Band De Garage
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Dossier de presse Band de Garage Aussi efficace qu'un gin tonique au last call, le duo Band de Garage a fessé fort dans le décor de la musique alternative québécoise avec la sortie de Corpo-Trash-Vidange en 2006. Entassés dans leur char avec le gear sur le banc d'en arrière, ils peuvent se vanter d'avoir fait plus de 80 concerts à travers le Québec et avoir eu le plus petit bill de transport au monde pour leur tournée! Cassette II est, on le devine facilement, leur deuxième album. Réalisé par BDG et Pierre Girard (Galaxie 500, Fred Fortin, Mara Tremblay) Cassette II sera officiellement en magasin le 9 septembre 2008. Attendez vous à un album de rock «stoner», mélodique et imagé qui décrassera solidement vos tympans. Ce qu’il faut savoir sur Band de Garage -Band de Garage est véritablement un duo, sur album et sur scène ; -Franck vient réellement de Maniwaki et M-A de Laval ; -On en déduit donc que ce n’est pas un band du Lac, contrairement à la croyance populaire ; -Leur plus grand rêve est de partir en tournée au Japon avec Weezer ; -Ils sont les deux fondateurs de leur ligue de Hockey, la LDHDP. Malheureusement, leur emploi du temps monumentalement chargé les a obligés à mettre une pause à leur prolifique carrière de hockeyeur. On les appelait les Power Defs, vu leur talent immense en défensive ; -Leur premier Tour Bus fut le défunt Civic de M-A. On doit par contre annoncer, avec beaucoup de peine, le décès du dit Civic, après plus de 235 299 kilomètres et plusieurs concerts ; -Son remplaçant n’est pas encore connu ; -Leurs artistes préférés sont : Dany Gig, Danny Monzerol, Pascal (pas Picard, un autre Pascal un peu moins connu), Weezer, les Beatles, Avec pas d’casque et Frédérick Joseph Antoine ; -Par contre, ce ne sont pas tous ces artistes qui les inspirent ; -Grands mangeurs de viande, ils ont enregistré une partie de Cassette II au studio Steak Saignant, un bucolique endroit piloté par Pierre Girard ; -Pierre Thibault, leur gérant, est un savant joueur de hockey très intense et très émotif sur la glace ; -Ils espèrent la venue de Sundin à Montréal ; -Band de Garage ne pratique plus dans un garage ; -Franck et M-A aiment toujours les sandwichs au jambon. Ils aiment plusieurs autres aliments mais ont préféré aborder des sujets autres que la nourriture pour leurs nouvelles chansons ; -Les chansons de Cassette II ont été composées pendant la tournée de leur premier album et durant leur pause de l’hiver 2008 ; -Cassette II sera lancée le 9 septembre prochain au Diable Vert ; -BDG vous aime. Label C4 / www.c4.mu Booking ESPACE MÉDIA Pierre Thibault / [email protected] Pour photos de presse, pochette, bio, demande dʼalbum et Relations de presse revue de presse, rendez-vous sur LʼESPACE MÉDIA de C4. Paule Claveau / [email protected] www.c4.mu/kit Band Code d'accès www.banddegarage.org Contactez Paule Claveau myspace.com/banddegarage [email protected] E xcept ion nel E xcellent B on P ass able À év iter CR I T IQU E S Lisez toutes les critiques de disques au www.cyberpresse.ca/lesoleil Le chant du bac bleu. Ce second album d’un jeu- Bonne action, moins bons remixes . D’en- ne Montréalais doué et prometteur est un véritable tour de for- trée de jeu, un album de remixes des Cure semblait une excellen- ce d’enregistrement. L’auteur-compositeur-interprète de 29 ans te idée. Le caractère dansant du rock des Britanniques pouvait pa- a préféré — comme pour Insecurity , sa première expérience de raître tout à fait approprié à ce genre d’exercice. D’autant plus que 2005 — travailler dans son appartement plutôt qu’en studio. Sans ces dernières ont été confiées à des artistes — 30 Seconds to Mars, plonger dans les angoisses intérieures ni la remise en question Jade Puget (AFI), Gerard Way (My Chemical Romance), Patrick Stump de sa génération, Kelly raconte ses inquiétudes quant à l’état et et Pete Wentz (Fall Out Boy) — essentiellement rock. Mais finale- à l’avenir de notre vieille Terre en 12 compositions, dont deux ment, le problème de ce mini-album est peut-être là. Car à l’exception en français, même si l’anglais lui colle mieux à la peau. Sa pop- de la relecture de The Perfect Boy par Stump et Wentz, qui y ont folk acoustique se prête fort bien à la transmission de ce mes- vraiment imprimé leur marque sonore, et de la super piste Explo- sage, mais l’album est avant tout un bijou sonore. Réalisant des ding Head Syndrome de 65 Days of Static, qui regroupe ingénieu- prouesses avec son ordinateur, Kelly est parvenu à un judicieux REMIXES sement les quatre autres morceaux, les trois premiers remixes tom- Speak Your Mind dosage des instruments, mais ce sont surtout les bruitages et Hypnagogic States bent malheureusement à plat. Le seul bon côté de l’histoire, c’est IAN KELLY les percussions qui frappent. Comme ces mystérieux grattements... (mini) son objectif : ramasser des fonds pour la Croix-Rouge. À moins d’être fruits de l’improvisation et de l’inspiration du moment avec des THE CURE un inconditionnel des Cure (ou un humaniste désireux d’aider l’or- articles puisés dans son bac de recyclage... et avec le bac lui-même. ganisme), attendez plutôt le nouvel album de Robert Smith et com- Michel Truchon pagnie, 4 : 13 Dream , qui paraîtra le 28 octobre… Kathleen Lavoie Livraison explosive. Non, il n’est pas nécessaire Folie créatrice. Yes , Virginia , des Dresden Dolls, est de dépoussiérer votre lecteur cassette pour prêter l’oreille au l’un des CD que j’ai le plus écouté, il y a deux ans. Il proposait un deuxième album de Band de Garage. Une chance, d’ailleurs, car curieux mélange, iconoclaste et brillant, de pop-rock alternatif ç’aurait été dommage de réserver ces 12nouvelles chansons aux et de cabaret punk. Sa chanteuse et pianiste, Amanda Palmer, dinosaures de l’ère analogue. C’est qu’elle est hautement réussie en était l’irrésistible locomotive, sensuelle et très théâtrale cette Cassette II . Aussi fine que décapante, aussi recherchée que (elle a d’abord été actrice), entre PJ Harvey et Karen O. (Yeah Yeah débridée. Difficile de croire que Band de Garage n’est qu’un duo Yeahs). Son premier disque solo, véritable pétarade musicale, na- voix, guitare (François Lafontaine) et batterie (Marc-André vigue dans les mêmes eaux. Who Killed Amanda Palmer est un Brazeau). Les deux musiciens ont fait fonctionner leur faux album concept sur le meurtre de Palmer qui se serait pro- imagination à plein régime pour accoucher, avec la complicité du duit dans les années 1960. Il bénéficie beaucoup de la présen- réalisateur Pierre Girard, d’un décapant cocktail empruntant au ce de Ben Folds, brillant pianiste pop, qui joue et coproduit avec ROCK stoner rock, à la hard, au progressif et au psychédélisme. Côté ALTERNATIF Palmer. Sa touche permet à Palmer d’axer davantage ses chan- Cassette II textes, on ne peut pas dire qu’on rigole. Comme si les gars avaient Who Killed Amanda sons sur les mélodies, avec le piano et la voix à l’avant-plan. L’ap- BAND DE GARAGE voulu briser la dimension frivole qui accompagnait leur premier Palmer proche est parfois explosive ( Astronaut ), parfois plus contem- disque, ils arrivent ici avec des chansons sombres et pessimistes, AMANDA PALMER plative ( Strenght Through Music ), mais jamais emmerdante. Who traitant de ruptures et d’un quotidien de zombie. Cœurs et Killed... déborde d’une merveilleuse folie créatrice, qui fait plai- tympans sensibles s’abstenir. Nicolas Houle sir à entendre. Éric Moreault (collaboration spéciale) Patte de velours. Lang Lang, le Philharmonique Les chagrins s’envolent. Les Cœurs mi- de Vienne, Zubin Mehta et les deux concertos pour piano de gratoires de Catherine Durand font s’envoler les chagrins Chopin. Bel assemblage de valeurs sûres. L’aspect très com- d’amour. Presque toutes les chansons, qui ont la douceur d’une mercial de cette nouvelle proposition n’empêche pas le pianiste brise, sont un exutoire à la tristesse de la perte. Musiques pla- chinois de bien se défendre sur le plan artistique, mieux en nantes et voix feutrée, Catherine Durand donne des airs lé- fait que dans n’importe laquelle de ses précédentes tentatives. gers à la douleur et à la mélancolie. Elle a pris grand soin de C’est la légèreté quasi absolue de la sonorité qui, au piano, re- ses textes et, avec Jocelyn Tellier, elle a conçu des arrangements tient l’attention, surtout ces traits rapides, légers et doux com- somptueux, qui font cohabiter les instruments très folk com- me un battement d’ailes de papillon. La limpidité du timbre me le banjo et la mandoline avec les classiques comme le vio- contribue en outre à créer un espace sonore très ample, voi- loncelle et le cor français. C’est superbe et on peut se complaire re aérien. L’enregistrement, identifié comme un live , compte longtemps dans cette douleur planante. Un bémol toutefois : CLASSIQUE toutefois un certain nombre de retouches. À ce propos, le mon- FOLK Catherine Durand a du mal à rompre avec une certaine linéarité Concertos de Chopin tage sonore n’est pas irréprochable. À l’orchestre, on ne peut CONTEMPORAIN mélodique. Alors, plusieurs chansons sont un peu diaphanes, LANG LANG qu’admirer la démarche rigoureuse d’un chef qui sait faire la Cœurs migratoires difficiles à attraper en vol pour les garder avec soi après l’écou- différence entre un «forte» et un «piano», entre les notes CATHERINE te.