Immersion Sous-Marine Et Culturelle
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
MALTE IMMERSION SOUS-MARINE ET CULTURELLE en partenariat avec INTERNAT IONAL quelques heures de la pollution citadine, il existe un endroit baigné de soleil et entouré d’une mer bleue cristalline : Malte. Ou plutôt Malte, Gozo et Comino, les trois principales Àîles de cet archipel situé à l’extrême sud de l’Europe, à 90 km sous la Sicile et face à la Tunisie (La Valette est même plus au sud que Tunis). Malte témoigne des affrontements, des migrations, des influences de tous les peuples du pourtour méditerranéen. Cela en fait un pays pluricultu- rel, où l’histoire, sans cesse présente, plonge directement dans les flots bleus qui l’entourent, à l’image des tours de guet qui parsèment çà et là le littoral. Baignée de soleil et de culture méditerranéenne, c’est une destination idéale entre amis ou pour qui veut y emmener sa famille : toutes les générations y trouvent leur compte entre la plongée et autres sports nautiques, les visites historiques et l’anima- tion culturelle telle que festivals de jazz, concerts rock ou de musique classique. Tout le monde y trouve son bonheur ! esservie en vols directs depuis les principaux aéro- ports européens, en France depuis Paris, Lyon, Mar- seille, Toulouse, Nantes, Mulhouse (et sans décalage horaire)…, l’île de Malte fait non seulement partie de Dl’UE, mais également de la zone euro et de l’espace Schengen. Senglea : la tour de guet qui protège le Grand Harbour (en haut à droite). L’intérieur du moulin de Tax-Xarolla Outre ces facilités administratives, le soleil qui brille quasiment (ci-dessous). Le jardin public Upper Barraka Gardens toute l’année, très peu de pluies et une mer partout présente où à la Valette (en bas à droite). l’on trouve toujours à s’abriter participent à un certain art de vivre Dédale de ruelles à Mdina (ci-dessus). Ruelle qui réjouit de nombreux Européens partis trouver sur cette île leur à Victoria, dans l’île de Gozo (ci-dessous). Intérieur de l’église des Carmélites à Mdina petit coin de paradis. Parmi ceux-ci, nombre d’entre eux sont des (en haut à droite). Décor d’un bateau de pêche plongeurs, voire des moniteurs de plongée (on compte 47 clubs dans le port de Marsaxlokk (à droite). dans tout le pays). Les nouveaux venus qui ne s’y adonnaient pas en débarquant sur l’île s’y sont vite mis, tant la limpidité et la cou- leur de l’eau sont irrésistibles. Quant aux purs et durs, réfractaires au moindre détendeur, voire tuba, les sites archéologiques et his- toriques seront une alternative enchanteresse avec ne serait-ce, pour ce petit bout de terre de 316 km2 (trois fois Paris), que trois sites classés au Patrimoine de l’humanité : l’hypogée de Hal Sal- fiéni, La Valette et les temples mégalithiques. La plus ancienne construction connue sur notre planète se trouve à Malte ! En outre, entre autres du fait de sa taille, mais également de ses infrastruc- tures, il est très facile de se déplacer à travers toute l’île (toutes les îles pourrait-on dire). Le réseau de bus est particulièrement dense, efficace, facile et pratique. Quant au ferry, arrivé à Cirkewwa au nord de Malte, on en trouvera un toutes les demi-heures (durée de la traversée) dans les deux sens. 2 . MALTE MALTE . 3 MALTE La Valette, Les Trois Cités, Sliema, St Julian’s Cartouches concrétionnées La capitale de Malte fait l’objet à elle toute seule de nombreux guides tou- sur l’épave du HMS Hellespont. ristiques et il serait présomptueux ici de ne serait-ce qu’énumérer toutes ses richesses architecturales et culturelles. La Valette, les Trois Cités, Sliema et St Julian’s forment un ensemble urbain à l’histoire riche. La Valette porte le nom de son fondateur, Jean Parisot de La Valette, grand maître de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui posa la première pierre en 1566. Elle devint alors le siège de l’Ordre et prit la suite de Mdina comme capitale de l’île. Énumérer toutes les richesses culturelles et architecturales à voir exigerait plusieurs pages. Citons cependant, pour y être allé, la co-cathédrale Saint- Jean et son musée qui, outre les dorures impressionnantes qui décorent l’intérieur de l’édifice religieux, ainsi que les tombeaux de 400 chevaliers de l’Ordre, abrite également deux chefs-d’œuvre du Caravage, la Décolla- tion de saint Jean-Baptiste et Saint Jérôme. Les Trois Cités, qui regroupent les villes de Senglea (ou Citta Invicta), Birgu (ou Citta Vittoriosa avec le fort St. Angelo ou Saint-Ange) et Bormla (ou Citta Cospicua), font face à La Valette et en imposent avec leurs fortifications qui mirent en échec le siège des Turcs. Sliema et Saint Julian’s forment la continuation de La Valette et reflètent un art de vivre proprement méditerranéen avec leur promenade le En famille ou entre amis long de la mer, leur plage de salines et leur port pittoresque. C’est justement en partant de l’un de ces ports qu’il est donné à voir l’épave d’un chasseur L’île de Malte peut être fière de son patrimoine Bristol Beaufighter, membre d’un escadron de neuf chasseurs et qui s’est artistique, de sa culture et de sa gastronomie. abîmé en mer le 17 mars 1943. Ce qu’il en reste repose à l’envers par 38 m de profondeur entre Saint Julian’s et Sliema, avec les trains d’atterrissage et les pneus bien en évidence. L’épave du HMS Hellespont, au large de La Valette, repose par 41 m de fond, coulée à la suite d’un bombardement conjoint de l’aviation allemande et italienne dans la nuit du 6 au 7 avril 1942. Autour de l’épave, on peut encore voir de nombreuses balles de mitrailleuses. Intérieur de la co-cathédrale Saint-Jean, à La Valette (en haut). Épave du chasseur Beaufighter Bateaux de pêche typiques qui s’est abîmé en mer en mars 1943 dans le port de St Julian’s. (également ci-dessus à droite). 4 . MALTE MALTE Marsaxlokk Marsaxlokk (prononcez “Marsachlok”, le x devient ch) est un pittoresque et charmant village de pêcheurs, reflet de l’art de vivre maltais avec ses nombreux cafés et res- taurants où l’on vous sert comme si vous étiez un vieil habitué venant prendre son café quotidien depuis de longues années. Les couleurs des bateaux locaux, typiques de Malte, recouvrent en fait plusieurs modèles : la dghajsa, sorte de gondole, le luzzu ou barque de pêche à poupe droite, le kajjik (caïque)… Sous l’eau, ce n’est pas un bateau, mais un avion que l’on peut admirer, quasiment le seul au monde de ce modèle, un bombardier Bristol Blen- heim touché peu après son décollage par un chasseur italien ; le bombardier s’est abîmé en mer le 13 décembre 1941 après l’amer- rissage décidé par le pilote, au cours duquel les trois membres d’équipage ne furent que En famille ou entre amis légèrement blessés. L’épave, accessible uni- quement par bateau, repose par 42 m de À la découverte de ce port maltais traditionnel, fond et donne à admirer ce qui reste de l’aile ses couleurs et ses richesses archéologiques. avec ses deux moteurs et une seule hélice ainsi que les restes épars de la carlingue. Épave du bombardier Bristol Blenheim qui s’est abîmé en mer Le port de pêche de Marsaxlokk en décembre 1941 (également en haut). (les trois photos). 6 . MALTE Le moulin à vent de Tax-Xarolla, près de Zurrieq, toujours en activité bien que transformé en musée. MALTE Wied Iz-Zurrieq De l’autre côté de l’île, à l’opposé de La Valette, le site de “Blue Grotto” offre l’une des vues les plus imposantes de l’île avec ses falaises impressionnantes et ses grottes sur- plombées par une arche majestueuse que l’on peut visiter en bateau par temps calme. Au loin, on aperçoit la petite île de Filfla à environ 5 km de la côte, déclarée réserve natu- relle en 1988, où l’on ne peut plonger qu’après autorisation spéciale. Tout près de la côte de Malte, on plonge très faci- lement sur l’épave de l’Um el-Faroud, un tanker libyen de 10 000 tonnes détruit en 1995 à la suite d’une explosion en cale sèche et coulé en 1998 pour en faire un récif artificiel. Le bateau de 110 m de long repose à une profondeur de 36 m pour sa partie la plus basse (12 m pour la cheminée). Outre cette épave, les grottes de Wied Iz-Zurrieq offrent au plongeur leurs habituels jeux de lumière et de passages plus ou moins resserrés, et cela à très faible profondeur (une dizaine de mètres). Quant aux attractions terrestres, L’épave de l’Um el-Faroud : les temples préhistoriques de Hagar Qim et Mnajdra (3600- l’étrave ; les cales (ci-dessous) ; 2500 av. J.-C.) sont deux sites mégalithiques séparés par le pont supérieur (en bas). 500 m de garrigue d’où l’on peut apercevoir la tour de guet En famille ou entre amis de Hamrija et au loin également Filfla. Pour ceux qui s’inté- ressent à l’histoire plus récente et au mode de vie des habi- Découverte de “Blue Grotto” en bateau, et des tants de l’île, une visite au moulin de Tax-Xarolla, toujours temples préhistoriques de Hagar Qim et Mnajdra. en activité bien que transformé en musée, s’impose. Son La côte et les grottes de “Blue Grotto”, gardien, George Sammut, descendant d’une lignée de meu- près de Zurrieq.