ij. ..' ï: ASSOCIATION NATIONATE HECTOR BER*LIOZ

BULLETIN tr)E LIAISON N" 5 - 1g6A ASSOCIATION NATIONALE HECTOR- BERLIOZ

Reconnue d'Utilité Publique

. Président : M. Jean BOYER

COMITE D'HONNEUR

Président : Marcel DUPRÉ,,de l'Institut M, Ernmanuel BONDEVILLE Henri DUTILLEUX Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts Ravmond GALLOIS-MONTBRUN André JOLMT MM' Marcel LANDowsKI Tony AUBIN Georges AURIC, de l'Institut olivier MESSIAEN' de l',Institut Henry BARRAUD Darius MILHAUD Henri BUSSER, de l'Institut . de l,Institut Jacques CHAILLEY pierre DERVAUX Norbert DUFOURCQ Henri SAUGUET

IN MEMORIAM

André CLUYTENS Lucien HUSSEL Charles MUNCH tES DEUX CENTENAIRES :

1903- 1969

Quelques ouvrages sur sa vie et son æuvre, Ia publication de lettres, des concerts (si sensationnels qu'ils aient pu être, chez Colonne et Pasdeloup), une effigie au square Vintimille ne pouvaient donner le change : 25 ans après sa mort, restait pour le grand public, et même pour la plupart des mélomanes, un méconnu. Cependant, en Dauphiné brûlait toujours une petite flamme d'affectueuse admiration : la plaque posée sur la maison natale du musicien en 1885, la stattte élevée à La Côte- Saint-André en 1890 en étaient le témoignage, et à l'heure du Centenaire de 1903, Ia petite cité côtoise sut célébrer avec ferveur son illustre concitoyen, à la manière bon enfant de l'époque : discours, orphéons, banquet, et même, le mauvais temps s'étant mis de la partie, bal à la place du conceft prévu.

CENTENAIRE DE I9O3

I\{ais ce fut GRENOBLE oui sut donner au centenaire de la naissancede Berlioz l'éclat et l'ampleur désirés.

15 AOUT : Inauguration de la statue de Berlioz due à Urbain Grasset. Le mauvais temps écourte cérémonie et discours. Une seule allocution, celle de M. de Beylié, président des Fêtes. Un beau geste, celui de Félix Weingartner déposant sur Ie socle de la statue une couronne de vermeil ornée de rubans aux couleurs allemandes.

16 AOUT : Au Théâtre municipal, la Damnation de Faust : orchestre et chæurs du Cercle d'Aix-les- Bains, sous la direction de Léon Jéhin.

17 AOUT :

Concert. Première partie : Carnaval Romain - Extraits de Roméo et Juliette, d'Harold, de Béatrice et Bénédict, etc., sous la direction de GeorgesMarty, de la Société des Concerts du Conservatoire. Intermède : Conférence de Julien Tiersot (alors sous-bibliothécaire du Conservatoire), suivie de la lecture d'une poésie inédite de Camille Saint-Saëns ! Mais oui, cette époque insouciante appréciait les vers, bons ou mauvais. Cyrano de Bergerac avait tourné la tête des Français ! Deuxième partie : Sous Ia direction de Félix Weingartner, une Symphonie Fantastique fulgurante... Weingartner avaiT éTéle démiurge musical de ces journées. L'intérêt majeur que ce très grand chef d'orchestre avait manifesté à Berlioz en rééditant son Traité d'fnstrumentation (1) lui donnait un prestige qui auréola les cérémonies de Grenoble. Un livre d'or in 4" de 230pages, imprimé sur papier velin de cuve (don de MM. Blanchet Frères et Kléber, de Rives) et orné de remarquables héliogravures, réunit éphémérides, discours, comptes rendus de la presse française et étrangère, jugements de personnalités du monde musical, trop souvent conventionnels. Quoi qu'il en soit, ce premier hommage collectif avait été le point de départ d'rrn renouveau dans la connaissance du grand romantique français,

1. En collaboration avec CHARLES MALHERBE. CENTENAIRE DE 1969

Un abîme pourtant sépare les deux centenaires. L'an.prochain,-.ce n'est_pas_un Berlioz peu connu, incompris, lue nous allons célébrer, mais un Berlioz que les disques, Ies concerts, de nombreux ouvrages, la critique musicale, la radio, enfin, ont fait mieux connaître, ont rendu de plus en plus populaire. La commémoration de centenaire de sa mort en sera la grandiose expression, ainsi qu'en témoigne I'Avant-Programme des manifestations, établi par l'Association Berlioz, en liaison avec les grandes organisations musicales françaises et étrangères (l).

AVANT.PROGRAMME L969 CONCERTS JÀNVIER: Rome : Les Troyens et la Damnation de Faust, avec I'Orchestre de la Radio ltalienne. Dir. Georges Prêtre. MARS: 5 - 6 - 7 - Amsterdam: Concertgebouworkest - Roméo et Juliette. Dir. Jean Fournet. 6 - Pqrit : Théâtre de la Musique - R_oméoet Juliette, avec les Chceurs et I'Orchestre du Fonseivàtoire. Drr. . 16 - Paris : Concerts Lamoureux - Concert romantique en hommage à Berlioz. Dir. J.-8. Mari. 25 - Rennes: Maison de la Culture - Société des Concerts du Conservatoire - Harold en Italie et la Symphonie Fantastique. Dir. P. Dervaux, 25 - Boston : La Symphonie Fantastique, avec I'Orchestre Philarmonique de Boston. Dir. Georges Prêtre. AVRIL: 24 - Toulouse: Le Capitole - Concerts Berlioz. Dir. Paul Paray. 1T!AI : 8 il-t!. - Paris: Théâtred" !9!lgæIgig" - cg].".,". k4lg1 JUIN: 1l - Bordeaux: Cathédrale Saint-André - Requiem. ll - Rome : Le Requiem, avec les trois orchestres de la Radio ltalienne et les Chæurs de Rome, Turin, Milan. Dir. Georges Prêtre. JUILLET : 9 - Festiva( de Hollande - Roméo et Juliette, avec l'Orchestre philharmonique de Rotterdam et chceurs N.R.U. Dir. Jean Fournet. SEPTEMBRE : Festival de Tokyo : La Symphonie Fantastique et Harold, avec l'orchestre philharmonique de Tokyo (N.H.K.). Dir. Jean Fournet. NOVEMBRE : I - Marseille : Opéra municipal - Le Requiem. ll - Paris : Invalidgs - Le Requiem ou le Te Deum.

- JANVIER , 17 - 19 - Lyon .' Grand Théâtre - La Damnation de Faust, dans une nouvelle mise en scène de Louis Erlo, décors et costumes de Jacques Rapp. FEVRIER : 9 - ll - Monte-Carlo - La Damnation de Faust. AVRIL : Début - Nice : Opéra - La Damnation de Faust, 13 - Roubaix : Salle Pierre - La Damnation de Faust. 26 - Toulouse : Le Capitole - Ballet sur la Fantastique - Chorégraphie de Louis Orlandi - Décors de M. Douking. 30 - Marseille : Théâtre municipal - Béatrice et Bénédict. 30 - Milan : Scala - Roméo et Juliette en opéra-ballet. Dir. Georges Prêtre. MAI : 3 - 9 - 11 - Anvers : Opéra Royal Flamand - La Damnation de Faust en langue néerlan- daise.

Pour la Grande-Bretagne, voir l'article ( L'ANGLETERRE A L'HEURE DU CENTENAIRE '. 4 Lisbonne : Festival Gulbenkian - La Damnation de È'aust, mise en scène de R. Lalande. 9 - 1l - 13 - Toulouse .' Le Capitole - Création de Benvenuto Cellini. Dir. Michel Plasson - décors de G. Wakhévitch - Mise en scène de G. Couret. 30 - Bordeaux : Mai musical - Grand Théâtre - La Damnation de Faust, dans la mise en scène de R. Lalande.

DATES A PRÉCISER P&-@Jg: BgÉlzlPJAJiuL LILLE - Théâtre Mtmicipal : La Damnation de Faust NANCY - Théâtre municipal : Ia Symphonie Fantastiaue en ballet ou fugo efriiâîte !...- VIENNE (Autriche) - Opéra : Les Troyens dans une mise en scène nouvelle NICE - Opéra : Roméo et luliette.

EXPOSITIONS

: eibliothèqueNâti . ryIL MAI-JUIN :. Même exposition confiée à la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne. Dès AVRIL : Bibliothèque de Grenoble, Berlioz et le Dauphiné. PRINTEMPS-ETE : Edimbourg. ETE - Chartres : Bibliothèque - Musée. OCTOBRE et NOVEMBRE : Londres - Musée Victoria et Albert - Exposition organisée par The Arts Council of Great Britain.

*T*

D'autres expositions sont cnvisagées, notamment au Capitole de Toulouse.

RADIO

Pour le centenaire, M. Philippot provoqua une réunion de I'Union Européenne de Radio (U.E.R.). Elle eut lieu à Genève le 28 février 1968. Sept pays y étaient représentés. Un programme commun fut établi, comprenant la presque totalité des æuvres de Berlioz. Détails dans la presse, en son temps. Pour I'O.R.T.F., retenons en plus : Deux,- concerts publics retransmis en relais direct :

: les Troyens, 'avec R. Crespin. ueux cycles o'emrsslons parlees : Regards sur la musique (15 causeries d'H. Barraud) et Le dossier Berlioz. A cette occasion, la direction de I'O.R.T.F. a bien voulu nous communiquer le tableau de la diffusion des ceuvres de Berlioz depuis le ler ianvier 1963. Véritable monument de I'inLérêt que I'O.R.T.F. a toujours maniîesté à l'égaid de Berlioz.

CEREMONIES OFFICIELLES

Comme il convient, c'est à Paris, oir Berlioz a vécu sa vie d'artiste, oir il est mort, c'est à La Côte-Saint-André oir il est né qu'auront lieu les cérémonies officielles. A La Côte-Saint-André, on annonce - en juillet - l'exécution du Requiem en plein air, dans un dispositif scénique imaginé par Louis Erlo, du Grand Théâtre de Lyon avec le cc'ncours de I'Orchestre de Paris. A Faris, on avait envisagé de déplacer sa tombe dans un endroit plus accessible du cimetière Montrnartre et de Ia remettre en état. Notre sociétaire, M' Peureux, avait commencé les démarches nécessaires auprès de la famille et de la Ville de Paris,.quand Ia nouvelle filtra qu'en haut-lieu on songeait au transfert de la dépouille mortelle de Berlioz... au Panthéon ! (l) Cette cérémonie aurait lieu en juillet ! Ilans tous les cas, pour le 8 mars 1969, on a prévu une cérémonie du souvenir, soit à I'église de la Trinité (oir eurent lieu les obsèques de Berlioz), soit au cimetière Montmartre. I'outes les précisions seront données par la voie de la presse. Ch. et Th. HUSSON. 1. Dans sa conférence au Théâtre de Grenoble, en 1903, TIERSOT en avait déià exprimé le væu BERLIOZ HARMONISTE

S'it est un musicien qui a déconcerté la critique, c'est bien Berlio2. Incompris, plus que méconnu. On aimerait cependant qu'à notre époque de rigueur scientifi- que, on se penche avec objectivité sur les étonnements >>que provoque un " esprit si peu conyentionnel. Prenons comme exemple les basses ,r, " fausses un des thèmes de prédilection des Anti-Berlioz. occasionnels ou professionnels, et voyons comment Jacques CHAILLEY aborde Ia question.

Dans le cadre de l'harmonie à quatre sons, Berlioz a su imaginer un nombre considérable d'expressions personnelles, dont les contemporains et les critiques trop occupés à envisager sa seule orchestration et ses seules intentions descriptives ou apocalyptiques. n'ont pas su déceler l'originalité. Sans prétendre en dresser un catalogue, nous voudrions nous borner à souligner quelques-unes des pius marquantes.

L'une d'elles nous paraît essentielle. On sait que l'un des effets de la basse continue, depuis le XVII' siècle, a été de contraindre l'oreilie à entendre réellement, en se basant de préférence sur la basse écrite, les fondamentales que le contrepoint de la Renaissance se bornait souvent à suggérer sans les exprimer. Telle est la base de la théorie ramiste. Or, Berlioz, sans connaître, semble-t-il, la polyphonie du XVI' siècle, secoue le joug de cette rationalisation excessive, et revient constamment à cette harmonie sous-entendue, sans I'insistance d'un besoin de tout dire dont même les de Bach ou les airs à basse continue mélodique n'avaient pu suffire à nous déshabituer. Les exemples seraient nombreux : rappelons simplement les premières lignes de la Damnation, ou encore le postlude de I'Invocation à la Nature, Ici encore, on fut longtemps sans comprendre, et à parler de fausses basses sans s'apercevoir que l'originalité de " ", Berlioz est précisément de penser Ia vraie basse sans toujours l'écrire. Cette esquive perpétuelle de la basse évidente tendra du reste à devenir de plus en plus la règle d'or de la musique française qui, à la fin du siècle, lui devra une grande part de sa souplesse et de sa transparence, au contraire de l'Allemagne post-romantique de plus en plus lourdement accrochée à ses fondamentâles rationnelles sans ellipses ni surprises. Cette conception l'amène parfois ainsi à un véritable renversement de l'édifice harmo- nique, appuyé sur les parties supérieures. et non plus, comme le veulent les traités, sur les parties inférieures. auxquelles il confiera volontiers la véritable partie mélodique. Il s'en explique lui-même à propos du chceur funèbre de Roméo, oir la base de l'harmonie réside dans une psalmodie uniforme sur un mi répété sans cesse (1), le plus souvent dans l'aigu : o Cette harmonie n'a pas encore été emplovée ; on ne peut I'admettre en théorie ou'en soutenant la thèse suivante, à savoir : Ia pédale supérieure peut se traiter comme la pédale inférieure. > Cette remarque est de 1839. Mais elle s'appligue rétrospectivement à bien des pages antérieures. La fin du Kyrie, dans le Requiem de 1837, caractérise bien ce renversement du sens harmonique, auquel Fauré fera bien souvent appel (2) : n'est-ce pas à cette prédominance de l'harmonie supérieure, au contraire de la traditionnelle pesanteur de la basse inférieure, que l'In Paradisium fauréen doit son immatérielle sérénité ? Cette émancipation de la tyrannie de la basse fondamentale. Berlioz semble en rêver à chaque pas : Faut-il relever, dans Roméo (prologue, chiffre 7), cette combinaison ingénieuse oùr, contrairement à tous les usages, la basse harmonique est vocale (aux ténors du chæur), sans autre basse instrumentale ; ou dans la Damnation (IV, sc. 15) le fa qui reste en pédale comme seul soutien harmonioue non seulement du ton de fa, mais aussi de ceux de si bémol et de ré mineur ? Par là, Berlioz ouvre la voie avec génie à une harmonie féconde qu'il a luimême réalisée imoarfaitement, et qui sera la marque essen- tielle de la musique française. Harmonie à base de sous-entndus évidents. mais non exprimés et oùr la sonorité instrumentale ioue un rôle plus important que la note décrite. Il est à peine besoin de citer le passage célèbre du Requiem (Hostiae et preces, repris dans l'Agnus Dei) où 8 trombones au grave éveilllent une résonance aiguë de trois flûtes sans rien entre Ies deux, et l'effet extraordinaire de creux rempli seulement par des " " dégagements d'harmoniques sous-entendus. Mais l'intérêt de cette rrage n'est pas seulement orchestral. Harmoniquement, elle inaugure une nouvelle esthétioue : celle de I'accord de sonorité remplaçant l'accord en fonction harmonioue, c'est-à-dire. avec une autre atmosphère, le principe même de l'harmonie debussiste. Etudiez les enchaînements de ce passage : ils échappent aux critères de l'harmonie traditionnelle : D-ranifestement, Berlioz étudie ici les sonorités, les écoute, les juxtapose, en tire des effets d'opposition t) sans se soucier des transitions ou du plan tonal. Et de là, iI se trouve à pied d'æuvre pour risquer des modulations de plus en plus inattendues, de moins en moins prévues : citons, par exemple, le magnifique saut de tierces du dernier Lacrymosa; ou, dans le prologue de l'Enfance du Christ, le passage sans transition de mi b majeur _à mi majeur Damnation 71,4: TToui attendaient. Or, apprenez, Chrétiens >...). Voyez aussi " Son silence et ses voiles ), passage en une mesure et demie de do majeur à do dièse nineur ; sc. 9 ,, comme le frais baiser ,,, fa majeur à si mineur; sc. 11, < dans cette vie, folie > ; au début de l'Invocation à la Nature, modulations classiques, mais extraordinairement rapides et brutales. Il est souverainement injuste de ne voir en Berlioz que l'orchestrateur, le coloriste (3), le décorateur pourrait-on dire. Berlioz, par une série de prospections géniales, auxquelles il n'a manqué sans doute qu'un peu d'esprit de suite, a jeté les bases d'un renouvellement de l'harmonie tonale, dont il a fallu peut-être cent ans pour que l'on découvrît les immenses prolongements. u En général, nous dit-il encore, mon style est très hardi, mais il n'a pas Ia moindre tendance à détruire quoi que ce soit des éléments.constitutifs de l'art. Au contraire, Je cherche à accroître le nombre de ces éléments' " C'est ce qu'ont fait tous les vrais génies.

Jacques CHAILLEY paru (Extrait d'un article dans la " Revue Musicale ", 1956)

l. A. BERG ne s'est-il pas souvenu de cela dans J.' ( Invention sur un) note ) de son WOZZECK ?

2. On notera aussi l'audace, en 1837, d'achever sur cet accord de 7 trotes résolu la partie vocale, sans la résoudre aux voix. Même aux instruments la résolution est très retardée, en une atmos- phère orchestrale singulieremenl proche de la fin aioulée par Rimskv au-Boris_de-Muussorgsky. (On pourra aussi rapproch=er certains Aetails de la sci,ne des Dèvins dans I'Enfance du Chrisl, de passages du récit de Pimenn dans Boris.)

3. Notons à ce propos que Berlioz peut être considéré comme l'inventeur de la n stéréophonie musicale o. ll avait eu,'ceites, d'illustres-précurseurs : Gabrieli. avec lcs deux orchestres de Saint-Marc, Barh. avec les deux tribunes de Saint-Matthieu. Mais nul avant lui n'attache une telle importance au fait oue I'emplacement d'oir Drovient le son a une valeur égale à son tlmbre et à son harmonie. Wagnct, en.imasiirant les voix d'enfants tombant de la coupol,e de Parslfal, marchera sur ses traces. Relirr: les inioînctions précises jusqu'à la minutie qui accômpagnenl. le chcur-.des a19es de l'Enfance du Chrlst, ou le ch'æur du Ëal de Roméo: sans parler naiuiellemenl des célèbres fanfares.du Requiem: il cst'inconceYable que des chefs qui n'oseraiènt pas remplacer un lrombone.par une clarinetle basse n'éprouvent aucun scrupule à considérer ce genrè de problèmes comme négligeable : .ie me souviens d'une exécution à grandè publicité oir l'on avait inutilement mobilise près d'un _millier d'exéc-utânts, mais dans laquelle-les quatre fanfares étaient placées I'une près de I'autre, sur la scène de l'Opéra; le Tuba Miruà n'avait pius aucun sens. La trahison est du méme ordre que pour le trombone et la clarinette basse.

ENTRE DEUX CENTENAIRES

En 1935, M. Perraud, alors Secrétaire Général des " Amis de Berlioz ", eut l'idée de faire une enquête auprès des musiciens, compositeurs et chefs d'orchestre. Il s'agissait de répondre à 3 questions: 1') Quelle fut l'influence de Berlioz sur la musique du XIXe siècle ? 2') Sa musique exerce-t-elle encore une influence ? 3') Pensez-vous qu'elle puisse en exercer une dans l'avenir ? À,ladame Perraud a bien voulu nous communiquer les réponses les plus significatives. Voici l'avis d'Olivier MESSIAEN (alors âgé de 27 ans) : " Berlioz ? Il n'a pas cette volupté auditive qui caractérise Debussy et la plupart des grands musiciens. Deux côtés seulement de la technique musicale ont retenu son attention : la mélodie, le timbre. Sa mélodie le rattache à Gliick, son orchestre à Weber. Génie littéraire,

(duite page 9) L'ANGLETERRE A L'HEURE DU CENTENAIRE

L'Angleterre est, de tradition, accueillante aux musiciens. Haendel en fut souvent l'hôte : à sa-mort, il fut inhumé dans Ie coin des poètes à Westminster; puis ce fut Haydn qui, à Londres, au contact d'un public enthousiaste, reçut l'inspiration de douze symphonies... Hector Berlioz y séjourna à son tour avec une fortune < mitigée o; il y contracta des amitiés solides et, avec le temps, son ceuvre y prit racine.

Depuis la fin de la dernière guerre, et notamment à partir d,e 1963, les grandes ceuvres du musicien ont été mises en valeur dans des manifestations d'une portée internationale : il n'est que de citer les festivals d'Edimbourg de 1963 et 1964 oir la plus belle part a été réservée à Berlioz, l'exposition de certains de ses manuscrits à l'Institut Français d'Ecosse à l'occasion du premier de ces festivals... Les représentations de Béatrice et Bénédict à Northampton, Lincoln et Ruthland en 1965... l'éêlatante revanche de Benvenuto Cellini durant les représentations données au Covent-Garden de Londres en décembre 1966 et janvier 1967 et, pendant cette même année, l'exécution de la Symphonie Funèbre et Triomphale et du Te Deum à Liverpool, du Requiem à Manchester, des Troyens au Royal Albert Hall de Londres, etc.

L'année 1968 a été, elle aussi, un prélude très prometteur au Centenaire avec la Symphonle Funèbre et Triomphale, à Westminster cette fois, I'Enfance du Christ, à Southwark Cathedral, Les Nuits d'Eté et la Damnatlon de Faust au Town Hall d'Oxford...

Quant aux chefs d'orchestre. les interprétations d'un Sir Thomas Beecham pour les Troyens et le Te Deum, d'un Colin Davis pour Ia Fantastique, Harold, et surtout Béatrice et Bénédict dans l'enregistrement intégral d'octobre 1963, ont fait date parmi les réalisa- tions berlioziennes.

Bref, le Royaume Uni est à la tête de Ii escalade o. Ses pionniers en sont les membres de la Société Berlioz de Londres. Mieux. un comité pour le Centenaire s'est créé. animé par dq jeunes mélomanes résolus comme David Càirns, Richard Macnutt, Hugh Mac- Donald... et bien d'autres encore. qui travaillent à la réédition de I'ceuvre musicale de Berlioz : c'est ainsi que vient de pâraître le premier volume ; il s'agit de la Symphonie {r;pèbrg.et Triomphale éditée par^Hugh MacDonald chez Bârénreiter-. Ce n'est ià que le début d'une tâche gigantesque.- Le proihain volume serait Les Troyens.

PROJETS DU CENTENARY COMMITTEE POUR 1969 :

OPERAS et BALLETS :

Au Covent Garden: Benvenuto Cellini (en mars), Les Troyens (en septembre) qui seront télévisés. A I'Opéra d'Ecosse : Les Troyens également - Un ballet sur la Symphonie Fantastique, par le Festival Ballet sous la direction chorégraphique de Léonide Massine.

CONCERTS :

Le Te Deum, à l'Àlbert Hall. Le Requiem, à St-Paul Cathedral. La Symphonie Funèbre et Triomphale exécutée par les Horse Guards de Londres.

Des æuvres chantées diverses sont suggérées pour un concert au Queen Êlisabeth HalI : la mort d'Ophélta (1" et 2' version), la Belle Voyageuse, Hélène, Zaide, Ies Nults d'été et la Fuite en Egypte,..

8 FESTIVALS : Le chant des chemins de fer (festival de Brighton). Le Requiem et le Te Deum (York Festival). Harold en Italie avec Yehudi Menuhin à I'alto (The Bath Festival).

DISQUES : La firme Philips va se charger d'importants enregistrements (on songe à celui des Troyens sous la direction de Colin Davis\.

FILMS TELEVISION ET RETRANSMISSIONS A LA B.B.C. : La radio britannique donnera son appui pour le Centenaire. Plusleurs films seront présentés : le film français dont Jean-Louis Barrault fut l'interprète dans le rôle de Berlioz et un film de mime sur la Symphonie Fantastique, par Marceau. Une plaque sera apposée au 58, Queen Ann Street, oir Berlioz a séjourné en l'année 1851; l'inauguration aurait lieu le 7 mars 1969. Cet aperçu pour l'année Berlioz montre qu'actuellement, dans aucun pays d'Europe, I'ceuvre du musicien n'est plus vivante que chez nos amis britanniques.

H. CAVÉ.

PREMIER VOLUME DE LA NOUVELLE EDITION MUSICALE DE BERIIOZ :

LA SYMPHONIE FUNEB'RE ET TRIOMPHALE, partition établie et annotée par Hugh MACDONALD. Prix :f. 7.40. (environ 100 F).

Adresser les commandes à Richard MACNUTT 29. Mount Sion - TUIvIBRIDGE WELLS-KENT - Grande-Bretagne.

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ENTRE DEUX CENTENAIRES /surrede la p. 7)

pictural. Son imagination désordonnée, ses passions farouches s'extériorisent par la musique. Il aurait pu nous les révéler autrement. Elles ont fait de lui cependant un précuiseur. Le Menriet des Follets, l'Invocation à la Nature de la Damnation-, le Sabbat de la Fantastique et tant d'autres pages enflammées et magiques sont de vraies trouvailles, prophétisant nos modernes accents. Conclusion ? Influence musicale à peu près nulle, influence littéraire considérable sur les musiciens, les jeunes surtout ! Confirmant cette pensée, deux phrases de Paul Dukas : la première : " Le Traité d'Orchestration de Berlioz ne nous apprendra pas à orchestrer, il nous fera aimer, adorer l'orchestre ". La seconde: " Pour sa Fantastique, je garde à Berlioz une immense reconnaissance : elle m'a converti à la musique ! ". (signé) Olivier MESSIAEN (à suivre) BERLIOZ ET f,'ART DU CHEF D'ORCHESTRE

cette remarque de Debussy : Berlioz donne l'illusion de la mJrsique avec On connaît " des procédés empruntés à la littérature et à la peinturè ,. Boutade à laquelle fait écho ce jugement de Roland Manuel : u La musique n'est pas son langage naturel ; c'est le Iangafe d'un homme qui pense avec des mots et qui exprime des images et des idées aVeC OeS SOnS).

Il n'entre pas dans mon propos de ranimer ici une querelle qui me paraît relever surtout d'une conception étriquée de l'esthétique musicale, quand ce n'est pas d'un fâcheux pédantisme de croque-notes. Au demeurant, - dont on ne peut suspecter le n métier n'a-t-il pas clos le débat d'une remarque lapidaire ; o En somme, ce " - qu'on.reproclre à Berlioz, c'est d'avoir manqué des qualités qui distinguent les médiocres muslctens. > /

Dans la mesure toutefois oir elle semble refléter ia méfiance générale des n gens du métier à l'égard d'un auteur qui s'est permis, en effet, d'être bien davantage qu'un " musicien : un àrtiste et un humaniste, alors l'opinion d'un Debussy m'inquiète. Je conçois certes, ce que peut représenter de suspect à leurs yeux ce compositeur qui,- à l'âge oi-r les ieunes ôandidats au Conservatoire anonnent leurs gammes, préférait se délecter de Ia lecture de Virgile, Goethe, Shakespeare : ce ne sont guère là les modèles que l'on propose d'ordinaire à la réflexion d'un futur compositeur.

S'il faut pour le bien jouer, savoir lire au-delà des notes et se faire humaniste soimême, combien de musiciens D, à ce jeu, peuvent-ils se risquer sans crainte à I'aborder ? " Et combien de chefs seulement, avant de lever leur baguette, songent-iis à se plonger un instant dans ce monde poétique qui fut ie sien, pour tenter de retrouver à travers ses lectures le sens profond de ses partitions ?

Quoi, me dira-t-on, s'agit-il de musique ou de littérature ? Quitte à paraître donner raison à Debussy, j'avoue he pouvoir faire confiance à la seule_ inspirition musicale pour guider I'interprète dani l'univers berliozien. Un exemple : . n'ai-je pas été souveni surpris en écoutant la Damnation, du temps trop rapide à mon gré, dans lequel maints chefs traduisant à leur façon le 6i8 initial, abordent le prologue de I'ceuvre, bousculant ainsi la rêverie mélancolique et résignée du vieux philosophe ! Que n'ont-ils eu la curiosité d'aller chercher dans-les Rêveries d'un promeneur solitaire la clé d'un paysage intérieur que Jean-Jacques Rousseau devait, lui, aussi, dép-ein-dle en termes inôu-bliables : n Quand le soir approchait, ie descendais des cîmes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Le llux et le reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervallles frappant sans reiâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements intel-nes que la rêverie éteignait en moi (Cinquième Promenade).

Cette parfaite immobilité de l'âme au sein du . mouvernent continu 1, Qui la berce, cette séréniié profonde au contact de la Nature oir se résoud l'agitation du cceur, n'est-ce pas là I'essence même du paysage intérieur du vieux philosophe-qui en ce matin de printemps ? Et comment ne pas voii aâns la phrase mélancbliqrre monte alors des violons et que, tour à tour, se passent et se repassent les bois, sous la houle légère de I'orchestre Itimase même du flui et du reflux de cette eau n dont le bruit continu mais renflé par interialles , frappant sans relâche l'oreille vient suppléer aux mouvements internes que la rêverie éteint au cæur ? Et quel contresens, dès lors, d'en agiter la vague et de lui conférer une allure qui en dénature le sens profond.

Dirais-je que pour des motifs différents, je m'étonne aussi parfois, en écoutant le Requiém, cie la précipitation frisant I'escamotage avec laquelle sorrt n expédiées les -trombones " lugùbres'pédales' de qui, dans l'Hostias, prolongent I'appel désespéré dcs chceurs. Ici encore, je rejoints Debussy pour me référer à la peinture et à la littérature : à Jérôme Bosch qui, mieux encore que Delacroix, me paraît devoir être mis en compagnie de la Chute de Satan >. de Berlioz et au Victor Hugo " L'art du chef d'orchestre, a dit un iour Ingelbrecht, est fait surtout de culture générale " ". Quitte à passer pour amateur, je fais mienne cette opinion. Du moins lorgque j'entends diriger Berlioz.

Jean-Claude CAILLAT.

t0 PANORAMA BERTIOZIEN

(Novembre 1967 à Octobre 1968)

Charles MUNCH pendant une répétition de la Fantastique. (Photo Gérard Neveucelle)

1967 En novembre : L'ENFANCE DU CHRIST était donnée en Belgique, à FontaineJ'Evêque, sous les auspices des accords culturels franco-belges : 150 exécutants. L'Orchestre de Paris faisait son entrée avec LA FANTASTIQUE et Charles MUNCH. A Londres, Pierre BOULEZ dirigeait un festival Berlioz : LA F.ANTASTIQUE et LELIO. A Bruxelles, au Cirque Royal, 21 représentations de R.oméo, chorégraphie de Béjart. En décembre : A Rome, Georges PRETRE distillait les beautés de ROMEO ET JULIETTE devant un auditoire enthousiaste. A Paris, une symphonie d'tl. Tomasi, écrite en hommage à Hector BERLIOZ, trouvait en Pierre DERVAUX et l'Orchestre Colonne, les interprètes passionnés de cette ceuvre haute. en couleurs, toute frémissante d'indignation devant les misères du Tiers monde arrlcaln.

1l 1968 En février: A Marsellle, LA DAMNATION, avec Tatiana TROYANOS, n héroine berlio n zienne o, proclame Clarendon dans son compte rendu du Figaro ". A Monte-Carlo, LA DAMNATION encore, avec Suzanne SARROCA et Albert LANCE. A Grenoble, à l'occasion des Jeux Olympiques, I'Orchestre de Paris interprète des extraits de ROMEO ET JULIETTE, sous la direction de Serge BAUDO. A Lisbonne (San Carlos), LES TROYENS, avec Suzanne SARROCA. Dir. Edm. CAR. RIERE remplaçant Jean FOURNET, victime d'un accident.

En mars z le 23 - A I'Auditorlum 104, l'Orchestre Philharmonique de I'O.R.T.F., sous la direction de Georges TZIPINE donne des extraits de ROMEO ET JULIETTE. Le 27 - Au Théâtre des Champs-Elysées, l'Orchestre National de I'O.R.T.F., sous la direction de Paul TIBER et avec Geza ANDA comme soliste, présente HAROLD EN ITALIE.

En juin : Au Festival de Strasbourg, LA SYMPHONIE FANTASTIQUE, avec Serge BAUDO.

Àu Festival de Hollande, LE REQUIEM, avec le Concertgebouw d'Amsterdam, dirigé par Jean FOIJRNET et retransmis en direct d'Hilversum.

En aott: Au Festival de Lucerne, LA SYMPHONIE FANTASTIQUE avec Léonard BERNSTEIN et le New York Phllarmonic. A I'opéra de Francfort, LA DAMNATION DE FAUST, sous la direction de Wolfgang RENNERT.

En septembre : A Liège * présentent en hommage à : Les Nults de septembre 1968 " Hector BERLIOZ, figure de proue du romantisme français, LA FANTÀSTIQUE et LELIO avec I'Orchestre de Llège dirigé par Paul STRAUSS (concert donné en direct à Ia Radio Belge).

En octobre: A Strasbourg: Au Théâtre munlclpal, reprise de LA DAMNATION, avec Suzanne SARROCA, Guy CHAIJVET et Peter GOTTLIEB, dans la mise en scène de R. LALANDE et sous la direction de Frédéric ADAM. A I'Opéra Royal Flamand d'Anvers : trois représentations de LA DAMNATIQN (en langue française), avec Rita GORR. Amsterdam : LA FANTASTIQUE (cinq exécutions), avec le Concertgebouworkest.

En décembre z le A - A Bruxelles, au Cirque Royal, reprise de ROMEO ET JULIETTE, chorégraphie de Maurice BEJART. Le 3l - A I'Opéra de Paris, reprise de LA DAMNATION DE FAUST, avec Albert LANCE.

N.B. - L'Q.nérade Parjs sera fetmé a" n *"i o" 15 o"tobr, IW pour raison de travaurË.Il donnera pendant cette période des représentationlV@lai\ de Chaillot et, en oratorio, quelques æuvres dont Ie " ROMEO ET JULIÈT-Tffitê-Mm. 12 BERLIOZIENS AU TRAVAIL

Vous vous rappelez cette famllle BUSCHER, qui avait < envahi , le musée le 1* août 1967 et dont le chef - organisateur important de concerts en Allemagne - avait fait paraître n deux articles sur H. Berlioz dans son nouveau catalogue Musique et Interprètes ". Monsieur Buscher vient de rendre visite au bureau de Paris pour annoncer son intention de fonder en Allemagne, avec le concours du grand éditeur Bârenreiter, une filiale de notre Association H. Berlioz.

Notre collaboratrice, Huguette Cavé, attire l'attention de nos lecteurs sur un journaliste berliozien britannique, sans deute inconnu des Français, Ernest NEWMAN (1868-1959), dont l'æuvre a été longuement évoquée dans le bulletin de 1968 de I'Assoclation BerHoz d'Angleterre.

Ernest Newman est l'auteur de nombreux articles sur les ouvrages de Berlioz, en particulier sur les Troyens, parus entre 1899 et 1958, dans le Sunday Times et diverses revues musicales ; nos amis britanniques affirment que ses études, pourtant très disper- sées, constituent un monument considérable de critique musicale dont la maturité s'affirme avec l'âge de l'auteur. Il faut mettre également à I'actif de Newman une édition des Mémoires de Berlioz, enrichies de notes d'un srand intérêt.

PÀUL-LOUIS MARSICQ, directeur du Conservatoire de Mons, nous a envoyé la lettre d'adhésion suivante : o Comment ne serais-je pas sénsible à votre mission, ayant eu un père (Armand Marsick) qui fut premier violon à l'orchestre Colonne de Paris de 1898 à 1908, au moment oir Edouard Colonne menait presque seul, le bon combat en faveur de Berlioz ? De 1908 à l92l mon père donna maintes fois la Fantastique et bien d'autres choses à Athènes oùr il dirigea l'orchestre (et où je suis né !...) puis à Bilbao de 1922à 1927 (mêmes fonctions) et enfin en Belgique, à Liège et à la Radio, de 1927 à sa retrâite en 1940. Il aima passionnément Berlioz et il me communiqua sinon cette admiration incondition- pour grand nelle, du moins un intérêt et un respect certains ce Français. "

***

JACQUES MURGIER, directeur du Conservatoire de Reims, est Grenoblols et nous écrit : o Je me souviens du récit que me faisait mon père du Centenaire de 1903auquel il avait participé dans I'Orchestre H. Berlioz dont il fut le président (avec A. Ferté comme directeur artistique) avant la guerre de 1914. C'est alors que Weingartner dirigea Ia Fantastlque. j'ai la chance d'avoir parmi les professeurs du Conservatoire que je " Ici, à Reims, dirige un berliozien convaincu qui met la dernière main à une étude qui paraîtra aux éditions du Seuil. Il s'agit du jeune compositeur d'avant-garde Claude Ballif, l'auteur d'une thèse remarquable, sur la métatonalité. " ***

N'oublions pas de citer parmi les berlioziens actifs notre délégué pour la Belgique, René BRUYERRE, dont les conférences sur Berlioz sont particulièrement appréciées. En mars 1969, invité par les Amitiés Françaises, il fera une tournée en Hollande.

13 STATISTI@ES DE Ouvrages exécutés en France du 1"' octobre 1967av 1"" octobre 1968. Concerts Concerts INTEGRALES Opéra Paris en France o.R.T.F. TOTAL Symphonie Fantastique .41 10 15 Damnation de Faust .4 1 5 Roméo et Juliette z,| 2 Enfance du Christ I Les Troyens 1 I OUVERTURES Carnaval Romain o Le Corsaire .... 5 o Benvenuto Cellini z 2 Le Roi Lear ...., z 2 Les Francs Juges I 1 Waverley 1 I EXTRAITS Damnation de Faust 26 29 Roméo et Juliette . .. . . 21 24 Symphonie Fantastique 17 t7 Béatrice et Bénédict .. a1 Les Troyens ... ,i5 L'Enfance du Christ 1t Les Nuits d'été 44 Divers 16 26 t1 E- rn lst H. CAVÉ,. STATISTI@ES DE SUISSE Liste des ceuvres d'Hector BERLIOZ diffusées sur les ondes suisses de Radio Sottens Beromunster et Monte-Ceneri, du 1"' janvier 1967au 31 décembre 1967, soit : OUVERTURES : Waverley I Rob Rov 1, Roi Lear 3 Le Corsaire ... . I Benvenuto Cellini. i Carnaval Romain 8 Béatrice et Bénédict J SYMPHONIES .. Fantastique 4 Harold en Italie L Harold en Italie (extraits) z Roméo et Juliette (extraits symphoni ques) . n Scherio'de Ia reine Màb À GUVRES LYRIQUES : Damnation de Faust (dont une retrans- mission en direct du Grand-Théâtre de Genève) z Extraits Symphoniques (Damnation de Faust) 6 Menuet des follets . . . L Sérénade de Méphisto I o D'Amour, i;àffi;te nâmme > (air de Marguerite) 1 Marche Hongroise . .. .. L'Enfance du Christ . . . Ouverture La fuite en Béatrice et" Bénédict Les Troyens (version GeorgesPrêtre) Chasseet orage .... MUSIQUE RELIGIEUSE : Requiem (extrait) DIVERS : Rêverie et caprice Les Nuits d'été (cycles mélodies) . . Le trébuchet J. CHENAUX Délégué de l'Association pour la Suisse

T4 CHRONTQUE DE L',ASSOCTATION

AU MUSÉE

Les événements > printemps présager de sombres jours... " et le maussade laissaient De fait, le mois de mai battit le record - dans le mauvais sens -. Notre fidèle gardienne - pourtant peu portée au pessirnisme - ne parlait que de démission ! Juillet revint et les visiteurs aussi. Jamais on n'enregistra tant d'entrées ! Août continua la marche ascendante. Tout ne fut plus qu'un mauvais souvenir... Mademoiselle Prudhom- me retrouva son sourire...

Le rayonnement de BERLIOZ gst mondial : chaque année nous le constatons. Il s'affirme de plus en plus. Qu'on en juge I Nous avonS eu le plaisir de recevoir, pour la première fois, trois Chinois. Pour ne pas être en reste, trois ingénieurs Russes signaient, le lendemain, le Livre d'Or. Les Américains, comme à l'ordinaire, furent les plus nombreux : parmi eux, le docteur Herbert Zussmann-Highstown, William Grover, M-" Dagrau Lynchburg, deux journalistes de Philadelphie, G. Lervine, Ecole Polytechnique, Brooklyn.

L'Amérique du Sud avait mandaté M'" Julia Santolalla, du Musée de la Culture de Lima (Pérou).

Quatre Libanais. Fait intéressant : de nombreux visiteurs venant des pays de I'Est : Anna Egoska, de Pologne, Biro Zoltan, de Budapest, Butard, de Prague, Steiner, de Neukirchen (Autriche), Gunther Rounde, de Hambourg, etc... Les Anglais ne nous ont pas oubliés, de même les Belges, les Hollandais.

Avec une certaine émotion, nous avons reçu une jeune frlle d'Esslingen venue une première fois avec l'orchestre du Lycée, et qui a choisi la patrie de BERLIOZ comme but de son... voyage de noces !

Quant aux Français : une véritable invasion de musiciens, chefs d'orchestre, écrivains. professeurs, malistrats - les citer tous occuperait des pales.

11 est certain que beaucoup d'entre eux reviendront en 1969. Pénètreront-ils dans un musée rénové ? : c'est le secret que d'autres vont Deut-être éclaircir...

Pierre MOULIN

CIIRONIQUE DAUPIIINOISE

20 janvier 1968 : Dans notre petite cité existe une Maison des Jeunes et de la Culture. Le président, M. RUSSO, eut I'idée de faire connaître BERLIOZ à ces jeunes. M. MOULIN, vice-président, évoqua agréablement la jeunesse de BERLIOZ. Je commentai moimême la Symphonie Fantastique, dans un bel enregistrement de l'orchestre des Jeunesses Musicales de France, dirigé par Serge BAUDO. Février 1968 : Ce chef dynamique, nous l'avons réentendu et vu à la Maison de la Culture de Grenoble, à la tête cette fois-ci, de l'orchestre de Paris à l'occasion des Jeux Olvmpi-^et ques. Très 6elle soirée au cours de laquelle furent exécutés des extraits de Roméo Juliette. Ce concert était placé sous la Présidence d'Olivier MESSIAEN, dont il fut donné plusieurs ceuvres. Rappelons qu'Olivier MESSIAEN fait partie. du Comité d'Honneur de notre Association.

25 juln 1968 : Dans le cadre des manifestations estivales de Lyon, maintenues malgré les événements de mai, un concert nous a permis d'entendre, sous la direction de Louis FREMEAUX, Jacques MARS dans la Chànson de la puce n Voici des roses " ', ', et la < Sérénade de Méphisto ". M.-Th. POIRIER

15 ASSEMBLEE GÉNERAIE EXTRAORDINAIRE DIJ 25 NOVEMBR.E 1967

La vie de l'Association, vue de la Côte Saint-André, peut se résumer dans les deux Assemblées Générales extraordinaires du 25 novembre 1967pour l'élection d'un nouveau président et du 25 octobre 1968pour la préparation du Centenaire de la mort de Berlioz et les nouveaux aménagements du Musée.

Le samedi 25 novembre 1967à 20 h 30 a eu lieu, au Musée, une Assemblée extraordinaire pour pourvoir au remplacement du président Hussel.

Conformément aux statuts, à 20 h 15, le Comité de direction comprenant Aimé SUZET- CHARBONNEL, Pierre MOULIN, Marie PERRÀUD, Simone MARMONNIER, Thérèse HUSSON, M" BENNETON, Marie-Thérèse POIRIER et avec voix consultative : Henriette BOSCHOT et E. PRUDHOMME (Dominique PLESSIS ayant délégué ses pouvoirs), à l'unanimité, par vote secret, a élu JEAN BOYER comme Président. Sa candidature officielle avait été déposée le 28 octobre 1967.

A 20 h 30 dans le salon du Musée, les membres du Comité furent mis au couranr de cette élection.

Etaient présents : M-" GUILLAUD, Mu" TRAMBOUZE, Messieurs PUGIN, maire, Bruno BOTTINELLI, JOLLY, ROSSET-FASSIOZ, SACCHARNI, AVRIL, RUSSO, SAUTREAUX, GARDEN, DE MONTS, TESSIER.

Aimé SUZET-CHARBONNEL remercia chaleureusement M. BOYER d'avoir accepté cette nouvelle charge.

Jean BOYER fit part de son désir de rester deux ans seulement à la tête de l'Association et de se retirer après les manifestations du Centenaire.

En vue de cet événement, des commissions furent constituées.

Jean BOYER demanda que M. SAUTREAUX, un des fondateurs de l'Association, soit nommé Membre d'Honneur,. décision acceptée à l'unanimité.

Thérèse HUSSON fit ensuite un rapport sur l'activité du bureau parisien.

Àimé SUZET-CHARBONNEL, Pierre MOULIN

assEMBLÉr ou 25 ocToBRE 1968à 20h. 30

Salle de délibération du District Rural - La Côte-St-André

Après vérification présences pour pouvoir des et des " Bons ", Jean Boyer, Député-maire de Gillonay et Président de I'A.N.H.B., peut, en ouvrant la séance, déclarer valables les décisions qui seraient prises au cours de la réunion, le quorum statutaire étânt atteint. L'ordre du jour portait : Rapport moral, établi par A. Suzet-Charbonnel,vice-président, Rapport financier, par Pierre Moulin, vice-président, le Centenaire de 1969par Jean Boyer. Ce dernier rappela en termes particulièrement délicats la vie de Lucien Hussel et son dévouement à l'Association.

A. Suzet-Charbonnel retraça la vie de la société et l'activité du Musée au cours de l'année écoulée. Il se félicita de l'adhésion de nouveaux membres, du nombre croissant des visiteurs de Ia maison natale, venus de tous les pays du monde, et qui, grâce à l'accueil côrdial de E. Prudhomme, emportent un souvenir agréable de lçur passage à la Côte-Saint-André.

t6 Pierre Moulin présenta un bilan financier bien équilibré gràce aux subventions du conseil général de la ville de La Côte-Saint-André,des Affaires Culturelles, des communes de Pajay et Commelle et grâce aussi à l'apport sans cesse croissant des cotisations, des entrées et des ventes au Musée.

La partie importante et attendue fut traitée par Jean Boyer. Il s'agissait de la rénovation du Musée et de la célébration du Centenaire de la mort de Berlioz avec comme corollaire toutes les questions se rapportant à ces deux événements.

Rénovation du Musée : Des réparations très importantes et des modifications s'imposent. Elles sont d'un ordre financier si élevé que I'A.N.H.B. ne pourrait à elle seule, .n envisager la réalisation, comme aussi la ville de la Côte. Il faut s'adresser au Département pour avoir son appui financier et envisager de lui faire don en échange de la Maison Natale et des collections qu'elle renferme. Pour beaucoup, c'est un serrement de cæur d'abandonner ce musée pour lequel les charbonnel, perraud, Marmonnier, Bourdat et leurs successeurs ont tant travaillé, mais 1968 n'est plus 1931.La réalité du monde moderne n'admet pas qu'on s'attarde à des souvenirs.

Les membres présents compre.nnent cette situation et à l'unanimité des voix - sauf une - demandent à Jean Boyer d'engager avec le Conseil Général de l'Isère les pour- parlers nécBssaires. Une commission est désignée comprenant notamment Heniiette Boschot, conservateur, Madame et Monsieur de Monts, Madame perraud, etc. Elle s'entendra avec M. Boulin, conservateur du musée Dauphinois, pour établir la nouvelle organisation des salles, lorsque les réparations seront terminées.

Célébration du Centenalre : L'audition d'une ceuvre de Berlioz est prévue en 1969 à la Côte-Saint-André : Ie Requiem dans une présentation grandiose; la piésence de plusieurs centaines de musiciens et choristes lui donnera un éclat particulier.

Un livre d'or du Centenaire, avec de très abondantes gravures, sera probablement édité.

Après cet exqosé qui donna lieu à de très nombreuses demandes d'explications et à des controverses pertinentes et courtoises, Thérèse Husson, secrétaire générale, fit un exposé sur l'activité du bureau parisien et ses réalisations. En plus de l'indication de toutes les manifestations prévues en 1969,non seulement en France, mais en Angleterre, en Belgique, en ltalie, en Allemagne, en Amérique, elle attira I'attention sur la parution du premier livre de l'Edition, du Centenaire . Les Soirées de I'orchestre > et sur les avantages que pourront obtenir les premiers souscripteurs.

- {lir.tù Après aifrq heures de délibérations, Jean Boyer leva Ia séance. Le samedi 26 octobre était tout près de naître.

Àimé SUZET-CHARBONNEL, Pierre MOULIN

*

Faisant suite aux délibérations du 25 octobre 1968 et aux démarches de notïe Président auprès des organismes officiels, le Musée Hector Berlioz est fermé depuis Ie 75 novembre pour travaax. La réouverture en est pïévue courant mai 1969.

t7 ASSOCIATION NATIONALE HECTOR BERLIOZ

NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT

Jean BOYER, né le 1"' ao:ût 7923 à OYEU (Isère), est industriel à Gillonay (localité près de La Côte-Saint-André), depuis 1946. Conseiller Général du Canton de La Côte- Saint-André en 1958; réélu en 7964.Député de l'Isère en 1968.

Mais ce À'est pas l'homme politique, si souvent mandaté qu'il fût par ses conci- toyens, que l'Assemblée Générale a voulu mettre à la tête de l'Association, mais bien le Berliozien averti, l'homme actif entièrement acquis aux tâches qui s'im- posent.

Jean BOYFR félicitanr Régine CRESPIN dans sa loge à l'issue d'ube représentation des Trovens à l'Ooéra de Paris.

(Photo Apis-Paris)

COMITE DE PATRONAGE

M. Jean BERTHOIN, Sénateur de I'Isère, M. le Président du Conseil Général ancien Ministre de l'Isère M. le Préfet de I'Isère M. le Maire de La Côte-Saint-André

COMITE DE DIRECTION Président: Jean BOYER

Vice-Présidents : Membre d'honneur : Jean SAUTREAUX Aimé SUZET-CHARBONNEL Propagande : Pierre MOULIN Dominique PLESSIS Marie-Thérèse POIRIER Marie PERRAUD Secrétaire Générale : Simone MARMONNIER Thérèse HUSSON

MUSEE

Conservateur : Secrétaire : Henriette BOSCHOT E. PRUDHOMME

18 Nos socIEr^a,IREs

Suivant un désir souvent exprimé, nolls commençons dans ce numéro la publication des noms de nos adhérents, publication qui se poursuivra dans ies numéros suivants. Une fois de plus, nous donnons une place d'honneur aux personnalités des Arts, des Lettres et de la Musique...N'est-ce pas d'eux que dépend avant tout la connaissance de BERLIOZ et de son cnuvre ?

;Ii

M-" BERLANCOURT, petite-nièce de BERLIOZ .Anne CHAPOT, petite-nièce de BERLIOZ Robert CHAPOT, petit-neveu de BERLIOZ. MEMBRES FONDATEURS John AHOUSE, Nerv York Jean d'AZ, Paris Jacques BARZUN, Columbia University, Nerv York Alfred BERTHIER, La Côte-Saint-André Pierre BESSING, Paris Albert BLAIN, Paris Huguette CAVÉ,, Paris Elisabeth DOBBS, New York André DOYON, Président de l'Union des Dauphinois de Paris Rene FOSSORIER, Paris M. FROMENT, Editions VÉGA-DECCA, Paris Suzanne GOGUILLOT, Paris M'" HUGUENIN, Paris Marcel LAMY, Directeur du Châtelet, Paris Simonne MARMONNIER. La Côte-Saint-André Richard MACNUTT, New Berlioz Edition, Londres Vincent NORDON, Selongey René PUGIN, maire de La Côre-Saint-André ROCHER Frères, La Côte-Saint-André SPREE, Bilthoven (Hollande)

COMPOSITEURS ET CHEFS D'ORCHESTRE : Àntonio de ALMEIDA Jésus ETCHEVERRY Claude BALLIF N. FOSSIER Serge BAUDO Jean FOURNET Richard BLAREAU Maurice LE ROUX Pol MUL Robert BLOT Jacques PERNOO Charles BRUCK Georges PRETRE Pierre DARCK Georges van PARYS

DIRECTEURS DE THEATRE ET DE CONSERVATOIRE Ferdinand AYME, directeur de l'Opéra Roger LALANDE, directeur du Grand- de Nice Théâtre de Bordeaux Pierre BEGOU, directeur du Conservatoire - de Valence Jacques MURGIER, directeur du Conser- André CABOURG, directeur du Théâtre vatoire de Reims des Arts à Rouen '-"ùunicipâiAbel RILLARD, directeur du Théâtre Caprig.t directeur du Capitole a.'nf"ii cle I oulouseçOURET, Jean GIRAUDEAU, directeur de l'Opéra- Michel SANDOZ, directeur du Théâtre Comique Municipal de Nancv

PROFESSEURS Joseph BAILBÉ, Aix-en-Provence Roger FONTANEAU, Toulouse Henri BAILLET, St-Genis-Laval Marthe GABET, Roussillon André BERNARD, Moirans Edmon.l GRANALORO,La Côte-Saint-André Auguste BOITON. La Côte-Saint-André René JULLIAN, Paris Pierre-Charles BORLENGHI, Busseto (Italie) Pierre LACROUX, La Côte-Saint-André Alberte BORNET, La Côte-Saint-André Jean MAILLARD, Fontainebleau Francia COUR, Toulon Jean-Pierre MALFAIT, Tullins Vincent DONNET, Marseiile Danièle PIC, Lyon Norbert DUFOURCQ,Paris EASTMAND SCHOOL OF MUSIC. M'" PION-GÀUD. La Côte-Sainr-André Rochester,U.S.A. Marie-Tl.rérèsePOIRIER, La Côte-St-André

l9 ARTISTES LYRIQUES

Mmes MM. Isabelle ANDREANI Raymond AMADE Marie-Luce BELLARY Gabriel BACQUIER Liliane BERTON Jean-François BASSE'I Jeanine COLLARD René BIANCO Simone COUDERC Yves BISSON Ariel DÀUNIZEAU Gérard CHAPUIS Ë,Iiane DEBATISSE Guv CHAUVET Nadine DENIZE Chàrles CLAVENSY Caroline DUMAS Rémv CORAZZA Christiane EDA-PIERRE MiChêI DENS Janine FOURRIER Xavier DEPRAZ Andrée GABRIEL Gérard DUNAN Paul FINEL Françoise GARNER Roger GARDES Rita GORR Robert GEAY André GUIOT Claude GENTIL Michèle HERBE Jean-Pierre HURTEAU Irène JAUMILLOT Jean LAFORGE Mireille MARTIN Albert LANCE Marguerite MAS Georges LICCIONI Nicole MENUT Michel LLADO Jacques LOREAU Mady MESPLE André MALLABRERA Solange MICHEL Jacoues MARS Berthe MONMART Rodert MASSARD Denise MONTEIL Henri MEDUS Monique de PONDEAU Louis NOGUERA Florence RAYNAL Gérard SERKOYAN Georgette RISPAL Roger SOYER Pierre THAU Gabrielle RISTORI Gérard VAILLANT Edmée SABRAN Alain VANZO Denise SCHARLEY Jean-Pierre VAUQUELIN Hélia T'HEZAN Albert VOLI

* **

Jeanne ALCAY, journaliste Marcel DIJOUD, président des < Amis de Christine AUBRY, attachée de Presse l'Art Lyrique , d'Annecy Guy BAISSE, perruquier de l'Opéra André FENOUILLET, président du Centre National d'Art lyrique de l'Isère Maurice BEJART, chorégraphe Festival des FLANDRES, Tongres BERLIOZ CENTENARY COMITTEE de Londres Philippe HEUGEL, éditeur de musique journaliste Henriette BOSCHOT. conservateur du Jacqueline HOLINGUE, Musée Hector Berlioz Joseph LAFORGE, conservateur du Musée André BOLL, homme de théâtre Dauphinois à Grenoble Hector Berlioz M'" E. LEBEAU, conservateur en chef du Département de la Musique de la Biblio- Geneviève de CHAMBURE, conservateur du thè_queNationale Musée instrumental au Conservatoire de musique de Paris M'" Alphonse LEDUC et Société Alphonse LEDUC, éditeurs de musique Marie-José CHAUVIN, journaliste Claudie MARTINET, pianiste Marcel CLAUZEL. directeur du Palais des Paul MEUNIER, critique musical Beaux-Arts à Charleroi André MEYER, collectionneur Thérèse COCHET, pianiste Pierre MIRAT, homme de lettres Concerts COLONNE, Paris Jean-Marie MOREL, animateur musical, Marie-Anne CORRE DE VALMALETTE. Maison de la Culture, Grenoble directrice de bureaux de concerts Christian PRINCIPEAUD, président des Simone DELPLACE, administration de Chæurs mixtes rochelais l'Opéra de Paris NATIONAL LIBRARY OF SCOTLAND Léon DESHAIRS, président des Centres Maurice VELLAT, président des Heures musicaux ruraux de l'Isère Aloines de Grenoble.

20 Pour terminer cette première llste, rendons un hommage particulier aux personnalités lyonnaises qui soutiennent nos efforts.

Amable AUDIN, directeur du Musée des fouilles archéologiques de Lyon Louis BERTHOLON, directeur du Conservatoire de Lyon Paul CAMERLO, directeur du Grand-Théâtre de Lyon Àndré DAROLT, vice-président des amis de Georges DEFILLION, président du Centre National d'Art Lyrique de Lyon Louis ERLO, directeur de la scène du Grand Théâtre de Lyon Albert GRÀVIER, musicologue, critique musical De MICHEAUX. directeur du Musée des Arts décoratifs et du Musée des Tissus Louis PRADEL, maire de la Ville de Lyon Robert PROTON DE LA CHAPELLE, adjoint au maire, délégué des Beaux-Arts Louis TREMEAU DE DRUYE, vice-président des Amis de Richard Wagner.

**

A Ia veille des Fêtes du Centenairequi vont rassembler tous les admirateurs de BERLIOZ, souvenons-nous de nos amis disparus qui ont tant fait pour que vive sa mémoire :

M. BESNARD, directeur de l'Opéra de Monte-Carlo M-" BRUNET-MANQUAT, conservateur du Musée Suzanne DEMARQUEZ, musicologue René DUMESNIL, de l'Institut Jacques FESCHOTTE, musicologue.

Et aussi de nos adhérents :

M-" BONNOURE, Paris M.. COTHIAS, PAriS M"" DESNOS, Bagneux M. ESSERTIER, Voiron M*" GACON, Saint-Siméon-de-Bressieu M*" HUMBERT-DROZ, Paris M. JALLUT, Paris M. WEHRLE. Genève

Le 6 novembre 1968,le jour même de la mort de Charles MUNCH, nous recevions de la Délégation Générale de I'Orchestre de Paris, la lettre suivante, véritable testament berliozien du Maître : < J'al le plaisir de vous faire savoir que nous avons inscrit à nos programmes : a) LE REQUIEM, direction Charles Munch (janvier 1969). b) L'ENFANCE DU CHRIST, direction Charles Munch (mars 1969) c) LA DAMNATION DE FAUST, direction Charles Munch (juin 1969) Enfin, I'Orchestre, au cours de la tournée qu'il fait, en ce moment, en Amérique du Nord, doit Jouer 14 fols LA SYMPHONIE FANTASTIQUE à Montréal, New York, Philadelphie, Washington, etc. >

21 DISCOGRAPHIE

NOUVEAUX DISQUES l) Grand Prix International du disque 1968 : (Académie Charles Cros - Musique symphonique) SYMPHONIE FANTASTIQUE : Dir. Ch. Munch - Orchestre de Paris - 1 disque 30 cm gravure universelle -Voix de son maître CVB 2037 (16 F). Le 21" enregistrement de la SYMPHONIE FANTASTIQUE nous vaut cette réflexion de Marie-José CHAUVIN : pourquoi plus " Le mystère : seule cette æuvre est-elle populaire ? Pourquoi que les autres'? Pourquoi pas d'intégrale en stéréophonie de ROMEO ET JULIETTE? Pourquoi pas d'intégrale de BENVENUTO CELLINI et des TROYENS ? Pourquoi nous, auditeurs, allons-nous nous engouer d'auteurs contemporains que nous ne comprenons pas toujours avant d'avoir seulement BIEN écouté BERLIOZ ?.. ' (Le Concours Médical du 6-IV-68)

2) SYMPHONIE FANTASTIQUE (Autres versions) : Herbert von KARAJAN avec I'orchestre philharmonique de Berlin (Deutsche Grammophon Gesellschalt). Colin DAVIS : orchestre symphonique de Londres (Plaisir du classique - Philips - Stéréo - Gravure universelle - 19.95F). 3) DTVERS La Marseillaise, orchestration BERLIOZ : avec le Chant du Départ (Méhul) - Veillons au sqlut de I'Empire (Dalayrac, Gossec) - Les fils sont plus grands que les pères (Méhul). Dir. Gilbert Martin, Louis Martini et l'orchestre des concërts Pasàeloup. Guilde Internationale du Disque - 17 cm - Gravure universelle. 4) LA DAMNATION DE FAUST et LA SYMPHONIE FANTASTIQUE : Dir. Charles Munch avec l'Orchestre symphonique de Boston. Coffret de 4 disques - Stéréo-Mono-4xl9,95FRCAVictrbta4x3-0cm.Nouveautiraged'uneréaliiarion exceptionnelle (Grand Prix du Disque en 1956).

Grand Prix du Disque de I'Académie Charles Cros 1968: IN MEMORIAM

L'ENFANCE DU CHRIST : Dir. André Cluytens. Un album - 2 disques 30 cm - Gravure universelle - Angel VSM Cahns 170/1 (Voir Inter-Bulletin n 2 - 1967).

Grand Prix du Disque Français 1968: LE REQUIEM Chæurs et orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise. Dir Ch. Munch 2 disques Gravure universelle - 52 F au lieu de 69. D.G.G.

A PARAITRE DÉBUT 1969

LA GRANDE SYMPHONIE FUNEBRE ET TRIOMPHALE Musique des Gardiens de Ia Paix - Dir. Désiré DONDEYNE Populaires de Paris. Dir Gilbert MARTIN. ERATO - Nouvelle édition en Gravure universelle.

Un de nos adhérents, M. Louis VINOT (La Grange, 71 - Tournus) nous écrit : pourrait " L'Association peut-être s'intéresser à un inventaire des enregistrements anciens des æuvres de BERLIOZ qui ont été chantées par de grandes voix disparues. n Je possède pour ma part trois disques seulement de La Damnation de Faust, parue chez Gramophone avant 1939 et i'aimerais savoir si un des membres de l'Association possède cet enregistrement au complet. >

22 Ândré CLUYTENS dirigeant un de ses derniers concerts (Photo Sabine Weiss)

BIBLIOGRAPHIE

Hector BERLIOZ Les Soirées de I'Orchestre, Edition du Centenaire, avec notes et variantes mises au point par M. Léon GUICHARD, professeur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Grenoblc - Grùnd. Henri BARRAUD Hector BERLIOZ - Waleffe(9 F). Claude BALLIF BERLIOZ - Seuil (6,80 F). Yves HUSCHER BERLIOZ - Hachette.

BERLIOZ - Jeunesse et Adolescence. Plaquette éditée par l'Association (3 F). Dans la collection Les Grands Musiciens éditée par " " Hachette : Berlioz 1, Ouvertures Berlioz 2, 3, Symphonie Fantastique. Préface et actualités par Thérèse Husson. ;:.

MÉDAILLES COMMÉMORATIVES DU CENTENAIRE

Monnaie de Paris : 1) Edition gravée par Magdeleine Moceuor - Module 77 mm - Prix: 36 F en bronze - 240 F en argent.

Monnaie de Paris : 2) Edition gravée par Henri TORCHEUX, en bronze et réservée à I'Association. Pour la vente, s'adresser exclusivement au Musée.

23 NOUVELI,ES DE L'EDITION LITTÉRAIRE

ÉNTTTON DU CENTENAIRE

connrrÉpn nÉolcrroN

Président : M. Henry BARRAUD

MM. Jacques CHAILLEY Léon GUICHARD Pierre CITRON René JULLIAN Norbert DUFOURCQ M'" Elisabeth LEBEAU Fred GOLDBECK Thérèse HUSSON

Un des buts que s'était assignée notre Association à l'occasion du Centenaire de la mort de BERLIOZ étaiT la publication complète de son ceuvre littéraire. Cette æuvre littéraire ne couvre-t-elle pas un demi-siècle de la vie artistique française et étrangère; en outre, depuis longtemps, ces ouvrages sont épuisés en librairie. Les difficultés de la réalisation en faisaient une gageure.

Or, voici que paraît chez Gçùnd, à Paris, le premier volume de l'Edition du Centenaire : Les Soirées de l'Orchestre.

En les faisant connaître dans leur totalité et leur intégrité, le Comité de Rédaction a voulu aussi bien satisfaire aux exigences du musicologue qu'à la curiosité légitime du simple lecteur. L'Introduction et les Notes de Léon GUICHARD comblent l'un et l'autre.

Les Soirées de I'Orchestre, ce sont les soirées des musiciens d'un théâtre lyrique qui, les jours où la musique est par trop médiocre, bavardent entre eux... au lieu de jouer. Ils passent au crible vie musicale, compositeurs, chanteurs, critiques, spectateurs. Peinture vive, mordante. Elle amuse, instruit et les rapprochements avec notre époque s'imposent.

A PARAITRE :

LES GROTESQUES DE LA MUSIQUE CRITIQUE MUSICALE CORRESPONDANCE A TRAVERS CHANTS MEMOIRES.

an za HECTORBERLIOZ Les soirées de l'orchestre

Texte établi, auec introduction, notes et choix de aariantes pof LÉON GUICHARD

Professeurà.lo Facubé iles Lettres et SciencesHumaines ile Grenoble

Préfoce de Henry Blnru.un

'Publié avec le concours du CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE

GRUND PARIS L968

-â I volume (15 x 2l cm) de 656 pages - 32 illustrations hors-texte - Relié pleine toile. Prix : 46,20F. J't Prix de souscription : tlO F, jusqu'au l$1.janvier 1969. Commandes à adresser à la Librairie GR{JND - 60, rue Mazarine - Paris-6'. f*

Notre prochain Bulletin comportera l'analyse critique de cet ouvrage et des trois biographies de Berlioz présentées page 23.

25 LY ON LY O N B OUR GOI N VIENNE 5l Jeon dc Brtrrnoy

I-A TouR 51 CIJ PIN e Chcrnprer 5 f sl

LA E c.D. 7J Fnelle 5 *t"t, AN E CR€NOILE VOIRON

*!Tr F t\ st lrcme de s o s tF d h i d $ rtnellin ROMANS

Plan des voies d'accès à La Côte-Saint-André établi par les services des Ponts ei Chaussées de l'Isère.

SOCIETAIRES, SYMPATHISANTS : Envoyez vos lettres à M. BOYER, Président de 1'A.N.H.8., 38 - GILLONNAY. Vos coti- sations, vos dons à : l'Association Nationale Hector BERLIOZ, 38 - LA COTE-SAINT- ANDRE - C.C.P. LYON 506-3I. Si vous désirez qu'on vous retienne une chambre à I'hôtel ou un garagiste, téléphonez pendant les heures d'ouverture, at 254 La Côte-Saint-André, ou, à défaut, au 8 ou au 6. Il a été envové une Dlaouette relatant la ieunesse et I'adolescence de BERLIOZ à tous les sociétaires-. Si vous ne I'avez pas reçuê, réclamez-la. L'accusé de réception de vos fonds, les réponses à vos lettres sont faits dans le plus bref délai. S'il y a un retard, écrivez-nous.

26 SOMMAIRE

Les deux Centenaires 3 Berlioz harinoniste 6 L'Angleterre à l'heure du Centenaire 8 Berlioz et I'Art du Chef d'Orchestre l0 Panorama berliozien ll Berlioziens au 13 Statistiques t4 Chronique de I'Association l5 Nos Sociétaires 19 Discographie 22 Bibliographie, Médailles 23 L'Eiition du Centenaire 24 HECTOR BERLIOZ EDITION DU CENTENAIRE Publiée avec le concoursdu CNRS

OIIVRAGESDEJA PARUS: Les Soirées de l'Orchestre Préface de Henrv BARRAIID Les Grotesques de la Musique Préface de Henri SAUGUET

A PARAITRE COURANT I97O: A Travers Chants Préface de Jacques CIIAILLEY

Chaque volume (14,5 x 21,5 cm, de 500 à 600 pages) cjlnpo4e : introduction, notee, variantes et index établis par Léon GUICHARD. Illustratione documentaires hors-texte ; reliure pleine toile, sous jaquette illustrée Prix unitaire: 46,2oF

REMISEEXCEPTIONNELLE DE l0 o/oaux membres de I'Association NationaleHector-Berlioz qui retournerontce bulletinà la LibrairieGRUND,60, rue Mazarine,PARIS-6e, C.C.P. Paris 6582 ramenantainsi le prix de chaquevolume à 41,58F (francode port)

Je soussigné(e) : Adreese : désire recevoir exemplaire(s) de : ,'LES SOIREESDE L'ORCHESTRE" ,'LES GROTESQTJESDE LA MUSIQUE" et aimerait recevoir exemplaire(s) de : ,A TRAVERS CHANTS" HORAIRES AIR.INTER

GRENOBLE/ST-GEOIRS - PARIS PARIS - GRENOBLE/ST-GEOIRS 06 h tl5 (Quotidien sauf dimanche) 09 h 00 (Quotidien sauf dimanche) 11 h 00 (Quotidien sauf dimanche) l3 h 25 (Quotidien sauf dimanche) t8 h 50 (Quotidien sauf samedi) 21 h l0 (Ouotidien sauf samedi)

HOBAIRES S.N.C.F

12,% 14,27 l7,29 18,2ô .. ... LYON ..... 1,27 r2,50

12,53 14,57 | 7,56 18,56 .. BOURGOIN.. 0,58 11,28 13,37 15,33 19,59 LE GRAND-LEMPS 0,18 r0,49

HORAIRES AUTOCARS

7,00(.) | 7,30 s,4 1e,35(') 8,50(.) 19,15 6,50 r7,35(-)

(.) lundi - samedi - dimanche

^ (3)l(4)lrzllt+l !,i, .... GRENOBLE,... 10,/t5| 11,00 I 14,15 | 19,s0 (1)l(2)l(1)l(2)l,{',1,I,s,l, I,t?, (3)J(4)l(2)l(4) 7,35 12,5317,35 18,20 LA COTE-ST-ANDRE e,20 e,35 13,05r8,2s | Y I | I (i) quotidien, sauf dimanche (2) samedi

IMP.OU COMMERCE. GRENOBLE LACOTE-SAINT-ANDRÉ (ISÈBE) SIJFI LESi PASi trlE EIEFILIGJZ 17JUIN . 21 JUIN 3 JUILLET - 69, RUE DE LA REPUBLIQUE Maison natale - Elle fut bâtie ou en grande partie restaurée à la fin du règne de Louis XV par LouisJoseph, grand-père du compositeur. LouisJoseph I'habita une partie de sa vie, partageant son existence entre FESTIVAL HECTOR BERLIOZ Lâ Côte-Saint:André et Grenoble (paroisse Saint-Hugues). 1ACi9 î969 Le père de Berlioz s'y installa en 1803 et y vécut jusqu'à sa mort (1848). - Berlioz y passa les dix-huit premières années de sa vie

* RUE DE LA REPUBLIQUE I Direction Est A DROITE, près de la boucherie Calloud 17 JU|N - "LEs TRoYENS pRrsE DE TRotE" (orâtorio) Vieille fontaine du XVllme siècle. Berlioz et son ami Charbonnel creusaient Bésine CBESPIN - Guy CHAUVET des potirons en laissant quelques trous. A I'intérieur ils plaçaient des Viorica CORTEZ. de I'Ooéra. chandelles allumées puis, se revêtant de draps de lit, jouaient aux fantômes et faisaient peur aux gens du quartier. jour ils furent reconnus et durent Orchestre et chæurs de I'Opéra de Lyon, sous la direction Un s'enfuir quolibets.. de PERISSON. sous les D'autres fois ils improvisaient et chantaient, n'oubliant pas de fâire la quête. 2| |U|N - "LA DAMNATION DE FAUST" (extraits) ENTREE DU BOULEVARD DE LATTRE Jacqueline BBOUDEUR - Xavier DEPBAZ Paul FINEL, de I'Opéra. Là, s'arrêtait la diligence allant de Grenoble à Vienne. Un jour Estelle passa porta pas ! Orchestre et chæurs du Gonseruatoire de Grenoble. sous à La Côte. Berlioz lui une lettre. Elle ne le reconnut Ia direction de E.P. STECKEL. Fin octobre 1821 Hector et son cousin Robert montèrent dans la voiture pour s'en aller à Paris. 3 JUILLET - oiclrsrnt LyBreuE DE L'o.R.T.F. Au sud-est du boulevard s'élevait le Petit Séminaire où Berlioz fut élèvê sous la direction de Pierre-MichelLECONTE. de 1809 à'1811. '' LA SYMPHONIEFANTASTIQUE '' DIRECTION CHUZEAU, puis RUE DE LA FONTAINE " OUVERTUREDU CARNAVAL ROMAIN'' propriété jardin, ROMEO Ef IULIETTE (scènesd'amour) Ferme du Nant, Jacquier. La maison, le les champs appar- " " tenaient à la famille Berlioz qui s'y reniait Ie dimanche après les offices religieux et les jours de fête. Le pavillon ciu jardin est appelé, à tort, à 2t heures. sous les Halles du XIV'" siècle " pavillon de la Malédiction " car la scène pénible eut lieu dans la maison natale le 20 août 1826. PRIX DES PLACES En direction du Nord, vallon du Biel où Berlioz venait rêver et jouer de la flûte. '17juin et 3 juillet: 10-25-3sFrancs 21 juin: 7-15-25Fr8ncs CHEMIN DE MABTEL - Château Louis Xl LOCAT I O N Flanqué de deux tours aux angles, le château avalt au début du XlXmê siècle un aspect féodal. Louis Xl et François ler y séjournèrent. LA COTE-SAINT-ANDRE - Syndicat d'lnitiative Té1.: 0.29 GRENOBLE - Syndicat d'lnitiative Té1.: 44.97.00 RUE LAVAL LYON , Bouvier Disques, 57, rue Victor-Hugo Té1.: 37.23.69 A gauche, ruines du couvent des Bernardlnes. La petite-fille de Bayard y VIENNE - Mrre,Lelais, 47, rue Victor-Hugo Té1.: 85.10.48 fut abbesse. ROMANS . Syndicat d'lnitiative f é1.: 02.28.72 PLACE DE LA HALLE - Les Halles (monument historique) Construites au début du XlVme siècle par Jacques Ce Saint-Georges, archi- tecte du Comte de Savoie, servaient d'abri aux foires et marchés très GUVRES DE BERTIOZ importants. Berlioz, échappant à Ia surveillance de sa mère, venait jouer avec les enfants du quartier aux billes, aux osselets... I . MUSIQUE SYMPHONIQUE 18lE - La damnation de Faust RUE DE L'HOTEL-DE-VILLE - Demeures seigneuriales, podes cloutéet 1827 - Ouverture de Waverley 1856 - Les Troyens Blanc de Blanville (Mairie) Montchenu (Maison Bourde) de Buffevent 1828 - Ouverture des Francs-juges 1860 - Béatrice et Bénédict - - (|\/aison Ricard) - d'Argout (Hospice) - de Battines (Maison des Embran- 1830 - Symphonje fantastique chements). t83l - Ouverture du Corsaire 3 - GUVRES RELIGIEUSES Ouverture du Roi Lear 1824 Messe solennelle PLACE SAINT-ANDRE 1834 Harold en ltalie - ,1838- '1837 Requiem Roméo et Juliette - Eglise du Xlllme siècle. Berlioz y fut baptisé le 14 décembre 1803. - 1850 La fuite en Egypte 1840 - Symphonie funèbre et triom- - 1854 L'Enfance du Christ RUE SAINT-ANDRE ohale - Te Deum l8/|4 - Ouverture du Carnaval romain Dans le groupe de maisons allant de la pâtisserie louvenal à la Poste et 1846- Marche hongroise au sud, à la rue Tourtain, s'élevait le couvent des Ursulines. Nanci, sæur de Berlioz, y pensionnaire. 1848 - Marche funèbre pour la der- 4 - CEUVRES LITTERAIRES était Dans la chapelle Berlioz et Nanci firènt leur première communion, en mème temps, en l8lô. nière scène d'Hamlet 1844- Voyage musical en Allemagne 1851 - Marche des Francs et en ltalie PLACE HECTOR-BERLIOZ Traité d'instrumentation 2 - CEUVRES DBAMATIOUES et d'orchestration modernes Statue inaugurée le 28 septembre 1890. Guvre du sculpteur Lenolr. 1828- Huit scènes de Faust 1852 - Les soirées de I'orchestre Le socle a été construit par Firmin Allemand et la barrière de fer par Figuet, 1830 - La Temoête t859 - Les grotesques de la musique serrurier à La Côte-Saint-André. l83l - Lelio 1862-A travers chants La place de I'Esplanade est devenue place Hector-Berlioz en 1908, sur la .|835 .|870 - Benvenuto Cellini - Mémoires proposition de M. Sautreaux, Maire.