Dossiers De Laboratoires En Sciences De L'univers
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Dossiers de laboratoires en sciences de l'univers Répertoire numérique 20111087/1 - 20111087/449 Etienne WINTENBERGER Première édition électronique Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2012 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_050771 Cet instrument de recherche a été rédigé avec un logiciel de traitement de texte. Ce document est écrit en ilestenfrançais.. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales, il a reçu le visa du Service interministériel des Archives de France le ..... 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 20111087/1 - 20111087/449 Niveau de description dossier Intitulé Dossiers de laboratoires en sciences de l'Univers Date(s) extrême(s) 1946-2008 Nom du producteur • Institut national d'astronomie et de géophysique (INAG) • Département scientifique Terre - Océan - Atmosphère - Espace (TOAE) • Institut national des sciences de l'Univers (INSU) • Département scientifique sciences de l'Univers (SDU) • Département scientifique mathématiques, informatique, physique, planète et Univers (MIPPU) • Département scientifique mathématiques, physique, planète et Univers (MPPU) Importance matérielle et support 150 DIMAB soit 50 mètres linéaires Conditions d'accès Soumises aux règles de communicabilité des archives publiques définies par les articles L213-1 et L213-2 du Code du Patrimoine modifié par la loi n° 2008-696 du 15 juillet 2008. Conditions d'utilisation Reproduction selon le règlement de la salle de lecture. DESCRIPTION Présentation du contenu Chaque dossier de laboratoire est composé de différents types de documents. Parmi les plus fréquents, on trouve, pour chaque année correspondant à une évaluation par les sections du Comité national : - un rapport d'activité comprenant la description de l'activité scientifique de l'unité depuis la dernière évaluation, la liste des publications majeures et des brevets pour cette même période, les axes de recherche pour les deux ans à venir ; - un rapport sur l'hygiène et la sécurité dans l'unité ; - une fiche formation ; - l'avis des instances consultatives propres à l'unité (conseil de laboratoire et/ou comité scientifique sur le renouvellement du mandat du directeur et de l'unité) ; - le dossier de renouvellement ou d'association (le cas échéant). Parallèlement les dossiers de laboratoires contiennent des extractions annuelles de la base documentaire LABINTEL qui fournissent des données administratives et financières sur l'unité. Lors de la suppression d'un laboratoire ou d'un changement de structure, on trouve le "dossier général" du laboratoire qui contient : les notifications des crédits accordés à l'unité, les décisions (de création, de nomination...), les rapports des rapporteurs du Comité national, la liste du personnel de l'unité, de la correspondance. 3 Archives nationales (France) A tout cela s'ajoutent parfois d'autres documents comme les comptes rendus ou procès verbaux des conseils de laboratoires, les dossiers de contractualisation (pour les dossiers les plus récents), ou encore des publications du laboratoire. Type de classement Le classement des laboratoires est présenté à partir de l'intitulé et du code le plus ancien rencontré dans ce versement. Lorsque le laboratoire possédait un sigle celui-ci a été mentionné entre parenthèses après son intitulé développé. Afin de montrer l'évolution des laboratoires et de leur code, tant pour le rattachement de l'unité que pour le nom du laboratoire lui-même ou encore pour préciser le nom des responsables successifs d'un laboratoire, un « slash » a été utilisé comme séparateur. Il signifie dans tous les cas « puis ». L'ensemble des intitulés des laboratoires respecte l'orthographe choisie par ces derniers. L'orthographe des noms de leurs responsables a également fait l'objet d'une attention particulière. Lorsque le prénom du responsable est inconnu, l'abréviation "M." est utilisée. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales HISTORIQUE DU PRODUCTEUR Le versement n° 20111087 se compose de dossiers de laboratoires versés par l'Institut national des sciences de l'Univers et par ses structures antérieures. 1) l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) Les sciences de l'Univers recouvrent l'ensemble des recherches sur le monde physique qui nous environne : la Terre solide (étude du noyau, de son manteau, de l'écorce...), l'océan, l'atmosphère (étude des phénomènes météorologiques, de la stratosphère...), l'astronomie (étude des planètes, des étoiles, des galaxies et de leurs évolutions...). C'est en 1964, lors de la rédaction du rapport national de conjoncture publié par le CNRS qu'est née l'idée de créer un organisme pour favoriser le développement de l'astronomie. Les réflexions qu'elle a suscitées ont conduit à étendre à la géophysique la compétence de cet organisme et à lui donner un statut original, celui « d'institut national du CNRS », dont il fut le premier à bénéficier. L'Institut national d'astronomie et de géophysique (INAG) fut ainsi créé en 1967. Organisme de type fédéral, cet institut a été conçu pour faciliter la recherche en astronomie et en géophysique qui s'effectue dans les laboratoires propres du CNRS et dans les observatoires astronomiques et instituts de physique du globe dépendant du Secrétaire d'Etat aux universités. L'INAG est ainsi chargé principalement de coordonner les recherches en astronomie et en géophysique, de définir et d'élaborer les plans et programmes d'équipement, d'étudier et de mettre en place les équipements lourds collectifs, et enfin de gérer les contrats de recherche. On peut noter que les activités de l'INAG ne se substituent pas à celles des laboratoires qui conservent leur autonomie en matière de recherche non planifiée, de fonctionnement, de personnel et de gestion administrative. Parallèlement, les sciences de l'Univers font partie des six directions scientifiques créées au CNRS en 1966 sous l'apellation « Terre - Océan - Atmosphère - Espace » (TOAE). Lors de la réorganisation du CNRS en 1982, cette « direction » devient un « département scientifique ». En 1985, l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) remplace l'INAG. Le décret de création fixe à l'institut pour missions « d'élaborer, de développer et de coordonner les recherches d'ampleur nationale et internationale en astronomie, sciences de la terre, de l'océan, de l'atmosphère et de l'espace, menées au sein des établissements publics relevant du Ministère de l'éducation nationale et au sein du CNRS, et plus particulièrement de son département regroupant les disciplines correspondantes dont il renforce et prolonge l'action ». 4 Archives nationales (France) Même s'il est toujours doté d'un budget propre voté par le conseil d'administration du CNRS, l'INSU est, à la différence de l'INAG, organiquement lié au département TOAE dont il est question dans le décrêt. Le directeur de l'INSU est en effet désormais aussi directeur scientifique du département TOAE et les deux équipes de direction sont fortement imbriquées. Concernant les attributions du département et de l'institut, le département TOAE a la charge des personnels et des laboratoires; tandis que l'INSU s'occupe des équipements lourds et des grands programmes. En 1992, le département TOAE change de nom pour devenir le département « Sciences de l'Univers » (SDU). Lors de la réorganisation des départements scientifiques en 2005, il se fond dans un département transverse, le MIPPU (Mathématiques, informatique, physique, planètes et Univers) qui devient le MPPU (Mathématiques, physique, planètes et Univers) en 2006. Enfin, la réforme du CNRS de 2009 qui transforme les départements scientifiques en instituts rassemble les sciences de l'Univers au sein de l'INSU qui continue d'exercer les missions nationales d'animation et de coordination des recherches menées dans ce domaine. 2) Organisation et structuration des laboratoires du CNRS Les formations propres Il existe différents types de formations propres : • Les unités propres (LP, UP, UPR) On trouve tout d'abord les laboratoires propres (LP), appelés « unités propres » (UP) à partir de 1984 puis « unités propres de recherche » (UPR) en 1987. Ces unités sont créées à l'initiative du CNRS, par décision du Directeur général puis du Président (à partir de 2011), et sont placées sous la tutelle exclusive du CNRS. Elles répondent à un besoin scientifique assumé totalement par la Direction du CNRS et doivent comprendre une proportion importante de personnels CNRS. La décision de création est prise pour une durée de quatre ans, renouvelable après avis des instances compétentes du Comité national. Cette dernière fixe la mission de l'unité et l'orientation générale des recherches. Elle peut être modifiée sur ce point à l'occasion de l'examen périodique par les instances compétentes du Comité national. • Les équipes et groupes de recherche (ER, GR) Lorsque la mise en place de structures organisées et permanentes ne se justifie pas, le CNRS finance, après avis du Comité national, des équipes de recherche (ER) de 5 à 10 chercheurs pour travailler sur un programme commun ; ou des groupes de recherche (GR) qui se composent de plusieurs équipes collaborant dans un même domaine scientifique, rassemblées dans une même structure. Ces deux types de structures sont créées respectivement en 1966 et 1967 et disparaissent en 1987 et 1984. Les formations associées L'association, dans le cadre de contrats pluriannuels passés avec des organismes d'accueil (universités, grands établissements ou centres de recherche) constitue l'un des modes d'action essentiels du CNRS. Ces associations peuvent prendre différentes formes : • Les unités associées (LA, UA, URA) Les laboratoires associés (LA) sont créés en 1966 dans le cadre du rapprochement du CNRS avec les universités. Ces laboratoires sont ensuite appelés « unités associées » (UA) à partir 1984, puis « unités de recherche associées » (URA) en 1987. Ces unités sont créées à la suite d'une demande d'association d'un laboratoire existant dépendant d'un autre organisme. Les unités associées sont placées sous la tutelle exclusive de l'organisme dont elles relèvent.