05.03.2017 20:00
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
2017 20:00 05.03.Grand Auditorium Dimanche / Sonntag / Sunday Autour du monde The Gloaming Iarla Ó Lionaird vocals Martin Hayes fiddle Caoimhín Ó Raghallaigh Hardanger d’amore Thomas Bartlett (Doveman) piano Dennis Cahill guitar ~ 90’ sans pause HERMÈS GRANDEUR NATURE The Gloaming Jim Carroll (2017) The Gloaming dwells at a musical crossroads, enhancing tradi- tional Irish music’s rich, melancholic tones with modern hues of jazz, contemporary classical, and experimental music. Steeped in traditional Irish music since birth, fiddlers Martin Hayes and Caoimhin Ó Raghallaigh and sean-nós singer Iarla Ó Lionáird are joined by New York pianist Thomas Bartlett (Doveman), and Chicago-born guitarist Dennis Cahill. The Gloaming have found a way to fuse and transform Irish tra- ditions, in the process re-defining what Irish music can be. The new album was recorded in December 2015 at Real World Studios, produced by Thomas Bartlett (Sufjan Stevens, Glen Hansard) and engineered and mixed by Patrick Dillett (David Byrne & St.Vincent, The National). While Ireland is a small nation, the diversity in styles between traditional music players from different counties and parishes a few dozen miles apart is a thing of no small wonder. The back- grounds of The Gloaming’s three Irish members show the strength and colour of this ecosystem. Hayes hails from County Clare, where a slow, contemplative, and melancholic sweep of fiddle music holds sway amongst its musicians. A move to America burnished his sound with new idioms, ranging from Arvo Pärt to Sigur Ros. Still very much an East Clare fiddler, Hayes has brought this age-old sound into a modern setting without losing its essence. Hayes’s fellow fiddler is Dublin-born Ó Raghallaigh, whose head was turned by minimal, experimental sounds. His 2 3 05_115X175_OrchestrePhilamonieLux_Luxembourg.indd 1 10/08/2016 18:25 ability to mine the space and texture between the notes with his customized fiddle, part Norwegian Hardanger and part viola d’amore, has produced some groundbreaking work. Ó Lionáird hails from West Cork, where Sean-nós singing – solo singing unaccompanied by any instrument – is the lingua franca. Passed down the generations, the songs cover a multitude of material: historical events, love poems or bittersweet accounts of loss and emigration, and, of course, songs about drinking and devilment. An exponent of this dark, passionate, and ancient art, Ó Lionáird has taken a unique, indelibly Irish voice and lyrics drawn from Irish literature into new terrain. He has recorded a number of albums for Real World Records and became a choice collaborator for composers like Nico Muhly, Gavin Bryars, and Donnacha Dennehy. The cast of The Gloaming has proven transformative with the addition of guitarist Cahill, an American from Dingle, County Kerry stock, and Bartlett, who has worked with Antony and the Johnsons, Sufjan Stevens, Glen Hansard, The National, Sam The Gloaming Amidon, and many more. With Cahill and Bartlett’s musical photo: Hugh McCabe dexterity and shaping, The Gloaming’s reels and jigs attain new and exhilarating heights. It’s a bold and brave combination that The Gloaming’s debut was widely considered as one of the finest creates the distinctive, bracing sound of music then and now, recordings of 2014, featuring on many year-end best lists includ- perfectly in tune. ing Mojo, NPR Music, and the Irish Times; was picked by The Guardian as The One Album You Should Hear This Week; won The Gloaming have performed at the most prestigious venues in a BBC Radio 2 Folk Award; and the Meteor Choice Music Prize their home countries. Five shows at The National Concert Hall for Album of the Year. Released on 26 February 2016 – their in Dublin, and one at London’s Union Chapel, sold out within follow up «The Gloaming (2)» has received equally luminous days, some within hours. Their international touring calendar praise. has been equally impressive, including such notable nights as the Ceiliúradh at Royal Albert Hall (a celebration of the Irish president’s first-ever state visit to Britian); Barbican, Sydney Based on piece by Jim Carroll for Lincoln Center Opera House; New York’s Lincoln Center, Los Angeles’ Bovard Auditorium, Mexico City’s Teatro de la Ciudad, and headlining WOMAD festival. 4 5 Mélomane, comme vous. The Gloaming : la musique irlandaise dans toute sa dignité Étienne Bours Délicieuse souplesse des violons, étreintes magnifiques entre leurs cordes et celles de la guitare et du piano, puis une voix surgie en douceur des entrailles d’un monde gaélique et cette fluidité qui passe de la délicatesse à la fougue… Tout, en cette musique, nous rappelle une Irlande qu’on aime, celle où les cieux et les landes s’épousent puis se rejettent dans une parade amoureuse irrésistible. The Gloaming est une rencontre audacieuse entre quatre musiciens et un chanteur qui prennent leur héritage à bras-le-corps, à bras-le-cœur, pour lui rendre un vibrant hommage. Loin d’une tradition jouée ou chantée stricto sensu, ils nous invitent dans une interprétation à la fois libre et respectable mais toujours respectueuse de cette tradition. Toute l’année, la BIL soutient la culture. Définir une tradition est difficile, sinon très théoriquement. Elle Que ce soit par son soutien à la Philharmonie mais aussi à travers relie au passé commun, l’ensemble de la population en convient, sa Fondation Indépendance ou sa Galerie L’Indépendance, mais chacun est susceptible de garder un contact différent avec la BIL vous permet d’assister à des spectacles ce bagage reçu. Une musique traditionnelle évolue en général et expositions exceptionnels. parce qu’un musicien est novateur, et non parce qu’il cherche à tout prix à faire du nouveau. Le vrai novateur est celui qui connaît, Plus d’informations sur www.bil.com/culture comprend et respecte la tradition apprise dans son environnement Galerie L’Indépendance et qui éprouve le besoin de la nourrir de sa personnalité et de 69 route d’Esch à Luxembourg son analyse de cette pratique musicale. S’ils sont nombreux à Ouverte au public tous les jours ouvrables de 8h à 18h. réussir cette démarche en Irlande, les membres de The Gloaming en sont un exemple remarquable. Vous avant tout 6 Banque Internationale à Luxembourg SA, 69 route d’Esch, L-2953 Luxembourg, RCS Luxembourg B-6307 7 (+352) 4590-3000 www.bil.com La musique irlandaise que nous connaissons aujourd’hui est la somme de toutes les phases historiques et stylistiques qui se sont succédé au fil des dernières décennies ; elle doit sans doute sa pérennité à une histoire mouvementée, ponctuée d’une invraisemblable diaspora, et à cette accumulation de styles et de formes par plusieurs générations de musiciens et chanteurs. Cette musique, dans ses dimensions les plus modernes, est devenue incontournable sur les scènes du monde dans les années 1970. L’héritage traditionnel a commencé à bouillir puis à déborder dans un contexte de revival (ce qu’on a appelé le folk) répercuté par le marché, mais aussi dans un environnement lié aux troubles dans le Nord, à la lutte pour les droits civiques, à la soif de liberté par rapport à l’Église et à ces idées nouvelles que les vents venus d’Europe et d’Amérique faisaient souffler sur l’Irlande. Le pays tout entier s’est agité dans la seconde moitié du 20e siècle, secouant son joug historique, s’arc-boutant autant que possible sur ses richesses propres pour affirmer sa différence. Sa langue, ses écrivains, sa musique, ses danses, ses chansons et ballades amoureuses autant qu’historiques, ses chants de lutte, ses disciplines sportives, ses légendes, son caractère pugnace et son whisky distillé trois fois, tout devait tenir face aux tempêtes de l’Histoire. La musique tradi- tionnelle s’est vite imposée comme l’ambassadrice idéale de ces combats incessants. Elle aurait pourtant pu disparaître dans les soubresauts de l’Histoire mais elle a, au contraire, inondé toutes www.mercedes-benz.lu les autres musiques avec une rage et une ferveur que l’on peut attribuer à sa force intérieure, à son héritage populaire partagé Consommation de carburant cycle urbain/extra-urbain/mixte : 7,6 – 6,3/5,1 – 4,4/5,9 – 5,1 l/100 km par toute la population et à son mélange de mythe et d’histoire. Émissions de CO en cycle mixte : 144 - 125 (g/km) 2 L’Irlande s’est ouverte au monde et sa musique l’a aidée en partant dans toutes les directions possibles. La nouvelle Classe E. Il est parfois difficile de savoir où commence et où s’arrête cette musique traditionnelle irlandaise. Quelque chose d’indéfinissable Masterpiece of intelligence. habite cette expression musicale : un esprit, un sens profond parfois immédiatement accessible, parfois mystérieusement dissimulé. Le nyaa disent certains ! Un terme utilisé dans la chanson gaélique pour désigner les qualités vocales du chanteur mais repris de 8 9 60151-MER-ANNONCE_PHILHARMONIE_CLASSE_E_115x175_PROD.indd 1 29/07/2016 09:40 façon générique pour parler de ce qui est typiquement irlandais : Comme beaucoup d’autres, Martin Hayes a fini par s’installer aux un grain de la voix, un timbre, un feeling peut-être. On parle éga- États-Unis, s’en allant retrouver de multiples comparses et une lement de draiocht, une impression de mystère, voire une touche scène irlandaise très vivante. Il explique volontiers que les musiciens de tristesse ou de nostalgie qui émane de la musique des meilleurs ne doivent pas transmettre une virtuosité technique mais plutôt musiciens traditionnels. une expression honnête qui va droit au cœur. Son jeu nous le prouve sans cesse avec sa délicatesse très distante des clichés On se souvient de quelques grands musiciens, professeurs, cher- habituels de jeu rapide et nerveux de certains violonistes de pubs cheurs, maîtres de conférences.