Frank Tashlin Robert-Claude Bérubé

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Frank Tashlin Robert-Claude Bérubé Document generated on 09/26/2021 5:59 p.m. Séquences La revue de cinéma Flash sur un réalisateur Frank Tashlin Robert-Claude Bérubé Rire et délire Number 38, October 1964 URI: https://id.erudit.org/iderudit/51848ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this article Bérubé, R.-C. (1964). Flash sur un réalisateur : Frank Tashlin. Séquences, (38), 28–31. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1964 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ FLASH SUR UN REALISATEUR FRANK TASHLIN Robert-C. Bérubé Il a grandi dans l'atmosphère des cher, le père de Popeye; à vingt- studios d'animation ; c'est autour six ans, il travaillait pour Walt Dis­ des tables à dessins que s'est faite ney, imaginant les mésaventures son éducation. A quinze ans, il était qui allaient fondre sur Mickey garçon de course chez Max Fleis- Mouse ou Donald Duck. Pas éton- 28 SÉQUENCES nant qu'il conçoive le comique ci­ sieurs scènes d'un film dont il n'é­ nématographique dans les termes tait pas satisfait; et malgré la si­ explosifs qui sont le propre des gnature officielle de Sidney Lan- dessins animés. Maître de l'effet field, on sent déjà, dans ce Lemon surprise, il parsème ses films de Drop Kid, la patte de Tashlin, com­ gags invraisemblables; dans un me dans cette scène frénétique où film de Tashlin, tout peut arriver: des vieilles femmes réfugiées dans un homme joue à lui seul tous les une salle de jeu se couchent sur instruments d7un orchestre, d'un les tables et deviennent victimes sac à main sort un repas entier, y du mécanisme imaginé par le pro­ compris les chandelles déjà allu­ priétaire pour dissimuler ses activi­ mées pour décorer la table, un liè­ tés illégales aux yeux de la police. vre attrape une insolation, un bain Partie en douce, la carrière de qui déborde inonde toute une rue, réalisateut de Tashlin devait pren­ un aspirateur incontrôlable attire dre un tournant décisif lorsqu'il fut une masse d'objets hétéroclites et appelé à diriger deux films de Jer­ se gonfle comme un ballon, etc., ry Lewis, qui faisait alors équipe a- etc. Mieux qu'une certaine produc­ vec Dean Martin, Artists and Mo­ tion réalisée à coup de millions et dels et Hollywood or Bust. Ces lancée à grand renfort de publici­ deux films eurent un point com­ té, l'univers cinématographique de mun : leur héros était un cinglé, Frank Tashlin mérite de s'appeler abruti par l'intérêt exagéré qu'il "un monde fou, fou, fou, fou". portait dans le premier aux illustrés, Les longues années que ce réali- dans le second au cinéma. Pour la sateut a passé à l'arrière-plan de première fois, l'esprit critique du nombreuses productions comiques cinéaste se faisait jour à travers l'ap­ n'ont pas été perdues; elles lui ont pareil délirant du comique et dé­ permis de mettre au point et de nonçait certains aspects traumati­ roder une mécanique du rire, un sants de Y American Way of Life. pou froide peut-être, mais savam­ Cette veine devait trouver un abou­ ment efficace. Tour à tour, gagman tissement éclatant dans les deux SU scénariste, il eut à inventer des films que Buddy Adler permit à situations pour servir les talents Tashlin de tourner sans contrainte burlesques de comédiens tels que dans les studios de la Twentieth- Red Skelton. Lucille Ball et Bob Century-Fox et qui demeurent à Hope. C'est d'ailleurs ce dernier qui ce jour ses oeuvres maîtresses : The lui. fournit l'occasion d'un premier Girl Can't Help It et Wild Success travail de réalisation en lui deman­ Spoil Rock Hunter ? Les manies, les dant de diriger la reprise de plu­ déformations, les contraintes impo- OCTQBRE 1964 29 Un gag à la Tashlin : la glace fond au passage de Jayne Mansfield dans The Girl Can't Help It sees à l'Américain moyen par la parentes invraisemblances des si­ publicité et les modes passagères, tuations, une vérité d'observation par la mécanisation dépersonnali­ révélatrice des déformations réelles sante de la vie moderne, sont pas­ qui abondent dans la vie courante. sées au crible par le satiriste im­ pénitent qu'est notre auteur. Certains média d'information Ce talent de critique, il l'avait semblent devoir attirer particuliè­ déjà manifesté dans quelques li­ rement les traits du satiriste; l'em­ vres où des animaux bonasses se prise de la télévision, les pompes voyaient imposer les façons de voir du cinéma commercial, les trucs et de sentir de quelques humains publicitaires sont les cibles préfé­ tyranniques. Tashlin combinait là rées de Tashlin. On n'oubliera pas ses talents d'écrivain et de dessina­ de sitôt cette vieille femme de teur pour faire vivre des personna­ Rock-a-bye Baby, rivée à son appa­ ges tels que The Bear that wasn't, reil récepteur et attentive à toutes The Possum that didn't et The Tur­ les suggestions des annonces com­ tle that couldn't. Le ttait accentué merciales qu'elle s'efforce de met­ du caricaturiste est toujours sensible tre en pratique au plus tôt par l'in­ dans ses films et l'observateur at­ termédiaire de Jfobligeant Jerry. tentif peut déceler derrière les ap­ On se rappellera aussi avec plaisir 30 SÉQUENCES ce pont bâti sur un étang japonais (sept films et un huitième en cours par un colonel qui hanta jadis les de tournage) ne semble pas satis­ rives de la rivière Kwai (The Gei­ faire ses désirs de création indépen­ sha Boy). dante. "On ne dirige pas Jerry Le­ Des éclairs réguliers de génie wis, a-t-il avoué en confidence. On comique nous permettent de croire va sur le plateau, on attache sa que la verve de Tashlin n'est pas ceinture de sécurité, et on prie. morte même si elle ne répond pas Lorsque le résultat est bon, il ne toujours à l'espoir suscité par la vous reste plus qu'à rougir modes­ floraison des années '55 à '57. Il tement dans un coin." semble que son talent soit entravé Frank Tashlin regrette amère­ par les dictats des producteurs; du ment la mort de Buddy Adler, le moins c'est ce que laissent transpi­ producteur qui lui a vraiment per­ rer les déclarations désabusées que mis de faire ses preuves en toute notre cinéaste transmet aux revues liberté, et souhaite de pouvoir tra­ spécialisées: "Jlécris un scénario vailler un jour sans craindre d'im- qui ne sera jamais réalisé à Holly­ mixions ni de la part de ses pro­ wood, écrivait-il récemment aux Ca­ ducteurs, ni de la part de ses ve­ hiers du cinéma. Je sais que c'est dettes. Lorsqu'on a goûté les fruits vrai, car je suis terriblement em­ piquants mais savoureux de son es­ ballé par ce travail." Même sa lon­ prit inventif, il est permis de le gue collaboration avec Jerry Lewis souhaiter avec lui. FILMOGRAPHIE 1952 — The First Time — Son of Paleface (Le Fils de Visage-Pale) 1953 — Marry Me Again (Epousez-moi encore) 1954 —• Susan Slept Hère (Suzanne découche) 1955 — Artists and Models (Artiste: et modèles) 1956 —• The Lieutenant Wore Skirts (Chéri, ne fais pas le zouave) — Hollywood or Bust (Un vrai Cinglé du cinéma) — The Girl Can't Help It (La Blonde et moi) 1957 — Will Success Spoil Rock Hunter? (La Blonde explosive) 1958 — Rock-a-bye Baby (Trois Bébés sur les bras) — The Geisha Boy (Le Kid en kimono) 1959 — Say One for me (L'Habit ne fait pas le moine) 1960 — Cinderfella (Cendrillon aux grands pieds) 1961 — Bachelor Flat (Appartement pour homme seul) 1962 — Ifs Only Money (L'increvable Jerry) 1963 —- The Man from the Diners' Club (Les Pieds dans le plat) — Who's Minding the Store? (Un Chef de rayon explosif) 1964 — The Disorderly Orderly OCTOBRE 1964 31 .
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