UNION DES COMORES

ILE AUTONOME D’ANJOUAN ______

CREDIT / IDA 3868-COM

Fonds d'Appui au Développement Communautaire (FADC)

Secrétariat Exécutif Régional BP 89 Mutsamudu – Route Mirontsy Tél. : (269) 71 12 21 - Fax : 71 12 11 - Email : [email protected] ______

Communauté de KONI DJODJO

Plan de Développement Local 2007 – 2012

Edition juillet 2007

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Plan de Développement local de KONI DJODJO

RESUME Ce document porte sur le Plan de Développement Local (PDL) de la communauté de KONI DJODJO Ce document est le fruit d’un travail intense d’enquêtes et d’analyses des données socio- économiques du village qui a réuni toutes les différentes couches sociales : jeunes, femmes, hommes, notables et les personnes vulnérables. Ce travail pour l’élaboration du PDL de KONI DJODJO a été réalisé en 7 jours durant, et a consisté à identifier et à analyser secteur par secteur les potentialités, les contraintes, la situation de référence et les actions prioritaires de développement du village. Le PDL est donc le document de référence pour l’identification de sous projets reconnus comme actions prioritaires par la communauté de KONO DJODJO. Parmi les sous projets reconnus ; la communauté de KONI DJODJO en a relevés 5(voir tableau no 3) qui peuvent être réalisés sans l’appui préalable d’un quelconque organisme extérieur. L’élaboration de ce document était financée par l’Etat Comorien à travers le Projet de Soutien aux Services (PSS) dénommé FADC III sous un crédit IDA (Banque Mondiale).

Présentation du village :

Le village de KONI DJODJO est le chef lieu de sa commune, situé dans la région de DOMONI.

La population du village de KONI DJODJO est d’environ 8 178 individus dont 4366 femmes et 3812 hommes. Parmi les 1473 ménages du village ; 78 sont gérés par une femme seule avec ses enfants, 36 gérés par un homme seul avec ses enfants et 12 autres ménages sont gérés par des enfants abandonnés ou des orphelins.

Le village compte 610 personnes vulnérables. Le village compte 22 handicapés.

On estime à 269 habitants natifs de KONI DJODJO qui vivent à Mayotte, 1 à la Réunion, 1 en France et 4 autres dans d’autres pays non précisés lors des enquêtes participatives menées au village par l’équipe FADC.

98,85% de la population active sont des agriculteurs parmi lesquels 72,35% font à la fois l’agriculture et l’élevage.

Les problèmes majeurs

La communauté de KONI DJODJO avance comme problèmes majeurs:

(i) L’insuffisance de distribution de l’eau dans tous les quartiers, de sa quantité et de sa qualité ; (ii) L’insuffisance des locaux et mobiliers scolaires ; (iii) Le manque d’électricité ; (iv) L’absence d’encadrement en agriculture et en l’élevage ; (v) La faible amélioration du niveau de santé des villageois ; (vi) La dégradation de l’environnement ; (vii) Le manque d’un comité para médical ; (viii) Le manque d’une coopérative des paysans (ix) L’absence d’un comité d’un comité parascolaire ; (x) Le manque d’hygiène et de propreté dans le village ;

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Les potentialités :

Les potentialités comprennent entre autres :

Dans le secteur agricole :  Le village de KONI DJODJO dispose de terres agricoles. KONI DJODJO possède 3 zones d’exploitations agricoles :

Dans le secteur élevage :  Le cheptel de KONI DJODJO est peu remarquable. Il se compose de : - 1266 bovins - 1334 caprins - 40 ovins - 3457 volailles(y compris les lapins)  L’existence dans la proximité (à Tsembehou) des structures d’encadrement techniques est un atout pour favoriser l’amélioration des rendements d’élevage.

Sur le plan social :

 7 associations basées sur l’entraide mutuelle et sur différentes actions d’animations pour le développement du village. Certes, ces associations constituent un tissu social très solidaire vis-à-vis aux actions de développement à entreprendre au village.  Existence d’une école primaire publique au village. Le poste de santé et le collège de la région se trouvent à 0,5 kilomètres du village, le lycée et le centre hospitalier de Domoni à 12 kilomètres du village  Les habitants de KONI DJODJO sont réputés être des grands travailleurs, ce qui est un atout pour le développement du village.

Sur le plan économique

 L’existence d’une caisse d’épargne et de crédit (Sanduck de Koni Djodjo) et le MECK de DOMONI constituent un atout important pour le développement du village. Ils peuvent apporter un crédit aux promoteurs du village afin d’initier des activités génératrices de revenus.

La période d’intervention :

La période d’intervention du PDL est de 2008 à 2012.

La vision à long terme du PDL de KONI DJODJO est d’améliorer les conditions économiques et sociales de tous les membres de la communauté.

Les objectifs principaux du PDL comprennent notamment à :

1. Assurer un meilleur accès à l’eau dans tous les quartiers du village ; en qualité et en quantité ; 2. Assurer un meilleur accès à l’école et améliorer les conditions scolaires pour les enfants de KONI DJODJO, notamment les filles ; 3. Inciter des nouvelles activités génératrices des revenues à travers l’accès à l’électricité ;

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4. Favoriser le développement de l’agriculture, de l’élevage et assurer une meilleure gestion des ressources naturelles du village 5. Améliorer la santé de la population à travers une campagne de sensibilisation et la construction d’un poste de santé ; 6. Assainir le village ;

Les résultats attendus durant la période 2008 – 2012 peuvent être résumées comme suit :

(i) Un nouveau captage est réalisée et le réseau d’adduction d’eau étendu et bien géré ; (ii) 4 salles de classes sont construites et toutes équipées en mobiliers scolaires, latrines et point d’eau sont aménagés ; (iii) Le village est électrifié ; (iv) Les paysans connaissent les nouvelles techniques appropriées à l’agriculture et à l’élevage ; (v) Une campagne IEC en santé de base et en planning familial est en cours, et un poste de santé réhabilité et équipé ; (vi) Une campagne de reboisement et d’installation des pépinières est en cours ; (vii) Un comité para médical est créé et en pleines activités ; (viii) Une association basée sur les activités agricoles est fondée par les paysans du village et toutes ses activités sont en cours ; (ix) Un comité para scolaire est créé et ses activités sont en cours ; (x) Une campagne de balayage du village est en pleines activités ;

Le coût de financement :

Tous les sous- projets relevés dans ce PDL demandent un coût de financement total de 162 940 000 KMF

Les partenaires :

Les partenaires potentiels qui peuvent appuyer la communauté de KONI DJODJO à mettre en œuvre son Plan de Développement Local, sont notamment :

 L’Union des Comores et l’Ile Autonome d’Anjouan  La Diaspora  La Mairie  La communauté  Les directions et services techniques publics  La Coopération Régionale  les ONG locales, nationales et internationales, par exemple :

ID (Initiative Développement, ONG Française), VSF (Vétérinaire Sans Frontière), … UCEA (Union des Comités d’eau d’Anjouan), CAP (Collaboration Action Pérennisation) ONG local), APDYA ( producteur et distillateur des ylang-ylang) ) APGA (Association des Producteurs de Girofle), AEPNA (Association des exportateurs des produits naturels), LAVANI NDZUZURI (Association des préparateurs de vanille), FULAANDJABU (producteur de vanille), SPA (Syndicat des pêcheurs), ACTIV, GAD … ASCOBEF (Association comorien pour la Bien Etre de La famille), RNFD (Réseau National Femme et Développement), Croissant Rouge, FAWECOM (Forum des Educatrices Africaines aux Comores), … ULANGA, Action Comores

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Les organismes bi- et multilatéraux, comme l’AFD (l’Agence Française de Développement), le FED (le Fonds Européen pour le Développement), le PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement), l’UNICEF, le FEM (Fonds mondiale pour l’Environnement), FENU, FIDA, UNFPA, La Banque Mondiale, OCB( Organisation Communautaire de Base), FAO, Les projets de développement en cours ou en préparation comme le FADC III, PAGEC, PASSEC, PCD (Programme de coopération Décentralisée) etc. ….. …..

Les institutions financières de proximité : l’Union des Sanduk (à Gégé), Sanduk de Koni Djodjo Mutuel épargne et crédit) de DOMONI La chambre de Commerce, de l’industrie de l’agriculture de la pêche et de l’artisanat i) Les risques

Les risques principaux qui peuvent entraver la mise en œuvre ce Plan de Développement de KONI DJODJO comprennent entre autres :

 Instabilité politique et institutionnelle  Désengagement des bailleurs de fonds  Non appropriation du PDL par la communauté  Non appropriation du PDL par les autorités locales  Non appropriation du PDL par les autres intervenants dans l’île  Diffusion inadéquate du PDL vis-à-vis des partenaires potentiels

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Tableau 1 : Natures des problèmes et Solutions

No NATURE DES EFFETS SOLUTIONS PROBLEMES 1) Adduction - Différence de niveau de - Fréquents conflits des Construction d’un d’eau dénivellation de la source femmes qui s’occupent nouveau captage à d’eau et du village de l’approvisionnement la source de - Insuffisance d’eau dans le en eau dans les ménages Haboungou et village - Manque d’hygiène extension du réseau - Insuffisance du réseau - Inexistante d’initiative d’adduction d’eau pour la création des - pénurie chronique de activités génératrices de l’eau revenues - Consommation des eaux - Propagation des polluées maladies en cas d’épidémies

2) Education - Insuffisance des salles de - Accroissement alarmant - Ouverture d’une classe et des mobiliers de l’analphabétisme au cantine scolaire scolaires village - Construction de 4 - Accroissement - Très faible taux de salles de classes, démographique de la scolarisation primaire équipée en population - Augmentation de mobiliers scolaires - Manque de structure nombre d’enfants non- d’accueille en matière inscrit à l’école primaire d’éducation - Délinquance et débauche de tout genre au village - Forte croissance des enfants oisifs 3) Electricité -Manque de l’électricité au Manque d’activités village génératrices de revenues - Obscurité totale pendant (coutures, menuiseries, Electrification du la nuit soudures, conservations village des produits etc.)

4) Production - Inexistence de - Insuffisance alimentaire vulgarisation et et malnutrition -Introduction des d’encadrement des paysans - Baisse de rendement nouvelles races - Les terres cultivables sont agricole bovines et situées sur des pentes et sur - Maladies des cultures, techniques des collines raides du cheptel et des volailles agricoles - Manque des pâturages et d’une couverture -Reboisement et d’une utilisation adéquate végétale irrigation des d’intrants agricole (engrais, - Dégradation et champs produits) épuisement du sol -Instabilité des prix de vente

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5) Santé - Insuffisance de locaux et - Taux de morbidité élevé - Campagne de d’équipement médical du - Faible taux des sensibilisation sur poste de santé régional consultations prénatales la propagation des - manque d’infirmiers et de - Négligence aux soins maladies sage femmes d’Etat natifs médicaux endémiques et sur du village - Faible fréquentation au les moyens de - Coût des soins médicaux poste et au centre de préventions élevé santé régional - Extension des - Tentation à la médecine locaux du poste de traditionnelle santé régional avec - Manque d’évolution sur un équipement l’état de santé de médical approprié villageois

6) -Forte demande de bois de Disparition des certaines - Campagne de Environnement chauffe pour la cuisine et la espèces animales et reboisement surtout construction végétales sur les zones - inexistence d’une foret -Menace d’érosion surmontée des appropriée aux villageois pluviale et éolienne pentes de la - Fréquentes glissements - Mise en place -Destruction des arbres des terres cultivables d’un système -Manque des moyens - Manque d’une d’irrigation des financiers pour utiliser le couverture végétale champs et pétrole lampant installation pépinières

7)Comité Négligence aux soins Multiplications de Création d’un paramédical médicaux maladies endémiques comité paramédical - Détérioration de l’état pour la de santé des villageois sensibilisation sur l’hygiène et sur les vecteurs des maladies endémiques 8) Organisation - Déboisement excessif - Insuffisance alimentaire Création d’une des paysans - Menace d’érosion au village organisation des pluviale - épuisement du sol paysans - Manque d’initiative de gestion des ressources agricoles

9)Comité - Trop d’abandon en - Accroissement de Création d’un parascolaire milieu scolaire l’analphabétisme comité parascolaire - Négligence des - Recrudescence de pour la certains parents l’ignorance et de la sensibilisation sur d’inscrire leurs débauche l’éducation des enfants à l’école - Conflits des générations enfants primaire (manque du respect entre les différentes couches

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sociales)

10) Campagne de - Insalubrité et mauvaises - Manque d’hygiène Création d’une balayage pour la odeurs dans certains - prolifération des association pour le propreté du endroits maladies en cas nettoyage du village - Accumulation des d’épidémies village ordures ménagères et d’autres déchets végétaux

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TABLEAU 2 : PLAN D’INVESTISSEMENT DE KONI DJODJO SOLLICITANT UN APPUI EXTERIEUR DU VILLAGE

N° Description du sous projet Année de Total Partenaires potentiels réalisation 1 Adduction d’eau UNION, Ministère de Aménagement d’un nouveau 2008 38 000 000 l’équipement, AFD, captage à la source et extension du FADC III, IDE, réseau UCEA d’Ongoni, PAGEC

2 Education 9ème FED, FADCIII, Construction de 4 salles de classes, 2009/2012 67 000 000 FEM, AFD,UNICEF équipées en mobiliers scolaires, Croissant Rouge, latrines et point d’eau Ministère de l’Education, FAWECOM, PASSEC, PCD, UNION 3 Electricité UNION, Ministère de Electrification du village 2008/2012 10 500 000 l’équipement, EDA, la mairie 4 Production ID, VSF, SNAC CEA 1- structuration et appui SNAC de Tsémbehou, SPA Ministère de la 2- Installation pépinières production, FEM Coopération 3- Magasin d’intrants et outils Française, PNUD, 2008/2012 13 500 000 Sanduk, 4- Formation animateur villageois Mairie,Action en technique agricole, élevage, Comores santé animale, et aménagement des terrains 5 Santé - Campagne de sensibilisation sur Ministère de la Santé, la propagation des maladies UNICEF, CAP, endémiques et sur les moyens de FADC, ASCOBEF, préventions 2008/2012 23 500 000 Réseau Femmes - Extension des locaux du poste de FPA, La Mairie, santé régional avec un équipement Communauté médical approprié

TOTAL 152 500 000

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TABLEAU 3 : LES CINQ SOUS- PROJETS POUVANT ETRE EXECUTES ET FINANCE PAR LA COMMUNAUTE

N° Description du sous projet Année de Total Partenaires réalisation potentiels 1 Environnement

Campagne de reboisement et d’installation 2008/2012 100 000 La mairie et la des pépinières communauté

2 Comité para médical

Création d’un comité para médical pour la La mairie et la sensibilisation sur l’hygiène et sur les 2008/2012 100 000 communauté vecteurs des maladies endémiques

3 Coopératives des paysans

Création d’une coopérative des agriculteurs La mairie et la pour les activités agricoles 2008/2012 90 000 communauté

4 Comité para scolaire

Création d’un comité pour la La mairie et la sensibilisation sur l’éducation des enfants 2008/2012 70 000 communauté

5 Campagne de balayage pour la propreté du village

Création d’une association pour le 2008/2012 80 000 La mairie et la balayage du village communauté

TOTAL 440 000

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Table de Matière

RESUME…………………………………………………….……………………………02 LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………11 INTRODUCTION…………………………………………………………………………12 LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………………14 PARTIE I : PRESENTATION DUVILLAGE…………………………………………….15 1.1 Localisation……………..…………………………………………………………15 1.2 Aperçu Historique…………………………………………………………………16 1.3 La situation Administrative……………………………………………………… … 1.4 La situation démographique……………………………………………………….16 1.5 Les Organisations sociales………………………………………………………...17 1.6 Les Associations villageoises……………………………………………………...18 1.7 Les Catégories socioprofessionnelles……………………………………………...19 1.8 Les organisations extérieures opérantes au village…………………………...... 19 1.9 L’Environnement………………………………………………………………… 20 1.10 La situation des services sociaux et infrastructures de base à Koni Djodjo ...... 22 1.10.1 L’Enseignement ...... 22 1.10.2 La Santé…………………………………………………………………………23 1.11 Les Activités Economiques………………………………………………………..25 1.11.1 L'Agriculture…………………………………………………………………….25 1.11.2L’Elevage…………………………………………………………………………...26 1.11.3 La Pêche……………………………………………………………………...... 26 1.11.4 L'Artisanat……………………………………………………………………….26

PARTIE II : LE PLAN D’INVESTISSEMENT…………………………………………..27 2.1 Les potentialités……………………..………………………………………….….27 2.2 Problèmes et solutions majeurs……………..……………………………………..28

PARTIE III : LE PLAN DE DEVELOPPEMENT………………………………………..33 3.1 Vision, Objectifs et Résultats attendus…………………………………………….33 3.2 Les partenaires potentiels du village…………….……………………………..….33 3.3 Les risques…………………………………………………………………..……..34

PARTIE IV: ANNEXES…………………………………………………………………..40 ANNEXE 1: le plan d'investissement de Koni Djodjo sollicitant un appui extérieur …. ANNEXE 2: le plan d'investissement de Koni Djodjo pouvant être financé par les …..…42 villageois ……………………………………………………………………. ANNEXE 3 : Fiche des Priorisation des besoins par focus Groupes…………………..….43

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Nature des problèmes et Solutions ...... Tableau 2 : Plan d'investissement sollicitant un appui exterieur du village……………. Tableau 3 : Les cinq sous- projets pouvant etre financés et executés par lcommunauté Tableau 4 : durée de déplacement inter- localités ……………………………………….. Tableau 5 : Répartition de la population par tranche d'age…………………………….. Tableau 6 : Nom et Activités des associations ……………………………………………. Tableau 7 : Les Organisations financières au village…………………………………….. Tableau 8: Les Organisations extérieures opérant au village…………………………… Tableau 9: Les différents niveaux de formation, d'instruction et de qualification des villageois Tableau 10: Couts des differents types d’intervention chirurgicale…………………….. Tableau 11: L'Adduction d'eau……………………………………………………………. Tableau 12: L'Education…………………………………………………………………… Tableau 13: L'Energie ……………...... Tableau 14: La Production ……………………………………………………………….. Tableau 15: La santé……………………………………………………………………….. Tableau 16: La Gestion des ordures……………………………………………………… Tableau 17: Le Comité paramédical……………………………………………………… Tableau 18: L'Organisation paysanne……………………………………………………. Tableau 19: Le Comité Parascolaire……………………………………………………… Tableau 20: Campagne de balayage pour la propreté du village ……………………..

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LISTE DES ABREVIATIONS

- AFD : Agence Française de Développement - AGR : Activités Génératrices de Revenus - APDYA : Association des Préparateurs d’Essence d’Ylang d’Anjouan - APGA : Association des Producteurs de Girofles Anjouanais - AVD : Agents de Développement Villageois - CAP : Coordination, Action, Pérennisation - CARE : Cooperative for Assistance and Relief Everywhere - CEA : Centre d’Encadrement Agricole - CG : Comité de Gestion - CHR : Centre Médical Régional - CIPR : Circonscription Pédagogique Régional - CMC : Centre Médicochirurgical - CMV : Complément Minéral Vitaminé - SER Secrétariat Exécutif National - CP : Comité de Pilotage - CR : Collège Rural - CS : Centre de Santé - DRINEA : Développement Régional Intégré Nord Est d’Anjouan - EDA : Electricité d’Anjouan - ETP : Ecole Technique et Professionnelle - FADC : Fonds d’Appui au développement Communautaire - FED : Fonds Européen de Développement - FEM : Fonds Mondial pour l’Environnement - ID : Initiative Développement - IDA : Agence Internationale pour le Développement - MECK : Mutuelle d’Epargne et Crédit ya Komor - OCOVA : Organisation Comorienne de Vanille - ONG : Organisation Non Gouvernementale - PDL : Plan de Développement Local - PDLC : Programme de Développement Local des Comores - PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement - PPMR : Programme Pluriannuel de Micro Réalisations - PS : Poste de Santé - PSS : Projet de Soutien aux Services - RFO : Radio France d’Outre Mer - RTA : Radio Télé Anjouan - RDM Radio Télé Dziyalandzé Mutsamudu - SER : Secrétariat Exécutif Régional - SNAC : Syndicat National des Agriculteurs Comoriens - SNPA : Syndicat National des Pêcheurs Anjouanais - UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance - VSF : Vétérinaire Sans Frontières - GEF: General Environment Fund - FAO Fonds des Nations Unies pour l’eau et l’agriculture - FNUAP Fonds des Nations Unies pour l’habitat et la population - PCD Programme de coopération Décentralisée - PAGEC, - PASSEC - OMS Organisation Mondiale de la Santé

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- ASCOBEF Association comorien pour la Bien Etre de La famille, - RNFD Réseau National Femme et Développement - FAWECOM Forum des Educatrices Africaines aux Comores), … - CDH Fédération Comorienne de droit de l’Homme

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INTRODUCTION

Dans le cadre de mieux cibler les interventions communautaires, le projet FADC III sous une autre appellation connue au nom du projet de soutien aux services ; met l’accent sur l’approche participative en matière de développement communautaire. Une approche participative qui privilégie le diagnostic communautaire comme moyen permettant de faire ressortir les besoins prioritaires des communautés à travers l’élaboration du plan de Développement Local (PDL) approprié. Le PDL de la communauté de KONI DJODJO chef de sa commune rurale dans la région de DOMONI est pour la période allant du 2007 à 2012

Les enquêtes relatives à l’élaboration de ce document sont réalisées par une équipe du Secrétariat Exécutif Régional (SER) du FADC à Anjouan avec la forte participation des différentes couches sociales de la communauté villageoise de KONI DJODJO

Le PDL est donc le document de référence pour l’identification de sous projets reconnus comme actions prioritaires par la communauté de KONI DJODJO . Parmi les sous projets reconnus ; la communauté de KONI DJODJO en a relevés 5 qui peuvent être réalisés sans l’appui préalable d’un quelconque organisme extérieur

L’élaboration de ce document était financé par l’Etat Comorien à travers le Projet de Soutien aux Services (PSS) dénommé FADC III sous un crédit IDA (Banque Mondiale). Les enquêtes relatives à l’élaboration de ce document sont réalisées par une équipe du Secrétariat Exécutif Régional (SER) du FADC à Anjouan avec la participation forte des différents groups sociaux de KONI DJODJO.

Ce document se divise en 3 parties : La première partie correspond à la présentation du village, la deuxième partie correspond à l’élaboration du plan d’investissement du village et troisième partie au plan de développement incluant l’analyse des problèmes, les solutions priorisées, l’analyse des facteurs déterminants, le plan de développement et le plan de financement.

 Objectif du Plan de Développement de KONI DJODJO

Le Plan de Développement Local de la communauté de KONI DJODJO se focalise sur l’adduction d’eau, l’éducation, l’électricité, la production, la santé, l’environnement, et l’assainissement du village, afin de lutter contre la pauvreté et d’améliorer le bien être de toute la population

La méthodologie adoptée pour l’élaboration de ce Plan de Développement est décrite dans les paragraphes suivants.

Méthodologie

Le processus d’élaboration du Plan de Développement de la communauté de KONI DJODJO se résume comme suit : i) Mobilisation et sensibilisation de la communauté pour la restructuration du Comité de Pilotage (CP) et du Comité de gestion (CG) et l’élection des agents villageois de Développement (AVD)

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ii) Formation des membres du CP, du CG et des AVD en enquêtes participatives

iii) Collecte de données qui a été basée essentiellement sur des enquêtes participatives sous forme d’entretiens semi–structurés et discussions des différents focus groupes y compris des groupes de femmes, hommes et jeunes. Les personnes vulnérables faisaient parties des focus groupes.

iv) L’identification des problèmes et solutions priorisées pour chaque focus groupes et ensuite pour la communauté. Les problèmes et les solutions priorisées ont été identifiés durant des séances de travail par focus groupes. Ensuite la priorisation des problèmes et besoins les plus importants pour toute la communauté étaient arrêtés dans un atelier regroupant un certain nombre de personnes de chaque focus groupes, les membres du CP et du CG. Un assemblé général a été organisé pour entériner les propositions de cet atelier. Le personnel du SER FADC à Anjouan a facilité toutes ces réunions.

Figure 1 : Séance de travail du focus Figure 2 : L’Assemblée Générale Groupe hommes de KONI DJODJO KONI DJODJO

v) Une mise en forme du document PDL précédée d’une structuration en profondeur bouclait l’élaboration du PDL

vi) Validation du PDL durant un atelier de validation au niveau de la communauté KONI DJODJO avec la participation de la population de la communauté, des autorités locales, des services techniques publics d’Anjouan ainsi que des partenaires potentiels. Un procès verbal de validation du PDL s’est dressé par les membres du CP après la séance de validation officielle.

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PARTIE I : PRESENTATION DU VILLAGE

1.1 Localisation

KONI DJODJO

Le village de KONI DJODJO est situé au centre- Est l’île Autonome d’Anjouan dans l’Union des Comores.

Situé à une altitude de 1300m ; le village de KONI DJODJO a un relief plus ou moins accidenté. Il est limité au Nord par des parcelles tendant vers son village voisin le plus proche de KONI NGANI, à l’Est par une vallée, au Sud par une montagne très dangereuse et à l’Ouest par une colline pointue et raide servant des espaces cultivables.

La distance et la durée entre le village de KONI DJODJO et les autres localités importantes de l’île sont données comme suit :

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Tableau 4 : durée de déplacement inter localités

Trajet Moyen de Durée Distance locomotion Taxi brousse 45 min KONI DJODJO- DOMONI Voiture privée 25 min 22 km A pied 130 min

KONI DJODJO– TSEMBEHOU Taxi brousse 80 min Voiture privée 50 min 20 km Pied 135 min KONI DJODJO– Taxi brousse 100 min 27 km MUTSAMUDU Taxi privée 75 min Source : FADC Anjouan et vérifié par le SER lors de leur déplacement

1.2 Aperçu Historique

Les dates historiques et évènements marquants du village de KONI DJODJO:

1.3 Situation Administrative

Le village de KONI DJODJO est le chef lieu de sa propre commune rurale dans la Région de DOMONI. Selon le découpage administratif de l’île, le village de KONI DJODJO fait partie : - du district sanitaire de DOMONI, mais pour le cas de maladie grave le patient est évacué au CHR de Hombo (Mutsamudu). - de la Circonscription Pédagogique Régional (CIPR) de DOMONI et du Centre d’Encadrement Agricole (CEA) de TSEMBEHOU.

1.4 Situation Démographique

La population de KONI DJODJO est d’environ 8 178 individus dont 3 812 hommes et 4 366 femmes. Ces données ont été réccueillies à la suite des enquêtes effectuées par les différents acteurs du développement du village (CP, CG et AVD) en août 2007 sur base des fiches de collectes des données soumises par l’équipe FADC/SER Anjouan.

La structure sociodémographique par sexe indique une très grande domination des femmes (54 %) par rapport aux hommes (46,61%). La population active (âgés de 18 à 60 ans) compte 3676 habitants soit 44,94 % de la population totale. Plus de la moitié de la population (55,05%) sont âgés de moins de 25 ans indiquant ainsi une population encore jeune.

Tableau 5 : Répartition de la population du village par tranche d’age

Tranches d’ages Effectif Total Effectif des garçons Effectif des filles [0- 2 ans [ 1045 470 575 [2- 4 ans [ 993 450 543 [4- 7 ans [ 1107 545 562 [7- 14 ans] 992 480 512 [15- 25 ans] 1005 472 533

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Parmi les 1473 ménages du village ; 78 sont gérés par une femme seule avec ses enfants, 36 gérés par un homme seul et ses enfants et 12 autres ménages sont gérés par des enfants abandonnés.

Le village compte 1153 personnes vulnérables. Parmi les 152 handicapés du village ; 69 sont des adultes composés de 32 hommes et 37 femmes. Les enfants handicapés du village sont au nombre de 83 dont 49 garçons et 34 filles.

On estime à 275 habitants natifs de KONI DJODJO qui vivent à Mayotte, 1 à la Réunion, 1 en France et 4 autres pays non précisés lors des enquêtes participatives menées au village par l’équipe FADC.

98,85% de la population active sont des agriculteurs parmi lesquels 72,35% font à la fois l’agriculture et l’élevage.

A KONI DJODJO; la pêche fait vivre moins de 2% de la population active.

Mouvements migratoires

Ils ne sont pas très significatifs si ce ne sont que les déplacements des jeunes désoeuvrés à la recherche du travail ou des emplois informels à Domoni et à Mutsamudu la capitale de l’île d’Anjouan.

1.5 Organisations Sociales

Le village de KONI DJODJO est composé de 16 quartiers et de 22 différentes lignées (Bouna, Ngoma, Tchapou, Mgani, Mchindra, Troura, Mreré, Baco chef, Combo ahowa, Sélé, Mavoudzo, Mtachouma, Dombo, Tsoumou, Ntronga, Mdomoni, Moro, Mwengnemouhou, Nkabwa, Mwadini, Chef Abacar et Nadoume)

Toutes ces 22 lignées vivent en harmonie mais souvent avec quelques désaccords avec toutes les différentes entités qui composent ces lignées. Certes ; des conflits des générations ne cessent de se manifester dans le village. Ceci dit KONI DJODJO fait parti des villages où se répandent l’individualisme et l’égoïsme d’où les multiples problèmes de mobilisation et d’exécution d’un sous projet communautaire.,

Les formes de solidarité sociale du village se caractérisent seulement dans l’organisation d’un festin et dans les manifestations culturelles et coutumières de mariage.

Elles se manifestent pendant le décès où la communauté est unanime à l’enterrement d’un mort survenu au village et apporte une part de cotisation à la famille du défunt en guise de soutien moral et matériel. De même ; pendant le mariage et la circoncision des enfants la communauté se mobilise pour l’organisation des différentes activités du mariage ou de la circoncision en apportant aussi leurs contributions financières ou d’autres cadeaux aux familles organisatrices de l’œuvre coutumière. Enfin l’autre forme de solidarité sociale du village se manifeste lors de la construction ou du travail de bétonnage d’une maison en dur où tout le monde vient donner un appui de main d’oeuvre au responsable de la maison.

Il n’existe aucune forme de solidarité communautaire dans la prise en charge des dépenses liée à la santé.

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KONI DJODJO a pu garder jusqu’à présent des bons rapports avec ses voisins notamment le village de KOni Ngani, de Tsembehou, de Hachipenda, de Mromagi, …etc.

1.6 Les associations villageoises

Il existe 11 organisations sociales à KONI DJODJO qui opèrent dans plusieurs secteurs. La plupart des associations du village sont formels. Suites à l’évolution et au changement des mentalités qui s’opèrent de jour en jour ; toutes ses organisations villageoises se caractérisent par le développement communautaire de leur village où elles s’investissent toutes ensemble pour tout œuvre s’articulant au développement de leur localité.

Le tableau ci-dessus donne une description détaillée des associations structurées et non structurées de ONGOJOU.

Tableau 6: Noms et Activités des associations :

Nom Type Objectifs Activités menées Effectif % Fond organisation organisation membres femme disponible Comité de Formelle Développement Cotisation pilotage communautaire 21 34 NC

Niya formelle Animation Organisation Tari Ndjema culturelle et diverses 37 100 150 000 KMF cotisations

Mawatwani formelle Animation Organisation Tari ya culturelle et diverses 30 86,66 62 000 KMF cotisations

Madoulyad formelle Animation Organisation Tari a culturelle et diverses 20 100 100 000 KMF cotisations Culture des Shama Non formel Entraide maniocs et de mais 31 shakwelou 87,10 50 000 KMF Niya Moja Non formel Traditionnelle Animation 100 NC culturelle (déba) Uvwamoja Traditionnelle Développement Travaux agricole champêtres Niga club formel Sport Compétitions sportives Passe formel Sport Compétitions râpasse sportives formel Sport Compétitions Abeille sportives

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Galaxie Non formel Sport Compétitions sportives

Chaque Association pourrait disposer d’un fond propre (même si toutes les associations n’ont pas pu préciser leurs fonds disponibles) qui provient des différentes manifestations coutumières et des cotisations de chaque membre adhérant. Pour chaque type d’association ; on fixe toujours une cotisation minimale au seuil duquel personne ne peut contester. Il arrive, en cas de besoin, l’instance de prise de décision formule une demande expresse de mobilisation des fonds pour le financement d’un ouvrage communautaire. Dans ce cas précis ; chaque membre adhérant d’une association est sommé à verser une cotisation non remboursable.

Tableau 7 : Organisations financières dans le village

Type Effectifs % femmes Fond disponible % femmes d’organisation adhérents adhérentes bénéficiaires de crédit Caisse d’épargne et de Crédit (Sanduck) 510 24 4 459 890 KMF 93%

1.7 Les catégories socioprofessionnelles :

Presque tous les habitants du village sont des agriculteurs. C’est le groupe socioprofessionnel le plus important du village. Il représente près de 98,85% de la population active parmi lesquels 72,35% font à la fois l’agriculture et l’élevage. A KONI DJODJO 2% de la population active vivent de la pêche. Quant à l’artisanat, elle occupe 4% de la population active parmi lesquelles 60% des femmes qui font de la broderie des draps, des vans, des cordes, des nattes et de la couture des bonnets et des mouchoirs de poche. Les hommes s’occupent de la charpenterie, de la menuiserie et de la maçonnerie.

A KONI DJODJO le commerce emploi 57 personnes qui sont tous des épiciers.

Le village dispose de peu de personne (2 instituteurs et autres, près de 1% de la population active) dans l’administration publique. Près de 98% de la population de KONI DJODJO en particulier les jeunes sont sans emploi et vivent dans la précarité. En général les groupes socioprofessionnels à distinguer au village sont : Les agriculteurs (les cultivateurs), les éleveurs, les petits commerçants, les instituteurs, les maçons et les artisanats.

1.8 Les organisations extérieures opérantes dans le village

Le village a bénéficié des appuis des organisations extérieures suivantes :

Tableau 8 : Les Organisations extérieures opérantes au village

N° Nom de Objectifs Localisation/ siège Actions entreprises l’organisation 1 FADC III Développement Mutsamudu Réhabilitation du poste de communautaire santé et construction d’un logement pour la sage femme

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Elaboration PDL 2 IDE Développement Mutsamudu Aménagement des mobiliers scolaires 3 UNICEF Santé Mutsamudu Rénovation d’une école coranique et distribution des vaccins 4 CEA Agriculture Mutsamudu Culture de Vétivers

5 Humanis Développement social Mutsamudu Réhabilitation de l’école

6 PPMR Développement Mutsamudu Adduction d’eau communautaire 7 Cap Développement social Ouani Réhabilitation de l’école primaire et d’un poste de santé 8 Care Développement Mutsamudu Construction d’un marché agricole Source : Enquête communauté

1.9 L’environnement

Le village de KONI DJODJO est situé à 1420m d’altitude dans un milieu en pleine végétation dont le relief est plus ou moins accidenté. Le sol du village est de type brun, argileux et recouvert des pouzzolanes. La végétation est dominée par la plantation de la bananeraie, de la cocoteraie, des girofliers, et des cultures vivrières et des rentes. La pratique des cultures sur brûlis et l’abattage abusif des arbres entraînent la dégradation et la disparition des terres cultivables dans l’inconscience et la négligence des villageois.

Tenant compte du milieu géographique du village ; la forte demande du bois de chauffe est une affaire monnaie courante. La foret la plus proche est à 5 km du village. Chaque jour, pour faire la cuisine ; chaque ménage peut utiliser en moyenne 1 à 2 m3 de bois de chauffe (surtout pendant la période de la saison sèche) ramassé partout dans les champs mais à surtout à Trongoni la foret la plus proche du village. Les femmes et les enfants sont les responsables du ramassage du bois de chauffe à Trongoni où ils mettent plus de 5 heures de temps de marche pour aller et revenir. De façon générale, les villageois utilisent abusivement les ressources forestières (en particuliers le bois de chauffe) soit pour la construction de leurs habitat soit pour faire la cuisine et de fois même, il (le bois de chauffe) est source des revenus des paysans car certains ménages vivent de la vente du bois de chauffe. Les villageois vont 50 fois par an à la foret pour se procurer des ressources forestières notamment le bois de chauffe.

Selon les femmes villageoises ; la pauvreté est la seule cause de problèmes liés au ramassage du bois de chauffe.

Les ordures ménagères n’ont pas d’endroit fixe de décharge, quelque fois elles sont jetées par la mer. Le village produit 2 types des ordures : des ordures organiques et plastiques. Il n’y a aucune initiative pour la gestion des déchets ; dans les ménages. De même, Il n’y a ni aides financières ni structures organisationnelles pour la gestion des ordures ménagères.

A propos du transport et de la mobilité à l’intérieur du village ; c’est quasiment difficile étant donnée que parmi les 6 voies d’accès au village ; seules la route régionale qui est en bon état. Certes, pendant la saison des pluies la circulation des biens et des personnes à l’intérieur du

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village est difficile à défaut d’assainissement des pistes intérieures. Ces dernières sont recouvertes des poussières, de la boue et des fosses qui facilitent la propagation des épidémies au village. L’insuffisance de moyen de déplacement des villageois font que ceux en particuliers les commerçants, les éleveurs et les petits paysans qui vivent de la ventes des produits locaux (produits vivrières et maraîchères) sont les gens qui se déplacent le plus souvent 2 fois par jour. En fait pour se déplacer d’une village à autre excepté au village voisin de Koni Ngani ; les villageois empruntent un muni- bus de transport en commun qui appartient à un notable du village. Les villageois soulignent que l’insuffisance de moyens de transport et le coût élevé du frais de transport sont les problèmes liés au transport au niveau du village. Et selon les villageois ; les causes des problèmes de transport sont la pauvreté et le manque des emplois pour tout le monde au village.

Du fait que le de village de KONI DJODJO est loin la mer, le sable utilisé pour les constructions proviennent des différentes mers de : Papani (à Domoni), Ongoni et de Bambao Mtsanga. Selon les villageois, un voyage de 8 m3 de sable de mer leur revient à peine à 50 000 kmf et celui du concassé à 60 000Kmf. A Koni Djodjo, aucun ménage ne vit ni de la vente du sable de mer ni la vente des galets.

Par ailleurs, il existe 29 bornes fontaines au village. Aucun ménage du village n’est branché au réseau. Toutefois prés de 90% de la population ont accès à l’eau. En outre parmi les 6 quartiers du village ; seuls 2 ne sont pas branchés au réseau. Presque tous les ménages payent régulièrement l’eau à 150 kmf selon l’exigence de l’ex-comité de gestion de l’eau (actuellement dissout) au village. Le réseau n’est pas entretenu. La source n’est pas aussi protégée car elle se situe dans un lieu privé où on vient abreuvoir les animaux. Malgré les directives de l’ex- comité de gestion de l’eau, la consommation de l’eau au village n’exige pas qu’elle soit d’abord traitée à défaut des moyens techniques et matériels( manque du chlore). Ils existent également des autres sources d’eau à Haboungou, à Hamchili, à Hantrereya et à Nbwini ; toutes à peine 2 km du village soit 30 min de marche. Ces sources d’eau se localisent dans des lieux montagneux raides et glissants.

Selon les villageois, à cause de l’état des ruelles du village (ruelles accidentées) ils éprouvent des difficultés lors du ravitaillement en eau.

A Koni Djodjo, ce sont les femmes et les enfants qui s’occupent du ravitaillement en eau dans les ménages. Un seul ménage et les mosquées disposent des citernes d’eau des pluies utilisables pendant et après le passage de la saison des pluies.

A Koni Djodjo, les villageois possèdent des terres cultivables situées sur des montagnes raides et plus ou moins dangereuses. La forte demande du bois de chauffe provoque la menace de l’érosion éolienne et pluviale au village. Les villageois affirment que le manque d’assainissement et d’une campagne de reboisement sont les causes des problèmes environnementaux de leur village

Le village n’a pas encore bénéficié d’une ligne électrique. La source principale d’énergie est le pétrole lampant qui sert de lumière le soir dans les maisons.

J. Développent Communautaire Jusqu’à présent

1) Depuis juillet 2007 le village de KONI DJODJO en collaboration avec le projet FADC III est en cours d’élaboration de son Plan de Développement Local (PDL)

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1.10 La situation des services sociaux et infrastructures de base à KONI DJODJO

1.10.1 Enseignement

Il existe une école primaire publique au village composée de 10 divisions et d’une latrine. L’insuffisance de salle des classes entraîne une bousculade d’inscription en début d’année, ce qui fait qu’il y a beaucoup des enfants non scolarisés.

En 2006-2007, le village de KONI DJODJO compte 1062 élèves dans l’enseignement primaire parmi lesquels 735 garçons et 757 filles sur 1584 enfants scolarisables. Le taux de scolarisation primaire est de 67,04% dont 70,88% de filles et 80,50% des garçons. Pour une première inscription, les parents payent un droit de 500 kmf par élève et par an. Par ailleurs, le coût des fournitures scolaires annuelles par enfant s’élève à 15 000 kmf.

489 enfants âgés de 6 à 8 ans parmi lesquels 178 filles et 311 garçons n’ont pas pu s’inscrire à l’école primaire à causes d’insuffisance des salles de classes et de la pauvreté des villageois. A cela s’ajoute les 1000 jeunes non scolarisés du village composés de 463 garçons et de 537 filles. Selon les villageois les causes de non- inscription des enfants sont l’insuffisance de salles de classes et la pauvreté. Ils proposent donc comme solutions possibles aux problèmes de non- inscriptions :

Compte tenu de la fiche des données fournis par le Directeur de l’école primaire du village ; le taux de redoublement et d’abandon en milieu scolaire est nettement en pleine croissance dans toutes les classes par rapport à l’année 2005-2006.

Certes la communauté de KONI DJODJO est encore en état d’éveil relatif au comportement à l’égard de l’éducation de la fille qu’elle n’arrive pas à s’y déterminer.

Le village de KONI DJODJO dispose d’un établissement secondaire régional. Ce qui fait que les élèves suivent les cours secondaire, de la 6ème à la troisième au collège rural de la sous- région à 600 m du village. Et de la seconde à la Terminale au lycée public de DOMONI à 9 km de Koni Djodjo.

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Tableau 9 : Les différents niveaux de formation, de qualifications et d’instruction des villageois

Niveau d’instruction Effectif Total Effectif des garçons Effectif des filles % de la population totale du village 5% 70% 30% instruite % des adultes alphabétisées en 10% 80% 20% caractères latins % des villageois alphabétisées en 30% 80% 70% caractères arabe Nombre d’habitant ayant un niveau primaire (CP 935 412 523 au CM) Nombre d’habitant ayant un niveau 315 207 108 secondaire (6eme à la terminale) Nombre d’habitant 19 18 1 ayant un niveau Bac+2(DEUG) Nombre d’habitant 1 1 0 ayant un niveau Bac+3(Licence)

Le village dispose aussi de 10 instituteurs, 10 maîtres coranique et de 3 maîtres de madrasa.

1.10.2 Santé

Le village de KONI DJODJO dispose un poste de santé commun dans la région. Mais l’infirmier et la sage femme d’état ne sont pas natifs du village. Cependant, il existe 6 matrones et 5 médecins traditionnels au village.

En général, les villageois vont en consultation au poste de santé de la sous- région à 0,6 km et au Centre de santé de Domoni à 9 km du village. Le frais de consultation au poste de santé de la sous- région se situe entre 100 kmf à 500 Kmf. Les villageois vont se faire consulter 2 fois/ an soit au centre de santé de Domoni soit au poste de santé de la sous- région. Selon les villageois ; le coût estimatif moyen d’une consultation est de 2 500kmf. Faute de moyens financières, tous les villageois n’ont pas la possibilité d’accès au centre de soins. Le frais de la consultation prénatale est à 100 kmf. Ainsi, le taux de consultation prénatale se limite à 65%. Les principales activités du poste de santé sont la prescription d’une ordonnance et des petits soins médicaux.

Lors des enquêtes participatives menées par l’équipe PDL, on a enregistré 221 femmes enceintes suivies au cours de l’année.

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Tableau 10 : Coûts des différents types d’intervention chirurgicale et leurs coûts

Type d’intervention Coût Personnes cibles Appréciation villageoise Césarienne 150 000 Les femmes énormes dépenses Fracture Les femmes et les 150 000 hommes Enormes dépenses

D’autre part, lors des enquêtes menées par l’équipe FADC III auprès de la communauté de KONI DJODJO; on a enregistré 31 femmes âgées entre 13 et 49 ans mortes. De même, les enquêtes ont relevé qu’au cours de ces 3 dernières années 214 enfants âgés de 0 à 1 an sont décédés et ont suivi 95 autres enfants de 2 à 5 ans. Selon les villageois ; le taux de mortalité infantile s’élève à 21%.

En général, les maladies les plus fréquentes au village sont : le paludisme, la tuberculose, le manque d’hygiène, la carie dentaire, la fièvre jaune, le cholera, la diarrhée, l’hypertension et la typhoïde. Et les causes de mortalité les plus fréquentes au village sont la faim, la diabète et le paludisme pour les adultes et la diarrhée, la malnutrition et le paludisme pour les jeunes, les enfants et les nourrissons.

Selon les villageois la cause de la malnutrition des enfants sont le manque d’hygiène et de la consommation de viande et des poissons. Ils proposent donc comme solutions ;

Le district sanitaire régional organise une séance de sensibilisation et de vaccination une fois (en particulier un vendredi) par trimestre. Les séances de vaccinations sont organisées à travers une forte mobilisation par le biais d’une circulation d’un mégaphone qui sillonne le village et s’arrête à la place publique où ait lieu la vaccination. Effectivement la vaccination est gratuite à condition qu’on ait en possession de sa carte sinon on doit payer 150 kmf. Le district sanitaire régional organise également des activités de sensibilisation sur les IST/SIDA au village. En effet et il n’ y a jamais eu une confrontation d’un cas de VIH/SIDA au village.

Les villageois ont presque entendu parlé du Sida suite aux différentes sensibilisations menées par les agents de la santé publique de la région ou par des émissions des différentes stations radios telles que RTA, Swati Riyadhi de Domoni et Radio Mayotte. Ils connaissent donc les méthodes de protection surtout l’utilisation des condoms.

La seule solidarité au niveau de la prise en charge des dépenses liées au traitement de la maladie est l’empressement de trouver un moyen de transport pour évacuer un malade à l’hôpital. La communauté connait bien les avantages liées à la mise en place d’une mutuelle de santé et apprécie très bien cette initiative même si cette dernière jusqu’à présent n’a jamais fait l’objet d’un projet communautaire à cause de problèmes d’individualisme, du manque d’un esprit d’intérêt commun et d’une cohésion sociale.

1.10 Activités économiques

1.11 L’Agriculture

C’est la première activité économique pratiquée à KONI DJODJO. Elle occupe 98,85% de la population active et concerne plus particulièrement les cultures vivrières, les cultures de rentes et

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l’arboriculture. En générale la totalité de terres utilisées sont des terres achetées ou héritées par un membre de la famille ou en métayage durant toute l’année. La pression démographique de la population majoritairement sans revenus fait qu’il n’existe aucune terre en jachère.

KONI DJODJO possède au total 3 zones d’exploitations agricoles.

Les cultures vivrières : les cultures vivrières de base, les plus souvent en association sont, le manioc, le bananier, la patate douce et le taro.

Les arbres fruitiers de cueillettes (fruits à pain, manguiers, jacquiers ……).

Les cultures maraîchères recouvrent la tomate, le piment, la pomme de terre, la carotte, les choux et quelques autres légumes

Le cocotier ; présent presque partout, est en grande partie consommée et peut donc être considéré à ce titre comme une culture vivrière. La surface des cultures vivrières par ménage est inférieure à 0,2 hectares, dispersée en petites parcelles. La technique de remise en culture est la gratte avec défrichage sur brûlis et un outillage très rudimentaire (coupe-coupe, pioche, piquet.. ;). Les cocoteraies de production sont actuellement plus ou moins à l’abandon. Les fruits sont également répandus en semi- cueillette : papayes, goyaves, mangues, jacques, fruit à pain et ananas.

Les cultures sont la plupart de temps associées sur une même parcelle. En proportion, c’est le manioc qui occupe le plus de place dans les exploitations (70 à 95% environ de la surface cultivable) le bananier et le taro sont beaucoup variables, en fonction des agriculteurs et des leurs capacités et de leurs méthodes de travail champêtres.

Les cultures de rentes : Ce sont le girofle, l’Ylang- Ylang et la vanille. Elles tiennent également une place importante dans l’économie du village. Les arboricultures du village comprennent essentiellement les manguiers, les papayers, les cocotiers, les fruits à pins et les jacquiers.

Toutes ces cultures (cultures de vivrières, cultures de rentes et les arboricultures) sont souvent menacées par les mauvaises conditions climatiques et le manque d’un marché potentiel. La baisse chronique de prix du girofle et de la vanille décourage trop les paysans quittes à s’aventurer clandestinement vers Mayotte.

Toutes ces cultures se pratiquent le plus souvent d’une manière individuelle. De même, les paysans pratique également le système des cultures associées. L’équipement agricole disponible au village est : pioche, hache, coupe-coupe et le piquet.

En résumé l’agriculture du village est donc à un niveau extensif. Les pratiques culturales (grattes, sarclages, semi, débroussaillage et défrichage) sont très rudimentaire : Absence totale d’intrants (fumure, herbicides, pesticides), mauvais de travail du sol (semi au bâton, sarclages superficiels), absence de matériels, peu de légumiers, pas de transfert de fertilité (ni fumier, ni enfouissement des résidus de récoltes) mauvais état phytosanitaire, mauvais entretien des cultures pérennes, pâturages de faible quantité. Les cultures vivrières sont plus souvent pratiquées sur pentes trop fortes. La pression démographique entraîne une réduction des jachères. La tendance évolutive est donc très

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inquiétante. Les sols s’épuisent, se fragilisent et se dégradent par diminution de la fertilité chimique et du stock organique. Ils deviennent de plus en plus sensibles à l’érosion. En général les potentialités du village reposent sur les terres cultivables dont les contraintes sont l’insuffisance d’eau, la maladie du cheptel, le faible rendement de la production agricole et vient s’ajouter la mévente des produits de rentes en raison des aléas du cours sur les marchés mondiaux.

1.11.2 Elevage

C’est la 2emeactivité économique du village. Elle occupe près de 85% de la population active et concerne surtout les hommes (élevage de bovins). KONI DJODJO a un important cheptel réparti comme suit :  1266 bovins  40 ovins  1334 caprins  3457 volailles

Plus de 25% des agriculteurs possèdent quelques têtes de bétail. Chaque agriculteur peut posséder 1 à 2 boeufs qui s’alimente (ent) aux piquets à coté de champs de cultures vivrières ou des rentes. Souvent les animaux sont confiés à des bouviers et ont un rôle « de compte en banque »

De même, chaque agriculteur possède au plus 1 à 2 chèvres pour la viande. Au piquet dans les champs en saison des pluies ; elles divaguent autour de la maison et en saison sèche ; nourries par des déchets domestiques et des apports de feuillages et des troncs de bananiers hachés. En principe ; le rendement de l’élevage des bovins, et des caprins est assez insuffisant par manque de pâturages.

Quant au l’élevage des volailles, dominées par la volaille traditionnelle ; elle n’est pas pratiquée de manière extensive au village. Chaque ménage peut posséder plus 4 poules.

1.11.3 La pêche

Le village de Koni Djodjo se situe à une altitude de 1420m et à 9km 500 de la route nationale. De ce fait il n’existe quasiment pas des pêcheurs. Le prix d’un kilogramme de poisson peut varier de 750 kmf à 1500 kmf selon la saison de pêche.

1.11.4 L’artisanat

A Koni Djodjo, l’artisanat est une activité reléguée au second plan à cause d’un manque des débouchés, des marchés potentiels et d’encadrement. Il occupe 2% de la population active dont 90% des femmes et se base surtout sur la couture, la confection des bonnets, le tissage des vans, des nattes et des cordes pour attacher le cheptel pour le coté des femmes et des filles, et quant à la charpenterie, à la menuiserie et à la maçonnerie traditionnelles sont les œuvres des hommes.

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PARTIE II : PLAN D’INVESTISSEMENT

2.1 LES POTENTIALITES

Dans le secteur agricole :

 Le village de KONI DJODJO dispose de terres agricoles. KONI DJODJO possède 3 zones d’exploitations agricoles :

Dans le secteur élevage :

Le cheptel de KONI DJODJO est peu remarquable. Il se compose de : - 1266 bovins - 1334 caprins - 40 ovins - 3457 volailles(y compris les lapins)  L’existence dans la proximité (à Tsembehou) des structures d’encadrement techniques est un atout pour favoriser l’amélioration des rendements d’élevage.

Sur le plan social :

 7 associations basées sur l’entraide mutuelle et sur différentes actions d’animations pour le développement du village. Certes, ces associations constituent un tissu social très solidaire vis-à-vis aux actions de développement à entreprendre au village.  Existence d’une école primaire publique au village. Le poste de santé et le collège de la région se trouvent à 0,5 kilomètres du village, le lycée et le centre hospitalier de Domoni à 12 kilomètres du village  Les habitants de KONI DJODJO sont réputés être des grands travailleurs, ce qui est un atout pour le développement du village.

Sur le plan économique

 L’existence d’une caisse d’épargne et de crédit (Sanduck de Koni Djodjo) et le MECK de DOMONI constituent un atout important pour le développement du village. Ils peuvent apporter un crédit aux promoteurs du village afin d’initier des activités génératrices de revenus.

2.2 Problèmes et solutions majeurs

La communauté de KONI DJODJO avance comme problèmes majeurs:

(xi) L’insuffisance de distribution de l’eau dans tous les quartiers, de sa quantité et de sa qualité ; (xii) L’insuffisance des locaux et mobiliers scolaires ; (xiii) Le manque d’électricité ; (xiv) L’absence d’encadrement en agriculture et en l’élevage ; (xv) La faible amélioration du niveau de santé des villageois ; (xvi) La dégradation de l’environnement ; (xvii) Le manque d’un comité para médical ; (xviii) Le manque d’une coopérative des paysans

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(xix) L’absence d’un comité parascolaire ; (xx) Le manque d’hygiène ;

Tableau 11 : l’Adduction d’eau

1. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 1. Adduction - Différence de niveau de - Fréquents conflits des d’eau dénivellation de la source femmes qui s’occupent de Construction d’un nouveau d’eau et du village l’approvisionnement en captage à la source de - Insuffisance d’eau dans eau dans les ménages Haboungou et extension du le village - Manque d’hygiène réseau - Insuffisance du réseau - Inexistante d’initiative d’adduction d’eau pour la création des - pénurie chronique de activités génératrices de l’eau revenues - Consommation des eaux - Propagation des maladies polluées en cas d’épidémies

L’eau à KONI DJODJO est insuffisante pour satisfaire aux besoins de la communauté à cause de la différence du niveau de dénivellation du village et de la source. La communauté est obligée de consommer de l’eau polluée particulièrement de l’eau de la rivière. Par conséquent on note le manque d’hygiène, la propagation des maladies en cas d’épidémies, l’inexistence d’initiative pour la création des activités génératrices de revenues et enfin les fréquents conflits des femmes qui s’occupent de l’approvisionnement en eau dans les ménage. Pour contourner cette situation de faite ; la communauté villageoise a proposé la construction d’un nouveau captage à la source de Haboungou et extension du réseau

Tableau 12 : L’Education

2. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 2. Education - Insuffisance des salles de - Accroissement alarmant de - Ouverture d’une classe et des mobiliers l’analphabétisme au village cantine scolaire scolaires - Très faible taux de scolarisation - Construction de 4 - Accroissement primaire salles de classes, démographique de la - Augmentation de nombre équipée en mobiliers population d’enfants non- inscrit à l’école scolaires - Manque de structure primaire d’accueille en matière - Délinquance et débauche de tout d’éducation genre au village - Forte croissance des enfants oisifs

On constate les mauvaises conditions de travail des enseignants et des élèves dues à l’insuffisance des salles de classes, au manque de structure d’accueille en matière d’éducation et l’accroissement démographique de la population qui s’accompagne d’une forte augmentation de nombre des enfants non inscrits à l’école primaire malgré leurs ages. Par conséquence ; on enregistre un faible taux de scolarisation primaire, un accroissement alarmant de l’analphabétisme suivi de la recrudescence de la délinquance, de la débauche de tout genre suivi

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d’une forte croissance des enfants oisifs au village. D’où ces solutions retenues par la communauté devant résorber ces situations néfastes :

o Ouverture d’une cantine scolaire o Construction de 4 salles de classes, équipée en mobiliers scolaires

Tableau 13: L’Energie

3. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 3. Electricité -Manque de l’électricité Manque d’activités génératrices de au village revenues (coutures, menuiseries, Electrification du - Obscurité totale pendant soudures, conservations des village la nuit produits etc.)

La principale source d’éclairage des ménages de KONI DJODJO est la lampe à pétrole. De ce fait, le village vit, dans l’obscurité totale et il est très difficile de mettre en place des activités génératrices de revenus telles que la menuiserie, la soudure, la conservation des produits, etc. ; mais aussi les élèves du village n’arrivent pas à étudier les soirs.

L’électrification du village est prioritaire pour l’ensemble de la communauté de KONI DJODJO afin de permettre un épanouissement des activités économiques du village.

Tableau 14 : La Production

4. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 4. Production - Inexistence de vulgarisation - Insuffisance alimentaire et -Introduction des et d’encadrement des paysans malnutrition nouvelles races - Les terres cultivables sont - Baisse de rendement bovines et techniques situées sur des pentes et sur agricole agricoles des collines raides - Maladies des cultures, du -Reboisement et - Manque des pâturages et cheptel et des volailles irrigation des champs d’une utilisation adéquate d’intrants agricole (engrais, - Dégradation et épuisement produits) du sol -Instabilité des prix de vente

L’économie du village repose sur l’agriculture et sur l’élevage. Mais les 2 secteurs restent dans un stade élémentaire. Les éleveurs et les paysans en général ne bénéficient plus d’une formation et d’un encadrement. Par conséquent, on note la menace des maladies et des ravages du cheptel et des volailles. Le manque de pâturage et d’une utilisation adéquate d’intrants agricoles et l’instabilité des prix de ventes de la production agricole entraînent l’insuffisance alimentaire et la malnutrition au village, la baisse de rendement et la dégradation voire l’épuisement du sol. De ce fait, la communauté a proposé lors des enquêtes participatives les solutions suivantes :

 -Introduction des nouvelles races bovines et techniques agricoles  -Reboisement et irrigation des champs

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Tableau 15:La santé

5. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 5. La santé - Insuffisance de locaux et - Taux de morbidité élevé - Campagne de d’équipement médical du - Faible taux des consultations sensibilisation sur la poste de santé régional prénatales propagation des maladies - manque d’infirmiers et de - Négligence aux soins médicaux endémiques et sur les sage femmes d’Etat natifs - Faible fréquentation au poste et moyens de préventions du village au centre de santé régional - Extension des locaux du - Coût des soins médicaux - Tentation à la médecine poste de santé régional élevé traditionnelle avec un équipement - Manque d’évolution sur l’état médical approprié de santé de villageois

On constate l’insuffisance de locaux et d’équipement médical du poste de santé régional. Le manque d’infirmiers d’Etats natifs du village suivi du coût des soins médicaux élevé entraînent le taux de morbidité élevé, le faible taux des consultations prénatales voire la négligence aux soins médicaux et le faible fréquentation au poste et au centre de santé régional quittes à entraîner la tentation à la médecine traditionnelle et le manque d’évolution sur l’état de santé des villageois. Face à cette situation de faite la communauté a proposé les activités suivantes :

o Campagne de sensibilisation sur la propagation des maladies endémiques et sur les moyens de préventions o Extension des locaux du poste de santé régional avec un équipement médical approprié

Tableau 16 : L’Environnement

6. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions -Forte demande de bois - Campagne de 6. Environnement de chauffe pour la cuisine -Dégradation des certaines reboisement surtout et la construction espèces animales et sur les zones - inexistence d’une foret végétales surmontée des pentes appropriée aux villageois -Menace d’érosion pluviale - Mise en place d’un de la et éolienne système d’irrigation -Destruction des arbres - Fréquentes glissements des champs et -Manque des moyens des terres cultivables installation financiers pour utiliser le - Manque d’une pépinières pétrole lampant couverture végétale

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Sur le plan environnemental, KONI DJODJO tend à perdre une grande partie de ses ressources naturelles. Tenant compte de la pression démographique de la population influant sur les conditions économiques des villageois, ces derniers vont couper le bois de chauffe pour la préparation des repas au lieu d’utiliser le pétrole lampant. A cela s’ajoute aussi le manque d’activités pour l’installation des pépinières et la négligence accrue pour l’entretien de l’environnement entraînent une forte dégradation des ressources environnementales voire des glissements des terres cultivables notamment pendant la saison des pluies.

Afin de préserver les ressources environnementales; les villageois ont proposé plusieurs solutions telles que :

o Campagne de reboisement surtout sur les zones surmontée des pentes o Mise en place d’un système d’irrigation des champs et installation pépinières

Tableau 17 : Le Comité para médical

7. Domaine Nature des Effets Solutions problèmes 7. Comité para médical Négligence aux soins - Multiplications de Création d’un comité médicaux maladies endémiques paramédical pour la - Détérioration de l’état sensibilisation sur l’hygiène et de santé des villageois sur les vecteurs des maladies endémiques

A KONI DJODJO les villageois négligent trop la santé voire les soins médicaux. D’où la multiplication des maladies endémiques et la détérioration de l’état de santé des villageois. Il ressort que la création d’un comité paramédical pour la sensibilisation sur l’hygiène et sur les vecteurs des maladies endémique est l’une des priorités des villageois.

Tableau 18 : L’Organisation des paysans

8. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 8. Organisation des paysans - Déboisement excessif Création - Menace d’érosion pluviale - Insuffisance alimentaire au d’une - Manque d’initiative de village organisation gestion des ressources - épuisement du sol des paysans agricoles

Le manque d’initiative de gestion des ressources agricoles et le menace d’érosion pluviale suivi d’un déboisement excessif à KONI DJODJO entraîne l’insuffisance alimentaire et l’épuisement du sol au village. C’est ainsi lors des enquêtes participatives menées par l’équipe PDL ; la communauté à proposé la création d’un organisation des paysans du village une des priorité devant faciliter les activités agricoles des villageois.

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Tableau 19 : Le Comité parascolaire

9. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions - Trop d’abandon en 9. Comité milieu scolaire - Accroissement de Création d’un comité para - Négligence des l’analphabétisme parascolaire pour la scolaire certains parents - Recrudescence de l’ignorance sensibilisation sur d’inscrire leurs et de la débauche l’éducation des enfants enfants à l’école - Conflits des générations primaire (manque du respect entre les différentes couches sociales)

A KONI DJODJO ; l’abandon des enfants en milieu scolaire et la négligence des certains parents à inscrire leurs enfants à l’école primaire sont choses courantes gravées sur les mémoires de gens faisant aussi objets des idées reçues. Ceux -ci résultent de l’accroissement alarmant de l’alphabétisme, le recrudescence de l’ignorance et de la débauche aboutissant également aux conflits des générations (manque du respect entre les différentes couches sociales). Il ressort de ce marasme social la création d’un comité parascolaire pour la sensibilisation sur l’éducation des enfants.

Tableau 20 : Campagne de balayage pour la propreté du village

10. Domaine Nature des problèmes Effets Solutions 10. Campagne - Insalubrité et mauvaises - Manque d’hygiène Création d’une de balayage odeurs dans certains endroits - prolifération des association pour le pour la propreté - Accumulation des ordures maladies en cas nettoyage du village du village ménagères et d’autres déchets d’épidémies végétaux

La communauté de KONI DJODJO se plaint de l’insalubrité et de l’accumulation des ordures ménagères causant des mauvaises odeurs. Par conséquent, on enregistre la prolifération des maladies en cas d’épidémies et le manque d’hygiène. Pour contourner ces problèmes ; la communauté a proposé la création d’une association pour le nettoyage du village.

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PARTIE III : LE PLAN DE DEVELOPPEMENT

3.1 Vision, objectifs et résultats attendus

La période d’intervention du PDL est de 2008 à 2012.

La vision à long terme du PDL de KONI DJODJO est d’améliorer les conditions économiques et sociales de tous les membres de la communauté.

Les Objectifs principaux du PDL visent notamment à :

7. Assainir les pistes intérieures et réhabiliter celle menant au village. 8. Promouvoir l’éducation des enfants de KONI DJODJO notamment les filles. 9. Améliorer la santé de la population à travers une campagne de sensibilisation et la construction d’un poste de santé. 10. Promouvoir les activités agricoles, de la pêche et assurer une meilleure gestion des ressources environnementale au village. 11. Assurer un meilleur accès à l’eau dans tous les quartiers du village ; en qualité et en quantité.

Les résultats attendus durant la période 2008 - 2012 peuvent être résumées comme suit : (xi) Les pistes intérieures sont assainies et celle menant au village est réhabilitée ; (xii) Une campagne IEC en santé de base et un dispensaire villageois construit et équipé ; (xiii) 3 salles de classes sont construites et toutes équipées en mobiliers scolaires; latrines et point d’eau (xiv) Une école maternelle est construite au village ; équipée en mobilier scolaire et toutes ses activités en cours ; (xv) Les paysans connaissent les techniques appropriées pour l’agriculture ; (xvi) L’extension du réseau d’adduction d’eau est réalisée ; (xvii) Une pharmacie villageoise est ouverte et en pleine activité ; (xviii) Une place publique est aménagée au village ; (xix) Un lieu de décharge public des ordures ménagères est construit au village; (xx) Une campagne de reboisement au bord de la piste menant au village est mise en cours de réalisation ;

Les partenaires potentiels qui peuvent appuyer la communauté de KONI DJODJO à mettre en œuvre son Plan de Développement Local, notamment :

 L’Union des Comores et l’Ile Autonome d’Anjouan  La Diaspora  La Mairie  La communauté  Les directions et services techniques publics  La Coopération Régionale  les ONG locales, nationales et internationales, par exemple :

 ID (Initiative Développement, ONG Française), VSF (Vétérinaire Sans Frontière), …  UCEA (Union des Comités d’eau d’Anjouan), CAP (Collaboration Action Pérennisation) ONG local), APDYA ( producteur et distillateur des ylang-

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ylang) APGA (Association des Producteurs de Girofle), AEPNA (Association des exportateurs des produits naturels), LAVANI NDZUZURI (Association des préparateurs de vanille), FULAANDJABU (producteur de vanille), SPA (Syndicat des pêcheurs), ACTIV, GAD …  ASCOBEF (Association comorien pour la Bien Etre de La famille), RNFD (Réseau National Femme et Développement), Croissant Rouge, FAWECOM (Forum des Educatrices Africaines aux Comores), …  ULANGA, Action Comores

 Les organismes bi- et multilatéraux, comme l’AFD (l’Agence Française de Développement), le FED (le Fonds Européen pour le Développement), le PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement), l’UNICEF, le FEM (Fonds mondiale pour l’Environnement), FENU, FIDA, UNFPA, La Banque Mondiale, OCB( Organisation Communautaire de Base), FAO,  Les projets de développement en cours ou en préparation comme le FADC III, PAGEC, PASSEC, PCD (Programme de coopération Décentralisée) etc. ….. …..  Les institutions financières de proximité : l’Union des Sanduk (à Gégé), Sanduk de Koni Ngani et le Meck (Mutuel épargne et crédit) de DOMONI  La chambre de Commerce, de l’industrie de l’agriculture de la pêche et de l’artisanat

3.2 Les risques

Les risques principaux qui peuvent entraver la mise en œuvre ce Plan de Développement de KONI DJODJO comprennent entre autres :

 Instabilité politique et institutionnelle  Désengagement des bailleurs de fonds  Non appropriation du PDL par la communauté  Non appropriation du PDL par les autorités locales  Non appropriation du PDL par les autres intervenants dans l’île  Diffusion inadéquate du PDL vis-à-vis des partenaires potentiels

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PARTIE IV : LES ANNEXES ANNEXE 1 : PLAN D’INVESTISSEMENT DE KONI DJODJO SOLLICITANT UN APPUI EXTERIEUR DU VILLAGE

No Intitulé du projet Description du Année de Coût estimatif Partenaires potentiels Domaine sous -projet réalisation Total Financeme Fonds nt demandé propres 1 Adduction Aménagement d’un Aménagement d’un UNION, Ministère de d’eau nouveau captage à nouveau captage à l’équipement, AFD, FADC la source de la source de 2008 38 000 000 34 200 000 3 800 000 III, IDE, UCEA de Ongoni, Haboungou et Haboungou et PAGEC, OCB extension du réseau extension du réseau

2 Education Construction de 4 Construction de 4 9ème FED, FADCIII, FEM, salles de classes, salles de classes, AFD,UNICEF équipées en équipées en 2009/2012 67 000 000 60 300 000 6 700 000 Croissant Rouge, Ministère mobiliers scolaires, mobiliers de l’Education, latrines et points scolaires, latrines FAWECOM, PASSEC, d’eau et points d’eau UNION, PCD

3 Electricité Electrification du Electrification du UNION, Ministère de village village 2008/ 2012 10 500 000 9 450 000 1 050 000 l’équipement, Mairie, EDA

4 Production 1- Structuration et 1- Structuration et ID, VSF, SNAC CEA de appui SNAC appui SNAC Tsembehou, SPA Ministère de la production, FEM 2- Installation 2- Installation Coopération Française, pépinières pépinières PNUD, Sanduk, Mairie, 3- Magasin d’intrants 3- Magasin Actions Comores et outils agricoles d’intrants et outils agricoles

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4- Formation 4- Formation animateur villageois animateur villageois en technique agricole, en technique 2008/2012 13 500 000 12 150 000 1 350 000 élevage, santé agricole, élevage, animale et santé animale et aménagement des aménagement des terrains terrains 5 Santé 1- Campagne de 1- Campagne de Ministère de la Santé, sensibilisation sur sensibilisation sur UNICEF, CAP, FADC,

la propagation des la propagation des ASCOBEF, Réseau maladies maladies Femmes FPA, La Mairie, endémiques et sur endémiques et sur Communauté les moyens de les moyens de 2008/ 2012 préventions préventions 23 500 000 21 150 000 2 350 000

2- Extension des 2- Extension des locaux du poste de locaux du poste de santé régional avec santé régional équipement médical avec équipement approprié médical approprié

TOTAL 152 500 000 137 250 000 15 250 000

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ANNEXE 2 : LES CINQ SOUS- PROJETS POUVANT ETRE EXECUTES ET FINANCES PAR LA COMMUNAUTE

No Intitulé du projet Description du sous - Année de Coût estimatif Partenaires Domaine projet réalisation Total Financeme Fonds

nt demandé propres 1 Environneme Campagne de Campagne de reboisement nt reboisement et et d’installation des La mairie et la d’installation des pépinières communauté pépinières 2008/ 2012 100 000 0 100 000 2 Comité Création d’un comité Création d’un comité para paramédical para médical pour la médical pour la sensibilisation sur sensibilisation sur l’hygiène l’hygiène et sur les et sur les vecteurs des 2008/ 2012 100 000 0 100 000 La mairie et la vecteurs des maladies maladies endémiques communauté endémiques 3 Coopérative Création d’une Création d’une coopérative des paysans coopérative des des agriculteurs pour les La mairie, et agriculteurs pour les activités agricoles communauté activités agricoles 2008/ 2012 90 000 0 90 000 4 Comité para Création d’un comité Création d’un comité pour scolaire pour la sensibilisation la sensibilisation sur sur l’éducation des l’éducation des enfants enfants 2008/ 2012 70 000 0 70 000 La mairie, communauté 5 Campagne Création d’une Création d’une association de balayage association pour le pour le balayage du village pour la balayage du village propreté du 2008/ 2012 80 000 0 80 000 La mairie, village communauté Total 440 000 0 440 000

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ANNEXE 3 : FICHES DES PRIORISATION DES BESOINS PAR FOCUS KONI DJODJOGROUPE- HOMMES

1 Adduction - Différence de niveau de Construction d’une d’eau dénivellation de la source d’eau et Toute la Avoir suffisamment de l’eau en nouvelle citerne du village population quantité et en qualité d’adduction d’eau à la - Insuffisance d’eau dans le village source de Kambajou

2 Education - Insuffisance des salles de classes - Augmenter les nombres des salles de Construire au moins 10 - Beaucoup d’enfants en age de classes et des mobiliers scolaires salles de classes équipées en scolarisation ne sot pas scolarisés Toute la - Lutter contre l’ignorance mobiliers scolaires, latrines malgré leurs ages population et points d’eau 3 Electricité - Manque de l’électricité - Manque d’initiative pour les - Avoir accès à l’électricité Electrification du village activités génératrices des revenues Toute la - Création des emplois telles que la soudure, la congélation population des produits, la menuiserie et autres… 4 Production - Absence des semences et des - Augmenter la production de - Assistance technique et (Agriculture et vaches de lait et de chair l’agriculture et de l’élevage matériel en agriculture et élevage) - Maque des techniques appropriées Toute la - Introduire des nouvelles variétés en élevage en agriculture et en élevage population bovines pour avoir beaucoup de lait - Semences, engrais et - Absence d’équipement pour et de chair insecticides l’agriculture et pour l’élevage - Introduction des nouvelles races bovines

5 Pistes - Difficultés d’évacuation sanitaire - Faciliter la circulation des biens et intérieures - Difficultés de circulation des biens Toute la des personnes à l’intérieures du Assainir les pistes et des personnes à l’intérieures du population village intérieures du village village - Permettre la facilité d’évacuation des malades en cas d’urgence

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6 Hygiène du Campagne de balayage du village village

7 Reboisement Campagne de reboisement près de la près de la source source d’adduction d’eau 8 Assister les - Accroissement alarmant du taux - Améliorer l’éducation des enfants élèves à ne pas d’abandon en milieu scolaire Toute la au village abandonner - Divagation des enfants non inscrits population - Réduire le taux d’analphabétisation - Formation d’un comité l’école à l’école primaire malgré leurs ages au village pour assister les élèves à ne - Négligence accrue des certains pas abandonner l’école parents sur l’éducation de leurs enfants

9 Promotion sur Endiguer la prolifération des Campagne pour la la - Négligence des soins médicaux maladies au village surtout en cas promotion sur la fréquentation - Accroissement du taux de Toute la d’épidémies fréquentation des habitants des habitants morbidité population - Réduire le taux de mortalité au (les femmes enceintes et (les femmes village les enfants en bas ages) enceintes et les - Faciliter les accouchements des dans les centres des soins enfants en bas femmes médicaux ages) dans les centres des soins médicaux 10 Entretien de la - Mettre en place des activités de Campagne de route régionale Dégradation des accotements de la revêtement des troues sur la route sensibilisation pour route régionale Toute la régionale l’entretien de la route population - Mettre en place une activité de régionale pérennisation de l’infrastructure routière

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ANNEXE 3 : KONI DJODJOGROUPE- FEMMES

No Domaines Natures de problèmes Population Objectifs Solutions proposées touchée 1 Adduction - Différence de niveau de Avoir suffisamment de l’eau en Construction d’une d’eau dénivellation de la source d’eau et Toute la quantité et en qualité nouvelle citerne du village population d’adduction d’eau à la - Insuffisance d’eau dans le village source de Kambajou

2 Education - Insuffisance des salles de classes - Avoir des enseignants à domicile - Construction des salles de - Beaucoup d’enfants en age de Toute la - Réduire le taux d’analphabetisation classes équipées en scolarisation ne sont pas scolarisés population et d’ignorance mobiliers scolaires, latrines malgré leurs ages et points d’eau - Ouverture d’une cantine scolaire

3 Santé - Manque des infirmiers et des sages - Campagne IEC en santé femmes d’état de base - Coût des médicaments Toute la Renforcer le poste de santé de Koni - Formation des matrones élevés population et des sages femmes - Taux de mortalité et de morbidité - Extension du poste de élevé santé avec un équipement médical et mobilier

4 Production - Existence des maraudeurs (Agriculture, - Manque d’eau - Lutter contre la pauvreté - Formation d’un comité de élevage et - Insuffisance des parcelles Toute la - Avoir une autosuffisance surveillance et du contrôle pêche) - Manque des techniques et des population alimentaire de la production agricole et matériels de l’élevage avec l’appui - Destruction des espèces animales du gouvernement et végétales - Introduction des nouvelles semences et des races bovines et caprines PLAN DE DEVELOPPEMENT LOCAL DE KONI DJODJO 42

5 Activités - Promotions aux activités génératrices des de jardinages et de revenues Beaucoup de souffrances et de Toute la Initier des activités génératrices des l’élevage et des poulaillers pauvreté population revenues - Réactiver le processus d’emprunt et d’épargne au village

6 Culture - Taux d’analphabétisme élevé Les hommes et - Mettre à la disposition de la - Construction d’un foyer - Manque d’une infrastructure les femmes communauté une infrastructure des jeunes pour l’animation culturelle culturelle des femmes et pour - Lutter contre l’analphabétisme l’alphabétisation des adultes 7 Environnement - Forte déforestation - Mise en place d’un comité de Campagne de reboisement - Destruction des certaines espèces Toute la surveillance et de protection de Surtout auprès de la source animales et végétales population l’environnement de captage - Avoir suffisamment des fourrages

8 Comité - Négligence des soins médicaux Endiguer la prolifération des Campagne pour la paramédical - Accroissement du taux de Toute la maladies au village surtout en cas promotion sur la morbidité population d’épidémies fréquentation des habitants - Réduire le taux de mortalité au (les femmes enceintes et village les enfants en bas ages) - Faciliter les accouchements des dans les centres des soins femmes médicaux 9 Association de - Beaucoup de disparition en de la Redynamiser les activités Création d’une association lutte contre les population Toute la socioéconomiques du village pour la lutte des voyages voyages - Existences des familles population clandestins vers Mayotte clandestins vers monoparentales Mayotte - Manque des surveillances voire de l’éducation des enfants

10 - Manque de l’électricité Electricité - Manque d’initiative pour les - Avoir accès à l’électricité Electrification du village PLAN DE DEVELOPPEMENT LOCAL DE KONI DJODJO 43

activités génératrices des revenues Toute la - Création des emplois telles que la soudure, la congélation population des produits, la menuiserie et autres…

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ANNEXE 3 : KONI DJODJOGROUPE-JEUNES

No Domaines Natures de problèmes Population Objectifs Solutions proposées touchée 1 Electricité - Manque de l’électricité au village - Manque d’initiative pour les activités génératrices des revenues Toute la Avoir accès à l’électricité Electrification du village (congélation des produits, soudure communauté et autres .. ; etc.) 2 Adduction d’eau Insuffisance de distribution d’eau Avoir suffisamment de l’eau dans Aménagement d’un bassin dans tous les quartiers du village Toute population tous les quartiers du village ; en de stockage d’eau à la quantité et en qualité source de Kambojou

3 Education Insuffisance des salles de classes - Pouvoir scolariser tous les enfants Construction de 5 salles de et des mobiliers scolaires Les enfants du village classes équipées en scolarisables - Lutter contre l’analphabétisme mobiliers scolaires - Lutter contre la délinquance au village 4 Sport - Manque d’un stade sportif au - Développer un niveau sportif chez village les jeunes du village - Accroissement alarmant de la - Permettre à la jeunesse de se Construction d’un terrain délinquance juvénile au village Les jeunes reconnaître et de tisser des relations omnisport au village d’amitiés et de bon voisinage 5 Reboisement - Forte demande de bois de chauffe - Avoir de suffisamment de l’eau Campagne de protection et - Menace d’érosion Tous les - Protection et entretenir de reboisement au village - Manque d’eau villageois l’environnement du village

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6 Bibliothèque Manque d’un centre de lecture et - Améliorer le niveau intellectuel Ouverture d’une de recherche Les élèves des élèves et des étudiants bibliothèque équipée d’un - Endiguer la délinquance des jeunes matériel informatique et de communication téléphonique

7 Pistes intérieures - Les pistes intérieures du - Protéger les habitations du village Construction des village sont détruites par les Toute la - Faciliter la circulation des biens et caniveaux pour les eaux de pluies population des personnes à l’intérieure du transports des eaux usées - Inondation des quartiers village - Aménager les pistes internes du village (cimentation) 8 Comité - Négligence des soins médicaux Endiguer la prolifération des Campagne pour la paramédical - Accroissement du taux de Toute la maladies au village surtout en cas promotion sur la morbidité population d’épidémies fréquentation des habitants - Réduire le taux de mortalité au (les femmes enceintes et village les enfants en bas ages) - Faciliter les accouchements des dans les centres des soins femmes médicaux 9 Place publique Manque d’une place publique au Aménagement d’une place village Les hommes Assainir le village publique au village

10 Protection de Manque d’entretien des sources l’eau d’eau du village Toute la Protection entretien des sources Création d’une association population d’eau au village pour la protection de l’eau du village

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