PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS Edition n° 38 du 14 mai 2020

Les actes dans leur intégralité peuvent être consultés à la préfecture ou auprès des services concernés.

Le recueil peut aussi être consulté :

 sur le site Internet des services de l'État en Meurthe-et-Moselle : www.meurthe-et-moselle.gouv.fr

 aux guichets d'accueil de la préfecture et des sous-préfectures, pendant deux mois à partir du 14 mai 2020 RECUEIL N° 38 2 14 MAI 2020

S O M M A I R E

ARRÊTÉS, DÉCISIONS, CIRCULAIRES...... 2 PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE...... 2 CABINET DU PRÉFET...... 2 DIRECTION DES SÉCURITÉS...... 2 Arrêté portant interdiction de manifester sur la voie publique dans un périmètre délimité à NANCY samedi 16 mai 2020 dans le cadre d’appels à manifester...2 SERVICE DE LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES...... 3 Bureau des procédures environnementales...... 3 Arrêté autorisant l’abattage d’urgence de 15 arbres du site classé du parc de Montaigu sur les communes de LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY et de JARVILLE-LA-MALGRANGE...... 3 Arrêté préfectoral portant autorisation de pénétrer dans des propriétés privées afin de réaliser des études nécessaires pour la reconstruction à 225 000 volts du tronçon à 63 000 volts de la ligne électrique VANDIERES-VOID sur le territoire des communes suivantes : Vandières, Norroy-lès-Pont-à-, Villers- sous-Preny, Vilcey-sur-Trey, Fey-en-Haye, Thiaucourt-Regniéville, Limey-Remenauville, , Noviant-aux-Prés, Bernecourt, , , Royaumeix, Ménil-la-Tour, , ...... 3 SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT...... 4 AGENCE REGIONALE DE SANTE ...... 4 DELEGATION TERRITORIALE DE MEURTHE-ET-MOSELLE...... 4 DIRECTION DE LA STRATÉGIE...... 4 Arrêté ARS n° 2020-1389 du 4 mai 2020 modifiant la composition nominative du conseil d’administration de l’Institut de Cancérologie de Lorraine (département de Meurthe-et-Moselle)...... 4 Service territorial de veille et sécurité sanitaires et environnementales...... 5 Arrêté N° 877/2020/ARS/DT54 du 12 mars 2020 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’immeuble sis 4, rue Lemire à LUNEVILLE (54300)...... 5 Arrêté N° 878/2020/ARS/DT54 du 12 mars 2020 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’immeuble sis 4 bis, rue Lemire à LUNEVILLE (54300)...... 8 DIRECTION INTERDÉPARTEMENTALE DES ROUTES – EST...... 13 Arrêté préfectoral N° 2020-DIR-Est-M-54-036 du 13 mai 2020 portant arrêté particulier pour la réglementation de la circulation au droit d'un « chantier non courant » sur le réseau routier national, hors agglomération, relatif aux travaux de réparation des joints de chaussée du viaduc de la Chiers, situé sur la RN52...... 13 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES...... 15 SERVICE AGRICULTURE – FORÊT – CHASSE...... 15 Unité Espace Rural - Forêt – Chasse...... 15 Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / n° 327 du 6 mai 2020 relatif au classement du sanglier (Sus Scrofa) comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts pour le département de la Meurthe-et-Moselle pour la saison 2020-2021...... 15 Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / 328 du 6 mai 2020 fixant les minima et maxima de plan de chasse dans le département de Meurthe-et-Moselle pour les espèces chevreuil et sanglier au cours de la campagne 2020-2021...... 15 Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / n° 329 du 6 mai relatif à la régulation des Ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiacus L.), des canards Carolin (Aix sponsa) et des canards Mandarin (Aix galericulata) en Meurthe-et-Moselle pour la saison 2020-2021...... 17 Arrêté préfectoral numéro 2020 / ddt / afc / 330 du 6 mai 2020 concernant l’ouverture et de clôture de la chasse dans le département de Meurthe-et-Moselle campagne 2020-2021...... 17 Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / 331 du 6 mai 2020 relatif aux modalités d'exécution des plans de chasse dans les réserves de chasse et de faune sauvage des associations communales de chasse agréées (ACCA) pour la campagne de chasse 2020-2021...... 19 Service Eau Environnement Biodiversité...... 20 Arrêté préfectoral N°54-2019-00178 portant autorisation temporaire au titre de l’article L. 214-3 du code de l’Environnement concernant la reconstruction du barrage du moulin sur la commune de FLAVIGNY-SUR-MOSELLE...... 20 RECUEIL N° 38 3 14 MAI 2020

ARRÊTÉS, DÉCISIONS, CIRCULAIRES PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE CABINET DU PRÉFET DIRECTION DES SÉCURITÉS

Arrêté portant interdiction de manifester sur la voie publique dans un périmètre délimité à NANCY samedi 16 mai 2020 dans le cadre d’appels à manifester.

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le décret-loi du 23 octobre 1935 portant réglementation des mesures relatives au renforcement du maintien de l'ordre public et notamment son article 3, codifié au code de la sécurité intérieure (article L211 et suivants); VU le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L 2214-4 et L 2215-1 ; VU le code pénal, notamment ses articles 431-3 et suivants et R 644-4 ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et départements, notamment ses articles; VU le décret du Président de la République du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD en qualité de préfet de Meurthe-et- Moselle ; VU le décret du président de la République du 9 septembre 2019 nommant Mme Marie CORNET, sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU l’arrêté préfectoral 19.BCI.21 du 17 septembre 2019 accordant délégation de signature à Mme Marie CORNET, sous-préfète, directrice de cabinet ; VU le décret n°2020 – 548 du 11 mai 2020 du Premier ministre prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire ; CONSIDERANT que tout rassemblement, réunion ou activité à un titre autre que professionnel sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République. CONSIDERANT que lors des manifestations des 5, 10 et 17 décembre 2019 à Nancy à l’appel de l’intersyndicale dans le cadre de la réforme des retraites, au cours desquelles les forces de sécurités ont été amenées à intervenir pour repousser des manifestants tentant d’investir la place Stanislas via la rue Gustave Simon ; CONSIDERANT que lors de la manifestation du 28 décembre 2019 à Nancy, des ultras sont venus au contact des forces de l’ordre pour les insulter et les provoquer ; la tension était palpable avec blocage en plein centre-ville suivi de l’usage des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre ; CONSIDERANT que lors de la manifestation du 11 janvier 2020 à Nancy, de vives tensions ont été constatées en tête de cortège, avec blocage de la progression de celui-ci, assemblée générale de rue et tentative d’envahissement d’un centre commercial ; CONSIDERANT la manifestation non déclarée du 2 mars 2020 et les invectives envers les forces de l’ordre ; CONSIDERANT l’appel à manifester circulant sur les réseaux sociaux faisant état de projets de rassemblements dans le centre-ville de Nancy le samedi 16 mai 2020 dans le cadre de la poursuite du mouvement « gilets jaunes » initié le samedi 17 novembre 2018 ; CONSIDERANT par ailleurs les précédents rassemblements de « gilets jaunes » en Meurthe-et-Moselle et plus particulièrement dans le centre-ville de Nancy en 2018 et 2019 quoi ont causé des troubles à l'ordre public, parfois graves, et nécessité les engagements d'unités de force mobile pour disperser les attroupements après sommation ; CONSIDERANT les violences commises par les manifestants lors de ces différents rassemblements, les dégradations occasionnées aux biens publics, les interpellations et placements en garde à vue (en zone de compétence de la Police Nationale) pour les délits constatés (participation avec ou sans arme à un attroupement après sommation de se disperser, pour entrave à la circulation des véhicules sur la voie publique et pour violences aggravées) ; CONSIDERANT la radicalisation du mouvement « gilets jaunes », avec l’arrivée de nouveaux éléments perturbateurs pouvant causer des désordres importants, du type « black-blocs », apparus lors des manifestations du 18 mai et 14 septembre 2019; CONSIDERANT que les manifestations des 6 et 8 février 2020 ont confirmé le risque de troubles à l’ordre public et de confrontations directes entre passants ou commerçants, et les participants au mouvement « gilets jaunes » et de dégradations commises au préjudice de bâtiments publics ou de commerces; CONSIDERANT que le centre-ville de Nancy (proximité Place Stanislas) fait actuellement l’objet de travaux importants avec dépose d’engins de chantiers et matériaux divers susceptibles d’être utilisés par des manifestants comme projectiles ; CONSIDERANT que de nombreux rassemblements ponctuels sont organisés depuis le 7 janvier 2020 et donnent lieu à des opérations « d’opportunité » qui troublent l’ordre public ; CONSIDERANT les graves troubles à l’ordre public constatés sur l’ensemble du territoire national à l’occasion des manifestations de « gilets jaunes » le samedi 29 décembre 2018 ainsi que les samedi 5, 12, 19, 26 janvier et 16 mars 2019 notamment à Paris, Toulouse, Bordeaux, Dijon, Bourges et Epinal, et récemment le samedi 27 avril à Strasbourg et le samedi 12 octobre 2019 à Metz ; CONSIDERANT qu’il convient de préserver l’ordre public ; SUR proposition de Mme la sous-préfète, directrice de cabinet du Préfet de la Meurthe-et-Moselle. A R R E T E Article 1 : du samedi 16 mai 2020 à 06H00 au samedi 16 mai 2020 à 22H00, à Nancy, les mesures suivantes sont applicables sur le périmètre compris entre la rue d’Amerval, la rue Saint-Dizier, la rue saint-Georges, la rue Bailly, la rue Guibal, la rue sainte- Catherine, place Stanislas, la rue Héré, place de la Carrière, place de Vaudémont et la rue Gustave Simon; Mesures applicables aux usagers de la voie publique : Sont interdits : - toute manifestation de voie publique ; - le port, le transport et l’utilisation des artifices de divertissement, des articles pyrotechniques, des armes à feu et des munitions, ainsi que tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l’article 132-15 du code pénal ou pouvant servir de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes et des biens ; - l’accès des animaux dangereux au sens des articles L 211-11 et suivants du code rural et de la pêche maritime, en particulier les chiens des catégories 1 et 2 ; Article 2 : des dispositifs de pré-filtrage et de filtrage au passage desquels il sera procédé, par des officiers de police judiciaire et, sur leur ordre et sous leur responsabilité, des agents de police judiciaire, à des contrôles d’identité, ainsi qu’à la visite des véhicules circulant, arrêtés ou stationnant, à l’inspection visuelle des bagages et à leur fouille, seront mis en place aux limites du périmètre. Article 3 : toute infraction au présent arrêté sera constatée et réprimée, s’agissant des organisateurs, dans les conditions fixées par l’article 431-9 du code pénal, à savoir 6 mois d’emprisonnement et 7500€ d’amende, et s’agissant des participants, par l’article R 644-4 du même code instituant une contravention de quatrième classe de 135€ ; Article 4 : la directrice de cabinet du Préfet de Meurthe-et-Moselle, le directeur départemental de la sécurité publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs et fera l’objet d’une large communication dans la presse.

Fait à Nancy, le 14 mai 2020 pour le préfet, la sous-préfète, Directrice de Cabinet Marie CORNET RECUEIL N° 38 4 14 MAI 2020

Annexe – VOIES ET DÉLAIS DE RECOURS Si vous souhaitez contester la présente décision administrative, vous avez la possibilité de former, à compter de sa notification ou de sa publication, selon le cas, dans le délai maximal de deux mois suivant l'expiration d'un délai d'un mois à compter de la date de cessation de l'état d'urgence sanitaire déclaré par l'article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et prorogé par la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020, conformément à l’ordonnance du 25 mars 2020 portant adaptation des règles applicables devant les juridictions de l’ordre administratif pendant l’état d’urgence sanitaire : Soit un recours administratif sous une des deux formes suivantes : - soit un recours gracieux adressé à M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle – 1 rue Préfet Claude Érignac – CS 60031 – 54038 NANCY CEDEX. - soit un recours hiérarchique adressé à M. le Ministre de l'Intérieur – Direction des libertés publiques et des affaires juridiques – Sous-direction du conseil juridique et du contentieux – Bureau du contentieux des polices administratives – Place Beauvau – 75800 PARIS CEDEX 08. Dans le cas d’une décision expresse ou implicite de rejet résultant de votre recours administratif, vous disposez de deux mois, délai franc, pour déposer un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de Nancy (articles R.421-1 à R.421-5 du code de justice administrative). Soit un recours contentieux adressé au Tribunal administratif de Nancy – 5 place de la Carrière – C.O. N° 20038 - 54036 NANCY CEDEX. Le tribunal administratif peut être saisi par l'application informatique « Télérecours Citoyens » accessible par le site internet www.telerecours.fr

SERVICE DE LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES Bureau des procédures environnementales

Arrêté autorisant l’abattage d’urgence de 15 arbres du site classé du parc de Montaigu sur les communes de LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY et de JARVILLE- LA-MALGRANGE.

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le titre quatrième du code de l’Environnement, notamment ses articles L. 341-1 à L. 341-22 et les articles R. 341-1 à R. 341-31 ; VU l’arrêté ministériel du 25 mars 1958, portant classement, parmi les sites du département de Meurthe-et-Moselle, de l’ensemble formé par la totalité du parc du château de Montaigu sur les communes de Laneuveville-devant-Nancy et de Jarviile-devant-Nancy ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié par le décret n° 2010-146 du 16 février 2010 relatif aux pouvoirs des préfets et à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ; VU le décret n° 88-1124 du 15 décembre 1988 modifiant la loi du 2 mai 1930 et déconcentrant la délivrance d’autorisation exigées en vertu des articles 9 et 12 de cette loi ; VU la demande d’autorisation spéciale de travaux formulée par la Métropole du Grand Nancy pour l’abattage de 18 arbres situés sur les communes de Laneuveville-devant-Nancy et de Jarville-la-Malgrange dans le site classé du Parc de Montaigu ; VU les avis formulés par la commission départementale de la nature, des paysages et des sites en sa séance du 13 mars 2020 et par la directrice régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement ; CONSIDERANT l’état sanitaire de ces arbres et par conséquent du caractère dangereux de leur présence dans ce parc ouvert au public A U T O R I S E Article 1 : l’abattage d’urgence de 18 érables sycomores atteints par la maladie de la suie dans la partie nord-ouest du site classé du parc de Montaigu, pour des raisons de sécurité et de santé publique, sous réserve du respect des prescriptions suivantes : – les troncs seront laissés au sol pendant deux jours pour permettre aux éventuels chiroptères présents de changer de gîte, – les travaux ne devront pas induire la dégradation des sols et des allées existantes, – les rémanents seront brûlés dans le respect de la réglementation en vigueur. Article 2 : Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours en annulation auprès du tribunal administratif de Nancy. Article 3 : La secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle et le directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement Grand Est, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera : • notifié au président de la Métropole du Grand Nancy • publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle • et dont copie sera adressée aux maires de Laneuveville-devant-Nancy et de Jarville-la-Malgrange, au directeur départemental des Territoires de Meurthe-et-Moselle, au directeur départemental de la sécurité publique, au directeur départemental du service d’incendie et de secours de Meurthe-et-Moselle et à la ministre de la transition écologique et solidaire.

Fait à Nancy, le 17 mars 2020 Pour le préfet et par délégation La secrétaire générale, Marie-Blanche BERNARD

Arrêté préfectoral portant autorisation de pénétrer dans des propriétés privées afin de réaliser des études nécessaires pour la reconstruction à 225 000 volts du tronçon à 63 000 volts de la ligne électrique VANDIERES-VOID sur le territoire des communes suivantes : Vandières, Norroy-lès-Pont-à-Mousson, Villers-sous- Preny, Vilcey-sur-Trey, Fey-en-Haye, Thiaucourt-Regniéville, Limey-Remenauville, Lironville, Noviant-aux-Prés, Bernecourt, Grosrouvres, Minorville, Royaumeix, Ménil-la-Tour, Sanzey, Lagney.

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le code de justice administrative ; VU le code rural ; VU le code forestier ; VU le code pénal notamment les articles 322-2 et 433-11 (respectivement livre II, titre II, chapitre II, section 1, et livre IV, titre II, chapitre II, section 6) ; VU les dispositions du Code de l’énergie relatives au transport de l’électricité ; VU la loi du 29 décembre 1892 modifiée, relative aux dommages causés à la propriété privée par l’exécution des travaux publics, et notamment l’article 1er ; VU la loi du 6 juillet 1943 modifiée, relative à l’exécution des travaux géodésiques et cadastraux et à la conservation des signaux, bornes et repères ; VU le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ; VU le courrier du 23 mars 2020 par lequel RTE-Réseau de Transport d'Electricité sollicite l’autorisation de pénétrer dans les propriétés privées concernées par la réalisation des études nécessaires pour la reconstruction à 225 000 volts du tronçon à 63 000 volts de la ligne électrique VANDIERES-VOID sur le territoire des communes inscrites en annexe de cet arrêté ; CONSIDERANT la gêne minime apportée à la propriété privée et l’absence de dépossession des propriétaires ; CONSIDERANT qu’il convient de prendre toute mesure pour qu’aucun empêchement n’intervienne de la part des propriétaires ou exploitants des terrains concernées par l’opération précitée ; SUR proposition de la secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, RECUEIL N° 38 5 14 MAI 2020

A R R E T E Article 1 : Les agents et mandataires de RTE Réseau de Transport d'Electricité ainsi que ceux des entreprises accréditées par elle, sont autorisés, sous réserve de droits des tiers, à pénétrer dans les propriétés privées situées sur le territoire des communes dont la liste figure en annexe (accompagnée d’une carte de la zone d’étude) pour procéder aux études de tracé et au piquetage des lignes électriques à 225 000 volts VANDIERES-VOID, 63 000 volts VANDIERES-VOID et 225 000 volts TROIS-DOMAINES-VANDIERES. À cet effet, ils pourront pénétrer dans les propriétés privées, closes ou non closes (sauf à l’intérieur des maisons d’habitation) et dans les bois soumis au régime forestier, à l’exception des parties déclarées sites protégés, y planter des balises, y établir des jalons et piquets ou repères, y pratiquer des sondages, fouilles et coupures, y faire les abattages, élagages et ébranchements nécessaires et autorisés par la loi, y procéder à des relevés topographiques ainsi qu’à des travaux d’arpentage et de bornage, et autres travaux ou opérations que les études ou la réalisation des projets rendront indispensables. Article 2 : Les personnes ci-dessus visées ne sont pas autorisées à s’introduire dans les maisons d’habitation ainsi que dans les propriétés attenantes et closes par des murs ou par des clôtures équivalentes, suivant les usages du pays. Dans les propriétés closes, elles ne pourront le faire que cinq jours après la notification de l’arrêté aux propriétaires par RTE, ou, en l’absence des propriétaires, au gardien de la propriété. A défaut de gardien connu demeurant dans la commune, le délai ne court qu’à partir de la notification de l’arrêté faite en mairie ; ce délai expiré, si personne ne se présente pour permettre l’accès, les bénéficiaires du présent arrêté pourront entrer avec l’assistance du juge d’Instance ou d’un officier de police judiciaire exerçant sur le territoire de la commune. Article 3 : La présente autorisation est valable pour une période de 36 mois à compter de l’expiration d’un délai d’un mois suivant la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire, conformément aux dispositions de l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d'urgence sanitaire et à l'adaptation des procédures pendant cette même période. L’autorisation de pénétration en propriétés privées sera caduque de plein droit si elle n’est pas suivie d’un début d’exécution dans les six mois. Il est interdit, sous peine d’application des sanctions prévues par les articles 322-2 et 433-11 du code pénal, d’apporter aux travaux des agents visés à l’article 1er du présent arrêté, trouble ou empêchement, ainsi que d’arracher ou de déplacer les balises, piquets, jalons, bornes repères ou signaux qu’ils installeront. Article 4 : Les maires des communes concernées sont invités à prêter leur concours et, au besoin, l’appui de leur autorité pour écarter les difficultés auxquelles pourrait donner lieu l’exécution des opérations envisagées. En cas d’opposition à ces opérations, il est enjoint aux fonctionnaires municipaux et à tous les agents de la force publique d’intervenir pour assurer l’exécution des dispositions qui précèdent. Article 5 : Préalablement et après les opérations prévues, il sera procédé contradictoirement à la constatation de l’état des lieux. Les indemnités qui pourraient être dues pour des dommages causés aux propriétaires et aux exploitants à l’occasion de ces opérations seront à la charge du Centre Développement Ingénierie de Nancy de RTE Réseau de Transport d’Electricité. A défaut d’entente amiable, elles seront fixées par le Tribunal administratif de Nancy, conformément aux dispositions du code de justice administrative. Toutefois, il ne pourra être abattu d’arbres fruitiers, d’ornement ou de haute futaie, avant qu’un accord amiable ne soit établi sur leur valeur ou, à défaut de cet accord, qu’il ait été procédé à la constatation contradictoire destinée à fournir les éléments nécessaires à l’évaluation des dommages. Article 6 : Le présent arrêté sera affiché dans les communes concernées et au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et- Moselle. Un délai de dix jours devra être respecté entre la date d’affichage de l’arrêté et le début des opérations. Les maires adresseront à la préfecture un certificat constatant l’accomplissement de cette formalité. Article 7 : Chacun des responsables chargés des études devra être muni d’une copie du présent arrêté qu’il sera tenu de présenter à toute réquisition. Article 8 : Le présent arrêté pourra faire l’objet d’un recours auprès du Tribunal administratif de Nancy dans le délai de deux mois à compter de la réalisation de la dernière formalité de publicité. Le tribunal administratif peut être saisi par l’application informatique « Télérecours Citoyen » accessible par le site Internet www.telerecours.fr. Article 9 : La Secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, la sous-préfète de , les maires concernés et le Colonel, commandant le groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Fait à Nancy le 04 mai 2020 Pour le préfet et par délégation La secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD

Les annexes (liste des communes concernées + cartographie de la zone d’étude) sont consultables à la préfecture, service de la coordination des politiques publiques, bureau des procédures environnementales.

SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT AGENCE REGIONALE DE SANTE GRAND EST DELEGATION TERRITORIALE DE MEURTHE-ET-MOSELLE DIRECTION DE LA STRATÉGIE

Arrêté ARS n° 2020-1389 du 4 mai 2020 modifiant la composition nominative du conseil d’administration de l’Institut de Cancérologie de Lorraine (département de Meurthe-et-Moselle).

LA DIRECTRICE GENERALE DE L’AGENCE REGIONALE DE SANTE GRAND EST VU le code de la santé publique, notamment ses articles L.6162-7, L.6162-8, D.6162-1 à D.6162-7 ; VU le décret n° 2010-336 du 31 mars 2010 portant création des agences régionales de santé ; VU le décret n° 2015-1650 du 11 décembre 2015 adaptant les agences régionales de santé à la nouvelle délimitation des régions ; VU l’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique des entreprises et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales ; VU l’arrêté ARS n°2019-1947 du 2 juillet 2019 relatif à la composition nominative du conseil d’administration de l’Institut de Cancérologie de Lorraine ; VU le décret du 8 avril 2020 portant nomination de Madame Marie-Ange DESAILLY-CHANSON en qualité de Directrice Générale de l’Agence Régionale de Santé Grand Est ; VU l’arrêté ARS n°2020-1249 du 14 avril 2020 portant délégation de signature aux Directeurs, Chef de cabinet, Secrétaire Général et Agent Comptable de l’Agence Régionale de Santé Grand Est ; CONSIDERANT la mise en place du comité social et économique au sein de l’Institut de Cancérologie de Lorraine, conformément à l’ordonnance du 22 septembre 2017 susmentionnée, CONSIDERANT que lors de sa réunion du 14 janvier 2020, le comité social et économique a désigné Madame le Docteur BEULQUE et Monsieur FEDI, en tant que représentants du CSE au sein du conseil d’administration de l’Institut de Cancérologie de Lorraine ; RECUEIL N° 38 6 14 MAI 2020

A R R E T E Article 1 : Madame le Docteur Emilie BEULQUE et Monsieur Jean-Christophe FEDI sont désignés membre du conseil d’administration de l’institut de Cancérologie de Lorraine en qualité de représentants du Comité Social et Economique, pour une durée de 4 ans à compter du 14 janvier 2020. Article 2 : La composition du Conseil d’Administration de l’Institut de Cancérologie de Lorraine est fixée comme suit : 1) Le représentant de l’Etat dans le département, président de droit :  Monsieur Eric FREYSSELINARD, Préfet de Meurthe-et-Moselle. 2) Le directeur de l’unité de formation et de recherche de médecine :  Monsieur le Professeur Marc BRAUN, Doyen de la faculté de médecine de Nancy. 3) Le directeur général du CHU de Nancy :  Monsieur Bernard DUPONT, directeur général du CHU de Nancy. 4) Une personnalité scientifique désignée par l’Institut national du cancer :  Madame le Professeur Christiane BRANLANT, directeur de recherche au CNRS. 5) Un représentant du conseil économique, social et environnemental régional :  Monsieur Hubert ATTENONT. 6) Quatre représentants des personnels du centre, dont deux désignés par la commission médicale et deux par le comité d’entreprise dont un ayant le statut de cadre :  Monsieur le Professeur Jean-Louis MERLIN, désigné par la commission médicale ;  Monsieur le Docteur Olivier RANGEARD, désigné par la commission médicale ; - Madame le Docteur Emilie BEULQUE, représentant cadre, désignée par le comité social et économique ;  Monsieur Jean-Christophe FEDI, représentant non cadre, désigné par le comité social et économique. 7) Quatre personnalités qualifiées, dont au moins un médecin :  Monsieur le Docteur Didier SARTELET, vice-président de la Métropole du Grand Nancy ;  Madame Sylvie CRUNCHANT, conseiller départemental de Meurthe-et-Moselle ;  Madame Dominique RENAUD, conseillère régionale de la région Grand Est ;  Monsieur le Docteur Jean-Paul SCHLITTER, secrétaire général du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle de l’ordre des médecins. 8) Deux représentants des usagers :  Monsieur Bernard CREHANGE, membre de la Ligue Nationale contre le Cancer ;  Madame Catherine BAILLOT, membre de l’association « Vivre comme avant ». Article 3 : Le directeur général du centre, accompagné des collaborateurs de son choix, et le directeur général de l’agence régionale de santé ou son représentant assistent au conseil avec voix consultative. Article 4 : La durée du mandat des membres précédemment nommés demeurent inchangée. Article 5 : Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le Tribunal Administratif compétent dans un délai de deux mois à compter de sa notification. La juridiction peut notamment être saisie via une requête remise ou envoyée au greffe du Tribunal Administratif ou aussi par l'application Télérecours citoyens accessible à partir du site www.telerecours.fr. Article 6 : La Directrice de la Stratégie et le Directeur Général de l’Institut de Cancérologie de Lorraine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Recueil des actes administratifs de la préfecture de la région Grand Est et de la préfecture du département de Meurthe et Moselle.

Fait à Nancy, le 4 mai 2020 Pour la Directrice Générale de l’ARS Grand Est, Et par délégation, La Responsable Adjointe du Département Ressources Humaines en Santé Julia JOANNES

Service territorial de veille et sécurité sanitaires et environnementales

Arrêté N° 877/2020/ARS/DT54 du 12 mars 2020 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’immeuble sis 4, rue Lemire à LUNEVILLE (54300)

LE PREFET DE MEURTHE ET MOSELLE VU le code de la santé publique, notamment les articles L.1331-26 à L.1331-30, L.1337-4, R.1331-4 à R.1331-11, R.1416-1 à R.1416-5 ; VU le code de la construction et de l'habitation notamment les articles L.521-1 à L.521-4 et les articles L.541-2 ; VU le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent ; VU l’arrêté préfectoral du 5 août 1981 modifié établissant le Règlement Sanitaire Départemental de Meurthe-et-Moselle et notamment les dispositions de son titre II applicables aux locaux d’habitation ; VU l’arrêté préfectoral du 25 août 2019 portant renouvellement de la composition du conseil départemental de l’environnement des risques sanitaires et technologiques (CODERST) de Meurthe-et-Moselle et portant création de la formation spécialisée insalubrité. VU la circulaire DGS/DGUHC/SD7C/IUH4 n° 293 du 23 juin 2003 relative à la mise à disposition d’une nouvelle grille d’évaluation de l’état des immeubles susceptibles d’être déclarés insalubres ; VU le rapport du service Hygiène et Santé de la Ville de LUNEVILLE établi le 4 décembre 2019 ; VU l'avis émis par la formation spécialisée insalubrité du conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) réunie le 13 février 2020 sur la réalité et les causes de l'insalubrité de l’immeuble sis 4 rue Lemire à LUNEVILLE (54300) et sur la possibilité d’y remédier ; CONSIDERANT que cet immeuble constitue un danger pour la santé et la sécurité des personnes qui l’occupent ou qui sont susceptibles de l’occuper, notamment aux motifs suivants : APPARTEMENT RDC - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine très dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; RECUEIL N° 38 7 14 MAI 2020

- Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT 1er ETAGE - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Absence de dispositif de retenue des personnes ; - Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie, de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT 2ème ETAGE - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Absence de dispositif de retenue des personnes ; - Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Présence d’humidité avec risques de survenues et d’aggravation de pathologiques (pulmonaires, asthmes, allergies) ; - Dégradation de la porte d’entrée ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT DERNIER ETAGE SOUS COMBLES - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. PARTIES COMMUNES : - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Absence de dispositif de retenue des personnes ; - Dégradation des vitrages des fenêtres, - Dégradation de la porte d’entrée. CAVE - Installation électrique inexistante ; - Absence de main courante dans l’escalier ; - Encombrement important par des déchets (putrescibles et imputrescibles) des objets hétérogènes et des vêtements. ENTRETIEN DES ABORDS - Accumulation de nombreux détritus et objets hétéroclites avec risques de prolifération de nuisible et d’incendie ; - Absence de descente de canalisation d’eau pluviale présentant un risque de développement de moisissures et d’humidité, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies, maladies pulmonaires, asthmes, allergies. CONSIDERANT que la formation spécialisée insalubrité du CODERST est d’avis qu’il est possible de remédier à l’insalubrité de l’immeuble sis 4, rue Lemire 54300 LUNEVILLE. A R R Ê T E Article 1 - Décision L’immeuble d’habitation sis 4, rue Lemire à LUNEVILLE (54300) – - références cadastrales section AK 95, propriété de : SCI TFO ayant son siège social 72, rue Saint Nicolas 54000 NANCY immatriculée au registre du commerce et des sociétés de NANCY sous le n° 492 365 283, représentée par : M.Tuncer DUYGULU né le 3 avril 1960 à AKSARAY (TURQUIE). M.Fuat BORUKCU né le 2 février 1958 à AKSARAY (TURQUIE). M.Ozcan DUYGULU né le 1er janvier 1969 à AKSARAY (TURQUIE). En qualité de gérants Propriété acquise par acte du 11/08/2006, reçu par Maître Emmanuel LIONNARD notaire à NANCY, et publié au volume 2006P2509 ; Et attestation rectificative par le même notaire, date de l’acte le 06/10/2006 et date de dépôt le 10/10/2006 référence 2006P3112. ou ses ayants droits, est déclaré insalubre remédiable. RECUEIL N° 38 8 14 MAI 2020

Article 2 – nature des mesures prescrites et délais Afin de remédier à l’insalubrité constatée, il appartiendra aux propriétaires ou leurs ayants droits mentionnés à l’article 1 de réaliser selon les règles de l’art, et dans un délai de 2 mois pour les abords et 1 an pour le reste de l’immeuble à compter de la notification du présent arrêté, les mesures ci-après : APPARTEMENT RDC - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement des fenêtres et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafonds) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT 1er ETAGE - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafonds) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT 2ème ETAGE - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des - - logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Suppression durable de toutes sources d’humidité ; - Remise en état des huisseries et plus particulièrement de la porte d’entrée ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafonds) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Élimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT DERNIER ETAGE SOUS COMBLES - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des fenêtres de toit et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafonds) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Élimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. PARTIES COMMUNES - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Remise en état ou remplacement des portes d’entrée, - Pose de dispositif de retenue des personnes ; - Remplacement des vitrages ; - Débarrassage et nettoyage complet des parties communes. CAVE - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Création d’une main courante dans l’escalier ; - Débarrassage complet de la cave. ENTRETIEN DES ABORDS - Evacuation des objets hétéroclites et des déchets accumulés à l’extérieur et sur l’arrière du terrain ; - Remise en état des descentes d’évacuation des eaux pluviales. - Ainsi que toutes mesures propres à rendre les lieux conformes à la législation sanitaire en vigueur, et plus particulièrement à l’article 3 du décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent. Faute de réalisation de ces mesures dans les conditions précisées, l’autorité administrative pourra les exécuter d’office aux frais du propriétaire mentionné à l’article 1 ou ses ayants droit, après mise en demeure, dans les conditions précisées à l’article L. 1331-29 du code de la santé publique. La non-exécution des mesures prescrites dans les délais précisés ci-avant expose les propriétaires au paiement d’une astreinte par jour de retard dans les conditions prévues à l’article L. 1331-29-1 du code de la santé publique. RECUEIL N° 38 9 14 MAI 2020

Article 3 – Précautions en cas d’intervention (amiante, plomb) En cas de travaux susceptibles d’altérer les matériaux et/ou revêtements (ponçage, abattage de cloisons, intervention sur des matériaux amiantés…), les diagnostics amiante et plomb devront être fournis aux entreprises amenées à intervenir dans l’immeuble. Article 4 - Mainlevée La mainlevée du présent arrêté d’insalubrité ne pourra être prononcée qu’après constatation de la conformité de la réalisation des travaux aux mesures prescrites pour la sortie d’insalubrité, par l’autorité compétente. Les propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 tiennent à la disposition de l’administration tout justificatif attestant de la réalisation des travaux, dans les règles de l’art. Article 5 – Occupation des locaux Compte tenu de la nature et de l’importance des désordres constatés, les locaux susvisés sont interdits à l’habitation à titre temporaire à compter de la notification du présent arrêté jusqu’à sa mainlevée. Les locaux visés ci-dessus ne peuvent être ni loués, ni mis à la disposition à quelque usage que ce soit, en application de l’article L. 1331-28-2 du code de la santé publique. Les propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 doit au plus tard le jour de la notification informer le Préfet de l’offre d’hébergement qu’il a faite aux occupants pour se conformer à l’obligation prévue à l’article L.521-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. A défaut, pour le propriétaire d’avoir assuré l’hébergement provisoire des occupants, celui-ci sera effectué par l’autorité publique aux frais du propriétaire. Article 6 – Droit des occupants Les propriétaires, ou leurs ayants droits, mentionnés à l’article 1 sont tenus de respecter les droits des occupants dans les conditions précisées aux articles L. 521-1 à L. 521-3 -2 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. Le non-respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L. 1337-4 du code de la santé publique ainsi que par les articles L. 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe. Article 7 – Inscription au privilège spécial immobiliser Le coût des mesures d’hébergement en application du présent arrêté est évalué sommairement à 25000 euros. Le présent arrêté fera l’objet d’une première inscription au service de publicité foncière, à la diligence du préfet, pour le montant précisé ci- dessus, en application des articles 2384-1 et 2384-3 du code civil. Si la mainlevée du présent arrêté d’insalubrité a été notifiée au propriétaire mentionné à l’article 1, ou à ses ayants-droit, la publication, à leurs frais, de cette mainlevée emporte caducité de la première inscription, dans les conditions prévues à l’article 2384-4 du code civil. Article 8 - Notification Le présent arrêté sera notifié au propriétaire mentionné à l’article 1 ci-dessus ainsi qu’aux occupants du local concerné. Il sera également affiché à la mairie de LUNÉVILLE pour une période minimale de 2 mois ainsi que sur la façade de l’immeuble. Article 9 - Exécution La secrétaire générale de la Préfecture, le maire de LUNEVILLE sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Article 10 - Publication Le présent arrêté sera publié au service de publicité foncière, dont dépend le local aux frais du propriétaire, ou de ses ayants droit, mentionnés à l’article 1. Il sera également publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe et Moselle. Il sera transmis à monsieur le maire de la commune de LUNÉVILLE, à monsieur le procureur de la République, à monsieur le sous-préfet d’arrondissement, à monsieur le directeur départemental des territoires, à monsieur le directeur départemental de la cohésion sociale, aux organismes payeurs des aides aux logements (CAF, MSA) et de l’aide personnalisée au logement, ainsi qu’aux gestionnaires du fonds de solidarité pour le logement du département, à la Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à et à la Chambre Départementale des Notaires. Article 11 – Délais et voies de recours La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle, soit hiérarchique auprès de la ministre chargée de la santé (Direction générale de la santé – SD7C – 8, avenue de Ségur – 75350 PARIS 07 SP) dans les deux mois suivant la notification. Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de NANCY – 5, place Carrière, également dans le délai de deux mois à compter de la notification, ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé, l’absence de réponse au terme d’un délai de deux mois valant rejet implicite. Le tribunal administratif peut être saisi par l’application informatique « Télérecours Citoyens » accessible par le site Internet www.telerecours.fr.

Fait à Nancy le 12 mars 2020 Pour le préfet La secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD

L'annexe jointe au présent arrêté est consultable au SCHS de LUNEVILLE (service communal d'hygiène et de santé 2 place Saint Rémy 54300 LUNEVILLE).

Arrêté N° 878/2020/ARS/DT54 du 12 mars 2020 portant déclaration d’insalubrité remédiable de l’immeuble sis 4 bis, rue Lemire à LUNEVILLE (54300).

LE PREFET DE MEURTHE ET MOSELLE VU le code de la santé publique, notamment les articles L.1331-26 à L.1331-30, L.1337-4, R.1331-4 à R.1331-11, R.1416-1 à R.1416-5 ; VU le code de la construction et de l'habitation notamment les articles L.521-1 à L.521-4 et les articles L.541-2 ; VU le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent ; VU l’arrêté préfectoral du 5 août 1981 modifié établissant le Règlement Sanitaire Départemental de Meurthe-et-Moselle et notamment les dispositions de son titre II applicables aux locaux d’habitation ; VU l’arrêté préfectoral du 25 août 2019 portant renouvellement de la composition du conseil départemental de l’environnement des risques sanitaires et technologiques (CODERST) de Meurthe-et-Moselle, et portant création de la formation spécialisée insalubrité ; VU la circulaire DGS/DGUHC/SD7C/IUH4 n° 293 du 23 juin 2003 relative à la mise à disposition d’une nouvelle grille d’évaluation de l’état des immeubles susceptibles d’être déclarés insalubres ; VU le rapport du service Hygiène et Santé de la Ville de LUNEVILLE établi le 4 décembre 2019 ; VU l'avis émis par la formation spécialisée insalubrité du conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) réunie le 13 février 2020 sur la réalité et les causes de l'insalubrité de l’immeuble sis 4 bis rue Lemire à LUNEVILLE (54300) et sur la possibilité d’y remédier ; CONSIDERANT que cet immeuble constitue un danger pour la santé et la sécurité des personnes qui l’occupent ou qui sont susceptibles de l’occuper, notamment aux motifs suivants : APPARTEMENT RDC DROIT - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; RECUEIL N° 38 10 14 MAI 2020

I- nstallation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine très dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT RDC GAUCHE - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement. APPARTEMENT 1er ETAGE GAUCHE - Présence d’humidité occasionnant le développement de moisissures, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Absence de dispositif de retenue des personnes sur l’ensemble des fenêtres ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT 1er ETAGE DROIT - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; -Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Équipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Absence de dispositif de retenue des personnes, - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. APPARTEMENT 2ème ETAGE GAUCHE - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine dégradés et non sécurisés ; - Équipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; - Présence d’humidité occasionnant le développement de moisissures, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies) ; - Absence de dispositif de retenue des personnes ; - Accumulation de divers déchets présentant un risque d’incendie de prolifération de rongeurs ou nuisibles, de survenue et d’aggravation de pathologies pulmonaires, allergies, parasitaires ou infectieuses. RECUEIL N° 38 11 14 MAI 2020

APPARTEMENT 2ème ETAGE DROIT - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites ; APPARTEMENT 3ème ETAGE SOUS COMBLES - L’appartement ne dispose pas d’une alimentation en eau destinée à la consommation humaine présentant un risque de survenue ou d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, allergie parasitaires, infectieuses) - Présence d’humidité occasionnant le développement de moisissures, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies) ; - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Installation de chauffage inexistante ; - Dégradation et fragilisation d’éléments structurants présentant un risque potentiel de chutes d’éléments et d’accidents des personnes ; - Installation des éléments de cuisine vétustes et non sécurisés ; - Equipements sanitaires vétustes et dégradés présentant un risque de survenue ou aggravation de pathologies (maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Dégradation des huisseries et menuiseries ne permettant pas d’assurer l’étanchéité thermique des logements, avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires asthme, allergies) ; - Dégradation généralisée des revêtements (mur, sol, plafond) ne permettant pas d’assurer un entretien satisfaisant des logements avec risque de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthme, allergies, maladies infectieuses ou parasitaires) ; - Un système de ventilation et de renouvellement permanent d’air neuf non fonctionnel, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies (maladies pulmonaires, asthmes, allergies) défavorable au bon entretien du logement ; PARTIES COMMUNES - Installation électrique non sécurisée présentant un risque de chocs électriques, d’électrocution et d’incendie ; - Absence de dispositif de retenue des personnes ; - Dégradation des vitrages des fenêtres, -Dégradation de la porte d’entrée. - Encombrement important par des déchets (putrescible et imputrescible) des objets hétérogènes et des vêtements. CAVE - Installation électrique inexistante ; - Absence de main courante dans l’escalier ; - Encombrement important par des déchets (putrescible et imputrescible) des objets hétérogènes et des vêtements. ENTRETIEN DES ABORDS - Accumulation de nombreux détritus et objets hétéroclites avec risques de prolifération de nuisibles et d’incendie ; - Absence de descente de canalisation d’eau pluviale présentant un risque de développement de moisissures et d’humidité, préjudiciable à la santé des occupants avec risques de survenue et d’aggravation de pathologies, maladies pulmonaires, asthmes, allergies). CONSIDERANT que la formation spécialisée insalubrité du CODERST est d’avis qu’il est possible de remédier à l’insalubrité de l’immeuble sis 4 bis rue Lemire 54300 LUNEVILLE. A R R Ê T E Article 1 - Décision L’immeuble d’habitation sis 4 bis rue Lemire à LUNEVILLE (54300) – - références cadastrales section AK 95, propriété de : SCI TFO ayant son siège social 72, rue Saint Nicolas 54000 NANCY immatriculée au registre du commerce et des sociétés de NANCY sous le n° 492 365 283, représentée par : M.Tuncer DUYGULU né le 3 avril 1960 à AKSARAY (TURQUIE). M.Fuat BORUKCU né le 2 février 1958 à AKSARAY (TURQUIE). M.Ozcan DUYGULU né le 1er janvier 1969 à AKSARAY (TURQUIE). En qualité de gérants Propriété acquise par acte du 11/08/2006, reçu par Maître Emmanuel LIONNARD notaire à NANCY, et publié au volume 2006P2509 ; Et attestation rectificative par le même notaire, date de l’acte le 06/10/2006 et date de dépôt le 10/10/2006 référence 2006P3112. ou ses ayants droit, est déclaré insalubre remédiable. Article 2 – nature des mesures prescrites et délais Afin de remédier à l’insalubrité constatée, il appartiendra aux propriétaires ou leurs ayants droits mentionnés à l’article 1 de réaliser selon les règles de l’art, dans le délai de 2 mois pour les abords et de 1 an pour le reste de l’immeuble à compter de la notification du présent arrêté, les mesures ci-après : APPARTEMENT RDC DROIT - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafonds) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Élimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT RDC GAUCHE - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; RECUEIL N° 38 12 14 MAI 2020

- Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation. APPARTEMENT 1er ETAGE GAUCHE - Recherche et suppression durable de toutes sources d’humidité ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation. - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT 1er ETAGE DROIT - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. APPARTEMENT 2ème ETAGE GAUCHE - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; -Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Recherche et suppression durable de toutes sources d’humidité ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites ; APPARTEMENT 2ème ETAGE DROIT - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites ; APPARTEMENT 3ème ETAGE SOUS COMBLES - Mise en place d’un système pérenne d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ; - Recherche et suppression durable de toutes sources d’humidité ; - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Mise en place d’une installation de chauffage suffisante et sécurisée, adaptée aux caractéristiques intrinsèques des appartements de l’immeuble et notamment à l’isolation pour assurer une température de 18°C dans tous les appartements quelques soient les conditions extérieures ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, des plafonds et des cloisons pour assurer l’étanchéité et un fonctionnement normal ; - Remise en état ou remplacement des éléments de cuisine ; - Remise en état ou remplacement des équipements sanitaires ; - Remise en état ou remplacement des revêtements (murs, sols et plafond) ; - Mise en place d’un système de ventilation assurant un renouvellement permanent d’air neuf conforme à la législation ; - Elimination et débarrassage des déchets et objets hétéroclites. PARTIES COMMUNES - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Remise en état ou remplacement de la porte d’entrée, - Mise en place d’un dispositif de retenue des personnes ; - Remplacement des vitrages. - Nettoyage et débarrassage complet. RECUEIL N° 38 13 14 MAI 2020

CAVE - Mise en sécurité de l’installation électrique avec fourniture d’une attestation de conformité CONSUEL en rénovation et mise en sécurité des logements d’habitation et des communs ou diagnostic PROMOTELEC ; - Création d’une main courante dans l’escalier ; - Débarrassage et nettoyage complet de la cave. ENTRETIEN DES ABORDS - Evacuation des objets hétéroclites et des déchets accumulés à l’extérieur et sur l’arrière du terrain ; - Remise en état des descentes d’évacuation des eaux pluviales. - Ainsi que toutes mesures propres à rendre les lieux conformes à la législation sanitaire en vigueur, et plus particulièrement à l’article 3 du décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent. - Faute de réalisation de ces mesures dans les conditions précisées, l’autorité administrative pourra les exécuter d’office aux frais du propriétaire mentionné à l’article 1 ou ses ayants droit, après mise en demeure, dans les conditions précisées à l’article L. 1331-29 du code de la santé publique. La non-exécution des mesures prescrites dans les délais précisés ci-avant expose les propriétaires au paiement d’une astreinte par jour de retard dans les conditions prévues à l’article L. 1331-29-1 du code de la santé publique. Article 3 – Précautions en cas d’intervention (amiante, plomb) En cas de travaux susceptibles d’altérer les matériaux et/ou revêtements (ponçage, abattage de cloisons, intervention sur des matériaux amiantés…), les diagnostics amiante et plomb devront être fournis aux entreprises amenées à intervenir dans l’immeuble. Article 4 - Mainlevée La mainlevée du présent arrêté d’insalubrité ne pourra être prononcée qu’après constatation de la conformité de la réalisation des travaux aux mesures prescrites pour la sortie d’insalubrité, par l’autorité compétente. Les propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 tiennent à la disposition de l’administration tout justificatif attestant de la réalisation des travaux, dans les règles de l’art. Article 5 – Occupation des locaux Compte tenu de la nature et de l’importance des désordres constatés, les locaux susvisés sont interdits à l’habitation à titre temporaire à compter de la notification du présent arrêté jusqu’à sa mainlevée. Les locaux visés ci-dessus ne peuvent être ni loués, ni mis à la disposition à quelque usage que ce soit, en application de l’article L. 1331-28-2 du code de la santé publique. Les propriétaires ou leurs ayants droit mentionnés à l’article 1 doit au plus tard le jour de la notification informer le Préfet de l’offre d’hébergement qu’il a faite aux occupants pour se conformer à l’obligation prévue à l’article L.521-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. A défaut, pour le propriétaire d’avoir assuré l’hébergement provisoire des occupants, celui-ci sera effectué par l’autorité publique aux frais du propriétaire. Article 6 – Droit des occupants Les propriétaires, ou leurs ayants droits, mentionnés à l’article 1 sont tenus de respecter les droits des occupants dans les conditions précisées aux articles L. 521-1 à L. 521-3 -2 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. Le non-respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L. 1337-4 du code de la santé publique ainsi que par les articles L. 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe. Article 7 – Inscription au privilège spécial immobiliser Le coût des mesures d’hébergement en application du présent arrêté est évalué sommairement à 30000 euros. Le présent arrêté fera l’objet d’une première inscription au service de publicité foncière, à la diligence du préfet, pour le montant précisé ci- dessus, en application des articles 2384-1 et 2384-3 du code civil. Si la mainlevée du présent arrêté d’insalubrité a été notifiée au propriétaire mentionné à l’article 1, ou à ses ayants-droit, la publication, à leurs frais, de cette mainlevée emporte caducité de la première inscription, dans les conditions prévues à l’article 2384-4 du code civil. Article 8 - Notification Le présent arrêté sera notifié au propriétaire mentionné à l’article 1 ci-dessus ainsi qu’aux occupants du local concerné. Il sera également affiché à la mairie de LUNÉVILLE pour une période minimale de 2 mois ainsi que sur la façade de l’immeuble. Article 9 - Exécution La secrétaire générale de la Préfecture, le maire de LUNEVILLE sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Article 10 - Publication Le présent arrêté sera publié au service de publicité foncière, dont dépend le local aux frais du propriétaire, ou de ses ayants droit, mentionnés à l’article 1. Il sera également publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe et Moselle Il sera transmis à monsieur le maire de la commune de LUNÉVILLE, à monsieur le procureur de la République, à monsieur le sous-préfet d’arrondissement, à monsieur le directeur départemental des territoires, à monsieur le directeur départemental de la cohésion sociale, aux organismes payeurs des aides aux logements (CAF, MSA) et de l’aide personnalisée au logement, ainsi qu’aux gestionnaires du fonds de solidarité pour le logement du département, à la Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à Baccarat et à la Chambre Départementale des Notaires. Article 11 – Délais et voies de recours La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle, soit hiérarchique auprès de la ministre chargée de la santé (Direction générale de la santé – SD7C – 8, avenue de Ségur – 75350 PARIS 07 SP) dans les deux mois suivant la notification. Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de NANCY – 5, place Carrière, également dans le délai de deux mois à compter de la notification, ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé, l’absence de réponse au terme d’un délai de deux mois valant rejet implicite. Le tribunal administratif peut être saisi par l’application informatique « Télérecours Citoyens » accessible par le site Internet www.telerecours.fr.

Fait à Nancy le 12 mars 2020 Pour le préfet La secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD

L' annexe jointe au présent arrêté est consultable au SCHS de LUNEVILLE (service communal d'hygiène et de santé 2 place Saint Rémy 54300 LUNEVILLE). RECUEIL N° 38 14 14 MAI 2020

DIRECTION INTERDÉPARTEMENTALE DES ROUTES – EST

Arrêté préfectoral N° 2020-DIR-Est-M-54-036 du 13 mai 2020 portant arrêté particulier pour la réglementation de la circulation au droit d'un « chantier non courant » sur le réseau routier national, hors agglomération, relatif aux travaux de réparation des joints de chaussée du viaduc de la Chiers, situé sur la RN52.

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le code de la voirie routière ; VU le code de la route ; VU le code de justice administrative ; VU le code pénal ; VU le code de procédure pénale ; VU la loi N° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, modifiée par la loi n° 2004- 809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales ; VU le décret N° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié par le décret N° 2010-146 du 16 février 2010, relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l'action des services de l’État dans les régions et les départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant Monsieur Eric FREYSSELINARD préfet de Meurthe-et- Moselle ; VU l'arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes et l'ensemble des arrêtés modificatifs, ainsi que l’instruction interministérielle sur la signalisation routière approuvée par l'arrêté du 7 juin 1977 et l'ensemble des textes d'application (guides techniques spécifiques) ; VU l’arrêté SGAR N° 2014-5 du 1 janvier 2014 du Préfet coordonnateur des itinéraires routiers – Est portant organisation de la direction interdépartementale des routes Est ; VU l'arrêté préfectoral de délégation de signature N° 19.BCI.12 du 12 juillet 2019, accordant délégation de signature à Monsieur Erwan LE BRIS, directeur interdépartemental des routes-Est, relative aux pouvoirs de police de la circulation sur le réseau routier national, aux pouvoirs de police de la conservation du domaine public routier national, aux pouvoirs de gestion du domaine public routier national et au pouvoir de représentation de l’État devant les juridictions civiles, pénales et administratives ; VU l'arrêté de la DIR-Est N° 2020/DIR-Est/DIR/SG/BAJ/54-02 du 1er mars 2020 portant subdélégation de signature par Monsieur Erwan LE BRIS, directeur interdépartemental des routes-Est, relative aux pouvoirs de police de la circulation sur le réseau routier national, aux pouvoirs de police de la conservation du domaine public routier national, aux pouvoirs de gestion du domaine public routier national et au pouvoir de représentation de l’État devant les juridictions civiles, pénales et administratives ; VU l'arrêté préfectoral du 19 décembre 2017 concernant les chantiers courants et réglementant la mise en œuvre des chantiers exécutés sur les réseaux autoroutiers et routiers nationaux non concédés ; VU la note technique du 14 avril 2016 relative à la coordination des chantiers sur le réseau routier national ; VU le dossier d'exploitation en date du 03/04/2020 présenté par le pôle ouvrages d'art sillon lorrain ; VU l'avis du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle en date du 02/04/2020 ; VU l’avis de la commune de en date du 03/04/2020 ; VU l'avis du CISGT « Myrabel » en date du 29/04/2020 ; VU l'avis du district de Metz en date du 06/05/2020 ; CONSIDÉRANT qu’il importe d’assurer la sécurité des usagers de la voie publique ainsi que celle des agents de la Direction Interdépartementale des Routes - Est, des concessionnaires ou opérateurs occupant le réseau routier national hors agglomération et des entreprises chargées de l’exécution des travaux, et de réduire autant que possible les entraves à la circulation, en réglementant la circulation à l'occasion du chantier particulier évoqué dans le présent arrêté ; A R R E T E Article 1 : Le présent arrêté particulier s’applique au chantier engagé et exécuté sur le réseau routier national dans les conditions définies à l'article 2. Il réglemente la circulation aux abords de ce chantier et définit les mesures de restrictions qui seront mises en œuvre et signalées conformément à la réglementation en vigueur.Il détermine également les mesures d'information des usagers qui devront être appliquées. Article 2 : Un chantier particulier est engagé dans les conditions suivantes :

VOIE RN52 POINTS REPÈRES (PR) Du PR 11+850 au PR 22+540 SENS Sens Metz - Belgique (sens 1) et Belgique - Metz (sens 2) SECTION Section courante NATURE DES TRAVAUX Travaux de réparation des joints de chaussée de l'ouvrage d'art N52-150 (viaduc de la Chiers) PÉRIODE GLOBALE Du 23 au 25 mai 2020 Coupure de la route nationale avec sortie obligatoire : ✗ à l’échangeur dans le sens Metz-Belgique et à l’échangeur Pulventeux dans le sens Belgique-Metz SYSTÈME D'EXPLOITATION ✗ Fermeture de la bretelle d’accès de l’échangeur Mexy dans le sens Metz-Belgique Fermeture de la bretelle d’accès de l’échangeur Pulventeux dans le sens Belgique-Metz

SIGNALISATION A LA CHARGE DE : MISE EN PLACE PAR : TEMPORAIRE DIR-Est – district de Metz CEI de Villers-la-Montagne RECUEIL N° 38 15 14 MAI 2020

Article 3 : Les travaux seront réalisés conformément au plan de phasage ci-dessous :

N° Date/Heure PR et SENS SYSTÈMES D'EXPLOITATION RESTRICTIONS DE CIRCULATION 1 Du 23 mai 2020 RN52 sens 1 : Neutralisation de la voie de gauche. - Limitation de la vitesse à 90 km/h ; à 20h00 AK5 PR 11+850 - Interdiction de dépasser pour tous les au 25 mai 2020 véhicules. à 7h00 Déviations : Coupure de la RN52 avec sortie obligatoire à Les usagers de la RN52 en provenance de l’échangeur de Mexy (RD520). Metz et en direction de la Belgique seront invités à sortir à l’échangeur de MEXY et à emprunter la RD520, la rue de la Faïencerie, l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, la rue Pierre Albert Labro, la rue de Metz, l’avenue Charles de Gaulle, l’avenue de l’Aviation et enfin la RD618 jusqu’à l’échangeur du Pulventeux où ils pourront reprendre la RN52 en direction de la Belgique.

Fermeture de la bretelle d’accès à la RN52 en Les usagers en provenance de Mexy ou direction de la Belgique de l’échangeur de Mexy. souhaitant emprunter la RN52 en direction de la Belgique seront invités à emprunter la RD520, la rue de la Faïencerie, l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, la rue Pierre Albert Labro, la rue de Metz, l’avenue Charles de Gaulle, l’avenue de l’Aviation et enfin la RD618 jusqu’à l’échangeur du Pulventeux où ils pourront emprunter la RN52 en direction de la Belgique.

RN52 sens 2 : - Limitation de la vitesse à 90 km/h ; AK5 PR 22+540 Neutralisation de la voie de gauche. - Interdiction de dépasser pour tous les véhicules.

Déviations : Coupure de la RN52 avec sortie obligatoire à Les usagers de la RN52 en provenance de la l’échangeur de Pulventeux (RD618). Belgique et en direction de Metz seront invités seront invités à sortir à l’échangeur du Pulventeux puis à emprunter la RD618, l’avenue de l’Aviation, l’avenue Charles de Gaulle, la rue de Metz, la rue Pierre Albert Labro, l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, la rue de la Faïencerie et la RD520 jusqu’à l’échangeur de Mexy où ils pourront reprendre la RN52 en direction de Metz.

Les usagers en provenance de Longwy ou de Fermeture de la bretelle d’accès à la RN52 en la RD618 souhaitant emprunter la RN52 en direction de Metz de l’échangeur de Pulventeux. direction de Metz seront invités à emprunter la RD618, l’avenue de l’Aviation, l’avenue Charles de Gaulle, la rue de Metz, la rue Pierre Albert Labro, l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, la rue de la Faïencerie et la RD520 jusqu’à l’échangeur de Mexy où ils pourront emprunter la RN52 en direction de Metz. Article 4 : En cas d'intempéries ou de problèmes techniques, les travaux prévus à l'article 2 sont susceptibles d'être reportés du nombre de jours d'intempéries ou nécessaires à la résolution des problèmes techniques. Ces dispositions sont aussi applicables au phasage des travaux de l'article 3. Les dispositions d'exploitation de la circulation cesseront à la fin effective des travaux concrétisée par la levée de la signalisation. Article 5 : Ce chantier fera l'objet des mesures de publicité et d'information du public suivantes : 1. publication et/ou affichage du présent arrêté au sein de la commune de Longwy ; 2. affichage à chaque extrémité de la zone des travaux ; 3. mise en place de la signalisation de police conforme aux instructions contenues dans le présent arrêté. Article 6 : La signalisation du chantier sera conforme à l’arrêté interministériel du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes et ses arrêtés modificatifs, à l’instruction interministérielle sur la signalisation routière approuvée par l'arrêté du 7 juin 1977, et aux Manuels de Chef de Chantier (routes bidirectionnelles ou routes à chaussées séparées selon les cas) et guides thématiques spécifiques (SETRA, CERTU). La signalisation du chantier sera mise en place conformément aux mentions figurant sous l'article 2 du présent arrêté. Article 7 : Pendant les périodes d’inactivité des chantiers, notamment de nuit et les jours non ouvrables, les signaux en place seront déposés quand les motifs ayant conduit à les implanter auront disparu (présence de personnel, d’engins ou d’obstacles). Article 8 : Toute contravention au présent arrêté sera constatée et poursuivie conformément aux lois et règlements en vigueur. Article 9 : Les dispositions du présent arrêté prennent effet le jour de la signature du présent arrêté et prendront fin conformément aux dispositions des articles 3 et 4 ci-dessus et en tout état de cause pas avant la fin effective des travaux concrétisée par la levée de la signalisation. RECUEIL N° 38 16 14 MAI 2020

Article 10 : Le secrétaire général de la préfecture de Meurthe et Moselle, le directeur interdépartemental des routes – Est, le directeur départemental de la sécurité publique de Meurthe et Moselle, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Une copie sera adressée pour affichage à monsieur le Maire de la commune de Longwy, Une copie sera adressée pour information au : - Général du Commandement de la Région Militaire Terre Nord-Est, - Directeur Départemental du Territoire (DDT) de Meurthe-et-Moselle, - Président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, - Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours (SDIS) de Meurthe-et-Moselle, - Directeur Départemental du Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) de Meurthe-et-Moselle, - Directeur de l'hôpital de Nancy responsable du SMUR, - Directeur des sociétés FREYSSINET, RCA, SBTP et COLAS-Est, - Responsable de la cellule juridique de la DIR-Est.

Fait à Moulins-lès-Metz, le 13 mai 2020 Le Préfet, Pour le Préfet et par délégation, Le chef de la division d'exploitation de Metz, Ronan LE COZ

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES SERVICE AGRICULTURE – FORÊT – CHASSE Unité Espace Rural - Forêt – Chasse

Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / n° 327 du 6 mai 2020 relatif au classement du sanglier (Sus Scrofa) comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts pour le département de la Meurthe-et-Moselle pour la saison 2020-2021.

LE PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU les articles L 427-8, et R 427-6 à R 427-28 du Code de l’Environnement ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des Préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD, Préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU l'arrêté ministériel du 3 avril 2012 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement ; VU la participation du public mise en place sur le site intranet de la préfecture du 6 mars 2020 au 29 mars 2020 inclus ; VU l'avis de la Commission départementale de chasse et de faune sauvage consultée par voie électronique du 23 avril au 3 mai 2020 ; CONSIDÉRANT l'importance des dégâts occasionnés par les sangliers aux productions agricoles, les troubles à la sécurité publique qu'ils engendrent dans les zones urbaines, ainsi que les risques de collision avec les véhicules ; SUR proposition de M. le Directeur Départemental des Territoires ; A R R Ê T E Article 1 : Le sanglier (Sus scrofa) est classé espèce susceptible d’occasionner des dégâts sur l'ensemble du territoire de la Meurthe-et- Moselle pour la période du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. Article 2 : Les fonctionnaires ou agents mentionnés aux 1° et 3° du I de l'article L428-20 du code de l'environnement, ainsi que les gardes particuliers sur le territoire sur lequel ils sont commissionnés, sont autorisés à détruire à tir les sangliers, de jour seulement, entre la date de clôture générale de la chasse et le 31 mai, sur déclaration auprès de la Direction Départementale des Territoires et sous réserve de l'assentiment du détenteur du droit de destruction. Article 3 : Le piégeage du sanglier est interdit sans préjudice de l'application de l'article L427-1 du code de l'environnement. Article 4 : Le présent arrêté est susceptible d’un recours devant le Tribunal Administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Le Tribunal Administratif peut être saisi par l'application informatique "Télérecours Citoyens" accessible par le site Internet www.telerecours.fr. La présente décision peut également faire l'objet d'un recours gracieux. Pour préserver le délai de recours contentieux, le recours gracieux devra être introduit dans le délai de deux mois précédemment évoqué. Article 5 : Mme la Secrétaire Générale de la Préfecture et M. le Directeur Départemental des Territoires sont chargés de l’exécution du présent arrêté dont ampliation sera adressée à : M. le Colonel, Commandant le groupement de Gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, M. le Directeur Départemental de la Sécurité Publique, M. le Chef du service départemental de l'Office Français de la Biodiversité, M. le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Meurthe-et-Moselle, M. le Président de l'Association Départementale des lieutenants de louveterie. Le présent arrêté sera publié au recueil des actes administratifs et affiché dans toutes les communes par le soin des Maires.

Fait à Nancy, le 6 mai 2020 Le préfet Eric FREYSSELINARD

Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / 328 du 6 mai 2020 fixant les minima et maxima de plan de chasse dans le département de Meurthe-et-Moselle pour les espèces chevreuil et sanglier au cours de la campagne 2020-2021

LE PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le Code de l’Environnement en particulier l’article L425-8 ; VU l’arrêté ministériel du 11 février 2020 relatif à la mise en œuvre du plan de chasse et au marquage de gibier ; VU l’arrêté préfectoral du 29 novembre 2000 modifié relatif à la mise en œuvre du plan de chasse sanglier en Meurthe-et-Moselle ; VU l’avis favorable de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage consultée par voie électronique du 23 avril au 3 mai 2020 ; SUR proposition du Directeur Départemental des Territoires, RECUEIL N° 38 17 14 MAI 2020

A R R Ê T E Article1 : Sur l’ensemble des territoires de chasse du département et par massifs cynégétiques, le nombre maximum de têtes de grand gibier soumis à plans de chasse qui peuvent être tuées et le nombre minimum de têtes qui doivent être tuées sont fixées comme ci-après : Chevreuils Espèce Sanglier Cerfs Sika Daims Mouflons CHI CHIJ SAI SAF MIN 121 67 32 0 Massif 01 MAX 305 172 432 100 MIN 48 20 109 35 Massif 02 MAX 131 60 766 134 MIN 144 66 69 0 Massif 03 MAX 357 178 432 100 MIN 148 72 150 30 Massif 4A MAX 351 179 968 110 MIN 81 41 38 0 Massif 4B MAX 214 110 252 100 MIN 72 36 50 0 Massif 05 MAX 203 109 428 100 MIN 157 76 286 195 Massif 06 MAX 395 201 1836 724 MIN 186 95 198 62 Massif 07 MAX 432 214 1190 238 MIN 135 64 233 58 Massif 8A MAX 319 156 1520 218 MIN 99 50 210 91 Massif 8B MAX 235 119 1338 342 MIN 159 76 249 79 Massif 09 MAX 379 185 1672 294 MIN 231 111 300 0 Massif 11 MAX 598 296 1930 100 MIN 305 155 185 63 Massif 12 MAX 790 402 1718 256 MIN 72 37 176 37 Massif 13 MAX 173 93 1298 140 MIN 91 45 178 34 Massif 14 MAX 217 105 1208 132 MIN 164 90 205 0 Massif 15 MAX 421 213 1976 100 MIN 135 66 150 56 Massif 16 MAX 269 135 1014 212 MIN 203 103 189 0 Massif 17 MAX 475 245 1248 100 MIN 78 37 29 0 Massif 18 MAX 185 92 244 100 MIN 61 30 33 0 Massif 19 MAX 167 87 288 100 MIN 63 31 110 52 Massif 20 MAX 162 77 760 198 MIN 81 42 78 0 Massif 21 MAX 271 140 622 100 MIN 84 41 114 0 Massif 22 MAX 289 140 1006 100 MIN 144 69 199 0 Massif 24 MAX 365 177 1474 100 MIN 62 28 41 0 Massif 25 MAX 152 81 288 100 MIN 133 68 71 0 Massif 26 MAX 295 152 620 100 MIN 135 65 157 0 Massif 27 MAX 319 157 1116 100 MIN 160 79 151 43 Massif 28 MAX 340 171 1140 162 MIN 81 37 46 0 Massif 29 MAX 173 83 390 100 MIN 139 69 148 77 Massif 30 MAX 325 165 1136 286 MIN 117 64 121 30 Massif 31 MAX 281 151 1048 112 MIN 62 33 74 0 Massif 32 MAX 163 85 746 100 MIN 0 0 0 0 Massif 33 MAX 50 50 50 100 MIN 0 0 16 0 Massif 50 MAX 50 50 240 100 60 60 60 Article 2 : Le présent arrêté est susceptible d’un recours devant le Tribunal Administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Le Tribunal Administratif peut être saisi par l'application informatique "Télérecours Citoyens" accessible par le site Internet www.telerecours.fr. La présente décision peut également faire l'objet d'un recours gracieux. Pour préserver le délai de recours contentieux, le recours gracieux devra être introduit dans le délai de deux mois précédemment évoqué. Article 3 : Mme la Secrétaire Générale de la Préfecture et M. le Directeur Départemental des Territoires, sont chargés de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs.

Fait à Nancy, le 6 mai 2020 Le préfet Eric FREYSSELINARD RECUEIL N° 38 18 14 MAI 2020

Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / n° 329 du 6 mai relatif à la régulation des Ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiacus L.), des canards Carolin (Aix sponsa) et des canards Mandarin (Aix galericulata) en Meurthe-et-Moselle pour la saison 2020-2021.

LE PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU la convention de Rio sur la diversité biologique du 22 juin 1992, notamment son article 8 h ; VU la convention de Berne, relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe du 19 septembre 1979 ; VU le code de l'environnement, et notamment les articles L 411-3 et suivants, et R 411-31 et suivants ; VU l'arrêté du 19 pluviôse an V concernant la chasse des animaux nuisibles ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de L’État dans les régions et départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD, Préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU l'arrêté ministériel du 24 mars 2006 modifié relatif à l'ouverture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau ; VU l'arrêté du 19 janvier 2009 modifié relatif aux dates de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau ; VU le dossier établi par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage sur la situation de l'Ouette d'Egypte ( Alopochen aegyptiacus L.), des Canards Carolin (Aix sponsa) et des Canards Mandarin (Aix galericulata) en Meurthe-et-Moselle ; VU la participation du public mise en place sur le site internet de la préfecture du 6 mars 2020 au 29 mars 2020 inclus ; VU l'avis de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage consultée par voie électronique du 23 avril au 3 mai 2020 ; CONSIDÉRANT la présence avérée de l'Ouette d'Egypte, du Canard Carolin et du Canard Mandarin dans le département de Meurthe-et- Moselle ; CONSIDÉRANT les menaces que ces espèces font peser sur les écosystèmes, les habitats et les espèces locales ainsi que les dommages qu'elles sont susceptibles de causer à la biodiversité, aux milieux naturels, aux espèces autochtones et aux productions agricoles du département ; SUR proposition de Mme la Secrétaire Générale de la préfecture, A R R Ê T E Article 1 : Les titulaires du droit de chasse et leurs ayants-droit sont chargés du tir de toutes les Ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiacus L.), tous les Canards Carolin (Aix sponsa) et tous les Canards Mandarin (Aix galericulata) qu'ils pourront rencontrer dans le département de Meurthe-et-Moselle, en respectant les règles de sécurité établies dans le schéma départemental de gestion cynégétique et dans la réglementation générale. Article 2 : Cette régulation s'effectue dans les mêmes conditions que la chasse des oies classées gibier du 20 août 2020 au 31 janvier 2021. Article 3 : Le compte-rendu du nombre d’ouettes, de carolins ou de mandarins tirés devra être adressé dans les 48 heures qui suivent le tir à la Fédération Départementale des Chasseurs, qui en établira la synthèse annuelle pour la fin du mois de février 2021 : Adresse : Rue Pierre Adt, 54700 Courriel : [email protected] Article 4 : Le présent arrêté est susceptible d’un recours devant le Tribunal Administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Le Tribunal Administratif peut être saisi par l'application informatique "Télérecours Citoyens" accessible par le site Internet www.telerecours.fr. La présente décision peut également faire l'objet d'un recours gracieux. Pour préserver le délai de recours contentieux, le recours gracieux devra être introduit dans le délai de deux mois précédemment évoqué. Article 5 : La Secrétaire Générale de la préfecture, le Directeur Départemental des Territoires, le Chef du service départemental de l'Office Français de la Biodiversité et les agents chargés de la police de la chasse sont chargés de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture et dont une copie sera adressée : - au Directeur de la Sécurité Publique, - au Colonel, Commandant le Groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, - au Président de l’Association Départementale des lieutenants de louveterie, - au Président de la Fédération Départementale des Chasseurs, - au Président de l'Association Départementale des chasseurs de gibier d'eau, - aux membres de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.

Fait à Nancy, le 6 mai 2020 Le préfet Eric FREYSSELINARD

Arrêté préfectoral numéro 2020 / ddt / afc / 330 du 6 mai 2020 concernant l’ouverture et de clôture de la chasse dans le département de Meurthe-et-Moselle campagne 2020-2021.

LE PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le Code de l’Environnement, et notamment les articles R 424-3 à R 424-9 ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et les départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD, Préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU l’arrêté ministériel du 26 juin 1987 modifié fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée ; VU l’arrêté préfectoral du 29 novembre 2000 modifié relatif au plan de chasse « sanglier » et sa mise en œuvre sur la totalité du département de Meurthe-et-Moselle ; VU l’arrêté préfectoral DDT/AFC/2013/344 du 16 septembre 2013 instaurant un plan de gestion cynégétique pour les espèces lièvre, faisan et perdrix grise dans le département de Meurthe-et-Moselle ; VU l’arrêté préfectoral 2020/DDT/AFC/n°329 relatif à la régulation de l'Ouette d'Egypte (Alopochen aegyptiacus L.), des canards Carolin (Aix sponsa) et des canards Mandarin (Aix galericulata) en Meurthe-et-Moselle pour la saison 2020-2021 ; VU l’avis de la Fédération départementale des chasseurs de Meurthe-et-Moselle : VU la participation du public mise en place sur le site internet de la préfecture du 6 mars 2020 au 29 mars 2020 inclus ; VU l’avis de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage consultée par voie électronique du 23 avril au 3 mai 2020 ; SUR proposition du Directeur Départemental des Territoires, A R R Ê T E Article 1 : La date d’ouverture générale de la chasse à tir dans le département de Meurthe-et-Moselle est fixée le 20 septembre 2020 à 08 heures et celle de la clôture générale le 28 février 2021 au soir. La chasse au vol, pour les mammifères et les oiseaux sédentaires, est ouverte depuis le 20 septembre 2020 à 08 heures jusqu’au 28 février 2021 au soir. La chasse à courre à cor et à cri est ouverte depuis le 15 septembre 2020 jusqu’au 31 mars 2021. La vénerie sous terre est ouverte depuis le 15 septembre 2020 jusqu’au 15 janvier 2021. La vénerie du blaireau est en outre ouverte d’une part du 1er juin 2020 au 14 septembre 2020 et d’autre part du 15 mai 2021 au 31 mai 2021. RECUEIL N° 38 19 14 MAI 2020

Article 2 : Par dérogation aux dispositions de l’article 1er, les dates de chasse à tir sont précisées par espèce dans le tableau ci-dessous : Date Date de Espèces Conditions spécifiques de chasse d’ouverture clôture - Du 01-09-2020 au 19-09-2020 : tir du cerf (CEM1 et CEM2) uniquement à l’approche et à l’affût pour tous les détenteurs de plan de chasse avec une attribution de bracelets CEM1 ou CEM2. 1er septembre 28 février - Du 20-09-2020 au 9-10-2020 : tir du cerf (CEM1 et CEM2), de la biche (CEF) et du Cerf • 2020 2021 faon (CEIJ) uniquement à l’approche et à l’affût. - Du 10-10-2020 au 28-02-2021 : . à l’approche et à l’affût autorisé tous les jours . en battue : cf. article 3 - Du 01-06-2020 au 19-09-2020 : tir d’été du brocard uniquement à l’approche et à l’affût. 1er juin 28 février Chevreuil - Du 20-09-2020 au 28-02-2021 : • 2020 2021 . Tir à l’approche et à l’affût autorisé tous les jours, . Tir en battue : cf. article 3 - Du 01-06-2020 au 10-07-2020 : . Tir à l'approche et à l'affût pour tous les détenteurs de plan de chasse sanglier. - Du 11-07-2020 au 19-09-2020 : . Tir à l'approche et à l'affût pour tous les détenteurs de plan de chasse sanglier. . Tir en battue pour les détenteurs de plan de chasse sanglier mais 1er juin 31 mars Sanglier uniquement en plaine et dans les massifs forestiers de moins de 50 hectares. • 2020 2021 Cf article 3. Les bénéficiaires de l’ouverture anticipée du sanglier (chasse avant le 20/09/2020) devront transmettre le bilan des prélèvements à la Fédération Départementale des Chasseurs pour le 30 septembre 2020. - Du 20-09-2020 au 31-03-2021 : . Tir à l’approche et à l’affût . Tir en battue : cf. article 3. 20 septembre 31 janvier Conformément au plan de gestion cynégétique mis en place par la Fédération Faisan • 2020 2021 Départementale des Chasseurs. 31 décembre Conformément au plan de gestion cynégétique mis en place par la Fédération Lièvre 3 octobre 2020 • 2020 Départementale des Chasseurs. 20 septembre 1er novembre Conformément au plan de gestion cynégétique mis en place par la Fédération Perdrix grise • 2020 2020 Départementale des Chasseurs. 20 septembre 31 janvier Perdrix rouge Néant • 2020 2021 1er juin 28 février Toute personne autorisée à chasser le chevreuil ou le sanglier avant l'ouverture Renard • 2020 2021 générale peut également chasser le renard dans les mêmes conditions. • Ouette d’Egypte 31 janvier Espèces invasives qui peuvent être prélevées dans le cadre de l’arrêté préfectoral Canards 21 août 2020 • 2021 2020/DDT/AFC/n°329. Carolins et Mandarins Article 3 : En ce qui concerne les chasses en battue : – leur nombre est limité à deux par semaine pour un territoire de chasse ; – les jours de chasse en battue du grand gibier sur un territoire donné doivent être précisés sur un calendrier avec mention des coordonnées du responsable de chasse déposé avant le 9 septembre 2020, par chaque détenteur ou délégataire de droit de chasse, à la Fédération Départementale des Chasseurs et en Mairie pour affichage. Dans la mesure du possible, les jours de chasse déclarés doivent être effectivement chassés. Le recensement des jours de chasse est disponible sur le site internet www.fdc54.com. Une fois le calendrier déposé, il est possible de rajouter des dates supplémentaires de chasse en battue imprévues en respectant un délai de prévenance de quatre jours. Avant l’ouverture générale (20 septembre 2020), seules sont autorisées les battues au sanglier (cf tableau ci-dessus) ; elles doivent être déclarées par écrit au moins 24 heures à l’avance : ➢ à la Fédération Départementale des Chasseurs , ➢ en Mairie pour affichage. Article 4 : La chasse de la gelinotte des bois est interdite sur l’ensemble du département. Article 5 : La chasse en temps de neige est interdite à l’exception : - de la chasse du gibier d’eau sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et dans les marais non asséchés, à condition qu’ils soient libres de glace, le tir au-dessus de la nappe d’eau étant seul autorisé, - de l’application du plan de chasse, - de la chasse du pigeon ramier, du renard, du ragondin et du rat musqué, - de la chasse à courre et de la vénerie sous terre, - des oiseaux issus d’élevage des espèces perdrix grise, perdrix rouge et faisans de chasse dans les établissements professionnels de chasse à caractère commercial. Article 6 : Le présent arrêté est susceptible d’un recours devant le Tribunal Administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Le Tribunal Administratif peut être saisi par l'application informatique "Télérecours Citoyens" accessible par le site Internet www.telerecours.fr. La présente décision peut également faire l'objet d'un recours gracieux. Pour préserver le délai de recours contentieux, le recours gracieux devra être introduit dans le délai de deux mois précédemment évoqué. RECUEIL N° 38 20 14 MAI 2020

Article 7 : La Secrétaire Générale de la Préfecture, le Directeur Départemental des Territoires, le Directeur de l’agence de Meurthe-et-Moselle de l’Office National des Forêts, le Directeur Départemental de la Sécurité Publique, le Colonel, Commandant le groupement de Gendarmerie, le Chef du service départemental de l'Office Français de la Biodiversité, les Maires des communes du département, sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture, affiché dans chaque commune et dont une ampliation sera adressée à : - M. le Président de la Fédération Départementale des Chasseurs, - Mmes et MM. les membres de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.

Fait à Nancy, le 6 mai 2020 Le préfet Eric FREYSSELINARD

L’annexe jointe au présent arrêté est consultable à la direction départementale des territoires

Arrêté préfectoral numéro 2020 / DDT / AFC / 331 du 6 mai 2020 relatif aux modalités d'exécution des plans de chasse dans les réserves de chasse et de faune sauvage des associations communales de chasse agréées (ACCA) pour la campagne de chasse 2020-2021.

LE PRÉFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU les articles L 422-23, R 422-65 à R 422-68 et R 422-86 à R 422-91 du code de l’environnement ; VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et les départements ; VU le décret du Président de la République en date du 8 décembre 2017 nommant M. Eric FREYSSELINARD, Préfet de Meurthe-et-Moselle ; VU la circulaire du 31 juillet 2009 relative à la mise en œuvre du plan national de maîtrise du sanglier ; VU l'arrêté préfectoral 2009/DDEA/SAFC/n° 480 relatif au fonctionnement des réserves de chasse et de faune sauvage des associations communales de chasse agréées ; VU l’avis du Président de la Fédération Départementale des Chasseurs ; VU la consultation du public mise en place sur le site internet de la préfecture du 6 mars 2020 au 29 mars 2020 inclus ; VU l’avis du Directeur Départemental des Territoires ; CONSIDÉRANT la nécessité impérative de réduire les populations de sangliers sur l'ensemble du département ; CONSIDÉRANT la nécessité de réduire les populations de chevreuils dans certaines réserves d’associations communales de chasse agréées du département pour rétablir l’équilibre sylvo-cynégétique ; CONSIDÉRANT la faible pression de chasse engendrée par la mise en œuvre de l’arrêté autorisant la chasse dans les réserves d’associations communales de chasse agréées au cours des saisons 2012/2013 à 2019/2020 ; CONSIDÉRANT que la mise en œuvre de l’arrêté autorisant la chasse dans les réserves d’associations communales de chasse agréées est compatible avec la protection du gibier et la préservation de sa tranquillité ; SUR proposition du Directeur Départemental des Territoires, A R R Ê T E Article 1 : Pour la campagne 2020-2021 les associations communales de chasse agréées (ACCA) sont autorisées à exécuter leurs plans de chasse sanglier et chevreuil sur l'ensemble de leur territoire de chasse, y compris dans la réserve de chasse et de faune sauvage, pendant toute la durée d'ouverture de l'espèce et dans les conditions définies par l'arrêté annuel d'ouverture et de clôture de la chasse dans le département. L'ACCA veillera à ce que les autres espèces n'aient à subir aucune perturbation notable et qu'aucun dommage ne soit causé aux cultures. Article 2 : Cette exécution du plan de chasse dans la réserve a lieu : - soit à l'affût (approche interdite) sans information préalable, - soit en battue déclarée 48 h à l'avance à la Fédération Départementale des Chasseurs : Adresse : Rue Pierre Adt, 54700 Atton Courriel : [email protected] Article 3 : Un compte-rendu de chaque action de chasse dans la réserve (affût comme battue) devra être adressé dans les 8 jours à la Fédération Départementale des Chasseurs, qui en établira la synthèse annuelle et l'adressera à la Direction Départementale des Territoires pour le 15 mars 2021. Article 4 : Ces dispositions s'appliquent dans toutes les réserves des associations communales de chasse agréées du département à compter de la date de publication du présent arrêté au recueil des actes administratifs de la préfecture. Article 5 : Le présent arrêté est susceptible d’un recours devant le Tribunal Administratif dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Le Tribunal Administratif peut être saisi par l'application informatique "Télérecours Citoyens" accessible par le site Internet www.telerecours.fr. La présente décision peut également faire l'objet d'un recours gracieux. Pour préserver le délai de recours contentieux, le recours gracieux devra être introduit dans le délai de deux mois précédemment évoqué. Article 6 : La Secrétaire Générale de la préfecture, le Directeur Départemental des Territoires sont chargés de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture, et dont ampliation sera adressée : • au Directeur de la Sécurité Publique, • au Colonel, Commandant le Groupement de Gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, • au Directeur de l’agence de Meurthe-et-Moselle de l’Office National des Forêts, • au Chef du service départemental de l'Office français de la biodiversité, • au Président de la Fédération Départementale des Chasseurs, • au Président de l’Association Départementale des lieutenants de louveterie.

Fait à Nancy, le 6 mai 2020 Le préfet Eric FREYSSELINARD RECUEIL N° 38 21 14 MAI 2020

Service Eau Environnement Biodiversité

Arrêté préfectoral N°54-2019-00178 portant autorisation temporaire au titre de l’article L. 214-3 du code de l’Environnement concernant la reconstruction du barrage du moulin sur la commune de FLAVIGNY-SUR-MOSELLE.

LE PREFET DE MEURTHE-ET-MOSELLE VU le code de l'environnement et notamment ses articles L. 211-1, L. 214-1 à L. 241-6 et R. 214-1 à R. 214-56 ; VU le décret du 8 décembre 2017 nommant Monsieur le Préfet Eric FREYSSELINARD, en qualité de préfet du département de Meurthe-et- Moselle ; VU le décret 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et les départements ; VU l’arrêté SGAR n°2015-237 en date du 30 novembre 2015 portant approbation des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux des parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse et arrêtant les programmes pluriannuels de mesures correspondants ; VU la demande présentée par la Direction Territoriale NORD EST DE VNF; VU l’accusé de réception du dossier de demande d’autorisation temporaire en date du 10 octobre 2019 ; VU l’ensemble des pièces du dossier de la demande susvisée ; VU l’évaluation d’incidences sur les sites Natura 2000 ; VU l’avis de l’agence régionale de santé en date du 6 janvier 2020 ; VU l’avis réputé favorable de l’Office Français de la Biodiversité ; VU l’avis favorable du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques de Meurthe-et-Moselle en date du 3 mars 2020 ; VU le courrier en date du 23 mars 2020, adressé au pétitionnaire pour observation sur le projet d’arrêté d’autorisation temporaire ; CONSIDERANT que les prescriptions du présent arrêté permettent de garantir une gestion globale et équilibrée de la ressource en eau ; CONSIDERANT que les travaux sont soumis à autorisation au titre de l’article R.214-1 du code de l’Environnement mais que les effets ont une durée inférieure à 1 an et n’ont pas d’effets durables sur l’environnement au regard de l’article R.214-23 ; CONSIDERANT que le pétitionnaire n’a pas émis d’avis dans le délai de quinze jours qui lui est réglementairement imparti sur le projet d’arrêté d’autorisation qui lui a été transmis ; SUR proposition de la secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle ; A R R Ê T E

Titre I : OBJET DE L'AUTORISATION TEMPORAIRE Article 1 – Objet de l'autorisation temporaire Le pétitionnaire, Direction Territoriale Nord Est de VNF représenté par Monsieur le directeur est autorisé en application de l'article L. 214-3 du code de l'environnement, sous réserve des prescriptions énoncées aux articles suivants, à réaliser l'opération suivante : Reconstruction du barrage du moulin sur la commune de Flavigny-sur-Moselle, Les rubriques définies au tableau de l'article R. 214-1 du code de l'environnement concernées par cette opération sont les suivantes : Rubriq Intitulé Régime Arrêté de ue prescriptions générales 3.1.1.0 Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d'un cours d'eau, Autorisation 11/09/15 constituant : 1° un obstacle à l'écoulement des crues (A) Batardeau dans le lit mineur 3.1.4.0 Consolidation ou protection des berges, à l'exclusion des canaux artificiels, par des Sans objet 13/02/02 techniques autres que végétales vivantes : 2° Sur une longueur supérieure ou égale à 20 m mais inférieure à 200 m (D)

En application de l’article R.214-23 du Code de l’environnement, l’autorisation est valable 6 mois, renouvelable une fois. Le pétitionnaire doit en faire la demande au moins 15 jours avant la date de fin d’effet du présent arrêté. Article 2 – Caractéristiques des ouvrages Les installations, ouvrages, travaux, activités ont les caractéristiques suivantes : 1) Le barrage du moulin : : - 2 passes de 2,50m sur une hauteur de 2,65m - vanne levante à ossature et panneaux métallique - radier et culée en béton Un batardeau sera installé dans le lit du cours d’eau afin de permettre la réalisation des travaux. Un tuyau permettra le passage d’un débit minimal. Les travaux seront réalisés à compter du mois de juillet 2020.

Titre II : PRESCRIPTIONS Article 3 – Prescriptions générales relatives à certaines rubriques Le pétitionnaire doit respecter les arrêtés des 11 septembre 2015 et 13 février 2002 fixant les prescriptions générales applicables aux travaux soumis à autorisation ou déclaration, en application des articles L. 214-1 à L. 214-3 du code de l'environnement et relevant respectivement des rubriques 3.1.1.0 et 3.1.4.0, de la nomenclature définie au tableau de l'article R. 214-1 du Code de l'environnement. Article 4 – Prescriptions spécifiques Le pétitionnaire doit remettre, avant le début des travaux, un document précisant les caractéristiques géométriques du batardeau au service en charge de la police de l’eau. En particulier, il faut préciser la hauteur maximale du batardeau, les matériaux dont il est composé, la description du tuyau permettant le passage du débit à l’aval (taille et emplacement), et tout élément utile sur l’ouvrage. Le pétitionnaire doit également consulter un hydrogéologue agréé et les prescriptions doivent être prises en compte par le pétitionnaire et faire l’objet d’une validation par le service en charge de la police de l’eau de la DDT 54, avant tout démarrage des travaux. Le pétitionnaire doit être attentif, lors du démontage, à éviter le départ de matières en suspension dans la rivière si le débit est jugé trop faible (Q<10m3/s). Des prescriptions particulières de démontage sont alors mises en œuvre (espacement des coups de pelle, filtration des eaux de ruissellement). En aucun cas, les engins ne doivent rouler dans le lit mineur en dehors de l’enceinte de la piste provisoire. Ils devront emprunter la piste d'accès. Les engins de chantier sont stationnés en dehors du lit de la Moselle hors période d'activité du chantier. Le ravitaillement en carburant des engins doit s'effectuer hors du lit. Des dispositions particulières seront adoptées pour éviter tout écoulement sur le sol ou dans l'eau. RECUEIL N° 38 22 14 MAI 2020

Article 5 – Moyens d’analyses, de surveillance et de contrôle (y compris auto-contrôle) Afin d'exécuter ces travaux dans de bonnes conditions hydrologiques, le pétitionnaire doit se tenir informé quotidiennement des prévisions météorologiques et des débits de la rivière Moselle, station d’Epinal, au plus près chantier, sur le site internet de la Direction Régionale de l'Environnement et de l’Aménagement de Lorraine ou sur le portail national www.vigicrues.gouv.fr Article 6 – Moyens d'intervention en cas d’incident ou d’accident Le pétitionnaire doit informer immédiatement le service en charge de la police de l’eau de tout incident survenant sur le chantier. D’une manière générale, les précautions prises par le pétitionnaire pour la protection du milieu aquatique sont : * Absence de stockage de réservoir d’huiles ou de carburant sans dispositif de rétention, * Absence d’opérations de vidange ou de remplissage des réservoirs des engins dans ce périmètre, * Vérification journalière du matériel (détection fuite de liquide hydraulique, fuel, huiles). Le chantier sera approvisionné en produits absorbants pour remédier rapidement à une pollution accidentelle, type carter ou réservoir percé, rupture de durite, etc. En cas d'incident et de souillure des sols (hydrocarbures, bitume, huiles, ...) les précautions suivantes s’appliquent : - Arrêter la fuite et évacuer l’engin objet de la fuite, - Épandre du produit absorbant ou de l'argile absorbante du type montmorillonite sur la surface souillée et décaper le plus rapidement possible toute la surface sur une profondeur de 40 cm minimum, - Placer les matériaux décapés dans des récipients étanches (fût ou benne selon le volume concerné), - Évacuer vers des sites de décharge appropriés les produits recueillis. Des kits anti-pollution seront présents sur le chantier pour intervenir en cas d’urgence. Article 7 – Mesures correctives et compensatoires Le pétitionnaire doit prendre les précautions nécessaires pour éviter toute mortalité piscicole lors de la mise en œuvre du batardeau. Le pétitionnaire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir le passage de la faune à proximité du chantier, en particulier en ce qui concerne le castor. Article 8 – Autorisation d’intervention sur le Domaine Public Fluvial Le pétitionnaire doit, en préalable à toute intervention, obtenir l’autorisation du gestionnaire du Domaine Public Fluvial de réaliser les travaux sur ce domaine.

Titre III : DISPOSITIONS GENERALES Article 9 – Conformité au dossier et modifications Les installations, ouvrages, travaux ou activités, objets de la présente autorisation, sont situés, installés et exploités conformément aux plans et contenu du dossier de demande d'autorisation sans préjudice des dispositions de la présente autorisation. Toute modification apportée aux ouvrages, installations, à leur mode d'utilisation, à la réalisation des travaux ou à l'aménagement en résultant, à l'exercice des activités ou à leur voisinage et entraînant un changement notable des éléments du dossier de demande d'autorisation doit être porté, avant sa réalisation à la connaissance du préfet, conformément aux dispositions de l'article R. 214-18 du code de l'environnement. Article 10 – Début et fin des travaux – Mise en service Le pétitionnaire doit informer le service de police de l'eau instructeur du présent dossier des dates de démarrage et de fin des travaux et, le cas échéant, de la date de mise en service de l'installation. Article 11 – Caractère de l'autorisation L'autorisation est accordée à titre personnel, précaire et révocable sans indemnité de l'État exerçant ses pouvoirs de police. Faute pour le permissionnaire de se conformer dans le délai fixé aux dispositions prescrites, l'administration pourra prononcer la déchéance de la présente autorisation et, prendre les mesures nécessaires pour faire disparaître aux frais du permissionnaire tout dommage provenant de son fait, ou pour prévenir ces dommages dans l'intérêt de l'environnement de la sécurité et de la santé publique, sans préjudice de l'application des dispositions pénales relatives aux infractions au code de l'environnement. Il en sera de même dans le cas où, après s'être conformé aux mesures prescrites, le permissionnaire changerait ensuite l'état des lieux fixé par cette présente autorisation, sans y être préalablement autorisé, ou s'il ne maintenait pas constamment les installations en état normal de bon fonctionnement. Article 12 – Déclaration des incidents ou accidents Le permissionnaire est tenu de déclarer, dès qu'il en a connaissance, au préfet les accidents ou incidents intéressant les installations, ouvrages, travaux ou activités faisant l'objet de la présente autorisation, qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l'article L. 211-1 du code de l'environnement. Sans préjudice des mesures que pourra prescrire le préfet, le maître d'ouvrage devra prendre ou faire prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin aux causes de l'incident ou accident, pour évaluer ses conséquences et y remédier. Le permissionnaire demeure responsable des accidents ou dommages qui seraient la conséquence de l'activité ou de l’exécution des travaux et de l'aménagement. Article 13 – Remise en état des lieux Si à l’échéance de la présente autorisation, le pétitionnaire décide de ne pas en demander le renouvellement, le préfet peut faire établir un projet de remise en état des lieux total ou partiel accompagné des éléments de nature à justifier celui-ci. Article 14 – Accès aux installations Les agents chargés de la police de l’eau et des milieux aquatiques auront libre accès aux installations, ouvrages, travaux ou activités autorisés par la présente autorisation, dans les conditions fixées par le code de l’environnement. Ils pourront demander communication de toute pièce utile au contrôle de la bonne exécution du présent arrêté. Article 15 – Droit des tiers Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés. Article 16 – Autres réglementations La présente autorisation ne dispense en aucun cas le permissionnaire de faire les déclarations ou d’obtenir les autorisations requises par d’autres réglementations. Article 17 – Publication et information des tiers Une copie de la présente autorisation sera transmise pour information au conseil municipal de la commune de FLAVIGNY-SUR-MOSELLE et devra être tenu à la disposition du public pendant une durée d'un mois. Un extrait de la présente autorisation énumérant notamment les motifs qui ont fondé la décision ainsi que les principales prescriptions auxquelles cette autorisation est soumise sera affiché dans la mairie de Flavigny pendant une durée minimale d’un mois. Un exemplaire du dossier de demande d’autorisation temporaire sera mis à la disposition du public pour information à la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, ainsi qu’à la mairie de la commune de FLAVIGNY-SUR-MOSELLE. La présente autorisation sera à disposition du public sur le site Internet de la préfecture de Meurthe-et-Moselle pendant une durée d’au moins un an. RECUEIL N° 38 23 14 MAI 2020

Article 18 – Voies et délais de recours I. – Le présent arrêté est susceptible de recours devant le tribunal administratif territorialement de Nancy, sis 5 place de la Carrière C.O. n°20038, 54036 NANCY cedex, en application des articles L. 181-17 et R. 181-50 du code de l’environnement : par les pétitionnaires ou exploitants dans un délai de deux mois à compter du jour où la décision leur a été notifiée ; par les tiers intéressés en raison des inconvénients ou des dangers que le projet présente pour les intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement, dans un délai de quatre mois à compter de la dernière formalité accomplie. Si l’affichage constitue cette dernière formalité, le délai court à compter du premier jour d’affichage de la décision. Le tribunal administratif peut être saisi par l'application informatique « Télérecours Citoyens » accessible par le site Internet www.telerecours.fr II.– La présente autorisation peut faire l’objet d’un recours administratif dans le délai de deux mois.Ce recours administratif prolonge de deux mois le délai de recours contentieux. La décision de rejet, expresse ou tacite – née du silence de l’autorité administrative à l’issue du délai de 2 mois à compter de la réception du recours gracieux ou hiérarchique – peut faire l’objet, avec la décision contestée, d’un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Nancy. Le bénéficiaire de l’autorisation est tenu informé d’un tel recours afin de pouvoir exercer ses droits. III. – Sans préjudice des délais et voies de recours mentionnés au I. et II., les tiers, peuvent déposer une réclamation auprès de l’autorité administrative compétente, à compter de la mise en service du projet mentionné à l’article 1er, aux seules fins de contester l’insuffisance ou l’inadaptation des prescriptions définies dans la présente autorisation, en raison des inconvénients ou des dangers que le projet présente pour le respect des intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement. L’autorité compétente dispose d’un délai de deux mois, à compter de la réception de la réclamation, pour y répondre de manière motivée. À défaut, la réponse est réputée négative. Si elle estime que la réclamation est fondée, l’autorité compétente fixe des prescriptions complémentaires, dans les formes prévues à l’article R. 181-45 du code de l’environnement. En cas de rejet implicite ou explicite, les intéressés disposent d’un délai de deux mois pour se pourvoir contre cette décision. Article 19 – Exécution La secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, La maire de la commune de FLAVIGNY-SUR-MOSELLE, Le directeur départemental des territoires de Meurthe-et-Moselle, Le commandant du groupement de gendarmerie de la Meurthe-et-Moselle, Le chef de service départemental de l’Office Français de la biodiversité de Meurthe-et-Moselle, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, et dont une copie sera tenue à la disposition du public dans chaque mairie intéressée.

Fait à Nancy, le 22 avril 2020 Le Préfet, pour le préfet, la secrétaire générale Marie-Blanche BERNARD