TOSCA Livret de Luigi Illica & Giuseppe Giacosa d’après la pièce de Victorien Sardou

Mélodrame en trois actes

1900

OPERA de LYON E U Q I N H C E T

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2 LIVRET

En 1889, Puccini demande à son éditeur, Giulio Ricordi, de négocier avec Victorien Sardou les droits de sa pièce La , créée en 1887 à Paris. Luigi Illica et Giuseppe Giacosa écri - vent le livret, Puccini participe étroitement à son élaboration. Par rapport à la pièce, le livret est resserré, le nombre d’actes passant de 5 à 3.

PARTITION

Les années qui suivent la demande de Puccini à son éditeur voient la création de ses opéras Edgar (1889), (1893) et La Bohème (1896). Le travail de composition commence au printemps 1898 et s’achève le 29 septembre 1899. PERSONNAGES

FLORIA TOSCA , célèbre cantatrice Soprano MARIO CAVARADOSSI , peintre Ténor Le baron SCARPIA , chef de la police Baryton CESARE ANGELOTTI Basse LE SACRISTAIN Baryton SPOLETTA , policier Ténor SCIARRONE , gendarme Basse UN GEÔLIER Basse UN BERGER Voix d’enfant Un cardinal – un juge – Roberti, bourreau – un greffier – un officier – un sergent. Soldats, agents de la police, dames, nobles, bourgeois, gens du peuple, etc . L’action est à en juin 1800. 3 ORCHESTRE

2 piccolos 3 flûtes 2 hautbois 1 cor anglais

2 clarinettes F I

1 clarinette basse C 2 bassons H E

1 contrebasson

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3 trompettes H

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Timbales E Percussions (triangle, tambour, tam-tam, grosse caisse, cymbales, carillon, célesta, glockenspiel) Harpe Cordes En coulisse : 1 flûte 1 alto 1 harpe 4 cors 3 trombones Jeu de cloches Orgue 2 tambours 4 Fusils Canon

DURÉE MOYENNE

1 heure 50

CRÉATION E

U 14 janvier 1900. Teatro Costanzi de Rome. Q I Direction musicale. Leopoldo Mugnone N Mise en scène. Tito Ricordi H

C Décors & Costumes. Adolfo Hohenstein E Avec Hariclea Darclée (Tosca), Emilio De Marchi T

(Cavaradossi), Eugenio Giraldoni (Scarpia), E Ruggero Galli (Angelotti), Ettore Borelli (Le Sacristain), H

C Enrico Giordani (Spoletta), Giuseppe Gironi (Sciarrone), I

F Aristide Parasassi (Le Geôlier), Angelo Righi (Le Berger) FICHE TECHNIQUE t a , ) z , r e ) s i i e , r t p t e i ) , e r t l i z n l ) i a o ô s i e z l s t S e s C d i e

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PREMIER ACTE

À Rome. Dans l’église Sant’Andrea della Valle, déserte, se précipite un homme en fuite, évadé de prison. C’est ANGE - LOTTI . Après quelques recherches il trouve la clé d’une cha - 6 pelle, cachée là par sa sœur, la marquise Attavanti. Il ouvre la grille et disparaît à l’intérieur. Midi, l’heure de l’angélus, que récite LE SACRISTAIN qui aide à de menus travaux, MARIO CAVARADOSSI , jeune peintre en train d’achever dans l’église un portrait de Marie-Madeleine. La marquise Attavanti, venue régulièrement dans l’église ces der - niers temps, a été le modèle involontaire de l’artiste ; il n’a pu s’empêcher d’admirer sa beauté, bien qu’amoureux passionné de Floria Tosca, la cantatrice. LE SACRISTAIN s’éclipse, non sans avoir mis un peu à l’écart, espérant le récupérer plus tard, le panier-repas que CAVARADOSSI n’a pas l’intention de consommer. ANGELOTTI , se croyant seul, se glisse hors de la chapelle. CAVARADOSSI reconnaît le fugitif, consul de l’éphémère République romaine (1798-1799) instituée par la France et renversée par le royaume de . Plein de fougue, il lui propose son aide. Mais on entend, dehors, la voix de TOSCA . CAVARADOSSI pousse ANGELOTTI dans la chapelle, en lui remet - tant son panier de nourriture. TOSCA entre en scène, irritée, méfiante – elle a entendu qu’on parlait, le froissement d’une robe... MARIO la rassure. TOSCA est venue fixer rendez-vous à son amant dans leur villa, après le concert qu’elle doit donner le soir-même au palais Farnèse. Quand TOSCA voit la Marie-Madeleine du tableau, elle y reconnaît la belle marquise Attavanti et accuse son amant de la tromper avec elle – crise de jalousie que CAVARADOSSI par - vient, avec beaucoup d’efforts, à apaiser. TOSCA repartie, ANGELOTTI sort de sa cachette. CAVARADOSSI lui donne les clés de sa villa, en lui recommandant, en cas de danger, de se cacher dans le puits : à mi-hauteur de la paroi, un passage mène à un abri secret. On entend un coup de canon, signe que l’évasion du prisonnier vient d’être décou - verte. Scarpia, chef de la police va lâcher ses limiers. CAVA - RADOSSI et ANGELOTTI fuient ensemble. LE SACRISTAIN rentre en trombe, se réjouissant d’annoncer à CAVARADOSSI – un voltairien – la défaite de Bonaparte à 7 Marengo. Déçu de ne pas le voir, il rassemble les enfants de la maîtrise qui arrivent en grand désordre pour chanter un Te Deum célébrant la victoire. Tumulte vite interrompu par SCARPIA , scandalisé par un tel désordre dans une église. Le chef de la police est accompagné par ses agents à qui il donne l’ordre de fouiller les lieux pour trouver tous les indices sur le fugitif. Lui-même met la main sur un éventail oublié là, aux armes de la marquise Attavanti. De son côté, LE SACRISTAIN trouve le panier-repas de Mario, vide, indices confirmant à SCARPIA qu’Angelotti est passé par là. L

TOSCA revient dans l’église, à la recherche de Cavara- ’ A dossi. Son absence ranime ses soupçons. Sous des dehors très R courtois, SCARPIA insinue le doute dans son esprit et lui G U

montre l’éventail de la marquise Attavanti. La jalousie de M

Tosca se renflamme. En colère et en larmes, elle jure de sur - E prendre les deux amants. N T Alors qu’elle quitte l’église, SCARPIA la fait suivre par SPOLETTA et des agents, sûr qu’elle les conduira à l’abri de Cavaradossi et d’Angelotti. Pendant qu’on chante le Te Deum , il s’abandonne à sa rêverie : Tosca serrée dans ses bras, son amant étranglé par une corde.

DEUXIÈME ACTE

Au palais Farnèse. SCARPIA dîne dans son cabinet de tra - vail et attend que ses limiers lui rapportent leurs proies. La cantate que Tosca doit chanter dans les salons du palais n’a pas commencé, des musiciens meublent l’attente. SCARPIA remet à SCIARRONE un billet pour Tosca, lui demandant de venir le voir à l’issue du concert. SPOLETTA rejoint SCARPIA , sa mission est un demi-échec : les policiers ont pu suivre Tosca, trouver la villa de Cava- 8 radossi, mais sur place, aucune trace d’Angelotti. Néan- moins, l’attitude provocante et ironique de Cavaradossi a persuadé SPOLETTA qu’il sait où se cache le fugitif ; il l’a fait arrêter. SCARPIA demande qu’on lui envoie juge et bourreau, avant de faire entrer Cavaradossi. Commence un entretien tendu, troublé par la voix de Tosca qu’on entend monter des salons. CAVARADOSSI nie obs - tinément les faits que SCARPIA lui reproche : non, il n’a pas aidé le fugitif, non, il ne l’a pas emmené dans sa villa, d’ailleurs, il ignore même qu’un prisonnier s’est évadé. Et il rit de ces accusations.

T TOSCA survient, inquiète. CAVARADOSSI lui demande à voix

N basse de se taire sur ce qu’elle a vu. SCARPIA annonce au sus - E pect que le juge va entendre son témoignage. On fait entrer M ARIO U M dans la pièce attenante.

G SCARPIA reste seul avec TOSCA et poursuit la conversation R avec elle, sur un ton faussement badin. Elle lui confirme que A ’

L Mario était bien seul dans la villa, que l’Attavanti n’était pas là. L ’

Elle résiste longtemps, pied à pied, à l’interrogatoire serré que A lui fait subir SCARPIA . Mais, finalement, en entendant les cris de R son amant qu’on torture, elle craque et révèle l’endroit où se G U

cache Angelotti. (Il se suicidera avant qu’on ne l’arrête.) SCAR - M

PIA ordonne qu’on arrête la torture et qu’on amène le prisonnier. E Des agents le déposent, en sang sur le canapé. À ce N T moment, SCIARRONE vient annoncer qu’à Marengo, finalement, Bonaparte a gagné. Surmontant sa faiblesse, CAVARADOSSI chante un chant de victoire provocant et éclatant. SCARPIA le fait évacuer par ses agents, lui promettant la potence ; et il retient TOSCA . Seule avec lui, elle lui demande de le sauver, lui propose de l’argent. SCARPIA n’en veut pas, ce qu’il veut, c’est elle, qu’il désire depuis longtemps, et dont la panique et les larmes l’ont excité. Horrible marché, auquel TOSCA finit par se résoudre. SCARPIA lui promet que Mario restera en vie. Ne pouvant faire grâce publiquement, il signe un ordre d’exécution simu - lée qu’il confie à SPOLETTA , puis un sauf-conduit devant per - 9 mettre à Tosca et Mario de quitter les États pontificaux. Puis, au moment où il s’approche de TOSCA pour prendre sa part du marché, elle le frappe en pleine poitrine d’un couteau qu’elle a trouvé sur la table du dîner : c’est « le baiser de Tosca ». SCARPIA meurt Après avoir placé deux candélabres de part et d’autre du cadavre et disposé un crucifix sur sa poitrine, elle quitte la pièce, refermant doucement la porte derrière elle.

TROISIÈME ACTE

La terrasse du château Saint-Ange. Il fait encore nuit, on entend les cloches des églises environnantes, les sonnailles d’un troupeau, la voix d’un berger qui chante. Un peloton de soldats amène CAVARADOSSI au geôlier chargé de le surveiller jusqu’à son exécution. MARIO refuse l’aide d’un prêtre, mais demande au geôlier de pouvoir écrire T à celle qu’il aime et de remettre sa dernière lettre à Tosca. LE

N GEÔLIER accepte. CAVARADOSSI trace quelques lignes, puis se E perd, mélancolique, dans ses souvenirs des jours heureux. M

U Il est surpris par l’irruption de TOSCA qui lui tend le sauf-

G conduit, avant de lui raconter comment elle a tué Scarpia. R Les deux amants se retrouvent avec émotion. TOSCA explique A ’

L à MARIO que l’exécution sera simulée, et qu’il devra bien jouer son rôle. Quatre heures sonnent, le peloton d’exécution arrive. En joue, feu. TOSCA attend que les soldats se soient éloignés pour rejoindre son amant. Horrifiée, elle découvre que les fusils étaient vraiment chargés. Arrivent alors les agents de Scarpia, venant de découvrir son corps, et poursuivant TOSCA . Elle monte sur le parapet, donne rendez-vous à Scarpia devant Dieu, et se jette dans le vide. L E S

P E R S O N N A G E S

Tosca , c’est une action resserrée, qui se joue en moins d’une journée. Unité de temps, unité de lieu ou presque – la ville de Rome et des lieux de l’action identifiés, qu’on peut voir encore aujourd’hui : l’église Sant’Andrea della Valle, le 11 palais Farnèse (actuelle ambassade de France en Italie) et le château Saint-Ange. Quatre personnages principaux qui vont mourir en quelques heures : FLORIA TOSCA , M ARIO CAVARADOSSI , S CARPIA et CESARE ANGELOTTI .

Tout commence par l’évasion de CESARE ANGELOTTI , prisonnier politique, qu’on ne voit que brièvement, au pre - mier acte, mais dont la traque menée par la police irrigue toute l’action. On apprend au deuxième acte qu’il s’est sui- cidé au moment de son arrestation, et que son cadavre sera pendu au gibet.

ANGELOTTI est assisté dans son évasion par sa sœur, la marquise Attavanti, qui n’apparaît pas dans l’opéra, sauf en effigie. En effet, fréquentant Sant’Andrea della Valle pour préparer l’évasion de son frère, elle a servi sans le savoir de LES PERSONNAGES A l t s d a E v e m p t f l s D m à j S m T r l e a a ’ a o o a e u e e o s t

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