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COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 19 NOVEMBRE 2008

Convocation du 12 novembre 2008

L’an deux mille huit et le dix neuf novembre à 18 h 00, le Conseil Municipal de la Commune régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la présidence de M. Jean-Paul SCHEMBRI, Maire.

18 Membres présents ou représentés : 14 Membres présents : Jean-Paul SCHEMBRI, Claude CODORNIOU, Christiane SALSEGNAC, Claude MONIE, Pascale MARIOT, Henri OLIVE, Jacques DAURIAC, Hugues GUICHARD, Henri AZEMA, Christine CHORIN, Rémy FABRE, Nathalie LAGODA, Marie- MONTOSSON, Yvon GARCIA. 4 Procurations : Jérôme BONAVENT à Jean-Paul SCHEMBRI, Gisèle DESSIEUX à Henri AZEMA, Anne DEVOLUET à Claude CODORNIOU, Marielle PALANCADE à Pascale MARIOT. 1 Absent excusé : Stéphane ROSSO

ORDRE DU JOUR

Approbation du CR du Conseil Municipal du 16 septembre 2008.

Décisions sur la base des articles L2122.22 et L2122.23 : Choix de la société COLAS pour le marché reconstruction intempéries 2005 Convention de fonctionnement du Relais Assistantes Maternelles de Renouvellement tacite de la Convention ATESAT pour l’année 2009 Choix du Cabinet AZUR Environnement sur l’étude raccordement pluvial Lou Perdigal

1) Présentation du Syndicat Intercommunal de Voirie de la Région de ; 2) Acquisition de la parcelle CA 28 de 12 869 m2 de Monsieur AUSSAGUEL (jouxtant le stade Roger CANTIER) ; 3) Echange JOURDA : Lancement de l’enquête publique ; 4) Echange BOUISSIERE : Lancement de l’enquête publique ; 5) Convention avec le Conseil Général pour la réalisation des opérations de viabilité hivernale en agglomération ; 6) Délibération sur le local du tennis des 4 chemins : destination à usage public et non productif de revenu ; 7) Indemnité de Conseil du Trésorier de la Commune pour l’exercice 2008 ; 8) Subvention exceptionnelle de 300 € à l’association « los Moussanots » pour l’organisation du Trail du Boër ; 9) Modification du régime indemnitaire 2008 : création de la filière animation ; 10) Refonte du régime indemnitaire au 1er janvier 2009 : intégration de critères de modulation des coefficients ; 11) Position du Conseil Municipal sur le Service d’Accueil dans les écoles en cas de grève des enseignants ; 12) Questions diverses ; Le quorum étant atteint (14 membres sur 19), Monsieur le Maire ouvre la séance en remerciant les membres de leur présence. Monsieur MONIE est nommé secrétaire de séance.

Monsieur le Maire propose à la validation le compte-rendu du 16 septembre 2008 qui est approuvé à l’unanimité. Yvon GARCIA s’abstient au motif qu’il ne faisait pas parti du Conseil Municipal à cette date là.

Décisions sur la base des articles L2122.22 et L2122.23 :

Choix de la société COLAS pour le marché reconstruction intempéries 2005 Monsieur le Maire donne les résultats de l’Appel d’Offres du 6 octobre 2008. 4 entreprises ont soumissionné : Screg Sud Est 124 748,00 € Eiffage 107 497,50 € Eurovia 144 143,50 € Colas 99 882,50 € La Société Colas la mieux disante a été retenue pour un montant de 99 882,50 € HT.

Convention de fonctionnement du Relais Assistantes Maternelles de Bizanet Il s’agit là de contribuer aux charges de fonctionnement de la structure de Bizanet qui accepte d’accueillir en supplément les assistantes maternelles des communes de Montredon, Névian et Moussan. 3 assistantes maternelles moussanaises fréquentent régulièrement les lieux depuis sa création. Il a été acté le principe d’une régularisation de cette charge au profit de Bizanet du bénéfice tiré de cette structure par nos assistantes maternelles. La contribution demandée pour l’année à venir est de l’ordre de 2 000 €. Monsieur le Maire a chargé Jacques DAURIAC, dans le cadre du CCAS, d’étudier la justification de cette participation à l’occasion du renouvellement de la convention fin 2009. Elle servira dans un premier temps déjà à crédibiliser un volet « petite enfance » que nous cherchons à développer sur Moussan.

Renouvellement tacite de la Convention ATESAT pour l’année 2009 Le Maire explique que la loi ATR du 6 février 1992 offre la possibilité à certaines collectivités de recourir à l’assistance technique de l’Etat dans le cadre de la voirie, de l’aménagement et de l’habitat en raison de l’insuffisance des moyens financiers et humains. Moussan figurant dans la liste des communes éligibles fixée par l’arrêté préfectoral n°2006- 11-3862 en date du 13/10/2006, une convention ATESAT a été signée avec effet au 01/01/2007 pour une durée d’un an et renouvelable deux fois par tacite reconduction. Non dénoncée pour l’année 2009, elle a donc été tacitement renouvelée pour une année supplémentaire. Le montant est de 573,08 €.

Choix du Cabinet AZUR Environnement sur l’étude raccordement pluvial Lou Perdigal Le raccordement du lotissement sur le réseau pluvial communal n’a pas été réalisé lors de sa réalisation par les lotisseurs. Il a été intégré en 2005 dans le domaine public de la Commune mais l’ouvrage était toujours resté en attente de réalisation. Avec les travaux qui vont être entrepris « avenue des 4 chemins » concernant le marché de reconstruction suite aux intempéries 2005, il s’est avéré souhaitable de procéder à ce raccordement mais une étude est nécessaire. Le Cabinet AZUR Environnement, précédemment chargé de l’étude du Schéma Directeur des eaux pluviales de la Commune, a été bien évidemment pressenti pour réaliser ce complément. La mission s’élève à 2 470,00 € HT.

1) PRESENTATION DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL DE VOIRIE DE LA REGION DE GINESTAS

Le Maire explique qu’il y a eu une rencontre de certains élus avec Monsieur PECH, Président de ce syndicat qui regroupe actuellement les communes d’, Bize- Minervois, Ginestas, , Mirepeïsset, , Paraza, Pouzols-Minervois, Saint-Marcel, Saint-Nazaire, Sainte-Valière, Sallèles d’Aude, Ventenac-Minervois, , Névian, Raïssac d’Aude et . Il leur a été présenté tout l’intérêt et l’efficacité de cette structure qui exerce en lieu et place de toutes les communes membres la compétence Création et entretien de la voirie rurale et communale. La participation à ce jour est de 8,14 € par habitant. Si Moussan adhérait, elle serait ramenée à 7,65 €, sachant que pour le coup, Moussan serait la plus grosse commune du syndicat. Cela équivaudrait à une contribution annuelle de 12 000 € environ.

Le Maire précise que même si l’intérêt d’une adhésion à ce syndicat existe, Moussan n’aura pas la capacité financière d’entreprendre des travaux de voirie sur l’exercice 2009. Il semble donc prématuré d’envisager un rapprochement pour l’instant.

Yvon GARCIA objecte que la question de l’adhésion ne peut pas être débattue ce soir puisque l’ordre du jour du Conseil Municipal précisait « présentation » et non « adhésion ».

Le Maire propose toute façon de reporter l’examen d’une adhésion éventuelle à une date ultérieure (fin 2009 logiquement).

Ouï cet exposé, le Conseil Municipal DECIDE à la majorité de reporter l’examen d’une adhésion à ce syndicat de voirie à un Conseil Municipal ultérieur. (1 Contre : Yvon GARCIA, 2 Abstentions : Christine CHORIN et Marie-France MONTOSSON)

2) ACQUISITION DE LA PARCELLE CA 28 DE 12 869 M2 DE MONSIEUR AUSSAGUEL (JOUXTANT LE STADE ROGER CANTIER) (délibération n°52/2008).

Claude MONIE rappelle l’étude qui a été lancée sur la réhabilitation du stade municipal en vue d’aménager un véritable complexe sportif à terme. La commune possède le terrain où le terrain de sport est localisé ainsi qu’une parcelle attenante qui a été acquise l’an dernier de Monsieur PEPY (au prix de 0.59 € le m²) et qui supporte l’installation de quelques modules de Bike Park. Pour rendre le terrain de sport homologable aux compétitions sportives de nos clubs de foot et rugby, nous avons besoin de procéder à l’acquisition d’une autre parcelle attenante de 12 869 m². Le propriétaire serait d’accord pour nous céder son bien au même prix que Monsieur PEPY mais valorisé de la prime d’arrachage de manière à ne pas être lésé financièrement, ce qui ramènerait le prix à 1,55 € le m² (20 000 €). Or le service des domaines interrogé vient de nous fixer le prix à 0,80 € le m² (avec une marge de négociation de 25 % soit au maximum 1€), considérant uniquement la localisation en terres agricoles ou vignes non AOC, sans intégrer la particularité et les contraintes du propriétaire. Après analyse, Claude MONIE explique que nous sommes disposés à consentir au prix demandé par Monsieur AUSSAGUEL, étant donné que nous sommes bien plus intéressés par l’acquisition que lui par la vente, et que cela conditionne la viabilité de notre projet d’aménagement. En outre, une procédure d’expropriation ralentirait la réalisation du projet (au minimum 3 ans de délai) et pourrait même l’hypothéquer. Il faut savoir que même si la formalité de la consultation des domaines est obligatoire avant toute cession ou acquisition, une municipalité peut tout à fait fixer librement son prix à condition de justifier des motifs d’intérêt général et de contreparties suffisantes. C’est le cas puisque l’extension du stade actuel ne peut se faire que de ce côté, l’autre supportant des servitudes physiques d’accès (chemin) ou d’écoulement des eaux pluviales (ruisseau). En outre cette superficie permet un aménagement d’ensemble bien plus cohérent de l’équipement à venir. Claude CODORNIOU précise que sur un projet de cette importance, qui va avoisiner plusieurs centaines de millier d’€uros au final, la différence donnée entre le prix du vendeur et le prix des domaines de l’ordre de 7 000 € est vraiment dérisoire. La parcelle est vraiment d’une énorme capacité (presque 1 hectare 300), idéalement placée, et le propriétaire veut juste rentrer dans ses frais ce qui est légitime et parfaitement compréhensible. Yvon GARCIA fait remarquer que le prix consenti est supérieur à une fois et demi le montant fixé par les domaines et que cette négociation pourrait à l’avenir servir de référence pour les prochaines acquisitions et engendrer des risques pour la Commune. Le Maire lui répond que de toute façon, toutes les acquisitions sont examinées au cas par cas au mieux des intérêts de la Commune.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, AUTORISE à l’unanimité Monsieur le Maire à signer l’acte d’acquisition de la parcelle cadastrée CA 28 d’une superficie de 12 869 m² au prix de 20 000 €uros.

3) ECHANGE JOURDA : LANCEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE (délibération n°53/2008).

Monsieur le Maire explique au Conseil Municipal que Monsieur JOURDA a malencontreusement planté il y a une dizaine d’années des oliviers qui se trouvent positionnés en fait sur le tracé du chemin rural n° 424 qui n’était plus matérialisé au sol. En effet, le chemin réel ayant subi des dégradations au fil du temps, des habitudes se sont créées sur un autre passage engendrant le doute et l’erreur de limite de propriété. Monsieur JOURDA demande qu’on régularise le tracé au moyen d’un échange équivalent. Le Conseil Municipal est invité à se prononcer sur ce déclassement / reclassement de voirie qui nécessite une enquête publique. L’ensemble des frais sera supporté par Monsieur JOURDA. A l’issue de cette enquête, l’assemblée sera à nouveau consultée pour se prononcer définitivement au vu des observations du public recueillies pendant l’enquête et des conclusions du commissaire enquêteur. Yvon GARCIA ajoute qu’il s’agit là d’un dossier qu’il avait transmis au nouveau Maire élu lors de la passation des pouvoirs. Ce dernier lui répond que non, qu’il lui avait transmis le dossier de Madame SEGUY mais pas de Monsieur JOURDA. Yvon GARCIA ajoute qu’il aurait été judicieux de régler les deux problèmes de concert mais il lui est répondu que le dossier de Madame SEGUY a déjà été examiné au mois de juin dernier et que le problème JOURDA n’a été découvert qu’après.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, DECIDE à l’unanimité d’enclencher la procédure d’enquête publique en vue de procéder à l’échange de terrain avec Monsieur JOURDA modifiant le tracé de l’actuel chemin rural.

4) ECHANGE BOUISSIERE : LANCEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE (délibération n°54/2008).

Monsieur le Maire explique au Conseil Municipal que Madame BOUISSIERE a empiété sur le domaine public lorsqu’elle a réalisé sa clôture. Elle propose un échange de terrain au niveau de la placette de retournement du chemin communal de Sous-Labade. Henri OLIVE précise que l’assiette d’échange est plus favorable à la Commune puisqu’il s’agit de rétrocéder 2,70 m² et d’en récupérer 8,26 m² environ. Les formalités de régularisation étant bien sûr supportées par Madame BOUISSIERE. Le Conseil Municipal est invité à se prononcer sur ce déclassement / reclassement de voirie qui nécessite une enquête publique. A l’issue de cette enquête, l’assemblée sera à nouveau consultée pour se prononcer définitivement au vu des observations du public recueillies pendant l’enquête et des conclusions du commissaire enquêteur.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, DECIDE à l’unanimité d’enclencher la procédure d’enquête publique en vue de procéder à l’échange de terrain avec Madame BOUISSIERE modifiant l’assiette de l’actuel domaine public.

5) CONVENTION AVEC LE CONSEIL GENERAL POUR LA REALISATION DES OPERATIONS DE VIABILITE HIVERNALE EN AGGLOMERATION (délibération n°55/2008).

Monsieur le Maire explique que l’article L 2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales confie au Maire, en agglomération, l’exercice des pouvoirs de police, et notamment la sûreté et la commodité du passage sur les voies publique, ce qui comprend le nettoiement desdites voies. De plus, l’article L 2213-1 du même code confie au Maire la police de la circulation sur les routes départementales, à l’intérieur des agglomérations. Par ailleurs, en agglomération, le Département est tenu à l’entretien des routes départementales, conformément aux articles L 131-2 du Code de la Voirie Routière et L 3321-1 du CGCT. En vertu de l’article 14 du Règlement Départemental de Voirie de l’Aude, cet entretien se limite, au niveau de la chaussée, à la réfection de la chaussée au sens le plus strict afin d’assurer la circulation des usagers dans de bonnes conditions de sécurité. Au vu de cette répartition des compétences, la réalisation des opérations de viabilité hivernale (déneigement) en agglomération ne constitue pas une compétence obligatoire du Département. La Commission Permanente du Conseil Général, dans sa séance du 29 septembre 2008, a approuvé le principe de la possibilité de prolongement en agglomération des opérations de viabilité hivernale entreprises sur les routes départementales. Cette intervention supplémentaire du Département est basée sur un souci d’homogénéisation du traitement itinéraire hors et en agglomération et elle doit permettre de faire face aux difficultés des communes qui ne disposent pas en propre ou par l’intermédiaire des intercommunalités dont elles font partie, des moyens matériels, humains et financiers de réaliser ces opérations de viabilité hivernale indispensables à la sécurité des usagers, à la commodité et à la sûreté du passage.

Il est proposé une convention visant à autoriser l’intervention du département sur les sections RD 69, 169, 369, 469 pour les opérations de viabilité hivernale dans l’agglomération de MOUSSAN. Le coût est à la charge du Département qui ne pourra toutefois pas être tenu responsable de tout retard pris dans l’exécution des travaux. La durée de la convention sera de 5 ans.

Le Conseil Municipal unanime AUTORISE Monsieur le Maire à signer cette convention.

6) DELIBERATION SUR LE LOCAL DU TENNIS DES 4 CHEMINS : DESTINATION A USAGE PUBLIC ET NON PRODUCTIF DE REVENU (délibération n°56/2008).

Monsieur le Maire explique que pour l’année 2008, la commune a été imposée au niveau du Foncier Bâti pour la somme de 1621 € alors qu’en 2007, cette même taxe était de 298 €. Il s’agissait alors des parcelles concernant uniquement le cimetière. L’acte d’acquisition du tennis et du local attenant a été signé courant de l’année 2007 et pour 2008, la taxation de cette propriété supplémentaire est apparue sur le rôle. Cependant, une erreur d’affectation s’est produite, identifiant le local comme « commercial » ce qui a généré une surimposition. Il convient de préciser que ce bâtiment est uniquement à usage public et non productif de revenu.

Le Conseil Municipal PRECISE à l’unanimité que le local du tennis, avenue des 4 chemins est destiné à un usage public non productif de revenu.

7) INDEMNITE DE CONSEIL DU TRESORIER DE LA COMMUNE POUR L’EXERCICE 2008 (délibération n°57/2008).

Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que Monsieur SAVOYE Trésorier Principal de la Trésorerie de Agglomération assure la fonction de Comptable de la collectivité depuis le 15 juillet 2006. Il peut bénéficier d’une indemnité de conseil pour le rôle de soutien et d’aide technique qu’il nous apporte tout au long de l’année, sur la base du décret n°82/979 du 19/11/82 et de l’arrêté ministériel du 16/12/83. Il rappelle que le conseil municipal avait attribué cette indemnité au taux plein et que celle-ci est acquise de principe pour toute la durée du Mandat Municipal. Il précise enfin que cette indemnité peut être modifiée ou supprimée par délibération motivée. Pour l’exercice 2008, la somme s’élève à 475,31 €. Le Conseil Municipal DECIDE à l’unanimité d’allouer l’intégralité de la somme calculée pour le comptable du Trésor soit 475,31 €.

8) SUBVENTION EXCEPTIONNELLE DE 300 € A L’ASSOCIATION « LOS MOUSSANOTS » POUR L’ORGANISATION DU TRAIL DU BOËR (délibérations n°58/2008).

Le Maire explique qui a reçu de la part de l’Association « Los Moussanots » une demande de subvention exceptionnelle de 300 € pour l’organisation du Trail du Boër qui se déroulera le 14 décembre prochain. Il précise qu’il s’agit là d’une manifestation nouvelle, qui complètera certainement à l’avenir la course de la Moussanaise du mois de mai et qui participe à l’animation du village. Il est très favorable à ce coup de pouce, étant entendu que toute demande, émanant d’autres associations locales participant pareillement à une amélioration du rayonnement de l’activité moussanaise trouvera la même bienveillance. Nathalie LAGODA précise qu’à cette occasion, l’association JOA-JOIE tiendra un stand au profit des enfants malades hospitalisés. Un Euro sera d’ailleurs reversé à l’association pour chaque inscription enregistrée à l’occasion du Trail.

Le Conseil Municipal VOTE à l’unanimité la subvention exceptionnelle de 300 € en faveur de l’association « Los Moussanots » pour l’organisation du Trail du Boër.

9) MODIFICATION DU REGIME INDEMNITAIRE 2008 : CREATION DE LA FILIERE ANIMATION (délibération n°59/2008).

Monsieur le Maire expose à l’assemblée qu’à la suite de différents mouvements de personnel, il y a lieu de procéder à la modification du régime indemnitaire. En effet, plusieurs agents ont été nommés sur la filière animation alors que le régime indemnitaire en application actuellement ne la prévoit pas. Afin qu’ils puissent bénéficier des primes attachées à leur fonction, il convient donc de modifier le tableau des coefficients modulateurs des primes et indemnités tels que définis ci dessous :

EMPLOIS IAT IEMP

FILIERE ADMINISTRATIVE *Cadre d'emploi des "adjoints administratifs de 1ère classe" 8 3 *Cadre d'emploi des "adjoints administratifs de 2ème classe" 1.98 1 FILIERE POLICE RURALE ET MUNICIPALE * Cadre d'emploi des "chefs de police municipale" 2.05 FILIERE SANITAIRE ET SOCIALE * Cadre d'emploi des "agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles" 1er cl 5.2 1 FILIERE ANIMATION * Cadre d'emploi des "Adjoints d'animation de 2ème classe" 2.15 FILIERE TECHNIQUE * Cadre d'emploi des "agents de Maîtrise principal" 8 *Cadre d'emploi des "adjoint technique de 2ème classe" 6

Le Conseil Municipal APPROUVE à l’unanimité la proposition.

10) REFONTE DU REGIME INDEMNITAIRE AU 1ER JANVIER 2009 : INTEGRATION DE CRITERES DE MODULATION DES COEFFICIENTS (délibération n°60/2008).

Monsieur le Maire explique qu’il a été souhaité par la municipalité une refonte du régime indemnitaire qui était appliqué jusqu’à présent de manière à intégrer des critères d’évaluation basés sur la reconnaissance des responsabilités et des contraintes de certaines fonctions (part fixe), ainsi que sur la manière de servir des agents et leur permettre une progression (part variable). Une grille listant les critères d’appréciation divisés en 4 catégories (Connaissances Professionnelles / Exécution, Rapidité, Finition, Initiative / Travail en commun, Relations avec le Public / Ponctualité et Assiduité) sera donc établie chaque année pour chaque agent et donnera lieu après l’entretien individuel avec le Maire à arrêtés attributifs nominatifs pour l’année suivante. Ce projet a été présenté lors de différentes réunions avec les employés du technique, du secrétariat, des écoles. Aucune remarque négative n’a été formulée. Il a juste été exprimé que l’évolution possible du coefficient multiplicateur est appréciée. (Le régime indemnitaire est toujours resté figé depuis sa création en 2004). Marie-France MONTOSSON précise qu’il est difficile de faire une évaluation sur ces critères et qu’elle ne se sent pas capable de juger les personnels, ce à quoi le Maire lui répond que cette appréciation est de son ressort, et qu’il se fera aider au besoin par ses adjoints ou responsables de services. Yvon GARCIA demande s’il s’agit là d’un règlement type. Le Maire lui répond que le document est le fruit d’inspiration de plusieurs règlements élaborés par d’autres communes dans lesquels nous avons puisé des idées.

Après avoir entendu l’exposé de Monsieur le Maire, et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal ADOPTE à l’unanimité le REGLEMENT tel que présenté ci- dessus (3 abstentions de Marie-France MONTOSSON, Christine CHORIN et Yvon GARCIA.

11) POSITION DU CONSEIL MUNICIPAL SUR LE SERVICE D’ACCUEIL DANS LES ECOLES EN CAS DE GREVE DES ENSEIGNANTS (délibération n°61/2008).

Monsieur le Maire rappelle la loi n° 2008-790 du 20 août 2008 entrée en vigueur au 1er septembre 2008 instaurant un droit d’accueil assuré par la Commune au profit des élèves des écoles maternelles et élémentaires en cas de grève des enseignants. Ce service d’accueil n’est sensé se déclencher que lorsque le taux prévisionnel de gréviste atteint ou dépasse 25% et sur communication de l’Inspection Académique.

Cette loi suscite de nombreuses interrogations et surtout de très grandes difficultés liées au délai de mise en œuvre, à la mobilisation des personnes, au dimensionnement du service et à la responsabilité des Maires.

Sur le plan des principes fondamentaux, il est totalement anormal que l’on demande à la Commune de s’ingérer de cette sorte dans le fonctionnement de l’Education Nationale.

Moussan compte 135 élèves de primaire et 85 enfants de maternelle soit un effectif total de 220. Même si la loi n’impose pas de normes en termes d’encadrement (tant que l’accueil ne dépasse pas 14 jours par an) ni de qualifications spécifiques, le simple bon sens exigerait que l’on applique les mêmes règles que dans nos structures périscolaires soit un encadrant pour 10 enfants de maternelle et un pour 14 enfants du primaire : 19 personnes !

Pour l’école maternelle, il faudrait donc 6 personnes en supplément des 3 ATSEM. Pour l’école primaire, 10 personnes. Même à affecter nos 3 animatrices ALAE à ce service supplémentaire (6 heures de plus que leur amplitude de travail habituelle ce qui en terme de législation du travail serait assez contestable), cela serait forcément insuffisant.

Le Maire explique qu’il refuse que les services publics municipaux puissent être négligés au profit de ce service d’accueil ; il n’entend pas fermer la Mairie pour que les agents de filières différentes aillent garder des enfants (ex : Technique, Administratif, Police…). Même si on les dit « polyvalents », ils ne sont pas préparés ni formés à ce travail. Il pense surtout que les Services Publics municipaux sont prioritaires.

Il est également possible que les enseignants fassent grève un même jour que les personnels municipaux. Certains préavis de grève sont donnés parfois à la même date par plusieurs fonctions publiques pour que les portées des actions de revendication aient plus de poids. A l’inverse, si notre personnel territorial est en grève, pourquoi ne demanderions- nous pas aux enseignants de venir assumer les tâches administratives ou techniques de la mairie ?

Il note également un problème de sécurité. Il est hors de question d’exposer les enfants à un danger quelconque, de négligence, d’insuffisance ou d’inaptitude d’encadrement. Autant il pense pouvoir répondre des qualités du personnel municipal, autant il pense ne pas pouvoir juger de la moralité ou de la capacité de volontaires extérieurs à encadrer et garder des enfants (parents d’élèves, membres d’associations, retraités…).

En règle générale, les enfants sont toujours occupés, jamais livrés à eux-mêmes. En classe ou en ALAE, des enseignements ou des ateliers sont élaborés dans le cadre de véritables projets pédagogiques, préparés à l’avance. Peu de choses s’improvisent. Ramener l’enseignement à une garderie d’enfants est assez réducteur.

La question de la responsabilité est très préoccupante. En effet, lorsque les locaux sont occupés concomitamment par les enseignants non grévistes et le personnel affecté par la Mairie au titre du service d’accueil, il est très difficile de savoir qui assure la surveillance des élèves dans les lieux communs ou la cour de récréation, et qui a autorité en cas d’urgence ou d’évènements graves. Egalement, on peut se demander comment le personnel Mairie peut remettre les enfants aux parents ou autres personnes à la sortie de l’école sans connaître forcément ceux-ci.

Pour éviter ce chevauchement de lieux, le service d’accueil devrait donc être réalisé ailleurs que dans les établissements scolaires. Or nous n’avons pas de centre aéré d’une capacité d’accueil de 220 places, ni d’autre endroit pouvant en tenir lieu.

La responsabilité du Maire peut être engagée. Il est mentionné dans le texte de loi que la responsabilité administrative est transférée à l’Etat, et que concernant la responsabilité pénale, l’Etat accorde « sa protection au Maire lorsque ce dernier fait l’objet de poursuites pénales à l’occasion de faits, n’ayant pas le caractère de faute détachable de l’exercice de ses fonctions qui ont causé un dommage à un enfant » dans le cadre du service d’accueil. Autrement dit, l’Etat se bornera à lui fournir un avocat.

Pour toutes ces raisons, nous sommes dans l’incapacité totale de mettre en place ce service d’accueil de toute façon, indépendamment même de nos réticences idéologiques.

Pascale MARIOT intervient pour dire que par ses responsabilités professionnelles, elle dispose de la capacité à encadrer des enfants mais que par principe, elle refuserait de participer à ce service car il y a une atteinte manifeste au droit d’expression des salariés et au droit de grève.

Yvon GARCIA ajoute qu’il est également opposé à la mise en place de ce service pour lutter contre le désengagement de l’état et la détérioration du Service Public en général.

Après avoir entendu l’exposé de Monsieur le Maire, et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal PRECISE à l’unanimité qu’il est dans l’incapacité de mettre en place ce service d’accueil et qu’il ne répondra pas aux sollicitations de l’Etat.

12) QUESTIONS DIVERSES :

 Noël des employés : Yvon GARCIA explique qu’il a appris que les retraités n’avaient pas été conviés cette année aux vœux du Maire au Personnel Communal et n’auraient pas droit au colis de noël. Il s’en offusque et précise qu’en signe de solidarité avec eux, il boycottera la manifestation, d’autant qu’il trouve anormal que les conjoints des élus soient eux conviés. Le Maire lui répond que chaque Municipalité est libre d’organiser les choses à sa manière, qu’il n’y a aucune obligation. Cette année, il a été voulu une nouvelle formule visant à favoriser les actifs.  Photocopies : Yvon GARCIA se dit scandalisé par le traitement qu’on lui a appliqué. Il explique qu’il a demandé des photocopies et le Maire lui a répondu que s’il les voulait, elles seraient payantes. Il dit qu’il s’attendait à plus d’égard vis-à-vis de son engagement municipal depuis plus de 25 ans. Le Maire lui explique que cette réponse lui a été faite au regard du nombre de copies de documents qu’il a sollicité (plus de 300). En outre, Claude MONIE lui rappelle que lorsqu’après les élections municipales de 1995, il avait lui-même sollicité copie de plusieurs budgets, le Maire qu’Yvon GARCIA était devenu alors avait bien su également les lui faire payer. Il s’en est souvenu. Il est précisé que la tarification s’applique aux seuls documents administratifs, pas à ses copies personnelles. Yvon GARCIA précise quand même que lorsqu’il avait fait payer les photocopies à Claude MONIE, ce dernier n’était plus élu alors que lui l’est depuis octobre dernier.  Commissions : Yvon GARCIA précise par ailleurs qu’il souhaite s’impliquer positivement dans le Conseil Municipal avec les élus majoritaires et demande à participer aux Commissions Finances et POS. Le Maire lui répond que cela sera examiné lors d’un prochain Conseil Municipal.  Partenariat AREVA COMURHEX / Mairie : Christiane SALSEGNAC explique que la concrétisation de ce partenariat sollicité vient d’aboutir à la prise en charge des fêtes de Noël des deux écoles (environ 2 500 €).  Préau de l’école primaire : Le Directeur de l’école, Monsieur LAFORGUE a sollicité à nouveau la Mairie afin que le préau soit ajouré ce qui permettrait d’agrandir la cour et d’effectuer une meilleure surveillance des enfants. Il convient d’étudier la faisabilité de la chose.  Eglise : Henri OLIVE explique qu’il va falloir dans les prochains mois engager une réflexion sur les ardoises du clocher. Il vient d’être mis en sécurité cependant, la société qui est intervenue a noté que les attaches (qui datent de plus de 28 ans) commencent à être attaquées par le temps et certaines sont très défectueuses.  Porte de l’Eglise : Henri OLIVE ajoute que la porte de l’Eglise fait l’objet d’une restauration grâce au concours volontaire de Paul PARMENTIER qui est déjà intervenu à plusieurs reprises sur quelques pièces de notre mobilier. Qu’il en soit ici publiquement remercié.  Illuminations de Noël : Henri OLIVE explique qu’il a repris cette année le dossier des illuminations. Un équipement de 3 nouvelles traversées a été prévu aux entrées de village (route de Saint Marcel, avenue des 4 chemins et avenue de la promenade) ainsi que quelques rideaux lumineux sur la porte de l’église et aux fenêtres de la Mairie. Des sapins de Noël ont également été commandés pour le village. Tout devrait être installé dès le début du mois de décembre.  Téléthon et marché de Noël : Pascale MARIOT invite tout le monde les 5 et 6 décembre pour les festivités du téléthon, ainsi que le 7 à l’occasion du marché de Noël.

Plus rien n’étant à délibérer, la séance est levée à 19h25.

Les membres du Conseil Municipal