La Ronde Du Jorat
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La ronde du Jorat Autor(en): [s.n.] Objekttyp: Article Zeitschrift: Le conteur vaudois : journal de la Suisse romande Band (Jahr): 41 (1903) Heft 17 PDF erstellt am: 30.09.2021 Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-200087 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. 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Pinguely, tu prendras voulu prêter à ses compatriotes habitant bibornes. Vous êtes tous les mêmes bien avec nous un crochot! de pain et Lausanne le drapeau du premier bataillon argovien François-Louis, retournant à son travail. — une lèche de tomme. formé depuis l'émancipation, en 1803. Pour ça non, la mère. 11 y en a qui protestent. Pinguely, apparaissant à gauche. — Ce n'est C'est ce vénérable drapeau qui a figuré, en Françoise. — Tous les mêmes, je te dis. pas de refus. tête du groupe de l'Argovie, dans notre cortège Michel. — Mettons-nous là, à l'ombre de la du 14 avril. Michel. — Assez taboussé. La langue est populaire haie. A se trouver réunis, les lausannois plus vile maniée que le croc. Argoviens François-louis. — Voilà le plus joli moment éprouvèrent un tel plaisir qu'ils s'étonnèrent Françoise. — C'est vite dit. Qui s'occupe du de la journée. de n'en avoir eu plus tôt l'idée. Ils arrache le qui pas jardinage? qui plantage? décidèrent, à I'unanimilé, d'assurer la travaille aux champs? qui file? qui nèze et qui * constance de relations qui, en principe, ne devaient batiore? qui débougne le four? qui fait le * * être qu'éphémères ; ils fondèrent une société. ménage?... Ce n'est pas vous, toujours. B,a. ronde du Jorat. Le président de la société « Argovia » est se relevant. —- la rite fait Pernette, Oui, me Les représentations de la Dîme, à Mézières, M. Feiss, chef de bureau à la poste, qui, ainsi ainsi courbée. mal d'être sont entremêlées non seulement de chœurs, que M. Amsler, cafetier, membre du comité, a Michel. — Toi, la Pernette, tu n'es qu'une mais encore de gracieuses rondes enfantines. bien voulu nous donner ces quelques piorne. Va retrouver ton homme, à Vulliens, Dans l'une de celles-ci, on chante avec entrain renseignements. basse à Mézières. si tu trouves la terre trop la satirique chanson suivante : Dans lès séances de 1' « Argovia », les Pernette. — Oui, j'irai le rejoindre. Ma dent C'est la ronde du Jorat délibérations ont lieu en français, pour la bonne me fait souffrir le martyre et mon Jean-Marc Que chaque danseur chantera. raison, nous dit le président, que la majorité des aura plus de pitié pour moi que père et mère. Argoviens lausannois sont nés dans le canton Si Mézières est sur un sommet — As-tu frotté ta dent malade de Vaud et ne savent un mot d'allemand. Françoise. C'est pour sécher ses grands pantets. pas avec la dent d'un mort? Nous souhaitons donc à cette nouvelle dans forêts Pernette. — Ça n'a rien fait. Montpreveyres a ses société longue vie et prospérité, et nous l'assurons Tout un tas de rossignolets. François-Louis, à Pernette. — Prends un de la constante sympathie de la population elou bien rouillé, et tu t'en frottes jusqu'à ce Sur la.route des Cullayes, lausannoise. Les rondze-bonni tondent les haies. La communauté de destinées que ça saigne. Tu enfonces le elou dans une nos ne nous à coudre et ton mal s'en va comme si on avait Que voit-on près de Servion? attache-t-elle pas 1out particulièrement ce soufflé dessus. Des ânes brouter des chardons. beau canton d'Argovie, le « grenier » de l'Hel- vétie, tandis que notre canton en est la « cave ». Anne-Marie. — As-tu fait les prières? On entend miauler à Ropraz Qu'il soit en Pernette. — Rien n'a fait, je vous dis. Les traina-rattes et les tsats-foumas. nous permis, terminant, d'exprimer : c'est soit François-Louis. — Je vais t'enlever celte un vœu que quel que leur A Corcelles sont les gros cous, nombre — — dent avec mon croc. petit ou grand nos compatriotes Mais à Syens on entend les coucous. habitant imitant les de Pernette. — Vous êtes tous des sans-cceur. l'Argovie, Argoviens A sent-on Lausanne, se réunissent Michel. — Chienne de vie! La misère amène Carrouge, que pour prendre part, On sent l'odeur des des íètes la hièze. y soupions. en juillet, au cortège du centenaire, à Aarau. Et, si cela est nécessaire, notre Françoise. — Oui, c'est un dur métier que Les talènes sont à Vulliens, gouvernement, en leur de travailler à la terre. Mais à Peney les gros ta vans. nous sommes sûr, ne refusera son appui. François-Louis — Charrette! si je tenais Entends-tu los oris déchirants pas Qu'ils soient certains d'une chose, c'est monsieur de Carrouge, je te l'éclafferais comme Des chouettes de Vucherens que tous les Vaud`ois, des bords du Léman au lac cette de terre. pomme A Ferlens, les secs et les gras, de Neuchâtel, de la montagne à la plaine, scène vin Tous les garçons sont des tzerpenas. seront ce jour-là de tout cœur avec eux. Mêmes personnages qu'à la lre scène, plus les C'est la ronde du Jorat -s/s/s. Que chaque danseur chantera. enfants. Vouèpé. Les criant derrière la haie. — Vive enfants, In vouaitzé iena què arrevaïe tzi Jean-Danié monsieur le bailli, monsieur le bailli de Moudon Désespoir. — Entre époux, après une vive au fifre, proudzo dé Collombi su Mordze. discussion. Onna né fasai on tin dé la metzance, dé ton- ¦ Tous. — Monsieur le bailli — Vois-tu, Hélène, c'est vraiment insupportable, naire, dé zinludzo et poui on noura to ve- Michel. — Quand on parle, du loup, l'est que cette vie; j'aimerais autant m'aller jeter niai à vau ; simbliavè l'étai la fin dau lo bosson. que derra au lac. mondo. Danié s`étai Iéva et lavai alluma lo Pernette. — On ne voit sur la personne — Alors, mets au moins tes vieux habits. craizu po tranquilisa sa Jeannette, que grulave route. din lo Iii. Françoise. — Enfile ton biantzet, Michel, Coumein ie vouaitivé lo tin du dérai la fenì- ta Tu faire ton secoue poussière. pourras Dangereux! — Notre ami Rip... habite une tre, ie vi on naffére blianc que rémoivé din lo discours. maison dont la garde est confiée à une curti. Que dau diablio cein pouavé-te être? Michel. Quel discours? concierge d'humeur acariâtre et avec laquelle il L'etai prau résolu. Lauvre : « Quoué te ein? » — Tu as déjà oublié tes belles Françoise. est souvent en conflit. que crié. altercation à la paroles L'autre jour, après une porte, Adon lou qu'on lai repon : « Je suis l'ange dans voisin de Les enfants,_Samuel, Louis Martin, entrent portant il rencontre l'escalier son Gabriel qui viens vous annoncer les jugements une fichée sur une palier. triomphalement courge de Dieu ; celte nuit, tous les gros seront pris ; Je affaire perche. — viens encore d'avoir avec notre il ne restera que. les/petits. » Les enfants. — Voilà monsieur le bailli. satanée concierge : c'est un serpent que cette Vo paudé pinsa se noutron gaillâ lu quaîte Vive monsieur le bailli femme-là dé sé recatzi. To lo resto dè la né iè fu din dè Anne-Marie et François Louis, riant. — Ces — Taisez-vous ; un serpent à sonnette. trinse mortelle. crapauds de bouèbes Toparai lo matin ie sétai on pou calma et Pernette. — Ils ont aguillé une courge sur lalla aô •curti vérè ein qu`étâi arrevâ. Adon ie ¦ Entre cave et grenier. une berclure. comprè l`afférè. Ti se plie biau zugnon avan Françoise. — La plus belle courge du ruclon Tous nos journaux ont signalé la touchante disparu ; stu lange Gabriet navâi laissi qué lé Viens ici tout de suite, Samuel. manifestation de la Colonie argovienne de p eti. Samuel. — C'est le fils à M. le ministre, Lausanne, à l'occasion des fêtes du 14 avril. * Louis, * * qui a eu l'idée. Nous croyons ne pas nous tromper en Françoise. — Tiens, mon bichet, voilà pour disant qu'à Lausanne on a été tout particuliè- 'Na bouna fenna dâo Mont avâi misâ à la t'apprendre à l'écouter. (Elle le gifle.) ment sensible à ce témoignage de bonne amitié Grenettè on crouïo parapllioclze in coton, tot Pernette.