Journal Officiel De La République Française
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* Année 1979-1980 . — N" 89 A. N . Mardi 23 Octobre 1979 * JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉBATS PARLEMENTAIRES ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 6 ' Législature PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE 1979-1980 COMPTE RENDU INTEGRAL -- 29" SEANCE Séance du Lundi 22 Octobre 1979. Rejet, par scrutin, de l'amendement n° 88. SOMMAIRE L'amendement n° 89 est déclaré irrecevable. Adoption de l'amendement n° 90. PRÉSIDENCE DE M . GUY BÊCHE MM. Caro, Labbé. 1 . — Loi de finances pour 1980 (première partie). — Suite de la discussion d' un projet de loi (p . 8692). Rejet, par scrutin, de l'article 25 modifié et de l'état A. L'examen des articles de la première partie du projet de loi de Après l 'article 1°" (suite) (p. 8692). finances pour 1980 est terminé. Amendements n" 14 de la commission des finances, précédem- MM . Fabius, le président. ment réservé, et 317 de M . Labbé : MM . Papon, ministre du budget ; le président. Suspension et reprise de la séance (p. 8711). L'amendement n° 14 est déclaré irrecevable. Rappels au règlement : MM. Hamel, le président, Fabius, Foyer. MM. Labbé, Chinaud, Robert-André Vivien, président de la commission des finances ; le ministre, Combrisson, Fabius, Foyer. MM . le président de la commission, le président. Adoption, par scrutin, de l'amendement n° 317. Suspension et reprise de la séance (p. 8712). Article 25 et état A (p . 8695). M . le président. Rappels au règlement : MM. Lajoinie, Jean-Pierre Cot. MM . Combrisson, Fabius, Neuwirth. Demande de suwension de séance . — Adoption, par scrutin : MM . kart, Amendements n" 88, 89 et 90 de la commission (p . 8712). rapporteur général de la commission, le ministre, Odrn, Marette, Chinaud, Fabius, Foyer. MM. Fabius, Beullac, ministre de l'éducation. 196 8692 ASSEMBLES NATIONALE — SEANCE DU 22 OCTOBRE 1979 Reprise de la séance (p . 8713). PRESIDENCE DE M. GUY BECHE, M. le président. vice-président. 2. — Rappels au règlement (p. 8713). MM. Fabius, Bapt, le président. La séance est ouvert à quinze heures. 8. — Loi de finances pour 1980 (deuxième partie) . — Suite de la M. le président . La séance est ouverte. discussion d'un projet de loi (p . 8713). Education. M. Royer, rapporteur spécial de la commission des finances, pour les dépenses ordinaires. M. Neuwirth, rapporteur spécial de la commission des finances, LOI DE FINANCES POUR 1980 pour les constructions scolaires. M. Pinte, rapporteur pour avis de la commission des affaires (PREMIERE PARTIE ) culturelles, pour l'éducation. M. Beullac, ministre de l'éducation. Suite de la discussion d'un projet de loi. MM. Mexandeau, Fuchs, M. le président. L'ordre du jour appelle la suite de la dis- M"° Gisèle Moreau, eu 'sien des articles de la première partie du projet de loi MM. Delalande, Beaumont, de fiances pour 1980 (n"' 1290, 1292). NuccI. MM. le président, le ministre, Cressard. Après l'article l°' (suite). Birraux, Brunhes, M. le président . Nous en revenons à l'amendement n" 14 Cressard, présenté par M . Icart, rapporteur générai, et MM . Marette, Laurain, Robert-André Vivien, Alduy, Pierre Bas, Alphandery, Robert Gaudin, Boulay, Bisson, François d'Aubert, Chauvet, de Branche, , Cressard, Durr, Cornet, Dehaine, Claude Coulais, Féron, Gilbert Gantier, Flosse, René Bonoit, Ginoux, Roger Fossé, Hamel, Le Tac, Ligot, Marie, Mesmin, Kalinski, Neuwirth, Montagne, Pons, Rossi, Ribes, Tissandier, de Rocca Gissinger, Serra, Henri Torre, Louis Sallé, Sprauer, Voisin et Royer. Santrot, Cet amendement est ainsi rédigé : André Petit, Hage, e Après l'article 1'", insérer le nouvel article suivant : Bapt, « I. — Le Gouvernement soumettra au vote du Parlement Perrut, Ms"' Florence d'Harcourt, le budget social de la nation à compter de l'exercice 1981. Goeuriot, « II. — Le Gouvernement saisira le Parlement dès le MM. Flosse, début de la session de printemps des conditions dans les- Gilbert Faure, quelles celui-ci aura à se prononcer. s Micaux, M"° Constans, Je signale que je viens de recevoir un nouvel amendement MM. Mancel, n° 317, présenté par MM . Labbé et Chinaud, qui sera mis en Franceschi, discussion commune. Caro, Cet amendement n" 317, dont la commission accepte la dis- Pringalle. cussion, est ainsi rédigé : M. le président. M. Jacques Pelletier, secrétaire d'État auprès du ministre de e Après l'article 1", insérer le nouvel article suivant : l'éducation. e Dans le cadre des dispositions cor.sti>utionnelles, orga- M. le ministre. niques et législatives en vigueur, le Parlement se prononce sur l'évolution des recettes et des dépenses constituant Etat B. l'effort social de la nation pour l'année en cours .» La parole est à M. le ministre du budget. Titre III (p. 8751). M. Maurice Papon, ministre di' budget. Monsieur le président, Amendement n" 264 de M. Ralite : MM . Ralite, Pinte, rapporteur sans même invoquer l'article 4 ; %e la Constitution, je formule pour avis ; le ministre . — Rejet par scrutin. le souhait que l'amendement n' 14 soit déclaré irrecevable conformément à l'article 127, alinéa 4 du règlement de l'Assem- Amendement n" 295 de la commission des affaires culturelles : blée nationale, car il impliquerait une modification de la loi MM. Pinte, rapporteur pour avis ; Pringalle, le ministre, Ralite, organique. Laurain, Royer, rapporteur spécial . — Rejet. Adoption du titre M. M. le président. Je rappelle les termes de l'article 127, alinéa 4, de notre règlement : Titre IV . — Adoption (p . 8753). e Aucune disposition législative de caractère organique ne peut être introduite dans un projet ou une proposition de loi qui n'a pas été présenté sous la forme prévue à l 'alinéa 1 Etat C. ci-dessus.» M. le président de l'Assemblée m'a fait savoir que l'article 127, Titre V (p. 8754). alinéa 4, de notre règlement peut effectivement s'appliquer. Amendement n° 296 de la commission des affaires culturelles : L'amendement n" 14 est donc déclaré irrecevable. MM. Pinte, rapporteur pour avis ; Gissinger, Royer, rapporteur La parole est à M . Labbé, pour soutenir l'amendement n" 317. spécial ; le ministre, Ralite. — Rejet. Adoption du titre V. M. Claude Labbé . Monsieur le président, mesdames, messieurs, l'effort social de la nation est considérable . C'est l'effort de tous les citoyens . Il est légitime . Il soutient une politique de Titre VI . — Adoption (p. 8754). solidarisé nationale qui est à la base même de notre action Renvoi de la suite de la discussion budgétaire à k prochaine constante depuis vingt et un ans. séance. Mais il nous semble logique et normal que ces dépenses, qui dépassent en grandeur le budget général de la nation, fassent 4. — Ordre du joui (p.-87541. l'objet d'un examen et d'un vote du Parlement . ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 22 OCTOBRE 1979 8693 Nous voyons trop les effets d'une augmentation des dépenses En ce qui concerne les dépenses de l'Etat en faveur des sociales, qui s' effectue sans aucune hormonisation avec la personnes âgées, telle que l'allocation du Fonds national de croissance nationale. Il importe au moins d'introduire dans solidarité ou. les subventions budgétaires à certains régimes cette situation, même si nous ne portons pas aujourd'hui un sociaux, le Parlement les examine dans le cadre de la loi de jugement définitif, une certaine clarté. finances. Qui peut craindre cette nécessaire épreuve de vérité ? Que S'agissant des dépenses d'aide sociale, qui, jusqu'à maintenant, peut-on en craindre? concernaient au premier chef les collectivités locales, je vois mal, compte tenu du régime actuel, comment le Parlement Si l'Assemblée, comme je le souhaite et comme je l'espère, pourrait s'immiscer dans le budget social des collectivités locales. adopte cet amendement, que nous considérons comme essentiel, les parlementaires auront l'occasion de confronter leurs vues Quant aux dépenses des mutuelles et des régimes de retraites dans un large débat et d'y apporter légitimement leur sanction. complémentaires, comment le Parlement pourrait-il se prononcer sur le financement et la gestion d'organismes privés, auxquels Il n'est donc pas nécessaire d'aller plus loin aujourd 'hui. l'adhésion des assurés est souvent volontaire ? (Applaudissements sur les bancs de l'union pour la démocratie française et du rassemblement pour la République .) Pour ce qui est, enfin, des dépenses des régimes obligatoires de sécurité sociale, la Constitution reconnaît la compétence du M . le président. La parole est à M . Chinaud. législateur, mais elle la définit strictement . En effet, elle dispose, dans son article 34, que la loi détermine les principes fondamen- taux de la sécurité sociale . Cette formule est brève et impérative, M . Roger Chinaud . Mesdames, messieurs, mon propos ne saurait mais peut donner lieu à des interprétations diverses. vous surprendre, car, compte tenu de l'importance du budget social de la nation — que vient de souligner M . Claude Labbé — A plusieurs reprises, et notamment dans une décision du les parlementaires de l'union pour la démocratie française ont, 22 décembre 1961, le Conseil constitutionnel a précisé l'inter- depuis longtemps déjà, manifesté leur souci de voir le Parle- prétation qu'il convenait de donner de .cette disposition : le ment se prononcer sur cette question . C'est à ce souci que législateur détermine l'assiette des cotisations, les personnes répond l'amendement que M. Claude Labbé et moi-même avons qui y sont assujetties, la nature des prestations, les personnes déposé. qui en bénéficient, enfin les règles générales de l'organisation administrative et financière des régimes sociaux ; en revanche, Certains, sur les bancs de la majorité, auraient peut-être il revient au pouvoir réglementaire — en l'occurrence au souhaité une rédaction plus courte et plus directe, indiquant, Gouvernement - sauf à ne pas dénaturer lesdites règles, de par exemple « Le Parlement votera le budget social de la fixer le taux des cotisations, le montant et le mode de reva- nation ».