Les Celtes Sous Le Regard Des Grecs Et Des Latins

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Les Celtes Sous Le Regard Des Grecs Et Des Latins LA VOCATION DE L’ARBRE D’OR est de partager ses admirations avec les lecteurs, son admiration pour les grands textes nourrissants du passé et celle aussi pour l’œuvre de contem- porains majeurs qui seront probablement davantage appréciés demain qu’aujourd’hui. Trop d’ouvrages essentiels à la culture de l’âme ou de l’identité de cha- cun sont aujourd’hui indisponibles dans un marché du livre transformé en industrie lourde. Et quand par chance ils sont disponibles, c’est finan- cièrement que trop souvent ils deviennent inaccessibles. La belle littérature, les outils de développement personnel, d’identité et de progrès, on les trouvera donc au catalogue de l’Arbre d’Or à des prix résolument bas pour la qualité offerte. LES DROITS DES AUTEURS Cet e-book est sous la protection de la loi fédérale suisse sur le droit d’auteur et les droits voisins (art. 2, al. 2 tit. a, LDA). 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D’Arbois de Jubainville Les Celtes sous le regard des Grecs et des Latins © Arbre d’Or, Genève, août 2007 http://www.arbredor.com Tous droits réservés pour tous pays INTRODUCTION De l’année 1738 date le tome premier de la vaste publication commencée par D. Bouquet : Rerum gallicarum et francicarum scriptores, « Recueil des historiens des Gaules et de la France. » Ce tome premier contient, dit le titre, « tout ce qui a été fait par les Gaulois et qui s’est passé dans les Gaules avant l’arrivée des François, et plusieurs autres choses qui regardent les François depuis leur origine jusqu’à Clovis. » Au lieu de « les François », on dit aujourd’hui les Francs. Ce volume est depuis longtemps épuisé. Une réimpression, publiée par la maison Palmé, a paru sous la direction de M. Léopold Delisle. D. Bouquet a réparti les auteurs en trois séries : 1° les géographes, p. 1-16 ; 2° les historiens, p. 17-650, 821-822 ; 3° les auteurs divers : philosophes, ora- teurs, poètes, etc., qui ne rentrent ni dans la première ni dans la seconde sé- rie, p. 651-821. Ce plan a été suivi par Edmond Cougny dans ses Gallikîn suggrafe‹j ˜llhniko…, « Extraits des auteurs grecs concernant la géographie et l’histoire des Gaules, » 1878-1892. Dans le tome Ier, on trouve les géographes ; les historiens, parmi lesquels l’auteur a placé Pausanias, occupent les tomes II, III, IV et V ; le tome VI renferme les auteurs qui ne sont ni géographes ni his- toriens. Le même plan a été observé dans les Ex scriptoribus graecis atque latinis excerpta de Britannia, qui occupent les pages i-cv des Monumenta historica britan- nica or Materials for the History of the Britons from the earliest Period, par Henry Petrie et Thomas Duffus Hardy. On trouve les géographes aux pages i-xxvi, les historiens aux pages xxvii-lxxxvii, les auteurs divers, poètes, orateurs, etc., aux pages lxxxvii-ciii. Un supplément aux deux premières catégories remplit les pages ciii-cv. Ce volume date de 188. D. Bouquet a cherché à placer, dans chacun de ses trois chapitres, les textes dans l’ordre chronologique en prenant pour base la date approximative de la rédaction. Mais il n’y a pas toujours parfaitement réussi ; c’est ainsi qu’il met à la page 96 le périple dit de Scylax, quatrième siècle avant J.-C. ; chez lui, ce périple est précédé (p. 90) par Denys le Périégète, qui écrivait au deuxième siècle après notre ère. L’ordre chronologique suivi par Cougny est encore moins bon. Cougny com- mence par Denys le Périégète, qui vivait, comme nous venons de le dire, au Les CelTes SOUS le reGARD Des Grecs ET Des LATINS deuxième siècle de notre ère, ou, avec plus de précision, sous Hadrien (117-138 après J.-C.). Suivent deux auteurs du moyen âge, Eustathe, douzième siècle ; Nicéphore le Blemmide, treizième siècle ; puis le soi-disant Scymnus de Chio, dont le périple remonte à l’an 100 avant J.-C. ; Strabon, qui écrivait sous Tibère (1-37 après J.-C.) ; Arrien de Nicomédie, 95-175 après J.-C. ; le géographe Pto- lémée, deuxième siècle de notre ère, et, après Ptolémée, le périple dit de Scylax, remontant au quatrième siècle avant J.-C., et qui, prétend une note de Cougny (t. I, p. 311), daterait du troisième ou quatrième siècle après J.-C. (?). Ce point d’interrogation est de Cougny, et Cougny a rarement écrit quelque chose de plus savant que ce point d’interrogation ; mais je ne puis m’empêcher de prendre en pitié les braves gens qui, ayant acheté et lu le livre de Cougny, croient avoir trouvé, dans la description donnée par le soi-disant Scylax des côtes méridionales de la France, l’état de cette région au temps de Dioclétien, 28-305 de notre ère. Excellentes gens ! mais pauvres gens ! Au système adopté dans les trois ouvrages dont nous venons de parler, on doit, suivant nous, préférer celui qu’a suivi J.-A. Giles dans son volume intitulé Historical Documents concerning the ancient Britons, Londres, 187. Ce livre est aujourd’hui fort arriéré. Ainsi, l’auteur débute par un fragment des orphiques, qu’il attribue au sixième siècle avant J.-C., tandis que le poème dont ce morceau est extrait est postérieur d’environ neuf cents ans et date de la seconde moitié du quatrième siècle après J.-C., mais l’ordre adopté par Giles est beaucoup plus rationnel que l’ordre choisi par D. Bouquet, Petrie et Cougny. Pour étudier une époque de l’histoire, il est bien plus commode de trouver réunis immédiate- ment les uns à la suite des autres les textes de même date que d’aller les chercher dans trois chapitres différents, suivant que les auteurs auront été rangés dans la catégorie des géographes, dans celle des historiens ou dans celle des écrivains qui ne sont ni géographes ni historiens. Ces trois catégories d’écrivains peuvent également donner des renseignements importants, qu’il s’agisse d’histoire ou de géographie. Enfin, il y a chez Giles un grand défaut qu’il partage avec D. Bouquet, Petrie et Cougny. En 1870, a paru le livre intitulé : Historicorum romanorum relliquiae, volumen prius, par Hermann Peter. En 187, MM. C. et Th. Müller ont com- mencé la publication des Fragmenta historicorum graecorum. Ni D. Bouquet, ni Petrie, ni Giles n’ont pu connaître ces savantes publications, et Cougny n’en a pas saisi l’idée fondamentale : des ouvrages relativement récents, qui subsistent, extraire les fragments d’auteurs perdus et les mettre autant que possible à leur date. Exemple : Hécatée de Milet a écrit vers la fin du sixième siècle avant J.-C. Il avait composé un traité de géographie qui est perdu ; MM. Müller en ont réuni 5 Les CelTes SOUS le reGARD Des Grecs ET Des LATINS les fragments dans l’ouvrage précité, p. 1-30. Pour trouver chez D. Bouquet et Cougny les fragments de cet auteur qui concernent la Gaule, il faut aller les chercher dans l’abrégé, fait par Hermolaos au sixième siècle après J.-C., d’un dictionnaire géographique compilé après l’an 400 de notre ère par Etienne de Byzance (D. Bouquet, t. 1, p. 116 et suivantes ; Cougny, t. I, p. 366 et suivantes). C’est peu commode. J’ai donc, dans ce volume-ci, observé, autant que j’ai pu, l’ordre chronologi- que des auteurs en mettant à leur date ceux dont les œuvres n’existent plus et dont on ne connaît que les quelques passages cités par des écrivains postérieurs. Comme tous mes livres, ce livre-ci, cours professé au Collège de France pen- dant l’année scolaire 1900-1901, a été composé trop rapidement ; les critiques y relèveront beaucoup de défauts 1. Toute mon ambition est qu’il soit refait un jour par un érudit plus compétent et plus patient que moi. J’espère que cet érudit paraîtra bientôt. Ce que je lui souhaite avant tout, c’est d’éviter l’écueil contre lequel, pendant près d’un siècle, sont venus se heurter, sauf quelques glorieuses exceptions, tant d’érudits français. Le dix-septième siècle et le commencement du dix-huitième, dans lesquels ont vécu Mabillon, Tillemont et D. Bouquet, a été pour l’érudition française une période de triomphe. Puis la plupart des érudits français ont vécu de traditions, c’est-à-dire de routine, d’un mélange de mémoire et de paresse, sans voir les progrès merveilleux des étrangers. Quand nous avons été vaincus dans les champs de bataille, en 1870, il y avait longtemps que nous l’étions dans le champ de la littérature érudite. J’entends souvent dire : « M. d’Arbois dit ceci, M. d’Arbois dit cela. » La plupart du temps, les doctrines auxquelles on prétend donner mon nom ont été empruntées par moi à nos voisins de l’Est et du Nord ; ceux qui ne le savent pas n’ont pas lu les notes de mes livres et ignorent ce qui s’écrit hors de France 2.
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