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LA MORT DE SANTINI L’histoire d’un père et de son fils de PAT CONROY

La Mort de Santini est le dernier livre de PAT CONROY à avoir été publié de son vivant. Sous-titré L’histoire d’un père et de son fils, l’auteur du chef d’œuvre Le Prince des Marées passe de la fiction au récit, revisitant son panthéon familial avec de nouvelles histoires.

Parution : Le 12 septembre 2017

Présentation de l’auteur et synopsis p 2 Presse américaine p 3 Présentation détaillée p 4 Extraits p 6 Contact p11

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AUTEUR

Crédit David G. Spielman Pat Conroy (1945-2016) est une SYNOPSIS grande figure de la littérature du Sud des Etats-Unis. Aîné d’une « J’ai détesté mon père bien avant de savoir qu’il existait un fratrie de sept enfants, fils d’un mot pour la haine. » Ce livre en forme de mémoires se lit pilote de chasse de haut vol mais comme un roman. Pat Conroy, auteur acclamé du Prince maltraitant envers les siens, Pat des Marées, revient ici sur sa relation avec son père, pilote Conroy a toujours écrit autour de de chasse émérite chez les Marines mais patriarche l’histoire familiale. maltraitant sous son propre toit. Son écriture à la fois ciselée, lyrique Aîné d’une fratrie de sept enfants trimbalés de base et pleine d’humour a conquis tant aérienne en base aérienne à travers tout le Sud des États- de lecteurs qu’il a vendu plus de Unis, Pat témoigne du lourd tribut payé par tous du fait de vingt millions de livres à travers le la cruauté du père. Mais La Mort de Santini est un livre de monde et qu’il est traduit en 22 réconciliation. Père et fils avaient fini par trouver un terrain langues. d’entente et ce père tant haï lui manqua terriblement après Le Prince des Marées est considéré sa mort. Dans ce récit passionnant, c’est toute la destinée comme son chef d’œuvre et ne des Conroy que l’auteur passe au crible, y compris celle de laisse jamais un lecteur indifférent. sa mère Peg, la ligne de vie qui le reliait à un monde La plupart de ses autres romans (Le meilleur, celui des livres et de la culture. Grand Santini, ou De sa belle plume d’écrivain du Sud, parsemée d’humour, encore Charleston Sud) ont figuré Pat Conroy nous emmène des Appalaches jusqu’à l’Irlande, sur la liste des best-sellers du New en passant par Chicago et par sa bien-aimée Caroline du York Times. Quatre d’entre eux ont Sud. été adaptés pour le cinéma dont le plus célèbre reste encore Le Prince « J’écris l’histoire de ma propre vie depuis plus de quarante des Marées. ans. Mon autobiographie est à la fois ma matière, mon Pat Conroy a de nombreux dilemme, mon obsession ainsi que la terreur invraisemblable aficionados en France et ses livres dont se nourrit ma fiction. » continuent de se vendre même longtemps après leur parution. Jusqu’à sa mort en mars 2016, Pat Traduit de l’américain par Marie Bisseriex, éditrice et Conroy vivait à Beaufort, en Caroline rédactrice du blog de littérature américaine du Sud. Lectures d’Amérique

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DATES

USA FRANCE

1972: Presses de la Renaissance : 1974

1976: Le Grand Santini Belfond : 2008 Pocket : 2009 1980:

1986: The Prince of Tides Le Prince des marées Belfond : 2002 Pocket : 2005

1995: Beach Music Beach Music Albin Michel : 1996 Le livre de poche : 1998

2002: Saison noire Albin Michel : 2003 Le livre de poche : 2006

2009: Charleston Sud Albin Michel 2009 Le livre de poche 2011 2010: My Reading Life

2013: The Death of Santini La Mort de Santini Le Nouveau Pont : 12 septembre 2017 2016 : A Low Country Heart

PRESSE « La force de persuasion de Conroy vous embarque à travers le livre, tout comme la puissance des liens qu’il partage avec les membres de sa famille, quels que soient leurs péchés. » The New York Times

« Essentiel, généreux et souvent férocement drôle » The Washington Post

« Belle et athlétique, l’écriture de Conroy fend les souvenirs douloureux comme un meneur de jeu fend la défense. » Minneapolis Star Tribune

« Un récit douloureux, poétique et addictif que ses fans ne voudront pas manquer » People

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PRESENTATION DU LIVRE

LA MORT DE SANTINI L’histoire d’un père et de son fils Pat Conroy

littérature américaine récit

ISBN 978-2-9560121-0-8 20 € TTC (TVA 5,5%) 14 x 21 cm 360 pages 31 photographies Thème Dilicom : 3664 Mémoires

L’une des caractéristiques de Conroy est qu’il nous ouvre totalement son univers. Difficile d’en sortir indemne d’autant plus que les thèmes qu’il aborde, ceux de la famille et de la relation père-fils, sont universels.

L’enfance de l’écrivain américain Pat Conroy, vécue sous la menace d’un père maltraitant physiquement et psychologiquement, n’a pas été heureuse. Il se rappelle l’avoir haï dès son plus jeune âge. Le Grand Santini, qui doit son surnom de pilote de chasse à un voltigeur de cirque, a fait une belle carrière chez les Marines. Mais les parenthèses heureuses de la vie de ses enfants et de sa femme avaient justement lieu lorsque Don Conroy était envoyé en mission outremer, loin du toit familial. Pat Conroy a déjà dépeint son père une première fois dans Le Grand Santini, paru en 1978 aux USA et en 2008 chez Belfond. Grâce à la fiction, il était même allé jusqu’à mettre en scène la mort de l’aviateur. Le livre fut accueilli comme un affront par une grande partie de la famille et bien sûr par son père. Mais la vie réserve des surprises et le livre tant décrié finira par devenir le ciment d’une nouvelle relation père-fils, plus apaisée.

Dans La Mort de Santini, l’histoire d’un père et de son fils, l’auteur abandonne la fiction et passe au récit. Si son père en est bien le fil conducteur, Pat Conroy va plus loin et pousse l’exploration jusqu’au réexamen de sa propre vie et de celle de sa famille.

Après un prologue expliquant sa démarche, retraçant la rencontre de ses parents et décrivant l’atmosphère pesante de ses jeunes années, l’auteur démarre l’exploration des grands moments de sa vie d’adulte.

Son admission au collège universitaire et militaire de la Citadelle à Charleston est une

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Dossier de presse : La Mort de Santini de Pat Conroy 5 immense déception quand il découvre le bizutage réservé aux étudiants de première année, lui qui se rêvait déjà poète et écrivain et qui pensait avoir tout vu en termes de violences.

À sa sortie du collège, il accepte un poste d’enseignant dans son ancien lycée de Beaufort, en Caroline du Sud. Il découvre qu’il s’épanouit au contact des élèves, qui lui renvoient une image très positive de lui.

Deux années plus tard, 1969, il accepte un poste d’enseignant en primaire sur la petite île de Daufuskie, retirée de tout et à laquelle on n’accède que par bateau. Ses élèves, tous noirs et défavorisés, sont les laissés-pour-compte du système scolaire. Pat se bat sans relâche pour faire entrer le monde dans sa salle de classe et pour faire partir ses élèves à sa conquête. Son travail est jugé comme un excès de zèle et il est licencié au bout d’un an. Il démarre alors l’écriture de son expérience sur l’île, dans une forme à peine romancée. L’affaire de son licenciement ayant fini par faire grand bruit, Hollywood s’empare du scénario pour en faire un film, pas très au goût de l’auteur. Ovni libéral au milieu d’un Sud pas très en phase avec le mouvement des droits civiques, Pat est bientôt contraint de s’exiler avec femme et enfants dans sa ville natale, Atlanta.

C’est dans cette ville qu’il commence l’écriture du Grand Santini dans le plus grand secret. Ses parents ont divorcé et son père passe tous les jours prendre le café chez lui, créant une situation schizophrénique pour l’auteur d’autant plus que le sujet des violences infligées pendant l’enfance reste tabou. Le livre sort et déclenche un séisme dans la famille. Tous pensent que Don est parti se suicider quelque part. Les membres de la famille, hormis la fratrie, se déchaînent sur l’auteur. Puis le père revient, porteur d’une lettre dans laquelle il soutient son fils, lui reconnaissant les qualités d’un grand écrivain. Désormais personnage littéraire, l’homme commence à signer les livres au côté de son fils. Un lien indéfectible va progressivement se créer entre le père et le fils, grâce à la littérature. La famille découvre peu à peu un autre homme, affectueux avec ses petits-enfants et collectionnant minutieusement tous les documents relatifs aux événements de la vie de ses enfants.

Atlanta est aussi la ville de Stanny, sa grand-mère maternelle, femme haute en couleur qui a quitté l’Alabama et sa vie de misère, abandonnant mari et enfants en pleine période de Grande Dépression pour partir à la conquête de la ville.

De nombreuses pages sont également consacrées à sa mère Peg, qui lui a transmis son amour pour la littérature. Peg est un personnage ambigüe : belle, autodidacte et sophistiquée, elle reste pourtant marquée au fer rouge par les années de misère qu’elle a vécu dans les Appalaches, au côté d’un père fou de Dieu. Elle préfère taire ce passé et s’en réinventer un autre, celui d’une belle du Sud élevée sur les plantations et diplômée de Rutgers. Pat finira par en apprendre davantage sur ce passé grâce à ses tantes.

Il est en revanche moins intéressé par ses origines irlandaises. Son père Don est un irlandais de Chicago mais ce côté-là de la famille n’a jamais eu d’affection pour les Conroy du Sud des États-Unis. L’écrivain est pourtant considéré par les Américains d’origine irlandaise

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Dossier de presse : La Mort de Santini de Pat Conroy 6 comme l’un des leurs. Invité par le Président Clinton, c’est à l’occasion d’un déplacement en Irlande pour promouvoir la paix qu’il en découvrira davantage sur ce beau pays.

Peg Conroy a également transmis son amour de la littérature à Carol Ann, l’une des sœurs de Pat, poétesse à New York. Carol Ann a eu son premier épisode psychotique à l’âge de sept ans, après une violente scène de dispute entre ses parents. Son personnage borderline a inspiré celui de Savannah dans Le Prince des Marées. Pat est très admiratif de sa sœur mais les relations entre les deux aînés n’ont fait que se dégrader depuis l’âge adulte.

Tom, le plus jeune de la fratrie, est un autre oiseau blessé de la famille Conroy. Diagnostiqué schizophrène, il finira par se suicider à l’âge de 33 ans, laissant tout le monde désemparé et face à un grand sentiment de culpabilité.

De son côté, Pat doit se battre contre ses propres démons, sujet qu’il aborde notamment dans un chapitre consacré à San Francisco.

Le livre s’achève sur la dernière année de vie de Don Conroy, durant laquelle il sillonne le pays pour rendre une dernière fois visite à tous ses amis et sa famille. Il meurt très entouré par ses enfants, désormais persuadés qu’ils sont effectivement aimés par leur père même si celui-ci demeura incapable de leur exprimer ses sentiments par des mots.

On quitte néanmoins l’univers de Conroy sur une note douce. Quinze ans se sont écoulés depuis la mort de son père. Il partage sa vie avec l’auteur Cassandra King et coule des jours heureux dans la ville de Beaufort, bercé par le rythme des marées et par celui des avions de chasse de la base aérienne.

EXTRAITS

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