limoges où il obtient une Médaille d’Or puis le Prix de la Ville. Il est admis en 1983 au CNSM de Paris dans la classe de Pierre Thibaud. Il se perfectionnera auprès de son maître pendant 3 ans et en sortira en 1986 gratifié d’un Premier prix à l’unanimité. En tant que soliste, Franck Pulcini est lauréat de concours internationaux parmi lesquels Prague, Toulon et surtout Tokyo où il obtient en 1994, le Premier prix ainsi que le prix spécial de l’Empereur. Il effectue depuis régulièrement de nombreuses tournées en soliste à travers le monde, durant lesquelles il se produit aussi bien en récital, qu’accompagné par les plus grands orchestres. Dans le domaine de la musique de chambre, il est co-fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon avec lequel il est lauréat des concours internationaux de Narbonne et d’Osaka et avec qui il anime depuis 1994 de nombreux concerts ainsi que différents stages à travers toute l’Europe dont le Festival « Cuivres en Fête » et l’Académie « Epsival ». Il est aussi titulaire depuis 1995 du prestigieux poste de Trompette Solo à l’Orchestre de la SWR en Allemagne.

Bruno Flahou : trombone Bruno Flahou a suivi ses études musicales au CRR de Douai où il obtient une médaille d’or en 1981. Il fut par la suite lauréat des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Lyon et de Paris ainsi que de la fondation MENUHIN. Il a été élève, notamment, de Michel Becquet et Gilles Millière. En 1993, il obtient un 3ème prix du premier Concours International de Musique de Chambre d’OSAKA (Japon) avec l’Ensemble Epsilon et, en 1988, un 2ème prix au concours International d’ensembles de cuivres. Depuis

1996, il est trombone solo de l’Orchestre National de l’Opéra de Paris. Il est également professeur au conservatoire du 12e arrondissement de la ville de Paris, membre créateur de l’Ensemble Epsilon et des ensembles Européens EBO et EBL, membre de « l’OPTUOR » ensemble de trombones de l’Opéra National de Paris et directeur avec l’Ensemble Epsilon du stage international « Epsival », ainsi que du festival « Cuivres en Fête » qui se déroule dans le limousin. Bruno Flahou est invité à de nombreuses Master Classes dans de nombreux CRR et à des jurys dans les CNSM et conservatoires.

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Éric Coron : trombone Après ses études de tromboniste au CNSM de Lyon, il entame un perfectionnement en musique de chambre au CNSM de Paris avec les plus grands chambristes des formations prestigieuses cordes, vents et cuivres jusqu’en 1992. Les années qui suivront seront ponctuées de plusieurs prix internationaux. Parallèlement, sa passion pour les grands compositeurs le pousse à présenter les concours d’orchestre, ainsi en 1996, il intègre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine au poste de trombone Solo. Et c’est tout naturellement que 2 ans plus tard, son envie de faire partager ses connaissances l’amène à intégrer le Conservatoire de Bordeaux. Titulaire du CNFPT depuis 2006, il est actuellement professeur de trombone au CRR de Bordeaux en qualité de professeur d’enseignement artistique.

Thierry Thibault : tuba Tubiste fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon, Thierry Thibault obtient avec cette formation deux récompenses internationales de musique de chambre à Narbonne en 1988 et Osaka en 1993. Il enregistre de nombreux albums et donne des concerts dans toute l’Europe, au Japon, aux USA, en Afrique et en Amérique du Sud. Il codirige, depuis 1994, le festival « Cuivres en Fête » et l’Académie « Epsival » de Limoges qui regroupent pendant la deuxième quinzaine d’août les grands noms des cuivres et percussions du monde entier. Directeur du CRD de Valenciennes depuis septembre 2009, Thierry Thibault assume en outre la direction artistique de l’orchestre Valentiana.

Atsutaro Mizunaka : tuba Né à Yamaguchi au Japon en 1970, Atsutaro Mizunaka est tuba Solo de l’Orchestre de l’harmonie militaire de la Japan Maritime Self-Defense Force de 1989 à 1992 puis de la Japan Ground Self-Defense Force 13th Band de 1992 à 2001 à Hiroshima où il obtient trois grands prix militaires. Il a été tubiste de l’Odyssée ensemble et cie (2007-2008). Il est invité pour des concerts à l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Opéra National de Lyon, SWR Baden-Baden et du Freiburg Sinfonieorchester, Hiroshima Symphony Orchestra, etc. Il est admis en 2001 au CNSMD de Lyon avec Melvin Culbertson et obtient le DNESM (Diplôme National Supérieur d’Études Musicales) en 2004 et le CECS (Cycle d’Études Contemporaines Spécialisées) en 2006 à l’Atelier

Instrumental du XXème siècle. Il a été boursier de l’ADAMI en 2005. En 2007, il étudie à l’Université Lumière Lyon 2 en Master 2 pour les musiques appliquées aux arts visuels. Il a obtenu le 4ème prix au Japan Wind and Percussion Competition de Tokyo (1998), Prix Dipromat au International Instruments Competition de Markneuikirchen (2000), Troisième prix à l’ITEC International Tuba and Euphonium Competition de Budapest (2004). Au cours des dernières années, il a participé à la création d’œuvres contemporaines, collaborant ainsi avec des compositeurs, des metteurs en scène, des danseurs, des techniciens de la lumière et des ingénieurs du son pour les nouvelles technologies. Toutes ces expériences l’ont amené aux différentes esthétiques ou formes d’art et à l’ouverture vers de nouveaux publics. Atsutaro Mizunaka est tuba Solo de l’ONBA depuis 2008.

Gilles Durot : percussions Multi-instrumentiste précoce, c’est avec Jean-Daniel Lecoq au Conservatoire de Bordeaux puis au Conservatoire de Paris dans la classe de Michel Cerutti que Gilles Durot développe ses talents pour la percussion, qu’il mettra rapidement au service des grandes formations orchestrales parisiennes – Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de l’Opéra National de Paris etc., sous la direction, entre autres, de Pierre Boulez, Lorin Maazel, Kurt Masur, Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Peter Eötvös ou Jonathan Nott. Fin 2007, il est nommé sur concours soliste du prestigieux Ensemble intercontemporain. Il est également soliste de l’Ensemble Multilatérale depuis sa création en 2005 et fait partie du Trio K/D/M qu’il fonde en 2008 aux côtés du percussionniste Bachar Khalifé et de l’accordéoniste Anthony Millet. Le trio aborde par un savoureux mélange des genres et des techniques la musique contemporaine actuelle. Également fondateur, avec la flûtiste Mihi Kim, d’un duo flûte et marimba qui explore les richesses d’un très large répertoire, il est constamment en recherche de nouvelles expériences musicales. On l’a ainsi vu collaborer à différentes formations allant du jazz au rock, se produisant avec des artistes d’horizons très éclectiques, tels Johnny Hallyday, Les Tambours du Bronx, le rappeur Kery James, le guitariste de tango Tomás Gubitsch ou le jazzman Louis Sclavis. Artiste de la marque Majestic depuis 2011, Gilles Durot est également lauréat de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique, et a reçu le prix de musique 2010 de la Fondation Simone et Cino del Duca de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France).

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Renaud Muzzolini : Percussions Renaud Muzzolini est originaire de Nice. Fils de violoniste, il commence le violon à l’âge de 5 ans, puis s’intéresse à la percussion à l’âge de 10 ans. Il intègre, en 1989, la classe de Jacques Carré au CNR de Nice où il obtient un Premier prix en 1993. Titulaire du baccalauréat musical en 1992, il poursuit parallèlement ses études de percussion pendant quatre années dans la classe de Francis Brana à l’École nationale de musique de Créteil. Durant ses années d’études, il se joint en tant que musicien supplémentaire à l’Orchestre Philharmonique de Nice, à l’Orchestre Région Provence Alpes Côte d’Azur de Cannes, à l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo et à l’Orchestre National de France. En 1996, il est admis premier nommé à l’unanimité dans la classe de percussion de Jacques Delécluse au CNSM de Paris. Cette même année, il rejoint L’O.F.J., que dirige alors Marek Janowski. En 2000, il obtient son Prix de percussion au CNSM de Paris, puis devient premier percussion Solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Depuis lors, il se produit régulièrement en musique de chambre ainsi qu’en soliste dans différents orchestres et formations, et a enregistré deux disques en tant que soliste « Des Canyons aux Étoiles » et « La Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ » de Messiaen sous la direction de Myung-Whun Chung avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France (DG). Renaud Muzzolini anime également fréquemment des Master Classes et occupe depuis 2010 le poste de professeur de percussion au Conservatoire Raoul Pugno de Montrouge.

Jean-Daniel Lecoq : percussions Originaire du Nord de la France, Jean-Daniel Lecoq fait ses études dans la classe de Jean Courtioux au Conservatoire de Bordeaux où il obtient son diplôme en 1975. L’année suivante, Roberto Benzi le nomme premier percussionniste à l’ONBA. En 1980, il participe à la fondation de Percussis, premier ensemble bordelais de percussions. Après avoir affiné ses connaissances auprès de Georges Van Guth et Gabriel Boucher, membres des Percussions de Strasbourg, il enseigne depuis 1984 à l’École Nationale de Musique d’Agen et participe aux jurys des principaux conservatoires nationaux de France. C’est en 1992 qu’il prend la succession de Jean Courtioux au Conservatoire National de Région de Bordeaux. Jean-Daniel Lecoq est percussionniste au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle dirigé par Michel Fusté- Lambezat et musicien de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.

Aurélien Carsalade : percussions Aurélien Carsalade débute la percussion au CRR de Toulouse dans la classe de Michel Ventula. En 1999, il obtient son prix mention Très Bien à l’unanimité. Il y suit parallèlement les cours d’Éric Sammut lors des Master Classes organisées tous les ans. Il va ensuite se perfectionner pendant 2 ans dans la

classe de Michel Gastaud au Conservatoire du XIIème arrondissement de Paris, avec qui il obtiendra 2 ans plus tard un prix mention Très Bien à l’unanimité. La même année, il intègre la classe de percussion du CNSM de Paris, professeur Michel Cerutti. En 2005, il obtient son Diplôme de Formation Supérieure de percussion mention Très Bien, puis en 2006, celui de Musique de Chambre mention Bien à l’unanimité dans la classe de Hae Sun Kang. Musicien Indépendant, il affectionne tout particulièrement le travail de musicien d’orchestre. Il se produit régulièrement au sein des plus grandes formations françaises, comme l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lyon, ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Il est aujourd’hui timbalier solo de l’Orchestre National de Bordeaux- Aquitaine.

François-Frédéric Guy : piano Depuis ses débuts avec l’Orchestre de Paris dirigé par Wolfgang Sawallisch suivi d’un enregistrement en public du 2ème concerto de Brahms avec Paavo Berglund et le London Philharmonic, François-Frédéric Guy s’est imposé comme l’un des pianistes les plus fascinants de sa génération. Il a travaillé aux côtés de chefs de renommée internationale tels que Daniel Harding, Philippe Jordan, Esa-Pekka Salonen ou encore Michael Tilson Thomas. Il est régulièrement l’invité du Philharmonia Orchestra, mais aussi de l’orchestre Philharmonique de Radio France. En 2006, François-Frédéric Guy fait ses débuts aux Prom’s de Londres avec le Philharmonia sous la direction d’Esa-Pekka Salonen. Passionné par le répertoire contemporain, il se produit dans les plus importants festivals de création contemporaine comme Musica à Strasbourg, le festival d’Automne à Paris, Manca à Nice, Archipel à Genève ou le Muzikgebouw d’Amsterdam. En 2012 il crée le double concerto de Bruno Mantovani ainsi que le cycle pour piano En pièces de Marc Monnet (festival Musica de Strasbourg) dont il est le dédicataire. En novembre 2011, il a fait ses débuts à Moscou à la Spivakov Hall. Il s’est produit en récital à Londres au Queen Elisabeth Hall et au Wigmore Hall de Londres, au Royal Northern College of Music de Manchester, à l’Opéra Garnier de Monte-Carlo. Depuis 2008, 17 2

François-Frédéric Guy se consacre à un Beethoven Project sur scène comme au disque. Pour enrichir ce projet il donne l’intégrale de la musique de chambre pour piano et cordes aux côtés de Tedi Papavrami et Xavier Phillips. (Metz, Monaco, Washington, Genève,...). François-Frédéric Guy est artiste en résidence à l’Arsenal de Metz.

Hervé N’Kaoua : piano Médaillé d’or du Conservatoire de Bordeaux, Hervé N’Kaoua entre au CNSM de Paris dans les classes de Dominique Merlet pour le piano et de Jean-Claude Pennetier pour la musique de chambre. En 1990, il y obtient ses premiers prix (piano et musique de chambre) ainsi que le diplôme d’analyse musicale. Admis en 3°cycle de musique de chambre dans la classe de Roland Pidoux, il se distingue dès 1991 dans différents concours internationaux. Après un cycle de perfectionnement à l’Académie de Musique de BANFF au Canada en 1991, Hervé N’Kaoua obtient le Certificat d’Aptitude de professeur de piano (1995). Engagé comme professeur de piano à l’École de Musique du Havre, il est nommé au Conservatoire de Bordeaux en 1997. En 1999, Hervé N’Kaoua est choisi par la Communauté Urbaine de Bordeaux et le quotidien Sud Ouest pour représenter le nouveau dynamisme de la ville dans le domaine culturel. Cette même année, il est également nommé Président de la section française de l’European Piano Teacher Association (EPTA). Après avoir été l’assistant de G. Pludermacher au CNSM de Paris, Hervé N’Kaoua est nommé, en septembre 2008, professeur au CNSM de Lyon. Par ailleurs, soliste et concertiste, il participe à de nombreux concerts en France et à l’étranger : il est ainsi invité dans de nombreux pays pour des récitals. Il est également l’invité de plusieurs orchestres. Son goût pour la musique contemporaine l’amène à intégrer le groupe Proxima Centauri en 2000, avec lequel il participe à des créations en France ainsi que dans plusieurs autres pays. Il est invité en tant que membre de jury de nombreux concours internationaux ainsi que dans quelques écoles de musique en France. Il est également, depuis sa création, le directeur artistique des « Estivales de Musique au cœur du Médoc ».

Olivier Chauzu : piano Formé au CNSM de Paris où il est couronné en 1987 par l’obtention du Premier prix de Piano et du Premier prix de musique de chambre, Olivier Chauzu est un disciple de , Jean-Claude Pennetier, Theodore Paraskivesco, Christian Ivaldi et Gyorgy Sebok. Vainqueur des concours internationaux Maria Canals et Yvonne Lefébure (dans lequel il obtient le prix Debussy), il se produit sur scène en France et dans de nombreux pays étrangers. Son enregistrement d’Iberia d’Isaac Albéniz lui a valu un Diapason d’or ainsi que les quatre étoiles du Monde de la Musique. Il a signé pour Calliope (Harmonia Mundi) de nombreux enregistrements (dont l’intégrale de Dukas) qui ont obtenu de prestigieuses récompenses discographiques en France et à l’étranger, ainsi que l’intégrale de l’oeuvre pour quatre mains de Debussy avec Jean-Pierre D’Armengaud sous le label Naxos.

Cédric Tiberghien : piano Il commence le piano à l'âge de cinq ans avec Michèle Perrier à Noyon, étudie au Conservatoire de Paris avec Frédéric Aguessy et Gérard Frémy, où en 1992 il reçoit le premier prix à 17 ans. Il s'inspire très jeune de pianistes comme Arthur Rubinstein, qu'il considère comme l'un des plus grands pianistes et voue une grande admiration à des artistes comme Artur Schnabel dans les œuvres de Beethoven, Richter ou encore plus Emil Guilels. Il remporte de nombreux prix internationaux. Le deuxième prix à Brême en 1993 et à Dublin en 1994, le sixième prix au concours Rubinstein à Tel-Aviv en 1995, le troisième prix à Genève en 1996. Il est également demi-finaliste au concours U. Micheli de Milan en 1997. En 1998, il obtient le Premier Grand prix et cinq prix spéciaux au Concours international Marguerite-Long-Jacques-Thibaud. Il réalise pour Harmonia Mundi plusieurs enregistrements de récitals solo : des œuvres de Debussy, les Variations Eroica de Beethoven, les Partitas de Bach, des ballades de Chopin et Brahms. Il enregistre également un disque du Concerto n°1 de Brahms avec l'Orchestre symphonique de la BBC dirigé par Jiří Bělohlávek4. Il accompagne au piano Marie Devellereau, sur « Je te veux » d'Erik Satie. De 2005 à 2007 Cédric Tiberghien fait partie de la sélection « New Generation Artists » de la BBC au Royaume-Uni.

Jean-Frédéric Neuburger : piano Jean-Frédéric Neuburger est un pianiste et compositeur français. Il étudie la musique avec Claude Maillols (piano), Émile Naoumoff (composition) et Vincent Warnier (orgue), puis entre au CNSMDP en 2000. Il en ressort avec cinq premiers prix. Il débute sa carrière avec la particularité de couvrir un vaste répertoire, aussi bien classique que contemporain. Neuburger se produit dans le cadre de festivals réputés, comme Menton, Lucerne, ou La Roque d’Anthéron. Il obtient de nombreux prix et récompenses : premier prix au concours d’Ettlingen (Allemagne), au Young Concert 18 2

Artists (New York), lauréat de la Yamaha Music Fondation of Europe, etc. Outre les concerts qu’il donne partout dans le monde, Jean-Frédéric Neuburger a enregistré plusieurs disques remarqués chez DiscAuverS et Mirare. Il a aussi composé plusieurs pièces régulièrement jouées, dont la Sinfonia pour deux pianos et percussions créée au Festival de la Roque d’Anthéron en 2010. Jean-Frédéric Neuburger enseigne au CNSMDP depuis 2009 (classe d’accompagnement).

Stein-Erik Olsen : guitare Stein-Erik Olsen a étudié au Conservatoire de musique de Bergen et à la Norwegian Academy of Music (Norvège). Parmi ses professeurs on peut citer Alexandre Lagoya (Conservatoire de Paris) et le pianiste tchèque Jiri Hlinka. La carrière internationale de Stein-Erik Olsen commence en 1974 quand il représente la Norvège au festival Expo Norr en Suède. Dès lors, il joue dans de nombreux festivals et fait de nombreuses tournées à l’étranger, apparaît à la radio et à la télévision à travers l’Europe, la Grande Bretagne, l’Inde et la Corée. En 1986 son premier récital au Wigmore Hall de Londres a été encensé par la critique, les enregistrements ultérieurs qui en sont faits ont reçu le même accueil. Les compositions de Stein-Erik Olsen ont été dédicacées par d’éminents compositeurs comme Ketil Hvoslef, Olav Berg, Noel Zahler, John Duarte, Nikita Koshkin and Stepan Rak, en featuring dans ses enregistrements avec la maison de disque Simax. Stein-Erik Olsen est actuellement professeur de guitar à la Grieg Academy – University of Bergen (Norvège). Stein-Erik Olsen a produit de nombreux albums, très bien accueillis tout au long de sa carrière. Son premier enregistrement de concerto pour guitare, paru en 2014, en collaboration avec l’Académie de Saint Martin in the Fields (reconnu pour son son hors du commun), l’a consacré maestria exceptionnel. Sur son nouveau disque “SEONVEH”, son 10ème album signé sur Simax Classics, il a convié la crème de la crème norvégienne pour un hommage au compositeur norvégien Ketil Hvoslef. L’album est paru en août 2015.

Francisco Bernier : guitare Il débute ses études musicales au Conservatoire Supérieur de Musique de Séville et poursuit ses études musicales à l'école Normale ‘Alfred Cortot’ à Paris sous la direction d’Alberto Ponce, puis de 1998 à 2002, à la Hochschule de Cologne, à l'Université du Québec de Montréal et enfin au Conservatoire Supérieur National de Paris. Francisco Bernier poursuit actuellement une carrière internationale.

Frédéric Zigante : guitare Frédéric Zigante a étudié au Conservatoire Supérieur de Musique ‘Giuseppe Verdi’ de Milan. Il a travaillé avec Ruggero Chiesa, Alirio Diaz et Alexandre Lagoya. Il a donné de nombreux récitals en Italie, en Hongrie, en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, en Espagne, au Japon, en Suisse, en Hollande, en Pologne, en Chine et à Singapour. Il s'est produit dans des salles de grand prestige telles que la Suntory Hall de Tokyo et le Concertgebouw de Amsterdam. Il a effectué de nombreux enregistrements radiophoniques pour BBC, Radio France, Rai, Rai Corporation, RTFB Belgique, Radio Vaticana, Radio Nacional Española, Radio Suisse Romande et Rundfunk der DDR. Il a réalisé de nombreux disques, notamment l'intégrale des œuvres pour guitare seule de Nicolò Paganini (premier enregistrement mondial), l'intégrale de « Le Rossiniane » de Mauro Giuliani et l'intégrale des œuvres pour guitare seule de Heitor Villa-Lobos (STRADIVARIUS STR 33378). Il a réalisé le premier enregistrement du Concertino pour guitare et orchestre de Alexandre Tansman. Il a effectué la création du Concertino pour guitare et orchestre d'Alexandre Tansman, de Marche II de Franco Donatoni, la création italienne des « Poèmes de la Mort » de Frank Martin et de Electric counterpoint de Steve Reich. Il joue le répertoire du XIXème siècle sur une guitare d'époque construite par Louis Panormo en 1828. Il est responsable de la « Collection Frédéric Zigante » chez les éditions Max Eschig de Paris. Il est professeur au Conservatoire de Alessandria (Italie) et du cours de perfectionnement de guitare de la Fondation Ciem- Mozart de Lausanne. Il a donné des masterclasses d'interprétation en Espagne (Conservatorio Superior de Musica de Vigo), en Italie, au Japon et en Chine (Conservatoire Central de Pékin).

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Olivier Chassain : guitare Olivier Chassain est né à Paris en 1957. C’est au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (l’actuel CNSMDP) qu’il obtient en 1982, un Premier prix de guitare dans la classe d’Alexandre Lagoya, ainsi que ses prix d’harmonie et de contrepoint. Aujourd’hui, sa triple activité professionnelle lui fait mener de front : 1) une carrière de concertiste qui prend une dimension internationale lorsqu’il remporte en 1988 le premier prix de la « Guitar Foundation of America international competition », premier guitariste non américain à recevoir cette distinction ; il est invité dès lors régulièrement pour des concerts et des Master Classes, sur tous les continents ; 2) une carrière de compositeur : il est l’auteur de nombreuses œuvres, notamment pour guitare, et de recueils à vocation pédagogique tels que « Patchwork », « Ad hoc » … ; 3) une carrière de pédagogue dont l’envol est pris à Orléans dès 1978 (il obtient son C.A. à 21 ans), à la suite de son premier professeur, Roger Généraux, et qui voit son accomplissement lors de sa nomination en 1992 au Conservatoire de Bordeaux, puis en 1994 à la succession de son maître Alexandre Lagoya, comme professeur au CNSMDP. Ardent défenseur de la création contemporaine, Olivier Chassain est le dédicataire de nombreuses œuvres pour guitare (G. Delerue, S. Dodgson, A. Ruiz-Pipo, T. Pécou, S. Heim,…) et de concertos (E. Lejet, R. Creuze, A. Riou, A. Margoni).

Inaki Alberdi Alzaga : accordéon Inaki Alberdi a étudié au Centre international d'études Acordeonísticos, à l’Académie russe Gnessin et à l'Académie Sibelius d'Helsinki, sous les enseignements de Carlos Iturralde, Miren Iñarga, Friedrich Lips et Matti Rantanen. Il a enseigné par la suite à l'Académie Sibelius – Helsinki, à la Royal Academy of Music de Londres, à la Musikhochschule de Würzburg. Actuellement, il est professeur d'accordéon et de musique de chambre à l'École Supérieur de Musique du Pays Basque (Musikene) et à l'École de Musique de Catalogne.

Philippe De Ezcurra : accordéon Interprète, compositeur et arrangeur, Philippe de Ezcurra débute l'accordéon dès l'âge de 9 ans avec Roger Luciaga et parfait ses études musicales au conservatoire de Bayonne où il y obtient les prix d'Analyse musicale, d' Écriture, de Composition et de Musiques traditionnelles. Il entre au conservatoire d'Orsay dans la classe de Myriam Bonnin et y obtient également le prix d'accordéon de concert avec au jury Marcel Azzola ainsi que le prix de musique de chambre. Il continue de se perfectionner auprès de personnalités internationales telles Frideric Lips, Wladislav Semionov, Matti Rantanen et surtout le maître yougoslave Wladimir Tomic à Kragujevac. En 1997, il reçoit le Prix du Président de la République et le prix SACEM au concours de l'UNAF, et se place la même année

4ème au concours international d'Arrasate Mondragon et obtient aussi le prix du public. Ensuite il étudie la pédagogie au CESMD de Toulouse et obtient son Diplôme d'État de professeur en 2002 ainsi que le certificat d'Aptitude en 2007. Depuis 2003, il enseigne au conservatoire de Bayonne où il a ouvert la classe d'accordéon avec le directeur Xavier Delette.

Éric Cassen : musique de chambre Éric Cassen étudie au CNSM de Paris auprès de Pierre Pierlot, Maurice Bourgue, Pierre-Yves Artaud et obtient deux Premiers prix de hautbois et de musique de chambre. Admis en cycle de perfectionnement de musique de chambre au CNSMP, il obtient un Premier prix, premier nommé à l’unanimité au Rotterdams Conservatoruim dans la classe de Emanuel Abbühl, disciple de Heinz Holliger. Lauréat de la Fondation Menuhin, Prix Marie-Blanche de Polignac, il remporte en formation sonate le Premier prix du concours international Henri-Sauguet. Membre fondateur du Quintette à vent , il est lauréat avec cet ensemble des concours internationaux de Martigny, San Sebastián, Tokyo avant de remporter le prestigieux concours international de l’ARD de Münich. Hautbois solo de l’Orquesta Sinfonica de Euskadi, du Philharmonische Werkstatt Schweiz, il est nommé par Alain Lombard premier hautbois Solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Il est invité par l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philarmonique de Radio France et l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. Il joue en soliste avec l’Orchestre Philarmonique de Radio France, l’Orchestre de Chambre Jean-François Paillard, l’Orchestre National de Chambre de Toulouse, la Camerata Lysy Gstaad et l’ONBA. Il enregistre pour France Musique, la Radio Nationale Espagnole, la Radio Suisse-Romande, et la Radio de Münich. Après avoir joué pendant dix ans avec le Quintette à vent Claude Debussy en Europe et au Japon, il fonde en 2002 le Trio d‘anches Albert Roussel au sein de l’ONBA. Cet ensemble (hautbois, clarinette et basson) fait partie des formations solistes de l’Orchestre. Selon les répertoires, il est à géométrie variable, s’ouvrant au Quintette avec harpe ou piano. Passionné par la pédagogie 20 2

et par la transmission, diplômé du Certificat d’Aptitude de professeur de hautbois, il est formateur des Bois à l’Orchestre Poitou Charentes, en collaboration avec Charles Frey et le Trio à Cordes de Paris. Professeur à l’Académie Internationale de Belgique, il enseigne la musique de chambre au PESMD Bordeaux Aquitaine.

Laurent Manaud-Pallas : violon Laurent Manaud-Pallas débute son parcours musical à Tarbes puis à Pau. Après un passage au CRR de Boulogne-Billancourt, il entre au CNSM de Lyon et termine son cursus au CNSM de Paris où il obtient les diplômes de violon et de musique de chambre. En 1991, dès la fin de ses études, il entre à l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il se produit dès lors au sein de cette formation sur les plus grandes scènes du monde (salle Pleyel à Paris, Carnegie Hall à New York, Philharmonie de Berlin, Century Hall à Tokyo, Royal Albert Hall à Londres, Musikverein de Vienne…). En 2002, Laurent Manaud-Pallas est nommé premier Chef d’Attaque des seconds violons à l’Orchestre National de France. Il y côtoie les plus grands chefs d’orchestres comme, entre autres, Daniele Gatti, Kurt Masur, Seiji Osawa, Ricardo Muti ou Bernard Haitink, et continue plus que jamais à parcourir le monde. Sa notoriété lui permet aussi de collaborer avec d’autres phalanges musicales orchestrales (l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ou encore l’Orchestre de Monte-Carlo) et des ensembles de musique de chambre (Sirba Octet, Diabolicus, Les Dissonances, Arties, Sortie d’Artistes).Par ailleurs, il se produit en musique de chambre avec ses collègues solistes de l’ONF. Laurent Manaud-Pallas est aussi le violon Solo depuis sept saisons de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, ainsi que le violon solo de l’Orchestre Lamoureux depuis Septembre 2011.

France Desneulin : accompagnement piano Titulaire du Certificat d’Aptitude d’Accompagnement, ainsi que du Diplôme d’État de piano, du Diplôme d’État d’Accompagnement, d’un DEUG de Musicologie et de 5 Premiers Prix. Depuis de nombreuses années, elle se produit sur les scènes tant en France qu’à l’étranger (Chine, Japon, Espagne, Ecosse, Antilles, Maroc, Tunisie, Portugal…). Elle a été chef de chant à l’Opéra National de Bordeaux. Après avoir enseigné dans divers Conservatoires du grand ouest, elle enseigne l’accompagnement à l’École Nationale de Bourges. En janvier 2005, elle est mutée au Conservatoire National de Bordeaux en tant que pianiste pour les classes supérieures. Entre 1997 et 2008, elle est directrice artistique de la Compagnie Lyrique ‘Prima Voce’. Au sein de nombreux spectacles, elle est à la fois comédienne, pianiste ou saxophoniste. En 2002, elle aborde la direction d’orchestre avec Dominique Rouits, puis elle se forme auprès de Marc Trautmann. Elle se voit donc confier ainsi la direction de plusieurs œuvres lyriques. En 2009, elle crée la Compagnie France en scène et assume depuis cette date sa direction. La Compagnie regroupe 28 artistes en troupe, produisant 6 spectacles originaux alliant la musique, le théâtre et la danse : « Show de vents », « Classical Jukebox », « Passion Tango », « Ivoire et Palissandre quartet »…

Françoise Larrat : accompagnement piano Professeur d’accompagnement et accompagnatrice au CRR de Bordeaux, pianiste depuis sa création au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle, elle travaille régulièrement pour l’Opéra de Paris. Depuis 1990, elle intervient en tant que chef de chant à l’Opéra de Bordeaux et comme pianiste pour l’ONBA, participe, avec le Chœur de l’Opéra de Bordeaux et les solistes Michèle Lagrange, Martine Olméda, Jean-Luc Viala et Franck Ferrari, à la Petite Messe solennelle de Rossini (Mai Musical de Bordeaux, 1994), accompagne le violoniste Gil Shaham (récital au Palais des Sports, 1996), participe, en tant que chef de chant, au concours international Plácido Domingo (1997), interprète, avec l’ONBA, « Rhapsody in Blue » de G. Gershwin sous la direction de Yutaka Sado (avril 1999), « Les Enfants terribles » de P. Glass (novembre 2011)... Accompagnatrice de Béatrice Uria-Monzon, dans de nombreux festivals (Mai Musical de Bordeaux, Festival de l’Abbaye de Silvanes, Villa Médicis de Rome...), invitée par diverses formations de l’ONBA, elle interprète, entre autres, le Sextuor de Poulenc et les Quintettes pour piano et vents de Mozart et de Beethoven avec l’Ensemble à Vent Bordeaux Aquitaine ainsi que la Sonate pour deux pianos et percussions de Bartók avec l’Ensemble de Percussions Bordeaux Aquitaine.

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Isabelle Mancini : accompagnement piano Isabelle Mancini est professeur-accompagnatrice des classes instrumentales au CRR de Bordeaux et accompagnatrice pour l’Opéra de Bordeaux dans le cadre du Labo de la voix. Imprégnée de culture lyrique, elle s’oriente très tôt vers l’accompagnement et, à cet effet, étudie le piano mais aussi l’analyse, l’harmonie et le contrepoint au CNR de Bordeaux, CNR de Marseille, puis au CNSM de Paris. Au cours de ses études, elle reçoit notamment l’enseignement de la concertiste Cécile Ousset, puis du pianiste et pédagogue Emmanuel-Ferre-Laloë ainsi que de François Rossé et d’Yvonne Desportes pour l’analyse et l’harmonie. Tout au long de son parcours, elle se partage entre ses activités pianistiques et l’écriture musicale qu’elle considère indissociable de sa pratique de l’accompagnement. À sa sortie du CNSM, elle est recrutée par le CNR de Bordeaux à la fois comme accompagnatrice des classes de chant et chargée de cours d’harmonie et d’improvisation d’un accompagnement pour le DEUG et la Licence de musicologie. Parallèlement, elle est engagée en tant que jeune talent par les JMF (Jeunesses musicales de France) avec lesquelles elle effectue plusieurs tournées annuelles dans le cadre de concerts classiques et de concerts scolaires. Cette dernière expérience, en partenariat avec l’Éducation Nationale, marquera le début de sa réflexion pédagogique et orientera ses travaux d’écriture principalement vers la réalisation de matériel pour cours de FM, chœurs d’adultes et d’enfants. Comme accompagnatrice lyrique, elle se produit en récital ou lors de festivals et concours de chant en France et régulièrement en Espagne (Mai musical de Bordeaux, festival Musique en Biscaye, concours de chant de Vichy, concours international lyrique de Canari). Pianiste présente également dans le domaine de la musique contemporaine, elle collabore dix ans à l’Ensemble Musiques Nouvelles, participe à diverses créations lyriques ou théâtrales (La Voix écarlate de Jacques Castérède avec l’ONBA, Orphée de Jean-Claude Audouin avec le TNBA) et intervient comme chef de chant sur des répertoires XXème siècle (Opéra de Bordeaux, TNT). En tant que soliste, elle enregistre Schumann et Granados pour le film de Gilbert Balavoine Les 3 M avec Jean Lacouture ou se produit sur scène, comme récemment lors des concerts- lectures Érik Satie avec la Compagnie Tiberghien. Elle termine actuellement pour un projet éditorial en collaboration avec le violoniste et pédagogue Emmanuel Pesme, l’écriture d’un accompagnement pour un recueil de formation initiale de violon.

Hilomi Sakaguchi : accompagnement Piano Née au Japon, Hilomi Sakaguchi étudie le piano à l’Université de SOAI où elle obtient le Premier prix en 1989. Arrivée en France en 1990, elle obtient le Diplôme Supérieur d’Exécution de l’École Normale de Musique de Paris avec d’Annie D’Arco (élève de Marguerite Long) ainsi que la Médaille d’Or et la Médaille d’Honneur de la ville de Bordeaux à l’unanimité du CRR de Bordeaux dans la classe d’Alain Motard et se perfectionne auprès de Vadim Sakharov, François-René Duchable, Jacques Rouvier… En 1993, elle retourne au Japon afin d’enseigner le piano à l’Université de Musique de SOAI (OSAKA) et accompagne les classes de chant, de chant choral, d’instruments à cordes, à vent, de musique de chambre et de direction d’orchestre à l’Université d’Arts D’Osaka et à l’Académie Française de Kyoto. De 1991 à 1993, elle travaille avec le saxophoniste et compositeur Ryo Noda et interprète ses œuvres au japon, en Europe et aux États-Unis. De retour en France en 1995, elle est nommée pianiste- accompagnatrice au CRR de Bordeaux et travaille actuellement avec les classes de saxophone, violon et violoncelle. Parallèlement, elle est régulièrement invitée en tant que pianiste à l’Académie Internationale de saxophone ‘Habanera’ en France, au Conservatoire Supérieur des îles Baléares, à l’Académie de Santiago en Espagne et participe à de nombreuses Master Classes de saxophone. Elle donne de nombreux concerts en France et à l’étranger (Japon, États-Unis, Europe) en tant que soliste et chambriste à travers « Piano duo Opus 2 » avec le pianiste Pascal-Jean Marignan et le violoncelliste Etienne Péclard et « Quatuor 2 pianos » avec Judy Chin, Jean-Marie Cottet et Pascal-Jean Marignan, dans un répertoire allant de la musique classique à la musique contemporaine.

(Liste non exhaustive)

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II – SCHÉMA DES ÉTUDES

FORMATIONS PROPOSÉES Nous donnons à nos étudiants la possibilité de suivre plusieurs cursus simultanément : - Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) / Licence de Musicologie - DNSPM / Licence de Musicologie / Diplôme d’État (DE) - DNSPM / Licence de Musicologie / Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant (DUMI) * - DNSPM / Licence de Musicologie / DE / DUMI - DE / Licence de Musicologie pour les disciplines : Jazz, Musiques Actuelles Amplifiées, Musiques traditionnelles, Formation musicale

• En partenariat entre l’IFMI, l’Institut de Formation pour Musiciens Intervenants – Université Toulouse le Mirail ou le CFMI de Poitiers – Université de Poitiers.

UNE FORMATION MUSICALE SUPÉRIEURE DE HAUT NIVEAU

Le Pôle d'Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse de Bordeaux Aquitaine propose une formation musicale supérieure de haut niveau permettant à l’étudiant de se perfectionner dans sa discipline instrumentale ou vocale, de se former aussi à la pédagogie, de s’ouvrir à d’autres esthétiques et à d’autres arts, de développer sa créativité ainsi qu’une culture musicale et d’envisager le domaine de la recherche. Les enseignements sont constamment liés, imbriqués de telle manière que l’étudiant puisse se nourrir d'un regard transversal, notamment avec la Danse et le Théâtre, se forger un imaginaire collectif et individuel renouvelé et jamais définitif. Le PESMD Bordeaux Aquitaine prépare l’étudiant à la vie future de musicien, particulièrement par la multiplication des stages professionnels avec des prestigieux orchestres ou ensembles : Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Orchestre de Pau Pays Béarn, Orchestre Régional de Bayonne Côte Basque, Ensemble Proxima Centauri. La pratique collective est au cœur du dispositif de la formation et est un axe principal du cursus d’interprète. Dans le cadre du cursus du Diplôme d’État de professeur de musique, les étudiants effectuent des stages en situation pédagogique dans les conservatoires ou écoles de musique de la région (tutorat) et bénéficient d’une préparation aux entretiens de recrutement par les collectivités territoriales et à la conduite de projets pédagogiques en relation avec les projets d’établissements, d’une préparation à la médiation et à l’éducation artistique.

Associée aux différents cours, aux actions pédagogiques et aux concerts publics réalisés par les étudiants, la formation propose des rencontres avec des interprètes, des compositeurs, des musicologues, des chercheurs.

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LE DNSPM Le PESMD Bordeaux Aquitaine propose la formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM). Ce diplôme est adossé à la Licence de Musicologie de l’Université Bordeaux Montaigne. Il est de plus compatible avec le cursus du Diplôme d’État de professeur de musique (DE). En effet, les étudiants auront la possibilité, dès la deuxième année, d’intégrer, parallèlement au cursus DNSPM, le cursus du Diplôme d’État de professeur de musique. Le DNSPM est ouvert aux disciplines instrumentales classiques à contemporaines pour les instruments suivants : Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Flûte, Hautbois, Clarinette, Basson, Saxophone, Cor, Trompette, Trombone, Tuba, Percussion, Piano, Guitare et Accordéon. Le DNSPM Musiques Actuelles (jazz, musiques actuelles et musiques traditionnelles) ouvrira en septembre 2016.

Pour favoriser les chances d’insertion ou de reconversion professionnelle, le cursus DNSPM a été articulé avec le cursus de formation au Diplôme d’État de professeur de musique. Ainsi, le cursus du DNSPM, conçu avec l’Université Bordeaux Montaigne et le Conservatoire de Bordeaux, permet d’envisager à l’issue de la première année plusieurs options, pour les étudiants motivés par le cursus de pédagogie musicale : - Un DNSPM et un DE simultanés ; après avis d’une commission pédagogique et un examen spécifique pour entrer en formation en fin de première année - Un DNSPM en trois ans et un Diplôme d’État sur une année complémentaire ; après avis d’une commission pédagogique et un examen spécifique d’entrée en formation au DE en fin de première ou deuxième année

LES DÉBOUCHÉS Ces parcours offrent une mutualisation importante des cursus DNSPM et DE, ce qui optimise les opportunités de stabilisation pour un emploi artistique : - Avec l’obtention d’un Diplôme d’interprète, conjointement à une Licence de l’Université, et éventuellement d’un Diplôme d’État de professeur de musique, ces étudiants s’ouvrent aussi l’accès au cadre d’emplois d’ « Assistant territorial d’enseignement artistique » - Le DNSPM permet une poursuite d’étude en Master Interprétation dans tous les établissements supérieurs européens - Le DE permet de préparer le Certificat d'Aptitude de professeur de musique ou encore de se présenter aux concours de la fonction publique comme le Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré de professeur de musique en Collège et Lycée (CAPES)

Un diplômé du DNSPM peut prétendre aux fonctions ou parcours suivants : - Musicien soliste dans le cadre de programmations de concerts (saison de spectacles, festivals etc.) en France et à l’étranger - Musicien au sein d’orchestres ou d’ensembles permanents ou temporaires - Musicien invité dans le cadre de conférences ou d’actions culturelles - Enseignant de l’enseignement spécialisé et de l’enseignement supérieur en France et à l’étranger (professeur en conservatoire, intervenant en master class, formation continue) - Responsable artistique, responsable de structure culturelle - Artiste intervenant pour l’Éducation Nationale - Étudiant dans une nouvelle formation en perfectionnement pédagogique (DE) ; avec le DUMI ou en perfectionnement instrumental (Master) - Formateur de musiciens de haut niveau, en poursuivant des études universitaires ou de recherche musicale (Master, Doctorat)

Un diplômé du Diplôme d’État peut prétendre aux fonctions ou parcours suivants : - Musicien - Professeur de musique - Assistant territorial d'enseignement artistique

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DNSPM 1 "Musique classique" 1er Semestre Durée en heures Nbre de Nbre d'h eures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE

Pratique collective dirigée 5 45

Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 UE 1 : Pratiques artistiques individuel) 15 87 supérieures Voix ou Instrument (classe 2 1 14 14 de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Histoire de la musique UE 2 : Culture musicale 3 3 4 12 48 48 savante et analyse

Ecriture 3 1,5 14 21

Informatique musicale et 3 1,5 12 18 technique du son

UE 3 : Pratiques artistiques Pratiques corporelles et complémentaires prévention des pathologies 9 65 1 1 12 12 liées aux pratiques instrumentales et vocales

Instrument, voix, danse, 2 1 14 14 théâtre, complémentaire

UE 4 : Langue étrangère Anglais 3 3 1,5 12 18 18 TOTAL 1er semestre 30 30 218 218

2e Semestre

Durée en heures Nbre de Nbre d'heures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE Pratique collective dirigée 5 45

Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 UE 1 : Pratiques artistiques individuel) 15 87 supérieures Voix ou Instrument (classe 2 1 14 14 de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Histoire des musiques UE 2 : Culture musicale 3 3 4 12 48 48 actuelles et analyse

Ecriture 3 1,5 14 21

Improvisation 3 1,5 14 21

UE 3 : Pratiques artistiques Pratiques corporelles et complémentaires prévention des pathologies 9 68 1 1 12 12 liées aux pratiques instrumentales et vocales Instrument, voix, danse, 2 1 14 14 théâtre, complémentaire

UE 4 : Langue étrangère Anglais 3 3 1,5 12 18 18

TOTAL 2e semestre 30 30 221 221

ère TOTAL 1 année 60 60 439 439

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DNSPM 2 "Musique classique" / DE 1 (facultatif) 3e Semestre

Durée en heures Nbre de Nbre d'heures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE Pratique collective dirigée 5 45 Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 individuel) UE 1 : Pratiques artistiques Voix ou Instrument (classe 2 15 1 14 14 111 supérieures de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Stage professionnel 24 Histoire de la musique et 2 2 12 24 analyse UE 2 : Culture musicale 3 36 Histoire des arts et 1 1 12 12 civilisations Écriture 3 1 13 13 Improvisation 3 1 13 13 Pratiques corporelles et UE 3 : Pratiques artistiques prévention des pathologies 1 9 1 12 12 51 complémentaires liées aux pratiques instrumentales et vocales Instrument, voix, danse, 2 1 13 13 théâtre, complémentaire UE 4 : Langue étrangère Anglais 3 3 1,5 12 18 18 TOTAL 3e semestre 30 30 216 216

Tutorat 30 Atelier de pratiques Enseignement facultatif 9 (préparation au DE) pédagogiques Culture pédagogique 28 TOTAL 3e semestre 283 (+ préparation au DE) 4e Semestre

Durée en heures Nbre de Nbre d'heures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE Pratique collective dirigée 5 45 Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 individuel) UE 1 : Pratiques artistiques Voix ou Instrument (classe 2 15 1 14 14 111 supérieures de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Stage professionnel 24 Histoire de la musique et 2 2 12 24 analyse UE 2 : Culture musicale 3 36 Histoire des arts et 1 1 12 12 civilisations Écriture 3 1 13 13 Improvisation 3 1 13 13 Pratiques corporelles et UE 3 : Pratiques artistiques prévention des pathologies 1 9 1 12 12 51 complémentaires liées aux pratiques instrumentales et vocales Instrument, voix, danse, 2 1 13 13 théâtre, complémentaire UE 4 : Langue étrangère Anglais 3 3 1,5 12 18 18 TOTAL 4e semestre 30 30 216 216

TOTAL 2e année 60 60 432 432

Tutorat 30 Enseignement facultatif Atelier de pratiques 9 (préparation au DE) pédagogiques Culture pédagogique 28 TOTAL 4e semestre 283 (+ préparation au DE) e TOTAL 2 année 566 (+ préparation au DE)

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DNSPM 3 "Musique classique" / DE 2 (facultatif) 5e Semestre

Durée en heures Nbre de Nbre d'heures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE Pratique collective dirigée 5 45 Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 individuel) UE 1 : Pratiques artistiques Voix ou Instrument (classe 2 15 1 14 14 123 supérieures de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Stage professionnel 36 Histoire de la musique et UE 2 : Culture musicale 3 3 2 12 24 24 analyse Écriture 3 1 13 13 Improvisation 3 1 13 13 Pratiques corporelles et UE 3 : Pratiques artistiques prévention des pathologies 1 9 1 12 12 51 complémentaires liées aux pratiques instrumentales et vocales Instrument, voix, danse, 2 1 13 13 théâtre, complémentaire Environnement UE 4 : Options 3 3 1,5 13 19,5 19,5 professionnel TOTAL 5e semestre 30 30 217,5 217,5

Tutorat 30 Enseignement facultatif Atelier de pratiques 9 (préparation au DE) pédagogiques Culture pédagogique 28 TOTAL 5e semestre 284,5 (+ préparation au DE) 6e Semestre

Durée en heures Nbre de Nbre d'heures Nbre UE Matières ECTS ECTS de chaque cours cours de cours d'heures / UE Pratique collective dirigée 5 45 Voix ou Instrument (cours 3 1 14 14 individuel) UE 1 : Pratiques artistiques Voix ou Instrument (classe 2 15 1 14 14 111 supérieures de maître) Pratique collective non 5 1 14 14 dirigée Stage professionnel 24 Histoire de la musique et UE 2 : Culture musicale 3 3 2 12 24 24 analyse Ecriture 3 1 13 13 Improvisation 3 1 13 13 Pratiques corporelles et UE 3 : Pratiques artistiques prévention des pathologies 1 9 1 12 12 51 complémentaires liées aux pratiques instrumentales et vocales Instrument, voix, danse, 2 1 13 13 théâtre, complémentaire Environnement UE 4 : Options 3 3 1,5 13 19,5 19,5 professionnel TOTAL 6e semestre 30 30 205,5 205,5

TOTAL 3e année 60 60 423 423

TOTAL des 3 années 180 180 1294 1294

Tutorat 30 Enseignement facultatif Atelier de pratiques 9 (préparation au DE) pédagogiques Culture pédagogique 28 TOTAL 6e semestre 272,5 (+ préparation au DE) TOTAL 3e année 557 (+ préparation au DE) TOTAL des 3 années 1562 (+ préparation au DE)

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III – CONTENU DE LA FORMATION PAR UE

UE 1 : PRATIQUES ARTISTIQUES SUPÉRIEURES (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)

PRATIQUE COLLECTIVE DIRIGÉE Enseignants Session Fréquence 45h/étudiant des cours

VOIX OU INSTRUMENT (cours individuel) Enseignants Choisis par la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine

Évaluation Travail et progression, critères spécifiques définis sur la « fiche d’évaluation » Continue Bulletins semestriels réalisés par l’intervenant selon les critères pédagogiques suivants : § Niveau instrumental (/5) § Déchiffrage (/5) § Progrès (/10)

Évaluation Récital de fin d’études : une épreuve soliste et en musique de chambre Finale Durée de l’épreuve : 30mn pour les DE 2, 20mn pour les DNSPM 2 et 45mn pour les DNSPM 3 (coefficient 2) Fréquence 28h/an : DNSPM des cours 24h/an : DE

VOIX OU INSTRUMENT CLASSE DE MAÎTRE Enseignants Choisis par la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine

Contenu Nous proposons à nos étudiants des Master Classes réalisées par de grands artistes et pédagogues français et internationaux. Fréquence 48h/an/instrument tout au long de l’année pour les DNSPM des cours

PRATIQUE COLLECTIVE NON DIRIGÉE (Musique de chambre contemporaine et Musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne) Enseignants Marie-Bernadette Charrier (musique de chambre contemporaine) Éric Cassen (musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne) Stéphane Rougier (violon)

Évaluation Concert de musique de chambre tout au long de l’année scolaire dans divers lieux de la Gironde.

Fréquence Musique Contemporaine : 87 heures au total des cours Musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne : chaque étudiant doit de se présenter seul ou en formation 1h30 tous les 15 jours (14h/étudiant)

STAGE PROFESSIONNEL Les stages professionnels se dérouleront au sein de l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, de l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque et de l’Ensemble Proxima Centauri. Ils apporteront à l’étudiant une expérience enrichissante tant sur le plan pédagogique que sur le plan artistique. Ils font l’objet en amont d’une validation par la direction pédagogique musique du PESMD Bordeaux Aquitaine et en aval d’un rapport de stage. Les stages professionnels ne sont pas notés et ne valident aucuns ECTS : ils sont cependant obligatoires dans le cursus.

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UE 2 : CULTURE MUSICALE (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)

HISTOIRE DE LA MUSIQUE ET ANALYSE Enseignants Cindy Pédelaborde, Nicolas Bonichot, Marie-Bernadette Dufourcet, Natalie Morel (professeurs à l’Université Bordeaux Montaigne), Pascal Pistone, Sylvain Perret

Contenu Promotion 1 Histoire de la musique du Moyen-Age, de la Renaissance, du Baroque, du XIXème

Promotion 2 Analyse d’œuvres des XIXème et XXème par Marie-Bernadette Dufourcet Culture générale par Yolande Barbier

UE 3 : PRATIQUES ARTISTIQUES COMPLÉMENTAIRES (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)

ÉCRITURE, HARMONIE, CONTREPOINT Enseignant Serge Lécussant

Évaluation Promo 1 : Contrôle continu Promo 2 : Ecriture d’une pièce pédagogique Promo 3 : Ecriture d’une pièce et concert à l’issue des cours d’écriture Fréquence Promo 1 : 42h des cours Promo 2 : 26h Promo 3 : 26h

IMPROVISATION Enseignants Pascal Pistone, Mario Gachis, Jean-Pierre Peyrebelle, Étienne Rolin, Simon Filippi, Valérie Philippin

UE 4 : LANGUE ÉTRANGERE (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)

LANGUE ÉTRANGÈRE (anglais pour les francophones et français pour les anglophones) Enseignants Susan Barrett : cours d’anglais

Nathalie Allain : cours de Français Langue Étrangère (FLE) Fréquence Promos 1 et 2 (36h/Promo) des cours

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UE 5 : CULTURE PÉDAGOGIQUE (DIPLOME D’ÉTAT)

ENFANCE ET ADOLESCENCE (Approches Psychanalytiques) et MÉTHODOLOGIE DU MÉMOIRE (promo 2) Enseignant Nicole Léglise

Contenu du Contenu du cours d’Enfance et Adolescence cours Présentation Winnicott

I - La capacité d’être seul (Winnicott/Klein) II - La période de latence : déclin de l’Œdipe - La tendresse - La pudeur - Le dégoût - Les sublimations III - L’adolescence - Le retour de l’Œdipe l’admiration/le mépris stade génital « l’instinct » grégaire

Bibliographie - DOLTO F. - L’image inconsciente du corps, Paris, Seuil, 1984 - FREUD S. - Cinq Psychanalyses, Paris, PUF, 19ème édition, 1995 ; Métapsychologie Paris, Gallimard, 1968 ; Résultats. Idées. Problèmes. Paris, PUF, 1985 - WINNICOTT D.W. - De la pédiatrie à la psychanalyse Paris, Payot, 1969

TD Lecture de textes et présentation orale par les étudiants Fréquence 36h pour les Promos 2 des cours

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DIRECTION ET SUIVI DU MÉMOIRE

Enseignants Universitaires choisis en accord avec la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine

Contenu Le sujet de recherche doit avoir une implication pédagogique. La réflexion sera ou non en rapport avec la discipline de l’étudiant qui devra mettre en œuvre ses capacités de recherche documentaire, d’analyse et de synthèse. Les mémoires soutenus sont susceptibles, dans l’état même où ils sont été déposés, d’être reproduits sur microfiches ou microfilms, voire sur cédérom, et d’être diffusés dans les bibliothèques. Il convient de respecter les bonnes règles de présentation et de rédaction.

CHRONOLOGIE ET REMISE DES TRAVAUX Vacances d’été : lecture des ouvrages/articles en relation avec le sujet Début Novembre : plan et bibliographie définitive du mémoire Décembre : premiers extraits du mémoire dactylographié Janvier : mémoire dactylographié première version Mai : version finale du mémoire (dactylographié) à remettre au PESMD Bordeaux Aquitaine à l’attention de L. Gignoux en 6 exemplaires Juin : préparation de la soutenance Fin juin-début juillet : soutenance du mémoire

RÈGLES GÉNÉRALES DE PRÉSENTATION 1.1. Il est recommandé d’utiliser un papier blanc de bonne qualité, dont l’opacité est suffisante. Le grammage de ce support ne devra pas être inférieur à 80 gr. 1.2. Le format imposé du papier est le modèle A4, 210 mm x 297 mm. 1.3. La page de couverture devra présenter dans l’ordre ci-dessous les éléments suivants : - Le nom du PESMD Bordeaux Aquitaine ; - Le prénom (en minuscules) et le nom (en majuscules) du candidat ; pour les femmes mariées, le nom patronymique suivi éventuellement du nom marital ; - Le titre - et éventuellement le sous-titre - du mémoire ; - Le prénom et le nom du directeur de recherche ; - La nature du travail présenté (Mémoire présenté en vue de l’obtention du Diplôme d’État) - Le mois et l’année de soutenance. La couverture est suivie d’une page blanche, puis de la page de titre (identique à la couverture). 1.4. La page de titre est suivie, facultativement, d’une dédicace, d’un avant-propos et de remerciements, ou immédiatement de l’introduction. 1.5. La numérotation des pages est continue. Elle commence après la page de titre. Les numéros sont placés en bas, au centre de chaque page. Tous les chapitres doivent commencer sur une page impaire. 1.6. Le texte sera rédigé en double interligne (1,5), sur un seul côté de la feuille en caractères de taille 12, Times New Roman. Les notes, infrapaginales, seront présentées en simple interligne et en caractères plus petits (taille 11 ou 10). Il faut prévoir des marges suffisantes (2,5 cm environ) afin de permettre la reprographie et une bonne reliure. 1.7. Après l’index et les tables d’illustrations, la table des matières clôt le travail et peut être résumée sous forme de sommaire avant l’introduction. Elle reprend les titres des différentes parties, chapitres et sous chapitres, et renvoie aux pages du mémoire. Le détail des annexes doit également y figurer. 1.8. Nombres de pages : 25 pages + annexes

CONVENTIONS RELATIVES À CERTAINS ASPECTS 2.1. Références Un travail universitaire doit indiquer scrupuleusement ses références. Toutes les citations seront données entre guillemets et accompagnées de notes infrapaginales.

2.1.1. La référence infrapaginale d’un livre est nécessairement composée des éléments d’information suivants : auteur, titre, adresse bibliographique (lieu et éditeur, éventuellement diffuseur, ou s.1. sans lieu), date de la première édition - s’il s’agit d’un simple retirage - et/ou de l’édition consultée (ou bien s.d., sans date), page(s) de référence. Elle se présente sous cette forme : ESCAL, Françoise, Aléas de l’œuvre musicale, Paris, Hermann, coll. « Savoir : Cultures », 1996, p. 172.

2.1.2. La référence infrapaginale d’un article suivra le même schéma. Cependant le titre de l’article sera lacé entre guillemets et suivi du titre de la revue ou du volume, mise en italique, puis du tome, de l’année, du numéro, et de(s) page(s) de référence. Soit : ZUMTHOR, Paul, « Les marques du chant. Le point de vue du philologue », Revue de Musicologie, LXXIII, 1987, n° 1, p. 15.

2.1.3. La référence abrégée est admise lorsque l’adresse bibliographique est aisément consultable dans les pages précédentes ou dans la bibliographie. Les termes Id. (Idem, le même) ou Ibid. (Ibidem, au même 31 2

endroit) désignent respectivement l’auteur ou l’ouvrage précédemment cités. Op. cit. (Opere citato) renvoie à un titre déjà mentionné dans une note infrapaginale, de préférence sur la même page.

2.1.4. Les références phonographiques suivent les mêmes normes. Elles doivent mettre en évidence, outre l’identité de l’auteur et le titre de l’œuvre, le nom des interprètes (et leur qualité), la nature du support (microsillon, disque compact, bande, cassette, vidéocassette, cédérom), le nom de la maison d’édition, la référence et, si possible, les dates d’enregistrement et d’édition (ou de réédition). Ex. : RAVEL, Maurice, Histoires naturelles (textes de Jules Renard), B. Kruysen (baryton), N. Lee (piano), CD – Auvidis V 4700 (enr. 1972, rééd. 1993).

2.1.5. Les illustrations (exemples musicaux, photos, schémas) doivent être dûment numérotées et légendées sous le document, selon les mêmes principes (auteur, titre, source) ; ces éléments seront repris dans la table des illustrations. Si le travail est accompagné d’une cassette, d’un disque compact ou d’un cédérom, celui-ci fera l’objet d’une table des exemples sonores ou multimédias. Lorsque les exemples musicaux sont nombreux, il est conseillé de les réunir dans un fascicule ou un volume séparé.

2.2. Citations 2.2.1. Si les citations sont longues (plus de trois lignes), il convient d’en former un paragraphe, en retrait du texte et en simple interligne, éventuellement en caractères plus petits ou en italique. Les passages éventuellement retranchés à la citation doivent être indiqués par des points de suspension entre crochets : […].

2.2.2. Les citations en langue étrangère seront traduites et intégrées au texte, selon les mêmes principes. Le texte original, en italique, sera porté en note. Tout mot ou expression en langue étrangère, dans le texte ou en note, sera présenté en italique, comme les titres et les noms des notes.

2.3. Sources, bibliographie, phonographie, iconographie 2.3.1. Tout mémoire de recherche doit comporter une liste des sources (classées selon la nature des supports - écrites, orales, musicales, iconographique… - ou selon les lieux de conservation) et une bibliographie.

Cette dernière peut être divisée en sections, allant du général au particulier ; à l’intérieur de celles-ci, la présentation s’effectue selon l’ordre alphabétique des auteurs et conformément aux règles définies à propos des références infrapaginales : auteur, titre, adresse bibliographique, nombre total de pages (voir supra, 2.1.1 ou 2.1.2). Si un ouvrage ou un article est dû à plusieurs auteurs, ceux-ci figurent dans l’ordre de l’édition ; s’il est anonyme, il est rangé au premier mot du titre, sauf si celui-ci est un article défini (Ex. Art (L’) qu’on assassine […], Paris, Le Sycomore, 1980, 204 p.). La bibliographie doit être commentée, afin de souligner l’intérêt de l’ouvrage ou de l’article par rapport au travail. Tous les modes d’information contemporains (dont les sites Internet) peuvent naturellement trouver leur place dans cet ensemble. Les références des documents consultés sur l’Internet suivent les conventions des ouvrages : auteur, titre, adresse bibliographique, page(s) ; l’adresse URL complète (Uniform resource locator) se termine par le nom du fichier (ex. chap.1.html ou partition.jpg) ; prendre soin d’indiquer en début d’adresse URL le type de protocole (http, ftp, gopher).

2.3.2. Si la nature de la recherche l’exige, le mémoire ou la thèse peut inclure une phonographie; celle-ci suivra les mêmes règles de présentation (voir ci-dessus, 2.1.4.).

2.3.3. Les travaux portant sur un sujet d’iconographie musicale suivront des normes de présentation semblables à celles de la bibliographie. Ex. FANTIN-LATOUR, Henri, Autour du piano, 1885, huile sur toile, 160 x 222 cm, Paris, musée d’Orsay.

2.4. Annexes Les annexes se placent entre la conclusion et la bibliographie. Elles regroupent tous les documents accessoires ou trop longs pour figurer dans le texte (chronologies, fiches analytiques, listes, catalogue, glossaire). Elles doivent être numérotées et paginées ; elles figurent dans la table des matières.

2.5. Index L’index se place immédiatement avant les tables terminales. Dans tous les cas, il doit comporter une liste des noms de personnes citées (y compris ceux de a bibliographie) : c’est l’index nominum. Selon la nature du sujet, l’index des noms peut être suivi d’un index des matières traitées (index rerum), voire d’un index des œuvres ou d’un index géographique (pays, régions, villes).

2.6. Quelques conseils relatifs à la saisie et au tirage informatiques Choisir un ordinateur et un logiciel qui présentent de bonnes garanties de compatibilité (utile dans 32 2

l’éventualité de transferts de fichiers). S’assurer que la mémoire des matériels choisis sera suffisante pour les travaux envisagés. Ne pas oublier d’entrer des espaces insécables entre les éléments qui ne doivent pas être dissociés (chiffres - après n° et p. notamment ; initiales ; ponctuation si nécessaire). Veiller à ne pas isoler des titres en bas de page. Ne pas se fier trop aveuglément au correcteur d’orthographe. Bien relire le dernier tirage.

CHOIX D’OUVRAGES MÉTHODOLOGIQUES - CHAILEY, Jacques (dir.) Précis de musicologie, Paris, PUF, 2/1984, 496 p. - COUSIN, Nathalie, Recherche et documentation musicologique. Bibliothèques et archives, Paris, Université de Paris-Sorbonne, Coll. « Observatoire Musical Français », série « Bibliographie et Catalogues », n°1, 2/1997, 100 p. - Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, 3/1990, 196 p. - NYEKI-KÖRÖSY, Maria, Les documents sonores. Précis et discothéconomie, München-Paris, K. Saur, 1987, 380 p. - PISTONE, Danièle, Musique et expression française, Paris, Champion, 1991, 180 p. Id., La musique, ses institutions et son public dans la France du XXe siècle. Bibliographie commentée, Paris, Université de Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire Musical Français », série « Bibliographies et Catalogues », n°3, 1999, XX-172 p. - WALLON, Simone, La documentation musicologique, Paris, Beauchesne, coll. « Guides musicologiques », 1984, 142 p. - WEBER, Édith, La recherche musicologique. Objet, méthodes, normes de présentation, Paris, Beauchesne, Coll. « Guides musicologiques », 1980, 172 p.

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UE 6 : PRATIQUES PÉDAGOGIQUES (DIPLOME D’ÉTAT)

TUTORAT Enseignants Choisis en accord avec la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine

Contenu 3 Situations possibles : - Cours individuel - Cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe - Cours de musique de chambre (contrôles ponctuels des tuteurs)

Évaluation Évaluation semestrielle par le tuteur : bilan écrit selon des critères pédagogiques précis renseignés dans les Continue fiches d’évaluation

Critères d’évaluation 1. Capacité d’analyse pédagogique et auto critique, de synthèse et de conseil 2. Sens pratique pédagogique, clarté de l’enseignement et efficacité 3. Sens créatif 4. Capacité d’adaptation et d’écoute (situations, âges) 5. Niveau instrumental 6. Connaissances théoriques (technique instrumentale, organologie, méthodes, physiologie, psychopédagogie) 7. Capacité d’analyse pédagogique et auto critique, de synthèse et de conseil Évaluation 8. Sens pratique pédagogique, clarté de l’enseignement et efficacité Finale 9. Sens créatif 10. Capacité d’adaptation et d’écoute (situations, âges) 11. Niveau instrumental 12. Connaissances théoriques (technique instrumentale, organologie, méthodes, physiologie, psychopédagogie)

2 cours de 30mn (J-MAA-MT) ou de 20mn et 40mn (Cl.), suivis d’un bref entretien avec le jury permettant au candidat de faire une analyse critique de sa prestation. Les 2 cours doivent s’adresser à des niveaux différents et suivre des modalités différentes (cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe, cours collectif). L’un au moins de ces cours doit se dérouler en présence de l’une des classes auprès desquelles le candidat a effectué un stage de pédagogie appliquée. Fréquence Une fois tous les 15 jours (60h/an) des cours

ATELIERS DE PRATIQUE PÉDAGOGIQUE Enseignants Sylvain Perret, conseiller aux études musique du PESMD Bordeaux Aquitaine

Lieu PESMD Bordeaux Aquitaine, École de musique de Gradignan, École de musique de Talence

PÉDAGOGIE DIDACTIQUE et PÉDAGOGIE MUSICALE Enseignants Marie-Pierre Chopin, Gérald Guillot, Sylvain Perret (pour les Promos 2)

Lieu PESMD Bordeaux Aquitaine – 19 rue Monthyon – 33800 Bordeaux

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UE 7 : ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL (DNSPM et DIPLOME D’ÉTAT)

ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL Intervenants Formateurs de la Cité de la Musique de Paris (9h) – 3 ateliers de 3h

Charles Guivarch : administrateur artistique de l’ONBA Catherine Marnas : metteuse en scène et directrice du TNBA et de l’ESTBA Serge Cyferstein : chef du département de pédagogie du CNSMDP Alain Meunier : violoncelliste international, professeur honoraire du CNSMDP et président du PESMD Bordeaux Aquitaine Sylvain Perret : conseiller aux études musique du PESMD

Lieu PESMD Bordeaux Aquitaine – 19 rue Monthyon – 33800 Bordeaux

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IV - ÉVALUATION DES ÉTUDES ET DÉLIVRANCE DES DIPLÔMES

I - L’ensemble des enseignements et des travaux dirigés fait l’objet d’une évaluation continue. Celle-ci se traduit en fin de cursus, pour chacun des domaines d’études par une note de 0 à 20, et compte pour 60 % de la note globale.

Elle comprend également : 1) La réalisation, au cours de la deuxième année d’études, d’un projet musical aboutissant à une production publique. Cette réalisation fait l’objet d’un rapport rédigé par le candidat, et d’un rapport noté du directeur du centre de formation ou de son représentant. Ce projet fait partie du contrôle continu de l’UE 1 des semestres 3 et 4. 2) Uniquement pour le Diplôme d’État : un travail personnel écrit (25 pages au maximum) portant sur un sujet relatif à la pédagogie musicale. Ce court mémoire fait partie du contrôle continu de l’UE 5 des semestres 3 et 4.

Pour ces deux réalisations qui sont notées à part, une note égale et/ou supérieure à 7/20 est nécessaire pour les valider.

II - L’évaluation terminale, affectée d’un coefficient de 40 %, est effectuée par un jury de fin d’études. Elle porte sur : 1) Uniquement pour le Diplôme d’État : deux cours de 30mn au moins (Jazz, Musiques Actuelles Amplifiées, Musiques Traditionnelles), deux cours de 40mn et 20mn ou trois cours de 20mn (Classique), suivis d’un bref entretien de 20 mn avec le jury, permettant au candidat de faire une analyse critique de sa prestation (coefficient 4). Les deux cours doivent s’adresser à des niveaux différents, et suivre des modalités différentes (cours individuel, cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe, cours de musique de chambre). L’un au moins de ces cours doit se dérouler en présence de l’une des classes auprès desquelles le candidat a effectué un stage de pédagogie appliquée. L’examen est évalué par un jury spécialisé dans la discipline du candidat, distinct du jury de fin d’études

2) Semestre 4 pour le Diplôme d’État – coefficient 2 : une exécution instrumentale ou vocale de 30mn (validant également le passage en DNSPM 3 ; évaluation par un jury spécialisé. Le passage est acquis lorsque le candidat a obtenu au moins 10/20) Semestre 6 pour le DNSPM : une exécution instrumentale de 45mn

3) Un entretien avec le jury (coefficient 1) de 30 à 40 mn pour le Diplôme d’État

Le jury, après délibération, établit la liste des candidats qui ont obtenu une note moyenne égale ou supérieure à 10/20 et dont aucune note n’est inférieure à 7/20 : soit la note moyenne de chaque UE ou la note de chaque évaluation finale.

Pour les UE 1, 2, 5 et 6, la moyenne du contrôle continu de chaque UE doit être égale ou supérieure à 10/20 par année pour valider le Diplôme d’État (S1 + S2 et S3 + S4 pour la session juillet 2014).

Pour les UE 1 et 2, la moyenne du contrôle continu de chaque UE doit être égale ou supérieure à 10/20 par année pour valider le DNSPM (S1 + S2 + S3 + S4 + S5 + S6).

Un candidat défaillant dans un des domaines d’études peut être autorisé par le jury, aux vues de l’ensemble de ses résultats, à suivre dans ce domaine un ou plusieurs semestres d’études supplémentaires en vue de l’épreuve, ou des épreuves, correspondante(s). Il garde dans ce cas le bénéfice de ses résultats positifs. Le Diplôme lui est délivré, en cas de succès, à l’issue du ou des semestres supplémentaires effectués pour valider l’épreuve ou l’UE défaillante.

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Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Selon l’Arrêté du 1er février 2008)

Art. 12. − Les unités d’enseignement donnent lieu à l’obtention de crédits européens dont le nombre et les modalités d’attribution sont définis par le règlement des études. Cent quatre-vingts crédits sont requis pour l’obtention du diplôme.

Art. 13. − Toutes les unités d’enseignement donnent lieu à une évaluation continue. L’évaluation continue porte sur l’évolution de l’étudiant, les travaux réalisés et sur les acquis des périodes de stage en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle. Elle se traduit, pour chaque unité d’enseignement, par une note de 0 à 20. Les notes sont attribuées par le directeur de l’établissement sur proposition de l’équipe pédagogique. Une unité d’enseignement est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue.

Art. 14. − Le module principal de l’unité d’enseignement de la spécialité donne également lieu à une évaluation intermédiaire au cours du quatrième semestre et à une évaluation terminale en fin de cycle. Les jurys des évaluations intermédiaire et terminale attribuent une note de 0 à 20. Cette unité est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue et aux évaluations intermédiaire et terminale.

Art. 15. − Le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité est désigné par le directeur de l’établissement. Il comporte au moins quatre membres dont : – le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ; – au moins deux spécialistes de la discipline, désignés par le directeur de l’établissement, dont un professeur d’un autre établissement d’enseignement supérieur ; – une personnalité du monde musical.

Art. 16. − Au vu des résultats de l’évaluation terminale et de ceux de l’évaluation continue, le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité arrête la liste des candidats reçus. Le directeur de l’établissement délivre le diplôme national supérieur professionnel de musicien.

Art. 17. − Les candidats non reçus obtiennent les crédits correspondant aux unités d’enseignement acquises. Le directeur peut, après avis de l’équipe pédagogique, les autoriser à suivre une année d’études supplémentaire.

Diplôme d’État (Selon l’Arrêté du 5 mai 2011)

Art. 13. − Les unités d’enseignement font l’objet d’une évaluation continue et, le cas échéant, d’une évaluation terminale. Les évaluations sont constituées d’épreuves pratiques, d’épreuves écrites et d’épreuves orales. Les épreuves pratiques comportent des mises en situation pédagogique, des mises en situation artistiques et la réalisation d’un projet artistique à vocation pédagogique. Les épreuves écrites peuvent comporter des épreuves de commentaire d’écoute, d’analyse, de culture musicale, de lecture à vue et de composition. Elles peuvent également donner lieu à la rédaction d’un dossier et d’un mémoire. Les épreuves orales consistent en un entretien avec le candidat, le cas échéant à l’issue d’épreuves pratiques ou d’épreuves écrites. La définition et la durée des épreuves ainsi que les modalités d’acquisition de chacune des unités d’enseignement sont définies par le règlement des études de l’établissement. Les unités d’enseignement ne sont pas compensables entre elles.

Art. 14. − Le jury de l’évaluation terminale est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le Diplôme d’État de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins : – un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’État de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique ; – un directeur ou directeur adjoint d’un conservatoire classé par l’État ; – une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture. Ce jury peut s’adjoindre pour certaines épreuves des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du domaine et de l’option concernés, titulaires du diplôme d’État de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique. Ces examinateurs ne participent pas aux délibérations du jury. Les membres du jury et les examinateurs spécialisés sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique.

Art. 15. − Le directeur de l’établissement, au vu des résultats des évaluations continues et terminales, arrête la liste des candidats reçus. Il délivre le Diplôme d’État de professeur de musique. Il remet aux candidats non reçus une attestation précisant les unités d’enseignement et modules acquis ainsi que les crédits correspondants.

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DÉROULEMENT DES ÉPREUVES DE PÉDAGOGIE (DIPLOME D’ÉTAT)

Examen de pédagogie : L’évaluation finale dure 1 heure de cours suivi d’un entretien de 20 à 30mn ; le jury est composé du directeur du PESMD, d’un directeur de CRR ou de CRD et d’un professeur certifié de la discipline. Compte tenu du temps imparti, nous suggérons les répartitions suivantes qui sont à revalider entre le tuteur, l’étudiant et la direction du PESMD Bordeaux Aquitaine :

Pour les Diplômes d’État Instrumentaux : - 1 cours d’environ 20mn de pratique d’ensemble - 1 cours d’environ 20mn avec un (ou plusieurs) élève(s) que l’étudiant a fait travailler régulièrement - 1 cours d’environ 20mn avec un élève « surprise » d’un autre niveau que le 1er (que l’étudiant n’a pas fait travailler dans les semaines précédents l’évaluation) - 1 entretien d’environ 20mn avec le jury : l’étudiant devra tout d’abord faire une analyse critique de son cours avant de répondre aux questions du jury La modalité de la pédagogie de groupe doit se décliner sur l’ensemble de l’épreuve (elle n’est pas nécessairement un moment isolé dans l’ensemble de l’heure de cours).

Pour les Diplômes d’État Jazz, Musiques Actuelles et Traditionnelles : - 1 cours d’environ 40mn de pratique collective (atelier) - 1 cours individuel d’environ 20mn avec un élève connu ou non, sur l’esthétique du diplôme (ex : un étudiant saxophoniste jazz peut faire un cours individuel sur le jazz à un pianiste pendant 20mn si c’est opportun) - 1 entretien d’environ 20mn avec le jury : l’étudiant devra tout d’abord faire une analyse critique de son cours avant de répondre aux questions du jury

Une 1ère épreuve blanche est organisée avec l’étudiant, son tuteur et sa classe en février ou mars.

Une 2ème épreuve blanche environ 1 mois avant l’épreuve finale si nécessaire.

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Projet pédagogique : L’étudiant doit rédiger le projet pédagogique en amont de l’examen de pédagogie : il doit décrire le contenu des cours, les modalités d’apprentissage, les méthodes et répertoires recommandés sur les cycles I, II et III, ce en conformité avec le schéma d’orientation pédagogique du Ministère de la Culture de 2008. Il fait aussi le bilan de ses 2 années de tutorat pour se préparer aux épreuves finales. Il est noté mais non produit devant le jury. Il est impératif qu’il soit remis au directeur 1 mois avant l’épreuve de pédagogie. En fin de 1ère année, on demande à la Promotion 1 un travail sur le répertoire et d’initier le projet pédagogique.

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CALENDRIER PRÉVISIONNEL DE LA FORMATION 2015-2016 - Réunion de rentrée et inscriptions : les lundi 7 et mardi 8 septembre 2015 - Début des cours: le mardi 8 septembre 2015 - Fin des cours : le mercredi 6 juillet 2016 - Date des examens de pédagogie pour le DE : du lundi 23 au samedi 28 mai 2016 - Date des examens finaux : du samedi 25 juin au mardi 5 juillet 2016

CALENDRIER DES REMISES DES DOSSIERS POUR LES PROMOS 2 EN DIPLOME D’ÉTAT - Projet Pédagogique : avant le 22 avril 2016 (en 2 exemplaires) - Mémoire : avant le 20 mai 2015 (en 5 exemplaires) - Projet Musical (bilan) : maximum 3 semaines après la réalisation du projet (en 1 exemplaire)

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V – ANNEXES

- L’équipe du PESMD Bordeaux Aquitaine - Référentiel d’activités professionnelles et Référentiel de certification du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien et Arrêté du 1er février 2008 - Référentiel d’activités professionnelles et Référentiel de certification du Diplôme d’État de professeur de musique et Arrêté du 5 mai 2011 - Semainier type - Règlement intérieur

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L’équipe du PESMD Bordeaux Aquitaine

Président : Alain Meunier

Directeur : Laurent Gignoux

Directeur pédagogique musique : Laurent Gignoux [email protected]

Directrice pédagogique danse : Josiane Rivoire [email protected]

Administratrice : Karine Salace [email protected]

Responsable formation continue/Aquitaine Mission Voix : Caroline Follana + 33 (0)5 56 91 27 37 | [email protected]

Conseiller aux études musique : Sylvain Perret + 33 (0)5 57 96 41 96 | [email protected]

Assistante danse : Danielle Moreau + 33 (0)5 56 91 45 44 | [email protected]

Assistante formation continue : Nathalie Allain + 33 (0)5 57 96 41 90 | [email protected]

Assistante musique : Véronique Phuoc + 33 (0)5 56 91 31 32 | [email protected]

Assistante administrative : Isabelle Brenuchot + 33 (0)5 56 91 18 17 | [email protected]

Chargée de communication : Charlotte Trogan + 33 (0)5 56 91 13 14 | [email protected]

Secrétaire administrative, d’accueil et EAT : Elsa Atienza + 33 (0)5 56 91 36 84 | [email protected]

Régisseur : Jean-Pierre Delord + 33 (0)5 56 91 27 37 | [email protected]

Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine 19 rue Monthyon - 33800 Bordeaux Tél : + 33 (0)5 56 91 36 84 | Fax : + 33 (0)5 56 92 18 23 Site internet : www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com

Facebook : https://www.facebook.com/pesmdba?fref=ts Twitter : https://twitter.com/PESMD_Bordeaux Google + : https://plus.google.com/u/1/+Pesmd-bordeaux-aquitaine Youtube : https://www.youtube.com/user/PESMDBordeauxAquit Dailymotion : http://www.dailymotion.com/PESMDBordeauxAquitaine

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ANNEXE DE L’ARRÊTÉ DU 1ER FÉVRIER 2008 RELATIF AU DNSPM

Bulletin officiel 165

Ces termes, utilisés par commodité sémantique, recouvrent un ensemble d’esthétiques voisines que l’on peut préciser par la notion de champ musical. Les champs musicaux du domaine des musiques classiques recouvrent la musique ancienne, la musique classique / romantique / moderne et la musique contemporaine. Les champs musicaux du domaine des musiques actuelles recouvrent le jazz et les musiques improvisées, les musiques traditionnelles et les musiques du monde, la chanson, les musiques amplifiées (utilisant l’amplification électronique comme mode de création). L’instrumentiste-chanteur pratique son art devant un public ou lors de séances d’enregistrement. Il noue une relation particulière avec le public au moment du concert, mais il peut être aussi sollicité dans la présentation et l’explication de son art et de ses pratiques auprès du plus large public. Il peut le cas échéant intervenir dans le cadre d’actions éducatives vers le jeune public. er Annexe de l’arrêté du 1 février 2008 relatif au Il peut choisir de cumuler son emploi avec des activités diplôme national supérieur professionnel de d’enseignement, par nature complémentaires, dans un musicien et fixant les conditions d’habilitation établissement d’enseignement artistique (Conservatoire des établissements d’enseignement supérieur à national supérieur de musique et de danse, délivrer ce diplôme (arrêté publié au J.O n° 34 établissement d’enseignement public de la musique, du 9 février 2008). de la danse et du théâtre, école associative, ...), dans Métier « Instrumentiste-chanteur » le respect des règles de cumul d’emploi en vigueur. I - Contexte actuel du métier 2. Types de structures concernées par le métier 1. Définition Environ 31 000 musiciens professionnels sont dénombrés sur le territoire français (source INSEE Le musicien « instrumentiste-chanteur » est un artiste- 2005), répartis de la manière suivante : interprète qui exerce généralement son activité dans - pour une trentaine d’orchestres permanents, une le secteur du spectacle vivant subventionné ou privé. vingtaine de maisons d’opéra, des chœurs Il peut être engagé par des employeurs dits permanents : plus de 2 500 musiciens d’orchestres et occasionnels, c’est-à-dire des employeurs dont plus de 400 choristes, l’activité principale n’est pas le spectacle et qui - au sein d’ensembles instrumentaux et vocaux non relèvent alors du champ du Guso (collectivités locales, permanents intervenant dans le domaine des musiques groupements d’amateurs, hôtels cafés restaurants, ...). classiques : plus de 3 000 instrumentistes et choristes, Il peut également inscrire son activité dans le secteur - les autres musiciens professionnels interviennent du spectacle enregistré dans des emplois relatifs à principalement dans le domaine des musiques actuelles l’enregistrement de phonogrammes, de vidéogrammes, (chanson, variétés, jazz, bals, galas, musiques de bandes sonores accompagnant des films ou tout traditionnelles, ...). autre support numérique ou analogique. Ces structures-employeurs ont des statuts variés : Il est interprète d’un répertoire musical réparti en deux établissement public, SARL, association, régie grands domaines : les musiques classiques et les municipale, ... Elles peuvent être également des musiques actuelles. Un même musicien peut tour à structures de programmation épisodique (festivals). tour intervenir dans chacun de ces deux domaines. En toutes hypothèses, elles doivent être détentrices

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de la ou des licences d’entrepreneurs de spectacles se produire en qualité de tuttiste mais peut parfois tenir correspondant à leurs activités. des fonctions de chef de pupitre ou intervenir en qualité de soliste. Les employeurs du secteur des musiques actuelles sont aussi variés que les genres musicaux représentés et L’orchestre permanent comprend trois ou quatre les lieux d’exercice du métier (studio, salle polyvalente, catégories de musiciens selon la place qu’ils occupent salle de spectacles dont SMAC, bars et lieux dans l’exécution du programme musical et selon les éphémères, ...). S’ils sont souvent organisés en traditions de l’orchestre : musicien tuttiste ou musicien sociétés à vocation commerciale, un important secteur du rang (3e catégorie), ce qui représente la majorité associatif s’est toutefois développé au cours des quinze des emplois occupés ; musicien second soliste dernières années à la faveur d’un soutien accru des (2ème catégorie) ; musicien soliste et co-soliste collectivités publiques aux musiques actuelles. Une part (1re catégorie). importante du travail est fournie par les employeurs occasionnels. L’appellation courante et homogène au sein des orchestres est : « place dans le pupitre », « nom de Pour l’ensemble du spectacle vivant, près de 100 000 l’instrument » suivi éventuellement du « nom de employeurs relevant du Guso génèrent au moins une l’orchestre » (ex : second violon à l’orchestre de...). déclaration de spectacle par an, pour un total de 628 000 emplois déclarés, soit une masse salariale de L’instrumentiste-chanteur est recruté par concours ou près de 160 Meuros. Les musiciens (60 % des emplois audition. Par ailleurs, pour les ensembles instrumentaux déclarés) et les chanteurs (14 %) représentent près et vocaux, ce recrutement est souvent lié à sa des trois-quarts de ces emplois (source Guso 2006). connaissance d’une esthétique et d’un répertoire particuliers. Sa collaboration avec l’ensemble s’inscrit 3. Emplois concernés dans une durée généralement supérieure à celle du contrat. Le musicien est salarié sur la base d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou sur la base de contrats à durée 3.b.- Pour les musiques actuelles : déterminée (CDD) auprès de plusieurs employeurs successifs. Le musicien instrumentiste-chanteur fait généralement partie d’une équipe d’artistes, au sein de laquelle il est Son emploi dans l’entreprise est régi par des normes soliste, accompagnateur et/ou choriste. Il peut prendre légales, réglementaires et conventionnelles, fixant des part à la direction artistique du groupe en accompagnant minima salariaux, mais aussi par les modalités ses démarches artistiques (conception du programme, pratiques d’exécution du contrat de travail enregistrement en studio, radio, web, production (déplacements, répétitions, ...). phonographique). Il peut, en tant que mandataire, signer, au nom des artistes de l’ensemble auquel il L’orchestre et le chœur permanents travaillent appartient, un contrat de travail commun aux musiciens fréquemment dans un équipement fixe de répétition qui lui ont donné mandat en ce sens. et/ou de diffusion. Les ensembles non permanents n’ont pas toujours de lieu de résidence. Cette spécificité L’instrumentiste-chanteur exerce généralement dans impose une grande mobilité aux musiciens. plusieurs groupes en parallèle. Le rythme des activités du musicien artiste interprète Son recrutement se fait parfois par audition ou casting, est lié à l’activité de la ou des formations dans lesquelles notamment pour des tournées importantes, mais plus il travaille : répétitions, concerts, festivals, tournées, souvent au titre de sa réputation, de ses relations animations, ... professionnelles et de sa compétence. Il pourra être : - instrumentiste-chanteur spécialisé (ex : bassiste du 3.a.- Pour les musiques classiques : groupe...) ; Le musicien instrumentiste-chanteur exerce son - poly-instrumentiste-chanteur ; activité soit comme salarié permanent dans un - contributeur au projet artistique (arrangeur, créateur établissement de création et de diffusion artistique de parties, de paroles, d’idées scéniques). (orchestre ou chœur permanent, maison d’opéra, généralement subventionnés par l’État et/ou les La jam session fait parfois office d’audition de collectivités territoriales), soit comme salarié recrutement. L’emploi non pérenne donne un d’ensembles instrumentaux ou vocaux. Il a vocation à caractère éphémère au recrutement.

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4. Place dans l’organisation de la structure - 2. Réalisation musicale : prestation publique, professionnelle enregistrement, 4.a.- Pour les musiques classiques : - 3. Construction du parcours professionnel : prévention des risques professionnels, connaissance de En tant qu’artiste-interprète, l’instrumentiste-chanteur l’environnement socioprofessionnel, enrichissement de dispose d’une certaine autonomie d’interprétation son parcours professionnel, musicale, pouvant être assimilée à un acte créatif, - 4. Activités complémentaires : au sein d’un ensemble, toutefois encadrée par l’écriture de la partition et les vers d’autres structures. consignes du chef de l’orchestre ou de l’ensemble. Les modalités d’évaluation (épreuves pratiques, Dans les orchestres permanents, l’instrumentiste- épreuves écrites, épreuves orales, entretiens) ont chanteur travaille dans une structure artistique vocation à recouvrir plusieurs compétences définies hiérarchisée. Il est placé sous la responsabilité de son par le référentiel d’activités professionnelles. chef de pupitre, l’orchestre étant placé quant à lui sous la direction du chef d’orchestre. Définitions 4.b.- Pour les musiques actuelles : Domaine musical : dans ce document, le répertoire musical est réparti en deux grands domaines : Si certains orchestres des musiques actuelles - les musiques classiques, proposent à l’interprète une activité voisine de celle d’un musicien d’orchestre (travail sur partitions ou - les musiques actuelles. relevé strict d’un document sonore), dans de nombreux Ces termes, utilisés par commodité sémantique, cas, des moments d’improvisation ou d’arrangement recouvrent un ensemble d’esthétiques voisines que l’on en temps réel le placent dans un rôle de création. peut préciser par la notion de champ musical. Les rapports hiérarchiques entre les musiciens sont Champs musicaux du domaine des musiques divers. S’il existe un rôle de leader dans le groupe, classiques : voire de chef de section (section cuivres ou section rythmique), la nécessaire autonomie de création - musique ancienne, suppose davantage une notion de coresponsabilité que - musique classique / romantique / moderne, de subordination, pour le groupe et pour chaque artiste. - musique contemporaine. II - Référentiel d’activités professionnelles et Champs musicaux du domaine des musiques actuelles : référentiel de certification - jazz et musiques improvisées, Le référentiel d’activités professionnelles est structuré - musiques traditionnelles et musiques du monde, en quatre chapitres qui se déclinent de la manière - chanson, suivante : - musiques amplifiées (utilisant l’amplification - 1. Démarche préalable à la réalisation musicale : électronique comme mode de création). approche, appropriation, élaboration,

(Tableau pages suivantes)

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Bulletin officiel 165 nes et des délais onsignes et des délais d’exécution rigueur dans la méthode rigueur dans la méthode - esprit de synthèse - originalité dans le contenu prédilection, d’une production qui utilise de manière pertinente les outils de création appropriés - utilisation d’au moins un outil informa- tique en fonction de ses besoins artistiques pour les musiques classiques ; utilisation de l’ensemble des outils informatiques mis à disposition (ceux des musiques classiques musiques actuelles - esprit de synthèse - mise en relation de connaissances historiques, analytiques et de culture générale appropriées aux besoins du métier Modalités d’évaluation Critères d'évaluation Évaluation continue : - aboutissement de la recherche écritesÉvaluation continue : - prise de risque musicalchamp - - réalisation dans le champ musical de Évaluation continue etévaluation terminale : - préparation fine de l’instrument - choix du répertoire Évaluation continue :écrites - aboutissement de l’étude - évaluées Idem Idem Idem Idem instru- épreuves pratiques ou - travail personnel composition) suivre l’évolution de la facture instru-mentale et disposer de connaissances en culture générale permettant - compréhension du texte - apprécier l’intérêt artistique des éléments recueillis sur différents supports technologique - maîtriser les différents systèmes de notation et/ou de transmission de son champ musical - maîtriser une technique instrumentale ou vocale de hautniveau en incluant notamment les techniques spécifiquesnécessaires au champ musical en question - maîtriser un répertoire large, dans plusieurs styles et/ou époques - être initié aux outils informatiques concernant l’édition des partitions et le montage. ... de situer sociologique, l’œuvre dans son contexte esthétique, historique, - mobiliser des sources documentaires utiles à la compréhension de l’œuvre - maîtriser les processus d’analyse des œuvres de son musical champ plus enregistrement et édition audio, traitement et conception du signal) pour les Tâches Compétences, connaissances, attitudes Compétences, connaissances, attitudes RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS PROFESSIONNELLESD’ACTIVITÉS RÉFÉRENTIEL CERTIFICATION DE RÉFÉRENTIEL nstrumentation - connaître et manier les éléments constitutifs du langage consultation de sources documentaires variées - identifier les ressources de la documentation musicale place de l’œuvre dans l’histoire de son champ - disposer d’une culture approfondie de son répertoire déchiffrage, décryptage : première lecture,première : décryptage déchiffrage, - maîtriser les gestes de préparation de l’instrument pour épreuves pratiques - niveau - sélection des éléments musicauxarrangement- - recherche de méthode improvisationune œuvre en mettre - - compositionforme, harmonie, (rythme, musical champ son de mentation, le cas échéant arrangement, improvisation ou écrites en fonction du - esprit d’ouverture - analyse - Activités 1. Démarche préalable à la réalisation musicale Approche 1.a. Rechercher,collecter, recueillir - sélection des pistes de travail - (personnes, lieux, outils, ...) épreuves orales et/ou - respect des consig Créer, écrire, réécrireécrire, Créer, - i Appropriation 1.b. etIdentifier s’approprier lestechniquesnécessaires à la - travail individuel - mise en jeu des réalisationdonnées organologiques première écoute ou repiquage - - connaître la facture et le fonctionnement de son l’acte musical instrument desEffectuer recherches surl’œuvre et soncontexte - musicaldomaine et - liens éventuels de l’œuvre avec des piècesappropriée manière de d’autres esthétiques et/ou d’autres arts - - s’ouvrir à d’autres répertoires (histoire de la musique, esthétique) et savoir la mobiliser épreuves orales et/ou - respect des c

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Bulletin officiel 165 rocessus te ou groupe) à des situations scéniques compte des exigences techniques analyse du projet avec l’équipe technique variées variées hors de son champ musical de prédilection corporels - justesse de l’accord l’évènement s et/ou - originalité de la démarche Évaluation continue : - implication dans le travail de l’ensemble ensembles Évaluation continue :de situations - adéquation des objectifs au projet d’enregistrement Évaluation continue : - engagement personnel - Évaluation continue : - évolution de l’approche de Évaluation continue :épreuves pratiques - implication dans le travail de l’ensemble - intégration à l’ensemble écrites et/ou orales - appropriation d’éléments d’un répertoire Idem Idem Idem Idem Idem optimale artistique dans l’ensemble (prise en compte dela totalité des paramètres sonores)- s’inscrire avec conviction dans une expression musicale en petits et grands - adaptation à des situations scéniques ensembles déroulement - comprendre les modes de fonctionnement d’un collectif artistiques choix ses argumenter et exprimer - - préparer son instrument pour une sonorité optimale au regard du projet artistique - rechercher la justesse et/ou la pertinence des sons produits l’ensemble de chef, du exigences aux jeu son adapter - ou du projet arrangement, improvisation ou composition) des autres musicaux champs - être initié aux différents systèmes de notation musicale musicaux domaines et champs autres des - rechercher de nouvelles pièces - effectuer des choix d’esthétique sonore - assumer ses choix esthétiques - s’auto-évaluer situations - adopter une attitude en rapport avec l’intention artistique de l’événement et les règles de présentation fixées par l’ensemble - adaptation à l’intention artistique de insertion dans l’ensemble placement et déplacement des musiciens, intégration épreuves pratiques - intégration à l’ensemble adoption des normes de représentation en - adapter les processus de contrôle du trac aux différentes - prise de conscience des p déplacement et installation sur scène corporelle, vocale, mentale à ses propres besoins épreuves pratiques l’interprétation (solis - adaptation aux exigences d’un chef, d’unensemble, d’un projet d’éléments de décor, d’accessoires, de chorégraphie, d’images… en petits et grands - adaptation - répétition musicale et scénique - le cas échéant, participer à l’élaboration de ce justesse...)(timbre, - travail du son individuel et collectif- développement de l’identité artistique de laformation - être initié aux éléments constitutifs du langage (rythme, - solliciter sa curiosité création collective échéant cas le instrumentation, forme, harmonie, vigueur sur l’entrée et la sortie de scène - création d’une expression scéniquegroupedu sein au (tempérament) accord son maîtriser - - énonciation des problèmes analysés 1.c. Élaboration Élaborer le projetartistique - adaptation à la conduite du spectacle - spectacle : d’un forme la de déroulement le comprendre - Préparer unenregistrement dans le projet de - l’artiste estimation ou de la de pertinence l’ensemblede l’enregistrementEnrichir - définir sonles objectifs du projet d’enregistrement et répertoire choisir la forme et les supports adaptés - élargissement de son répertoire - travail de l’écoute dans tous ses paramètres pratique de l’improvisation, de la réécriture ou de la - développer son esprit d’inventivité, notamment par la 2. La réalisation musicale publique Prestation 2.a. enmettre Se situation dereprésentation - préparation physique et mentale, concentration - adapter les processus - de réveil sensoriel, de préparation épreuves pratiques épreuves pratique Être vecteur d’une - prise en expression artistique - participation à l’expression globale l’ensemblede - mobiliser une haute technicité vocale ou instrumentale - évaluer constamment son jeu pour une participation

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Bulletin officiel 165 s et du matériel diagnostic des dysfonctionnements et prise des dispositions nécessaires réalisation d’un projet - communication avec l’équipe technique - communication avec l’équipe technique corporels - diagnostic et énonciation des difficultés rencontrées Évaluation continue : - identification des contraintes du lieu et épreuves pratiques et/ou réponses adaptées Évaluation continue :épreuve écrite(questionnaire) - assimilation des connaissances élémentaires Évaluation continue : - qualité de concentration et d’efficacité Évaluation continue : - gestion de l’ensemble du processus Évaluation continue :épreuves pratiques - gestion du temps et du matériel - adaptation aux exigences techniques Évaluation continue :épreuve écrite(questionnaire) - assimilation des connaissances élémentaires Évaluation continue : - prise de conscience des processus Idem Idem Idem Idem Idem Idem Idem - ergonomie - - respiration - dentition - audition - hygiène alimentaire - rythmes biologiques exercer sa vigilance sur :vigilance sa exercer épreuves pratiques gérer son énergie et son engagement dans la durée de - adaptation aux exigences techniques lieu d’enregistrement - tenir compte des contraintes scéniques (lumière, ...) décors, du lieu du spectacle - être initié aux règles de sécurité en vigueur dans les travail de lieux différents l’enregistrement - prendre en compte la pression spécifique liée à cette situation groupe du sein au (tempérament) accord son maîtriser - recherche une dans optimale artistique de l’ensemble (prise en compte de la artistique totalité des paramètres sonores) l’authenticité préserver - de perfection technique technique et artistique, dialoguer avec eux dans un langage adapté l’enregistrement épreuves - être initié aux pratiquesrègles de sécurité en vigueur sur le lieu d’enregistrement d’enregistrement en studio, aboutissant à la d’efficacité et concentration de qualité - - connaître les ressources pour prévenir et soigner préservation de son intégrité physique - posture corporelle adaptation aux conditions acoustiques du lieu - réagir aux caractéristiques acoustiques et spatiales du adaptation aux conditions du lieu - réagir aux caractéristiques acoustiques et spatiales du adaptation à la configuration spécifique du corporelle, vocale, mentale à ses propres besoins épreuves pratiques - gestion du temp adaptation aux règles de sécurité diffusion sonore et de traitement du son en temps réel adaptation aux règles de sécurité - identifier les fonctions des membres de l’équipe travail avec la régie son et la direction artistique travail avec la régie (son, lumière, décors...)lumière, (son, régie la avec travail lieu de représentation - préparation technique optimale du matériel psychologique - Connaîtrel’environnement - - technique lié à saprestation - réalisation d’une balancecadrele Respecter - juridique et - activité dans le respect des droits d’auteur etàlié réglementaire sa prestation - connaître les règles générales en matière de droit - activité dans le respect de la réglementation des droits voisins - connaître les - prendre en compte les contraintes liées aux modes dedispositions d’ordre réglementaire dans du travail 2.b. L’enregistrement enmettre Se situationd’enregistrement - préparation physique et mentale, lieu concentrationd’enregistrement - adapter les processus de réveil sensoriel, de préparation - d’auteur et droits voisins Être vecteur d’uneexpression artistique - participation à l’ensemble l’expression globale de un cadre général et en vigueur dans le cadre particulier - évaluer constamment son jeu pour une écrites participation et/ou Connaîtreorales - l’environnementtechnique lié à - l’enregistrement - - - réalisation d’une - balancecadrele Respecter juridique et - activité dans le respect des droits d’auteur etàlié réglementaire sa prestation - connaître les règles générales en matière de droit - activité dans le respect de la réglementation des droits voisins - connaître les dispositions d’ordre réglementaire dans du travail - savoir retrouver ses points de repères sonores 3. Construction du parcours professionnel professionnels risques des Prévention 3.a. Connaître soncorps, prévenir les - gestion de sa résistance physique et d’auteur et droits voisins - gérer sa résistance physique et psychologique un cadre général et en vigueur dans le cadre particulier de pathologies -

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Bulletin officiel 165 ans l’interprétation musicale nts constitutifs du projet gestion des ressources disponibles pour en réalisation d’une maquette - traitement global des éléments constitutifs du projet - maturité du jeu - maîtrise de la terminologie musicale et du vocabulaire professionnel dans la langue courant dans la langue étrangère d’enregistrement (jaquette, textes, photos, notice biographique, ...) - maniement aisé de l’expression orale et écrite /ou élémentaires Évaluation continue :épreuves pratiques et/ou - - cohérence de la conduite du projet Évaluation continue : - traitement global de l’ensemble des écritesÉvaluation continue : - - assimilation des connaissances Évaluation continue :écrites - assimilation des connaissances - d autonomie (questionnaire) Idem Idem Idem Idem - s’initier à la pratique d’autres langages, d’autresesthétiques - pratiquer l’autoformation différents des plan au musicale l’actualité suivre - langages et de leur esthétique - savoir lire et mesurer les évolutions du secteur professionnel - compréhension d’un document en langage utiliser les outils en ligne - maîtriser au moins une langue vivante étrangère, à l’oral comme à l’écrit, en priorité l’anglais d’autoproduction son de développement de outils comme ...) compétences, projet professionnel - maintenir un haut niveau technique et acquérir de nouvelles compétences : accès aux textes réglementaires (ex : droit dudroit : (ex réglementaires textes aux accès - savoir se procurer et utiliser les documents et textes et des réseaux professionnels- recherche des structures de soutien au projetartistique (financement, informations - interpréter un juridiques, budget ...) - identification des prestataires nécessaires à la mise en œuvre du projet - connaître les processus de production et financementde systèmes différents les connaître - graphiques - épreuves écrites tirer le meilleur parti - utilisation de moteurs de distribution en ligne travail, conventions collectives, propriétéintellectuelle, prévention des risques, ...)- négociation d’un contrat de travail- interprétation en des rapport avec l’exercice de sa autres professiontypes de contrats - être initié aux aspects juridiques et réglementaires de et des supports musicaux la production, de la diffusion, de l’édition, de l’écriture épreuve écrite élémentaires 3.b. Connaissance de l’environnement socio-professionnel l’environnement de Connaissance 3.b. Élaborer un projetde production - connaissance des partenaires professionnels - connaître la structuration du secteur professionnel et - développement et élargissement des relations suivre son évolution Exploiter le projetde production - insertion dans des processus de diffusion - accès aux réseaux de distribution phono- - connaître le rôle et les responsabilités des différents acteurs relevant du secteur de la diffusion épreuves pratiques et/ou éléme Suivre l’évolutionréglementaire - professionnel parcours son de Enrichissement 3.c. Développer sescompétences - accès à une formation professionnelle continue - connaître les dispositifs de formation continue (CIF, - entretien de son niveau technique individuel validation DIF, des acquis de l’expérience, bilan de épreuves orales et

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Bulletin officiel 165 autres expressions artistiques iques - implication continue :fondamentale pédagogie en élémentaires Évaluation continue : - participation active Évaluation continue : - implication épreuve écriteécrite l’expression de aisé maniement - miers éléments d’une (en option) - assimilation des connaissances Idem Idem théâtrales, de régie, ...) régie, de théâtrales, l’Éducation nationale - connaître le réseau de diffusion culturelle - être force de proposition envers les partenaires potentiels associées à sa discipline (théâtre, danse, arts plastiques, épreuves pratiques - prise en compte des caractéristiques des - expliciter ses choix esthétiques - développer les premiers éléments d’une capacité de transmission d’enseignement spécialisé et de la pratique en amateur interventions ponctuelles dans une situation - assurer d’autres situations professionnelles (musicales vers les établissements d’enseignement scolaire - être familiarisé au réseau des établissements d’enseigne- partage des éléments fondamentaux de sade fondamentaux éléments des partage - expliquer les intentions du compositeur en adaptant capacité de transmission Évaluation - vers d’autres établissements culturels ment général et aux institutions relevant du ministère de - rencontre d’artistes d’autres champs musicaux…) multimédia, pratique (à l’oral ou à l’écrit) son discours aux publics 4. Activités complémentaires 4.a. Au sein d’un ensemble Valoriser sasein d’un placeensemble au autre que l’exercice habituel de sa fonction - Participer à lapromotion de son art tel qu’un ensemble d’une autre géométrie, scéniques, - - dialogue avec un public sur un spectacle - s’inscrire dans une démarche d’action culturelle - développer les pre Approcher d’autresesthétiques - participation à des manifestations culturelles - épreuves être initié prat aux expressions artistiques pouvant être pluridisciplinaires 4.b. Vers d’autres structures d’autres Vers 4.b. Proposer desdémarchespartenariales - vers les établissements d’enseignement spécialisé et les acteurs - des pratiques en amateur - connaître la structuration du réseau des établissements

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ARRÊTÉ DU 1ER FÉVRIER 2008 RELATIF AU DNSPM

9 février 2008 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 193

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 1er février 2008 relatif au diplôme national supérieur professionnel de musicien et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme

NOR : MCCH0802856A

La ministre de la culture et de la communication, Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et L. 759-1 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 1431-5 ; Vu le décret no 72-607 du 4 juillet 1972 modifié relatif aux commissions professionnelles consultatives ; Vu le décret no 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d’enseignement supérieur de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur ; Vu le décret no 2004-607 du 21 juin 2004 étendant au ministère chargé de la culture les dispositions du décret no 2002-615 du 26 avril 2002 pris pour l’application de l’article L. 900-1 du code du travail et des articles L. 335-5 et L. 335-6 du code de l’éducation relatif à la validation des acquis de l’expérience pour la délivrance d’une certification professionnelle ; Vu le décret no 2007-1678 du 27 novembre 2007 relatif aux diplômes nationaux supérieurs professionnels délivrés par les établissements d’enseignement supérieur habilités par le ministre chargé de la culture dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque et à la procédure d’habilitation de ces établissements ; Vu l’arrêté du 19 juin 2006 portant création de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant ; Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant en date du 26 octobre 2007,

Arrête : Art. 1er. − Le diplôme national supérieur professionnel de musicien atteste l’acquisition d’une qualification professionnelle pour l’exercice des métiers définis par les référentiels figurant en annexe. Il valide les compétences artistiques et techniques précisées par ces référentiels. Il est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au niveau II de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification. Art. 2. − Le diplôme est délivré dans une spécialité correspondant à un des métiers mentionnés à l’article 1er. La formation peut être dispensée dans les domaines suivants : musique ancienne, musiques classiques à contemporaines, musiques traditionnelles, jazz et musiques actuelles.

CHAPITRE 1er Conditions et modalités d’admission Art. 3. − L’accès à la formation initiale est subordonné à la réussite d’un concours d’entrée pouvant comporter plusieurs étapes de sélection. Art. 4. − Peuvent se présenter aux épreuves du concours d’entrée les candidats titulaires : 1. D’un diplôme national d’orientation professionnelle de musicien. A titre transitoire jusqu’à la rentrée 2014, peuvent également se présenter les candidats titulaires d’un diplôme d’études musicales (DEM), d’une médaille d’or ou d’un premier prix d’un établissement d’enseignement public de la musique, de la danse et de l’art dramatique. 2. Du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence. Les candidats fournissent en outre un curriculum vitae et une lettre de motivation.

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Pour les candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées aux 1 et 2, une dérogation du directeur de l’établissement peut être obtenue après avis d’une commission composée de trois enseignants de l’établissement. Les candidats admis non titulaires du baccalauréat peuvent bénéficier d’aménagements d’horaires leur permettant de suivre les cursus d’études conduisant à la délivrance de ce diplôme. Les conditions d’accès aux conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon sont fixées par le règlement portant organisation de la scolarité de ces établissements. Le directeur établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée. Art. 5. − Les modalités et la nature des épreuves des concours d’entrée sont fixées par l’établissement et sont inscrites dans son règlement des études. Art. 6. − Les jurys chargés d’évaluer les épreuves du concours d’entrée comprennent notamment : – le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ; – un professeur de la discipline principale, enseignant ou non dans l’établissement ; – une personnalité du monde musical. Art. 7. − L’établissement tient à la disposition des candidats le règlement intérieur et le règlement des études ainsi que le document précisant les critères d’évaluation relatifs au concours d’entrée.

CHAPITRE 2 Cursus des études Art. 8. − En formation initiale, la durée de référence des cursus d’études incluant les enseignements universitaires est de mille trois cents cinquante heures, réparties sur six semestres universitaires. Art. 9. − L’établissement définit une procédure de validation des compétences et des connaissances acquises dans un autre cadre, applicable lors de l’entrée en formation des étudiants. Cette procédure peut donner lieu à la délivrance de crédits, mentionnés à l’article 12, par le directeur de l’établissement, après avis de l’équipe pédagogique, et à la réduction en conséquence de la durée de la formation. Art. 10. − Les parcours de formation sont organisés en unités d’enseignement articulées entre elles en fonction des compétences visées. Ils comprennent des unités d’enseignement de la spécialité, des unités d’enseignement de connaissance et de pratiques associées, des unités d’enseignements transversaux et des unités d’enseignements optionnels. Les unités d’enseignement peuvent comprendre un ou plusieurs modules principaux ou associés. Au cours du cursus, l’étudiant élabore un projet validé dans le cadre de l’évaluation continue pour l’obtention du diplôme. Art. 11. − La formation comporte des périodes de stage en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle organisées par l’établissement. L’organisation, le suivi pédagogique et l’évaluation des stages en milieu professionnel sont placés sous la responsabilité de l’établissement d’enseignement supérieur. Ils font l’objet d’une convention entre l’étudiant, l’organisme d’accueil et l’établissement d’enseignement supérieur précisant les conditions d’accueil de l’étudiant dans l’organisme d’accueil ainsi que la durée, le calendrier et le descriptif des activités confiées à l’étudiant. Durant les stages en milieu professionnel, les étudiants restent sous la responsabilité du directeur de l’établissement d’enseignement supérieur.

CHAPITRE 3 Evaluation des études et délivrance du diplôme Art. 12. − Les unités d’enseignement donnent lieu à l’obtention de crédits européens dont le nombre et les modalités d’attribution sont définis par le règlement des études. Cent quatre-vingts crédits sont requis pour l’obtention du diplôme. Art. 13. − Toutes les unités d’enseignement donnent lieu à une évaluation continue. L’évaluation continue porte sur l’évolution de l’étudiant, les travaux réalisés et sur les acquis des périodes de stage en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle. Elle se traduit, pour chaque unité d’enseignement, par une note de 0 à 20. Les notes sont attribuées par le directeur de l’établissement sur proposition de l’équipe pédagogique. Une unité d’enseignement est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue. Art. 14. − Le module principal de l’unité d’enseignement de la spécialité donne également lieu à une évaluation intermédiaire au cours du quatrième semestre et à une évaluation terminale en fin de cycle. Les jurys des évaluations intermédiaire et terminale attribuent une note de 0 à 20. Cette unité est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue et aux évaluations intermédiaire et terminale.

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Art. 15. − Le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité est désigné par le directeur de l’établissement. Il comporte au moins quatre membres dont : – le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ; – au moins deux spécialistes de la discipline, désignés par le directeur de l’établissement, dont un professeur d’un autre établissement d’enseignement supérieur ; – une personnalité du monde musical. Art. 16. − Au vu des résultats de l’évaluation terminale et de ceux de l’évaluation continue, le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité arrête la liste des candidats reçus. Le directeur de l’établissement délivre le diplôme national supérieur professionnel de musicien. Art. 17. − Les candidats non reçus obtiennent les crédits correspondant aux unités d’enseignement acquises. Le directeur peut, après avis de l’équipe pédagogique, les autoriser à suivre une année d’études supplémentaire.

CHAPITRE 4 Validation des acquis de l’expérience Art. 18. − Le diplôme national supérieur professionnel de musicien peut être délivré, en application du décret du 21 juin 2004 susvisé, par la procédure de validation des acquis de l’expérience aux candidats qui justifient de compétences acquises dans l’exercice d’activités salariées, non salariées ou bénévoles, de façon continue ou non, en rapport direct avec les métiers définis par les référentiels figurant en annexe. La durée totale d’activité cumulée exigée est d’au moins trois années pouvant être justifiées, lorsqu’il s’agit d’activité salariée, par un minimum de mille cinq cent vingt et une heures ou cent vingt-neuf cachets sur cette durée. Le directeur de l’établissement décide de la recevabilité des demandes de validation des acquis de l’expérience et notifie sa décision aux candidats.

CHAPITRE 5 Conditions d’habilitation Art. 19. − Peuvent être habilités à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien les établissements publics nationaux, les établissements publics de coopération culturelle et les établissements de statut associatif dans les conditions fixées ci-après. Art. 20. − Le directeur ou le responsable de l’établissement qui sollicite une habilitation à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien adresse au ministère chargé de la culture (direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles) un dossier de demande d’habilitation constitué de la manière suivante : 1o Informations administratives et financières : – dénomination et adresse ; – statuts ; – présentation des instances de gestion ; – nom et qualité de l’équipe dirigeante ; – budget de fonctionnement prévisionnel des trois prochains exercices, en recettes et en dépenses, et, le cas échéant, budgets réalisés des trois derniers exercices écoulés ; – composition et organisation de l’équipe administrative ; – organigramme ; – descriptif de l’ensemble des locaux et des équipements en matériel pédagogique, informatique et technique utilisés dans l’enseignement et mis à la disposition des étudiants. 2o Informations relatives au contexte dans lequel s’inscrit la formation et à son organisation : – présentation du contexte régional ou interrégional dans lequel s’inscrit l’offre de formation du point de vue de l’emploi, du rayonnement du site proposé, de l’articulation avec les structures d’enseignement artistique initial, de l’environnement culturel de l’établissement (structures culturelles, autres établissements d’enseignement supérieur...) ; – effectifs d’étudiants prévus au regard des besoins d’emploi identifiés ; – coûts totaux et par étudiant des cursus proposés, montant des droits d’inscription ; – conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec les collectivités territoriales partenaires financiers de l’Etat ; – règlements de l’établissement, dont le règlement intérieur et le règlement des études qui décrit et définit les modalités des concours d’entrée, les enseignements et leur organisation permettant l’acquisition des compétences précisées par les référentiels figurant en annexe, les modalités et critères de l’évaluation continue et terminale et les modalités d’attribution des crédits ;

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– modalités de recrutement de l’équipe pédagogique, liste et qualification des responsables pédagogiques et des enseignants envisagés ; – présentation du dispositif permettant aux étudiants, non titulaires du baccalauréat, de suivre les cursus d’études conduisant à la délivrance de ce diplôme ; – présentation des conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec une ou des universités, pour la délivrance d’une licence pour les étudiants qui remplissent les conditions d’accès à l’université : articulation des cursus et des évaluations, modalités des partenariats ; – présentation des conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec des organismes pour la mise en œuvre de stages en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle organisées par l’établissement ; – modalités de mise en place et de fonctionnement d’un conseil des études au sein de l’établissement ; – articulation de la formation dispensée avec la préparation du diplôme d’Etat de professeur de musique pour les étudiants qui le souhaitent, le cas échéant avec la préparation du diplôme universitaire de musicien intervenant ; – le cas échéant, conventions ou projets de conventions avec d’autres établissements visant la préparation d’un diplôme menant à une qualification d’un autre secteur professionnel pour les étudiants qui le souhaitent ; – modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants au cours des trois années suivant l’obtention du diplôme ; – modalités de mise en place de la procédure de validation des acquis de l’expérience intégrant les modalités selon lesquelles des mises en situations professionnelles peuvent être organisées sur demande du jury. Les conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon sont dispensés de la production des documents prévus au 1o. Art. 21. − L’habilitation est conditionnée à l’intervention d’enseignants justifiantd’une carrière ou de travaux faisant autorité dans la spécialité visée ou justifiant d’au moins cinq années d’enseignement de haut niveau dans la spécialité visée ou titulaires d’un diplôme français de niveau II ou I de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification ou d’un diplôme étranger de niveau équivalent. Art. 22. − S’agissant d’un renouvellement d’habilitation, le dossier de candidature est complété des éléments relatifs aux résultats obtenus, aux réalisations pédagogiques, aux taux de réussite observés, à l’insertion professionnelle des étudiants et explicite les évolutions éventuelles proposées. Art. 23. − Le directeur de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 1er février 2008. Pour la ministre et par délégation : Le directeur de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles, J. DE SAINT-GUILHEM

Nota. – L’annexe est publiée au Bulletin officiel du ministère de la culture et de la communication.

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RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ET RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'État de professeur de musique

I – Contexte du métier

1. Définition

Les professeurs de musique diplômés d'État sont chargés de l’enseignement des pratiques de la musique. Suivant les cas, ils assurent l’enseignement des activités d’éveil, d’initiation, la conduite d’un apprentissage initial et sont chargés des cursus conduisant au certificat d'études musicales. Dans ce cadre, ils transmettent les savoirs fondamentaux nécessaires à une pratique autonome des élèves.

Ils accompagnent les pratiques artistiques des amateurs notamment en tenant un rôle de conseil et d’aide à la formulation de projets. Ils participent à la réalisation des actions portées par l’établissement, s’inscrivant dans la vie culturelle locale.

Ils peuvent être associés à la formation d'orientation professionnelle. Ils peuvent également siéger au sein de jurys d’évaluation des élèves de leur établissement ou d'autres établissements.

Au long de leur vie professionnelle, les professeurs de musique ont la nécessité d’enrichir leurs compétences par des pratiques artistiques et par la formation continue.

Par ailleurs, ils peuvent exercer des activités dans d’autres contextes professionnels :

- sur le plan artistique : d’interprète, de compositeur, d’arrangeur, de directeur d’ensembles instrumentaux ou vocaux, de musicologue...

- sur le plan de l’éducation artistique et l’action culturelle : d’animateur de stages ou d’ateliers, de concepteur et d'opérateur d’actions de sensibilisation à la musique, d'acteurs au sein de structures de diffusion et de création.

2. Types de structures concernées par le métier

Les professeurs de musique diplômés d'État enseignent principalement dans les établissements suivants :

- les établissements d’enseignement public de la musique, de la danse et de l’art dramatique relevant des collectivités territoriales ;

- les écoles associatives et structures culturelles publiques ou privées, en lien ou non avec des structures de création et de diffusion.

Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme

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3. Emplois concernés et leur définition

Dans les établissements publics d’enseignement de la musique, de la danse et de l’art dramatique relevant des collectivités territoriales, les professeurs de musique diplômés d'État accèdent au cadre d’emplois de catégorie B des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique par voie statutaire (concours d’accès à la fonction publique territoriale). À ce titre, le diplôme d'État de professeur de musique est le diplôme requis pour l’accès au concours externe d'accès au grade.

Les professeurs titulaires du diplôme d'État exercent fréquemment leurs fonctions dans les conservatoires à rayonnement communal ou intercommunal. Il n'existe pas d'étude récente concernant les effectifs dans ces établissements mais une étude du ministère chargé de la culture parue en 2002 faisait déjà état du fait que les assistants spécialisés d'enseignement artistique constituaient près de la moitié des enseignants titulaires dans les écoles municipales agréées, et que sur 1501 assistants spécialisés recensés, 992 étaient titulaires du diplôme d'État.

Après recrutement par une collectivité et à l’issue d’une période de stage, ils peuvent être titularisés. 2 931 professeurs titulaires du diplôme d'État exerçaient cette fonction pour l'année scolaire 2006-2007, dont 1 903 dans les conservatoires à rayonnement départemental et 1 028 dans les conservatoires à rayonnement régional (chiffres DEPS).

Les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ont une mission de service public. Ils enseignent et sont susceptibles d’animer une équipe d’enseignants, constituée ou non en département, pour un projet ou une mission spécifique. Une évolution de carrière dans la filière artistique territoriale peut les conduire au grade de professeur territorial d’enseignement artistique. Dans les établissements et structures d’enseignement ne relevant pas des collectivités territoriales, le recrutement s’effectue de manière contractuelle (CDD, CDI)

L’organisation du travail est rythmée par l’année scolaire ou universitaire. Le temps de travail est défini par le statut ou le contrat de travail. En ce qui concerne les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique, le temps d’enseignement hebdomadaire à temps complet est de vingt heures.

Le professeur de musique diplômé d'État peut travailler en collaboration avec des artistes et/ou d’autres institutions des différents secteurs du spectacle vivant (musique, théâtre, danse, arts du cirque, arts de la rue,...) et conduire des projets avec des partenaires d’autres domaines artistiques (patrimoine, arts plastiques, cinéma, architecture...) ou d’autres secteurs (enseignement général, secteur socioculturel, secteur sanitaire et social...).

Participant à la réalisation du projet de l’établissement, le professeur de musique a la responsabilité de la conduite des activités pédagogiques et culturelles de sa classe. Dans ce cadre, il est doté d’une autonomie qui lui est confiée par le directeur de l’établissement, le conduisant notamment à organiser les actions de diffusion des élèves et à initier et coordonner des projets au sein de l’établissement.

Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme

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En accord avec le directeur de l'établissement, il peut assurer le traitement des questions liées à la mise en œuvre des représentations qu'il réalise (contact avec les techniciens du spectacle, logistique, gestion...).

4. Place dans l’organisation de la structure professionnelle

Les enseignants relevant des collectivités territoriales sont recrutés soit par un élu (maire ou président d’un groupement de collectivités), soit par le président du conseil d’administration lorsque l’établissement est géré par un établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ils sont placés sous l’autorité du directeur de l’établissement.

Dans le cadre des structures associatives, ils sont recrutés par le président du conseil d'administration. Ils sont placés sous l'autorité du directeur de l'établissement.

II – Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification

EC ou ET= évaluation continue (assurée par l'établissement de formation) ou évaluation terminale (faisant appel à un jury comportant des personnalités extérieures)

Les modalités d'évaluation continue et terminale sont les suivantes :

- Epreuves pratiques : mise en situation pédagogique, mise en situation artistique, éventuellement suivies d'un entretien, réalisation de projet, production d'un écrit ou de travaux

- Epreuve écrite : commentaire d'écoute, analyse, dossier, mémoire (éventuellement suivis d'un entretien)

- Epreuve orale : entretien

N.B. : 1. Les critères d’évaluation peuvent correspondre à plusieurs compétences. 2. La numérotation des points n’induit aucune hiérarchie. 3. Des compétences, connaissances et attitudes propres à certaines disciplines sont définies en fin de référentiel. Ces éléments seront à prendre en compte lors de l'élaboration des épreuves spécifiques pour chaque discipline, en terme de nature des épreuves et de pondération.

Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme

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ARRÊTÉ DU 5 MAI 2011 RELATIF AU DE

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme

NOR : MCCD1112713A

Le ministre de la culture et de la communication, Vu le code de l’éducation, notamment les articles L. 335-5, L. 335-6, L. 759-1 et D. 335-33 à D. 335-37 ; Vu le décret no 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d’enseignement supérieur de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur ; Vu le décret no 2004-607 du 21 juin 2004 étendant au ministère chargé de la culture les dispositions du décret no 2002-615 du 26 avril 2002 pris pour l’application de l’article L. 901 du code du travail et des articles L. 335-5 du code de l’éducation relatif à la validation des acquis de l’expérience pour la délivrance d’une certification professionnelle ; Vu le décret no 2007-1678 du 27 novembre 2007 relatif aux diplômes nationaux supérieurs professionnels délivrés par les établissements supérieurs habilités par le ministère chargé de la culture dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque ; Vu le décret no 2011-475 du 28 avril 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique ; Vu l’arrêté du 1er février 2008 relatif au diplôme national supérieur professionnel de musicien et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme ; Vu l’arrêté du 22 février 2008 modifié relatif à la procédure d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque et au fonctionnement de la commission nationale d’habilitation ; Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant en date du 27 janvier 2011, Arrête : Art. 1er. − Le diplôme d’Etat de professeur de musique est défini par le référentiel d’activités professionnelles et de certification figurant à l’annexe 1 au présent arrêté. Il est délivré au titre des disciplines mentionnées à l’annexe 2 au présent arrêté, le cas échéant complétées par les domaines et options définis dans cette même annexe. Il est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification. Le diplôme d’Etat de professeur de musique s’inscrit dans le dispositif européen d’enseignement supérieur par la mise en œuvre du système européen d’unités d’enseignement capitalisables et transférables. L’obtention du diplôme emporte l’acquisition de 120 crédits européens.

CHAPITRE Ier Accès aux cursus d’études en formation initiale ou continue Art. 2. − I. L’accès à la formation initiale au diplôme d’Etat de professeur de musique est subordonné à la réussite à un concours d’entrée, ouvert aux candidats justifiant des trois conditions suivantes : – être titulaire d’un diplôme national d’orientation professionnelle de musicien ou d’un diplôme d’études musicales ; – être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence ; – ne pas avoir interrompu ses études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans. Les candidats fournissent un curriculum vitae et une lettre de motivation. Le directeur de l’établissement peut autoriser à se présenter au concours d’entrée des candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées au premier alinéa, après avis d’une commission composée d’au moins trois enseignants de l’établissement. Il établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée.

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II. Dans les établissements habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique et le diplôme national supérieur professionnel de musicien, le concours d’entrée peut être commun pour l’accès aux cursus conduisant à ces deux diplômes. Des concours spécifiques à l’entrée en formation au diplôme d’Etat de professeur de musique peuvent être organisés par ces établissements dans la discipline « formation musicale » et dans les disciplines, domaines et options pour lesquels l’habilitation à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien n’a pas été prononcée. III. Par dérogation aux dispositions du présent article, les étudiants en cours de cursus en formation initiale conduisant au diplôme national supérieur professionnel de musicien dans un établissement non habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique, ou venant d’achever ce cursus, peuvent accéder à la formation au diplôme d’Etat dans un établissement habilité à délivrer ce diplôme, après un entretien, éventuellement complété par une évaluation. Art. 3. − L’accès à la formation continue au diplôme d’Etat de professeur de musique est conditionné à la réussite à un examen d’entrée, ouvert aux candidats ayant interrompu leurs études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans, et remplissant l’une des conditions suivantes : – justifier d’une expérience d’enseignement en qualité de salarié d’une durée d’au moins deux années, à raison de cinq heures par semaine au moins sur trente semaines par an ou leur équivalent en volume horaire annuel ; – justifier d’une pratique professionnelle en qualité d’artiste de la musique d’une durée d’au moins deux années, pouvant notamment être attestée par quarante-huit cachets sur deux ans ; – être titulaire du diplôme d’études musicales ou du diplôme national d’orientation professionnelle de musique, et exercer une activité d’enseignement en qualité de salarié à raison de cinq heures par semaine sur trente semaines au moins ou être engagé dans une démarche de réorientation professionnelle. Les candidats ayant obtenu une partie du diplôme par la validation des acquis de l’expérience dans les conditions prévues au chapitre II du présent arrêté peuvent être admis en formation pour les unités et modules non validés, à la suite d’un entretien, en fonction des possibilités d’accueil de l’établissement. Les candidats ayant obtenu une partie du diplôme par la voie de la formation initiale ou continue depuis moins de cinq années peuvent être admis en formation pour les unités et modules non validés, au vu d’un dossier retraçant leur parcours de formation et leur expérience professionnelle, à la suite d’un entretien, en fonction des possibilités d’accueil de l’établissement. Art. 4. − La direction générale de la création artistique publie annuellement, pour l’information des candidats, la liste des disciplines, domaines et options dans lesquels chaque établissement habilité organise des recrutements et les calendriers d’inscription correspondants. L’établissement est tenu d’accorder un entretien aux candidats qui en font la demande, en amont de leur inscription à l’examen d’entrée, pour les orienter et les conseiller sur les voies d’obtention du diplôme, sur les formations répondant à leurs besoins et, s’agissant des candidats relevant de la formation continue, sur les modalités de prises en charge de la formation qui leur sont ouvertes. Art. 5. − Les modalités des concours et examens d’entrée, constitués d’épreuves théoriques et pratiques, sont fixées par l’établissement et inscrites dans son règlement des études. Art. 6. − Les jurys chargés d’évaluer les épreuves du concours ou de l’examen d’entrée sont présidés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, ils comprennent au moins : – un professeur enseignant dans l’établissement ; – une personnalité du monde musical. Le jury peut s’adjoindre un examinateur spécialisé de la discipline et du domaine du candidat. Cet examinateur ne participe pas aux délibérations du jury. Les membres des jurys et les examinateurs sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique. Des jurys communs à plusieurs établissements peuvent être organisés, à l’initiative de ceux-ci. Art. 7. − Le directeur de l’établissement valide après l’entrée en formation initiale ou continue, au vu du dossier et des résultats de l’examen ou du concours d’entrée et, le cas échéant, en cours de cursus, les compétences et connaissances acquises dans un autre cadre. Il fixe la durée et l’organisation de la formation en conséquence pour chaque candidat. Le directeur se prononce après avis d’une commission composée d’au moins trois enseignants de l’établissement. Art. 8. − Les étudiants admis en formation initiale à l’issue d’un concours commun avec le concours d’entrée en formation au diplôme national supérieur professionnel de musicien bénéficient en cours de cursus, à leur demande ou à l’initiative de l’équipe pédagogique, de procédures d’orientation visant à préciser leur projet professionnel et à déterminer l’organisation et la durée de la formation qui lui correspond, en vue de l’obtention du diplôme d’Etat de professeur de musique, du diplôme national supérieur professionnel de musicien ou de ces deux diplômes. Le directeur se prononce après avis d’une commission composée d’au moins trois enseignants de l’établissement.

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Art. 9. − Le directeur de l’établissement peut, après avis sur dossier d’une commission composée d’au moins trois enseignants de l’établissement et un entretien avec les intéressés, autoriser les candidats qui en font la demande, au vu de leur expérience professionnelle ou de leur parcours antérieur de formation, notamment s’ils ont déjà bénéficié d’une formation musicale et pédagogique supérieure, à se présenter directement aux évaluations terminales définies par le règlement des études de l’établissement. Art. 10. − Sur proposition du directeur de l’établissement, le conseil d’administration fixe les montants des frais de formation applicables dans le cadre du cursus conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique par la voie de la formation professionnelle continue. Des exonérations peuvent être accordées, sur avis du conseil d’administration, à des personnes dont les frais de formation ne peuvent être pris en charge au titre de la formation professionnelle continue et qui doivent alors s’acquitter d’une redevance minimale fixée par ledit conseil d’administration.

CHAPITRE II Organisation de la formation Modalités de délivrance du diplôme Art. 11. − La formation porte sur la pratique musicale, la culture musicale, la pratique pédagogique, la culture pédagogique et l’environnement professionnel. Sa durée de référence est de neuf cents heures, dont est déduit le volume horaire correspondant aux enseignements afférents aux validations obtenues en application des dispositions prévues aux articles 7 et 8 du présent arrêté. Les parcours de formation sont organisés en unités d’enseignement, comprenant un ou plusieurs modules, articulées entre elles en fonction des compétences visées. Ces unités sont définies par le règlement des études de l’établissement. Art. 12. − Le cursus comporte des stages pratiques de pédagogie dans des établissements de formation, des structures de création ou de diffusion, dont une partie au moins doit donner la possibilité d’être placée en situation d’enseignement. L’organisation, le suivi pédagogique et l’évaluation des stages sont placés sous la responsabilité de l’établissement d’enseignement supérieur. Ils font l’objet d’une convention qui précise les conditions d’accueil ainsi que la durée, le calendrier et le descriptif des activités confiées. Le dispositif prévu aux articles 7 et 8 du présent arrêté peut donner lieu à une dispense partielle de ces stages. En formation continue, les stages pratiques de pédagogie peuvent se dérouler pour partie dans le cadre de l’exercice de l’activité d’enseignement du candidat. Un tutorat externe à l’établissement d’exercice est alors mis en place. Art. 13. − Les unités d’enseignement font l’objet d’une évaluation continue et, le cas échéant, d’une évaluation terminale. Les évaluations sont constituées d’épreuves pratiques, d’épreuves écrites et d’épreuves orales. Les épreuves pratiques comportent des mises en situation pédagogique, des mises en situation artistiques et la réalisation d’un projet artistique à vocation pédagogique. Les épreuves écrites peuvent comporter des épreuves de commentaire d’écoute, d’analyse, de culture musicale, de lecture à vue et de composition. Elles peuvent également donner lieu à la rédaction d’un dossier et d’un mémoire. Les épreuves orales consistent en un entretien avec le candidat, le cas échéant à l’issue d’épreuves pratiques ou d’épreuves écrites. La définition et la durée des épreuves ainsi que les modalités d’acquisition de chacune des unités d’enseignement sont définies par le règlement des études de l’établissement. Les unités d’enseignement ne sont pas compensables entre elles. Art. 14. − Le jury de l’évaluation terminale est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins : – un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique ; – un directeur ou directeur adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat ; – une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture. Ce jury peut s’adjoindre pour certaines épreuves des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du domaine et de l’option concernés, titulaires du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique. Ces examinateurs ne participent pas aux délibérations du jury. Les membres du jury et les examinateurs spécialisés sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique. Art. 15. − Le directeur de l’établissement, au vu des résultats des évaluations continues et terminales, arrête la liste des candidats reçus. Il délivre le diplôme d’Etat de professeur de musique.

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Il remet aux candidats non reçus une attestation précisant les unités d’enseignement et modules acquis ainsi que les crédits correspondants.

CHAPITRE III Obtention par la validation des acquis de l’expérience Art. 16. − Le diplôme d’Etat de professeur de musique peut être délivré par la validation des acquis de l’expérience aux candidats qui justifient de compétences acquises dans l’exercice d’activités salariées, non salariées ou bénévoles, de façon continue ou non, en rapport direct avec les activités et compétences définies par le référentiel, d’une durée cumulée d’au moins trois années dont au moins l’équivalent de deux années d’enseignement dans la discipline, le domaine et l’option concernés, correspondant à un enseignement d’une durée de vingt heures par semaine sur trente semaines par année. Art. 17. − Les établissements d’enseignement supérieur habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique peuvent organiser des sessions d’obtention de ce diplôme par la validation des acquis de l’expérience, dans tout ou partie des disciplines, domaines et options au titre desquels ils ont été habilités. La direction générale de la création artistique publie annuellement, pour l’information des candidats, la liste des disciplines, domaines et options concernés, des établissements organisateurs et les calendriers d’inscription correspondants. Le livret de demande de validation des acquis de l’expérience, constitué du document CERFA correspondant et des pièces nécessaires à l’examen de la demande, est déposé par le candidat auprès de l’établissement organisateur. Celui-ci est chargé de l’instruction des dossiers de demande de validation des acquis de l’expérience et de l’organisation des jurys de validation. L’établissement dispose d’un délai de deux mois pour examiner la recevabilité de la demande et notifier sa décision au candidat. A l’issue de ce délai, lorsque la demande est déclarée recevable, un certificat de recevabilité est délivré au candidat. Les décisions de rejet doivent être motivées. Le candidat en possession d’un certificat de recevabilité transmet à l’établissement un dossier de validation des acquis. L’établissement peut proposer un accompagnement au candidat pour la préparation de ce dossier. Art. 18. − Le jury de validation des acquis de l’expérience du diplôme d’Etat de professeur de musique chargé de se prononcer sur les demandes de validation des acquis de l’expérience est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme, ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins : – un professeur titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique dans la discipline sollicitée par le candidat ou un professeur appartenant au cadre d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou au cadre d’emplois des professeurs d’enseignement artistique dans la discipline sollicitée par le candidat, en fonctions dans un conservatoire classé par l’Etat ; – un maire ou un président de communauté d’agglomération ou leur représentant qu’ils désignent ; – une personnalité du monde musical.

La liste des membres du jury est arrêtée par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique. Des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du domaine et de l’option concernés peuvent être invités par le directeur de l’établissement habilité à participer à l’évaluation des épreuves. Ils ne participent pas aux délibérations du jury. Art. 19. − Le jury de validation des acquis de l’expérience du diplôme d’Etat de professeur de musique peut décider de l’attribution du diplôme aux candidats, sur la base de l’examen du dossier de demande de validation des acquis de l’expérience, d’un entretien et, le cas échéant, d’une mise en situation professionnelle, réelle ou reconstituée, conformément aux modalités d’évaluation figurant en annexe III du présent arrêté. Le directeur de l’établissement délivre le diplôme aux candidats reçus. A défaut, il peut valider l’expérience du candidat pour une partie des connaissances, aptitudes et compétences figurant dans le référentiel et se prononce sur celles qui, dans un délai de cinq ans à compter de la notification de sa décision, devront faire l’objet d’un contrôle complémentaire et d’une nouvelle évaluation par le jury pour l’obtention du diplôme par la validation des acquis de l’expérience. Il délivre une attestation précisant les unités et modules obtenus ainsi que les crédits correspondants. Les candidats peuvent solliciter une admission en formation pour obtenir par cette voie les unités et modules non validés, dans les conditions prévues à l’article 3 du présent arrêté. Ils peuvent, à l’issue de cette formation, soit présenter à nouveau leur dossier devant le jury de validation des acquis de l’expérience, soit solliciter une validation des unités d’enseignement en application des dispositions de l’article 7 du présent arrêté.

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CHAPITRE IV Conditions d’habilitation Art. 20. − Peuvent être habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique les établissements publics nationaux, les établissements publics de coopération culturelle et les établissements de statut associatif, dans les conditions définies au présent chapitre. Art. 21. − Le directeur de l’établissement qui sollicite une habilitation à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique adresse au ministère chargé de la culture un dossier de demande d’habilitation comprenant les informations suivantes : 1o Informations administratives et financières : – dénomination et adresse ; – statuts ; – présentation des instances de gestion ; – nom et qualité de l’équipe dirigeante ; – budget de fonctionnement prévisionnel des trois prochains exercices, en recettes et en dépenses et, le cas échéant, budgets réalisés des trois derniers exercices écoulés ; – composition et organisation de l’équipe administrative ; – organigramme de l’établissement, précisant notamment comment sont coordonnées en son sein les formations pédagogiques ; – descriptif de l’ensemble des locaux et des équipements en matériel pédagogique, informatique et technique utilisés dans l’enseignement et mis à la disposition des étudiants. Les établissements habilités à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien sont dispensés de produire cette partie du dossier, à l’exception des informations relatives à la coordination des formations pédagogiques. 2o Informations relatives à l’organisation des formations et aux modalités de délivrance du diplôme : – organisation et contenu des enseignements permettant de vérifier que ceux-ci permettent d’acquérir les connaissances et compétences générales et professionnelles définies par le référentiel du diplôme ; – disciplines, domaines et options au titre desquels est sollicitée l’habilitation ; – articulation de la formation conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique et de la formation conduisant au diplôme national supérieur professionnel de musicien ; – conventions ou projets de conventions avec une ou des universités, précisant les articulations de la formation au diplôme d’Etat de professeur de musique avec une formation menant à la licence ou au diplôme universitaire de musicien intervenant, pour les étudiants qui le souhaitent ; – toute convention ou projet de convention nécessaire à la mise en œuvre de la formation, notamment pour les stages pratiques de pédagogie ; – liste et qualification des enseignants constituant l’équipe pédagogique, modalités de recrutement ; – effectifs d’étudiants, en formation initiale et continue, au regard des besoins identifiés ; – coûts totaux et par étudiant, montant des droits d’inscription, montant des frais de formation, modalités d’accompagnement de la recherche des prises en charge au titre de la formation continue ; – modalités d’orientation et de positionnement des candidats à l’entrée en formation, moyens de communication mis en œuvre à cette fin, critères de validation des connaissances et compétences acquises par les candidats dans le cadre de formations antérieures ou d’une pratique professionnelle en qualité d’interprète ou d’enseignant, critères et modalités selon lesquels sont définies les durées et organisations des cursus ; – règlements de l’établissement dont le règlement intérieur et le règlement des études qui décrit et définit notamment les modalités des concours et examens et les modalités d’évaluation et de délivrance du diplôme d’Etat de professeur de musique ; – modalités de mise en place et de fonctionnement d’un conseil des études au sein de l’établissement ; – modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants au cours des trois années suivant l’obtention du diplôme ; – modalités de mise en place de la procédure de validation des acquis de l’expérience, modalités d’accompagnement des candidats à l’élaboration de leur dossier. Art. 22. − L’habilitation est conditionnée à l’intervention d’enseignants justifiant d’une carrière ou de travaux faisant autorité ou justifiant d’au moins cinq années d’enseignement de haut niveau dans la spécialité visée ou titulaires d’un diplôme français de niveau II ou I de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification ou d’un diplôme étranger de niveau équivalent. Art. 23. − Dans le cadre du renouvellement de l’habilitation, le dossier de candidature doit être complété d’éléments relatifs aux taux de réussite et à l’insertion professionnelle des étudiants, aux réalisations pédagogiques, et explicite les évolutions éventuelles proposées.

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Art. 24. − A titre transitoire, les personnes inscrites à la date de publication du décret no 2011-475 susvisé en formation initiale et continue dans les établissements dont la liste est fixée à l’annexe IV du présent arrêté sont autorisées à poursuivre le cursus d’études conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique selon les modalités définies en annexe V. Art. 25. − L’arrêté du 16 décembre 1992 relatif aux conditions requises pour l’habilitation d’un centre de formation à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique est abrogé. Art. 26. − Le directeur général de la création artistique est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 5 mai 2011. Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de la création artistique, G.-F. HIRSCH

Nota. – Les annexes du présent arrêté sont publiées au Bulletin officiel du ministère de la culture et de la communication.

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SEMAINIER TYPE

SEMAINIER TYPE - DEPARTEMENT MUSIQUE 2015-2016 - Semestres 1 et 2 LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE 9 9

30 Histoire de la 30 musique (UBM) S1 FLE (Français Langue 10 Théâtre Etrangère pour les 10 Théâtre (G.Laurent - ESTBA) étudiants étrangers - 30 (G.Laurent - ESTBA) et Analyse : Improvisation 30 (M.B.Dufourcet - N.Allain - Centre de ou Analyse - (P.Pistone - (E.Rolin et documentation 11 ou Benauge) Informatique PESMD) J.P.Peyrebelle - 11 musicale et PESMD) 30 Pratique corporelle Benauge) 30 Pratique corporelle (Dépt Danse - technique du son 12 (Dépt Danse - PESMD) (S1) 12 PESMD) 30 30

13 Musique de chambre 13 (E.Cassen - Benauge) 30 30 Anglais S1 ou certains vendredis Ecriture, Harmonie, (S.Barrett - Master classes Master classes 14 Ecriture 14 Contrepoint Benauge) ou instrumentales (CRR) instrumentales (CRR) (S.Lécussant - CRR) 30 (S.Lécussant - Psychopédagogie / 30 Méthodologie du Benauge) S1 et Master classes 15 mémoire S2 instrumentales (CRR) 15 (N.Léglise - et Psychopédagogie 30 Anglais Benauge) 30 S2 (Benauge) Improvisation (N.Léglise - 16 Harmonie : 16 (S.Filippi et Benauge) Master classes 30 P.Pistone) (S.Lécussant - 30 Benauge) instrumentales (CRR) 17 17 30 30 18 18 30 30 17h30-20h30 : Atelier de Pratique 19 Pédagogique (DE 1 et DE 2) 19 30 18h-21h : Musique de chambre contemporaine (M.B.Charrier - 30 CRR Salle 115) 20 20 30 30 21 21

PROMO 1 Ecole de la Benauge : 4, rue Raymond Poincaré - 33000 Bordeaux Ecole de musique St-Bruno : 49 Rue Brizard - 33000 Bordeaux

Ecole de musique de Gradignan : Le Castel - 29, bd Malartic - 33170 PESMD Bordeaux Aquitaine : 19, rue Monthyon- 33800 Bordeaux Gradignan

PROMO 2 CRR : 22 quai Sainte-Croix - 33800 Bordeaux

ESTBA : TNBA - Square Jean Vauthier - 33031 Bordeaux Drac Aquitaine - 54, rue Magendie - 33074 Bordeaux cedex

PROMO 3 Université Bordeaux Montaigne : Domaine Universitaire - 33607 Pessac cedex Molière Scène d'Aquitaine/OARA : 33, rue du Temple - 33000 Bordeaux

Ecole de musique de Cenon : Allée S.Bouluguet - Château Tranchère - 33150 Cenon Atelier du CRR de Bordeaux : Rue Jacques D'Welles - 33800 Bordeaux

Ecole de musique de Talence : Château Margaut - 412 Cours de la Libération -33400 TOUTES LES PROMOS

Lieux de cours, master class et concerts Talence

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REGLEMENT INTÉRIEUR

RÉGLEMENT INTÉRIEUR DU PÔLE D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR MUSIQUE ET DANSE DE BORDEAUX AQUITAINE

1 – Champ d’application :

Le présent règlement intérieur est destiné aux étudiants et stagiaires du PESMD Bordeaux Aquitaine. Il a pour objet de préciser les règles de fonctionnement entre les étudiants, les stagiaires, la structure d’accueil et son personnel.

Lieux :

Le présent règlement intérieur est applicable dans les locaux du PESMD Bordeaux Aquitaine et tous lieux accueillant les étudiants et les stagiaires.

Personnes :

Le présent règlement est applicable : − aux étudiants inscrits au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM), − aux étudiants ou stagiaires inscrits au Diplôme d’État (DE) musique ou au Diplôme d’État (DE) danse en formation initiale ou continue, − aux autres stagiaires en formation continue, − aux candidats se présentant aux Examens d’Aptitude Technique (EAT) danse au PESMD Bordeaux Aquitaine, et − à toute personne assistant aux autres formations dispensées par le PESMD Bordeaux Aquitaine.

Observations :

Le PESMD Bordeaux Aquitaine est le Pôle Supérieur de la Musique et de la Danse de Bordeaux Aquitaine créé par l’État (Ministère de la Culture) et la Région Aquitaine. L’essentiel du coût de la formation initiale est pris en charge par ces deux collectivités publiques.

La formation au Diplôme d’État (DE) de professeur de danse est dispensée par le PESMD Bordeaux Aquitaine en application de l’article 1° de la loi du 10 juillet 1989 relative à l’enseignement de la danse. La formation au Diplôme d’État (DE) de professeur de musique dispensée par le PESMD Bordeaux Aquitaine est faite en application de l’arrêté du 05 mai 2011. La formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est faite en application de l’arrêté du 1er février 2008.

2 – La scolarité :

2.1 Les objectifs et les modalités de la formation :

Le contenu de la formation au Diplôme d’État (DE) danse est défini dans l’annexe 1 de l’arrêté du 11 avril 1995. Le contenu de la formation au Diplôme d’État (DE) musique est défini par l’arrêté du 05 mai 2011. Le contenu de la formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est défini par l’arrêté du 1er février 2008.

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2.2 La durée de la formation :

La formation initiale au Diplôme d’État (DE) danse est d’une durée minimum de 600 heures à quoi s’ajoutent des cours de perfectionnement technique, des master classes, des stages encadrés et des évaluations régulières, des travaux de recherche théorique, pédagogique et chorégraphique, incluant la rédaction d’un mémoire et des rencontres et prestations scéniques. La formation au Diplôme d’État (DE) musique est organisée sur 2 ou 3 années. Elle est d’une durée minimum de 900 heures. Elle inclut la rédaction d’un mémoire de pédagogie, des séances de tutorat et des heures de perfectionnement instrumental en formation initiale, des rencontres et présentations scéniques. La formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est organisée sur 3 ou 4 années. Elle est d’une durée minimum de 1350 heures. Elle inclut des stages professionnels en situation de réalisation artistique, la conduite d’un projet musical personnel et de nombreuses présentations scéniques.

2.3 L’emploi du temps :

Le Directeur pédagogique musique ou danse se réserve le droit de modifier le calendrier de formation pour des raisons impératives. Toute activité de l’étudiant ou du stagiaire en dehors de ses études au PESMD Bordeaux Aquitaine (activités professionnelles, formations, autres…) ne saurait être un motif de non suivi de l’intégralité des formations et des travaux qui s’y rattachent. Ceci constituerait le cas échéant un motif d’exclusion de l’étudiant ou du stagiaire.

2.4 L’assiduité et les absences :

Les étudiants et les stagiaires sont tenus à la plus stricte assiduité aux cours. Chacun est tenu de signer chaque jour les états de présence correspondant. En cas de maladie, l’étudiant ou le stagiaire est tenu d’en informer le PESMD Bordeaux Aquitaine le plus rapidement possible, au plus tard dans un délai de deux jours. Il devra fournir un certificat médical. Toute demande d’absence exceptionnelle doit être adressée par écrit au Directeur pédagogique musique, danse, ou au responsable de la formation continue en amont, sous couvert du Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine. En cas d’empêchement exceptionnel, l’étudiant ou le stagiaire contactera immédiatement la Direction pédagogique danse, le conseiller aux études pour la musique ou son assistante, le responsable de la formation continue. Pour les étudiants ou les stagiaires en musique et en danse, toute absence justifiée à un contrôle continu fera l’objet d’une convocation pour une session de rattrapage obligatoire. 3 absences non justifiées ou des retards systématiques aux cours seront pris en compte dans l’évaluation continue de l’étudiant (note disciplinaire) et pourront être un motif d’exclusion. De même, pour les étudiants, un engagement professionnel pris sans l’accord préalable de la Direction et qui donnerait lieu à des absences est aussi un motif de sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à l’exclusion. En effet, toute demande d’engagement professionnel doit se faire en concertation avec la Direction pédagogique et sous couvert de la Direction générale. Il sera demandé à tous les étudiants salariés de fournir leurs contrats de travail et les coordonnées de leurs employeurs afin de favoriser l’insertion professionnelle sans que ce soit au détriment de la formation (hors enseignement de la danse).

Toute absence justifiée à une évaluation intermédiaire ou à un examen blanc fera l’objet d’un rattrapage obligatoire. De même, toute absence ou retard sera pris en compte dans l’évaluation établie par les formateurs ; la Direction pédagogique pourra le cas échéant décider de ne pas présenter l’étudiant ou le stagiaire aux examens finaux.

2.5 Suivi spécifique des études des étudiants et stagiaires musique et danse :

En fin de 1ère année et/ou de 2ème année, si un étudiant ou un stagiaire pose problème tant sur le plan de son évaluation continue que de son comportement, une procédure d’alerte peut être déclenchée par

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le Directeur pédagogique du département concerné, le conseiller aux études ou un formateur, le responsable de la formation continue. Ainsi saisi, le Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine réunira une commission composée des membres de l’équipe pédagogique concernés par l’étudiant ou le stagiaire qui statuera sur la poursuite des études de l’étudiant ou du stagiaire en 2ème année et/ou 3ème année. Dans le cas de l’inaptitude physique médicalement certifiée d’un étudiant ou d’un stagiaire au suivi d’une discipline, une évaluation supplémentaire sera mise en place par le Directeur pédagogique du département concerné.

2.6 La ponctualité :

Les étudiants et les stagiaires sont tenus à la plus stricte ponctualité et se doivent d’observer pendant les cours une attitude convenable permettant le bon déroulement de la formation.

Pour la danse, les étudiants et les stagiaires doivent se présenter en tenue correcte une demi-heure minimum avant l’heure de début des cours pour pratiquer un échauffement personnel. Les personnes arrivant en retard seront dans l’obligation d’attendre la pause pour pénétrer dans le studio et suivre le cours. Pour la musique, les étudiants et les stagiaires sont tenus de se présenter aux cours de pratique collective entre 5 et 30 minutes avant le début de la séance afin de préparer leur instrument ou de s’échauffer, cela en fonction de la demande du formateur et du contenu du cours.

2.7 L’aptitude physique des étudiants et stagiaires danse :

Tout étudiant et stagiaire doit délivrer un certificat médical d’aptitude à la pratique de la danse de moins de 3 mois en début de chaque année universitaire. Tout étudiant et stagiaire peut demander à être dispensé d’effectuer certains exercices en raison d’une inaptitude physique démontrée par un certificat médical ou constatée par l’intervenant.

2.8 Entretien avec le Directeur pédagogique musique ou danse :

Tout étudiant ou stagiaire qui souhaite un entretien personnel avec le Directeur pédagogique musique ou danse doit demander un rendez-vous.

2.9 Actions artistiques :

La présence des étudiants et stagiaires musique aux actions artistiques extérieures fait partie intégrante du cursus comptant pour le contrôle continu et la délivrance des diplômes.

2.10 Examens finaux :

Les décisions du jury des examens finaux ne sont pas susceptibles d’être remises en cause et ne peuvent faire l’objet d’aucun appel.

3 – Documents pédagogiques :

Les méthodes pédagogiques et la documentation diffusée dans le cadre des cours sont protégées au titre des droits d’auteurs et ne peuvent être réutilisées autrement que pour le strict usage personnel. L’enregistrement magnétique ou vidéo des cours par les étudiants ou stagiaires n’est pas autorisé (sauf accord formel de l’intervenant et pour un usage strictement personnel). Le centre de documentation propose un service de consultation sur place de documents écrits, audio et vidéo. Aucun document ne peut sortir du centre, sauf autorisation exceptionnelle des Directeurs des départements danse, musique et formation continue. Les délais alors fixés pour cet emprunt sont à respecter scrupuleusement sous peine de ne plus être autorisé à faire sortir d’autres documents. Le PESMD Bordeaux Aquitaine se réserve le droit de filmer et d’enregistrer les activités pédagogiques et manifestations d’étudiants et de stagiaires à tout moment, et d’utiliser ces éléments ultérieurement à

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des fins d’archivage, de promotion ou de diffusion sans aucune contrepartie. Toutes prises de son ou de vue des activités du PESMD Bordeaux Aquitaine sont interdites sauf accord exprès de la Direction.

4 – Représentation des étudiants et stagiaires :

Les étudiants et stagiaires élisent pour la durée de la formation un délégué titulaire et un délégué suppléant pour chacun des groupes ou des options représentés. Tout étudiant ou stagiaire est électeur et éligible. Les délégués sont les représentants des étudiants ou stagiaires. Ils sont les interlocuteurs du Directeur pédagogique musique, danse ou formation continue et de la Direction du PESMD Bordeaux Aquitaine. Les délégués sont les représentants des étudiants et des stagiaires au Conseil d’Administration et à l’Assemblée Générale. Sont les représentants des étudiants au Conseil Artistique et Pédagogique : trois représentants des étudiants en formation diplômante (deux représentants musique : un en formation au DE, un en formation au DNSPM et un représentant danse).

5 – Sanctions relatives à des comportements :

5.1 Motifs :

Certains comportements et/ou agissements peuvent aboutir à des sanctions, notamment : • absence et retard répétés, sans autorisation, • agressions orales ou physiques, • perturbation du déroulement de la formation, • non-respect du règlement intérieur.

5.2 Sanctions :

• avertissement, • renvoi des cours de 1 à 3 jours, • renvoi définitif.

5.3 Conseil de discipline :

Le conseil de discipline comprend : le Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine (président de séance), le délégué des étudiants du département concerné, le Directeur pédagogique musique et le conseiller aux études musique pour un étudiant musique et la Direction pédagogique danse pour un étudiant danseur, le responsable de la formation continue pour un stagiaire.

Il se réunit à la demande du Directeur pédagogique concerné ou du Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine. L’étudiant ou le stagiaire est entendu par le conseil de discipline, mais n’assistera pas aux délibérations. À l’issue de la réunion un procès-verbal sera établi, énonçant une éventuelle sanction. La décision sera notifiée au destinataire au plus tard dans les deux jours suivant la réunion du conseil de discipline. L’étudiant ou le stagiaire concerné peut contester par écrit et de façon motivée la sanction dans les 2 jours qui suivent la notification. En cas de contestation, le collège se réunira à nouveau pour statuer définitivement sur la sanction. Un procès-verbal sera rédigé, signé et communiqué de la même façon. La Direction se réserve le droit de décider, après consultation du conseil de discipline et en concertation avec le Directeur du département concerné musique, danse ou formation continue, de l’exclusion d’un étudiant ou stagiaire au vu de ses comportements et agissements au cours de sa formation, si elle juge qu’ils ne sont pas conformes au Règlement Intérieur.

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